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 and how it glistened as it fell (rubis #16)

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
and how it glistened as it fell (rubis #16) IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(treize) - present: ambrose #17diego #4ethel #6evelyn #6louis #3mavis #18nina #8scarlett #3zoya | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16diego #3ethel #5louis #2mavis #15mavis #16mavis #17nina #7rhett #18scarlettscarlett #2shiloh | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2020: rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5rhett #17 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)tessa (gd)swann #4 (ghd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethelhassanlouismaëlmavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › peter kürten, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
https://www.30yearsstillyoung.com/t48005-ruben-hartfield

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Message(#) Sujet: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyJeu 22 Fév 2024 - 19:43




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

***

Il s’était fait plaquer. Il avait beau retourner la situation dans tous les sens dans son esprit ces derniers jours, transformés en semaines depuis, il n’y avait pas d’autre moyen d’appeler cette situation que par ça: il s’était fait plaquer. De toutes les façons dont la relation qu’il entretenait avec Mavis aurait pu se dérouler, de tout ce qu’il aurait pu être une fin d’histoire entre eux, il ne s’était pas une seule fois dit qu’elle pourrait prendre une décision radicale de cette façons là alors que les termes sur lesquels ils s’étaient mis d’accord des mois plus tôt n’étaient pas encore intervenus, entrés en jeu. Ruben savait que leurs chemins prendraient des directions différentes à partir du moment où Nina tomberait enceinte, parce-que c’était là la limite palpable que Mavis avait fixé pour eux: elle ne désirait pas être la maitresse d’un homme qui avait des enfants. Qu’il soit marié n’était pas un problème, mais qu’il ait un enfant proche d’être dans ses bras en était un à ses yeux; et même s’il n’était pas foncièrement d’accord avec l’idée, il ne pouvait que se plier à cette dernière. En revanche, qu’elle ait décidé de but en blanc avant cette limite fixée de mettre un terme à ce qui pouvait se passer entre eux n’était pas ce qu’il avait anticipé, et elle avait réussi à le laisser pantois - chose rare pour le docteur.

Aujourd’hui, s’il désirait la voir, ce n’était pas pour discuter en rapport avec leur dernière entrevue; il aurait aimé, il aurait franchement apprécié que ça puisse être pour ça mais il savait aussi parfaitement qu’elle n’aurait pas accepté. Il aurait voulu lui dire qu’elle lui manquait, mais il savait aussi pertinemment que Mavis ne le croirait jamais que ça puisse être le cas - alors que pourtant, il s’en était d’autant plus aperçu ces derniers temps qu’il n’avait plus le droit de la voir que c’était le cas. Il n’aurait pas du, il n’avait aucune raison que ce soit le cas, si ce n’était cet attachement qu’il avait développé au fil des mois pour la petite blonde et qui lui était une grosse épine dans le pied.

A défaut que ça puisse être une des raisons citées au dessus, il avait du user de ruse et surtout piocher dans les seules raisons qui pourraient être entendables pour elle s’il souhaitait qu’elle se déplace jusqu’ici: la médecine. Ruben savait que sa curiosité intellectuelle la pousserait à au moins venir le rencontre pour savoir de quoi il désirait parler, quel cas il voulait décortiquer avec elle, pour quel patient il avait besoin d’avoir son avis extérieur. Il s’était contenté de lui envoyer un message lui donnant le lieu et l’heure du rendez-vous - il avait vu qu’elle n’était pas en cours à ce moment là, ayant mis son nez dans le planning des étudiants de la faculté -, en précisant que c’était pour le boulot. Et maintenant, il attendait; jetant des coups d’oeil en direction de l’entrée du salon de thé, il attendait de voir si elle allait passer le pas de la porte ou si elle allait le planter une fois de plus pour souligner son point de vue et les paroles qu’elle avait prononcé la dernière fois: c’est terminé. Pour lui, ce n’était pas envisageable que ce soit réellement le cas, mais une partie de son esprit comprenait qu’elle puisse être en colère. Alors il lui laissait le temps et l’espace nécessaire pour réfléchir, pour souffler, pour avancer un temps sans lui. Parce-que si elle avait décidé de tordre les conditions sous lesquelles ils avaient apposé de façon imaginaire leur signature lorsqu’ils étaient mis d’accord pour leur relation, lui ne comptait pas le faire de son côté et s’il souhaitait la voir aujourd’hui, c’était parce-qu’il avait entre ses mains des lettres de recommandations à lui donner pour qu’elle puisse faire avancer son dossiers dans d’autres établissements.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
and how it glistened as it fell (rubis #16) 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
and how it glistened as it fell (rubis #16) C37b605d00096b5f2e8ff14addddc845e1bacee5
POSTS : 2262 POINTS : 140

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
and how it glistened as it fell (rubis #16) Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
and how it glistened as it fell (rubis #16) W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
https://www.30yearsstillyoung.com/t46746-libre-jamie-campbell-bo

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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyVen 23 Fév 2024 - 9:46




and how it glistened as it fell
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Mavis avait lu le message de Ruben en se contentant du centre de notifications de son téléphone, cherchant à faire croire à l’univers qu’elle n’en avait strictement rien à faire, qu’il la contacte ou non. Pour mieux y parvenir, elle ne lui avait même pas répondu tout de suite. Elle avait vaqué à ses occupations, menée sa matinée comme elle l’entendait sans donner la satisfaction à qui que ce soit de prétendre qu’elle n’attendait que ça, qu’il la contacte. Ce n’était pas le cas. Ou pas vraiment, en tout cas. Elle savait bien faire semblant Mavis, c’était un talent qui lui valait d’être redoutable en société, qui la rendait presque dangereuse dans sa façon de mener ses relations. Avec Ruben, il n’y avait plus de relation. Tout s’était arrêté selon ses propres termes, selon ses propres désirs, selon ses propres limites surtout, et si elle le regrettait un peu quelque part, elle se disait que c’était sans doute pour le mieux. Quelques semaines seulement après qu’elle se soit aperçue qu’il se moquait d’elle autant qu’il se moquait de Nina, elle préférait rester à distance de lui et tout ce qu’il dégageait, se concentrant sur la dernière phase de ses études avec commodité, à deux doigts de commencer son internat dans un établissement qui, pour l’heure, elle ne connaissait même pas. Ça la menait à voyager ici ou là, à passer d’une ville à une autre pour prospecter, faire connaissance avec ses futurs employeurs, et s’éloigner un temps de sa ville natale pour se recentrer et se rendre compte que les erreurs qu’elle avait commises ces derniers temps, elle ne pouvait plus se les permettre. Elle n’avait rien fait avancer pour elle finalement, sa relation avec Ruben, alors il fallait qu’elle se débrouille comme elle l’avait toujours fait, consciente que compter sur elle et elle seule, c’était là sa vraie force.

Quand elle daigna enfin accorder une vraie attention au message de Ruben, elle s’appliqua pourtant à répondre à ses autres notifications d’abord, et se contenta du strict minimum pour lui ensuite. Un pouce levé, voilà ce qu’elle répondit à son invitation à se retrouver, se faisant une mission de ne surtout pas lui donner l’impression qu’elle se languissait de ce qui lui proposait. C’est pour le boulot, lui avait-il écrit, alors pour le boulot ce serait, et c’est avec cette idée en tête d’ailleurs qu’elle se rendit au lieu du rendez-vous qu’il lui avait donné. Elle arriva au salon de thé en voiture, se gara sur le parking réservé à la clientèle dans la foulée, et rassembla ses petites affaires en ne se laissa pas le temps de réfléchir à ce qu’elle dirait au jeune homme ; bien que, quand elle le rejoignit après quelques instants seulement, la réplique qu’elle lui adressa comme entame était déjà toute trouvée, donnant presque le sentiment qu’elle l’avait répétée "On aurait pu se voir à l’hôpital puisque c’est pour le boulot." Pas de hey, pas de bonjour, pas de je suis contente de te voir — et à peine un regard tandis qu’en même temps, elle se défaisait de son sac qu’elle posa sur le dossier de la chaise, mais pas de sa veste qu’elle garda sur ses épaules, signe évident qu’elle ne comptait pas s’éterniser. Il avait beau avoir saisi sa chance de titiller sa curiosité en lui faisant miroiter une discussion autour de leur travail en commun, les choses étaient claires pour Mavis : elle le laisserait exposer sa problématique, elle lui répondrait comme elle le faisait d’ordinaire, ils trouveraient un terrain d’entente pour venir à bout de ce dont il voulait lui parler, ils débattraient peut-être, pour ce qu’elle en savait, et puis elle repartirait. Elle ne comptait pas faire plus, elle ne comptait pas en faire moins non plus, elle ne comptait même pas lui accorder le bénéfice de la bonne foi puisqu’effectivement, s’il s’agissait vraiment de boulot, il aurait pu tout aussi bien lui demander de passer dans son bureau. Mais ce terrain n’était pas neutre, lieu de leurs nombreuses incartades, lieu aussi de leur rupture qui n’en était une que parce qu’il n’y avait pas de terme plus approprié que celui-ci pour expliquer ce qui s’était passé après la petite fête organisée dans le service pour le mariage de Ruben sur qui elle daigna enfin poser son regard. Fixe, ses yeux se cramponnèrent aux siens par mécanisme de bienséance, pas pour le sonder ou profiter de pouvoir s’y perdre comme elle le faisait encore il y avait quelques semaines de ça. En même temps, elle posa ses deux avant-bras sur le bord de leur table, franche et droite sur ses appuis "Ça m'arrangerait que tu fasses vite." ajouta-t-elle alors, mettant un point d’honneur à lui faire sentir qu'elle n’était là que pour une seule chose, et c’était la raison pour laquelle il l’avait faite venir ici, et absolument rien de plus.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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    :prof::

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Ruben Hartfield
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MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyVen 23 Fév 2024 - 15:19




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

***

Il l’avait senti arriver sur place avant même qu’elle ne passe le pas de la porte, finalement - comme s’il avait un sixième sens lorsque cela concernait sa présence dans son environnement immédiat. Il avait relevé son visage vers la porte avec lenteur, démontrant une tranquillité qui était en réalité toute relative car il avait l’impression de bouillonner à l’intérieur. Ce n’était pas de cette façon là qu’il appréciait les rendez-vous qu’il pouvait avoir avec elle, ce n’était pas de cette façon là qu’il appréciait se présenter à elle non plus; mais ils avaient besoin d’un terrain neutre, d’un endroit où ils pourraient réellement discuter de choses presque simples sans impliquer des choses qui se devaient de rester au placard pour le moment. Ruben ne dirait jamais non à continuer la conversation qui avait été coupée courte la dernière fois, surtout si c’était pour argumenter en sa propre faveur face à Mavis - mais il savait que ce n‘était pas de cette façon que se passeraient les choses aujourd’hui. Pas en première intention, du moins. « On aurait pu se voir à l’hôpital puisque c’est pour le boulot. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre, à défaut de lever les yeux au ciel - elle savait très bien pourquoi ils ne se voyaient pas au sein de l’hôpital, puisque les lieux où ils auraient pu le faire les renverraient forcément à d’autres moment déjà partagés. « Je voulais te voir dans un endroit neutre. » Il ne cachait même pas ses raisons, les énonçait à haute voix sans aucun malaise ou aucune honte; ce n’était pas le genre de chose qu’il ressentait par habitude à ses côtés et cela ne changerait pas aujourd’hui.

Enfin, après ce qui lui avait paru une éternité, elle finit par s’installer face à lui, laissant son sac sur l’un des fauteuil mais sa veste sur ses épaules: message reçu, elle n’était en rien ravie d’être ici aujourd’hui. Il avait espéré qu’une partie d’elle aurait presque eu envie de venir, mais elle s’appliquait particulièrement bien à démontrer que ce n’était pas le cas. « Ça m'arrangerait que tu fasses vite. » - « Quelqu’un t’attend après notre rencontre ? » Il posait véritablement la question, toujours éternellement insatisfait du type de réponses qu’il pourrait en réalité obtenir mais bien trop curieux pour ne pas poser la question. I savait qu’elle n’avait pas cours par la suite, mais ne pouvait anticiper avec autant de facilités son planning personnel. Surtout depuis qu’elle évitait d’être à ses côtés et qu’il n’emplissait pas certaines cases de ce dernier.

Faisant signe au serveur de venir prendre leur commande, il attendit que cela soit chose faite avant de reprendre la parole; il ne comptait pas la séquestrer plus que de mesure dans une conversation qu’elle n’avait pas hâte d’avoir il était on ne peut plus clair avec cela, mais il ne comptait pas presser les choses non plus alors que ce n’était pas ce dont il avait envie. « Je sais plus où t’en es dans tes démarches. » Qu’il finit par lancer, se concentrant sur sa tasse de café qui avait été disposée sur la table. « Pour choisir ton internat. » Qu’il précisa. « Comme tu veux plus me parler. » Qu’il ajouta en relevant son regard vers elle, un sourire sans amusement aux coins des lèvres. « Je sais pas où t’en es non plus par rapport à l’hôpital, à l’université, à ton père, à tout ça donc ça me paraissait plus logique qu’on en parle en dehors de l’hôpital. » Parce-que s’il s’était appliqué à lui sous-entendre que c’était pour le travail qu’il souhaitait la voir, ce n’était pas tout à fait faux mais cela manquait cruellement de précision. Dans un geste rapide mais avec une précision qui trahissait des années d’entrainement dans le domaine, il tira de la poche de sa veste accrochée au dossier de sa chaise un porte-vues qui était plutôt assez épais. Dans ce même geste, Ben tendit ce dernier en direction de Mavis. « Je t’ai promis que je te laisserai pas tomber pour cette partie là de ton parcours, et même si je sais que t’y crois pas, j’ai plutôt tendance à tenir mes promesses. » Il avait quelque peu une dent contre son comportement de l’autre jour et des décisions qu’elle avait pris sans le consulter. « Je sais que t’as déjà engagé des démarches, mais je me suis dit que te proposer une liste des meilleurs programmes du pays avec une lettre de recommandation personnalisée pour chacun d’entre eux, ça pouvait être un plus. »








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Mavis Barnes
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les rumeurs persistantes
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ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2262 POINTS : 140

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
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PSEUDO : ssoveia
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyVen 23 Fév 2024 - 19:38




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(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Il voulait la voir dans un endroit neutre. Mavis eut un léger rire soufflé par le nez, son menton s’inclinant très légèrement pour que ses yeux puissent se soustraire à ceux de Ruben dont elle ne supportait pas les tentatives de justifier quelque chose qui lui paraissait un peu tiré par les cheveux simplement parce qu’elle était en colère contre lui et rien d’autre. Elle se garderait bien de le lui dire, voulant que les choses se passent le plus rapidement possible, sa curiosité l’ayant malheureusement remportée sur sa rancoeur. Elle s’était assez battue avec lui pour lui faire remarquer qu’il n’était qu’un lâche doublé d’un hypocrite et aujourd’hui, elle n’était pas là pour ça de toute façon, endroit neutre ou pas. Elle ne répondit rien de fait, se contentant tout juste de relever la tête pour apposer à son prologue qui annonçait la couleur — soit celle de son désir de ne pas s’attarder ici — une riposte justifiée, qu’ils soient en froid ou pas "Est-ce que ça te regarde vraiment ?" Que quelqu’un faisait le pied de grue en attendant qu’ils terminent ? Ses yeux retrouvèrent ceux du docteur qu’elle s’évertua à ne pas sonder trop profond pour ne pas y lire autre chose que ce qu’elle voyait en surface, rompant le court silence qui s’était étiré entre eux par un simple "C’est bien ce que je pensais.", murmuré, qui mettait en avant le fait que non, vraiment, ça ne le regardait absolument pas, la manière dont elle occuperait son temps après cette rencontre, comme il l’appelait.

Elle commanda un thé vert qu’elle n’avait pas l’intention de boire, mais qu’elle réglerait de sa poche, ne tenant pas à dépendre de la générosité d’un Ruben qu’elle regarda depuis son côté de la table en se sommant de ne rien couver de plus pour lui que du ressentiment et de la déception. Elle avait été claire sur ce qu’elle attendait de lui, mais ce que lui attendait d’elle, elle l’ignorait, et elle ne voulait pas prendre le temps de lui poser la moindre question, lui laissant plutôt la place d’entamer ce pourquoi il l’avait faite venir sans le presser davantage juste pour ne pas lui donner le sentiment qu’elle avait hâte de l’entendre s’adresser directement à elle. Elle se servit elle-même son thé quand il lui fût apporté après quelques instants, tourna trois fois sa petite cuillère au fond pour mieux en dissoudre le sucre, et prit soin de ne pas faire claquer la porcelaine conte la sous-tasse quand elle porta sa boisson chaude à ses lèvres avec une nonchalance accompagnant l’intérêt faussement dérisoire qu’elle accordait à la parole de son ancien amant. Instinctivement, sa succession de mots lui fit rouler des yeux et lui faire dans la foulée "Si c’est pour commencer de cette façon, autant que je m’en aille maintenant." S'il commençait à appuyer sur ce genre de détails, la jouant passif-agressif pour provoquer une réaction chez elle, elle préférait encore ne pas savoir ce qu'il avait à lui dire "Je suis venue parce que ce que t’as à me dire m’intéresse. Par contre, je suis pas venue pour que t’essaies de me faire culpabiliser au sujet de notre situation en me rappelant que c’est moi qui refuse de te parler." Elle dit notre situation, pour ne pas dire notre rupture "Je préfère te prévenir : encore une remarque de ce genre, et je m’en vais." affirma-t-elle sans ciller, prenant une gorgée de son thé brûlant sans que ça ne la gêne de sentir la chaleur du liquide qu’elle but se répandre en elle, jusque dans son ventre, où elle sentait palpiter son coeur qui venait de se décrocher de sa poitrine. Ne rompant pas le contact visuel le temps de boire, elle reposa sa tasse, et puis enfin elle se redressa sur sa chaise en joignant ses mains l’une avec l’autre, une inspiration profonde la remettant dans le droit chemin, après l’avoir invité à reprendre "On va vite faire le tour de ce qui est logique ou non, Ruben. Je suis là, c’est ce qui compte, non ? Viens en au fait, ça nous fera gagner du temps." interjeta-t-elle à la fin de sa première tirade qu’il termina en se mouvant sur sa chaise pour récupérer quelque chose dans la poche de sa veste.

Son regard se dérobant au sien, elle s’autorisa à l’observer brièvement pour mieux hausser les sourcils avec un semblant de défi quand il revint dans son axe, lui tendant quelque chose qu’elle saisit sans hésiter. Elle ne pensait pas un seul instant que Ruben l’avait sous-estimée en la traitant comme il traitait Nina, c’est-à-dire avec tellement peu de respect que ça en devenait insultant. Néanmoins, elle était persuadée qu'il avait oublié qu’elle était la seule à lui tenir tête sans craindre ni son aura ni sa réputation, et l’instant présent le prouvait sans aucun doute : elle n’était pas là pour avaler ses couleuvres et se faire avoir par son charme évident "Qu’est-ce que c’est ?" demanda-t-elle par anticipation à l’explication qu’il lui donnait en même temps, posant le porte-vues qu’il venait de lui confier devant elle, loin de leur tasse respective qu’elle poussa doucement pour pouvoir ouvrir la page de garde et s’intéresser à son contenu. En tournant les pages du bout des doigts, elle vit des noms, de grands noms, et quelques compliments dont elle ne voulait pas prendre note tout de suite pour ne pas se sentir submergée par quelque chose que Ruben était le seul à provoquer en son for intérieur "Ça a dû te prendre un temps fou de faire ça." commenta-t-elle après quelques instants à tourner les pages du porte-vues, sa tête se relevant légèrement pour que son regard se confronte directement à celui de Ruben à qui elle demanda en même temps "Ils sont classés au hasard, ou selon tes propres appréciations ?" Elle le savait méthodique, elle le savait très concerné pour son avenir aussi malgré ce qu’elle serait tenté de lui dire pour le blesser autant qu’il l’avait blessée.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
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SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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baby bye bye bye:

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INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyDim 25 Fév 2024 - 17:16




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

***

« Est-ce que ça te regarde vraiment ? » Que quelqu’un puisse l’attendre après leur rendez-vous ? Pas vraiment; pas du tout même s’il était honnête. Il ne l’avouerait pas à haute voix en revanche, plutôt se faire couper une main - un doigt - que de souligner aujourd’hui alors qu’il n’était pas en position de force dans cette échange qu’elle avait raison et qu’effectivement, la réponse ne lui était pas due. « C’est bien ce que je pensais. » Mais ce n’était pas pour autant qu’il ne poserait pas la question. Sa spontanéité ne l’aurait pas empêché de le faire pour commencer, mais surtout il ne comptait pas changer son comportement face à elle: s’il avait envie de dire quelque-chose, de poser une question, il le ferait sans détour. S’il avait envie d’étaler sa curiosité à connaitre des points de sa vie dont il aurait fait partie à peine quelques semaines plus tôt, il ne s’en empêcherait pas non plus. Et puis il restait l’éternel problème de sa jalousie qui elle n’attendait pas le moindre signal pour se faire entendre; et ce n’était pas parce-que Mavis l’avait plaqué qu’elle s’était fait la malle en même temps, loin de là.

« Si c’est pour commencer de cette façon, autant que je m’en aille maintenant. Je suis venue parce que ce que t’as à me dire m’intéresse. Par contre, je suis pas venue pour que t’essaies de me faire culpabiliser au sujet de notre situation en me rappelant que c’est moi qui refuse de te parler. » - « C’est pourtant le cas. » Ce n’était pas lui qui avait tourné les talons en disant que c’est terminé, ce n’était pas lui qui tirait un trait sur un quelque-chose qui existait auparavant - qu’importait le nom qu’ils pouvaient donner à cette situation là justement. « Je préfère te prévenir : encore une remarque de ce genre, et je m’en vais. » Son regard restait ancré dans celui de Mavis, ne désirant à aucun moment s’en décrocher. Ce qui était affolant dans cette histoire - encore plus que tout ce qui était évident -, c’était qu’il se sentait d’autant plus attiré par elle lorsqu’elle était remontée contre lui et lorsqu’il était en position d’échec par rapport à eux que lorsque tout avançait avec une normalité presque affolante. Et il aurait presque envie d’entretenir cette aversion et cette colère qu’elle possédait dans le regard à son égard en cet instant, il aurait préféré continuer de faire exactement ce qu’elle lui demandait de ne pas faire - mais il n’avait pas envie de la voir partir; pas si vite, pas avant qu’ils n’aient terminé cette discussion. « On va vite faire le tour de ce qui est logique ou non, Ruben. Je suis là, c’est ce qui compte, non ? Viens en au fait, ça nous fera gagner du temps. » Ca comptait - il aurait préféré que ce soit de bon coeur et par envie, cependant, s’il était tout à fait honnête.

Enchainant dans leur discussion, Ruben finit par effectivement en venir aux faits et à la raison qui l’avait poussé à lui donner rendez-vous aujourd’hui. « Qu’est-ce que c’est ? » Elle pourrait toujours lui reprocher d’une façon ou d’une autre sa curiosité, mais la jeune femme n’était pas mieux, Ben n’ayant même pas le temps d’entamer ses explications qu’elle le devançait déjà, cherchait déjà des réponses qu’il était sur le point de lui fournir. Il lui tendit le porte-vues, qu’elle récupéra pour s’empresser de parcourir les pages de ce dernier. « Ça a dû te prendre un temps fou de faire ça. » Il pinça une petite moue à ses lèvres, attrapant sa tasse de café pour la porter à ses dernières. « J’ai eu de la chance d’avoir plusieurs nuits de garde presque calmes ces dernières semaines. » Et d’avoir une infirmière à ses côtés qui n’avait pas posé la moindre question quand il continuait de réfléchir à haute voix à ses côtés sur les tournures de phrases qui rendraient le mieux sur papier, et d’avoir deux internes qui en profitaient pour glaner des informations sur les différents programmes qu’il avait cité et décrit entre ces pages justement. « Ils sont classés au hasard, ou selon tes propres appréciations ? » Enfin, elle optait pour basculer du côté des questions intéressantes et elle mettait un pied dans son camp à lui. Décollant son dos de sa chaise, il avança l’une de ses mains pour apposer son doigt sur le papier plastique de la première page qui lui tombait sous les yeux. « Ils sont classés selon leur note académique, parce-que c’est ce qui est important pour toi. » Les chirurgiens composant les programmes seraient une part non-négligeable de son apprentissage, mais c’était la façon dont l’enseignement était dispensé de manière générale qui saurait faire la différence. « Pour la neurochirurgie, bien sur. » Il glissa son doigt un peu plus bas sur la page. « J’ai listé également les autres domaines de chirurgie des établissements et la note qui leur est attribuée, là les noms des chirurgiens qui te seront importants - autant à connaitre qu’à reconnaitre. » Il tourna la page. « T’as un résumé des opérations importantes qui ont été faites, si elles ont marqué la pratique de la neurochirurgie aujourd’hui. » Il arriva en bas de la double-page. « Et bien sur que j’y suis allé de mon petit commentaire à la fin, juste après le résumé de l’établissement. » Son regard glissa lui pour remonter sur le visage de Mavis. « J’aurais pas su faire sans donner mon avis, tu me connais. Mais c’est pas ça qui est le plus important pour toi pour une fois. » Il glissa jusqu’à la page du St Vincent, sans déloger ses émeraudes des traits de la blonde, connaissant de toutes façons le contenu par coeur. « Mon avis personnel et si j’avais un choix à faire pour toi, ce serait forcément celui là. » Parce-qu’il ne consentait toujours pas à l’idée de la voir partir, même s’il en resterait indéfiniment reconnaissant; il aurait préféré que les choses ne changent pas entre eux.








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Mavis Barnes
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DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyLun 26 Fév 2024 - 18:44




and how it glistened as it fell
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

"Je sais ce que t’es en train de faire." Le regard de Ruben ne quittait pas le sien, et l’inverse était vrai. Elle ne savait pas d’où ça leur venait à tous les deux, ce besoin de semer les graines de la discorde pour alimenter le désir évident qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, mais ça avait toujours été dangereux, et ça l’était d’autant plus là que Mavis ne voulait pas se lancer dans une nouvelle partie de ce jeu malsain qu’ils avaient joué pendant plus d’un an. Ce serait trop facile, et comment ça se terminerait ? Comme à chaque fois qu’ils s’étaient haïs durant un temps donné, et que las de se languir l’un de l’autre, ils avaient fini par s’avouer qu’ils se manquaient ; mais pas avant d’avoir assez énervé l’autre pour que leurs ébats soient à chaque fois plus à la hauteur que la fois précédente, le mélange des sentiments aidant à rendre le moment plus intense encore. De son côté de la table qu’ils partageaient, son corps était électrifié par la volonté que Ruben mettait à ne pas baisser le regard, en bon mauvais perdant qu'il était, et ça lui fit réaliser qu’il ne suffirait que d’une parole pour qu’elle lui dise de se lever, de remballer son fichu porte-vues, et de la rejoindre dans sa voiture qu’elle démarrerait pour la garer à l’abri des regards "Arrête." finit-elle par lui dire, presque rageuse. Elle ne le faisait jamais d’ordinaire, pourtant là, c’est elle qui baissa les yeux, coupant court à toutes les anticipations possibles et imaginables qui les mettaient en scène comme des dizaines et des dizaines de fois avant aujourd’hui. Elle tacha d’éviter de penser au fait qu’elle ne leur avait donné aucune chance de passer un dernier moment ensemble avant de se quitter, et croisa les jambes sous la table pour stopper ce qu’elle sentait grouiller dans son bas-ventre, refusant tout bonnement de s’avouer à elle-même qu’elle le regrettait.

Elle regretta moins ce qu’elle lui rétorqua lorsqu’il lui avoua avoir eu quelques nuits de garde presque calmes "Bizarre que les seuls moments que tu peux passer avec ta femme, tu les passes à monter un dossier de recommandations pour moi." Il prônerait son besoin compulsif de séparer sa vie privée de sa vie professionnelle, mais elle s’en fichait, d’autant qu’elle savait que c’était on ne peut plus hypocrite venant de lui. Relevant le regard vers lui, c’est elle qui le fixa pendant quelques secondes à ce moment-là, avant d’à nouveau porter son regard sur ce qu’elle avait sous le nez, et qui représentait en effet un certain de travail dont elle lui était reconnaissante malgré la pique qu’elle venait gracieusement de lui adresser. Elle tourna les pages plastifiées du porte-vues pour refaire un tour succinct des annotations du docteur en face d’elle, non sans douter un instant qu’elles soient basées sur des critères qu’il savait important pour elle. En dehors de ce qu’ils faisaient une fois les portes fermées, Mavis et Ruben étaient un match professionnel qui avait fonctionné à la seconde où la jeune femme avait commencé son externat à l’hôpital, de quoi les rendre prompts à attendre avec beaucoup d’impatience le moment où elle deviendrait officiellement une interne. Ils travaillaient de la même façon, ils avaient les mêmes méthodes et la même volonté, plusieurs de leurs collègues les traitant comme le pendant de l’autre, même si la jeune femme n’était encore qu’à ses débuts dans le domaine. Chacun savait que si elle avait l’ambition d’un Ruben Hartfield, elle irait loin, une certitude qui ne lui faisait pas peur puisqu’elle l’avait à ses côtés, et ce n’était pas un hasard. Aujourd’hui, les choses avaient changé "Tu sais que c’est quelque chose que mon père aurait pu faire ? Il fallait pas te donner cette peine." Une remarque prononcée pour se ragaillardir, très touchée au fond qu’il se soit donné autant de mal pour la guider à distance alors qu’effectivement, comme il s’était appliqué à le souligner plus tôt, elle refusait de lui parler. A nouveau, elle releva les yeux vers lui, retint un merci qu’elle noya dans une gorgée de son thé qu’elle goûta finalement, et suivit les gestes qu'il faisait pour tourner les pages de son porte-vues en tachant de repousser les pensées qui la guidait vers les souvenirs de ces mains-là explorant son corps avec la même dextérité.

Elle croisa plus fort ses jambes sous la table, évitant cette fois de rencontrer ses yeux quand il apposa sa conclusion à l’explication minutieuse qu’il venait de lui faire. Mavis posa sa tasse de thé sur la table en laissant un léger souffle lui échapper par le nez, sa tête remuant de droite à gauche avant de se remettre à parler "Sauf que c’est plus une option raisonnable maintenant, et tu le sais aussi bien que moi." répondit-elle à ce qu’il lui disait. Comprenant qu’il ne lâcherait pas l’affaire pour la faire rester au St-Vincent, Mavis remonta de nouveau son regard dans le sien, et décroisa ses jambes en même temps. Après une courte pause, elle inclina la tête sur le côté, et lui dit en laissant un haussement d’épaules faussement nonchalant lui échapper, sentant son coeur battre partout en elle, sauf à la bonne place "Tu trouveras quelqu’un d’autre." commença-t-elle, ne craignant pas le double-sens de ses mots, même s’il existait bien sûr "Les nouveaux internes vont pas tarder à rejoindre le programme du St-Vincent, il y en aura bien un dans le lot qui attirera ton attention et qui satisfera ton envie de reproduire le schéma que t’as connu avec Leon. Te ferme pas les portes, t’es un bon enseignant." affirma-t-elle avec sincérité. Elle ne rompit pas le contact visuel quand elle le lui dit et ajouta, ses sourcils se haussant en même temps qu’elle parlait "Ce sera surement pas aussi stimulant qu’avec moi, mais je me fais pas de soucis : si tu tombes sur le bon candidat, tu l’emmèneras loin." termina-t-elle, reprenant sa tasse de thé pour en boire une gorgée en continuant à le fixer de l’autre côté de la table en se demandant si ce candidat-là connaîtrait les avantages secrets d’être dans le viseur de l’ambition bienfaitrice du docteur Hartfield.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
and how it glistened as it fell (rubis #16) IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
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baby bye bye bye:

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AVATAR : harry styles.
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DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › peter kürten, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyMar 27 Fév 2024 - 19:36




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

***

« Je sais ce que t’es en train de faire. » - « Je fais rien du tout. » - « Arrête. » D’ordinaire, il n’était pas de ceux qui prenaient des ordres pour ce qu’ils étaient justement, surtout pas s’il venait de Mavis - ou peut-être était-ce le contraire justement, et il ne savait réellement en prendre que d’elle, là où c’était plus simple de se soumettre à la pression qu’elle savait exercer avec une perfection millimétrée sur lui plutôt que de lutter sans cesse. Qu’importe ce qu’il avait tendance à faire et à quoi allaient ses préférences, Ruben ne baissa pour aucune excuse son regard de celui de la blonde mais arrêta un instant d’argumenter; elle baissa d’elle-même ses yeux pour ne plus rencontrer les siens et peut-être que cela tira un frisson le long de l’échine du docteur.

« Bizarre que les seuls moments que tu peux passer avec ta femme, tu les passes à monter un dossier de recommandations pour moi. » Il leva de façon ostentatoire, quelque peu théâtrale même, ses yeux au ciel. « Je bossais, pas elle. Elle était chez nous pendant que j’étais à l’hôpital, j’ai rentabilisé mon temps. » Ses explications n’étaient pas fausses, mais elles seraient vaines dans ce cas de figure là; il aurait effectivement pu être aux côtés de Nina s’il avait voulu s’arranger pour que ce soit le cas, mais il n’avait pas forcé le trait; il avait préféré rester l’hôpital pendant des heures alors que les couloirs étaient calmes et que les patients n’avaient pas spécialement besoin de lui, entrainant quelques uns de ses collègues dans sa chute par la même occasion là où ces derniers auraient surement préféré dormir un peu. Rien qu’un grand sourire et un café de remerciement ne pouvaient pas réparer dans tous les cas. Ceci ne changeait pas la finalité de la donne de toutes manières: il avait passé un temps bien trop exagéré sur ce projet pour une personne qui ne voulait plus lui adresser la parole qui plus était. « Tu sais que c’est quelque chose que mon père aurait pu faire ? Il fallait pas te donner cette peine. » Pinçant ses lèvres un instant, il haussa les épaules. « Tu lui aurais pas demandé de le faire. » Elle ne lui avait pas demandé à lui non plus, mais les circonstances étaient différentes - au moins aux yeux de Ruben. Il savait très bien que les rapports qu’elle avait initialement avec son paternel n’étaient pas des plus idéaux, mais que ces derniers avaient été d’autant plus abimés en fin d’année passée. Soupirant par le nez en silence, il plissa ce dernier dans la foulée avant d’ajouter avec une honnêteté presque naïve: « Ca me fait plaisir de l’avoir fait. » Elle ne le remerciait pas, mais ce n’était pas pour ça qu’il s’était donné cette peine là - il l’avait fait parce-qu’il honorait sa promesse.

Et bien sur qu’avec cette dernière, Ruben allait faire en sorte de plaider sa cause - d’une certaine façon en tous cas. Il n’avait pas envie de la voir quitter le St Vincent, mais pas que parce-que les journées étaient plus agréables lorsqu’elle était dans le coin mais aussi parce-que l’établissement était un excellent lieu d’enseignement et qu’elle aurait tant à apprendre à ses côtés. « Sauf que c’est plus une option raisonnable maintenant, et tu le sais aussi bien que moi. » Il soupira, lassement. « Je sais. » Il se redressa quelque peu, croisant les bras sur son torse. « C’est pas parce-que c’est pas raisonnable que c’est pas ce dont j’ai envie. » Et promis, il ne laissait pas son avis sur l’hôpital où il travaillait lui-même n’être teinté que de ses propres envies égoïstes et il donnait autant par écrit qu’à haute voix ce dernier parce-qu’il savait que Mavis ferait des étincelles en restant dans le coin.

« Tu trouveras quelqu’un d’autre. » Sans aucune gêne et sans le cacher, il balaya sa silhouette de haute en bas du regard - au moins la partie à laquelle il avait accès en cet instant, à être installés à une table au sein de la boutique -, avant de reporter ses prunelles dans celles de Mavis. Il trouverait quelqu’un d’autre surement, oui. Il n’en avait cependant pas envie. « Les nouveaux internes vont pas tarder à rejoindre le programme du St-Vincent, il y en aura bien un dans le lot qui attirera ton attention et qui satisfera ton envie de reproduire le schéma que t’as connu avec Leon. Te ferme pas les portes, t’es un bon enseignant. » Il devait se retenir de ne pas esquisser un petit sourire satisfait aux mots qu’elle lui adressait et aux compliments non-dissimulés qu’elle ajoutait à ces derniers. Il était un bon enseignant, il s’en était douté dès son premier jour en tant qu’officiellement diplômé - ce n’était pas juste pour son beau sourire que les autres l’écoutaient parler, mais parce-qu’il avait des choses intéressantes à dire. Peut-être effectivement qu’il y aurait des candidats qui tomberaient dans son viseur lors de leurs premiers pas au sein de leur internat, et qu’il aurait envie d’en prendre quelques uns sous son aile; peut-être l’un ou l’autre d’entre eux aurait la chance d’avoir une place privilégiée comme Mavis avait eu jusque maintenant. Mais voilà: à ses yeux, cette place était déjà occupée et il n’avait pas envie de la remettre vacante. « Ce sera surement pas aussi stimulant qu’avec moi, mais je me fais pas de soucis : si tu tombes sur le bon candidat, tu l’emmèneras loin. » - « Je l’emmènerai jamais aussi loin que je peux t’emmener toi. » Il parlait au présent, parce-que pour lui la porte était toujours ouverte pour elle - autant au sens figuré qu’au sens propre. Il ne craignait pas de dire ces mots là avec une voix lascive, parce-qu’ils savaient tous les deux que l’enjeu n’était pas seulement scolaire lorsqu’ils évoquaient la relation qu’ils avaient eu au sein de l’hôpital ces derniers dix-huit mois.

Soupirant, il finit par se pencher de nouveau en avant pour revenir deux pages en arrière dans le porte-vues, sans lâcher un seul instant le regard de Mavis pour autant. Il connaissait par coeur le contenu de ces pages, il n’avait pas besoin d’y accorder la moindre attention - alors que les traits de son visage à elle, il ne savait trop jusque quand il serait autorisé à les regarder de la sorte. « Ca, c’est ta seconde meilleure chance à Brisbane. » D’autres programmes étaient on ne pouvait plus intéressants à l’extérieur de la ville, mais cela impliquerait qu’elle déménage et il ne s’impliquerait pas dans cette idée là. « Et si jamais t’es intéressée… » Ben serra les mâchoires, détournant pour la première fois son regard depuis de longues minutes, annonçant dans son comportement bien avant que cela ne soit perceptible dans sa voix que ce qu’il s’apprêtait à dire et proposer ne lui plaisait pas. « Je connais quelques confrères là bas à qui je pourrais passer des coups de fil. Si ça peut t’aider. »








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
and how it glistened as it fell (rubis #16) 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
and how it glistened as it fell (rubis #16) C37b605d00096b5f2e8ff14addddc845e1bacee5
POSTS : 2262 POINTS : 140

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
and how it glistened as it fell (rubis #16) Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
and how it glistened as it fell (rubis #16) W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
and how it glistened as it fell (rubis #16) 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptySam 2 Mar 2024 - 20:14




and how it glistened as it fell
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Dans un mimétisme effrayant, Mavis leva elle aussi les yeux de façon ostentatoire en l’entendant se défendre de ne pas avoir passé son temps libre avec sa jeune épouse. Elle aurait pu partir à ce moment-là et le laisser à ses contradictions usantes auxquelles elle ne voulait plus être confrontée. Elle avait mis un terme à ce qui se passait entre eux pour une bonne raison en dehors de sa vexation : elle, elle savait parfaitement où elle allait et ce qu’elle attendait de Ruben, mais lui, il prétendait en avoir une idée arrêtée, sommant au monde entier qu’il était fou amoureux de la femme qui partageait sa vie quand il ne manquait pas une seule occasion de la trahir en passant du temps avec une autre. Ça aurait pu être plus simple que ça pour lui, il aurait pu la prendre entre quatre yeux et lui faire savoir que dans sa vision des relations amoureuses, l’exclusivité n’était pas sa norme, mais il préférait la jouer perfide en côtoyant quelqu’un d’autre et en le faisant une fois qu’elle avait le dos tourné. C’était son affaire désormais, elle n’avait quasiment jamais eu rien à dire sur le sujet, se fichant totalement de ce que Nina pouvait ressentir et ne pensant qu’à ce qu’elle, elle en tirait. Maintenant que tout était terminé, elle en aurait encore moins des choses à dire, seulement ça la faisait légèrement ricaner de le voir s’enfoncer si profond dans ses incohérences au point qu’une toute petite partie d’elle — celle qui l’appréciait le moins, celle qui aurait pu vraiment le détruire si elle l’avait voulu — espérait que son inconséquence vienne le prendre en traître et qu’il se vende tout seul d’être rien d’autre qu’un infidèle.

Elle se doutait qu’en la faisant venir ici, il essaierait de se racheter. Il le faisait à grands coups de petits gestes qui la touchaient plus qu’elle n’oserait l’avouer, trop fière pour vouloir lui donner la satisfaction d’avoir visé juste "A toi non plus, j’ai rien demandé." lui fit-elle remarquer lorsqu’il mit en avant qu’elle n’aurait pas demandé à son père de l’aider à y voir clair au sujet de sa recherche d’internat. Elle entoura ses doigts graciles autour de sa tasse brûlante, geste de réconfort automatique qui ne lui procura pas grand-chose en vérité "Je sais que tu t’es fait une promesse au sujet de tout ça, mais j’attends plus de toi que tu la respectes." commença-t-elle, les sourcils haussés pendant que ses yeux cherchaient de quoi se raccrocher au fond de son thé troublé par le sucre qui s’était mal dissout "Si tu veux l’entendre de ma propre bouche, allons-y : je te libère, j’ai plus besoin de ton aide." termina-t-elle finalement et de nouveau, elle voulut soutenir son regard en relevant la tête presque d’un coup. Mais la portée de ses propres mots étaient assez critiques pour que quelque chose en elle remue et qu’elle réalise qu’elle était en train de s’infliger à elle-même une blessure inutile. Elle cligna des paupières, ces dernières devenant lourdes comme après un gros chagrin, sa déglutition devenant difficile en même temps. Elle n’avait pas peur de saigner Mavis, elle n’avait pas peur de titiller ce qui représentait pour elle des cicatrices à vif, mais dans le cas présent, elle se sentit intérieurement démunie face à ce que lui provoquait cet acquittement de la promesse que Ruben s’était faite à lui-même certes, qu’il lui avait fait aussi en devenant son mentor par instinct, prêt à se mettre en danger pour elle en l’autorisant des gestes et des protocoles pour le bien de sa formation. Elle ne réussit pas à soutenir ses yeux plus longtemps, surtout quand il lui dit que ça lui avait fait plaisir de faire tout ça pour elle. Elle en était sûre, mais elle ne voulait pas l’entendre.

Comme elle ne voulait pas entendre sa frustration. Elle secoua légèrement la tête pour se remettre les idées en place, ne tenant pas à ruminer trop longtemps sur tout ça "Je te l’ai déjà dit, tu peux pas toujours avoir ce que tu veux, Ruben." Elle ne l’avait pas appelé Ben une seule fois depuis qu’elle était arrivée, preuve qu’elle essayait de garder une certaine distance avec lui "Ce sera pas si terrible. Tu t’en sortais parfaitement avant que je travaille au St-Vincent, tu retrouveras vite tes habitudes d’avant, et la vie reprendra son cours avant même que tu t’en rendes compte." Pourquoi se sentait-elle obligée de le rassurer ? Il était un grand garçon, il saurait se remettre de la soustraction de son effectif d’étudiants ; il serait très bientôt regonflé de toute façon comme elle le lui dit en appuyant bien sur le fait que sa décision était prise et qu’il finirait tôt ou tard par s’attacher à un autre espoir de leur domaine. Mavis peinait à croire qu’il réussirait vraiment à trouver quelqu’un comme elle, mais elle voulait donner le change malgré ce qu’elle ressentait et ce que ça lui provoquait comme type de sentiments d’imaginer qu’elle ne pourrait qu’être le type d’un Ruben attiré par le goût du risque et l’envie profonde d’être un guide pour des jeunes gens. Si ça se trouvait, ce n’était que ça : elle n’était qu’une parmi tant d’autres, elle ne lui avait jamais posé la question, et elle n’avait pas envie de la lui poser maintenant, craignant la réponse. Elle pinça les lèvres, croisa à nouveau les jambes sous la table quand elle perçut de la lascivité dans son ton "On parle de quoi exactement, hm ?" Elle fronça les sourcils, inclina très subtilement la tête sur le côté en se demandant si par je l’emmènerai jamais aussi loin que je peux t’emmener toi il n’y avait pas quelque chose de plus tendancieux qui se cachait ; et si c’était le cas, là encore, elle aurait dû prendre la tangente, et s’en aller. Mais elle resta là, assise en face de lui à suivre les mouvements de ses mains des yeux et à sentir ses genoux se souder l’un à l’autre dans l’espoir de faire passer la sensation que lui procuraient les flashs des moments qu’ils avaient passé tous les deux. Il y avait trop de choses à ressentir ici que ça devenait presque insupportable. Entre ses regrets, sa rancoeur et son désir, le mélange était presque indigeste, c’est pourquoi elle reprit une gorgée de thé avant de lui avouer enfin "J’ai postulé à Melbourne et Adélaïde." Ça lui déplairait, elle pouvait déjà le voir dans la manière qu’avaient ses mâchoires de rouler sous sa peau — et cette observation fit virevolter la myriade de papillons qu’elle avait dans le ventre à ce moment-là, mais qui ne la dissuada pas d’ajouter sur le ton de la conversation "Je compte pas rester à Brisbane. Ce sera trop difficile d’évoluer dans un hôpital aussi proche du St-Vincent, je préfère m’en aller pour maximiser mes chances et rester concentrée." Elle avait passé sa vie à se dire qu’elle ferait tout son parcours dans l’hôpital de son père, elle avait passé sa vie à ne penser qu’à ça ; il lui fallait une coupure nette pour continuer d’exceller et ne pas se laisser parasiter par l’idée qu’elle avait dérivé du chemin tout tracé qu’elle avait voulu suivre dès qu’elle avait été sûre d’elle. Elle reposa sa tasse de thé, et ce qu’elle ajouta en le faisant, elle savait que ça agacerait Ruben au plus haut point "J’en ai parlé avec Lahiri, il m’a dit que c’était une bonne idée." Doucement, presque trop, elle remonta ses yeux dans ceux du docteur pour qu’il prenne conscience qu’à défaut d’en parler à son père, et de lui en parler à lui, elle en parlait à d’autres.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
and how it glistened as it fell (rubis #16) IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyMer 6 Mar 2024 - 17:57




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

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« A toi non plus, j’ai rien demandé. » - « A moi t’as pas besoin de le faire. » Il se serait chargé de préparer tout ça sans qu’elle ne lui fasse la demande explicite, chose prouvée par le porte-vues qui trônait au milieu de la table du salon de thé. Ruben n’avait jamais eu l’intention d’attendre qu’elle ne lui demande la moindre chose pour le faire, parce-que c’était là autant son rôle que ce qu’il avait envie de faire. « Je sais que tu t’es fait une promesse au sujet de tout ça, mais j’attends plus de toi que tu la respectes. Si tu veux l’entendre de ma propre bouche, allons-y : je te libère, j’ai plus besoin de ton aide. » - « J’ai pas besoin de l’entendre de ta bouche. » Qu’il aurait pu protester plus rapidement s’il avait vu venir la scène. Ce n’était pas quelque-chose qu’il avait envie d’entendre, de personne d’autre même, parce-que pour lui ce n’était pas quelque-chose d’envisageable que Mavis n’ait plus besoin de lui. C’était elle qui était venue le chercher, le prendre dans ses filets, et maintenant qu’elle avait puisé tout ce qui était utile en lui, elle s’éloignait comme si de rien n’était en le laissant pantois et avec quelques paroles presque réconfortantes ? Ce n’était pas ce qu’il attendait d’elle - il ne savait pas, savait plus trop ce qu’il attendait d’elle mais il était on ne pouvait plus sur que ce n’était pas ça au moins. Il ne désirait pas la voir s’éloigner, bien au contraire; alors il ne pourrait cautionner ça. « Je te l’ai déjà dit, tu peux pas toujours avoir ce que tu veux, Ruben. » Il souffla quelque peu par le nez. « J’ai presque toujours réussi jusque maintenant, ce serait me sous-estimer que de penser que je vais pas au moins tenter que ce soit de nouveau le cas. » C’était le problème quand tout vous avait toujours souri: vous n’aviez pas appris à vous contenter du minimum, toujours de l’excellence. « Ce sera pas si terrible. Tu t’en sortais parfaitement avant que je travaille au St-Vincent, tu retrouveras vite tes habitudes d’avant, et la vie reprendra son cours avant même que tu t’en rendes compte. » Il leva les yeux au ciel, mais ne put réellement répondre quoi que ce soit à ces mots là; une grande partie de lui savait qu’elle avait raison et c’était la raison qui le poussait au silence. Il bossait déjà parfaitement bien avant qu’elle ne vienne bousculer ses habitudes, puisqu’il était arrivé là où il était aujourd’hui sans elle - simplement, la réalité de son quotidien avait été on ne pouvait plus agréable depuis qu’elle était dans son sillage, et il avait du mal à accepter, à se dire que cela pouvait être terminé pour de vrai.

« On parle de quoi exactement, hm ? » Bien sur qu’il remarqua, même si cela fut subtile, la façon dont elle pencha légèrement sa tête sur le côté tout en fronçant un brin ses sourcils. Elle verrait autant celle dont lui se pencha lentement de quelques centimètres en avant, avec laquelle il l’observa un instant avec plus d’intensité, la façon dont il humecta lentement ses lèvres avant de répondre. « Ce nouveau poulain, je l’emmènerai pas dans mon lit, j’irai pas dans le sien. Ca, c’est ce que j’ai envie de faire qu’avec toi. » Ses mots étaient détachés, prononcés avec une lenteur exagérée. Il savait qu’elle le détestait dans tous les cas, autant jouer avec le feu tant que cela lui était permis; parce-qu’elle aurait beau avoir les plus beaux discours du monde, Ben n’était pas dupe et savait très bien que la tension existant entre eux, presque palpable en tout temps que c’en était réellement indécent, n’était pas un effet de son imagination. Et c’était là le genre de discours qu’elle appréciait entendre: qu’elle était celle qui était choisie, le nom écrit tout en haut de ceux des autres, plutôt qu’un choix par défaut. Et bien sur qu’il jouait sur cette information là, même alors qu’elle lui avait demandé d’arrêter de s’accrocher: c’était plus fort que lui, et il ne s’en excuserait pas.

Et Ruben aurait continué sur cette lancée, aurait gardé ce comportement là si l’herbe ne lui avait pas été coupée sous le pied si rapidement; car des réponses qu’elle lui donna à la dernière main tendue qui lui avait fait voir, c’était tout sauf ce à quoi il aspirait. « J’ai postulé à Melbourne et Adélaïde. » Toute trace du moindre amusement, s’il en existait encore, s’évapora du regard du brun à cet instant - alors qu’elle évitait de croiser son regard sciemment en plus. Il lui proposait d’utiliser ses connexions avec ses anciens camarade de la faculté, il aurait même été jusqu’à contacter ceux qu’il appréciait et estimait moins si la nécessité avait été là, et elle lui annonçait désirer carrément vouloir déménager ? Changer de ville ? « Je compte pas rester à Brisbane. Ce sera trop difficile d’évoluer dans un hôpital aussi proche du St-Vincent, je préfère m’en aller pour maximiser mes chances et rester concentrée. » - « A d’autres, Mav… » Là où elle s’appliquait à ne pas l’appeler Ben, lui envoyait balader toutes les barrières et les prétentions pour le moment: il y avait plus important sur le feu. « Tu pourrais ne pas être parfaitement concentrée que tu serais quand même meilleure que trois quarts de ta promo. » Il le savait, puisqu’il voyait bien que c’était déjà le cas ici; elle n’avait pas besoin d’aller à l’autre bout du pays pour réussir à se concentrer alors qu’elle le faisait déjà parfaitement sur place, c’était ridicule. « J’en ai parlé avec Lahiri, il m’a dit que c’était une bonne idée. » Et à remonter son regard dans celui de Ruben, Mavis le faisait exprès. Il le savait, elle le savait, tout le monde pouvait le voir sans trop s’y attarder tant c’était évident. Elle le faisait exprès et cela fonctionnait, puisqu’à la mention de Lahiri, la mâchoire du docteur se contracta de nouveau. Et si des deux, il était celui gardant son regard ancré aux traits du visage de l’autre, cette fois-ci ses émeraudes se dissipèrent un instant au delà de la blonde, dans le vague, alors qu’il soupirait un long rire sans aucun amusement, en revanche empli d’amertume. Elle avait préféré en parler avec Lahiri, ce lâche, plutôt qu’avec n’importe qui d’autre. Elle avait surtout préféré en parler avec Lahiri plutôt qu’avec lui. « Avec Lahiri, hein. » Et contenir la pire partie de lui-même était presque facile lorsque les choses se passaient bien, faire des efforts relevait presque du sport quand tout continuait d’aller à merveille. Ne pas faire ressortir sa jalousie - parce-que c’était de ça qu’il était question en grande partie, malheureusement - à ce moment là, c’était vraiment un exercice compliqué. Si elle souhaitait le tester sur ce sujet, il ne serait pas premier de sa promotion lui pour une fois: il allait échouer. « C’est vrai qu’il est le mieux placé pour donner des conseils sur comment réussir sa carrière. » Techniquement, il l’était toujours plus que Ben, puisqu’il était plus vieux et avait davantage d’expérience. Mais ce serait demandé en plus de sa jalousie à son égo de se la mettre en veilleuse et c’était trop lui demander.

Ricanant, son regard porta de nouveau dans celui de Mavis. « Tu préfères recevoir ses conseils à lui plutôt qu’à d’autres, sérieusement ? Je sais que tu veux pas mêler ton père à tes affaires, mais quand même: de nous tous, c’est lui qui possède les bonnes réponses sur cette partie là au moins. » Les muscles de ses mâchoires se serraient au fil de ses paroles, alors qu’il s’était frénétiquement mis à faire tourner son alliance autour de son doigt, signe d’une nervosité et surtout d’un énervement - une frustration - qu’il peinait à garder pour lui. Parce-que la question qu’il poserait ensuite était le noeud du problème: « T’as vraiment préféré en parler avec lui plutôt qu’avec moi ? » Au delà du problème de leur relation n’en était pas une, Ben s’était toujours dit qu’elle lui ferait confiance les yeux fermés pour tout ce qui touchait à leur champ de compétences commun; il faut croire qu’il s’était fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. « Vraiment ? » Il insistait, et s’il passait pour pour oppressant, c’était tant pis.

Parce-qu’une seconde partie de son discours se devait d’être décortiqué aussi, à Mavis. « Et vraiment, Melbourne ? Adélaïde ? » Bien sur qu’il répétait les noms de ces villes avec une pointe de dégout dans la voix; il y avait des programmes géniaux dans les deux villes - de ceux qu’il avait glissé dans ses recommandations. Mais il l’avait fait en s’imaginant qu’elle resterait dans tous les cas dans le coin et que les fiches concernant ce qui l’attendait là-bas ne servirait jamais. « T’as tout ce dont t’as besoin à Brisbane, pourquoi partir ? » Elle serait obligée de laisser des choses en arrière, si elle le faisait. Il savait au fond de lui que c’était exactement pour cette raison là qu’elle l’envisageait, mais ça faisait mal de se dire qu’il était la source du problème surement. « Tu laisseras Danny-boy se débrouiller sans toi alors qu’il jure que par toi ? Il va mourir si tu pars. » Je vais pas m’en remettre moi si tu pars. « T’as pas besoin de partir, c’est ridicule. » Reste s’il te plait. Ce n’était pas des paroles qu’il aimerait s’entendre dire à haute voix, mais son regard les traduisaient sans son consentement autant que son langage corporel le faisait. Ses doigts montraient des signes évidents d’une nervosité qu’il ne supporterait pas de croiser dans le miroir, alors que ses mâchoires et ses sourcils restaient tendus sur son visage. Son corps restait penché en avant dans la direction de la jeune femme, comme si à tout moment il aurait besoin de lever le bras pour la rattraper. Et s’il n’était pas à peu près sur de se prendre un revers de la main de Mavis en pleine face en le faisant, il aurait vraiment attrapé sa main, attrapé son visage, l’aurait embrassé pour lui montrer que partir n’étiat pas la solution et que ce n’était pas ce qu’il désirait voir arriver. Ruben se contenait d’hurler en silence avec un regard qui le trahirait dans tous les cas. « T’as surement des raisons de rester. » Presque soupiré, presque supplié.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
and how it glistened as it fell (rubis #16) 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2262 POINTS : 140

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
and how it glistened as it fell (rubis #16) Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
and how it glistened as it fell (rubis #16) W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
and how it glistened as it fell (rubis #16) 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
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"Et pourquoi ? Parce que tu crois en moi, ou parce que tu tiens à moi ?" Pourquoi s’appliquait-il à vouloir lui rendre des services, à être à ses côtés, tout en sachant que son influence n’était plus requise et qu’elle voulait s’en défaire ? Elle le dévisagea depuis son côté de la table, sentant qu’elle s’était elle-même infligée une blessure qu’elle n’avait pas envie de panser tout de suite en libérant le docteur de cette promesse qu’il s’était faite, et qui semblait importante pour lui. Elle l'était autant pour elle, mais elle n’avait pas envie de le lui dire, comme elle n’avait pas envie qu'il se rende compte qu’elle souffrait de cette situation, bien que c’était elle qui l’avait provoquée en réagissant comme elle l'avait fait à l’annonce de son mariage. Il l’avait prise en traître, elle voulait le lui faire payer en ne répondant plus à ce besoin mutuel qu’ils avaient de s’adonner à autre chose que la pratique de la médecine, en ne satisfaisant plus non seulement les besoins naturels d’un homme comme Ruben, mais surtout celui qu’il avait de briller partout où il décidait de ne pas être bon, mais d’être excellent. Il apprendrait à quelqu’un d’autre à devenir un bon chirurgien, et si ça la tuait au fond que sa place soit occupée par quelqu’un d’autre, c’était le sacrifice qu’elle était prête à faire pour lui faire réaliser à quel point il avait eu tort d’agir avec elle de cette façon ; elle n’était pas Nina. Elle avait craint de le perdre, c’était quelque chose qu’elle lui avait avoué, mais elle avait assez d’amour propre pour que son statut de maîtresse ne soit pas aussi vulgaire que l’entendait la croyance populaire : elle n’était pas bonne qu’à s’agenouiller, voilà ce que Ruben avait oublié en choisissant de la prévenir de son mariage après tout le monde, et même pas de façon direct, qui plus est "Tu devrais garder ton énergie pour ta lune de miel." rétorqua-t-elle lorsqu’il mit en avant ses capacités d’obtenir tout ce qu’il voulait, quand il le voulait. Elle reprit, un sourire carnassier remontant l’une de ses pommettes en même temps "Tu perds ton temps. Quand je dis que c’est terminé, c’est que c’est terminé." lui rappela-t-elle. Alors pourquoi campait-elle là, à se débattre avec ce que son corps trahissait, à soutenir son regard par intermittence, à crever de leur proximité tout en se sommant de ne pas craquer ? La torture était réelle, et là encore, elle se l’infligeait seule, même si Ruben n’était pas en reste avec ce qui lui répondit à propos des sous-entendus qu’elle devinait au travers des mots qu’il lui avait donné quelques minutes plus tôt. Ce nouveau poulain, je l’emmènerai pas dans mon lit, j’irai pas dans le sien. Ça, c’est ce que j’ai envie de faire qu’avec toi "Tu me dis juste ce que j’ai envie d’entendre." lui fit-elle remarquer. Ça avait de l’effet sur elle, il la connaissait beaucoup trop bien : elle se sentit à l’étroit dans son propre corps, et ses doigts fourmillaient de quelque chose de dense qu’elle ne voulait pas laisser échapper — un effleurement de ses doigts tout contre les siens, une caresse de l’intérieur de son poignet. C’était à sa portée, mais elle se l’interdit, fermant d’un coup brusque le porte-vues qu’il lui avait confié pour créer une diversion commode à ce qui la bouffait de l’intérieur.

Elle n’avait pas dit son dernier mot "Que je sois meilleure ou pas même en étant déconcentrée, c’est pas le problème. J’ai encore le droit de choisir où j’ai envie de poursuivre mes études, à ce que je sache." Elle cherchait à le provoquer, à lui faire réaliser ce qu'il était en train de perdre en jouant la nonchalance, et en mettant en exergue le contrôle total qu’elle avait sur la manière dont elle poursuivrait ses études, ici ou ailleurs. Jusqu’à maintenant, elle lui avait donné l’impression d’avoir son mot à dire, se plaçant à sa droite en espérant que sa protection lui vaudrait tous les honneurs, mais l’autorité de Ruben était aussi caduc que l’étiquette à accoler sur cette relation spéciale qu’ils avaient entretenue jusqu’alors. Dans les faits, il n’était que son enseignant ; dans les faits, il n’était que l’homme avec qui elle avait couché : elle n’avait absolument aucun compte à lui rendre, et cette carte était si jouissive à dégainer pour le faire rager, qu’elle ne s’en priva pas pour le faire, sirotant son thé en en rajoutant quand elle lui parla de Lahiri. Elle savait à quel point ça lui déplairait de savoir qu’elle avait essayé de grappiller l’avis d’un médecin comme lui — un pauvre généraliste, pas foutu de tenir convenablement son dispensaire, qui traitait des rhumes toute la sainte journée tandis que lui, le grand Hartfield, passait sa vie à trifouiller le moteur de l’humanité, se permettant des manoeuvres que seuls des génies étaient capables d’exécuter. Là, son regard ne quitta pas le sien, et elle aurait juré voir la couleur de ses yeux changer lorsqu'il se rendit compte qu’elle était sérieuse, et qu’elle avait préféré Jahan à sa propre personne. Il en devenait hideux de complaisance quand il minimisa les capacités de l’autre médecin, au point que Mavis lui dit "Il a suivi les mêmes études que toi aux dernières nouvelles, alors je suppose qu’en effet, il est aussi bien placé que toi pour me conseiller." Elle n’avait pas fini, elle ne faisait que commencer, et elle le fit en se calant de nouveau sur la posture du docteur en face d’elle. Se penchant sur la table, sa voix se changea en un murmure, ses yeux trouvant brièvement les lèvres de Ruben avant de remonter vers ses yeux pour lui asséner ses reproches "Il a fait de l’humanitaire, il a son propre cabinet et il gère son propre dispensaire ; toi, à part traîner dans les pattes de quelqu’un qui t’a favorisé durant toute ta carrière, qu’est-ce que t’as fait d’autres exactement ?" Elle attaquait fort, droit dans son orgueil, et la vérité, c'était qu’elle adorait ça "Tu peux pas t’en empêcher, hm ? De toujours ramener Leon sur le tapis." lui fit-elle en se décalant du bord de la table, sa tête se secouant dans un léger rire qui trouva sa chute dans la hauteur de plafond du salon de thé qu’elle regarda en détournant ses yeux de ceux de Ruben qui insistait pour qu’elle lui dise que quoi, elle avait détesté recevoir les conseils de quelqu’un de moins bon que lui ? C’était une vérité, mais elle ne la lui donnerait jamais, préférant enchaîner de nouveau avec un mensonge qu’elle lui accorda sans ciller "J’ai préféré en parler avec lui qu’avec toi, et tu veux que je te raconte comment ça s’est passé, d’ailleurs ? Il m’a invité à prendre un verre, c’était plutôt sympa." Faux. Elle avait simplement frappé à la porte de son bureau en lui présentant sa démission, s’était enchaînée une heure de conversation agréable certes, sans équivoque néanmoins parce qu’au contraire de Ruben, Jahan savait se tenir — et qu’il ne plaisait pas à Mavis, pas autant que l’homme qu’elle avait en face d’elle, et qu’elle fixa en essayant de débusquer toutes les images qui lui traversaient la tête à ce moment-là et qui le tiendraient éveillé cette nuit, quand il songerait au fait qu'il n’était pas aussi spécial qu'il le croyait, et qu'elle était prête à tout avec absolument n’importe qui.

D’un geste, elle poussa le porte-vues qu’il lui avait donné dans sa direction "Exactement, c’est pour ça que j’en aurai pas besoin." En fait si, elle en aurait eu besoin, ne serait-ce que pour explorer des options auxquelles elle n’avait pas songé, mais elle voulait garder la main. Doucement, elle se leva de sa chaise, passant sur la question qu’il lui posa en mettant en avant que tout ce dont elle avait besoin, elle l’avait à Brisbane. Elle haussa les épaules à la suite de ce qu'il avança à propos de Dan, et si elle grinça des dents, confrontée au surnom ridicule qu’il lui donnait par pure jalousie, elle resta droite sur ses appuis en lui répondant, se courbant vers la chaise à côté de la sienne pour récupérer son sac, puis le passer en bandoulière "Il est assez grand pour se faire à l’idée qu’on se verra plus tous les jours. Il sera le bienvenu chez moi, comme ça a toujours été le cas, quoi que t’en penses." Sur ça non plus, Ruben n’avait pas d’avis à donner "Non, ce qui est ridicule, c’est que tu t’obstines à croire que t’es en droit de me donner ton avis sur ce que je décide quand je t'ai dit que c’était terminé." C’est terminé, le lui répéter, c’était enfoncer le couteau dans sa propre plaie, mais aussi dans celle de Ruben qu’elle savait réceptif à ce sujet. C’était bien pour ça qu’elle insistait autant, pour voir ses yeux briller de la détresse dans laquelle ça le mettait d’envisager qu'il avait perdu la partie quand il pensait avoir le contrôle de la situation. Encore un instant, elle garda ses yeux plantés dans les siens ; debout à côté de leur table, elle dominait la scène sans vraiment le vouloir. Captant la posture que Ruben avait prise, elle se mit à espérer que, quand elle déciderait de partir pour de bon, il la rattraperait en saisissant son bras comme elle savait qu’il mourrait d’envie de faire, mais elle ne laissa rien transparaître. A la place, elle le laissa terminer sa dernière phrase en sentant sa propre gorge se rétracter, pensant oui, toi si fort qu’elle craignait que tout le monde autour l’entende, et rompit enfin le contact visuel pour mieux fouiller dans son sac à la recherche de monnaie qu’elle posa sur la table pour régler sa consommation. Les pièces tintèrent sur l’acajou en même temps que son coeur se mit à battre très fort, et elle lui dit "Merci d’avoir fait tout ça pour moi, mais j’ai plus besoin de toi." Un autre mensonge qu’elle lui donna en pivotant pour amorcer un pas en direction de la sortie, son regard chancelant en même temps que son coeur qu’elle sentait sur le point d’exploser.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
and how it glistened as it fell (rubis #16) IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyMar 12 Mar 2024 - 4:59




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
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« Et pourquoi ? Parce que tu crois en moi, ou parce que tu tiens à moi ? » Gardant toujours ses mâchoires assez serrées entre elles pour que cela soit visible par Mavis, il prit un instant et un autre re réflexion avant de répondre à la question. « Les deux. » Ce n’était pas un choix à faire entre deux propositions en cet instant, en réalité: pour lui, les deux cohabitaient. Elle n’allait pas le croire, mais c’était pourtant le cas: il croyait en elle, c’était indéniable mais il n’aurait pas fait autant d’efforts s’il ne tenait pas à elle. Sinon, c’était là un exercice qu’il se verrait faire pour tous les futurs chirurgiens qui passaient dans son service, et clairement ils savaient aussi bien tous les deux qu’il ne s’appliquait pas autant d’ordinaire. « Tu devrais garder ton énergie pour ta lune de miel. » Il souffla un rire qui aurait du être amusé, mais qui sonnait davantage comme excédé. Comme s’il avait besoin de sauvegarder la montre énergie pour sa lune de miel. « Tu perds ton temps. Quand je dis que c’est terminé, c’est que c’est terminé. » Il entendait ce qu’elle lui disait - elle avait su être très claire dès la première fois qu’elle avait prononcé ces mots là; ce n’était pas pour autant que cela lui plaisait. Et Ruben ne savait rendre les armes sans démontrer la qualité et la puissance de ces dernières, si bien qu’il ne baisserait pas les bras si facilement. Il entendait, bien sur qu’il entendait ce qu’elle lui disait. « Tu me dis juste ce que j’ai envie d’entendre. » Mais contrairement à ce qu’elle pensait, il ne répondait pas pour uniquement ce qu’elle avait envie d’entendre. « Je sais que ça te fait plaisir à entendre, mais c’est pas que pour ça que je le dis. C’est la vérité. » Et il ne pouvait pas se vanter de la prôner ne permanence, la vérité; pas face à elle: ce serait la prendre pour une idiote là où elle n’en était pas une, bien au contraire. « J’ai pas envie d’emmener tous mes élèves dans mon lit, c’est ta place à toi ça. » Elle jetait ce privilège par la fenêtre, elle était ferme et claire sur ce point il le savait. Il ne se priverait pas de le redire à haute voix pour autant.

« Que je sois meilleure ou pas même en étant déconcentrée, c’est pas le problème. J’ai encore le droit de choisir où j’ai envie de poursuivre mes études, à ce que je sache. » - « J’ai pas dit le contraire. Je te dis pas où tu dois aller sans avoir ton mot à dire, je t’indique ce que moi j’aimerais voir se passer. » Il haussa quelque peu les épaules. « Si tu pensais que je donnerai pas mon avis, c’était perdu d’avance. » Il ne savait pas ne pas donner son avis. Même et surtout lorsque cela concernait certains de ses confrères - surtout s’il avait un piètre opinion sur ces derniers. « Il a suivi les mêmes études que toi aux dernières nouvelles, alors je suppose qu’en effet, il est aussi bien placé que toi pour me conseiller. » Le fait que Mavis se penche légèrement à son tour dans direction par dessus la table détourna quelque peu son attention, alors qu’il suivait avec précision chacune de ses paroles. Ce fut ces dernières qui permirent de le faire se recentrer rapidement ensuite, d’ailleurs. « Il a fait de l’humanitaire, il a son propre cabinet et il gère son propre dispensaire ; toi, à part traîner dans les pattes de quelqu’un qui t’a favorisé durant toute ta carrière, qu’est-ce que t’as fait d’autres exactement ? » - « Tu vas le défendre, en plus ? » Il sifflait presque cette remarque là entre ses dents. « T’es bien placée pour faire remarque que je traine dans les pattes de quelqu’un qui me favorise, tu crois pas ? » C’était exactement la posture qu’elle adoptait de son côté, elle ne pouvait se permettre de la lui reprocher - l’hôpital, la charité, tout ça. « Tu peux pas t’en empêcher, hm ? De toujours ramener Leon sur le tapis. » Il haussa lentement mais surement l’un de ses sourcils, outré par cette remarque - plus que par les autres, car c’était là d’une petitesse qu’il ne lui aurait pas accordé avant aujourd’hui. « Au moins il a du talent, lui. » Contrairement à Lahiri.

« J’ai préféré en parler avec lui qu’avec toi, et tu veux que je te raconte comment ça s’est passé, d’ailleurs ? » Non, pas vraiment - oui, absolument. « Il m’a invité à prendre un verre, c’était plutôt sympa. » Et bien sur que l’image qu’elle lui décrivait défila devant le regard de Ruben, qui ferma les yeux un instant - un seul, mais tout de même un de trop. Il apercevait Mavis et l’une de ses plus belles robes, assise de l’autre côté d’une table d’un café bien plus chic que celui dans lequel ils se tenaient présentement, un sourire angélique en guise de réponse aux paroles de Lahiri desquelles elle s’abreuvait. Il avait envie de vomir. « Tant mieux alors, si c’était plutôt sympa. » Le sarcasme filtrait autant par tous les pores de sa peau que par le regard qu’il lui lançait de nouveau - la jalousie était appuyée sur chacun des mots qu’il prononçait. Elle n’avait pas dit qu’elle y avait pris son pied, c’était déjà une petite victoire; pourtant, il n’arrivait pas à en deviner ni le gout ni la couleur.

« Exactement, c’est pour ça que j’en aurai pas besoin. » Elle glissait le porte-vues dans sa direction, repoussant dans la même foulée les efforts qu’il avait fait à son encontre. Bien sur que Ben serrait les dents, bien sur qu’il avait envie de faire mille et un commentaires en plus de ceux qu’il se permettait déjà; mais tout lui glissait entre les doigts et se rattraper aux branches devenait de moins en moins choses aisée. « Il est assez grand pour se faire à l’idée qu’on se verra plus tous les jours. Il sera le bienvenu chez moi, comme ça a toujours été le cas, quoi que t’en penses. » Ses yeux frôlèrent juste un instant avant la partie supérieure de ses orbites. « Non, ce qui est ridicule, c’est que tu t’obstines à croire que t’es en droit de me donner ton avis sur ce que je décide quand je t'ai dit que c’était terminé. » - « Peut-être parce-que je pensais naïvement que mon avis t’intéressait au delà de notre relation, mais il faut croire que j’ai été idiot. » Parce-qu’il pensait qu’elle le respectait avant et au delà de tout ce qui avait pu se passer entre eux, à travers les étreintes partagées; mais c’était là une façon de voir les choses qui n’était donc finalement pas partagée. Il ne reviendrait pas sur le fait qu’instinctivement et dans la précipitation, il avait noté leur lien une relation comme si elle avait vraiment été sa petite-amie et qu’elle le quittait pour de bon cette fois-ci - comme elle s’évertuait à le répéter encore et encore depuis le début de leur échange. Le regard que Ruben gardait relevé dans sa direction depuis qu’elle s’était levée de sa chaise soulignait parfaitement bien ce qu’il pensait de la situation en silence en réalité: une pointe de détresse s’y trouvait, lisible avec une facilité à faire peur à voir justement. D’ordinaire, il ne se montrait pas si vulnérable parce-qu’il savait qu’il n’était pas dans son droit. Ces derniers temps, il ne s’efforçait même plus de prétendre faire les efforts. Parce-qu’une large partie de lui espérait qu’au fond, Mavis ait réellement quelque-chose qui la ferait rester malgré tout au St Vincent - et qu’il puisse être cette chose là, même s’il était également celui qui la faisait fuir. Il n’avait pas envie de la voir partir, pour des raisons égoïstes mais également parce-qu’il savait que changer de direction dans son parcours serait une épine dans le pied pour elle. Il tenait à la promesse qu’il avait pu lui faire, à un moment donné dans leur historique - la seule à laquelle il n’avait pas dérogé malgré le temps écoulé et les événements intervenus entre eux. Elle retira son regard de celui de Ben pour poser une main de monnaie ur la table - c’était ridicule -, avant de reprendre la parole. « Merci d’avoir fait tout ça pour moi, mais j’ai plus besoin de toi. » Toutes les personnes autour d’eux pouvaient entendre en cet instant le soupire long, et brisé, que Ruben ne sut faire autrement qu’échapper. Ce n’était pas de cette façon là, une fois de plus, que les choses étaient supposées se passer entre eux.

Et il n’était pas du genre à laisser les choses lui tomber dessus de la sorte, sans se battre un minimum. Ce n’était pas lui, de se laisser abattre et de ne pas bouger le petit doigt; ce n’était pas lui de se laisser dicter par autrui là où il entrevoyait encore une chance de reprendre la main sur al situation. Ce n’était pas lui non plus de laisser ses émotions et ses ressentis prendre le dessus sur une relation où initialement le côté personnel n’était pas supposé prendre le dessus sur le côté plus professionnel. Mais c’était le cas; et avec ces nouvelles composantes, il devait apprendre à s’adapter. Mais ce ne serait pas lui de se laisser marcher dessus sans se débattre. Laissant qu’un instant le temps à Mavis de s’éloigner, il se leva de sa chaise à son tour et avant même de s’approcher davantage, il put sentir l’électricité statique entre eux. Dans le même geste, il attrapa avec autant de fermeté - induite par sa jalousie et sa frustration - que de tendresse - induite elle par les émotions qu’elle savait lui procurer - l’avant-bras de la jeune femme afin de l’arrêter dans sa course. « Ne pars pas s’il te plait. » Ses mots étaient on ne pouvait davantage murmurés: il la suppliait pour de vrai cette fois ci et ne s’en cachait pas. Tirant davantage sur son bras pour la faire pivoter quelque peu dans sa direction, son regard put de nouveau accrocher le sien. Même ce dernier la suppliait de ne pas l’abandonner là. « Reste. » Et parce-que les mot avaient parfois plus d’impact avec des gestes - et parce-qu’il en mourrait d’envie aussi en cet instant -, il glissa sa main libre contre sa joue pour immobiliser le visage de Mavis alors qu’il s’avançait vers ce dernier pour lui voler un baiser. Et pas n’importe lequel: de ceux qui redonnaient vie, qui permettait de reprendre son souffle tout en le perdant, de ceux dans lesquels vous vous abandonniez à perdre une partie si ce n’était pas toute votre raison. Ce n’était normalement pas le lieu pour ce genre de geste, encore moins les circonstances pour se les permettre, mais tant pis: pour une fois, il se permit de franchir la ligne de la visibilité parce-qu’il savait que s’il ne se le permettait pas maintenant, il perdrait toute chance de pouvoir le faire un jour. Décrochant sa main de son avant-bras pour la glisser le long de sa taille et rapprocher son corps du sien, il inspira longuement avant de décoller ses lèvres de celles de Mavis - mais en gardant son front posé sur le sien. « T’as plus besoin de moi, mais moi j’ai besoin de toi. » Elle l’entendrait, bien qu’il ait de la peine à prononcer ces mots. Pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, Ruben pliait complètement devant elle, sans filet de sécurité, préférant laisser toute dignité de côté pour continuer de se battre au moins un instant supplémentaire et tenter de sauver le peu qui pouvait rester de ce qu’ils avaient un jour été. « Parle moi et arrête de m’éviter, s’il te plait Mavis. » Sa respiration était fébrile. « Tu fais ça tout le temps, tu sais que ça me plait pas, et c’est pour ça que tu le fais. » Et même si la plupart du temps il adorait ça il fallait l’avouer, aujourd’hui cela le brisait plus qu’autre chose. Il déglutit avec peine. « Reste, s’il te plait. La raison égoïste c’est que j’ai pas envie de te perdre. Celle qui l’est moins c’est que tu seras mieux ici qu’ailleurs, et promis c’est objectif comme critère. »








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
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ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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RPs EN COURS :
and how it glistened as it fell (rubis #16) Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
and how it glistened as it fell (rubis #16) W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
and how it glistened as it fell (rubis #16) 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
https://www.30yearsstillyoung.com/t46746-libre-jamie-campbell-bo

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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyMer 13 Mar 2024 - 18:28




and how it glistened as it fell
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Les deux. Elle voyait les dents de Ruben se serrer, elle voyait son air, celui de la rage qu’il ressentait à l’idée de devoir admettre quelque chose et de se montrer vulnérable, le tout mêlé à son envie de rester l’homme impénétrable qu’il prétendait être, petit prince qui aimait se pavaner en se croyant tout permis. Il oubliait qu’elle le connaissait, elle oubliait qu’au-delà de ses contradictions, elle le pratiquait depuis trop longtemps désormais pour ne pas savoir qu’il n’était qu’un homme comme les autres, chose qu’elle aimait lui rappeler pour voir exactement le même air, celui qu’il arborait maintenant, s’afficher sur son visage. Elle retint un sourire, sa langue remuant dans sa bouche fermée, passant sur sa rangée de dents du haut, et ses sourcils se haussant pour lui dire silencieusement un je le savais qu’elle ne voulait pas lui offrir de vive voix, voulant conserver l’ascendant en lui faisant croire que ça ne lui faisait rien, que ce n’était qu’une information comme une autre. Ce n’était pas rien, ce n’était pas qu’une information comme une autre, tout comme ce qu’il ajouta à propos de ses intentions à l’égard de ses autres étudiants "Je sais plus si t’es capable de dire la vérité Ruben." Elle leva les épaules "Tu dis que tu me mens jamais, mais je te surprends toujours à trafiquer les détails pour que ça tourne à ton avantage." C’était l’hôpital qui se fout de la charité, seulement il n’était pas supposé le savoir. Elle secoua la tête, risquant une provocation à la hauteur de ce que lui inspirait la situation pour, un peu plus, le voir carrer les mâchoires, et le trouver assez beau pour avoir autant envie de le tuer que de l’embrasser "Dans ton lit, celui que tu partages avec Nina, ou tu parles d’une généralité ? Je me souviens pas d’avoir jamais eu ma place dans ton lit ; j’ai eu ma place sur ton bureau, sur celui du doyen de la fac, dans le lit de l’hôtel qu'on a pris sur la côte." Elle était déterminée à le faire tourner en bourrique, son regard s’accrochant au sien avec audace, et laissa cette fois un léger sourire en coin lui échapper.

La conversation s’étendait pour rien, mais Mavis était déterminée à lâcher du lest qu’une fois qu’elle serait vraiment satisfaite de la tournure des évènements ; quand elle le verrait ramper, c’était ça qu’elle voulait "Ça compte pas ce que t’aimerais qui se passe. On est même pas ensemble, t’es un homme marié." lui rappela-t-elle non sans que son amertume ne vienne la titiller et lui faire prendre un air de dégoût en pensant à la vie qui attendait le docteur qui s’était fait passer la corde au cou par une femme qu’il ne respectait pas. Elle eut un rire expulsé doucement par le nez quand il s’obstina à lui faire entendre que croire qu’il ne donnerait pas son avis, c’était comme croire au père Noël, et trouva ça tellement condescendant de sa part qu’elle fut encore plus décidée à lui faire payer l’impression qu'il avait que c’était normal, de vouloir mettre son nez partout où il ne devrait pas — et elle ne pensait pas qu’à ses jupes. Elle défendit Jahan, et là encore, ça agaça Ruben. Tant mieux, lui souffla sa conscience "Il a été bon avec moi, et ça sans rien attendre de plus de moi que je fasse du bon travail et que j’apprenne à ses côtés. C’est une raison suffisante pour que je le défende, tu crois pas ?" Elle connaissait la réponse qu’il lui accorderait, elle n’avait pas besoin qu’il la lui donne, et ne lui en laissa pas l’occasion puisqu’elle reprit à sa suite "Peut-être que je sais de quoi je parle, mais c’est pas encore trop tard pour moi. Je peux me défaire de ton ombre et éviter de passer ma vie à vouloir que tu sois fier de moi." Il ne l’atteindrait pas en mettant ses ambitions en avant, elle n’avait pas honte d’avoir voulu réussir en s’attirant tous les bons points. Ne lâchant pas ses yeux des siens, elle lui précisa alors qu’encore une fois, elle l’entendait dénigrer le docteur Lahiri au détriment de son père cette fois "Qu’il soit talentueux ou pas, c’est pas ton père, quand est-ce que tu vas l’enregistrer et arrêter de te comporter comme s’il l’était ?" Elle ne s’attendait pas à ce que son ressentiment pour le lien qu’il entretenait avec Leon pointe le bout de son nez maintenant et pourtant, elle ressentit une violente envie de lui faire du mal avec ce simple fait. Elle ne supportait pas que Ruben s’approprie son père, c’était bien pour ça qu’elle l’avait détourné de lui durant de longs mois ; elle ne supportait pas que Ruben se sente toujours obligé de lui cracher au visage le lien spécial qui les unissait quand, durant des années, Leon s’était à peine soucié de ce qu’elle deviendrait.

Elle voulait s’en aller, et c’est ce qu’elle se préparait à faire. Mais avant toute chose, elle rebondit sur ce que Ruben lui dit "Ça aurait pu être le cas si t’avais joué franc-jeu avec moi. Et ne me ressors pas ta rengaine à propos de ton honnêteté brutale quand je suis dans les parages : j’ai plus envie de te croire, alors je le ferais plus." C’est sur ça qu’elle le quitta pour de bon, le coeur battant à tout rompre dans sa poitrine, et sa voix intérieure répétant inlassablement rattrape-moi, rattrape-moi, rattrape-moi. Elle se rendait compte à quel point tout ça n’était pas sain, elle se rendait compte aussi à quel point elle en avait besoin parce qu’au travers de ça, Ruben était un condensé de tout ce qu’une jeune femme comme elle pouvait espérer rencontrer. Seulement, il se jouait d’elle, elle le comprenait enfin tandis qu’elle voulait lui rendre la monnaie de sa pièce en le forçant à considérer ses erreurs comme le déclencheur de quelque chose qui aurait pu être simple et doux, même en prenant Nina en compte. Rattrape-moi, rattrape-moi, rattrape-moi, elle continua à bercer ses pas de cette litanie qui jouait fort dans sa tête, le bruit de ses chaussures se joignant à la partie alors qu’elle avançait vers la sortie en étant persuadée que s’il ne la rattrapait pas, elle choisirait de lui gâcher la vie : de faire ce qu’elle l’avait menacé de faire quand ils avaient couché ensemble la deuxième fois, et qu’elle lui avait rappelé qu’elle pouvait le détruire s’il l’ignorait encore. S’il ne comprenait pas que tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il la supplie de rester, elle prendrait ça comme un affront, et alors elle serait sans pitié. Y arriverait-elle ? Rien n’était moins sûr. Elle tenait à Ruben. Elle tenait à lui au point d’avoir mal au ventre quand elle pensait à la naïveté qui avait été la sienne quand elle avait cru que savoir qu’il se marierait bientôt ne lui ferait rien, elle tenait à lui au point d’avoir imaginé ce que serait sa vie avec lui si Nina n’était pas là , elle tenait à lui au point d’avoir voulu le protéger en ne lui mettant pas un enfant non-désiré dans les pattes. Rattrape-moi, rattrape-moi, rattrape-moi, elle s’approchait de la porte, cette dernière entrant de son champ de vision quand elle fonça dessus avant de ralentir le pas pour laisser une chance au jeune homme de rogner les derniers mètres qui la séparait de lui si jamais effectivement, il la suivait. Mais l’arrivée était inexorable, et rien ne se passait. Elle retint sa respiration, elle la sentit gonfler dans sa poitrine, le manque d’oxygène lui montant à la tête, et la faisant chavirer quand elle réalisa qu’en fait, ça y était, et qu’il l’avait rattrapée.

C’est lui qui la fit chavirer. Mavis pivota sur ses pieds. Elle ne s’offusqua pas de la fermeté de sa poigne qui retenait son bras, et les yeux écarquillés, sa respiration se relâchant d’elle-même quand elle croisa les siens, elle l’entendit enfin : ne pars pas s’il te plaît "Pourquoi ?" lui demanda-t-elle dans un chuchotis presque ahuri dans l’intervalle dont il eut besoin pour s’emparer de ses lèvres sans se soucier de qui les voyait, et de lui voler tout l’air qu’elle avait en sa disposition pour respirer. Au bout d’un moment, sa bouche repoussant la sienne pour la retrouver la seconde d’après, elle se demanda si c’était son air où le sien qui passait dans ses poumons, mais ça n’avait plus tellement d’importance. Elle avait eu ce qu’elle voulait. Elle avait réussi à le faire plier, et ce qu’elle ressentait à ce moment-là, c’était un sentiment d’euphorie qui la fit se grandir contre lui dans une profonde inspiration et accepter la caresse qu’il coula le long de ses hanches pour la rapprocher de lui pendant que ses mains se posaient de part et d’autre du visage du docteur qui fût le premier à rompre leur baiser pour lui demander de rester. Son nez contre le sien, ses yeux se rouvrant en même temps que sa respiration se relâcha un peu par un peu, elle ne lui répondit pas tout de suite. Elle laissa un temps se passer, puis un autre, avant de reculer très légèrement la tête pour, avec un sourire en biais, lui murmurer "Tu vois quand tu veux." Une façon comme une autre de lui faire comprendre que tout ce qu’elle avait fait depuis tout à l’heure, c’était exactement pour obtenir ce qu’il venait de lui donner — en dehors d’un baiser, des mots qui lui faisaient du bien et qui confirmaient quelque chose qu’elle laissa échapper sous la forme de ce qu’elle lui disait souvent quand ils s’emportaient "Je croyais que t’avais pas l'intention de tomber amoureux de moi ?" Encore un mensonge. Parce que c’était bel et bien ce que ça voulait dire tout ça, non ? Elle ne s’était pas aperçue qu’elle s’était hissée sur la pointe des pieds mavis, aussi descendit-elle de cette marche de fortune pour brièvement lancer un regard autour d’eux, et se rendre compte que, si personne ne prêtait attention à eux, ils n’étaient bel et bien pas seuls. Ça lui fit dire à Ruben "On sort d’ici." Elle lui vola un baiser furtif avant de se détourner de lui, tendant sa main en arrière pour qu’il la saisisse et la suive avec, l’espérait-elle, aucune hésitation.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 23 Mar 2024 - 13:49, édité 1 fois
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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
and how it glistened as it fell (rubis #16) IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(treize) - present: ambrose #17diego #4ethel #6evelyn #6louis #3mavis #18nina #8scarlett #3zoya | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16diego #3ethel #5louis #2mavis #15mavis #16mavis #17nina #7rhett #18scarlettscarlett #2shiloh | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2020: rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5rhett #17 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)tessa (gd)swann #4 (ghd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethelhassanlouismaëlmavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › peter kürten, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptyMer 20 Mar 2024 - 4:12




and how it glistened as it fell
lieu: les fleurs du mal, spring hill.
(c): gifpacksbysummer (gif), luleaby (codage).

***

« Je sais plus si t’es capable de dire la vérité Ruben. Tu dis que tu me mens jamais, mais je te surprends toujours à trafiquer les détails pour que ça tourne à ton avantage. » Il haussa quelque peu l’un de ses sourcils. « Je vais pas faire en sorte de me montrer sous un jour qui m’est moins flatteur. » Et de ce fait, il ne donnait pas tous les détails tant qu’il ne s’y voyait pas obligé. Il ne le faisait même pas consciemment, c’était ça le pire: c’était là un comportement qu’il avait adopté depuis des années et dont il ne saurait réellement se défaire désormais. Pour ce qui était de la partie où elle ne savait plus déterminer quand il disait la vérité ou non, il savait que cela n’était pas nécessaire qu’il rebondisse dessus: elle ne le croirait pas dans tous les cas, elle avait été claire sur cette partie là. « Dans ton lit, celui que tu partages avec Nina, ou tu parles d’une généralité ? Je me souviens pas d’avoir jamais eu ma place dans ton lit ; j’ai eu ma place sur ton bureau, sur celui du doyen de la fac, dans le lit de l’hôtel qu'on a pris sur la côte. » Et comme elle mettait un point d’honneur à lui comprendre qu’elle réussirait à rebondir sur tout ce qui dirait aujourd’hui de façon à appuyer là où ça faisait mal; remettant sa mâchoire inférieure qui s’était délabrement décalée en l’écoutant parler en place, il fit claquer sa langue contre son palais. « T’as oublié dans le tien, dans celui de la chambre de garde du quatrième étage, dans celui de la chambre d’hôtel à Sydney aussi. » Oh, ils pouvaient tous les dénommer si c’était ce qui l’enchantait, cela ne changeait pas l’idée de base de Ruben. « Je parlais de façon générale, pas dans mon lit conjugal en particulier. » Même si les faits restaient les mêmes à la fin: il trompait sa femme mais n’avait pas envie de le faire avec n’importe quel étudiant qui lui passait sous la main.

« Ça compte pas ce que t’aimerais qui se passe. On est même pas ensemble, t’es un homme marié. » - « Je sais, je sais. » Il savait tout ça mais ce n’était pas pour autant que c’était des potins sur lesquels il avait envie d’appuyer lorsqu’il discutait avec elle. Ils n’étaient pas ensemble, mais avaient parfois des comportements qui se rapprochaient de trop de cette vérité pou que cela soit sain d’une quelconque manière. « Il a été bon avec moi, et ça sans rien attendre de plus de moi que je fasse du bon travail et que j’apprenne à ses côtés. C’est une raison suffisante pour que je le défende, tu crois pas ? Peut-être que je sais de quoi je parle, mais c’est pas encore trop tard pour moi. Je peux me défaire de ton ombre et éviter de passer ma vie à vouloir que tu sois fier de moi. » Son regard s’accorda aussi fort que possible au sien. « Je suis déjà fier de toi, Mavis. » Si elle ne l’avait pas encore compris, au moins cela était établi de façon claire aujourd’hui; cela n’avancerait à rien, mais il préférait le souligner par précaution.

« Qu’il soit talentueux ou pas, c’est pas ton père, quand est-ce que tu vas l’enregistrer et arrêter de te comporter comme s’il l’était ? » - « Quand il arrêtera de me traiter comme si c’était le cas. Ca te va comme réponse ? » Il savait que cela avait toujours été un soucis pour Mavis, que Leon lui concède plus d’attention à lui qu’il n’avait jamais pu le faire avec sa propre fille - puisque ce n’était pas à cette dernière mais bien à celle disparue qu’il allouait ses meilleurs compliments au fil des ans. Ruben savait parfaitement que c’était là un sujet particulièrement fâcheux pour la jeune femme, que c’était même une sacrée pente glissante - et la plupart du temps il faisait en sorte d’arrondir les angles ou de ne pas aborder le sujet lui-même. Elle était celle s’étant aventurée sur ce chemin là aujourd’hui, et la conversation venant forcément à appuyer sur des points qui pouvaient mettre le feu aux poudres, si ce sujet là était mentionné il n’allait pas l’éviter. Pas cette fois, pas alors que cela pouvait lui permettre de gagner un point là où il était grandement en retard sur le tableau des scores. Et puis, Ruben n’avait aucun intérêt - absolument aucun - à arrêter de traiter Leon comme son père là où ce dernier le traitait déjà comme son fils: c’était en grande partie ce qui lui donnait autant d’importance dans leur branche de la médecine au sein de l’hôpital aujourd’hui, il serait fou de jeter une partie de ce pan là de sa carrière par la fenêtre. Même pour Mavis; il se mettait déjà assez en danger comme ça sur une base quotidienne, pas besoin de provoquer le danger de la sorte.

« Ça aurait pu être le cas si t’avais joué franc-jeu avec moi. Et ne me ressors pas ta rengaine à propos de ton honnêteté brutale quand je suis dans les parages : j’ai plus envie de te croire, alors je le ferais plus. » - « Je sais, tu me l’as déjà dit ça. » Ses paroles envoyaient leur conversation et les paroles de la jeune femme valser; ses yeux voulaient la voir valser à ses bras encore une fois de plus et autant qu’il serait possible que ce soit le cas.

Ce fut sur cette idée là et parce-que la voir s’éloigner de lui petit à petit lui était insupportable qu’il n’attendit pas bien longtemps avant de marcher dans son sillage pour la rattraper. « Pourquoi ? » Même si la surprise fut de mise sur une partie des traits du visage de la jeune femme, il savait que ce n’était pas uniquement le seul ressenti qui la parcourait en cet instant et qu’une partie d’elle avait espéré cet instant - il pouvait autant le voir dans ses yeux qu’à la façon dont elle ne cherchait pas à se défaire de son emprise. Même: lorsque Ben fit en sorte que cette dernière soit plus ferme, que leur proximité se voit être accentuée, et que ses lèvres viennent trouver les siennes, elle ne recula pas, ne le repoussa. Elle voulait cette proximité, l’avait cherché. Cela lui fut confirmé d’ailleurs assez rapidement, lorsqu’il daigna se décoller quelque peu d’elle pour reprendre son souffle, laisser ses yeux s’ancrer aux siens. Son sourire annonça la couleur avant ses paroles, d’ailleurs. « Tu vois quand tu veux. » Il serra un brin les mâchoires: ça l’énervait d’avoir raison sur des situations de cette sortie alors qu’il aurait préféré avoir tort. Mais ce n’était pas une surprise que le comportement de Mavis ait été fait là en sorte que lui cède à ses envies, à ses attentes, plutôt que l’inverse: c’était surtout de cette sorte que les choses fonctionnaient entre eux. « T’es pas obligée de le souligner tu sais. » Ses doigts se resserrant sur le tissu dans le bas du dos de la jeune femme, l’arête de son nez s’avançant d’une poignée de millimètres pour frôler le sien de nouveau. « Je croyais que t’avais pas l'intention de tomber amoureux de moi ? » Il grogna légèrement, attrapa de ses lèvres celles de Mavis, peut-être de façon trop brutale mais il s’en fichait - lui vola un baiser sans s’en priver avant de reculer de nouveau. « Arrête de dire ça à chaque fois. » Il râlait, bien sur que c’était là la première façon dont il réagissait. Mais ce n’était pas la partie la plus importante à souligner: pour la première fois, il ne faisait pas en sorte de nier ce qu’elle disait. Il ne pensait pas que c’était le cas, pas réellement en tous cas, mais il savait que pour réagir de cette sorte alors que l’endroit où ils se trouvaient était empli d’inconnus qui pouvaient ne pas en être, c’était que quelque-chose avait changé ou était en train de changer. Ruben ne saurait mettre le doigt exactement sur ce qu’il se passait, mais il savait qu’il y avait quelque-chose; il ne tombait pas amoureux de Mavis, mais il ne serait pas capable de dire désormais qu’il ne ressentait rien pour elle.

Finalement, elle se décala complètement de lui. « On sort d’ici. » Elle lui vola un baiser bien plus chaste que celui qu’il avait attrapé l’instant précédent, avant de faire se dégager complètement et de tendre une main vers lui. Bien sur qu’il allait la suivre, la question n’était même pas là: il n’existait qu’une seule situation où il n’agissait pas de cette sorte en cet instant et cela impliquait Nina, qui n’était pas dans les parages alors. « Attends un instant. » Faisant demi-tour, Ruben déposa sur la table quelques billets supplémentaires pour régler sa propre consommation, mais récupéra également le porte-vues qu’elle avait lacent abandonné en arrière. A son hauteur, il le glissa dans sa main tendue avec un petit sourire en coin. « Tu repars avec, quoique tu veuilles en dire: j’ai trop bossé dessus pour le garder pour moi. » Et les heures de travail du docteur étaient trop précieuses pour être jetées par la fenêtre. Attrapant la poignée de la porte, il ouvrit par la suite cette dernière avant d’indiquer d’un mouvement de tête à Mavis de passer avant lui. Qu’importe ce qu’elle en pensait, il restait la plupart du temps un homme bien élevé et avec des manières. La plupart du temps. Ce ne fut qu’une fois dehors qu’il attrapa de nouveau sa main, glissant ses doigts entre les siens, l’attirant à lui pour lui voler un nouveau baiser. Brisbane était une grande ville, mais le monde était petit: il était parfaitement au courant qu’agir de cette sorte était dangereux. Pourtant, ce vent de légèreté qu’il ressentait à agir avec une simplicité enfantine lui faisait du bien. Il n’oubliait pas que cette houle perçue était surement due à la conversation animée qu’ils avaient eu une poignée de minutes plus tôt, mais il fallait savoir profiter des petits instants. « Tu m’emmènes quelque part ou tu me plantes sur le trottoir en montant dans ta voiture sans moi ? » Une grande partie de Ben espérait qu’elle ne le laisse pas sur le carreau, qu’importe l’idée qu’elle pouvait avoir en tête lorsqu’elle lui avait demandé de la suivre; mais une autre part savait parfaitement que s’ils continuaient à discuter, ils repartiraient sur les mêmes sujets qui les fâchaient tous deux pas plus tard que quelques minutes plus tôt. Et surtout: il savait qu’il se devait de se plier aux exigences de Mavis puisqu’il n’était pas celui menant la danse - il ne l’avait jamais été, aujourd’hui encore moins -, alors il ne pouvait qu’espérer en silence et attendre qu’elle s’exprime sans ajouter le moindre mot, surement.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
and how it glistened as it fell (rubis #16) 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
and how it glistened as it fell (rubis #16) C37b605d00096b5f2e8ff14addddc845e1bacee5
POSTS : 2262 POINTS : 140

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
and how it glistened as it fell (rubis #16) Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
and how it glistened as it fell (rubis #16) W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
and how it glistened as it fell (rubis #16) 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
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Message(#) Sujet: Re: and how it glistened as it fell (rubis #16) and how it glistened as it fell (rubis #16) EmptySam 23 Mar 2024 - 14:51




and how it glistened as it fell
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Ruben ne voulait pas se montrer sous un jour défavorable ? Elle en rit doucement, ses épaules se secouant quand elle expulsa la colonne d’air rieuse qui se délogea de ses poumons, sa tête se détournant en même temps qu’elle la secouait un air de dire à d’autres, Ben. À qui pensait-il faire la faveur de se montrer sous son bon jour ? Elle, elle avait une vision nette et précise de l’homme déplorable qu’il était au-delà des apparences impeccables qu’il tenait tant à soigner. La preuve : quand elle versa dans la provocation pour le faire réagir, lui faisant la liste des endroits où ils avaient consommé leur passion malsaine, il sauta dedans les pieds joints sans juger nécessaire de faire dans la dentelle ; quand à côté de ça, elle regrettait de ne plus être capable de discerner ses mensonges de la vérité. Il n’essaya même pas de se justifier à propos de ça, et ça l’agaça à un point qu’elle le fixa un moment, curieuse de savoir jusqu’à où il pourrait aller pour qu’on continue à l’admirer, à le désirer. Elle avait peut-être sous-estimer la capacité du docteur de jouer à son niveau. Sans jamais l’avoir trouvé idiot, elle se disait qu'il était un homme, que ce serait facile de prendre l’ascendant sur lui, mais au plus ils s’enfonçaient tous les deux dans cette histoire, au plus elle se rendait compte que, si elle aimait tant jouer avec lui, c’était parce qu’il était un adversaire à sa taille, et que c’était ça qui l’attirait chez lui. Plus que tout le reste, que sa brillante carrière, que son regard dans lequel elle aimait se perdre, que la manière dont il s’occupait d’elle une fois à l’abri des regards : c’était l’impression de pouvoir repousser les limites de la manipulation qui la faisait rester chaque fois qu’il lui faisait un affront, et c’était avec un temps de retard qu’elle mesurait à quel point c’était dangereux. D’autant que si elle-même avait un jeu impeccable pour le pousser à la défaite, il n’était pas en reste. Il savait à quel point elle avait besoin qu’on soit fier d’elle, alors l’entendre le lui dire sans aucune espèce d’hésitation, ça lui faisait quelque chose qui le rendait tributaire d’un certain pouvoir sur elle qu’elle ne voulait pas lui accorder. Elle était touchée, elle ne lui répondit rien cependant, et carra elle aussi les mâchoires quand, changeant de stratégie en cours de route, il lui rappela que s’il avait tendance à traiter Leon Barnes comme son père, c’était avant tout parce que ce dernier avait tendance à le traiter comme son fils. Ça lui faisait du mal qu’il soit si à l’aise de le dire à voix haute quand il n’ignorait pas là encore à quel point c’était un problème pour elle qui n’avait jamais réussi à obtenir la moitié de l’attention dont lui avait le droit alors qu’elle était son héritière légitime. Elle lui en voulait de se défendre de cette façon, même s’il en avait évidemment tous les droits compte tenu de la manière dont elle l’attaquait, mais il avait entaillé le coeur de la petite-fille négligée qu’elle était toujours dans une moindre mesure, affirmant au passage l’envie évidente qu’elle ressentait de s’en aller en le laissant derrière elle.

Mais pas pour bien longtemps, espérant en même temps qu’il la rattrape, qu’il la supplie à genoux s’il en avait envie — elle, elle en avait envie. À la place, elle eut droit à un baiser dans lequel elle se perdit en se rengorgeant de la satisfaction d’avoir remporté la partie, sa langue vibrant sous celle du docteur qui, pour la première fois sans aucun doute, se montra entreprenant alors qu’ils n’étaient pas seuls. Elle se fichait de ça, ce qui comptait pour elle, c’était qu’il accepte de se mettre en danger pour qu’elle reste à ses côtés, dépassant les limites imposées par le marché tacite qu’ils avaient passé des mois avant aujourd’hui. Tout avait changé depuis, l’ampleur de ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre étant tue, belle et bien présente néanmoins, au point que même si ça l’effrayait un peu Mavis, elle préférait en plaisanter pour pousser davantage Ruben à la faute et le faire admettre que s’il se comportait de cette façon maintenant, c’était pour une seule et unique raison : il était amoureux d’elle. Il s’en défendit cette fois, et ça ne l’étonnait pas qu’il le fasse, elle nota pourtant à voix haute quelque chose qui fit reculer son visage et le fixer avec un sourire en biais "Tu me demandes d’arrêter de le dire, mais tu nies pas." Peut-être que l’endroit était mal choisi pour en débattre, d'autant qu’elle était certaine que s’ils le faisaient, le tout se terminerait comme à chaque fois, et qu’ils ne pourraient pas se contrôler. C’était donc le moment de rebrousser chemin, de quitter ce salon de thé et d’emporter avec elle la certitude que, si Ruben avait du pouvoir sur elle, elle en avait autant sur lui, et c’était une satisfaction à laquelle elle ne saurait renoncer malgré l’évidente toxicité qui suintait de chaque chapitre de leur histoire. Elle lui tendit la main en arrière pour qu’il la saisisse, elle ne sentit que du vide, et s’étonna de sa disparition pour le voir revenir vers elle avec le fruit de son travail qu’il lui demanda de prendre en compte et de ne pas laisser derrière elle ; ce n’était surement pas le moment de lui avouer qu’elle ne comptait pas s’en aller au fond, aussi elle accepta d’emporter le porte-vues avec elle sans discuter davantage pour une fois.

Lorsqu’ils sortirent, qu’elle sentit qu’il la suivait et qu’il s’empara de sa main pour y glisser la sienne, ses doigts comblant l’espace laissé vide par les siens, la satisfaction l’emporta sur tout le reste, et elle le laissa l’embrasser de nouveau au regard de tous ceux qui passeraient à proximité. Ils passeraient pour un jeune couple amoureux, c’est ce qu’elle songea en entendant son propre rire filer légèrement, écrasé contre la bouche de Ruben qu’elle picora d’une légère morsure, avant qu’elle ne glisse un bras autour de son cou pour le garder près d’elle et ne pas manquer une occasion de lui rendre son baiser avec le même soulagement. Dire qu’elle ne se souciait pas qu’on les remarque serait un mensonge, mais les minutes qui venaient de passer, chargées d’électricité et de volonté de faire grimper la tension, elles la forçaient à se montrer moins prudente et à profiter de l’accalmie, laquelle ne durait jamais bien longtemps entre eux. Sans se détacher de lui, elle avança à reculons jusqu’à sa voiture, son dos finissant par buter contre la portière du côté passager tant Ruben ne semblait pas déterminé à la lâcher ni même à la quitter selon la question qu’il lui posa juste après, et dont elle le soupçonnait d’avoir déjà la réponse ; parce qu’après avoir gagné cette manche, elle espérait bien recevoir sa récompense autant qu’il semblait motivé à la lui donner. La tête penchée, elle roula ses lèvres l’une contre l’autre avant de les emprisonner entre ses dents pour laisser un court suspens s’installer, son bras toujours nonchalamment posé sur les épaules de Ruben qu’elle couvait d’un regard difficile à déchiffrer, mais qui brillait d’une lueur de malice qui trouvait sa source dans les scénarios obscènes qui se mirent à jouer dans son esprit quand elle lui répondit enfin, dans un murmure qu’il serait le seul à attendre "Ça dépend. Où t’as envie d’aller ?"


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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