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 (Raelyn) Lines are meant to be crossed

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Message(#) Sujet: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyLun 2 Oct 2023 - 20:50



Lines are meant to be crossed
@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

Oiseau de nuit, fondue dans la foule, le bordel ambiant lui sert de couverture, capable de s’y mouvoir sans la moindre difficulté, là où certains ne voient qu’un capharnaüm, l’Italienne observe une danse dont elle connaît l’ensemble des mouvements. Elle enchaîne les moments d’insouciance, l’esprit rendu plus léger par quelques verres au contenu alcoolisé glanés à l’aide de sourires charmeurs, perdu dans le rythme de la musique électronique, des corps qui s’entrechoquent dans les pulsations des basses. Le tout est entrecoupé d’éclairs de lucidité, lorsque la demande est présente, qu’elle a besoin d’avoir les idées claires, un tant soit peu, afin de conduire les transactions avec une discrétion suffisante. Elle sait jouer sur l’entropie, Ana, c’est toute la base de son être, de faire grandir le désordre qui l’entoure avec pour seul but de s’en servir à son avantage. La maîtrise est loin de la perfection, si bien que cette anarchie qu’elle cultive finie à de nombreuses occasions par se retourner contre sa propre personne. L’échec forge l’expérience, elle aurait une sagesse infinie, si seulement elle était capable d’apprendre de ses erreurs, plutôt que de les répéter en partant du principe que la finalité sera différente. Perdue dans la masse informe, elle n’est personne, simplement une meuf parmi tant d’autres, couverture qu’elle pense assez élaborée afin de passer inaperçue. Ce qui est le cas, pour toutes ces personnes n’ayant pas l’œil assez aguerri. Elle peut conduire son business dans l’ombre de l’indifférence, de simples mouvements de mains desquels s’échangent de faibles quantités de substances illicites contre leur équivalent en liquidités, dans des mouvements fluides, coutumiers de la chorégraphie. On est loin du crime organisé, elle ne roule pour personne si ce n’est sa propre gueule, Ana. Les clients, elle les connaît, habitués qu’elle fournit de manière sporadique au gré de leurs demandes. Elle n’a jamais eu la vocation de se prendre pour la future Pannunzi, une telle entreprise requerrait un degré de self-control et un niveau d’organisation qu’elle est tout bonnement incapable de s’imposer. Dealer n’est qu’un moyen de se faire de l’argent facilement, arrondir les fins de mois tout en payant pour sa propre consommation, et il y a toujours cette légère montée d’adrénaline pas désagréable. Tout se passe sans encombre, du moment qu’elle reste en présence de la foule, mais, dès l’instant où elle s’en écarte, la réalité vient la rappeler à l’ordre sans attendre plus longtemps.

Calme fugace après s’être extirpée de l’environnement agité, quelques pas à l’abri des regards avant qu’une poigne d’acier ne vienne se refermer sur son bras, lui dictant une direction sans même avoir besoin d’énoncer l’ordre. On arrive à l’heure où les conséquences viennent pointer le bout de leur nez, car son petit manège, Ana, elle le mène en dépit des avertissements. « Hey Carlos ! » Prénom choisi sur le tas, simplement car il a la gueule à s’appeler Carlos. Le type n’a jamais daigner révéler son identité, ni à leur première rencontre, lorsqu’il a tenté de faire comprendre à l’Italienne que l’endroit était déjà occupé pour le type de vente qu’elle pratique, ni lors de la seconde, peu de temps après, quand il l’a bousculé un peu plus fort afin de lui faire rentrer le message dans le crâne. N’importe quelle personne avec un minimum de logique et d’autoconservation aurait vu la ligne tracée par les menaces et la violence, cherchant à s’en éloigner le plus possible, fuyant dans la direction opposée sans ne serait-ce que jeter un coup d’œil en arrière. Anastasia ne peut pas être rangée parmi ces gens, tracer une ligne devant elle sonne comme une invitation à la franchir, un défi qu’il lui est impossible d’ignorer, trop versée dans son besoin d’opposition et son refus constant de se plier aux ordres d’autrui. Elle devrait ressentir le danger, plutôt que d’apprécier l’emballement de son cœur face à l’adrénaline générée par la situation. La marche forcée se termine dans un recoin discret, dévoilant une nouvelle protagoniste. « Oh, c’est mignon, t’as besoin de ramener ta mère pour faire le grand garçon. » Sourire toutes dents dehors pour ajouter à la provocation, elle est physiquement incapable de la fermer, même dans une situation où l’ensemble des éléments lui hurlent de le faire. La pression sur son bras s’efface dans un mouvement qui vient la placer face à cette nouvelle inconnue dont elle croise aussitôt le regard.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
(Raelyn) Lines are meant to be crossed 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31482 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyVen 6 Oct 2023 - 12:42




Lines are meant to be crossed
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« Tu es en train de me dire que tu n’as pas réussi à te faire obéir par une gamine ? » Face au jeune dealeur qui m’observe d’un regard qui ne respire pas la jugeotte, je fronce les sourcils et daigne lui accorder un peu d’attention. Pas que j’ai fait de ce genre de sujet pour cheval de bataille – je suis habituellement bien trop occupée pour gérer ce genre de futilité – mais parce que je n’ai pas l’intention de laisser passer ma chance de railler son incompétence. La semaine passée déjà, tout comme celle d’avant, il a cru bon de porter à ma connaissance un problème bien loin de relever de mon niveau hiérarchique. La première fois, je lui ai indiqué de disposer d’un geste de la main. La seconde, je lui ai dit de trouve un moyen sans m’importuner, que ce soit avec ses muscles ou son cerveau. J’ai ouï-dire qu’il a refait le portrait du parasite à l’aide de l’un de ses acolytes et je pensais que l’histoire allait en rester là. Sauf que pour la quatrième ou cinquième fois dans le même mois, voilà qu’il vient se plaindre de la même petite blonde qui marche sur ses platebandes et fait fuir ses clients. A la concurrence ? Cette gamine, comme il l’appelle, travaille-t-elle pour l’un de mes adversaires dans le monde de la drogue, ou bien fait-elle cavalier seule ? Agacée d’être dérangée une fois de plus pour si peu, je frotte mes tempes de mon pouce et mon majeur avant de pousser un soupire volontairement sonore. « Très bien. Dans la semaine, tu me conduiras à elle. » Puisqu’on ne peut plus confier quoi que ce soit à ses subalternes, je décide de prendre les choses en main. Si je voulais être totalement honnête, j’avouerais également qu’être aux commandes me prive parfois un peu trop de terrain et que me "salir les mains" moi-même me manque parfois.

Callum a insisté pour nous accompagner, mais je lui ai rappelé que nous allions rencontrer une toute jeune femme, à peine sortie de l’adolescence et que, par conséquent, je n’avais pas besoin d’une escorte. J’ai réussi à obtenir qu’il reste, si pas à l’Octopus, au moins dans la voiture. « Il est où ton petit caïd ? » J’interroge le dealeur, qui me conduit dans la ruelle voisine où une frêle petite blonde attend patiemment – des clients ? – adossée contre le mur en brique. J’échange un coup d’œil avec mon employé, un qui semble dire "vraiment ?", avant de reposer mon regard sur la demoiselle. C’est donc ça qui terrorise le jeune homme. Une petite blonde plus grande que moi d’une dizaine de centimètre, un poids plume a l’air revêche qui fume sa cigarette et qui l’interpelle avec culot. Je crois que je décide à cet instant même qu’elle me plaît. « Oh, c’est mignon, t’as besoin de ramener ta mère pour faire le grand garçon. » Un sourire un tantinet carnassier étire mes lèvres tandis que je l’observe, la tête penchée sur le côté. Celui qu’elle désigne comme Carlos et dont je me moque bien du nom semble pétrifié, s’attendant vraisemblablement à ce que je prenne les rênes, incapable de défendre tout seul sa propre virilité. « Quel âge tu penses que j’ai exactement princesse ? » Elle est adorable, avec son air malingre et ses yeux qui envoient des éclairs. L’imitant, je sors une cigarette de la poche de mon pantalon carotte noir, et je l’allume avant de faire un signe de la tête invitant mon accompagnant à prendre le large, ou en tout cas à s’éloigner de quelques mètres pour que je puisse converser avec la demoiselle. « Tu n’as pas l’air si amochée que ça. » Je sonde son visage à la recherche de marques laissées par le passage a tabac qu’elle a prétendument subit de la part de mes équipes. Peut-être une trace de bleu ici ou là, mais soit ils y sont allés avec le dos de la cuillère, réticent à cogner une frimousse comme la sienne, soit elle possède un très bon fond de teint. D’un geste du menton, je désigne le pochon en plastique qui semble dépasser de la poche de sa veste. « Herbe ? Cocaïne ? » D’ici là, je ne peux apercevoir le contenu de la petite poche, mais puisqu’elle est accusée de vendre sa came sur mon territoire, il n’est pas nécessaire d’être un génie pour deviner qu’il s’agit d’une substance récréative. « Tu te fournis où ? T’as pas la gueule de quelqu’un qui joue avec son kit du petit chimiste dans son appart. »





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyLun 9 Oct 2023 - 23:49



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

De l’inconscience, du simple je-m’en-foutisme, ou bien un savant mélange des deux ? Personne n’a encore trouvé la véritable réponse animant l’attitude de l’Italienne, la forçant à répondre qu’importe l’interlocuteur lui faisant face ou que la situation n’appelle rien d’autre que le silence. Elle a le chic pour s’opposer au monde entier sans avoir besoin de la moindre justification, la commande est ancrée au plus profond de son âme, alors, il y a de la provocation entremêlée dans chacun des mots franchissant la barrière de ses lèvres. « La seule princesse ici, c’est toi. » Qu’elle balance entre deux souffles enfumés, après avoir pris la peine de la détailler de haut en bas sans une once de subtilité. Elle renvoi l’appellatif perçu comme une insulte, Ana, détestant qu’on l’associe à ce terme, et encore plus à toute cette image de perfection qu’il invoque forcément, dans son esprit, tout du moins. Elle n’a rien de parfait la blonde, c’est tout le contraire, sa marginalité, elle la cultive, en joue de manière constante, souvent jusqu’à outrance. Qu’on ne vienne pas l’associer de près ou de loin à une représentation sans défauts. « Quoique. » Le tabac se consume de nouveau entre ses lèvres afin d’offrir une pause éphémère recherchée avant d’enchaîner. « Avec ta quarantaine bien dissimulée, je sais pas. » L’idée de définir l’âge dans une tentative raisonnée ne lui effleure pas l’esprit une seconde, bien sûr qu’elle en rajoute, gratifiant le tout d’une insulte à peine détournée. « Y’a pas un âge limite au statut de princesse ? » Le fait de ne pas connaître la personne venue à sa rencontre n’est pas un motif suffisant pour voir Ana faire preuve de la moindre retenue, ce qui, au fond, relève d’une généralité animant ses interactions. « Y’a quoi d’étonnant ? » Pas la première fois qu’elle prend des coups, définitivement pas la dernière. L’expérience fait qu’elle sait comment masquer les tâches ingrates marquant sa peau durant les quelques jours suivant la rencontre entre certaines parties de son corps et la violence. « Même avec la gueule de travers, j’reste fraîche. » Ça donne un certain style, en plus de faire monter la street cred au passage. Et puis les marques attirent l’attention, et Dieu sait qu’il s’agit d’une chose qu’elle cherche dès que l’occasion se présente. Pourtant, impossible de se limiter au compliment narcissique, elle se doit de balancer une pique « Après, faut être honnête, ton mec frappe comme une putain de pucelle. » On est loin du pire que son corps ait pu subir. Non, ce record, d’une façon surprenante, il est réservé à la famille, à ce moment où les os ont craqué et le sang a coulé, seul moyen trouvé par son aîné afin de lui faire fermer sa gueule. Rien que d’y penser, sa mâchoire la chatouille encore malgré les années. « C’est étonnant que personne lui ait encore roulé dessus. » Ana ne fait pas figure d’opposition, la carrure trop frêle pour offrir un répondant physique au type envoyé quelques mètres plus loin, mais elle s’imagine facilement qu’il ne ferait pas le poids contre un physique plus imposant. Son regard glisse sur le contenu de sa poche à la mention des substances illicites, plongeant sa main à l’intérieur de celle-ci, venant tasser la plastique afin d’éviter aux sachets de dépasser plus longtemps. Elle tire une dernière fois sur sa clope, brûlant le tabac jusqu’au dernier millimètre le séparant du filtre, laissant tomber le mégot au sol avant de l’écraser d’un geste fluide du talon. « Tout dépend c’qui te fait triper, l’offre repose sur la demande. » Une vraie professionnelle, peut-être qu’elle aurait dû poursuivre les études et se lancer dans un cursus de vente, plutôt que de tout plaquer à l’aube de sa majorité. Avec un minimum d’assiduité, elle aurait pu devenir un de ces connards en costards prêt à vendre leur mère pour la moindre promesse de profit. « Et toi t’as pas la gueule d’une petite frappe. » Elle répond systématiquement à côté avec une facilité déconcertante, presque du tac au tac, des années d’entraînement afin d’agacer les gens mises en pratique. « Vu comment l’autre a pas l’air serein, j’en déduis que t’es le niveau au-dessus. » La déduction ne demande pas grande réflexion, mais annonce qu’elle est possiblement un peu plus dans la merde que d’habitude. « T’es pas censée savoir qui fournit quoi sur ton territoire ? » Elle mime des guillemets de sa main libre sur le dernier mot. « Personne t’a appris ton taf ? » Elle l’interroge avec toute l’insolence possible, manifestée aussi bien dans sa voix que sur les traits de son visage. « Si tu cherches une balance, t’es au mauvais endroit. »

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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyDim 15 Oct 2023 - 17:44




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Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« La seule princesse ici, c’est toi. » Je ne serai pas là où j’en suis si l’insolence et le mordant que démontre la jeune femme étaient susceptible de m’impressionner. Il en fait plus pour que je me démonte, il en faut même terriblement plus et si je lève un sourcil, plus curieuse de voir la suite de sa répartie qu’autre chose, je ne lui offre aucune autre réaction que celle-là. « Quoique. Avec ta quarantaine bien dissimulée, je sais pas. Y’a pas un âge limite au statut de princesse ? » Ce serait mentir que prétendre qu’une part de moi – la plus vaniteuse, la plus superficielle – n’est pas touchée par cette attaque. Sauf que la blonde a tout d’un petit roquet. Elle aboie parce qu’elle s’ennuie, se sent menacée ou simplement pour faire le vide autour d’elle et elle n'a pas ce qu’il faut pour m’atteindre. « Tout ce que je peux te dire c’est que j’ai pas l’âge des attaques de cour de récréation. Mais toi non plus, il me semble. » Elle est déjà sortie de l’âge où les jeunes filles fleurissent et se découvrent des trésors de séduction. Mon instinct me souffle qu’elle approche plus de la trentaine que moi de la quarantaine, et devoir encore vendre à la sauvette dans la rue des cachetons qu’elle achète certainement bien plus cher que leur véritable valeur sur le marché, voilà qui est pathétique. A son âge au moins, je m’apprêtais à prendre la tête de l’une sous branches d’une organisation dont elle ne soupçonne peut-être même pas l’existence si près de chez elle. La blonde – elle doit posséder un prénom que j’ignore – n’est qu’un petit poisson dans un océan qui m’appartient.

« Y’a quoi d’étonnant ? Même avec la gueule de travers, j’reste fraîche. » Et rien ne semble avoir ce qu’il faut pour la pousser à fermer sa gueule, il me semble. La demoiselle ne brille pas par sa présence d’esprit : face à un prédateur, il est souvent plus intelligent de courber l’échine que de continuer à aboyer. Mais étonnamment, j’aime assez ça : la demoiselle a au moins le mérite d’être rafraîchissante. « Après, faut être honnête, ton mec frappe comme une putain de pucelle. C’est étonnant que personne lui ait encore roulé dessus. » - « T’as une grande gueule mais pas l’intelligence qu’il faut pour savoir quand il vaut mieux la ferme. C’est à se demander comment t’as survécu jusque-là. » Je lui réponds avec assez d’amusement dans le ton de ma voix pour lui signifier que son petit manège ne prend pas avec moi : je ne suis pas impressionnée.

« Tout dépend c’qui te fait triper, l’offre repose sur la demande. » - « Hum, vraiment ? » Elle m’en dira tant, la petite colombe qui empiète sur un marché qui est le mien depuis des années, que même Aberline – qui avait plus de cran encore qu’elle et surtout bien plus de renfort à ses côtés – n’a pas réellement su entamer. « Et toi t’as pas la gueule d’une petite frappe. » - « Je retire : t’es peut-être pas si conne finalement. » Mes lèvres se resserrent autour de ma cigarette et mes joues se creusent alors que je tire dessus, aux premières loges du spectacle de la jeune femme. « Vu comment l’autre a pas l’air serein, j’en déduis que t’es le niveau au-dessus. » Plusieurs niveau au-dessus même, rien de surprenant à ce que l’autre paraisse déstabilisé au point d’avoir l’air sur le point de faire dans son froc. « T’es pas censée savoir qui fournit quoi sur ton territoire ? Personne t’a appris ton taf ? » - « Faudra que tu poses la question à mon boss. » Boss qui n’existe pas, mais la demoiselle ne dispose pas de cette information, et la mener en bateau est trop tentant : face à quelqu’un avec autant d’esprit de contradiction qu’elle, on ne peut pas ne pas désirer lui faire fermer sa bouche un peu trop grande. « Si tu cherches une balance, t’es au mauvais endroit. » - « Montre. » Je tends la main, espérant qu’elle y dépose son sachet de poudre ou cacheton sans faire la difficile. « Montre-moi ta marchandise. J’achète pas de la merde et j’ai pas envie de faire affaire avec quelqu’un qui sait pas distinguer de la came propre de celle coupée au fentanyl. » Comme le fait la ruche, ou avec d’autres merde comme c’est souvent le cas lorsqu’on refourgue des substances de moindre qualité. « Est-ce que j’ai vraiment l’air de quelqu’un qui va chercher à te la piquer et chercher en courant ? T’es pas bonne vendeuse si tu laisses pas les clients jeter un œil à la marchandise. » J’ai les moyens d’acheter tout son stock et bien plus que ça.




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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyMer 18 Oct 2023 - 16:43



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

Situation désavantageuse, pour laquelle il n’est pas nécessaire de posséder un intellect surdéveloppé afin de comprendre que la meilleure option reste de courber l’échine dans l’espoir de s’acheter une porte de sortie aux conséquences moindres. Ce genre de moment où, Ana, elle brille par son absence des mécanismes liés à sa survie, quand son inconscience naturelle laisse croire que la peur ne l’effleure jamais, avec ses allures de trompe-la-mort. Elle joue les funambules, perchée dans les hauteurs, avançant sur un fil à la finesse prononcée sans s’encombrer d’une quelconque sécurité, dotée d’un équilibre précaire qui ne demande qu’à foutre le camp à la moindre perturbation. « T’es pas la seule à te poser cette question. » Il s’agit d’une conclusion commune aux personnes traînant dans l’entourage de l’Italienne, comment peut-elle encore avoir un rythme cardiaque après l’ensemble de ses conneries, ses abus de substances et sa capacité à provoquer l’entièreté du monde d’un claquement de doigts. « Faut croire qu’il y a personne d’assez intelligent pour trouver la réponse. Après tout, le talent, ça s’explique pas. » Alors que tout repose sur la déconcertante facilité avec laquelle la Williams est capable de se dédouaner des conséquences de ses actes. Entraîner les autres avec elle, afin de s’en servir dans le but d’amortir sa propre chute, sans oublier de les jeter au feu si ça lui offre la possibilité de s’en tirer indemne, une spécialité maîtrisée sans souffrir d’une once de remords.

« J’te retourne pas le compliment, c’est encore en délibération. » Elle maintient la désinvolture, comme si ses paroles avaient pour destinataire une personne lambda ne représentant aucune menace. Toujours à chercher une faille dans laquelle s’engouffrer, le seul effort qu’elle concède reste de ne pas verser directement dans les insultes. « Hâte de rencontrer ce fameux boss, c’est quoi la condition pour le faire venir ? » Il n’y a pas un moment où elle se démonte, provoquer jusqu’à l’excès s’apparente à un jeu pratiqué assidûment, la menace d’une entité supérieure n’est même pas suffisante pour que les traits de son visage s’animent d’un simple frémissement pouvant trahir ses sentiments. « J’espère que t’auras plus fière allure que ton larbin le moment venu. » Elle adresse un regard aussi provocateur que moqueur au concerné, détournant son attention de la blonde durant une poignée de secondes. Elle est douée lorsqu’il s’agit de chercher la merde, Ana, encore plus pour la trouver. Alors qu’elle attend une réaction, c’est l’ordre qui vient la rappeler à son interlocutrice. Instinctivement, sa main vient s’enfoncer un peu plus dans la poche de sa veste contenant les substances illicites, animée par une opposition constante, son premier réflexe reste de l’envoyer chier sans détour, mais les paroles suivantes la poussent à revoir son jugement. Pour autant, elle ne s’exécute pas immédiatement. « Me prends pas pour une touriste, je sais encore faire la différence entre un produit potable et des trucs coupés avec de la mort. » Bien la seule ligne qu’elle n’a pas encore franchie, les drogues qui fusillent les neurones de manière irréversible dès la première utilisation, inconsciente et aventurière, oui, mais pas au point de flirter avec ce genre de conneries. Elle a au moins la lucidité de reconnaître que, dans son mode de vie, toucher à ce genre de produit reviendrait à limiter grandement son espérance de vie déjà pas bien élevée. Et comme elle consomme les mêmes choses qu’elle vend, Ana, ça lui vaut de faire gaffe afin de ne pas se retrouver avec des substances agrémentées par des merdes ultra-addictives qui rongent la santé beaucoup plus vite que les psychotropes usuels. Certes, avec sa vente qu’on ne peut qualifier de business tellement l’activité fluctue au gré de son humeur, elle n’a pas accès à une excellente qualité, mais la belle possède suffisamment de connaissances en la matière afin d’assurer un gage minimum. « Viens pas me donner des leçons. Visiblement, je m’en tire suffisamment bien pour que t’aies besoin de te traîner jusqu’ici. » Forcement qu’elle prend ça comme un compliment, capable de faire chier son monde au point de forcer les gens à se déplacer et gérer le problème qu’elle représente. Le genre d’exploit qu’elle range dans la case des victoires. La coopération s’effectue à la suite de plusieurs secondes d’observation, sortant la main de sa poche, un sachet calé entre l’index et le majeur, contenant deux cachets colorées estampillées d’un signe distinctif, qu’Ana vient confier à son interlocutrice. « Ecsta. » Demande du soir, nul besoin de s’attarder sur la description, le visuel spécifique se suffit à lui-même. « Si on est chez toi, tu devrais pas avoir de mal à trouver la source. » Le symbole pressé sur chacun des cachets offre sans doute l’information pour qui traîne dans le milieu à une échelle beaucoup plus importante que celle à laquelle l’Italienne évolue.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyMar 24 Oct 2023 - 18:28




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Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« Faut croire qu’il y a personne d’assez intelligent pour trouver la réponse. Après tout, le talent, ça s’explique pas. » Faut croire qu’elle a une bien trop grande gueule pour que sa chance ne finisse pas un jour par tourner, surtout. Mais puisque je ne suis pas une philantrophe, je n’ai que faire de lui glisser un conseil ou deux pour prolonger son espérance de vie. Je suis bien plus intéressée par ce que son audace pourrait apporter, si d’aventure elle venait grossir les rangs du Club. Business is business. Parmi ses rangs, il vaut mieux ne pas les multiplier, les têtes brûlées comme elle, mais habituées à leur tranquillité et à la prospérité, mes équipes ont tendance à oublier à quel genre de milieu ils ont donné leur vie. « J’te retourne pas le compliment, c’est encore en délibération. » J’esquisse un sourire, peu touchée par ses remarques provocatrices. « Tu penses que t’es particulièrement maligne, hein ? » Je porte ma cigarette à mes lèvres, et je tire une latte avant d’expirer mon air vicié, sans la quitter des yeux. « Que t’as tout vu et tout compris. » La question est rhétorique, de toute évidence. La blondinette a une grande gueule et le genre de tempérament de ces adolescents qui pensent avoir tout vécu et n’avoir plus rien à apprendre. Oh, elle pourrait être fantastique, si elle apprenait la notion de respect.

« Hâte de rencontrer ce fameux boss, c’est quoi la condition pour le faire venir ? J’espère que t’auras plus fière allure que ton larbin le moment venu. » Sans daigner lui donner de réponse, je continuer à profiter de ma cigarette avec un soupçon de lassitude dans le fond des yeux et une touche de provocation pour faire écho à la sienne. Dans un geste marqué par l’habitude, je fais tourner ma montre manchette chanel, un air pensif sur mon minois. « C’est mon prénom. Et c’est mieux que princesse, accessoirement. » Et le sien ? Le boss, elle a déjà capté son attention, charge à elle à présent d’arriver à la conserver sans avoir la moindre idée de ce qui se joue.

« Me prends pas pour une touriste, je sais encore faire la différence entre un produit potable et des trucs coupés avec de la mort. » Laisse-moi en juger, princesse. Je n’épuise pas ma salive, je n’ajoute rien et me contente de garder ma main tendue dans sa direction, paume ouverte vers le ciel. Je ne croirai que ce que je verrai, la blondinette ne serait pas le premier caïd des bacs à sable persuadée de s’y connaître sur le bout des doigts et de ne pas savoir distinguer un produit noble et de bonne qualité d’une came vicié. « Viens pas me donner des leçons. Visiblement, je m’en tire suffisamment bien pour que t’aies besoin de te traîner jusqu’ici. » - « T’as rien à craindre, si tu t’en tires aussi bien que ça. » Et moi, j’ai besoin de savoir d’où elle part, et qui sait, peut-être y gagnerai-je l’occasion de lui enseigner sa première leçon : l’humilité. Elle capitule finalement, déposant un mince pochon en plastique dans la paume de ma main sans effleurer ma peau, et je m’amuse à me demander si elle l’évite consciemment. « Ecsta. » « Hum. » J’observe les cachetons, d’abord sans ouvrir le sachet. Je n’en aurais pas besoin pour déterminer la composition de la marchandise. Ils sont estampillés d’une petite abeille m’apprenant tout ce que j’ai besoin de savoir sur la prétendue pureté de ce qu’elle refourgue, et ce qu’elle s’enfile peut-être également comme des bonbons à la fraise. « Si on est chez toi, tu devrais pas avoir de mal à trouver la source. » J’ouvre le sachet en plastique, avant de le retourner de lentement l’incliner vers le sol pour laisser s’échapper tout son contenu sans ciller et sans laisser la moindre émotion transparaître. Je ne garde qu’une pilule, une seule, et j’écrase le reste de la pointe de mon escarpin. « J’ai pas besoin d’approcher cette merde de mes lèvres pour savoir d’où ça vient. » Levant ma main devant mon visage, je lui montre le cachet, cachet aux couleurs de la Ruche face à elle. « Ça, ça m’apprend tout ce que j’ai besoin de savoir. Y’a du fentanyl dans leurs merdes. » Et si je ne souffre pas d’une morale trop encombrante, je me targue malgré tout de fournir les meilleurs produits que l’on trouve à Brisbane. « C’est certainement ce qui explique que t’arrives à te la procurer à un prix assez intéressant pour toujours pouvoir faire ta marge en revendant derrière. »





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyJeu 2 Nov 2023 - 21:23



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

L’attitude d’une sale gosse, avec cette capacité de trouver une réponse à n’importe quel sujet, capable de faire croire qu’elle en sait bien plus sans vraiment rien maîtriser, renvoyant une confiance illusoire, sûre d’elle en apparence, afin que personne n’aille s’aventurer plus loin et gratter ce qu’elle ne veut pas laisser transparaître. L’adolescence jamais totalement oubliée, à l’écouter, elle a toujours raison, alors qu’au fond, elle a plus souvent tort que l’inverse. « Plutôt, ouais. Dans le genre génie incompris. » La question n’avait pas vocation à trouver de réponse, mais impossible de laisser couler, faut tout le temps que le dernier mot sorte de sa bouche, à deux doigts du trouble compulsif. Elle en a vu, Ana, des situations, au cours de ses pérégrinations en Europe et ses quelques années à Brisbane, participant à une multitude de conneries, dans lesquelles elle s’est trop souvent retrouvée dans le rôle de l’étincelle qui vient tout déclencher. C’est de cette manière qu’elle apprend, pas en regardant de loin afin de tirer des conclusions, non, la belle est plutôt adepte du trial and error, elle rentre dans le tas sans jamais faire preuve de demi-mesure, s’en prend plein la gueule, et comprend ensuite les détours nécessaires pour arriver à ses fins avec un minimum de conséquences personnelles. Loin d’avoir froid aux yeux, l’Italienne, elle a beau ne pas avoir le physique intimidant, son attitude en est tout le contraire, accueillant le conflit comme s’il s’agissait d’une confrontation sportive. Après tout, dans un sport où il faut gueuler plus fort que les autres, elle fera toujours figure de favorite. Elle serait capable de s’embrouiller avec elle-même, ce qui a déjà dû arriver plus d’une fois en libérant sa conscience avec un peu d’aide psychédélique.

« J’sais pas, y’a intérêt à ce que t’aies un prénom stylé, j’commence à trouver que princesse te colle plutôt bien à la peau. » Elle complète l’image de l’adolescente avec cette faculté de ne jamais savoir quand s’arrêter. Répondre et provoquer, elle pourrait pratiquer l’exercice jusqu’à l’infini, ou au moins jusqu’à temps qu’on lui fasse fermer sa gueule, d’une manière ou d’une autre. Le respect, elle s’en contrefout, bien loin d’une notion qui lui apparaît comme innée, n’importe quel inconnu part avec un capital de zéro, gagnant ou perdant des points à mesure des interactions. Et autant dire que le nombre de personnes avec un compteur affichant un résultat positif selon le baromètre d’Ana peut se compter sur les doigts d’un manchot. Pas aujourd’hui qu’elle va commencer à faire des exceptions, même s’il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre que le potentiel d’emmerdes pouvant résulter de cette discussion est bien plus sérieux qu’habituellement. « Du coup, c’est quoi le mot magique ? » Elle persiste et signe, l’impertinente.

Pourtant, elle n’en a plus pour très longtemps, à jouer la maligne, les traits de son visage finissent par se grimer lorsqu’elle se retrouve exposée comme une conne. Le changement ne prend qu’un instant, où elle confie précautionneusement la came, encore certaine de s’en sortir la confiance intacte, les yeux plantés dans ceux de l’inquisitrice, déjà prête à lui sortir une nouvelle provocation vantant ses mérites. Sauf que la scène ne se déroule pas suivant le petit scénario pré-écrit dans l’esprit de la blonde et, pour la première fois de la conversation, Ana s’anime, décollant du mur lui servant de dossier au moment où les cachets illicites viennent parsemer le sol, aussitôt réduit en poussière. « Qu’est-ce que tu branles ! T’es conne ou quoi ? » Elle s’offusque, sans attendre la moindre explication, mais son sursaut ne va pas plus loin, le troisième protagoniste dans le coin de l’œil, elle n’est pas prête à prendre une seconde secousse en si peu de temps. Comme quoi, dans son obsession du conflit, il lui arrive d’avoir certains éclairs de lucidité, quand son état lui permet encore de faire les connexions adéquates. Pour une fois, elle écoute, sans faire semblant, détaille le cachet ayant survécu à la vérification simplement pour étayer le verdict sur la qualité de la came. Prise en flagrant délit de grande gueule, la situation se retourne et, chose assez rare pour être souligné, elle n’a pas de répartie qui lui vient du tac au tac. « Putain de connard. » Qu’elle souffle, la colère facilement perceptible. Elle se fournit constamment auprès de la même personne et vient de se faire avoir comme une débutante, elle aurait dû faire gaffe. Pas assez minutieuse, trop je-m’en-foutiste, au point de ne pas se rendre compte que cette fois, les sachets qu’on lui a refilés sont remplis de merde. « Et qu’est-ce qui m’prouve que tu dis pas de la merde dans l’unique but de me dégager d’ici ? » Tentative foireuse de garder la face, bien consciente qu’elle aurait pu l’envoyer voir ailleurs sans lui filer l’information du fentanyl, mais autant glaner autant de détails que possible, trial and error. « Si j’dois aller m’expliquer avec mon fournisseur, le coup de y’a une meuf qui m’a dit, c’est vraiment pas assez solide pour lui refaire le portrait. » Par refaire le portrait, entendre hurler et faire une scène pour niquer son business. Dire qu’elle pensait le prix plus abordable juste grâce à la réduction pour cliente fidèle. Dans le fond, ce qui la dérange le plus, c’est pas vraiment d’avoir vendu de la mort, après tout, les gens s’injectent ce qu’ils veulent dans le sang, pour ce qu’elle s’en fout. Non, la rage qu’elle éprouve vient du fait qu’à un moment de la nuit, sans cette intervention, elle aussi aurait consommé le produit vicié.

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STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyVen 3 Nov 2023 - 21:12




Lines are meant to be crossed
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« Plutôt, ouais. Dans le genre génie incompris. »
« Tu m’en diras tant. »

Son impudence m’amuse autant que le contenu de ses divagations égomaniaques m’indiffère. La seule attention que je lui prête est vouée à jauger à qui j’ai à faire, mais je n’ai que faire d’un aperçu sur le bordel ambiant qui règne certainement dans son esprit ; après tout, un coup d’œil suffit pour deviner qu’elle ne fait pas que vendre, la blonde, surtout lorsqu’on a l’œil pour reconnaître les toxicomanes. On le développe, lorsqu’on a soi-même fait partie du lot et, à cette époque, j’aurais gratté les pilules qu’elle vend pour récupérer un peu de poudre et la glisser sous ma langue pour jauger de la qualité du produit. « J’sais pas, y’a intérêt à ce que t’aies un prénom stylé, j’commence à trouver que princesse te colle plutôt bien à la peau. » Un sourire étire mes lèvres. Boss, je pourrais lui répondre. Sauf que j’ai beau être vaniteuse et orgueilleuse, j’ai été une petite crâneuse dans son genre et je sais que ce genre d’affirmation n’aurait fait que me pousser à augmenter mon rythme de provocations et moqueries. Non, ce genre de personne a besoin qu’on leur montre pourquoi elles doivent vous respecter, qu’on force ce sentiment plutôt que de le faire naître avec quelques allégations. Alors, je ne réponds pas à sa question, ou pas tout de suite. « Du coup, c’est quoi le mot magique ? » Je hausse les épaules, laissant le doute planer sur cette partie là de la conversation pour ne distribuer mon attention qu’à la partie qui m’intéresse le plus dans l’immédiat : sa came, la qualité de cette dernière et ce que cela m’apprendra sur les capacités de discernement de l’inconnue. Elles sont faibles, si j’en crois son obstination à revenir ici malgré les coups qu’elle a encaissé, mais l’espoir est humain, et j’en souffre moi aussi parfois.

Dans le cas présent, il est vite balayé cependant. Le petit sachet en plastique contient les mêmes pilules que celles qui gangrènent les rues depuis bien trop longtemps à mon goût. Je me moque de semer la mort. Il n’est pas question d’hypocrisie, de pointer du doigt ce que je fais moi aussi d’une façon ou d’une autre. Non, il n’est question que d’attirer l’attention, et une forte hausse des taux d’overdoses et de décès liés à la consommation de drogues en moins de quatre ans, ça attire l’attention des politiques, de la presse, et des forces de l’ordre. Et si j’aime attirer la lumière, ce genre d’attention je m’en passe volontiers. Alors, encore pour montrer plutôt que dire, j’écrase sa merde pour lui signifier ce que j’en pense. « Qu’est-ce que tu branles ! T’es conne ou quoi ? » Elle sursaute, elle voudrait certainement esquisser un geste dans ma direction, mais un semblant de présence d’esprit la retient visiblement. Elle jette un coup d’œil au dealer, loin de se douter que je suis la plus dangereuse du petit attroupement que nous formons. Je n’ai pas besoin de la goûter du bout des lèvres, sa came. Aberline est assez idiote pour marquer sa marchandise – l’assurance qu’on remonte bien plus vite jusqu’à elle en cas d’enquête pour un décès – et la ridicule petite abeille m’apprend ce que j’ai besoin de savoir.

« Putain de connard. » C’est bien. Elle ne remet pas en cause ce que je lui apprends, peut-être sent-elle que je ne suis pas une rigolote là pour passer le temps ou parce qu’elle souhaite en finir avec sa trop morne existence. Et comment pourrait-il en être autrement ? Tout en moi, du ton que j’emploie, à mon geste en passant par mon langage non verbal pue l’assurance autant que la suffisance. « Je croyais qu’on pouvait pas te prendre pour une touriste ? » Je croyais que tu n’en étais pas une ? Elle m’impressionne, en un sens. Elle pourrait se démonter maintenant que j’expose au grand jour qu’une partie de ce qu’elle affirme n’est qu’un ramassis de conneries. Mais elle ne le fait pas, il lui reste encore assez d’énergie pour me provoquer. « Et qu’est-ce qui m’prouve que tu dis pas de la merde dans l’unique but de me dégager d’ici ? » Je lève un sourcil, curieuse, avant de lâcher la dernière pilule qui rejoint les autres et qui termine elle aussi réduite en morceaux écrasés et poudre fine. Je frotte mes deux mains, ma cigarette coincée entre deux de mes doigts, avant de la porter à mes lèvres. « Et en quoi ce que je te dis pourrait te faire dégager d’ici autrement que temporairement ? » Le temps d’aller refaire son stock ou, dans le meilleur des cas, de trouver un nouveau fournisseur. « Si j’dois aller m’expliquer avec mon fournisseur, le coup de y’a une meuf qui m’a dit, c’est vraiment pas assez solide pour lui refaire le portrait. » - « C’est rafraichissant - » Par rafraichissant, j’entends cocasse, grotesque presque. « - cette incapacité totale à distinguer les domaines dans lesquels tu as une petite chance d’avoir le dernier mot et ceux où tu n’as pas la moindre chance. » Refaire le portrait ou même demander des comptes à un dealeur masculine alors qu’elle pèse certainement le poids d’un adolescent, c’est inconscient autant que c’est idiot. « Tu peux lui dire que Raelyn t’a dit, mais je doute que ça finisse autrement que toi avec de nouvelles contusions et quelques dents cassées. » En guise de message à mon attention, puisqu’elle me sera automatiquement assimilée. « Si tu veux continuer à vendre leur merdre, j’éviterais de mentionner mon prénom si j’étais toi. » Prénom que je lui offre finalement sans qu’elle n’ait la moindre identité de mon identité pour autant. « A quel point tu as besoin d’argent, pour vendre ce genre de truc ? » Et jusqu’où est-elle prête à aller pour ça ?





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyMer 8 Nov 2023 - 21:42



Lines are meant to be crossed
@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

Toujours prompte à l’ouvrir dans n’importe quelle situation, à tort ou à raison, adepte des provocations en tous genres et des avis corrosifs, car elle ne sait plus interagir autrement que par antagonisme à l’encontre du monde entier, exception faite des rares personnes auxquelles l’Italienne accorde un tant soit peu d’attention. La finalité de cette attitude, c’est que son incapacité chronique à ne jamais la fermer termine bien souvent par lui retomber sur le coin de la gueule, littéralement, dans certains cas. Encore une fois, elle a tenté. Encore une fois, le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Simple dealeuse de pacotille, elle a essayé de faire croire que ses connaissances en la matière pouvaient lui éviter toute remise en question, alors qu’en réalité, elle n’est même pas capable de distinguer les détails que son interlocutrice révèle en une fraction de seconde. Qu’est-ce que ça peut lui foutre, que les cachets soient tamponnés d’une abeille parmi la pléthore de visuels disponibles sur le marché ? N’y voyant rien d’autre qu’une tactique habituelle pour éviter au fournisseur de se faire remonter un peu trop vite par les autorités en brouillant les pistes, sans se douter une seule seconde des enjeux cachés dans l’ombre. Jamais totalement investie dans ce qu’elle entreprend, elle joue avec des forces qui la dépassent sans avoir pleinement conscience des conséquences. « Ta gueule. » Prise sur le fait, mise en défaut, elle est piquée, l’insulte avoue le manque de répartie tout en assurant qu’elle ne compte pas abdiquer, cette possibilité ne lui traverse même pas l’esprit. Une poignée de secondes suffit pour la voir reprendre en contenance et repartir de l’avant, comme si la mise en lumière de son ignorance était déjà oubliée. Elle cache son manque de conviction derrière de nouvelles paroles avec l’objectif de reprendre un ascendant n’ayant jamais existé que dans sa tête, avant de voir la dernière pilule subir le même sort que les précédentes, écrasée au sol tel un vulgaire mégot. Sauf que cette fois, elle ne tressaille pas, le regard solidement fixé dans celui de son opposante. « C’est bien, tu comprends vite. » Ou plutôt, elle l’a cerné sans trop d’efforts, ce qui l’emmerde un peu, Ana, s’imaginant bien plus complexe qu’elle ne l’est réellement. Cette dernière question dissipe le doute, tant est qu’il y en avait vraiment sur le sérieux de la conversation. Il y a forcément un point qui lui échappe, pour l’aider à faire sens de cet échange impromptu, alors que l’attitude de la blonde n’appelle qu’à une nouvelle correction, afin de lui faire rentrer définitivement dans le crâne qu’elle ne devrait pas mener son semblant de business par ici. « Donc pourquoi tu m’emmerdes si tu sais qu’ça sert à rien ? » Main dans la poche pour en sortir son paquet de cigarettes et venir en coller une nouvelle entre ses lèvres, prenant le temps de l’allumer et de tirer une première fois dessus avant de hausser un sourcil. « Rien à voir avec la chance, j’ai toujours le dernier mot, c’est une loi universelle. » Sauf quand on en vient aux mains, sauf quand on lui met un tel coup de pression que ses neurones font les connexions nécessaires afin de s’éviter le pire. Mais dans toutes les autres situations, surtout celles nécessitant d’insulter, de hurler ou encore de rabaisser, c’est trop souvent l’Italienne qui gagne. Finalement, elle lui dévoile un prénom, Raelyn, avant de la mettre en garde que son utilisation risque de ne pas jouer en sa faveur, terminant de lui faire comprendre le bourbier dans lequel la jeune femme vient de mettre les pieds. Perdu pour perdu, pas maintenant qu’elle va faire marche arrière et commencer à regretter ses provocations. Si l’utilisation du prénom par sa propre personne n’aura qu’un résultat délétère, rien ne l’empêche de s’en servir à d’autres fins, elle a l’imagination assez tordue en ce sens, Ana. « Du coup, si j’ai besoin de filer une leçon à quelqu’un, j’ai qu’à l’associer à toi et l’envoyer aux personnes fournissant n’importe quoi avec une abeille collée dessus ? C’est sympa, ça va me faciliter la vie. » Comme quoi, elle est capable de relier les points rapidement lorsque le sujet lui semble utile et peut, d’une manière ou d’une autre, servir un intérêt quelconque. Elle gage qu’il ne s’agit pas de la finalité attendue concernant l’utilisation de ce genre d’information, mais l’attendu, ce n’est pas sa marque de fabrique, à Ana. D’ailleurs, les conventions sociales voudraient que la belle dévoile sa propre identité en retour, chose qu’elle s’empresse d’ignorer. « Ça paie les factures, entre deux taffs de merde. » Quand elle ne s’inflige pas des horaires à chier dans des petits boulots aussi légaux que chiants, jamais capable d’y rester plus de trois mois sans péter un câble et se faire renvoyer en l’ayant bien cherché. La norme ne lui colle pas à la peau, impossible de le nier. « En plus de couvrir ma consommation perso. » La débrouille reste un bon moyen de décrire sa façon de vivre. Elle n’a jamais couru après l’argent, ayant cette faculté de le dilapider rapidement, son seul objectif reste de pouvoir profiter comme elle l’entend, alors forcément, l’idée requiert un minimum de revenus qu’elle gagne le plus souvent dans un flirt avec l’illégalité. « Et pour couronner le tout, j’suis grave douée pour faire prendre de mauvaises décisions aux autres. On pourrait presque dire que c’est ma vocation. » Tirer les gens vers le bas, une spécialité maison pratiquée depuis bon nombre d’années, une qualité de choc pour qui cherche à convaincre autrui de se foutre du poison dans les veines. Le diable pas du tout discret sur l’épaule, qui hurle les mauvais choix afin d’éteindre la raison, c’est elle.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31482 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptySam 11 Nov 2023 - 19:13




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Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« Ta gueule. » Venant de quelqu’un d’influent tentant de me remettre à ma place, l’injure aurait été punie de bien plus que d’un regard noir. Il me suffirait de claquer des doigts pour que la blonde se retrouver soulevée du sol et les mains de mon dealeur autour de sa nuque gracile, mais il en faut plus pour m’atteindre. La jeune femme, elle n’a pas ce pouvoir là tant il est clair qu’il s’agit là de la seule défense de quelqu’un qui a perdu tout son sens de la rhétorique. Elle m’a envoyé paître avec vulgarité, preuve que j’ai gagné notre petit duel de coq voué à montrer laquelle de nous deux a le plus de répondant – mon concernant, je n’ai jamais eu le moindre doute à ce sujet, j’ai plus d’expérience et eu à faire à des bien plus grosse pointures que l’inconnue qui ne m’a toujours pas dit comment elle se prénomme. « À cours de venin, princesse ? » Un sourire amusé étire mes lèvres. Elle se sait prise la main dans le sac d’excès de confiance, et je suppose que cela doit être désagréable pour une fille avec une aussi grande gueule.

« C’est bien, tu comprends vite. »
« Ouais, ça aide quand on aspire à autre chose qu’un job de demeurée. »

Je ne me départis pas de mon sourire, pas plus que de mon ton lourd de sous-entendus et de sarcasme. La demoiselle me cherche, et elle me trouve sans parvenir à m’agacer, m’irriter ou me mettre sur les nerfs ; je doute qu’elle ait les bonnes clés en main pour y parvenir un jour. Toutefois, l’idée de voir ce que pourrais donner ce genre de culot et d’insolence mis au service de la bonne personne – moi, de toute évidence – me caresse l’esprit encore un peu plus maintenant que j’ai vu de mes propres yeux le genre d’énergumène de sa carrure capable d’effrayer un mec qui pèse près de deux fois son poids et qui est supposé être capable de l’effrayer en haussant un tout petit peu le ton. « Donc pourquoi tu m’emmerdes si tu sais qu’ça sert à rien ? » - « Ça passe le temps. C’est chiant de donner des ordres à longueur de journée. » C’est chiant aussi de toujours avoir à faire à des gens qui osent à peine soutenir votre regard et qui vous servez des madame en baissant la tête. Jouissif la majorité du temps, mais désolant lorsqu’on sait que j’aime les personnalités comme la mienne et les individus qui ont du répondant. « Rien à voir avec la chance, j’ai toujours le dernier mot, c’est une loi universelle. » Elle a eu tort concernant la composition de ses pilules ceci dit, just saying.

« Du coup, si j’ai besoin de filer une leçon à quelqu’un, j’ai qu’à l’associer à toi et l’envoyer aux personnes fournissant n’importe quoi avec une abeille collée dessus ? C’est sympa, ça va me faciliter la vie. » - « Tu peux, si t’as envie de jouer avec des rapports de force qui te dépassent. » La preuve en est : elle ne m’a toujours pas demandé qui je suis réellement. Certes, elle connaît à présent mon prénom, mais il ne lui apprend ni pour qui je travaille, ni en quoi consiste exactement mon boulot. Je n’ai pas la mine patibulaire des gros bras que l’on envoie régler leur compte de façon un peu plus définitive aux gêneurs dans son genre, son instinct de survie, si elle en possédait un, aurait dû la pousser à se poser un peu plus de questions. « Mais si tu veux vraiment continuer à vendre cette merde, toi et moi on va avoir un problème. Le genre de problème que j’ai pas l’habitude de résoudre en s’asseyant et en discutant calmement. » Elle vend la came frelatée de la concurrence dans des rues qui m’appartiennent et qui, historiquement, ont toujours appartenu au Club. Si la discussion ne prends pas une tournure qui me plaît, je déciderai simplement de régler le souci d’une façon bien plus brutale dans un premier temps, puis définitive. « J’ai pas la patience, tu comprends. Pas temps non plus. » Patiente, je le suis à l’infini lorsque j’ai la certitude de pouvoir parvenir à mes fins. Si elle me fait perdre mon temps, elle perdra mon intérêt et elle n’a pas envie que cela arrive.

« Ça paie les factures, entre deux taffs de merde. En plus de couvrir ma consommation perso. » - « Tu t’enfiles ça ? Pas étonnant que t’aies l’attitude d’un chien enragé. » Et se sevrer du fentanyl est compliqué, douloureux si j’en crois les témoignages. « Et pour couronner le tout, j’suis grave douée pour faire prendre de mauvaises décisions aux autres. On pourrait presque dire que c’est ma vocation. » Elle a l’aplomb que j’avais quand j’étais à sa place et que, arpentant les rues et les boites du nuit, je vendais moi aussi le poison du Club aux âmes égarées. Elle est assez mignonne pour constituer un délicieux appât et argument de vente, aussi, comme je l’ai moi-même été à l’époque de ma petite vingtaine. Elle a en plus de ça des airs de petites bourgeoises qui convaincront les noceurs qui, dans les nightclubs, se défoncent se berçant de l’illusion qu’ils n’ont rien de ces toxicomanes qui achètent de la drogue de bas étage à des dealeurs de rue. Elle a besoin d’être polie, bien sûr, puisqu’elle donne pour l’instant l’impression d’être incapable de passer pour autre chose qu’une poissonnière, mais rien qui ne me semble insurmontable. Apprendre à quelqu’un à avoir le genre de cran qu’elle a, voilà qui est plus compliqué. « T’as pas l’intention de bouger de là et j’ai pas l’intention de laisser une autre came que la mienne circuler dans ce quartier. J’ai pas l’impression qu’on ait un problème insoluble sur les bras. » Est-ce une bonne idée ? Peut-être pas, mais je suis prête à lui laisser sa chance. « Et t’as prouvé que t’étais meilleure que lui. » D’un geste de la tête, je désigne le dealeur qui se tient en regret. « T’es pas assez conne pour pas voir où je veux en venir, rassure-moi ? »





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyMer 15 Nov 2023 - 21:36



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

L’absence de répartie n’est pas dans ses habitudes, elle est toujours capable de trouver un angle sous lequel attaquer, jusqu’à avoir le dernier mot. Toutes les conversations se déroulent de cette manière, un sourire provocateur sur les lèvres, sachant pertinemment la bataille déjà gagnée dès l’entame de celle-ci. Mais aujourd’hui, le fil lui échappe sans même qu’elle ne s’y attende. Comme à l’accoutumée, la blonde s’est parée de sa plus belle impudence, tentant de désarçonner, en oubliant de prendre en compte dans l’équation le calibre différent de la personne lui faisant face. Ses paroles, à Ana, ne provoquent rien, pas même une esquisse de réaction sur laquelle appuyer afin de lancer son manège. La tentative finie même par lui revenir en pleine gueule. Et si l’Italienne se complaît à infliger divers maux à quiconque se retrouve dans son viseur, elle a la réciproque en horreur. Pire encore, l’absence de réaction aux piques envoyés fait naître un sentiment de frustration difficilement contenable masquable. Gérer les émotions ne fait pas partie de ses points forts, encore plus lorsqu’elle se retrouve dans une position ne lui permettant pas de les extérioriser sans retenue. Son attitude la trahie, l’insulte comme seule réponse, brute, marquant l’impuissance. Ses lèvres ne s’étirent plus, les traits fermés alors qu’elle vient tirer sur sa clope comme si elle était responsable de toute cette situation. En toute autre circonstance, elle aurait eu, comme ultime réponse, un majeur levé vers le ciel. À la place, elle ronge son frein, dans un espoir d’entrevoir une ouverture qui lui permettra de relancer la machine. Mais ses tentatives restent vaines.

Volontaire ou non, sa propension à se foutre dans des situations merdiques fait une nouvelle fois ses preuves. « C’est pas déjà le cas ? » À partir du moment où elle a insisté dans sa connerie jusqu’à troquer le dealeur habituel pour quelqu’un de bien plus haut placé. Sautant à pieds joints dans des emmerdes d’un autre niveau, la dynamique de la conversation suffit à lui faire comprendre qu’elle est loin d’appréhender l’étendue des conséquences possibles. Mais elle ignore tous les signaux, Ana, elle a du cran, trop pour son propre bien, en plus de sa sempiternelle quête d’opposition. Se contenter de baisser les yeux, d’acquiescer à la manière d’un bon petit soldat, elle en est littéralement incapable. « T’en débites, des choses, pour une meuf qu’a ni le temps, ni la patience, ni l’habitude de discuter. » Elle continue dans l’impertinence, malgré les menaces à peine voilées de ce qui l’attend si elle persévère dans son entreprise actuelle. « Tu m’as pas l’air si occupé que tu le prétends. » Après tout, en tant que donneuse d’ordre, elle pourrait déléguer plutôt que de venir saloper ses escarpins dans une ruelle paumée. « Ou tu fais l’effort juste pour moi ? » Elle aime bien l’attention, Ana, sans pour autant prétendre en valoir la peine. Elle attire surtout les regards par l’aura chaotique qu’elle dégage et le bordel qu’elle est capable de créer en l’espace de quelques mouvements et décisions douteuses.

« J’t’emmerde, et j’ai pas besoin de pilules pour le faire. » Grande gueule naturelle, lorsqu’on n’a pas le physique pour s’imposer, pouvoir l’ouvrir plus fort que tout le monde reste une bonne alternative. « Et non, je m’enfile pas ça quand c'est plein de merde. » Qu’elle se sent tout de même obligée de justifier. Omission volontaire de la partie où, sans l’intervention de Raelyn pour lui signifier que les cachetons en sa possession sont coupés à la mort, elle aurait testé la marchandise. Elle n’a aucune idée, Ana, de la finalité de cette discussion. À part l’assurance qu’à un moment, à force de tenir tête, les choses vont mal tourner, et qu’on va lui faire comprendre le message autrement qu’avec des mots. Elle l’aura bien cherché, une fois de plus. Alors, à l’évocation du bilan de la situation, la surprise s’empare des traits de son visage. « J’rêve ou t’es en train de me débaucher ? » S’il y a bien une option sur laquelle elle n’aurait jamais parié, il s’agit bien de celle-ci. Impossible de retenir un rire face à ce qu’elle juge improbable. Ana, elle fait partie des personnes dont on cherche à s’éloigner dès que possible, avant de se faire attraper par l’une de ses idées à la con. Pas le genre à qui on offre une opportunité, encore moins en ayant eu un aperçu de sa personnalité. Ses pupilles se baladent sur le visage de Raelyn, cherchant le moindre indice d’entourloupe dans la proposition, mais la dernière interrogation vient lever le doute. « Vu que je suis meilleure que l’autre, ça veut dire que j’peux lui donner des ordres ? » Elle fouille dans la poche de sa veste, jusqu’à en sortir un sachet similaire au précédent, à la différence que celui-ci n’était pas destiné à la vente. « J’suppose que j’ai plus besoin de ça. » Grand sourire, le même qu’une gamine en pleine manigance. « Hey Carlos ! » Qu’elle interpelle sans attendre la réponse à sa précédente question. « Débarrasse-toi de cette merde. » Le sachet est balancé en direction de l’intéressé avant de la voir revenir s’adosser au mur. « Ana. » Avoué simplement, persuadée qu’un alias ne serait pas d’une grande utilité face à une personne qui pourrait la retrouver à son bon vouloir, même avec une identité masquée. « Ça s’passe comment maintenant ? »

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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptySam 18 Nov 2023 - 16:21




Lines are meant to be crossed
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« T’en débites, des choses, pour une meuf qu’a ni le temps, ni la patience, ni l’habitude de discuter. » Elle me prend presque à mon propre jeu, preuve que je ne perds pas totalement mon temps avec elle, tout compte fait. Reconnaître la bonne came s’apprend après tout, un culot aussi naturel, c’est un trésor dont il convient de s’emparer. Pour l’instant, la petite blonde me donne l’impression d’être une bombe à retardement, pour être honnête. Mais entre les bonnes mains – les miennes, de toute évidence – elle peut certainement devenir une arme redoutable. « Tu m’as pas l’air si occupé que tu le prétends. Ou tu fais l’effort juste pour moi ? » - « C’est ça, je fais l’effort juste pour toi, t’es tellement spéciale. » Tout le sarcasme du monde est concentré dans le ton de ma voix et je pousse le sens du détail jusqu’à esquisser un sourire bien trop mielleux. Je connais les personnes comme la jeune femme. Ce qui les pousse à avoir une bien trop grande gueule, c’est un besoin contant d’attention. Je le sais puisqu’au fond, c’est une chose que nous avons en commun, elle et moi. Moi aussi, je me damnerais pour avoir la certitude que jamais au grand jamais je ne laisserai personne indifférent. Je me moque qu’on m’aime ou qu’on me méprise, de dégouter ou de choquer : tant que l’on me remarque.

« J’t’emmerde, et j’ai pas besoin de pilules pour le faire. » Le sourire mielleux devient carnassier alors que je constate que j’ai provoqué une réflexion si virulente chez elle. « Et non, je m’enfile pas ça quand c'est plein de merde. » Et comment faisait-elle pour s’en assurer jusque-là puisqu’elle était incapable de réaliser ce qu’elle vendait réellement et son contenu ? Moi, je prends sa rebuffade pour rien de plus que ça : une hargne semblable à celle des petits chiens qui donnent de la voix pour impressionner.

« J’rêve ou t’es en train de me débaucher ? » - « Tout de suite les grands mots. » Elle n’a pas l’air de réellement travailler pour qui que ce soit, la petite blonde. Elle semble surtout acheter à droite et à gauche et revendre en se faisant une petite marge ridicule et, surtout, en ignorant totalement le règles du milieu et les territoires des uns et des autres. « Je l’envisage, disons. » Elle sera à l’essai dans un premier temps, puisque j’ai l’impression qu’elle peut à la fois devenir la meilleure de mes idées comme la pire des catastrophes. « Mais t’es déjà mon problème - » Puisqu’elle a décidé de venir faire son petit trafic ici. « Autant que je capitalise sur toi. » Si je ne peux pas la faire déguerpir, je peux en revanche faire en sorte qu’elle m’enrichisse moi plutôt que l’ancien second récemment promu au rang de leadeur de la ruche. « Vu que je suis meilleure que l’autre, ça veut dire que j’peux lui donner des ordres ? » Je laisse échapper un rire amusé et, joignant le geste à la parole, je glisse un regard en direction du dealer qui attend à quelques mètres. « Tant que ça devient pas mon problème, vous gérez votre relation de vieux couple comme vous arrange. » Je n’aime pas l’ingérence, principalement parce que cela m’ennuie terriblement.

« J’suppose que j’ai plus besoin de ça. » Elle tire de sa poche un second pochon en plastique et je laisse un prétendu sifflement impressionné m’échapper. « Et bien, c’est un vrai trafic que t’avais développé là, Al Capone. » Elle balance la poche en direction du dealeur qui la rattrape au vol sans trop savoir quoi en faire. « Hey Carlos ! Débarrasse-toi de cette merde. » Lui saura que je ne veux plus jamais voir la moindre pilule flanquée d’une abeille sur le dessus. Et s’il est assez con pour se les enfiler, alors peut-être vaut-il mieux laisser la sélection naturelle faire son travail. Je m’en fous ; le sachet n’existe déjà plus pour moi. « Ana. » - « Elle a un nom, c’est formidable. » J’esquisse un sourire en écrasant ma cigarette contre le mur, avant de laisser mon mégot s’écraser au sol. « Ça s’passe comment maintenant ? » Je réfléchis un instant, laisse un discret soupir m’échapper, avant de lui répondre. « T’es à l’essai, Ana. » Elle est capable de prendre la confiance bien trop vite. De ma poche, je sors cinq petits sachets en plastique similaires presque en tout points à ceux qu’elle possédait. Presque, si ce n'est la composition impeccable de la came qui s’y trouve. « Montre-moi en combien de temps t’écoule ça. 20 dollars la pilule. » Je ne lui impose rien de plus pour l’instant. Sa zone d’action, ses shifts, tout cela viendra quand elle aura montré ce qu’elle vaut. « Fais tes preuves, et je te promets que je te filerai assez de boulot pour oublier les tafs de merde. » Finalement, j’ajoute. « T’es trop bien pour la rue, si tu veux un conseil. Essaie les boites des nuits du centre. » Avec son joli minois et si elle apprend à contrôler sa grande gueule, elle fera à coup sûr un tabac.





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptySam 25 Nov 2023 - 22:32



Lines are meant to be crossed
@Raelyn Blackwell - avril 2023, fortitude valley

« T’es pas la première à le remarquer. » Même si l’argument est constamment utilisé de manière péjorative lorsqu’il la concerne. Spéciale, mais pas dans le bon sens, capable de tirer le pire de la meilleure des situations, de toujours faire le choix aux conséquences les plus désastreuses. Experte de l’auto-sabotage sur le long terme, lorsque les choses semblent avancer correctement, c’est simplement qu’elle n’a pas encore eu la possibilité de tout envoyer par la fenêtre d’une décision irréfléchie. Inconfortable dans un quotidien trop lisse, le calme lui offre l’occasion d’un tête-à-tête avec ses pensées, moment de réflexion qu'elle cherche à fuir le plus souvent possible. Fouiller dans son propre esprit n’est qu’une justification supplémentaire à ses choix merdiques. Elle s’est enfermée dans une boucle, Ana, en dehors de laquelle l’Italienne ne sait plus vivre, qui l’amène dans une ruelle où jamais elle n’aurait dû remettre les pieds, sous peine de terminer dans un état déplorable, au mieux. Et quand, malgré la défiance aux ordres, on lui offre une seconde chance, elle ne sait rien faire d’autre que de provoquer, jusqu’aux insultes lorsque son petit manège habituel ne génère pas l’effet escompté. Elle a besoin d’attention, partout, tout le temps, que les regards suivent les mouvements de sa silhouette, qu’importe la raison. Pour ce faire, la provocation reste son arme principale, lame à double tranchant avec laquelle la belle s’abime autant qu’elle inflige de maux.

Elle vit dans un monde de gris, Ana, mais n’est capable de réagir qu’en noir ou blanc, en choisissant la première option bien trop souvent. Des grands mots, elle en a plein les poches, avec des réactions généralement aussi disproportionnées en accompagnement. Elle est le problème de tous les gens croisant sa route, s’empressant de foutre le camp avant de se voir embarquer dans un tourbillon d’emmerdes. Sauf aujourd’hui, où les habitudes sont bousculées. Si surprise de la tournure des événements, Ana, qu’elle n’arrive pas à dissimuler sa réaction. « C’est bien c’que je dis, tu me débauches. » Petit sourire en coin, comme si elle menait la danse depuis le départ pour en arriver à cette conclusion. Leurs regards se reportent sur le type à l’écart de la conversation, qui ne comprend sûrement pas pourquoi il se retrouve ciblé. « T’inquiète, j’vais lui apprendre à faire son taf. » Alors qu’elle n’a certainement pas grand-chose à lui enseigner, mis à part sa grande gueule et son entêtement pour voguer à contre-courant. « Ça sera ma bonne action de l’année, afin de bosser un peu mon karma. » Comme si ce genre d’action pouvait y changer quelque chose. Il est tellement négatif, son karma, que même en adoptant une flopée de chiots pour les sauver, elle se trouverait toujours à des kilomètres de l’équilibre.

En attendant, elle se sert déjà du bonhomme comme s’il était plusieurs échelons sous le sien, avant de partager sa véritable identité, bien que tronquées de quelques syllabes, comme à son habitude. Rares sont les personnes à connaître, et surtout, à prononcer l’entièreté de son prénom. Généralement, l’utilisation d’Anastasia vient avec d’autres types de problèmes, du genre familiaux, quand elle pousse à bout ce qui lui sert de fratrie. « À l’essai ? » Presque offusquée, l’Italienne. « J’suis meilleure que c’que t’as déjà sous la main, ça devrait suffire comme essai. » Qu’elle peste sans attendre, comme une gamine à qui on aurait dit non au premier caprice. La complainte ne dure pas plus longtemps, chopant les sachets sortis pour sa mise à l’épreuve, détaillant brièvement leur contenu avant de les ranger sa veste en écoutant les consignes. « C’est tout ? » Balancé avec suffisance. Rien qu’elle ne faisait pas déjà, si en plus les pilules se trouvent de meilleure qualité, tout devrait se passer sans encombre. « Si tu l’dis. Pourquoi pas. » Écouter les conseils ne fait pas non plus partie de ses points forts, mais pour l’occasion, elle se prête à l’exercice, ne voyant pas vraiment d’inconvénients à passer quelques soirées dans les boîtes de nuit. Elle tire une dernière fois sur sa clope, avant de l’écraser au sol et d’enfoncer ses mains dans les poches de sa veste. « On s’revoit vite. » Dernier sourire plein de fierté avant de décaler. « J’verrai avec Carlos pour te contacter. Garde ton téléphone près de toi, ça devrait pas prendre longtemps. » Un clin d’œil au concerné, et elle quitte la ruelle.

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STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) Lines are meant to be crossed (Raelyn) Lines are meant to be crossed EmptyLun 27 Nov 2023 - 17:20




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Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/sacreddonkey

« C’est bien c’que je dis, tu me débauches. » Si c’est ainsi que la jeune têtue veut présenter les choses, qu’elle les présente ainsi, je n’ai pas de temps à perdre en enfantillages. Les rixtes verbales m’amusent jusqu’à un certain point - lorsque j’ai en face de moi un adversaire que j’estime à mon niveau, toutefois - mais elle me lassent rapidement lorsqu’il devient évident que les enjeux sont trop faibles pour m’intéresser. Sans cela, je répliquerais que pour la débaucher, il faudrait d’abord qu’elle bosse pour une organisation quelconque, même d’une ampleur mineure, plutôt que de façon désorganisé et tristement amateure. Toutefois, je me tais, mon regard clair braqué dans le sien. « T’inquiète, j’vais lui apprendre à faire son taf. Ça sera ma bonne action de l’année, afin de bosser un peu mon karma. » J’échange un coup d’oeil avec le jeune homme qui semble comprendre la tâche qui sera la sienne - surveiller du coin de l’oeil la demoiselle - et dont les épaules semblent d’un coup porter le poids du monde. Elle sera certainement un vilain caillou dans sa chaussure, mais n’est-ce pas, pour lui aussi, une chance de se racheter ? S’il est malin plutôt que bouffi d’orgueil, il le comprendra.

« À l’essai ? »
« A l’essai, tes deux oreilles fonctionnent bien. »

A par montrer qu’elle a du culot, la jeune femme - Ana, donc - n’a pas fait grand chose de plus. Elle a l’etoffe d’une bonne recrue, mais il y a un monde entre avoir une grande et belle gueule et être réellement compétente. Moi, il n’y a que la combinaison des deux qui m’intéresse. « J’suis meilleure que c’que t’as déjà sous la main, ça devrait suffire comme essai. » - « Tu n’as pas la moindre idée de ce que j’ai sous la main. » Pas plus qu’elle n’a la moindre idée de l’engrenage dans lequel elle vient de mettre son doigt. Alors, je la rappelle déjà à l’ordre. « Prouve-moi que tu vallais la peine que je fasse le déplacement, et on en reparlera. » De la notion d’essai. De la confiance que je peux lui témoigner, assez peut-être pour envisager de lui faire un peu plus comprendre où elle met les pieds, et comment est hierarchisé le petit univers qu’elle envisage de rejoindre, le mien.

« C’est tout ? » - « C’est tout. » A quoi s’attendait-elle ? A un combat à main nu avec d’autres candidat ? Une douzaine de gamine dans une arène lâchés là pour s’entretuer et ne laisser ressortir que le meilleur ? Décrocher le job, c’est facile. Le garder et rejoindre réellement le Club, c’est cette tâche là qui sera ardue. « Si tu l’dis. Pourquoi pas. » Je le sais, je l’ai vécu, mais Anastasia n’est pas grand chose pour moi, certainement pas assez pour que je partage la moindre expérience avec elle comme si nous étions deux copines liées par un pacte de sang ou une joyeuse troupe de scouts chantant Kumbaya autour d’un feu de camp et grillant des chamallows. « On s’revoit vite. J’verrai avec Carlos pour te contacter. Garde ton téléphone près de toi, ça devrait pas prendre longtemps. » J’esquisse un discret sourire, avant de me retourner vers le dealeur qui se tient toujours un pas en arrière, comme s’il avait peur que l’une d’entre nous - difficile de dire s’il s’agit de moi ou de la jeune femme - ne morde. « Garde un oeil sur elle. » Il s’agit d’un ordre, si bien que je ne prends pas la peine de l’entourer d’un tu veux bien ou d’un mielleux s’il te plait. J’aime m’écouter parler, mais pas au point d’être incapable de savoir quand quelques consignes suffisent. « Ana ? » Je l’interpelle avant qu’elle ne s’éloigne. « Une seule opportunité. Si tu files avec ma came, t’en auras pas d’autre. » Moi, je perdrais quelques centaines de dollars australiens. Elle, elle perdra une opportunité qui pourrait la tirer de la merde, si elle ferme les yeux sur les principes qu’elle pourra avoir.

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