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 (Amelyn #58) ► Fear of the unknown

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
En ligne
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 3aa34c11fbfa02f265b557ea034e9104529609df
POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(ua) 12345678910111213

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Empty
Message(#) Sujet: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyVen 22 Oct 2021 - 20:28



fear of the unknown
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

La nuit a beau avoir été longue, le lit d’hôpital bien moins confortable que le king size du loft, les draps moins doux que ma literie en soie, j’ai mieux dormi que toutes les nuits précédentes et ce pour une seule raison : Amos était à mes côtés lorsque Morphée m’a emportée et il n’a pas quitté mon chevet. Toute la nuit, je me suis reposée en ayant conscience de son corps contre le mieux, j’ai senti la chaleur de sa peau à travers ma nuisette d’hôpital. Il ne s’est pas retranché dans son antre pour je ne sais quels plans obscurs. Il ne s’est pas éclipsé le plus discrètement possible en espérant ne pas m’alerter, il est resté là et, au réveil, j’ai été de bien meilleure humeur que depuis des semaines, et ce malgré ma chute et la perspective de devoir me ménager. J’ai embrassé le bout de son nez et j’ai rit lorsqu’il a quitté le lit pour s’étirer, le dos cassé d’avoir dormi contre moi dans mon petit lit de chambre d’hôpital.

Ma pudeur m’en empêche - nous ne sommes seuls au loft - mais j’aimerais lui glisser à l’oreille que je suis heureuse de l’avoir retrouvé. Je garde ma confession pour moi, pour lorsque nous serons à l’abri des regards, pour lorsque je serai certaine qu’il tiendra sa promesse de tout me dire : j’ai envie d’y croire, mais je ne veux pas tomber des nues si toutefois il opérait une marche arrière violente et radicale. Hier, il avait peur pour moi et pour notre future petite fille. Aujourd’hui, ces engagements se transformeront-ils en jolies promesses dans le vent ? Je veux croire que non. Je veux croire que nous avons dépassé ce stade là depuis longtemps mais je ne veux pas me convaincre que j’aperçois la lumière au bout du tunnel puisque si, à nouveau, j’étais plongée dans le noir, je n’aurais pas les épaules pour le supporter.

Une nouvelle visite du médecin, un brin de toilette et une décharge plus tard, nous quittons l’hôpital - je me fais la promesse que nous n’y reviendrons pas avant l’accouchement, je déteste cet endroit - et, dans le parking, Amos me guide jusqu’à la voiture qu’il est allé récupéré entre temps. Une fois dans l'habitacle et avant que mon compagnon n’allume le moteur, je glisse ma main dans sa nuque, ramasse un baiser contre ses lèvres et je dépose mon front contre le sien. On rentre à la maison. Je n’ai pas besoin de parler pour que ma respiration qui se mêle à la sienne lui souffle ces quelques mots. J’ai hâte de rentrer, de me doucher, de me changer et de me débarrasser de cette impression désagréable qui me colle toujours à la peau lorsque je quitte un hôpital. « Il paraît que la tradition, quand quelqu’un rentre de l’hôpital, c’est de lui masser les épaules et de lui préparer à manger. Son plat préféré, évidemment. » Mon front contre le sien, j’esquisse un sourire avant de nous séparer et de m’appuyer contre le dossier, une main sur mon ventre qui commence à être difficile à dissimuler. Il nous faudra trouver une solution pour le Club et, plus préoccupant, il faudra mettre certaines personnes dans la confidence. Pour l’heure, seul Callum est au courant et je force est d’admettre que ça m’allait, de garder le secret.

La voiture se gare devant le loft et, lorsque je mets un premier pied à l’intérieur, je me sens rattrapée par notre dispute et nos soucis. Nous avons un abcès à crever, je le sais, et si j’ai envie de profiter de notre retour chez nous avant de nous ramener vers des discussions plus sérieuses, je sais aussi qu’il n’est guère sage de trop tarder : nous sommes tous deux spécialistes pour laisser ce genre de plaie s’infecter, surtout lui. « J’ai besoin de prendre une douche. » Il sait que je n’aime pas les hôpitaux mon amant. « Ou un bain. » Avec toi de préférence. Je n’ai pas besoin de tendre une main dans sa direction. Je n’ai besoin que de le couvrir d’un regard appuyé pour qu’il le devine facilement, ou en tout cas j’en suis certaine. « De manger… » Après m’être lavée des souvenirs de mon overdose que les hôpitaux font toujours remonter chez moi. « Et de parler. » Nous en avons besoin. Tous les deux ou, plutôt, tous les trois. Doucement, je le ramène à moi et j'enroule mes bras autour de sa nuque. Tu as promis.






:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 25 Oct 2021 - 17:20, édité 1 fois
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7228 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28495-amos-taylor-my-senses-have-been-stripped
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyLun 25 Oct 2021 - 16:52







FEAR OF THE UNKNOWN


Je l’ai entendu, son appel à l’aide. J’y ai distingué toute l’étendue de sa détresse de s’endormir sans moi, presque chaque nuit. Aussi, n’ai-je pas osé bouger de toute la nuit, malgré l’inconfort de son lit étroit d’hôpital et une envie pressante de soulager ma vessie. Je crois ne pas avoir fermé l’oeil, faute au café que j’ai ingurgité et à la conversation tenue par deux infirmières que j’ai empoigné au vol. En plus de juger ma compagne, elles insistaient sur les conséquences de l’alcool sur la croissance d’un bébé. Certaines, dans toute sa méchanceté, ont imaginé ma petite fille avec une malformation qui lui compliquerait la vie. Exagéraient-elles, ces deux connasses aux rires gras ? Où est-elle donc passée la bienveillance de ces femmes qui ont pourtant consacré leur vie à soigner et à prendre soin des patients ? Furieux, j’ai failli bondir pour les saisir à la gorge et leur couper toute envie de se moquer de ma famille à venir, de railler ma future épouse, de la dénier sans la connaître. Elle juge sans détenir les tenants et les aboutissants de cette chute. Elles ignorent que j’ai égoïstement enseveli ma compagne dans les sables mouvants de l’ignorance, celle qui s’additionne aux doutes. Ne sont-elles pas à même de comprendre qu’enceinte, toutes jeunes femmes est plus fragile ? Sujette aux erreurs puisque gorgée d’hormones et face à leur solitude, à un sentiment d’abandon, elles ne sont plus qu’impuissance et désarroi ? Je n’ai pipé mot de cette discussion dont je viens d’être témoin. J’ai concédé à mon sand-froid un peu de temps pour se recomposer avant de pénétrer dans la pièce où Raelyn et le bébé sont reliés à des moniteurs. Inutile de la tracasser dès lors que j’ignore si leur propos était plus lourd de lazzi que de vérités. Internet m’aidera à distinguer le vrai du faux. En attendant, je rejoins ma douce et je la rassure comme je peux, non pas à l’aide de mots, mais de tendresse. J’ai caressé tous les grains de peau tombant sous mes paumes. J’ai flatté son vendre du bout des doigts, traçant un itinéraire improvisé. Ce manège n’a pas cessé de toute la nuit. J’ai perçu chaque cliquetis de la trotteuse de l’horloge vieilli accroché sur le pan de mur entre les deux fenêtres closes. Je me suis laissé bercer par la respiration profonde et plus tranquille de ma dulcinée et, au petit matin, j’ai accueilli son baiser sage sur mon nez par un sourire : «Bonjour toi. Bien dormi ?» A priori, mieux que moi. Je me lève aussitôt pour m’étendre et sans cacher mon empressement à retrouver le loft, les bras chargés de bonnes nouvelles et la tête pleine d’espoir. Je trépigne, piaffe comme un cheval et jette des regards frénétiques vers la porte jusqu’à ce qu’enfin, le docteur nous apporte la décharge qui nous libèrera de cette prison aseptisée. Bien sûr, j’ai de l’appréhension dans le coeur. J’ai promis des explications : je n’y échapperai pas. Néanmoins, j’ai peur de l’impact sur mon moral lorsque j’avouerai, la gorge serrée, que les femme de bien décriraient ma fille en termes peu élogieux tels que salope, désaxée, perverse ou nymphomane. Rien que d’y penser, mon sang se glace et mes poils se hérissent sur mes bras. Un frisson d’horreur m’a traversé de la pointe des cheveux jusqu’à la plante de mes pieds. Dans la voiture, son baiser m’encourage à peine. Son front contre le mien a plus d’effet et j’en soupire. J’ai besoin de retrouver motre “chez nous”. Je rêve d’un bain, de crever les abcès et de m’allonger auprès d’elle plus serein, moins agité, peut-être même moins horrifié par les comportements de ma gosse. Peut-être que Raelyn, par amour, réussira à me convaincre que mes fautes d’hier ne se reproduiront pas pour notre bébé sans prénom. Peut-être qu’elle persuadera que les choix de mon aînée ne sont pas la conséquence d’une somme d'erreurs paternelles, mais une affaire de choix, d’appât du gain ou d’une telle dépendance à la drogue que sa fierté est passée à la trappe. Peut-être. Pour être honnête, je l’espère tandis que je referme la portière derrière moi. «J’aime cette tradition… mais, je bousculerais bien l’ordre. D’abord un bain, puis manger, puis s’allonger pour un long massage.» Elle en aura besoin, autant que moi, mais je n’en réclamerai pas, quoique je serais heureux que s’achève enfin cette ère de vache maigre entre nous deux. «Où mieux, commander une pizza qu’on mangera dans le bain, et puis au lit, pour le massage et la suite.» Autrement dit, mes justifications. «Sauf si tu as mieux à proposer.» Pour ma part, je souhaite effleurer du bout des doigts le soulagement d’être dépourvu, enfin, de mes secrets. A se demander ce qui m’a poussé à la conserver aussi jalousement.

La porte du loft à peine refermée derrière nous, que j’ai intimé à ma complice de nous commander une pizza. En attendant, j’ai foncé dans la salle de bain pour ouvrir le mitigeur. J’ai vérifié la température de l’eau et, par la suite, je fais halte dans mon bureau pour avaler un verre de whisky bien mérité. Ce n’est qu’après cette dose de courage que j’ai rejoins Rae au salon pour l’enlacer. «Combien de temps ?» Dans combien de temps notre repas sera livré ? «Tu sais, tu m’as beaucoup manqué, Rae. J’ai surtout essayer de te protéger de ma peine. J’ai pas imaginé que j’étais dans l’excès, que c’était maladroit et que je faisais pire que mieux.» ai-je confessé, non sans l’avoir embrassée au préalable, la serrant très fort contre moi, et ma tête enfouie dans son cou pour que mon murmure atteigne sans mal son tympan.





--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyMar 26 Oct 2021 - 17:44



fear of the unknown
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

Bien sûr, après une nuit et une matinée à l’hôpital, une part de moi aimerait être capable de faire l’autruche et d’oublier que nous avons un oignon à peler. Tout ce à quoi mon coeur aspire, c’est un bain entre ses bras et une après midi passée tout contre lui. Moi, en revanche, je sais que j’ai besoin de crever l’abcès pour me sentir réellement apaisée. Pour l’instant, mon équilibre est précaire : j’ai confiance en Amos, mais le souvenir de ces dernières semaines de silence me pousse à craindre un nouveau rebondissement qui empêche une discussion à cœur ouvert. En temps normal, je serais capable d’entendre que mon complice a besoin de temps et de douceur pour se remettre de ses émotions - nos émotions suite à la chute d’hier - mais ces dernières semaines ont trop usé ma patience pour que je patiente plus que le temps d’un bain et de sages caresses. Nous avons besoin de renouer l’un avec l’autre, mais nous avons avant toute chose besoin d’honnêteté et je suis soulagée de constater qu’il ne semble pas avoir l’intention de repousser le plus difficile à plus tard. « J’aime cette tradition… Mais, je bousculerais bien l’ordre. D’abord un bain, puis manger, puis s’allonger pour un long massage. » De bonne composition grâce aux efforts qu’il fait, j’avoue sans mal que je me moque bien de l’ordre - le sien me conviendra - d’un sourire et d’un hochement de tête. « Où mieux, commander une pizza qu’on mangera dans le bain, et puis au lit, pour le massage et la suite. » Je grimace en souriant, avant d’esquisser un sourire amusé. « Je suis capable de tirer un trait sur la confection maison de mon repas préféré, pour un massage. » Je me fiche de ce que nous allons avaler, tout un tas d’émotions me serrent de toute façon bien trop le ventre pour que j’ai réellement faim et ce malgré mon appétit décuplé par la grossesse.

La suite. Je n’ai aucune certitude sur ce à quoi il fait allusion, mais une part de moi espère qu’il évoque une discussion plus qu’une étreinte. C’est rare et, une fois que je serai rassurée sur ses fuites et ses absences répétées, l’envie de le serrer contre moi et de sentir la chaleur de sa peau contre la mienne reprendra du terrain - c’est certain, nous traversons une période de vache maigre habituelle pour certains couples mais trop longue pour nous deux - mais sur l’heure, j’ai besoin d’écouter ma tête et mon estomac noué plutôt que mon coeur et mon corps. « Sauf si tu as mieux à me proposer. » - « Non, c’est parfait. » Je le garde un instant contre moi, mon bras passé autour de sa taille et dans son dos et, après qu’il m’ait déposé un baiser sur le front, je me détache de lui pour attraper mon téléphone et composer le numéro de l’une des pizzeria du quartier - elle ne vaut pas celle de la marina mais je ne suis pas en état de faire la difficile.

Je le rejoins à l’étage et, déposant un baiser contre ses lèvres, je goûte l’arôme du whisky. Je n’ai pas besoin de tergiverser pour savoir qu’il convient de ne pas faire de commentaire : plus les minutes avancent, plus j’ai la sensation que les aveux qu’il doit me faire sont délicats, qu’ils le font souffrir et, si j’ai peur d’entendre ce qu’il a à me dire, je conçois sans mal qu’il ait besoin d’un peu de courage liquide : à chaque jour son combat. En plus de ça, je ne suis pas Sarah : je ne deviendrai pas une amante moralisatrice qui lui reprocherait ses addictions : ce serait l’hôpital qui se moque de la charité. « Combien de temps ? » - « Pas tout de suite. Entre trois quart d’heure et une autre, autrement dit : on a tout notre temps pour le bain. » Ses doigts renouent avec ma peau et, alors qu’il me serre fort contre lui et respire l’odeur de mes cheveux, je glisse mes paumes dans son dos et j’hume l’odeur de sa peau. « Tu sais, tu m’as beaucoup manqué, Rae. » J’étais là, pourtant. L’amertume n’a pas lieu d’être, mais il n’en reste pas moins vrai que ces dernières semaines ont été un vrai gâchis. Mes mains glissent le long de sa colonne vertébrale et, enlaçant sa nuque, je me suspends à son cou. « J’ai surtout essayé de te protéger de ma peine. J’ai pas imaginé que j’étais dans l’excès, que c’était maladroit et que je faisais pire que mieux. » - « Tu n’as pas besoin de me protéger de quoi que ce soit. » Je murmure ma réponse tout contre son oreille. « On est une équipe. Tu te souviens ? » Et pas deux âmes condamnées à errer seules chacune de leur côté de l’appartement. Ces dernières semaines, nous ne nous ressemblions guère. « Si me protéger c’est m’exclure, je ne veux pas que tu me protèges. Jamais. » Si je recule de quelques centimètres, c’est pour mieux le regarder dans les yeux alors que je prononce cette phrase. Me taire la vérité, c’est me mettre dans une position ou je suis en proie au doute, c’est faire, comme il l’a dit, pire que mieux. « Tu m’as manqué aussi. » A nouveau, je niche mon visage au creux de son épaule et resserre mon étreinte autour de sa nuque.

Dans le bain, je laisse aller mon dos contre son torse : depuis combien de temps n’avons nous pas profité de ce genre de parenthèse, pourtant si habituelle en temps normale. Je ferme les yeux un instant et, plutôt que de m’aventurer sur la pente trop glissante de ses errances - c’est son rôle de le faire, pas le mien - je trouble notre quiétude d’une autre angoisse, une née de ma chute et des conséquences effrayantes qu’elle aurait pu avoir. « S’il lui arrivait quelque chose… » Nous avons beau nous répéter que la grossesse se passera bien et que notre petite fille ira bien mais nous n’en savons rien, nous ne sommes pas plus à l’abri d’un drame que le commun des mortels et, étant donné notre mode de vie, j’aurais même tendance à dire que nous y sommes plus exposés. « Ou si… Ou si elle avait un problème. » Parce que je suis une fumeuse, parce que j’ai bu et consommé du cannabis pendant les premiers mois de grossesse ou même à cause du hasard. « Qu’est ce qui se passerait ? » Pour nous ? Pour elle ? J’effleure du bout du doigt un sujet qu’aucun parent n’a envie d’aborder mais nous devons le faire, justement parce que nous évoluons dans un univers qui est tout sauf tendre et inclusif.






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7228 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


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AVATAR : Bradley cooper
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DC : Nope
PSEUDO : Ci!
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyVen 5 Nov 2021 - 15:03







FEAR OF THE UNKNOWN


A choisir, j’aimerais ne pas avoir à aborder ce qui m’a gardé d’elle aussi longtemps. J’ai peur de réveiller une douleur domptée jusqu’ici par l’alcool. Le problème, c’est que cette manie liée au déni n’a pas seulement abîmé ma santé -  je le sens que la boisson n’est plus une alliée, mais synonyme d’une mort lente et indolente si je ne réagis - elle a aussi érodé notre complicité. Est-ce irréversible ? Je l’ai redouté, la veille, alors que Raelyn était ivre et m’accâblait de reproches tantôt justifiées tantôt moins, mais qui trahissait d’une même émotion : le chagrin et la colère. J’ai usé sa bobine de patience. La corde a lâché. Je n’ai désormais plus d’autres choix que celui de passer à table, rapidement, et pour ce faire, j’entends saisir à pleine paume ses propositions. Bain, massage, pizza - celle-là, elle est de mon fait. Cuisiner m’a semblé insurmontable - et discussions graves et urgentes avec la vapeur pour moteur. Je me sens déjà plus courageux à défaut d’être plus fort face à la réalité. Ce qui me travaille, c’est moins mes actes que ceux de ma gamine. Les raconter, alors qu’il s’agit de son histoire, est-ce craché sur ma mémoire ? Tandis que Raelyn me serre contre elle une dernière fois avant de commander notre repas, alors que je gravis les escaliers jusqu’à la salle de bain et que j’entreprends de remplir la baignoire. Bien sûr, j’ai fait une halte par le bureau pour avaler un verre, cul sec, au mépris de la brûlure de mon œsophage et de mon foie de suite récalcitrant. Boire un besoin presque physiologique au même titre que manger, respirer ou dormir. Ce qui n’était qu’accessoire s’est transfiguré par l’addiction et, quelque fois, j’ai honte. J’ai honte parce que Rae s’est débarrassée de la sienne quand moi, je trempe encore dans la fange de mes travers. Pourrais-je me promettre, sur l’heure, que ce sera mon ultime gorgée ? Je n’oserais. Je ne me le permettrai pas tant que j’ignorerai l’impact de mes aveux sur mon couple, pas tant que j’aurai cette impression étrange que, finalement, j’ai provoqué seul une tempête dans un verre d’eau. Et si Rae m’en voulait d’avoir nourri tant de mystère pour ce qu’elle concéderait à l’ordre de la bêtise ? Maintenant qu’elle me rejoint, je ne sais ni comment trancher dans le vif la question qui la préoccupe depuis des mois ni s’il convient de dédramatiser ou non. Au moins ai-je quarante-cinq bonnes minutes pour me décider. Peut-être même une heure avant que nous soyons livrés par la pizzeria du coin de la rue. En attendant, j’ai puisé du cœur dans son baiser et de la tendresse au contact de sa peau. Je hume son parfum, l’odeur de son shampoing, je cherche la saveur naturelle de sa peau qui, pour mon nez, est la plus délicate des essences. Elle m’a manquée, Rae, et je ne le cache pas. Je ne le dissimule pas derrière une fausse pudeur qui n'a plus d’espace entre elle et moi. «T’exclure, ce n’était pas mon but.» ai-je renchéri après l’amorce de mes vérités. «Pas de ma vie en tout cas. Mais, de celle de Sofia, parce que je ne sais pas quoi faire de ce que je pense de la sienne...» De ses choix graveleux, de ses pratiques sexuelles qui feraient rougir de honte un père aimant qui rêve pour son enfant d’une existence rangée. Aurais-je été autant touché par les confessions de Steven si l’actrice de ces perversités n’était pas mon bébé ? Non ! Je m’en serais moqué. J’en aurais peut-être ri, arguant que chacun trouve midi à sa porte. Pourquoi mon esprit se ferme-t-il dès lors qu’il s’agit de l’enfant que j’ai élevé ? Pourquoi est-ce synonyme d’échec ? Pourquoi est-ce que c’est compliqué d’admettre que son identité n’avait rien en commun avec l’image qu’elle nous renvoyait ? Est-ce par la faute de ce mensonge ? Par cette preuve évidente de manque de confiance ? Est-ce tout simplement parce que je suis un être petit et hypocrite ? J’ai cherché durant de longues semaines des réponses à mes questions : ce fut vain. Je n’y ai gagné que la désagréable sensation d’être un menteur parmi les Hommes, un qui juge plus vite qu’un Lucky Luke ne dégaine.

Tous deux allongés dans la baignoire, rassurés par cette position habituelle - son dos contre mon torse et mes doigts qui courent sur ses formes - je respire profondément, prêt à me lancer dans cette bataille entre l’important - pour moi - dont l’enjeu lui paraîtra peut-être superficiel. Pensera-t-elle que j’ai provoqué un beau gâchis ? Que j’ai perdu mon temps à remuer la merde avec un baton qui nous aura finalement éclaboussée quand j’aurais pu l’éviter ? Je suis la proie du doute et, décidant néanmoins d’arracher le pansement sans préavis, ma complice me surprend d’une question qui, la veille, m’a empêchée de dormir : que ferons-nous si notre bébé était mal formé ? S’il souffrait d’une maladie rare ? S’il était handicapé au point d’être pour lui plus que pour nous ou pour la société un boulet ?  Pour moi, c’est acté : j’aime ce petit bout de nous qu’elle mettra bientôt au monde. Cent fois j’ai imaginé l’appartement animé par les pleurs d’un poupon et, plus tard, par les rires d’une fillette enjouée et bien dans sa peau. Je refuse d’envisager de ce qu’elle ne serait pas parfaite. «Pense pas à ça, ça n’arrivera pas.» ai-je balayé son interrogation, non par indifférence, mais par anxiété. Sauf qu’elle me taraude et que je ne suis pas dupe : il en va de même pour ma dulcinée. «En tout cas, je préfère me dire qu’elle sera parfaite parce que je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je ferais. Je suppose que je ne l’aimerais pas moins si elle était déjà née. Si c’était diagnostiqué avant… je...» Je suis incapable de prendre un décision par anticipation et j’en sourire. «Toi ? Tu préfèrerais quoi ? » Quel option te ferait le moins souffrir ?, ai-je sous-entendu en pressant son corps contre le mien un rien plus fort. Je suis pris d’une émotion rare à mi-chemin entre l’angoisse et l’espoir que tout se déroulera pour le mieux. Pour cause, nous avons traversé trop d'épreuves pour que le destin ne soit pas magnanime cette fois. «Du reste, je ne laisserai rien lui arriver….» ai-je juré en nous projetant dans un futur où cette petite sans prénom serait née en parfaite santé. «On m’a eu une fois, on ne m’aura pas une deuxième…. C’est trop difficile à assumer. Cet échec-là…. c’est le pire de tous.» Être incapable de construire un avenir pour son enfant, de lui apprendre au mieux à distinguer le politiquement correct de l’inverse ou, tout du moins, d’avoir cultivé son libre arbitre pour qu’il construise ses valeurs selon le modèle offert par ses parents tout en l’adaptant à sa personnalité, c’est plus douloureux que le couperet d’une guillotine dans la nuque. Ce mal-là, il est instantané. Il dure une seconde avant le néant. Moi, je le comparerais plutôt à une longue agonie émotionnelle, à un supplice tel que celui de la goutte d’eau. «De la seconde où elle poussera son premier cri à celle où elle sera en âge de tout comprendre, je lui apprendrai à veiller sur elle.» Ce que j’ai négligé avec Sofia, souhaitant préserver son innocence à tout prix. «Je ne reproduirai pas deux fois les mêmes erreurs.» Et dans ma voix respire de la détermination et un soupçon de solennité.





--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyVen 5 Nov 2021 - 20:04



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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

« T’exclure, ce n’était pas mon but. » Je le sais et pourtant mon cœur chante alors qu’il prononce ces quelques mots. Je me suis longtemps accrochée à l’idée que ce n’était pas moi ; que son attitude ne nous concernait pas nous et cet enfant à naître mais les semaines passant et son comportement s’empirant, il ne m’a pas aidée à me bercer d’illusions. A l’entendre, elle n’en aurait pas été puisque ses préoccupations n’avaient rien avoir avec le fait de ne plus vouloir devenir père et de ne pas savoir comment me le dire, mais j’ai été trop abimée pour mettre mon cœur à l’aise avant de comprendre tout ce qu’il s’est passé. Avant de comprendre pourquoi, en un battement de cil, il a changé du tout au tout, s’est isolé et s’est fermé à moi au point de quitter notre lit de plus en plus souvent, au point de refuser de répondre à mes questions quand j’ai osé les poser. Il ne peut plus se cacher derrière le fait de ne pas être prêt : les enjeux sont trop importants alors que nous nous apprêtons à fonder une nouvelle famille. L’ancienne ne doit plus être un poids qui nous ramène toujours et encore en arrière. « Pas de ma vie en tout cas. Mais, de celle de Sofia, parce que je ne sais pas quoi faire de ce que je pense de la sienne… » Je fronce les sourcils puisque pour l’instant j’ignore ce à quoi il fait allusion. Est-il tombé des nues concernant sa fille ? Est-ce qui explique son comportement ? Pourquoi, et surtout, comment ? Pourquoi a-t-il à nouveau autorisé son ainée à venir troubler l’équilibre de notre couple et pourquoi ce qu’il a découvert le chamboule-t-il à ce point ? Je n’en sais pas assez pour m’avancer autrement que prudemment dans cette voie-là. « Je ne sais pas de quoi du parles mais… Ce n’est pas parce que c’était ta fille qu’elle était à ton image, ou que ses actions étaient le reflet de ce que tu lui as transmis. » Dieu sait que je suis à l’opposé des miens et du peu d’éducation que ma mère a tenté de m’inculquer. Du reste, je crois qu’il n’est pas encore prêt à m’en parler avant d’être détendu et, si je n’attendrai pas des jours encore, je peux au moins patienter quelques dizaines de minute de plus, attendre que l’eau chaude ait fait son œuvre et que nous prélasser ensemble dans la baignoire nous ait permis de retrouver notre chemin l’un vers l’autre puisque, ces dernières semaines, nous nous étions égarés par la force des choses.

Pourtant, même immergée dans l’eau et couvée par cette chaleur enveloppante, il y a d’autres angoisses que je n’arrive pas à chasser et elle découle de mon bref séjour à l’hôpital. Je crois que je réalise que mes actions ont des conséquences et que ces conséquences ne me concernent plus uniquement moi, mais l’enfant qui grandit dans mon ventre également et, par extension, mon compagnon. Il a déjà perdu une fille et la perspective de prendre le risque de lui faire vivre à nouveau cette épreuve me tétanise. Et si elle était en vie, si j’arrivais à terme mais qu’il y avait quelque chose qui cloche ? Qu’elle soit différente ou, pire, qu’elle soit dans un état qui provoque chez elle de la souffrance ? « Pense pas à ça, ça n’arrivera pas. » Justement, j’ai besoin d’y penser puisque c’est utopique de se dire que rien ne peut arriver et je suis plutôt une femme fataliste. Au-delà de mon âge – j’ai grincé des dents lorsque la gynécologue a rappelé que j’ai beau être jeune je ne le suis plus tant que ça pour devenir mère – j’ai vécu une vie décadente des années durant et rien ne me protège des risques inhérents à mes choix du passé : je ne crois pas en l’existence d’une puissante divine qui nous protègerait. En plus de tout ça, il reste le facteur hasard qui fait que, si j’ai envie de continuer à me persuader que tout ira bien, j’ai besoin de savoir que nous avons un plan de secours si ce n’est pas le cas. « En tout cas, je préfère me dire qu’elle sera parfaite parce que je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je ferais. Je suppose que je ne l’aimerais pas moins si elle était déjà née. Si c’était diagnostiqué avant… Je... » Comme moi, il n’a pas réfléchi et pour le tranquilliser j’entrelace mes doigts avec les siens. « Toi ? Tu préfèrerais quoi ? » « Je crois que… » Bien sûr qu’à choisir, je préfèrerais croire que rien ne peut arriver. Mais dans le cas contraire, qu’est-ce que je crois ? Je dois voir les choses en face et j’entreprends d’être honnête avec moi-même autant qu’avec lui. « Je crois que je n’ai jamais été une optimiste, je n’ai jamais eu une foi aveugle en mon prochain. » Au contraire, je suis même misanthrope et désabusée. « Je crois que ce serait cruel de choisir de lui imposer une condition qui lui ferait du mal. » Et si je suis capable d’être cruelle, je souhaite bien entendu tout le contraire à cette petite fille, à notre petite fille. « Je crois que je préfèrerais prendre une décision compliquée plutôt que de lui imposer une condition compliquée. L’univers dans lequel elle mettra les pieds… » Le mien, le nôtre à présent. « … Est assez compliqué comme ça. » Est-ce que mes mots le choqueront ? Je l’ignore, mais je sais que nous ne pouvons pas tricher et user de faux semblants, les enjeux sont trop élevés.
 
« Du reste, je ne laisserai rien lui arriver… » J’esquisse un sourire et je laisse ma tête basculer en arrière et reposer contre son torse, je laisse ses mains délaisser mon ventre rebondi pour caresser la naissance de mes cheveux et les mouiller délicatement. « On m’a eu une fois, on ne m’aura pas une deuxième…. C’est trop difficile à assumer. Cet échec-là…. C’est le pire de tous. » Je l’écoute en silence : que dire si ce n’est qu’avec lui comme père je n’ai pas peur pour cette petite fille. « De la seconde où elle poussera son premier cri à celle où elle sera en âge de tout comprendre, je lui apprendrai à veiller sur elle. Je ne reproduirai pas deux fois les mêmes erreurs. » Je ferme les yeux et, les paupières closes, je hoche la tête doucement. « On élèvera une battante, une gamine qui n’aura besoin de personne pour veiller sur elle. » Même si je sais qu’elle aura un père prêt à tout sacrifier pour ses doux yeux. Et même si, moi-même, je me découvre capable de hargne pour protéger ceux que j’aime : ils n’étaient pas légion, autrefois. Mais depuis Amos, j’ai découvert que mon cœur n’était pas si sec que ça. « Et elle aura de la chance de t’avoir. Veille à ce que je ne devienne pas trop jalouse de toute l’attention de que tu lui accorderas à elle, et plus à moi. » Mes lèvres esquisser un sourire amusé et j’entrouvre un œil pour jeter un regard en arrière, son mon complice.






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7228 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


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AVATAR : Bradley cooper
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PSEUDO : Ci!
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyMer 10 Nov 2021 - 15:30







FEAR OF THE UNKNOWN


Mon empire, si maigre soit-il, pour que Raelyn se contente des informations que je glisse ça et là dans notre conversation. j’aimerais qu’elle se satisfasse de leur maigreur et se réjouisse de les effleurer du doigt puisque, finalement, tout est sous-entendu. Je n’ai pas souhaité l’exclure et, m’enfermer dans mon chagrin, était l’un des processus du deuil lié à la mort de Sofia et à ma crainte de reproduire, pour le petit être sans prénom, les mêmes erreurs. L’aveu n’est pas effectif, mais il est là, prêt à éclore à l’aide d’un petit coup de pouce de la part de ma dulcinée. Ce serait tellement plus facile que de me jeter tout entier et sans armes dans la fosse aux lions des émotions. Ces derniers, je suis incapable de les anticiper. Laquelle me frappera de plein fouet ? Cette peine qui me serre la gorge et qui m’oblige, par pudeur, à serrer les coudes autour de mon torse pour me protéger de ses affres ? Serais-je au contraire l’objet de cette colère qui m’a poussé à prendre la vie d’un homme comme si j’étais Dieu en personne ? Un Roi qui détient le pouvoir de choisir qui crèvera et qui survivra après avoir commis un crime de lèse-majesté ? Est-ce que mon poing se refermera sous l’eau chaude après avoir lâché la main de Raelyn ou quitter son ventre arrondi pour que mon ire n’influe pas sur sa grossesse ? Serais-je alors trahi par mon propre corps lorsqu’il dévoilera, de la sorte, que je suis loin d’être guéri ? Et, ma dulcinée ? Que pensera-t-elle de Sofia ? De moi ? De ce meurtre en bonne et due forme ? S’inquiétera-t-elle que les flics viennent me cueillir dès le petit matin sous prétexte que la disparition de Steven aurait été signalée et que mes traces n’ont pas été correctement lavées ? Acceptera-t-elle de dormir à nouveau paisiblement quand elle le devra à Olivia qui a oeuvré à me protéger ? Liv, en qui elle n’a pas la moindre confiance ? Liv qui m’est pourtant loyale ? Liv qui s’est en allée à des kilomètres pour reconstruire son mariage ? Ma complice s’imaginera-t-elle que ce départ a contribué à mes errances ? Ce serait faux. Elle me manque, mon amie, mais Raelyn me comble au quotidien. Même dans mes absences, elle est au coeur de mes pensées. Elle est le centre de mon univers si bien que, dans la tourmente, je m’accroche à elle et à notre couple - même si ce n’est pas flagrant - pour me relever et marcher sans plus trébucher. Conscient que je tiens une occasion de vider mon coeur et de soulager celui de la parturiente, je me lance. «Fallait que je le trouve. Imaginer qu’il puisse respirer le même air que notre petite fille, ça m’a paru dégueulasse et ça m’a donné envie de vomir.»Je plonge tête la première dans le bassin de l’ignorance, d’une voix faiblarde - et non penaude - qui ressemble à un murmure. Je n’ose parler trop fort de peur que de réveiller la morte endormie qui doit le rester pour mon propre bien. Elle n’est plus là pour confirmer ou infirmer les propos de son mac. Toutes mes questions sont vouées à demeurer sans réponse. Je n’ai d’autres choix que de les rencarder et, les murmurer, c’est cultiver l’illusion que je ne pourvois pas à leur besoin d’être grave. Je délégitime ma tristesse, certes, mais également le caractère incisif de l’aveu et déshonorant des choix de Sofia. «Je devais le faire et je l’ai fait, avec Olivia, parce qu’elle était supposée l’arrêter. On avait de quoi le faire enfermer pendant des années.» Peut-être même qu’il ne serait plus sorti de sa geôle. «Mais, j’ai dérapé. Il a fait tourné des vidéos, envoyé des extraits de messages, des preuves que je faisais erreur.» Que Sofia n’a pas été la victime d’un pervers qui l’aurait drogué pour abuser d’elle et d’un créancier à qui elle devait un paquet de fric au point de se prostituer. Ce n’était que les bobards qu’elle chantait à qui voulait l’entendre pour qu’on la plaigne, qu’on l’aide, qu’on la prenne en pitié. «Que tout ce que j’avais fait jusque là, c’était remuer la merde pour des queues de cerise. J’ai eu mal pour elle. Je me suis sentis ridicule et j’ai perdu les pédales. Olivia s’est occupé du reste. » ai-je avoué, mes doigts jouant avec ceux de Raelyn et dans l’expectative d’une réaction, d’une question, d’une réclamation à propos des détails, non pas dissimulés, mais plus anxyogène au regard d’une femme enceinte qui craint d’élever seule son enfant. «Je me fous de ce que j’ai fait, c’est ce que je n’ai pas fait qui m’a rendu malade.» ai-je tout de même renchéri avant de me retrancher dans un silence de circonstances : c’est le tour de paroles de parole de ma complice.

Si seulement ce sujet avait été l’unique source d’angoisse pour notre couple. La chute de Raelyn et la conversation que j’ai interceptée entre les deux harpies - j’ai conservé le secret sur les tenants et les aboutissants - a réveillé en nous d’autres incertitudes, non par rapport au passé, mais bien tournées vers l’avenir. Que faire si notre poupon était malade ? Malformé ? Handicaté ? Comment réagir si la prochaine échographie nous révélait qu’elle était extraordinaire dans le sens premier du terme, ce qui induirait que la société ne lui réserverait aucun cadeau ? Avant la veille, je n’y avais pas réfléchi. En rentrant, je n’ai pas non plus pris la peine d’y penser, si bien que je reste coï quand tombe l’éventualité. Coï, surpris et blessé par la supposition. Je refuse d’envisager que le fruit de notre passion soit gâté pour Dieu seul sait quelle raison. Néanmoins, mis devant le fait accompli, j’écoute avec attention quelles seraient les décisions de la mère et je soupire. «Je pense que le monde est effectivement moche et que nous serions égoïstes de la faire pour nous.» Accepter qu’elle foule les trottoirs sales de cette terre habitée par la mesquinerie, la bassesse, la cupidité et l’égoïsme nous rangerait d’emblée dans la dernière catégorie. «Mais, si on ne le savait pas ? Ou si on le savait trop tard ? » Si elle venait au monde en tenant entre ses doigts le cadeau de la différence incoercible pour les croquants et les croquants faussement bien pensants ? La seule chose que je peux promettre, c’est que je veillerai à ce qu’elle grandisse en toute sérénité. Je promets de lui apprendre à se défendre. Je jure que je lui serais dévoué, corps et âme, et que ses désirs ne seront les miens que s’ils sont raisonnables. Je fais le serment qu’elle ne finira pas comme Sofia parce que je ne cultiverai pas en elle une quelconque innocence. Je ne veux pas qu’elle le soit. Je refuse qu’au-delà de ses cinq ans, elle croit encore au Père Noël et aux licornes. A choisir, j’aimerais qu’elle appréhende ces légendes pour ce qu’elles sont : du folklore. Mais, est-ce bon pour elle ? Où se situe-t-elle la limite ? «De personne, sauf de son père et de sa mère pour les moments critiques, ceux qu’elle ne pourra pas régler toute seule.» ai-je toutefois confirmé, un sourire sur les lèvres, rassuré que nous soyons d’accord quoique toutes les questions ne soient pas levées. Je n’insiste pas ou pas encore. Je préfère un trait d’esprit criant de vérité que je m’emploie à teinte du ton de l’humour  : « A ton avis, pourquoi je préférais une petite fille à un petit garçon ? » Pourquoi as-tu mal interprété mon attitude, mon cher amour ? «Je veux être le seul homme dans ta vie. Je veux pas te partager avec un gamin qui me ressemblerait peut-être et qui vivrait dans tes jupes ou accrocher à ton sein. D’ailleurs, en parlant de ça, tu as envie d’allaiter ? » Question primordiale pour appréhender mon futur rôle dès la naissance de notre poupon. «Et, l’accouchement ? Tu y penses parfois ? Tu veux que j’y sois ou pas ? » Estimes-tu que c’est trop traumatisant ? Que c’est un tue-la-libido ? As-tu au contraire foi en notre amour au point de ne pas craindre de poser ta faiblesse sur un plateau pour que nul ne s’en empare durant ces longues heures de souffrance puisqu’il est des chances que la péridurale lui soit proscrite ? J’aimerais ne pas être tenu à l’écart évidemment. Sauf que, si c’est mon enfant aussi, c’est son corps, son épreuve et si tant est qu’elle estime que je n’ai pas à la soutenir, je me rangerai dans un coin d’un meuble, la mort dans l’âme, la déception au coeur, mais dans le respect.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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PSEUDO : stairsjumper
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyMer 10 Nov 2021 - 17:19



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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

Sur l’heure, j’aspire à retrouver ma tranquillité d’esprit et je sais que ce sera au prix d’une discussion que j’imagine compliquée, au moins pour lui. Moi, je ne sais pas à quoi m’attendre puisque, même s’il m’a déjà confié que je n’avais rien à voir dans tout ça, je crois qu’après toutes ces semaines à me poser des questions j’ai besoin de voir pour croire ou, dans le cas présent, d’entendre la vérité dans son entièreté. Alors, lorsqu’il se lance, je me tais et j’écoute. Il ne prend pas forcément les choses dans l’ordre, je ne comprends pas tout de suite qui est ce il qu’il évoque - Mitchell ? Steven ? Quelqu’un d’autre, le client auprès duquel était sa fille lorsqu’elle a perdu la vie ? - je reste silencieuse, je lui laisse le temps de dérouler la bobine de son histoire en espérant retrouver le fil et que tout s’éclaire. « Fallait que je le trouve. Imaginer qu’il puisse respirer le même air que notre petite fille, ça m’a paru dégueulasse et ça m’a donné envie de vomir. » Doucement, je me décolle de lui, pas pour le fuir mais pour me retourner et lui faire face. Je veux avoir cette conversation mon regard dans le sien et, pour ne pas qu’il pense que je m’éloigne, j’attrape mes doigts dans les siens. « Je devais le faire et je l’ai fait, avec Olivia, parce qu’elle était supposée l’arrêter. On avait de quoi le faire enfermer pendant des années. Mais, j’ai dérapé. Il a fait tourner des vidéos, envoyé des extraits de messages, des preuves que je faisais erreur. » J’ai dérapé. Je me concentre plus sur l’aveu qu’il me fait à demi-mots que sur le pourquoi du comment. Qu’il parle de Mitchell ou de Steven ou de n’importe quel porc qui pour assouvir ses besoins fréquente des prostituées, je n’ai pas de mal à imaginer les bassesses dont son interlocuteur s’est rendu coupable. J’ai toujours su au fond qu’il idéalisait sa fille et son statut de victime. J’ai toujours su que la situation était plus grise que ce qu’il veut l’admettre mais par respect pour son deuil, je n’ai jamais tenté de lui ouvrir les yeux ? A quoi bon ? Cela n’aurait pas effacé sa douleur et sa tristesse. « Que tout ce que j’avais fait jusque là, c’était remuer la merde pour des queues de cerise. J’ai eu mal pour elle. Je me suis sentis ridicule et j’ai perdu les pédales. Olivia s’est occupée du reste. » J’ai perdu les pédales. J’ai vu ce qu’Amos a fait à cet homme qui, alors que nous n’étions même pas un couple, pas plus que deux amants, a tenté de me droguer pour abuser de moi dans les toilettes d’une boite de nuit. Il l’a frappé jusqu’à faire de son visage une sorte de bouillie sanguinolente et, si je n’étais pas intervenue en criant au secours, il l’aurait battu à mort, j’en ai la certitude. Mon compagnon est impulsif, violent lorsque l’on s’en prend aux femmes parce que cela lui rappelle la fin tragique de sa fille, violent lorsque l’on s’en prend à moi ou qu’on me jette ne serait-ce qu’un regard de travers : si Steven a osé le narguer sous prétexte de lui ouvrir les yeux, alors la ville est débarrassée définitivement de cette ordure. Mon instinct me souffle que c’était lui : j’aurais été au courant, je crois, si Mitchell avait été mis à mort. « Je me fous de ce que j’ai fait, c’est ce que je n’ai pas fait qui m’a rendu malade. » Je laisse quelques secondes s’écouler, pour être certaine qu’il ait terminé et, au terme d’un silence qui me semble une éternité, je lui demande de confirmer mes conclusions. « Steven ? » Son regard plongé dans le mien me le confirme sans qu’il n’ait besoin d’ouvrir la bouche pour le faire. « Il est mort ? » Mes notions de bien et de mal s’emmêlent et se chevauchent : je suis capable d’envisager et de parler d’une mise à mort sans ciller, sans que ma voix tremble et sans cligner des yeux. Je ne commente pas ce qu’il a fait : il s’en fiche, et moi aussi. Je me contente de hocher la tête et de retenir un ”bien”, seule réaction que provoque chez moi la mort de ce fumier. Je pousse un soupir pour me concentrer sur ce qui blesse vraiment Amos : les révélations qu’il lui a faites concernant sa fille. « Sofia était une addict. » Il le sait, et je le dis avec toute la douceur du monde. « Comme moi. » Et je le serai toute ma vie, d’une certaine manière. « Elle a fait des choix. Personne ne lui a mis un flingue sur la tête mais pour autant… » Ce n’est pas pour ça que c’est ce qu’elle voulait. Ce à quoi elle aspirait. Je tente de trouver les mots pour lui dire ce que je cherche à dire et, le plus simple, c’est de prendre mon propre exemple. « J’ai eu de la chance tu sais. A l’époque, je m’en suis sortie sans jamais avoir à me brader pour quelques dollars et quelques minutes de défonce. » Mais je ne suis pas idiote : au pied du mur, quel choix aurais-je fini par faire ? « Mais si j’en avais eu besoin… » Si l’argent était devenu une denrée si rare que je n’avais pas eu d’autre choix. « Je ne sais pas ce que j’aurais fait. » Ou plutôt, j’ai peur de le savoir : je suis faible face à la poudre blanche. Elle m’aurait poussée à faire des horreurs. « Ce que j’essaye de te dire, c’est que c’est pas parce qu’elle n’avait pas d’arme braquée sur son front qu’elle avait le choix. Et que c’est pas pour ça qu’elle aimait sa vie. Je détestais la mienne, et je me détestais moi. » Je déglutis difficilement et je ferme les yeux une seconde, deux peut-être avant de les rouvrir. « C’est une maladie. Sofia était malade. Et elle devrait pas être jugée pour ça. » Je ne connais pas la demoiselle, mais sur ce point précis, nous nous ressemblons trop pour que je ne sois pas capable de tenter, comme je le peux, de l’apaiser.

Pendant toute ma tirade mes doigts ont serré les siens aussi fort que je le peux et, lorsqu’il est question de l’avenir de notre petite fille si toutefois le sort s’acharnait sur elle et sur nous, je ne desserre pas ma prise. « Je pense que le monde est effectivement moche et que nous serions égoïstes de la faire pour nous. Mais, si on ne le savait pas ? Ou si on le savait trop tard ? » - « On fera au mieux. » L’idée me terrorise et j’essaye de faire comme si la possibilité n’existait pas. « Et on est mieux armés que la plupart des couples pour la protéger. » Moi, j’abattrai toute personne qui la raillera ou tentera de la prendre en cible. De sang froid. « De personne, sauf de son père et de sa mère pour les moments critiques, ceux qu’elle ne pourra pas régler toute seule. » - « Je nous fait confiance pour ça. » Nous n’en avons pas discuté, mais je pense que nous n’en avons pas besoin pour savoir que notre fille ne grandira pas en pensant que la vie est un conte de fée. Ce n’est pas ce que nous sommes, des idéalistes, Amos et moi.

« A ton avis, pourquoi je préférais une petite fille à un petit garçon ? » J’esquisse un sourire amusé, le nez plissé et une moue rieuse sur le visage. De la même façon que moi, il semble avoir peur de perdre un peu de l’attention de l’autre. Moi, je me demande s’il me verra différement quand je serai une mère à ses yeux, et plus uniquement une femme. « Je veux être le seul homme dans ta vie. Je veux pas te partager avec un gamin qui me ressemblerait peut-être et qui vivrait dans tes jupes ou accrocher à ton sein. D’ailleurs, en parlant de ça, tu as envie d’allaiter ? » L’image me fait rire mais je m’apprête à donner naissance à une petite fille qui sera la princesse de son père, je ne me fais aucun doute à ce sujet. Sa question en revanche me laisse pensive quelques secondes mais je tranche rapidement : je ne suis pas taillée pour autant de sacrifices sur le long terme. Pour être une bonne mère, il faudra que je ne sois pas à cran en permanence. « Je ne suis pas sûre. Non, je ne crois pas. » Je marque une pause avant d’accoucher. « C’est important pour toi ? » Je ne suis pas de celle que l’on fait changer d’avis : mais je n’écraserai pas son opinion non plus. J’écouterai ses arguments avant de lui exposer les miens et ma décision puisque, sur ce point, il s’agit de mon corps et pas du sien. « Et, l’accouchement ? Tu y penses parfois ? Tu veux que j’y sois ou pas ? » - « Que de questions… » Mais ce n’est pas un reproche : sur mon visage s’affiche un sourire, parce que cela me fait du bien, de sentir qu’il s’investit. Parce que cela me rassure, après avoir tiré les mauvaises conclusions sur ses errances. Il est avec moi dans l’aventure et je le ressens à nouveau. « Je me suis posé des questions, mais pas celle-là. » Pour une raison qui lui plaira je pense : je doute qu’il aspire à se tenir à l’écart ce jour-là. « Parce que j’ai pas besoin de me la poser. C’est toi qui l’a mise là, je peux te dire que tu as intérêt à être là aussi quand il faudra la sortir. » Je laisse échapper un rire discret, avant de devenir plus sérieuse. « Les questions que je me pose sont un peu différentes. Je te l’ai déjà dit : je suis une addict. Je veux pas prendre le risque de planer, même dans ces circonstances. » Je ne suis pas de celles qui veulent d’un accouchement naturel parce qu’elles ont l’impression de se rapprocher ainsi de dame nature : j’en ai besoin parce que je ne me fais pas encore assez confiance pour résister et ne pas replonger, si je goûtais à nouveau à ce genre de sensation. « Ce sera plus dur sans drogues. Si je t’insulte ou si je deviens agressive, je t’interdis de m’en vouloir. » La parenthèse est fermée, mon sourire réapparaît et, à nouveau, je redresse pour me pencher vers lui et souffler tout contre ses lèvres. « Je t’interdis aussi de lui accorder plus d’attention qu’à moi, tu m’entends ? »







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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

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Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyMer 10 Nov 2021 - 22:11







FEAR OF THE UNKNOWN


J’ai évité le sujet durant de longs mois, redoutant que ma complice m’empêche de mener à bien mon projet et, par la suite, parce que j’avais peur de salir la mémoire de Sofia. J’étais convaincu que j’étais seul à pouvoir porter ce fardeau puisque ma gosse n’était rien pour Raelyn. Elle ne l’a rencontrée qu’à travers une BD retraçant son enfance. Elle était alors innocente, loin de la perversité des Hommes. L’était-elle, elle-aussi ? Cette question m’a torturé l’esprit au point d’oublier qu’elle n’est plus et qu’elle n’a en conséquence plus besoin de moi contrairement à Raelyn et l’enfant qu’elle porte. Suis-je attristé de l’avoir négligée aussi longtemps ? Evidemment. Suis-je néanmoins soulagé d’avoir craché le morceau ? Bien plus que je ne me l’étais imaginé. J’en suis par ailleurs étonné tant mon coeur s’est serré de plus en plus violemment pendant ma rencontre avec Steven. Lui, je ne le nomme pas. J’estime que ce serait trop d’honneur d’évoquer cette pourriture par son prénom. Il n’a pas besoin de ressusciter plus allant en occupant ma mémoire plus longtemps. Sans doute est-ce la raison pour laquelle je ne suis pas mal à l’aise à mon silence. Elle ne m’encombre pas, il me rassérène. Délesté d’un poids, je respire plus librement et j’envisage déjà la suite d’un oeil différent. Mitchelle étant notre problème à tous les deux, notre passé ne sera jamais plus une entrave à la sérénité de notre couple et j’en suis aise. Je le esuis assez pour hocher la tête, par deux fois, tandis que Rae cherche à confirmer ses hypothèses. Le pronom cache bien le mac de ma fille et, effectivement, il est mort. «Mais Liv s’est occupée de tout. » Elle a instruit les preuves pour que ses collègues, loin d’être assez scrupuleux pour enquêter des heures durant sur la mort d’une ordure, ne tire cette conclusion : elle l’a tué dans un cas de légitime défense. «Je n’étais pas en état de le faire moi-même de toute façon.» Et pour cause, j’ai choisi la bonne expression : j’ai perdu les pédales. Je n’ai pas marché, j’ai couru le long des trottoirs de la violence, ceux que ma colère a pavé d’intentions belliqueuses. Je n’ai pas honte de l’avouer à ma dulcinée. Un jour, elle m’a proposé d’engager quelques “connaissances” pour nous débarrasser de Sarah et elle était sérieuse. Ses notions de bien et de mal diffèrent de la norme. Quant aux miennes, ils fluctuent selon mes objectifs, mes besoins ou mes angoisses. Si j’ai tué pour l’honneur de Sofia, je n’hésiterais pas s’il était question de celui de ma dulcinée ou de son intégrité. Ne le mérite-t-elle pas ? Alors que mon aînée a directement contribué à nos récentes complications, elle la défend. Elle me présente la situation sous un angle neuf et moi, tandis que je me débats pour ne pas lui en vouloir et lui pardonner mes vagabondages sur les sentiers de la nostalgie et mes déambulations sur les chemins d’une ire ancienne, je l’écoute avec une attention presque religieuse. Pense-t-elle vraiment qu’elle était malade ? Ai-je le droit d’y croire ? Renoncer à cette explication, n’est-ce pas jugé la femme avec laquelle je rêve de finir ma vie ? N’est-ce pas minimiser son combat contre son addiction ? Celui qu’elle combattait hier et contre lequel elle lutte encore au quotidien ? « Elle est née en bonne santé. Elle...» ai-je tenté, non que je veuille la définir en coupable à tout prix, mais parce qu’entendre les théories de Raelyn, c’est accepter que je suis moi aussi un homme malade, un addict. «Et vous n’avez rien de comparable.» Ma partenaire m’a toujours donné cette impression qu’elle gérait son sevrage. Elle travaille avec cette drogue qui l’a empoisonnée. Elle m’a assuré - et elle le répète aujourd’hui - qu’elle n’est jamais tombée aussi bas que ma gosse pour avoir une dose. «Vous….» Bien entendu, conscient qu’elle touche du doigt une vérité, je soupire et me range à son opinion. «Je ne la juge pas, tu sais. Je suis juste déçu qu’elle n’ait pas eu assez confiance en moi pour demander de l’aide, pour ne pas tomber aussi bas...» J’ai secoué la tête par la négative et, intérieurement, j’ai remercié Raelyn de s’être retournée pour me faire face et de ne pas me lâcher la main. Au contraire, elle la serre un peu plus fort à chaque mot et, si j’ai baissé la tête, c’est parce que je capitule.

Je réalise aussi que je ne peux plus attendre moi non plus. Il est temps que je cesse de m’imbiber le foie, l’estomac et les intestins d’alcool. « Dans le fond, je sais… Je sais aussi que je suis malade moi aussi et ça non plus, ça ne peut plus durer.» Est-il clair mon sous-entendu ? L’est-il alors que je la dévisage de mes grands yeux éperdus de reconnaissance et trahissant la faiblesse de ma détermination tant je flippe d’entamer une tournée minérale ? Comprend-elle que je l’appelle à l’aide dans cette tentative ? Saisit-elle que c’est important pour moi et pour la fillette qui s’épanouit dans son ventre ? Que j’ai l’impression que je le leur dois à toutes les deux et en particulier à la petite ? Désormais, elle est au cœur de notre discussion et, malheureusement, le ton n’a rien de plus léger. Envisager de ce qu’elle pourrait naître mal formée, avec un handicap dégradant au regard de la petitesse d’esprit de la société actuelle ou avec une maladie infantile ou incurable me tord l’estomac. J’ai comme un nœud dans les tripes, même si nous sommes d’accord autant sur le fond que sur la forme. Nous ne la garderons pas si elle était diagnostiquée avant sa naissance. A l’inverse, Raelyn sera plus hargneuse qu’une lionne et moi, plus dangereux qu’un tigre affamé… bien que ça soit tout aussi vrai si elle poussait son premier cri en pleine forme. Je l’imagine avec de grands yeux verts comme sa mère et je souris, enfin. Ma grimace s’étire dès lors que je partage avec elle ô combien ma possessivité est malsaine est déplacée. Vaut mieux une fillette qu’un gamin qui lui collerait aux basques en permanence et qui, à terme, prendrait plus que moi dans son coeur. Au moins s’amuse-t-elle de cette révélation… je peux aborder des questions plus intimes à propos de notre futur à trois : allaitement, accouchement, berceau dans notre chambre ou dans la sienne ? Toutes ces questions sont capitales : ils arrivent qu’elles divisent les couples. «Non. Pas du tout. Enfin, tu l’aurais voulu, j’aurais pas essayé de t’en dissuader, mais j’aime autant comme ça. » Autrement dit : nourrir notre fille toi-même ne fera pas de toi une meilleure mère à mes yeux, aurais-je confirmé plus fermement. Au lieu de ça, je hausse les épaules, m’étend davantage dans la baignoire et je la remplis d’un peu plus d’eau chaude, ravi que le livreur de pizza semble nous avoir oublié. « Tant mieux. je n’avais pas envie d’être ailleurs.» ai-je de suite avoué en la ramenant contre moi. Sa joue repose sur mon torse, mais nos regards demeurent ancrés l’un à l’autre. « Hey, je ne l’ai pas fait tout seul...» me suis-je défendu, riant avec elle, mais moins discrètement. Je suis moins triste et apaisé comme je ne l’ai plus été depuis si longtemps que je dois réfléchir pour m’en souvenir. «Et je n’avais pas envie d’être ailleurs, donc...ça me va. J’accepterai sans me plaindre que tu me broies les doigts, que tu cries, que tu m’insultes et même que tu me maudisses de tout ton coeur.» ai-je confessé en posant mes lèvres sur son front. «Et je te laisserais pas...Si tu n’as pas le droit à tout ça.» Péridurale, calmant ou rachidienne. «Je te laisserai pas. Je peux même essayer de supporter des cours de préparation à l’accouchement si tu veux. Il paraît que c’est très utile.... mais encore une fois, c’est internet qui le dit, pas moi.» J’ai fait mine de n’être coupable d’aucune curiosité, de ne pas être mièvre et prochainement bien décidé de prendre soin d’elle, à rattraper le temps perdu, à lui faire oublier tout le mal que je lui ai fait au moment où elle avait le plus besoin de moi. «Tu sais, Rae, elle ne me détournera pas de toi. Elle sera le prolongement de nous deux et, évidemment, je l’aimerais du fond du coeur, mais il y a que toi que je peux aimer comme un fou. Juste toi.» ai-je ponctué en réponse à cette nuit où elle me l’a soufflé après que je lui ai réclamé et qui n’a jamais obtenu de réponses avant cette soirée-ci. «Alors, au risque d’être casse-couille, je te promets de ne t’en vouloir de rien si tu respectes les indications des médecins….» Est-ce du chantage ? Pas tout à fait. ça y ressemble, mais dans le fond, c’est l’expression de mon besoin d’être enfin là, d’être près d’elle, d’être son soutien sans faille, autant qu’elle le voudra et le désirera.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyJeu 11 Nov 2021 - 17:05



fear of the unknown
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

« Mais Liv s’est occupée de tout. Je n’étais pas en état de le faire moi-même de toute façon. » Liv. Elle était avec lui le soir où elle l’a ramené, catatonique, si bien que petit à petit je connecte les derniers fils qui me manquaient. C’est ce jour-là que ça s’est passé, ce jour-là qu'Amos a donné la mort à l’ancien mac du Club et si je regrette une chose, c’est simplement qu’il ne se soit pas ouvert à moi plus tôt. S’il l’avait fait, j’aurais pu le protéger du venin de cette ordure, s’il l’avait fait, j’aurais pu l’accompagner et l’aider à garder la tête froide, j’en suis persuadée. Liv s’est occupée de tout. Si entendre mon amant appeler son amie de toujours par un diminutif m’agace toujours autant, cela ne génère plus la moindre jalousie chez moi. En revanche, si elle a laissé passé quelque chose, si à cause de son imprudence Amos finit par être inquiété pour ce meurtre, je tuerais la policière de sang froid. Sur l’heure, je choisis de ne pas réagir à l’évocation de la policière, simplement de poser une question dénuée de reproche. « Pourquoi tu ne m’as pas demandé d’être là, avec toi ? » Lorsqu’il a traqué celui qu’il tient en partie responsable de la mort de Sofia ? Si nous sommes une équipe, pourquoi c’est elle qu’il a choisie pour être à ses côtés ? Pense-t-il qu’au dernier moment, j’aurais cillé face à une vieille connaissance ? J’ai toujours méprisé Steven et je ne l’ai jamais caché. Pense-t-il que cela aurait changé la façon dont je le vois ? C’est impossible, et il connaît mon sens moral particulier.

A travers mon plaidoyer, ce n’est pas réellement Sofia que je défends : je ne la connaissais pas et je ne suis pas dotée d’une telle empathie. Je tente de lui expliquer que sa fille est tout autant une victime que lorsqu’il pensait que quelqu’un lui avait mis un flingue sur la tête pour la forcer à s’abaisser à la prostitution : le coupable est simplement différent. C’est la drogue qu’elle s’injectait que je pointe du doigt et, si je le fais, c’est plus pour lui que pour elle. C’est le père que je défend, que je protège aussi des conséquences des choix regrettables de sa fille. C’est un peu moi aussi, parce que je suis consciente que j’ai eu de la chance et que, sans elle, je serais peut-être tombée dans le même piège que la petite brune. « Elle est née en bonne santé. Elle… » Je suis née en bonne santée. Je ne le quitte pas des yeux et je crois que je n’ai pas besoin de le dire à voix haute. Qu’il comprend puisqu’il le sait, au fond. « Et vous n’avez rien de comparable. » - « Aujourd’hui. » Et à l’époque aussi, peut-être. Mais cela ne change rien au fait que, comme elle, j’étais à genoux devant cette chienne nommée cocaïne. « Mais tu ne m'as pas connue à l’époque. » J’étais plus une gamine paumée et détruite par ses illusions et par la drogue que la femme forte et infléchissable que je suis devenue. Ce qu’il a vu l’an dernier, c’est celle femme là qui a rechuté, pas l’enfant. Ce qu’il a vu l’an dernier n’est en rien comparable à la jeune fille paumée que j’étais devenue il y a quinze ans. « Vous… Je ne la juge pas, tu sais. Je suis juste déçu qu’elle n’ait pas eu assez confiance en moi pour demander de l’aide, pour ne pas tomber aussi bas... » Ma main libre serre toujours la sienne et, l’autre, vient doucement caresser ses cheveux alors qu’il baisse la tête. « Parfois, c’est pas une question de confiance… » Parfois c’est la honte qui vous dévore. Parfois, c’est la drogue qui chuchote à votre oreille qu’on vous enlèvera à elle, si vous parlez de votre addiction, et rien ne semble alors plus intolérable. Je ne connais pas Sofia. Je ne peux qu’émettre des suppositions mais ce que je sais c’est qu’il y a un tas d’autres explications à son silence. Je connais par contre Amos et, à partir de ce postulat, je refuse de croire qu’elle a simplement eu peur de perdre son amour : il en a a revendre. « Dans le fond, je sais… Je sais aussi que je suis malade moi aussi et ça non plus, ça ne peut plus durer. » Je ne l’attendait pas là et, pourtant, moi aussi il me fait peur dernièrement. Il boit du soir au matin : descendre un verre de scotch pour se donner du courage est devenu une habitude, une addiction et si je ne juge pas -- je serais mal placée pour le faire - si je ne me serais pas inquiétée pour quelqu’un d’autre - personne d’autre que lui ne compte assez à les yeux - je vois les effets sur lui et j’ai peur. Alors, doucement je hoche la tête. « Je sais. » Je sais que tu as un problème : je ne suis plus la jeune femme détachée que j’étais au début de notre relation qui prétendait qu’il n’avait pas de problème parce que ça l’arrangeait, parce que c’était plus facile comme ça. « Mais j’ai confiance en toi. » Je ne me serais pas autorisée la moindre réflexion : je ne suis pas Sarah et je ne veux pas devenir comme elle. J’avais confiance en sa force et sa capacité à redresser la barre avant de sombrer et, le cas contraire, je l’aurais ramassé à la petite cuillère sans me plaindre. « Qu’est ce que tu as décidé ? » Quelle décision a-t-il pris ? Que va-t-il faire et a-t-il besoin de mon aide pour ça ?

Notre petite fille approche et pourtant, il y a tout un tas de discussions que la situation nous a empêchées d’avoir. Moi, j’ai d’abord pris ça pour un désintérêt si bien qu' aujourd’hui, je suis soulagée et j’en parle sans fard. « Non. Pas du tout. Enfin, tu l’aurais voulu, j’aurais pas essayé de t’en dissuader, mais j’aime autant comme ça. » - « Pourquoi ? » Si je lève un sourcil, c’est parce que ma curiosité me pique. Il a déjà vécu une grossesse, pas moi, et je suis sincèrement curieuse de savoir comment il appréhende de devenir père pour une seconde fois, avec moi. « Tant mieux. je n’avais pas envie d’être ailleurs. » - « Il en aurait jamais été question. » Je n’imagine pas un monde où j’aurais voulu qu’il patiente à la porte. « Hey, je ne l’ai pas fait tout seul… » Doucement, il m’attire contre lui et, docile, je me laisse faire et pose ma joue contre son torse, me tordant tant bien que mal dans la baignoire pour me positionner correctement. « Tu pourras toujours essayer de me le rappeler quand je te briserai les doigts, mais je doute que je sois disposée à t’écouter. » Mes lèvres s’étirent d’un sourire amusé, et je suis ravie qu’un peu plus de légèreté se soit installée dans la conversation. Elle fait du bien, après des semaines de doutes et d’angoisses. « Et je n’avais pas envie d’être ailleurs, donc...ça me va. J’accepterai sans me plaindre que tu me broies les doigts, que tu cries, que tu m’insultes et même que tu me maudisses de tout ton cœur. » Cette fois-ci, c’est un rire franc qui m’échappe et, doucement, je dépose un baiser contre la peau de son torse, avant de reposer ma tête. L’eau devient tiède et il y pallie : tant mieux, je n’ai pas envie de bouger. « Et je te laisserais pas...Si tu n’as pas le droit à tout ça. Je te laisserai pas. Je peux même essayer de supporter des cours de préparation à l’accouchement si tu veux. Il paraît que c’est très utile.... mais encore une fois, c’est internet qui le dit, pas moi. » - « Pitié non. » Le simple fait de patienter dans une salle d’attente remplie de mes congénères - des femmes enceintes - suffit à me mettre sur les nerfs et à me faire lever les yeux au ciel. Elles ne survivraient pas si l’on m’enfermait avec elle dans une pièce pendant plus d’une heure. « A moins que tu aies envie d’avoir du sang à nettoyer et des corps à cacher, il vaut mieux éviter de me mettre en présence de ces dindes de bonnes femmes enceintes. » J’en suis une mais, si quelqu'un osait le pointer du doigt, je le lui arracherais.

« Tu sais, Rae, elle ne me détournera pas de toi. Elle sera le prolongement de nous deux et, évidemment, je l’aimerais du fond du cœur, mais il y a que toi que je peux aimer comme un fou. Juste toi. » Mon cœur ronronne d’entendre sa confession : est-ce malsain, que d’être déjà réellement jalouse de l’amour qu’il portera à cette petite fille et de l’attention qu’il lui dédiera. Il m’aime comme un fou, je le sais mais l’entendre me fait toujours le même effet : un frisson de plaisir me traverse l’échine et je suis satisfaite, pour l’instant. « Parfait. Il n’y a que moi que tu as le droit d’aimer comme un fou. » Je redresse la tête pour le couvrir d’un regard espiègle et amusé. « Alors, au risque d’être casse-couille, je te promets de ne t’en vouloir de rien si tu respectes les indications des médecins… » - « Je te promets de les respecter si elles restent raisonnables. » M’enfermer dans l’appartement ou me clouer au lit jusqu’à la fin de la grossesse, ça ne l’est pas.

Je dépose un baiser sur ses lèvres en me hissant tant bien que mal jusqu’à ses lèvres : j’ai pris moins de poids que la moyenne, mais il n’en reste pas moins vrai que sa fille devient encombrante. Je repose ma joue contre son torse, fermant les yeux pour écouter les battements de son cœur et, lorsque je les rouvre, c’est pour lui confier quelque chose que je n’ai pas eu encore l’occasion de lui confier au vue des circonstances. « Tu sais, le matin avant ma chute, j’ai fait une rencontre intéressante… » Déroutante aussi. Sans la dispute et mon accident, puis l'hôpital, je me serais confiée à lui plus tôt. Je le fais maintenant, en caressant la peau de son torse du bout des doigts. « Une gamine que Callum a attrapé alors qu’elle rôdait autour du casino. Elle dit que mon père est aussi le sien. » Et j’ai envie de la croire, parce qu’elle ne semblait pas être là pour en tirer le moindre profit.






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7228 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
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AVATAR : Bradley cooper
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DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyVen 12 Nov 2021 - 21:09







FEAR OF THE UNKNOWN


Mon amitié avec Olivia a été source de jalousie pour Raelyn. Je crois qu’elle ne la comprend pas davantage que je ne saisis celle qui la liait avec Alec. J’ai été heureux de me débarrasser de lui et, a priori, je jurerais sans crainte que ma complice est ravie de l’exil de ma “petite soeur” de coeur. Plus jamais elle ne sera confrontée à cette question qui, selon ma réponse, pourra troubler notre quiétude. J’aurais pu, en effet, demander à Raelyn de m’accompagner. Elle n’a jamais apprécié Steven. Elle manifestait pour lui une antipathie notoire. Qui plus est, aurais-je perdu les pédales qu’elle aurait été capable de me ramener avant que je ne commette le pire. Tuer un homme, pour quelqu’un de lambda, est traumatisant. Je suis militaire : j’ai été entraîné à mettre mes émotions sur pause. Ce n’est pas un problème pour moi d’avoir brisé la nuque d’une vermine, d’un enfoiré qui m’a provoqué, qui a craché sur la mémoire et sur l’image de ma gamine. Néanmoins, à bien choisir, j’aurais préféré conserver mon sang-froid. Je n’aurais pas été forcé d’attendre de Liv qu’elle se mouille à place. Je ne m’inquiéterais pas, de temps à autre, qu’un flic pourri ou soucieux d’éthique et assoiffé de justice, ne se penche sur le dossier ce mac assassiné nettement, proprement, avec la précision d’un horloger. Olivia en aurait-elle été capable ? Evidemment. Elle jouit d’une formation similaire à la mienne et, dans le fond, c’est ce qui me sauve. Je n’étais plus présent, j’étais ganté et l’expérience de l’ancien flic justifiait à elle-seule la scène découverte par l’équipe qu’elle a rassemblée sur les lieux. Je dors donc tranquillement. Si mes nuits sont agitées, c’est à cause de Sofia et de ses choix, ceux que Rae adoucit en pointant du doigt une réalité qu’elles ont en commun. D’après elle, ce n’est pas grâce à sa force de caractère qu’elle s’en est tirée. Elle ne le doit qu’à la chance et, si ça me fait du bien d’entendre qu’elle souffrait d’une maladie dont on ne soupçonne pas les conséquences - à moins d’en être atteint, comme moi - je suis mitigé. Sofia n’était pas seule contrairement à ma partenaire. Ses parrains et marraines vivaient en ville. Ma meilleure amie était aussi installée à Brisbane. Sa mère et moi n’étions pas loin. Est-ce vrai que la honte est un frein à tout appel à l’aide ? En certaines circonstances, j’aurais tendance à songer que c’est un fait indiscutable et, pour mon propre bien, je choisis de me ranger derrière ce postulat. J’en ai fini de me prendre la tête avec le passé. Je n’ai pas de baguette magique utile à le changer. Je ne suis pas non plus l’inventeur d’une machine à remonter le temps. Dès lors, je me contente de l’instant présent qui, somme tout, est rassurant. Les doigts de Rae serrant les miens est la source d’un bien-être proche de la sérénité. Elle n’est pas parfaite. Ses contours sont encore flous, mais ils se précisent à mesure que je troque le silence contre des vérités sans fard. «Il y a plusieurs raisons.» ai-je soupiré en jouant avec les doigts de la mère de mon enfant à naître. J’ai la tête toujours un peu basse, mais le verbe sonne mieux. Il ne trahit plus maux et déception. «La première, c’est que tu es enceinte.» Parfois, elle a tendance à l’oublier. Elle se comporte toujours comme si elle était aussi svelte et pleine d’une énergie qu’elle n’avait pas à partager. Aussi, ai-je jugé bon de le lui rappeler. « La deuxième, c’est que je crois que j’ai toujours su que ça finirait comme ça. » Non pas concernant ma gosse - le doute infime existait cependant - mais bien par rapport à la mort de Steven. «Et que j’avais pas envie que tu assistes à ça ou que tu essaies de me raisonner même si maintenant je sais que tu n’aurais pas eu le temps, c’est allé trop vite.» Je me souviens du regard horrifié de Liv tant elle a craint pour ma santé mentale. Mes plombs ont sauté et je pense même l’avoir effrayée d’être moins alerté par ma folie que par les options dans lesquels Sofia a versé. «Troisièmement, je le lui devais. Elle a sacrifié beaucoup de son temps pour moi. Du temps et même plus.» Si son mari tolérait notre relation, il était également conscient qu’elle était capable de déserter le lit conjugal pour s'endormir avec moi dans un vieux sofa après une nuit d’enquête. Elles ont été nombreuses, ces soirées-là, et pas toujours fructueuses. «Et la dernière raison, c’est parce que même si je me doutais que ça tournerait mal, il était question de l’arrêter. Elle était plus à même de le faire que toi et je ne voulais pas te confronter à tous les flics qui viendraient le cueillir. Je voulais pas qu’il crache des trucs à ton sujet qui aurait attiré l’attention sur toi, accord ou non, on n’est pas supposés faire ce que l’on fait. » ai-je conclus, mes pupilles cadenassées aux siennes, promptes à deviner ce qui la froissera, la convaincra ou la chagrinera. Je suis d’ailleurs prêt à fournir tous les efforts nécessaires si, d’aventures, elle avait besoin d’être rassurée sur l’embauche d’une autre quand nous sommes pourtant une équipe. C’est au nom de cette dernière que je sous-entends que je partage cette maladie qui a détruit mon aînée, qui est la pire ennemie de ma dulcinée et qui devient  aussi la mienne quoiqu’elle porte un autre nom. Me concernant, il s’agit d’alcoolisme et il est plus que temps de m’en défaire. «Je suis touché que tu me fasses confiance, mais ne t’avance pas. Je sais, mais je n’ai aucune idée de comment je vais m’y prendre. Je ne sais même pas ce que je dois faire.» J’imagine hôpital, psychologue, alcoolique anonyme, médication. J’épluche internet tant pour cette raison que pour me renseigner sur la grossesse de Raelyn et le rôle d’un père dans la petite enfance d’un enfant. Je n’étais pas là durant celle de Sofia, ce qui parfois me pousse à me demander si ce n’est pas la cause de son malheur.

Contrairement aux apparences, je n’ai pas un train d’avance sur ma compagne. Au contraire… ce n’est pas en moi que cette enfant grandit au quotidien. C’est à moi que la nature concède un handicap de taille. «Parce que j’aurais eu peur de ne pas trouver ma place dans sa vie si je ne peux pas participer à ça.» A contribuer à ses besoins primaires comme la nourrir, la bercer, l’aider à s’endormir en lui musant des berceuses. J’ai envie de me lever pendant la nuit, sans être supplanté par sa mère, pour vérifier le rythme de sa respiration, apaiser ses angoisses de nourrisson, lui rendre la tétine qui se serait échappée de sa bouche ou que sais-je encore. Je ne veux pas alimenter aucun regret envers ce bébé. Être présent pour l’accouchement compte parmi mes essentiels et je soupire, rassuré tant parce que la conversation m’éloigne de mes tourments et nous conduit peu à peu, notre enfant aidant, vers plus de légèreté. Évidemment que je me prépare à ce qu’elle m’insulte, m’en veuille et me maudisse tout au long de son accouchement. Qui plus est, je ne m’effare pas qu’elle renonce à l’accouchement sans douleur pour éviter un risque de rechute. Je lui promets un dévouement sans faille, sans bavure. Je serai exactement ce que j’aurais dû être au cours de ce second trimestre. «Tu sais, on est pas obligé d’y participer avec tout un groupe. On peut réserver des cours particuliers. Je suis sûr que ça pourrait m’aider. Pas toi, mais moi… si je veux pouvoir te supporter tout le temps que ça durera. » Mon rire se mélange à son éclat. J’ai désormais un sourire étiré au coin des lèvres tandis que je l’invite, bien plus grave qu’il n’y paraît, que je souhaite qu’elle prenne soin d’elle. « Raisonnable, c’est ralentir. C’est tout ce qu’elle t’a demandé. Et, tu sais que je suis là, pas vrai ? » Si je ne suis pas capable de me substituer à elle à tout niveau, je suis convaincu que je pourrais avoir mon utilité, au sein des activités du Club, qui pourrait la décharger d’un poids. Ceci étant, je n’insisterai pas si elle n’aspire qu’à se débrouiller seule. Plus tard, peut-être que j’en serai désarçonné d’être débouté dans ma bienveillance quand nous sommes tous deux conscients que nous sommes un binôme efficace. En attendant, j’apprendrai à vivre avec mes émotions, tout comme la vie m’enseigne qu’avec Rae, on n’est jamais au bout de ses surprises.

Je le découvre un baiser plus tard alors que sa joue a retrouvé sa place contre mon torse et qu’elle en caresse la peau du bout des doigts. Visiblement, elle aurait une soeur, une qui s’est assez renseignée pour traîner autour de chez nous - le casino, pas le loft - et je tique aussitôt. «Une gamine ? Tu entends quoi par là ? » Seize ? Vingt ? «Elle te veut quoi ? Elle cherchait quoi ? Du boulot ? » Je suis méfiant par réflexe. Qu’importe que la voix de Raelyn semble dénuée de toute anxiété, mais bien d’une pointe de suspicion, je rassemble déjà les questions d’un prochain interrogatoire. « Une famille ? Une situation ? S’en prendre à la tienne ? »ai-je enchaîné, terminant par la plus importante à mon sens : «A quel point elle avait l’air renseignée ? » Dans ma poitrine, mon coeur s’emballe : cette histoire ne me dit rien qui vaille.




--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 3aa34c11fbfa02f265b557ea034e9104529609df
POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptySam 13 Nov 2021 - 15:57



fear of the unknown
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

« Il y a plusieurs raisons. » Concentrée, face à lui et mes doigts emprisonnés dans les siens, je les écoute ses raisons. La première c’est que je suis enceinte : je suis tentée de rétorquer que cela ne me rends pas handicapée ou malade pour autant mais ce serait de la fierté mal placée : hier, j’ai chuté dans la salle de bain et ça m’a valu une nuit à l’hôpital. Qui sait ce qu’il se serait passé si je l’avais accompagné pour débusquer l’ancien proxénète ? C’est un risque qu’il ne voulait pas me faire prendre et je comprends, même si j’aurais préféré qu’il m’en parle. Lorsque j’écoute la seconde, je voudrais lui dire que je n’aurais pas été celle qui avait retenu sa main. Je n’aurais pas tenté de le raisonner pour que l’affrontement connaisse une issue différente : que Steven finisse sa vie derrière les barreaux ou que Amos l’envoie six pieds sous terre n’a pas d’importance pour moi : la seule chose qui m’aurait préoccupée, c’est comment lui il le sent. Lorsqu’il énonce sa troisième raison, ma grimace est à peine perceptible, mais toujours présente. Bien sûr, je ne suis plus jalouse de sa complice de toujours puisque c’est à mes côtés qu’Amos a choisi d’être, c’est de moi qui est tombé amoureux alors qu’il aurait eu tout le loisir de tomber sous son charme à elle pendant des années. Pour autant, je n’aime pas entendre qu’il a l’impression qu’il lui doit quoi que ce soit, qu’il est endetté auprès d’elle mais, malgré tout, je me tais et continue de l’écouter religieusement. « Et la dernière raison, c’est parce que même si je me doutais que ça tournerait mal, il était question de l’arrêter. Elle était plus à même de le faire que toi et je ne voulais pas te confronter à tous les flics qui viendraient le cueillir. Je voulais pas qu’il crache des trucs à ton sujet qui aurait attiré l’attention sur toi, accord ou non, on n’est pas supposés faire ce que l’on fait. » - « Je vois. » La plupart de ces raisons se résument à ma protection, et je ne suis guère surprise : Amos considèrera toujours qu’elle est de sa responsabilité et comment le lui reprocher puisqu’aujourd’hui c’est de sa vengeance qu’il voulait me garder à l’abri ? Cette même vengeance qui a failli nous faire chavirer quand j’ai appris toute la vérité et cru que je n’étais qu’un pion dans toute cette histoire ? Aujourd’hui, il m’en tient à l’écart parce qu’elle nous a abîmés au point de nous faire croire à l’un comme à l’autre que nous étions allés trop loin, que tout était fini. Doucement, je dépose mes lèvres sur son front et la paume de mes mains sur ses épaules. « Mais je suis là maintenant, et je sais. » Autrement dit : à présent, tu ne peux me tenir à l’écart et faire naufrage tout seul, pas quand je suis capable de t’en préserver en te rappelant que les choix de Sofia n’en étaient pas vraiment, pas tout à fait.

Me suis-je voilée la face quant à son état de santé ? Pendant longtemps oui : insouciante, je clamais après l’avoir ramassé dans un état proche du coma et traîné sous la douche qu’il n’avait pas de problème, qu’il avait simplement fait une sortie de route. Mais aujourd’hui, alors que nos destin sont infiniment liés, je sais. Je sais et j’ai peur de le perdre au profit d’une autre amante, une qu’il côtoie depuis bien plus longtemps que moi : la bouteille. J’ai peur qu’elle me l’arrache et me le prenne définitivement. Ces dernières semaines, j’ai eu peur qu’il ne réalise qu’il boit trop trop tard. Aujourd’hui, je suis soulagée de constater qu’il se fait peur à lui aussi. « Je suis touché que tu me fasses confiance, mais ne t’avance pas. Je sais, mais je n’ai aucune idée de comment je vais m’y prendre. Je ne sais même pas ce que je dois faire. » - « Et bien, ce qui marche pas pour certains marche parfois pour d'autres… » Moi, j’ai toujours été tenu à l’écart de mes addictions de force. La première fois par mon défunt compagnon et plus récemment par Amos. « Il y a des réunions et si ça ne marche pas… » Si ça ne marche pas quoi ? Je ne peux menacer de l’enfermer au loft ou de l’emmener en mer de longues semaines, comme il l’a fait. « Si ça ne marche pas, je serai là moi. J’ai pas l'intention de te laisser tomber. » Je le lui ai confié à nos débuts je crois : il ne sera jamais trop cassé ou abîmé pour moi. Jamais je ne l’abandonnerais sous prétexte que je pense qu’il est une cause perdue. Perdu, il ne le sera jamais tant qu’il m’a moi.
« Parce que j’aurais eu peur de ne pas trouver ma place dans sa vie si je ne peux pas participer à ça. » - « Tu pourras être celui qui se lève toutes les nuits pour la nourrir, si ce n’est que ça. » Ravie que la conversation prenne une tournure plus légère, je plaisante à moitié : je suis réveillée toutes les nuits par l’inconfort de la grossesse : j’ai hâte que nous puissions nous relayer. « Mais tu n’auras pas besoin de trouver une place dans sa vie. Tu en as déjà une. » Par défaut, je pourrais ajouter, si je n’avais pas peur que ce soit réducteur. « Tu sais, on est pas obligé d’y participer avec tout un groupe. On peut réserver des cours particuliers. Je suis sûr que ça pourrait m’aider. Pas toi, mais moi… si je veux pouvoir te supporter tout le temps que ça durera. » Je grogne légèrement, signe que, pour les cours, il faudra encore qu’il soit plus convaincant : comme tout le reste, je n’ai pas envie de parler et de partager cette grossesse avec d’autres. Dans la salle d’attente il y a quelques semaines, je me suis confiée à une autre future mère, mais c’était en partie parce que mon compagnon était absent, que je ne le sentais pas impliqué et que j’avais besoin de me livrer. « Raisonnable, c’est ralentir. C’est tout ce qu’elle t’a demandé. Et, tu sais que je suis là, pas vrai ? » - « Je sais que tu es là. J’en suis sûre, maintenant. » Mais ralentir n’est pas faire un arrêt complet pendant plusieurs mois, je deviendrais folle si j’y étais forcée, moi qui me suis maintenue en perpetuel mouvement depuis que j’ai quitté Charleville pour Brisbane.

C’est de penser à ma ville d’origine qui me rappelle que je ne lui ai pas parlé de ma curieuse rencontre de la veille. Tout s’est enchaîné et, depuis que nous sommes rentrés de l’hôpital, nous avons eu des sujets plus importants et intimes à aborder. C’est la seule explication puisque je n’ai pas la moindre intention de tenir mon compagnon à l’écart de cette histoire. « Une gamine ? Tu entends quoi par là ? » - « Elle dit qu’elle a vingt cinq ans. Je lui en aurais donné moins, mais je pense pas qu’elle ait menti. » C’est la drogue qui lui donne cet air d’enfant perdu, je le sais puisque moi même j’avais l’air d’une adolescente alors que j’avais déjà l’âge d’une jeune adulte. « Elle te veut quoi ? Elle cherchait quoi ? Du boulot ? » Je secoue la tête : si j’ignore les motivations de la petite blonde, je doute qu’elles soient répréhensibles ou intéressées. « Une famille ? Une situation ? S’en prendre à la tienne ? » Les questions s’enchaînent sans que je n’ai le temps de lui répondre : il est inquiet, je le sens au ton de sa voix et je l’apaise en posant mes doigts sur son avant bras. « A quel point elle avait l’air renseignée ? » - « Pas beaucoup. » Ou en tout cas, pas sur mon présent. « Elle dit qu’elle a contacté la famille qu’il me reste à Charleville, que c’est comme ça qu’elle a mis la main sur une photo de moi et qu’elle connaît mon prénom. » L’originel, celui que j’ai abandonné depuis plus d’une décennie. « Elle avait la photo sur elle, et un article de journal qui annonçait l’ouverture de l’Octopus, je pense qu’elle m’a reconnue sur la photo, et que c’est comme ça qu’elle m’a retrouvée. » Dit comme ça, cela ressemble à un heureux hasard trop beau pour être vrai et j’en ai conscience, si bien que je m’emploie à rassurer Amos. « Je sais pas ce qu’elle voulait. Je pense pas qu’elle le sache non plus, elle semblait pas avoir prévu de se retrouver dans la même pièce que moi. Je crois que c’était juste… » Je cherche quel mot mettre sur l’impression que m’a fait la gamine. De la curiosité ? Du désespoir ? « Je crois qu’elle est simplement livrée à elle-même. » Et étrangement, elle m’a fait de la peine malgré ma méfiance. « Je lui ai donné mon numéro. Peut-être qu'elle s'en servira. » Nous verrons bien si elle cherche à me recontacter. « C’est une junkie, tu sais… » Je pousse un soupir alors que cette confession s'échappe de mes lèvres. Peut-être qu’ainsi il comprendra ma surprenante réaction. Parfois, j’ai l’impression qu’il me connaît mieux que je me connaîs moi même et qu’il saura que si je n’ai pas renvoyé Spencer d’où elle venait, c’est parce que je me suis reconnue en elle.






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

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Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyMer 17 Nov 2021 - 23:22







FEAR OF THE UNKNOWN


Pas à l’apprêt d’un non-dit, je ne suis pas réputé menteur. En outre, je n’ai plus à cacher à Raelyn que sa sécurité frôle parfois l’obsession. Dès lors, je ne mens pas au sujet d’Olivia. Je ne tente pas de faire avaler des couleuvres à ma compagne, histoire qu’elle prenne des vessies pour des lanternes. A choisir, j’aurais souhaité qu’elle m’accompagne toutes les deux dans ce qui devait être la dernière - ou l’avant-dernière - tâche à accomplir pour me guérir de mon deuil. J’aurais adoré confier à ma dulcinée que je me suis trompé, que la mort de mon ennemi n’a pas pansé ma blessure parce qu’elle est trop profonde. Liv, qui survit avec une douleur similaire à la mienne, m’aurait donné la force de rencarder ma pudeur sur le banc des réservistes. Sans doute n’aurais-je pas attendu aussi longtemps avant d’aborder la vérité. Je n’aurais pas plonger Raelyn dans l’insécurité et je ne me serais pas enliser dans les sables mouvants de l’alcool. Que je bois trop n’est plus un secret pour personne. Tandis que je le confesse, je ne me figure par la mère de mon enfant me contredire ou banaliser. Elle ne le fait pas, pas plus qu’elle n’a mal réagi tandis que je lui soufflais les causes de son absence à mes côtés et ma “préférence” pour Olivia. Elle n’a pas bronché pour l’un et, pour la seconde assertion, elle a plutôt hoché la tête. Elle affirme également qu’elle est là désormais et, serrant sa main dans mon poing, je lui souris, conscient qu’elle est sincère et persuadé que je ne la rêve plus ailleurs. « J’avais dans l’idée de le retrouver, le client en question, pour être sûr de ce qui m’a été dit, mais… à quoi bon ? » Est-ce bien nécessaire ? Ne serait-ce pas prendre le risque d’enfoncer dans une plaie un couteau que je n’ai pas encore enlevé en entier ? N’est-ce pas le tourner dans la lésion après l’avoir badigeonné de sel ou de vinaigre ? Qu’en pense-t-elle, Raelyn ? Mon regard figé au sien, je cherche une réponse, un conseil, car jamais elle n’a été supplantée par ma meilleure amie. J’ai foi au jugement de l’une, mais je me jetterais sous les roues d’un train si la seconde l’exigeait. Est-ce pathétique ? Oui et non ! A-t-on à se sentir ridicule d’aimer comme je le fais quand c’est réciproque ? «Je ne sais pas ce que je dois faire.» Ni pour ce type qui a abandonné ma gosse en plein overdose - du moins, je le présume, entraîné par la scène dont j’ai été témoin dans les couloirs de l’ancien loft de ma complice - ni pour mes problèmes d’alcool.

Rae, soucieuse de me tirer du guêpier dans lequel j’ai sauté à pieds joints, me propose des solutions et je grimace. « Des réunions où on commence par se présenter et où chacun dit : “bonjour Amos ?” J’ai essayé après mon accident.» Inutile de préciser : elle s’en souvient. Elle a eu peur pour moi et une vérité nue l’a assommée dès le lendemain matin. Autant dire que je préfère ne rien ajouter hormis : «Je me sens pas comme eux. Certains racontent qu’ils ont été capable de laisser des mômes seuls dans un appartement où la mère était complètement bourrée. Ils se sont barrés en emportant tout ce qui se revend ou qui se boit. J’en suis pas là. Si je n’en avais pas, je….» Je tiendrais pas. Inutile de lui servir le discours des fumeurs qui prétendent qu’ils arrêtent quand ils veulent. Comment conclure cette phrase dans ce cas ? La vérité me semble plus acceptable et je renchéris, tête et voix basses : «Je ferais des crédits dans des bars et des jobs de merde pour les rembourses. » Une réalité me frappe aussitôt : est-ce bien différent des comportements de Sofia ? Si l’alcool n’était pas en vente libre, à quelle bassesse me serais-je offert pour avoir ma dose à cause de mes mains tremblantes ? De la fièvre ? De mon coeur qui menace de s’arrêter, ce qui s’est déjà vu, ce qui a déjà été rapporté dans la rubrique des faits divers des presses locales ? « J’ai davantage confiance en toi qu’en ces réunions.» Si tant est qu’elle en doutait faute à mes silences de ces trois derniers mois, les doutes sont définitivement levés. «Toi et elle...» Ma main a glissé sur ventre rempli de notre amour et j’ai posé un baiser sur le front de ma dulcinée, non sans avoir à terme cherché ses lèvres. J’ai besoin d’un baiser, besoin de sentir ses lèvres flatter les miennes, asséchées par la crainte de ne pas être à la hauteur. « Mais, si quelqu’un disait que le mieux, c’est l’hôpital, ne les laisse pas faire, d’accord ?  » Je la supplie du regard et, pour cause, je ne supporterais pas d’être loin d’elle de corps. Contrairement aux apparences, je vis mal mes périodes d’errance. Ne pas m’endormir à ses côtés tous les soirs me serait incoercible, plus encore lorsqu’elle aura accouché : j’aurais l’impression qu’une fois de plus, j’abandonne ma famille. « Promis ?» Mon petit doigt me souffle que je prêche une convaincue. Elle ne m’imagine pas loin d’elle, loin de cette famille que nous bâtissons ensemble mois après mois. Je ne redoute pas de me lever la nuit pour nourrir la petite fille sans prénom. Sauf que je négocie autant pour le fond que pour la forme. «Un soir toi, un soir moi, un soir tous les deux. C’est indiscutable. Et, quand on est le père, on a une place à prendre. C’est ce que l’on m’a appris en tout cas.» Ce que j’ai vécu…  

Dans l'exercice, j’ai oublié d’en demander plus pour en récupérer un minimum : elle est dure en affaires et, si je n’ai rien à lui envier en matière de détermination, je n’ai pas été en odeur de sainteté assez longtemps que pour revendiquer avec panache. Et qu’en est-il de cette sœur ? Mille questions débordent de ma bouche. “Qui est-elle ? Que veut-elle ?” ne sont que des échantillons de toutes celles dont j’inonde la salle de bain. Rae, elle prend la peine d’y répondre sans renâcler et j’en déduis qu’elle a fait son job. Elle ne s’est pas seulement fiée à son instinct, elle a déjà envoyé quelques-uns de ses petits oiseaux pour s’enquérir d’informations complémentaires. «Vingt-cinq. Et, elle a fait quoi pendant tout ce temps ? » Ceci étant, elle parvient à me rassurer : la gosse - ou la jeune femme à l’arrence d’une adolescente si j’en crois Raelyn - ne savait pas grand-chose de celle qu’elle pense être sa soeur. Elle a cheminé jusqu’à Charleville, a pris ce qu’il y avait à prendre et a retrouvé ma compagne grâce ou à cause de l’ouverture du casino. Certes, c’est cohérent. Je veux bien lui accorder le bénéfice du doute, tandis que j’écoute en silence ma complice et que j’apprends que l’intruse dans notre vie est une junkie, une de plus. «Je vois. Je suppose que tu as bien fait de lui donner ton numéro. En revanche, ce ne serait pas idiot de vérifier ce qu’elle dit. J’ai pas envie que tu t’épuises pour quelqu’un qui te mène en bateau. » Là encore, je sais qu’elle sera prudente. Mon regard le trahit, mais on ne me refera pas. « Prends pas trop de risque avec elle non plus. On est pas certain qu’elle a pas été envoyée par un flic pour tourner autour du casino. Le concept est bon, mais il n’est pas infaillible… il pourrait même être un peu téléphoné pour certain.» Raison pour laquelle j’ai renforcé le dispositif de sécurité. Sans prétention aucune, je considère qu’à moins d’être infiltré, aucun policier, même le plus zélé, ne réussirait à mettre la main sur ce que cachent les sous-sols. « Mais, je te fais pas promettre ça. Je sais que tu feras ce qu’il faut.» ai-je conclu en me tirant difficilement de la baignoire et attrapant mon peignoir de bain. Nous sommes rappelés à l’ordre. L’heure de passer à table arrive bientôt, mais avant de m’enfuir ouvrir aux livreurs, je dérobe à Raelyn un baiser des plus engageants.




--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyJeu 18 Nov 2021 - 15:54



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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #58) ► Fear of the unknown 873483867

« Je ne sais pas ce que je dois faire. » Je n’ai pas plus que lui la réponse à cette question. Après la chute de Mitchell en février, j’ai égoïstement cru qu’Amos arriverait à passer à autre chose parce que cela m’arrangeait d’imaginer que les choses reviendrait à la normale avec l’ouverture de l’Octopus, la fuite de son némésis et la récupération du Club. Lorsque je suis tombée enceinte et qu’il nous a été révélé que l’enfant était une petite fille, j’ai cru qu’il la rejetait à cause de sa première née : je n’ai pas vu le deuil, je n’ai pas compris qu’il était en train de fomenter un plan pour atteindre l’ancien souteneur du Club et si j’ai compris qu’il était en train de se perdre, je n’ai pas correctement identifié la cause de ses errances. Je pourrais lui servir un ”tu dois aller de l’avant”, mais l’expression me semble bien trop téléphonée. S’il savait comment s’y prendre, ne l’aurait-il pas déjà fait ? Admettre qu’il a besoin d’aide est une épreuve pour mon compagnon et il ne s’y résout qu’au pied du mur et Dieu seul sait que j’aimerais être capable de l’aider. Je n’ai pas perdu d’enfant. J’ai perdu quelqu’un que j’aimais autrefois, dans une autre vie, mais pour tenter d’oublier mon deuil je l’ai noyé. Il est devenu plus supportable, mais n’a pas disparu, pas avant plusieurs années et aujourd’hui je serai bien incapable de pointer du doigt le comment. Rencontrer Amos a été mon pivot, ce qui m’a aidé à réaliser que je ne pleurais plus vraiment mon ancien compagnon depuis des années déjà et pour cause : il l’a supplanté dans tous les domaines. Il a pris dans mon cœur une place que je pensais occupée par un fantôme mais qui était en réalité vacante depuis des années, laissée à l’abandon en l'attendant lui puisque je le répète : j’étais faite pour ses mains. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » Pourquoi remuer ciel et terre quand, au fond, cela ne change rien au statut de victime de sa fille. « Est-ce que tu l’aimes moins à cause de ce qu’il t’a dit ? » Sofia était sa fille, je doute que les révélations de Steven changent quoi que ce soit à l’amour qu’Amos lui portera toujours. Je doute qu’obtenir une confirmation ou le contraire puisse avoir une quelconque incidence sur ce qui est réellement important. « Et ce que tu souffres moins de l’avoir perdue parce qu’elle était humaine, qu’elle avait des failles et qu’elle a fait des choses dont elle ne devait pas être fière elle non plus ? » Je pousse un soupire en serrant ses doigts dans les miens et, doucement, je caresse le dos de sa main. « Si tu as besoin de savoir, je te soutiendrais. » Mais cela ne ramènera pas Sofia et n’apaisera pas le cœur de mon complice pour autant. « Mais ce que je crois moi, c’est que tu as le droit de fermer le chapitre de la vengeance et de la recherche de vérité. Et que personne n’est en droit de considérer que tu n’as pas tout donné pour elle. » Pour elle, il a bien failli nous sacrifier nous l’an dernier, après tout. Et aujourd’hui encore, il s’est laissé ronger par la vengeance plutôt que de s’ouvrir au présent à notre futur.

« Des réunions où on commence par se présenter et où chacun dit : “bonjour Amos ?” J’ai essayé après mon accident » On lui a collé un agent de probation chargé de s’assurer qu’il allait bien aux réunions, je m’en souviens. J’ai détesté tous ces instants qui l’ont éloigné de moi. « Je me sens pas comme eux. Certains racontent qu’ils ont été capables de laisser des mômes seuls dans un appartement où la mère était complètement bourrée. Ils se sont barrés en emportant tout ce qui se revend ou qui se boit. J’en suis pas là. Si je n’en avais pas, je… » Je sais que, comme moi, il a une addiction et que c’est plus compliqué que ce qu’il ne veut bien avouer et, par respect pour lui, je ne réponds rien. Je me contente de soutenir son regard alors qu’il est traversé d’une lueur d’effroi à l’idée de comment il agirait s’il était privé de son poison à lui. « Je ferais des crédits dans des bars et des jobs de merde pour les rembourser. » Ne sois pas trop dur avec toi-même. Des jobs de merdre dans des bars, j’en ai fait tant que c’était encore possible, il y a des années de ça. Je ne veux même pas penser à ce que j’aurais fait après avoir été licenciée si on ne m’avait pas tendu la même au bon moment. « J’ai davantage confiance en toi qu’en ces réunions. Toi et elle... » Sa main caresse doucement mon ventre et tandis qu’il dépose ses lèvres sur mon front, je glisse ma main dans sa nuque pour l’attirer contre moi et coller mon front contre le sien. Les yeux fermés, je caresse la peau de son cou du bout du pouce et, au terme de notre baiser, je viens à nouveau poser ma peau contre la sienne. « Alors pas de réunion. Juste toi et moi. » Et elle, évidemment. « Mais, si quelqu’un disait que le mieux, c’est l’hôpital, ne les laisse pas faire, d’accord  » - « Jamais. » Parce que lui ne m’y a pas laissée lorsque j’ai sombré l’an dernier. Qu’il a compris qu’il ne servait à rien de me faire enrôler de force dans l’un de ces programmes de désintox, que c’était de lui que j’avais besoin, malgré tout ce que je hurlais de rage et de peine. « Promis ? » - « C’est promis. Juste toi et moi, c’est ce qui me convient le mieux. » Peut-être que cela sera dur, mais après tout, ne m’a-t-il protégée de moi même lorsque j’en étais incapable ? Lorsque j’alternais en supplications et insultes parce qu’il se tenait entre moi et ma drogue ? Pour lui, j’encaisserais bien plus que des cris et des injures si c’était nécessaire. « Un soir toi, un soir moi, un soir tous les deux. C’est indiscutable. Et, quand on est le père, on a une place à prendre. C’est ce que l’on m’a appris en tout cas. » - « Je la porte depuis des mois et tu essaies déjà de me rouler dans la farine, mais ça ne prend pas. Deux nuits sur trois pour toi, une pour nous deux, c’est mon dernier mot. » Je parlemente plus parce que le jeu est synonyme de légèreté et que nous en avons besoin tous les deux que pour entamer un vrai bras de fer. « Et tu vas désapprendre. » Mon ton ne laisse pas de place au doute ou de marge pour la négociation : je m’y engage, jamais il ne devra se battre pour une place qui n’appartient à personne d’autre que lui.

Je n’ai pas cherché à lui cacher l’existence de Spencer - j’en aurais parlé dès mon retour du casino dans d’autres circonstances et je réponds religieusement à toutes ses questions. Je le fais néanmoins avec pudeur : je me découvre une empathie qui est bien inhabituelle pour quiconque me connaissant : est-ce parce que je m’apprête à devenir mère ? Parce que doucement mais sûrement le contact de mon conjoint m’a transformée ? « Vingt-cinq. Et, elle a fait quoi pendant tout ce temps ? » - « Je ne lui ai pas posé la question. Mais si je fais confiance à mon instinct, je dirais qu’elle à survécu. » Elle ne m’a pas donné l’impression d’avoir grand monde vers qui se tourner, la gamine. Elle a fait ce qu’elle a pu seule, et il n’est pas compliqué de comprendre pourquoi elle me semble si familière. « Je vois. Je suppose que tu as bien fait de lui donner ton numéro. En revanche, ce ne serait pas idiot de vérifier ce qu’elle dit. J’ai pas envie que tu t’épuises pour quelqu’un qui te mène en bateau. » Je hoche la tête doucement. Je me suis fait moi-même la réflexion qu’il serait plus prudent d’envoyer quelqu’un vérifier son histoire, aussi sincère m’a-t-elle semblée. « Prends pas trop de risques avec elle non plus. On est pas certain qu’elle a pas été envoyée par un flic pour tourner autour du casino. Le concept est bon, mais il n’est pas infaillible… il pourrait même être un peu téléphoné pour certains. » - « Je sais. Je serai prudente. » Je me suis toujours caractérisée par ma méfiance : je ne l’ai pas attendu pour me protéger du monde extérieur, puisque je suis tout sauf une optimiste ou quelqu’un qui croit en l’être humain. « Mais, je te fais pas promettre ça. Je sais que tu feras ce qu’il faut. » J’esquisse un sourire et, alors qu’il sort de la baignoire et s’enroule dans un peignoir, je lui tend une main pour qu’il m’aide à me relever et sortir à mon tour. Avant qu’il ne descende récupérer notre commande, je l’attrape par le col en tissu éponge de son vêtement pour l’attirer contre moi et lui dérober mon dû : un baiser de plus, puisqu’il m’a manqué ces dernières semaines. « Tu m’as manqué. » Je le dis sans fard : à l’abri des regards, je n’ai plus peur d’admettre que j’ai besoin de lui pour fonctionner correctement.






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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(Amelyn #58) ► Fear of the unknown MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
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TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #58) ► Fear of the unknown 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #58) ► Fear of the unknown Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
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Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #58) ► Fear of the unknown (Amelyn #58) ► Fear of the unknown EmptyJeu 25 Nov 2021 - 13:01







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Ils sont rares ces aveux de faiblesse. En général, je garde en moi mes inquiétudes et mes pressentiments, en particulier s’ils sont de mauvais augures. Dois-je mener à terme ma vengeance ? Y gagnerais-je quelque chose ? De l’apaisement ? De la sérénité ? Allongé dans cette baignoire, réchauffé par le corps de ma partenaire, ma main flattant son ventre et, abstraitement, le fruit prochain de ses entrailles, je crains que non. Je doute être en mesure d’approcher au plus près ce sentiment de bien-être qui me traverse de part en part. J’ai néanmoins des doutes. Je suis en peine avec la vérité et l’idée d’arrêter l’alcool ne m’aide en rien. Là encore, c’est un autre problème. J’ignore comment m’y prendre. Suis-je tenu de stopper tout net ? Est-il préférable d’envisager une médication ? Faut-il en parler avec un médecin ? Si je jette un coup d’oeil par-dessus mon passé et que je songe à Raelyn, je conclus qu’elle s’en est tirée seule. Certes, je l’ai aidée par des mesures drastiques, presque toxique finalement. Aucun homme ne devrait retenir la femme qu’il aime prisonnière d’un bateau voguant en pleine mère. Est-ce que je regrette ? Pas le moins du monde. Je suis intervenu tant dans sa guérison que dans son aptitude à reprendre du service. De la coke, elle en côtoie tous les jours. Elle en négocie les prix. Elle en parle et elle l’entend plus bruyamment que s’il s’agissait d’une rumeur. Est-ce présomptueux d’imaginer que, moi aussi, je pourrais flirter avec les bouteilles sans en ouvrir une, sans en ingurgiter une seule goutte. Certes, je ne mettrais pas ma main à couper de suite. Prudent, je considère qu’il est préférable d’analyser les risques et de peser mes chances de réussite avant de me lancer dans des promesses intenables. La seule qui soit inviolable, je la concède à mes efforts à venir et, pour ce faire, peut-être Raelyn a-t-elle raison. Peut-être qu’il n’est pas de palme à gagner après avoir retrouvé le dernier client de Sofia ou de débusquer le fils de pute qui lui aura filé sa première dose dans le bras. Je suis à peine convaincu que j’en dormirai mieux la nuit quand la respiration de Raelyn suffit à me bercer. Est-il l’heure d’abdiquer ? De capituler ? De rendre au passé comme on rend à César ce qui lui appartient ? «Non, bien sûr que non ! » ai-je admis, soupirant tout mon saoul, ma déception, l'entièreté de mes émotions.

Faut-il préciser que c’est moi que j’ai appris à détester à travers le sort que ma fille s’est réservée ? Celui où elle a choisi de choir le nez dans la merde jusqu’à s’étouffer plutôt que de relever la tête. «C’est ma fille. Quoi qu’il lui soit arrivé, elle restera ma fille. C’est juste que… j’avais vu ses failles. » Sofia était une fleur fragile, un peu fleur bleue et, surtout, influençable. « Et… je pensais l’avoir aidée à les surmonter.» J’ai tenté de lui apprendre à élever de hautes barrières entre elles, les autres, les hommes. J’ai essayé de l’éveiller à la dureté du monde, souvent, lui soulignant qu’il était injuste. A quoi mes sermons, aussi doux et tendres furent-ils, ont-ils bien pu servir compte tenu de sa fin ?   Et puis, elle méritait tellement mieux que ça....» Déterrer son histoire ne lui rendra pas ses louanges cependant. En ça, Rae tient de bons arguments. «Je ne sais pas si j’arrêterai d’avoir mal complètement.» Peu de chance : la perte d’un enfant est une tragédie pour un parent. « Mais, je sais que j’ai toujours plus mal quand j’essaie de connaître la vérité. Le problème, c’est qu’il arrive qu’elle m’obsède.» Aussi, je m’enfonce dans ce mutisme qui ne peut plus être. Ces fuites n’ont plus le droit de relever de la fatalité : elles nous abîment toujours un peu ou, si j’extrapole, elle blesse ma dulcinée et ça m’a toujours été intolérable. «Je vais essayer, de le fermer.» Ce triste pan de mon histoire. Mais me sera-t-il possible d’attaquer deux problèmes de front ? Est-ce réalisable si je me prive de mon meilleur ami en bouteille ? Toutes ces inconnues m’angoisseront, probablement, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, je suis tout à cette femme que je rêve de prendre pour femme. Ce soir, je me concentre sur cette rencontre fortuite avec cette “soeur” débarquée de nulle part.

Normalement, j’aurais insisté pour que Rae la renvoie dans ses buts. Ma dulcinée est exposée de par son boulot. Elle compte bien des ennemis et, a priori, Lou Aberline n’est gênée de rien. Elle est prête à tous les coups tordus qui soient pour récupérer l’héritage qu’elle a convoité, celui qu’elle s’est sentie légitime de réclamer : le Club. La preuve étant, je me suis de suite imaginé que cette pseudo-cadette était une envoyée de nos détracteurs. Les faits m’apparaissent toutefois différents ou moins dangereux que paranoïa ne semble le chanter. La gosse est perdue. C’est une Junkie qui n’aspire qu’à ce qu’on lui tende la main. Elle n’a, a priori, personne. Retrouver Raelyn Blackwell, cette femme richissisme que quelqu’un, un jour, lui a vendu comme étant sa soeur aînée, a dû résonner en elle comme une chance. Qui suis-je pour m’opposer à des retrouvailles si, portée par son instinct maternel, ma douce souhaite lui venir en aide ? M’interposer n’est pas mon rôle. En revanche, lui conseille d’être prudente relève de mes prérogatives et je m’y colle, en douceur et sans insistere. On ne frappe pas sur un clou déjà bien enfoncé dans son morceau de bois. On vérifie simplement que la surface est lisse et elle l’est. La gosse ? Loin de là. Si c’est une droguée, elle se rapproche dangereusement de ma propre fille et, sans en prendre la pleine mesure, j’aspire à ce qu’elle trouve à Brisbane et auprès de nous une planche de salut, celle que ma fille a refusée quand je l’ai élevée dans l’amour et la confiance. Est-ce que ça me lavera de mes péchés ? De ma détestation ? J’en doute. Sauf que ça vaut le coup d’essayer, de l’imaginer et d’y penser. «Allez, va pour un jour pour trois si c’est le prix à payer pour me faire une place entre la mère et la fille plus rapidement.» ai-je conclu sur un clin d’oeil et un baiser sur le dos de la main de Rae. On frappe à la porte : la livraison est là. J’ai faim, mais je maudis tout de même le livreur de nous avoir importuner alors que je souffle sur les lèvres de ma compagne qui m’arrête d’un baiser : «Toi aussi, tu m’as manqué. Juste toi et moi. Pour tout.» Et si je le répète, c’est parce que j’ai peur. J’ai peur de ne pas être à la hauteur et d’avoir à l’avouer et, par conséquent, de décevoir cette femme qui a sacrifié pour moi ses certitudes.

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--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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