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 (Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ?

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
(Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ?  - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
(Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ?  - Page 2 3aa34c11fbfa02f265b557ea034e9104529609df
POSTS : 31560 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ? (Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ?  - Page 2 EmptyJeu 27 Fév 2020 - 17:03



Why do you have to be so hard to love ?
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #8) ► WHY DO YOU HAVE TO BE SO HARD TO LOVE ?  - Page 2 873483867

Ce baiser, je n’arrive pas à envisager qu’il puisse avoir un goût d’adieu. Il est trop intime, et mes lèvres sur les siennes, la seule chose que j’ai envie de dire c’est « mais à quoi on joue là ? Déshabille moi tout de suite et maintenant, je n’ai pas besoin de sept jours pour savoir que je n’ai pas envie de me passer de toi. » Mais j’ai pris la décision de faire fi de mon égoïsme, Amos mérite mieux que ça, et je sais que si je peux affirmer dès à présent que je n’ai pas envie de composer sans lui, je ne suis pas certaine de pouvoir confirmer que je ne veux composer qu’avec lui. Alors sagement, je sépare nos lèvres et laisse mon front reposer sur le sien encore un instant avec de nous séparer, avant de m’éloigner et d’entreprise de me rhabiller. Là encore, je dois me faire violence alors que je sens le poids de son regard, et là encore, ma volonté vacille, prête à flancher. Mais il a raison, cela fait presque deux mois que nous voguons en eaux troubles et si je suis capable de faire l’autruche et d’ignorer mes sentiments contradictoires, je dois accepter que ce n’est plus le cas pour lui. Il m’aurait perdue l’espace d’un temps au moins s’il était devenu oppressant, et ce malgré l’attachement que je sais ressentir pour lui, mais il ne le fait pas. Au contraire, il m’observe partir sans un mot, et moi je n’arrive pas à résister à l’envie de plonger mes yeux dans les siens une dernière fois. J’y vois beaucoup de choses, mais je ne m’essaye pas à leur interprétation. Je dois à Amos de le laisser tranquille tant que je n’ai pas de réponse à lui apporter, même si je n’en ai pas envie.

Je ne rentre chez moi que pour me doucher et me changer, et j’en ressors directement pour rejoindre Alec. Je nourris l’espoir d’arriver à me raisonner en me laissant aller à ces gestes qui sont habituels. Une séance de sport, une après-midi dans le spa d’un hôtel luxueux, un déjeuner avec mon ami de pratiquement toujours. Le voile dans ses yeux, le changement imperceptible dans son comportement, j’y suis aveugle. Alec n’est pas Amos, et je n’ai habituellement que peu de mal à le lire, mais aujourd’hui c’est mon questionnement qui m’aveugle au reste du monde. Et toutes ces tentatives d’en détourner ma penser sont vouées à l’échec. Les trois premiers soirs je m’abrutis de travail. Je traitais les affaires les plus urgentes comme celles qui ne me concernait pas, et je m’enquis d’information sur cette nouvelle organisation concurrence décrite par certains indicateur comme émergente. Les dealeurs qui me remontèrent l’information n’en savaient pas plus que ça, si ce n’est qu’ils étaient concurrencés par des inconnus sur leurs territoires. La nouvelle se fraya un chemin dans mon esprit et je fis appel à quelques contacts qui prirent le point de mener leur investigation. Je ne m’en préoccupai pas plus que ça cependant, puisque d’une part des concurrents nous en avions écrasés, aucun n’ayant l’étoffe pour réellement mettre à mal le Club installé depuis des dizaines d’années, et d’autres part parce que je n’arrivais pas à détourner mes pensées de ma principale préoccupation : l’ultimatum posé par Amos.

Le quatrième soir je n’en pouvais plus. J’étais sure d’une chose, qu’il me manquait, certaine de vouloir essayer, si bien que je balayai mes doutes pour aller frapper à la porte de la cabine de son bateau avant vingt heures. Je la trouvai close, et si j’aurais pu tenter de l’appeler ou frapper une seconde fois, je fis demi-tour, en proie aux doutes et sautant sur l’occasion de me dégonfler. Elle était trop belle, et si je me maudis une fois arrivée chez moi, je n’aurais pas pu plus me poser de questions. Le déclic eu pourtant lieu quelques heures plus tard quand, alors que je sortais de la douche et hésitais à me servir un verre, deux, trois ou dix pour arriver à faire taire mes angoisses, Tobias vint frapper à ma porte.

J’aurais pu flancher ce soir-là. J’étais frustrée d’être tombée sur une porte close quelques heures plus tôt, sujette à la remise en question, et le destin choisit de mettre une pomme ou plutôt un serpent sur ma route. J’aurais pu attirer Tobias et l’embrasser à pleine bouche, faire taire mes pensées qui auraient soufflé qu’il n’était pas Amos, et le laisse m’entrainer dans ma chambre pour un corps à corps dépourvu de la moindre trace d’attachement, la moindre trace de ces sentiments désagréables. Le déclic, il ne vint pas du fait que je réussis à résister à la tentation. Non.

Il vint du constat sans appel que je n’en avais même pas envie.

Tobias quitta mon appartement sans le moindre rapprochement ce soir-là, et moi je fus convaincue de deux choses : j’avais envie d’essayer, j’allais essayer parce que c’était ce que mon cœur me dictait, et je n’irais chez Amos que le dernier soir, le septième et quelques heures avant l’expiration du délai. Je lui ferais regretter ma frustration de ne pas l’avoir trouvé chez lui, et je m’assurerais ainsi l’étreinte la plus passionnée que nous ayons eue l’occasion de partager. Forte de ces nouvelles certitudes, les journées suivantes furent plus faciles à aborder. Je croisai son regard empli de désir, de frustration qu’il cherchait à contenir, je me laissai aller à plaisanter avec lui poliment pour le rendre fou, m’enorgueillant d’être la seule à détenir la réponse à cette question qui le torturait. C’est malsain, peut-être, surement même, mais à mes yeux c’était de bonne guerre et surtout bénin. Il m’avait résisté pendant cinq mois, il pouvait attendre trois jours de plus. Le soir du septième jour, je pris le temps de passer chez moi avant de le rejoindre. De prendre une douche, de me remaquiller plus discrètement, d’enfiler une robe qui moulait mon corps sans laisser aucune place à l’imagination, de venir rajouter un rouge à lèvre carmin sur mes lèvres et de pulvériser un peu de mon parfum dans mon cou, dans mes cheveux, sous mes seins et à l’arrière de mes genoux. Sans réaliser que je n’avais jamais eu autant à cœur de rendre un homme fou, je quittai mon appartement et appelai un taxi.

Lorsqu’il me dépose sur la marina, je profite une minute de plus de l’air frais. Une minute, il peut attendre une minute de plus. Les doutes reviennent me nouer le ventre alors que j’attrape l’échelle pour me hisser sur le pont du bateau. Je n’ôte pas mes chaussures comme je le fais d’habitude, elles me font des jambes à me damner, alors tant pis si je dois faire attention à éviter les cordages et autres obstacles jusqu’à la cabine. Je frappe à la porte, et retiens ma respiration. Chaque seconde qui passe vient fissurer mon assurance puisque, jusqu’ici, jamais je n’envisageai qu’il puisse être celui qui ait changé d’avis. Et si c’était le cas ? Et si c’était pour ça que j’avais trouvé porte close il y a trois jours ? Et si, immédiatement après mon départ il s’était rappelé toutes les raisons pour lesquels je n’étais pas le genre de femme avec laquelle on s’engage ? Mais la porte s’ouvre, et ses yeux me dévorent. Avant que je n’aie le temps de parler il passe sa main derrière ma nuque pour m’attirer à lui et dévorer mes lèvres. Je ne reste pas spectatrice de tout ça et si en le faisant languir j’ai fait fi de ma propre frustration, elle transparait dans mes mouvements empressés. Je ne songe pas à me plaindre quand il ferme la porte derrière nous, quand ses mains se baladent sur ma peau de façon pressante, caressant mes seins alors que nous n’avons même pas encore quitté le couloir, quand il me débarrasse de ma veste et de ma robe pour les envoyer sur le canapé, quand ses lèvres dérapent dans mon cou, embrassant et mordant ma peau, quand il la couvre de baisers et qu’il vient murmurer à mon oreille. « Tu m’as manqué. » Je ne réponds rien, mais mes yeux disent « moi aussi ». Mes mains qui doivent s’y reprendre à deux fois pour déboucler sa ceinture fébrilement crient « j’ai pensé à toi tous les soirs avant de m’endormir. », et lorsqu’elle glissent dans mon dos pour l’aider à dégrafer mon soutien-gorge parce que je trouve qu’il ne le fait pas assez rapidement, il n’y a plus de place pour le doute. Il me renverse sur son lit et avant que je n’ai le temps de m’appuyer sur mes coudes il presse son corps contre le mien, et ses lèvres qui glissent sur ma peau en faisant fi de toute pudeur sont annonciatrice de la fougue qui nous accompagnera toute la nuit.

Je n’ai rien dit mais je le sais : je viens de faire une promesse que je n’ai plus faite depuis des années.

A partir de ce soir, je n’ai plus le droit de laisser d’autres mains caresser ma peau, je n’ai plus le droit de laisser d’autres lèvres me toucher et me faire vibrer de plaisir. Cela me terrorisera demain, mais ce soir, je n’ai jamais été aussi sure.




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