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 (maisie #2) but i can see us lost in the memory

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AuteurMessage
Jo Carter
Jo Carter
Les lauriers factices
Les lauriers factices
(maisie #2) but i can see us lost in the memory MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 24bfe89da55b6f605a82b8084279d0cf4d4f2291
POSTS : 5824 POINTS : 1200

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(maisie #2) but i can see us lost in the memory F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter
https://www.30yearsstillyoung.com/t48702-libre-riley-keough

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Empty
Message(#) Sujet: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyDim 30 Juil 2023 - 20:26



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

- Mi-août 2023 -

"Chérie, je suis rentrée !" La voix chantante de Jo se fit entendre bien avant que son nez ne dépasse la barrière de la porte d’entrée de chez sa grand-mère, un gros bouquet de fleurs dans les bras, comme chaque fois qu’elle rentrait d'un séjour prolongé. Elle était rentrée pour de bon cette fois, ou du moins pour une durée plus raisonnable que ces dernières semaines où, percluse à trois plombes de Brisbane, elle avait passé son temps dans une ferme retapée avec ses musiciens, ses co-auteurs, à sortir un ensemble de mots assez corrects pour ressembler de près ou de loin à des chansons.
Ce n’était pas terminé, loin de là en vérité. Seulement d’après les gars de son équipe, le plus gros était déjà fait. Talonnée par Marcus, son chauffeur attitré depuis plusieurs mois maintenant, Jo le laissa entrer sans aucune hésitation, défaisant sa veste selon un ordre précis — une main à la fois pour ne pas lâcher tout de suite son bouquet — pour enfin la poser sur le bras de l’escalier, et permit au jeune homme de manoeuvrer pour remorquer sa valise et son vieux clavier qu’elle avait insisté pour prendre avec elle comme un doudou puant qu’elle traînait partout avec elle alors qu’elle avait un vrai piano à disposition sur place. Comme quoi, elle était bien plus sentimentale que son attitude de pétasse ne le laissait supposer, Josephine "Tu veux que j’appelle Isaiah pour qu’il vienne vérifier les alentours et s’assurer que personne ne rode ?" Non, elle ne voulait pas que son père soit prévenu de son retour. Elle voulait encore moins qu’il vienne fourrer son nez dans ses projets en se plaçant en pourfendeur de sa cause tel le putain gardien de sa sécurité rapprochée qu’il se disait être seulement pour avoir la satisfaction de se faire une place au soleil ; le soleil n’étant nulle autre que sa fille elle-même, si ce n’était pas une excuse valable pour vouloir en profiter.

Elle avait été vague sur la date de son retour pour cette raison-ci en particulier : son père, et personne d’autre. Lui qui avait été forcé de rester à distances tout le long du processus avait été frustré de ne pas pouvoir ne serait-ce que la visiter quand il avait su qu’elle avait ouvert la porte à qui bon voulait venir assister au spectacle que c’était de la voir gambader dans une ferme sur les collines, des bottes de pluie aux pieds. Connard, voilà ce qu’elle avait pensé en recevant ses textos qui s’insurgeaient de son ingratitude, et finalement elle s’était reconcentrée en estimant qu’elle avait passé ces dernières années sans avoir de ses nouvelles, merde, elle pouvait bien s’en passer pour le reste de son séjour, quand bien même il tachait de la contacter via son équipe en prétextant avoir des mises en garde pros à faire à qui voulait bien l’entendre.
Elle secoua la tête, un soupir long et las lui échappant pendant qu’elle replaçait ses cheveux entre ses omoplates et qu’elle disait à Marcus dont elle vint tapoter la poitrine de sa main libéré du bouquet de fleurs qu’elle avait enfin délaissé sur le secrétaire de l’entrée avec l’aura d’une ancienne qui avait roulé sa bosse des années durant "Nan, il saura bien assez tôt que je suis de retour. Je risque rien, personne sait exactement où j’étais pendant un mois et demi." A part son entourage proche, dont son père ne faisait définitivement pas partie, ça allait s’en dire. Pragmatique, Marcus fronça les sourcils un air d’emmagasiner l’info, et lui fit savoir qu’il la laissait à ses retrouvailles avec sa grand-mère, mais qu’il repasserait plus tard par principe — et peut-être pour discuter un peu aussi. Elle ferma la porte derrière lui, la verrouilla pour faire bonne mesure, et l’enthousiasme communicatif, elle se rendit là où elle pensait trouver sa grand-mère.

Soit dans le salon "Oh, t’es là." Qu’elle fit à Maisie sans être déçue cependant, juste surprise qu’elle soit ici à ne rien faire en plein milieu de la journée. Tractant son bouquet avec elle, elle reprit vie, elle qui s’était arrêtée au milieu de l’arche qui donnait sur le salon, et alla le poser sur la table-basse "Richard m’a envoyé un texto pour me dire qu’il l’emmenait déjeuner et qu’ils seraient rentrés avant moi, je pensais qu’elle serait là." Richard n’en finissait plus de s’occuper d’Ava, et c’était de plus en plus adorable de le voir si amoureux, si dévoué. Elle ne savait pas exactement quelle force cet homme avait au fond de son coeur pour s’accrocher à une femme qui ne se souvenait de lui que par intermittence, mais elle l’aimait bien depuis qu’il avait pointé le bout de son nez, et quelque part, elle savait que ce semblant de romance qu’on offrait à sa grand-mère sur un plateau lui faisait du bien. Alors elle le prenait pour son défunt époux la plupart du temps, mais est-ce que c’était vraiment important dans le fond tant qu’elle lui donnait de l’amour en retour ? Visiblement, c'était tout ce qui comptait pour Richard qui était là, qui prenait soin d’elle, sans doute mieux que quiconque à l’exception d’elle.
Se laissant lourdement tomber à côté de Maisie en extirpant son téléphone portable de la poche arrière de sa jupe longue — elle retrouverait ses minis dès le lendemain matin, elle n’avait pas viré Laura Ingalls sur la durée, pas la peine d’espérer qu’elle soit devenue pudique et modeste—, elle relut les messages du soupirant de sa grand-mère en se demandant un instant si leur retard était le fruit d’un problème quelconque "Elle était comment quand ils sont partis ?" Le minois froncés juste assez pour qu’on y décèle un semblant d’inquiétude, elle le tourna vers Maisie à qui elle n’avait bien évidemment pas demandé comment elle allait, mais depuis le temps, la jeune femme s’était sûrement faite à la rudesse de sa colocataire. Ce n’était pas un manque d’intérêt, mais elle avait des priorités Jo, et elle en aurait sûrement toujours ; et puis faire passer sa grand-mère avant tout le reste sur l’instant, c’était sans doute un moyen de se déculpabiliser d’avoir été si absente ces neuf derniers mois, mais ça, elle ne le dirait pas, pendue aux lèvres de la jeune femme qu’elle continua d’interroger du regard.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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    (maisie #2) but i can see us lost in the memory WIMCHzQj_o
    (maisie #2) but i can see us lost in the memory KGbJkXNg_o
    (maisie #2) but i can see us lost in the memory GcxN9Q3F_o

    (maisie #2) but i can see us lost in the memory DGeYqRYC_o
    (maisie #2) but i can see us lost in the memory IUMy4gZJ_o
    (maisie #2) but i can see us lost in the memory OZWxBZEI_o

    :sing::
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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
la trahison des images
(maisie #2) but i can see us lost in the memory IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @lonelywolfgifs
POSTS : 1256 POINTS : 250

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maisie #2) but i can see us lost in the memory Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Af0091f407782e735bbfca7dec9a324d1ada4693
floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Aa854d4bfdb24e4a8277464cb5cffd308f342e44
aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(12/06 - je ne parlerai qu'en présence de mon avocat)sara #1raphael #3cameron #1emery #1logan #1twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1

RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings @stannyramirez, @nairobigifs, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale & kieran halstead.
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39485-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39628-
https://www.pinterest.fr/nothingbutourminds/maisie/

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Empty
Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyMar 8 Aoû 2023 - 21:59




@JO CARTER & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ i never needed anything more, whispers of "Are you sure?", "Never have I ever before". But I can see us lost in the memory, August slipped away into a moment in time.

(c) ssoveia & alicemxkesthings.

(TOOWONG, LOGEMENTS). Ma tête cogne contre le haut du canapé alors que je m’enfonce un peu plus dans celui-ci. La maison est terriblement silencieuse et c’est très exactement pour cette raison que j’ai répondu à l’annonce de Jo en premier lieu. Pour ne pas rester seule avec mes pensées, pas alors que celles-ci sont de plus en plus compliquées à maîtriser. Ma mère m’avait prévenue que faire la charité en m’occupant d’une grand-mère qui perd la boule (ses termes, pas les miens) n’était en rien une façon de régler mes propres problèmes ; mais puisque dans la famille Moriarty on tend à appliquer la politique de l’autruche, elle n’a pas pour autant cherché à comprendre mes préoccupations. Elle avait raison sur un point ; ça n’a rien changé. C’est même tout l’inverse, alors que le retour d’Angus est de plus en plus compliqué à gérer, que ma propre stabilité me glisse entre les doigts, que j’ai rayé mon frère ainé de mon existence et que je me suis ainsi attiré la colère de ma mère, qui tient mon cadet en otage pour me faire revenir sur ma décision. En d’autres termes ; c’est la merde. J’ai l’impression que tout s’effondre autour de moi et ma seule constante au milieu de ça, c’est Ava – même si son état, lui, ne cesse de varier, en réalité.

J’ai tenu au courant Jo du mieux que j’ai pu, partagée entre l’envie de l’appeler à l’aide plus d’une fois et celle de la tenir dans l’ignorance de l’évolution de sa grand-mère pour ne pas mettre un terme à des projets qu’elle attendait depuis longtemps. Peut-être que ça finira par se retourner contre moi ; mais je n’ai pas menti. J’ai omis quelques détails quand on s’échangeait des nouvelles, ne précisant pas qu’Ava s’est égarée par deux fois et que c’est la police qui me l’a ramenée ni qu’elle m’a demandé qui était la jolie jeune fille sur la photo de famille, sans identifier sa petite-fille. C’est arrivé une fois. Ou deux. Pas plus ; pour l’instant l’adage jamais deux sans trois n’a pas été prouvé et il n’est donc pas encore en état de s’alarmer. Ava est certainement bouleversée par les changements que connait son quotidien. Déjà mon arrivée, puis celle de Lee, de l’absence de celui-ci quand ma mère a décidé que je n’étais plus en mesure de m’occuper de lui, le départ de Jo puis l’amas de curieux qui défilent devant cette maison, les sollicitations de son Richard ; tant de choses qui font qu’elle n’a probablement plus la même énergie qu’au moment de la rencontrer. Au-delà de ça, Ava est . Je le sais, je lui parle tous les jours, et même si elle radote souvent, je ne me lasse pas de ses anecdotes sur sa vie passée. Parfois, elle a le regard dans le vide, ça prend un peu plus de temps pour qu’elle s’imprègne à nouveau de la réalité et délaisse ses pensées, c’est parfois à moi de répéter les choses parce qu’elle semble les avoir oubliées, mais dans l’ensemble, c’est pas si pire. C’est pas si pire, ça n’a pas le droit d’être si pire.

"Chérie, je suis rentrée !" La voix de Jo me fait sursauter alors que je relève la tête, guettant l’entrée du salon, ne m’annonçant pas alors que je l’entends discuter avec une voix masculine que je n’identifie pas. J’ai que peu suivi les péripéties de ma colocataire, la laissant vaquer à ses occupations tandis que je remplissais mes devoirs ; m’occuper d’Ava et même là, j’ai pas l’impression d’avoir été exemplaire alors que ce n’est pas comme si l’avancée de sa maladie dépendait de moi, mais j’ai néanmoins l’impression de ne pas avoir été assez présente. J’ignore si j’ai peur de son courroux ou que je veux simplement la laisser terminer sa conversation. Un peu des deux, sans doute. "Oh, t’es là." - « Hey, chérie. » Je me moque gentiment en l’accueillant, me doutant bien que je ne suis pas exactement la personne sur laquelle elle espérait tomber. "Richard m’a envoyé un texto pour me dire qu’il l’emmenait déjeuner et qu’ils seraient rentrés avant moi, je pensais qu’elle serait là." - « Tu sais comment sont les adolescents. » Je dis, en roulant exagérément des yeux. Ce serait mentir que de dire qu’Ava et Richard ne sont pas attachants ; et j’aspire au même degré d’innocence durant mes vieux jours, me comportant avec mon conjoint comme si nous en étions encore aux premiers rencards. "Elle était comment quand ils sont partis ?" Jo me demande quand elle se laisse lourdement tomber à mes côtés, et lorsque je tourne le regard en sa direction, j’ai presque l’impression d’être sur le banc des accusés, même si je crois suffisamment connaitre Jo pour savoir que ce n’est pas le cas. Derrière ses airs durs, elle ne me fait plus aussi peur qu’autrefois, et, surtout, si elle pensait que je ne menais pas ma mission à bien, elle m’aurait déjà virée d’ici à coup d’escarpins. « Elle allait bien. » Je lui réponds en songeant à la manière dont j’ai vu Ava aujourd’hui, avant de compléter : « enfin, tu sais bien, on peut jamais trop savoir, ça peut vite changer, mais elle allait bien, je t’assure. » J’ai pas envie qu’elle pense que je lui mens si Ava débarque en étant désorientée ; mais elle allait bien, oui, quand elle est partie avec Richard tout à l’heure. « Je suis sûre qu’ils sont en train de se balader main dans la main, lui qui songe à quel point il est chanceux de l’avoir et elle qui lui raconte comment elle en est venue à être costumière et surtout comment elle a su qu’elle ferait ça toute sa vie. » Je suppose en haussant les épaules et en lui adressant un sourire sincère visant à la rassurer. J’ai envie de croire qu’on a pas à s’inquiéter pour Ava, même si au fond je sais que cela devient de plus en plus récurrent. « C’est quoi le plan, pour toi, maintenant ? » Je l’interroge, ne voulant pas être trop brutale en lui demandant quand elle repartira ou si elle est décidée à rester. Je sais que sa carrière implique qu’elle ne soit pas toujours présente, mais elle ne sait sans doute pas à quel point il faut qu’elle le soit pour qu’Ava continue de s’accrocher à ses repères.



(maisie #2) but i can see us lost in the memory 2pWzgCD
(maisie #2) but i can see us lost in the memory Qi7UeVN
(maisie #2) but i can see us lost in the memory XH2HHJH
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(maisie #2) but i can see us lost in the memory UkyMCNR
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(maisie #2) but i can see us lost in the memory FhycjZK
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 4Gaihj3
(maisie #2) but i can see us lost in the memory R0nUi7Y

(maisie #2) but i can see us lost in the memory LZf2XPA (maisie #2) but i can see us lost in the memory 7HleRnT
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Jo Carter
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
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MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyJeu 10 Aoû 2023 - 9:35



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

"J’espère qu’elle reviendra pas en cloque, je veux pas être obligée de faire croire que c’est le mien." Évidemment, elle saisit la perche de Maisie, se laissant tomber lourdement dans le canapé en surjouant le cliché des parents inquiets pour leur rejeton. Jo ne serait pas capable de dire quand exactement sa grand-mère s’était mise à fréquenter Richard, mais elle se souvenait du jour où il l’avait prise entre quatre yeux pour lui dire avec déférence qu’il comptait l’inviter à sortir, et que si ça ne lui plaisait pas, il le ferait quand même, jeune fille. Jo avait fondu puisque, sous ses airs de pétasse mal embouchée, il y avait un petit coeur tendre qui battait, et finalement elle s’y était faite, à l’idée que sa grand-mère vive une vie sentimentale plus palpitante que la sienne. Etre veuve et malade n’était pas une interdiction à refaire sa vie, et comme son prétendant avait une bonne influence sur elle, elle ne regrettait pas de s’être montrée permissive sur la question. Et puis, elle n’était pas là pour lui interdire de vivre, elle était là pour veiller sur elle, et elle le faisait plutôt bien compte tenu des circonstances.

Moins depuis quelques temps cependant, et la culpabilité latente qu’elle ressentait à ce sujet, elle lui faisait prendre des décisions à la hâte pour éponger l’idée qu’elle faisait d’Ava la troisième entrée de sa liste des priorités. Ce n’était pas le cas bien sûr, mais dans les faits, c’était l’impression qu’elle avait. Tout allait beaucoup trop vite depuis novembre dernier, depuis mars dernier encore plus, au point qu’elle avait elle aussi la sensation d’avoir perdu quelques repères. Maisie était devenue le nord d’une boussole qui s’affolait chaque fois qu’elle posait un pied quelque part plus d’une journée, son emploi du temps n’en finissant pas de changer, aussi c’était rassurant tout en étant curieux d’avoir l’assurance qu’Ava s’en sortait bien sans elle, à Brisbane, protégée par quelqu’un que Jo ne connaissait sûrement pas assez, mais pour qui elle avait de la gratitude à ne plus savoir qu’en faire "T’as toujours un peu peur de moi, hm ?" demanda-t-elle à sa colocataire en l’entendant lui assurer que sa grand-mère allait bien dans la mesure du possible, c’est-à-dire au grés de la maladie qu’elle traînait avec elle depuis trop longtemps maintenant pour que ses médecins ne passent pas leur temps à rappeler à Jo que c’était immuable, que ça n’irait pas en s’arrangeant. Elle le savait putain, merci. Elle lui adressa un petit sourire qui se changea en rire quand elle se dit que oui, elle avait sûrement encore un peu peur d’elle, et puis une profonde inspiration lui donna la force d’ôter ses bottines à talons sans bouger, ses orteils l’aidant à se déchausser pour retrouver le sentiment d’être chez elle quand chez elle avait été un peu nulle part et partout à la fois ces derniers temps.

Sa tête s’enfonça un peu plus dans le canapé, son regard se tourna vers Maisie qui s’étalait en supposition sur le rencard de Richard et d’Ava avec l’enthousiasme galvaudé de ceux qui essayent de noyer le poisson "Et qu’elle lui raconte pour la énième fois comment elle s’est amusée à piquer les fesses de Liz Taylor avec une épingle à nourrice parce qu’elle avait traité le staff de la cérémonie des Oscars comme ses valets." C’était avant que Liz Taylor ne termine dans un fauteuil roulant, Ava n’y était pour rien "Je crois que c’est son histoire préférée avec celle de Robert Redford qui l’invite à passer une semaine à Park City pour faire du ski dans le dos de sa femme." Fausses ou vraies, Jo s’en fichait un peu. Elle aimait que sa grand-mère partage ce genre d’anecdotes, et tant pis si elles étaient un peu romancées dans le fond, ça mettait du sel. Avec sa mémoire défaillante, c’était un peu difficile de se faire une idée concrète de la vérité, mais Jo connaissait la carrière de sa grand-mère : elle avait côtoyé tout le gratin du Old Hollywood, c’était une honte que ses souvenirs ne lui permettent plus d’être assez précises pour écrire ses mémoires parce qu’elle en aurait eu des choses croustillantes à raconter pour raviver la flamme autour des stars, des vraies.

Finissant par poser ses talons déchaussés sur le bord de la table basse, ses courtes jambes ne lui permettant pas le confort qu’elle pensait trouver en le faisant, elle resta tout de même dans cette position, sa tête descendant juste un peu sur le dossier du canapé, ses cheveux devenant couronne autour de son visage quand la question de Maisie la fit s’enfoncer dans une réflexion courte, mais intense "Je rentre en studio à la fin du mois pour faire des prises de voix à envoyer au label qui validera les chansons à enregistrer pour de bon. J’en ai une vingtaine de côté, on a beaucoup bossé." Camp d’écriture, ça voulait dire ce que ça voulait dire : le rythme avait été dense, ça ne lui avait pas déplu "Je suppose qu’elles feront pas toutes l’unanimité." Sous-entendu que ça prendrait donc du temps à sortir tout ça. Elle posa ses mains jointes sur son abdomen, pinçant les lèvres et finissant par les mordiller en tournant enfin la tête vers la jeune femme qu’elle observa avant de la rassurer à sa façon "Je quitterai plus Brisbane aussi longtemps, que de temps en temps pour des obligations contractuelles du genre apparition au lancement de la collection capsule de je ne sais quelle putain d’influenceuse. J’enregistre en ville." Un hochement de tête lui servit à affirmer ses dires, et si elle hésita à lui dire que, peut-être, elle s’absenterait une fois pour passer quelques jours à à peine une heure de Brisbane avec Midas, elle se ravisa pour ne pas encourager les questions plus personnelles, ses yeux basculant d’un point à un autre du visage de Maisie à qui elle finit par demander, un sourire en biais, les paupières se plissant pour mimer le soupçon inutile "T’as rencontré mes parents ?" Elle savait que oui, ce n’était pas la première fois qu’elle rentrait à la maison. Elle avait déjà trouvé sa mère dans la cuisine plus d’une fois depuis février dernier, et son père avait trouvé sa place dans son équipe de sécurité rapprochée, alors il était toujours plus ou moins présent dans les parages — c’était ses impressions le concernant qu’elle voulait en définitive, pas tant celle qu’elle pouvait avoir de sa mère, cette dernière se révélant plus passive et discrète que Jo ne le serait jamais, elle qui avait tant hérité de son père "Mais au fait." Son joli petit minois se fronça quand une pensée lui traversa l’esprit et que se relevant de sa position à peine confortable, elle ajouta avec un étonnement authentique "Il est pas là Lee ?"


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

    (maisie #2) but i can see us lost in the memory ZhUxEFTm_o
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    :sing::
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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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(maisie #2) but i can see us lost in the memory IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @lonelywolfgifs
POSTS : 1256 POINTS : 250

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maisie #2) but i can see us lost in the memory Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Af0091f407782e735bbfca7dec9a324d1ada4693
floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Aa854d4bfdb24e4a8277464cb5cffd308f342e44
aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(12/06 - je ne parlerai qu'en présence de mon avocat)sara #1raphael #3cameron #1emery #1logan #1twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1

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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyLun 14 Aoû 2023 - 21:50



"J’espère qu’elle reviendra pas en cloque, je veux pas être obligée de faire croire que c’est le mien." Le rire qui s’échappe d’entre mes lèvres est immédiat. « Remarque, t’as pas encore eu ton bon gros scandale, c’est l’occasion. » Je ne me base que sur ce que je vois de cet univers, et l’inévitable scandale médiatique qui vient toujours, un jour ou l’autre, entacher une carrière, alors un gamin sorti de nulle part, ça fera les choux gras de la presse spécialisée. Pas que je le souhaite à Jo, mais l’idée me fait sourire ; elle est bien la dernière personne que j’imaginerais avec un gosse dans les bras. Parce qu’elle fait un peu peur, oui, mais surtout parce que ça ralentirait inévitablement son ascension – qu’on me fasse pas croire le contraire – et que je suis persuadée qu’elle n’en est qu’au début. Quoi qu’il en soit, malgré la condition d’Ava, je ne doute pas que leur retard est justifié, sans quoi Richard n’aurait pas manqué d’avertir. Elle est entre de bonnes mains lorsqu’elle est avec lui et ce n’est pas tant cela qui m’inquiète que l’état dans lequel elle sera en revenant qui, je l’espère, sera plus clément que les derniers jours. Jo est là, et je ne saurai expliquer mon silence, mon manque de transparence alors qu’il s’agit de sa grand-mère, pas de la mienne. En ce sens, la question de Jo ne manque pas d’attiser ma nervosité, alors que j’ai l’impression que les reproches vont fuser. Ce qui serait sans doute justifié, après tout durant son absence j’étais la garante d’Ava et je ne peux pas m’empêcher de croire que je n’ai pas assez fait bien mon travail, trop préoccupée par ma propre vie, alors même que je sais que l’état d’Ava n’est pas dépendant de moi. "T’as toujours un peu peur de moi, hm ?" Touché. « Qui n’a pas peur de toi ? » Je demande en lui adressant un regard, et un sourire sincèrement amusé. Ce n’est pas tant qu’elle me fait peur qu’elle m’intimide, avec son assurance qui se mêle à l’arrogance. Jo n’a pourtant jamais été cinglante avec moi, ne m’a pas plus donné l’impression de m’écraser, au contraire, mais les gens qui sont sûrs d’eux tendent à m’intimider ; d’abord Megan, puis elle.

"Et qu’elle lui raconte pour la énième fois comment elle s’est amusée à piquer les fesses de Liz Taylor avec une épingle à nourrice parce qu’elle avait traité le staff de la cérémonie des Oscars comme ses valets." - « Oh, ma favorite, celle-là. » Je ris en repensant à la première fois où Ava me l’a racontée, alors que j’étais restée interdite quelques longs instants en me demandant si elle se jouait de moi ou non. Puis, j’avais éclaté de rire en imaginant cette petite femme avec son air si avenant, piquant les fesses d’une légende comme Liz Taylor, et prétextant que ce n’était qu’un accident. Ou non, je ne serais même pas étonnée qu’elle se soit contentée de hausser les épaules avec un air faussement innocent sur le visage. "Je crois que c’est son histoire préférée avec celle de Robert Redford qui l’invite à passer une semaine à Park City pour faire du ski dans le dos de sa femme." Qui n’est pas en reste non plus. Il y avait tant à écouter de la part d’Ava, des soirées les plus folles au Château Marmont, en passant par les coulisses des films sur lesquels elle avait travaillé ; elle semblait avoir vécu mille vies, et je ne peux m’empêcher de trouver dommage que la sienne se finisse de cette façon. « T’en auras jamais d'aussi bonnes à raconter, désolée pour toi. » J’informe Jo en haussant les épaules avec un sourire. Mais ça me paraît vrai, car tout ce qu’elle pourra vivre dans le milieu ne sera jamais aussi croustillant que ce dont Ava a pu être témoin.

Et alors que Jo s’enfonce un peu plus dans le canapé, j’en profite pour lui poser une question qui me paraît évidente en la voyant ainsi reprendre ses aises. "Je rentre en studio à la fin du mois pour faire des prises de voix à envoyer au label qui validera les chansons à enregistrer pour de bon. J’en ai une vingtaine de côté, on a beaucoup bossé." Oh, elle ne sera donc pas beaucoup plus dans le coin, même si la distance sera déjà amoindrie. "Je suppose qu’elles feront pas toutes l’unanimité." - « Ça se passe comment, concrètement ? T’as quand même ton mot à dire sur la tracklist finale ? » Je l’interroge, parce que je suis sans doute naïve, mais je n’arrive pas à imaginer qu’on se sépare joyeusement de chansons sur lesquelles on a passé du temps, et sans doute que Jo a ses favorites qui ne seront peut-être pas celles du studio. "Je quitterai plus Brisbane aussi longtemps, que de temps en temps pour des obligations contractuelles du genre apparition au lancement de la collection capsule de je ne sais quelle putain d’influenceuse. J’enregistre en ville." Le soulagement qui est le mien est sans doute perceptible alors que je lui adresse un sourire, avant d’enfin dire le fond de ma pensée : « Ça fera du bien à Ava, de t’avoir dans le coin. » Je ne dis pas ça pour la faire culpabiliser, non. Je savais quelles étaient les obligations de Jo quand j’ai emménagé ici et je ne m’en suis jamais plainte, mais je sais qu’Ava connaîtra quelques meilleurs jours avec la jeune femme dans les parages. Et sans doute que ça me fera aussi du bien de prendre un peu de recul et de souffler. "T’as rencontré mes parents ?" Oh. Je l’attendais pas cette question, et c’est sans doute pour cela que je suis silencieuse durant quelques instants, parce que je ne sais pas comment formuler les choses de manière... cordiale. « Euh, ouais. » Bon. Ça en dit long, j’imagine. Sa mère me paraît effacée et son père a l’air d’un vrai tyran. Pas vraiment les gens que j’ai envie d’avoir dans le coin, mais je n’ai pas vraiment mon mot à dire. « Je savais pas trop quoi faire la première fois qu’ils se sont pointés. » Parce que je n’avais pas eu de directives, parce que je ne pensais pas que je serais amenée à les rencontrer. « Je suis une très bonne menteuse, s’il faut les tenir à distance. » J’ajoute, en tournant la tête en sa direction avec un regard entendu. Son père m’impressionne peut-être, mais j’ose espérer qu’il ne forcerait pas le passage si je venais à le lui bloquer en prétextant qu’Ava a besoin de se reposer ou que je dois l’emmener dans la minute à un rendez-vous urgent. « Ceci dit... je sais que c’est votre maison, mais s’ils pouvaient s’annoncer au préalable avant de débarquer... » Ça m’arrangerait, parce que je n’ai rien à cacher ; ce n’est pas pour autant que je suis à l’aise avec les visites imprévues. Je sais que je ne suis pas vraiment totalement chez moi, et que je n’ai sans doute pas mon mot à dire. « Enfin, si tu peux leur glisser le mot. » Parce que je ne me sens pas vraiment légitime, pas alors que j’ignore tout de leur fonctionnement familial. Peut-être qu’il est aussi dysfonctionnel que le mien, pour ce que j’en sais. "Mais au fait." Redirigeant ma tête vers elle, alors que j’attends la suite, j’aurais préféré qu’elle se taise, en réalité. "Il est pas là Lee ?" Je secoue la tête de gauche à droite. « Non, et il le sera plus vraiment. » Pour plusieurs raisons. « Donc vous serez tranquilles, Ava et toi. » Je n’ai pas oublié le commentaire piquant de son père sur l’énergie que cela demande à Ava, et je me suis sentie suffisamment accusée pour ne pas envenimer les choses. Mais ça, je me garde bien de le dire à Jo. « Des histoires de famille, tu connais sans doute. » Je dis en haussant les épaules d’un air las, alors qu’un soupir s’échappe d’entre mes lèvres. Elle comprend sans doute, sans réellement avoir tous les éléments concernant les Carter, il y a un truc qui cloche. « Il a pas l'air commode, ton père. » Je me permets toutefois, après quelques instants d'hésitation. Ça me regarde pas, mais j'ai quand même besoin de savoir à qui j'ai à faire.

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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 5824 POINTS : 1200

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyMar 15 Aoû 2023 - 15:07



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

Jo avait déjà eu au moins deux scandales à son actif, le fait que Maisie ne semblait pas au courant, ça la réchauffa de l’intérieur d’une façon plutôt curieuse qui la fit sourire sans en rajouter, davantage interpellée par le fond de sa phrase que par la forme "Tu crois que ça fait encore scandale, les histoires d’enfant caché ?" Pas qu’elle avait besoin de se rassurer sur le sujet, mais disons qu’avoir l’avis d’un quidam, ça l’aiderait peut-être à saisir pourquoi Midas s’obstinait autant à vouloir cacher sa paternité aux yeux du monde. Elle comprenait en partie, là n’était pas le sujet. Elle trouvait juste ça terrible pour la petite Posy d’être obligée de vivre sous l’identité d’une fausse nièce avec qui il passait trop de temps pour que ce soit honnête. Si elle avait flairé un truc, elle ne devait sûrement pas être la seule, mais elle ne lui avait jamais fait remarquer, toute cette histoire restant tout de même sensible pour qu’elle ose s’y pencher. Elle était encore toute petite, Posy, elle ne se rendait sûrement pas compte de grand-chose pour l’heure. Mais elle s’apprêtait à rentrer à la grande école, les choses changeraient vite quand on la questionnerait sur ses parents, comment est-ce qu’elle serait briefé pour éviter de vendre la mèche ? Est-ce que ça la regardait vraiment tout ça, Jo ? Absolument pas, de fait elle chassa ces pensées-là de son esprit, pour à la place, s’amuser de l’attitude de Maisie qui lui donnait toujours l’impression de la craindre quand Jo était persuadée de n’avoir jamais été trop dure avec elle. Pas de remarques salées, pas de jugements hâtifs, elle était relativement cool avec la jeune femme, sans doute parce qu’elle s’occupait d’Ava, et que malgré la rumeur, elle n’était pas qu’une putain d’ingrate qui puisait son salut dans la bonté des autres dont elle se servait à outrance — c'était faux au demeurant, elle avait des défauts à ne plus savoir les placer sur une liste déjà bien complète, mais elle n’était pas opportuniste, Jo. Elle laissa un petit rire goguenard lui échapper de nouveau "Touché." fit-elle seulement à sa précédente question, l’arc en demi-lune de sa bouche faisant ressortir le galbe de sa pommette qu’elle finit par écraser contre le dossier du fauteuil pour mieux voir sa colocataire.

"Si y a bien quelqu’un à qui j’ai pas envie de voler la vedette, c’est nana." Parler des histoires qu’elle racontait encore de temps en temps avec Maisie, ça la réconforta autant que ça lui fit de la peine. Néanmoins, c’était une bonne soupape pour envisager l’état dans lequel elle se trouvait en ce moment. Maisie lui disait qu’elle allait bien, Jo avait appris à lui faire confiance "Si tel est mon destin, je crois que je suis prête à le subir. J’en inventerais au pire, j’ai beaucoup d’imagination." Une vantardise de plus dans le palmarès de Jo. Seulement, elle disait vrai : ce n’était pas tant pour vivre des anecdotes qu’elle voulait percer, c’était pour faire ce qu’elle aimait. Si elle rencontrait des icônes en passant, c’était un bonus, mais elle s’aimait assez pour s’attribuer le statut sans se sentir oppressé par la réputation de ceux qui avaient réussi avant elle. Difficilement impressionnable, elle ne serait pas soufflées par les stars d’aujourd’hui. En revanche, si elle se retrouvait face à face avec celles qui peuplaient les récits de sa grand-mère, le son de cloche serait différent.

"Tu sais, si ça fait trop pour toi de t’occuper d’elle, je peux me renseigner pour engager quelqu’un dont c’est le boulot." Elle n’en avait pas envie, ça lui faisait peur ; ça rendait les choses encore plus concrètes. Mais elle ne voulait pas que ça devienne une corvée pour Maisie. Elle avait senti son soulagement lorsqu’elle lui avait assuré qu’elle resterait à Brisbane pour une durée prolongée. Elle se concentra sur ça avant d’attaquer ce qu’elle lui avait demandé au préalable à propos de son album, oubliant momentanément qu’elle s’adressait à quelqu’un qui avait fait partie d’un groupe et qui savait plus ou moins de quoi il en retournait. Un un haussement de sourcils lui échappa,  recentrant la conversation sur la suite des événements pour elle "C’est ma voix, ce sont mes textes, bien sûr que j’ai mon mot à dire. Tu penses que je suis du genre à me faire dicter quoi sortir ? J’ai déjà fait l’impasse sur trop de trucs pour qu’on refuse d’intégrer ce que je veux à la fin. C’est mon album." Le côté revêche de Jo, il était utile dans cette conjoncture en particulier. Elle était à la botte d’une équipe qui l’avait fait gagner, elle était leur pute qui devait rentrer dans les clous pour amasser le plus de fric et faire briller la  fausse perspicacité d’une production qui l’avait traitée comme une pestiférée justement parce qu’elle avait une grande gueule jusqu’à ce que leur favori vienne y mettre son grain de sel. Inutile de dire que, puisqu’elle avait une dent contre eux tous, elle ne ferait jamais ce qu'on attendrait d’elle dans les grandes largeurs. Elle ferait des concessions pour Midas (qui ne lui demandait rien par ailleurs, mais c’était sa façon de le remercier sur la durée) parce qu’elle ne voulait pas qu'il regrette d’avoir oeuvré pour elle en douce, mais pour ces connards qui n’y connaissaient que dalle en musique ? Même pas la peine d’y penser : ce qu’elle voudrait, elle l’aurait, c’était un contrat qu’elle leur demandait de respecter comme elle avait respecté celui qu’elle avait signé en acceptant de participer à leur émission "Tu voudras passer une fois là-bas pour me voir chanter ? Je te dois bien ça après tout ce que t’as fait." Elle lui donna un clin d’oeil malicieux, passant sur le petit pincement au coeur qu’elle ressentit à l’entendre dire que ce serait bien pour sa grand-mère qu’elle soit de retour.

La culpabilité était un sentiment difficile à repousser, et à voir le soulagement de Maisie, à l’entendre lui dire ce genre de choses, il s’implanta pour de bon dans son coeur qui se mit à cogner fort dans sa poitrine. Pas autant que quand elle souleva la question de ses parents et que Maisie sembla gênée de lui répondre "Ouais, je connais le sentiment." Elle non plus ne savait pas trop quoi faire quand ses parents étaient là. Il fallait la voir, c’était une Jo différente, et ce n’était pas une image qu’elle voulait projeter aux yeux de ceux qui se faisaient toute une idée de la personne qu’elle était. La voir interagir avec son père notamment, c’était se rendre compte que sa carapace, elle n’était pas là pour rien, qu’elle était nécessaire aussi "Ils resteront quelques mois à peine. Ils sont pas du genre très impliqués quand y a pas d’intérêt derrière, et comme je leur ai fait comprendre plusieurs fois que j’étais pas disposée à leur offrir quoi que ce soit, c’est une question de temps avant qu’ils se lassent et qu’ils retournent de là où ils viennent. Mens pas pour moi, je gère." Elle n’était pas une bonne menteuse Jo, mais elle savait trafiquer la vérité, la preuve : maintenant qu’Isaiah s’était imposé dans sa sécurité, il ne battrait pas en retraite avant un moment au contraire de ce qu’elle raconta à Maisie. Elle n’avait pas envie d’en parler, elle l’avait déjà fait en surface avec Midas, et c’était une conversation qui la gênait assez pour qu’elle ne veuille pas s’y plonger "Ils ont pas de clefs. Tu peux verrouiller tous les accès, ils pourront pas rentrer." C’était même une mise en garde faite par son service de sécurité après que les photographes se soient aventurés sur le terrain des Carter "Mais bien sûr, j’en parlerais à ma mère." lui assura-t-elle finalement, opinant du chef avant de s’inquiéter plus ou moins de l’absence du frère de Maisie "Tranquilles de quoi, nana l’adore." lui répondit-elle, fronçant les sourcils en retournant la tête vers elle pour observer son expression et finir par lui demander, son père s’immisçant de nouveau dans la conversation, la définition qu’en faisait Maisie venant titiller le radar qu’elle avait quand il était question de ses agissements "Il t’a dit quelque chose ?"


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
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MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyLun 21 Aoû 2023 - 13:33



"Tu crois que ça fait encore scandale, les histoires d’enfant caché ?" - « Ça fout quand même un coup à ton potentiel baisable. » Je commente en haussant les épaules, sans doute pas assez concernée pour me baser sur autre chose que des clichés ; l’artiste qui crée le fantasme et qui peut s’en féliciter au moment de faire le bilan de ses ventes. Je dis pas que Jo ne peut compter que sur ça pour se faire remarquer (c’est loin d’être le cas), mais qu’on ne me fasse pas croire que ce n’est pas une partie du business ; j’imagine qu’avoir un marmot dans les bras n’aiderait pas vraiment, parce qu’on sait à quel point on est pas encore sur un pied d’égalité là où les mecs sont érigés en daddy. M’enfin, qu’est-ce que j’en sais, je perçois bien l’étonnement (ou le jugement) dans la question de Jo. « Je traîne sans doute pas assez sur les réseaux pour m’en faire une idée, c’est quoi qui marche bien en ce moment ? » J’admets volontiers, car c’est un fait que je n’essaie même pas de contester. Comme la majeure partie de ma génération, j’ai mon compte Instagram, à l’utilité réduite – pour ne pas dire réservé au stalking, Carl serait fier de moi. Pour le reste, plus je m’en tiens éloignée, mieux je m’en porte, n’ayant pas encore totalement réussi à me défaire de leur influence et des comparaisons qu’amène le partage instantané de la vie des uns et des autres. Pas grave, Jo sera ma source d’informations dans le milieu, bien sûr. C’en serait crédible si je n’avais pas encore l’impression de marcher sur des œufs avec elle, alors qu’elle n’a pourtant rien fait pour que je la craigne ; même si j’insiste, elle se trompe, il s’agit d’intimidation plus que de peur. "Touché." C’est sans doute ce qu’elle suscite chez une grande partie de la population, ce qui sied à son image, aussi, mais pas dans mon cas. Je ne la redoute pas, ceci dit, pour ma défense, il n’est pas difficile de m’impressionner suffisamment pour que j’en perde mes moyens ; j’ai pas réellement la possibilité d’avoir quoi que ce soit me permettant de rivaliser avec autrui.

"Si y a bien quelqu’un à qui j’ai pas envie de voler la vedette, c’est nana." Et je n’en suis pas étonnée. J’ai l’impression que Jo serait capable de voler la vedette à n’importe qui – et elle pourrait se le permettre – toutefois, Ava a toujours été l’exception ; dans tous les domaines. Avec elle, c’est une toute autre personne que ma colocataire que je découvre, et c’est sans doute aussi ce qui fait que je ne la crains plus totalement. Parce que j’ai eu l’opportunité de découvrir une facette de sa personnalité qui n’a pas grand-chose à voir avec celle que j’ai suivie, des semaines entières, à travers l’écran de la télévision en compagnie de Nana et Lee, sur ce même canapé. "Si tel est mon destin, je crois que je suis prête à le subir. J’en inventerais au pire, j’ai beaucoup d’imagination." - « ‘’Le jour où Hugh Jackman s’est pointé chez moi pour emmener ma coloc en Italie pendant une semaine’’, ça le fait, non ? » Un peu long, peut-être. La tête tournée vers Jo, j’affiche un air parfaitement innocent sur le visage. « Quoi ? Tu m’en dois au moins une excellente. » Au moins, oui. Margot Robbie peut aussi faire l’affaire, hein, je suis pas difficile. Et si Jo a autant d’imagination qu’elle le dit, je peux même lui laisser carte blanche, du moment que dans sa version, je vis ma meilleure vie. Pas difficile, je vous dis.

Le retour à la maison de Jo est une nouvelle que j’accueille avec un certain soulagement, tant pour Ava que pour moi. Pour la propriétaire des lieux, ce sera l’occasion de se familiariser à nouveau avec sa petite-fille avant que la maladie ne l’emporte totalement et, pour moi, la possibilité de prendre du recul sur toute cette situation, sans pour autant m’en éloigner complètement. Ava est arrivée dans mon quotidien à une époque où j’avais besoin de le fuir. Aujourd’hui, j’ai surtout besoin de le remettre en ordre, et il me faut du temps et de l’énergie pour cela, car la tâche n’est pas aussi simple que je l’avais espéré. "Tu sais, si ça fait trop pour toi de t’occuper d’elle, je peux me renseigner pour engager quelqu’un dont c’est le boulot." De là à renoncer à Nana, j’en suis pas sûre ; car la part de déni qui me permet de gérer mes problèmes reste la plus importante, et sans Ava, je serai obligée de renoncer à cette façon de faire. « Elle est bien avec Richard, toi et moi, je suis pas certaine que ce soit une bonne idée d’ajouter un nouveau visage à son quotidien. » Ça la déstabiliserait sans doute plus qu’autre chose. « Même si tu sais aussi bien que moi que ce sera la seule option à long terme. » J’avoue, lèvres pincées, désolée de mettre le sujet sur le tapis à peine a-t-elle ôté ses chaussures. Ava va bien. Plus ou moins. Mais viendra le jour où ses oublis seront plus réguliers que ponctuels, où ses besoins seront plus médicalisés qu’à ma portée. Pour l’heure, mon inquiétude touche à Jo, et aux souvenirs qui la concernent qui commencent à s’effacer. D’où la nécessité qu’elle soit plus dans le coin, pour qu’Ava puisse se raccrocher à son existence avant de la laisser échapper. Quelques jours d’absence pour préparer son album seront toujours plus supportables que les longs mois qui viennent de s’écouler. "C’est ma voix, ce sont mes textes, bien sûr que j’ai mon mot à dire. Tu penses que je suis du genre à me faire dicter quoi sortir ? J’ai déjà fait l’impasse sur trop de trucs pour qu’on refuse d’intégrer ce que je veux à la fin. C’est mon album." Sa férocité m’arrache un rire ; voilà pourquoi Jo impose le respect, car, contrairement à d’autres, il est impossible de lui marcher dessus. « Et c’est exactement pourquoi il sera excellent. » Parce qu’elle aura son mot à dire de A à Z, sans ressentir la frustration des compromis. J’oublie parfois que Jo est une artiste solo ; et que mon expérience passée avec Oxtorm m’a prouvé qu’il était difficile de concilier les désirs des uns et des autres. Quoi que, je n’ai même pas mon mot à dire, alors que j’ai préféré les lâcher pile quand on pouvait le faire, notre album, et que je n’ai donc jamais foutu les pieds en studio, me décommandant à la dernière par peur de tout faire foirer à un moment ou à un autre. Un an après, je ne peux que me réjouir de leur petit succès, et être amère quant à la personne qui vit celui-ci à ma place. "Tu voudras passer une fois là-bas pour me voir chanter ? Je te dois bien ça après tout ce que t’as fait." - « Ta voix en remerciement de tout mon travail ? La victoire t’a pas rendue plus modeste, dis donc. » Je m’en amuse, car la manière d’amener les choses prêtent à sourire, même si je peux comprendre que je devrais être honorée d’assister à une séance d’enregistrement de la grande (en talent) Jo Carter. « Mais oui, ça peut se faire. Et ça me ferait plaisir. » Pas tant d’être dans un studio, qui me rappellera tout ce que j’ai lâché et qui me manque de plus en plus, mais de la voir à l’œuvre, exerçant sa passion. « Oh, et bien sûr, j’exige une exemplaire dédicacé. » J’exige, ni plus, ni moins. Entre ça et l’anecdote qu’elle me doit, qu’elle ne vienne plus me dire que j’ai peur d’elle, alors que je prends, au contraire, un peu trop mes aises.

Mais dès lors qu’on glisse sur le sujet de ses géniteurs, je suis tout de suite mal à l’aise, car j’ai l’impression que la question est un piège. Quand ils se sont pointés ici pour la première fois, sans avertissements préalables ni possibilités de contacter Jo pour mettre au clair tout ça, je me suis fiée à Ava en partant du principe que je n’avais, de toute évidence, pas mon mot à dire. "Ouais, je connais le sentiment." J’imagine que ce n’est pas ici que se tiendront de grands dîners de famille, et c’est déjà ça. "Ils resteront quelques mois à peine. Ils sont pas du genre très impliqués quand y a pas d’intérêt derrière, et comme je leur ai fait comprendre plusieurs fois que j’étais pas disposée à leur offrir quoi que ce soit, c’est une question de temps avant qu’ils se lassent et qu’ils retournent de là où ils viennent. Mens pas pour moi, je gère." - « Dans tous les cas, si je peux faire quoi que ce soit pour précipiter leur départ... » Je laisse entendre en lui adressant un coup d’œil, un sourire pincé sur les lèvres. Cette fois-ci, je me permets le commentaire en comprenant que les relations entre les Carter ne sont pas au beau fixe, et que je ne dépasse probablement pas les limites en proposant mon aide. Un instant, j’entrouvre la bouche, prête à poser d’autres questions ; me ravisant et scellant mes lèvres entre elles lorsque j’évalue le caractère trop personnel de mon interrogatoire. Ce n’est sans doute pas le moment, d’autant que Jo ne s’est jamais vraiment épanché sur ce sujet-là, ou sur elle dans toute sa globalité, alors qu’il y a encore de nombreuses parts d’ombre qui l’entoure alors même que cela fait plusieurs mois qu’on partage un bail. "Ils ont pas de clefs. Tu peux verrouiller tous les accès, ils pourront pas rentrer." - « C’est noté. » Même si je me sens un peu mal de les priver de cet accès alors qu’il s’agit de leur famille, pas la mienne. « D’ailleurs, si t’es dans le coin... ça veut dire que ta sécurité aussi ? » Est-ce que c’était ça, la voix que j’ai entendue avant qu’elle n’arrive ? "Mais bien sûr, j’en parlerais à ma mère." - « C’est juste que je me sens pas vraiment la mieux placée pour dire quoi que ce soit. » J’admets, parce que je suis une pièce rapportée dans cette maison, je ne l’oublie pas. Si j’en crois mes antécédents en matière de colocation, j’arrive sans doute à l’issue de mon contrat, et j’ai appris à ne pas prendre mes aises. « Merci. » Mes lèvres s’étirent en un fin sourire, sincère, avant de disparaître quand il est question de Lee. "Tranquilles de quoi, nana l’adore." Ce n’est pas un argument recevable, ni pour Isaiah, ni pour ma mère. "Il t’a dit quelque chose ?" Je n’ai aucune envie de créer d’incident, d’autant plus qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que son père me foute la frousse en venant s’expliquer quant à mes plaintes, mais je ne suis sans doute pas assez importante pour qu’il prenne le temps de me considérer autrement que comme l’emmerdeuse qui essaie de préserver Ava. « Juste que Lee est un peu trop énergivore pour Ava, il a sans doute raison. » Qu’il est une corvée et qui va sans doute la précipiter vers la tombe. Même si mon frère possède une capacité d’adaptation impressionnante pour son âge, le fait est qu’il est parfois difficile à suivre, autant dans ses gestes que dans ses pensées. « C’est pas quelque chose qui me serait venu de moi-même à l’esprit. » Alors oui, il a sans doute bien fait. « C’est pas important de toute manière, je te dis, ma mère préfère qu’il soit plus dans le coin. » Problème réglé, en d’autres termes. Et mon cœur se serre en songeant à son absence ; j’espère silencieusement que les deux tourtereaux ne tarderont pas à nous rejoindre pour qu’il soit question d’eux, et uniquement d’eux.

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Jo Carter
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
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RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(maisie #2) but i can see us lost in the memory F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyLun 21 Aoû 2023 - 21:03



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

"Je serais vachement sexy enceinte pourtant." Pas sûre, mais c’était pour noyer le poisson qu’elle avançait cette défense, persuadée que c’était là l’un des arguments phare derrière la stratégie entourant le secret de la paternité de Midas. Révéler qu’il était papa, ça ferait baisser sa côte de popularité. Et encore, il y avait toute une catégorie de nanas qui trouvaient ça super attendrissant de voir un beau mec pouponner une tête blonde. Ça appelait toutes les traumatisées par une relation toxique avec leur père, et elle ne voulait même pas faire de parallèle avec elle-même, repoussant l’idée en bloc parce qu’après tout, elle l’avait rencontré bien avant qu’il plante sa graine, ça n’avait absolument aucun rapport. Bien sûr que non, que ça en avait aucun.
Elle arqua un sourcil en se perdant juste un instant dans ses pensées, retournant le nez vers Maisie qui essayait de s’intéresser au monde de Jo et à ce qu’il impliquait. Ça lui faisait plaisir, elle ne saurait pas expliquer pourquoi. Il n’y avait pas vraiment de cynisme dans sa façon de poser des questions, ça venait de quelque part qu’elle savait dépourvu de toute mauvaise critique, de toute moquerie, et pour quelqu’un qui maniait les deux à la perfection, ça la changeait d’être en présence de quelqu’un comme sa colocataire. Dire que Maisie était innocente et naïve, ce serait exagéré, mais sa fraîcheur, elle avait un bon effet sur la chanteuse qui fit mine de réfléchir, empruntant l’expression qui allait avec en faisant se rider le haut de son nez et remuer ses lèvres réunies en cul de poule le temps de statuer sur ce qui se faisait pour faire parler de soi "Baiser une Kardashian, c’est toujours un bon gros trend. Mais depuis que Timothée a mis le grappin sur la petite dernière, j’ai clairement plus mes chances de ne serait-ce qu’apparaître dans leur émission. Dommage, on irait tellement bien ensemble." Elle par contre, sur le cynisme, elle ne lésinait jamais.

"Oh donc, Hugh Jackman, c’est ton type ?" Daddy issues much, Maisie ? aurait-elle pu ajouter, mais il ne valait mieux pas se lancer sur ce terrain-là, hm ? Jo ouvrit un peu plus grand les yeux, s’arrêtant commodément sur les paroles de sa colocataire pour la taquiner un peu. Elle la dévisagea sans vraiment le faire, décollant sa joue de la matière du canapé pour retirer avec son petit doigt un cheveu qui s’était infiltré entre ses lèvres, collé à son gloss, et joua la suspicion en plissant les paupières "C’est marrant, je croyais que c’était les types de presque deux mètres de haut qui ont les dents niquées et la mâchoire affutée comme un couteau qui te plaisaient." Elle se souvenait du cousin de la jeune femme qui s’était pointé devant la porte d’ici avant qu’elle ne retrouve les chemins des plateaux. Jo sentait ce genre de choses. Facile en même temps, il n’avait pas été très subtil non plus, à insister comme il l’avait fait. Elle eut un léger ricanement, et puis retrouvant le chemin d’origine de leur conversation, elle démarra au quart de tour "Le jour où Ryan Gosling nous a abordées, ma coloc et moi, pour nous proposer de nous montrer son mini-Ken dans les toilettes du MGM Grand Garden Arena ?" Elle pouvait mieux faire, mais elle avait déjà trop donné en soulevant le type supposé de la jeune femme, elle s’était ramollie en cours de route. Son imagination évidement, pas le mini-Ken de Ryan Gosling.

Une autre ambiance pesa entre elles soudainement. Jo se sentit obligée de retrouver une posture un peu plus normale et croisa les jambes en prenant une très profonde inspiration quand Maisie refusa avec une justification imparable de laisser Ava au bon soin de quelqu’un d’autre "C’est ce que je me tue à dire depuis des années quand on me demande pourquoi je préfère m’occuper d’elle." Ne pas pas cumuler les visages, les prénoms, les histoires. C’était d’un égoïsme certain venant de Jo d’ailleurs, et elle l’avait expliqué à Midas une fois : elle ne voulait pas que sa grand-mère l’oublie à la faveur de ceux qui s’occuperaient d’elle. Elle ne voulait pas qu’on lui ravisse le privilège d’être celle qui avait le droit à son regard pétillant quand elle la voyait arriver dans une pièce, elle ne voulait pas que quelqu’un d’autre qu’elle s’attribue le rôle d’ancre qu’elle avait tenue pendant six ans pour sa grand-mère— mais c’était une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, d’être bientôt oubliée, tout comme l’éventualité de devoir statuer sur comment procéder pour qu’on continue à prendre soin d’elle alors que Jo, elle serait sur les routes, à vivre sa vie rêvée. Sa gorge se serra, mais son visage resta suffisamment neutre pour que rien ne se remarque ; en même temps, elle avait vaguement baissé la tête quand elle dit à Maisie "Ouais, tu m’apprends rien." Lors d’une des dernières visites d’Ava chez le médecin, elle avait eu le droit au même putain de refrain, autant dire que c’en était un qu’elle n’était pas heureuse d’entendre à tue-tête tant il sonnait comme des ongles sur un tableau noir à ses oreilles.

"T’es trop mignonne." Elle battit des cils Jo, exagérément, comme elle savait si bien le faire quand il était important de sauver les apparences et de jouer un peu la comédie, confrontée au compliment de Maisie. Et c’était ironique évidemment, mais ça lui faisait aussi plaisir que la jeune femme se montre aussi dithyrambique. Elle ne prenait pas les flatteries à la légère, elle les régurgitait souvent quand elle savait qu’elles étaient fausses, mais quand elle sentait qu’il y avait un fond d’honnêteté, elle savait s’en repaître et apprécier le moment en n’estimant pas ne pas le mériter "Putain, c’est vrai que je devrais apprendre à devenir un peu modeste, ça fera meilleur genre auprès de la ménagère." Elle devrait apprendre à devenir modeste, oui, plus que jamais d’ailleurs puisque sa victoire n’en était pas une, qu’elle avait l’impression au fond d’avoir été utilisée et placée quelque part pour faire les beaux jours d’une catégorie de personnes qui croyaient à peine en elle. Cette pensée fugace, c’est le revers qu’elle se prit sur le moment, mais que là encore, elle ne laissa pas filtrer. Elle préféra donner à Maisie une oeillade digne de la prétentieuse de base qu’elle était "C’est le genre de moment que tu pourras raconter à tes enfants qui le raconteront à leurs enfants, tu me remercieras plus tard." Elle exagérait à peine, comme toujours "T’en auras même deux. Le deuxième, tu pourras le revendre sur Ebay, t’as ma bénédiction." Rien que ça.

Une faveur que ses parents apprécieraient sûrement d’ailleurs "Non, pas aujourd’hui." fit-elle à Maisie qui lui demanda si sa sécurité était dans le coin. Ce n’était pas le bon moment pour lui dire, ma sécurité, c’est mon père maintenant, et elle ajouta "Personne ne sait que je suis rentrée à part toi, Richard et Midas. Marcus passera plus tard, il restera sûrement dîner." Son chauffeur donc, que Maisie avait aperçu de temps à autres, et qui était assez bavard pour trouver son salut ici, entre les récits d’Ava et de Richard ; elle le soupçonnait de se sentir très seul, le jeune homme "T’es ici depuis presque un an maintenant, t’as ton mot à dire. C’est eux les imposteurs, t’es chez toi." Et dans le ton de Jo, il n’y avait aucune ambiguïté ni aucune flatterie — ça, ce n’était pas le genre de la maison. Ses parents, ils portaient le même nom inscrit sur la boîte aux lettres installée dans l’allée de la maison d’Ava, ça ne faisait pas d’eux des membres de leur famille. Ils avaient déserté la vieille dame pendant des années, ils avaient voulu la placer dans un endroit où elle n’aurait jamais tenu aussi longtemps, forçant Jo à prendre les choses en mains. Ils revenaient la bouche en coeur parce qu’il y avait des miettes à ramasser, et si Jo ne trouvait pas le courage de les mettre face à ce timing étrangement parfait, c’était seulement parce qu’elle avait peur de son père. Elle trouverait le courage, il fallait juste qu’elle reprenne sur elle, les derniers mois n’ayant pas été de tout repos, aussi bien du point de vue de sa carrière que du reste. Elle n’aimait pas le penser de cette manière, pourtant c’était en partie vrai : elle avait été fragilisée à un moment donné, il lui fallait le temps d’estimer le champ d’action d’Isaiah pour reprendre les rennes et les resserrer pour l’empêcher de s’en emparer pour de bon. Elle avait eu un moment de faiblesse, mais elle allait se charger de ça. Jo déglutit, entendant Maisie lui rapporter ce qu’il lui avait dit. Ça l’étonna pas, alors elle sourit avec goguenardise, secouant la tête dans la foulée en murmurant un "Connard." Qu’elle n’oserait jamais lui dire en face, mais qui faisait du bien à prononcer quand il avait le dos tourné parce que c’était tout ce qu’il était : un putain de connard. Elle regarda Maisie, et voulut intervenir entre deux brides de phrases, mais elle entendit du bruit dans l’entrée.

"Reste jamais trop longtemps seule dans la même pièce que lui." C’est tout ce qu’elle réussit à lui glisser avant que Richard et Ava n’arrivent dans le salon. Elle crocheta son regard assez longtemps dans celui de Maisie pour qu’elle prenne ses mots pour une mise en garde, une vraie, et changea radicalement de ton quand, tournant la tête vers le petit couple qui venait d’arriver, elle s’exclama avec théâtralité en s’extirpant du canapé avec une grâce qu’on ne pouvait pas inventer  tant elle était chevillée à qui elle était "Et voici la plus belle des plus belles." Là encore, sans exagération. Richard sembla dire qu’il était d’accord avec Jo, quand Ava lui accorda une oeillade circonspecte qui força sa petite-fille à s’arrêter à bonne distance d’elle.
Elle s’était approchée d’elle en se trémoussant comme elle le faisait pour l’amuser, s’apprêtant à l’encenser sur sa tenue en la faisant tourner sur elle-même et à la couvrir de compliments et de baisers, mais quelque chose était éteint dans le regard doux et bienveillant d’Ava à qui Jo avait prit les mains tout de même. Ses pouces n’attendant pas pour marquer une caresse sur la jointure noueuse de ses dix doigts, un rire lui échappa, mais il manquait de l’éclat insolent qui était le sien quand elle se moquait de quelque chose. De l’un à l’autre de ceux de sa grand-mère passèrent ses yeux qui lui picotèrent en même temps ; elle lui lâcha une main juste pour poser la sienne sur sur sa propre joue tout en ne rompant pas le contact visuel "Quoi, j’ai une tache sur la joue ?" "Elle est épuisée, Josephine." Richard glissa ses doigts ridés dans le creux du coude de la jeune femme pour lui faire lâcher la deuxième main d’Ava. Cette dernière eut un sourire absent "Josephine c’était le prénom de ma mère, c’est amusant." Vachement amusant en effet, la coïncidence du siècle, bordel de merde. Battant des cils pour se remettre les idées en place, Jo lâcha la main de sa grand-mère en prenant conscience de ce qui était en train de se passer "Bien sûr, tu devrais l’emmener se reposer." concéda-t-elle à Richard. Il opina sans attendre, et Ava lui tourna le dos avec une indifférence si douloureuse que Jo sentit son coeur tomber dans son ventre et pulser si fort qu’elle crut qu’elle allait vomir. Elle ne le fit pas, elle se tourna en revanche vers Maisie dont le prénom résonna dans le couloir quand Ava lança, faisant sursauter Jo tout à la fois "Maisie, j’ai besoin de ton avis !" Putain. C’est tout ce que Jo réussit à articuler dans ses pensées à ce moment-là, ses yeux plantés tout droit sur la jeune femme.

Spoiler:


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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    :sing::
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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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RPs EN COURS : (maisie #2) but i can see us lost in the memory Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

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aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyMer 23 Aoû 2023 - 0:34



"Je serais vachement sexy enceinte pourtant." - « Pas faux. Ceci dit, même en EPHAD tu seras plus sexy que le reste d’entre nous. » Je tranche d’un haussement d’épaules. Elle sera sexy, oui, baisable, ça c’est toujours une autre histoire. Toutefois, je suis sûrement dans le faux alors que je doute pas que ça doit être le kink de certains – j’ai refusé bien assez de demandes bizarres sur Onlyfans pour ne pas être totalement surprise des fantasmes de certains. Mais le fait est que Jo aura sûrement sa place au classement des meilleures ventes d’album, mais également des artistes féminines les plus sexy – peu importe à quel point ce type de classement est réducteur, à mon sens. C’est une trend comme une autre, de celles que je ne suis pas vraiment, préférant limiter mon usage des réseaux sociaux, au point où je dois sans doute vivre dans un monde trop rose par rapport à la réalité de ce qu’il se passe sur internet, là où les carrières sont brisées aussi vite qu’elles sont construites. "Baiser une Kardashian, c’est toujours un bon gros trend. Mais depuis que Timothée a mis le grappin sur la petite dernière, j’ai clairement plus mes chances de ne serait-ce qu’apparaître dans leur émission. Dommage, on irait tellement bien ensemble." - « À moins que tu te les mettes à dos. T’apparaitras peut-être pas, mais au moins elles parleront de toi. Demande à Jordyn. » J’analyse de manière très sérieuse (oui) avant d’ajouter : « je suis sûre que tu trouverais de quoi faire, en plus. » Une collaboration qui ferait de l’ombre au business de Kylie, ou piquer une ouverture de défilé à Kendall, sans parler d’une collection de leggins à rendre ceux de Kim totalement démodés. « Ça m’est peut-être arrivé de zapper sur E! parfois. » À des rares occasions. Vraiment pas volontairement.

"Oh donc, Hugh Jackman, c’est ton type ?" - « J’y peux rien si depuis que j’ai vu Australia j’ai envie de me perdre dans le bush pour qu’il vienne me sauver. » L’histoire des films qui éveillent les désirs, ou confirment une orientation, c’est connu ; moi de mon côté ça a réveillé mon goût pour les hommes qui ont l’âge d’être mon père, faut croire. Enfin, en vrai, Hugh est la seule exception, et aussi charmant soit-il, je le laisserais quand même dormir dans la baignoire si l’occasion se présentait. Mais ouais, c’est pas faute d’avoir déjà demandé à Aiden d’arranger le coup pour que je me retrouve sur son chemin. Sans succès pour l’instant, mais je perds pas espoir. "C’est marrant, je croyais que c’était les types de presque deux mètres de haut qui ont les dents niquées et la mâchoire affutée comme un couteau qui te plaisaient." - « Elles sont très bien ses dents ! » Je m’oppose alors que je tourne brusquement la tête vers Jo et son regard suspicieux tandis que sur mon visage, il n’y a plus l’ombre d’un sourire. Je reste silencieuse un instant parce que je sais que je serais capable de bredouiller des excuses qui n’ont aucun sens. « C’est l’effet Hugh, faut croire. La carrure de rugbyman, la mâchoire carrée et le sourire ravageur, eh, j’y peux rien si je suis faible. » Je dis en haussant les épaules avant de tourner à nouveau la tête pour quitter son regard, toujours gênée quand il s’agit d’Angus. « Il a été difficile, hm ? À quel point il est banni ? » Je l’interroge, consciente qu’ils se sont rencontrés et que ça n’a pas été très cordial. Je compte bien respecter les règles dictées par Jo à mon arrivée, à savoir de ne ramener personne ici, mais j’ai aussi besoin de savoir s’ils risquent de s'écharper si Angus vient sonner à la porte. "Le jour où Ryan Gosling nous a abordées, ma coloc et moi, pour nous proposer de nous montrer son mini-Ken dans les toilettes du MGM Grand Garden Arena ?" - « Deal. » Je me mords les lèvres pour rester sérieuse quand je conclus le marché, mais je finis par craquer assez vite, pouffant de rire avant d’ajouter : « le problème dans tout ça, c’est que je vais être tellement déçue à chaque fois que je me rappellerai que ça a pas eu lieu. » Pas que le mini-Ken de Ryan m’attire particulièrement, mais la barre est placée haute et je doute de me contenter d’une seule anecdote maintenant que j’ai eu un aperçu de la créativité de Jo.

C’est certain qu’elles n’arriveront toutefois pas à la hauteur des histoires d’Ava, celles dont je me laisserai pas et que je n’ai pas envie qu’elle raconte aux premiers venus. Je suis sans doute un peu possessive, mais j’aime notre dynamique avec Ava, et je sais que si un professionnel vient prendre ma place, ce ne sera plus pareil. Et je ne suis même pas sûre que ce soit mieux pour elle, car ça ne ferait que la perturber que de changer ses habitudes, de lui imposer de nouveaux visages alors qu’elle commence déjà à oublier les anciens. "C’est ce que je me tue à dire depuis des années quand on me demande pourquoi je préfère m’occuper d’elle." Un domaine dans lequel Jo n’avait visiblement pas pu se faire entendre avec la même vigueur que dans d’autres, un point que je m’abstiens de souligner. Pour autant, c’est dans cette direction que nous allons, j’en suis consciente et sans doute que Jo aussi, même si j’imagine que le déni peut être plus grand pour elle, car il ne s’agit pas uniquement d’une amie, mais de sa grand-mère. "Ouais, tu m’apprends rien." « Pour l’instant, ça va très bien comme ça, c’est ce qui compte. » Je précise, pinçant les lèvres alors qu’elle baisse légèrement la tête, et que je me sens stupide d’avoir encore une fois souligné l’inévitable. Elle le sait sans doute mieux que nous, pour avoir été aux premières loges lors de l’apparition de la maladie. Alors même si notre arrangement ne durera pas éternellement, c’est tout ce qui compte pour l’heure, oui.

"T’es trop mignonne." Mes doigts, posés jusqu’ici sur ma cuisse, la quittent pour venir balayer mes cheveux un instant, usant du geste pour me satisfaire du compliment. Et lorsque Jo m’invite à une séance d’enregistrement, je peux pas m’empêcher de considérer que c’est peu cher payé pour les services rendus, me moquant d’elle plus que je ne me montre sérieuse – parce que ce serait un vrai plaisir, en réalité. "Putain, c’est vrai que je devrais apprendre à devenir un peu modeste, ça fera meilleur genre auprès de la ménagère." -  « Je te donnerais des cours sur comment bien niquer son estime de soi, avec ça t’arriveras à trouver le juste milieu. » J’annonce en tournant la tête et en lui offrant un clin d’œil, comme si mes cours étaient reconnus par une quelconque organisation et avaient une grande valeur, évidemment. C’est à peu de choses près l’égal de son offre. "C’est le genre de moment que tu pourras raconter à tes enfants qui le raconteront à leurs enfants, tu me remercieras plus tard." « Ouais, c’est pas prévu, mais je le raconterai à mes chats, je suis sûr qu’ils seront tout aussi ravis. » Je hausse les épaules d’un air détaché, amusée par cette perspective. Ma lignée de chats par terre, assis et aux aguets, et moi, sur le canapé, en train de leur raconter le jour où Jo Carter m’a ouvert les portes d’une séance d’enregistrement. "T’en auras même deux. Le deuxième, tu pourras le revendre sur Ebay, t’as ma bénédiction."« Ah, dans ce cas je te demanderai de bien vouloir l’embrasser, que la marque de ton rouge à lèvres fasse encore un peu plus grimper les enchères. » Plus qu’à ajouter une culotte sale, prétendre que c’est la sienne et c’est le jackpot assuré.

Ça fera peut-être venir un amas de fans devant la maison, aussi, mais pour ça, il y a sa sécurité, j’espère. "Non, pas aujourd’hui." La réponse ne m’arrange pas, car en réalité je serais pas contre l’idée et ce, pour plusieurs raisons. "Personne ne sait que je suis rentrée à part toi, Richard et Midas. Marcus passera plus tard, il restera sûrement dîner."« Je suis privilégiée, en plus ? Je peux définitivement plus avoir peur de toi. » Maintenant que je fais partie de la haute sphère, bien sûr. « Ça me fera plaisir de le revoir. » Marcus, pas souvent aperçu, mais dont la compagnie est toujours plaisante. "T’es ici depuis presque un an maintenant, t’as ton mot à dire. C’est eux les imposteurs, t’es chez toi." Je pince les lèvres un instant, tournant à nouveau la tête en sa direction pour la remercier silencieusement de cette confirmation que je ne me donne pas. "Connard." - « Comme tu dis. » Ouais, je me le permets, maintenant. Connard, c’est pas quelque chose que je prononcerais de moi-même, mais j’en pense pas moins. Je pense beaucoup de choses sur beaucoup de gens, actuellement, et je ne suis pas sûre que ce soit très bon ; raison pour laquelle je ne suis pas mécontente quand la porte se fait entendre et que je peux dériver mes pensées. "Reste jamais trop longtemps seule dans la même pièce que lui." Je fronce les sourcils alors que je m’extirpe du canapé, ayant envie de demander à Jo pour quelle raison exactement. Je sais que son père n’est pas commode, qu’il peut faire un peu peur – c’est de famille – mais jusqu’à quel point, au juste ? Me relevant un peu confuse, j’ai besoin de quelques minutes pour arrêter de me poser des questions dont j’aurai sans doute pas les réponses ce soir, me concentrant sur le couple tant attendu. "Et voici la plus belle des plus belles." Je reste en retrait, leur laissant la possibilité de se retrouver, saluant Richard d’un geste de la main discret. Mon regard glisse ensuite sur Ava, un sourire aux lèvres à l’idée de la retrouver. Mais quelque chose cloche, et quand je vois ses prunelles qui s’attardent sur Jo, je comprends rapidement. Ce n’est pas la première fois ; mais jusqu’ici c’était de l’ordre des photos. Quand Jo se trouvait face à elle, elle arrivait toujours à s’ancrer dans la réalité, et à agir avec sa petite fille comme si sa mémoire n’était pas criblée de brèches qu’il est impossible de toutes colmater. "Quoi, j’ai une tache sur la joue ?" - "Elle est épuisée, Josephine." Silencieuse, spectatrice de la scène que j’ai déjà répétée, je cherche des excuses, car je sais que viendra le moment de rendre des comptes à Jo. "Josephine c’était le prénom de ma mère, c’est amusant." Merde. Merde. Merde. J’espérais encore que ce ne serait que l’histoire d’un instant, et que le contact rassurant de Jo l’aiderait à revenir parmi nous. "Maisie, j’ai besoin de ton avis !" -  « J’arrive. » Je m’excuse d’une voix incertaine à l’égard de Jo, évitant son regard, filant rapidement dans le couloir.

« Ça te fait pas plaisir de voir Josephine ? » Que je demande, en arrivant auprès d’Ava, faisant fi de la raison pour laquelle elle a besoin de mon avis. "Elle a l’air très gentille." Je me mords la lèvre en fermant les yeux un instant, insistant un peu plus : « Josephine est très proche de toi, tu t’en souviens ? » Je ne détaille pas, parce que j'ai appris que balancer les infos telles que "c'est ta petite-fille" peut être un peu violent quand on s'en souvient pas. Ava se montre confuse et Richard joue parfaitement son rôle d’amoureux protecteur quand il réitère les mêmes paroles qu’adressées à Jo quelques minutes plus tôt ; elle est épuisée. Je sais que je ne peux pas négocier quelques minutes supplémentaires pour tenter de ramener Ava à elle ; de toute façon, le temps, il nous en manquera toujours un peu plus. « Elle sait qui tu es. » Je retrouve Jo dans le salon, lui assure de l’évidence, même si celle-ci peut être discutable. « Bien sûr qu’elle sait qui tu es, Jo. » Je persiste et j’insiste, car c’est la vérité. Peut-être pas à cet instant précis, mais elle le sait. « Il y a eu des jours plus compliqués que d’autres, et je pense qu’aujourd’hui, la fatigue n’aide pas. Ou... je sais pas, peut-être qu’il s’est passé quelque chose, on demandera à Richard quand il revient. » Richard, qui a tout intérêt à avoir une bonne excuse, afin de compenser les miennes. 

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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 5824 POINTS : 1200

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(maisie #2) but i can see us lost in the memory F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyVen 25 Aoû 2023 - 20:40



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

Maisie savait parfaitement caresser Jo dans le sens du poil, et puisqu’elle sentait que ce n’était que pour plaisanter, elle consentait à se laisser faire en surjouant l’action d’apprécier un peu trop qu’elle la flatte comme elle le faisait. Elles ne se connaissaient pas finalement. Maisie avait davantage l’habitude avec Ava dont elle connaissait quelques secrets de part ses récits perdus dans l’espace temps, Jo n’était que celle qui rentrait de temps en temps avec un bouquet de fleurs sous le bras, sa mauvaise humeur placardée sur son visage parfait par le maquillage, un parfum de réussite dans son sillage et des paillettes à ses pieds. Elles avaient des rapports cordiaux, mais pas forcés. Elles n’étaient pas amies, elles étaient des connaissances qui vivaient sous le même toit sans se sentir obligées de se devoir quoi que ce soit, et pour quelqu’un comme Jo qui avait du mal avec ces choses-là, c’était un bon équilibre qui lui faisait envisager la présence de Maisie avec une curieuse sérénité, presque une belle harmonie. Elles étaient des inconnues l’une pour l’autre, aussi ça la surprit un peu de l’entendre rentrer dans son jeu à propos de la famille royale américaine, si tant était qu’une famille royale se devait d’enchaîner à intervalles réguliers les opérations de chirurgies esthétiques et de traîner des sex-tapes comme le gage d’une réussite orchestrée par une mère qui avait les facettes qui rayaient le parquet. Pas que Jo se fiait aux apparences mais… OK, elle se fiait carrément aux apparences, et le moins que l’on pouvait dire, c’était que Maisie donnait plutôt l’air d’enchaîner les navets de la Nouvelle Vague que les épisodes d’une émission de télé-réalité de cet acabit, qui prônait la beauté comme  étant une garantie de réussite dans la vie. Elle la regarda du genre un peu impressionnée, mais pas plus de trois secondes, un doigt surplombé d’un ongle long peint en marron-rouge quand elle lui dit, sérieuse "Tu sais quoi, je te réquisitionne pour une soirée Kardashian. Il faut absolument qu’on parle de Tristan." Et de Kanye. Mais chaque bâtard à la fois, vous voulez.

"Hey, moi aussi j’ai les dents du bonheur. J’ai jamais dit que c’était un tue-l’amour." fit-elle dans un très léger rire, se décalant d’une épaule quand Maisie tenta de sauver l’honneur de son cousin. Le bout de sa langue coincée dans l’écart qu’elle-même avait entre les dents, Jo haussa malicieusement les sourcils face aux paroles de la jeune femme qui donnait l’impression d’avoir tout de même bien observé les atouts de celui dont elles parlaient maintenant "Si t’essayais de me convaincre qu’il se passe rien entre vous, c’est mort." Mais est-ce qu’elle la questionnerait pour en savoir davantage ? Putain, non. Elle n’était pas pudique, elle n’était pas délicate, mais elle savait reconnaître la gêne quand elle la voyait. Elle était dans un jour de clémence finalement, et ne pas s’y attarder, c’était un moyen comme un autre d’asseoir l’affection timide qu’elle ressentait pour la jeune femme "Hm, je crois pas qu’on deviendra les meilleurs amis du monde, je suis désolée." Déjà parce que Frankenteen lui foutait la gerbe avec ses deux mètres de haut, l’altitude ayant un drôle d’effet sur elle "Ceci dit, je suis pas le genre de nana à cumuler les meilleurs amis non plus, donc je suis pas sûre que ce soit une mesure fiable si je te dis qu'il a l’air d’être un peu con-con sur les bords." Rapport au fait qu’il l’avait faite tourner en bourrique de longues minutes ; il méritait l’insulte — ou pas, ça prêtait sûrement à débat "Si tu me dis que c’est ton ami, je lancerais pas ma sécurité à ses trousses, c’est promis. C’est quoi son nom d’ailleurs ?" lui demanda-t-elle alors, étant donné qu’il lui en avait donné un faux à l’époque, il valait mieux qu’elle soit mise au courant du vrai pour que personne ne lui saute dessus si jamais il passait une tête chez les Carter un de ces jours. Elle s’incluait dans le tout le personne, encore qu’elle ne sautait certainement pas assez haut pour l’atteindre.

Elles auraient pu continuer à discuter de ça encore un moment, mais plusieurs personnes s’invitèrent dans leur conversation. Ava, ses parents. Jo profita d’une accalmie dans les sujets qui fâchaient pour se préparer à les soulever de nouveau plus tard, souriant juste un peu en regardant Maisie lui proposait ses conseils pour bien niquer son estime de soi "Je plaisantais qu’à moitié quand j’ai dit que t’étais mignonne. Je vois aucune raison qui te pousserait à manquer d’estime de toi-même." Sincère, Jo lui accorda un  nouveau regard, plus fixe, avant de le détourner pour se recentrer sur son sujet préféré : elle-même "Je peux même cracher dessus si tu veux. Je suis certaine que ça trouverait des acheteurs si je laissais un ou deux germes en plus ; une petite mononucléose avec ça, ça fera grimper la côte." Le marché des possessions des stars, c’était tout un délire dans lequel Jo ne voulait pas rentrer. Mais certains acheteurs étaient capables de dépenser des millions pour collectionner des objets pas toujours de bon goût — pas des sublimes robes faites sur-mesure par exemple, et cette pensée la fit sourire en catimini pendant que donc, les sujets qui fâchaient refaisaient surface "T’es ma colocataire, bien sûr que t’es privilégiée." De savoir qu’elle rentrait, de vivre avec elle, même. Là encore, d’autres payeraient pour avoir cette opportunité. Elle était sûre que son père serait du genre à regretter de ne plus avoir ses quartiers dans  cette maison pour mieux se vanter de dormir à quelques mètres à peine de sa chambre. C’était tordu, mais c’était du grand Isaiah Carter, et cette pensée s’infiltra brièvement dans sa tête alors que Richard et Ava rentraient à la maison.

Il y eut une longue seconde durant laquelle elle regretta d’avoir eu tant hâte de voir sa grand-mère pour pouvoir la serrer dans ses bras. Le choc était rude, son coeur n’était plus à la bonne place, et le fait qu’elle avait appelé Maisie à sa place pour lui demander elle ne savait quel conseil, ça finit de briser le coeur de Jo. Elle n’insista pas pour qu’Ava reste dans le salon, elle laissa Richard l’emmener dans sa chambre, elle laissa Maisie la suivre ; et les bras ballants, elle resta là, à ravaler la boule qui grossit et grossit et grossit encore dans le fond de sa gorge. Elle cligna des yeux en se disant que c’était ce qu’elle avait toujours redouté. On l’avait prévenue que ce n’était plus qu’une question de temps. Elle avait lu beaucoup sur le sujet, elle avait été attentive aux médecins de sa grand-mère, à ses besoins, à ses aides, à ses amis et amies qui lui rappelaient sans cesse que c’était imminent et qu’il ne fallait surtout pas qu’elle le prenne comme un aveu d’indifférence, une preuve que tout l’amour qu’elle, elle avait pour sa grand-mère, il n’était pas partagé. C’est aléatoire Jo, lui serinait souvent le médecin principal d’Ava. Ses absences n’étaient pas la cause immédiate de l’effacement progressif de son nom et de son rôle auprès d’elle, mais elle regretta si fort d’avoir été moins là ces derniers temps sur le moment que ses yeux se mouillèrent de larmes sans qu’elle ne réussisse à se sommer de ne pas pleurer. Il lui fallut une minute pour se redresser de toute sa petite tête, remuer la tête pour repousser le gonflement humide qui obstruait sa vue, et claquer sa langue contre son palais pour reprendre le dessus ; ça allait arriver, elle s’y était préparée, et c’était douloureux à des niveaux différents, mais ce n’était pas si grave finalement.

Bien sûr que ça l’était, à qui mentait-elle si ce n’était à elle-même ? Elle eut le réflexe de laisser un rire idiot lui échapper quand, pour se donner bonne contenance, elle attrapa le bouquet de fleurs qu’elle avait ramené à sa grand-mère, et qu’elle avait posé sur la table-basse, puis qu’elle se dirigea vers la cuisine pour le libérer du papier qu’il y avait autour. Le sécateur qu’elle tira du tiroir sous l’évier, elle l’actionna avec l’habitude qui était la sienne, biseautant les tiges en comptant sur les clics de la découpe pour l’ancrer dans autre chose que cette dissociation qu’elle tentait de faire du moment qui venait de la frapper de plein fouet comme une agression qui lui pendait au nez depuis le premier jour, depuis qu’elle avait accepté de s’occuper de sa grand-mère. Il n’y avait pas eu un jour où elle n’avait pas eu peur de ce moment, il n’y avait pas eu un jour où elle avait baissé les bras en se disant que c’était peine perdue de toute façon, il n’y avait pas eu un jour où elle l’avait traitée différemment que quand elle avait toute sa tête : il y avait en revanche eut neuf mois de latence dans sa détermination farouche de s’occuper d’elle pour, enfin, s’occuper d’elle-même, et elle ne pouvait pas ne pas s’en vouloir.

De nouveau, ses yeux se remplirent de larmes, et si elle les refoula en reniflant et déglutissant presque brutalement, c’était parce qu’elle entendit la voix de Maisie derrière elle "Non, aujourd’hui, elle sait absolument pas qui je suis." répondit-elle à sa colocataire qu’elle ne regarda pas pour autant. Elle remplit l’évier d’eau tempérée pour y plonger les tiges de son bouquet, s’en détourna pour aller choisir un vase posé sur le buffet en ne réfléchissant pas tellement à ce qu’elle faisait, agissant en automate au point de se demander ce qu’elle fichait encore là, putain "Toi par contre, elle sait qui tu es." Et le ressentiment était perceptible dans le son de sa voix. Elle ne s’en excuserait pas. Un autre rire idiot quitta la barrière de ses lèvres quand, remplissant cette fois le vase d’un peu d’eau, elle fût contrainte d’écouter les paroles pleines de bons sentiments de Maisie. D’une volée, elle se retourna sur elle pour le fixer de ses grands yeux bruns chargés d’une tension certaine, brillants à distance "Il s’est rien passé, putain. Elle est a un stade intermédiaire de la maladie d’Alzheimer depuis six ans, qu’est-ce que tu crois ? Que parce que c’est une charmante petite mamie, la maladie se dit tiens, laissons-lui une chance de jamais atteindre le stade avancé, ce serait vraiment dommage de lui retirer l’opportunité de se rappeler qui fait partie de sa famille ?" Elle secoua la tête, ses sourcils froncés si fort que son visage s’assombrit "Je suis pas une enfant, et tu l’es pas non plus Maisie, alors merde, évite de me parler comme si j’avais besoin qu’on me me mente pour mieux avaler la pilule." Elle s’en voulait de s’en prendre à elle, mais c’était le mécanisme de défense de Jo : sa douleur, elle l’exorcisait dans la rage et la furie. Son coeur cognait fort dans sa poitrine, dans sa gorge, dans chaque recoin de son corps qu’elle sentait tendu sous ses vêtements ; ses doigts se resserrent autour des tiges qu’elle tenait déjà trop fort quand ses yeux rencontrèrent une nouvelle fois ceux de la jeune femme à qui elle ne voulait pas laisser l’opportunité de la voir aussi blessée. De fait, elle se retourna de l’autre côté, s’interdisant de pleurer. Résolument, trop certainement, elle se concentra sur l’arrangement du bouquet qu’elle ne voyait plus, et reprit sur un ton plus mesuré, mais tout autant dur tant elle tachait de ne pas se laisser-aller, refusant tout net de craquer maintenant "Y a pas d’éléments déclencheurs à sa perte de mémoire. C’est aléatoire, et c’est injuste, mais faut faire avec." C’était beau à dire, mais y croyait-elle vraiment ? Difficile de le savoir quand une vague de tristesse la submergea soudain si fort que, devant s’équilibrer en attrapant le comptoir qui soutenait l’évier, elle se mit brusquement à pleurer à chaudes de larmes.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @lonelywolfgifs
POSTS : 1256 POINTS : 250

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maisie #2) but i can see us lost in the memory Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Af0091f407782e735bbfca7dec9a324d1ada4693
floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory Aa854d4bfdb24e4a8277464cb5cffd308f342e44
aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

(maisie #2) but i can see us lost in the memory SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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PSEUDO : leave.
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyJeu 31 Aoû 2023 - 0:10



On a les scandales que notre époque mérite, et si finalement le fond est toujours plus ou moins le même que du temps d’Ava, fait de coucheries et autres coups de pute entre prétendues amies pour s’attirer la lumière, c’est dans l’exécution que les méthodes sont différentes. Dans la manière dont le monde peut désormais en témoigner de manière instantanée ; un pas de travers, et la nouvelle se propage encore plus vite que Nick Cannon ne sème des gosses derrière lui – je l’ai dit, j’ai passé des après-midis entiers à traîner devant E! News. Les starlettes d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec celles qu’Ava côtoyait et c’est sans doute la raison pour laquelle j’ai malgré tout décroché de tout ça. Les influenceuses qu’on voit à la pelle sur Instagram me font plus de mal que de bien et je ne parle même pas des acteurs au rabais engagés pour les dernières productions Netflix grâce à leur masse musculaire ou à leur tour de poitrine. "Tu sais quoi, je te réquisitionne pour une soirée Kardashian. Il faut absolument qu’on parle de Tristan." « Tout ce que tu veux tant que tu critiques pas Scott. » Je hausse les épaules, consciente que le concerné est un semi-bâtard, mais un hilarant, malgré ses choix de rebound post-Kourtney discutables et à la limite de la légalité, bon. Qu’elle se rassure, c’est plus sa personnalité – exécrable – que son physique qui me plaît, il y a peu de chance qu’elle se retrouve à essuyer ma bave, sauf si on change de programme pour un film avec Hugh. Toutefois, je m’attendais pas à ce que le sujet dérive sur un autre type à la carrure de rugbyman, qui a ma préférence avant même Hugh. "Hey, moi aussi j’ai les dents du bonheur. J’ai jamais dit que c’était un tue-l’amour." -  « Ça sonnait pas trop comme un compliment. » Ceci dit, il n’y a pas grand-chose qui ressemble à un compliment de la bouche de Jo, c’est un fait. "Si t’essayais de me convaincre qu’il se passe rien entre vous, c’est mort." - « J’ai pas l’intention de mentir. » Je souligne, pour seule précision, en haussant les épaules, n’ayant pas envie de glisser sur ce terrain-là. Je ne peux pas prétendre qu’il ne se passe rien entre nous, parce que c’est le cas et qu’elle le découvrira tôt ou tard, car même si je respecte les règles, je ne compte pas réduire sa présence de ma vie. "Hm, je crois pas qu’on deviendra les meilleurs amis du monde, je suis désolée." « Dommage, j’imaginais déjà les dîners à trois. » Je soupire, faussement exaspérée à l’idée que ce rêve s’éloigne. "Ceci dit, je suis pas le genre de nana à cumuler les meilleurs amis non plus, donc je suis pas sûre que ce soit une mesure fiable si je te dis qu'il a l’air d’être un peu con-con sur les bords."« Oh, si, j’ai pensé la même chose, au départ. » J’avoue et tant pis sur les oreilles d’Angus siffle. J’ai pas eu la meilleure image de lui au départ et si celle-ci s’est améliorée au point d’en être celle qu’elle est aujourd’hui, je ne vais pas en vouloir à Jo pour son commentaire. "Si tu me dis que c’est ton ami, je lancerais pas ma sécurité à ses trousses, c’est promis. C’est quoi son nom d’ailleurs ?" « Merci, même si je doute pas qu’il trouverait à moyen de les fuir. » J’en souris un instant, l’imaginait déjà se montrer créatif pour fuir les chiens de garde de Jo. « Et c’est Angus, au fait. » Et pas n’importe quel autre prénom qu’il a pu donner et que j’ai déjà oublié, trop agacée à l’époque par son comportement pour prendre le temps de m’en souvenir.

La récompense de Jo en échange du travail fourni ne manque pas d’attiser un certain sarcasme de ma part. Je me le permets, car j’espère qu’elle se doute que je n’ai jamais fait tout ça pour être récompensée. J’ai signé pour rejoindre cette colocation en toute connaissance de cause et si j’en avais l’opportunité, je ne reviendrai pas en arrière, malgré les difficultés qui deviennent de plus en plus récurrentes. Lee s’est trouvé une grand-mère (même s’il ne faut pas que j’utilise ce terme, shhh) et dans un sens, il a pu s’accrocher à un autre semblant de famille après que j’aie éclaté la nôtre. Pas que je souhaite piquer la place à Jo et ses frères, non, mais mon frère y a trouvé son compte et il ne m’en faut pas plus pour considérer que c’est la plus belle récompense. "Je plaisantais qu’à moitié quand j’ai dit que t’étais mignonne. Je vois aucune raison qui te pousserait à manquer d’estime de toi-même." Mon regard évite le sien. Oh, j’en ai des milliers. L’extérieur n’est pas très plaisant, entre une silhouette d’ado qui n’a jamais connu la puberté, une fossette au menton bien trop masculine à mon goût, sans parler de mon regard brun absolument quelconque et sans profondeur. Et je ne parle même de l’intérieur, entre des émotions que je gère à peine, une prédisposition à surréagir à tout ce qu’on me dit et une incapacité à croire aux bonnes paroles des autres, les fatiguant. À défaut, je peux au moins m’accorder le fait d’être ingénieuse alors que je songe déjà à la meilleure façon de rentabiliser l’exemplaire dédicacé qu’elle compte m’offrir. "Je peux même cracher dessus si tu veux. Je suis certaine que ça trouverait des acheteurs si je laissais un ou deux germes en plus ; une petite mononucléose avec ça, ça fera grimper la côte."« Tu ferais ça ?! » Je demande, décollant rapidement mon dos du canapé pour mieux me tourner d’un quart de tour en sa direction pour l’observer, ma main portée à ma poitrine alors que je surjoue l’émotion. « Jo, ce serait le plus beau des cadeaux. Et le plus lucratif, aussi. » Je souligne en reprenant ma position initiale, m’enfonçant à nouveau contre l’assise du canapé. "T’es ma colocataire, bien sûr que t’es privilégiée." Même si j’ai moins peur d’elle, je ne suis jamais certaine de l’intérêt qu’elle me porte et la réflexion a le don de me faire sourire et de m’alléger un peu l’esprit.

Pas longtemps, pas alors que Richard et Ava finissent par nous rejoindre. Pour le premier, c’est une certitude, pour la seconde, c’est plus compliqué, alors qu’elle n’est pas vraiment là et qu’il ne faut que quelques secondes à Jo pour s’en rendre compte. Elle connaît sa grand-mère mieux que personne, mieux que moi, la pièce rapportée, même si je consacre la quasi-totalité de mon temps à Ava depuis que j’ai emménagé ici. Un instant, j’ignore où est réellement ma place, partagée entre le fait de suivre Ava comme elle l’a demandé et celle d’assurer Jo que dans d’autres circonstances, c’est son prénom qui aurait été appelé. Je finis par quitter le salon, laissant quelques instants à ma colocataire alors que je vois les traits sur son visage qui changent au gré des pensées qui doivent être les siennes, m’effaçant un instant, tentant également de profiter de cette fuite pour trouver la meilleure stratégie de diversion. La vérité semble pourtant toute indiquée, mais je n’arrive pas à m’y résoudre, pas alors que cela impliquerait de mettre en avant les omissions qui ont été les miennes au cours des dernières semaines. Lorsque je retrouve le chemin du salon à la recherche de Jo, mes pas m’amènent finalement jusqu’à la cuisine, où la tension ambiante est déjà pesante. "Non, aujourd’hui, elle sait absolument pas qui je suis." Inutile de changer des faits, même si j’ai naïvement essayé de le faire. "Toi par contre, elle sait qui tu es." Le reproche est à peine voilà et je l’accepte, inspirant un instant avant de me mordre la lèvre inférieure, à la recherche des mots qui sauront l’apaiser. Mais il n’y en a aucun, je le savais avant même que Jo ne pointe du doigt mes tentatives désespérées de rendre la situation moins pénible qu’elle ne l’est réellement. Se retournant vers moi, ses yeux mouillés me lancent des éclairs alors qu’un instant, je suis persuadée qu’elle va me sommer de quitter les lieux. C’en est presque l’option que je préférerais, consciente que Jo a une maîtrise certaine pour les mots et que ceux-ci peuvent me lacérer plus que ses prunelles. "Il s’est rien passé, putain. Elle est a un stade intermédiaire de la maladie d’Alzheimer depuis six ans, qu’est-ce que tu crois ? Que parce que c’est une charmante petite mamie, la maladie se dit tiens, laissons-lui une chance de jamais atteindre le stade avancé, ce serait vraiment dommage de lui retirer l’opportunité de se rappeler qui fait partie de sa famille ?" Mes ongles s’enfoncent dans mes paumes alors que je la laisse passer ses nerfs sur moi – je l’ai sans doute méritée, mes mots étaient mal choisis et je le sais, merci. "Je suis pas une enfant, et tu l’es pas non plus Maisie, alors merde, évite de me parler comme si j’avais besoin qu’on me mente pour mieux avaler la pilule." Un instant, j’ai envie de m’excuser, mais je sais aussi que ce serait susceptible de provoquer un peu plus la furie de Jo. Je reste silencieuse, étudiant les possibilités qui s’offrent à moi pour tempérer la situation, au prix d’une attitude que je dois adapter, et vite. Mais je reste là, complètement bloquée, lui donnant toutes les raisons du monde de douter de mes bonnes intentions à l’égard d’Ava si je suis même pas capable de répondre à ses paroles qui forment, en réalité, des accusations. "Y a pas d’éléments déclencheurs à sa perte de mémoire. C’est aléatoire, et c’est injuste, mais faut faire avec." Le discours en est presque mécanique d’une Jo qui soulignait, il n’y a encore pas si longtemps, qu’elle a bien conscience de tout le blabla médical qu’on lui sert ; et qu’à cet instant, elle est celle qui l’utilise. L’ultime preuve parvient à mes oreilles par le biais de sanglots tandis que mon regard se pose sur son dos et ses épaules qui se soulèvent à intervalles réguliers. Putain. Je sais pas gérer ça, je peux m’occuper d’Ava, mais j’ai aucune idée de la marche à suivre avec Jo, parce que jamais j’aurais cru qu’elle soit capable de telles émotions, même pour les personnes qu’elle aime. Je finis par m’approcher, sans pour autant poser une main sur son épaule ni la prendre dans mes bras sans lui laisser l’opportunité de s’y opposer ; j’ai pas envie de perdre une main dans la bataille, alors à défaut, je me contente de saisir une boîte de mâchoire que je dépose à côté d’elle, pour ensuite venir appuyer ma hanche contre le meuble, toujours près d’elle, me saisissant du sécateur que je porte à mes côtés, me concentrant sur celui-ci pour ne pas lui donner l’impression de la dévisager. « Ok, pas de mensonge. » Je débute, pour lui préparer à un discours qui n’est peut-être pas celui qu’elle veut entendre, mais qui aura le mérite d’être honnête. « C’est pas la première fois. » Que je débute, hésitante quant à la suite. « Je t’en ai pas parlé, parce que je sais que tu serais revenue, ou que tu l’aurais envisagé, alors que t’avais ta vie et tes opportunités à mener. » Et avant qu’elle puisse s’offusquer, je reprends sur le même ton calme, pour lui faire comprendre qu’il s’agit de faits et non pas d’éléments que j’essaie de négocier auprès d’elle. « Et avant que tu me demandes combien de temps je comptais attendre avant de t’informer de l’état de ta Nana, sache que ça a été l’histoire d’une fois, ou deux, pas plus, en tombant sur une photo de famille. Le lendemain, ou même déjà quelques heures après, c’était de l’histoire ancienne – sans mauvais jeu de mots. » Je corrige aussitôt, avant de poursuivre : « Je dis pas que j’ai bien fait, non, mais j’ai considéré les choses comme j’ai pu. J’ai pas cherché à te priver d’Ava ou que sais-je, mais... » Je marque une courte pause, avant de reprendre. « Tu le dis toi-même, c’est injuste, et faut faire avec. Il y a rien à faire, et loin de moi l’envie d’enfoncer le clou, juste... dans tous les cas, c’est pas dans ces conditions-là que t’aurais pu profiter d’elle, alors autant ne pas te priver de tes opportunités. » Peut-être qu’elle ne serait pas rentrée et que je me trompe, peut-être que j’ai omis ces détails pour rien, je doute pas qu’elle sera m’envoyer balader comme elle sait si bien le faire en cas de besoin. « C’est pas la première fois, mais j’étais sincère, pas... mielleuse ou utopiste, quand je te disais qu’elle sait qui tu es. » Je reprends, précisant avant qu’elle me coupe l’herbe sous le pied : « ouais, peut-être pas aujourd’hui, mais dans la globalité. Et non, c‘est pas un discours à la con juste pour t’éviter de voir la vérité en face, c’est un fait. Si tu savais le nombre de fois qu’elle m’a vanté tes mérites, la fierté dans ses yeux quand on te suivait à la télé et... bon sang, Jo, j’ai même des dossiers, raisonnables, sur toi, elle a pas pu sortir ça de nulle part. » J’ai pas les moments croustillants de sa vie, mais j’ai des anecdotes, distillées ci et là au détour d’une conversation. « Et ouais, c’est amené à se reproduire. Mais maintenant, t’es là, et je le pensais quand je te disais que ça lui fera du bien. » Et à Jo aussi, par extension. « C’est pas parce que c’est inévitable que vous avez pas encore de bons moments qui vous attendent, et ça aussi, tu le sais. » C’est seulement plus dur de s’y accrocher. « Et, maintenant, s’il te plait, arrête de me faire passer pour une coach en développement personnel. » J’ajoute avec un léger sourire, sans savoir si ça permettra de désamorcer la bombe ou, au contraire, de précipiter son explosion.

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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 5824 POINTS : 1200

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(maisie #2) but i can see us lost in the memory F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyVen 1 Sep 2023 - 9:06



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

Une expression interloquée mena Jo à théâtralement poser une main sur sa poitrine pour réagir aux commentaires de Maisie "Dans cette maison, on dit pas de mal de Lord Disick, Maisie." Jamais. C’était un ponte en matière de sarcasmes, un modèle dont Jo s’inspirait sans le savoir. Il avait la morale bancale, Scott, l’humilité au fond de ses chaussettes à plusieurs milliers de dollars, mais il restait attachant. Certainement plus que celui vers qui la discussion dériva pour permettre à Jo de se rendre compte qu’interdire l’accès à la maison aux prétendants de sa colocataire, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle ; ce qu’elle n’avait pas dit à Maisie, c’était que mettre des limites aux allers et venues ici, c’était contrôler un tant soi peu la perception du monde de sa grand-mère. Au fond, elle s’en moquait bien de qui elle se tapait, Moriarty. D’ailleurs, considérant comme ça la rendait toute chose de parler d’Angus, il y avait clairement baleines sous gravillons, et si elle ne se moqua pas vraiment, ça l’intrigua quelque part de connaître les tenants et les aboutissants de la relation que la jeune femme entretenait avec le géant "Comme c’est intéressant." Tout était relatif, mais elle gagnait des points, Maisie, en disant à Jo qu’elle n’avait pas l’intention de lui mentir. Disons qu’elle avait assez donné dans le genre, si on pouvait une fois au moins être un peu honnête avec elle, ce serait déjà ça de pris.
Pour autant, elle ne glissa pas davantage sur ce terrain, sentant une réticence silencieuse de la part de la jeune femme qu’elle continua de regarder quand même, démontant ses espoirs de la voir lier davantage connaissance avec Angus, et enfin poser un assentiment qui la fit rire quand elle le définit comme étant un peu con-con "Donc c’est pas que moi, j’ai cru que je manquais d’objectivité parce qu’il a failli me rendre dingue." Un jour, elle lui raconterait dans les détails comment s’était passé sa tentative d’intrusion dans la maison Carter, mais pas maintenant. Maintenant, elle releva "Je remarque que tu confirmes pas que c’est ton ami." Ça voulait dire qu’il était autre chose. C’était subtil, ça avait le mérite de parler à Jo qui corrigeait quiconque mettait Midas dans cette catégorie quand on lui parlait de lui. Elle n’était jamais précise, elle disait seulement qu’il n’était pas son ami, et ça laissait perplexe ses interlocuteurs, mais pour ce qu’elle en avait à foutre. Un semblant de malice voila son regard lorsqu’elle apprit le vrai prénom du jeune homme, et elle ne commenta pas, levant ses mains devant comme pour jurer qu’elle ne le ferait pas. Elle s’appelait Josephine après tout, ça suffisait comme contre-argument.

Elle aurait tant aimé que la légèreté continue à régenter le reste de sa journée. Elle en aurait au moins passé une bonne, et peut-être qu’avec anticipation, elle aurait emmené Maisie au studio pour le lui faire visiter en lui donnant un aperçu de ce qu’elle avait écrit à Adelaide Hills. Mais la réalité se rappela à elle, lui faisant se souvenir pourquoi parfois, elle tentait tant d’y échapper. En vouloir à Maisie à propos de quelque chose que personne ne pouvait contrôler était injuste, mais la manière dont Ava l’avait appelée elle, alors qu’elle ne se souvenait pas de sa propre petit-fille, ça fit céder quelque chose en elle qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas réparer. Ce n’était pas comme si elle n’était pas au courant des effets de la maladie qui perturbait la vie de sa grand-mère, elle avait au contraire une vision assez nette de ce qui lui pendait au nez pour vouloir qu’on la préserve quand il n’y avait plus rien à sauver. Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même finalement, d’avoir voulu croire à un manquement de la part de cette maladie qui n’évoluait plus dans le mauvais sens depuis des mois maintenant, elle aurait dû garder à l’esprit que les accalmies étaient souvent un signe annonciateur de mauvais temps : mais elle avait été occupée. Elle avait passé ces derniers mois sur la route, elle avait passé ces derniers mois à tomber amoureuse, elle avait ces derniers mois à vivre dans une bulle qui avait certes éclatée en cours de route, qui avait pourtant déposé une partie de ses particules sur ses épaules pour lui alléger la conscience et la faire décoller de quelques centimètres au-dessus du sol. Elle avait été égoïste, et elle l’était souvent Jo quand ça concernait les autres, mais quand ça concernait Ava ? Elle lui avait toujours tout donné. Pas ces derniers mois, et elle en payait un prix exorbitant aujourd’hui, l’existence de sa maladie se rappelant à elle de la façon la plus cruelle qui était.

Elle se lança dans un discours agressif, beaucoup trop agressif, mais quiconque s’approcherait avec une bonne loupe se rendrait compte que ce n’était pas contre Maisie qu’elle était en colère. Elle l’était contre elle-même, contre sa manie de croire qu’elle pouvait tout gérer de front, et préférer se concentrer sur elle-même quand soudainement, on lui laissait l’opportunité de briller "Putain." laissa-t-elle échapper en s’entendant pleurer, le bruit de l’eau qui s’échappe d’un contenant la forçant à rouvrir les yeux et à se rendre compte que son vase débordait de l’eau qu’elle avait continué à laisser couler. Elle coupa le robinet, ravala ses larmes en désespoir de cause, déjà en train de pleurer de toute façon, et l’humiliation était telle qu’elle ne trouva même pas le courage de reprendre la parole sur le moment. Elle se concentra sur son vase, sur ses fleurs sur lesquelles quelques goulettes s’étaient déposées, et croisa mentalement les doigts pour que Maisie voit en ses larmes un signal pour s’en aller ; rejoindre sa chambre, rejoindre elle ne avait trop quel endroit où elle n’aurait pas les yeux posés sur elle. Mais elle la sentit s’approcher, elle la sentit hésiter, et avant qu’elle ne trouve la force de l’envoyer balader, de lui dire de dégager et d’arrêter de la regarder, elle lui tendit une boîte de mouchoirs que Jo n’accepta pas, secouant la tête à la négative en y allant à l’ancienne, s’essuyant les joues avec ses paumes qui tapotèrent ses joues pour éviter que son maquillage ne souffre de trop du sel de ses larmes.

"Pourquoi tu m’as rien dit avant ?" Ses reins se posèrent en même temps que celles de Maisie, juste à côté d’elle. Elle ne lui adressa pas de regard parce qu’elle avait honte de craquer devant l’inévitable, parce qu’elle avait honte de craquer tout court, et que la récurrence de ce genre de scènes ces derniers mois, elle avait tendance à la mettre mal à l’aise. Jo ne pleurait pas, Jo préférait s’insurger qu’émettre la possibilité d’être un peu humaine, elle qui se prenait pour une divinité, persuadée que l’humain ployait sous sa volonté d’exceller sans faire trop d’effort, née pour briller. Maisie lui répondit, elle secoua la tête "Je me suis rendue compte de rien." admit-elle, et pas seulement parce qu’elle n’avait pas été là. Elle avait été dans un état lamentable après le mois de mars Jo, mais à part Midas et Charlie, personne n’avait vraiment réalisé qu’elle était médicamentée. Elle ne l’était plus aujourd’hui, ça lui permettait au moins de voir la réalité — la douloureuse réalité. Elle tourna la tête vers Maisie "Si tu m’avais dit quelque chose, j’aurais fait en sorte de rentrer plus souvent. J’aurais même pu négocier de rester moins longtemps dans l’émission, je serais pas allée jusqu’à la fin." Et elle n’aurait pas gagné. Dans tous les cas, si Midas n’y avait mis son nez, elle n’aurait pas gagné alors — et peut-être que grâce à une fabuleuse succession de bonnes décisions, le désastre de la finale n’aurait pas eu lieu. Même là elle ne pensait qu’à sa gueule, à vouloir arranger quelque chose qui l’avait brisée au point qu’aujourd’hui, elle n’était même plus capable de contenir ses émotions. Elle sentit sa gorge se serrer encore un peu plus, et ses yeux firent une embardée vers le plafond pour mieux accueillir les paroles de Maisie qui continua pour mettre en avant ce qui aurait été sa décision si elle l’avait mis au courant de l’état de sa grand-mère ; elle était observatrice "Je t’ai tout le temps demandé s’il y avait du nouveau. Je t’ai tout le temps demandé de me prévenir si tu voyais du changement, et tu m’avais dit que tu me tiendrais au courant. Tu te rends pas compte de ce que ça me fait de savoir que c’est déjà arrivé une ou deux fois pour quelques heures… là, c’est pas l’histoire de quelques heures, je l’ai vu dans ses yeux." Et les siens, humides, quittèrent le plafond pour se poser sur Maisie "J’aurais jamais dû faire peser cette responsabilité sur tes épaules." Elle n’était pas une professionnelle Maisie, elle était une toute jeune femme qui avait besoin d’un toit, d’un cadre, d’une routine. Elle pinça les lèvres, refoulant le reste de ses larmes qu’elle sécha de nouveau avec ses paumes, se décollant du comptoir pour marcher jusqu’à la porte-moustiquaire de la cuisine "C’est pas une question de profiter d’elle. C’est une question de me préparer moi, psychologiquement, à devoir expliquer à une femme que je considère comme un modèle qui je suis, ce que je fais pour elle, alors que ça fait six ans que je m’en occupe sans interruption — j’ai pas beaucoup de repères familiaux tu sais." lança-t-elle brusquement, haussant les épaules dans la foulée "Mes parents ont jamais été là pour moi, mes frères je les connais plus comme avant. J’ai qu’elle, et elle peut comprendre pourquoi je suis comme je suis sans me répéter encore et encore que je suis difficile à aimer, qu’il faut que je change. C’est peut-être égoïste, mais j’ai pas envie de devoir le lui rappeler pour éviter qu’elle me fasse des reproches comme tout le monde." Elle carra les mâchoires "Avec elle, ça a toujours été facile parce qu’elle me connait. J’ai pas envie d’avoir à me battre avec elle pour qu’elle accepte mes défauts." Elle savait de quel genre de foyer elle venait, elle savait aussi prendre soin d’elle comme on ne l’avait jamais fait, n’attendant pas d’elle qu’elle soit autre chose que ce qu’elle avait envie d’être — ça lui brisait le coeur d’être obligée de lui montrer qui elle était alors que jusqu’alors, elle l’avait toujours su, toujours vue au-delà de l’image qu’elle reflétait et qui n’était qu’une carapace.

Sa langue claqua contre son palais quand Maisie répéta qu’elle avait été sincère quand elle lui avait dit qu’Ava savait qui elle était "T’en sais rien." rétorqua-t-elle, restant devant la porte en ne sachant pas quoi faire de ses bras. Elle finit par les croiser fermement sur sa poitrine, se protégeant de la vague d'émotion qu’elle ressentit quand elle lui fit un exposé concret de ce qui s’était passé quand elle n’avait pas été là. Elle déglutit, détourna les yeux pour ne pas se remettre à pleurer, ses joues lui picotant sous le masque séché de ses larmes précédentes, et fit des petits non de la tête en refusant de se reposer sur des faits passés quand le présent paraissait si nébuleux — et que le futur alternerait trop souvent entre absence et présence pour que le discours de Maisie ne la laisse pas perplexe "Je suis là pour l’instant." Elle décida de lui donner une exclusivité "J’enregistre un titre avec Midas, il sortira le mois prochain. Même si je serai souvent en ville pour enregistrer mon album, je vais pas avoir beaucoup de temps à lui accorder malgré tout parce qu’on va sûrement faire de la promo ici, peut-être à l’étranger, j’en sais rien encore." Ce titre faisait partie de l’album de Midas, c’était son équipe qui gérait, et force était de constater qu’être un peu clair sur le bon déroulé des événements, s’accorder avec la sienne, d’équipe, ce n’était pas leur fort, mais ça ne la regardait pas après tout — encore qu’elle était impliquée alors, si, quand même un peu. Elle prit une profonde inspiration pour se recentrer, pinça très fort les lèvres pour se donner le temps de savoir quoi dire de plus à Maisie qui essayait, elle le sentait "Ouais, désolée." finit-elle par lui dire sans agressivité, mais avec une lassitude proche de l’incommodité qu’elle tentait de fuir en se dirigeant de nouveau vers l’évier alors qu’elle ajouta pour couper court "C’est pas ta responsabilité en vrai, c’est à moi de gérer." Elle se racla la gorge, fort, et renifla en même temps en espérant que la manière dont elle se concentra de nouveau sur ses fleurs l’aiderait à faire le point sur une situation qui lui paraissait sans issue.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maisie #2) but i can see us lost in the memory Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

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aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

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(maisie #2) but i can see us lost in the memory Empty
Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyMar 12 Sep 2023 - 16:24



"Dans cette maison, on dit pas de mal de Lord Disick, Maisie." Dans un geste imitant avec précision le sien, je pose à mon tour ma main sur mon cœur, signant silencieusement le contrat désormais établi entre nous et qui concerne Lord Disick, roi des bons emmerdeurs s’il en fallait un. Je me serais jamais lancée dans une soirée Kardashian avec d’autres que Jo, mais elle a l’irritation nécessaire pour rendre le programme nettement plus intéressant. De toute évidence, ce n’est pas de cette façon que j’occuperai mes soirées avec Angus, pas parce que j’ai d’autres plans en tête, mais avant tout parce qu’il ne sera pas le bienvenu ici. Autant à cause des règles spécifiées à mon arrivée que par son talent inné pour paraître plus arrogant et détestable qu’il ne l’est réellement. "Comme c’est intéressant." Que Jo souligne quand je lui explique que je ne vois pas l’intérêt de lui mentir. C’est un fait ; ça n’apporte et ça ne change rien à la situation, et je n’ai pas envie de donner l’impression d’avoir honte d’Angus, car c’est très loin d’être le cas. Peut-être que je devrais mieux jouer le mystère, parce que je dois sans doute avoir l’air ridicule compte tenu de la manière dont je vis cette relation, qui est la première vraie histoire que j’entretiens – ce qui est ironique en sachant qu’elle a commencé pour de faux. J’ai les joues qui changent de teinte et mon corps semble toujours agité sous le coup de la gêne, telle une adolescente amoureuse pour la première fois – et peut-être que ce n’est pas totalement éloigné de la réalité. "Donc c’est pas que moi, j’ai cru que je manquais d’objectivité parce qu’il a failli me rendre dingue." Je ne peux pas m’empêcher de ricaner à sa précision, ajoutant : « ouais, il est doué pour ça. » Il m’a rendu dingue, c’est un fait. D’abord parce qu’il m’horripilait, aujourd’hui parce que je ne peux plus me passer de lui. "Je remarque que tu confirmes pas que c’est ton ami." - « Il l’est pas. » Ou plutôt, bien sûr qu’il l’est. On a pas fait les choses dans le bon ordre avec lui, on s’est détesté, on a appris à se supporter et maintenant, j’ose espérer que son ressenti va au-delà de seulement m’apprécier. Mais avant d’être ce qu’il est aujourd’hui, j’ai appris à le considérer comme mon ami et ce n’est pas un statut qui peut être révoqué sous prétexte que nous sommes finalement plus que ça. « C’est mon copain. » Je finis par l’informer, dans l’hypothèse où ce ne serait pas encore évident, m’abstenant toutefois de donner plus de détails, la confession visant plus à la prévenir que : « il risque de passer parfois, d’où le fait que j’aimerais que tu tiennes ta sécurité à distance. » Parce que je l’aime bien, Angus, et j’aimerais qu’il puisse s’approcher de cette maison sans perdre le risque d’y laisser un membre. Quoi que, je doute que ce soit la sécurité de Jo plus que la jeune femme elle-même qu’il faut craindre.

Et si j’ai admis quelques instants plus tôt être plus impressionnée qu’apeurée par ma colocataire, j’en viens presque à le regretter quand je suis confrontée à une situation que j’espérais repousser au mieux, pour ne pas dire l’ignorer. Je sais que ça n’aurait pas été possible, que l’état d’Ava est voué à se dégrader, mais j’aurais voulu repousser cette confrontation un peu plus longtemps encore. Je ne voulais pas priver les deux femmes de moments privilégiés, mais qu’est-ce que cela leur aurait apporté, que Jo soit là ? Ava l’aurait regardée avec des yeux apeurés, parce qu’elle n’aurait pas compris qui était cette inconnue, et elle aurait été d’autant plus bouleversée à l’idée qu’il s’agisse de sa petite-fille, parce que celle-ci n’existe pas dans sa version de son existence. Quant à Jo, il aurait fallu qu’elle accepte l’idée de n’être personne aux yeux de celle qui est tout pour elle, et même si son masque semble désormais ancré sur son visage, ça n’aurait pas rendu le constat plus facile à endurer. Ava a eu des absences qui ne se sont pas maintenues dans le temps et c’est ce à quoi je tente de me raccrocher auprès de Jo, pour lui signifier à quel point ce n’est pas représentatif du stade actuel de sa maladie. Elle se développe, oui, elle continue de grignoter des parties du cerveau d’Ava et d’emporter des parts de l’ancienne costumière avec elle, mais elle n’a pas encore tout pris et c’est sur quoi je veux mettre l’accent. Peu importe qu’Ava ne puisse pas situer Jo ce soir, et peut-être d’autres jours aussi, elle n’a pas encore tout emporté avec elle et Jo n’a pas encore tout perdu. Ce n’est pas de la naïveté de vouloir me raccrocher à des faits ; Ava est condamnée à sa manière, d’une façon cruelle qui est celle d’être dépossédée de sa propre existence. Le nuage noir ne cessera de l’accompagner, j’en suis consciente, Jo aussi, et ce n’est pas parce qu’aucun sursis ne peut nous être laissé qu’il faut foncer vers cette sentence. Ava est encore elle-même, moins souvent, mais il faut s’en contenter plutôt que d’anticiper une issue qui, de toute façon, est inévitable. Autant lui laisser du répit plutôt que de commencer à la considérer uniquement sous le prisme de ce qui l’attend, de ce moment inévitable où plus rien n’aura de sens pour elle – pas même ses proches. Pour l’instant, ils ont encore une place dans sa mémoire, peu importe si cette place est quelque peu aléatoire, ils sont là, quelque part, relevant encore d’une importance qui leur sera bientôt enlevée.

Sauf que ce discours, c’est celui de quelqu’un qui n’est pas directement touché par la maladie. Confrontée, oui ; j’ai appris à connaitre Ava lorsqu’elle était déjà atteinte par cette saloperie, mais je n’ai pas eu à la voir s’effacer et changer. Finalement, ce n’est pas parce que Jo semble intouchable qu’elle en est moins immunisée contre les injustices et ses larmes ne sont qu’une réaction logique à ce qu’il vient de se passer. Je ne sais pas comment réagir et sans doute que je suis trop maladroite, incapable d’envisager de la prendre dans mes bras, mais pas décidée non plus à la laisser à son sort. "Pourquoi tu m’as rien dit avant ?" Parce que je ne suis pas fiable. Parce que je panique sous la pression, parce que ce n’est pas quelque chose que je pouvais dire à l’entretien ; eh, dès que les choses seront trop compliquées pour moi, je vais prendre la moins bonne décision possible, ça t’impactera d’une façon ou d’une autre. "Je me suis rendue compte de rien." - « Parce que j’ai fait en sorte que tu ne te rendes comptes de rien. » Je précise ou je corrige, je ne sais pas vraiment. J’admets, en tout cas. "Si tu m’avais dit quelque chose, j’aurais fait en sorte de rentrer plus souvent. J’aurais même pu négocier de rester moins longtemps dans l’émission, je serais pas allée jusqu’à la fin." - « Justement. Tu n’en serais pas là où tu en es aujourd’hui, alors que tu rêves de ça depuis longtemps. » Je le sais, Ava me l’a dit, mais je me garde de le préciser pour ne pas accentuer le fait qu’elle se confie à moi alors qu’elle n’arrive même plus à se souvenir de sa petite-fille. « Qu’est-ce que ça aurait changé, Jo ? Que tu sois là ou non, elle ne t’aurait pas reconnue dans ces moments-là. » La question est peut-être trop brutale, trop provocatrice, autant que le constat, aussi j’enchaîne en précisant : « tu sais aussi bien que moi qu’elle ne voudrait pas que tu abandonnes tout ça, si elle était en mesure de donner son avis. » Si Ava n’était pas la protagoniste de nos inquiétudes, elle aurait sans doute préféré que Jo vive sa vie plutôt que d’être retenue par des craintes qui l’entourent. Ava a toujours été un exemple d’indépendance et de poursuite de ses ambitions. Jo ne doit pas faire exception à ça. "Je t’ai tout le temps demandé s’il y avait du nouveau. Je t’ai tout le temps demandé de me prévenir si tu voyais du changement, et tu m’avais dit que tu me tiendrais au courant. Tu te rends pas compte de ce que ça me fait de savoir que c’est déjà arrivé une ou deux fois pour quelques heures… là, c’est pas l’histoire de quelques heures, je l’ai vu dans ses yeux." Je l’ai dit, oui, mais je ne l’ai pas fait. Et je n’attends pas d’elle qu’elle comprenne, pas alors que je l’ai tenue à distance de ce dont elle aurait dû un élément clé, même en étant à l’autre bout du pays. Alors sa colère est légitime et mes explications ne visent pas tant à me faire pardonner qu’à l’informer de la manière dont je l’ai vécu. "J’aurais jamais dû faire peser cette responsabilité sur tes épaules." - « Je suis pas une petite chose fragile, Jo. » Je souligne, cette fois-ci d’un ton plus dur que celui qui a accompagné mes précédentes paroles. J’ai merdé, oui, et sans doute que c’était trop par moment, mais je refuse d’être l’objet de ses regrets ou d’être une excuse personnifiée. « J’ai mal réagi et tu as le droit de m’en vouloir sans chercher d’explications. Ce sont pas les responsabilités le problème, c’est ma manière de les gérer. » Je veux pas être excusée, je veux surtout pas avoir l’impression que je suis une foutue gamine à protéger ; on m’a fait me sentir ainsi bien assez souvent pour que je refuse ce constat. "C’est pas une question de profiter d’elle (...) j’ai pas beaucoup de repères familiaux tu sais." Je m’abstiens de l’interrompre alors que je sens qu’elle a bien d’autres choses à dire, et je me contente de rester une oreille attentive tant qu’elle l’accepte encore. "(...) C’est peut-être égoïste, mais j’ai pas envie de devoir le lui rappeler pour éviter qu’elle me fasse des reproches comme tout le monde." Sauf qu’elle n’est pas difficile à aimer, Jo, et j’en suis désolée qu’elle pense cela. Ça prend peut-être un peu plus de temps qu’avec des autres, mais ce n’est pas si difficile. Elle a des qualités, je ne comprends pas pourquoi elle s’obstine à mettre autant en avant ses défauts pour les dissimuler. "Avec elle, ça a toujours été facile parce qu’elle me connait. J’ai pas envie d’avoir à me battre avec elle pour qu’elle accepte mes défauts." - « Est-ce que t’as déjà eu à le faire ? » Je demande, enchaînant rapidement : « À te battre pour qu’elle accepte tes défauts ? » J’ajoute, sans vraiment lui laisser le temps de répondre pour préciser le fond de ma pensée. « Même si je connais pas votre vie, je doute que ça ait dû être le cas. Ava t’aime, et pas uniquement parce que vous êtes liées par le sang – regarde tes parents, en comparaison, par exemple, avec lesquels j’imagine que tu as dû batailler. » L’exemple est maladroit et c’est pour cette raison qu’encore une fois, je reprends rapidement la parole : « Elle t’aime pour ce que tu es, elle t’a accepté par le passé et le fera encore le temps qu’elle le pourra, juste... différemment. T’es peut-être chiante et tu fais peur, mais t’es pas difficile à aimer, Jo, en tout cas pas pour Ava et tant qu’elle sera encore un peu là, même ponctuellement, elle s’en rendra compte. » Je m’essaie, parce que je n’ose pas rebondir sur tout le reste, sur le fait que ses parents aient manqué à leurs obligations - bien que je puisse le comprendre – ni sur ses relations inexistantes avec ses frères. J’en suis au même point qu’elle, et honnêtement, je ne suis pas capable d’optimisme ; et de toute évidence il ne s’agit pas de moi. « Je peux pas te dire comment t’y préparer psychologiquement, hormis peut-être de revoir tes attentes à la baisse, mais ça, tu le feras quand tu seras prête, ou, à défaut, quand t’arriveras à faire semblant que c’est le cas. » J’inspire un instant, marchant sur des œufs ; heureusement que j’ai arrêté mes études, j’aurais été à chier comme assistante sociale, pour apaiser les gens face à des situations complexes. « C’est sûr, Ava ne sera plus comme la personne que tu as connue, mais dans ses moments de lucidité, elle aura besoin de savoir que tu n’as pas baissé les bras, et que tu la regardes pas, toi aussi, comme une inconnue. » Parce qu’elle ne l’est pas pour elle, et qu’elle n’aura pas d’excuses pour se comporter de la sorte. Même si c’est compliqué, même si c’est injuste, même si c’est une douleur intolérable.

"T’en sais rien." J’abdique, ce n’est pas ma grand-mère et dans un sens, ce n’est pas ma cause, ce n’est pas à moi de m’y accrocher. Mes conseils sont foireux, Jo ne veut pas les entendre ; je n’insiste pas. "Je suis là pour l’instant." Je secoue doucement la tête pour m’en satisfaire, parce que c’est la vérité. Elle est là, et même si nous ne pouvons pas prédire l’avancée de la maladie d’Ava, je reste persuadé que son oubli du jour n’est pas amené à être gravé dans la roche. Il se reproduira, c’est certain, mais à l’état actuel, ce n’est pas une sanction définitive prononcée à l’encontre de Jo. Elle a encore un peu de sursis, elle en aura d’autant plus si elle est présente. "J’enregistre un titre avec Midas, il sortira le mois prochain. Même si je serai souvent en ville pour enregistrer mon album, je vais pas avoir beaucoup de temps à lui accorder malgré tout parce qu’on va sûrement faire de la promo ici, peut-être à l’étranger, j’en sais rien encore." - « Une chose à la fois, Jo. » Je pince les lèvres dans un sourire qui s’essaie à être rassurant, même si la situation n’est pas en ma faveur pour apaiser ses tensions. « T’es là pour l’instant, on verra pour la suite. » Je répète ses mots, parce que si cette maladie nous a appris quelque chose, c’est qu’elle ne peut être contrôlée. Peut-être que durant cette période d’absence l’état d’Ava continuera de s’aggraver rapidement, peut-être qu’elle sera épargnée quelques semaines, mais pour l’heure, Jo n’a pas à s’angoisser de ce qui composera son quotidien et la manière dont cela impacte inévitablement celui d’Ava. Elle a bien assez de choses à gérer à cet instant précis, pour ne pas alourdir encore un peu plus le poids sur ses épaules. "Ouais, désolée." Je demande pas d’excuses, elle a besoin de passer ses nerfs sur quelqu’un et même si j’aurais préféré que ce soit un autre que moi, sa réaction démontre de la nécessité de vider son sac et tout ce qu’elle garde pour elle depuis des mois. "C’est pas ta responsabilité en vrai, c’est à moi de gérer." - « T’as le droit de pas gérer. » Je me retrouve à faire de la psychologie de comptoir, mais je n’en pense pas moins. « C’est une situation injuste et inacceptable, et tu en fais ce que tu veux à l’extérieur, mais quand t’es ici, je te demande pas de savoir gérer. » Je suis ses pas qui m’amènent jusqu’à l’évier. J’ai une dernière hésitation, avant de poser un instant une main sur son épaule, et d’ajouter : « tu peux imaginer que j’ai une pancarte free hugs autour du cou, si tu veux. » Elle peut s’en dégager, comme elle peut m’insulter ou en profiter ; peu m’importe, mais je sais que je m’en serais voulue de quitter la cuisine sans me retourner et, surtout, sans lui offrir cette option que j’aurais choisie si les rôles avaient été inversés.

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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 5824 POINTS : 1200

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(maisie #2) but i can see us lost in the memory Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(maisie #2) but i can see us lost in the memory F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

midas#29laurie#8nicholas#21micah#8mabel#6scarlett#3olive#7micah#5 (fb 2015)laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(maisie #2) but i can see us lost in the memory 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
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Message(#) Sujet: Re: (maisie #2) but i can see us lost in the memory (maisie #2) but i can see us lost in the memory EmptyMar 26 Sep 2023 - 20:36



but i can see us lost in the memory
@Maisie Moriarty ☆ crédit/kaceyrps

Inutile dans le fond de jouer la surprise quand Maisie avoua enfin à Jo quelle place Angus occupait dans son petit coeur d’éternelle adolescente. Les commentaires lui brûlaient les lèvres, mais elle en avait en vérité déjà fait bien assez pour considérer ça judicieux de l’asticoter encore un peu sur le jeune homme. Elle la trouvait touchante, l’observant du coin de l’oeil changer de couleur en parlant de lui, et elle se trouva presque impudique de chercher à creuser quand de son côté, elle passait son temps à protéger tout ce qui s’approchait de près ou de loin à sa vie privée. Elle n’avait pas une carapace uniquement pour se faire bien voir, elle avait un souci relatif avec l’action de parler de sa vie, de sa vraie vie. C’était plus facile de jouer un rôle, d’enjoliver les faits pour paraître. Ça ne lui enlevait pas son honnêteté, ça elle l’était sans jamais faillir dans l’action d’ouvrir sa grande gueule quand il ne fallait pas, mais elle était farouche avec ce qui constituait cette intimité qui était la sienne. C’était bien simple à comprendre, quand Jo ne parlait pas de quelque chose, c’était que c’était sensible, ou que ça comptait. Du reste, elle se répandait à tort et à travers, quitte à grossir le trait pour détourner l’attention. Elle n’avait pas inventé la méthode, elle l’avait masterisé en revanche, et c’était ça qui la rendait particulièrement difficile à lire.

Elle laisserait Angus montrer patte blanche parce que Maisie méritait qu’on s’occupe d’elle de la même manière qu’elle s’occupait des autres, de son frère, d’Ava. Ava qui devint alors le sujet principal de leur conversation, mettant Jo dans tous ses états. Le fatalisme de la maladie d’Ava, Jo l’avait gardé à l’esprit à partir du moment où son diagnostique avait été posé. Elle ne vivait pas encore avec elle, elle faisait sa vie en espérant grimper les échelons de la gloire qu’elle voyait briller au loin depuis son plus jeune âge. Elle avait été à ça d’en franchir les portes, et puis on lui avait refermé juste devant elle, et alors elle avait trouvé l’échappatoire lâche : celle de s’occuper de cette grand-mère malade qu’elle avait toujours admiré, qu’elle avait toujours aimé au point d’en faire un point d’ancrage des années plus tard lorsqu’elle avait eu l’impression d’être abandonnée de tous ceux qui avaient caressé l’idée de l’abandonner, elle aussi. Elle lui devait tant de choses à sa grand-mère Jo, et pas seulement sa détermination à se démarquer dans un monde mal fait pour les femmes comme elles. Elle lui devait l’essence de l’amour qu’elle ressentait pour autrui, la passion qu’elle mettait à obtenir ce qu’elle désirait, et il fallait bien le dire ce sens du style qui ne lui était pas venu instinctivement malgré tous les bobards qu’elle était tentée de raconter à ce sujet, pas la dernière à s’attribuer tous les talents du monde sous le prétexte qu’elle avait été doté de l’un d’entre eux dès sa naissance. Elle l’avait dorlotée étant petite, même si elle était à des milliers de kilomètres, rendant leur relation unique parce qu’elle était épistolaire. Elle n’était pas une mamie gâteau comme on l’entendait : elle fumait parfois, buvait souvent, ne sortait jamais sans rouge à lèvres et accordait ses chaussures à ses tenues en se pavanant avec une élégance folle qu’elle n’avait volée à personne, et surtout pas aux stars qu’elle avait fréquenté, dissimulant sous ses longs manteaux tous leurs plus vilains secrets. Elle lui avait appris la grâce d’une époque révolue, encouragée à ne pas se laisser intimider par les coups de colère de son père ; elle se rappelait même d’excuses qu’elle lui avait présentées parce que quelque part, elle se jugeait responsable du traitement qu’il infligeait parfois à ses enfants, n’ignorant pas qu’elle avait élevé un homme violent, colérique et revendicateur d’une contrôle total sur le monde qui l’entourait. Elle n’avait pas failli une seule fois dans l’action de la faire se sentir importante pour de vrai, pas seulement parce qu’elle était susceptible d’apporter quelque chose à quelqu’un, ticket d’or des uns, trophées des autres, mais parce qu’elle la considérait comme un tout. Ava, elle l’avait adoré sans attendre quoi que ce soit d’elle si ce n’était qu’elle vive sa propre vie, qu’elle en fasse quelque chose d’unique qu’elle pourrait lui raconter sans l’oublier. Jo se sentait redevable envers cette femme forte qu’était sa grand-mère, c’était aussi basique que ça. Quand il avait fallu qu’elle prenne une décision à propos du Revival, elles en avaient discuté toutes les deux, et la lucidité d’Ava à propos de tout ça avait bouleversé Jo. Si sa grand-mère ne lui avait pas imputé la déception qu’elle lui disait ressentir en la voyant s’enfermer dans cette maison qui était devenue la leur, elle se l’imputait à elle-même d’avoir échoué dans l’action de l’encourager à réussir quand c’était tout ce qu’elle avait voulu, consciente de son talent. A partir de là, Jo avait su ce qu’elle devait faire, et elle avait dit à Midas qu’elle s’engageait à le suivre pour cette émission : pour lui laisser l’occasion de ne pas penser une seule seconde qu’elle la rendait responsable de la vie vécue ces sept dernières années. Maintenant qu’elle avait accès à celle que sa grand-mère avait rêvé pour elle, elle commençait à l’oublier, et c’était injuste. Elle le ressentait de cette façon, elle s’en voulait aussi d’avoir cru que c’était possible de montrer sa gratitude à cette femme en remontant sur scène sans considérer que ça pourrait provoquer sa chute, de ne plus la voir souvent, son visage devenant indistinct dans la foule de ceux qu’elle lui avait imposé pour se rassurer quand elle était au loin, à ne s’occuper de personne d’autre que d’elle-même.

Elle sentit son inspiration se hachurer pendant le discours de Maisie, et elle sut qu’elle s’était remise à pleurer alors qu’elle voulait l’éviter. Gênée, elle se somma d’arrêter de le faire tout de suite, et peut-être que la vivacité dans le ton de la jeune femme qui lui fit remarquer qu’elle n’était pas une enfant l’aida à reprendre sur elle, habituée à la brutalité plus qu’à la douceur. L’électrochoc l’aida à se ressaisir fissa, et elle releva la tête pour la regarder. Jo respira par colonne d’air, ses lèvres s’arrondissant sous sa volonté à se calmer alors qu’entre deux, elle dit à Maisie "C’est pas à toi que j’en veux." Elle le marmotta presque, et ça l’agaça tellement putain, de s’entendre être aussi fragile qu’elle préféra se détourner pour aller de nouveau s’occuper les mains. C’était à elle qu’elle en voulait, à elle seule, mais elle ne le dit pas pour ne pas l’encourager à lui faire remarquer que c’était stupide pendant que Maisie continuait de rebondir sur ce qu’elle lui avait dit presque sans pudeur. Soudainement, elle se sentit épuisée, et si elle ne relâcha pas ses efforts pour ne pas se remettre à pleurer, elle abandonna l’idée de s’occuper les mains pour se retourner vers elle et lui avouer en secouant la tête "Elle m’a toujours encouragée à les accentuer. Elle a jamais prétendu que c’était une mauvaise chose d’en avoir autant." Des défauts, et c’était peut-être là le seul tort de sa grand-mère : de l’avoir incitée à rester qui elle était quand à peu près tout le monde aurait voulu qu’elle soit quelqu’un d’autre. Elle pressa ses lèvres l’une contre l’autre, se frotta le bout du nez sans y penser, et comprit en continuant d’écouter Maisie que pour l’heure, Jo était trop exigeante avec Ava. Ça faisait partie de sa longue liste de défauts, d’en attendre beaucoup de ceux qui l’entouraient, et jusqu’alors la vieille femme y avait échappé. Mais là, tout ce que Jo voulait, c’était qu’elle ne l’oublie pas : qu’elle perde la mémoire si ça lui chantait, mais qu’elle la place au centre pour s’accrocher à elle comme elle, elle s’était accrochée à sa grand-mère durant toutes ces années. Elle l’avait dit à Midas, sa plus grand peur en la laissant, c’était ce qui passait maintenant. Que sa maladie lui préfère les autres alors qu’elle, elle avait toujours été là. C’était une démonstration d’égo qui la rendait malade, honteuse, et qu’elle ne voulait pas avouer à quelqu’un qui semblait aussi droite dans ses bottes que Maisie sur qui elle avait posé les yeux en ne réussissant pas à intervenir dans tout ce qu’elle lui dit parce qu’elle avait raison, bien sûr qu’elle avait raison.
La seule chose sur laquelle elle péchait, c’était la garantie que sa grand-mère retrouve le sens de la raison en la remettant bientôt. T’en sais rien, c’était ce qu’elle lui avait dit, et Maisie lui remit les pieds sur Terre en lui conseillant à sa manière de pas anticiper les choses. Dépassée, Jo se replia sur elle-même, et toutes ses paroles qu’elle lui avait dites, elle s’entrechoquèrent dans sa tête alors qu’elle essaya de retrouver bonne contenance en concluant que ça la regardait au fond — et elle la sentit s’approcher pour la réconforter, maladroitement, ça se ressentait, mais avec une sincérité qui poussa Jo à rester encore quelques instants suffisamment docile pour lui avouer, presque tout bas "Je suis obligée, Maisie. Personne le fera à ma place, et je suis pas en train d’essayer de me valoriser en te le disant. Je suis venue vivre ici parce qu’ils voulaient la laisser crever dans une maison de retraite, alors sept ans après ? Tu crois vraiment que j’ai d’autres choix que de gérer ?" La main de Maisie se posa sur son épaule, ses lèvres se fendirent juste un instant pour lui dire juste après "Je fais soudainement moins peur quand je me mets à chialer, hm ?" Elle n’avait pas envie de faire de l’humour, elle n’avait pas non plus envie de se plier au besoin qu’elle avait de se sentir épaulée parce qu’elle détestait l’impression qu’elle avait sur le moment. Maisie se défendrait de la pitié qu’elle lui inspirait, mais Jo la sentait se réverbérer sur tout ce qui constituait son être à ce moment-là, et ce fut le signal pour elle ; celui dont elle eut besoin pour redresser la tête, et lui faire en même temps "Je te laisse quartier-libre, j’ai pas besoin que tu traînes dans mes pattes pour le reste de la journée. Profite pour aller apprendre les bonnes manières à Angus, il va en avoir besoin s’il espère entrer dans cette maison et approcher ma grand-mère." En guise de merci, ça va aller, elle avait encore des progrès à faire, mais le sel de ses larmes luisaient encore sur ses pommettes surplombées de blush. Elles ne le firent plus quand, rageusement cette fois, elle les sécha avec son poing. Pourtant, leur goût resta sur sa langue assez longtemps pour qu’elle regrette pour la première fois depuis des semaines d’avoir arrêté ses médicaments.

rp terminé.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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