ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 110
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #13 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11 + #12
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
Mark my words - flashback crédit gifs(elyyxiumgifs) @Ruben Hartfield
L’annonce du décès de Jackson Hartfield fut un véritable choc pour l’hôpital. L’annonce du décès de Jackson Hartfield fut un véritable choc pour Helen, qui était allée au bloc en tentant le maximum pour réparer ses blessures. Sauf que la chirurgie orthopédique n’aurait pas pu le sauver. Elle ne l’avait pas sauvé, ni même la chirurgie cardio et neuro. Personne n’avait réussi à le sauver, ses blessures étaient certainement déjà trop profondes avant qu’il n’arrive à l’hôpital. La culpabilité avait longtemps rongé la chirurgienne, refaisant le monde avec des « Si j’avais réussi à prévenir Ruben plus tôt ». Mais ça n’aurait rien changé. Que Ruben ait été au courant plus tôt, cela ne changeait pas la gravité de ses blessures en arrivant aux urgences. Jackson Hartfield était décédé, et l’hôpital était en deuil. Perdre un membre de sa famille entre les murs de son lieu de travail devait être terrible, presque traumatisant. La brune l’était -traumatisée, pour son collègue, qu’elle n’avait pas réussi à croiser avant le jour fatidique de l’enterrement. La jeune femme n’avait pas non plus osé prendre des nouvelles de Ruben par le biais de Nina, car les deux femmes ne s’étaient pas reparlé depuis. Et Helen n’avait pas souhaité la contacter juste pour cela, préférant laisser Ruben vivre sa perte comme il l’entendait. Elle et lui n’étaient pas les personnes les plus proches de la planète, mais Helen se sentait responsable dans cette histoire. Elle resterait à jamais la personne lui ayant annoncé la présence de son frère aux urgences. Qu’elle l’ait souhaité ou non, la chirurgienne se retrouvait finalement impliquée dans l’écriture de ce dernier chapitre pour l’aîné Hartfield. Revêtant comme tout le monde un vêtement noir pour partager son deuil, Helen s’était rendue seule sur les lieux. Sam lui avait proposé de l’accompagner, pour lui témoigner tout son soutien. Elle avait préféré refuser, ne sachant pas si la famille Hartfield souhaitait véritablement voir des inconnus défiler sous leurs yeux en ce funeste jour. Même si Ruben et Sam étaient venus à se croiser une fois ou deux, les hommes étaient encore moins proches qu’eux-deux. Alors Helen vivrait ce moment sans l’aide de personne, ravalant sa culpabilité du mieux qu’elle pouvait. Elle savait qu’il n’était pas mort par sa faute, mais c’était plus fort qu’elle. Il fallait que son esprit la torture et l’incite à croire le contraire. Sam avait pourtant réussi à la convaincre qu’elle n’aurait rien pu faire de plus, ni même ses collègues. Elle avait relu des dizaines et des dizaines de fois son dossier, et le constat était toujours le même : personne n’aurait rien pu faire. Il était déjà trop tard au moment-même de l’accident. La chirurgienne arriva avec un peu d’avance, les bancs étaient encore très vides et la famille Hartfield n’était pas encore là pour accueillir les personnes souhaitant partager leur peine et accompagner l’aîné de la fratrie dans le dernier épisode de son voyage vers l’au-delà. Essayant de se faire toute petite, voire presque oubliée, la jeune femme s’installa dans le fond de la salle, fixant la photographie de Jackson choisie par la famille ainsi que toutes les compositions florales qui habillaient joliment la pièce. Elle vidait complètement son esprit, en tout cas elle essayait de ne plus songer à autre chose d’autre que la lourde peine que devait ressentir Ruben aujourd’hui, ainsi que le reste de sa famille.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
S’il y avait eu la possibilité, bien sur que Ruben se serait passé de vivre cette journée alors qu’elle marquerait le reste de sa vie de manière singulière; les souvenirs qui y seraient à jamais rattachés ne seraient jamais joyeux, encore moins réconfortants, et il ne pourrait s’en débarrasser pour autant en ayant besoin de savoir qu’il avait été présent jusqu’au bout pour ce frère qu’il ne reverrait plus. Pire: qu’il n’avait pu sauver. Et c’était sur cette idée là que Ruben n’arrêtait pas de tourner en rond ces derniers jours, jusqu’à en perdre le sommeil et presque la raison. A défaut de s’être réveillé, n’ayant pas réussi à fermer l’oeil de la nuit, c’était en repensant à ce qu’il n’avait pu faire qu’il s’était levé le matin des obsèques. Endossant dans un premier temps sa tenue de course, il avait fait trois fois le tour du parc et des pâtés de maison alentour avant de revenir, épuisé; mais il savait qu’il avait besoin de dépenser son énergie s’il voulait réussir à contenir sa tristesse le reste de la journée. Car s’il avait été de trop expressif sur sa peine les premières vingt-quatre heures à l’annonce de la mort de Jackson, il n’était pas question qu’il réagisse de cette sorte là aujourd’hui; il se devait de garder la face, de composer correctement pour que la journée se déroule aussi facilement que cela pouvait être possible dans ce type de circonstances.
Le lieu était encore vide, ou quasiment - les employés des pompes funèbres s’activant ici et là pour rendre le tout au plus juste comparées aux souhaits du défunt et de sa famille. Rhett lui avait dit qu’il passerait récupérer chez elle Ethel, qui était terrorisée à l’idée de monter de nouveau en voiture; ses parents avaient dit qu’ils se dérouilleraient de leur côté et qu’ils n’avaient pas besoin que l’un de leur fils face la route pour venir les chercher. Ben avait tout de même demandé à Nina si elle était d’accord pour passer un petit temps chez eux avant de les accompagner sur place - ils ne sauraient pas dire non à sa compagnie, alors elle avait accepté. C’était donc de cette manière que Ruben s’était retrouvé à être le premier Hartfield sur place, si on mettait de côté la présence de Jackson qui avait bien sur été malgré lui le premier convié sur les lieux. Les bancs seraient bientôt remplis de personnes qui l’avaient connu, à un moment donné de son existence, pour diverses raisons; tant diverses que le plus jeune Hartfield fut surpris de voir que des personnes n’étant pas reliés à son frère ainé puissent même se présenter. En l’occurence, ce fut cette pensée là qui lui passa à l’esprit lorsque son regard tomba sur Helen, alors que les premières personnes s’installaient et qu’il sortait des coulisses pour observer l’avancée des préparatifs. Fronçant les sourcils, il fit quelques pas pour la rejoindre, arrivant derrière elle mais l’ayant reconnue sans aucune difficulté. « Je m’attendais pas à ce que tu sois présente ici. » Peut-être risquait-il de lui faire peur à lui parler sans s’annoncer avant, mais c’était là le cadet de ses soucis. « Pourquoi tu es présente ici, d’ailleurs ? » Si certains se laissaient accabler par le chagrin et la peine, Ruben lui en tirait une force - mais qui n’était malheureusement en rien motrice, bien davantage sarcastique et brutale dans sa manière de parler et de présenter: les traits tirés, la mâchoires serrées, les yeux voilés d’une couleur qui ne leur était pas familière. Chacun gérait le deuil comme il l’entendait, mais ce dernier n’allait pas au teint de Ben, pour sur.
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Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 110
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Les lieux donnaient froid dans le dos, le regard d’Helen ne cessait d’alterner entre le cercueil de l’aîné Hartfield et sa photographie. Dans sa courte vie, la chirurgienne avait rarement été amené à participer à des enterrements… une chance pour elle, car cela signifiait que la santé de sa famille et de ses amis persévérait. Mais Helen savait que ce moment était douloureux pour tous ; les premiers concernés, étant bien évidemment la famille. Son frère aîné et sa sœur cadette étaient tous les deux en vie, elle ne pouvait donc décemment pas prétendre comprendre la peine de Ruben, ou encore pire, la peine de leurs parents face à la perte d’un fils… elle se doutait qu’ils trouvent le sentiment de perdre un enfant très injuste, car dans la logique des choses, c’étaient les aînés qui partaient les premiers, pas les progénitures. Assister à l’enterrement d’une personne ayant eu le temps de profiter de la vie était différent que d’assister à l’enterrement d’une personne partie bien trop tôt. La chirurgienne ne connaissait pas les détails des circonstances de son accident de la route, mais elle pouvait également imaginer les conséquences que cela pouvaient avoir sur la noirceur de ce moment déjà très sombre. Perdue dans ses pensées, la jeune femme n’entendit pas son collègue neurochirurgien arriver derrière elle. Les jambes croisées, Helen continuait de fixer les traits de Jackson qui continuaient de faire naître la culpabilité en elle. « Je m’attendais pas à ce que tu sois présente ici. » La voix grave et sévère de Ruben la fit sursauter, la tirant de sa rêverie. Ses épaules se soulevèrent sous la surprise, puis elle tourna la tête vers le côté pour s’assurer qu’il s’agissait bien de lui. De qui d’autre, autrement ? « Pourquoi tu es présente ici, d’ailleurs ? » La chirurgienne fit légèrement pivoter son corps pour mieux le voir, et lui répondre plus poliment que si elle s’était évertuée à fixer le cercueil de son frère plus loin. Ses sourcils se froncèrent néanmoins face à la question du neurochirurgien, puisqu’elle sentait à travers celle-ci qu’il semblait considérer qu’elle n’était pas la bienvenue ici. « Je suis là pour présenter mes condoléances, à toi et ta famille. » La réponse paraissait évidente, non ? Elle n’était pas là pour faire la fête, ou pour d’autres raisons. Quand on se rendait à un enterrement, c’était rarement par gaieté de cœur. « On ne s’est pas recroisés depuis que… » Depuis que je t’ai annoncé que Jackson était aux urgences, eut-elle envie de dire. Mais Helen n’avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie. « Enfin, tu sais… » Souffla-t-elle finalement, espérant qu’il ne la fasse pas revivre à voix haute cette scène terrible entre eux dans le couloir de l’hôpital. La chirurgienne se souvenait de poids horrible, de cette atmosphère de plus en plus lourde et suffocante à mesure qu’ils avaient tous les deux réalisés l’importance pour Ruben de se rendre au plus vite aux urgences. La jeune femme avait bien trop ressassé ce moment toute seule, à l’hôpital, chez elle… elle ne désirait vraiment revenir là-dessus. « Je suis désolée, Ruben… sincèrement. » Que pouvait-elle dire d’autres ? C’était la vérité, elle se sentait tellement mal pour sa famille et lui. Elle avait envie de lui demander comme ça allait, pour montrer qu’elle s’en souciait vraiment… mais la jeune femme avait ce sentiment d’être presque de trop en voyant la noirceur dans le regard de son collègue, alors elle se ravisa. « Nina est là ? » préféra-t-elle questionner, pour lui rappeler aussi qu’elle était là pour soutenir la peine de son amie, qui se trouvait liée à la famille Hartfield de par l’amour qu’ils se portaient tous les deux, Ruben et elle.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
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Helen sursauta quelque peu lorsqu’il arriva à sa hauteur, mais ce ne fut pas pour autant que Ruben s’excusa de l’avoir surprise; il n’avait pas envie de s’excuser pour grand chose aujourd’hui, et c’était peut-être le seul jour où il pourrait se permettre d’agir de la sorte. D’ordinaire, il était quelque peu ferme et un brin trop arrogant quand il parlait, mais il ne le faisait pas avec l’intention de se montrer impoli; aujourd’hui peut-être qu’on pencherait davantage vers cette option là, et si sa mère l’entendait elle lui aurait déjà asséné une claque derrière la tête pour ne pas l’entendre continuer. « Je suis là pour présenter mes condoléances, à toi et ta famille. » Il haussa quelque peu un sourcil. Certes, cela paraissait évident avec les circonstances, mais il ne comprenait toujours pas pourquoi elle se trouvait là. D’autres personnes qui commençaient à arriver, pourquoi pas - mais Helen ? Pourquoi ? « On ne s’est pas recroisés depuis que… Enfin, tu sais… » - « Depuis que mon frère est mort. Je sais, je me souviens - j’étais là Helen. » Il fit faire un petit rebond à ses sourcils avant de glisser les mains dans les poches de son pantalon de costume. Le choc était passé chez Ruben, il n’était plus à prendre avec des pincettes et il n’était pas question qu’il ne mette pas les mots justes sur ce qui se passait et s’était passé; Jackson était mort, ce n’était pas une tare de le dire à haute voix puisque c’était la vérité.
« Je suis désolée, Ruben… sincèrement. » - « Je sais, tu présentes tes condoléances et c’est vraiment dommage, il était trop jeune. Je connais le refrain, tout le monde nous le présente en boucle ces derniers jours. » S’il pensait que répondre de la sorte allait montrer qu’il était fort et qu’il encaissait sans mal, cela ne soulignait en réalité qu’un malaise qu’il ne souhaitait pas démontrer au monde extérieur; il nierait d’ailleurs si ce dernier était pointé du doigt. « Nina est là ? » Même si c’était une réponse bien plus simple à donner, Ruben ne sut le faire avec un ton plus agréable ou au moins plus adapté. « Bien sur, elle ne serait pas ailleurs. Ce serait étrange, il s’agit de son beau-frère après tout. » De toutes les personnes qui se présenteraient aujourd’hui, Nina avait d’autant plus sa place aux côtés des Hartfield; parce-qu’à cette époque là, Ben ne jurait véritablement que par elle et il s’y tenait. « Elle arrive avec mes parents, ils ont toujours eu un faible pour elle et ils refusent de recevoir de l’aide de leurs autres enfants. Au moins je sais qu’ils seront en sécurité avec eux. » Son regard s’évada un instant vers les autres rangs qui commençaient à accueillir d’autres personnes, vers cette salle qui se remplissait pour célébrer une dernière fois un être qui avait compté pour bien des personnes. « C’est ridicule toutes ces personnes, ça le ramènera pas. » Qu’il siffla entre ses dents, à voix basse pour ne pas mettre un coup de pied dans toute la fourmilière mais pas assez bas pour que Helen ne puisse pas être en mesure de l’entendre. Il n’appréciait la présence de personne mais secrètement avait besoin de savoir qu’ils seraient tous entourés aujourd’hui pour cette journée qui serait indéfiniment teintée de noir dans le calendrier.
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Helen Stenfield
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Cette sensation de ne pas être la bienvenue dans ces lieux lui faisait presque regretter sa venue, alors que la chirurgienne ne la trouvait pas illégitime non plus. D'une manière ou d'une autre, la jeune femme était liée au décès de l'aîné des enfants Hartfield. Que Ruben l'accepte ou non, leur destin s'entrecroisait davantage à cause de cet événement, en plus d'être lié par le biais de Nina. « Depuis que mon frère est mort. Je sais, je me souviens - j’étais là Helen. » La dureté de sa voix favorisait fortement cette horrible sensation de ne pas être à sa place ici, et c'était désagréable. Au fond, Helen n'en voulait pas à son collègue qui vivait certainement des temps très sombres depuis l'incident. Même s'il était capable de prononcer cette terrible vérité à voix haute, elle imaginait bien que ça ne devait pas être simple d'être là, prêt à accueillir des dizaines et des dizaines de personnes incapables de comprendre la perte d'un frère aîné. « Je sais, tu présentes tes condoléances et c’est vraiment dommage, il était trop jeune. Je connais le refrain, tout le monde nous le présente en boucle ces derniers jours. » Elle était bien consciente qu'elle ne faisait pas preuve d'originalité en se disant désolée pour lui, mais au moins elle n'avait pas la prétention de dire qu'elle comprenait ce qu'il traversait. Il lui rabattait le caquet comme ça, sans le moindre scrupule, alors qu'Helen peinait déjà à arrêter de se sentir coupable de la mort de Jackson. Mais encore une fois, pouvait-elle vraiment rétorquer avec la même force que lui ? Surtout pas maintenant, surtout pas ici. Même si au fond, la chirurgienne était bien curieuse d'apprendre le fond de la pensée de son collègue, en se comportant de la sorte avec elle. Qu'il n'oublie pas qu'elle lui avait sans doute permis de le revoir vivant à temps. La chirurgienne ne préféra pas répondre à ce pic, histoire de ne pas attiser la flamme qui jaillissait entre les deux collègues. A la place, elle le questionna à propos de la présence de son amie, qu'elle n'apercevait pas encore. « Bien sur, elle ne serait pas ailleurs. Ce serait étrange, il s’agit de son beau-frère après tout. » Cela commençait déjà à devenir pénible d'encaisser des remarques qui lui faisaient comprendre que tout ce qu'elle disait était bateau, alors que la chirurgienne faisait preuve de beaucoup de compréhension et d'empathie à son égard. « Bien sûr, je ne dis pas le contraire. » Osa-t-elle tout de même glisser, car la jeune femme ne souhaitait pas non plus laisser sous-entendre à son collègue qu'il pouvait légitimement l'écraser de sa colère, alors qu'elle venait en paix. « Elle arrive avec mes parents, ils ont toujours eu un faible pour elle et ils refusent de recevoir de l’aide de leurs autres enfants. Au moins je sais qu’ils seront en sécurité avec eux. » Qui n'aurait pas un faible pour Nina, de toute manière ? La chirurgienne ne releva pas son intervention, suivant plutôt le regard de Ruben qui observait les nouveaux arrivants s'installer sur les bancs. « C’est ridicule toutes ces personnes, ça le ramènera pas. » Au fond, il fallait admettre qu'il n'avait pas entièrement tort. La présence d'une, de dix ou de cent personnes ne changerait rien à la donne, dans les faits. Mais ne pouvait-il pas voir au-delà de cette présence physique ? « Jackson aurait sûrement voulu que vous soyez entourés. » Se risqua-t-elle à dire, ne voyant pas pourquoi l'aîné de la fratrie aurait pu souhaité le contraire à sa famille en deuil. « Malgré tout, eux aussi ont de la peine face à sa disparition, même s'ils ne comprendront jamais ce que tu ressens toi, en tant que frère du défunt. » Il ne fallait donc pas qu'il repousse leur présence, et qu'il accepte que tous puisse faire le deuil de cette terrible perte. Car s'il était un frère pour lui, il avait été un ami pour d'autre, ou un cousin, un confident, même un ennemi. Chaque présence ici était légitime, la sienne y comprise, elle y tenait.
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Dans un autre contexte, il aurait compris que ses mots allaient trop loin et qu’il dépassait les bornes; il aurait pu rendre du recul, reformuler ses pensées et faire en sorte que ces dernières soient un peu plus adaptées - et surtout qu’elles ne soient pas prononcées presque exprès pour blesser la personne face à lui. Dans un autre contexte, cependant, puisqu’aujourd’hui Ruben était incapable de se comporter de la sorte, incapable de faire autre chose que de laisser sa peine le ronger de l’intérieur - mais comme il ne désirait pas que cela soit perçu par le monde autour de lui, il la réfrénait et endossait une carapace ne lui allant en rien au teint. Ce serait d’ailleurs une caracole qu’il allait, à partir de ce jour là, avoir de moins en moins de mal à endosser. Celle qui arrivait à maitriser la situation comme une professionnelle, aussi parce-qu’elle n’était pas aussi proche du défunt que lui pouvait l’être, c’était Nina. Elle n’était pas encore présente sur les lieux parce-qu’elle était passée chercher les parents de Ben, mais elle serait sur place dès qu’elle le pourrait - il n’existait pas un monde où elle n’était pas à ses côtés aujourd’hui, pour mille et une raisons évidentes. « Bien sûr, je ne dis pas le contraire. » Elle ne disait pas le contraire et il ne pourrait réfuter cette partie là - il ne le fit pas, d’ailleurs. Simplement, le sarcasme était plus simple à présenter que toute autre réaction alors encore une fois, il en usait et en abusait pour sur.
Sa voix fut un brin moins dure lorsqu’il en vint à regarder les personnes qui s’installaient progressivement autour d’eux, venant pleurer également la perte de quelqu’un qui avait un jour eu un impact dans leur vie. La salle allait rapidement être pleine, Ruben le savait: Jackson était ce genre de personne que le monde adorait, parce-qu’il était simplement bon et aimable, sans jamais rien demander en retour. Ce n’était pas pour autant que lui trouvait ça ridicule de tous se réunir ici alors que cela ne permettrait pas de le faire revenir. « Jackson aurait sûrement voulu que vous soyez entourés. » Un petit rire sans amusement fut soufflé par les narines du côté de Ben. Le pire ? C’était qu’elle avait raison: il aurait détesté savoir que d’autres n’auraient pas pu être présents pour sa famille. Ce n’était cependant que maigre consolation en comparant à l’idée que lui aurait pu rester auprès d’eux, s’il voulait s’assurer qu’ils soient entourés. « Malgré tout, eux aussi ont de la peine face à sa disparition, même s'ils ne comprendront jamais ce que tu ressens toi, en tant que frère du défunt. » Il ne pourrait pas réellement se plaindre d’au moins une chose dans cette situation: Helen avait oublié de l’envoyer paitre alors qu’il était pourtant insupportable. C’était une bonne chose, cela permettait de ne pas rajouter de l’huile sur le feu; peut-être qu’une partie de lui arriverait à être davantage apaisée à se trouver confronté à ce type de comportement - l’histoire saurait que ce ne serait pas le cas, mais l’espérer ne coutait rien alors. Laissant son regard toujours se porter partout ailleurs plutôt que sur la jeune femme, il soupira quelque peu. « Personne devrait connaitre ça. » Ruben ne parlait pas que de lui-même, mais aussi de toutes ces personnes que la brun mentionnait - toutes ces personnes touchées également par la disparition de Jackson. « Pourtant c’est pas faute qu’on y soit nous confrontés tous les jours et qu’on nous apprenne à faire face à la mort. Quand ça nous tombe dessus… » Il inspira longuement, se gratta la gorge, secoua quelque peu sa tête de gauche à droite - ce n’était pas sur ce terrain là qu’il souhaitait glisser. « Ca change pas que la peine que les autres ressentent changera rien à la situation. Il est mort et il reviendra pas. » C’était assez fataliste, mais c’était là sa manière de gérer la situation - au moins, pour une fois, ses paroles n’étaient pas dirigées vers Helen; améliorations de minute en minute.
Il finit par se tourner vers cette dernière, les mains toujours glissées dans les poches de son pantalon, l’air froid et sérieux de celui presque blasé et habitué à ce type de situation - la première option était vraie, la seconde beaucoup moins. « T’es venue seule ? » Ou d’autres étudiants comme eux allaient se pointer ici ? Avait-elle demandé à l’un de ses proches de la rejoindre à un moment donné pour partager le malêtre autant le malaise qui semblaient être les siens avec quelqu’un d’autre - ou était-ce elle et personne d’autre ? Sam, son compagnon, s’il ne se trompait pas - allait-il les rejoindre ici ?
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Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 110
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #13 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11 + #12
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
Mark my words - flashback crédit gifs(elyyxiumgifs) @Ruben Hartfield
Dans un autre contexte, Helen aurait probablement répliqué d'une toute autre façon aux piques de son collègue Ruben. Ailleurs que dans ce lieu lugubre, malgré la chaleur des fleurs déposées un peu partout dans la pièce, la brune n'aurait pas hésité à lui rabattre le caquet pour lui montrer qu'elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Ici, ses réactions étaient plus tempérées. Elle ne se risquerait pas à se disputer avec Ruben, le jour de l'enterrement de son frère. Ils étaient tous les deux des adultes, il fallait qu'ils agissent en tant que tels, l'un comme l'autre. Helen comprenait que les circonstances le rendent froid, tendu et salé, mais qu'il fasse aussi attention à ne pas aller trop loin, auquel cas il remarquerait son agacement en retour. Aujourd'hui, la chirurgienne ressentait davantage de peine à l'égard de la famille, puisqu'elle ne connaissait pas suffisamment Jackson pour le regretter personnellement. Evidemment, elle ne souhaitait pas la mort de tous les inconnus dans sa vie, mais son empathie était largement profonde pour qu'elle ait de la compassion pour Ruben et ses proches. « Personne devrait connaitre ça. » Malheureusement, c'était le principe de mortalité. Personne n'était immortel, alors tout le monde connaissait un jour la perte d'un proche, d'un ami, même d'un animal. Et pour chacun d'entre eux, il ne fallait pas minimiser les émotions, qui étaient propres à tout le monde. « Pourtant c’est pas faute qu’on y soit nous confrontés tous les jours et qu’on nous apprenne à faire face à la mort. Quand ça nous tombe dessus… » En effet, en tant que chirurgien, Ruben et elle affrontaient tous les jours la mort. Parfois, leurs patients l'effleuraient du doigt, tandis que d'autres, pour leur plus grand regret, tombaient pleinement dans les bras de la faucheuse. « Je me suis toujours dis que ça ne pouvait pas arriver qu'aux autres... Jackson en est le parfait exemple. » Elle était désolée que Jackson soit l'un des premiers à montrer l'exemple, puisqu'Helen n'avait pas encore suffisamment de bouteille au bloc pour avoir déjà perdu des membres de sa famille ou des amis proches. Peut-être quelques connaissances, mais jamais au-delà. Jackson lui rappelait donc que la mort ne touchait pas que les autres familles. « Ca change pas que la peine que les autres ressentent changera rien à la situation. Il est mort et il reviendra pas. » Sur les faits, il n'avait pas tort. Mais ses paroles traduisaient bien trop de noirceur vis-à-vis de la tentative de toutes les personnes présentes et qui essayaient de panser leur douleur. « L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console. » Cita-t-elle, pour tenter une parenthèse un peu plus positive. Même si Jackson ne reviendrait effectivement pas, la citation de William Shakespeare devait lui rappeler que le fait d'être entouré l'aiderait forcément à mieux supporter sa peine. Loin d'elle l'idée de paraître pédante à sortir des citations, la chirurgienne faisait cela pour l'accompagner du mieux qu'elle le pouvait. « T’es venue seule ? » Visiblement, Ruben semblait davantage apaisé et enclin à s'adresser à elle de manière un peu moins piquante. Tant mieux, car Helen n'avait pas envie de poursuivre cette bagarre psychologique entre elle et son collègue. « Oui, Sam est resté à la maison. Je ne savais pas s'il y aurait beaucoup de monde, alors il a préféré laisser la place à des personnes plus proches. » Pour le coup, ça n'avait pas été une mauvaise idée car du monde, il en arrivait vraiment beaucoup... « Il t'adresse aussi toutes ses condoléances, évidemment... » Et c'était la dernière fois qu'elle prononcerait ces mots, promis. « Est-ce que tu as pu en savoir plus sur les circonstances de son accident ? » Ce n'était peut-être pas une de ses meilleures idées d'évoquer les circonstances de la mort de Jackson durant son enterrement... mais la question avait franchi ses lèvres, à cause d'une maladroite curiosité.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Jusque maintenant, Ruben n’avait pas eu à se pencher sur la question de la mort de façon personnelle: ses proches étaient encore à ses côtés et le peu de personnes qu’il avait connu passer l’arme à gauche étaient des patients à qui il n’était pas lié. C’était peut-être et surement surtout pour ça qu’il arrivait autant à avoir une attitude détachée à l’égard de la grande faucheuse… jusqu’à cette situation. Parce-que cette fois-ci, les choses n’étaient pas du tout les mêmes et n’avaient pas les mêmes impacts, les mêmes conséquences. A partir d’aujourd’hui, il pourrait qu’il avait eu deux grands frères mais que l’un d’eux n’était plus présent parmi eux; alors bien sur que voir la situation d’une façon si détachée comme il l’avait toujours fait n’était plus envisageable, malheureusement. « Je me suis toujours dis que ça ne pouvait pas arriver qu'aux autres... Jackson en est le parfait exemple. » Elle mettait les mots exacts: ça n’arrivait qu’aux autres, ce genre de choses. Pas une seule fois, Ruben s’était dit qu’il passerait les portes du service des urgences du St Vincent parce-qu’il était appelé pour l’un de ses proches - encore moins que quelques jours plus tard, ils seraient tous là présents pour assister à ses obsèques. « L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console. » A ces mots là, Ruben échappa un petit soupir par les narines, ce dernier quelque peu rieur parce-qu’il n’était pas de ceux qui partageait leur peine. Pour lui, elle se vivait en privée, avant d’être apte à se présenter en public en sachant la contenir. C’était aussi pourquoi il était tant gêné par cet enterrement: il n’était pas sur de pouvoir se tenir aussi droit, aussi fier qu’il aurait voulu le faire. Alors, parce-qu’il ne savait pas s’il serait apte à tenir un échange à ce sujet, surtout si leurs points de vue différaient, il préféra ne pas faire de commentaire.
Il ne put s’empêcher de remarquer malgré tout qu’Helen était assise seule sur ce banc depuis que son regard avait croisé sa présence dans la pièce, et que personne ne semblait la chercher d regard de loin pour la rejoindre. Etait-elle venue seule, à un enterrement où les choses pouvaient être dures à porter ? « Oui, Sam est resté à la maison. Je ne savais pas s'il y aurait beaucoup de monde, alors il a préféré laisser la place à des personnes plus proches. Il t'adresse aussi toutes ses condoléances, évidemment... » A cette réponse là, hormis pincer les lèvres et opiner quelque peu du chef, Ben ne pouvait pas vraiment faire de commentaire: c’était bien pensé de leur part; il avait envie de faire une remarque, ce n’était pas l’envie qui manquait, mais même lui se rendait compte que la moindre de cet acabit serait malvenue et surtout déplacée. La peine était quelque-chose de complexe et difficile à encadrer à chaque seconde qui passait, et le peu de lucidité qu’elle offrait était à saisir sans trop réfléchir. « Est-ce que tu as pu en savoir plus sur les circonstances de son accident ? » Restant un instant silencieux, Ruben finit par retirer les mains de ses poches pour s’asseoir sur le banc en bois froid et impersonnel aux côtés d’Helen. « Pas encore, non. » Ce n’était pas exactement la bonne réponse. « Disons que l’enquête est encore en cours. » Elle conclurait surement que c’était un bête accident, qu’un chauffard n’avait pas respecté une priorité ou quelque-chose comme ça; il n’en attendait pas grand chose. « Je suis pas sur que mes parents soient ravis qu’elle existe, mais les collègues de Jackson ont insisté et ont dit que ça serait bien pour eux de savoir exactement, alors… » Il soupira de nouveau: alors ils avaient dit oui pour creuser un peu sur les circonstances. « Jackson était flic. » Etait; il avala de travers. Il précisa parce-qu’il était sur qu’elle n’aurait pas la référence sinon, et que ce n’était pas juste de lui en vouloir pour ça: elle ne le connaissait pas. Il continuait de surfer sur cet instant de lucidité et de comportement adapté, parce-qu’il savait qu’à partir du moment où la salle serait trop pleine ce serait impossible de son côté de le faire - surtout dès que ses proches seraient présents à leur tour. « On verra bien. J’en attends pas grand chose. »
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Helen Stenfield
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 110
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Se rendre à cet enterrement lui faisait songer à quel point elle redoutait ce moment où ce serait son tour d'être à la place de Ruben. Un jour, elle savait qu'elle prendrait sa place. Un jour, un membre de sa famille finirait par partir, à moins que ce soit elle qui parte la première. C'était lugubre comme pensée, mais aussi parfaitement réaliste. On partait tous du principe que les parents partaient les premiers, de part leur âge plus avancé... mais Jackson était aussi, encore une fois, la preuve qu'un enfant pouvait partir avant, sans que personne ne s'y attende du tout. Rien et personne ne pouvait promettre que des parents connaissent la peine affreuse de devoir dire au revoir à un enfant, plutôt que l'inverse où le deuil paraît plus simple à surmonter, selon les circonstances de la perte, bien évidemment. De toute façon, selon les points de vue, la mort était toujours perçue différemment ; 'parti trop tôt', 'il aurait pu tenir encore quelques années', 'il aura eu une belle vie'. Ces petites phrases que l'on entendait souvent dans les couloirs de l'hôpital, en plus de voir la peine sur le visage de ceux qui sont proches des victimes décédées. C'était un lieu quand même à part, triste et froid, malgré que le personnel médical fasse en sorte d'accueillir au mieux quiconque franchit les portes de l'hôpital. « Pas encore, non. » A part le fait que ce soit un accident de voiture, Helen n'avait pas la moindre idée des circonstances de la mort de Jackson, alors elle se risquait à poser la question. Non pas à cause d'une curiosité mal-placée, mais parce qu'elle se sentait malgré tout lié à ce décès. Ruben s'était installé à côté d'elle, sur le banc, et ne semblait pas froissé à l'idée qu'elle évoque l'accident en ce lieu morose. « Disons que l’enquête est encore en cours. » Une enquête ? Cette précision l'interrogeait, mais la jeune femme n'eut pas besoin de poster la question à voix haute puisque son collègue poursuivait : « Je suis pas sur que mes parents soient ravis qu’elle existe, mais les collègues de Jackson ont insisté et ont dit que ça serait bien pour eux de savoir exactement, alors… Jackson était flic. » Ah oui, cela expliquait l'enquête, alors. La chirurgienne pouvait comprendre que ses parents n'étaient pas heureux qu'on les embête avec ce genre de formalités, elle devinait aisément qu'ils avaient besoin d'intimité et de discrétion pour pouvoir faire leur deuil... mais tout comme cette enquête pourrait leur apporter des réponses qu'ils attendaient secrètement aussi. « On verra bien. J’en attends pas grand chose. » L'air peu convaincu de Ruben lui fit un pincement au cœur. Ce devait être une situation délicate pour lui aussi... être au milieu de tout ça ; la tristesse de ses parents, du restant de sa fratrie, de l'enquête... sacré épreuve de la vie qu'il connaissait là. « J'espère qu'elle vous apportera malgré tout des réponses... La personne en face à eu des séquelles ?» Et oui, qu'en était-il de la personne dans l'autre véhicule ? Au final, la jeune femme s'était uniquement concentrée sur le dossier de Jackson, sans même s'intéresser pour la personne en face. Était-elle grièvement blessée ? Morte, elle aussi ? Néanmoins, la chirurgienne se rendit compte que cette question était peut-être de trop. « Désolée, je pose trop de questions... c'est pas vraiment le bon endroit pour ça. Et je ne veux pas paraître trop intrusive non plus. » Dit-elle, véritablement confuse qu'elle laisse son inquiétude allait si loin devant son collègue endeuillé. La chirurgienne n'osa plus affronter le regard de Ruben, elle fit alors mine de chercher quelqu'un du regard, espérant presque voir Nina pour se dépatouiller de ce moment de gêne ultime... sauf que cette dernière n'était toujours pas là ou, en tout cas, elle ne trouvait pas la silhouette de son ami du regard. Personne pour lui sauver la mise, Helen espérait alors ne pas avoir accentué la colère de Ruben, sachant qu'elle sentait ce dernier déjà très tendu, malgré son relâchement ces dernières minutes. De toute façon, ce serait mérité, elle le pressentait.
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Ils auraient pu ne jamais en savoir davantage sur les conditions de l’accident, parce-que cela ne ramènerait jamais la personne chère à leurs yeux qui avait laissé la vie dans ce dernier. C’était de cette manière là que Ruben voyait les choses, et il était à peu près sur que c’était également l’avis de leurs parents; mais ces derniers avaient été convaincus par des personnes dit « du milieu » qui avaient clamé haut et fort que ce serait une bonne idée d’ouvrir une enquête. Lui restait persuadé qu’à part faire trainer en longueur un deuil qui pourrait s’effectuer bien aisément s’ils ne laissaient pas des tiers remuer le couteau dans la plaie, cela ne leur apporterait pas grand chose. Un accident portait malheureusement bien son nom: un accident. « J'espère qu'elle vous apportera malgré tout des réponses... La personne en face à eu des séquelles ? » Sans même orienter son regard vers la jeune femme à ses côtés, il se contenta d’hausser quelque peu les épaules. « Aucune idée. » L’information avait du lui parvenir, parce-que la réponse lui semblait évidente. Mais ce n’était pas de celles qu’il avait eu envie de garder en lui, d’y apporter une attention trop prononcée - il n’avait pas besoin de savoir si la personne en face se retrouvait abimée également par cette accident pour savoir que son frère allait lui manquer. Il ne pouvait pas gérer un front qui n’était pas le sien: il peinait déjà à se tenir loin de cette culpabilité qui s’insinuait en lui petit à petit pour se demander si l’autre parti avait également souffert. C’était égoïste, il le savait, mais en cet instant et dans cette situation ça ne lui importait pas.
« Désolée, je pose trop de questions... c'est pas vraiment le bon endroit pour ça. Et je ne veux pas paraître trop intrusive non plus. » Il soupira quelque peu. « T’es que la première sur la liste des personnes qui vont le faire aujourd’hui, tu sais. » Il aurait voulu que cela ne soit pas un reproche, mais c’en était un malgré lui: il aurait préféré se passer de tout ça, cette cérémonie n’ayant aucune valeur à ses yeux. Mais Helen l’avait elle-même dit plus tôt: d’autres avaient besoin de faire leur deuil de cette façon, alors cela permettait de prendre la peine de bien d’autres en compte. Sauf que ces autres allaient aussi poser des questions, mettre leur nez là où il n’était ni attendu ni désiré; autant s’y préparer. Il inspira longuement. « La seule chose dont je suis certain, c’est que tu le fais pas avec de mauvaises intentions derrière la tête, toi. » Parce-que ça ne serait malheureusement pas le cas de toutes les personnes se présentant ici aujourd’hui. « Je préviendrai Nina que t’es là quand elle arrivera, elle sera contente de te voir. » Pas qu’il ne l’était pas de son côté, mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas par leur amitié propre qu’ils étaient liés et faisaient quotidiennement des efforts. Ruben finit par se lever du banc sur lequel ils étaient installés à la suite de ses paroles. « Je vais aller voir si elle est arrivée d’ailleurs, et si mes parents sont là avec elle. » Parce-que c’étaient entre autres eux les plus importants pour aujourd’hui - tout le reste pourrait attendre. Faisant un pas et un autre en avant, il finit par s’arrêter et par se tourner quelque peu vers Helen, hésitant un instant. « Merci. D’être venue. » Il ne s’excuserait pas pour son comportement quelque peu rustre, parce-qu’il n’avait pas besoin de le faire à ses yeux, mais il pouvait au moins concéder que c’était de sa part attentionné que de venir ici aujourd’hui. « On se voit demain à l’hôpital. » Parce-que le futur grand chirurgien qu'il était n’avait pas le loisir de se permettre de perdre du temps à s’apitoyer sur son sort, comme il le disait et l’expliquait; ils se croiseraient donc dès le lendemain dans les couloirs du St Vincent.