ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 131 POINTS : 80
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
C'est la première fois qu'Arsi' se rend à un évènement organisé par la ville; c'est la première fois que l'occasion s'présente, et cela représente un changement drastique par rapport au caractère morose des deux dernières années passées à Détroit. La ville était grise, les gens, d'éternels maussades délavés de toute étincelle joviale; Brisbane lui a changé la vie, peut-être plus en six mois qu'aucune cité auparavant. Ce n'est qu'une question de personnification des éléments, elle en est consciente, mais le soleil australien lui semble tout de même plus chaleureux.
La peinture, ce n'est pas son fort; la danse, elle la pratique déjà pour le travail, et la méditation.. Elle a essayé, deux fois, et les tests avaient été concluants. La méditation lui permet de ressentir des choses étranges dans son corps, en donnant la parole à l'amas de cellules habituellement traité comme une simple enveloppe charnelle; en définitive, il s'agit de s'écouter soi-même, pour mieux guérir et faire ressortir les maux sous-jacents, qu'une simple prise de cachetons ne peut faire disparaître. Aussi s'installe-t-elle, après avoir ôté bottines et veste; en tailleur, assez droite pour avoir mal au dos au cours des dix prochaines minutes. Les douleurs se manifestent toujours là, ou dans sa cage thoracique, lui donnant l'impression de manquer d'air; Arsinoé n'en parle peu, ou minimise les faits, mais elle attribue ces sensations aux disparitions successives dans sa famille. Au dos correspond la stabilité, ce qu'elle ne possède guère, et la transmission des principaux messages nerveux; le thorax, c'est le souffle, l'oxygène nécessaire à la vie et la porte du cœur, le centre émotionnel. Autrement dit, deux cadres physiologiques aux échos lourds de sens.
La séance débute en douceur, mais Sinoé ne tient que difficilement en place, surtout lorsque sa chair se manifeste vivement. Bien qu'ancrée à la terre, le corps s'agite et balance quelque peu, comme si la houle le malmenait; un hoquet de surprise lui échappe lorsque, de l'intérieur, elle a la sensation de tomber. Un précipice s'ouvre et l'instinct dicte une retraite d'urgence; malgré une position stable de départ, les yeux s'ouvrent sur l'azur, le plafond céruléen qui semble l'interroger : que fais-tu ainsi, allongée dans l'herbe ? - .. Désolée.. bredouille-t-elle, constatant avoir dérangé toute la séance. Effets personnels en main, malgré le sourire bienveillant de l'animatrice, Arsinoé se relève et s'écarte en vitesse, marchant ensuite jusqu'au premier stand à proximité, pour se commander une bière. Il n'est que seize heures ? Apéritif par anticipation, et besoin d'inhiber un corps devenu raide. La bahamienne s'adosse au stand, tente de fermer les yeux une seconde; en vain, les sensations reviennent au galop. - Ça va le corps, j'ai compris, j'ai encore des trucs à régler. Tu veux bien fonctionner maintenant ? parle seule, éhontément, en espérant retrouver son propre centre de gravité. Finalement, elle aurait dû le savoir : la méditation, avec son historique, c'est une idée à la con.
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she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1818 POINTS : 820
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #12 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
- foire peace and love - Lost in time and space crédit gifs(olliviacooke) + @Arsinoé Quinzel
Allez savoir comment Helen s’était débrouillée pour se libérer une journée pour se rendre à l’événement organisé par la ville de Brisbane. Les vibes hippies affluaient, et même sa naissance remontait à plus tard, la chirurgienne trouva l’atmosphère très réussie. Elle avait véritablement le sentiment d’être plongé dans un film des années 70, et à tout moment elle s’attendait à voir débarquer les cosplays de John Travolta et Olivia Newton-John. Parce que, oui, évidemment, elle connaissait le film Grease sur le bout des doigts. C’était un classique, et même si Helen n’avait plus trop le temps pour se poser devant la télévision ces derniers temps, elle n’était pas non plus une inculte du cinéma. Pour en revenir à l’événement en lui-même, il semblait y avoir énormément d’animations différentes. Autant la brune était persuadée qu’elle ne se rendrait pas au mur de l’amour, elle ne savait pas par quoi elle allait commencer. Nina était censée la rejoindre, mais à tout moment elle sentait que son amie lui ferait faux bond. Helen lui adressa un rapide SMS, pour s’assurer que leur rendez-vous tenait toujours et elle se retrouvera finalement devant un : « Je ne me sens pas très bien, désolée. On se voit plus tard. » qui ne l’étonna pas plus que ça. Tant pis, elle profiterait de cette sortie seule. Helen était une adulte, et se retrouvait seule ne l’effrayait pas. Alors, la foire ? la piste de danse ? le cinéma en plein-air ? Rien de tout ça, elle tiqua lorsqu’elle aperçut que des cours de yoga étaient tenus. Quoi de mieux pour apaiser son esprit tourmenté ces derniers temps ? Heureusement, le matériel était déjà présent, il ne lui restait plus qu’à laisser aller son corps et sa tête. La chirurgienne n’était pas trop mauvaise dans cet exercice, les conditions se prêtaient à ce qu’elle puisse vider ses muscles de toutes les tensions qui l’animaient habituellement. Jusqu’à ce qu’une chute à ses côtés ne la sorte complètement de son état d’apaisement. « .. Désolée.. » La chirurgienne eut envie de siffler un « chuuuut ». Lorsqu’elle tourna la tête, Helen reconnut aussitôt Arsinoé Quinzel, qui s’avérait être l’une de ses internes. Cela ne faisait aucun doute, sa chevelure tressée et sa peau mate qui s’éclipsaient rapidement de l’endroit ne la trompaient pas sur son identité. La brune détourna son attention de la jeune femme et tenta de se remettre dans l’ambiance zen qui l’animait précédemment. Sauf qu’elle n’y arrivait plus. Les épaules de la chirurgienne s’affaissèrent et Helen soupira fortement, agacée. Elle s’était sentie si détendue, quelle plaie… A son tour, elle se releva et quitta l’herbe moelleuse pour laisser le cours de yoga derrière elle. Très vite, son regard afûté s’attarda sur son interne qui s’était réfugiée non loin, à un stand de boissons. La soif se manifesta en elle, ou était-ce plutôt le besoin de lui remonter les bretelles alors qu’elles se trouvaient hors de l’hôpital ? Comprenez, les tensions étaient de retour, par sa faute. « Que c’est étonnant, il n’y a pas qu’à l’hôpital que vous aimez vous faire remarquer, Mademoiselle Quinzel. » Elle commanda une bière à son tour, et se planta devant la jeune Arsinoé. « Ce n’est pas trop votre truc le yoga, à ce que je vois. » Ou comment lui faire comprendre qu’elle l’avait dérangé en pleine méditation. Décidément, ces internes, il lui en faisait voir de toutes les couleurs… et elle ne pouvait même plus être tranquille en dehors de son lieu de travail.
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Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
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Travailler sur soi est un défi en soit, une épreuve de taille pour quiconque cherche à faire le point, la paix avec son histoire, ses vicissitudes. Arsinoé savait qu'en fermant les yeux, en se posant ainsi dans l'herbe, l'aventure ne serait pas de tout repos; son passé patiente, faussement endormi, prêt à ressurgir à la moindre ouverture. Est-elle assez forte, assez stable, pour le regarder en face et lui tenir tête ? Sa chute du jour tend vers un "non" qui a le sérieux mérite de l'emmerder. Avec sa flopée d'addictions, Sinoé ne craint pas seulement de revenir en arrière, mais surtout de replonger pour de bon. Phoebe n'est plus là pour l'assister, la soutenir; le corbeau devait voler de ses propres ailes, éviter les bourrasques ou, du moins, ne pas foncer sur la première charogne en cas de déconvenue. Ainsi, il s'agit plus que d'une simple séance de méditation : c'est une claque du corps sur l'esprit, ou de l'esprit sur le corps - difficile de savoir qui domine dans les faits.
Les jambes flageolent quelque peu, et la moitié du verre sitôt descendue ne semble rien pouvoir contre cet effet. Sa hantise n'est pas loin, elle guette tel un nuage dans le ciel d'été. Un autre point gris à l'horizon, la présence inattendue d'une "mentor malgré elle", bien que Sinoé ne conteste nullement son talent. Elle s'attendait à être soigneusement évitée, mais cette diablesse semble privilégier les contacts négatifs. A croire que c'est plus qu'une nature, et qu'un véritable désir d'emmerder le peuple gouverne sa psyché. Un soupir, avant même qu'elle ne s'arrête à proximité. Un autre, lorsqu'elle entame la conversation - toujours avec la manière. - Stenfield, quelle surprise.. Nul besoin d'une blouse blanche pour venir piailler, mmh ? sourire narquois, timbre d'effrontée - presque comme à l'hôpital, en pire - la hiérarchie n'est ici d'aucune application. Leur rapport ne semble pourtant pas différent : elle se pointe avec une remarque désobligeante, et Quinzel répond avec audace. Inutile de croire que j'vais ployer, tu peux courir ma belle. Elle était dans la séance, visiblement; Arsinoé se serait bien passée de sa présence, surtout dans de telles circonstances. - Il en faut peu pour vous déconcentrer, à c'que je vois. tir croisé, feu nourri, la bahamienne ne se démonte pas. Encore moins ici qu'entre les murs aseptisés de son unité, d'ailleurs. - Sérieux, c'est quoi vot' problème ? là où se tait la langue en temps normal, le statut civil lui permet d'embrayer sur la question. Peut-être s'ennuie-t-elle au point de faire pleuvoir les réflexions "pour le fun". Ou peut-être est-elle simplement une plaie, ce que son langage dépourvu de toute bienséance nomme communément "connasse". - C'est votre p'tit plaisir de casser les internes ? Ou c'est juste un trait de caractère, d'être chiante et morose au possible ? Pas sûr qu'le yoga puisse vous sauver dans les deux cas. si madame Stenfield aime tant la confrontation, les jeux sont ouverts: j'ai un caractère de merde; cherche donc, qu'on rigole un peu.
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Depuis le départ d’Olive deux ans plus tôt, la chirurgienne continuait d’être revêche avec les autres internes, Arsinoé y compris. Ajouté à cela le renvoi de Winston Ackerman pour des raisons qui lui étaient propres, la cohorte d’internes se réduisait petit à petit. Il fallait croire qu’Helen n’avait pas retenu la leçon car elle prenait toujours un malin plaisir à martyriser ces jeunes pleins de rêves et d’espoir. Malheureusement, c’était la seule façon pour elle de supporter le fait qu’ils la suivaient partout et qu’ils lui faisaient perdre son temps. Grâce à eux, Helen avait trouvé un défouloir parfait pour rejeté la frustration causée par sa vie personnelle. Cependant, le profil d’Arsinoé différait de celui d’Olive. La jeune femme avait du répondant, elle ne se laissait clairement pas faire lorsqu’Helen commençait à lui rentrer dedans. Il n’en fallait pas plus pour que la chirurgienne insiste, encore et encore. D’un côté, c’était presque appréciable d’avoir un interne qui ne tremblait pas devant elle ou qui semblait être prêt à faire tout ce qu’elle demandait par peur de se faire virer de son service. « Stenfield, quelle surprise.. Nul besoin d'une blouse blanche pour venir piailler, mmh ? » Sa remarque fit naître un sourire en coin. Elle la reconnaissait bien là. Il aurait été improbable qu’elle change de comportement du fait de se rencontrer à l’extérieur des murs de l’hôpital. Fidèle à elle-même, et tant mieux. Helen le serait tout autant. « Il en faut peu pour vous déconcentrer, à c'que je vois » Elle leva les yeux au ciel, s’abreuvant de plusieurs petites gorgées de bière avant de répliquer : « On aurait dit un éléphant dans un magasin de porcelaine. » Vraiment, aucune délicatesse ne semblait émaner de son corps. Un peu plus et Brisbane était victime d’un tremblement de terre, rien que ça. « Sérieux, c'est quoi vot' problème ? C'est votre p'tit plaisir de casser les internes ? Ou c'est juste un trait de caractère, d'être chiante et morose au possible ? Pas sûr qu'le yoga puisse vous sauver dans les deux cas. » Un rire presque amusé s’échappa de sa bouche. Arsinoé la trouvait donc chiante et morose ? Etait-ce la seule à l’hôpital à le penser ? « Je pensais faire un peu de yoga pour oublier le niveau exécrable des internes… dont le vôtre, du coup. » Helen continuait de la « casser », comme Arsinoé le décrivait si bien. Même si les deux femmes ne se trouvaient actuellement pas dans le cadre du travail, elle ne se gênerait pas pour le faire. « Vous êtes comme Mademoiselle Sterling, vous n’arrivez pas à encaisser quelques remarques de la part de votre supérieure ? Si tel est le cas, vous n’avez rien à faire en chirurgie, vous le savez très bien. » Avec un sourire amusé collé aux lèvres, Helen s’adossa au stand sans quitter l’interne des yeux. Bien évidemment qu’elle savourait cette rencontre fortuite avec Arsinoé, elle ne s’en cachait pas. « Heureusement que je ne me formalise pas en vous entendant dire de moi que je suis chiante et morose -d’autant plus que je suis votre supérieure… il en faudra un peu plus pour me vexer. » Arsinoé allait devoir redoubler d’efforts si elle souhaitait vraiment montrer les crocs. Pour le moment, Helen faisait face à un petit Bichon et non pas à un Pitbull. Mais elle ne doutait pas un seul instant que l'interne allait attaquer un peu plus férocement. Ce n'était que l'échauffement pour le moment. « Au moins vous -contrairement aux autres- vous osez ouvrir votre bouche, ça ne vous effraie pas que je sois au-dessus de vous hiérarchiquement parlant. Votre présence rend le temps de formation un peu plus stimulant, je dirais. » Mais est-ce qu’elle la remercierait pour ça ? Oh que non, dans ses rêves.
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Arsinoé Quinzel
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Quelle emmerdeuse. Avait-elle des proches, cette drôle de bonne femme ? Difficile d'imaginer qu'on puisse la supporter. Remarque, un tas d'personnes aurait pu dire la même chose à son sujet, il y a de ça quelques années. Mais Helen, vraiment, c'était du top niveau en terme de caractère exécrable. Le pire dans tout ça ? La sensation qu'elle prend son pied à la manœuvre, qu'elle trouve cette petite satisfaction pernicieuse, qui l'incite à venir grogner sur l'épaule des internes. Dommage pour elle, Sinoé en a vu d'autres: des médecins, des profs, même des mafieux. Courber l'échine est un choix, et ce n'est pas le sien. - Oh.. Vous êtes donc si fragile, je comprends mieux. nul besoin de forcer ses répliques, la répartie venait toute seule, raillant ses ivoires d'un sourire narquois. Oui, Arsinoé prenait de la place et oui, il était difficile pour elle de passer inaperçue; mais sa patronne - par procuration - était vraisemblablement une petite nature incapable de concentrer ses dix neurones pour rester focus.
Évidemment, elle en profita pour rappeler la médiocrité du groupe; pour certains, peut-être, pour d'autres, sûrement pas. Olive était douée, déjà, plus que cette idiote ne pouvait le penser. Quant à elle.. Sinoé s'estimait meilleure aux urgences ou en diagnostic, peut-être pas tant en chirurgie. - Olive est bien meilleure que moi, vous ne devriez pas ramener son nom ici. Elle est même excellente, mais peut-être devrait-on vous retourner le sort pour voir combien de temps vous tenez en place. elle était libre de la casser, elle, Arsinoé, mais clairement pas de mettre des balles perdues dans le dos d'Olive. D'autant que sa partenaire, son alliée, était largement au dessus des autres; cette crétine l'avait seulement convaincue du contraire. - Ici, vous n'êtes rien du tout. Juste une chieuse qui fait claquer sa langue de vipère. et elle finirait par lui balancer quelques insultes particulièrement salées, si son arrogance devait s'éterniser. Mais, plutôt que de monter dans les tours et de lui donner raison, elle allait calmer le jeu, jouer d'une cruelle indifférence. Oui, Arsinoé était stimulante - elle se reconnaissait bien cela, et oui encore, quelque chose ne devait pas tourner rond chez Helen, pour agir de la sorte. Aussi se tourna-t-elle, s'appuyant d'une épaule sur le stand tout en faisant - effrontément - face à la brune, minaudant un rictus hautain, ne lui laissant guère le plaisir de la supériorité. Ou seulement dans ses rêves. - Entre nous.. Vous êtes juste mal baisée, right ? Votre chéri est impuissant, ou c'est plutôt vous, l'étoile de mer ? ça se finirait peut-être en mandales dans la figure, mais peut-être était-ce nécessaire pour obtenir son respect. En attendant, Sinoé allait piquer là où l'égo naissait, là où la sensibilité était la plus à vif : entre les cuisses.
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« Oh.. Vous êtes donc si fragile, je comprends mieux. » La fragilité n’était vraisemblablement pas le qualificatif qu’Helen choisirait pour se décrire, Arsinoé ne connaissait rien d’elle. La chirurgienne avait ses faiblesses, comme tout le monde, mais elle n’était pas ce petit oiseau fragile que semblait croire son interne. De toute façon, n’importe qui aurait pu être dérangé par le vacarme causé durant la séance de yoga. Cela signifiait donc que toute la pièce était fragile, alors ? Arsinoé devait peut-être remettre sa perception des choses en question. « Olive est bien meilleure que moi, vous ne devriez pas ramener son nom ici. Elle est même excellente, mais peut-être devrait-on vous retourner le sort pour voir combien de temps vous tenez en place. » La chirurgienne n’avait pas remis en cause ses qualités d’exercice pour la chirurgie, uniquement sa capacité à supporter les railleries et les remarques de sa supérieure. Elle pouvait être douée pour opérer, la connaissance était primordiale pour pouvoir être chirurgien. Mais si elle ne savait pas gérer la pression, ce boulot n’était pas pour elle, voilà tout. Il fallait savoir garder la tête froide, car d’importantes décisions pouvaient être prises sous la pression d’un cœur qui s’arrête de battre, ou d’une hémorragie à stopper rapidement. L’objectif premier d’un médecin était de sauver des vies, coûte que coûte. « J’ai été à votre place il y a de ça des années, et pourtant me voici aujourd’hui. » Que les filles ne sentent pas privilégier d’avoir une supérieure tyrannique, ça arrivait dans toutes les générations de médecins, et dans tous les hôpitaux. Peu importe le degré de dureté variable d’un chirurgien à l’autre, tous était tenu d’apprendre aux internes la gestion de ses émotions et de la pression, c’était tout. « Ici, vous n'êtes rien du tout. Juste une chieuse qui fait claquer sa langue de vipère. » Si Arsinoé la considérait comme une chieuse, elle avait tout gagné, non ? Helen n’attendait pas de ses internes qu’ils lui mangent dans la main ou qu’ils se mettent à pleurer dès qu’elle ouvrait la bouche. Elle voulait qu’ils la haïssent, qu’ils grandissent et qu’ils prennent conscience de la réalité de l’hôpital. La brune ne comptait pas se faire des amis au sein des internes, leur existence dans sa vie lui était imposé. « Entre nous.. Vous êtes juste mal baisée, right ? Votre chéri est impuissant, ou c'est plutôt vous, l'étoile de mer ? » Alors là, c’était une attaque à laquelle elle ne s’attendait pas, pour être honnête. Helen crut d’ailleurs qu’elle allait avaler sa gorgée de bière de travers à l’entente de ces questions déplacées. « Il n'y a pas de 'entre nous'. Je ne satisfaierai pas votre désir pervers de connaître l’étendue de ma vie sexuelle. » Répondit-elle en prenant un air moins amusé, car elle ne riait pas du tout sur la question, encore moins en ce moment où les choses n’étaient pas roses dans son couple. « Même si votre question m’interpelle… vous ne seriez pas en train de fantasmer sur l’image de votre supérieure en train de faire l’étoile de mer ? » Arsinoé devait regarder un peu trop Grey’s Anatomy, avec toutes ces histoires d’amour ou de sexe entre internes et chirurgiens. Helen ne trempait pas là-dedans, elle savait respecter les lignes à ne pas franchir. « Ou alors, vous êtes vous-même sujette aux frustrations au lit… vous cherchez des réponses pour vous sentir mieux ? » Si on pouvait qualifier la chirurgienne de « coincée » et « chieuse » -ce qui était probablement le cas en ce moment-, le caractère franc et dur d’Arsinoé ne la rendait pas plus attirante qu'elle. L'interne donnait plutôt envie de la gifler qu’autre chose, mais la chirurgienne saurait bien se tenir. « Je ne vous laisserai pas supposer quoique ce soit sur ma vie privée, pour qu’ensuite vous alliez tout ragoter auprès de vos p’tits copains. » Car ce serait bien son genre, de laisser fuiter des mensonges sur elle pour se faire remarquer et pour lui faire regretter sa tyrannie à l’hôpital.
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Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 131 POINTS : 80
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Very bad start. Qui aurait cru que l'état civil serait pire que l'hospitalier ? Sinoé pourrait reconnaitre qu'elle a piqué gratuitement, sur des points complètement hors de propos - ce qui traduit une intention de nuire, ou d'ennuyer à minima, mais ce n'est finalement qu'un juste retour de flamme envers celle qui vient la titiller sur son temps libre. Pourquoi diable ne peuvent-elles pas être cordiales ? Après tout, elle n'irait pas dénigrer son talent en chirurgie, ni prétendre qu'elle ne sauve pas de vies ou ne forme point de bons chirurgiens; tout cela relève du fait, et elle le lui accorde sans détour. Mais pour le reste, c'est une autre histoire. Et ça rend son caractère, déjà merdique, pratiquement exécrable.
Mais elles ne sont pas parties pour enterrer la hache de guerre, et ce tort est partagé de moitié par Quinzel, qui insiste sur des points personnels. Elle n'irait pas remettre en question son coup de scalpel, mais plutôt son caractère empathique. Ce serait presque, finalement, un point sur lequel elles se ressemblent : Sinoé n'a jamais été connue pour faire preuve de tact ou de grande bonté envers les autres. - Ce n'était qu'une pique.. Relax, ça m'intéresse pas. savoir qui domine, qui s'éclate ou s'ennuie est le cadet de ses soucis; inutile de s'offusquer de l'air quasi-glacial adopté par la chirurgienne - la sphère intime, on y touche pas, et Sinoé vient de s'octroyer un droit qu'elle ne possède certainement pas. - Oh si.. Clairement. Vous m'avez démasquée, docteur. elle en joue, minaude et s'amuse pour la faire râler, éventuellement faire naître le doute dans son esprit et, qui sait, peut-être à terme jouer de ce levier. - Je ne cherche pas de réponses, je les connais déjà. c'est faux, mais il faut que son mensonge paraisse crédible. Arsinoé vide son verre d'une traite puis, s'approchant juste assez pour lui souffler, sans pénétrer l'espace vital de trop, - j'aime les femmes. et elle se déroba, se moquant bien de savoir ce qu'Helen en penserait. A ce stade, il ne s'agissait que d'une façon de venir l'embêter, de la chercher - sans remettre en cause sa plastique, sur laquelle Arsi' pourrait loucher volontiers.
- Je fais bien des choses dans ma vie.. Mais des ragots, sûrement pas. lança-t-elle sur son épaule, se retournant finalement en soupirant. Ce concours de répliques cinglantes ne rimait à rien, et même si provoquer Helen pouvait l'amuser - surtout en la titillant comme à l'instant, il n'y avait guère de finalité. - Okay.. Pause maintenant. Cessez le feu. cette démarche la rendrait faible si la doc' refusait d'y adhérer, mais c'était un risque à prendre. - Si j'vous paye un verre, on peut faire repartir la conversation de zéro ? un pas dans sa direction, pour tirer, elle l'espérait, une certaine réciproque. A ce stade, un refus serait comme de l'huile sur le feu, et la guerre serait déclarée. Au moins pourrait-elle se satisfaire d'avoir essayé - pour une fois dans sa vie.
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such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1818 POINTS : 820
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #12 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
- foire peace and love - Lost in time and space crédit gifs(olliviacooke) + @Arsinoé Quinzel
« Ce n'était qu'une pique.. Relax, ça m'intéresse pas » Helen l'observait, d'un œil dubitatif. Arsinoé semblait porter une grande attention à sa vie privée, et plus particulièrement à sa vie sexuelle sur laquelle la chirurgienne ne s'étendrait pas. Autant elle était libre de pouvoir en parler avec ses amis, Sloane, Nina et Izan, mais elle ne prendrait pas le risque de le faire avec 1) une collègue 2) qui s'avère être une interne 3) et qui est aussi chiante qu'un moustique en plein été qui vous bzz à l'oreille. « Je ne cherche pas de réponses, je les connais déjà. » La brune leva les yeux au ciel, à peine effleurée par cette menace. Arsinoé ne savait rien d'elle, c'était impossible. Helen ne lavait pas son linge en public, elle postait rarement des choses très personnelles sur les réseaux, elle restait plus ou moins discrète en règle générale, alors ce n'était que du bluff, c'était certain. « j'aime les femmes. » Et alors ? Elle partait du principe que si elle aimait les femmes, l'interne ne pouvait pas connaître des frustrations sexuelles ? Sloane était du même bord qu'elle, et pourtant sa meilleure amie lui avait déjà raconter bien des histoires de moments intimes pas très rigolos. « Vous n'avez jamais été déçue par une femme au lit, peut-être ? » Lui demanda-t-elle, finalement plutôt curieuse sur la question. Si c'était le cas, peut-être que Sloane aurait envie de la rencontrer. « Je fais bien des choses dans ma vie.. Mais des ragots, sûrement pas. » Helen haussa des épaules, assez peu convaincue par l'affirmation d'Arsinoé. Il fallait croire que les deux jeunes femmes n'étaient pas suffisamment proches pour qu'Helen arrive véritablement à lui faire confiance sur le sujet. « C'est ce que vous dites tous, et après tout l'hôpital entend vos conversations de couloir. » Les murs de l'hôpital avaient des oreilles, ça c'était une triste réalité. Il était très difficile d'y garder un secret lorsqu'on souhaitait discuter en privé, et Helen imaginait parfaitement les oreilles de l'interne trainer aux bons endroits, aux bons moments. « Okay.. Pause maintenant. Cessez le feu. » Silencieuse, Helen jaugeait le degré de sincérité dans la demande de l'interne. Après tout, c'était elle qui l'avait attaqué la première... quoique, en y réfléchissant bien, Helen ne s'en souvenait plus. Ce qui l'incita à penser que, Arsinoé méritait qu'elle accepte d'agiter le drapeau blanc de son côté également. « Si j'vous paye un verre, on peut faire repartir la conversation de zéro ? » A la base, la chirurgienne était venue profiter d'un moment de répit en faisant du yoga et elle se retrouvait à se chamailler avec Arsinoé. Autant dire que la tournure des événements n'envisageait rien de bon si elle refusait ce fameux verre. « Ok, d'accord pour le verre. » Dit-elle en finissant sa bière d'une traite, histoire qu'on ne lui serve pas une boisson qu'elle ne pourrait pas boire. « et d'accord pour repartir de zéro. » En espérant qu'elle ne le regretterait pas, auquel cas Helen n'hésiterait pas à arborer une nouvelle fois son masque de tyran à son égard. La jeune femme se laissa donc offrir le verre généreusement proposé par l'interne, puis elle lui accorda un semblant d'intérêt plus... agréable. « C'est la première fois que vous faisiez du yoga ? » Autant commencer tout doucement et aborder un sujet un peu bateau, histoire de voir si les deux jeunes femmes étaient vraiment capables de se parler sans cracher leur venin.
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Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Arsinoé Quinzel
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Sont-elles destinées à ne pas s'entendre, ou n'est-ce là qu'un principe hiérarchique visant à être exécrable avec sa supérieur, ou sa subordonnée ? Les choses auraient-elles été différentes, si la rencontre n'avait pas eu lieu à l'hôpital, sous les mauvais augures d'une formation d'interne ? Ces questions lui traversent franchement l'esprit, tant les réponses semblent à la fois évidentes, et tout de même nuancées. Arsinoé ne la déteste pas par principe, mais elle répugne sa méthode d'apprentissage, inutile à son sens, bien qu'elle se foute ouvertement qu'on lui mette la pression. Tout comme, par extension - et peut-être malheureusement - elle a su se moquer jusqu'à présent de la femme qui porte l'uniforme immaculé. - Et bien.. Non. Ça a toujours été l'éclate à ce niveau là. drôle de conversation, drôle de confession; sa boss par intérim sait désormais qu'elle prend son pied au lit - chose assez exceptionnelle pour Sisi - avec les femmes; ne manquerait plus qu'elle imagine l'élève fantasmant sur la mentor, et elle aurait tout gagné. Au moins faut-il l'admettre : la gente féminine semble détenir les clefs parfaites de son septième ciel.
- J'ai autre chose à faire que d'écouter ou d'raconter des âneries dans les couloirs. Pis, ce serait donner trop d'importance à des choses qui n'en méritent pas tant. objective-t-elle en secouant la tête, affirmant sa position sur ce plan. C'est vrai, il y a des conversations - comme partout; mais non seulement Sinoé s'en fiche, mais elle n'en voit pas plus l'intérêt. Tout cela pour tenter d'apaiser une discussion fermée qui partait d'un très mauvais pied. Un verre partagé, c'est comme une clope : en général, c'est le terrain neutre, sur lequel les "ennemis" peuvent échanger, faire une trêve, aussi brève soit-elle. Ici, la bahamienne espère en tirer profit : une relation si négative ne peut mener nulle-part, sinon droit dans le mur. Même si la diagnosticienne devait prendre son parti, la défendre, cela ne créerait, à long-terme, que des ennuis plus profonds. - Amen. déclara-t-elle à l'assentiment, hissant son verre vide comme on dresserait un drapeau blanc. La seconde tournée serait donc pour elle, marquant une pause dans les assauts répétés; elle paya de bon cœur, en espérant pouvoir découvrir plus qu'une femme despotique au caractère profondément pénible. - Non, ce n'est pas la première.. Mais le yoga, comme la méditation, a tendance à faire ressurgir tout ce qui est.. Enfoui, si on peut dire. Du coup, ça donne des résultats assez chaotiques parfois. elle l'avoue honnêtement, sans chercher à occulter l'idée que sa vie puisse être un véritable champ de ruines; comme tout un chacun, l'existence n'est pas un long fleuve tranquille. - Je n'avais vraiment pas l'intention de perturber la séance. Mais j'ai senti qu'il valait mieux que je sorte. continuer aurait été pire, elle le croit sincèrement. Le cyclone natif de Nassau l'aurait renversée comme une feuille. - Pourquoi est-ce que vous êtes si dure avec les internes ? demanda-t-elle soudain, lui offrant toute son attention, avant de rajouter : - C'est une vraie question hein, j'suis pas en train de chercher à en remettre une couche. interroger pour comprendre, pour marquer l'ouverture dans sa propre pensée, à l'idée que madame Stenfield ait une motivation, une raison plus profonde à sa démarche. Chercher l'origine, la base du glacier, pour mieux en saisir la globalité.
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« J'ai autre chose à faire que d'écouter ou d'raconter des âneries dans les couloirs. Pis, ce serait donner trop d'importance à des choses qui n'en méritent pas tant. » Touché. Pour autant, la réponse de l'interne convenait parfaitement à la chirurgienne qui ne voulait pas que sa vie personnelle soit le sujet des conversations de couloir à l'hôpital. Il ne manquerait plus que ses soucis de couple s'immiscent également sur son lieu de travail, alors qu'Helen cherchait justement à y rester le plus possible, puisqu'il était l'un des seuls endroits à ne pas lui rappeler de précieux souvenirs heureux avec son cher et tendre époux. Leur couple battait de l'aile, c'était indéniable, elle en avait parfaitement conscience, sauf qu'elle refusait catégoriquement que quiconque à l'hôpital ne répande cette rumeur. Vous imaginez, vous ? La réputation du tyran qui s'écroule parce qu'elle ne sait pas préserver son couple ? Non, merci, vraiment. Néanmoins, Helen pouvait-elle vraiment accorder sa confiance à Arsinoé ? Au fond, ce n'était pas parce qu'elle affirmait à voix haute que ça ne l'intéressait pas d'écouter ou de raconter des choses sur elle à l'hôpital qu'elle ne finirait pas par le faire un beau jour, par vengeance suite à son envie insatiable de martyriser ses chers internes ? Pour le coup, la chirurgienne préféra ne pas relever et accepta plutôt le verre que son interne lui proposait de lui offrir, pour partir sur une base plus saine. Helen s'arrangea alors pour que la conversation tourne sur autre chose que l'hôpital. « Non, ce n'est pas la première.. Mais le yoga, comme la méditation, a tendance à faire ressurgir tout ce qui est.. Enfoui, si on peut dire. Du coup, ça donne des résultats assez chaotiques parfois. » Ce n'était pas la première fois qu'Helen faisait le constat qu'elle ne connaissait finalement rien du tout de la vie de ses internes. Le premier heureux élu avait été Winston, après que Lincoln l'ait invité à réfléchir plus sérieusement à pourquoi l'interne s'était mis à voler des médicaments. Et puis, il y avait eu Olive, qu'elle avait poussé à démissionner et qu'elle avait ensuite croisé au bar, peu de temps après des retrouvailles au dispensaire... A cause de son comportement de tyran, Helen passait probablement à côté de conversations potentiellement intéressantes avec ses étudiants en formation. Mais toujours et encore, une petite voix dans la tête de la brune lui répétait que ce n'était pas ainsi que son père lui avait appris à se faire respecter. Le copinage, ce n'était pas professionnel, dirait-il. « Qu'est-ce que ça fait resurgir en vous, au juste ? » Allez, elle se risquait à une question un peu plus personnelle, puisqu'Arsinoé évoquait avoir visiblement un quotidien chaotique. Si elle l'abordait dans la conversation, c'était sûrement qu'elle se montrerait encline à détailler un peu plus sur le sujet, non ? Alors, autant rebondir, pour lui montrer en retour qu'elle était capable de s'intéresser véritablement à elle, sans arrière pensée non plus. « Je n'avais vraiment pas l'intention de perturber la séance. Mais j'ai senti qu'il valait mieux que je sorte. » Helen voulait bien croire qu'elle n'avait pas fait exprès de faire du bruit, ce manque de respect envers les autres serait vraiment trop impoli et elle n'imaginait finalement pas Arsinoé cherchait volontairement les ennuis auprès d'inconnus... « Au fond, je crois que ça n'a dérangé que moi, pas de panique. » Puisqu'elle avait été la seule à quitter la séance après Arsinoé, c'était une intuition. Mais si ça pouvait la rassurer, Helen n'aurait probablement pas arrêté en cours de séance si ça avait été une autre personne que l'interne la perturbatrice du moment. « Pourquoi est-ce que vous êtes si dure avec les internes ? C'est une vraie question hein, j'suis pas en train de chercher à en remettre une couche. » Et voilà qu'elle abordait de nouveau le sujet, Helen n'y échapperait finalement pas. Même si Arsinoé affirmait qu'elle ne voulait pas en remettre une couche, au fond, elle le faisait un peu... La chirurgienne lâcha un bref soupir, et but une longue gorgée de son verre pour se donner un élan de courage. « C'est l'éducation que j'ai eu de mes parents. » Avoua-t-elle honnêtement, préférant ne pas tourner autour du pot avec Arsinoé. Helen pressentait que son interne allait ressentir un quelconque mensonge, alors autant se montrer honnête d'emblée. « C'est mon père, surtout, qui m'a appris qu'on se faisait respecter en arrivant à s'imposer, et non en copinant avec les internes. Alors je m'impose en me montrant sèche et cassante, avec le temps, j'ai pris le pli, et même un peu goût. » Le secret dévoilé, le mystère n'existait plus, il n'y avait rien de plus derrière cette histoire de méchanceté gratuite à l'égard des internes, quoique. Helen omettait un détail. « Et pour être honnête, j'ai jamais vraiment eu envie de former les internes, mais la direction me l'a demandé, je voulais avoir leurs bonnes faveurs, voilà. Vous savez tout. » Conclut-elle en posant son regard sombre dans le sien, en haussant légèrement les épaules. « Pas trop déçue ? Vous vous attendiez peut-être à une raison moins... bateau ? » L'éducation des parents, l'envie de se faire bien voir par la direction, c'était le souci de presque tout le monde, non ?
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La curiosité est sincère, bien que le sujet demeure épineux : l'occasion se présente, telle une accalmie entre deux tranchées de tirs nourris, et Arsinoé décide d'en tirer parti. Elles ne deviendront probablement pas copines, mais peut-être réussiront-elles au moins à ne pas se cracher dans les pattes en permanence, la bahamienne agissant toujours effrontément, au reflet de sa supérieure. C'est plus par principe que par réelle intention délétère, d'ailleurs, et Arsinoé reconnaitrait aisément n'avoir, dans le fond, rien contre Helen; elles ont aussi le même âge, et ce facteur peut naturellement impacter l'équation. - J'comprends. lâche-t-elle en toute simplicité, hochant la tête pour appuyer son propos : oui, la pression et les sermons d'un proche peuvent affecter la nature profonde de l'être humain, et Sinoé se reconnait même sur ce point. - Il n'y a pas vraiment de raison bateau.. Il n'y a que des histoires qui nous sont propres et qui finissent par nous modeler, d'une certaine façon. amen. Aurait-il fallu un père ivrogne à la main lourde pour donner un quelconque relief à son récit ? Non. L'interne respecte ce fait, au même titre que les autres, que les mille histoires contées aux chevets des lits aseptisés. - Du coup.. Votre père était chir', lui aussi ? difficile de marcher dans les traces de sa famille, imagine-t-elle, surtout si ladite personne est émérite dans son domaine.
Si la posture ne change guère, le regard, lui, pétille quelque peu : fière, ou enchantée, d'avoir pris l'initiative de creuser par delà les grands airs de la chirurgienne, et d'y découvrir une femme au passé loin d'être banal. - J'ai été élevée avec l'idée d'être invincible, de pouvoir déjouer les plans de l'Homme et d'passer outre ceux de la nature.. J'étais Sisi l'intouchable. confie-t-elle, se contentant de glisser l'index sur le rebord du verre, d'un geste circulaire; le regard d'onyx plonge subtilement dans le passé, les souvenirs évanescents, aujourd'hui fanés, d'une vie qu'on voulait toute tracée. Ceci étant dit, il est facile de concevoir que leurs personnalités se fracassent sans cesse l'une sur l'autre, et qu'aucun compromis n'ait pris place entre leurs dents aiguisées. - Et j'ai une vie personnelle plutôt chaotique, alors je ne me permettrais pas de juger la votre. l'amour, le sexe, les relations au sens général, c'est un capharnaüm sans nom pour Sinoé; elle n'irait pas juger autrui sans avoir, au préalable, fait le ménage dans son propre quotidien. Un sourire, en coin, vient traduire l'intention bienveillante, se montrant un brin vulnérable pour que la confiance creuse une voie réciproque entre elles : somme toute, elles ne sont pas si différentes.
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☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
- foire peace and love - Lost in time and space crédit gifs(olliviacooke) + @Arsinoé Quinzel
Jamais Helen n'avait envisagé avouer à l'un ou l'une de ses internes les raisons de son côté tyran à l'hôpital. A vrai dire, à ses yeux (et probablement à ceux de James Cartwright également), il n'y avait pas meilleure manière que de se mettre soi-même des bâtons dans les roues en faisant de tels aveux sur des choses aussi privées, face à une personne qui n'est pas proche d'elle, et qui pourrait utiliser ces informations à mauvais escient. Pourtant, Arsinoé lui montrait plutôt facilement qu'elle ne comptait pas agir de la sorte, alors les mots étaient sortis presque tous seuls la bouche de la chirurgienne, lui faisant donc part de la nature stricte de l'éducation prodiguée par ses parents... mais aussi qu'elle n'avait jamais cherché à former qui que ce soit, et qu'elle avait accepté la tâche sans gaieté de cœur. « J'comprends. Il n'y a pas vraiment de raison bateau.. Il n'y a que des histoires qui nous sont propres et qui finissent par nous modeler, d'une certaine façon. » La remarque d'Arsinoé la fit pas mal reconsidérer la vision qu'elle avait de son interne. Ses mots étaient justes, bien pesés, pour une fois. « Du coup.. Votre père était chir', lui aussi ? » « Même pas... PDG de sa propre entreprise. » Elle poussa un nouveau soupir, dépitée à l'idée d'imaginer ce que ça aurait été s'il avait été en plus chirurgien... son père était déjà exigeant, alors s'il avait eu les mêmes connaissances qu'elle en chirurgie, ça aurait été la fin. « J'ai été élevée avec l'idée d'être invincible, de pouvoir déjouer les plans de l'Homme et d'passer outre ceux de la nature.. J'étais Sisi l'intouchable. » Helen l'écoutait attentivement se confier à son tour sur son passé, se rendant finalement compte au rythme de ses mots qu'elle aussi n'avait pas eu une éducation facile. Finalement, les deux jeunes femmes avaient plus de points communs que ce qu'elles n'imaginaient sûrement. « Et j'ai une vie personnelle plutôt chaotique, alors je ne me permettrais pas de juger la votre. » Le sourire en coin d'Arsinoé prouvait bien que leur relation prenait actuellement un autre tournant, et c'en était un peu soulageant, en fait. Être toujours en rogne contre ses internes, ça devenait fatiguant, à la fin. « C'est à cause de ça, le côté un peu hargneux ? » Sourit-elle, en repensant aux nombreuses altercations qu'elles avaient connu à l'hôpital à cause du sale caractère de la jeune femme. Elle préférait en sourire, maintenant. Apaisée par ce moment d'accalmie entre les deux femmes, Helen termina son verre presque d'une traite, avant de lui avouer : « Je vais devoir rentrer... ça m'a fait plaisir, finalement, de parler avec vous. » avant d'ajouter avec un petit clin d'œil qui se voulait bienveillant et rieur : « Mais n'y prenez pas trop goût non plus, hein ? » La chirurgienne reposa son verre sur le comptoir du stand, puis elle se redressa, prête à prendre congé d'Arsinoé. « A demain, à l'hôpital. » Parce qu'il ne fallait pas lui en demander de trop non plus, Helen la croiserait dans les couleurs aseptisés de son lieu de travail, se voir à l'extérieur n'allait pas devenir une habitude, au point qu'elles deviennent amies, n'est-ce pas ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 131 POINTS : 80
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Sans doute touchait-elle à la nature du problème, son origine première. Apprendre à gérer une équipe d'internes comme on s'occuperait d'une entreprise annexe ne pouvait mener qu'à des conflits, et pour cause : on ne pouvait dignement prendre soin d'un être humain tout en le caractérisant à titre d'objet. Son père, peut-être, n'avait jamais pris la mesure de son travail, lui donnant des clefs inadaptés à son environnement. - Mmh.. ce n'est probablement pas mieux. fit-elle remarquer, désignant accessoirement l'ignorance dont son père avait pu faire preuve, en la formant ainsi.
Dans sa vie, l'humain n'était pas non plus au centre des préoccupations. Son père adoptif le traitait comme de la chair à canon, une main d’œuvre bienvenue mais remplaçable aux premiers signes de faiblesse : Sinoé avait été la protégée, la petite princesse au centre du Pandémonium, que l'on ne pouvait approcher au risque d'y laisser ses doigts. La bienveillance, vous dites ? Cela n'avait jamais aidé personne à rester en vie, s'il fallait en croire les paroles de l'aîné. - J'ai toujours vécu à fond, et j'ai souvent tenu tête aux plus gros poissons. Alors avec vous, forcément, ça n'allait pas coller. jouer l'effrontée avec une chir' après avoir croisé les fers avec des têtes mafieuses, c'était on ne peut plus simple, et ça ne l'aurait certainement pas rebutée. Il avait fallu qu'Helen se trouve en face, évidemment; avec le recul, et un peu de temps, peut-être finiraient-elles par y trouver leur compte.
L'accalmie autour d'un verre annonçait de meilleurs augures, les prévisions étaient revues à la hausse. C'était un premier pas, et pas des moindres : leur historique ainsi révélé, elles pouvaient se libérer des ressentiments et espérer avancer de front commun, quelle que soit la nature future de leur relation. - N'vous inquiétez pas.. On trouvera bien le moyen de se taper dessus encore. le plaisir partagé n'était pas feint, et sa réplique serait suffisante pour démontrer cette réciproque. Au besoin, pour l'image, elle la détesterait toujours; dans le fond et la forme, l'aversion s'était évanouie. - Yes m'dame, à demain. un faux salut de la main en guise d'au-revoir, et Sinoé lui laissa le soin de se retirer; décidée, quant à elle, à retourner au stand de méditation, priant pour que les bières puissent inhiber ses réactions tempétueuses.
code par EXORDIUM. | Images par Oblivion
Fin
such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.