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 dark red (daisy&elena)

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Elena Esteves
Elena Esteves
le cygne noir
Présent
ÂGE : 29 ans (19/01)
SURNOM : el, "eh mais t'es pas l'actrice là ?"
STATUT : le glas a été sonné avant même le mariage, elle se sent un peu bête d'y avoir cru.
MÉTIER : sur le papier, fliquette de pacotille ; officieusement, recrue du PSI spécialisée dans la psychologie et les négociations, beaucoup de mots pour dire qu'entourlouper lui sert à payer son loyer.
LOGEMENT : son ex femme a quitté l'appart et elle a pris le chien avec elle. elle l'a donc revendu pour déposer ses affaires à west end, avec maxine, mateo et maisie.
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TW IN RP : alcoolisme parental, quotidien policier, violence, ancienne relation toxique
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
RPs EN COURS : dark red (daisy&elena) 10151065_8c72e
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Message(#) Sujet: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyMer 14 Fév 2024 - 9:34


Le retour à la vie réelle est brutale, parce qu’elle semble tellement détachée du reste qu’elle en devient anecdotique : quand Elena relève les yeux de son PC, dans leur coin bien planqué d’une laverie, elle se rappelle qu’elle devra rentrer dans un appartement vide pour prendre une douche, que la marque de bronzage à son annulaire a déjà commencé à s’estomper, que le chien qu’elle promenait sur plusieurs kilomètres n’est plus là pour réclamer. Ca la frappe constamment avec la même intensité, sans relâche ni répit : c’est sortir d’un rêve fiévreux par-dessus l’autre pour se rappeler que la réalité vaut guère mieux. Alors elle temporise comme elle peut en passant le plus de temps possible à la laverie, en se perdant sur des articles de PSYOPS, quand ce n’est pas des quizz Buzzfeed quel couleur de pâte à modeler êtes-vous, et en allant se faire passer pour Dina chez Dina quand Dina n’est pas là. Il y a un seul côté pratique à avoir une jumelle, une fois dépassé l’âge où s’habiller pareil, c’est rigolo : c’est de pouvoir s’infiltrer à sa place, en cas de réconfort nécessaire. Et Dina la laissant swiper sur son Tinder à sa place, c’était tout son réconfort à l’heure actuelle.

Fut un temps, Daisy serait rentrée dans la catégorie “réconfort” - aujourd’hui, c’était trop mêlé et mal géré pour que ce soit le cas. Elles ne s'étaient pas revues depuis l'intervention désastreuse au mariage, et le stress du retour à leur rythme vernissages / concomitait d'un peu trop près avec l'angoisse absolue que le sujet revienne sur le tapis. Au moins, Elena était sûre que Daisy ne l'aborderait pas sans couteau sous la gorge (quasi). Malgré tout, Avoir à proximité l’une des raisons, même si moindre, de sa séparation avec Victoria était un bullet-point assez consistant sur sa liste d’envies actuelles de tout foutre en l’air pour se mettre au vert en Pologne, et ledit bullet-point était gras, rouge, en police Comic sans et avec un petit coup de surligneur jaune. Elle s'était donc pointée une heure en avance sur le lieu du vernissage (elle n'avait plus vraiment mieux à foutre), à taper du bout du pied par terre pour tromper l'angoisse et à enchaîner les clopes comme la deux chevaux de sa grande tante. « Yo », c’est tout ce qu’elle parvient à balancer à l'artiste quand celle-ci arrive, et ça lui demande un effort notoire de la regarder dans les yeux. Son parfum la frappe en pleine gueule, lui aussi, et elle se demande combien de détails elle a tenté d'oublier pour se donner bonne conscience.

Sa clope en bout de course lui donne un bon prétexte pour reprendre sa respiration et se recentrer alors qu’elle jette le mégot dans la poubelle la plus proche et tape ses mains l'une contre l'autre comme pour en dissiper un truc – de la cendre, de la gêne, qu'en savait elle encore. « T’es prête ? » lâche-t-elle d'une voix pâteuse. À socialiser avec le gratin de la ville, pas à retrouver son ex et à devoir la supporter pendant cinq heures après l’avoir vue dire oui à quelqu'un d'autre. « Pour mémoire : t’as Marlene Craig, directrice de la Fondation Union pour les Arts de Brisbane, et Charlie King, qui vient de Perth pour vendre une copie boîteuse de la neuralink. C’est un débile, mais il a du fric. » Elle hoche la tête comme pour elle même, tente de faire montre d'une maturité et d'une magnanimité qui ne sont pas siennes. Il n'y a rien de normal, à retrouver Daisy là, un an et quelques après avoir quitté son lit en lui promettant de revenir le soir, neuf mois après l'avoir entendue s'opposer à son union, huit mois après avoir flirté par message et s’en être voulue immédiatement et deux mois après que ladite union ait capoté. « Tu vas être parfaite, c’est sûr. » Plus qu’elle, en tout cas, elle n'aurait pas trop de mal.

@Daisy Wickham :brows:


lately, forty wings would be just priceless, i wrestle with myself and with my vices but no one gives a fuck about my nightmares, and it's nothing you should worry yourself about (c)flotsam.
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Daisy Wickham
Daisy Wickham
ÂGE : 28 ans
SURNOM : nom d’artiste changeant selon l’humeur, il faudrait peut être se fixer maintenant qu’elle se professionnalise
STATUT : célibataire
MÉTIER : artiste-peintre plus tant sans le sou ; une partie "grand public" - celle qu'elle vend - s'inscrivant dans le mouvement neo-surréaliste ; une partie plus engagée, née sous le signe du street-art, murals vomissant sa haine contre le système (et sa colère jamais très loin) ; une partie plus illicite - un peu mise de côté aujourd'hui maintenant qu'elle peut mettre du beurre dans ses épinards - où elle fait tout simplement des faux (peu de gens savent que sous les trois se cache la même personne)
LOGEMENT : crèche dans son atelier sous les combles, west end
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TW IN RP : parent alcoolique, dépression, drogue, anger issues much
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyDim 18 Fév 2024 - 21:52


Elle se sent toujours bête à stresser - à en finir presque le nez dans la cuvette - alors qu'elle a fait bien pire que se pointer à une soirée de richou un vernissage où elle est plus ou moins la star et où - surtout - tout a été planifié, vu et revu au moins trente-six fois. Les toiles ont été soigneusement choisies, elle a fait quelques retouches, réarrangé l'ordre pour que la lumière tombe bien et c'est peut-être ça le problème. La spécialité de Daisy, contrairement à ce qu'elle a fait croire à son agente et ses amis riches, ce ne sont pas les peintures où tout est bien réfléchi, tout est bien orchestré, exposées dans de jolis endroits où rien ne dépasse et surtout rien ne sort (à part de l'argent et ça elle ne peut pas cracher dessus). La spécialité de Daisy, elle la garde pour elle, elle se récite plutôt son histoire d'écoles d'art en Europe et s'accroche à sa cigarette pour ne pas aller vomir maintenant.

Robe verte, jolie, dont elle n'a même plus besoin de garder l'étiquette pour un retour, un valium pour les nerfs, main lourde sur l'anticerne. Daisy ne dort pas beaucoup d'habitude, elle a encore moins dormi là. Cela fait combien de mois ? Longtemps. Trop ou pas assez selon le résultat voulu. Et la nuit passée à revoir le mariage en boucle dans le style du top dix des moments les plus ridicules de sa vie (elle s'est même imaginée les commentaires avec la voix de Mac) à la place de juste fermer les yeux. Résultat, levée à quatre heure en ayant dormi vingt minutes puis que des tentatives avortées de nouveaux projets. (Elle a pris une douche avant de venir, elle sent encore le white spirit). Et maintenant, elle zone dans le quartier, elle en a fait trois fois le tour, se demande ce qui la stresse le plus : la soirée ? Elena ? Elle souffle un grand coup, le trac s'en va toujours dés que ça commence, ou du moins elle arrive à faire illusion? Comme là où elle aperçoit la brune et elle s'approche enchantée comme l'on est de ne pas avoir vu une vieille amie depuis longtemps.

Prête ? Jamais. Toujours du coup. Elle opine du chef, air plus confiante qu'elle ne l'est. Daisy ne veut pas être ici, Elle ne veut pas être à côté d'Elena surtout, parce qu'à chaque fois que ses yeux se posent sur elle, sa poitrine se resserre un peu. Sa cigarette mentholée coincée au bec, elle reste professionnelle, fait mine d'écouter (elle sera charmante avec tout le monde, sauf avec Elena). Débile avec du fric, comme elle le pensait de la brune tiens (haha). Ses yeux s'égarent un peu, s'arrêtent sur la chevelure pour voir les rayons éclaircir les mèches avant de descendre vers l'alliance, pour se rappeler qu'elle n'a plus le droit. Elle vacille, imperceptiblement. Tu vas être parfaite. Ben voyons. Sourire bravache. "Je n'ai pas le choix" dit-elle dans un haussement d'épaules. Elle se demande encore une fois pourquoi Elena a voulu continuer. Daisy ne se trouve pas si douée que ça, sait que les moments de grâce ne durent jamais longtemps (et qu'il ne faut pas parier sur les filles comme elles mais vu qu'au final c'est elle qui s'est faite avoir...).

"Allons-y !" Plus pour elle que pour l'autre. Avant, elle lui aurait attrapé la main, l'aurait serré fort quelques secondes avant de se jeter à l'eau et de devenir l'espèce d'animal social qu'elle arrivait très bien à jouer. Maintenant, elle ne veut mêe pas y penser, écrase plutôt son mégot du talon avant d'entrer dans la galerie, regarde résolument partout sauf vers ses toiles, prend une coupe de champagne qu'elle s'oblige à ne pas descendre cul-sec. Un mec vient lui parler. Il a l'air débile et riche alors elle glousse à ses blagues, sirote son verre, ne sourcille même pas quand il l'attrape par l'épaule. Il lui parle des musées qu'il a vu et de ce qu'il a compris - le genre de mec qui prend la parole en fin de conférence pas pour une question mais pour un commentaire - et elle, elle regarde Elena pour essayer de déterminer ce qu'elle en pense de tout ça.
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Elena Esteves
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyLun 26 Fév 2024 - 23:16


Bonsoir, comment tu vas, super merci, contente de te revoir – autant passer outre et faire comme si les banalités n'étaient plus de mise, même autant de temps après. Plusieurs fois, Elena a fantasmé que Daisy lui dise de ne plus s’emmerder avec ça, qu’elle avait trouvé un nouvel agent, ou quelqu'un de plus riche, ou, merde, qu’elle n'était même plus intéressée par l'art et qu’elle jetait l'éponge. Ça devait être elle, car Elena ne le ferait jamais, ni tire au flanc ni foutue de lâcher prise sur quoi que ce soit qui lui importait, même si ça lui frappait le coin de la tempe avec un marteau clouté. Pour l'heure, elle est surtout bêtement contente que Daisy ne l'ait pas renvoyée : qu’importe l’appréhension qu’elle ressent à l'idée de se replonger dans ce domaine où elle se sent profondément dépassée, le besoin d'avoir autre chose que son boulot et une autre idée en tête que son divorce imminent prévalait à tout instant. Elle deviendrait folle, sans ça, elle le sait. Ou elle régresserait à l'état d’ermite enfermée dans un garage avec pour seule lumière celle de son PC à contempler les prix de la kétamine coupée à l'argile sur Silk Road. Elle aurait été prête à supplier, si on lui avait demandé.

Daisy est brève et elle ne sait pas si elle doit attribuer son comportement au stress ou à la gêne de leur dernière entrevue – à moins que la jeune femme n’ait plus jamais envie de la voir et qu’elle n'ose pas lui dire, ce qui expliquerait qu’elle détaille curieusement la porte et ses chaussures plutôt que la tenue qu’elle a mis une heure à choisir et accorder. Elle capte à peine le regard sur son annulaire à nu, le cache par instinct – pas envie d'en discuter, pas ici, pas maintenant, pas avec elle d'ailleurs – que sa vis-à-vis lui passe devant et elle lâche machinalement sa clope pour la suivre.
Elles se perdent aussitôt de vue et comme souvent, l’attention se porte davantage sur Daisy que sur elle. Ça a toujours été leur process : Elena reste en arrière, l'artiste prend le feu des projecteurs et si besoin, l’agente reconnaîtra le regard de détresse qui signifie qu'elle doit divertir quelqu'un avec un verre, reprendre la main sur les discussions affaires, ou simplement prétexter d’emmener son acolyte ailleurs. La Brésilienne n'est pas sûre de devoir espérer que Daisy fasse appel à elle aujourd'hui ; chaque regard jeté en sa direction confirmait qu’elle menait sa barque, à défaut de savoir où elle la dirigeait réellement. Elle était tentée de carrément retirer son appareil auditif, pour se couper du monde : de la soirée, de Daisy surtout. Mais c'était au risque qu’on l'interpelle et qu’elle ne sache quoi dire, sinon PARDON EXCUSEZ-MOI VOUS DISIEZ ? en tâtonnant toutes ses poches à la recherche de l’appareil paumé dans un coin X ou Y, alors elle le garde, à la place, se force à subir l’agitation qui rend si mal dans son conduit et qui la fait grincer des dents. Puis vient le regard significatif, celui qui a toujours signifié sors-moi de là, faut qu'on s’éclipse, d'une manière ou d'une autre. Et Elena répond présente, toujours, apprêtée comme il faut, au comble de la politesse innée à sa classe sociale. Elle conduit le grand type qui parle trop fort et trop grave vers une autre toile, le dirige subrepticement vers un de ses semblables et s’éclipse après avoir rempli leurs verres – ces hommes là demandent rarement davantage que d'être considérés, et tant mieux si c’est par l'un des leurs, au moins ils n’auront pas à expliquer à une jeune sotte la difficulté de leur monde.

« Il te mettait mal à l'aise ? »

Elle se replace l'air de rien près de l'artiste, feignant de contempler la toile devant laquelle elle s’était arrêtée. C'est plus facile de la regarder elle et de faire face à tous les sujets fâcheux qui pourraient ressortir au moindre faux pas. « T’es pas tenue de flirter avec de potentiels clients, tu sais. T’es en droit de les envoyer chier et de les perdre. Y en aura toujours d'autres. » Daisy le sait, sûrement, et c’est tout sauf le genre à se laisser brusquer dans quoi que ce soit, mais c’est plus facile que de lui demander d'où vient toute la haine un peu amère sur ses toiles ou de lui balancer un vieux comment ça va, depuis l’autre fois ? qui reviendrait invariablement à elles. « Sauf si t’en as envie, mais j'aurais pas tendance à t’encourager dans cette voie. » Petite moue pour accompagner la remarque qui se veut conseil, regard acerbe en direction du mâle alpha redpillé à la coke de bas étage. « Je peux rester si t’es plus à l'aise. Ou le virer, même. C'est ta soirée, faut pas qu'ils la gâchent. » Si elle se doute que c'est elle, l'élément foireux de la soirée, elle n'en montre aucun signe.


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Daisy Wickham
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyDim 17 Mar 2024 - 0:48


Le type est parti, Elena est là juste à côté et Daisy se dit que le message qu'elle avait tenté de faire passer dans son regard appuyé avait été mal interprété. Au moins est elle sauvée par la brune et ses jolies tournures de phrases (elle lui en a piqué quelques unes, pour les situations où ça fait bien de sonner chic), véritable héroïne pleine aux as des temps modernes. Parfois (avant) Daisy voit le gouffre qui les sépare et ça ne la dérange pas, ce soir, il l'agace. Alors elle hausse les épaules. Oui, dans le fond, le type la met mal à l'aise mais tout le reste de leur petite sauterie aussi. Elle a passé toute cette première partie de soirée les doigts crispés autour de sa flûte de champagne, à la jouer artiste trop cool pour compenser le syndrome de l'imposteur trop prenant (et les vieux dégueulasses, il y en a partout, elle est en terrain connu).

Les yeux balaient Elena avant de s'accrocher à la toile qui leur fait face. Daisy en voit tous les défauts et pincerait presque les lèvres sur ça si son agente n'avait pas repris la parole. Le petit rire amer est retenu in extremis. Toujours d'autres, l'éternelle opulence, le frigo toujours plein, ben voyons. Mais ça ne colle pas avec son parcours inventé de toutes pièces. C'est dingue tout ce qu'elle a confié à Elena - ses rêves, ses doutes, des choses un peu futiles qu'elle n'aurait jamais pensé dire à haute voix - sans jamais contredire sa petite histoire. Parce que ça aurait été contre-productif au début, parce que l'ego ne permet pas de revenir sur les mensonges. En parlant d'ego, il en prend un coup phrases après phrases et le regard de Daisy s'assombrit malgré les propositions (Elena est définitivement chevalier servant).  "Tu sous-entends quoi là ?" Elle ? Capable de flirter pour de l'argent ? Bien sûr (surtout pour voir si en face ça réagit, la mission est un échec semble-t-il). Mais qu'on ne le lui dise pas à haute voix. "Je n'ai pas besoin d'être sauvée." Les phalanges sont blanches à force de se cramponner à son verre comme à une bouée. Elle se dit qu'elle aurait peut-être du boire plus de champagne, cela aurait tout rendu plus cotonneux et supportable. Mais Daisy a du mal avec l'ivresse en publique et c'est pire encore quand elle croise un miroir (elle n'y voit que le reflet rajeuni de sa mère aux yeux éternellement brillants).

Quant à sa soirée... La prochaine fois, elle invite Mac pour tout saborder (suffirait de l'énerver un peu avant, rien de bien compliqué : elle a juste à respirer trop fort). En attendant elle glisse une cigarette entre ses lèvres, l'allumerait bien dans la galerie si il n'y avait pas autant de détecteurs de fumées, lâche la bombe. "Toute façon, c'est la dernière." Parce que voir Elena lui fait trop mal, elle repense au mariage, elle repense au avant, elle se dit encore une fois qu'elle a été trop conne pour ne pas avoir vu le coup de l'ex arriver. Parce qu'elle n'arrive plus à peindre en ce moment et c'est peut-être ça qui lui pèse le plus. Même son truc la laisse en plan, face à des toiles blanches ou qui auraient mieux fait de le rester. Alors à quoi bon ? Daisy ne dit rien de tout ça, montre les crocs plutôt (vaut mieux être l'abandonneuse que l'abandonnée encore une fois, même si dans le fond c'est déjà trop tard).  "Je n'ai plus besoin de toi" avec trop de morgue dans la voix pour sonner tout à fait sincère. Et la voilà qui file dans la rue allumer sa cigarette. Elle s'y reprend à deux fois, ses mains tremblent un peu.
 
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Elena Esteves
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyLun 25 Mar 2024 - 23:23


Qu’est-ce qu’elle sous-entend ? La question la prend un peu de court, parce qu’il suffit de connaître Elena en surface pour savoir que généralement, elle ne sous-entend pas grand-chose. Elle fait l’effort d’y réfléchir, pourtant, d’analyser le sous-texte de ses propres mots au cas où son inconscient ait parlé au-dessus, sourcils froncés en guise de preuve de sa bonne volonté : rien. « Bah rien, mais s’il te plaisait… » Elle hausse les épaules, laisse son langage corporel finir pour elle : s’il lui plaisait, elle n’aurait rien à y redire, du moment que Daisy ne se forçait pas. Les potentielles implications de sa propre phrase lui échappent totalement, elle ne voit que l’antagonisme permanent de Daisy qui semble avoir contaminé tous leurs échanges - avec raison : ça, elle ne peut pas le nier. « D’accord, pardon », marmonne-t-elle un peu bêtement lorsque sa vis-à-vis l’informe n’avoir besoin d’aucun chevalier preux. Elle fronce davantage les sourcils, un peu vexée, parce que c’est exactement ce qu’elle était en train de faire. Et Elena a horreur qu’on lui mette le nez dans la merde, qu’importe à quel point elle le mérite (ou, dans le cas présent, à quel point c’est infime).

A chaque pas de côté qu’elle esquisse, Daisy se détourne un peu plus d’elle, rejetant ses tentatives de croiser son regard ou d’avoir au moins une conversation un minimum soutenue. Sous la frustration face à ce comportement, la Brésilienne se sent surtout démunie : elle lui manque, Daisy, de façons qui lui sont trop difficiles et nombreuses à démêler pour le moment. Ca lui manque, les regards complices et ravis qu’elles se lançaient quand une vente était convenue ou qu’un contrat, même de 100 dollars, était signé. Ca lui manque, leurs moments où elles pouvaient s’échapper un peu hors du temps pour partager une cigarette, une blague. Un baiser qui durait trop peu, parfois. Une simple tape sur l’épaule pour s’offrir du courage, le plus souvent. Beaucoup de choses qu’elle ne s’autorise pas à dire, et que Daisy lui vole en annonçant qu’elle arrêtait là : « La dernière clope ? » fait-elle avant de comprendre. Elle devrait s’y habituer, mais cette fois ça la marque encore plus, quand Daisy se détourne franchement pour la fuir. Elle accuse le coup avant de comprendre ses mots : tout ce que la jeune femme lui renvoie est si final et définitif qu’elle n’a pas besoin de les comprendre. Alors elle reste plantée devant la toile à peine déformée par un voile de flou, pendant les cinq minutes où on la laisse tranquille. Quand on vient lui poser une question, son sourire est impeccable.

Elle n’est pas certaine de trouver Daisy lorsqu’elle s’éclipse à son tour : elle la trouve dans la rue devant la galerie pourtant, cigarette toujours entre les mains, et elle était si sûre que la jeune femme se soit enfuie pour de bon qu’elle reste plantée connement là sans signaler sa présence. « Ca se fait pas trop, de ghoster son propre vernissage », qu’elle lâche alors dans le vide qui les entoure, une sirène de pompiers lointaine pour tout fond sonore. Elle n’ajoute rien : ni qu’elle a gardé le fort pendant son absence et qu’il n’y a pas de souci à se faire pour les clients présents, ni qu’elle s’est inquiétée - ça lui semble si bête à dire. « T’as trouvé quelqu’un d’autre ? » Un agent qualifié, ou quelque chose qui y ressemble, sous-entend-elle sans l’expliciter. A elle de sortir une clope pour remplacer le champagne qu’elle s’envoie à une allure un peu trop soutenue. « Parce que je suis ok que t’aies plus besoin de moi. Je veux juste être sûre que tu lâches pas tout. » Elle comprend qu’elle ment au moment où elle lâche l’info, mais qu’importe : s’il faut le tenir, elle le fera. Elle laisse la conversation en suspens entre elles, noyée dans les volutes de fumée. « C’est quoi, le problème ? » Elle finit par abandonner toute patience ou diplomatie : elle sait que ça ne la mènera nulle part, avec l’artiste. Pas plus que la finesse : autant passer d'emblée aux remontrances. « C’est Victoria ? Parce qu’elle n'en sera plus un. » Ça pouvait dire mille et une choses mais celle-ci lui suffirait, pour l'heure. Mieux valait rentrer dans ce qui piquait, plutôt que de se pencher sur le véritable problème en filigrane : elles deux.


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Daisy Wickham
Daisy Wickham
ÂGE : 28 ans
SURNOM : nom d’artiste changeant selon l’humeur, il faudrait peut être se fixer maintenant qu’elle se professionnalise
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MÉTIER : artiste-peintre plus tant sans le sou ; une partie "grand public" - celle qu'elle vend - s'inscrivant dans le mouvement neo-surréaliste ; une partie plus engagée, née sous le signe du street-art, murals vomissant sa haine contre le système (et sa colère jamais très loin) ; une partie plus illicite - un peu mise de côté aujourd'hui maintenant qu'elle peut mettre du beurre dans ses épinards - où elle fait tout simplement des faux (peu de gens savent que sous les trois se cache la même personne)
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptySam 6 Avr 2024 - 23:10


L'air frais de la nuit lui fait du bien et - après s'être éloignée de quelques pas - Daisy se laisse glisser, dos contre la vitre d'une vitrine d'un magasin chic. Ses pieds lui font mal à cause des talons, le dos nu de sa robe la fait frissonner, la bouffée de nicotine ne diminue pas son stress d'un iota. Elle pense aux futures toiles vendues pour ne pas partir en courant, finit par regarder les quelques étoiles qui percent le ciel voilé. Elles se reflètent à peine sur le capot d'une voiture coupée flambant neuve, la lumière est jolie et Daisy aurait bien photographié ça pour se donner des idées. Mais le téléphone est resté à l'intérieur et la photo n'aurait sans doute rien rendu. Elle se rallume une cigarette, ventre noué rien qu'à l'idée d'y retourner, et tire latte sur latte sans y penser, s'interrompant pour tremper ses lèvres dans sa coupe.

Le bruit de pas la fait se relever, épousseter sa robe pour faire comme-ci et le léger sourire lui échappe à la remarque. Pas la première fois que Daisy s'éclipse, pas la première fois qu'Elena vient la retrouver (elle l'a toujours retrouvée, continue encore maintenant, ça en est rageant). La question l'étonne, un instant la blonde y voit un double sens avant de se reprendre (qu'est-ce qu'en aurait à foutre une femme mariée qu'elle soit remplacée). "Peut-être... Ginny Williams, tu la connais ?" Le nom de l'ancienne-colocataire est balancé trop sûrement alors que jamais Daisy ne lui demandera quoique ce soit d'ordre financier. Ginny l'a vue trop de fois peindre des faux à la peinture empruntée pour s'abaisser à mendier. C'est juste histoire de, toujours la manie de faire miroiter qu'il y a d'autres options et qu'elles sont meilleures. Pour ne pas avoir trop l'air faible ou dos au mur, rien que de la gueule la plupart du temps mais elle ne sait que trop bien combien ça suffit pour se sauver.  

Par habitude, elle se rapproche d'Elena en dégainant son briquet, allume sa cigarette, la regarde un peu trop longtemps pour finir par se reculer comme si elle s'était brûlée. "Je me fous de Victoria." Pas faux en soi. Cela aurait été Victoria ou une autre que cela aurait donné la même chose. Daisy a plein de défaut mais ne blâme pas ses "rivales". Elle aurait bien aimé avoir tourné la page et en avoir en effet plus rien à foutre mais ça... La main d'Elena est dépourvue de bague, Daisy n'y croit pas une seconde : Victoria semble tenir plus du yo-yo que de la femme (elle ne se fout pas du tout de Victoria).

"Mais putain, pourquoi ça te préoccupe que je lâche ou pas ? C'est pour ton CV c'est ça ? Pour pas que je te le plombe ou un truc du style ?" Le ton/la diction n'est plus celui lissé de la petite artiste propre sur elle, Daisy ne s'en rend compte qu'après. Elle passe outre, Elena a les manières pour deux et la blonde ne voit même pas pourquoi elle lui parle encore après le coup du mariage et le reste (les quelques sms envoyés ont fini par rester sans réponse). "Il n'y a pas de problème." Elle reprend plus calmement, pense à ce qu'on (Mac ?) lui a dit sur la colère "Du moins pas de problème qui n'était pas déjà là." C'est pas toi, c'est moi, c'est les montagnes russes de sentiments que Daisy n'a jamais réussi à gérer autrement qu'en hurlant ou en peignant (et la deuxième option ne marche plus et ça la rend malade).
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Elena Esteves
Elena Esteves
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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyLun 8 Avr 2024 - 22:15


Elle aurait dû lui foutre la paix, peut-être. La laisser seule rien que cette fois : ça pourrait suffire à réparer ce qui s'est brisé, à leur faire oublier à toutes les deux le mariage, les mots en trop tout aussi vite regrettés, ça aurait magiquement tout réparé dans la demi-heure et elles pourraient prétendre que tout était au beau fixe, après ça. Pourquoi pas ? Mais c'est plus fort qu’elle et il faut que la Brésilienne aille foutre son nez dehors, et plus concrètement, dans les affaires de Daisy, qui l'accueille en silence. Elle va droit au but, parce qu’elle ne sait pas être subtile, de toute façon.
« Autant que tu connais Joseph Willington, quoi. » Le regard reste fixé sur un point invisible au loin. Elle précise : « C'est mon voisin de table de quand j'avais 12 ans. Il bouffait ses crottes de nez et quand il était calé, il foutait le reste dans sa trousse. » Façon délicate de lui demander d'être un peu plus claire[ : soit cette Ginny a autant d'importance qu'un PNJ dans Grand Theft Auto et Daisy essaie de l’embrouiller, soit c’est quelqu'un de super notoire et important, et dans ce cas, Elena n’a aucune raison de la connaître. Elle fait ses devoirs, mais rarement à ce point. « Mais c’est cool. C'est qui ? » Et ça ne devrait pas piquer son ego, ni lui donner cette tronche de chiot dont on a écrasé la patte par accident. Il y a une logique incomparable à ce que Daisy trouve une vraie agente, quelqu'un qui sait ce qu’elle fout et qui ne passera pas des semaines à éplucher des formations en ligne ou des articles de fac indigestes sur les meilleures techniques pour se lancer en tant que nouvel artiste. Elle mérite quelqu'un de formé, qui a son propre carnet d'adresse et avec qui elle n'a pas de passif désastreux. Si Elena avait été plus sensée et moins émotive, peut-être même qu’elle aurait cédé sa place d’elle-même bien plus tôt.

La clope n'est qu'une pause trop tendue pour leur laisser vraiment le temps de prendre leur respiration avant la tempête. Elena le sent, peut-être, parce qu’elle se lance sans ambages, trop soucieuse d'essayer de réparer les choses sans jamais savoir comment s'y prendre. Daisy, elle, semble prendre offense quasi-immédiatement – comme chaque fois qu’elle est blessée, Elena l’a appris à ses dépens au cours de la dernière année et demie. « Mon CV ? » répète-t-elle, interloquée, prête à demander des précisions, jusqu'à ce qu’elle se souvienne qu’effectivement, pour Daisy et pour tous ses proches, elle reste une flique à la con embauchée dans un tribunal pérave, qui tripote ses cuticules à défaut d'avoir de vraies tâches à faire entre 8h et 16h30. Mais Daisy a l'air trop emportée pour se rendre compte de son désarroi, alors elle ne cherche pas à se défendre outre mesure. Elle laisse l’artiste s’écarter, reprendre son souffle, retrouver ses appuis et elle, elle détourne le regard pour lui offrir sa pudeur. Elle ne sait pas exactement comment pointer du doigt le mensonge dans ses mots sans lui envoyer qu’il y en a plein, des problèmes, voire même qu'il n'y en a jamais autant eus. Et elle a beau se creuser les méninges, elle ne voit pas ceux qui se sont rajoutés par-dessus les autres, parce que le problème qui a toujours été là, à ses yeux, c’est le troisième coin du triangle qui a fini par se barrer complètement de la carte pour laisser une ligne toute tordue et bancale entre elles. Elle shoote du pied dans un gravier, se force à réfléchir pour ne pas paraître complètement stupide. Mais trop tard, « ‘qui n'était pas déjà là’ quand ? », et elle s’en mord les lèvres parce que ce n'est ni très anglais, ni très égal face au ton résigné de Daisy, qui va devoir tout répéter pour sa compréhension. Alors elle enchaîne, tente une explication : « Je sais que tu regrettes tout ce qui s’est passé, hein. Tu peux aussi me dire le reste, pour que je sache à quoi m'en tenir. » Le reste, c’est une manière bien vague de désigner tous les ressentiments que Daisy peut garder en elle. Sans parler de ceux qu’Elena n’abordera pas.

Nouveau gravillon, nouveau coup de pied : le silence retombe un instant avant qu'elle ne le comble à nouveau : « C’est quoi la suite ? On se revoit plus jamais après ce soir ? Tu pars avec Gemma Wallace en agente et tu me laisseras un remerciement obscur quand t’auras un prix incroyable dans 30 ans ? » Parce qu’elles pourraient, et Elena la laisserait faire, parce qu’elle en a déjà trop fait et a perdu toute autorisation à s'exprimer dès lors qu'elle s’est barrée au bout du monde en épouser une autre après avoir dit à celle-ci qu'elle en tombait amoureuse. Si elle voulait être égoïste, elle la retiendrait, d'une façon ou d'une autre avec une excuse pétée qui concernera sûrement Charlie ou Marlene, juste de quoi la retenir avec une business proposal totalement déplacée dans le contexte. Valait mieux ça que lui dire le fond, le divorce qui se joue dans son impuissance, et le fait que Daisy y ait joué, pour bien plus qu’elle n'oserait le dire.


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Message(#) Sujet: Re: dark red (daisy&elena) dark red (daisy&elena) EmptyDim 28 Avr 2024 - 23:26


Elles ont une chose - une, rien d'autre, l'autre n'est qu'une fliquette pétée de thunes - c'est de peut-être pas tant si connaître. Daisy a visité les musées à sa portée - une dizaine en comptant celui de Brendale où les mites embellissent les œuvres -, a regardé les images dans les bouquins d'histoire de l'art empruntés plus ou moins éternellement à la bibliothèque, se la ferme quand ça devient trop théorique pour ne pas trop étaler sa méconnaissance. Ses fulgurances culturelles concernent toujours les tableaux copiés et vendus à plus ignorants qu'elle. Elena n'est pas beaucoup plus calée ou alors juste en trucs qu'aiment bien les invités au MET Gala et ne connait même pas la concurrence. Comme Daisy ne connait rien de Joseph Willinghton et de son régime alimentaire spécial. Les yeux sont levés au ciel alors que la main se tend vers une autre galerie où s'étale le nom de l'ex-mari de Ginny sans plus d'explication, comme si elle était détentrice d'un immense carnet d'adresses et claquait la bise à tous les galeristes du coin.

Sa cigarette se consume sans même qu'elle n'y touche tant elle est occupée à hausser le ton. "Oui ton CV. J'sais pas, à la ligne bénévolat ? A moins que ça soit - c'était - hobby ?" Entre deux disputes avec Victoria, histoire que le lit ne soit jamais froid, un truc comme ça. Parce que Daisy préfère être en rogne que triste. La colère lui colle aux baskets depuis le début, la tristesse est enterrée loin derrière, dans une boîte où il y a marqué ne surtout pas toucher et pour une fois elle respecte la consigne. Et tant pis si ça empoisonne ses relations, si ça lui vaut des rendez-vous on ne peut plus bizarre dans des parcs publics, si ça la rend aussi infréquentable que son épave de daronne (dans le fond, elle aimerait bien ne pas tout casser). Pourtant ça retombe, un peu comme une rafale qui n'aurait pu que s'arrêter de souffler devant Elena qui ne semble jamais se laisser contaminer par les tempêtes. Qui les calme même, rien qu'en détournant les yeux. Daisy ne regrette rien (presque) et si elle remontait le temps, elle referait la même chose. Parce qu'elle préfère être là, à piétiner dans les cendres de leur relation que ne l'avoir jamais connue.

"Il n'y aura pas de prix incroyable dans trente ans" marmonne Daisy comme elle marmonne quand elle ose enfin dire le fond de sa pensée (sans jolis mensonge pour embellir la toile ni rictus railleur de nana qui a tout vu, tout fait). Il n'y aura certainement plus de Daisy dans trente ans. C'est ce qu'elle se dit du moins, visualise la tombe aux deux dates rapprochées, dépourvue du moindre caillou symbolisant la venue de proches. Et l'éventuelle reconnaissance viendra après - à la Van Gogh - si elle ne finit tout simplement pas oublié avec les photographies pixellisées de ses murals seulement disponibles dans son casier judiciaire. C'est drôle quand on y pense, Elena n'aurait eu qu'à taper son nom dans le google des keufs (Daisy l'imagine comme ça, avec un symbole de fachos à la place du logo coloré) et elle aurait eu accès aux premières œuvres ainsi qu'à tout ce que la blonde ne lui a pas dit. Elle ne l'a pas fait - ou ne l'a pas montré - et il faut bien lui reconnaître ça. "Mais si t'y tiens tant que ça, merci !" C'est sec, interrompu avant la fin. Elle aurait pu en ajouter des tonnes, des courbettes à n'en plus finir, des montagnes de louanges qui auraient sonné comme des insultes, là elles ne se seraient plus jamais revues mais Daisy n'y tient pas tant. Et peut-être un peu pardon qu'elle songe. Pas forcément pour le mariage. Pas forcément pour les omissions. Un peu pour le mélange des deux et ne pas avoir été à la hauteur. Les yeux sont brillants - le champagne, l'air frais, la fumée de sa cigarette qui s'est égarées dans les rétines -, la silhouette se balance d'un pied sur l'autre. Elle hésite avant de cracher le morceau. "J'arrive plus à rien." Cela sonne bizarre à haute voix et Daisy se rend compte qu'elle ne l'a dit à personne. Qu'elle ne comptait pas forcément le dire et que maintenant elle se sent très démunie. Alors elle finit sa flûte cul-sec, en genre de diversion, grimace quand les bulles remontent dans son nez, tousserait presque. "Du coup je n'ai plus besoin de toi - un silence, le temps d'une respiration - pour les tableaux. Et inversement." Elle explique, comme si ce n'était pas évident qu'elle aurait du commencer par là.
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