ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021) MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement. POSTS : 31494 POINTS : 1570 TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS : ― raelyn's theme ―
(05) abraham › spencer #13 › amos #96 › danaë #1 › cecilia #1
(ua) amelyn UA #12 › amelyn UA #13 › zombie amelyn #2
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#) Sujet: Re: All the things we could have been - Chapter #12 Mer 1 Nov 2023 - 15:34 | |
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| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Moi, je sais. Et, ce n’est pas grave. Ne t’inquiète pas. » Moi aussi, et je ne prétends pas le contraire pas malhonnêteté mais par pudeur. J’ignore pourquoi je m’y accroche. J’ai tout à perdre dans cette histoire, peut-être pas de la même façon qu’Amos qui s’imagine déjà peut-être la réaction de sa femme et sa fille si tout cela lui éclatait au visage, mais parce que j’ai vingt ans, que je vis chez les parents de mon amant, que je ne connais plus rien d’autre au monde que Kilcoy, que je suis dépendante de cette famille et que j’ai mis tout mon cœur de jeune femme dans cette liaison. Je le lui ai dit un jour : je n’ai pas de filet de sécurité. Pas de femme et de mariage auquel me raccrocher si notre relation venait à nous éclater au visage. En bonne chrétienne, sa femme nie certainement jusqu’à l’existence du divorce et, pour les apparences, il pourrait conserver ce qu’il a si tout venait à imploser. Moi, je me retrouverai sans rien, sans lui, le cœur en miette. Je suis une maîtresse et j’ai embrassé ce rôle sans rougir, j’ai même provoqué tout ce qu’il se passe aujourd’hui entre nous, mais le poids de ce statut sur mes frêles épaules est de plus en plus lourd avec le temps qui passe, me fait me sentir de plus en plus honteuse, pas de le pousser à tromper sa femme, mais de n'être qu’un vilain secret que l’on cache au reste du monde. « T’en fais pas. Tu n’as rien dit. Mais… » Mais il m’embrasse à pleine bouche, sans retenue, il passe même son bras au creux de mes reins et j’accroche mes mains à sa nuque. Alors lorsqu’une voix masculine l’interpelle, qu’il met fin à notre baiser, que ses doigts divorcent de ma peau et qu’il me repousse même – doucement certes, mais le fait – mon cœur se fige dans ma poitrine.
Je ne suis pas idiote : je n’ai pas besoin de plus de quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passe. Il connait cet homme qui s’approche de lui avec un sourire goguenard sur les lèvres tandis que mon amant ne semble pas savoir où se mettre. J’observe l’échange de loin, comme si je n’étais pas vraiment là, puisque je n’ai rien à y faire de toute façon, et c’est certainement ce qui amuse le militaire, le fait de trouver son frère d’arme dans les bras d’une jeune femme qui n’est pas la sienne dans le couloir d’un hôtel casino. « L’appel du poker, tu sais ce que c’est. C’est un vice. On en a tous, pas vrai ? » Il me jette un regard qui me réduit exactement à ça, un vice d’Amos. Une maîtresse, une escort, une prostituée, toute les options sont possibles pour l’inconnu qui n’a que son imagination pour remplir les blancs. Moi, je croise mes bras sous ma poitrine en guise de protection. Je voudrais pouvoir m’enterrer dans le sol et disparaître, tant la honte d’avoir été repoussée – certes délicatement – est cuisante. Ma vertu n’a plus vraiment la moindre valeur – je suis lucide sur ce que je l’ai vendue par le passé – mais je n’aime pas l’idée que l’on puisse encore être tenté de me réduire à un bout de chair. Amos intervient pour me présenter, mais j’ose à peine croiser le regard de l’inconnu. « Raelyn. Je te présente Thomas. On a fait l’école militaire ensemble. On se connait bien. » De moi il ne donne qu’une seule information, mon prénom. A partir de là, libre à l’homme d’imaginer ce qu’il veut de, toute façon, il sait que je ne suis pas l’épouse d’Amos. Je l’ai deviné à son air suffisant avant même que mon amant ne me signifie que leur relation remonte à des années. Le regard de l’homme est brûlant, il me complimente, il nous souhaite une bonne soirée, mais je reste muette face à cet échange qui constitue un trop brusque retour à la réalité. Nous étions ici pour avoir l’impression de pouvoir être ensemble. Je me prends en plein visage la réalité de notre relation et, une fois que nous entrons dans notre chambre, je verrouille la porte d’entrée comme de peur que quelqu’un nous surprenne à nouveau.
« Peut-être qu’il faut que je commence à voir les choses un peu autrement. » Je l’observe, les bras toujours croisés contre mon corps, sur mon ventre à présent. « Autrement comment ? » Envisage-t-il de mettre fin à notre relation, ou à toute cette mascarade qu’il appelle mariage ? L’affirmation peut vouloir dire l’une de ces choses ou l’autre et mon ventre est de nouveau noué, l’étau autour de mes tripes ne s’étant levé guère longtemps. « Tu préfères partir ? Trouver un autre endroit qu’ici ? » Je me rassure en me disant qu’il parle peut-être simplement de la soirée ou du week-end, pas d’un chamboulement plus important qui pour moi pourrait signifier un abandon.
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