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 like we never even happened (Elena&Simon)

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Simon Johnson
Simon Johnson
la voix dans l'oreillette
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Présent
ÂGE : trente-et-un ans. (01/12)
SURNOM : sissi. il a longtemps détesté, et finalement, il a fini par s'y faire.
STATUT : célibataire. ce n'est pas un mauvais bougre, mais s'attacher n'est pas son fort.
MÉTIER : membre du groupe epsilon. ancien agent de terrain, reconverti dans la cybercriminalité.
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POSTS : 697 POINTS : 140

TW IN RP : infidélité, mensonge, traumatisme/mort.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : 2023 : mavis #4
RPs EN ATTENTE : jackson
RPs TERMINÉS : jackson #1 ; jackson #2 ; ophelia #1 ; mavis ; jackson #3 ; ruben #1 ; mavis #2 ; mavis #3 ; ruben #2 ; elena ;
abandonnés : teresa ; reva ; freya ;

AVATAR : zayn malik
CRÉDITS : scarlett (avatar) ; gif (Bowie hunts)
DC : camil smith + naomi carlson.
INSCRIT LE : 05/06/2016
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Message(#) Sujet: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyDim 6 Aoû - 20:05



Simon avait passé des journées entières assis sur sa chaise, ses yeux rivés sur les trois différents écrans qui étaient disposés face à lui. Des heures et des heures, à contempler des activités qui n’avaient absolument aucun intérêt et qui ne bougeaient pas. Des transactions dans des supermarchés, des retraits par carte bancaire, des échanges de messages sans grand intérêt pour l’enquête qu’ils menaient tous. En désespoir de cause, il mettait son casque audio et se faisait la troisième personne de la conversation téléphonique — l’invisible, celui qui entendait mais n’interagissait jamais. A son grand désespoir, et en dépit de ses efforts, Simon n’avait jamais rien entendu, lu, ou constaté qui pouvait être incriminant. Pourtant, il en était persuadé : le type qu’ils surveillaient depuis des semaines n’était pas un innocent. Mais quel rôle avait-il, précisément ? Ça aussi, le PSI n’avait pas réussi à le déterminer — malgré les mots de passe craqués, le piratage de ses réseaux sociaux, et les filatures diverses et variées. Aucun n’était prêt à abandonner ; tous savaient qu’ils allaient dans la bonne direction, et qu’ils oeuvraient pour le bien. Tous savaient que, tôt ou tard, leur travail porterait ses fruits. Ils découvriraient ce qu’il y avait à découvrir, comprendraient ce qu’il y avait à comprendre, et agiraient pour éviter le moindre drame. C’était là l’essence même de leur collaboration : mettre en commun leurs singulières compétences, pour créer une unité d’élite dont l’existence même devait être tue.


Le tatoué pesta à voix haute, et balança le stylo qu’il faisait précédemment tournoyer entre ses doigts sur le bureau. Il soupira, et passa une main lasse sur son visage. Il ferma les yeux pendant une seconde, espérant ainsi se couper momentanément du monde. En vain ; la main consolante qui se posa sur son épaule l’acheva. Il la chassa d’un revers de main agacée, parfaitement conscient que son geste était injuste : Widow n’avait pas voulu le blesser, mais simplement le réconforter. « Rentre chez toi, Neo. Il faut que tu te reposes. » Le conseil le fit frémir, et il se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas lui faire une réponse cinglante. Il n’avait pas envie de se reposer, il avait envie de résoudre cette putain d’énigme que représentait ce mec. Il avait envie que leur enquête connaisse une avancée, même minime. L’Australien balança son casque audio, qui s’échoua sur le bureau à côté du stylo. Attitude puérile, mais qui témoignait de la frustration qu’il ressentait. Sans un mot, il délaissa son poste de contrôle et sortit par l’arrière de la laverie pour rentrer chez lui — et la première chose qui l’étonna fut de constater que le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Vraisemblablement, il n’avait pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures — pas surprenant qu’il soit irritable. Il balança son skateboard au sol, et s’élança d’un pied confiant en direction de chez lui. Le trajet n’était pas long, mais Simon resta vigilant : la fatigue et le manque de concentration pourraient lui être fatal. En arrivant dans sa rue, il leva machinalement les yeux vers les fenêtres de son appartement ; il sourit en constatant qu’Hercule, son chat, l’observait. Et alors qu’il trouvait un brin de réconfort dans cet échange, il tapota sur les poches arrières de son jean et constata qu’hormis son téléphone portable, elles étaient vides. Il soupira, et passa son pouce et son index sur ses paupières ; il avait oublié ces cigarettes. Décidément, cette journée ne pouvait pas plus mal commencer.


Il n’aurait pas dû revenir à leur quartier général avant de longues, mais il n’escomptait pas dormir de la nuit après avoir compté toute la journée. À pas de loup, il s’infiltra dans la laverie — et ce n’est que lorsqu’il eut la confirmation qu’il était seul qu’il s’autorisa à faire davantage de bruit. Machinalement, il se réinstalla derrière ses écrans et les fit sortir du mode veille. Il esquissa un sourire en remettant la main sur ses cigarettes, et choisit de s’en griller une tout en sachant pertinemment que Widow lui ferait la morale à la première occasion. Il fit glisser son casque sur l’une de ses oreilles, reprit son stylo et son calepin, et reprit ses écoutes. La nuit, tous les chats sont gris. La nuit, on se pensait — à tort — davantage en sécurité, davantage protégé. Alors, Simon le savait : c’était là où l’attention était la plus relâchée. Là où, si le PSI avait de la chance, un faux pas serait commis. À moins que…


Que la porte ne s’ouvre, et qu’un parfum familier ne vienne envahir la pièce. Simon se tendit instantanément et, lentement, se retourna vers la nouvelle arrivante. Il avait vu juste : Sparrow venait d’entrer dans la pièce. Il croisa son regard le temps d’une seconde, et reporta son attention sur ses écrans. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Demanda-t-il d’une voix égale. Comme si c’était normal. Comme s’il était indifférent.


@Elena Esteves



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Elena Esteves
Elena Esteves
le cygne noir
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ÂGE : 29 ans (19/01)
SURNOM : el, "eh mais t'es pas l'actrice là ?"
STATUT : le glas a été sonné avant même le mariage, elle se sent un peu bête d'y avoir cru.
MÉTIER : sur le papier, fliquette de pacotille ; officieusement, recrue du PSI spécialisée dans la psychologie et les négociations, beaucoup de mots pour dire qu'entourlouper lui sert à payer son loyer.
LOGEMENT : son ex femme a quitté l'appart et elle a pris le chien avec elle. elle l'a donc revendu pour déposer ses affaires à west end, avec maxine, mateo et maisie.
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TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyLun 7 Aoû - 14:18



Elle avait du mal à envisager un retour au travail en temps complet comme autre chose qu’un retour en arrière ou une régression : elle avait beau avoir donné le change, de toute l'équipe, Elena avait été parmi les plus affectés du déroulement de leur première mission. L'excursion à son Brésil natal n'était pas la période vacances bien méritée qu'elle prétendait être, ni même ce qu'elle avait sobrement appelé auprès de ses plus proches une fuite en avant : Morumbi, c'était un écrin de pureté dans lequel elle voulait fuir après s'être trop confrontée à la violence de son quotidien, et ç’avait été plus beau dans l’idée que dans la réalité, qu’elle avait ternie avec la propre noirceur qu’elle avait retenue tout en elle. Pour une fois, et c’était l’une des rares fois où l’escapade ne s’était pas avérée prodigue, elle avait été forcée à se retrouver face à elle-même, à ses propres contradictions qu’elle essayait sans cesse de réconcilier sans jamais les reconnaître pour ce qu’elles étaient. Elena était foutue, définitivement : toute simplicité à laquelle elle pouvait prétendre, elle lui avait dit adieu en s’engageant pour le PSI - merde, elle n’est même pas sûre qu’elle existait encore à l’époque de sa première psyop pendant l’opération Okra. Putain, pouvait-on se fourvoyer à ce point et prétendre à un quelconque degré d’intelligence ? Elena s’était maudite d’avoir sali sa ville d’enfance avec une velléité naïve de retour aux sources, parce qu’elle n’y avait rien trouvé pour calmer les inquiétudes qui bruissaient dans son esprit jusqu’à lui en faire mal. Elle se demandait, parfois, si l’idée spontanée de mariage ne venait pas de là. Une tentative désespérée de se raccrocher à la seule chose dans sa vie qui faisait sens, toute foutraque soit leur relation.

C’est presque avec un haut-le-coeur qu’elle pousse la porte de la laverie, moins de dégoût que d’appréhension pure : elle le sait, ce soir, elle ne trouvera pas grand-monde. Elle escomptait même ne croiser personne, se retrancher dans ses habitudes des dernières semaines avec sa musique et ses nouilles instantanées, reprendre la cadence du travail et se replonger dans les affres d’une affaire qui les dépassait encore sur ses propres termes, à son propre rythme. Mais ils ne jouaient pas solo, à Epsilon : ni elle, ni les autres, et elle était foutrement consciente qu’elle n’irait nulle part sans l’appui de ses collègues, surtout après près de deux mois d’absence. Elle l’avait senti pendant ses dernières semaines en (presque) solo : elle n’arrivait à rien, sans le contact des autres, elle avait besoin des neurones collectifs des esprits, de la chaleur de la meute. Si cela poussait ses démons à la rattraper pour refermer plus vite leurs griffes sur elle : ainsi soit-il.
Elle avait choisi le soir, un soir putride où les effluves de l’usine de raffinement à la périphérie de la ville teintaient le ciel d’une couleur ocre et les rues d’une odeur étouffante que même Bayside ne chassait pas ; elle avait choisi une nuit blanche où Victoria avait du s’absenter pour enfin oser le faire, ce putain de pas, sans trouver des excuses pour bosser de chez elle. Ses supérieurs se posaient déjà des questions, et Sparrow ne leur laisserait pas l’occasion de douter davantage d’elle. Le soir, c’était aussi un choix stratégique : parce qu’en-dehors des plus férus de la cellule pendant leurs grosses périodes de bourre, il n’y avait qu’une seule personne qu’elle trouverait derrière la porte, et c’était vraisemblablement la seule qu’elle avait envie de voir. D’une manière confuse, c’était aussi celle qu’elle fuyait le plus.

« Yo, Simon », balance-t-elle sans regarder pour confirmer son intuition en refermant la porte derrière elle, écrasant son mégot dans la poubelle la plus proche et balançant son sac à dos à côté d’un tabouret qui se recula en grinçant sous l’effet de la collision. Le regard de la brune croisa brièvement celui de son collègue, qui la salua comme il l’aurait fait à l’époque : dépassionné, antipathique, blasé d’avance. Elle y croirait presque, si ce n’était pour la touche d’hésitation qu’elle sent poindre dans ses mots faussement détachés. « Widow va brûler toutes tes fringues si elle apprend que t’as fumé ici, t’es au courant ? » Elle-même s’installe sans ménagement sur un siège à côté du jeune homme, à une distance qu’elle espère respectable et dénuée de toute l'ambiguïté qui les a habités ces derniers mois. Elle préfère ne pas y penser. Repliant ses jambes sur le siège et les entourant de ses bras, elle poursuit, jetant un oeil curieux sur l’écran : « T’as des infos que j’ai pas. On m’a dit de venir te voir pour que tu me remettes à la page, et qu’on croise un peu nos entrants sur le mec. » Ou plutôt, leurs coéquipiers lui avaient clairement fait comprendre que ses pistes ne tiendraient pas debout longtemps si elle ne les croisait pas avec de vraies infos tangibles. Et rétorquer que oui, mais Simon me déteste, et la dernière fois qu’on s’est vus c’était à poil sur le coin de ce bureau ne tiendrait pas comme excuse auprès d’eux. « J’aurais évité si j’avais eu le choix, crois-moi. » C’est moins une excuse qu’un constat, et elle préfère s’en tenir à ça : lui signaler qu’elle non plus, n’est pas enchantée par la situation. « J’ai ramené des clopes et des chips, on risque d’en avoir pour un moment. »

@Simon Johnson
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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyJeu 10 Aoû - 14:40



Il ne vit pas l’intérêt de répondre à la politesse d’Elena ; à vrai dire, le simple fait qu’elle ose prononcer son nom le faisait pincer les lèvres d’agacement. Il aurait préféré, désormais, qu’elle s’en tienne à son nom de code — Neo pour lui, Sparrow pour elle. Mais c’était ridicule, lorsqu’ils n’étaient que deux et qu’il n’y avait aucune tierce personne susceptible de les surprendre ; ils ne risquaient pas de voir leur identité être dévoilée. Mais ça aurait au moins le mérite de marquer une certaine distance entre eux. Et vus leurs déboires, ça ne serait pas de trop. « Je préférerais qu’elle brûle les siennes. » Rétorqua Simon en ricanant, les yeux rivés sur son écran. Imaginer Widow complètement nue n’était qu’une première provocation — la première, vraisemblablement, d’une longue série. Il ignora royalement celle qu’il considérait être une intruse dans sa quiétude nocturne, refusant de tourner la tête vers elle. Il se fichait bien de savoir comment elle allait prendre ses propos, et si elle allait y réagir d’une quelconque façon ; elle n’avait, à ses yeux, aucune raison de le faire. Il fit pianoter ses doigts avec dextérité sur son clavier, zoomant sur une image qui lui sembla quelque peu suspecte. Machinalement, il se pencha en direction de son écran — et soupira en constatant que cet inconnu n’avait rien fait de plus que de retirer quelques billets au distributeur automatique, avant de s’en détourner. « Merde. » Pesta-t-il, plus pour lui-même que pour faire la conversation. Si Elena s’imaginait qu’il allait lui rendre la tâche aisée, elle se trompait lourdement. « J’ai des infos que personne n’a. » Répliqua-t-il en haussant les épaules, alors qu’il devinait (plutôt qu’il ne voyait) sa collaboratrice prendre place sur une chaise à côté de lui. Sa vision périphérique était stimulée par les gestes de Sparrow, et il se retenait de ne pas légèrement tourner la tête pour qu’elle sorte franchement de son champ de vision — s’il ne la voyait pas, alors elle n’était pas réellement là, n’est-ce pas ? Échec ; elle se rappela à lui la seconde d’après, en lui faisant savoir qu’elle aurait préféré éviter ce moment. « Ah oui, vraiment ? » Demanda-t-il sur un ton narquois, qui laissait planer l’orage au-dessus de leurs deux êtres. Il n’avait pas envie d’être gentil, pas envie de faire d’effort en sa compagnie — surtout lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, et qu’il n’y avait aucun témoin pour constater la dégradation de leur relation. On leur avait déjà reproché, par le passé, d’être trop distants, trop méfiants, trop acerbes l’un envers l’autre. Ça avait pesé sur l’équipe, et ils avaient eu droit à des remontrances en bonne et due forme. En apparence et aux yeux du PSI, les choses s’étaient arrangées. En réalité, ça avait été pire — jusqu’à ce que, un soir où une énième dispute avait éclaté, Simon ne commette l’irréparable. « Alors, dans ma grande mansuétude, je vais te donner une astuce pour l’avenir : envoie-moi un mail. » Suggéra-t-il, daignant enfin poser son regard sur elle. Il savait pertinemment que ce n’était pas une bonne idée. Non seulement quelques phrases ou questions ne remplaçaient pas une véritable conversation, mais en plus, leurs communications devaient être les moins fournies possibles. Il fallait se prémunir d’une éventuelle surveillance, ou du risque de voir leurs communications être interceptées par des personnes bien moins intentionnées qu’eux. « J’y répondrai avec précision et dans les meilleurs délais, comme j’en ai l’habitude. » Précisa-t-il avec un sourire railleur, titillant frontalement Elena. Elle allait avoir envie de lui arracher la tête, c’était une certitude. « Et ça t’évitera de te déplacer ici. » Il avait du mal à qualifier l’endroit de simple bureau, avec elle. À croire que leurs ébats avaient fait prendre à cette pièce sombre et inconnue du grand public une autre dimension, que l’un et l’autre avait tout intérêt à dissimuler. « Qui sait, peut-être que dorénavant, tu pourrais même tout faire depuis le Brésil. » Déclara-t-il en haussant les épaules, avant de coincer une cigarette, qu’il avait piqué dans le paquet de sa collègue, entre ses lèvres. Provocateur jusqu’au bout des ongles, Simon pouvait se montrer particulièrement agaçant, pour ne pas dire horripilant. Il actionna son briquet, fit danser la flamme dans le noir pendant quelques secondes, et embrasa le bout de sa clope. « On dirait une tentative de réconciliation médiocre. » Fit remarquer l’Australien en arquant un sourcil, après avoir dardé un regard indifférent sur le paquet de chips. Et c’était probablement ce que c’était. « Abrège, j’ai pas tellement envie que tu passes la nuit ici. »  Se rendant compte du terrible double-sens de sa phrase, Simon s’empressa d’enchaîner : « Vas-y, expose les faits et balance tes questions. »


@Elena Esteves



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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyJeu 19 Oct - 13:00




L’habitacle est déjà putain de pesant, et ça ne fait que cinq minutes qu’Elena y est rentrée. L’espace d’un instant, la Brésilienne caresse l’idée d’abréger leurs souffrances à tous les deux, de faire demi-tour et de retourner dans la maison conjugale en attendant Vic. Ca serait la seule chose qui avait un minimum de sens - bien plus que de passer la nuit avec Simon, en tout bien tout honneur, devant un triple écran qui lui fait déjà poindre une putain de migraine. Bordel, elle aurait dû prendre ses lunettes, quitte à avoir l’air d’une pizzaiola un peu plouc. « Wow, Simon », réplique-t-elle à sa plaisanterie foireuse d’un ton faussement admiratif. « J’ai rarement vu aussi beauf, et pourtant je bosse avec Jax. » Ses jambes montent sur le siège et ses bras restent croisés sur sa poitrine, dans une position refermée on ne peut plus claire : elle est aussi à l’aise que le jeune homme qui, tout à ses écrans, feint d’être trop occupé pour même la saluer du regard. A elle, alors, de passer par-dessus tout ça, de briser cette espèce de glace qui s’est cristallisée autour de leur relation déjà fragile et si foutraque, et de mettre des mots sur un ressenti bancal auquel elle n’a accordé aucune pensée jusqu’à ce qu’elle y soit forcée. C’était plus facile, de ne penser à rien, et encore plus de ne pas penser à lui et ce qu’il avait provoqué.

« C’est ce que j’aurais fait si j’avais 36 jours ouvrés à perdre. » A son tour, à la brune, d’être acerbe face à la suggestion à peine voilée d’aller se faire foutre : elle lui en veut presque de la renvoyer au grade de collègue dédaignée et de ne même pas lui prêter un minimum de respect. Il l’irrite au moins autant qu’il l’attirait et elle sait d’expérience que ces deux sensations ne sont jamais loin l’une de l’autre quand il s’agit de lui. Elle reprend : « Mais on a pas ce type de temps devant nous, pas vrai ? » Rappel à l’ordre, discret mais bien senti. Ils sont là pour une mission, leur guéguerre peut attendre, voilà ce qu’Elena semble vouloir dire - et qu’importe combien c’est hypocrite de sa part, alors même que l’idée de bosser depuis le Brésil lui semble tentante à souhait. Mais non : elle est revenue, et elle avait toutes les raisons du monde de le faire. Vic, déjà. Sa femme ne pourrait jamais vivre à Morumbi, pas plus qu’elle-même, si elle devait être honnête sur ses propres limitations. Mais au moins, la réaction de Simon l’informait quant au fond du problème qu’elle soupçonnait déjà : c’était moins le fait qu’elle tente de revenir comme si de rien n’était que sa fuite non prévenue au Brésil, sans lui donner de nouvelles ni mettre de point final, ni virgule, à ce qu’elle peinerait même à qualifier de leur histoire. Sparrow ne réagit pas à la pique, trop occupée à donner le change en matière d’animosité passive. Elle se sent trop petite, recroquevillée là, sur son siège ; aussi se redresse-t-elle pour prendre de la hauteur et se libérer de l’étau étouffant qui avait été un jour leur cocon. Elle se saisit d’autorité d’une clope dans son paquet et prend le briquet des mains de Simon, peu gênée par sa propre impolitesse. Elle avait ramené des putain de chips, elle gardait sa main tendue malgré sa froideur, et, putain, elle méritait un gramme de plus de considération. Tant pis si elle-même était infoutue d’en faire autant. « Qu’est-ce qu’il y a besoin de réconcilier ? » finit-elle par demander d’un ton détaché, presque clinique, celui qu’il est si facile d’adopter pour se protéger elle-même - parce qu’il rend ça si tentant, d’être aussi mauvaise qu’il l’est.

« T’as fouillé ses trucs. T’as quoi ? »

Le sujet est aussitôt balayé sous le tapis, traité comme une question rhétorique : ni l’un, ni l’autre n’a réellement envie de se lancer là-deans ; ils n’ont jamais ouvertement parlé de leurs différends et, la dernière fois qu’ils ont essayé, ils se sont retrouvés dans un des lits du QG. C’était cette même situation qui les avait mis dans la panade une première fois : inutile de se relancer dans une tentative désespérée de communiquer comme deux être normaux. Autant partir du principe qu’ils ne le seraient jamais. « J’ai fait du open source, pour pas attendre que tu me rappelles. » Léger rappel que Simon n’était pas le seul à avoir fait de la veille informatique depuis tout petit ; ce fut le job d’Elena, un jour, quand la police lui prêtait ses moyens et sa casquette. Elle poursuit : « Y a rien. Réseaux sociaux standards, photos de bouffe, pas de casier judiciaire notoire dans l’Etat, en revanche un article qui l’encense sur ses résultats dans un lycée du coin. Béton, apparemment, j’ai aucune info qui indiquerait que c’est des conneries écrites a posteriori. » Elle ne mentionne qu’à demi-mots l’utilisation illicite qu’elle a fait des outils de travail de sa femme. Elle n’était pas fière de piocher dans les fichiers de la police, mais il fallait bien que quelqu’un le fasse sans pouvoir être repéré. « Mais je peux pas aller plus loin sans tes infos à toi. T’as des trucs sur des proches, des infos laissées en amont de l’attaque ? Des voyages en Malaisie, aux Philippines, dans des endroits moins réglementés sur les explosifs ? Parce que là, j’ai qu’un mec lambda qui a craqué du jour au lendemain. Et je doute que ça suffise à qui que ce soit. » Même si c’était la vérité, d’ailleurs. Leurs supérieurs avaient déjà une idée bien ancrée de la situation, et si leurs recherches n’abondaient pas au maximum dans ce sens, leur unité pouvait très bien se retrouver plantée et sans budget pour les années à venir.

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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyVen 24 Nov - 17:18



En d’autres circonstances, la remarque d’Elena sur Jackson l’aurait fait sourire. Simon connaissait bien leur collaborateur et ami, et il savait qu’il y avait un fond de vrai dans ce qu’elle disait. Il n’était jamais le dernier, quand une femme était dans les parages — même si l’expert en informatique savait pertinemment que la réalité était plus complexe qu’elle n’y paraissait. La vie privée de son coéquipier était un champ de mines, et il jouait à l’équilibriste pour les éviter. Avec brio, jusqu’à maintenant. Comme tout le monde, Jackson avait ses défauts et ses démons ; mais il avait aussi droit à son jardin secret. « De toute façon, ce n’est pas comme si ça te dérangerait non plus, hein ? » Balança l’Australien sur un ton badin. Le sous-entendu était pourtant bien présent, et il savait qu’Elena l’avait compris. Bien sûr qu’il faisait référence à son orientation sexuelle et à sa préférence pour la gent féminine. En parfait connard qu’il pouvait être, Simon attaquait — c’était là son meilleur moyen de défense.


Ce bureau, à partir d’une certaine heure, il le considérait comme le sien. Il y passait la plupart de ses nuits, quand ses collègues se reposaient et vaquaient à leurs occupations privées. Véritable oiseau de nuit, Simon veillait, creusait, surveillait. Il piratait des sites, infiltrait des forums, fouillait dans des messageries. « Il me semblait que tu avais eu d’autres chats à fouetter, les derniers temps. » Dit-il en haussant les épaules, faisant référence à son absence prolongée au cours des dernières semaines. Par le biais de leurs collègues, il avait appris qu’Elena était retournée au Brésil. Un séjour qu’elle s’était bien abstenue de mentionner, ce qui n’avait pas manqué de faire fulminer l’expert en informatique. « Je sais pas. À toi de me le dire. » Répondit-il en tapotant sur son clavier pour s’enfoncer encore plus profondément sur le darkweb. Il avait coincé une cigarette entre ses lèvres, et l’avait allumé une fraction de seconde plus tard. S’occuper pour se donner contenance : voilà ce qu’il cherchait à faire. Il inspira profondément, tirant en même temps sur sa clope avec satisfaction. À la question posée par sa coéquipière, il lâcha un cinglant : « Rien. »  en plantant son regard dans celui de la principale concernée. C’était bien la première fois qu’il la regardait, droit dans les yeux, depuis son retour en Australie. La première fois qu’il lui accordait une attention franche et claire, et qu’il cessait de feindre que sa présence était anecdotique.  À l’instant où les doigts d’Elena se refermèrent sur le briquet qu’il tenait encore dans sa paume, il le lâcha comme si son contact l’avait brûlé. « Rien n’est à réconcilier, puisque rien n’a jamais été concilié. » Précisa-t-il, presque clinique. Mais il mentait effrontément, Simon. Il mentait, parce que c’était plus facile à faire. Il mentait parce qu’il n’avait pas envie d’affronter Elena, et encore moins Sparrow. Il mentait parce qu’il avait envie de se persuader que non, les images imprimées sur sa rétine de leurs deux corps enlacés n’avaient jamais été réelles et n’avaient jamais existé autrement que dans ses rêves les plus intimes. Et surtout, il mentait parce que c’était son meilleur moyen de défense, avec la provocation.


Sa question était dénuée de doute : malgré son attitude infâme à son égard, elle savait que Simon était resté droit dans ses bottes, et professionnel. Il n’allait pas mettre leur organisation en péril pour une histoire de cul entre deux collègues, malgré les non-dits et autres interrogations que cela avait généré. « Tu as remarqué en quoi il était spécialement bon ? Son prof de chimie l’encense comme s’il était le nouveau Einstein. » Déclara le tatoué en faisant la moue. Et ça n’arrangeait aucunement leur affaire, bien au contraire : cela ne faisait que renforcer les soupçons qu’ils avaient à son égard. Il écouta la brune s’interroger, et hocha finalement légèrement la tête. Oui, il avait des informations supplémentaires à lui apporter. Parce qu’il avait cherché, Simon. Et, fidèle à sa réputation, il avait trouvé. « Son historique. » Précisa-t-il d’une voix mesurée. Il pianota pendant quelques instants sur son clavier, et cliqua sur la touche entrée. Aussitôt, un fichier déjà traité par Simon s’afficha sur l’écran le plus proche de Sparrow. Quelques lignes étaient surlignées en orange, et n’étaient en rien rassurantes. « Bombay, novembre 2008. Bangkok, août 2015. Christchurch, mars 2019. » Trois attentats sanglants, commis sur des territoires différents. Trois attentats séparés de plusieurs années, qui n’étaient pas reliés entre eux — mais qui avaient eu un retentissement international. « Il n’a pas craqué du jour au lendemain ; il a juste été suffisamment malin pour se rendre dans des cafés depuis un moment. À l’ancienne, comme quand Internet n’était pas accessible depuis nos téléphones. » Comment il l’avait appris ? Il se garderait bien d’expliquer à son équipe qu’il avait réussi à infiltrer son quotidien pour le suivre à la trace ; même s’ils n’étaient pas regardant sur les méthodes employées par Simon, le PSI préférait éviter l’illégalité quand cela était possible. Et s’infiltrer dans le téléphone d’un suspect sur lequel on a que des soupçons n’était en rien autorisé par la loi. « Il a fait des recherches détaillées et approfondies, comme s’il cherchait une forme d’inspiration. » Le brun écrasa son mégot dans le cendrier, et glissa ses mains sur sa nuque pour la masser, et la détendre. « J’ai aussi découvert un échange intriguant avec un mec basé au Yémen ; j’attends la traduction de leur conversation. »


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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyVen 26 Jan - 20:32



Putain. Bien sûr, qu'il parle indirectement du Brésil. Heureusement qu’Elena voulait prendre les devants pour régler le sujet : maintenant, son vis-à-vis à fait en sorte que l’éléphant dans la pièce soit à la fois incontournable et trop gênant pour être abordé de front. Et quelque chose dit à la jeune femme que ce n'est pas le moment de lui foncer dans la couenne. Pour cause, elle a déjà d'autres problèmes à régler avec lui, du genre explosifs et à rebours. Elle décide de balayer un instant leurs querelles et leur coucherie bien mal gérée pour se concentrer sur le plus pressant : son retour dans la mission, et leur départ imminent pour limiter la casse. « Tu penses que sa vocation remontait à si loin que ça ? » observe-t-elle quand Simon fait référence aux notes en chimie de leur suspect. « Je l'avais compté comme fortuit : il était trop jeune pour se destiner à faire péter des nations, a priori. » Par principe, son rôle à elle était de passer par-dessus les glissements parfois entraînés par des preuves mal comprises pour les remettre en contexte, le tout sous le voile de la psychologie de l'individu. En l'occurrence, le leur n'avait montré aucun intérêt pour l’illicite avant l'âge adulte. « À moins que t’aies des preuves qui remontent davantage. » Cela dit, John Doe se dépeignait de plus en plus comme le suspect idéal : il avait toutes les aptitudes et facilités pour. Elle poursuit son laïus, s'interroge sur les preuves tangibles que son collaborateur pouvaient avoir, laissant filtrer qu’elle-même ne travaillait que sur très peu de concret, faute de sources fiables.

Et comme toujours, lorsque Simon laisse son ego de côté, il délivre. « La vache », souffle-t-elle par-dessus son épaule, maintenant penchée sur l'écran. « Et subtil, en plus. Putain, il aurait pu trouver faire une bombe artisanale à échelle Hiroshima sur YouTube ou Wikihow, il aurait pas hésité. » Il n'y a rien de drôle, se reproche-t-elle en masquant au mieux son rire nerveux. John était déterminé, pour sûr : et assez malin, pourtant, pour ne rien googler de trop explicite non plus. Si on sortait les lignes d’historique de son portrait déjà dressé, on aurait pu croire à une simple curiosité, ou au pire à un attrait du morbide. En mettant tout en adéquation, pourtant, il s’érige en coupable idéal et un peu trop évident. Ça la laisse se demander au bout de combien de faux pas à peine perceptibles on peut se trahir soi-même, avec des gestes visiblement anodins. La discussion avec un Yemení rajoute une couche. « J'ai des contacts, si t’as besoin. Y a moyen d'avoir ça d'ici le matin. » Fallait bien que son passé à l'armée serve, de temps en temps, surtout quand on lui en devait. Ses anciens collègues n'entendaient pas souvent parler d’elle, mais quand elle revenait, ils savaient que c'était dans un but précis, et ils étaient assez malins pour ne pas être trop loquaces ou curieux sur le sujet. Aucun n'avait vraiment changé de filière en rentrant du front, de toute manière : on ne se refaisait pas, ou en tout cas, jamais assez. Elena n’attend pas de réponse, trop désireuse de reprendre les devants et de ne plus se sentir aussi dépossédée et écartée : elle chope la souris pour rechercher dans le même dossier le fichier en question, et en prend prestement une photo avec son portable professionnel pour l'envoyer au numéro d'un ancien camarade via Telegram. Elle aussi, elle avait ses canaux privilégiés.

Ceci fait, elle se rabat mollement sur une chaise à côté et craque une clope d'une main tandis que l'autre ouvre le paquet de chips. Comme une gosse mal élevée, elle rabat ses pieds encore chaussés sur le siège, cigarette entre les lèvres, son regard détaillant patiemment son vis-à-vis, profitant de sa gêne à lui pour oublier un peu la sienne. « T’sais, j'ai pas prévu de rentrer chez moi, alors ça va être une longue soirée à se regarder en chiens de faïence. Mais si ça te fait kiffer, je suis ravie de pouvoir t'apporter un peu de bonheur. » Craquement d'une chips, laquelle prend un goût bizarre, mélangé avec la cigarette. « Tu pourrais me dire ce qui te démange, sinon, avant de taper une apoplexie sur ton bureau à force de retenir des insultes. Ou sors-les, même, les insultes. Parfois ça fait du bien. »

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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyDim 11 Fév - 14:34



Leur suspect l’était de moins en moins, à tel point qu’il était sur le point de revêtir le costume du coupable. Les liens se resserraient de plus en plus autour de lui, et ses plans se précisaient. Simon le savait : tôt ou tard, le PSI devrait intervenir avant que la situation ne dégénère. Mais pas tout de suite, pas dans l’immédiat : ils devaient attendre, continuer de surveiller. Bien sûr, leur homme était coupable et ils avaient de quoi en attester ; mais ils étaient aussi intéressés par le réseau dans sa globalité. Retrouver ceux qui avaient su être plus discrets, ceux qui évoluaient dans l’ombre. « Non, ça m’étonnerait aussi. » Répondit Simon en secouant la tête. Mais peut-être était-il simplement naïf : il avait du mal à croire qu’à quatorze ans, un esprit pouvait déjà être embrigadé, et corrompu au point de vouloir faire du mal au plus grand nombre. « À ma connaissance, il n’y avait pas d’intégriste dans son entourage, à cette époque. C’est après, que les choses ont basculé. » Il garda ensuite le silence, et médita sur ce changement de personnalité. Comment pouvait-on en arriver à un tel stade ? La question restait sans réponse, pour le tatoué.


« Toi et moi, on sait que fabriquer une bombe artisanale n’a rien de tellement compliqué. » Fit remarquer l’expert en informatique en haussant les épaules. Internet pullulait de tutoriels plus ou moins fiables. « Tu crois qu’il pourrait passer à une action violente armée ? » Demanda Simon en déposant ses mains sur le clavier. Il tapota, et fit apparaître quelques secondes plus tard une multitude d’articles qui évoquaient des assassinats en masse. Sans la moindre distinction. Prendre une arme de guerre, ouvrir le feu sur le plus grand nombre. « Il les a tous consultés. » Commenta le brun à voix basse, avant d’ajouter : « La seule chose que j’ignore, c’est dans quel but. » Pour s’inspirer ? Se donner du courage ? Ou simplement s’informer ? Il comptait sur Sparrow pour éventuellement l’aider à y voir plus clair — ou, à défaut, pour échafauder d’autres théories. « Vas-y. Si tu peux avoir une réponse rapidement, ça aidera sans doute. » Déclara Neo en inclinant la tête. Il la laissa agir, et soupira : ce soir, ils n’avanceraient malheureusement pas davantage sur le sujet.


« Ah ouais ? » Demanda Simon en arquant un sourcil, à nouveau sur une posture défensive. Pourquoi Elena s’obstinait-elle à remettre sur le tapis les raisons de la colère de Simon ? Ne pouvait-elle pas simplement se focaliser sur le travail, et occulter le reste ? « Pourtant, tu as obtenu ce que tu voulais, non ? » Elle avait voulu des informations, et il les lui avait données. Sa présence ici n’était plus requise ; elle pouvait aller vaquer à ses autres occupations. Le bureau, en pleine nuit, c’était le refuge du tatoué. C’était sa zone, son repère ; il avait du mal à tolérer qu’on vienne l’importuner sans raison valable. Et, à son sens, c’était exactement ce qu’Elena était en train de faire. Il laissa échapper un rire sans joie, froid et cynique. Il secoua la tête, alluma une énième cigarette, et tourna la tête pour planter son regard dans celui de la brune : « Cherche pas à tester tes techniques de psy sur moi, Sparrow. Ça ne prend pas. » Il se détourna d’elle, releva la tête vers le plafond, et expira la fumée contenue dans ses poumons. Quand il avait intégré le PSI, il s’était immédiatement méfié d’elle. Elle était fiable, il n’avait aucun doute sur le sujet ; simplement, elle soulevait en lui des problématiques strictement personnelles, avec lesquelles il n’avait pas tellement envie de composer. « Tu m’expliques pourquoi tu restes, exactement ? » Demanda l’ancien agent de terrain en expirant des ronds de fumée. Lui, il scrutait attentivement les écrans et surveillait les mouvements des personnes qu’ils surveillaient depuis quelques semaines. Mais elle ? Que faisait-elle là, au juste ? « On n’avancera pas davantage sur le sujet ce soir, et les traductions n’interviendront pas avant demain matin. » Jolie façon de lui faire comprendre que le travail était, à défaut d’être terminé, en stand-by pour la soirée. « Ta présence n’est donc pas requise. » Le constat de Simon était sans appel ; il ne comptait pas lui laisser entrevoir la moindre ouverture, ou alors elle s’y glisserait. Elle était maligne, et psychologue : deux points qui rendaient l’expert en informatique méfiant. « Si tu as oublié où était la sortie, je me ferai un plaisir de te raccompagner. » Il ironisait, avec une pointe de mesquinerie. Leurs relations au sein du PSI avaient toujours été compliquées, volcaniques ; leurs égarements passés n’allaient certainement pas les aider à calmer le jeu. « À moins que tu attendes quelque chose d’autre de ma part ? » Demanda Simon en pivotant la tête vers Elena, sur un ton faussement innocent. Un étranger à la situation n’y aurait vu que du feu ; eux, en revanche, savaient pertinemment que Simon parlait de leurs coucheries. Ça avait été abrupt, frontal, indécent : soudainement, il venait de rappeler à Sparrow que s’il n’était pas un saint, elle n’était pas non plus innocente.


@Elena Esteves



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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyLun 12 Fév - 20:53



C'était la partie la plus dure de leur boulot, de patienter le temps d'avoir rassemblé suffisamment de preuves et, ironiquement, c'était l'essentiel du boulot de Sparrow : son rôle consistait principalement à réfréner les ardeurs pour donner un sens à tout. Il n'y avait aucune place à l'improvisation et au coup de chance, plus depuis les coups de pression au sommet du moins, et une seule erreur de sa part pourrait tous les foutre à la porte. Ce qui était totalement antithétique à sa personnalité de casse-cou était devenu sa grande force au PSI, bien que souvent, l’impatience menace de reprendre le dessus. Comme ce soir, où elle se rattrape en envoyant le texte pour traduction à son contact. « Chez les adultes, ça peut être plein de choses, mais on est déjà sur un terrain plus restreint. Déplacement éducationnel, déjà, c’est moins le cas, et il a pas eu de changement professionnel qui pourrait justifier ça. » Elle s’interrompt le temps de mâcher trois chips. C'était plus courant dans le scolaire, là où le social se créait réellement et avec lui, les sensations d’être trop différent. Elle avale puis reprend : « L'apprentissage transformatif, tu connais ? » Elle avait eu le temps de plancher dessus durant ses nuits blanches. « Un évènement traumatique t’arrive et tu commences à te déconstruire pour refaire une identité qui donne un sens au monde. C’est généralement par là que les adultes commencent : la guerre en Bosnie en a tourné plein vers le salafisme, par exemple. » En bonne religieuse elle-même, elle allume une nouvelle cigarette et continue à les ponctionner comme de l'oxygène. « Des mecs lambdas, un peu croyants mais sans plus, qui buvaient de temps en temps, qui mentaient comme toi et moi on le ferait… Puis y a un déclencheur, du style une bombe sur ton immeuble parce que tes voisins et toi êtes pas de la bonne complexion, et tu te tournes vers la religion. Fort, souvent, si t’as plus que ça à quoi te raccrocher. Et pas que pour la religion, d'ailleurs : ça se décline à l'infini. Anticapitalisme, fascisme, tout le tralala, du plus bienveillant au pire. » Du moment que l'idée était fédératrice, elle avait son pendant extrémiste. Et du moment que le traumatisme y était… « Mais y a toujours un mentor. C’est ça, le truc : y a toujours quelqu'un qui t’y pousse, parce qu'il connaît les ficelles, il sait exactement par où te prendre. Et pour Marwan, on l’a pas. » Et peut-être que c'était le fameux destinataire du message.

Elle chute brutalement dans son siège et commence à s'y balancer comme une gamine qui ne tient pas en place. Du reste, elle est incapable de savoir si Simon a envie qu’elle parte parce que son siège grince, ou parce que sa présence est trop chargée en souvenirs et en tension. Elle-même ne saurait le dire, sinon pour affirmer que c'était toujours plus tolérable que l'idée de retourner chez elle. La présence de Simon avait un côté étrangement réconfortant, en cela qu'il avait toujours été égal : plus ou moins agréable, mais toujours aussi lourd de tensions et de non-dits. C'était différent de chez elle, où c'était soit trop intense, soit complètement vide. Elle n'avait pas à se préparer à une guerre un soir sur trois - la bataille était continue. C'est pour ça qu’elle s’autorise à prendre le taureau par les cornes.  « Si j'avais vraiment employé mes ‘techniques de psy’ sur toi, tu l'aurais pas vu venir. » Elle prend un air insulté pour enfoncer le clou. « Oh, wow, puis faut que je te paie un loyer aussi ? T’es autant chez toi que je le suis, Neo. » Rappel cordial avec son pseudonyme qu'ils sont ici en qualité de collègues et non d’ex-plan cul bancal. Elena apprécie Simon pour les mêmes raisons qu’elle le repousse, parfois : il est émotif, souvent, et elle est infoutue de discerner si c’est une qualité générale propre à sa personne ou si elle en est la cause. Il infuse le tout d'un sous-entendu foireux qui redonne promptement couleur à ses joues, et c’en est d'un coup trop. Elle donne un léger coup de pied dans un pied du bureau, reculant son siège de quelques centimètres et faisant tomber de la cendre sur son jean – tant pis. Elle soupire bruyamment, puis lâche dans le même élan : « J'ai pas envie de rentrer chez moi. Ça te va ? » Nouveau coup de pied mais cette fois, pour se relever de son siège. Elle prend soin d’embarquer le sachet de chips avec elle. « Je sais pas comment vous faites, tous, pour foutre votre vie dans votre poche sans la mêler avec le boulot. Moi, je peux pas. » Victoria ne lui en laisse pas la possibilité, non plus, et ce bien malgré elle ; qui n’attendrait pas de sa femme qu’elle soit un minimum présente au quotidien, sans découcher les nuits d’insomnies les plus tenaces ? Elena ne lui en voulait pas et serait même injuste de lui en vouloir. « Et merde, chions un peu sur les sous-entendus, puisque tu les aimes tant. C'est parce que je suis partie me marier que tu m’en veux ? C’est parce que t’as pas eu de faire-part ? Explique-moi ce qui a foiré. » Elle ferait de son mieux pour prétendre que quoi que ‘ça’ ait été entre eux était parti depuis. Ils se devaient mieux, mais elle ne savait pas ce que mieux pouvait vouloir dire avec lui.

@Simon Johnson


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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptySam 9 Mar - 9:16



Si Elena et Simon avaient toujours eu des relations complexes, Sparrow et Neo pouvaient faire des étincelles quand ils décidaient de réfléchir ensemble. Les idées fusaient, les hypothèses se démultipliaient ; ils étaient comme connectés, en symbiose. « Négatif. » Réponse laconique, mais qui signifiait surtout qu’il attendait la suite. Il inclina légèrement la tête, alors qu’Elena entreprenait de lui expliquer ce qui se cachait derrière les termes d’ « apprentissage transformatif ». « Ok, j’ai cerné. » Déclara le brun en hochant la tête. Pour le moment, ils avaient étudié l’entourage immédiat de leur homme — parents, frères, soeurs, oncles et tantes, amis. Jusqu’à maintenant, ils avaient fait chou blanc : sans être totalement irréprochables sur certains aspects, ils n’étaient pour le moment pas inquiétés. « Je vais concentrer mes recherches sur cette éventualité. » Et si jamais il ne trouvait rien de tel dans la vie de leur suspect, alors c’était une hypothèse qu’ils pourraient mettre au second plan pour se concentrer sur une autre. « Mais honnêtement, je n’y crois pas vraiment. Si un tel truc s’était produit dans sa vie, on l’aurait su. Tu ne crois pas ? » Demanda Simon en faisant la moue. Un événement traumatique aurait forcément eu des répercussions dans la vie de leur suspect, ou été noté dans son dossier médical. « J’ai cherché un mentor dans sa vie, mais je n’ai rien non plus. Son père est un marchand honnête, qui bosse beaucoup. Ses oncles travaillent au port, et il n’a pas connu ses grands-parents. » Admit l’Australien. Il détestait qu’une énigme lui résiste ; pour lui, c’était comme un code qu’il ne parvenait pas à craquer. Il était en boucle dessus, jusqu’à parvenir à ses fins. Et, alors qu’il énumérait le résultat de ses recherches, un aspect lui sauta aux yeux. Il releva brusquement la tête, et croisa le regard de Sparrow. « Quelle est la probabilité pour que son mentor soit une femme ? » Demanda-t-il, avant d’enchaîner : « Par habitude, nous avons concentré nos recherches sur les hommes… Mais puisqu’on ne trouve rien, ça veut peut-être dire que nous nous sommes trompés. »


Aussitôt le travail évacué, c’était leurs éternelles querelles qui reprenaient de plus belles. « Vraiment ? » Demanda l’Australien en arquant un sourcil, avant d’ajouter : « Pourquoi j’ai la désagréable impression que tu me considères comme un demeuré ? » Certes, la psychologie n’était pas son point fort. Au contraire, même : des questions, il en avait des milliers — surtout depuis son accident lors d’une ronde avec l’un de ses collègues. Mais Simon préférait les caser dans un coin de sa tête, et faire comme si de rien était. Il préférait les occulter, plutôt que de devoir y répondre. Par crainte, en grande partie. Et par lâcheté, aussi. « En pleine nuit ? Pas d’accord. » Fit remarquer l’expert en informatique en secouant la tête. Simon passait des heures entières ici, enfermé dans ce bureau, à scruter ses écrans. Les personnalités dangereuses que le PSI surveillaient oeuvraient, pour la plupart, durant la nuit. À croire qu’ils supposaient que leurs méfaits pourraient être accomplis sans être repérés, s’ils étaient décidés après la tombée de la nuit. « Ça va, t’es pas obligée de jouer les drama queens. » Commenta Simon en relevant les yeux vers son interlocutrice. Debout dans la pièce, elle avait entrepris de faire les cent pas, le paquet de chips à la main. Pendant une fraction de seconde, l’Australien s’interrogea sur son comportement : avait-il été trop loin ? Avait-il été trop intrusif, trop piquant ? Les membres du PSI se fréquentaient régulièrement, mais Simon ne savait rien — ou presque — de la vie privée des autres membres du groupe. L’inverse était réciproque : ensemble, ils parlaient de travail et se concentraient exclusivement sur les missions qui leur étaient confiées. Seul Jackson, dont il était devenu proche, s’était déjà laissé aller à quelques confessions lors d’un moment délicat. Elena, elle, venait de déroger pour la première fois à leur règle tacite. « Réveille-toi, poupée : nos vies sont merdiques. » Rétorqua le tatoué en roulant des yeux. Sa vie privée n’avait rien de palpitant. Il n’avait pas de petite-amie, pas de projet d’avenir et ses amis pouvaient se compter sur les doigts d’une main. Il éclata d’un rire sans joie, et secoua la tête. « J’en ai rien à battre, de tes histoires de mariage. » Bien sûr, ça n’était pas tout à fait exact. Elena et Simon avaient toujours eu l’art et la manière de rendre les choses plus compliquées qu’elles ne l’étaient déjà. « Ce qui a foiré ? » Répéta-t-il en arquant un sourcil, presque surpris par sa demande. Comment pouvait-elle poser une telle question ? Comment pouvait-elle ne pas se rendre compte de l’absurdité de leur situation ? Pire encore, du marasme dans lequel ils avaient tous les deux volontairement plongé ? Ils avaient dépassé toutes les limites — celles imposées par leur travail et leur charte de déontologie, et celles strictement liées à leur vie privée. Simon passa une main sur son visage, et murmura : « On a fait tout ce qu’il ne fallait pas faire. » Résuma le tatoué, basculant son buste vers l’arrière. Il noua ses mains derrière sa tête, et entreprit de lister leurs fautes : « Tu allais te marier. Qui baise avec son collègue alors qu’elle est sur le point d’épouser sa compagne, franchement ? » Pendant une fraction de seconde, il occulta le fait qu’ils n’avaient pas fait que la baiser, contrairement à ce qu’il prétendait. Il ne l’avait pas traitée comme une fille de passage, pas comme un simple coup d’un soir. « On a cédé à nos pulsions. » Ce qui, dans leur travail, était peut-être la plus mauvaise des idées qu’on pouvait avoir. Ils devaient toujours faire preuve de distance, de clairvoyance, de retenue. Ils avaient échoué sur toute la ligne. « Tu sais ce que ça signifie ? » Elle était psychologue ; bien sûr qu’elle le savait. Ça voulait dire qu’ils pouvaient laisser leurs émotions prendre le dessus. Ça voulait dire que ça pourrait recommencer, à tout moment. « Voilà ce qui a foiré, Elena. Nous. Nous avons foiré. » Murmura l’Australien en soupirant. Il soupira, et passa ses mains sur son visage. Il croisa le regard d’Elena, indéchiffrable. « Est-ce que tu envisages de quitter le PSI ? » Demanda Simon. La question pouvait sembler brutale, mais elle avait le mérite d’être claire et transparente. Elle était légitime, aussi : après tout, ne venait-elle pas d’admettre que conjuguer sa vie professionnelle et sa vie privée était complexe ? Pourtant, et presque contre toute attente, cette perspective était loin de réjouir le tatoué.


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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyDim 10 Mar - 17:38



« Sûrement. Mais ça a pu être du harcèlement au boulot, à l’école ou un truc comme ça, aussi. Et on en parlait moins y a quelques années que maintenant, on mettait pas la même légitimité derrière. » Elle hausse les épaules à son tour : c’est une piste à creuser, sans trop y passer de ressources peut-être. Simon pense à la probabilité, et elle pense à n’écarter aucune piste avant d’être sûrs de pouvoir la disqualifier : c’est son job, de penser en ce sens, et c’est celui de Simon de recadrer. Leur duo a toujours fonctionné dans le ping-pong d’idées, entre recherches et hypothèses pures, et ils en avaient plusieurs fois fait ressortir de solides pistes. « Ça dépend de ses relations sociales et parasociales vis-à-vis des femmes. S'il a tendance à penser qu'un vrai homme c’est un bon vieil alpha, tu vois, il y aura peu de chances qu'il accepte une femme comme voix de la raison et comme guide dans de plus grands projets. S'il a eu une figure maternelle forte ou qu'il admirait particulièrement, ou juste une prof dans son enfance, quelque chose comme ça… Il y a des chances, oui. Mais on a rien pour confirmer ou infirmer, t’as raison. » Ça l’emmerde, elle aussi, de ne pas savoir. Elle ne prend pas le plaisir qu'on revendique aux gens en sa position de deviner autrui comme des puzzles : il y a toujours eu en elle l’attrait du facile et l’envie de la déduction rapide qui flatte l’égo. Elle voulait l’éclair de génie sans le travail derrière, parfois : elle n’était pas la workaholic que Widow était, ni n’avait-elle le prodige de Max. Elle était même particulièrement chiante et dissipée, quand elle avait d’autres choses en tête que le travail.

Comme ce soir.

« C’est toi qui l’as dit, pas moi… » enchaîne-t-elle, moqueuse, faussement innocente quand Simon sent son intelligence insultée. Les tensions se sont apaisées, elle le sent, mais elle ne saurait dire pour combien de temps et elle veut profiter de cette accalmie qu’elle considère comme précieuse. Mais les sujets épineux reviennent rapidement : ce qu’elle fout là en pleine nuit, et pourquoi elle ne veut pas foutre la paix au pauvre Simon. Elle a tôt fait de cracher le morceau, de sous-entendre que tout n’est pas rose chez elle et qu’elle aussi, elle n’a que le derrière de la laverie pour se réfugier. Simon, lui, garde son flegme habituel, ne détournant pas le regard de l’écran alors qu’Elena guette une réaction, même moindre, même microscopique. Elle a envie que ça le fasse réagir, qu’il dise quelque chose, qu’il pose des questions, au lieu de déclarer d’un ton veule qu’il s’en contretape. Alors elle cherche, fouille, pique et prend enfin le taureau par les cornes. « Tout ? Rien que ça ? » Elle croise les jambes alors qu’enfin il lui fait face, et sort sa main du paquet. « Fais pas ta drama queen, Simon… » ironise-t-elle, à défaut de pouvoir le détromper. Oui, ils avaient foiré : c’était le B.A.-BA du métier, de ne pas coucher avec ses collègues, de s’en tenir strictement au boulot ; toute incursion dans la vie privée était un risque, une brèche possible dans la confiance indéfectible qu’ils devaient se porter. Elle avait fait croiser sa vie privée et son boulot, et c’était déjà un pas de trop, à l’opposé de la déontologie - sans parler du désordre que ça avait mis dans son esprit, dans son quotidien. Parce que, merde, il y avait toujours eu chez Simon ce truc qui lui exhortait de foutre toute précaution en l'air et de voir, et tant pis pour leurs règles ou le boulot ou la bienséance. Est-ce qu’elle le regrettait, avec le recul ? Sous le coup de la colère, elle aurait pu tenter d’arguer que oui… « Ouais, je sais ce que ça signifie. ‘No zob in job’, c’est pratiquement écrit sur nos fiches de poste, et j'arrête pas de vous le rabâcher aux entretiens », réplique-t-elle, agacée, pas réellement par Simon, mais plutôt par le fait d'être prise en faute et responsable d'une énorme hypocrisie. « Allez, ça te posait pas un tel cas de conscience avant que je me barre au Brésil. » C’est plus facile de détourner que de s’intéresser au fond réel : Simon a été piqué par son absence soudaine de nouvelles, et peut-être est-ce une culpabilité arrivée en retard, ou des remords pour ce qu’il avait pu se passer entre eux. Elle replonge la main, change d’avis, la ressort et prend plutôt une clope. Elle a le goût dégueulasse de Lay’s, et l’allumer en se frottant les mains lui donne une excuse pour retarder la suite. « Pour ma défense, j'étais pas censée me marier. » Elle avait foiré des quantités de fois, avec Victoria, avec Simon aussi, mais elle ne leur aurait pas manqué de respect à ce point. Pas consciemment du moins : elle n'avait pas réfléchi, avait sauté sur l'occasion dès que Victoria avait accepté de la revoir, et maintenant elle commençait presque à le regretter. Qui passait d'une rupture où rien n'était réglé à un mariage express ? Quelqu'un avec peu de neurones en marche, de toute évidence.

Mais Simon a raison : quantité de neurones suboptimale ou pas, ils avaient foiré, bien comme il faut, du genre d’erreurs desquelles on ne revient pas. Et lorsqu’il lui demande si elle compte quitter le PSI, elle se surprend à hésiter, pendant une demi-seconde. « Non. » Est-ce la question inopinée, qui l’a forcée à réfléchir ? « Pour aller où ? Faire quoi ? Je préfère clamser dans un entrepôt piégé tadjik, oubliée de tous mes proches, plutôt que de retourner à mon job de flique de merde. » On lui avait déjà dit : la linguistique forensique, c'était du cas singulier et on n'en avait besoin que rarement. Ça laissait quoi, pour elle, à part foutre des PV sur des caisses mal garées et verbaliser des écolos pacifistes en défilé ? « Merde, vu mes spécialisations, c'est un coup à finir DRH dans une boîte de grande distribution qui fait passer un test MBTI et écrire un portrait chinois à l'entretien pour voir si le candidat est un team player audacieux. » Sans beaucoup d'études en-dehors de l'armée, et sans possibilité de coller une ligne PSI sur son CV, Elena n'aurait que peu de perspectives d’avenir. Il y avait bien Daisy, la petite commission qu’elle prenait pour chaque œuvre vendue, mais elle se doutait qu'une fois l'artiste un peu plus connue, elle réclamerait une agente de carrière, plutôt qu'une gosse de riche qui s’essayait à une passion sans rien y connaître. Ils n'étaient pas majorité dans les services secrets, les paumards comme elle, mais au sein du PSI, elle n'était pas seule à avoir du mal à imaginer autre chose. « Et toi, tu pourrais te voir ailleurs, Simon ? Admettons qu'on te laisse partir, tu pourrais recommencer, retourner dans ton ancien taf et reprendre les mêmes risques ? Ou trouver un truc qui te plaît et pas avoir de remords ? » Elle voulait que la question soit rhétorique, mais elle se surprend à attendre la réponse, à vouloir creuser un peu plus sous sa carapace de mec taciturne qui ne dit rien et qui grogne devant des écrans. De voir de quoi petit Simon rêvait, avant d’être embarqué dans l’armée, dans la violence, qu’elle soit réelle ou virtuelle. « Pourquoi, tu regrettes tellement que tu me demandes de partir, là ? » Elle rit, mais c'est un peu jaune. L'idée que l'un des deux doive partir pour simplifier une situation dont ils ne savaient pas se dépêtrer l’attristait ; elle pouvait se targuer d'être professionnelle avant tout, rien n’enlèverait cette faute. Le passif était trop fort et présent pour espérer un retour à la normale. « Je sais pas si ça change un truc, mais je suis désolée. » Le sourire qu’elle lui offre est un peu bancal et con, mais il capture bien tout son désarroi face à la situation. Qu’est-elle censée dire de plus ? Lui confier qu’elle aurait préféré que ça tourne autrement, faire les choses dans l’ordre ? Elle ne sait même pas à quel genre d’ordre ça pourrait ressembler. Elle s’apprête à replonger la main dans le paquet quand son cellulaire vibre dans ses fesses, plusieurs fois : sa femme, qui lui demande pourquoi elle n’est plus chez elles. Le coeur se serre face au parallèle trop connu : Simon face à elle, Victoria qui n’en sait rien. Elle claque sa langue contre son palais, préférant prendre un air agacé plutôt que de montrer qu’elle avait encore foiré en se barrant de chez elle sans prévenir personne. « T’sais quoi, j’vais peut-être te laisser jouer au T.Rex sur Google en prétendant que tu bosses, finalement. »

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Message(#) Sujet: Re: like we never even happened (Elena&Simon) like we never even happened (Elena&Simon) EmptyMer 10 Avr - 21:38


« La tâche s’annonce titanesque. » Fit remarquer Simon en faisant la moue. Il savait qu’Elena n’avait pas tort, et que chercher des blessures passées pourrait être la clé de leur énigme. Seulement, cela lui prendrait un temps considérable. « Je ne suis pas sûr que Widow m’accorde le temps nécessaire. » Mais le tatoué ne baissait pas les bras au premier écueil, et ne s’avouait pas facilement vaincu : il persistait, encore et toujours, jusqu’à dégotter quelque chose. Une piste, un indice, un signal quelconque. Il croisa le regard d’Elena, et ses lippes s’étirèrent en un mince sourire — le premier signe d’une complicité, liée au travail, qu’ils retrouvaient. « Je sais comment je vais occuper mes prochaines nuits. » Déclara l’ancien agent de terrain, alors qu’il faisait machinalement glisser ses yeux sur ses écrans de contrôle. Widow pouvait toujours lui dicter ses journées ; il était libre de ses activités nocturnes, lorsqu’ils n’étaient pas en mission. « Je n’ai pas l’impression que notre homme soit un modèle de tolérance. » Admit le brun en faisant la moue, sous-entendant qu’il n’était guère optimiste quant à la piste de l’influence féminine. Mais Simon savait que certaines attitudes, certains actes, certaines paroles pouvaient être révélateurs. Même s’il n’y croyait pas vraiment, il ne négligerait pas cette piste. Lui, tout comme les autres membres du PSI, savait que le diable pouvait se cacher dans les détails. « Et il n’est pas spécialement volubile non plus. » Qu’il le soit lui aurait facilité la tâche ; mais quand les mots n’étaient pas écrits, que les états d’âme de tous genres n’étaient pas publiés et que les photos privées n’étaient pas étalées sur les réseaux sociaux, Simon faisait parler les suspects par d’autres biais. C’était là sa mission principale, et il comptait bien la remplir avec sérieux et détermination.


Rester professionnel et détaché malgré les liens singuliers qu’ils avaient tissé, il en était parfaitement capable. Tout comme il était excellent quand il s’agissait de se comporter en parfait connard, pour rappeler à la principale concernée qu’ils avaient sérieusement merdé. « Ouais, rien que ça. » Répondit-il, peut-être un peu trop vite, sur un ton un peu trop abrupt. Ils se faisaient désormais face, se confrontaient en silence, et semblaient se jauger pour voir lequel des deux ferait un premier pas de travers. « C’est ça, marre-toi. » Dit-il en levant les yeux au ciel, alors qu’elle se moquait de lui en reprenant ses mots. Les doigts de l’informaticien se crispèrent, alors qu’Elena mettait sa patience à rude épreuve. « Tu crois que Widow nous donnerait une médaille, si elle savait ? » Siffla-t-il, les lèvres pincées, espérant ramener bien vite sur terre son interlocutrice. Il était évident que la réponse à cette question était non : si jamais leur supérieure venait à apprendre ce qui s’était passé entre eux, si elle venait à découvrir qu’ils avaient franchi la ligne rouge, Simon ne donnait pas cher de leurs peaux. Ils seraient renvoyés fissa, et on leur trouverait une affection bien pourrie, bien loin des occupations du PSI. Les règles étaient strictes : leurs rapports devaient rester professionnels, amicaux tout au plus. Il n’était pas question de s’attacher ; cela aurait pu perturber leurs missions, ou influer sur leurs réactions. Le moindre rapprochement pouvait entraîner un comportement irrationnel ; et c’était là le plus grand risque qu’ils courraient. « Exact. » Déclara le tatoué en arquant un sourcil. Il se souvenait encore très précisément de sa première rencontre avec Sparrow. Il se souvenait d’avoir été comme happé, transporté, presque hypnotisé par cette femme. Il l’avait trouvée délicieusement dérangeante, et avait immédiatement su qu’elle serait un challenge auquel il devrait résister. Il la craignait au moins autant qu’il la voulait, et ça l’avait laissé franchement dérouté. Alors, pour éviter de commettre le moindre impair, il avait décidé de ne pas la calculer. De l’observer de loin, d’éviter les discussions avec elle, et d’adopter un ton moqueur et un air narquois lorsque leurs obligations les forçaient à interagir ensemble. Échec lamentable. « Comment tu as pu te laisser avoir, toi qui es pourtant à cheval sur les principes ? » Était-il en train de rejeter la faute sur elle ? Non ; tous deux étaient responsables. Responsables, et coupables. Simon acceptait cependant de prendre le premier blâme ; après tout, n’avait-il pas été le premier à s’affranchir des règles en embrassant sa collègue ? Il ricana, et releva les yeux vers l’Australienne. Elle n’avait pas tort : leurs coucheries n’avaient jamais été, pour Simon, un cas de conscience. Que ce soit avant son départ, pendant son absence, ou même depuis son retour : le tatoué n’avait jamais eu le moindre scrupule à avoir des relations sexuelles avec sa coéquipière, tout en sachant pertinemment que cela ne leur était pas autorisé. « Tu n’as pas à te justifier. Ta vie privée ne me regarde pas. » Déclara l’expert en informatique, plongeant son regard dans celui de son interlocutrice alors qu’elle venait de lui confesser que son mariage n’avait pas été programmé. La provocation était masquée, pernicieusement sous-entendue, mais bien réelle : Elena ne s’y tromperait pas.


En fin de compte, la seule inconnue restait la manière dont ils allaient gérer cet égarement. Ils avaient toujours la possibilité de fuir, et de quitter leurs fonctions au sein du PSI. Mais cette option n’était pas envisageable, et Simon le savait pertinemment : aucun d’eux ne voudrait retourner à une vie placide, sans saveur. Ils avaient goûté à une unité d’élite secrète, et avaient eu à réaliser des missions aussi grisantes que stimulantes. « J’espère qu’on n’en arrivera pas à de tels extrêmes. » Répondit simplement l’expert en informatique, tout en concevant qu’il s’agissait des risques encourus par chacun des membres de leur unité. Ils avaient signé pour ça, et savaient qu’ils prenaient des risques majeurs. Pour le moment, ça ne leur avait pas si mal réussi. « Quoi, tu as peur de t’ennuyer dans une grande boîte, avec un salaire confortable et des conditions de travail normales ? » Ses lippes s’étirèrent en un sourire amusé, malicieux. Il connaissait la réponse à cette question : elle crèverait d’ennui, et aurait probablement envie d’arracher la tête à la moitié de ses collègues. « La question ne s’est jamais posée. » Déclara l’Australien, évitant ainsi de donner une réponse à Sparrow. Que ferait-il, le jour où le PSI se passerait de ses services ? Que ferait-il, si jamais il était révoqué ? Cette idée lui glaçait le sang ; auprès de ses coéquipiers, il avait trouvé une nouvelle famille. Bancale et dysfonctionnelle, mais une famille quand même. « Je n’ai rien dit de tel. » Répondit-il en haussant les épaules. Mais il ne démentait pas non plus, ne levait pas le voile sur les doutes d’Elena. À vrai dire, il s’interrogeait encore : regrettait-il au point d’espérer le départ de sa coéquipière ? Non, bien sûr que non. C’était plus subtil et plus compliqué que cela. Comme toujours. Il hocha brièvement la tête, lui faisant comprendre qu’il avait bien saisi ses mots, alors qu’elle lui indiquait être désolée. Pourtant, au fond de lui, Simon bouillonnait. Elle était désolée ? Grand bien lui fasse. Ça n’effaçait en rien ce qui s’était passé, et ça clarifiait en rien l’étrange situation dans laquelle ils étaient désormais. Il sortit de sa léthargie lorsqu’Elena se redressa, et annonça brusquement son départ. « Bonne soirée. » Commenta-t-il simplement, à voix basse, rendu perplexe par ce revirement de situation. Il n’allait pas la blâmer de s’en aller sans plus de cérémonie ; ne lui avait-il pas dit, quelques minutes auparavant, que sa vie privée ne le regardait pas ?


Il observa la brune s’éclipser, et claquer la porte derrière elle. Il tourna spontanément le regard vers ses écrans, et soupira en la voyant s’éloigner dans la rue. Il passa une main dans ses cheveux, ferma les yeux, et bascula la tête en arrière. La situation était merdique. « Je ne regrette rien. » Murmura-t-il à voix basse, osant prononcer ces quelques mots à voix haute. Personne ne les entendrait jamais, personne ne serait jamais témoin de cette vérité, et personne ne saurait jamais réellement ce qu’il en était. Mais Simon, lui, avait pris compris une chose : il s’était mis dans une merde noire, et l’avenir ne serait probablement pas sans embûche.


@Elena Esteves
(the end.)



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