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 (Raelyn) I got new rules, I count 'em

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Message(#) Sujet: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyDim 14 Jan 2024 - 0:36



I got new rules, I count 'em
@Raelyn Blackwell - avril 2023, octopus

Délinquante de bas étages, capable d’attirer l’attention des emmerdes comme pas deux, jamais elle n’aurait cru que sa propension à tenir tête à la moindre autorité lui vaudrait autre chose qu’une peau tatouée d’ecchymoses. Elle met souvent les pieds dans des endroits où elle ne devrait pas, sans réfléchir aux conséquences, mélangeant l’insouciance et l’inconscience jusqu’à obtenir un rendu surprenant. Encore une fois, elle a insisté dans sa connerie, bousculée une première fois dans l’espoir de la voir comprendre le message et foutre le camp. Sauf qu’elle est trop bornée pour une résolution aussi simple, l’Italienne, y retournant l’air de rien, faisant escalader la menace planant sur sa personne. Emmerdes à l’échelon supérieur, sans pour autant perdre la face, la situation prend une tournure surprenante. Plutôt que de ressortir de l’entrevue improvisée dans un état lamentable, elle se retrouve avec une mise à l’épreuve pour du taf. S’échappe tout de même un souffle, sorte de soulagement lorsqu’elle disparaît au coin de la rue, descente d’une tension masquée pendant la durée de l’échange. Il y a plein d’alarmes qui hurlent dans son esprit, signifiant qu’elle court droit dans un engrenage dont elle ne réalise pas encore l’ampleur. Sans aucun doute trop grand et trop sérieux pour une personne si prompte à volontairement dévier des chemins sur lesquels on essaye de l’orienter. Mais elle n’a jamais été douée pour écouter son instinct, pas aujourd’hui qu’elle va commencer à raisonner comme une personne normale. Au contraire, le semblant de challenge lancé dans sa direction agit comme une motivation, avec la volonté de prouver. Elle possède un talent certain lorsqu’il s’agit de pousser les autres à faire de mauvais choix, autant en profiter si elle peut en tirer quelque chose de tangible. Même que, pour une fois, elle écoute les conseils, preuve que rien n’est laissé au hasard. Elle abandonne ses repères habituels, troquant les bars de secondes zones pour aller naviguer dans les clubs du centre. Nouveau terrain de jeu sur lequel la belle écoule les comprimés confiés. Elle sait comment évoluer dans la liesse collective initiée par l’ivresse et l’absence d’inhibition, bien le seul milieu dont elle maîtrise les codes sur le bout des doigts, pour y prendre part trop régulièrement. Preuve en est qu’elle n’a pas besoin de s’acharner à la tâche avant de se retrouver à court de substances illicites, signifiant qu’il est temps d’aller étaler toute sa suffisance.

Déjà d’ordinaire, elle est insupportable, Ana. Trait qui empire à mesure qu’on lui laisse l’opportunité de prendre la confiance, ou de pourrir l’existence d’autrui. Le pauvre Carlos, par exemple, à qui elle ne prendra jamais la peine de demander son véritable prénom, alors qu’il se retrouve à devoir lui coller les basques pour s’assurer que la blonde ne parte pas en couille. Il doit maudire le jour où leurs chemins se sont croisés, regretter de ne pas avoir été un peu plus brutal. Ça lui aurait évité de devenir le baby-sitter d’une meuf prenant plaisir à lui faire péter les plombs sans qu’il puisse agir en conséquence. Le moment où l’Italienne lui annonce avoir rempli les conditions pour aller rendre ses comptes doit sonner comme une libération, car il s’empresse de tout mettre en place dans l’espoir d’être libéré de cette période de torture.

Une date, une heure, un lieu, le message reçu ne contient rien de plus. Elle se plie aux instructions, se retrouve au casino le jour indiqué, toujours la même nourrice sur les côtes, l’emmenant dans un dédale de couloirs détournés des apparences festives de l’établissement. Le chemin se termine dans un bureau dénué de présence, où elle se retrouve abandonné quelques instants, lui demandant de faire preuve d’une patience inexistante. « Et ramène-moi une bière tant que t’y es Carlos. » Elle n’a le droit qu’à une paire d’insultes avant que la porte claque pour l’enfermer dans la pièce. Son regard part en vadrouille dans les alentours, sans trouver grand-chose à faire dans l’attente. Elle traîne des pieds durant les premières secondes, quelques pas avant de venir s’effondrer sur le premier siège croisant son chemin. Affalée, les pieds posés en toute décontraction sur le bureau lui faisant face, elle esquisse à peine un mouvement lorsque la porte s’ouvre de nouveau. Légère rotation pour s’octroyer une vue du coin de l’œil sur les personnes pénétrant dans la pièce. Son attention se porte d’abord sur Carlos et ses mains désespérément vides. « T’es vraiment à chier comme baby-sitter, elle est où ma bière ? » Avant de glisser sur Raelyn, la suivant du regard. Ana glisse la main dans l’une des poches de sa veste, fouillant pour en sortir une liasse de billets pliés en deux et grossièrement maintenu en place par un élastique. « Je t’avais dit que l’essai était pas nécessaire. » Le papier est balancé sur le bureau avec toute la suffisance possible et le sourire pour accompagner l’attitude. « Tu peux compter, il manque vingt balles. Fallait tester pour bien vendre. »

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Raelyn) I got new rules, I count 'em 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31482 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyLun 15 Jan 2024 - 18:44




I got new rules, I count 'em
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/keetikagifs

Que mes talons claquent sur le bitume d’une ruelle mal famée ou qu’ils claquent sur le plancher de l’étage du casino dédié aux bureaux – pour les salles de jeu, paraît-il qu’il était impossible de se libérer des conventions qui exigent de la moquette, alors je l’ai choisie classe et hors de prix mais, à l’étage, cède bien sa place à du bois brut – mon attitude est inchangée. Je marche le menton bien haut, la tête droite et avec sur les lèvres le sourire de ceux qui ont toujours une longueur d’avance, celui de ceux qui s’aiment un peu trop pour leur propre bien, aussi. Mes courbes sont flattées par un tailleur couleur crème parfaitement taillé – ceux dont le prix possède quatre chiffres le sont souvent – le genre de vêtement qui donne l’impression de ne pouvoir être porté que par ceux qui ont une multitude de gens à leur service et qui ne lèvent jamais le petit doigt pour quoi que ce soit, au risque de se salir. Moi, je n’ai jamais eu peur de me salir les mains : je connais simplement un bon pressing.

Oh, plus jeune, j’étais bien plus comme Ana. Plus jeune, renvoyer une image immaculée m’intéressais moins que de marquer les esprits, m’intéressait moins que de susciter de l’intérêt et du désir. Cela m’intéresse toujours moins que d’impressionner, mais j’ai appris à concilier toutes ces facettes de ma personnalité pour donner l’impression de n’être rien d’autre qu’une lame acérée à l’équilibre parfait. Ana, elle encore imparfaite, imprécise mais, entre mes mains, j’ai le sentiment qu’elle pourrait être façonnée en quelque chose de beaucoup plus… Intéressant. Plus tard, je demanderai son avis à Carly. Elle prétendra le contraire, qu’elle ne voit pas ce que je vois chez la jeune femme et ce sera la preuve que j’ai raison ; la brune déteste la compétition. Elle ne dénigre que les femmes qu’elle pense capable d’un jour lui ravir la première place. Avec le sale caractère de mon petit oiseau, je ne souhaite à aucune d’entre elles d’essayer. Ana, c’est le genre de jeune femme sur laquelle n’importe quel homme pose les yeux et rêve de la posséder, mais tous se retrouvent émasculés et refroidit à l’instant même ou elle ouvre la bouche pour jurer comme un charretier : le genre de personnalité qui m’amuse et qui m’intéresse pour le potentiel que je décèle chez les gens dans son genre.

Ana, a donc les pieds posés sur mon bureau quand je rentre sans que personne ne soit surpris le moindre du monde. « T’es vraiment à chier comme baby-sitter, elle est où ma bière ? » Carlos qui ne s’est jamais appelé ainsi est invité à quitter la pièce d’un signe de tête de ma part, et il détale sans demander son reste. La présence de la blonde lui est désagréable, la mienne le met mal à l’aise, et nul doute que ce bureau est le dernier endroit où il a envie d’être pour rendre des comptes. Bientôt, je recevrai Ana dans les sous-sols mais, pour l’instant, je n’ai pas assez confiance en elle pour lui offrir les clés de cet univers que cache les tréfonds du casino. « Je t’avais dit que l’essai était pas nécessaire. » Je n’ai toujours pas descellé mes lèvres. J’observe la jeune femme sortir une liasse de billets de sa veste bien trop grade pour elle et, plutôt que de prendre place face à elle tout de suite, je contourne d’abord le bureau pour ouvrir le meuble en bois qui renferme des trésors bien plus intéressants qu’une bouteille de bière. J’attrape une bouteille de whisky quarante ans d’âge que je réserve à ma consommation personnelle et à celle des invités, avant d’attraper deux verres gravés de l’emblème du casino et de les poser sur le bureau pour les remplir. Dans mon bureau, on boit de l’alcool de qualité où on en bois pas. « Tu peux compter, il manque vingt balles. Fallait tester pour bien vendre. » Ce n’est qu’une fois les deux verres remplis de ma main, la bouteille reposée sur le bureau plutôt que rangée, et mon séant finalement installé sur le fauteuil en cuir que je tends ma main vers la liasse de billet déposée par la blonde. Je ne compte pas. Je me contente de faire glisser les billets un par un pour estimer le montant global : une vie de trafic m’a rodée à l’exercice. D’autres feront des comptes plus poussés : moi, j’estime qu’à vue d’œil, la jeune femme n’essaie pas de m’enfler. Je porte finalement mon verre à mes lèvres, et pousse le second en direction de la demoiselle. « Ana, c’est le raccourci de quoi ? » La curiosité me pousse à briser la glace de cette façon. Dans les faits, je me moque bien qu’elle souhaite s’en tenir au minimum : ici, tout le monde a le droit de ne pas être la même personne que celle indiquée sur son acte de naissance. « Tu testes autant que tu veux tant que tu vends bien. C’est la politique de la maison. » Sa propre consommation sera couverte à la hauteur souhaitée tant qu’elle me donnera satisfaction. « Tu sais où tu es ? » Dans quel bureau, dans quel genre d’établissements. Si elle a des contacts dans les bas-fonds, elle pourra s’être renseignée. « Et la maison, t’as découvert son nom et sa réputation ? » A-t-elle déjà entendu parler du Club ? N’est-elle qu’un petit poisson qui traine avec d’autres petits poissons sans la moindre idée de ce qu’il se passe bien plus profond ? « Ou bien tu es là sans rien, juste pour le goût du risque ? » Et sans faire preuve d’un instinct de survie bien développé.





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyJeu 8 Fév 2024 - 20:52



I got new rules, I count 'em
@Raelyn Blackwell - avril 2023, octopus

Elle a un besoin constant de se faire remarquer, Ana, qu’importe la manière, insolente dans chacune de ses actions jusqu’à voir l’attention graviter autour de sa personne. Se retrouver dans un bureau affichant un standing bien plus élevé que les lieux où elle a l’habitude de trainer ne lui fait pas renier son comportement habituel. Elle zone un instant, observant la pièce sans trouver de quoi piquer son intérêt, avant d’aller s’avachir dans le premier siège se trouvant sur son chemin, ses pieds posés en toute décontraction sur le bureau faisant face. C’est à peine si elle bouge à l’entrée de Raelyn, suivant son avancée du coin de l’œil, l’ouvrant sans trop attendre pour se lancer des fleurs. Elle a une grande gueule, d’ordinaire, encore plus lorsque exceptionnellement, tout se déroule sans accrocs. Ce qui n’est jamais gagné d’avance la connaissant, même dans des situations dans lesquelles rien ne semble pouvoir la mettre en défaut, l’Italienne est capable de trouver une tournure inattendue, envoyant les certitudes voler en éclats. Mais pas cette fois, presque studieuse, à appliquer les conseils qu’elle avait feintés de ne pas prendre en considération. S’appliquant à montrer que le test imposé ne relevait d’aucune difficulté. Elle sait vendre, Ana, et encore plus important, elle a un talent indubitable pour tirer les gens vers le bas, véritable diable forçant les mauvaises décisions. Écouler des substances illégales paraît la seule activité profitant de ses capacités uniques. Les pupilles suivent chacun des gestes, attendant une réponse à ses mots alors qu’elle n’a droit qu’au silence pour le moment. Immobile, elle maintient sa posture désinvolte durant toute la scène. « C’est le raccourci de rien. » Ou plutôt, d’embrouilles suffisamment personnelles qu’elle se passera bien de venir les lier sciemment à cet endroit. Anastasia, il n’y a qu’une poignée de personnes qui s’autorisent à le prononcer – toutes partageant le même sang – souvent accompagné de reproches. Pour le reste du monde, son identité reste composée de trois petites lettres, ou de prénoms inventés à la volée. Ses pieds quittent enfin le bord du bureau lorsqu’elle reprend une position adéquate, redressée pour venir s’emparer du verre glissé en sa direction. « Ça veut dire que j’ai l’droit à un forfait illimité ? » Elle interprète toujours à sa façon, sans prêter attention aux conditions apposées en contrepartie. De cette politique maison, elle ne voit que la possible absence de restriction, motivante autant qu’inquiétante, car, sans limites, Ana va toujours trop loin. Elle trempe à peine le bout de ses lèvres dans son verre, aucun doute que le liquide ambré est d’une qualité bien au-dessus de ses habituelles consommations. Alors, elle tente de déterminer la différence, avec finesse, comme tous ces gens raffinés dont elle se moque constamment. La tentative est un échec, le palais pas assez développé, ou déjà trop anesthésié par la clope pour saisir toutes les subtilités du spiritueux. « Dans un bureau beaucoup trop pompeux par rapport à ce que je viens y foutre. » C’est gravé dans ses gènes, elle ne sait pas faire autrement que de répondre volontairement à côté de la plaque dès que l’occasion se présente. « Le cadre est censé m’impressionner ? » Elle se fiche éperdument des apparences, la discussion aurait pu tout aussi bien prendre place dans une pièce constituée uniquement de quatre murs blancs et deux chaises que le résultat aurait été identique. « Parce qu’il fallait que je fasse mes devoirs en plus ? » Elle aurait pu, elle aurait dû. Histoire de se rendre compte exactement de la machine dans laquelle elle vient de sauter à pieds joints. Mais elle n’est pas assez consciencieuse pour faire ce genre d’effort, Ana, vivotant d’un endroit à l’autre au gré des emmerdes qu’elle sème sur son passage. Elle ne reste jamais bien longtemps, personne n’arrivant à la maintenir dans le rang et à la supporter, même à court terme. Elle sait observer, tout de même. Et si l’Italienne s’est targuée d’avoir réussi son épreuve sans la moindre difficulté, elle a volontairement oublié d’ajouter que son baby-sitter attitré a facilité les choses. Le fait de se retrouver affilié au bonhomme lui a valu moins d’embrouilles que d’habitude, même s’il n’a jamais voulu lui lâcher le moindre détail. « J’imagine que t’as pas une réputation de merde, rapport au fait de devoir te planquer derrière un casino. » D’importantes lumières pour cacher un business beaucoup plus sombre, pas le genre d’illusion nécessaire pour le petit trafiquant du coin. « Après, c’est toi qui es venue me chercher. Si j’ai des choses à savoir, vas-y, balance. » Elle agit comme si elle possédait un semblant de pouvoir dans cette conversation, que les rôles étaient inversés. Ses pieds prennent de nouveau appuis sur le bureau, alors qu’enfin, elle se laisse aller à une gorgée de whisky. « Je suis tout ouïe. » Avec son sourire qui n’a pour effet que de la rendre plus insupportable.

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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyDim 11 Fév 2024 - 17:31




I got new rules, I count 'em
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/keetikagifs

Sous-estimer la jeune femme qui se trouve en face de moi serait une erreur, j’en suis convaincue, et il s’agit d’une erreur que je ne commettrai pas. Elle a couté trop cher à des gens qui, alors qu’il était à ma place et moi à celle d’Ana, ne se sont pas méfié de mon doux minois. Mon petit gabarit pousse à me faire confiance autant qu’à se convaincre que je n’ai rien d’une menace : Mitchell arrive en tête de la file de connards qui ont payé le prix fort leur manque de discernement. Alors, je ne baisse pas ma garde, je l’observe à la manière d’un prédateur tournant autour de sa proie pour déterminer où et à quel moment attaquer. Je n’en ferai toutefois rien si elle me donne exactement ce que j’attends d’elle. « C’est le raccourci de rien. » Oh sauf si, sa réponse teintée de fausse désinvolture me le prouve. Quand, à vingt ans, j’ai décidé de devenir quelqu’un d’autre, je n’avais pas la volonté de fer et l’impassibilité que j’affiche aujourd’hui sans mal ; j’ai repris de la même façon qu’elle, peut-être même avec plus de véhémence, toute personne s’interrogeant sur mon prénom particulier et son origine. Mitch et Alec connaissait le prénom dont mes parents m’ont affublée, mais personne n’a jamais pris le risque de faire tinter un Rachel à mes oreilles. Alors, j’ai l’intention de rendre la pareille à ma nouvelle recrue. Si elle veut devenir quelqu’un d’autre, alors elle a frappé au bon endroit. « Les RH du Casino auront besoin de tes papiers d’identité pour t’établir un contrat. Officiellement, c’est pour l’Octopus que tu bosseras. » Mais officieusement, elle n’aura pas à e enfiler d’uniforme une seule fois de sa vie. « Du reste, que tu leur donnes une fausse carte ou pas, je m’en fous, Ana. » Je n’irai pas fouiner de ce côté-là, si cela peut la rassurer. Qu’elle décline sa véritable identité, je n’y jetterai un coup d’œil qu’en cas de nécessité absolue ; autrement dit, si un jour un doute sur sa loyauté se manifestait.

« Ça veut dire que j’ai l’droit à un forfait illimité ? » - « Ça veut dire que t’as le droit à un forfait illimité tant que t’es en état de faire ton boulot. » La nuance est importante. J’ai eu à faire chasser par les gros bras qui m’épaulent bien trop de camés à peine capables de tenir debout. Mitchell acceptait d’entretenir des déchets inutile – Aberline en est le meilleur exemple. Moi pas. « Tu notes ce que tu prends pour toi et tu donnes l’info à la personne qui s’occupera de te filer ton matos toutes les semaines. » Puisque je ne m’acquitte plus de cet ingrat labeur. Ce que je tais, c’est que j’ai le pouvoir de lui couper les vivres à n’importe quel moment. J’ai le pouvoir de faire à peu près n’importe quoi ici, réalise-t-elle à quel point ?

« Dans un bureau beaucoup trop pompeux par rapport à ce que je viens y foutre. » Un sourire carnassier étire mes lèvres, et je fais mine d’observer l’espace autour de nous sans le découvrir pour autant : j’ai choisi chaque détail de la décoration et du mobilier, Amos ayant toujours eu une confiance aveugle en mes goûts. L’endroit me ressemble autant qu’à lui : le bureau vite à côté de mien indique que je n’occupe pas l’espace seule. « Le cadre est censé m’impressionner ? » - « Le cadre est censé me plaire et plaire et aux clients. J’en ai rien à foutre de ce que tu penses de la couleur des murs. » J’ai déjà bien assez de grandes gueules qui ont l’impression d’être le centre du monde au sein de mes rangs. D’elle, j’espère faire autre chose. « Parce qu’il fallait que je fasse mes devoirs en plus ? » Je n’attendais rien d’elle. J’aurais préféré qu’elle démontre un peu plus de présence d’esprit : être toujours préparée, savoir où on met les pieds, ces qualités sont à mon sens indispensables si elle veut devenir quelqu’un d’autre qu’une petite dealeuse, qu’un nom qui n’intéresse personne. « J’attendais rien de toi. Je suis juste un peu déçue de voir que t’es certes une grande gueule, mais que t’es pas assez affutée pour avoir la présence d’esprit de savoir où tu mets les pieds. » Je ne la cajolerai pas. Je ne la traiterai pas moins durement parce qu’elle m’est sympathique – pour l’instant du moins. Si quelques remarques la brisent, alors elle ne m’intéresse pas.

« J’imagine que t’as pas une réputation de merde, rapport au fait de devoir te planquer derrière un casino. » - « Mes concurrents les plus directs se planque dans un bowling, je te laisse deviner toute seule qui s’en met le plus plein les poches. » Qui contrôle le plus de territoires et de marchés, qui règne sur la ville et qui n’est que l’outsider. Et puisque nous ne sommes pas dans un film hollywoodien à la morale bien-pensante, personne ne soutient et n’encourage l’outsider au détriment de Goliath. « Je me plains pas. » La conclusion fait figure d’euphémisme par rapport à la petite fortune que je détiens et à l’argent brassé par l’organisation criminelle. « Après, c’est toi qui es venue me chercher. Si j’ai des choses à savoir, vas-y, balance. Je suis tout ouïe. » Elle est assez maligne pour chercher à inverser les rôles, je lui dois au moins d’admettre ça. Pensive, je l’observe un instant avant de finir pour verre d’un trait. « Le Club. On connaît ton nom, tu connais le nôtre maintenant. » Mon identité à moi – ou plutôt ma réelle position dans tout ça – elle viendra bientôt si elle ne devine pas elle-même. « On bosse pour le compte de bien plus gros, mais on reste indépendant. » Je tais la mafia à laquelle nous appartenons. Ce genre de détail ne concerne pas réellement quelqu’un qui se trouve en bas de la pyramide. « Ce que ça veut dire, c’est qu’on m’emmerde pas tant que les résultats sont là. En conséquence, je t’emmerde pas tant que les résultats sont là non plus. » Sur le papier, c’est simple et d’une logique implacable. « On a des contacts pour à peu près tout ce que tu peux imaginer. Si t’as besoin d’aide, tu demandes et tu l’obtiens. » Je ne présenterai pas le gang comme une grande famille. Ces foutaises-là, c’est Mitchell qui les vendait, je préfère l’honnêteté et l’efficacité que des chimères. « J’ai besoin de te faire le topo sur ce qu’il se passe si tu essaies de nous mettre dans la merde, ou ce sera pas nécessaire ? » Oh, elle ne s’en tirerait pas avec une tape sur le dos de la main, j’espère qu’elle s’en doute.





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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyLun 26 Fév 2024 - 22:47



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, octopus

Les premiers détails suffisent à faire comprendre le sérieux de la machine dans laquelle Ana vient de foutre les pieds. Contrat, RH, des mots qu’elle ne pensait pas voir mentionner dans un milieu où son activité se résume à refourguer du poison à qui veut bien se laisser convaincre. Elle fait partie de l’illusion, officiellement, comme s’il s’agissait d’un énième boulot visant à payer les factures, et qui n’avait vocation qu’à durer une paire de mois avant que la belle ne décide de tout envoyer voler une fois le rythme jugé trop banal. À la différence que, cette fois, la finalité du job ne tend pas à l’enfermer dans une normalité lui donnant envie de vomir. Elle ne sait pas faire, Ana, de se contenter d’une vie bien rangée, sans le moindre relief, à réaliser les attentes du commun des mortels. Non, il faut toujours qu’elle emprunte les chemins tortueux, que son nom résonne dans les conversations, que l’attention tourne autour de sa petite personne. Même lorsqu’elle hurle qu’on lui foute la paix et qu’on la laisse vivre selon ses propres règles. Jamais dévorée par l’ambition, étouffée dans une nature conflictuelle devenue un réflexe, elle a dépensé beaucoup d’énergie à détruire ce que les autres ont tenté de construire pour l’aider à avancer. Pourtant, elle a accepté le défi, pas forcément pour les bonnes raisons, mais l’action reste un pas dans une direction trop rarement empruntée. Alors, peut-être que se retrouver dans ce bureau reste la meilleure option possible, sorte d’entre-deux qui pourrait la faire évoluer au-delà du cercle vicieux la voyant vivoter depuis tant d’années. « Du moment que j’ai pas à m’taper de séminaires ou d’autres conneries du genre, tu magouilles la paperasse comme tu veux. » L’esprit d’équipe inexistant, elle a du mal à supporter les autres, Ana, mais c’est de bonne guerre. Les autres ont encore plus de mal à la supporter, elle.

Toute la partie paperasse lui passe au-dessus de la tête, si elle avait voulu s’emmerder avec de telles choses, elle aurait postulé au premier job à la con lui passant sous la main. Ce qui l’intéresse plus particulièrement, c’est l’allusion de voir sa consommation de drogue prise en charge du moment qu’elle donne satisfaction. Il ne lui en faut pas plus pour tout de suite voire au-delà des limites, jamais capable de s’arrêter avant la ligne. « Désolé, j’ai arrêté d’écouter après illimité. » L’insolence, encore, tellement certaine de pouvoir se démerder que la condition mise en exergue ne l’intéresse pas le moins du monde. Elle irait presque jusqu’à dire que de toute façon, elle fonctionne encore mieux lorsque son sang est agrémenté de quelques substances exogènes. Il faut dire que ses moments de sobriété totale sont proches de l’inexistant, mais sa consommation est maîtrisée, elle peut le certifier sans ciller, autoconvaincue de savoir ce qu’elle fait. « Faut pointer toutes les semaines. On s’croirait presque à l’usine. » L’information n’est pourtant pas surprenante, une telle machinerie nécessite une organisation impeccable, sans quoi tout s’effondrerait au premier coup de vent.

Elle a le regard qui se perd dans la pièce, à nouveau, observant brièvement la décoration sans vraiment s’attacher sur un point en particulier. « Tant mieux, j’aurais pas eu grand-chose d’agréable à en dire. » Les goûts et les couleurs, sauf qu’Ana, même si elle avait pu apprécier le charme de la pièce, elle aurait dit tout le contraire par simple esprit de contradiction. Elle cherche constamment la position à contre-courant, afin d’éviter qu’on puisse la lire trop simplement. Elle se pense bien plus complexe qu’elle ne l’est réellement, car il suffit de converser avec pour rapidement comprendre comment fonctionne son esprit. « Tu devrais surtout être déçue qu’il y ait seulement besoin de poser quelques questions pour en apprendre suffisamment sur c’qui se passe ici. » Un autre de ses talents, réussir à rejeter la faute ailleurs, même lorsqu’on lui prouve sans le moindre doute qu’elle est en tort. Bien sûr qu’elle aurait au moins dû faire le minimum pour apprendre les détails clés d’où elle fout les pieds. Mais elle avance de manière bien trop instinctive pour avoir la présence d’esprit d’une telle initiative. Preuve en est qu’elle a sauté à pieds joints à la suite d’un simple défi. « J’allais pas gâcher le plaisir de la découverte. T’aurais plus rien eu à me raconter après. » Toujours dans la provocation, il en faut largement plus pour la voir se démonter. Des situations la mettant en défaut, elle en a connu une chiée, ce ne sont pas quelques mots qui vont la voir perdre le fil de ses conneries. « C’est pas vraiment de la concurrence s’ils se battent avec un lance-pierre contre une arme à feu. » Au moins, elle se retrouve du bon côté du rapport de force. Finalement, les détails tombent et, chose assez rare pour le souligner, Ana écoute avec attention, un air presque concentré sur le visage. Un nom, une précision un peu vague, car elle est loin de procurer la confiance nécessaire pour se voir partager les informations les plus sensibles, et une logique qui lui convient. « Deal. » Comme si elle était en train de négocier son contrat et qu’enfin, les termes évoqués étaient convenables. Lui laisser sa liberté est le meilleur moyen de la convaincre tellement elle y tient. « À peu près tout ? T’es certaine ? J’ai une imagination assez débordante sur ce sujet-là. » Passer des années à écumer les endroits les moins fréquentables lui a donné une expérience non négligeable en la matière. Des substances, elle en a vu passer bien plus qu’elle ne peut se le rappeler, produits aux noms imprononçables ou à la composition que personne n’est capable de détailler, mais que tout le monde essaye quand même, car ceux qui ont déjà testé semble passer un bon moment. « Laisse-moi deviner. Tu vas envoyer quelqu’un pour que je serve d’exemple ? Ou tu comptes le faire toi-même pour montrer que le boss n’est pas là simplement pour compter les billets ? » Tous les éléments se sont emboîtés lorsque Raelyn a laissé de côté l’impersonnel afin d’évoquer ses concurrents.

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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31482 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyMar 5 Mar 2024 - 17:42




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« Du moment que j’ai pas à m’taper de séminaires ou d’autres conneries du genre, tu magouilles la paperasse comme tu veux. » - « Tu te taperas aucun séminaire. » J’esquisse un sourire face à sa répartir, mes longs ongles manucurés tapotant avec délicatesse sur le bois massif du bureau que j’occupe. « Pas de journée de cohésion non plus. Par contre on tolère pas les dissensions. Je tenterai pas de te faire avaler qu’on est une grande et belle famille, mais on se tire pas dans les pattes et on se respecte dans la mesure du possible. » Et son attitude envers mes équipes – ou le seul représentant de mes équipes qu’elle a rencontré – a tendance à me pousser à penser que je risque de regretter de lui avoir laissé ses chances. Sa propension à mordre un peu trop facilement, il faudra qu’elle apprenne à la canaliser et à la réserver à la concurrence. « Tu vois où je veux en venir ? Je te demande pas d’aller boire des coups avec tes nouveaux collègues, mais je veux pas de problèmes avec toi. » Je ne tente même plus de lui faire croire que le boss détesterait qu’elle pose des problèmes, elle comprendra de toute façon bien trop de quoi il en retourne et j’espère qu’elle me montrera qu’elle a un peu de jugeotte et devinera plus tôt que tard.

« Désolé, j’ai arrêté d’écouter après illimité. » J’esquisse un sourire amusé malgré le tantinet de déception que je ressens. Je me moque qu’elle soit une toxicomane ; en revanche, j’aurais préféré la découvrir moins prévisible. « Faut pointer toutes les semaines. On s’croirait presque à l’usine. » - « T’aimes pas être payée ? Parce que pour ça, tu dois ramener ton petit cul ici. » Elle apprendra comment elle devra procéder pour ce faire quand j’estimerai qu’elle est assez fiable pour que ce soit le cas. D’ici là, elle sera payée sous le manteau et ses rentrées d’argent seront blanchie au travers d’autres. « Tu devrais surtout être déçue qu’il y ait seulement besoin de poser quelques questions pour en apprendre suffisamment sur c’qui se passe ici. » - « Tu n’as pas la moindre idée de ce qu’il se passe ici, Ana. » Elle ne comprend rien de l’ampleur de l’engrenage dans lequel elle a mis le doigt. Elle s’imagine que nous vendons un peu de came, que le casino ne cache qu’un trafic de petite ampleur, certainement. Je la croit incapable de se douter que derrière le mot gang se cache une organisation criminelle rodée. « J’allais pas gâcher le plaisir de la découverte. T’aurais plus rien eu à me raconter après. » Je l’observe un instant, la tête légèrement inclinée sur le côté, avant de concéder un bref rire et de secouer légèrement la tête de gauche à droite.

« C’est pas vraiment de la concurrence s’ils se battent avec un lance-pierre contre une arme à feu. » - « Tu crois pas si bien dire. » Bien sûr qu’elle touche la bonne corde, en médisant sur la Ruche et en flattant ma fierté. Ce n’est pas ce qui l’aidera à s’élever au sein de mes rangs, mais elle a au moins le mérite de s’y prendre de la bonne façon et de ne pas être si rustre qu’elle m’en a donné l’impression en débarquant dans le bureau et en posant les pieds sur le bureau. Son insolence me rappelle celle de Dany mais, elle, elle a au moins le mérite de savoir quand se la fermer et quand faire preuve d’un peu de respect. « Deal. » Je songe que j’espère pour la gamine qu’elle sait dans quoi elle s’engage et à quoi elle s’expose si elle tente de me duper. Personne ne pourra sauver son petit cul si elle me la fait à l’envers. « À peu près tout ? T’es certaine ? J’ai une imagination assez débordante sur ce sujet-là. » - « A peu près tout. » Je le répète avec sérieux et fermeté. « Par contre, si y’a des choses que je dois savoir, des emmerdes dans lesquels t’es déjà enfoncée jusqu’au cou, des gens qui pourraient venir nous faire chier parce que tu leur dois de l’argent ou parce que t’as merdé, j’ai besoin de le savoir maintenant. » Je ne lui demanderai ni son nom de famille, ni son numéro d’assurance. L’entretien d’embauche n’est pas similaire à d’autres qu’elle a certainement vécu. Moi, je veux connaître ses casseroles, les squelettes dans son placard. « Laisse-moi deviner. Tu vas envoyer quelqu’un pour que je serve d’exemple ? Ou tu comptes le faire toi-même pour montrer que le boss n’est pas là simplement pour compter les billets ? » - « Mais c’est qu’elle fonctionne ta jolie petite tête tout compte fait. » Un sourire presque carnassier étire mes lèvres sans que je ne sois frustrée d’avoir été démasquée. Je tire de ma place une fierté non dissimulée, et dans les faits, je n’ai jamais cherché à lui vendre des salades ; elle a simplement tiré les conclusions qu’elle voulait tirer. « Sert-en pour deviner ce qu’il se passerait. J’ai pas l’intention de te faire une démonstration. » Les présentations sont officiellement faites, maintenant. « Y’a quelques personnes que tu dois rencontrer. » Le directeur de la sécurité du casino qui doit connaître son doux minois, Danaë qui gardera un œil sur elle comme sur toutes les nouvelles recrues, sans qu’elle ne le sache réellement, Mike qui se chargera de lui remettre sa marchandise et autant de prénom que je me moque qu’elle retienne tout de suite. « Alors c’est le moment pour les questions autant que pour les casseroles. Tout ce que je découvre plus tard et que tu me dis pas maintenant, je considèrerai que t’as tenté de me le dissimuler. »  




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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptySam 23 Mar 2024 - 21:55



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@Raelyn Blackwell - avril 2023, octopus

Son esprit d’équipe est aussi solide qu’une théorie du complot, beaucoup en parlent, aucun n’a jamais réussi à prouver son existence. Elle a du mal à supporter le commun des mortels plus de cinq minutes, est incapable d’accepter la moindre critique et ne pensera jamais à se foutre dans la merde pour éviter les ennuis à autrui. Ses réflexes tendent plutôt vers le contraire, jetant le premier venu sous les roues du camion si le geste lui permet de s’éviter une nouvelle couche d’emmerdes. L’attitude d’une ado qui blâme le monde entier avant de se regarder dans le miroir. « Pas plus mal. Jouer à la famille, c’est pas un domaine dans lequel j’excelle. » Euphémisme pour signifier que l’ensemble de ses relations familiales sont plus proches d’un conflit armé que d’une réunion à chanter Kumbaya autour d’un feu. « J’ferai un effort pour bien me tenir. Dans la mesure du possible. » Même elle, n’y croit pas une seule seconde, toute sa patience pourrait tenir sur la face d’un confetti, autant dire que la mesure du possible ne demandera pas grand-chose avant de voler en éclat. C’est son problème, à Ana, cette propension à courir vers le conflit dès lors qu’il se présente. Elle n’a pas besoin de beaucoup pour envenimer les choses, une dose d’ennuis peut suffire, autant qu’une phrase ou un regard ne lui revenant pas. « Du moment qu’ils viennent pas me faire chier. » Sûrement le meilleur – voir l’unique – moyen de ne pas la voir foutre la merde : maintenir une distance de sécurité. Espace vital sous forme de No man’s land. « Et que j’ai pas un baby-sitter sur les talons à la moindre occasion. » Comme ce fut le cas ses derniers temps. La tentation de casser les couilles étant beaucoup trop grande, elle est totalement incapable de retenir sa tendance à être insupportable jusqu’à faire vriller la personne censée s’assurer qu’elle file droit.

Si l’idée devrait lui faire se poser les bonnes questions, avancer dans l’inconnu ne l’a jamais effrayé. Se retrouver dans des situations où elle ne maîtrise presque rien fait partie de son quotidien, un peu trop à l’aise face à l’absence de contrôle. Évoluer dans le chaos reste la seule façon trouvée pour ne s’enfermer dans une routine qui la ferait câbler en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Toujours un peu plus loin, jusqu’à glisser dans des rouages ayant le potentiel de la broyer à la moindre erreur. Bien sûr qu’elle n’a pas la moindre idée de la machine dans laquelle elle vient de s’engager, pas la conscience nécessaire afin de voir au-delà de son petit monde. « J’ai besoin de savoir ? » La question se suffit à elle-même, la poser montre que non. Les organisations mafieuses d’ampleur sont bonnes pour les fictions ou les documentaires du journal télévisé. Elle imagine le business caché dans les entrailles du casino à un niveau moindre qu’il ne l’est en réalité. De toute manière, elle n’a pas le profil qu’on vient chercher pour lui donner des responsabilités.

La perspective des possibilités vient éveiller l’imagination. Son expérience dans ce genre de saloperies n’est pas négligeable, traîner n’importe où avec n’importe qui lui a permis d’avoir un nombre de connaissances non négligeables dans le domaine. À la manière d’un œnologue, la blonde est capable de jouer les conseillères pour aiguiller quel poison convient le mieux à quelle situation. Un putain de master en science de la défonce, on ne déconne pas avec les mélanges. « J’ai hâte de voir. » Comme une gamine qu’on lâcherait dans un magasin de bonbons, des étoiles dans les yeux sans jamais savoir par où commencer face aux choix. « Tu veux mon CV ? » Là où les autres listent leurs compétences, Ana pourrait se contenter d’énumérer tous les coups foireux auxquels elle a pris part, lui ayant tous causé plus d’emmerdes qu’autre chose. L’avantage, c’est que toutes ses frasques et les problèmes les entourant sont restées sur le Vieux Continent. Peut-être qu’un jour, elle se fera rattraper par ses conneries du passé, mais en attendant, elle compte bien faire abstraction de cette possibilité. « J’ai rien qui me vient en tête, là, maintenant. » Petit miracle que son aventure sur le sol australien ne se soit pas encore vu agrémentée de casseroles suffisamment importantes pour valoir le coup d’être partagées. Mauvais sourire sur les lèvres face à la réflexion suivant la percée du mystère. Pas besoin de trop réfléchir afin comprendre les conséquences qui l’attendent en cas d’entourloupe, elle s’imagine très bien que les différentes options n’auront rien d’agréable. « Y’a des endroits où faut pas que je foute les pieds ou des noms que j’ai besoin d’esquiver à tout prix ? » Elle est douée pour se retrouver dans des endroits où elle ne devrait pas, autant que pour faire chier les mauvaises personnes, les connaitre en avance permettra d’éviter les incidents.

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SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

(Raelyn) I got new rules, I count 'em 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Raelyn) I got new rules, I count 'em B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Raelyn) I got new rules, I count 'em (Raelyn) I got new rules, I count 'em EmptyMer 27 Mar 2024 - 17:23



I got new rules, I count 'em
Raelyn Blackwell & @Anastasia Williams ☆ crédit/keetikagifs

« Pas plus mal. Jouer à la famille, c’est pas un domaine dans lequel j’excelle. » Elle n’excelle pas dans la famille, elle n’excelle pas dans les rapports superficiels entre collègues, elle n’a pas l’air d’exceller dans tout ce qui a trait au moindre rapport humain, si on me demande mon avis. Misanthrope jusqu’au bout des ongles, je comprends la distance qu’elle met entre elle et ses semblables, tout comme je comprends le besoin intrinsèque de s’en tenir à l’écart ; avant Amos, j’avais construit une muraille infranchissable entre le reste du monde et moi. Aujourd’hui encore, rare sont ceux à avoir parvenu à la franchir pour passer de l’autre côté et entrevoir un peu plus qui je suis, sortie du rôle de la leadeuse froide et implacable que j’occupe dès que je mets un pied au Casino. Toutefois, j’ai toujours été douée pour prétendre. Douée pour les relations humaines ou plutôt leurs aspects les plus superficiels, j’ai rapidement compris que, pour arriver à mes fins, il fallait que j’ensevelisse le dégoût profond que me suscitait la simple présence de mes congénères et que j’enfile le costume d’un délicieux papillon social, capable d’évoluer en société et de mettre quelqu’un dans sa poche en un rire, un battement de cil, un regard ou une remarque bien sentie. Avec une retenue parfaitement maîtrisée, j’ai joué à la famille du temps de Mitch. Sans ça, j’aurais certainement réussi à être crainte, mais pas respectée. La peur ne tient les troupes qu’un temps, et régner en m’appuyant sur ce sentiment ne m’a jamais intéressée. « J’ferai un effort pour bien me tenir. Dans la mesure du possible. Du moment qu’ils viennent pas me faire chier. » Mon silence a certainement encouragé la jeune femme à poursuivre, à rectifier légèrement sa trajectoire et elle a été bien avisée : je préfère cette réponse-là. « Commence par faire en sorte qu’on puisse plus lire chacune de tes pensées sur ton joli visage. » Commence par apprendre à faire semblant. Peu versée dans les conseils à la maître Yoda et peu intéressée par le fait de tenir un rôle de mentor pour elle – Ana est une putain d’adulte – je me contente de ça. « Et que j’ai pas un baby-sitter sur les talons à la moindre occasion. » - « Sois rassurée : j’ai pas l’intention de me mettre à vous faire bosser en putains de binôme ad vitam aeternam. » Ne serait-ce que parce que je suis pragmatique jusqu’au bout des ongles, et que les profits chuteraient de façon désastreuse.

« J’ai besoin de savoir ? » Bonne réponse. Par conséquent, je me contente de mon côté d’esquisser un sourire non feint, mais qui possède un petit quelque chose de bestial. Pensive, je tapote mes ongles sur la table quelques secondes et, en un battement de cil, mon sourire s’efface finalement. « Je te laisse faire marcher ton imagination. » Les faux semblants n’ont plus lieu d’être, à présent. A défaut de son imagination, Ana a fini par faire marcher sa jolie petite tête pour deviner que je ne suis pas un lieutenant quelconque mais que c’est face à moi qu’elle devra apprendre à courber l’échine, quoi qu’en dise sa fierté. « J’ai hâte de voir. » Fais attention à ce que tu souhaites, gamine. Je tais ma remarque infantilisante. Moi, j’ai hâte de voir ce qu’elle vaut, ce qu’elle a dans le ventre. Je doute que le processus sera aussi agréable pour elle. « Tu veux mon CV ? » - « J’en ai rien à foutre de ton CV, gamine. » Je doute que celui-ci donnerait envie à un honnête employeur de l’embaucher. « Je veux savoir si tu risques d’attirer sur moi n’importe quelle attention indésirable. » Dans notre univers, mieux vaut évoluer dans l’ombre que dans la lumière. « Que ce soit des flics, un petit copain, ta famille, quelqu’un à qui tu dois de l’argent, ton ancien dealeur. » Ou que sais-je. Je préfère anticiper que d’être surprise et devoir agir dans l’urgence. « J’ai rien qui me vient en tête, là, maintenant. » Je l’observe un instant, tentant de juger son authenticité ou de percer à jour tout manque de cette qualité, et je tranche en faveur d’une surveillance pour la demoiselle. Elle n’a pas le genre d’aura qui pousse les gens à lui faire confiance les yeux fermés, je suppose qu’elle en est consciente. « Y’a des endroits où faut pas que je foute les pieds ou des noms que j’ai besoin d’esquiver à tout prix ? » - « J’espère que t’aimes pas le bowling. » Celui de Redcliffe en tout cas qu’elle devra éviter au risque de réveiller de vieilles querelles. « On te donnera tes instructions. » La répartition de mon territoire ne m’incombe plus directement depuis que j’ai pris le lead de l’organisation criminelle. Si elle ne fait pas de vague, nos interactions seront très limitées à présent. « Mais t’auras un territoire. Tu vas faire ton jogging où tu veux, j’en ai rien à foutre, mais tu vends pas le moindre gramme en dehors des limites qu’on te donne. T’es plus à ta solde, tu peux plus faire ce qui te chante quand ça te chante. C’est clair ? » Elle a rejoint un jeu qui comporte des règles, à présent.





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