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 You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri)

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31478 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
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Femme (elle)
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Message(#) Sujet: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMer 21 Aoû 2019 - 21:47




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

C’est la lumière qui filtre à travers le rideaux mal fermés de ma chambre qui finit par me réveiller, et je cligne des yeux deux fois, puis une troisième, tentant de finir d’émerger, avant que le blanc de ma chambre ne m’agresse alors que j’ouvre entièrement mes pupille. Je laisse échapper un bâillement, et instantanément, je suis assaillie par un mal de tête cuisant. Des picotements viennent chatouiller mes tempes, et j’ai comme l’impression que mon cerveau cogne ma boîte crânienne à chaque mouvement. Je referme les yeux un instant, portant mes mains à mon visage, avant de déglutir un bon coup et de prendre une grande inspiration. J’ai bu, visiblement, et le manque de souvenir me laisse penser que j’ai même bu plus que de raison. Parce que j’ai beau fouiller, agiter mes pensées pour tenter de remettre de l’ordre dedans, je n’arrive pas à me souvenir de ce que j’ai fait. Allez un effort, réfléchis Raelyn. Une soirée. Jusqu’ici bravo Einstein. Dans un bar, la salle familière du Sixteen Antlers et son rooftop commence à se dessiner. Je suis sortie seule ? Cela serait assez inhabituel, mais je n’arrive pas à me rappeler de qui m’a accompagnée là-bas. Ami, connaissance de soirée, amant ? J’ai beau tenter de faire défiler mes visages connus, comme pour les coller aux bribes de souvenirs qui remontent, je n’arrive pas à me rappeler. Une nouvelle décharge, comme un millier de picotements à la surface de mon cuir chevelu, me plaque contre le matelas, et je prends quelques secondes pour inspirer et expirer une nouvelle fois, avant de reprendre la fouille de l’abymes des réminiscences de la veille.

Le rooftop du Sixteen Antlers donc. Ses cocktails, ses verres de vins. Un visage se dessine. Un visage dont je n’arrive à me souvenir que les contours. Un visage fin, des yeux rieurs, des cheveux bruns et un sourire de charmeur. Je connais l’identité de ce visage en question ? Possible mais rien de sûr. J’ai bu quelques verres avec cet homme, je m’en souviens, j’ai esquissé des sourires amusés en réponse à ses plaisanteries, et je suis rentrée dans son jeu, sans avoir forcément envie d’aller plus loin. Je tente encore de reconstituer le fil de la soirée quand un léger mouvement agite le matelas, et j’ouvre les yeux d’un coup cette fois ci, pivotant la tête sur ma droite avant de me redresser sur mes coudes. Le brun. Ici. A côté de moi, dans mes draps en soie. Je fronce les sourcils, analysant ce nouvel indice. J’ai... On a … ? Je m’en souviendrais, non ? Je n’ai jamais oublié de genre de chose jamais, mais la trace de rouge à lèvre au coin de sa bouche m’interpelle. Cette couleur carmin, c’est celle que j’avais hier, sans l’ombre d’un doute. Qu’est-ce que j’ai oublié ?

Un malaise me serre le ventre à l’idée qu’il ait pu se passer quelque chose. Ô, pas à cause de la pudeur et la morale, ce sont deux choses dont je n’ai que faire et j’ai pour habitude de leur porter affront régulièrement. Non ce qui cause me trouble, c’est le trou noir dans mes pensées. C’est de ne pas réussir à me souvenir si les mains de l’inconnu ont touché mon corps, si nous sommes allés plus loin. Je baisse les yeux pour réaliser que je ne porte que mes sous vêtement de dentelle noirs. L’indice est maigre, je ne vois pas de raison plausible au fait de m’être rhabillée si nous avons partagé un moment intime, mais je n’en vois pas non plus d’explication à ma semi nudité s’il ne s’est rien passé. Je l’observe un instant, il porte toujours son jean mais a ôté sa chemise, et dors au passage encore. Pendant quelques minutes je l’observe, comme si par magie j’allais me rappeler de quelque chose, n’importe quoi, mais j’ai besoin de boire un grand verre d’eau et d’avaler une aspirine avant toute chose. Lentement je me redresse, m’extirpant du drap, cherchant à m’échapper du lit sans le réveiller. Mais quand je passe en position assise je le sens remuer et reste interdite, immobile quelques secondes. Finalement, ses yeux s’ouvrent et finissent par me trouver, alors que je déglutis et prend la parole d’une voix rauque. « Euh… Bonjour ? » Son prénom n’arrive pas à percer le brouillard qui entoure mon esprit, et je dois me contente de ça, pour l’instant du moins. Je me mords la lèvre devant la gêne grandissante qui monte en moi, sans arriver à détacher mes yeux des siens, comme s’ils étaient bloqués. Et un doute me parcourt l’échine. Et si j’avais ingéré quelque chose à mon insu ? Je n’ai dû qu’à l’intervention de Déborah d’éviter ce genre de déconvenue en mars dernier, et il se pourrait que le karma ait décidé de finalement me rattraper. La pensée est glaçante, réellement. « Je… » Difficile de savoir quoi dire dans ce genre de situation. As-tu mis quelque chose dans mon verre pour me rendre plus docile ? « Qu’est-ce que tu fais là ?  » Bon, et bien pour l’entrée en matière, on repassera.






:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Sam 21 Sep 2019 - 22:35, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMar 27 Aoû 2019 - 4:52


 
you look familiar, have we... ?
RAELYN & DIMITRI.

La vibration de son téléphone dans la poche de son jean due à ce qui devait être le quatrième appel d'un de ses amis, sans nouvelles de lui depuis la veille au soir. La lumière du jour dans laquelle baignait en partie la chambre, à une heure certainement inadaptée pour émerger tout juste et qui plus est dans un autre lit que le sien. L'impression qu'une armée de fourmis se livraient une guerre sans merci à l'intérieur de sa tête qui le lançait comme s'il se l'était cognée contre un mur puis l'avait passée à l'essoreuse. Ou simplement ce corps allongé près du sien qui se mouvait lui aussi et dont la seule présence le reconnectait peu à peu à une réalité encore un peu abstraite dans l'immédiat. Dimitri ne saurait pas dire ce qui l'avait précisément incité à ouvrir un œil, mais tous ces éléments combinés les uns aux autres esquissaient progressivement un tableau quelques peu déroutant lorsque comme lui on arrivait à peine à cligner des deux yeux en même temps. Et ce ne fut rien comparé au trou noir auquel il fit aussitôt face lorsqu'à peu près éveillé il tenta de remettre ses pensées en ordre et de s'expliquer que rien de ce qui avait du se passer durant les douze dernières heures ne lui revienne quand il paraissait pourtant évident que ça expliquerait pas mal de choses, à commencer par le fait qu'à première vue ces murs d'un blanc immaculé et cette baie vitrée lumineuse ne ressemblaient pas vraiment à l'appartement ambiance récup' et bas-fonds new-yorkais qui lui servait de piaule. Ses souvenirs étaient embrouillés, il y avait bien eu cette soirée, ces verres bus sans trop de modération comme chaque fois qu'il s'inventait quelque chose à fêter pour simplement se sentir un peu moins minable de passer des heures accoudé à un bar après une journée de travail bien assez longue comme ça, ces gens qui riaient aux éclats, et cette fille. Cette fille avec qui il avait du passer le plus clair de cette soirée, soit parce qu'elle lui plaisait tout particulièrement, soit parce qu'elle avait bien plus de conversation que la plupart des autres personnes présentes, ou parce qu'elle cochait les deux cases. Se connaissant et compte tenu du temps qu'il lui semblait plus ou moins se rappeler avoir passé avec elle, c'était sûrement la troisième option. Mais si jusque là ça n'avait rien de surprenant quand il était connu pour avoir l'alcool sociable et légèrement charmeur, la suite l'était déjà plus. A savoir l'épais brouillard qui entourait le reste de cette soirée. Et cette chambre. Ce lit où il ne se rappelait pas avoir sombré. Cette chemise sur le sol et ce pantalon toujours boutonné à sa taille dans un paradoxe un peu plus déroutant encore. Et bientôt, ce visage qui se dessina sous ses yeux à mesure que ceux-ci furent capables d'en discerner les traits. Un regard interrogatif croisa le sien, pas beaucoup moins perdu face à la situation, et Dimitri mit quelques secondes à se convaincre qu'il était bel et bien réveillé. Les mots lui manquaient pour engager la conversation, et ça n'était pas seulement parce que sa gorge était plus sèche que celle d'un chameau en plein désert sous un soleil de plomb. Sa tête continuait de tourner, son cœur battait comme s'il reprenait possession de son propre corps, et il se demanda ce qui pourrait être plus embarrassant que de se réveiller dans un lit où on n'avait même pas le souvenir d'avoir couché. Si tant est qu'il n'y ait fait que ça, et c'était bien la partie la plus déstabilisante de cette histoire. Parce que ce visage, il en était maintenant sûr, c'était bien celui de la jeune femme avec qui il avait longuement échangé. Seulement passer de cette dernière image d'eux entrain de boire tout en discutant à ce tableau un brin surréaliste où ils se surprenaient l'un-l'autre dans le même lit, ça n'était pas du genre banal. « Hm, bonjour. » Fut alors la première chose qui s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle brisa de son coté le silence qui jusqu'ici alourdissait encore un peu plus l'ambiance déjà loin d'être folklorique, et Dimitri finit par se redresser, sans savoir s'il ne devrait pas déjà être sur le pallier entrain de déguerpir de là à toute vitesse. Peut être bien, mais ça voudrait dire tirer un trait sur l'idée de comprendre ce qui s'était passé, et l'idée le déstabilisait encore plus que celle d'être observé par cette jeune femme comme un intrus ou un psychopathe. « J'allais te demander la même chose... avant de réaliser que cette chambre était assurément pas la mienne. » Ça aussi, c'était plutôt gênant, car c'était visiblement lui qui se retrouvait en territoire inconnu, quand l'éventualité qu'elle l'ait invité à rester dormir ou plus s'envolait à mesure qu'elle le fixait comme si elle s'était réveillée aux cotés d'un ours. Trou noir pour elle aussi, semble-t-il. « Je... moi c'est Dimitri. » Il tenta un peu maladroitement de resituer, aussi bien pour elle que parce que ça semblait une assez bonne entrée en matière compte tenu des circonstances. « Comme je sais pas si j'ai eu l'occasion de te le dire et si ça fait partie de la montagne de choses que j'ai du oublier. » Il aurait du mal à s'en rappeler comme de se rappeler de son nom à elle, en tout cas tant qu'à l'intérieur de sa tête se jouait un concert de percussions, oui, ça risquait d'être un peu compliqué. « ... Et j'ai pas la moindre idée de ce que je fais là non plus. » Si ce n'est tenter de creuser dans ses souvenirs à la recherche du moindre détail qui l'aiderait à reconstituer le puzzle de cette soirée. Et détailler discrètement le lit et le sol du regard à la recherche du moindre indice. « J'en conclus qu'on n'est pas plus avancés l'un que l'autre. Ça craint, je me trompe ? » Il avoua finalement en passant une main sur son visage avant de poser les yeux sur elle en silence, et d'étirer un demi-sourire malgré tout légèrement amusé malgré la pointe de culpabilité qu'il sentait le piquer à la gorge face à l'évidence qu'elle avait du avoir la trouille de sa vie en le voyant là si elle n'avait pas plus de souvenirs que lui. C'était juste le coté surréaliste de la scène qui ressemblait au début d'un mauvais film, preuve de plus qu'en l'état sa vie n'avait rien de glorieuse. « Au moins, t'es pas mariée. » Absence d'alliance à l'annulaire gauche, et deuxième tentative pour détendre l'atmosphère. Peut être une mauvaise idée compte tenu de toutes ces questions sans réponse et notamment du flou autour de ce qui avait peut être pu se passer dans ce lit, mais Dimitri mentirait s'il disait qu'il avait une sacoche pleine de blagues imparables toujours prêtes à l'emploi pour ce genre de situations. Pour lui aussi, c'était une sacrée claque.
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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMar 27 Aoû 2019 - 20:15




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

Mon trouble m’empêche dans un premier temps de remarquer le sien, de constater qu’il n’en mène pas plus large que moi face à cette situation perturbante. J’observe ses traits, tentant de le remettre dans une situation, de lui attribuer un prénom ou simplement de faire remonter des souvenirs de la veille, mais sans succès. Il est séduisant, même si j’ai toujours préféré les regards clairs aux yeux noisette je ne peux nier qu’il est doté d’un certain charisme, non le problème n’est pas là. Ce n’est pas son apparence qui m’affole, ce n’est pas l’idée d’avoir ramené un inconnu chez moi pour prendre un dernier verre avec des motifs à peine dissimulés. Non, c’est l’idée d’avoir fait tout ça sans m’en souvenir, parce que cela ne m’est jamais arrivé. Quand il ouvre les yeux je rester interdite quelques secondes, hésitant, ne sachant pas si je dois briser le silence et le malaise qui s’installe rapidement ou simplement filer sous la douche sans un mot, en espérant qu’il soit parti à mon retour. Mais j’ai besoin de savoir, parce que je ne peux m’empêcher d’avoir ce doute au creux du ventre. Et s’il s’était passé quelque chose ? Et si j’avais, comme quelques mois auparavant descendu mon verre sans prendre garde à ce que l’on avait mis dedans ? Je ne me souviens de rien, et ma tenue ne m’aide pas à comprendre ce que nous faisons tous deux dans mon lit. La trace couleur carmin au coin de sa lèvre m’indique que nous avons partagé un moment d’égarement, parce que je ne crois pas aux coïncidences et que cela serait trop gros qu’une autre femme l’ait déposée là, cette trace dont la couleur correspond au maquillage que je portais. Pourtant je n’ai pas l’impression que nous ayons été intimes, j’ai la sensation que si cela avait été le cas, je le sentirais non ? « Hm, bonjour. » Je l’observe se redresser, soudain mal à l’aise à l’idée de n’avoir que des sous-vêtements – plutôt affriolants de surcroît sur le dos. Comme si de toute façon je n’avais pas passé toute la nuit dans cette tenue, mon corps à côté du sien. « J'allais te demander la même chose... avant de réaliser que cette chambre était assurément pas la mienne. » Non, c’est la seule bonne nouvelle ce matin – au-delà du fait que la belle au bois dormant à côté de laquelle je me suis réveillée n’est pas désagréable à regarder – je suis chez moi. Si mes yeux s’étaient ouverts sur des murs et un plafond inconnu, je me serais sentie d’autant plus mal à l’aise, moi qui déteste ne pas jouer à domicile. « Je... moi c'est Dimitri. » Dimitri. Le prénom effleure mon esprit et je tente de le retenir, dans un vain espoir qu’il ranime un quelconque souvenir. Mais pour l’instant mes pensées restent toujours aussi hermétiques. Peut-être qu’elles reviendront lorsque la gueule de bois aura disparue, mais il est probable que cela ne soit pas le cas. « Comme je sais pas si j'ai eu l'occasion de te le dire et si ça fait partie de la montagne de choses que j'ai du oublier... Et j'ai pas la moindre idée de ce que je fais là non plus. » Je regarde encore une fois autour de moi, comme si je cherchais un indice qui n’existe pas de la nuit que nous avons passée ensemble ou pas, mais en tout cas dans le même lit. « Raelyn. » Je lui donne mon prénom, puisque s’il se présente c’est probablement parce qu’il ne connait pas le mien. Première information que je daigne lui donner, toujours sur la défensive et la retenue. « J'en conclus qu'on n'est pas plus avancés l'un que l'autre. Ça craint, je me trompe ? » Je secoue la tête. Non, il ne se trompe pas, mais j’ai encore du mal à savoir ce que je peux accorder comme crédit à ses paroles. Il ne ressemble pas à un homme capable de profiter de la situation ou d’abuser volontairement d’une femme, avec ses yeux rieux et son sourire, mais les vapeurs d’alcool embuent mes pensées et – j’en ai conscience – altèrent mon jugement. « Ouais, c’est assez flou. » Je hausse les épaules, comme si cela ne me touchait pas, comme si je m’en foutais, pas persuadée de donner le change aussi bien que je le voudrais. « Au moins, t'es pas mariée. » Je laisse échapper un sourire, avant de me lever du lit pour me diriger vers mon dressing. Arrivée devant l’encadrement de la porte, j’y pose la main, avant de tourner le visage vers lui, une lueur amusée au fond du regard. « T’as un petit quelque chose là. » Je porte ma main au coin droit de mes lèvres, les entrouvrant légèrement, désignant l’emplacement de la marque qu’elles ont laissée sur les siennes. Finalement je secoue la tête, avant de disparaître un instant dans le dressing.

J’enfile à la hâte un kimono en soie noire pour dissimuler mon corps trop dévoilé compte tenu des circonstances, avant de revenir vers mon invité surprise et de m’asseoir au bout du lit. « On se connait ? » Parce que d’un coup son visage me parait familier, et que j’ai du mal à savoir s’il s’agit simplement de réminiscences de la veille ou si quelque part mon esprit essaye de me donner un indice. Je croise mes jambes, avant de reprendre, d’un air beaucoup plus sérieux. « Je vais poser la question une fois, et sans détour parce que je suis pas du genre à tourner autour du pot et que comme ça ça sera fait. T’as mis quelque chose dans mon verre ? » Oui, il aurait été possible de faire plus délicat, mais je n’ai jamais été du genre langue de bois mais plutôt du genre honnêteté brutale. Je me fous d’être brutale, je me fou de sa fierté masculine et même s’il répondait à l’affirmatif je l’enfouirais certainement dans un coin de mon esprit sans jamais en parler à qui que ce soit, beaucoup trop honteuse que ce genre de chose me soit arrivée, mais j’ai besoin de savoir, j’ai besoin d’entendre sa réponse. Ou plutôt de voir ce qui traversera son visage en entendant ma question, parce qu’il a quoi que ce soit à se reprocher ses réactions seront bien plus parlantes que ses mots, qui ne seront probablement qu’un tissu de mensonges. Une autre question me brule les lèvres. Ma petite tenue, la trace de rouge à lèvre et le lit que nous avons partagé. « On a …. ? » Je ne pense pas avoir besoin de lui faire un besoin pour qu’il comprenne où je veux en venir. Il a avancé n’avoir que peu de souvenirs de tout ça, mais ce genre de chose, on ne peut tout de même pas être deux à l’avoir oublié non ?






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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyDim 1 Sep 2019 - 21:00


 
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RAELYN & DIMITRI.

Il y a longtemps que sa tête n'avait plus grondé de la sorte. Depuis des années. Depuis Tamsin, sans doute. Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était cette jeune femme de l'autre coté du lit dont le visage ne lui revenait que par brides de souvenirs confus et qui affichait le même air interrogateur que celui que dessinait son visage depuis qu'il avait ouvert un œil. Combien de verres fallait-il boire pour ne plus se rappeler d'avoir dormi dans le lit d'une femme et se retrouver au petit matin incapable de dire ce qui avait pu se passer à compter du moment où notre mémoire se refusait à coopérer davantage ? Trop, et Dimitri aurait presque pu se réjouir qu'ils soient deux dans ce cas si la situation ne devenait pas tout à coup encore un peu plus sordide. Qu'il ait trop bu n'aurait rien de trop étonnant, mais ça compliquait sensiblement les choses que ni la jeune femme à ses cotés ni lui ne semble en mesure de s'expliquer qu'ils se retrouvent dans le même lit, et pas uniquement parce qu'il paraissait de plus en plus évident qu'il s'était réveillé non seulement dépourvu de souvenirs précis – et de chemise – mais aussi chez elle. Ce qui épaississait un peu plus le brouillard dans lequel ils se retrouvaient tous les deux. Dimitri ne savait pas quoi faire, il s'était déjà retrouvé dans des situations délicates mais celle-ci l'était d'autant plus que pour la première fois de sa vie il était incapable de dire s'il s'était passé quelque chose dans cette chambre et avec cette jeune femme. L'idée en elle-même ne serait pas déplaisante si les circonstances avaient été différentes, elle était agréable à regarder et il s'en rendait d'autant plus compte qu'elle était elle aussi peu vêtue, mais Dimitri était loin d'être aussi inconséquent qu'il le laissait parfois penser, et quand il avait trop bu c'est souvent seul qu'il préférait rentrer pour s'éviter des mésaventures qu'il n'avait plus vraiment l'âge d'assumer. Seulement voilà, s'il prenait moins d'une minute pour analyser les éléments qu'il avait, la scène de ce matin portait assez à confusion pour qu'il se demande si ça n'était pas allé plus loin cette fois-ci, et le fait de ne pas pouvoir en être sûr était ce qui le déroutait. S'il s'était passé quelque chose, est-ce qu'il en aurait seulement le souvenir, ou est-ce qu'il avait beaucoup trop bu pour ça ? S'il avait étreint cette femme et que ses mains s'étaient posées sur son corps, est-ce que le sien ne s'en souviendrait pas jusque dans sa chair, est-ce que ses doigts n'en redessineraient pas les contours ? Pour le moment, il savait juste qu'elle s'appelait Raelyn, et ça ne suffisait pas encore à raviver grand chose. Alors la dérision était pour l'instant le seul remède qu'il ait trouvé à l'incertitude qui l'envahissait, et pour alléger l'atmosphère dans ce moment confus. Il fut sûrement rassuré de la voir sourire, et la suivit du regard lorsqu'elle se dirigea jusqu'au dressing. Là, à chaque seconde que ses yeux passèrent à la détailler, il tenta à nouveau de se souvenir. Et ce fut finalement elle qui le tira de ses pensées au moment de lui signaler qu'il avait quelque chose au coin de la bouche, ce qu'il constata au moment d'essuyer ce qui ressemblait à une marque de rouge à lèvres. « J'ai comme l'impression qu'on a notre premier indice. » Il souffla en étirant un sourire un peu plus fin, sans savoir si l'ombre du baiser qui semblait maintenant s'esquisser d'après cette marque et dont ses lèvres avaient vraisemblablement gardé la trace lui avait été donné de celles qui un instant plus tôt s'étaient entrouvertes pour s'adresser à lui. « C'en est un, n'est-ce pas ? » Est-ce qu'il avait raison de croire qu'il ne s'était pas laissé embrasser par une femme pour finalement terminer dans le lit d'une autre, et que ce rouge à lèvres lui appartenait peut être ? Est-ce qu'elle n'avait rien dit de plus parce qu'elle le savait déjà, et si oui, est-ce que c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Lorsque Raelyn réapparut après quelques secondes dans un kimono qui certainement rendrait plus évident de tenir une conversation, lui se pencha pour attraper son t-shirt qu'il enfila avant que sa question ne le fasse hésiter une seconde. « J'en sais rien, je... j'ai juste le souvenir d'être sorti boire un verre hier soir. Ou six. Et j'ai le sentiment qu'on aurait pu passer une partie de la soirée à discuter ensemble. » Il exposa à mesure que la théorie devenait un peu plus plausible, et parce que c'était peut être bien la seule qu'il ait pour l'instant pour expliquer aussi bien sa présence dans cette chambre que les images qui ressurgissaient ici et là. « C'est ce qui me revient par brides depuis tout à l'heure. Ça te parle aussi ? » Dimitri ne saurait plus exactement dire dans quel bar il était entré, combien de verres il avait exactement bu et de quoi ils avaient pu discuter, mais c'est le premier souvenir à peu près concret qui lui soit revenu quand il avait vu son visage. Le reste restait flou. Et si sa façon d'amener sa prochaine question le laissa d'abord curieux, la manière dont elle la lui posa le désarçonna au point que Dimitri eut un rire. Spontané. Nerveux. Le genre qu'on lâche quand la situation est déjà relativement saugrenue et qu'on nous imagine capable de l'avoir consciemment provoquée. « Ça a le mérite d'être direct, en effet. » Il souffla en se passant une main derrière la nuque, ajoutant. « Mais non, pas du tout. Je sais que ce serait facile de se questionner sur mon compte en me voyant comme ça, mais je mens pas quand je dis que je suis aussi perdu que toi. J'ai des défauts, mais pas celui-là. » Il n'était peut être pas le type le plus irréprochable qu'on puisse croiser un soir de semaine dans Brisbane, il suffisait de le voir ce matin, incapable de se rappeler en détails de sa soirée d'hier, mais si avoir grandi avec deux sœurs lui avait appris une chose, c'était à respecter les femmes et à savoir accepter quand l'une d'elles n'avait pas l'air intéressée. Il n'avait aucune idée de qui avait pu soumettre l'idée de se retrouver ici, mais il disait vrai, il était aussi surpris et désarçonné par tout ça. La question à deux milliards restait elle toujours en suspend, et Dimitri pouvait largement concevoir que ce soit aussi celle qui la perturbe le plus, c'est pourquoi il posa sur Raelyn un regard qui se voulait légèrement rassurant. « Eh bien, j'ai de plus en plus l'impression qu'on n'en a pas eu le temps. Je veux dire... je suis pas certain qu'on ait été en état de faire grand chose quand je nous vois ce matin. » Autant être franc, lui aussi s'était posé la question et lui aussi s'était dit que c'était possible, jusqu'à ce qu'il lui paraisse évident que si l'un comme l'autre ils avaient suffisamment bu pour se rappeler à peine de cette soirée, il y avait peu de chance qu'ils aient été capables d'aller plus loin que ce que cette marque de rouge à lèvres laissait penser. « Et encore moins de venir à bout d'une boucle de ceinture à deux reprises. » Dimitri ajouta dans un sourire en coin un peu amusé, baissant les yeux jusqu'à son pantalon toujours fermé et sa ceinture qui n'avait pas bougé non plus. Qu'ils aient pu la défaire une fois, ce ne serait pas irréaliste, mais qu'il se soit ensuite rhabillé... ça lui paraissait plus improbable. Finalement, il releva les yeux vers elle et, là, eut comme l'impression d'être frappé par un flash. « Attends une seconde. » Il se redressa sur le lit, se pinça les lèvres et fronça les sourcils comme s'il tentait de fouiller à l'intérieur de sa mémoire à la recherche d'un détail. Mais oui, bien sûr. « On se serait pas déjà croisés en compagnie d'Alec ? Je suis l'un de ses très bons amis, je traîne souvent au restau. » Ça lui revenait, maintenant. Et c'était peut être aussi ce qui expliquait qu'elle ait pu avoir l'impression de le connaître tout à l'heure. A la lumière de ce détail, qu'ils aient passé la soirée ensemble paraissait peut être d'autant plus logique, s'ils avaient fait le même constat en se retrouvant au bar avant ce trou noir monumental.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMar 3 Sep 2019 - 17:46




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

Je n’ai jamais eu honte de mon corps, jamais ressenti le besoin de le cacher, je suis plutôt tout le contraire à vrai dire. Je n’ai pas froid aux yeux, par peur de dévoiler un peu de peau pour attirer l’attention ou de porter des vêtements proche du corps pour attiser la curiosité et faire travailler l’imagination de ces messieurs, la robe que je portais la veille d’ailleurs était de celles-là, c’est la réflexion que je me fais alors que mes yeux la localisent, négligemment jetée sur le parquet de la chambre. Je ne l’enfile pas donc, parce qu’elle n’est plus de rigueur et qu’il s’agit des rares fois où j’ai envie de me dissimuler d’échapper à ce regard inconnu qui me détaille, sans chercher pourtant à me mettre mal à l’aise, mais vu ma tenue il reste difficile d’ignorer qu’il n’a qu’à baisser les yeux de quelques centimètres pour n’avoir plus un grand effort d’imagination à faire, pour m’imaginer dans mon plus simple appareil. Non je choisi de me lever, tentant de masquer mon trouble parce qu’il est inhabituel et que je me sens au fond un peu idiote d’être gênée, que je m’en souvienne ou pas finalement nous n’avons rien pu faire de nouveau et de bien inédit, et me dirige vers le dressing. Avant de disparaître dans l’encadrement de la porte, je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer la trace de rouge à lèvre qu’il arbore, jouant à mon tour du malaise qu’il doit ressentir. Cette trace elle laisse peu de doutes : que nous ayons finalement partagé un moment intime ou pas, nous ne sommes pas rentrés chez moi dans l’optique d’une partie de bridge. Je me connais, c’est certainement un dernier verre que je lui ai proposé, si j’ai ne serait-ce que pris la peine de déguiser mes vraies intentions, ce que je ne fais même pas toujours, parce que je n’estime même pas ça nécessaire. Pourquoi prendre mille détours plutôt que de foncer tout droit ? Je suis une femme qui n’essuie que rarement des refus, et je n’ai plus peur d’exprimer à haute voix ce que je désire depuis bien longtemps. « J'ai comme l'impression qu'on a notre premier indice. » Je l’observe en souriant, l’épaule appuyée contre l’encadrement de la porte, je vois le doute passer furtivement sur son visage. « C'en est un, n'est-ce pas ? » Je réfrène un rire, avant de finalement secouer la tête et lui répondre. « Je pense que oui. En tout cas ça ressemble à quelque chose que j’aurais pu porter. » Bon après tout je n’ai pas probablement pas passé ma soirée collée à lui, ou en tout cas je ne m’en souviens pas. « T’en fais pas Don Juan, je suis pas jalouse. » Un dernier rire et je disparais dans mon dressing, pour trouver quelque chose pour me couvrir. Simple et rapide, j’attrape un kimono en soie que je noue à ma taille donc, avant de revenir vers celui que j’ai laissé seul dans cette chambre dont il ne se souvient visiblement pas…

Ou si ? Au fond de moi, une petite voix ne peut s’empêcher de me souffler qu’il n’est peut-être pas étranger à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je ne suis pas une grande méfiante de base lorsqu’il s’agit des hommes, les biens pensant diraient certainement que je me donne trop et sans réfléchir aux conséquences, au salut de mon âme ou ce genre de conneries. Mais j’ai été droguée en mars, et la gueule de bois en moins – je n’avais pas autant bu qu’hier, le sentiment était approximativement le même. Ce même trou noir, cette incapacité à reconstituer le moindre souvenir de ce qu’il avait pu se passer entre 22h et mon réveil. « J'en sais rien, je... j'ai juste le souvenir d'être sorti boire un verre hier soir. Ou six. Et j'ai le sentiment qu'on aurait pu passer une partie de la soirée à discuter ensemble. C'est ce qui me revient par brides depuis tout à l'heure. Ça te parle aussi ? » Je réfléchis un instant et décide de lui partager les quelques éléments qui me sont revenus, préparant déjà ma prochaine question. « Je me souviens de la terrasse du Sixteen Antlers, y’a pire comme endroit pour se faire les yeux doux. » Le genre de bar fréquenté par des jeunes cadres dynamiques ou autre personne voulant se montrer avec un Cosmopolitan à la main. Me connaissant j’avais dû faire l’impasse sur ce genre de saloperie pleine de sucre et m’en tenir à mon fidèle verre de whisky. Mes fidèles verres de whisky, il n’avait pas tort sur ce point, il n’avait pas dû y en avoir qu’un. « Mais c’est tout. Je suis même incapable de te dire si j’y suis restée toute la soirée, si c’est là qu’on s’est rencontrés, où quoi que ce soit d’autre. » Si on avait été intime aussi, parce que finalement le reste je m’en fichais bien.

Si je disais ne pas être une femme qui fait mille détours pour avoir ce qu’elle veut, cela s’applique aussi aux informations. Je ne fais pas milles détours pour savoir ce que je veux. Et là tout de suite, j’aimerais bien savoir si j’étais consentante dans toute cette histoire, ou juste trop défoncée pour donner mon opinion. « Ça a le mérite d'être direct, en effet. » J’observe sa surprise, le sourire idiot sur son visage accompagné d’un rire qui l’est tout autant, et la main qu’il passe dans sa nuque, comme pour se donner de la contenance et aussitôt le nœud qui me prenait aux tripes saute. Parce que je n’ai pas besoin d’entendre sa réponse pour la deviner, ses réactions parlent pour lui. « Mais non, pas du tout. Je sais que ce serait facile de se questionner sur mon compte en me voyant comme ça, mais je mens pas quand je dis que je suis aussi perdu que toi. J'ai des défauts, mais pas celui-là. » Je l’observe quelques secondes de plus, le visage impassible, comme si je tentais encore de jauger sa sincérité, et finalement un sourire vient se peindre sur mon visage et j’hausse les épaules. « Comme je t’ai dit, je fais pas dans la dentelle dans ce genre de cas. C’est la meilleure façon d’avoir une réponse honnête. » Je réfléchis un instant, ramenant une mèche de cheveux blond derrière mon oreille. « Et tu m’as l’air honnête. » En ce qui concernait cette histoire en tout cas, je ne suis pas assez stupide pour accorder ma confiance si rapidement. « Eh bien, j'ai de plus en plus l'impression qu'on n'en a pas eu le temps. Je veux dire... je suis pas certain qu'on ait été en état de faire grand-chose quand je nous vois ce matin. Et encore moins de venir à bout d'une boucle de ceinture à deux reprises. » Je pince mes lèvres, amusée, alors que mes yeux se dirigent automatiquement vers la boucle de sa ceinture pendant qu’il parle. Oui, je vois ce qu’il veut dire et il a certainement raison. Sur un ton joueur, je lui réponds. « Je suis capable de venir à bout de la boucle d’une ceinture dans bien des circonstances, tu serais surpris. Mais t’as raison, je m’imagine mal m’amuser à te la rattacher. » Les doutes dissipés, elle est presque cocasse cette discussions finalement. Je n’aime toujours pas l’idée d’avoir aucun souvenir, je n’y suis pas plus confortable, mais plus nous réfléchissons plus l’éventualité que nous ayons échangé plus qu’un baiser s’éloigne. « De toute façon tu t’en serais rappelé. » Aheum, au diable la modestie. Je lui adresse un regard amusé alors qu’un sourire étire mes lèvres. Au fond j’ose espérer que moi aussi, je m’en serais souvenue, le cas contraire serait bien triste. Alors que je m’apprête à me relever, lui proposer un café, une douche ou n’importe quoi d’autre, je ne sais pas ce qu’on propose à un homme qui se réveille sans souvenir dans son appartement, il se redresse et détaille mon visage d’une façon différente, comme s’il lui rappelait enfin quelque chose. « Attends une seconde. » J’attends dans ce cas, les sourcils froncés. « On se serait pas déjà croisés en compagnie d'Alec ? Je suis l'un de ses très bons amis, je traîne souvent au restau. » Je n’arrive pas à dissimuler ma surprise en entendant le prénom d’Alec. « Au Club ? » J’ai du mal à imaginer qu’il sache quel type d’activité dissimule par contre le restaurant, je l’aurais reconnu plus vite de toute façon si ça avait été le cas. Mais cela explique aussi que nous soyons allés l’un vers l’autre facilement hier soir en tout cas, s’il m’a reconnu ou si c’est moi qui ai eu l’illumination. « Oui c’est possible. Alec et moi sommes proches. » C’est mon meilleur ami en fait, la seule personne de laquelle je me sente proche et à laquelle je suis capable de m’ouvrir, mais le terme de meilleur ami me semble à la fois si réducteur et enfantin que je suis incapable de le prononcer à haute voix, ne me doutant pas un instant du malentendu que je peux créer avec les mots que j’ai choisi d’employer à la place. Finalement je me redresse, décollant mon corps du matelas, avant de reprendre. « Alors l’ami d’Alec, tu veux un café ? Une douche ? J’ai pas l’habitude de prendre le petit déjeuner avec mes conquêtes mais puisqu’on a établi qu’il y a peu de chances que t’en fasse partie… » J’ai besoin de faire entrer du café dans mes veines, tout de suite.






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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyLun 9 Sep 2019 - 21:24


 
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RAELYN & DIMITRI.

Il y a longtemps que Dimitri ne rougissait plus à la vue du corps partiellement dénudé d'une femme quand ses yeux étaient amenés à se poser dessus, qu'ils le découvrent à l'aube d'une nuit pleine de promesses ou s'y attardent à nouveau au petit matin quand il était le premier à ouvrir un œil et qu'il tournait généralement son visage vers cette présence à ses cotés qu'il contemplait, comme si le plus agréable n'était pas tant de s'endormir avec quelqu'un que de ne pas se réveiller tout seul. Mais ici, face aux interrogations soulevées par sa présence dans le lit de cette femme, et l'éventualité qu'il ait pu se passer quelque chose dont ni elle ni lui ne soit pour l'instant en mesure de se rappeler, il se sentait tout à coup un peu moins à l'aise à l'idée d'attarder son regard sur ces courbes qu'il n'était pas sûr d'être en droit d'admirer. Parce qu'il y avait assez de zones d'ombres dans cette histoire pour qu'il soit forcé de se mettre à sa place deux minutes. D'essayer de penser comme une femme devait sûrement raisonner dans ce genre de situation, alors incapable de dire si l'homme près d'elle l'avait touchée, étreinte, embrassée quand sa mémoire n'était pas en mesure de le lui dire clairement. Il avait deux sœurs qu'il n'aimerait pas savoir dans la même situation, perdues dans un brouillard qui s'épaississait à chaque seconde, alors il comprenait, Dimitri. Qu'elle ressente tout à coup le besoin de se soustraire à son regard, qu'elle se sente peut être plus à l'aise en partant enfiler quelque chose qui lui donnerait au moins l'impression de reprendre un semblant de contrôle sur tout ça. C'est alors que cet indice pointé du doigt par la blonde sembla enfin esquisser le début d'une piste, quand jusqu'ici ils n'avaient que des faits pour tenter de retracer le fil de la nuit passée. Une trace de rouge à lèvres au coin de ses lèvres, laissée par une femme avec qui il aurait échangé un baiser ou plusieurs. Et parce qu'il lui semblait peu probable que celui-ci soit complètement étranger à ce qui s'était passé ou non dans cette chambre et avec cette jeune femme, c'est un Dimitri un peu hésitant qui tenta de savoir s'il avait raison de penser que cette trace de rouge à lèvres puisse être la sienne. Sa réponse lui fit alors étirer un sourire presque intimidé, comme si c'était la première fois qu'il se laisserait embrasser par une fille. Idiot, assurément. « Alors on avance bel et bien. » Et c'était un sentiment agréable au milieu des mystères qu'il restait à résoudre, tandis qu'au moment où il eut fini de retirer la trace de rouge à lèvres du coin des siennes et fixé un instant ses doigts rougis, il ajouta. « Jolie couleur. » Et lui lança un regard amusé, sans que la confession en soit moins sincère pour autant, même si ça donnait peut être l'impression qu'il se raccrochait dans l'instant au seul détail qui les aidait à avancer un minimum. Peut être. Sa prochaine remarque lui tira un rire qui se fit l'écho du sien. « On peut donc rayer le crime passionnel des choses qu'on aurait pu faire en étant saouls, bonne nouvelle. » Dimitri énonça d'un air rieur et de façon à ce qu'elle l'entende même en ayant disparu dans le dressing, à peu près sûr que si ce genre de traits d'humour avaient du être trop risqués, elle le lui aurait fait remarquer tout à l'heure. Et ils cherchaient aussi à éliminer un maximum de pistes, non ?

A l'instant où elle réapparut, l'atmosphère semblait déjà différente, et pas que grâce à ce kimono qui évitait d'en dévoiler plus que ce qu'elle avait sûrement envie qu'il voit dans l'instant. Toutes leurs questions n'avaient pas encore trouvé de réponse, mais le mystère semblait se désépaissir à mesure qu'un détail aussi petit soit-il leur revenait. Dimitri était incapable de se rappeler la plupart des choses qui touchaient à cette soirée, mais cette sortie dans un bar, il lui semblait se la remémorer par brides de souvenirs certes confus mais que sa mémoire n'avait pas pu inventer quand tout allait dans le sens de son réveil dans ce lit, aux cotés de celle avec qui il avait peut être passé une partie de la soirée, après tout, ça lui semblait possible. Ce ne serait pas une première, il faisait plus de rencontres dans ce genre d'endroits que n'importe où ailleurs, à l'exception du parc d'attractions, et ça l'étonnerait que leurs routes aient pu se croiser pendant qu'il fermait son stand. A l'entendre, elle aussi semblait voir peu à peu se dessiner le cadre de cette soirée. « Le Sixteen Antlers, oui, je m'y rends parfois quand j'ai envie d'une sortie qui fasse mal au porte-feuille. Leurs cocktails sont hors de prix, mais on est rarement déçu par la compagnie. » Dimitri esquissa un sourire en coin au moment de s'asseoir au bord du lit, à présent lui aussi rhabillé de son t-shirt histoire de mettre tout le monde un peu plus à l'aise. Pas une question de pudeur, juste de décence, et tous les deux arriveraient sûrement mieux à creuser dans leurs souvenirs s'il renfilait une épaisseur. « J'en suis à peu près au même point. Ce que je sais en revanche, c'est que je t'aurais probablement remarquée si je t'y avais croisée. Et je suis ici, alors... » Alors peut être que oui, il l'avait rencontré dans ce bar très sélect où les mecs comme lui arrivaient plutôt bien à se fondre dans le décor tant que l'addition ne dépassait pas deux chiffres, et où les filles un peu piquantes et qui savaient ce qu'elles voulaient attiraient généralement son attention. Difficile de juger d'après l'échange de ce matin quand la plupart de ses souvenirs avaient fichu le camp, mais à la voir, c'est sûrement dans cette catégorie qu'il aurait tendance à la ranger. « Pourtant, au départ, je suis plutôt brunes. » Il ajouta dans un dernier rire et un regard taquin, fidèle à son habitude de saisir la première occasion qui se présentait de vanner un peu.

Et ce ne serait pas de trop maintenant que la franchise avait fait une apparition remarquée dans leur conversation, par le biais d'une question qui avait le mérite d'aller droit au but. Dimitri n'avait pas l'habitude de se voir demander s'il n'était pas un genre de grosse enflure qui droguait les filles pour tenter de profiter d'elles, mais comment pourrait-elle le savoir si sa seule présence dans ce lit avait déjà été un choc ? Il garda ça en tête au moment de répondre, espérant qu'elle lui offrirait le bénéfice du doute et saurait voir que pour lui aussi, tout ça était perturbant. Et il semblerait que ce soit le cas, tandis qu'il accueillit son verdict d'un air soulagé. « Je le suis. Si j'avais pu y voir plus clair au sujet de cette soirée, je serais probablement déjà plus là à abuser plus longtemps de ton temps et de ton hospitalité. » Une hospitalité dont il avait visiblement déjà assez profité s'il avait dormi ici. Quant au reste, il n'était encore sûr de rien mais plus il y pensait moins il avait l'impression que dans leur état ils auraient été capables de faire quoi que ce soit de plus que le probable baiser échangé. Sa boucle de ceinture était l'exemple type des difficultés qu'ils auraient pu rencontrer, bien que l'exemple prête à sourire et que la répartie de la blonde lui tire un rire de circonstances. « Surpris, ah oui ? C'est décidément une conversation très instructive. » Il s'amusa en lui lançant un regard, parce que ça faisait sans nul doute partie des informations qu'il ne pensait pas glaner au passage, mais après tout, c'était bon à prendre si ça leur permettait de reconstituer tout le puzzle. Et il n'allait pas s'en plaindre d'apprendre à la connaître en même temps qu'il remettait ses pensées en ordre, qu'il se soit ou non passé quelque chose ils avaient dans tous les cas probablement dormi ensemble dans ce lit. Ça méritait bien de s'intéresser à elle au-delà des questions qui restaient en suspend, d'autant plus si les détails de la conversation qu'ils avaient eu hier n'étaient pas décidés à lui revenir. « En ce qui me concerne, je m'encombre généralement de moins d'épaisseurs pour dormir quand je suis accompagné. » Une précision soufflée sur le même ton, avec sans doute l'envie de mettre les compteurs au même point histoire de glisser une petite anecdote à son tour, rien de bien méchant ou qui risque de les gêner à ce stade où ils avaient déjà envisagé pas mal de scénarios, y compris celui où ils avaient été intimes et celui où il l'avait droguée. A partir de là, il n'y avait sans doute rien qui puisse encore les intimider, et elle était visiblement du même avis à en juger par sa prochaine confession, qui arracha à Dimitri un sourire mutin, pas surpris qu'ils en soient là. Qui n'aurait pas été tenté d'en faire la remarque, histoire de rajouter un peu d'humour potache à tout ça ? Un sacré numéro, cette fille, décidément. « Et dire que j'avais peur de passer pour un macho en te la sortant, celle-là. » Il rit en passant une main contre sa barbe avant de relever vers elle un regard amusé, toujours le premier à faire ce genre de remarques même si ici les circonstances l'avaient peut être fait hésiter. Alors qu'elle ait eu moins de scrupules, ça lui plaisait, d'autant plus qu'il y avait à présent de moins en moins de chance qu'ils aient été aussi intimes que ça, la bienséance était donc sauve. C'est alors qu'en l'espace d'une seconde, ses yeux continuant de détailler ses traits, Dimitri fut frapper par une illumination qui pourrait bien à son tour apporter de nouveaux éléments de réponse. Alec, le restaurant, les personnes qu'il y voyait souvent graviter autour de lui sans toujours savoir ce qui les liait exactement. Et en effet, ça lui parlait à elle aussi. « Oui, au Club. » S'il l'avait bel et bien rencontrée là-bas, il comprenait mieux qu'il ait pu éprouver l'envie d'aller vers elle hier soir si leurs routes s'étaient recroisées, dans un bar cette fois. Sa prochaine précision titilla sa curiosité, mais Dimitri tâcha de la contenir. « Oh, bien. Dans ce cas on n'est peut être pas obligés de lui raconter notre mésaventure de ce matin autour d'un verre, ça le fera peut être pas autant rire que ce que j'imaginais. » Cela dit, peut être qu'il avait mal compris, proche pouvait vouloir dire tout un tas de choses, mais s'il y avait le moindre risque pour qu'avec Alec ils soient intimes, cet épisode pouvait très bien rester entre eux. Même si cette nuit avait effectivement été chaste, ça pourrait s'avérer un peu gênant pour tout le monde. Il hocha ensuite doucement la tête. « Merci, je... vais peut être juste prendre une douche, si vraiment ça pose pas de problème. Je suis déjà en retard pour le boulot et j'aurai pas le temps de repasser chez moi, alors quitte à garder les mêmes fringues sur le dos autant sentir bon. » Et c'était très aimable de sa part de le lui proposer, Dimitri n'aurait pas demandé de lui-même mais il mentirait s'il disait qu'il pouvait se permettre de refuser. Billy allait sûrement déjà remarquer qu'il ne s'était pas changé, et bonjour l'interrogatoire. « Mais au point où j'en suis je peux aussi prendre deux minutes pour avaler un café. D'habitude je m'éternise jamais très longtemps non plus chez mes conquêtes, mais puisqu'on a établi qu'il y a peu de chances que t'en fasses partie... » Un sourire amusé étira le coin de ses lèvres, tandis qu'il se hissa finalement sur ses deux jambes et s'étira une seconde, la nuque un peu endolorie. « Au fait, on est loin du Sixteen Antlers ? Vu notre état je doute qu'on soit rentrés autrement qu'à pied ou en taxi, j'ai donc du laisser mon van là-bas. » Et il préférait le savoir maintenant s'il devait aller le chercher en catastrophe avant de partir pour le boulot.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMar 10 Sep 2019 - 15:12




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

La situation était étrange. Avec quelques souvenirs de plus elle aurait pourtant pu devenir habituelle, me réveiller aux côtés d’un homme que je ne connaissais pas la veille n’est pas quelque chose qui me fait rougir, et d’ailleurs même dans ces circonstances particulières je ne baisse pas les yeux, ne fuit pas son regard et mon contente juste d’aller me couvrir un peu, parce qu’il a assez profité de la vue. Les coups d’un soir ne sont pas les rapports intimes que je préfère entretenir, je préfère les caresses d’un homme qui connait mon corps et sait comment le faire vibrer que des mains qui se posent maladroitement sur mes courbes, que ces relations maladroites, parce que les premières fois le sont toujours un peu, et sans lendemain. Certains ont besoin de ça, de ne pas revoir leur partenaire par risque de s’y attacher, mais ce n’est pas mon cas, jusqu’ici j’ai toujours eu cette surprenante faculté à détacher mes émotions de l’intimité, à ne pas laisser mon cœur chavirer pour ces hommes que je fréquente régulièrement. Je développe souvent une singulière affection pour ceux-là, parce qu’ils sont ma manière de rompre avec la solitude, de me réveiller aux côté de quelqu’un, si je ne suis pas penchée câlins et mots doux en public et en dehors de ces échanges confidentiels, je n’ai rien contre la douceur dans l’intimité, tant qu’elle ne s’accompagne pas d’attente, de promesses et de sentiments naissants. Parce qu’elle ravive en moi le souvenir d’une époque lointaine, parce que j’aime ce sentiment de fondre dans les bras de l’autre, parce que j’aime ça, simplement, sans savoir l’expliquer. Mais jusqu’ici j’ai pu constater que ces moments tendres ont toujours poussé les hommes à en vouloir plus, un jour ou l’autre, à en attendre plus de moi après ça. Et plus, c’est précisément ce que je ne peux pas donner, ce que je ne veux pas donner. Mes liaisons qui durent dans le temps ne me laissent la plupart du temps que d’agréables souvenirs, mais y mettre fin ne m’a jamais posé plus de problèmes que de les débuter, et elles se finissent souvent de la même façon. Soit je finis par être agacée par un partenaire qui en attend plus, soit par me lasser.

Lui pour l’instant n’est ni l’un ni l’autre, ni un régulier ni un coup d’un soir, en tout cas je l’espère encore pour l’instant. La trace rouge sur ses lèvres m’indique que nous nous sommes au moins rapprochés, mais il faudrait être idiote pour ne pas s’en douter. Je n’invite jamais un homme chez moi après une soirée sans vouloir initier des rapports intimes, et si le doute subsiste quant à jusqu’où nous sommes allés, il est certain que nous nous sommes tournés autour hier, assez pour que nous nous retrouvions dans le même lit. « Alors on avance bel et bien. » On avance. Et l’idée de l’avoir embrassé n’est pas si désagréable, puisque lui n’a pas l’air si désagréable a côtoyer autant qu’à regarder, mais du coup j’aurais préféré m’en souvenir. « Jolie couleur. » Je laisse échapper un sourire en secouant la tête, malgré tout amusée par sa réflexion. Malgré les questions et les doutes qui assaillent mon esprit. « On peut donc rayer le crime passionnel des choses qu'on aurait pu faire en étant saouls, bonne nouvelle. » Je l’entends de loin continuer à s’adresser à moi, alors que je fouille rapidement mes armoires pour décrocher mon kimono. Je lui réponds de la même façon, d’une voix lointaine mais parfaitement intelligible, avant de me rediriger vers la chambre. « T’avance pas trop non plus, tu sais pas de quoi je suis capable. » Bon en un sens c’est vrai. Inutile de préciser que je ne pense pas lui avoir partagé mon quotidien et mon gagne-pain hier soir, c’est rarement le genre de chose que j’amène dans la discussion.

Assis sur le bord du lit, nous essayons de retrouver le fil de la soirée. M’a-t-il approchée au bar ? Est-ce moi, qui lui ai fait un rentre dedans éhonté ? Comment tenions nous encore debout puisque nous sommes assez alcoolisés pour avoir complètement oublié nos échanges. J’essaye de forcer les flash de la soirée, sans grand succès. Sommes-nous rentrés à pieds ou bien ai-je appelé un taxi pour quelques centaines de mètres ? M’a-t-il proposé de me raccompagner, pour que je lui propose une fois arrivés chez moi de boire un dernier verre, sur un ton bourré de sous-entendus ? Ce baiser que nous avons échangé, j’ai du mal à croire qu’il soit resté unique. Ou étions-nous à ce moment-là, encore au bar, ou bien déjà ici, sur ce même lit, moi sur ses genoux ? Ai-je retiré ma robe seule, ou bien a-t-il glissé ses mains sur mes flancs pour me l’ôter ? Autant de scènes que j’essaye de m’imaginer, comme pour réveiller un lointain souvenir, mais sans y parvenir. « Le Sixteen Antlers, oui, je m'y rends parfois quand j'ai envie d'une sortie qui fasse mal au portefeuille. Leurs cocktails sont hors de prix, mais on est rarement déçu par la compagnie. » Je l’observe glisser un regard vers moi avec un sourire que je lui renvoie. Bon, donc on a notre point de départ. « J'en suis à peu près au même point. Ce que je sais en revanche, c'est que je t'aurais probablement remarquée si je t'y avais croisée. Et je suis ici, alors... » Serait-il en train de me flatter ? Je soutiens son regard, un sourire amusé qui flotte sur le visage et une lueur espiègle dans les yeux. « Pourtant, au départ, je suis plutôt brunes. » Nous nous connaitrions mieux, je lui aurais donné un léger coup sur le torse, face à la provocation. Sur le même ton et plus amusée qu’agacée, je lui réponds. « Si la surprise du réveil te déçois, la porte est grande ouverte. » Enfin j’espère pas, il serait mieux que nous ayons eu la présence d’esprit de la refermer derrière nous en rentrant en pleine nuit.

Une fois dissipée la crainte qu’il se soit servi d’un stratagème pour me ramener jusqu’à chez moi et profiter de moi comme d’une poupée de chiffon l’ambiance se détends enfin pour de bon. Il est toujours étrange d’être assise au bout du lit à côté de cet homme dont je n’ai aucune souvenir, mais il ne m’a pas l’air méchant, et je décide qu’il est honnête sur le coup. « Je le suis. Si j'avais pu y voir plus clair au sujet de cette soirée, je serais probablement déjà plus là à abuser plus longtemps de ton temps et de ton hospitalité. » Je l’observe un instant, avant de lui adresser un sourire. « Le genre à se tirer en pleine nuit ou avant même que sa compagnie ne se réveille ? » Je le dis sans reproche, plus parce qu’il a instigué un peu de taquinerie, ou je l’ai fait peut-être, je ne sais plus. Nous avons l’air de jouer aux mêmes types de jeux, de toute façon. Dommage qu’on n’ait pas réussi à jouer en fait cette nuit, on se serait surement bien amusés. « Surpris, ah oui ? C'est décidément une conversation très instructive. » Je hausse les épaules d’un air détaché, l’air de ne pas y toucher. « Je suppose qu’il faudra que tu reviennes pour savoir. » Oui parce que là, l’ambiance n’est plus vraiment à se sauter dessus pour s’arracher nos fringues. Je ne suis pas en train de lui faire une vraie proposition, même si je ne dirai pas non. Je joue, tout simplement, parce que j’ai toujours aimé provoquer et être remarquée, et il l’a dit lui-même : il m’a forcément remarquée. « En ce qui me concerne, je m'encombre généralement de moins d'épaisseurs pour dormir quand je suis accompagné. » Oui, et plus j’y pense plus je me dis que cette ceinture a été l’élément clé, ce qui nous a freiné. Je nous imagine assez, lui faisant passer ma robe au-dessus de ma tête, moi faisant glisser mes doigts sur sa peau en lui ôtant son t-shirt, et … C’est vraisemblablement là que nous nous sommes arrêtés, puisque l’étape suivante, la plus logique aurait été de le débarrasser de son pantalon. « Et dire que j'avais peur de passer pour un macho en te la sortant, celle-là. » Je secoue la tête, amusée. « Avec moi aucun risque. Je suis pas du genre à m’offusquer par principe. » Non, je ne suis pas de ces oies blanches et féministes assumées.

Il semble me reconnaitre avant que je ne le fasse moi-même. Les gens de passage au Club n’attirent que peu mon attention, si l’on parle du restaurant, qui n’est finalement à mes yeux qu’une façade au vrai Club, l’organisation criminelle du même nom. Pour Alec c’est bien plus, mais j’ai du mal à voir le restaurant comme il le voit. « Oui, au Club. » Quelle idée de n’avoir utilisé qu’un seul nom pour le restaurant, le bar clandestins et l’organisation. C’est bien un homme qui s’est chargé de ça. « Oh, bien. Dans ce cas on n'est peut-être pas obligés de lui raconter notre mésaventure de ce matin autour d'un verre, ça le fera peut-être pas autant rire que ce que j'imaginais. » Je fronce les sourcils devant sa méprise, avant de me lever du lit, comprenant ce qui cause ce trouble chez le brun. « Tu serais surpris d’apprendre à quel point c’est une commère Alec. Je suis sure qu’il se nourrit de mes aventures, même lorsqu’il prétend le contraire. » Je lui adresse un sourire avant de me laisser aller à un rire. « Et nous ne sommes pas amants. » Puisque c’est ce qu’il a compris, non ? Je comprends seulement maintenant comment j’ai pu l’induire en erreur. Oui nous sommes proches, et finalement plus proches que si nous étions intimes, mais pas comme il l’entend. « Merci, je... vais peut être juste prendre une douche, si vraiment ça pose pas de problème. Je suis déjà en retard pour le boulot et j'aurai pas le temps de repasser chez moi, alors quitte à garder les mêmes fringues sur le dos autant sentir bon. » L’avantage de ne pas avoir un boulot classique, c’est que je n’ai pas réellement d’horaires, en dehors des réunions que je fixe généralement plutôt en soirée, parce que les négociations se font toujours mieux autour de quelques verres. « Mais au point où j'en suis je peux aussi prendre deux minutes pour avaler un café. D'habitude je m'éternise jamais très longtemps non plus chez mes conquêtes, mais puisqu'on a établi qu'il y a peu de chances que t'en fasses partie... » Il reprend mes mots et cela me fait rire. Parce que derrière le malaise qu’il doit forcément ressentir face à la situation, il a une répartie et un culot qui me plaisent, ce sont des qualités que j’ai toujours apprécié chez un homme. Je hoche la tête, avant qu’il ne continue. « Au fait, on est loin du Sixteen Antlers ? Vu notre état je doute qu'on soit rentrés autrement qu'à pied ou en taxi, j'ai donc dû laisser mon van là-bas. » Un van donc. Pas étonnant qu’il ne soit pas à l’aise dans mon environnement, situation mise à part. « A peine un kilomètre, on est sur Adélaïde street. On m’a toujours dit de ne pas donner mon adresse aux inconnus mais bon, je pense qu’on a dépassé ce stade-là. » Je marque une pause, avant de continuer. « La salle de bain est au bout du dressing, je vais faire couler le café. » En temps normal – et par normal j’entends si nous avions partagé plus que des draps cette nuit – je l’aurais probablement accompagné, mais si je suis persuadée que l’expérience serait tout sauf désagréable, cela serait légèrement malvenu étant donné les circonstances. Je sors donc de la chambre, parce qu’il est assez grand pour ne pas se perdre, avant de me diriger pieds nus sur le parquet vers la cuisine ouverte sur le salon. Pendant que l’eau du café commence à chauffer et que l’odeur me monte progressivement aux narines, j’attrape un verre, puis un second en repensant à mon invité surprise, que je rempli d’eau, pour tenter de contrer l’œuvre de l’alcool encore présent dans mon sang, et la gueule de bois qui cogne contre mes tempes.





:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Sam 21 Sep 2019 - 22:36, édité 1 fois
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RAELYN & DIMITRI.

Dimitri n'était jamais tout à fait le dernier pour se mettre dans des situations incongrues, mais ce matin il mentirait s'il disait qu'il avait dans l'idée de raconter celle-ci à ses sœurs comme il l'avait fait pour d'autres, parce qu'il imaginait d'ici leur tête s'il leur disait qu'il s'était réveillé dans le lit d'une fille sans avoir aucun souvenir précis de ce qui s'était passé et parce que ce serait encore le point de départ de l'une de ces discussions malaisantes sur pourquoi il était largement temps qu'il arrête ses conneries. Avec elles, c'était souvent l'alcool qui finissait par être pointé du doigt et sa tendance à s'éterniser dans des bars pour tromper sa solitude, et il n'avait vraiment pas envie d'entendre ça. Il y avait des choses sur lesquelles il avait évité de se confier et par conséquent ses propres sœurs ne savaient pas forcément tout ce qui se heurtait dans son esprit à l'occasion de ces virées, alors non, ces sermons-là il les avait assez entendus. S'il passait autant de temps en dehors de chez lui quand la nuit tombait, s'il était ce matin quasiment certain que la fille aux cotés de qui il s'était réveillé avait du lui taper dans l’œil pour une raison ou pour une autre, c'est parce qu'en quatre ans il n'y avait pas une fois où il s'était autorisé à éprouver plus. Pas de sentiments, pas de concret, rien qui pourrait l'aider à passer à autre chose, parce qu'une partie de lui se sentait certainement encore enchaîné à une histoire dont pourtant on avait écrit la fin pour lui, quand une autre avait la trouille d'en reprendre pour un tour de manège sans savoir combien de temps celui-ci allait durer. Comme si la première image qui lui venait en tête quand il commençait à s'attacher était la porte qu'on finirait par emprunter pour disparaître de sa vie. Alors des nuits sans promesses, c'était ce qu'il savait offrir de mieux. Difficile ici de composer avec les multiples questions et incohérences soulevées par ce réveil, et pourtant une trace de rouge à lèvres loin d'être anodine semblait livrer un premier indice, au coin des lèvres d'un Dimitri amusé mais pas dérouté à l'idée qu'un baiser, au moins, ait vraisemblablement été échangé. L'avoir vu disparaître à l'intérieur de son dressing donnait un coté un peu plus curieux à cet échange, quand sa façon de rebondir sur sa théorie aurait peut être du l'inquiéter si elle avait l'intention de ressortir de là avec de quoi se débarrasser d'un problème, si tant est qu'elle le voit comme tel. Mais non, par inconscience peut être, Dimitri lâcha un rire lorsqu'elle réapparut. « Tant que ce dressing est rempli de vêtements et pas de squelettes, je devrais pouvoir résister à l'envie de me barrer d'ici en courant. » Ce qui soit dit en passant n'était pas le genre de la maison, même face à un danger, il aurait suffi qu'elle le connaisse un peu mieux pour savoir qu'il n'était de toute façon pas très raisonnable de nature.

Touchant machinalement le coin de ses lèvres essuyé une minute plus tôt, Dimitri réalisa que pour les quelques questions auxquelles ce détail venait d'apporter un semblant de réponse, il y en avait beaucoup d'autres qui se posaient maintenant d'autant plus. N'avaient-ils vraiment fait que s'embrasser, alors trop saouls pour aller plus loin ? Et combien avait-il bien pu boire de verres pour se retrouver en plein flou artistique, lui qui d'habitude connaissait plutôt bien ses limites mais ne les respectait pas toujours pour autant ? Dimitri avait pour principe de payer les verres d'une fille quand une discussion s'engageait, mais l'idée d'avoir laissé une partie de son salaire de la journée dans des consommations d'alcool l'inquiétait beaucoup moins que de ne pas obtenir d'avantage de réponses. Et pourtant, le Sixteen Antlers, ça lui parlait tout comme le fait qu'il se soit réveillé dans ce lit quand de toute évidence cette jeune femme lui avait donné plusieurs raisons de s'intéresser à elle hier soir. Séduisante, assurée, pleine de répartie, pas du genre à se prendre la tête, c'était comme si elle cochait une case de plus à chaque fois qu'il en découvrait un petit peu plus sur elle, raison pour laquelle cette remarque au sujet de ses potentielles préférences visait surtout à détendre l'atmosphère. Du Dimitri tout craché, ça aussi elle avait peut être commencé à s'en rendre compte. « Je pensais qu'au vu des circonstances tu me demanderais d'emprunter la fenêtre pour pas me faire voir par tes voisins, mais on n'a pas l'air d'être au rez-de-chaussée alors ça m'arrange. » Il glissa alors sur le même ton légèrement taquin, bien content qu'en dépit des interrogations qui subsistaient elle ne le regarde plus tout à fait comme un intrus à virer de là dès que l'occasion se présenterait, même s'il parierait qu'elle avait aussi hâte de ranger cette histoire dans un coin de son esprit et de passer à autre chose.

Qu'elle décide de le croire sans remettre en doute son honnêteté lorsqu'il lui disait se retrouver aussi perdu qu'elle, ça soulageait Dimitri que toute cette histoire déroutait bien assez comme ça. Il n'avait aucun mal à imaginer sa confusion, il l'expérimentait aussi bien que d'une manière sans doute un peu différente, et il est certain qu'il aurait tâché de ne pas lui imposer plus longtemps sa présence s'il avait eu des souvenirs plus précis de cette soirée et moins d'intérêt à rester pour tenter d'éclairer ces zones d'ombres avec elle. Le fait que sa compagnie soit plutôt agréable était un autre point qui ne le rendait pas aussi pressé de déguerpir qu'il aurait pu l'être, mais l'important était ici qu'elle le pense honnête, alors que sa remarque lui tira un sourire quelques peu amusé. « Tu serais étonnée. » Il n'avait décelé aucun reproche dans sa voix et répondait sur le même ton, non sans hausser un sourcil d'un air faussement mystérieux. En réalité, s'il avait pas mal erré ces dernières années, il n'en était pas moins doué d'une tendresse particulière pour les filles avec qui il lui arrivait de passer la nuit, ce qui expliquait qu'il préfère traîner au lit que de fuir comme un voleur. Un genre de déni, peut être. « J'apporte peut être pas le petit-déjeuner au lit, mais je m'éternise volontiers quand on me le demande. » Son regard se teinta d'une lueur malicieuse, plus parce que la conversation se prêtait à ce genre d'allusions et que le fait qu'ils semblent avoir un humour proche l'un de l'autre explique d'autant plus de choses quant au fait qu'ils aient possiblement bien accroché hier soir. « Je pourrais te prendre au mot. » Il releva ainsi après un rire silencieux à cette proposition sans doute influencée par le fait que l'échange ait connu un changement d'atmosphère appréciable après les soupçons et les doutes de tout à l'heure, maintenant que Dimitri avait une idée de plus en plus nette de ce qui avait du se passer, ou ne pas se passer dans cette chambre. Sa ceinture toujours attachée et son pantalon toujours bien en place, ce n'était pas habituel quand il suivait une fille chez elle et ça ne l'étonnerait pas que le programme de cette nuit ait été plein de promesses sur le papier, ce qui finalement rendait tout ça assez intriguant. « Qui sait, je serai peut être en état de me souvenir cette fois. » Celle-ci, c'était histoire de se moquer un peu d'eux-mêmes et de cette histoire, même si ça vaudrait la peine de ralentir un peu sur l'alcool, aussi, ça n'en était pas moins vrai. Dimitri avait beau jouer parce qu'il sentait qu'elle était plus à l'aise en sa présence que tout à l'heure, une part de lui apprécierait sans doute de ne pas rester sur un souvenir aussi confus, et voir ce qui cette fois se passerait ou non. Ça l'amusait qu'elle ne s'encombre d'aucun filtre pour dire les choses et n'ait pas l'air facile à offusquer non plus, le confortant dans l'impression qu'il avait du facilement la remarquer hier soir.

C'est alors qu'au bout d'un court instant, il parvint à se resituer une scène dans laquelle il la visualisait aux cotés d'Alec, probablement au Club, ce qui pourrait expliquer qu'ils soient peut être naturellement allés l'un vers l'autre la veille s'ils se connaissaient. Dimitri se retrouvait par la même occasion un peu embêté de ne pas savoir si ce qui avait failli se passer dans cette chambre risquait de créer une gêne avec son ami, croyant comprendre que la jeune femme et lui pouvaient être intimes ou bien était-ce simplement son imagination qui lui jouait des tours à force de creuser dans des souvenirs réticents à lui réapparaître. Et visiblement, ce n'est pas ce qu'elle avait voulu sous-entendre. « Je dois avouer que ça me rassure un peu. » Il admit après un rire, simplement parce que ce serait déjà une histoire assez rocambolesque à raconter à Alec si tant est qu'il ne préfère pas la garder pour lui, il ne manquerait plus qu'il ait failli partager l'intimité de l'amante de son meilleur ami, pour un maximum de confusion et un malaise à son paroxysme. « Maintenant que j'y pense, c'est sûrement une question que j'aurais pu poser hier, juste par précaution. » Un détail qui prêtait à sourire, parce qu'il y avait effectivement fort à parier pour que le même genre de doutes l'aient assailli s'ils s'étaient rappelés qu'ils avaient Alec en commun en discutant. Et qu'ils aient terminé dans cette chambre donnait effectivement une petite idée de la réponse à laquelle il avait sûrement déjà eu droit. Finalement, Dimitri accepta volontiers sa proposition de se doucher avant de repartir, conscient que ce ne serait déjà pas évident d'échapper aux questions de Billy s'il débarquait au boulot avec ses fringues de la veille et appréciant au moins l'idée d'arriver propre. Quant au café, l'idée n'était pas désagréable non plus, il est vrai qu'il s'éternisait rarement chez une fille au point de petit-déjeuner avec elle, mais comme elle l'avait fait remarquer la première, leur situation était particulière, ses principes ne s'appliquaient donc pas. Et au moins il n'aurait pas à marcher des kilomètres pour remettre la main sur son van. Un soulagement. « Parfait, merci, je vais... aller prendre cette douche avant de me mettre encore plus en retard. » Et c'est après un sourire légèrement moins assuré que les précédents qu'il l'observa quitter la chambre et entrepris de son coté de rejoindre la salle de bain, ne manquant pas d'entrouvrir la bouche d'un air interdit en découvrant la pièce, bien plus grande que celle de son appartement. Retirant ses vêtements, Dimitri fronça les sourcils en notant que son t-shirt était tâché, sans doute de l'alcool si comme il le pensait il n'était hier soir plus tout à fait en état de faire attention, puis entra dans la cabine de douche. Il en ressortit après quelques minutes, avec l'impression d'avoir fait peau neuve et que l'eau froide qu'il avait délibérément fait couler sur son visage avait eu quelques effets bénéfiques sur sa gueule de bois. Rien de miraculeux, mais c'était déjà ça. Se rhabillant puis s'occupant de son t-shirt, c'est finalement torse nu qu'il ressortit et suivit la direction qu'il lui avait semblé la voir prendre tout à l'heure, avant d'arriver dans la cuisine pour se retrouver face à elle. « Ta salle de bain est impressionnante. Oh et désolé de... revenir sans t-shirt, j'avais pas remarqué qu'il avait une tâche sur le devant, je me suis permis de le nettoyer à l'eau et de le mettre à sécher quelques minutes. J'espère que ça pose pas de problème. » Il réalisait qu'il aurait mieux fait de demander, juste au cas où, mais il n'avait pas réfléchi et espérait que cette idée ne la gênerait pas. « Je me suis dit qu'on n'en était plus non plus au stade où ça pourrait te gêner. » Un sourire étira le coin de ses lèvres, forcé d'avouer que même sans qu'il se soit rien passé de plus que quelques baisers, elle s'était réveillée auprès d'un homme torse nu dont le t-shirt n'avait sûrement pas sauté de lui-même au pied du lit. Finalement, il reprit. « T'étais vraiment pas obligée, pour le café. » Ni pour la douche, surtout vu les circonstances et sa présence d'autant plus improbable dans cet appartement dont elle ne faisait pourtant pas tout pour le chasser. Dimitri se sentait à la fois gêné d'avoir l'impression d'y prendre ses aises, et reconnaissant qu'elle ne le traite pas comme un type qu'elle était pressée de voir passer le pas de la porte et disparaître sans demander son reste.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyMar 17 Sep 2019 - 17:24




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Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

« Tant que ce dressing est rempli de vêtements et pas de squelettes, je devrais pouvoir résister à l'envie de me barrer d'ici en courant. » Sa phrase dessine un sourire sur mon visage, si seulement il savait… Depuis mon dressing je secoue la tête en laissant échapper un rire alors que je décroche mon kimono du cintre, et sans enfiler quoi que ce soit de plus – je ne suis pas une bonne sœur non plus et ne ressent pas le besoin de cacher chaque centimètre carré de peau, qu’il regarde mes jambes et mes cuisses s’il le veut, je reviens vers lui, lui répondant en même temps que je viens m’asseoir sur les draps crème. « Y’a bien longtemps que je les cache plus dans cet appartement mes squelettes. » On apprend pas à un vieux singe à faire la grimace… Et j’ai déjà souffert à plusieurs reprises des conséquence d’une perquisition un peu trop musclée, la première fois étant la pire de toute, et ai été vaccinée. A part quelques pilules réservées à ma consommation personnelle qui se jette rapidement dans les toilettes si besoin, il n’y a rien ici qui puisse m’impliquer dans un quelconque trafic ou trahir la moindre activité illégale. J’aurais certainement été plus attentive à qui je ramène chez moi, le cas contraire.

Il me surprend et deviens plus taquin, et si je ne me souviens pas de la soirée je me doute que la conversation prend certainement une tournure plus semblable à celle de la veille. Je n’ai pas ce manque de confiance typique qui pousse certaine femme à prendre la mouche dès que l’on leur fait ce type de réflexion, le temps m’ayant conféré une bonne vision de mon capital séduction. « Je pensais qu'au vu des circonstances tu me demanderais d'emprunter la fenêtre pour pas me faire voir par tes voisins, mais on n'a pas l'air d'être au rez-de-chaussée alors ça m'arrange. » Le visage impassible, je prends l’air le plus sérieux que je sois capable de feindre. « Si tu m’avais semblé malhonnête, si tu ne m’avais pas convaincue, je me serais chargée moi-même de te faire passer par-dessus le balcon. » Ce n’est pas forcément faux. Pas à prendre au pied de la lettre, il est évident qu’avec mon gabarit j’aurais bien du mal à littéralement l’envoyer par-dessus bord, mais des contacts capables de se débarrasser d’un corps, ce n’est pas ce qui me manque. Quoi qu’il en soit dans ce cas de figure je plaisante, et mon ton ne trompe pas. « Tu serais étonnée. » Je penche la tête sur le côté, l’observant avec intérêt. « J'apporte peut-être pas le petit-déjeuner au lit, mais je m'éternise volontiers quand on me le demande. » Un sourire étire mes lèvres alors mon regard ne le quitte pas, assez curieuse de voir jusqu’où il précisera le fond de sa pensée. « Je pourrais te prendre au mot. » Il pourrait, et cela ne serait pas pour me déplaire, pas à première vue en tout cas. « Qui sait, je serai peut-être en état de me souvenir cette fois. » Toujours la tête penchée sur le côté je laisse mon regard se promener un instant sur ses traits, sur sa silhouette comme le jaugeant, alors que je sais pertinemment que si le cas de figure se présentait à moi je prendrais la même décision que celle que j’ai prise hier soir. « Je ne demande qu’à voir. » Est-ce là réellement une invitation ? Me connaissant, moi et ma propension à la provocation il est possible que cela soit un peu des deux. Ma façon en tout cas de répondre à ses sous-entendus. Bien sûr, cela sera mentir que je ne suis pas curieuse de ce que la nuit aurait pu être.

J’aurais dû deviner le type de réaction, de doutes surtout que mes mots provoqueraient. La relation que j’entretiens avec Alec n’est parée d’aucune ambiguïté, à un point qui me fait parfois oublier que vu de l’extérieur les choses peuvent être interprétées autrement. « Je dois avouer que ça me rassure un peu. » J’esquisse un sourire. « Parce que maintenant tu peux laisser libre cours à ton imagination ? » Une leur amusée dans l’œil je le provoque encore un peu plus, bien décidée à la faire travailler cette imagination, qu’il le veuille ou non. Je ne suis pas du genre à aimer laisser une impression neutre. Qu’on m’apprécie, qu’on me désire ou qu’on me haïsse profondément, tant que l’on se souvient de moi et que je provoque une réaction. « Maintenant que j'y pense, c'est sûrement une question que j'aurais pu poser hier, juste par précaution. » Certainement, la vérité c’est que de mon côté ce n’est pas le genre de détail dont je m’encombre, n’ayant jamais été particulièrement jalouse, bien que parfois possessive.

Je me relève, lui indiquant la direction de la salle de bain, et réalise à nouveau par la même occasion que l’alcool n’a pas fini son œuvre. J’ai l’impression de sentir le sang pulser dans mes tempes, et je la sens définitivement, cette familière nausée qui suit une soirée où je tire un peu trop sur la corde. J’espère pour lui qu’il n’a pas payé toutes mes consommations hier soir, parce qu’il en faut beaucoup pour me mettre dans un état pareil. « Parfait, merci, je vais... aller prendre cette douche avant de me mettre encore plus en retard. » Je me contente de hocher la tête et de disparaitre dans la pièce principale de l’appartement. Je jette un regard à mon sac à main, posé sur le canapé, et à mes escarpins que j’ai vraisemblablement laissées là à côté de ses chaussures, avant de faire couler un providentiel café.

C’est sa voix qui me sort de mes pensées, et alors qu’il s’approche du bar et alors que le voyant de la cafetière s’éteint je sers deux tasses, en poussant une vers lui. Tiens, il lui manque une épaisseur de vêtement ou bien je rêve. Déjà pressée de rectifier notre échec de la nuit précédente ? C’est un peu direct comme approche, même moi je ne peux le nier. « Ta salle de bain est impressionnante. Oh et désolé de... revenir sans t-shirt, j'avais pas remarqué qu'il avait une tâche sur le devant, je me suis permis de le nettoyer à l'eau et de le mettre à sécher quelques minutes. J'espère que ça pose pas de problème. » J’ai dormi en sous vêtement en dentelle à côté de lui, je pense que je peux supporter la vue de ses pectoraux quelques minutes de plus. « Je me suis dit qu'on n'en était plus non plus au stade où ça pourrait te gêner. » Il semble deviner le fond de ma pensée, et je secoue brièvement la tête, comme pour le rassurer sur le fait qu’effectivement cela ne me gêne pas. « Il n’y a effectivement plus grand-chose d’inédit pour moi. » Au-dessus de la ceinture en tout cas, qu’il a heureusement conservée, sinon je me serais réellement posé des questions. Il n’est pas désagréable à regarder en tout cas, une fois le trouble induit par les circonstances de notre réveil passé. « Moi qui pensais que tu étais déjà partant pour faire un remake de la soirée d’hier. » Je porte le café à mes lèvres, ayant toujours été de ceux qui le boive brûlant, appréciant presque qu’il m’anesthésie la langue et la gorge. « T'étais vraiment pas obligée, pour le café. » J’ai beau être une hôtesse directe et pas du genre à prendre des pincettes, je reste une hôtesse prévenante, je ne laisserai personne dire le contraire. « C’est que du café, je t’ai pas offert une bague de fiançailles non plus hein. » J’ai compris qu’avec lui je peux me permettre ce genre de taquineries, ce genre d’enfantillage, qu’il ne m’en tiendrait pas rigueur. C’est surement ce qui m’a plu hier soir maintenant que j’y repense. Je me hisse finalement sur l’un des tabourets qui entoure l’ilot central de la cuisine, y posant mes deux coudes. « Alec tu le connais bien ? » Je vous vois venir. Ce n’est pas de la jalousie que dénotent mes propos, ou une quelconque place de me voir remplacée dans le cœur d’Alec, je sais déjà que j’y occupe une place spéciale. Non, je suis simplement curieuse d’un coup. Alec est indéniablement la personne dont je suis la plus proche au monde, mais je reste une femme et j’ai du mal à penser qu’il se confie à moi comme il se confie à l’un de ses congénères de la gente masculine. Et je ne suis pas du genre à laisser passer une occasion de laisser libre cours à ma curiosité naturelle.






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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyLun 23 Sep 2019 - 22:08


 
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RAELYN & DIMITRI.

Il en fallait généralement beaucoup plus pour l'inquiéter, alors c'était peut être un tort mais Dimitri ne redoublait pas de vigilance maintenant que celle aux cotés de qui il s'était réveillé un peu plus tôt avait disparu dans son dressing où elle pourrait tout aussi bien enfiler quelque chose de plus couvrant, que dégainer un sabre avec lequel elle s'emploierait ensuite à le découper en petits morceaux. Ce n'était même pas une question de savoir se défendre, ni d'avoir les capacités physiques de survivre au moins plusieurs minutes face à une femme même déterminée et dangereusement armée, et ça n'était pas non plus uniquement parce que quelque chose chez elle lui laissait penser qu'elle n'était pas le plus dangereux spécimen chez qui il aurait pu s'écrouler comme une masse en ayant fini la soirée complètement saoul. Peut être qu'il se trompait, après tout ils se connaissaient à peine et pas mal de zones d'ombres planaient encore au dessus de la soirée d'hier, mais Dimitri n'était pas assez prudent de nature pour se tenir prêt à décamper en cas de doute. Même la remarque qu'elle souffla depuis le dressing lui tira un nouveau rire, après tout si elle était une psychopathe prête à s'en prendre à lui elle avait au moins le don de ne rien laisser paraître et de faire ça subtilement, humour noire mise à part. « Rien de tel qu'un bidon d'acide pour éliminer le problème et faire un peu de place ? » Il demanda d'un air faussement sinistre et amusé lorsqu'elle réapparut, sans savoir si c'était l'une de ces légendes urbaines popularisées par les émissions traitant des cartels de drogue, ou un moyen qui avait fait ses preuves et dans ces cas-là il ne se portait pas volontaire pour une démonstration.

L'atmosphère était elle indéniablement plus détendue maintenant que la confusion de tout à l'heure semblait s'être en partie dissipée et avoir laissé place à quelques taquineries, et si Dimitri préférerait nettement emprunter la porte au moment où il quitterait l'appartement, la fenêtre ça aurait aussi un coté hollywoodien pas désagréable, si tant est qu'il y ait des escaliers de secours à l'extérieur pour lui garantir de rentrer en un seul morceau. Et en réalité, au vu du genre d'appartement où elle semblait vivre, la garantie d'avoir la paix et d'échapper aux regards curieux de ses voisins était sûrement compris dans le prix de vente quand on investissait dans ce genre de quartiers. Et mieux encore, le fait qu'il lui inspire relativement confiance semblait aussi jouer pour lui. « Je suis pas certain que ça aurait été moins compromettant que de m'enfermer dans ton dressing, mais en terme de sensations fortes cette soirée et le réveil qui a suivi seraient restés indétrônables. » Dimitri s'amusa dans un sourire intrigué accroché, prenant même une seconde pour s'imaginer la scène tellement plus rien de ce qui se disait dans cette chambre depuis qu'il avait ouvert un œil avec les souvenirs embrouillés ne lui paraissait en soi très rationnel. Et puis, il prit à nouveau un air plus taquin, ajoutant. « Je vais finir par croire que c'est toi qui aurais pu mettre quelque chose dans mon verre. » Et la fixa une seconde comme pour tester sa réaction, une lueur amusée dans le regard, avant de se pincer les lèvres. « Désolé, too soon ? » C'était uniquement une boutade destinée à alléger l'atmosphère et il espérait en son for intérieur qu'elle l'avait compris et n'irait pas trouvé ça déplacé qu'il se permette une plaisanterie. Le sujet venait d'être effleuré non sans que l'atmosphère soit devenue un peu plus lourde, mais puisqu'elle semblait prête à croire en son honnêteté sans doute qu'il ne prenait pas tant de risques en ironisant dessus. Après tout, autant arracher le pansement et faire de ce moment pas très confortable un genre d'exutoire qui leur permettrait de faire redescendre la pression. Dimitri n'était pas un mauvais bougre, mais il avait un talent certain pour prendre les choses au second degré et si ça ne faisait pas toujours l'unanimité autour de lui, de sa famille surtout, il avait ici comme le sentiment qu'elle était un peu comme lui, pas du genre à dramatiser facilement. Ils avaient douté, avaient partagé une certaine angoisse au réveil en ne sachant pas ce qui avait pu se passer pour qu'ils ne se souviennent de rien, mais à présent ils arrivaient plutôt bien à s'en amuser. Preuve en était cette espèce de jeu qu'elle lança et sur lequel Dimitri rebondit avec une certaine malice, pas complètement dénué de sérieux quand il sous-entendait l'idée de repasser par ici un jour prochain, dans un état moins critique que celui qu'il avait du expérimenter hier soir, au cas où. Il ne savait pas très bien lui-même à quel point elle jouait ou non ni où il mettait les pieds, mais c'était indéniablement assez rafraîchissant. « J'ai plus qu'à faire exprès d'oublier un truc, ça m'obligera à revenir le chercher à l'occasion. » Et il avait beau se contenter de renchérir sur le même ton, de ce ton légèrement provocateur et amusé, il mentirait s'il disait qu'il avait beaucoup de perspectives excitantes pour ses futures soirées, qui depuis quelques années ne battaient pas toutes des records d'amusement. Un célibat forcé, un cœur meurtri et un besoin d'affection caché derrière des sourires enjôleurs, rien de très glorieux mais il n'avait que ça pour tenter d'avancer et quelques fois ça faisait même du bien.

Quant à Alec, entendre que la jeune femme et son meilleur ami n'avaient pas de liaison était un soulagement que Dimitri ne prit pas la peine de masquer, parce qu'il mentirait s'il disait qu'il aurait sinon été à l'aise à l'idée qu'il ait peut être failli se passer quelque chose dans cette chambre. Alec et lui partageaient beaucoup de choses, mais les femmes n'en avaient jamais fait partie et il la chassa cette idée d'un geste de la tête avant d'étirer un sourire rieur. « Plutôt parce qu'ainsi je pourrai lui parler de cette épopée sans risquer de prendre son poing dans la figure. » Et c'est au moment où il glissa ces mots que Dimitri réalisa qu'amants ou non, il n'était pas pour autant impensable qu'Alec soit assez proche de la jeune femme pour que l'idée ne soit pas si confortable que ça, après tout. « En réalité je crois que je ne saurais pas par où commencer, ça pourrait prendre des heures. » Il lui lança un regard amusé, suffisamment entendu pour qu'elle comprenne qu'il faisait encore preuve de dérision en se moquant de la situation, et de leur amnésie. Parce que même s'il comptait parler à Alec de la fois où il s'est réveillé complètement dans le brouillard... il risquait vite d'être à court de précisions. Parait-il qu'une histoire n'avait pas besoin d'être longue pour être savoureuse, mais celle-ci risquait fort d'être l'exception qui confirme la règle. « Mon imagination n'a jamais eu besoin d'un coup de pouce. » Dimitri finit par confesser, dans un clin d’œil plus joueur. Une chose est sûre, la question de l'éventualité d'une liaison entre Alec et la blonde avait sûrement du lui effleurer l'esprit hier soir, au cas où quelqu'un se trouverait être possessif c'était la moindre des précautions à prendre.

L'heure continuait elle de tourner et il semblait temps de faire en sorte de ne pas se mettre plus en retard qu'il ne l'était déjà. Se redonner figure humaine était aussi au problème, tout du moins Dimitri allait tenter d'atténuer sa gueule de bois à l'aide d'une douche froide, rien de tel pour se mettre les idées en place. Il se vit donc indiquer la salle de bain, quelques peu impressionné au début par la taille de la pièce, mais ne perdant pas une minute de plus à rêvasser quand il usait bien assez de l'hospitalité de son hôte en étant encore là. Il entreprit de se doucher, notant à ce moment-là la tâche déposée sur son t-shirt et sur laquelle il méditerait un peu plus tard, et c'est une fois propre et partiellement rhabillé qu'il rejoignit la cuisine, découvrant au même moment qu'ici il n'y avait pas que la chambre et la salle de bain qui en mettent plein la vue. Dimitri n'était plus vraiment habitué à de tels endroits, même d'avoir partagé la vie de Tamsin pendant plus de trois ans ne l'avait pas rendu plus difficile à impressionner et ce n'était définitivement pas désagréable de se voir préparer du café dans ces conditions. Même si là tout de suite, un détail méritait d'être soulevé, l'absence de son t-shirt resté sécher dans la salle de bain. Rien qui risque de la gêner, mais c'était histoire qu'elle sache qu'il n'avait pas consciemment déboulé torse-nu dans la cuisine. Et pourtant il jurerait que ça ne lui aurait pas complètement déplu. « Tu veux dire, boire à outrance, jouer les testeurs de rouge à lèvres et comater sur ton lit ? » Il releva après un rire taquin, à peu près certain que c'était un assez bon résumé de ce qu'avait du être la soirée qui depuis tout à l'heure alimentait leur conversation. « Je suis à peu près sûr qu'on gagnerait pas l'oscar du meilleur scénario... et que le café est définitivement plus indiqué dans mon cas. » Parce que l'alcool, ça allait bien quand il voulait passer une bonne soirée et décompresser un peu de ses semaines chargées entre le parc et le reste, mais cette fois il avait assez donné et le résultat n'était pas vraiment glorieux si on prenait la peine de voir la situation dans son ensemble. Il la remercia par ailleurs pour le café, et arqua un sourcil amusé à sa remarque. « Heureusement, je sais pas comment je l'aurais pris compte tenu des circonstances. » Parce que trêve de plaisanterie, ce n'était jamais bon signe quand quelqu'un avec qui vous auriez très bien pu passer la nuit vous offrait un bijou au réveil, surtout quand elle semblait clairement en avoir les moyens. Il n'avait peut être pas toujours suivi que des chemins honnêtes, mais il n'avait jamais emprunté celui-ci. Se saisissant de sa tasse, il en but une première gorgée avant que sa question au sujet d'Alec ne le tire de ses pensées. « Aussi bien qu'on le peut après des années d'une amitié que je qualifierais de fusionnelle. Avec Alec on a partagé beaucoup de choses, et avant que tu commences à fantasmer je précise qu'elles étaient toutes purement amicales. » Dimitri eut un léger rire, puis reprit. «  On a été là l'un pour l'autre dans des moments plus ou moins faciles de nos vies, un soutien quand il le fallait, et c'est aussi l'une des rares personnes à qui je fais une confiance aveugle là où je ne l'accorde plus si facilement. J'ose croire que c'est réciproque. » Alec et lui c'était une histoire veille de plusieurs années qui avait résisté à plusieurs des tempêtes venues frapper sa vie, que ce soit les soucis de santé de son père ou le départ soudain et douloureux de Tamsin après lesquels il avait pu compter sur lui comme sur un frère. Il lui avait apporté un soutien émotionnel essentiel et n'avait jamais failli dans son rôle, et Dimitri avait aussi toujours tenté d'être à la hauteur du sien. Aujourd'hui il n'y avait rien qu'ils ne puissent sans doute pas se dire. « Pourquoi, t'as peur qu'il n'y ait pas de place pour nous deux dans son cœur ? Je serais pas étonné qu'on partage deux relations très différentes avec lui. » Dimitri confia, dans un léger sourire pensif, avant de se rendre compte que lui aussi était assez intrigué depuis qu'il savait que ces deux-là étaient proches. « Comment vous vous êtes connus, d'ailleurs ? » Peut être comme eux, à son restaurant, par un hasard qui ne les prédisposait pas au départ à prendre une telle place dans la vie l'un de l'autre. Ou bien autrement, et dans ces cas-là la réponse l'intéressait d'autant plus. Une femme comme elle n'avait pas l'air du genre à commander des lasagnes pour le déjeuner, mais il pourrait être surpris.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptySam 5 Oct 2019 - 15:52




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

« Rien de tel qu'un bidon d'acide pour éliminer le problème et faire un peu de place ? » L’atmosphère est belle et bien plus agréable, et maintenant qu’il se permet des blagues je ne peux m’empêcher de ne faire la réflexion qu’il ne sait pas chez qui il est tombé, ni quel genre de personne je suis, sous mes airs de jolie blonde au visage innocent. Ça a toujours été mon plus grand atout, cette apparence trompeuse. Avec un gabarit comme le mien, je n’ai à mon plus grand damne jamais dépassé le mètre cinquante-six et une pichenette suffit à envoyer mes quarante-huit kilos valdinguer sans le moindre cérémonial, il est difficile de m’imaginer en menace, surtout quand je laisse un grand sourire étirer mes lèvres. Le bon dieu sans confession. Mais il n’est pas si loin de la vérité en fait, je n’ai jamais eu à remplir ma baignoire d’acide, mais j’ai dans mon répertoire plusieurs personnes capable de me débarrasser d’un corps, juste au cas où. Et je ne prétendrai pas que je n’y ai jamais fait appel. « Je n’en sais rien, c’est à ça que sert le petit personnel. » Je m’assoies au pied du lit amusée à l’idée qu’il prenne ça comme une blague alors je suis finalement presque sérieuse. Le faire passer par la fenêtre par contre j’en aurais été bien incapable, j’ai depuis longtemps compris que ce n’est pas physiquement que j’aurais un jour l’ascendant sur un homme, ou même un garçon (ou tout ceux qui se disent le premier mais s’apparentent plus au second) mais plus psychologiquement. Je suis une manipulatrice aguerrie, pas une championne de catch. « Je suis pas certain que ça aurait été moins compromettant que de m'enfermer dans ton dressing, mais en terme de sensations fortes cette soirée et le réveil qui a suivi seraient restés indétrônables. » Je laisse échapper un nouveau sourire en secouant doucement la tête, m’imaginant tentant d’avoir le dessus sur un homme qui aurait eu le dessus sur moi en quelques secondes et certainement simplement en refermant sa main autour de mon avant-bras. « Je vais finir par croire que c'est toi qui aurais pu mettre quelque chose dans mon verre. » Il a du culot, et c’est quelque chose que j’aime sans chercher à m’en cacher. La surprise illumine mes traits et je feins un air choqué alors que lui-même semble se poser la question du timing pour ce genre de trait d’esprit. « Désolé, too soon ? » Je laisse planer le doute quelques secondes, avant de laisser échapper le sourire amusé que je retenais et de lever un sourcil. « J’ai l’air de quelqu’un qui a besoin de ça pour attirer un homme dans son lit ? » Non, la réponse évidente c’est non, et pour mon égo j’espère qu’il viendra lui-même à cette conclusion. Je ne suis même pas le genre de personne qui insiste lorsqu’elle ne sent pas d’intérêt de la part de son interlocuteur, parce que je n’aime pas les batailles perdues d’avance quand à côté j’ai de quoi faire avec ceux que j’attire et qui ne se font pas prier. Mais bon point pour lui, il m’amuse sincèrement.« J'ai plus qu'à faire exprès d'oublier un truc, ça m'obligera à revenir le chercher à l'occasion. » Technique qui semble rodée, je me demande un instant s’il l’a déjà utilisée sur une autre femme, et si ce genre de chose fonctionne réellement. « T’as pas besoin d’excuse pour revenir me rendre visite. » Si ce n’était pas assez clair, cela l’est certainement un peu plus maintenant.

Après moi, Alec, décidément le brun gravite sans en avoir conscience autour d’un univers dangereux. Il va s’attirer des ennuis à fréquenter des gens comme nous, mais je ne suis pas là pour l’aider en prendre conscience. Non, je suis plus le genre tentatrice que cœur sur la main. « Plutôt parce qu'ainsi je pourrai lui parler de cette épopée sans risquer de prendre son poing dans la figure. » J’ai du mal à imaginer le genre de réaction qu’Alec pourrait avoir, mais une chose est sure, je donnerais cher pour être une petite mouche sur le mur lors de cette conversation. A moins de l’avoir vécue j’ai du mal à croire qu’il soit possible de rire de ce genre de situation, surtout si l’on prend en compte le côté légèrement protecteur dont Alec fait souvent preuve envers moi. « En réalité je crois que je ne saurais pas par où commencer, ça pourrait prendre des heures. » Ouais, je ne suis pas sûre qu’Alec réagisse positivement en entendant le récit de comment je me suis réveillé à côté de ta meilleure amie en sous vêtement, qui n’avait plus aucun souvenir de sa nuit, même si rien de grave n’était finalement survenu. « Je te laisserai me raconter comment cette discussion s’est passée, ça m’intéresse. » Enfin, s’il en parle à Alec, m’est d’avis que j’en entendrais rapidement parler de toute façon.

Je le provoque à nouveau, parce qu’il s’agit de ma seconde nature et qu’une fois le doute passé, cela redeviens mon principal mode de communication. « Mon imagination n'a jamais eu besoin d'un coup de pouce. » M’étant levée pour me diriger vers le salon je me retourne, une lueur amusée au fond de l’œil, avant de le détailler de la tête aux pieds, comme le jaugeant et l’envisageant réellement pour la première fois avant de laisser échapper un rire léger et de disparaître dans le couloir.

Quand il apparait dans le salon, à nouveau torse nu, je ne peux m’empêcher de laisser mon regard vagabonder un instant. Après tout s’il s’est réveillé chez moi c’est que de prime abord il me plaisait et il n’y a aucune raison à ce que cela ait changé, donc il est peu surprenant que je profite quelques secondes de la vue. « Tu veux dire, boire à outrance, jouer les testeurs de rouge à lèvres et comater sur ton lit ? » Pas réellement. Je pensais plus à une version plus aboutie de cette nuit qui elle, il faut bien l’avouer, était apparemment un réel échec. « Je suis à peu près sûr qu'on gagnerait pas l'oscar du meilleur scénario... et que le café est définitivement plus indiqué dans mon cas. » Et pourtant, l’idée de faire un film de cette rencontre a de la gueule. Mais pour en faire une comédie romantique, encore faudrait-il que toute cette histoire aboutisse sur quelque chose, et me connaissant et ayant une petite idée du genre de lascar que j’ai en face de moi, j’ai effectivement de sérieux doutes. « Ouais. Je sais que tu parlais d’oublier volontairement quelque chose pour avoir une excuse pour revenir, mais tu penses pas que le t-shirt, c’est un peu gros ? » Et je ne sais pas dans quoi il travaille, mais il y a de grandes chances pour que ça lui manque, aussi. Bien tenté en tout cas, je salue l’effort.

Ma tasse de café brulante entre mes doigts je la porte à mes lèvres en m’interrogeant. Que représente le brun pour Alec ? S’il est si proche de lui que ça, pourquoi n’en ai-je pas ou peu entendu parler ? Alec est un homme secret, je le sais et même s’il a moins de mal à se confier que moi nous avons ça en commun. Je ne suis pas du genre à me vexer qu’il entretienne d’autres amitiés, parce que je sais que le lien qui nous uni va au-delà de ça. Alec c’est la béquille qui m’a aidée à avancer quand je ne pensais plus en avoir la force, c’est l’individu duquel j’ai choisi de m’entourer, alors que je n’étais au fond qu’une gamine encore, alors que je venais d’arriver à Brisbane et lui aussi. Je ne suis pas capable d’expliquer notre relation, parce que je ne suis pas douée avec ce genre de sentiments, parce que ce que je partage avec lui je ne le partage avec d’autre. « Aussi bien qu'on le peut après des années d'une amitié que je qualifierais de fusionnelle. Avec Alec on a partagé beaucoup de choses, et avant que tu commences à fantasmer je précise qu'elles étaient toutes purement amicales. » Fusionnelle ? Le terme me fait sourire quant au final il ignore tout de la personne qu’est réellement Alec, de ce qu’est réellement le Club et de nos activités professionnelles . Et si je ne suis pas du genre jalouse, il réveille une pointe de possessivité en moi, je suis incapable de le nier, et visiblement, de le cacher également. « On a été là l'un pour l'autre dans des moments plus ou moins faciles de nos vies, un soutien quand il le fallait, et c'est aussi l'une des rares personnes à qui je fais une confiance aveugle là où je ne l'accorde plus si facilement. J'ose croire que c'est réciproque. » Oui, je suis piquée. Pas du genre vindicative, je ne peux m’empêcher de penser qu’il tombera de haut le jour où il apprendre dans quoi Alec trempe, et que la seule personne qui le connait réellement, devant laquelle il n’a pas à se cacher c’est moi. « Pourquoi, t'as peur qu'il n'y ait pas de place pour nous deux dans son cœur ? Je serais pas étonné qu'on partage deux relations très différentes avec lui. » Je suis percée à jour, et même si j’ai assez confiance en lui et en notre amitié pour savoir que la place que j’occupe dans son cœur ne sera jamais remise en question Je dois avouer que je suis piquée par tout ce qu’il met dit là, tant ces mots-là, auraient pu sortir de ma bouche. « Alec partage mon quotidien depuis treize ans. Je n’ai pas peur de perdre ma place dans son cœur. » Le ton n’est pas agressif et il ne s’agit pas là d’un rappel à l’ordre, simplement d’une constatation, d’une simple réponse à la remarque qu’il m’adresse dans un sourire. Ma possessivité, j’ai du mal à la contrôler, mais mon calme, je le perds difficilement, surtout pour ce genre de broutille. Je rajoute finalement, en lui adressant à mon tour un sourire sur un ton plus léger. « Mais je suis heureuse de savoir qu’il a quelqu’un. Tu sais, pour quand je ne suis pas disponible. » Alec m’a tiré de mon appartement quand, couverte de sang et les yeux emplis de larmes je n’étais qu’un gamine qui venait de voir l’amour de sa vie se faire abattre sous ses yeux. Ce que je ressens va au-delà des mots, et ne regarde pas le brun. « Comment vous vous êtes connus, d'ailleurs ? » Ah. La fameuse question. Je ne peux décemment pas parler du gang à un inconnu, à quelqu’un qui n’appartiens pas à notre monde et sèche un peu devant la réponse à lui apporter. Gagnant un peu de temps, je laisse échapper un sourire énigmatique et avec le plus grand sérieux du monde je réponds d’abord. « Je suis mariée à son frère. » Bon, la blague est mauvaise et je pense réellement à un troisième frère imaginaire – tant l’idée d’entretenir ce genre de lien avec Mitch m’hérisse le poil – mais je suis une garce, le genre capable de se délecter quelque seconde de la panique qui risque de s’affiche sur le visage de Dimitri en entendant cette phrase. Je laisse son rythme cardiaque s’emballer quelques secondes, avant de laisser échapper un rire et de secouer la tête. « Je m’excuse, la blague est mauvaise.  » Je marque une pause, le temps de porter ma tasse à nouveau à mes lèvres et je réponds finalement. « Un ami nous a présenté alors qu’on était encore des gamins. On a travaillé ensemble aussi pendant quelques temps. » C’est vrai, en quelque sorte en tout cas. Nous appartenons tous les deux à la même organisation criminelle dirigée par son frère depuis treize ans. Et c’est Aaron, qui était mon amant et non pas un ami qui nous a présenté à l’époque, mais en soi, je me contente de rester évasive mais ne mens presque pas. Et puis, ces histoires de pègre, de drogue et de trafic d’être humain l’ennuieraient profondément non ? C'était Alec d'ailleurs, la seule personne que je laissais passer derrière ce masque de femme froide et désinvolte.






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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyJeu 17 Oct 2019 - 19:44


 
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RAELYN & DIMITRI.

Changement d'ambiance, et pas des moindres, depuis que les regards dérobés et les soupçons à peine voilés avaient laissé place à de subtiles plaisanteries. Et aussi attiré soit-il par l'idée qu'on puisse parfois lui tenir tête, Dimitri n'allait pas s'en plaindre. L'air paraissait beaucoup plus respirable depuis qu'il avait la quasi certitude qu'elle ne le chasserait pas de chez elle aidée d'un fusil qu'elle aurait planqué sous son lit, et pourtant plus la discussion avançait et plus il dressait de la jeune femme un portrait intriguant, teinté d'un soupçon de danger étonnement fascinant et certainement accentué par le fait qu'il sache au final assez peu de choses de sa personne. Dimitri ferait alors peut être bien de se méfier, après tout c'est lui qui s'était réveillé chez une inconnue avec presque aucun souvenir de la soirée d'hier et pourrait être tombée sur une tueuse expérimentée qui depuis tout à l'heure lui faisait croire qu'ils étaient dans le même bateau pour mieux l'avoir par surprise lorsqu'il lui tournerait le dos pour se rhabiller, mais s'il avait du être d'un naturel prudent sa vie aurait suivi une toute autre direction voilà déjà un paquet d'années. Et à la voir comme ça, il n'avait pas non plus spécialement envie de s'en méfier, plus amusé à l'idée qu'elle lui ait peut être servi le même numéro hier soir mais qu'il ne soit pas en mesure de s'en rappeler. « J'espère que j'ai définitivement balayé les soupçons que tu pouvais avoir à mon sujet, dans ce cas. Juste au cas où. » Il souffla dans un sourire entendu, et juste dans l'hypothèse où un type l'attendrait devant la porte pour s'occuper de son cas. Dimitri avait le sentiment qu'ils avaient dépassé ce stade depuis déjà quelques minutes, mais c'était aussi une façon de prendre la température en profitant du fait que l'ambiance se soit allégée. Mais il semblerait qu'elle aurait plutôt opté pour un vol plané depuis le haut de son balcon s'il avait du lui sembler malhonnête, ce qui aurait été une approche plus radicale mais aussi beaucoup moins discrète, à moins de plaider l'accident. Une idée qui inspira à Dimitri une plaisanterie de plus, qu'il nuança toutefois histoire de s'assurer qu'il ne mettait pas les pieds dans le plat en tentant de dédramatiser une bonne fois pour toutes la scène de tout à l'heure, laissant apparaître un air légèrement soulagé à sa réplique. « Plutôt de quelqu'un qui a suffisamment d'autres atouts sur lesquels miser. » Et ce n'était pas de la flatterie, après tout il ne l'aurait pas suivie chez elle si elle ne lui avait pas plu la veille au soir, et ce n'était pas qu'une question physique. Généralement le reste jouait aussi dans l'intérêt qu'il portait à quelqu'un, et Dimitri appréciait de trouver une certaine spiritualité chez les filles qu'il rencontrait, un humour qui faisait mouche ou quoi que ce soit qui ne laisse pas indifférent. Et force était de constater qu'elle cochait pas mal de cases sans avoir à se forcer. « J'en prends bonne note. » Il glissa ainsi tandis qu'un nouveau sourire étira le coin de ses lèvres, sans trop savoir si elle était aussi sérieuse que son expression le laissait penser, ni laisser complètement paraître à quel point lui pouvait l'être ou non. La proposition collait plutôt bien avec le ton de l'échange, en tout cas.

La mention d'Alec fut quant à elle plus surprenante, et un peu désarçonnante pour Dimitri qui tout à coup se demandait si c'avait été une si bonne idée que ça d'avoir suivie chez elle celle qui semblait être une bonne amie d'Alec, quand bien même il n'y aurait rien entre eux. Il avait beau plaisanter sur l'idée qu'il pourrait lui narrer cette drôle d'expérience pour rire ensemble de l'idée qu'il se soit réveillé amnésique aux cotés de la jeune femme, Dimitri ne pouvait pas prévoir la réaction de son ami et la perspective de se brouiller avec lui à cause d'une fille avait toujours été l'une des plus déroutantes de toutes. Il se souvenait à quel point les choses avaient parfois pu être compliquées avec Tamsin, à l'époque, et s'il avait toujours fait en sorte de calmer le jeu ça l'avait inquiété plus d'une fois que la situation puisse finir par fragiliser leur amitié. Au final, c'avait été tout l'inverse, mais il y avait certains risques qu'il n'était pas forcément prêt à prendre quand ça touchait à Alec. « Pourquoi j'ai tout à coup l'impression que tu t'attends à me voir revenir avec le nez cassé ? » Dimitri l'observa, une lueur légèrement amusée dans le regard, bien qu'il croit effectivement deviner qu'elle se faisait assez peu d'illusions sur la façon dont Alec pourrait réagir. Dimitri le connaissait bien, mais il ne connaissait pas encore son passif exact avec la jeune femme, alors peut être l'idée était-elle définitivement mauvaise. « Je peux aussi ne pas lui dire que c'était toi. » Il s'amusa finalement, peut être plus pour la titiller et voir si l'idée de n'être évoquée qu'à demi-mot lui déplairait quand en réalité Dimitri n'avait pas encore statué sur cette histoire et attendrait sans doute d'avoir un coup dans le nez pour la mettre sur le tapis.

Une ou deux petites provocations plus tard, Dimitri put profiter d'une douche revigorante qui eut le mérite de lui rafraîchir les idées avant que sa journée de travail ne commence, et c'est en la rejoignant dans la cuisine dépourvu de son t-shirt qu'il avait laissé sécher dans la salle de bain qu'il retrouva volontiers le ton léger et légèrement provocateur de leurs échanges. Sentir le regard de la jeune femme s'attarder sur lui ne fut pas forcément pour lui déplaire, après tout ils en étaient déjà arrivés à la conclusion que cette nuit n'avait pas du les mener bien loin mais ils pouvaient quand même en profiter un peu. L'idée d'en faire le remake avait quant à elle son charme, bien que les récentes révélations au sujet d'Alec ne soient jamais bien loin dans son esprit, et c'est un air amusé qu'il retrouva à la façon dont elle évoqua son absence de haut. « Plus c'est gros, plus ça passe non ? » Il demanda en lui adressant un clin d’œil faussement innocent, avançant de quelques pas à travers la cuisine avec sa tasse brûlante entre les mains, avant de reposer un regard rieur sur la jeune femme. « N'y vois aucun sous-entendu, c'est si j'enlevais aussi le bas que ça risquerait de faire un peu trop. » Difficile à ce moment-là d'ignorer le double-sens qu'il avait peut être consciemment cherché à donner à sa première remarque, quand on voyait l'air joueur qu'il prenait de là où il se trouvait. Il est certain qu'il aurait du mal à plaider l'oubli s'il sortait d'ici sans haut ni pantalon, et même son t-shirt risquerait de lui manquer s'il partait travailler sans rien sur le dos. Il était peut être son propre patron, mais Billy se poserait des questions sur sa santé mentale s'il le voyait arriver comme ça. « Je travaille avec une majorité d'enfants, alors je crois que je ferais mieux de penser à récupérer mon t-shirt en partant. » Dimitri souffla finalement, sans en dire davantage pour qu'elle ait tout le loisir de l'imaginer dans la fonction de son choix si elle avait envie de faire jouer son imagination, pour peu que sur un malentendu il puisse passer pour un prof ou un auxiliaire de puériculture.

Finalement, s'apercevoir que la jeune femme et lui se posaient autant de questions l'un que l'autre sur le lien qui les unissait à Alec faisait prendre conscience à Dimitri qu'en dépit d'une amitié vieille de plusieurs années et qu'il considérait comme la plus solide qu'il ait pu nouer avec le temps, il y avait encore des choses sur son ami qu'il ignorait. Et ça n'avait rien de si étonnant quand on savait qu'Alec et lui ne passaient pas leur temps greffés l'un à l'autre, ne serait-ce que pour avoir encore des choses à se raconter chaque fois qu'ils se retrouvaient. Là où toutefois il devait reconnaître avoir comme un pincement au cœur, c'est lorsqu'il prit conscience que si de son coté il n'y avait personne en dehors de sa famille à qui il se verrait confier le quart de ce qu'il avait pu confier à Alec, il n'en était peut être pas exactement de même pour ce dernier. Ou du moins, il semblait tout aussi entouré quand il n'était pas dans les parages, et ça lui procurait un drôle de sentiment de se retrouver face à quelqu'un qui peut être en connaissait plus que lui sur son ami, voir même avait connaissance de choses qu'il ignorait. Treize ans, ce n'était pas un cap anodin et il en savait quelque chose pour compter lui-même Alec parmi ses plus proches amis depuis un paquet d'années, et ce que Dimitri n'avait effleuré que sur le ton de la plaisanterie prenait tout à coup de faux-airs de compétition sans qu'il ne parvienne à s'expliquer pourquoi. De toute évidence, ils aimaient tous les deux Alec et il aurait tendance à dire que c'était une bonne chose. « Ça veut dire que j'ai ta permission pour continuer de le fréquenter ? Uniquement sur le temps où tu ne seras pas disponible, bien sûr. » Il glissa alors dans un sourire, l’œil joueur et amusé, préférant ignorer la pointe de mélancolie qu'il sentait l'envahir quand en réalité il était lui-même content qu'Alec puisse compter sur quelqu'un depuis autant d'années, peu importe que ce ne soit pas lui. Il serait toujours là pour lui, mais s'il savait parfois être possessif il n'irait jamais déplorer qu'il puisse se tourner vers d'autres que lui. Et la façon dont elle semblait vouloir éclaircir ce point lui faisait dire qu'elle tenait profondément à Alec, chose qui contribuait aussi à ce qu'il se sente encore un peu plus en confiance à cet instant. Et parce que connaître les circonstances exactes de leur rencontre l'intéressait, c'est un Dimitri plus curieux qui osa poser la question, sans s'attendre à ce moment-là à ce qui allait suivre lorsque, désarçonné par sa réponse, il se figea complètement silencieux l'espace d'une seconde. Son air imperturbable et le sérieux qu'elle dégageait le fit tomber dans le panneau juste assez longtemps pour qu'il sente son rythme cardiaque s'accélérer un peu, parce que la dernière chose dont il avait maintenant besoin c'était d'apprendre qu'elle était mariée au frère d'Alec. Le rire qu'elle laissa résonner lui ôta donc un léger poids des épaule, et ses traits se détendirent en même temps que son sourire s'étira. « Pendant une seconde, je crois que je n'ai jamais été aussi soulagé de n'avoir rien fait avec une fille. » Il souffla dans un rire qui laissait peu de doute sur le fait qu'il se sente à présent un peu plus serein, et pas uniquement parce que s'assurer qu'une femme n'était pas prise faisait partie des précautions qu'il aimait souvent prendre quand il se rapprochait d'elle, juste au cas où. « La blague est peut être mauvaise, mais ton jeu d'actrice lui est excellent. » Il s'était laissé berner le temps que ça avait duré, et la voir troquer tout à coup son imperturbable sérieux contre une mine amusée avait quelque chose de troublant. Peut être alors qu'elle n'était pas beaucoup plus sérieuse lorsqu'elle lui offrit la vraie version de sa rencontre avec Alec, mais Dimitri ne voyait pas de raison pour qu'elle se joue de lui une deuxième fois. « Au restaurant, ou ailleurs ? J'ai toujours soupçonné Alec d'engager de jolies serveuses pour pousser le client à la dépense et profiter de la vue. » Dimitri étira un sourire en coin et prit une seconde pour l'imaginer entrain de servir des lasagnes et quelque chose dans ce tableau sonnait faux, mais restait néanmoins amusant. Sans doute qu'Alec et elle avaient travaillé ensemble avant qu'il n'acquiert son restaurant, après tout c'est là-bas que leurs deux routes s'étaient croisées alors Dimitri avait un peu de mal à dissocier Alec de son affaire. Portant finalement son regard sur sa montre au moment de terminer sa tasse de café, il ajouta. « Je serais bien resté, mais je voudrais pas que mon employé signale ma disparition en ne me voyant pas arriver. » Trait d'humour ou pas, il savait que Billy ne manquerait pas de noter qu'il était en retard pour ouvrir le stand et que ça ne lui ressemblait pas. Et ce gamin avait de l'imagination. « On sait jamais, les flics pourraient remonter jusqu'à cet appartement. » Et, s'il restait pour étudier cette idée de remake qu'ils avaient effleuré tout à l'heure, potentiellement surprendre une scène pas forcément aussi innocente que cette discussion autour d'un café. Dimitri laissa passer une seconde, puis défit finalement sa montre de son poignet avant de la poser délicatement sur le plan de travail. « Qui a besoin d'une montre quand il est déjà en retard ? » Puis glissa, d'un air un peu plus amusé et sans se dépourvoir de la malice qui animait ses traits, poursuivant le petit jeu de tout à l'heure pour la simple et bonne raison qu'il ne l'engageait pour l'instant qu'à remettre les pieds ici pour récupérer sa montre, qui lui manquerait un peu moins que le t-shirt qu'il n'oublierait pas de renfiler avant de partir.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptyDim 20 Oct 2019 - 0:44




You look familiar, have we … ?
Raelyn Backwell & @Dimitri Horowitz You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) 873483867

« Plutôt de quelqu'un qui a suffisamment d'autres atouts sur lesquels miser. » Je le regarde avec un air amusé sur le visage quelque secondes, avant de secouer la tête, comme si j’étais agacée, mais sans me départir de mon sourire, qui trahit le peu de sérieux de ma réponse. « Je ne suis que peu réceptive à la flatterie. » C’est vrai, c’est rarement la meilleure des solutions pour me pousser à réagir comme on voudrait que je réagisse, parce que je sens l’hypocrisie et la malhonnêteté, ce sont des choses que j’ai apprises à flairer autant qu’à détester, et préfère souvent les gens direct qui vont droit au but sans tourner autour du pot pendant des heures en me brossant dans le sens du poil. Mais c’est quelque chose que je ne ressens pas chez lui, et c’est bien qui me fait accueillir la chose comme un compliment, après l’avoir taquiné. « Mais je prends. » Et parce qu’il n’y a rien qui m’insupporte plus qu’un homme qui pense devoir me faire la cour pendant des semaines pour m’obtenir, m’inviter au restaurant ou cuisiner pour moi avec comme seul objectif en tête de m’attirer dans ses draps, je laisse peu de doute au brun sur le fait qu’il sera certainement à nouveau le bienvenu ici, qu’il ait quelque chose à récupérer ou simplement envie de rattraper ce gâchis d’une bonne soirée. « J'en prends bonne note. » Et l’information semble aussi lui plaire, si j’en crois le sourire qui étire ses lèvres. Si j’aime la spiritualité, je ne suis pas du genre à laisser le moindre doute planer quant à mes intentions, parce que je n’aime pas perdre mon temps.

Le sujet d’Alec mis sur le sujet, je me surprends à me demander ce que moi ami penserait de tout ça. Alec m’a connue en couple, amoureuse et n’envisageant pas le moindre écart mais force est de constater que depuis onze ans je n’ai jamais cherché à lui cacher le mode de vie libéré qui était le mien, et qu’il n’avait jamais fait la moindre remarque en ce qui concernait mes très – trop peut-être – nombreuses fréquentations masculines. Il lui prenait parfois l’envie de me taquiner à ce sujet mais savait qu’il aurait été malavisé de réellement me juger ou d’émettre la moindre critique puisque je n’octroyais à personne – pas même lui – le moindre droit de regard là-dessus. Je sais qu’il avait surveillé ma consommation d’alcool et de stupéfiant pendant mes plus folles années, veillant comme un ange gardien sur moi et me sortant des mauvais pas dans lesquels je m’arrangeais toujours pour me fourrer, et je l’avais soupçonné de le faire par peur de me voir me faire du mal, volontairement ou involontairement. Je savais qu’après ce jour où il était venu me cueillir à mon appartement et m’en extirper, après la perquisition qui avait couté la vie d’Aaron, il avait eu cette crainte que je me brise, je le sentais dans le regard qu’il posait sur moi. Et si j’avais toujours sauvagement défendu ma vie privée, je le savais prêt à mettre en pièce la moindre personne me faisant du mal. « Pourquoi j'ai tout à coup l'impression que tu t'attends à me voir revenir avec le nez cassé ? » Bon par contre que ça soit clair : je ne suis pas de celles qui ont besoin que l’on se batte pour défendre son honneur, je me débrouille assez bien seule à ce niveau. « Je peux aussi ne pas lui dire que c'était toi. » Je semble réfléchir un instant, la tête penchée sur le côté. « Hum, il est assez protecteur. » Je marque une pause, avant de reprendre. « Disons qu’il vaut mieux que tu laisses de côté la partie ou je t’ai demandé si tu m’avais droguée. » Finalement je me lève, parce que flâner au lit en bonne compagnie a beau être l’une de mes activités préférées, c’est nettement moins drôle de le faire habillée. (Si tant est que l’on puisse considérer avoir passé un kimono entrouvert par-dessus des sous-vêtements comme étant habillée. Lui l’est trop à mon goût en tout cas).

Décidément l’audace de ce type me plait, c’est ce que je pense quand il me rejoint au salon et ne semble pouvoir s’empêcher de saisir la perche que je lui tends. « Plus c'est gros, plus ça passe non ? » Alors que mon regard s’était perdu dans le vide, ma tasse de café entre mes mains, je relève les yeux vers lui avant de hausser un sourcil, intriguée, me demandant s’il s’aventure bien sur le terrain des sous-entendus de ce genre. « N'y vois aucun sous-entendu, c'est si j'enlevais aussi le bas que ça risquerait de faire un peu trop. » S’il me restait le moindre doute… Je reste impassible quelques secondes, volontairement, parce que j’ai toujours aimé laisser flotter le doute quant à mes réactions quelques secondes, qui parviennent souvent à déstabiliser mon interlocuteur. Finalement un fin sourire vient étirer mes lèvres et avare en paroles, je rajoute simplement en me calquant sur le ton qu’il a adopté. « Prétentieux. » Mais je ne peux nier que ma curiosité est piquée par ce petit jeu auquel nous nous livrons depuis que nous avons dissipé les malentendu quant à notre nuit. « Je travaille avec une majorité d'enfants, alors je crois que je ferais mieux de penser à récupérer mon t-shirt en partant. » Cette fois ci je suis sincèrement surprise, parce que je ne suis pas généralement le genre de femme avec qui s’acoquinent les instituteurs et autres éducateurs spécialisés, que j’imagine plutôt du genre bien sous tous rapports. Mais ce qu’il fait de sa vie ne m’intéresse pas réellement, surtout si cela implique des enfants. Je retiens toute blague de mauvais goût sur ce coup-là, me contentant de l’observer avec curiosité prendre ses marques dans mon appartement.

Et le sujet revient rapidement sur Alec, parce qu’il est un peu notre fil d’Ariane, et parce que je suis curieuse de cet homme qui se dit être un ami de celui que je considère comme mon unique proche. Je pense que je nourri un peu ce fantasme, celui dans lequel Alec me réserve une place privilégiée, et c’est sans aucun doute le cas, mais je ne suis pas sûre d’apprécier le fait de ne pas être la seule. Je ne suis pas sûre d’apprécier qu’il confie potentiellement des choses à Dimitri qu’il ne me confie pas, autant pour ce que cela implique sur notre amitié que sur son implication au sein du Club. Nous ne nous lions pas à des individus normaux. Je ne le fais pas en tout cas, parce qu’il n’y a pas grande chose que je puisse partager avec eux, et d’un coup j’ai le sentiment de découvrir tout un pan de la vie de celui qui constitue pourtant la personne la plus importante à mes yeux. « Ça veut dire que j'ai ta permission pour continuer de le fréquenter ? Uniquement sur le temps où tu ne seras pas disponible, bien sûr. » Je reste silencieuse quelques secondes, réfléchissant ce coup-ci réellement à ma réponse et ne souhaitant plus simplement en donner l’impression. Finalement je choisis l’humour, mon allié de toujours lorsqu’une situation me trouble. « J’ai pas encore décidé. Une raison de plus pour toi de revenir me convaincre. » Je termine finalement ma tasse de café avant de m’en resservir une seconde. J’ai toujours été du genre à ne pouvoir démarrer correctement qu’après avoir descendu plusieurs tasses de café, et les circonstances n’arrangent rien. Quand il s’enquiert de ma rencontre avec Alec, je décider de jouer avec ses nerfs, pas bien longtemps, quelques secondes qui suffisent à me délecter de ce que je lis dans son regard. Mais sa panique finit par me faire éclater de rire, plutôt satisfaite de mon effet. « Pendant une seconde, je crois que je n'ai jamais été aussi soulagé de n'avoir rien fait avec une fille. » Je laisse échapper un dernier rire, avant de répondre. « Dans un autre contexte cette phrases m’aurait terriblement vexée. » Mais son soulagement est si palpable que je n’arrive qu’à ressentir à nouveau un regain d’hilarité. S’il y a un enfer, c’est définitivement là que j’irais. « La blague est peut-être mauvaise, mais ton jeu d'actrice lui est excellent. » Je penche la tête doucement en signe de remerciement, dans un sourire, avant de lever ma main gauche devant moi, mon annulaire en évidence. « Pas d’alliance si ça peut te rassurer. » Juste ciel et puis quoi encore. Je ne lui retourne pas la question et ne cherche pas à m’enquérir de son statut marital, parce que je suis pour ma part dénuée de la moindre conscience qui me pousserait à me refuser à un homme pris. « Au restaurant, ou ailleurs ? J'ai toujours soupçonné Alec d'engager de jolies serveuses pour pousser le client à la dépense et profiter de la vue. » Difficile de continuer avec une semi vérité, alors j’opte pour une question en réponse à la sienne. « J’ai l’air d’une serveuse ? » Référence aussi bien à ma personnes, à mes manières qu’au loft dans lequel je vis finalement. Il n’aura certainement pas de vraie réponse aujourd’hui à ce sujet, parce que j’ai toujours été une femme aimant s’entourer d’une certaine dose de mystère.

Finalement je l’observe regarder sa montre, me doutant déjà qu’il s’apprête à disposer. « Je serais bien resté, mais je voudrais pas que mon employé signale ma disparition en ne me voyant pas arriver. » De mon côté je n’ai pas d’obligations tout de suite mais toutes les bonnes choses ont une fin, effectivement. « On sait jamais, les flics pourraient remonter jusqu'à cet appartement. » Je secoue la tête, un air amusé sur le visage. Les flics connaissent bien l’endroit, malheureusement, et l’idée de les voir débarquer ici elle, ne m’amuse pas, si bien que je ne relève pas la blague, y répondant une fois de plus par un sourire. Je l’observe ôter sa montre et la poser sur le plan de travail, à quelques centimètres de mes mains nonchalamment posées sur le comptoir, sans comprendre tout de suite son petit manège. « Qui a besoin d'une montre quand il est déjà en retard ? » Mes doigts glissent naturellement vers la montre et je m’en saisis, un sourire flottant sur les lèvres, avant de caresser le verre. « Jolie. » Je me détache finalement du comptoir pour me diriger vers la petite console posée à côté de l’entrée, dont j’ouvre le tiroir. « Le genre d’objet qu’on revient chercher. » Je la dépose au fond du caisson avant de le refermer. Finalement j’attrape une post-it sur lequel je griffonne les dix chiffres de mon numéro de téléphone portable, avant de revenir vers le bar sur l’angle duquel je laisse distraitement reposer le bout de papier. « T’auras peut être besoin de ça. » Ou simplement envie de l’utiliser… Je compte plutôt là-dessus. J’ai pas écrit mon prénom, je compte sur le fait d’avoir assez fait travailler son imagination ce matin pour avoir fait naître en lui une certaine envie de poursuivre cette… conversation.





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Message(#) Sujet: Re: You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) You look familiar, have we ... ? (Raelyn&Dimitri) EmptySam 26 Oct 2019 - 20:38


 
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RAELYN & DIMITRI.

Plus les minutes passaient, plus Dimitri commençait à comprendre à qui il avait à faire. Vraisemblablement à une jeune femme pour qui la mésaventure de tout à l'heure était déjà oubliée, et qui n'était pas du genre à perdre la face devant un homme dont elle savait peu de choses si ce n'est qu'il avait dormi dans son lit après une soirée que leur consommation d'alcool avait visiblement écourtée. Son coté joueur, couplé à un humour noir qui n'avait étrangement pas pour effet d'inquiéter un Dimitri pourtant en terrain inconnu, détendaient un peu plus une atmosphère déjà sensiblement moins lourde. Elle disait ne pas aimer la flatterie, et la vérité c'est que de sa part à lui il en était rarement question. Dimitri avait toujours eu le compliment facile avec les femmes, mais ça n'en était jamais moins sincère pour autant, avoir grandi avec deux sœurs dont il était proche avait simplement fait qu'il aimait et respectait la gente féminine comme on le lui avait appris, et avoir souffert de n'avoir jamais su faire dans la demi-mesure en amour n'y avait finalement rien changé. Il s'était pris un mur, avait vu l'histoire qu'il pensait vouée à durer s'évaporer entre ses doigts et ne croyait plus vraiment en ses chances de revivre ça un jour, mais dieu merci ça ne l'avait pas rendu aigris. Simplement malheureux, et c'était déjà pas mal. « Je me contente d'être observateur. » Il souffla dans un demi-sourire amusé, notant l'air rieur qu'elle avait prise de son coté et songeant qu'elle devait effectivement être le genre de femme à préférer qu'on se montre direct, sans s'encombrer de courbettes et de fioritures. D'où le fait que son invitation à peine déguisée, et plutôt séduisante il est vrai, ne surprit pas un Dimitri qui devait reconnaître apprécier quand une personne ne passait pas par quatre chemins. C'était aussi vrai avec la subtilité, mais ici il y a déjà plusieurs minutes qu'il n'en était plus vraiment question. Après tout, ils s'étaient réveillés amnésiques dans le même lit, qu'il y ait eu quelque chose ou non ça ne faisait plus vraiment d'eux des étrangers l'un pour l'autre.

Il dut toutefois reconnaître qu'il ne s'attendait pas à ce que la jeune femme et lui aient Alec en commun, mais que l'idée éclairait cette soirée d'un jour nouveau, expliquant sûrement en partie qu'ils aient passé du temps ensemble hier avant de convenir de rejoindre l'appartement de la jeune femme. La suite restait relativement obscure, et à vrai dire Dimitri n'était pas non complètement certain d'avoir de toute façon envie de partager les moindres détails de cette épopée avec Alec. Ils s'étaient toujours tout dit, n'avaient surtout jamais eu de secret l'un pour l'autre en ce qui concernait les femmes, qu'elles les épanouissent ou qu'elles leur brisent le cœur, mais ici difficile de savoir comment son ami réagirait en apprenant qu'il s'était réveillé dépourvu de souvenirs – et de chemise – dans le lit de celle qui semblait si bien le connaître. Ça pourrait l'amuser, comme ça pourrait soulever autant d'interrogations dans son esprit que dans le leur, et difficile de se mettre à la place de quelqu'un qui se réveillait en plein flou artistique à moins de l'avoir vécu soi-même. Et même là, il restait possible que l'idée d'imaginer deux de ses amis dans cette situation ne fasse pas partie des choses qui feraient rire Alec à gorge déployée. Alors, que faire ? Garder cette histoire pour lui, malgré le fait qu'il n'ait rien fait de mal et n'ait pas non plus de raison d'avoir honte ? Après tout, il était majeur, vacciné, et dans cette histoire tout le monde semblait consentant. Qu'il boive parfois à outrance, ce n'était pas non plus une surprise. Et quant au fait de raccompagner une fille chez elle pour y finir la soirée, ce n'était sûrement pas Alec qui le lui reprocherait, après avoir l'avoir vu au plus mal après le départ de Tamsin et lui avoir plus d'une fois conseillé d'aller de l'avant. Non, probablement que dans d'autres circonstances ils en auraient ri autour d'un verre, après tout il ne s'était rien passé de grave, si l'on mettait de coté le fait qu'il ne s'était pas passé grand chose et que ce n'était probablement pas l'idée au départ. Seulement, qu'il s'agisse de Raelyn et pas d'une autre, ça pourrait faire une différence et Dimitri le savait. « Alec me connaît assez pour savoir que c'est pas mon genre, même ivre. » Il précisa toutefois, levant le menton pour la suivre du regard lorsqu'elle quitta le lit avant de s'y redresser à son tour, songeant qu'aussi charmant soit le cadre il n'allait décemment pas pouvoir passer la journée à traîner ici.

La douche lui avait fait du bien, et découvrir cet appartement dans sa globalité au moment de la rejoindre dans la cuisine ne fut pas déplaisant non plus. Il en oublierait presque que son t-shirt était resté dans la salle de bain, aussi parce qu'il ne risquait pas de lui montrer quelque chose qu'elle n'ait pas déjà vu lorsqu'il se promenait torse-nu devant elle. C'était bien la partie de son corps qui ne lui était plus inconnue, et il pouvait en dire autant de ce qu'il devinait encore sous le tissu de son kimono. Une situation qui lui inspira une certaine malice, et des sous-entendus à peine voilés qui eux non plus n'iraient plus choquer personne après la discussion qu'ils avaient partagé. Son ton joueur se fit alors l'écho du sien, et la lueur amusée qu'il crut lire dans le regard de la jeune femme étira son propre sourire, avant que sa remarque ne lui arrache un rire silencieux. Si seulement elle savait qu'il était loin d'être en réalité le genre de type à glisser des sous-entendus lourdingues au petit-déjeuner, ou à se croire irrésistible face à une fille que ça ne lui déplairait pas de revoir. Mais il fallait reconnaître qu'à se trouver là, sans rien sur le dos, il répondait malgré lui un peu trop bien au cliché du (presque) coup d'un soir qui prolonge les réjouissances à grands coups d'allusions pour s'assurer qu'on ne l'oublierait pas de si tôt. Lui, la vraie raison pour laquelle il rentrait dans ce petit jeu, c'était simplement qu'il trouvait ça drôle et apprécierait qu'ils soient elle et lui capables de s'amuser de tout ça après les doutes et l'ambiance un peu plus pesante qui avaient régné tout à l'heure. « Je peux pas être complètement innocent, dans cette affaire. » Il usa du même ton et échangea avec elle un regard amusé, dans la continuité de leur échange, avant de se fendre d'une précision qui veillait plus à insister sur l'importance du t-shirt qu'il veillerait à renfiler avant de partir qu'à réellement laisser planer le moindre mystère sur ce qu'il faisait de sa vie. Elle n'avait pas l'air du genre de femme que ça intéressait de près ou de loin, et c'était tout aussi bien qu'elle l'ignore car lui essayait généralement de ne pas tout mélanger. Les enfants étaient son premier public au parc, et ni eux ni leurs parents n'avaient sûrement envie de le voir tenir son stand dans cette tenue, pas plus que Billy qui pourrait y voir un message qui n'en était pas un.

Lorsque la conversation tourna de nouveau autour d'Alec, celui-là même que la jeune femme et lui avaient en commun mais qui de son coté ne devait sûrement pas imaginer la scène qui s'était jouée ce matin, Dimitri comprit que ce qu'il croyait ressentir à l'idée que son ami ait trouvé en Raelyn une autre oreille attentive pour les jours où il avait besoin de se confier, la jeune femme l'éprouvait sans doute aussi de son coté. Elle lui confia ainsi qu'Alec et elle étaient amis depuis plus d'une décennie, qu'ainsi elle en savait sans doute encore plus à son sujet et sur des choses qui n'étaient sûrement jamais venues dans la conversation les fois où son ami et lui avaient discuté. Une pensée qui ne le gênait pas mais qui l'aidait à prendre conscience qu'il s'était malgré lui et avec les années sans doute énormément rattaché à sa relation avec Alec, au fait que ce dernier ait été là pour lui dans des moments pas toujours évidents et qu'il fasse depuis maintenant un bout de temps partie des rares personnes à qui il pouvait tout dire sans jamais craindre d'être jugé ou incompris. Sorte de conséquence au fait qu'il compte sur les doigts d'une seule main les rencontres amicales qui au fil du temps avaient vraiment donné quelque chose et compté à l'échelle de sa vie, simplement parce qu'il lui était plus difficile de s'ouvrir et d'y laisser entrer durablement quelqu'un qu'il n'aimait se l'avouer. Conséquence aussi de son boulot et de ce qu'il devait gérer à coté, mais qui étrangement passait rarement par le fait de prendre du temps pour lui et pour sa vie sociale. Heureusement que des types comme Alec, Tommy ou Alfie lui évitaient de rester tout les soirs le nez au-dessus de son verre à méditer sur le sens de sa vie. Une pensée dont la jeune femme le tira avec habilité, lui arrachant un sourire à l'idée qu'il soit en sursit en ce qui concernait la suite de sa relation avec Alec. « Je dois admettre que c'est tentant. » Il souffla après avoir bu une autre gorgée de café, arquant un sourcil amusé sans plus détacher son regard du sien. « Quel ami je ferais si j'essayais même pas de me battre pour ce qu'on partage Alec et moi ? » Un piètre ami, sans doute. Même s'il ne prétendrait pas que ce n'était pas aussi une excuse au fait qu'il ne déprécierait pas de remettre un pied ici à l'occasion, pour peut être le découvrir d'un point de vue différent, qui sait. La façon dont ses traits s'animèrent ne la tromperait probablement pas, comme lorsqu'il éprouva un début de panique intérieure à la façon dont elle se joua de lui quant aux circonstances de sa rencontre avec Alec. Bien joué, Dimitri devait le reconnaître, son numéro avait fait son petit effet et sans doute qu'elle avait du se délecter de la pointe d'effroi qu'elle avait du lire dans son regard. Et parce qu'il n'était pas rancunier pour si peu, il ne mit pas longtemps à se joindre aux rires de la blonde. « Et moi j'aurais vraiment fini par penser que tu avais des regrets. » Une lueur de nouveau joueuse passa dans son regard, ses doigts caressant distraitement la surface de la table alors que son regard détaillait sa main à elle, qui s'agita sous ses yeux pour lui laisser voir qu'en effet, il n'y avait pas d'alliance. « J'avoue que je suis pas tout à fait surpris. » Juste parce qu'elle n'avait pas l'air d'être le genre de femme à vouloir s’enchaîner à quelqu'un, quelle que soit la vision que chacun avait du mariage et la fidélité qu'il était ou non prêt à s'imposer. Lui aurait été incapable d'aller voir ailleurs du temps où il était en couple, mais il n'avait pas de conseils à donner en la matière. « A moins que les serveuses soient de nos jours payées autant que les ministres, non pas vraiment. » Dimitri renchérit dans un sourire en coin, intrigué à son tour par ce qu'elle pouvait bien faire dans la vie, mais plus encore par ce qu'elle avait sous-entendu au sujet de sa rencontre professionnelle avec Alec. Mais à en juger par son appartement, tout comme par d'autres détails, ce n'était définitivement pas le boulot qu'il lui associerait en premier.

Jouant avec le bracelet de sa montre, Dimitri s'apprêta finalement à prendre congé, ayant un boulot et un apprenti qu'il laissait suffisamment se débrouiller ces derniers temps pour ne pas vouloir lui faire faux bond plus longtemps. S'il exagérait volontiers sur l'idée que Billy pourrait signaler sa disparition s'il n'apparaissait pas dans l'heure qui vient, Dimitri avait néanmoins conscience qu'il lui devrait des explications pour justifier qu'il soit arrivé en retard, et probablement qu'avoir disparu de la circulation la veille au soir impliquerait aussi qu'il doive rendre des comptes à ses sœurs, ce qui le rendait encore moins impatient. Mais assez traîné, ce serait pire s'il s'éterniserait. Dimitri retira ainsi sa montre de son poignet pour la déposer sur le plan de travail, devant la jeune femme qui s'en saisit aussitôt. Jolie, c'était un mot qui convenait en effet plutôt bien pour décrire cette montre à laquelle il était très attaché. Elle ne croyait donc pas si bien dire lorsqu'elle supposait qu'il veillerait à la récupérer d'une façon ou d'une autre. « Je te raconterai son histoire une prochaine fois, mais elle a une certaine valeur sentimentale à mes yeux. » Façon de lui confirmer ce que l'objet représentait pour lui, et ce qui ça lui coûterait de l'abandonner ici s'il n'avait pas déjà prévu de repasser la chercher. Ce n'était jamais qu'une promesse à peine formulée, mais puisque sa compagnie avait été étonnamment agréable malgré la manière un peu déroutante dont les choses avaient commencé, l'idée de passer un peu plus de temps ici était plutôt séduisante. Il la vit ainsi ranger le bijou dans un tiroir et attraper un post-it, puis le lui tendre après y avoir inscrit ce qui ressemblait à son numéro de téléphone. Dimitri s'en saisit, puis le glissa dans la poche de son pantalon. « J'en ferai bon usage. » Promesse, là encore, mais elle pouvait compter sur lui pour l'utiliser si elle avait encore le moindre doute sur le fait que cette discussion lui ait donné envie d'en découvrir un peu plus, et peut être lever les mystères qui l'entouraient. Un dernier détour par la salle de bain, où Dimitri récupéra son t-shirt, renfilant sa veste par dessus avant de s'apprêter à disposer. Moment où il sortit son téléphone pour se regarder une seconde dans le reflet de son écran, effaçant du bout de son doigt la légère trace de rouge à lèvres qui colorait encore très légèrement le coin de ses lèvres. « Il m'en restait un peu. » Il croisa son regard et lui adressa un clin d’œil, amusé, et parce que s'il se ramenait au stand avec même la plus petite trace rouge il risquait d'avoir droit à un interrogatoire de la part de Billy, et il avait assez de retard sur sa journée comme ça. « Il me reste à te dire à bientôt. » Et c'est après un dernier sourire énigmatique et à l'issue d'un réveil décidément surprenant à plus d'un titre qu'il quitta l'appartement en se faisant d'ors et déjà la promesse de ralentir un peu sur l'alcool la prochaine fois qu'il sortirait.
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