ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : de retour au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant) - c'est ciao le canapé de chez rhett, amen. POSTS : 5601 POINTS : 7740
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): vicdeangelis (gif), luleaby (codage).
***
Il savait pertinemment qu’il était en avance pour la prestation du soir; ce n’était pas le genre de hasard qui arrivait à Ruben: s’il arrivait quelque part avec de l’avance, c’était pour sur parce-qu’il avait choisi que ce soit le cas. Cela lui arrivait de temps à autres d’arriver en retard à un rendez-vous, mais si c’était le cas il s’en voulait énormément parce-que ce n’était pas quelque-chose qu’il appréciait faire et souvent, et parce-que ce n’était que peu de sa faute mais souvent inhérent à son travail. La plupart des gens comprenaient, mais ce n’était pas pour autant que c’était quelque-chose qu’il appréciait. L’important était aujourd’hui à travers tout ça de souligner qu’il était arrivé en avance mais que cela était de son initiative. La salle était encore trois quarts vide, et certaines des meilleurs tables encore disponible. Parfait: c’était là exaltent l’intention du jeune homme.
« Je vais vous prendre une pinte. » Il fit biper sa montre contre l’appareil de paiement avant de récupérer son verre et d’aller prendre place à l’une des tables les plus proches de la scène. Parce-que cela lui faisait remonter, bien sur, de bons souvenirs: ce soir là, des années en arrière, s’il n’était pas venu sur le devant de al scène alors qu’Ambrose jouait sur cette dernière et qu’il n’avait pas osé lui adresser la parole, leurs chemins ne se seraient jamais croisés. Et ça aurait été dommage là était son avis. Il n’aurait jamais anticipé à cette époque là que leur histoire s’écrirait de cette façon, là où il pensait qu’il pourrait juste profiter de la présence du jeune homme à ses côtés pour la soirée, peut-être éventuellement pour une poignée de ces dernières afin de réparer son coeur qui avait été brisé par un autre homme avant lui; il s’était finalement retrouvé à enchainer les mois et à bien sur éprouver de l’amour pour lui. Ambrose l’avait appris que bien tard, alors que leurs chemins s’étaient déjà séparés, mais là avait pourtant été les faits.
Ruben avait donc prévu d’attendre là, assis avec sa pinte posée sur la table, observant les allées et venues des personnes déjà présentes pour le concert de la soirée - il avait étudié avec précision la programmation des différents jours pour être sur de venir un soir où Constantine était sur scène et où Nina ne se trouvait pas dans l’assemblée, surtout. Il était venu avec sa fiancée, mais il ne l’avait pas fait sur un soir c’était le brun derrière le micro - autant parce-qu’il n’irait pas jusqu’à être éhonté de la sorte, et parce-qu’il ne pouvait maîtriser le regard que Rose poserait sur lui en le voyant. Alors ce soir, il profiterait du spectacle et ne se gênerait pas pour être celui dévorant le chanteur du regard: personne ne lui en tiendrait rigueur, alors il n’avait aucune raison de s’en priver. Pour le moment cependant, il semblait qu’Ambrose n’ait pas décidé de sortir d’une quelconque porte dérobée menant sur scène, proche de cette dernière ou au moins dans la salle; alors peut-être qu’au fil des minutes s’écoulant, les sourcils de Ben se mirent à se froncer un brin davantage. Il avait du au moins s’écouler douze bonne minutes lorsque ses pupilles se posèrent enfin sur un visage qu’il ne connaissait que trop bien pour l’avoir encore côtoyé de trop près cette semaine. Laissant son verre sur la table, Ruben se mit alors à arpenter les quelques mètres le long de la scène qui lui permirent d'arriver à hauteur de Rose. « Ce serait possible d’avoir un autographe ? » Son sourire était amusé.
Ambrose Constantine
l'autel des ambitions
ÂGE : 24 ans, les rêves d'un gamin de dix ans. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : In consiliis nostris fatum nostrum est, fiancé à Cassie sans que leur arrangement n'ait vocation à aller plus loin. Elle le sauve d'un scandale médiatique. MÉTIER : Collaborateur de Camil, il apprend à ses côtés dans l'objectif d'un jour être à la tête du pays. Il chante pour les Sand Witches quand il en a le temps. LOGEMENT : #166 Logan City, sur le canapé de Cassie, sa FianCéE. #100 Spring Hill quand il découche pour passer un peu de temps avec Ruben, son AmI. POSTS : 21700 POINTS : 1920
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion › Petit dernier d'une famille endeuillée › Veille sur son père qui est dans le coma depuis 20 ans › Fauché comme les blés (et pire encore) › Ambitieux, talentueux, utopiste sûrement aussi › Se rêve libre lorsqu'il chante et compose › Une vie à cent à l'heure, pas le temps pour les expériences et amusements de son âge › Bébé requin en apprentissage parmi les requinsCODE COULEUR : slategray RPs EN COURS : (09) › cameron #2 › caitriona › damon #3 › zoya #12 › cristina › flora #3 › cassie #4 & ruben #11 › ruben #12 › edison #2 & cameron #3
weathertine: flora #3 & august #3 & malone #6 & james #4 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
cassos.e #4 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
amya #12 › wake up in the mornin', stumble on my life. can't get no love without sacrifice. if anything should happen, i'd guess i wish you well, a little bit of heaven, but a little bit of hell.
amen #12 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
camil #5 › i've been looking for ways to live, i've been knocked back, i've left myself to give it up and try to keep this alive. time ticks on, people die. some of us get stuck in here left behind as we find grey hairs. it leaves us to wonder where in hell life goes. i can't help myself from wondering still: are we chasing the same dreams i had when i was 19?
RPs EN ATTENTE : camil #5
the sand witches › psychotic kids, they don't know what they want. psychotic kids, we've got to keep control of them. dropped a hairdryer into my bath. shocks like that make me laugh. it's fun to laugh when you're sad. be happy, come on let me be happy.
(#) Sujet: Re: meet me there where it never closes (amen) Jeu 14 Sep - 21:04
Leur passage sur scène n’est pas avant plusieurs heures mais Ambrose est déjà sur place, non seulement parce qu’il avait à coeur de s’assurer que tout soit en ordre pour le passage de son groupe que parce qu’il sait avoir besoin de prendre une pause avec le travail et tout ce qui se rapproche de près ou de loin de l’affaire Williams (c’est-à-dire son quotidien tout entier). Preuve en est, son téléphone a été abandonné dans l’arrière salle et il ne vérifie même pas ses notifications lorsqu’il en passe près. Il ne veut pas avoir à se prendre la tête avant leur passage parce qu’il sait que cela en altérerait irrémédiablement sa performance. Et ça non plus, il ne veut pas que cela arrive, raison pour laquelle il préfère encore chantonner l’air des dernières chansons enregistrées en studio, ses mains affairées à vérifier les branchages des différents câbles sur scène. Quand ils seront mondialement connus et respectés, ils embaucheront des personnes dont ce sera le métier à temps plein mais en attendant, il s’y colle lui-même pour s’assurer que tout est en ordre. « Ce serait possible d’avoir un autographe ? » Accroupi sur le devant de la scène, il ne reconnaît pas de suite le ton de voix est projette un regard parfaitement étonné sur l’homme à ses côtés, avant que ses traits s’adoucissent aussitôt lorsqu’il reconnaît Ruben.
Le regard de Constantine se pose derrière lui pour s’assurer que leur discussion ne sera pas entendue et, après avoir posé son coude contre son genou au sol et s’être quelque peu avancé en direction du brun, il ajoute: « Tu sais que tu peux avoir tout ce que tu veux. » Le sourire est entendu, tous les sous-entendus le sont aussi par extension. Il ne se retient pas en présence de Ruben, et si jusqu’alors il se cantonnait à ce genre de remarques lorsqu’ils n’étaient qu’eux dans dans des espaces clos et privés, force est de constater qu’il n’est plus aussi à cheval sur ses principes. Ironiquement, le relâchement est venu au même moment de l’annonce de ses fiançailles ou presque. « Tu vas me faire croire que t’es venu ici par pur hasard ou je vais avoir le droit à la vérité ? » Qu’il avait envie de le voir, qu’il avait envie de l’entendre - oui, évidemment qu’Ambrose meurt d’envie que ces mots soient prononcés tels quels de la bouche du Hartfield. « T’es vraiment en avance, même le reste du groupe est pas encore arrivé. » Il confesse, ses propos n’étant pas anodins, comme le prouvent les mots qu’il ajoute juste ensuite, comme si de rien n’était ou presque. L’innocence est présente dans son ton de voix seulement. « On a une salle privée pour attendre. Si tu veux. Tu peux y emmener ta bière. » Il trouvera bien un mensonge à débiter si Cameron ou Edison les y surprend, mais en attendant il sera tout de même bien heureux de pouvoir profiter d’un instant de calme en compagnie de Ruben. « On a préparé de nouvelles chansons. » Et il peut évidemment les entendre en avant-première, peu importe ce qu’en dit leur contrat. Personne n’en saura jamais rien. De ça, comme de tout le reste.
:
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : de retour au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant) - c'est ciao le canapé de chez rhett, amen. POSTS : 5601 POINTS : 7740
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lieu: at nate's jazz festival, roaring twenties.(c): vicdeangelis (gif), luleaby (codage).
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La surprise était de mise dans le regard d’Ambrose sans que cela n’en soit une pour Ben; il n’avait pas prévenu qu’il serait là, il n’avait pas annoncé son approche lorsque ses pas l’avaient mené à lui, s’était simplement imposé au tableau une fois la scène approchée. Voir les traits du visage du jeune homme se détendre, en revanche, lorsqu’il comprit qui l’approchait pour lui parler étira un peu plus le sourire de Ruben sur ses lèvres. Il était amusé, bien sur qu’il l’était: il ne lui en fallait pas beaucoup pour que ce soit le cas lorsqu’il s’agissait d’Ambrose. « Tu sais que tu peux avoir tout ce que tu veux. » Plissant le bout de son nez et ajoutant là un petit rire, Ben secoua la tête doucement de gauche à droite. Oh, il ne nierait jamais apprécier les mots et les sous-entendus qui allaient avec - pas devant lui en tous cas. « Je sais bien, je sais. » Il ajouta un nouveau petit rire. « Mais fais attention à toi, tu sais aussi que je prends les choses au pied de la lettre souvent. »
« Tu vas me faire croire que t’es venu ici par pur hasard ou je vais avoir le droit à la vérité ? » Ce fut un nouveau rire, franc et bien plus sonore, qui se fit entendre côté Hartfield à ce moment là - peut-être que cette fois ci, les regards allaient effectivement être portés sur eux là où Rose avait fait l’effort de s’assurer que ce n’était pas le cas avant d’engager réellement la conversation. « C’est pas beau d’aller à la pêche à l’attention comme ça. » C’était presque comme avouer à moitié sa faute, à ce stade là, avec l’attitude qu’il adoptait. Penchant sa tête un brin sur le côté, battant des cils de façon quelque peu exagérée, il ne savait se défaire de son sourire amusé. « Je suis venu spécialement pour tes beaux yeux et pour ta belle voix, Ambrose. » Le pire ? Ce n’était même pas un mensonge puisque c’était réellement pour cette raison qui’l était là. Certes, il appréciait la compagnie du jeune homme mais étant donné que ce dernier allait être sur scène, c’était aussi et surtout pour l’écouter qu’il était venu ici ce soir. « T’es vraiment en avance, même le reste du groupe est pas encore arrivé. » - « Je voulais être sur d’avoir une bonne table. » Emplacement piqué de quelques souvenirs au passage.
« On a une salle privée pour attendre. Si tu veux. Tu peux y emmener ta bière. » Le regard qu’il lui lança lui demandait en silence s’il se moquait de lui. « On a préparé de nouvelles chansons. » Le sourcil qu’il haussa était désormais intrigué. « Je laisse ma bière sur la table avec ma veste pour pas perdre ma place mais je veux entendre les nouvelles chansons. » Alors, paume vers le ciel, il indiqua à Ambrose de lui montrer le chemin. « Vous êtes reçus comme des rois ici. » Leurs pas les avaient mené jusque la loge qui leur était attribuée - pas à Ben, de façon évidente, mais au groupe de Rose dont une bonne partie n’était pas encore arrivée pour le moment. « C’est que ça fonctionne bien pour vous ? Comment vous êtes arrivés à jouer pour une telle audience, d’ailleurs ? Vous aviez des contacts au club de Jazz ? » La curiosité était une part entière de la personnalité de Ruben, cela n’allait donc pas véritablement étonner Rose qu’il mette son nez dans un pan de la prestation que la plupart des autres spectateurs n’en avaient que peu à faire. Laissant son regard glisser sur le décor un instant supplémentaire, il termina sa course en se posant sur le visage du brun à ses côtés. « Et des nouvelles chansons, alors ? » Il haussa un sourcil. « C’est toi qui écrit pour le groupe ? »
Ambrose Constantine
l'autel des ambitions
ÂGE : 24 ans, les rêves d'un gamin de dix ans. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : In consiliis nostris fatum nostrum est, fiancé à Cassie sans que leur arrangement n'ait vocation à aller plus loin. Elle le sauve d'un scandale médiatique. MÉTIER : Collaborateur de Camil, il apprend à ses côtés dans l'objectif d'un jour être à la tête du pays. Il chante pour les Sand Witches quand il en a le temps. LOGEMENT : #166 Logan City, sur le canapé de Cassie, sa FianCéE. #100 Spring Hill quand il découche pour passer un peu de temps avec Ruben, son AmI. POSTS : 21700 POINTS : 1920
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion › Petit dernier d'une famille endeuillée › Veille sur son père qui est dans le coma depuis 20 ans › Fauché comme les blés (et pire encore) › Ambitieux, talentueux, utopiste sûrement aussi › Se rêve libre lorsqu'il chante et compose › Une vie à cent à l'heure, pas le temps pour les expériences et amusements de son âge › Bébé requin en apprentissage parmi les requinsCODE COULEUR : slategray RPs EN COURS : (09) › cameron #2 › caitriona › damon #3 › zoya #12 › cristina › flora #3 › cassie #4 & ruben #11 › ruben #12 › edison #2 & cameron #3
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cassos.e #4 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
amya #12 › wake up in the mornin', stumble on my life. can't get no love without sacrifice. if anything should happen, i'd guess i wish you well, a little bit of heaven, but a little bit of hell.
amen #12 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
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(#) Sujet: Re: meet me there where it never closes (amen) Dim 24 Sep - 4:18
La présence de Ruben est une surprise, mais elle en est une qu’Ambrose apprécie particulièrement, en témoigne le sourire qu’il n’a de cesse d’afficher lorsque le brun est dans les parages. « Je sais bien, je sais. Mais fais attention à toi, tu sais aussi que je prends les choses au pied de la lettre souvent. » Et son sourire de s’étirer un peu plus encore, si tant est que ce soit possible. Il ne ment pas lorsqu’il dit que Ruben pourrait obtenir tout ce qu’il voudrait de lui, et c’est un fait que le médecin connaît sûrement parfaitement en retour. La seule nuance à apporter à ces mots réside dans une question de timing, Constantine tenant à toujours se concentrer sur son travail lorsqu’il est question de ce dernier. Et la musique aussi est son travail, raison pour laquelle il ne délaissera pas l’organisation de la soirée pour les beaux yeux de Ruben, bien que l’envie ne manque pas. « Doucement Roméo. » Il prévient tout de même. « C’est pas beau d’aller à la pêche à l’attention comme ça. » En présence de Ruben, c’est pourtant ce qu’il sait faire de mieux. Une question d’ego lui impose de ne pas l’avouer aussi frontalement et simplement, mais cela n’en reste pas moins un reflet de la réalité. « Je suis venu spécialement pour tes beaux yeux et pour ta belle voix, Ambrose. » Et maintenant qu’il lui offre la réponse qu’il voulait entendre ainsi que toute l’attention du monde, Ambrose devient un jeune adulte parfaitement comblé, comme en témoigne son sourire ô combien fier. Il a déjà arrêté tout ce qu’il était en train de faire pour seulement se concentrer sur le brun à peine arrivé et déjà le centre de toute son attention. « Bonne réponse, Ruben. » Cela ne faisait pas le moindre doute quant à ce qu’il voulait entendre, de toute évidence.
Sans doute un peu trop conscient que son jeu d’acteur est minable en la présence de Ruben, il lui propose rapidement de continuer leur discussion dans la salle privée apprêtée pour le groupe pour la soirée. Là-bas au moins, il n’aura pas à baisser le ton pour ne pas risquer qu’ils soient entendus et qu’on puisse se douter du genre de lien qui les unisse réellement - se tempérer aurait aussi pu être une solution, mais de toute évidence cela reste un peu trop difficile pour Ambrose, qui n’a jamais été capable d’y aller pas à pas dans la gradation de ses sentiments lorsqu’il s’agit de Ruben. « Je laisse ma bière sur la table avec ma veste pour pas perdre ma place mais je veux entendre les nouvelles chansons. » Il préfère dicter lui-même la façon dont il agit et le brun ne l’en empêche pas, n’ayant rien contre l’idée qu’il laisse bière et veste sur la table. En réalité, cela représente sans doute le cadet de ses soucis alors qu’il montre déjà le chemin de ladite salle, n’ayant aucun remords à tout abandonner et repousser à plus tard. S’il veut les nouvelles chansons, il entendra évidemment les nouvelles chansons. « C’est que ça fonctionne bien pour vous ? Comment vous êtes arrivés à jouer pour une telle audience, d’ailleurs ? Vous aviez des contacts au club de Jazz ? » Les questions de Ruben sont nombreuses et elles n’attendent même pas que la porte de la pièce soit refermée derrière eux. Il a toujours été curieux, et il l’est bien plus encore lorsqu’il s’agit de musique, un thème pour lequel son engouement n’a jamais été feint. Ils partagent cette passion commune depuis le premier jour, après tout. « Et des nouvelle chansons, alors ? C’est toi qui écrit pour le groupe ? » Avant de lui donner la moindre piste de réponse, Ambrose se laisse tomber dans le canapé, ses jambes repliées face à lui. « Tu as révisé toutes tes questions sur le chemin ou quoi ? » Il ne s’en moque pas réellement et il s’en offusque encore moins, mais son amusement est véritable face à tout ce que lui demande soudainement son ami. « Le groupe a déjà fait une petite tournée dans le monde, il a sa réputation. On doit juste travailler sur le blason à redorer, maintenant. » A cause de Cameron et de la drogue, à cause des hiatus qui se multiplient, à cause de l’album qu’Ambrose estime ne pas arriver assez tôt. A croire que l’âge d’or du groupe est passé, ce qui est une idée que le brun réfute pleinement: s’ils sont ici ce soir, ce n’est pas grâce à leur gloire passée mais bien parce qu’ils le méritent. « Et ce soir est une bonne occasion. On a pas joué depuis un moment. » La salle est grande sans être trop impressionnante, et Ambrose espère sincèrement que c’est ce dont Cameron a besoin pour ne pas leur filer entre les doigts et ruiner une bonne fois pour toutes leur réputation. « J’écris certaines musiques. Pas toutes, mais c’est un truc qui me plaît. » Il a l’habitude de manier les mots dans son travail et estime simplement le faire d’une façon quelque peu différente lorsqu’il s’agit de composer. « C’est pas vraiment des chansons qui font passer une bonne soirée, je te préviens. » Il ne posera même pas la question de happy or sad, Rose. Pas alors que tout leur répertoire se résume à un immense sad, aucun des garçons n’ayant tenté d’apporter des étincelles d’une façon ou d’une autre. Mais les musiques s’enregistrent une à une, alors cela signifie qu’elles sont validées et qu’elles plairont sans doute. Il l’espère, du moins. « Tu es venu seul ? » Il l’est en cet instant bien précis, oui, Ambrose en a conscience, mais il lui demande surtout s’il compte le rester - sans doute parce qu’une part de lui aurait aimé qu’il vienne avec un ami et qu’il ose lui dire qu’Ambrose est à son tour un garçon qu’il connaît bien et dont il aime la musique. Comme si de rien n’était, donc. Un brin de normalité. « Je sais pas encore si on va la jouer. On l’a terminée hier. » Et à défaut de chanter pour le moment, il lui tend une feuille de papier où les ratures sont encore présentes au milieu des derniers ajustements des paroles. Les paroles sont en grande partie siennes mais il se garde de le préciser, sans doute pour se préserver dans l’attente de l’avis que Ruben s’en fera.
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Ruben Hartfield
le miroir sans tain
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : de retour au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant) - c'est ciao le canapé de chez rhett, amen. POSTS : 5601 POINTS : 7740
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
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« Doucement Roméo. » Si le sourire de Rose s’agrandissait au fil des mots échangés, c’était aussi le cas pour Ruben; il était peut-être un peu plus discret sur la question, mais le résultat était le même. Et même s’il reprochait au jeune homme d’aller à la pêche aux compliments, il ne se fit pas prier longtemps pour lui en accorder - surtout qu’il était réellement venu ici ce soir pour ses beaux yeux et sa belle voix. « Bonne réponse, Ruben. » Il lui fit un petit clin d’oeil: bien sur qu’il avait la bonne réponse, il avait toujours la bonne réponse voyons. Il faisait les choses à sa façon, mais il finissait surtout toujours par avoir raison - et c’était souvent cette partie là de son comportement qui arrivait à agacer bien des gens.
Une poignée de minutes plus tard, les deux jeunes hommes trouvèrent un semblant d’intimité - ou au moins à défaut de tranquillité - en rejoignant la loge portant le nom du groupe sur la porte. Ruben savait parfaitement qu’il n’aurait jamais du se trouver là, mais ce n’était pas pour autant qu’il ferait demi-tour; si Ambrose pensait que c’était une bonne idée, alors il considérait que c’était une bonne idée également. « Tu as révisé toutes tes questions sur le chemin ou quoi ? » Alors qu’il se laissait tomber dans le canapé, Ben pencha la tête sur le côté, poussant la porte après être entré dans la pièce à son tour pour la fermer à leur suite. « Tu te moques, Ambrose, c’est pas mignon. » Il n’avait pas préparé ses questions en avance, Ruben était simplement curieux de nature. Il l’était d'autant plus lorsqu’il s’agissait de médecin ou de musique, le deuxième sujet s’accordant parfaitement avec la soirée en cours. « Le groupe a déjà fait une petite tournée dans le monde, il a sa réputation. On doit juste travailler sur le blason à redorer, maintenant. » Il haussa les épaules. « J’avoue faire attention à l’actualité du groupe que depuis que t’en fais partie. » Et donc il lui manquait surement une bonne partie de leur historique, mais ce n'était pas pour cette partie là qu’il s’y intéressait et il l’avait déjà avoué à haute voix quelques minutes plus tôt. « Et ce soir est une bonne occasion. On a pas joué depuis un moment. » - « T’as hâte de monter sur scène ? » Il n'allait pas arrêter de poser des questions simplement parce-que Rose avait souligné qu'il était curieux. « J’écris certaines musiques. Pas toutes, mais c’est un truc qui me plaît. » Tant mieux. « C’est pas vraiment des chansons qui font passer une bonne soirée, je te préviens. » Etirant un petit sourire en coin, Ruben leva les yeux au ciel par la suite. « Est-ce que tu peux te vanter de vraiment écrire des musiques si t’écris pas des choses déprimantes ? » N’était-ce pas là le noyau de guerre de tous les paroliers ? Parcourant les quelques pas qui les séparaient jusque maintenant, à son tour, Ben se laissa tomber dans le canapé. « T’en fais pas, j’ai pas la larme facile, je vais pas me briser à lire des textes tristes. » Mais ça, s’il ne l’avait pas déjà compris, il devait au moins s’en douter.
« Tu es venu seul ? » A cette question là, il tourna un regard intrigué et quelque peu plissé dans la direction du brun. « C’est important ? » Surtout que la réponse était évidente: il ne serait pas venu jusque dans les loges s’il n’était pas seul. « Je suis venu seul ce soir, oui. Et toi ? » Oh, il savait à qui il faisait référence.
« Je sais pas encore si on va la jouer. On l’a terminée hier. » Reportant son attention sur ce que tenait en main Ambrose, il attrapa la feuille qu’il lui tendait avant de se plonger dans la lecture de cette dernière. Une fois. Et peut-être une seconde par la suite - il était du genre à se plonger réellement dans une lecture quand il le faisait. « C’est toi qui l’a écrite, non ? » Ne relevant pas son regard du papier, ses yeux parcouraient encore les lignes qu’ils pouvaient accrocher au passage. « Ou t’as au moins participé en majorité à l’écriture. » Ce n’était plus une question: il pouvait sentir dans l’écriture la patte de Rose sans savoir jamais été à ses côtés pour un processus de construction de chanson; simplement, il le sentait. « Effectivement, ça réchauffe pas les coeurs. » Il esquissa un petit sourire. « Mais c’est très joli. » Et c’était sincère, en témoignait l’étincelle dans son regard lorsqu’il posa ce dernier sur le visage du jeune homme. « Pourquoi ne pas la jouer ce soir malgré tout ? Les gars l’ont lu aussi ? » S’il l’avait écrite seul, ce n’était peut-être pas le cas - d’où l’hésitation. « Parce-que souvent le meilleur moyen de savoir si une musique fonctionne, c’est de la jouer devant un public. » Se relevant d’un mouvement souple du canapé, il traversa la pièce pour attraper l’une des guitares acoustiques trainant là pour la rapporter à Ambrose et lui tendre l’instrument. « Je suis un public, teste la musique. »
Ambrose Constantine
l'autel des ambitions
ÂGE : 24 ans, les rêves d'un gamin de dix ans. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : In consiliis nostris fatum nostrum est, fiancé à Cassie sans que leur arrangement n'ait vocation à aller plus loin. Elle le sauve d'un scandale médiatique. MÉTIER : Collaborateur de Camil, il apprend à ses côtés dans l'objectif d'un jour être à la tête du pays. Il chante pour les Sand Witches quand il en a le temps. LOGEMENT : #166 Logan City, sur le canapé de Cassie, sa FianCéE. #100 Spring Hill quand il découche pour passer un peu de temps avec Ruben, son AmI. POSTS : 21700 POINTS : 1920
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion › Petit dernier d'une famille endeuillée › Veille sur son père qui est dans le coma depuis 20 ans › Fauché comme les blés (et pire encore) › Ambitieux, talentueux, utopiste sûrement aussi › Se rêve libre lorsqu'il chante et compose › Une vie à cent à l'heure, pas le temps pour les expériences et amusements de son âge › Bébé requin en apprentissage parmi les requinsCODE COULEUR : slategray RPs EN COURS : (09) › cameron #2 › caitriona › damon #3 › zoya #12 › cristina › flora #3 › cassie #4 & ruben #11 › ruben #12 › edison #2 & cameron #3
weathertine: flora #3 & august #3 & malone #6 & james #4 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
cassos.e #4 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
amya #12 › wake up in the mornin', stumble on my life. can't get no love without sacrifice. if anything should happen, i'd guess i wish you well, a little bit of heaven, but a little bit of hell.
amen #12 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
camil #5 › i've been looking for ways to live, i've been knocked back, i've left myself to give it up and try to keep this alive. time ticks on, people die. some of us get stuck in here left behind as we find grey hairs. it leaves us to wonder where in hell life goes. i can't help myself from wondering still: are we chasing the same dreams i had when i was 19?
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the sand witches › psychotic kids, they don't know what they want. psychotic kids, we've got to keep control of them. dropped a hairdryer into my bath. shocks like that make me laugh. it's fun to laugh when you're sad. be happy, come on let me be happy.
(#) Sujet: Re: meet me there where it never closes (amen) Hier à 0:36
« J’avoue faire attention à l’actualité du groupe que depuis que t’en fais partie. » Qu’il s’intéresse a tout pour effrayer Ambrose, parce qu’il est le premier à comprendre à quel point il est heureux que Ruben lui donne de son attention mais aussi de son très précieux temps. Il l’observe quelques secondes pour jauger ses réactions, sans doute aussi parce qu’il attend un rire qui prouverait qu’il rigole et que non, bien évidemment il ne suit pas l’actualité musicale de son ex. Rien ne vient, pourtant. Et tant mieux. « T’as hâte de monter sur scène ? » Il ne comptait pas réduire le nombre de questions, évidemment. « Non. Le timing est pas très bien choisi pour moi. Je m’en serais passé si j’avais pu. » Le second article sort bientôt et il ne devrait pas être en train de chanter sur scène comme de rien n’était, parce que justement beaucoup d’autres choses plus importantes se passent dans son quotidien. Il n’a pas étayé le sujet face à ses coéquipiers mais Ruben en a une vision différente ; plus large, aussi. Il sait mieux ce dont il est question. Même alors qu’ils discutaient de tels sujets, jamais Ambrose n’a vu le brun flancher, et c’est ce dont il se rend compte quand Ruben lui assure être capable d’écouter des chansons tristes. Il le croit sans mal. Lui n’a jamais été aussi fort.
« Je suis venu seul ce soir, oui. Et toi ? » « Je suis seul. »
Mais Cassie viendra plus tard, et s’il ne le précise pas, il pense tout de même que cela pourrait se deviner aisément à travers ses mots. Il est seul pour le moment et il peut parler avec Ruben comme il l’entend ; le reste sera un problème pour plus tard seulement, et pas avant. La feuille comprenant les paroles de leur future chanson passe de ses mains à celle du médecin, dont il attend nerveusement l’avis puisque tous les mots sortant de la bouche de Ruben Hartfield ont une immense importance pour lui. « C’est toi qui l’a écrite, non ? » Il se fige, incapable de savoir ce que cela peut signifier, tout comme il se trouve bien incapable de comprendre comment il en arrive à une telle conclusion et avec une telle aisance. Du moins, il ne veut pas le comprendre. « Ou t’as au moins participé en majorité à l’écriture. Effectivement, ça réchauffe pas les coeurs. Mais c’est très joli. » Il sait que la chanson est belle, il n’est pas etonné. Il a travaillé dessus pour que ce soit le cas, après tout. « C’est la mienne. Pourquoi est-ce que tu t’en doutes ? » Deux raisons peuvent exister: il reconnaît l’histoire derrière les mots, ou bien il reconnaît les mots en tant que tels. Une des versions est véridique, l’autre arrange grandement Ambrose. Il laisse Ruben donner son point de vue sur la situation sans chercher à le guider, ce qui serait malheureux.
« Pourquoi ne pas la jouer ce soir malgré tout ? Les gars l’ont lu aussi ? » - « On a pas assez répété. Elle n’est pas prête. » Et il ne ment pas. Il ne veut pas présenter sur scène une musique qui n’est pas parfaite, et pour cela ils ont besoin de se retrouver assez souvent pour s’exercer ; ce qui n’est pas toujours simple avec son emploi du temps. Edison et Cameron n’ont que ça à faire de leur vie, mais pas lui. « Parce-que souvent le meilleur moyen de savoir si une musique fonctionne, c’est de la jouer devant un public. » Ambrose se redresse dans le canapé lorsqu’il observe Ruben se lever uniquement pour lui ramener une guitare. Il est pathétique avec les instruments, il n’a jamais appris à les manier à la hauteur de ce qu’il voudrait. « Je suis un public, teste la musique. » Le regard de Constantine se pose longuement sur le visage du brun, dont il observe toutes les nuances. « Non. » Il attrape la guitare mais la laisse posée contre ses genoux. « Je peux pas jouer celle-là devant toi. » Il ne peut pas jouer cette chanson face à la personne à cause de qui il a ressenti le besoin de l’écrire. « Tu auras un concert tout entier ce soir, Ben. Tu es trop gourmand. » Il aurait pu lui chanter n’importe quelle musique en face à face, en réalité, mais pas celle-ci. En attendant, toute excuse semble plutôt bonne à prendre. « Et puis je dois préserver ma voix. » Toutes les excuses, donc.
De la main, il l'invite à se poser à ses côtés sur le canapé et une fois chose faite, il se décale pour poser sa tête sur la cuisse du médecin et laisser ses jambes dans le vide. Ses yeux continuent d'observer son visage sous un angle différent. « Docteur Hartfield qui me dédie tout un après-midi et même la soirée. Je suis un homme chanceux. » Et terriblement naïf, comme le prouve malgré lui le souri béât qui est le sien en cet instant. « Tu peux te reposer ici, si tu veux. » Il le lui a dit: les autres membres n'arrivent pas avant un moment et la salle est à eux, alors autant que cela serve à quelque chose, et par là il pense évidemment aux heures de sommeil aussi hasardeuses que manquantes de Ruben.
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meet me there where it never closes (amen)
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