RAELYN&JILL ► They say she needs to slow down

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They say she needs to slow down

Raelyn and Jill

Jill était légère et heureuse. La tête dans les étoiles et un sourire constant qui ornait son visage. Elle avait chaud prêt de ce beau brun dont elle ne connaissait même pas le nom. Il la touchait, l'embrassait, l'effleurait et Jill était très réceptive. Tout ça était très certainement dû à la drogue et son partenaire avait l'air exactement dans le même état, ce qui était encore plus satisfaisant. Elle s'éloigne de lui quelques secondes pour pouvoir aller parler à Raelyn un instant pour parler business, Jill ne perd pas l'objectif de la soirée, « Bien plus que 500 dollars si tu veux mon avis », « Oh que oui, on va tout faire pour ça », elle les deux jeunes femmes sont retournées vers la table.

Assise sur les genoux du beau brun, Jill lui chuchote à l'oreille « On va danser un peu avant de prendre de nouveaux trucs ? », elle lui fait un clin d’œil amusé et le mec la suit, et Jill propose à tout le monde de les rejoindre. « Je vais rester là, tu reviens plus tard ? ». Elle regarde son partenaire puis Raelyn, « Oui, on va juste se défouler un peu avant de revenir prendre des trucs, gardez nos places », et ils partent sur la piste de danse main dans la main. A peine arrivés au milieu Jill se retrouve à danser collée au brun, elle suit ses mouvements et se déhanche pour que l'envie dans les yeux de cette nouvelle conquête augmente toujours plus. Elle apprend sur la piste de dans qu'il s'appelle Jim. Ça peut toujours être plus pratique de connaître son prénom pour le reste de cette soirée. Près de 30 minutes plus tard à danser l'un contre l'autre, ils décident de retourner à leur table où ils retrouvent quasiment toute l'assemblée qui était déjà là plus tôt. « On prend quoi ? », elle lui chuchote à l'oreille avant que le mec lui demande si Raelyn avait de la cocaïne et d'autres ecstasy, Jill fit oui de la tête ravie qu'il ai pour projet de dépenser autant d'argent. « Tu en prends avec moi ? », Jill acquiesce quand il se penche vers Raelyn pour lui acheter un sachet de cocaïne. Jill prend un des billets qu'elle avait mis dans son soutif pour le rouler pendant que Jim préparait les lignes, ils en font tous les deux deux à la suite.

Les effets de tout ce qu'elle avait ingurgité se mélangeait et c'était une sensation délicieuse, les contact avec son beau brun étaient de plus en plus intense, mais la soirée était loin d'être fini, elle avait quand même pour but d'aider Rae à vendre le maximum de marchandise. « Bon alors qui paye la prochaine tournée ? », Jill ne comptait pas dépenser d'argent ce soir, la drogue lui était soit offerte soit payé par le mec qui l'accompagnait et l'alcool aussi. Un des mecs autour de la table se propose et ils décident de faire une tournée de whisky avant de voir quels allaient être les futurs projets de la soirée.

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Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

« Oh que oui, on va tout faire pour ça. » Je jette un dernier regard à la jeune femme, un sourire espiègle sur les lèvres, avant de retourner m’asseoir à la table. Je vais tout faire pour ça en l’occurrence, mais je compte bien le faire de façon plus… naturelle, plus douce et moins en force. J’ai toujours été persuadée qu’à partir du moment où l’on en fait trop, à partir du moment ou un homme, ou un client dans ce cas de figure peut lire le désespoir dans nos yeux, on est perdu. Et parfois c’est ainsi que la hâte et la précipitation de la jeune femme peuvent être interprétées. Elle est jeune finalement, pas tant par son âge, elle n’a pas deux ans de moins que moi, mais dans façon de voir les choses, d’aborder les interactions sociales. Je devine facilement qu’elle vient d’un milieu privilégié, d’un milieu où elle n’a jamais réellement eu à se battre pour grimper le long de l’échelle sociale. Jamais eu à connaître la douleur, la vraie, celle pernicieuse induite par le deuil. Deux ans nous séparent, mais nos expériences de vie sont radicalement opposées, et nous rendent différentes finalement.

Une fois assise, j’oublie la présence de la jolie brune pour me concentrer sur le jeune courtier. Il a vingt-neuf ans, et je ne rougis pas au moment de lui donner mon âge. Ce genre de type aime les filles plus jeunes, il n’y a pas besoin d’être mentaliste pour le lire sur son visage. Le désir lorsqu’il baisses ses yeux sur mon corps, et le sentiment de puissance, de maîtrise du type plus âge. Jill se lève et nous informe de son désir d’aller danser. Je ne devrais pas être surprise que la drogue dans son sang l’empêche de tenir en place. De mon côté, il n’y a que les doigts de mon interlocuteur sur ma peau qui me retiennent. « Oui, on va juste se défouler un peu avant de revenir prendre des trucs, gardez nos places. » Je hoche la tête en lui renvoyant un sourire radieux, qui serait forcé s’il n’était pas induit par mon état de défonce, avant de reporter mon attention sur le blond. « J’ai cru qu’elle partirait jamais ta copine. » Un sourire sur les lèvre, j’accroche mes doigts aux pans de sa chemise, en profite même pour les glisser dans les interstices qu’elle m’offre. Mes lèvres sur les siennes et bien déterminée à lui prouver que malgré mes 22 ans, je n’ai rien à envier aux femmes qu’il fréquente habituellement. Mon corps se tourne entièrement vers le sien, et ma main glisse jusqu’à son entrejambe, pour l’effleurer. Finalement ma pudeur, mon semblant de pudeur plutôt reprend le dessus sur mes sensations décuplées, et le rose aux joues je me recule. Quelques dizaines de minutes passent, pendant lesquelles nos regards se cherchent, nos verres tintent aussi, et si j’aime le faire patienter, j’ai du mal à lui cacher que j’ai déjà choisi de terminer ma soirée avec lui.

La brune finit par revenir à la table, poussant son partenaire à la consommation, et quelques billets vers viennent se rajouter dans mon sac, alors que je sers la mâchoire et grince des dents, pour m’empêcher de sombrer à la vue de la poudre, si facile d’accès. « Bon alors qui paye la prochaine tournée ? » Jill. La jeune femme de bonne famille que je n’ai jamais vue payer la moindre consommation. Mon verre à la main, hilare et soudain provocatrice, je me tourne vers elle. « Tu sais qu’il y a un nom pour les femmes comme toi ? » Celles qui séduisent et s’offrent pour quelques verres, telle une transaction. Je lui adresse un clin d’œil, avant que mon verre ne soit resservi.

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Jill and Raelyn

Jill était du genre joyeuse et avenante en soirée, et dans la vie, rarement à faire la gueule. C'était toujours mieux pour cacher réellement tout ce qu'elle avait vécu, elle essayait de ne pas se laisser submerger par ses démons. Même si de temps en temps, il lui arrivait de perdre le contrôle et de faire des crises à cause de la colère, elle avait fait quelques petits séjours en hôpitaux psychiatrique quand il n'y avait pas quelqu'un pour essayer de la calmer. Raelyn ne la connaissait pas et c'était mieux comme ça, Jill passait pour la petite fille immature et naïve qui n'avait jamais eu de problèmes dans sa vie, exactement le contraire de ce qu'elle était vraiment.

Au milieu de la piste de danse, elle se lâchait complètement, laissant son corps maître de ce qu'il faisait, elle se collait au beau brun, lui tournait autour et revenait devant lui pour bouger avec lui au rythme de ses hanches. Il était plutôt bon danseur pour ne rien gâcher à son charme, c'était décidé, Jill rentrerait avec lui ce soir. Il était gentil et aussi défoncé qu'elle, ils étaient sur la même longueur d'onde pour une soirée. « Et si on restait là ou on peut rentrer directement à mon hôtel ? », Jill le regarde amusée par la situation, « Mais la soirée vient juste de commencer, on va pas déjà partir », elle lui lance un clin d’œil et un grand sourire et continue de danser avec lui en étant toujours plus proche. Ils décident ensuite de retourner vers la table. Les lignes de cocaïne se dessine et plusieurs personnes autour de la table décident d'acheter un peu plus à Raelyn, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Elle doit déjà avoir atteint les 500$, mais Jill lui fait confiance, elle lui fera signe quand elle aura décidé de tenir son engagement. Toujours plus proche de son compagnon pour la soirée, il prend plus de libertés et ses lèvres embrassent son cou et une partie de son buste avant de revenir à ses lèvres. Les sensations sont exquises.

Quand le barman arrive avec la nouvelle tournée de whisky, tout le monde prend un nouveau verre quand Raelyn fait une réflexion à Jill « Tu sais qu'il y a un nom pour les femmes comme toi ? », Jill la regarde interloquée, elle vient apparemment de la traiter de pute, Jill sert les dents, ce n'est pas le moment de s'énerver, avec autant de drogue dans le sang, elle ne peut pas contrôler ce qu'elle dit et elle n'a pas envie de s'enfoncer dans ses démons. « Je t'emmerdes Raelyn », phrase sortie avec un clin d’œil et une expression dégoûtée. Elle n'est pas du genre susceptible, mais elle ne couche jamais pour de l'argent, c'est un de ses grands principes. « En attendant tu en profites aussi de la tournée gratuite » dit-elle en riant. Dans cette était, la bonne humeur n'est jamais loin, elle oublie vite se passage pour continuer de s'amuser avec son beau brun, sans aller encore trop loin. La frustration est la clé pour que leur fin de soirée soit réussie et que les deux prennent leur pied.

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Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Jill tique face à ma réflexion, et je me délecte de la colère, de l’air outré que je lis sur son visage. Parce que j’ai toujours aimé ça, piquer, être mauvaise, et que c’est un trait de caractère que la consommation excessive d’alcool a tendance à exacerber chez moi. Je ne me maîtrise plus, de distingue plus la frontière entre la gentille taquinerie et l’attaque, parce que qu’au font je n’ai que faire d’attaquer, je n’ai que faire de passer pour une sacré connasse. Parce que l’avis de la brune au font je m’en fou, c’est le regard que les hommes pose sur moi qui me préoccupe, et si la plupart de ce que je fréquente font le plus souvent semblant de ne pas cautionner le traitement que j’inflige à mes semblables, de me réprimander lorsque je dépasse les limites établies par la société, mais je sais qu’ils s’en amusent, et que la plupart du temps, les connasses les excitent bien plus que les gentilles filles. Jill semble vraiment m’en vouloir un instant, prête à exploser alors que je l’observe avec un air satisfait sur le visage. « Je t'emmerde Raelyn. » Quelle répartie. Je réponds à son clin d’œil d’un sourire amusé, l’observant rire pour retrouver une contenance. « J’allais te traiter de saltimbanque, qui amuse la galerie pour gagner sa croute, mais si tu veux y voir une autre insulte… » Je lève les deux mains, un air innocent sur le visage. Bien sûr que non, bien sûr que j’insinuais qu’elle avait la cuisse légère et une vertu introuvable. Bien sûr que c’était le terme de prostituée qui flottait dans ma tête. Mais comme m’en vouloir quand j’adopte un sourire si candide qu’on me donnerait le bon dieu sans confession ? Lawrence ne s’en formalise pas d’ailleurs, puisqu’elle laisse échapper un sourire amusé en secouant la tête, avant de poser à nouveau sa main sur mon genou, s’engouffrant entre mes deux jambes. « En attendant tu en profites aussi de la tournée gratuite. » Elle semble oublier sa mauvaise humeur passagère, et je mets cette versatilité soit sur le compte de son envie de garder la face soit sur la drogue qui coule dans son sang. Je lève mon verre doucement dans sa direction. « Allez tu me connais Jill, sans rancune. » Je lui adresse un sourire amusé avant de redescendre mon verre et d’y tremper les lèvres. Elle n’a pas tort, j’ai beau de pas être à plaindre l’alcool gratuit a un gout appréciable. « On comptait bouger au Prohibition à la fin de cette bouteille, vous nous suivez ? » Il parle au groupe mais a tourné son corps vers moi, et planté ses pupilles dans les miennes. Un sourire en coin sur le visage, je lui réponds sans le lâcher du regard pour consulter Jill. « Je vous suis. » Je sais que la brune suivra, et même si ce n’était pas le cas, elle me connait assez pour ne pas s’en formaliser. Elle sait que quand j’entre en chasse, il n’y a plus que ça qui compte.

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Jill and Raelyn

Jill a du mal à gérer ses émotions en temps normal, et ça s'empire quand elle a de la drogue dans le sang. Elle peut passer du bonheur extrême à une colère insurmontable en quelques secondes. Et Raelyn le savait très bien. Elle aimait jouer avec les gens et dans ces moments là, Jill était une cible facile même si elle n'est pas du genre à se laisser faire. Jill aimait être le centre de l'attention de tout le monde, alors que le but de Raelyn pendant leurs soirées étaient d'attirer l'attention des garçons seulement, et elle n'aimait pas partager. Jill s'énerve légèrement sans pouvoir se contrôler quand Raelyn lui lance une nouvelle pique, elle sait que c'est anodin, elles étaient du genre à se lancer des vacheries à longueur de temps, mais c'était plus fort qu'elle.

« J'allais te traiter de saltimbanque, qui amuse la galerie pour gagner sa croûte, mais si tu veux y voir une autre insulte », Jill rit malgré elle, et ne répond pas, elle sait très bien ce que voulait dire Raelyn. Si elle devait réagir à chaque remarques, elle se pourrirait toutes ses soirées. Elle se retourne vers le Jim, son partenaire pour la soirée qui retrace deux nouvelles lignes sur la table, de nouveau, Jill en prend la première avant de récupérer son verre, « Allez tu me connais Jill, sans rancune » Jill lui lève son verre « Si j'étais rancunière on aurait déjà essayer de s’entre tuer plusieurs fois Rae », et elle sourit. Elle sent de nouveau les lèvres de son beau brun qui parcourent son cou et elle soupir d'aise, les sensations sont agréables.

« On comptait bouger au Prohibition à la fin de cette bouteille, vous nous suivez ? », Jill tourne la tête vers Jim sans même se soucier de la réponse de Raelyn, « J'y vais si tu y vas », elle lui sourit et lui murmure à l'oreille « On y va alors ». Un des mecs autour de la table se lève pour resservir tout le monde. Jill finit son verre cul sec et quelque minutes plus tard, tout le groupe était debout prêt à partir au Prohibition, elle voit que Raelyn se lève pour suivre le groupe, « Cette soirée s'annonce plutôt sympa ».

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Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Je prends un malin plaisir à asticoter la demoiselle. Parce que je suis comme ça, j’ai toujours été comme ça, et lorsqu’en face de moi j’ai quelqu’un qui prend vite la mouche, ou bien quelqu’un qui n’a pas peur de me rentrer dedans à son tour cela ne m’encourage que d’autant plus. Et Jill coche allègrement les deux cases. Elle a ce qu’il faut dans le ventre pour me dire d’aller me faire voir, comme elle le fait d’ailleurs à l’instant, mais a aussi une personnalité assez versatile qui la fait monter dans les tours rapidement. Et moi qui m’énerve difficilement et assez rarement, je me délecte de la voir ainsi monter en pression. Mais je calme le jeu aussi, parce que je n’ai pas envie de gâcher la soirée. Non, j’apprécie encore les moments que je passe avec la jeune femme. « Si j'étais rancunière on aurait déjà essayer de s’entre tuer plusieurs fois Rae. » Je la regarde dans les yeux un instant, sérieuse et muette, avant d’éclater de rire. Un rire joyeux, un rire qui vient du fond du cœur, mais largement induit par ma consommation de drogue. Elle commence à prendre possession de moi, de mes gestes pensées et paroles alors qu’elle se mélange progressivement à mon sang. Et sans m’en rendre compte, mes doigts se baladent sur la cuisse de Lawrence. « T’as pas tort. » Elle m’a cernée au moins. Et en m’affirmant qu’elle n’est pas rancunière et ne retiens pas mes piques contre moi, elle ignore surement qu’elle me donne le feu vert pour piquer d’autant plus fort.

Les minutes passent, les verres se vident alors que les conversations commencent à se dynamiser, l’alcool et la drogue coulant dans le sang de chacun. Je sens que mon compagnon de soirée est de plus en plus réceptif, que mes doigts qui se baladent sur sa peau le font de plus en plus frissonner, que ses muscles se contractent à leur contact. Finalement je dépose mon verre sur la table au moment où les gens présents autour de la table commencent à se lever et à se mettre en route pour le Prohibition, Club du centre-ville. Un endroit assez huppé, proche de chez moi, que je fréquente aussi régulièrement. Je me lève pour les suivre, et Jill fait de même, un sourire sur les lèvres. « Cette soirée s'annonce plutôt sympa. » Là-dessus je n’ai rien à redire. Je hoche la tête sans un bruit, avant de suivre le groupe, retrouvant l’air frais de la nuit. La démarche approximative je me dirige vers le taxi appelé par Lawrence, dans lequel Jill et le compagnon éphémère qu’elle s’est choisie s’engouffrent également. La voiture démarre, et je me retrouve entre Lawrence et la demoiselle. Je me penche vers elle pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille. « Si je disparais sans un mot et sans avertissement… Faudra pas que ça t’étonnes. » Je lui pointe discrètement Lawrence du menton pour lui faire comprendre, si ce n’était pas déjà évident, que j’ai bien l’intention de rentrer avec le blond et que je ne sais pas encore combien de temps je serais capable de me contenir.

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Quelques minutes après la pique de Raelyn, Jill est déjà passée à autre chose, la preuve que la drogue avait pris le contrôle de son corps. Elle passe quelque temps à fixer la foule de danseurs en face d'elle perdue dans ses pensées et dans ses sensations. Elle était dans un autre monde, beaucoup plus agréables que la réalité, c'était pour ça que l'ecstasy était sa drogue préférée. Elle se perdait dans les sensations que pouvaient lui procurer la musique ou encore le mains et la bouche de Jim qui parcouraient son corps. « T'as pas tort. ». Jill rit, si elle ne connaissait pas un peu Raelyn et sa passion pour essayer de la pousser à bout, elles se seraient engueulées plus d'une fois. Elle lève son verre pour seule réponse avant de se re concentrer sur son partenaire de la soirée.

Les minutes s'écoulent et le petit groupe autour de la table se met en mouvement pour partir au Prohibition. Jill se lève et son beau brun la suit de près. Elle croise Raelyn qui est aussi suivie du mec qu'elle a choisi pour passer sa soirée et elle lui dit à quel point la suite de cette soirée va être sympa. Elles finissent, chacune avec leur mec de la soirée, dans le même taxi. Raelyn en profites pour glisser à l'oreille de Jill « Si je disparais sans un mot et sans avertissement... Faudra pas que ça t'étonnes », Jill prend une seconde pour jeter un coup d’œil au blond qui l'accompagne « ça se comprend ! ». Et Jill lui chuchote aussi à l'oreille « Je me demande bien combien de temps on va pouvoir tenir encore avant de repartir avec eux », Jill était dans le même cas, elle savait qu'elle repartirait avec Jim. Elle voulait juste profiter encore un peu de sa soirée et de la drogue dans son sang pour aller danser. « Au fait t'as vendu pour combien déjà ? ». Jill se souvenait qu'elle lui avait promis de prendre une nouvelle pilule avec elle si elles arrivaient à vendre pour 500$, ce qui était certainement déjà le cas même si la soirée était encore loin d'être finie.

Ils sont arrivés au Prohibition quasiment tous en même temps, et sont rentrés direct. Les entrées pour les filles du groupe étant gratuite comme dans la majorité des boites. A peine entrée, Jill se retrouve collée au brun qui se déhanche déjà au rythme de la musique jusqu'à ce que le reste du groupe retrouve une table au fond de la boite où tout le monde peut se poser en attendant les nouvelles bouteilles d'alcool qui avait déjà été commandée.

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Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Une fois dans la voiture, je profite sans m’en cacher, sans me donner un air d’ingénue de ma proximité forcée avec Lawrence, alors qu’il glisse son épaule sous la mienne pour nous laisser un peu plus de place, et y dépose un baiser. Un simple baiser, mais un contact physique qui me fait décoller au plafond, et qui hérisse chacun des poils de mes bras, alors que j’ai atteint mon plateau, les heures pendant lesquelles l’effet de la drogue se font le plus ressentir, sont le plus puissant. Il a l’air de le savoir, de ne pas être un novice en terme de consommation puisqu’il en profite sans vergogne, effleurant mon bras de ses doigts sans jamais appliquer la moindre pression, bien décidé à jouer avec mes nerfs, bien décidé à me faire le supplier de me ramener chez lui, alors que l’envie est également la seule chose qui se lit dans ses pupilles.

Je partage ma pensée avec la brune, qui après un coup d’œil au partenaire que je me suis sélectionné ce soir, valide mon choix d’une voix basse et amusée. « Ça se comprend ! » Je tourne les yeux vers lui à mon tour, observant la ligne bien définie de sa mâchoire, avant d’adresse un clin d’œil à la brune. « Je me demande bien combien de temps on va pouvoir tenir encore avant de repartir avec eux. » J’appuie ma tête contre l’épaule de Lawrence, avant d’esquisser un sourire et un faible haussement des épaules. Je n’ai pas envie de tenir, pas envie de résister de toute façon. Mais la soirée ne fait que commencer. « Au fait t'as vendu pour combien déjà ? » Je lui adresse un sourire avant de me redresser pour me rapprocher d’elle. J’ouvre mon sac pour en sortir une pilule d’ecstasy que je dépose dans sa main. « Assez. Et je n’ai qu’une parole. » Elle n’a pas à savoir combien j’ai rapporté ce soir, ce genre de considération ne concerne que moi. Mais je lui ai promis une pilule supplémentaire, et je la lui donne de bon grès.

Je me laisse porter par les caresses du blond sur mon bras pendant le reste du trajet, m’abandonnant aux sensations qui déferlent en moi, et quand le taxi se gare devant la boite de nuit, je n’ai plus réellement envie de danser… Je me fais violence pour sortir, et remonte rapidement la queue pour aller saluer le videur, les autres sur les talons. L’ambiance du Prohibition est plus intimiste, mais l’environnement également plus tape à l’œil. Lawrence m’attire contre lui un instant pour glisser quelques mots dans mon oreille. « Rentre avec moi, mon hôtel est à côté. » Je lève un sourcil, bien décidé à le faire attendre tant que je le peux encore, tant que je suis encore capable de contrôler mes pulsions. « Je suis quoi, une prostituée ? » Je lui adresse un sourire, ravie de le voir rougir. « Non, je pense que tu me raccompagneras chez moi plutôt, tu sais, comme une gentleman. Et quand je l'aurais décidé. » Je lui adresse finalement un clin d’œil avant d’attraper sa main pour l’entrainer vers le fond du bar, à la recherche de la brune et des autres personnes qui nous accompagnent.

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Dans cette voiture, Jill est totalement défoncée, l'effet de toutes les drogues et l'alcool qu'elle avait ingurgité se faisait ressentir. Elle restait collée à Jim qui avait enroulé son bras autour de l'épaule de Jill et, avant que Raelyn lui parle, elle avait sa tête posée dans le cou du brun et sa main qui se perdait sur sa cuisse avec envie. Elle avait l'impression de planer, et son regard se perdait à travers la vitre.

Les deux filles étaient emballées par leurs partenaires respectifs et Raelyn prévient Jill qu'elle risque de disparaître dans la soirée et Jill fait de même. Elles ne pouvaient pas savoir laquelle des deux craquerait en première mais, ce qui était sûr, c'est qu'elles finiraient toutes les deux leur nuit avec ces jeunes hommes. Le sujet de la vente de drogue revient aussi sur le tapis « Assez. Et je n'ai qu'une parole. », Jill lui fait un clin d’œil en récupérant la pilule colorée que lui tend Raelyn « Et n'oublies pas le deal, si j'en prends t'en prends aussi, ce sera d'autant plus marrant, je vais proposer à mon beau brun de faire de même », elle tourne la tête vers Jim pour lui poser la question. « Volontier », et Jill lui fait un grand sourire et de nouveau, les billets et la drogue s'échangent dans les mains de Rae. En sortant du taxi, Jill et son partenaire mettent leurs pilules sur leur langue avant de s'embrasser avidement. « Calmes toi, tu tiendras pas la distance sinon ! », dit Jill au beau brun avant de le devancer pour suivre le groupe et rentrer dans la boite « Ne t'inquiète pas pour moi j'arriverai à te suivre », « J'attends de voir ça ». Et les deux se collent pour commencer à danser avant de rejoindre tout le groupe assis sur les canapés. Quand elle arrive, Raelyn et son blond ne sont pas là, elle se pose donc de nouveau à côté de Jim.

Elle voit la crinière blonde de Raelyn au loin qui vient tous les rejoindre. Les mains de Jim se perdent sur le corps de Jill, et les sensations sont exquises. Elle ferme les yeux pour profiter des lèvres de cet homme qu'elle connaît à peine sur son cou. Le brun est complètement défoncé lui aussi, comme les trois quarts des gens qui sont autour de cette table basse. Une nouvelle bouteille a été commandé mais Jill n'y fais même pas attention, trop occupé avec le brun pour avoir envie de boire.

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Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

J’ai envie que cette soirée se termine, mais j’ai envie de la prolonger. Dans ma tête deux extrêmes s’affrontent, sans que je ne sache encore qui gagnera la bataille. D’un côté il y a l’appel de la luxure, Lawrence qui se tient à côté de moi et qui se fait tentateur, ses caresses délicates et presque trop innocentes sur mon bras me donnant envie de plus, me donnant en un avant-goût de ce à quoi notre nuit ressemblera grâce à la consommation de stupéfiant. J’ai cette envie brute, bestiale de sentir ses mains partir à l’exploration de mon corps, et d’augmenter la surface de nos peaux entrant en contact. J’ai des envies très peu chrétiennes le concernant, et je sens presque le rouge me monter aux joues quand je l’imagine prendre possession de mon corps. Mais d’un autre côté cette fichue drogue qui contrôles mes mouvements me donne aussi envie de rejoindre la piste de danse, de boire plus, de laisser le son de la musique contrôle les battements de mon cœur. Pour l’instant je passe d’une envie à l’autre, certaine à un moment que je vais fausser compagnie au groupe et rentrer d’une minute à l’autre, alors que l’instant suivant je suis mue par l’envie d’arriver le plus vite possible au Prohibition.

Je donne sa récompense à Jill, puisqu’elle l’a méritée et que je n’ai qu’une parole. Ses méthodes ne sont peut-être pas les miennes, parce que je n’aime pas passer pour une morte de faim mais ce soir elles ont été rudement efficaces. « Et n'oublies pas le deal, si j'en prends t'en prends aussi, ce sera d'autant plus marrant, je vais proposer à mon beau brun de faire de même. » La voilà Jill, dans le rôle du petit diable sur mon épaule, celui qui me pousse à la consommation. Mais ce soir je n’ai plus besoin d’être beaucoup poussée, alors j’attrape à mon tour une pilule que je casse en deux, en glissant la moitié dans la main de Lawrence et avalant l’autre rapidement. « Volontiers. » C’est le compagnon de Jill qui a parlé, je crois en tout cas alors que l’univers qui m’entoure me semble à la fois flou mais aussi plus clair que jamais. J’attrape le billet qu’il me tend avant de le servir à son tour.

Une fois dans la boite de nuit et après mon échange avec le blond, je me mets en quête du reste du groupe, que j’aperçois installé sur une table, un peu plus loin. J’attrape la main de mon compagnon pour le guider jusqu’à eux, avant de me glisser sur une place libre. Jill est à quelques places de moi, en train de dévorer avidement les lèvres de son compagnon de soirée, installée sur ses genoux. « Laisse le respirer espèce de sauvage. » Satisfaite de mon petit effet, j’attends qu’elle se retourne dans ma direction, avant de lui adresser mon plus beau sourire, la narguant. « Tu te donnes en spectacle et tu l’épuise avant l’heure en prime, ça serait dommage… » Je redeviens une peste, parce que je n’ai jamais cessé de l’être. Mais une peste avec un joli sourire innocent.

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Jill prend sa nouvelle pilule en même temps que Jim. Ils sont déjà tous les deux complètement défoncés, mais Jill n'a pas de limites, et apparemment son compagnon de la soirée n'a pas prévu de s'en mettre non plus. Il la suit dans toutes ses conneries et elle est ravie, c'est rare qu'elle trouve des mecs qui la suivent autant d'habitude alors elle en profite. Les sensations sont décuplées et la réalité paraît bien plus douce sous ecstasy. La moindre petite caresse provoque des tonnes de sensations agréables. Elle et Jim ne se détache pas d'une semelle, le jeune homme semble très impatient d'aller plus loin avec Jill même si elle n'a pas prévu de rentrer pour le moment pour profiter de la soirée. Quand ils s’assoient sur le canapé, Jim attire Jill sur ses genoux pour qu'ils soient toujours plus proches.

Elle n'a pas le temps de réagir qu'il pose ses lèvres sur les siennes avec ardeur. Elle profite de cette proximité et des baisers de son partenaire de soirée en laissant passer ses mains sous son haut pour effleurer son torse musclé. Les effets de la deuxième pilule se font ressentir, toutes ces sensations la font décoller du sol et elle a de nouveau une poussée d'énergie impressionnante, elle ne peut plus tenir en place et sa jambe se met bouger sans qu'elle y fasse attention. Elle entend la voix lointaine de Raelyn dans son dos « Laisse le respirer espèce de sauvage. Tu te donnes en spectacle et tu l'épuises avant l'heure en prime , ça serait dommage », Jill rit en se retournant vers elle en restant sur les genoux du brun. « Déjà, je m'en fou de me donner en spectacle tant que je profites de ma soirée, et ensuite, dis lui ça à lui ! Il est sûr de pouvoir tenir la distance, faut bien que je le test un peu pour savoir si il en est vraiment capable », elle fait un clin d’œil à Raelyn amusée par la situation et se rassoit sur le canapé en laissant poser ses jambes sur celle de Jim. « Vous avez des idées pour continuer cette soirée ou on va juste s'éclater sur la piste de danse avant de partir ? », elle s'adresse à toute la tablée. « Rae, t'as pas une idée pour pimenter un peu la soirée ? T'as souvent de bonnes idées en général ! », Jill ne s'était jamais ennuyée quand elle était en soirée avec Raelyn, et ça n'allait pas commencer ce soir.

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The baddest thing around town
Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Mes yeux glissent un instant sur Jill et son partenaire – dont je n’ai pas fait l’effort de retenir le nom – qui me semble sans trop en rajouter être à deux doigts de conclure sur le sofa. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel un instant, et tente de retenir une remarque sarcastique – non, pas très fort en fait – avant d’apostropher la demoiselle en public, et devant une table hilare. J’ai toujours aimé ça, le côté public de la chose quand je m’applique à piquer et irriter. On pourrait parler d’humiliation, mais dans ma tête cela reste innocent, cela reste mon moyen de prédilection de m’amuser. Et Jill ne me déçois pas, puisque comme à son habitude elle court et fonce tête baissée. « Déjà, je m'en fou de me donner en spectacle tant que je profite de ma soirée, et ensuite, dis-lui ça à lui ! Il est sûr de pouvoir tenir la distance, faut bien que je le teste un peu pour savoir s’il en est vraiment capable. » Sans trop réagir je l’observe un instant, d’abord se détacher, puis quitter les genoux de son partenaire. On ne s’en fou pas tant que ça finalement de ma remarque on dirait. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que la main de Lawrence se dépose sagement sur mon genou, n’osant surement pas aller plus loin après la remarque que je viens de faire à la brune. Tant pis si mon sarcasme vient de me faire perdre cette proximité physique, j’aurais tout le loisir d’en profiter plus tard, lorsque nous serons tous les deux à l’abris des regards, et pour l’instant je m’amuse comme une enfant à rendre Jill folle. « Vous avez des idées pour continuer cette soirée ou on va juste s'éclater sur la piste de danse avant de partir ? » Je lève les yeux au ciel devant l’apostrophe de la jeune femme, en faisant des tonnes, et m’apprête à lui répondre que si elle s’ennuie avec nous elle peut très bien aller voir ailleurs, mais elle me prend de court en m’interpellant devant le reste du groupe. « Rae, t'as pas une idée pour pimenter un peu la soirée ? T'as souvent de bonnes idées en général ! » Je l’observe quelques secondes, avant de tourner la tête vers Lawrence qui a posé ses yeux sur moi, à l’instar du reste de la table. Pas de chance Jill, tu sais pourtant à quel point j’aime être au centre de l’attention… Je me penche sur la table, y déposant mes coudes comme si je m’apprêtais à partager un secret, vrillant mes pupilles dans celle de Jill. « J’ai bien envie de lancer quelques défis… » Je prends une pause, savourant mon effet d’une façon presque trop théâtrale. « Et j’ai bien envie que tu commences Jill. » Je me recule pour appuyer à nouveau mon dos contre le sofa et l’épaule du jeune homme qui m’accompagne ce soir. « Puisqu’on a établi plus tôt que ne pas payer tes verres c’était ta spécialité, j’aimerais que tu passes derrière le bar pour y dérober une bouteille. » Un sourire se dessine sur mon visage, le sourire d’une gamine fière d’elle, et j’observer les réactions de la brune. Je me suis adressée à elle publiquement, elle est donc obligée de se plier à ma demande non ? Elle ne peut pas admettre qu’elle n’en a pas envie, ou pas le courage sans se ridiculiser. « Alors ? »

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They say she needs to slow down

Les mains de Jim ne s'arrêtent plus de parcourir le corps de Jill qui ne s'en plaint pas, cela annonçait une soirée assez plaisante. Il n'était pas gêné à l'idée de la toucher devant tout le monde alors qu'elle était assise sur ses genoux. Jill profitait pleinement de sa soirée maintenant que la drogue et l'alcool parcouraient son corps entier, elle pouvait la sentir dans tous ses membres. Jill décide de descendre des genoux du jeune homme en laissant ses jambes posés sur lui, il en profite pour caresser légèrement ses jambes en attendant la suite de la soirée. Quelques conversations et verres plus tard, Jill décide de lancer l'idée de pimenter la soirée en parlant à Rae. Elle a toujours adoré relever des défis plus fou les uns que les autres, quoi de mieux pour des montées d'adrénaline et se sentir vivante ?.

Comme elle s'y attendait, Raelyn joue le jeu, elle ne pouvait pas faire autrement maintenant que Jill avait reporté toute l'attention de la table sur elle. « J'ai bien envie de lancer quelques défis... », toute la table commence à s'intéresser réellement à ce qu'elle va dire et tout le monde est terrorisé à l'idée qu'elle décide de lancer un défi à n'importe qui. Mais Jill sait très bien que le premier défi sera pour elle, c'est bien pour ça qu'elle a lancé Rae, elle avait toujours besoin de lancer des piques ou de se rendre intéressante et quoi de mieux que de lancer un défis compliqué à Jill. « Et j'ai bien envie que tu commences Jill. », Jill sourit, exactement ce qu'elle avait prévu, elle attendait juste qu'elle énonce le défi après avoir laissé quelques secondes de suspens. « Puisqu'on a établi plus tôt que ne pas payer tes verres c'était ta spécialité, j'aimerais que tu passes derrière le bar pour y dérober une bouteille », trop facile, dans ce genre de bar c'est constamment le rush dans les commandes d'alcool. Et ce n'était pas la première fois qu'elle vole de l'alcool même si d'habitude elle vole les verres qui ont été préparés. « Alors ? », « Je vois même pas pourquoi tu me poses la question Rae, tu sais très bien que je relève toujours les défis ! ».

Elle se lève laissant le beau brun assis sur le canapé. Elle s'avance vers le bar pour analyser la situation, il y a une vingtaine de personne qui prennent commande et les barmans sont soit trop occupés soit complètement submergés. Elle s'avance calmement en remontant sa robe « T'as l'air paumé toi ! Nouveau dans le métier ? », elle fait ses yeux doux à un des barmans qui a l'air d'avoir quasiment le même âge qu'elle. « Oui c'est mon deuxième soir je suis pas très habitué », Jill détourne sont attention ce qui le perd encore plus, il n'ose pas la rembarrer même si il est débordé, il va donc faire des erreurs. Et comme elle l'avait prévu, en faisant un de ses cocktails à côté d'elle il dépose une bouteille de vodka. Jill attend qu'il se tourne une seconde pour l'attraper et la mettre dans son dos avant de se lever. « Eh mec, ce mec vient de te voler ta bouteille de vodka tu devrais faire gaffe », elle vise la foule sans être vraiment précise pour qu'il détourne son attention d'elle « Vas voir il est parti en courant vers là bas j'ai rien pu faire », Jill fait sa mine de petite fille désolée « C'est pas ta faute c'est moi qui ai fait une connerie... ». Elle s'excuse encore une fois et lui dit au revoir en continuant de cacher la bouteille de sa vue et retourne à la table avec la bouteille. Elle avait réussi son défi sans problèmes « Ok Raelyn c'est à toi ! Tu dois vendre un de tes sachets de poudre en moins de 5 minutes à ce groupe de filles là » elle vise un groupe de filles qui ont l'air un peu plus jeunes qu'elles qui ont l'air de s'ennuyer « Si tu y arrives pas, tu donnes ton sachet au groupe et on le partage tous ! », un clin d’œil, elle sait aussi que Raelyn ne dit jamais non à un défi. « Tu marches ? ». "Tout le monde joue ?" tout le monde fait oui de la tête, toute cette soirée s'annonce encore intéressante.

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The baddest thing around town
Raelyn Blackwell & @Jillian McGrath – février 2009, Brisbane - 22 ans

Quand je pose ma question à Jill, quand je lui demande une sorte de cap ou pas cap version adultes, je sais qu’elle ne se dérobera pas. Parce que ce genre de jeu, c’est le genre de Jill. Parce qu’elle aime repousser les limites, parce qu’elle aime être le centre de l’attention – une particularité que nous partageons, et parce qu’elle ne sait jamais quand s’arrêter. Et puis, elle ne respecte rien la brune, alors je la vois mal renoncer parce que cela ne se fait pas, parce que cela n’est pas correct et mettra dans la merde l’un des barmans, très probablement. Elle s’en fou de ce qu’elle détruit sur son passage Jill, elle a toujours été comme ça et si dans un premier temps c’est ça qui nous a rapprochées, je me rends compte aujourd’hui que c’est son exubérance qui me lasse, et qui me détache d’elle. Je n’ai jamais gardé d’amitié durable de toute façon, pas avec les gens que je rencontre en soirées, pas à l’exception d’Alec en tout cas. Alec, qui serait bien déçu de me voir comme ça, bien déçu de me voir gérer ma peine de la sorte, même si j’ignore que c’est ce que je fais. Je chasse l’image du brun de ma tête, l’alcool, la drogue et l’excitation de la soirée le reléguant malheureusement au second plan, comme ça a toujours été le cas avec moi. Alors je me focalise sur la soirée, sur le défi que je suis en train de lancer à Jill, faisant abstraction des pensées qui traversent mon esprit. « Je vois même pas pourquoi tu me poses la question Rae, tu sais très bien que je relève toujours les défis ! » Je hoche la tête, parce que cette réponse est entendue, parce qu’elle ne me surprend pas. Dommage. Je l’observe se lever, mais lorsqu’elle s’approche du bar et entame une discussion avec le jeune homme qui y officie, je détourne la tête, peu intéressée par ce qu’il est en train de se passer. Parce que je connais la jeune femme et ses techniques. Elle ne va pas me surprendre, elle va draguer, minauder, et je ne serai pas divertie. Alors je me tourne vers Lawrence, qui approche ses lèvres près de mon oreille sans jamais les coller, mes susurrant des mots doux, cherchant à faire flancher ma volonté, cherchant à me convaincre de rentrer plus tôt, de le satisfaire plus vite. Je résiste pour le principe, parce que j’aime me faire désirer, mais je sais que j’ai du mal à cacher mon désir.

Finalement quand Jill revient à la table et y dépose la bouteille, je tourne enfin les yeux vers elle. Pauvre gamin qui n’avait pas eu la moindre idée de à qui il avait eu à faire, qui n’avait pas eu la moindre chance. Je secoue la tête en riant doucement, m’attendant à être la cible de Jill. « Ok Raelyn c'est à toi ! Tu dois vendre un de tes sachets de poudre en moins de 5 minutes à ce groupe de filles là. » Je lève un sourcil, assez surprise, mais la laisse terminer. « Si tu y arrives pas, tu donnes ton sachet au groupe et on le partage tous ! » Et avec une candeur qui me parait presque enfantine, elle rajoute. « Tu marches ? Tout le monde joue ? » Je l’observe quelques secondes, appuyée contre le sofa, avant de décoller me dos pour me pencher dans sa direction. « Si j’ai bien compris, t’es en train de me mettre au défi de… De faire mon job, ce pour quoi je suis douée ? » Toujours un sourire amusé sur le visage, je me lève et lisse ma robe d’une main, attrapant mon sac à main de l’autre. « Mais avec plaisir. » Je me diriger vers le groupe de fille. Pas les cibles que j’aurais choisies, trop jeunes, la cocaïne leur fera peur et leur semblera chère. Mais tant pis, j’échange avec elles quelques minutes, rentrant dans les chaussures de la bonne copine, et leur fait même un prix, parce que je ne veux pas perdre, je n’ai jamais été une bonne perdante. Quand je reviens à la table, c’est allégé d’un sachet de poudre, et le sourire aux lèvres, avant de reprendre ma place. « Désolée Jill, mais si tu veux te défoncer aux frais de la maison, va falloir être un peu plus inventive que ça. » Parce que bon, qu’on se le dise, dealer c’est mon truc. C’est ce que je fais mieux que personne autour de cette table.

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They say she needs to slow down

Jill n'a aucun mal à réussir le défi que lui a donné Raelyn. Elle lui avait déjà dit de faire ça pendant une autre soirée et elle avait déjà réussi. Elle faisait dans le vol, le deal et les arnaques depuis son plus jeune âge, elle aimait les montée d'adrénaline que le risque pouvait procurer et elle était devenue totalement accro. Il lui fallu moins de 10 minutes pour arriver à ses fins et duper le pauvre petit barman qui n'arrivait à gérer ni le monde ni la pression. Il allait certainement avoir des problèmes mais Jill avait gagné son défi et c'est ce qui lui importait le plus. Elle retourne à la table victorieuse avant de donner un nouveau défi à Raelyn. Elle savait très bien qu'elle accepterait n'importe quel défi, elle ne se défilerait pas avec autant de regards posés sur elle. Elle voulait constamment attirer l'attention sur elle et là c'était l'occasion que tout le monde se concentre sur ce qu'elle faisait. Elle se lève et met moins de 5 minutes pour vendre sa marchandise. C'était prévisible, elle était aussi déterminée que Jill quand il s'agissait de gagner un jeu. « Désolé Jill, mais si tu veux te défoncer aux frais de la maison, va falloir être un peu plus inventive que ça. », Jill pose son dos contre le torse de Jim en buvant un verre, « Je me défonce déjà aux frais de la maison ! », ce soir elle n'avait payé aucune drogue, comme chaque soirée qu'elle faisait.

Les minutes s'écoulent et le jeu continue, les autres personnes à la table sont beaucoup moins téméraires que Jill et Raelyn et le jeu des défis se transforme plus ou moins en jeu de la bouteille puisque tout le monde fini par embrasser tout le monde. Jill s'ennuyait, ils étaient revenus à des jeux de collégiens, très peu pour elle, elle préférait s'amuser de son côté avec son beau brun. « On va chez toi ? », Jill secoue la tête « Non j'emmène jamais personne chez moi, on va dans ton hôtel ? ». « Ok », Jill l'empêche de se lever pour lui faire comprendre qu'ils ne partiront pas tout de suite et ils continuent à s'embrasser sur le coin du canapé. Quand vient le tour de Raelyn, qui elle aussi préférait s'occuper avec le mec qu'elle avait trouvé pour la soirée une des personne autour de la table dit qu'ils sont partis. Jill relève la tête pour voir si elle est quelque part dans la boîte, elle ne la voit plus. Raelyn tout craché, elle l'avait encore laissé pour partir avec sa conquête de la soirée, rien d'inhabituel. Jill lui envoie un texto « Au revoir et bonne soirée à toi aussi ».

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