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 Was it really everything ? (Leroy #2)

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
En ligne
Présent
ÂGE : 34 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumée à mes défauts qu'à ceux d'autrui.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Elle s'occupe d'une émission sexo amusante et sans complexe suivie avec assiduité par toute une communauté. 3e podcast écouté en Australie.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft fraîchement rénové (mai 2023).
Was it really everything ? (Leroy #2) Tumblr_onfkr2tkxq1scb6izo4_r1_400
POSTS : 107 POINTS : 160

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : Was it really everything ? (Leroy #2) Tumblr_onoudxiSvJ1qm3yaoo3_250
Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

Was it really everything ? (Leroy #2) Tumblr_inline_pa2pu9mZr21qgr6ny_250
Carter (scénario) Because I'm happy. Come along if you feel like a room without a roof. Because I’m happy... Clap along if you feel like happiness is the truth. My brother. :l:


Mabel #1Kieran #1Mitchell #1

RPs TERMINÉS : Leroy #1
AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Uni-Nox
DC : Nop
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t52756-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer
https://www.30yearsstillyoung.com/t52771-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer

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Message(#) Sujet: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyMer 6 Mar - 23:33



Was it really everything ?  × ft. LEROY & WILD

I'm always leavin' empty-handed
No one wants a heart that's damaged
Only know a love that lets me down
'Cause I can't get hurt if I'm the first one to leave  

Il fallait bien quelque chose d'enfin positif en avril. Durant longtemps cela avait été le pire mois de l'année à ses yeux. De un car il s'agissait de l'anniversaire de la mort de Josh son frère aîné. De deux, car il s'agissait également du mois où elle s'était mis en couple avec Leroy et tout le monde pouvait aujourd'hui contempler les ruines de cette histoire inachevée. Ne lui restait désormais que l'anniversaire de son podcast pour tenter de redorer ce mois maudit. Et ce soir était une consécration après quatre années de lancement, une reconnaissance officielle dans le milieu et une réussite à l'échelle nationale. Cela faisait des semaines qu'ils avaient tout organisé avec Scott et Lily. Elle n'arrivait toujours pas à comprendre comment son ami avait réussi, mais il avait obtenu la privatisation du At Nate's Jazz Club. Allez savoir s'il avait convaincu Leroy ou bien Anwar mais au moins il avait le mérite d'y être parvenu. Ce qui, en soit, était déjà un exploit.

Lors de leur dernière rencontre, ils semblaient avoir été tous les deux submergés par leurs émotions. Ni l'un, ni l'autre n'avait prévu de faire un bond de quatre ans en arrière ce soir -là et de se retrouver confrontés à leur douleur commune. Cela avait été un échec cuisant. La jolie brune avait tout tenté pour faire parler Leroy mais, comme à son habitude, il s'était barricadé dans ce mutisme qu'elle haïssait tant. A deux doigts de l'overdose de sentiments, elle avait quitté son bureau, le cœur au bord des lèvres. La jeune femme s'était empressée de rejoindre leur table et elle s'était jetée sur la coupe de champagne que Scott lui avait offert d'un œil entendu. Tout ce dont elle se souvenait, c'était cet horrible mal de crâne le lendemain matin et ce cœur meurtri qui s'était à nouveau senti trahi. Le revoir avait ébranlé ses certitudes les plus profondes. Cette plaie béante dans son cœur, qu'elle avait pensé autrefois cicatrisée, s'était rouverte lorsqu'elle avait ancré ses yeux dans les siens. Parfois il faut partir pour comprendre ce qu'il te manque. Elle ne savait pas pourquoi, mais durant les jours qui avaient suivi leur échange, elle s'était surprise à vérifier son téléphone. Comme si son nom aurait pu à nouveau apparaître sur l'écran. Mais rien, nada. Et deux mois s'étaient écoulés jusqu'à cette soirée d'anniversaire.

« Spencer, Charles, je suis ravie que vous ayez pu venir. » La jeune femme leur offrit son plus beau sourire, tandis que les deux hommes lui répondaient en politesses. Son acolyte releva la tête et aperçut plus loin près du bar l'homme qu'il cherchait. Se penchant vers l'oreille de son amie il lui murmura rapidement. « Termine de saluer tout le monde, on se retrouve tout à l'heure. » Elle passa une main amicale sur son épaule pour lui signifier qu'elle l'avait entendu avant de se retourner vers des représentants de Spotify. L'australien se fendit un chemin à travers la foule pour rejoindre le grand brun qu'il avait aperçut précédemment. Se plaçant à sa droite, il lui tendit la main.  « Leroy Kearns c'est bien ça ? Je suis Scott Hasteed. » Vu le savon que Wild lui avait passé la dernière fois pour sa remarque sur ce dernier, il était persuadé qu'il ferait vite le rapprochement. Se penchant, il attrapa l'un des cocktails présents sur le bar et le porta à ses lèvres avant de dire d'un ton amusé. « Même si sa fierté l'empêchera de vous l'avouer, tout ce que vous voyez ce soir, c'est un peu grâce à vous. » Il n'avait aucunement besoin de préciser de qui il était en train de parler. D'après Wild, Leroy était un homme brillant et d'une perspicacité sans faille. Il n'avait donc pas besoin de lui faire un dessin. Et sa remarque ne concernait bien entendu pas la soirée en elle même mais 'Without Taboo' dans son ensemble. S'adossant contre le comptoir, il ancra ses yeux noisettes dans les siens. « Je ne sais pas si vous vous êtes donné la peine d'écouter son podcast mais ça vaut le détour. » N'y aurait-il pas un poils de reproche dans sa voix ? « Et je ne dis pas ça car je bosse avec elle sur le projet. » Lui lança t-il tout sourire. « Si jamais vous n'êtes pas au courant, son émission est aujourd'hui la 3e plus écoutée d'Australie et elle a reçu deux prix nationaux pour son podcast fin 2023. » Très exactement lors du Podcast Festival de Canberra et lors des Australian Podcast Awards. Mais il n'avait pas besoin de connaître les détails. Au pire, internet était fait pour ça. Le but de son message n'était pas de vanter la réussite de son amie mais de faire en sorte que Leroy s'y intéresse, au moins assez pour piquer sa curiosité.

Il reprit une gorgée d'alcool avant de se passer une main dans la nuque, un sourire taquin étirant ses traits. « Wild n'est pas le genre de femmes qu'on croise à tous les coins de rue. » Était-ce une simple constatation ou un reproche à peine dissimulé ? Riant plus loin avec un petit groupe de quelques personnes, il la désigna d'un signe de tête. Il était aisé, même d'où ils se trouvaient de constater que les hommes à ses côtés la dévoraient des yeux en silence. « Il faudrait la voir avec les hommes, c'est une vraie mante religieuse. » Il éclata de rire tout en faisant tournailler l'olive perdue dans son cocktail. Dans un haussement d'épaules qui se voulait anodin, sa voix retentit à nouveau, plus grave que précédemment. « Mais au fond, je suis persuadé que c'est simplement car elle n'a jamais réussi à tourner complètement la page. » Il ancra alors ses yeux noisettes dans ceux de son interlocuteur, soudainement bien plus sérieux. Le silence qui s'en suivit était sans équivoque. Scott pouvait avoir l'air naïf de premier abord mais il était loin d'être bête. Cela faisait des années qu'il côtoyait son amie au quotidien et ce n'était pas pour rien qu'il venait de faire cette réflexion. Des hommes il y en avait eu, un certain nombre même, mais jamais aucun n'avait réussi à détrôner Kearns. Et Scott le savait. « Je ne comprends pas pourquoi vous l'avez laissé partir. » Ses yeux se perdirent dans son cocktail durant quelques secondes. Il attrapa enfin sa seconde olive et l'avala après un coup de dents. Avait-il réellement besoin d'ajouter quelque chose ? Ces mots étaient lourds de sens, mais le grand Leroy Kearns allait-il en capter toute la subtilité ? A part un panneau clignotant, il ne voyait pas d'autre solution.

Relevant la tête, il vit que Wild se dirigeait vers eux en fronçant les sourcils. « Ne lui dites rien, sinon je suis un homme mort. » Il lui fit un clin d'œil tout en portant son cocktail à ses lèvres et s'éclipsa plus loin avant que la jolie brune ne les rejoigne. Elle se plaça face à Leroy, sa coupe de bulles dans une main. D'un geste habituel - qu'elle avait dû faire au moins une bonne centaine de fois - elle posa son autre main sur son torse tout en regardant Scott prendre la poudre d'escampette. « Je ne sais pas ce que Scott a bien pu te raconter mais ne fais pas attention à lui. Il aime un peu trop parler, comme tu as déjà pu le constater. » Se rendant soudainement compte de son geste, elle retira rapidement sa main. Légèrement embarrassée, elle prit une gorgée de champagne avant d'enchaîner en détournant son regard sur la salle bondée. « Merci pour l'organisation. Sincèrement c'est génial ce que vous avez fait avec Anwar. » Des yeux elle tenta de le voir à travers la salle mais il y avait tellement de monde que s'en était difficile. Tant pis, elle le saluerait plus tard lorsqu'elle aurait l'occasion de le croiser. Se montrer détachée, c'était important. Le but n'était pas de le brusquer, pas ce soir. Deux mois qu'elle avait quitté son bureau dans un dernier regard lourd de reproches. « Jamais je n'aurais cru que tu accepterais de privatiser le Jazz Club pour moi... Pas après notre dernière discussion. » Elle ancra ses yeux bleus dans les siens. Pas besoin d'en dire plus, elle n'allait certainement pas s'étendre en remerciements plus que nécessaires. Il n'avait pas besoin qu'elle flatte plus encore son égo. Un nouveau groupe passa l'entrée du Club et elle les salua de la main avant de reprendre une gorgée de champagne. « Nate devrait nous rejoindre d'ici peu. » Après avoir vérifié l'heure sur sa montre, un sourire étira ses traits, amusée d'avance par ce qu'elle s'apprêtait à lui dire. « Carter en revanche ne viendra pas. Il est en mission à l'étranger. » Rien que d'imaginer les deux hommes à nouveau en face à face était quelque chose de distrayant. Leur amour mutuel étant connu de tous...


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one thousand lonely stars
It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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Leroy Kearns
Leroy Kearns
l'ombre du père
Was it really everything ? (Leroy #2) Hu5cwsy Absent
ÂGE : 40 ans (31 janvier 1984)
SURNOM : Lee
STATUT : Célibataire, trop occupé pour s'investir pleinement dans une relation.
MÉTIER : Co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club depuis début 2021
LOGEMENT : 107 Edward Street, Spring Hill
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POSTS : 3583 POINTS : 160

TW IN RP : Abandon d'enfant, maladie, décès, alcool
TW IRL : Deuil périnatal, prématurité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Né à Birmingham en Angleterre, est déménagé à Brisbane à 15 ans. ∆ A une fille de 24 ans, Charlotte, qu'il ne connait pas, née de son union avec Eleanor alors qu'il n'était qu'un adolescent. ∆ Anciennement conseiller juridique principal pour le Kearns Hotels Group. ∆ Ainé d'une fratrie de quatre enfants, a deux frères et une soeur plus jeunes. ∆ Possède un camp de chasse où il s'évade lorsqu'il a besoin de se ressourcer. ∆ Joue du piano et au golf. ∆ Amateur de bourbon. ∆ A une collection de chemises et de chaussettes assorties. ∆ S'est fait tatouer "Timshel" sur son avant-bras droit.
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RPs EN COURS : Was it really everything ? (Leroy #2) Ici
Kearns ∆ u.c.

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Anwar ∆ Beneath the canvas of possibility, we painted our friendship with strokes of ambition, stepping into the realm of business as co-creators of our destiny, each stroke a tribute to the courage of self-love.

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Emma ∆ Even if our calendars resemble a game of Tetris, our friendship pieces always find a way to fit together.

Was it really everything ? (Leroy #2) Wquz
Wilroy ∆ How can you just walk out on me without a trace? I don't hear the sound of your voice. I can't see your face. On one side of the coin, there's a cure, but on the other there's a curse. Well, I'm living in the larger world now, where work brings worth.

Was it really everything ? (Leroy #2) Ici
Keanley ∆ u.c.

(5)

Wild #2Eleanor #1Anwar #1Emma #1Charlotte #1

Communication
Wild
RPs EN ATTENTE : James #1 ∆ Cristina #1
RPs TERMINÉS :
RIP Caelan:


Wild #1
AVATAR : Tom Pelphrey
CRÉDITS : Mapartche (avatar), Mapartche (dessin) & loonywaltz (UB)
DC : Lincoln Mulligan & Cameron Lewis
PSEUDO : Miss O'N3d
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/09/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t53239-the-power-of-choice-grants-us-the-ability-to-transform-ourselves-leroy#2791328
https://www.30yearsstillyoung.com/t53301-change-is-inevitable-except-from-a-vending-machine-leroy#2794850

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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyVen 22 Mar - 18:25




Was it really everything ? -- @Wild Fitzjames
Si Wild lui avait appris à lâcher prise et à apprécier de se faire surprendre lorsqu’ils se fréquentaient, il était rapidement retombé dans ses vieilles habitudes après leur rupture. Il avait cette soif de contrôle comme lorsqu’il travaillait pour son père et qu’il avait toujours deux pas d’avance sur leurs compétiteurs. Ces temps-ci, cependant, il avait le sentiment que sa vie et toutes ses certitudes ne tenaient qu’à un fil. Voilà trois mois qu’il avait appris que sa fille Charlotte était à Brisbane et qu’elle le cherchait. Trois mois qu’il se baladait en ville avec la boule au ventre de peur de tomber sur elle à chaque coin de rue. Et comme si ce n’était pas assez, Leroy avait joué avec le feu en débarquant sur le lieu de travail de sa fille le mois dernier. Malgré toute la peur qu’il pouvait ressentir à l’idée de se dévoiler, il comprenait très bien la façon dont la jeune femme pouvait se sentir de ne pas tout connaître sur ses origines. La recherche de ses parents, il l’avait vécue, mais il n’avait malheureusement obtenu aucune réponse. Cette fois-ci, le quarantenaire avait le pouvoir de changer les choses. Et il y avait pensé tandis qu’il observait sa fille au-dessus d’une étagère de la librairie, mais il s’était dégonflé dès qu’elle s’était approchée de lui. Au final, il s’était fait passer pour un simple client en espérant que son accent anglais ne lui mettrait pas la puce à l’oreille, avant de fuir ses responsabilités comme il savait si bien le faire malgré la certitude qu’elle finirait bien par le retrouver tôt ou tard. Depuis cette rencontre en mars, il n’y avait pas une journée durant laquelle il n’y pensait pas. Malgré tous ses efforts pour ne pas démontrer à quel point il était préoccupé, son attitude avait changée et les gens autour de lui commençaient à le questionner. Sans grand étonnement, il avait consacré son énergie dans le Jazz Club dans l’espoir de ne pas trop penser à sa paternité non assumée. Wild ne pourrait pas le lui reprocher cette fois-ci considérant qu’il s’était dévoué pour la célébration de l’anniversaire de son podcast. Pour l’occasion de petits bouquets de pivoines rouges ornaient les tables et les deux propriétaires avaient installé un bon nombre de petites lumières au plafond afin de représenter un ciel étoilé. Une attention peut-être trop personnelle puisque ça lui rappelait l’ambiance de leur deuxième sortie, mais Leroy était persuadé que Wild l’apprécierait malgré le pincement au cœur qu’il ressentit en voyant le résultat final.

Perdu dans ses pensées, Leroy plaçait minutieusement les différents cocktails disponibles sur le bar face au signe lumineux pick your poison lorsqu’un homme s’approcha de lui. « Leroy Kearns c'est bien ça ? Je suis Scott Hasteed. » Il baissa les yeux vers la main que Scott lui tendait et il la serra fermement pour se présenter officiellement. « Lui-même. J’ai entendu parler de toi. » Il ne le connaissait pas le collègue de Wild, mais ce qu’il avait dégagé lors de leur précédente rencontre le laissait croire que la curiosité du blond serait piquée et ça l’amusait particulièrement. Avant qu’il n’ait le temps de se faire questionner sur ce qu’il aurait bien pu entendre à son sujet, il enchaîna. « Ça fait longtemps que vous vous connaissez? » demanda-t-il en faisant un mouvement de tête en direction de son ex qui faisait le tour des invités un peu plus loin. Il serait sans doute plus professionnel de sa part d’aller la saluer, mais il repoussait le moment depuis qu’elle était arrivée étant donné la façon dont s’était déroulée leur dernière discussion. Ce soir, Wild brillait et Lee ne voulait pas gâcher cette soirée si importante pour elle. « Même si sa fierté l'empêchera de vous l'avouer, tout ce que vous voyez ce soir, c'est un peu grâce à vous. » Leroy plissa les yeux en inclinant légèrement la tête. « Grâce à moi? » Il avait bien compris que Scott faisait référence au succès professionnel de Wild et non pas de l’organisation de la soirée, mais il ne comprenait pas en quoi il était responsable quand le podcast avait vu le jour après leur rupture. « Je pense que le mérite lui revient bien plus qu’à moi. Wild est déterminée, elle est capable d’arriver à ses fins sans l’aide de personne. » Sans lui, en l’occurrence. « Je ne sais pas si vous vous êtes donné la peine d'écouter son podcast mais ça vaut le détour. Et je ne dis pas ça car je bosse avec elle sur le projet. » Les lèvres pincées, il secoua négativement la tête en prenant un cocktail sur le bar. « Je n’étais pas au courant qu’elle avait un podcast jusqu’à tout récemment. » Jusqu’à ce que Scott appelle au Jazz Club pour faire la réservation et qu’il parle bien plus que nécessaire, évidemment. « Si jamais vous n'êtes pas au courant, son émission est aujourd'hui la 3e plus écoutée d'Australie et elle a reçu deux prix nationaux pour son podcast fin 2023. » Il hocha doucement la tête, l’air impressionné. Il porta son verre à ses lèvres pour en prendre une gorgée, mais s’arrêta avant de le faire. « Il y a de quoi être fière. Ça ne me surprend pas vraiment venant d’elle pour être honnête. Elle a tout ce qu’il faut pour réussir. » Il n’était peut-être plus en couple avec elle depuis plusieurs années, il était tout de même capable de reconnaître les nombreuses qualités de la femme d’affaires. Il ne l’avait pas aimée pour rien après tout.

« Wild n'est pas le genre de femmes qu'on croise à tous les coins de rue. » Suspicieux sur les intentions du blond, Leroy prit une petite gorgée de son verre en ancrant solidement son regard dans le sien. Qu’essayait-il de faire? Tentait-il de le faire culpabiliser d’avoir brisé le cœur de la brune? « Je sais. » répondit-il un peu trop fermement. « Il faudrait la voir avec les hommes, c'est une vraie mante religieuse. » Il se força à sourire avant de détourner le regard en direction de la concernée qui était en pleine conversation avec plusieurs hommes qui la dévoraient des yeux. Elle fait bien ce qu’elle veut, ce n’est pas grave. Ça ne te dérange pas. Malgré tout ce qu’il pouvait bien penser, son langage corporel disait tout le contraire. Inconsciemment, le quarantenaire serra la mâchoire, puis retroussa le nez d’agacement. Il détestait ce qu’il voyait et il se retenait d’aller les rejoindre parce que ce n’était plus sa place depuis longtemps. « Ce n’est vraiment pas le souvenir que j’ai d’elle. » Wild n’avait jamais agi avec lui comme une prédatrice qui manipulait sa victime pour arriver à ses fins. Au contraire, elle s’était investie dans leur relation avec sincérité et sensibilité, la mante religieuse était bien la dernière image qu’il gardait de son ex.  « Mais au fond, je suis persuadé que c'est simplement car elle n'a jamais réussi à tourner complètement la page. » Le malaise que Leroy ressentit suite à cette confidence était profond, mais il se força à soutenir le regard de son interlocuteur dans l’espoir de ne rien laisser paraître. Et si Scott avait raison? Et si Wild s’était confiée à lui? Les paroles de Scott laissaient plutôt croire qu’il tirait ses propres conclusions. Si Wild n’avait pas trouvé chaussure à son pied, Lee était persuadé que c’était plutôt parce qu’elle avait peur d’être à nouveau blessée et qu’elle ne voulait pas perdre son temps avec un autre homme qui ne se serait pas prêt à totalement s’investir. Si tel était le cas, il était la personne à blâmer et il n’y avait absolument rien de touchant là-dedans.  « Je ne comprends pas pourquoi vous l'avez laissé partir. » Si Leroy était d’ordinaire très professionnel, il cacha difficilement la vague de frustration qui le traversa à ce moment. Les épaules crispées, il cala son verre d’une traite avant de le déposer sur le bar. « Ce n’est pas aussi simple que ça et ce n’est surtout pas de vos affaires. » répondit-il sèchement en posant son regard dur sur l’homme qui se mêlait un peu trop de sa vie à son goût. À part ce que Wild avait bien pu lui raconter, Scott ne le connaissait pas. Ses jugements et ses commentaires n’avaient pas lieu d’être.

Lorsque Scott releva la tête, Leroy suivit son regard du sien et constata alors que Wild se dirigeait vers eux. En attendant qu’elle les rejoigne, il prit son verre vide et il se pencha par-dessus le bar pour le déposer plus loin en prenant une grande inspiration pour se détendre. « Ne lui dites rien, sinon je suis un homme mort. » Peut-être vaudrait-il mieux qu’il soit mort en fait, Leroy n’appréciait pas spécialement les reproches que Scott camouflait derrière ses sourires et ses petits commentaires qui se voulaient « innocents » à première vue. Il répondit à sa demande par un simple sourire, préférant rapporter son attention sur Wild qui le prit par surprise en posant sa main sur son torse comme elle l’avait si souvent fait lors d’évènements publics où elle l’accompagnait parfois. Une douce chaleur se répandit dans sa poitrine à l’endroit même où était posée sa paume. « Je ne sais pas ce que Scott a bien pu te raconter mais ne fais pas attention à lui. Il aime un peu trop parler, comme tu as déjà pu le constater. » Le brun ne put faire autrement que de baisser brièvement les yeux vers son torse, les relevant aussitôt que son ex eut retiré sa main. « Il est toujours autant divertissant? » demanda-t-il après avoir raclé sa gorge. « Il me parlait juste de ton podcast. Il disait que tu as reçu deux prix nationaux? Ça a l’air de bien fonctionner. Je suis content pour toi. » Et il était sincère, du moins pour la dernière partie. Il ne voyait pas l’intérêt de lui répéter les propos de son collègue, ça ne risquait d’apporter rien de bon en cette journée importante. « Merci pour l'organisation. Sincèrement c'est génial ce que vous avez fait avec Anwar. » Il appuya son dos contre le bar en haussant une épaule. « C’est rien, ça fait plaisir. » Il était fier du résultat, d’autant plus maintenant qu’il avait la confirmation que ça lui plaisait à elle. Leroy s’investissait toujours énormément dans son travail, mais il fallait avouer qu’il s’était encore plus donné pour l’occasion puisque Wild était concernée. « Jamais je n'aurais cru que tu accepterais de privatiser le Jazz Club pour moi... Pas après notre dernière discussion. » - « Jamais je n’aurais cru que tu aurais envie de fêter l’anniversaire de ton podcast ici après notre dernière discussion. » répondit-il du tac au tac en toute honnêteté. « Nate devrait nous rejoindre d'ici peu. » Il fronça les sourcils d’un air surpris sans pouvoir réprimer un petit sourire amusé. « Ah oui? Je ne savais pas qu’il venait aujourd’hui. Il ne m’a rien dit. » Était-ce si surprenant qu’il soit présent pour un évènement aussi important qui concernait sa sœur? Pas vraiment, mais Leroy se méfiait de son ami, encore plus lorsque la sœur de ce dernier était dans les parages. Ils avaient beau être séparés depuis quatre ans, Nate ne manquait jamais une occasion de lui parler de sa sœur et de lui passer des commentaires sur leur relation sans aucune discrétion. « Carter en revanche ne viendra pas. Il est en mission à l'étranger. » Il fit mine d’être déçu en claquant des doigts. « Dommage. J’étais d’humeur à me prendre un peu la tête ce soir. » dit-il avec l’esquisse d’un sourire au coin des lèvres. Plus sérieusement, il était ravi d’apprendre que le troisième Fitzjames ne serait pas présent ce soir. Leroy tenait à montrer une bonne image et il aurait été risqué que la situation dégénère alors qu’il ne se sentait pas tout à fait en contrôle de ses moyens avec ce qu’il vivait dans sa vie personnelle. « Tes parents sont en ville pour l’occasion? » Même si la mère de la trentenaire avait le don d’agacer sa fille parce qu’elle ne respectait pas sa volonté, Leroy gardait un bon souvenir de ses ex-beaux-parents. Wild ne pourrait sans doute pas en dire autant…


 

Leroy Kearns

Forging my own path from the fragments of unacknowledged sacrifice, I find strength in the echoes of my resilience, each step a testament to my unwavering determination to define my own worth.

KoalaVolant

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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyVen 22 Mar - 20:47


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Lui serrant fermement la main, il offrit un sourire sincère au grand brun. « Lui-même. J’ai entendu parler de toi. » Ah oui ? Quand, quoi, comment ? Mais il n'eut pas le temps de poser ses questions que Leroy enchaînait. Frustration. « Ça fait longtemps que vous vous connaissez ? » Scott esquissa un sourire tout en laissant son regard glisser sur la salle. « Depuis début 2020. Je bossais avec elle au journal où elle travaillait. Quand vous vous êtes... » Il toussa un court instant se rendant compte qu'il en disait trop. « ... quand elle a démissionné, elle m'a proposé cette idée folle de podcast et je l'ai suivi. » Il se mit à sourire tout en portant le cocktail à ses lèvres. « Il est difficile de dire non à Wild quand elle a une idée en tête. » Bornée à en crever, oui. Cette nana était plus têtue qu'une mule. La faire changer d'avis lorsqu'elle avait décidé quelque chose était un combat quasi perdu d'avance. L'australien enchaina alors sur le fait que Lee était - bien malgré lui - en partie responsable de la création de Without Taboo. « Grâce à moi ? Je pense que le mérite lui revient bien plus qu’à moi. Wild est déterminée, elle est capable d’arriver à ses fins sans l’aide de personne. » Il hocha la tête de haut en bas. « Vous sous-estimez l'influence que vous avez eue sur elle. Vous comprendrez peut-être mieux lors du discours prévu tout à l'heure. » Ses yeux pétillèrent de malice tandis qu'il s'adossait contre le bar. Cet espèce d'enfoiré était en train de spoiler une partie de ce discours qu'il avait entendu un nombre incalculable de fois lorsque Wild l'avait écrit puis modifié à de nombreuses reprises. Leroy n'était aucunement censé savoir que certains messages subliminaux cachés à l'intérieur lui étaient destinés. Si Wild avait su, elle lui aurait arraché la tête. Il enchaina alors sur le podcast tout en lui offrant son plus beau sourire. « Je n’étais pas au courant qu’elle avait un podcast jusqu’à tout récemment. » Du tac au tac, tout en ouvrant des yeux ronds comme des billes, il ouvrit la bouche, interloqué. « Sans déconner ?! La curiosité vous en êtes doté au moins ? » Cette annonce était pour lui littéralement impensable. Pour lui, qui s'approchait du titre de la plus grande commère de Brisbane, ce manque de curiosité était invraisemblable. « Il y a de quoi être fière. Ça ne me surprend pas vraiment venant d’elle pour être honnête. Elle a tout ce qu’il faut pour réussir. » Hum Hum. Scott esquissa un sourire sans ajouter un mot. Il était persuadé qu'il avait réussi sa mission. Celle de le convaincre de s'intéresser à son podcast. 

« Wild n'est pas le genre de femmes qu'on croise à tous les coins de rue. » Sans ciller un seul instant, il maintint son regard suspicieux. « Je sais. » Bien. Le but était qu'il se rende compte de ce qu'il avait perdu. Il était loin d'être discret mais c'était nécessaire pour la suite de ce qu'il allait dire. Alors qu'il comparait son amie à un insecte tortionnaire, il laissa ses yeux glisser sur le côté, observant avec minutie chaque réaction du brun. Il constata avec délectation la mâchoire soudainement crispée et cet air agacé parfaitement palpable. C'était jouissif. De l'or en barre. Et il se ferait un plaisir de rapporter ce détail à la principale concernée. Finalement, y aurait-il encore quelque chose, une infime petite braise qu'il pourrait attiser sous cette carapace ? « Ce n’est vraiment pas le souvenir que j’ai d’elle. » Il esquissa un sourire avant de reporter son attention sur le liquide dans son cocktail. « Wild est intouchable. Toujours courtisée, jamais apprivoisée. » Il prit une inspiration avant d'enchainer sur un ton soudainement bien plus sérieux. « Mais au fond, je suis persuadé que c'est simplement car elle n'a jamais réussi à tourner complètement la page. » Leroy pouvait bien croire ce qu'il voulait, Scott n'était pas dupe. Wild s'était transformée en lionne et bien que d'autres hommes aient partagé ses draps, elle avait toujours quelque chose à leur reprocher pour éviter que cela ne devienne sérieux. « Je ne comprends pas pourquoi vous l'avez laissé partir. » Sans se départir de son sourire, il maintint le regard de Leroy « Ce n’est pas aussi simple que ça et ce n’est surtout pas de vos affaires. » Touché. La manière dont son interlocuteur avala son verre cul sec en disait long... Il laissa planer un silence après cette douloureuse remontrance puis ajouta d'un air anodin en mimant des guillemets avec ses doigts. « Tout ce que je dis c'est qu'elle aurait espéré plus de combativité de la part d'un lion. Et je ne fais que la citer. » Scott n'avait pas la référence mais nul doute que Leroy, en revanche, l'aurait. Il prit alors rapidement la poudre d'escampette avant que la brune n'ait l'occasion de le maudire. 

Alors que sa main était posée sur son torse et juste avant qu'elle ne la retire, elle croisa son regard lorsque celui-ci l'abaissa. Un court instant. Un frisson descendit le long de son dos avant qu'elle ne détourne ses yeux clairs sur le reste de la salle. « Il est toujours autant divertissant? » Elle esquissa un sourire. Attachiant aurait été plus correct. « Il est surtout bien trop bavard mais dans le fond, il n'est pas méchant. » - « Il me parlait juste de ton podcast. Il disait que tu as reçu deux prix nationaux? Ça a l’air de bien fonctionner. Je suis content pour toi. » Elle leva un sourcil, soudainement peu convaincue par le début de sa phrase. « Merci. Oui ça fonctionne bien. Spotify veut même viser plus loin en essayant de tenter les USA. On gagne de plus en plus de part de marcher là-bas. » L'avantage que le podcast soit en anglais c'est qu'il ne se limitait pas qu'à l'Australie. Et voilà qu'elle se mettait à parler comme lui, en véritable femme d'affaires. Ne disait-on pas plus tôt qu'il n'avait eu aucune influence sur elle ?  

« C’est rien, ça fait plaisir. » Ses yeux glissèrent sur le Club et elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle observa les bouquets de pivoines rouges et les petites lumières scintillantes. Son coeur se serra fortement dans sa poitrine en constatant l'effort mis dans tous ces petits détails. « La déco, c'est toi non ? » Elle plongea ses yeux dans les siens durant quelques secondes, brillants de cette vibrante intensité avant de couper le contact. « Merci... Ça me touche que tu t'en sois souvenu. » Au fait, j'ai également une super terrasse dans mon loft, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à cet endroit dans les vignes. J'me fais du mal ? Oui, oui. J'assume. Elle déposa sa flûte vide sur le bar tout en chassant ce souvenir de son esprit. « Jamais je n’aurais cru que tu aurais envie de fêter l’anniversaire de ton podcast ici après notre dernière discussion. » Elle esquissa un sourire furtif sans même lui adresser un regard. « J'aimais l'endroit. Et tous les autres ont également validé, particulièrement Scott. » Cette fois-ci en revanche, elle laissa échapper un petit rire amusé. Pur, sincère. Toujours aussi communicatif. Elle enchaina alors sur l'arrivée prochaine de son frère alors qu'il affichait un air surpris. « Ah oui ? Je ne savais pas qu’il venait aujourd’hui. Il ne m’a rien dit. » Pensait-il réellement que Nate aurait pu rater un tel évènement ?! Ne serait-ce que pour ce qu'il représentait pour sa soeur ? Cependant, elle n'était pas née de la dernière pluie. Nate n'aurait jamais loupé l'opportunité de voir Leroy et Wild à nouveau côte à côte. Il aurait même été capable de ramener des popcorns juste pour la blague. « Ça ne m'étonne même pas de lui. Tu sais à quel point il aime préparer ses entrées. » Puis elle embraya sur le second Fitzjames qui figurait aux abonnés absents et ne put retenir le sourire qui étira ses traits lors de la réaction de Lee. « Dommage. J’étais d’humeur à me prendre un peu la tête ce soir. » Instinctivement, elle lui donna une tape sur l'épaule, les yeux pétillants de malice. « Tes parents sont en ville pour l’occasion ? » Heureusement qu'elle n'avait plus rien à boire car elle aurait été capable de recracher sa gorgée si cela avait été le cas. « T'es fou ou quoi ?! Si j'avais invité ma mère alors qu'on faisait la soirée dans ton Club, elle se serait déjà imaginée un mariage et des mioches partout. » Ce n'était un secret pour personne. Sa mère avait toujours été une fan inconditionnelle du Kearns, tout comme Nate d'ailleurs. Et si l'idée d'inviter uniquement son père lui avait effleuré l'esprit, son frère l'avait ramené à la raison. « Je tiens à ma santé mentale. » Lui soufflla t-elle discrètement en se penchant vers lui avec un sourire. Se redressant, elle laissa son regard glisser sur la foule. « Elle le découvrira avec les photos de l'évènement. En même temps que Carter. » Ses yeux s'élargirent et elle prit une mine de petit ange. « Il risque d'être RAVI. » Insistant bien sur le dernier mot, elle se pinça un court instant la lèvre avant d'ajouter en rigolant. « Rappelle moi de mettre mon téléphone en mode avion. »

Tel un aimant, son regard fut aussitôt attiré vers l'entrée et elle aperçut Nate en train de se diriger vers eux. « Hey, mon pote ! Comment ça va ? » Alors qu'il lui offrait un sourire radieux tout en le prenant fermement dans ses bras, il lui donna une tape amicale dans le dos. Se reculant, il posa ses yeux clairs sur sa soeur. L'attrapant à son tour, il la serra fort contre lui avant de déposer un baiser sur sa joue. Faisant glisser sa main sur son poignet, il la fit tourner une fois sur elle-même. « Tu es sublime, comme d'habitude. » Wild esquissa un sourire sincère tout en fronçant le bout du nez, ses yeux pétillants de malice. Une serveuse passa près d'eux avec un plateau et il s'empressa de choper le premier verre qui passa à sa portée. Tout en prenant une gorgée, ses yeux passèrent de Leroy à Wild, amusé par cette situation qu'il n'aurait jamais cru à nouveau possible. « Je suis content de voir que vous arrivez à être au même endroit sans vous arracher les yeux. » Ou vos fringues. Il aurait pu pousser sa blague jusqu'au bout mais il se ravisa à temps. Ah. Ah. Ah. Mais c'est qu'il était particulièrement drôle. Wild lui lança un regard noir avant d'ajouter, un poil vexée. « Je ne suis pas Carter, tu le sais bien. » Touché. Son frère éclata de rire tout en repensant à l'animosité palpable qui habitait les deux hommes à chaque fois qu'ils se croisaient. Il était d'ailleurs toujours aussi étonné de constater qu'aucun des deux n'avait un jour terminé à l'hôpital. Carter rêvant, plus ou moins secrètement, de lui foutre sur la gueule depuis tant de temps maintenant. Un peu plus loin, une jeune femme fit de grands gestes dans la direction de Wild tout en lui intimant de rejoindre le petit groupe. Elle soupira un court instant, ayant préféré ne pas laisser son frère avec Leroy aussi rapidement. La confiance qu'elle pouvait avoir en Nate à son propos étant assez limitée. « Je reviens dans cinq minutes, pas de bêtises. » La dernière partie de sa phrase était bien entendu adressée à son frère, qui s'empressa de lever son verre vers elle tout en lui offrant un sourire radieux. Oust la Mioche, j'dois parler au gars à côté de moi. Il reprit une gorgée d'alcool tout en la regardant s'éloigner. « Alors mec, ça fait quoi de la revoir après tout ce temps ? » Pourquoi prendre des gants, hein ? Niveau entrée en matière, on ne pouvait pas faire plus cash. Il ancra alors ses yeux bleus dans ceux de son ami tout en esquissant un sourire à peine dissimulé. Allez mon grand, soit honnête avec ton pote. J'veux tout savoir.

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It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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Leroy Kearns
Leroy Kearns
l'ombre du père
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ÂGE : 40 ans (31 janvier 1984)
SURNOM : Lee
STATUT : Célibataire, trop occupé pour s'investir pleinement dans une relation.
MÉTIER : Co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club depuis début 2021
LOGEMENT : 107 Edward Street, Spring Hill
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POSTS : 3583 POINTS : 160

TW IN RP : Abandon d'enfant, maladie, décès, alcool
TW IRL : Deuil périnatal, prématurité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Né à Birmingham en Angleterre, est déménagé à Brisbane à 15 ans. ∆ A une fille de 24 ans, Charlotte, qu'il ne connait pas, née de son union avec Eleanor alors qu'il n'était qu'un adolescent. ∆ Anciennement conseiller juridique principal pour le Kearns Hotels Group. ∆ Ainé d'une fratrie de quatre enfants, a deux frères et une soeur plus jeunes. ∆ Possède un camp de chasse où il s'évade lorsqu'il a besoin de se ressourcer. ∆ Joue du piano et au golf. ∆ Amateur de bourbon. ∆ A une collection de chemises et de chaussettes assorties. ∆ S'est fait tatouer "Timshel" sur son avant-bras droit.
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Anwar ∆ Beneath the canvas of possibility, we painted our friendship with strokes of ambition, stepping into the realm of business as co-creators of our destiny, each stroke a tribute to the courage of self-love.

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Emma ∆ Even if our calendars resemble a game of Tetris, our friendship pieces always find a way to fit together.

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Wilroy ∆ How can you just walk out on me without a trace? I don't hear the sound of your voice. I can't see your face. On one side of the coin, there's a cure, but on the other there's a curse. Well, I'm living in the larger world now, where work brings worth.

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Keanley ∆ u.c.

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Wild #2Eleanor #1Anwar #1Emma #1Charlotte #1

Communication
Wild
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RPs TERMINÉS :
RIP Caelan:


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PSEUDO : Miss O'N3d
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptySam 23 Mar - 3:22




Was it really everything ? -- @Wild Fitzjames
Leroy ne connaissait pas Scott personnellement, mais il en avait assez vu lors de leur précédente rencontre pour se faire une petite idée à son sujet et il savait exactement quoi dire pour piquer sa curiosité et le faire réagir. Déformation professionnelle sans doute, parce qu’il avait toujours été doué pour faire le profil de ses interlocuteurs en quelques minutes à peine afin de tirer profit de la situation. Sans même que le blond n’ait le temps de réagir au commentaire du brun, il était clair que l’objectif avait été atteint. Leroy jubilait intérieurement. « Depuis début 2020. Je bossais avec elle au journal où elle travaillait. Quand vous vous êtes... » Séparés? Laissés? Brisés le cœur? Peu importe le terme choisi, la finalité restait la même et il n’y avait aucune raison de mettre des gants blancs. « ... quand elle a démissionné, elle m'a proposé cette idée folle de podcast et je l'ai suivi. » Il lui adressa un sourire en écho à celui de Scott.  « Il est difficile de dire non à Wild quand elle a une idée en tête. » Il rit légèrement en hochant doucement la tête. Il en savait quelque chose, il était toujours surpris d’avoir déplacé ses réunions pour dégager son après-midi ce jour où leur relation avait en quelque sorte pris son envol alors qu’il tentait de résister à son charme. Il avait lamentablement échoué, mais il n’avait eu aucun regret. Durant quelques secondes, il resta là à sourire tout en se remémorant certains souvenirs, avant de reprendre un air plus sérieux alors que les paroles de Scott repassaient dans son esprit. « Tu peux le dire, quand on s’est séparé. » Ce n’était pas comme s’il n’avait pas compris où il voulait en venir de toute façon. Qu’il s’arrête avant d’avoir terminé sa phrase ne changerait pas la conclusion de leur histoire non plus. « Vous sous-estimez l'influence que vous avez eue sur elle. Vous comprendrez peut-être mieux lors du discours prévu tout à l'heure. » Du quoi? Les yeux ronds, Leroy fixa longuement Scott sans prononcer le moindre mot. Autant dire que s’il y en avait un qui jubilait à ce moment-là, c’était Scott. Leroy détestait les surprises, notamment parce qu’il ne se sentait pas en contrôle. L’idée qu’une partie du discours de Wild puisse lui être adressé le rendait particulièrement nerveux. « On verra bien. » répondit-il en lançant un regard en direction de son ex en tapotant nerveusement sur son verre du bout de son index tout en se demandant ce qu’elle avait bien pu écrire à son sujet. Il le saurait bien assez vite… En attendant, il écoutait attentivement Scott qui lui faisait l’éloge du podcast. « Sans déconner ?! La curiosité vous en êtes doté au moins ? » Oui il en était doté, mais il ne servait à rien de se faire souffrir inutilement. Ça avait déjà été assez douloureux pour lui de constater que les tiroirs avaient été vidés lorsqu’il était rentré chez lui quatre ans plus tôt. Pire encore quand ses nombreux appels et SMS étaient demeurés sans réponse. Oui il avait été curieux de savoir ce que Wild devenait depuis leur rupture, mais pour s’épargner il n’avait pas tenté de le savoir. Il avait déjà fait l’erreur de chercher Charlotte sur les réseaux sociaux, il était bien placé pour connaître l’effet qu’une telle recherche pourrait avoir. « J’en suis doté, oui. » La curiosité l’avait amené à chercher l’adresse que lui avait donnée Wild pour leur deuxième rencard. En voyant le résultat de sa recherche Google, il avait imaginé à tort qu’ils allaient visiter un vignoble. Il avait été agréablement surpris au final lorsqu’il avait compris qu’il se trompait. « C’est si surprenant que ça? » demanda-t-il en haussant un sourcil. « Vous cherchez vos ex sur les réseaux sociaux, vous? » Assurément qu’il le faisait, une vrai commère.

Leroy n’avait pas besoin que Scott lui fasse l’éloge de Wild, il n’avait suffi que de quelques heures en sa compagnie pour que sa curiosité soit piquée et qu’il ait envie d’en apprendre davantage à son sujet. Assez pour qu’il ait le courage de demander son numéro de téléphone à son frère Nate, non sans se prendre quelques beaucoup de remarques de la part de ce dernier qui lui en parlait encore aujourd’hui. Ils n’avaient pas été ensemble très longtemps, dix mois pour être exacte, mais Wild avait eu un gros impact sur sa vie lorsqu’elle en faisait partie. Avec elle, il réussissait à se laisser aller en suivant son cœur sans réfléchir en permanence comme il le faisait habituellement. Il pouvait lâcher son fou comme jamais et garder son côté sérieux pour le Kearns Hotels Group. Elle avait fait sortir le meilleur de lui-même, cette partie de lui qui était disparue en même temps que le contenu des tiroirs qu’il lui avait laissés chez lui.  « Wild est intouchable. Toujours courtisée, jamais apprivoisée. » Souris Leroy, souris. Et il s’écouta en lui adressant un sourire contraint en prenant une longue respiration silencieuse pour ne pas montrer à quel point Scott l’agaçait. Ou était-ce les hommes qui tournaient autour de son ex un peu plus loin? Peut-être un peu des deux, surtout le deuxième. Wild n’était pas si difficile à apprivoiser que ça selon Leroy, tant qu’on soit moindrement attentif à ses préférences et ses désirs. Secrètement, il espérait que les hommes à qui elle parlait ne le seraient pas... Et que Scott se mêle un peu de ses affaires quand même, mais ça ce n’était pas un secret tant que ça. « Tout ce que je dis c'est qu'elle aurait espéré plus de combativité de la part d'un lion. Et je ne fais que la citer. » L’air honteux, il baissa les yeux vers la bouteille de bourbon qu’il prit dans une main en prétextant vérifier la quantité d’alcool qu’il y restait. « Mon signe astrologique est le verseau, pas le lion. » Essayait-il vraiment de prétendre qu’il ne comprenait pas la référence alors que tout son être criait l’inverse? Pourquoi ne réussissait-il pas simplement à être impassible comme d’habitude? Il détestait l’effet que Wild avait encore sur lui par sa simple présence.

À son grand soulagement, Scott détala comme un lapin dès que Wild se dirigea vers eux. Un soulagement qui ne fut que momentané puisque la main qu’elle posa sur son torse comme elle l’avait si souvent fait auparavant le ramena quatre ans plus tôt. La chaleur qui se propagea dans sa cage thoracique fut autant rassurante qu’étouffante, mais il ne reprit son souffle que lorsqu’elle la retira enfin, même si une partie de lui aurait tout donné pour qu’elle ne la retire pas. « Il est surtout bien trop bavard mais dans le fond, il n'est pas méchant. » - « C’est vrai, il a l’air… sympa. » Il sourit à pleines dents, un sourire à peine forcé (mais bien sûr),  avant de lâcher un léger rire sincère. « Merci. Oui ça fonctionne bien. Spotify veut même viser plus loin en essayant de tenter les USA. On gagne de plus en plus de part de marcher là-bas. » Il ne doutait pas une seconde de sa compétence, mais il était surpris de constater à quel point le podcast prenait de l’ampleur quand elle lui avait plusieurs fois reproché que son travail prenait trop de place. « Wow, les USA! J’ai un peu honte de n’avoir jamais entendu parler de ton podcast avant… » D’une main, il désigna le Club qui était bondé. « Ça parle de quoi au fait? » Il essayait de se montrer intéressé à ses projets, sans réaliser sur le moment qu’il aurait aussi l’air d’avoir été détaché toutes ces années alors que, en réalité, il s’était retenu tant de fois de demander de ces nouvelles à son frère. « La déco, c'est toi non ? » Il releva ses yeux vers les siens, puis il hocha doucement la tête en déglutissant difficilement. « Hm hm » se contenta-t-il de répondre en détournant la tête en même temps qu’elle pour rapporter son attention sur les nombreuses lumières accrochées au plafond. Durant quelques secondes, Leroy se perdit dans ses pensées, les yeux clos. Il se revoyait ce soir-là en compagnie de Wild. Le souvenir était si vivide qu'il avait l'impression de sentir le corps de la jeune femme dans ses bras, se balançant au rythme de la musique alors qu'il l'enlaçait par derrière. Sans même réfléchir à ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre, ni à l’interprétation qu’elle pourrait faire de ses gestes, il s’était complètement abandonné en sa présence. Comment avait-il pu merder au point que leur relation fasse un 90 degrés aussi intense? « Merci... Ça me touche que tu t'en sois souvenu. » Comment est-ce que j’aurais pu oublier? Au son de sa voix, il rouvrit les yeux. « Ça me fait plaisir, ce n’est rien. » C'était loin d’être rien, mais peu importe. « J'aimais l'endroit. Et tous les autres ont également validé, particulièrement Scott. » Évidemment, quelle surprise? Son rire se mélangea à celui de la brune. « Je ne pensais pas que tu aimais l’endroit à ce point. » À l’époque, lorsqu’il lui avait fait découvrir ce lieu si important pour lui. « Mais ça fait plaisir de savoir que tu ne venais pas ici que pour me faire plaisir. » ajouta-t-il en se pencha légèrement vers elle en souriant. Lorsqu’elle l’avisa que son frère serait présent, il parut surpris, bien qu’il ne l’était pas tant que ça au fond dans les circonstances. « Ça ne m'étonne même pas de lui. Tu sais à quel point il aime préparer ses entrées. » Avoir su, il lui aurait préparé un costume avec un tutu rose afin que personne ne puisse rater son arrivée. « Je ne sais pas pourquoi je suis surpris en vrai, c’était évident qu’il serait ici. » Quoiqu’il s’attendait à la même chose de Carter qui ne ferait pas honneur de sa présence au plus grand bonheur de Leroy. Lorsqu’elle le frappa sur l’épaule, il prétexta avoir mal en posant sa main au même endroit où il avait reçu le coup juste avant de pincer le biceps de Wild du bout des doigts. « T’es rendue avec des biceps d’Hulk aussi? » se moqua-t-il en riant avant de lui demander si ses parents étaient en ville. « T'es fou ou quoi ?! Si j'avais invité ma mère alors qu'on faisait la soirée dans ton Club, elle se serait déjà imaginée un mariage et des mioches partout. » Il se mordilla la lèvre inférieure pour ne pas exploser rire. « Je tiens à ma santé mentale. » À son tour, il se pencha vers elle en glissant une main sur son bras sans pouvoir dissimuler l’étincelle espiègle qui animait son regard. « J’aurais pu briser ses rêves en lui disant que je tire à blanc. » Il se redressa en pinçant les lèvres, puis il attrapa un nouveau cocktail qu’il porta à ses lèvres en plongeant son regard dans celui de son ex pour ne rien rater de sa réaction. « Elle le découvrira avec les photos de l'évènement. En même temps que Carter. Il risque d'être RAVI. » Très probablement énervé étant donné son côté sanguin. « C’est mal si je te dis que j’aurais aimé être un petit oiseau pour voir sa réaction en direct? » Il grimaça en promenant son regard de droite à gauche d’un air innocent. « Rappelle moi de mettre mon téléphone en mode avion. » - « Rappelle-moi de verrouiller la porte du Club. » Il leva son index pour faire une précision. « Si jamais l’idée de débarquer chez moi lui prend, tu peux lui dire que je suis déménagé. » Il ne restait plus qu’à espérer que Nate penserait à ses intérêts en ne lui communiquant pas sa nouvelle adresse.

Parlant du loup, ce dernier franchit enfin les portes au At Nate’s Jazz Club et vint les rejoindre directement. « Hey, mon pote ! Comment ça va ? » Leroy n’avait jamais été un fan des accolades, mais il avait l’habitude avec Nate depuis le temps. Disons qu’il choisissait ses batailles et qu’il avait compris il y avait longtemps qu’il avait le choix d’accepter cette marque d’affection ou de subir un supplice jusqu’à la fin de sa vie. « Ça va et toi? Comment ça tu ne m’as pas dit que tu venais?! » demanda-t-il en lui rendant son étreinte en tapant à quelques reprises dans le dos de l’homme. « Tu es sublime, comme d'habitude. » Il ne pouvait qu’approuver, mais ce n’était plus à lui de la complimenter, il l’avait bien compris. Pendant un court instant, il se sentit de trop au milieu de cette famille qui avait été brièvement la sienne, peut-être bien plus que les Kearns parmi lesquels il ne s’était jamais senti à sa place. Il cacha son malaise en prenant une longue gorgée d’alcool pendant que Nate la faisait tourner sur elle-même telle une princesse. « Je suis content de voir que vous arrivez à être au même endroit sans vous arracher les yeux. » Il n’aurait peut-être pas dit la même chose s’il avait été témoin de leur échange un peu plus tôt cette année. « Je ne suis pas Carter, tu le sais bien. » Leroy écarquilla les yeux. « Heureusement. » Disons qu’il n’aurait jamais couché avec Carter, même s’ils se retrouvaient à être les deux derniers humains sur Terre. Encore mieux mourir. « Je reviens dans cinq minutes, pas de bêtises. » À dire vrai, il était un peu déçu qu’elle les quitte aussi rapidement, se doutant qu’elle aurait bien d’autres personnes à qui parler ce soir et qu’il n’était pas garanti qu’elle aurait du temps à lui consacrer. Au moins, il pouvait se réjouir du fait qu’elle les quittait pour discuter avec une femme qui lui avait fait signe quelques secondes plus tôt, et non l’un des hommes qui la dévorait des yeux. « Alors mec, ça fait quoi de la revoir après tout ce temps ? » Instantanément, Leroy tourna la tête vers son ami qu’il dévisagea sans aucune discrétion. « C’est moi ou j’ai l’impression que ça te ferait presque plaisir de savoir que je trouve ça difficile? Je commence à me demander si t’es vraiment mon pote. » Agacé, il poussa un soupir avant de prendre une gorgée de son verre dans lequel son regard se perdit l’instant d’après. « Je dois vraiment te rappeler que c’est elle qui m’a plaqué il y a quatre ans? » Le rappel était douloureux, il s’en serait bien passé. « La façon dont je me sens n’a pas vraiment d’importance. Il est peut-être temps que tu acceptes que c’est vraiment fini. » Le mode de vie qu’il entretenait à l’époque ne convenait pas à Wild, il ne voyait pas comment ça pourrait être le cas aujourd’hui alors qu’il gérait maintenant sa propre entreprise. Malgré les regrets qu’il éprouvait vis-à-vis de leur histoire et la douleur qu’il ressentait rien qu’en la revoyant, ils ne vivaient pas dans un monde de licornes. C’était fini.


 

Leroy Kearns

Forging my own path from the fragments of unacknowledged sacrifice, I find strength in the echoes of my resilience, each step a testament to my unwavering determination to define my own worth.

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Wild Fitzjames
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ÂGE : 34 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumée à mes défauts qu'à ceux d'autrui.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Elle s'occupe d'une émission sexo amusante et sans complexe suivie avec assiduité par toute une communauté. 3e podcast écouté en Australie.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft fraîchement rénové (mai 2023).
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TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

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Carter (scénario) Because I'm happy. Come along if you feel like a room without a roof. Because I’m happy... Clap along if you feel like happiness is the truth. My brother. :l:


Mabel #1Kieran #1Mitchell #1

RPs TERMINÉS : Leroy #1
AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Uni-Nox
DC : Nop
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyDim 24 Mar - 2:17



Was it really everything ?  × ft. LEROY & WILD

I'm always leavin' empty-handed
No one wants a heart that's damaged
Only know a love that lets me down
'Cause I can't get hurt if I'm the first one to leave  

Alors que Scott se reprenait à temps pour éviter de parler de leur séparation, il remarqua le sourire du brun. « Il est difficile de dire non à Wild quand elle a une idée en tête. » Que ce soit dans sa carrière ou sa vie personnelle, il n'avait jamais rencontré une telle tête de mule. S'en était tout aussi troublant qu'attachant. Lorsqu'elle avait décidé quelque chose, elle finissait toujours par arriver à ses fins. Et rien que pour ça, il vouait un certain respect à Leroy. Il avait été capable de supporter la jolie brune durant presque une année au quotidien. Selon Scott, ça tenait du miracle. L'australien observa l'homme qui se tenait à ses côtés durant quelques secondes, constatant qu'il semblait un instant perdu dans des souvenirs auquel il n'avait pas accès. « Tu peux le dire, quand on s’est séparé » Oui mais non, car ce mot me dérange malgré tout. Il ne releva pas plus que ça la remarque, cela serait inutile même si son fort intérieur lui criait qu'il devait lui dire que ces deux débiles avaient, ce jour là, fait l'erreur de leur vie. « Vous sous-estimez l'influence que vous avez eue sur elle. Vous comprendrez peut-être mieux lors du discours prévu tout à l'heure. » Adossé contre le bar, il détailla les réactions du Kearns tout en trempant ses lèvres dans son verre. Cette absence de répartie et ses yeux ronds comme des billes témoignaient de la surprise qu'il avait réussi à provoquer. Navré Wild, j'ai légèrement cafté pour votre bien à tous les deux. Un sourire de vainqueur étira ses traits alors qu'il savourait l'instant. « On verra bien. » Cette gestuelle nerveuse ne passa pas inaperçue mais il ne fit aucun commentaire supplémentaire. Il ne manquerait cependant pas l'occasion de le faire le moment venu. Il enchaina alors sur le podcast et fut violemment étonné de constater que certaines personnes sur cette foutue planète préféraient vivre en tortue au fin fond d'une grotte plutôt que se renseigner un minimum sur le monde qui les entourait. « C’est si surprenant que ça ? Vous cherchez vos ex sur les réseaux sociaux, vous? » - « Bien sûr que oui. » Sa voix avait fusé du tac au tac alors qu'il éclatait de rire. Cela semblait pourtant si évident. Il releva alors ses yeux noisettes sur son amie qui discutait un peu plus loin. « Tout ce que je dis c'est qu'elle aurait espéré plus de combativité de la part d'un lion. Et je ne fais que la citer. » - « Mon signe astrologique est le verseau, pas le lion. » Le brun avait répondu de manière trop vive pour que cela soit anodin. Cependant, Scott n'insista pas, préférant ne pas le braquer. Le but n'était pas de contrecarrer ses plans. 

Une fois disparut de la circulation, Wild prit sa place et posa innocemment sa main sur le corps de celui qui avait partagé sa vie autrefois. Alors qu'un frisson descendit le long de son dos en croisant son regard, elle fit diversion en reportant son attention sur la salle bondée. « C’est vrai, il a l’air… sympa. » Elle éclata de rire devant son sourire forcé avant de tenter de reprendre un minimum de contenance. « Wow, les USA! J’ai un peu honte de n’avoir jamais entendu parler de ton podcast avant… » - « J'ai eu un bon professeur en affaires il y a de ça quelque temps. Tu l'as peut-être connu ? » Un sourire taquin étira délicatement ses traits tandis qu'elle reprenait une gorgée de champagne. Elle avait eu de quoi s'inspirer durant toutes ces soirées à l'observer travailler sur des dossiers, ces inlassables coups de téléphone et cet air déterminé qu'il affichait à chaque fois qu'il parlait de son boulot. Elle avait été admirative de sa combativité et au fond, elle aurait aimé qu'il en témoigne autant envers leur couple. « Ça parle de quoi au fait ? » Observant la main qu'il tendit pour montrer le Club, elle ne put s'empêcher de sourire puis de se mordre la lèvre inférieure. Sans même lui adresser un regard, sa voix retentit soudainement entre eux. « De sexe. » Elle ancra alors ses yeux clairs dans les siens, affichant ce petit air si déstabilisant qu'elle avait de nombreuses fois utilisé sur lui. « Un sujet universel, qui parle à tout le monde. » Elle parcourut alors la salle du regard tout en constatant les petites attentions qu'il avait données à la décoration. « Hm hm. » Son coeur se serra dans sa poitrine lorsqu'elle entendit cette approbation à demi avouée. « Ça me fait plaisir, ce n’est rien. » A tes yeux peut-être mais pour moi, c'est tellement plus que rien. « J'aimais l'endroit. Et tous les autres ont également validé, particulièrement Scott. » Elle se retint d'ajouter un comme de par hasard tout en se mettant à rire. « Je ne pensais pas que tu aimais l’endroit à ce point. Mais ça fait plaisir de savoir que tu ne venais pas ici que pour me faire plaisir. » Du tac au tac, elle répondit plus vite que son ombre. « Je ne me suis jamais forcée à quoi que ce soit lorsqu'on était ensemble. Je t'accompagnais ici car ça me plaisait. » Elle s'était sentie obligée de corriger ses propos comme s'ils avaient malencontreusement sonné faux à ses oreilles. Et le fait de se remémorer ces souvenirs lui fit soudainement bien plus mal que ce qu'elle s'était imaginée. Ils enchaînèrent alors sur l'arrivée de son frère qui ne devait plus tarder. « Je ne sais pas pourquoi je suis surpris en vrai, c’était évident qu’il serait ici. » En effet, il était étonnant qu'il ait pu ne serait-ce qu'imaginer le contraire. Carter aurait également dû être présent mais il était actuellement au Moyen-Orient pour une mission où, selon sa soeur, le but principal était avant tout de rentrer en vie. Lorsqu'il lui fit la réflexion sur Carter, elle ne put s'empêcher de lui donner une tape sur l'épaule, les yeux pétillants de malice. Elle ne put retenir l'immense sourire qui prit place sur son visage lorsqu'elle constata qu'il rentrait dans son jeu. Alors qu'il faisait semblant d'être violemment touché, il vint lui pincer le bras. « T’es rendue avec des biceps d’Hulk aussi ? » - « J'ai eu maintes occasions de m’entraîner sur Carter. » Elle lui offrit son plus beau clin d'oeil avant d’enchaîner sur ses parents. « Je tiens à ma santé mentale. » Et sans qu'elle ne puisse prévoir son geste, il se pencha soudainement vers elle. Alors que sa main glissait sur son bras, elle se surpris à fermer les yeux, savourant sans un mot le feu qui se mit à irradier sa peau. Cette caresse inattendue qui attisa ces braises aujourd'hui endormies. Merde. Comment était-il possible qu'après toutes ces années, il lui fasse toujours autant d'effet. Etait-ce si tabou d'avouer qu'elle aurait aimé que cet instant dure un peu plus longtemps. « J’aurais pu briser ses rêves en lui disant que je tire à blanc. » Ce ne fut que lorsqu'elle entendit ses mots, qu'elle rouvrit ses yeux sur lui, un sourire aux lèvres. Une multitude de souvenirs, tels des flashs lui revinrent alors en mémoire. Ce repas de famille où elle s'était penchée vers lui et où il avait failli recracher tous ces petits pois. Ce regard complice qu'ils avaient alors échangé. Ce plat bien trop épicé qu'il s'était forcé à avaler à la suite de sa guéguerre avec Carter. Cet échange qu'ils avaient eu ensuite dans la chambre à propos de son frère avant qu'ils ne tombent dans les bras l'un de l'autre. Le bruissement des draps sur leur corps, la fermeté de ses mains le long de ses côtes, ses lèvres contre son cou... Elle secoua un court instant la tête pour se remettre les idées en place et ne pas se laisser happer par cette pente glissante. Il lui était tout bonnement impossible de perdre la face après ça. La jolie brune plissa les yeux tout en l'observant attraper un autre cocktail. Telle une panthère, elle réduisit la distance qui les séparait et fit glisser ses doigts sur son poignet puis sur ses phalanges avec une lenteur toute calculée. Se mordant la lèvre inférieure, elle ancra ses yeux envoutants dans les siens tout en lui volant son verre pour le porter à sa bouche. Tu ne peux pas gagner à ce jeu là, Lee... « Si j'apprécie cet aspect de ta personne... » Elle se recula comme elle était venue, sans oublier d'emmener son verre avec elle. « ... ce ne serait pas le cas de ma mère. Son gendre parfait aurait-il pu dégringoler de son piédestal ? » Jusqu'ici, malicieuse, elle ne l'avait pas lâché un seul instant du regard. Elle coupa cependant le contact lorsqu'ils parlèrent de Carter. « C’est mal si je te dis que j’aurais aimé être un petit oiseau pour voir sa réaction en direct ? » Elle ne put retenir le sourire qui étira ses traits. Carter allait être fou de rage. C'était une évidence à laquelle elle s'était déjà préparée. Wild savait pertinemment qu'il allait débarquer chez elle dès son retour de mission pour prendre soin de lui dire que ce connard de Kearns ne devait en aucun cas s'approcher d'elle. « Rappelle-moi de verrouiller la porte du Club. Si jamais l’idée de débarquer chez moi lui prend, tu peux lui dire que je suis déménagé. » Cette fois-ci, elle ne put s'empêcher de rire de bon coeur. « Il viendra chez moi avant d'atterir ici. Au moins cette fois-ci il ne débarquera pas avec une bouteille de champagne pour célébrer la nouvelle. » Si c'était une vengeance personnelle sur son frère ? Peut-être un peu pour dire vrai.

Son frère passa alors l'entrée du Jazz Club et déboula auprès d'eux avec son éternel air de playboy. « Ça va et toi ? Comment ça tu ne m’as pas dit que tu venais ?! » Du tac au tac le Fitzjames lui répondit tout sourire. « Il faut savoir se faire désirer dans la vie. J't'apprendrais un jour. » Wild se mit à rire tout en buvant une gorgée du cocktail subtilisé peu de temps auparavant. Il n'était pas son frère pour rien. Et alors qu'il finissait de la complimenter tout en la faisant tourner sur elle-même, il lâcha une punchline dont il avait le secret. Belle entrée en matière. « Je ne suis pas Carter, tu le sais bien. » Leroy écarquilla les yeux tout en spontanéité. « Heureusement. » Elle fit glisser son regard amusé vers lui sans ajouter un seul mot, ayant parfaitement compris ce à quoi il faisait référence. Et alors qu'elle serait bien restée en compagnie de deux des hommes qui avaient le plus compté dans sa vie, elle fut appelée par une femme un peu plus loin. Leur offrant un dernier regard elle disparut dans la foule. « Alors mec, ça fait quoi de la revoir après tout ce temps ? » Nate ne prit même pas la peine de dissimuler son sourire alors qu'il constatait que sa question venait de piquer à vif son ami. « C’est moi ou j’ai l’impression que ça te ferait presque plaisir de savoir que je trouve ça difficile ? Je commence à me demander si t’es vraiment mon pote. » - « Le fait que tu en doutes me brise le coeur. » Il porta une main sur sa poitrine faisant mine d'être soudainement blessé. Il nota cependant la première partie de la réponse de son ami. « Je dois vraiment te rappeler que c’est elle qui m’a plaqué il y a quatre ans ? » Nate balaya l'idée de la main, ne préférant pas revenir sur le choix complètement stupide que sa soeur avait fait quatre ans auparavant. « On fait tous des erreurs dans la vie. » Il lui offrit alors son plus beau sourire. « La façon dont je me sens n’a pas vraiment d’importance. Il est peut-être temps que tu acceptes que c’est vraiment fini. » Jamais. Bordel mais c'est qu'il était tout aussi borné que sa frangine celui-ci. Il fit tourner l'alcool dans son verre quelques secondes avant de relever ses yeux bleus sur le brun. « Rappelle-moi depuis quand tu n'as pas été en couple ? Et je ne te parle pas des dindes que tu soulèves pour l'hygiène. » Il leva un sourcil, sachant pertinemment qu'il appuyait sur un point sensible. Et avouons-le, tant de délicatesse dans sa bouche, c'était merveilleux. Les joies d'une amitié sans faille, sans tabou, sans filtre. « Tu pourrais au moins avouer que je ne t'ai jamais vu aussi heureux que lorsque vous étiez ensemble. » Il marqua une pause volontaire avant de reprendre une gorgée d'alcool. « Et c'est le cas pour elle aussi. » Il ne faisait qu'exposer des faits, aussi troublant de vérité soient-ils. Il se souvenait de tous ces moments qu'ils avaient pu partager tous ensemble, ces repas, ces éclats de rire. Cette complicité dans leurs yeux qui ne pouvaient pas mentir. Parce que ça ne s'invente pas ces choses-là. « Si tu retrouves tes couilles un jour, tu lui demanderas pourquoi tous les hommes qui l'ont courtisée avaient soudainement tous les défauts du monde après leur troisième rendez-vous. » Il esquissa un sourire tout en portant son verre à ses lèvres et le stoppa juste à temps pour lancer sa phrase. « Elle m'a toujours répondu que je ne pourrais pas comprendre. Une histoire de café ou je ne sais quoi... » Il but alors une gorgée d'alcool avant de reporter ses yeux clairs sur son ami. « Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que tu fais partie de l'équation, non ? » Il laissa un silence s'installer, en savourant chaque instant en son for intérieur. Si sa soeur avait entendu qu'une infime partie de leur conversation, il savait qu'elle l'aurait étripé avant qu'il n'ait eu le temps d'imaginer avoir la possibilité de s'enfuir. Relevant les yeux, il détailla son ami qui observait sa soeur un peu plus loin. Il rompit alors le silence qui s'était installé entre eux. « Lee... ça fait quoi, quinze ans qu'on se connait ? Pas à moi, mec. » Il soupira tout en faisant tourner l'alcool dans son verre. « Il n'y a qu'à voir comment tu la regardes. Y'a cette putain de flamme qui brûle en toi et t'es juste trop con pour te l'avouer. » D'une traite, il vida le reste de son cocktail avant de le poser sur le bar. Reportant son attention sur la salle, il vit que sa soeur revenait vers eux, l'air suspicieuse. « Alors j'ai raté quoi ? » Sa question était principalement adressée à son frère, au vu de la gueule que tirait Lee. « Pas grand-chose. On ressassait des vieux souvenirs... » Il lança un regard entendu à Leroy avant de reporter son attention sur la brune. « Bon, je vous abandonne les tourtereaux. Je vais essayer de trouver ce bon vieux Scott. » Très fier de lui après sa réflexion, il donna une tape sur l'épaule de son ami avant de disparaître à son tour dans la foule. Wild le suivit des yeux et constata qu'il lui fallut peu de temps pour trouver Hasteed. Quelques secondes plus tard, les deux hommes riaient déjà aux éclats. Voir son frère aussi heureux la fit doucement sourire. Nate pouvait se montrer lourd mais il restait un véritable rayon de soleil dans sa vie. « Pour être honnête, je ne sais pas lequel des deux est le pire. » Elle se mit alors à rire en les observant au loin. Soupirant face à ce duo pour le moins improbable, elle reporta son attention sur Lee, plongeant ses yeux pétillants de malice dans les siens. « Au fait, sympa la barbe. Ça fait son charme, ça te donne l'air moins dur. » Elle marqua une pause, le taquinant légèrement avec délectation. « Pour être honnête, ça fait moins PDG Kearns. » Laissant innocemment ses yeux glisser à nouveau sur la salle, elle esquissa un sourire amusé tout en reprenant une gorgée du cocktail. « Mais par pitié, ne renonce pas aux chemises, ce serait dommage. » Et ne parlons même pas de tes foutues chaussettes. Après tout c'était sa marque de fabrique et des souvenirs concernant ses chemises, elle en avait plein, peut-être même trop. Ses yeux glissèrent alors sur la salle et elle se retint un court instant de rire en apercevant Nate et Scott un peu plus loin qui semblaient absorbés par leur conversation. « Essaye de rester discret, mais tu vois les deux commères à 3h00 ? Ils épient tous nos faits et gestes. » Elle leva les yeux au ciel tout en se demandant ce qu'elle avait fait pour mériter un frère et un ami pareil. « Je crois que Scott t'aime bien. Et Nate... et bien Nate te voue un culte alors bon. » Pas besoin d'en rajouter. Il l'avait toujours défendu et ce, depuis le premier jour. Limite s'il ne l'avait pas poussé dans ses bras à l'époque lors de la soirée d'anniversaire où ils s'étaient rencontrés. Comme de par hasard, ils s'étaient retrouvés à faire équipe pour les différents jeux. « C'est un bon pote, sincèrement. Il ne te l'a peut-être jamais avoué, mais à l'époque, il a plaidé en ta faveur durant des mois. » Quand je suis partie telle une lâche car je n'aurais jamais supporté ton regard. Elle marqua une pause avant d'ajouter en esquissant un sourire. « Il a toujours été de ton côté de toute façon. T'es son troisième frère. » Et elle porta l'alcool à ses lèvres, sachant pertinemment que Nate était ce que Lee aurait toujours aimé avoir avec les siens.

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one thousand lonely stars
It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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Leroy Kearns
Leroy Kearns
l'ombre du père
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ÂGE : 40 ans (31 janvier 1984)
SURNOM : Lee
STATUT : Célibataire, trop occupé pour s'investir pleinement dans une relation.
MÉTIER : Co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club depuis début 2021
LOGEMENT : 107 Edward Street, Spring Hill
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POSTS : 3583 POINTS : 160

TW IN RP : Abandon d'enfant, maladie, décès, alcool
TW IRL : Deuil périnatal, prématurité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Né à Birmingham en Angleterre, est déménagé à Brisbane à 15 ans. ∆ A une fille de 24 ans, Charlotte, qu'il ne connait pas, née de son union avec Eleanor alors qu'il n'était qu'un adolescent. ∆ Anciennement conseiller juridique principal pour le Kearns Hotels Group. ∆ Ainé d'une fratrie de quatre enfants, a deux frères et une soeur plus jeunes. ∆ Possède un camp de chasse où il s'évade lorsqu'il a besoin de se ressourcer. ∆ Joue du piano et au golf. ∆ Amateur de bourbon. ∆ A une collection de chemises et de chaussettes assorties. ∆ S'est fait tatouer "Timshel" sur son avant-bras droit.
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Kearns ∆ u.c.

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Anwar ∆ Beneath the canvas of possibility, we painted our friendship with strokes of ambition, stepping into the realm of business as co-creators of our destiny, each stroke a tribute to the courage of self-love.

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Emma ∆ Even if our calendars resemble a game of Tetris, our friendship pieces always find a way to fit together.

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Wilroy ∆ How can you just walk out on me without a trace? I don't hear the sound of your voice. I can't see your face. On one side of the coin, there's a cure, but on the other there's a curse. Well, I'm living in the larger world now, where work brings worth.

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Keanley ∆ u.c.

(5)

Wild #2Eleanor #1Anwar #1Emma #1Charlotte #1

Communication
Wild
RPs EN ATTENTE : James #1 ∆ Cristina #1
RPs TERMINÉS :
RIP Caelan:


Wild #1
AVATAR : Tom Pelphrey
CRÉDITS : Mapartche (avatar), Mapartche (dessin) & loonywaltz (UB)
DC : Lincoln Mulligan & Cameron Lewis
PSEUDO : Miss O'N3d
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/09/2020
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyMar 26 Mar - 3:13




Was it really everything ? -- @Wild Fitzjames
Wild avait tout pour réussir son projet de podcast : une détermination inébranlable, un charisme ensorcelant et une voix plus qu’agréable. Bien que Leroy n’était peut-être pas le plus objectif sur ce dernier point puisque le son de la voix de la jeune femme avait longtemps suffi à apaiser tous ses maux. S’ils avaient pris des chemins différents quatre ans plus tôt, il était content de partager une partie de son bonheur aujourd’hui, et ce malgré le pincement au cœur qu’il ressentait chaque fois que son regard se posait sur elle. Il espérait que tôt ou tard les regrets cesseraient de prendre toute la place et qu’il pourrait se remémorer leurs bons souvenirs sans souffrir. « J'ai eu un bon professeur en affaires il y a de ça quelque temps. Tu l'as peut-être connu ? » La peine et les regrets laissèrent brièvement la place à leur complicité d’antan. Les sourcils froncés, Leroy se caressa le menton du bout des doigts en prétextant réfléchir. « Je ne sais pas, tu crois que je le connais? » répondit-il d’un air innocent. « Mon petit doigt me dit que tu ne parles pas de Demond, mais je ne vois pas qui d’autre… » Malgré tout ce qu’il pouvait reprocher à son paternel, le patriarche des Kearns lui avait appris comment gérer une entreprise. Un peu ironique alors que le Kearns Hotels Group avait plutôt été légué à Cristina. De toute façon, il n’était pas ici pour parler de son père aujourd’hui, mais pour souligner la réussite du podcast de Wild dont il ne connaissait rien du tout. Innocemment, il lui demanda de quel sujet il était question, bien loin de se douter de la réponse qu’elle allait lui donner. « De sexe. Un sujet universel, qui parle à tout le monde.» Hm? Il déglutit difficilement en fronçant les sourcils, incapable de prononcer le moindre mot tant qu’il soutenait son regard si intense qu’il aurait pu transpercer son âme. « De sexe. » répéta-t-il au bout d’un moment en cachant difficilement sa surprise. Il n'avait aucun doute quant à la capacité de Wild d'aborder ce sujet à l'antenne, étant donné qu'elle n'avait jamais eu de problème à discuter de sexualité avec lui par le passé. Cependant, Leroy ne s'attendait pas à cette réponse, surtout après que Scott eut révélé qu'il avait eu une grande influence sur le podcast. Que pouvait-elle bien avoir raconté à son sujet? À son collègue, mais surtout ondes? Il commençait sérieusement à se poser des questions, lui qui préférait que sa vie sexuelle demeure dans le domaine du privé. Il balaya ses inquiétudes d’un battement de cils tandis que le regard de Wild parcourait la salle.  « Je ne me suis jamais forcée à quoi que ce soit lorsqu'on était ensemble. Je t'accompagnais ici car ça me plaisait. » L’esquisse d’un sourire sincère étira ses traits tandis qu’il hochait la tête. « Même pour les repas de famille avec mon père? » demanda-t-il d’un ton moqueur avant de se pencher légèrement vers elle sans même la regarder. « Je ne t’en voudrai pas si tu me réponds que non. » ajouta-t-il en plongeant son regard espiègle dans le sien tout en se redressant. Malgré tout ce qu’elle pouvait bien lui répondre, il savait qu’elle n’avait jamais été une grande fan de son père. La façon dont elle avait parlé de lui lors de leur dernière rencontre l’avait confirmé sans équivoque. Elle aimait sans doute autant Desmond que Leroy aimait Carter. « J'ai eu maintes occasions de m’entraîner sur Carter. » - « J’aime ce que j’entends, j’espère que tu ne l’as pas ménagé. » Qu’il reçoive ce qu’il mérite (pardon). Heureusement, la relation entre Leroy et ses ex-beaux-parents avait toujours été bien plus positive que celle qu’il entretenait avec son ex-beau-frère. Il était déprimant de constater qu’il avait reçu davantage d’affection de leur part en quelques mois de relation que ses propres parents depuis son enfance. C’était sans doute pour cette raison qu’il aurait aimé les voir ce soir, même s’il n’était plus en couple avec leur fille depuis plusieurs années déjà. Mais avec la pression que Wild pouvait subir de la part de sa mère, Lee pouvait comprendre sans difficulté qu’elle ait préféré ne pas l’inviter. Il n’était pas difficile de voir de qui Nate retenait, en tout cas. « J’aurais pu briser ses rêves en lui disant que je tire à blanc. » Il se trouvait drôle, Leroy, fier de la surprendre avec ces mots comme elle l’avait fait la première en compagnie de sa famille. Incapable d’arrêter de sourire, il se perdit dans l’océan de son regard en se remémorant cette soirée épicée. Le temps d’un bref moment, il eut l’impression de retrouver la Wild d’avant. Sa Wild. Celle avec qui un simple regard suffisait à ce qu’ils se comprennent sans prononcer le moindre mot. Dix mois de relation à peine et pourtant, elle le connaissait sur le bout des doigts tandis qu’il commettait les mêmes erreurs tel un amateur. Alors que Wild s’approchait dangereusement de lui telle une prédatrice, son parfum chatouilla les narines de l’homme dont les sens s’aiguisèrent. Le souffle coupé, il suivit attentivement le mouvement de ses dents sur sa lèvre inférieure tandis qu’une bouffée de chaleur l’envahit. Puis il se perdit une fois de plus dans son regard envoutant. Grave erreur, il le savait, il s’était ainsi fait avoir lorsqu’elle était venue lui porter un café à l’Emerald lors de leur troisième rencard. Un souvenir indélébile de cette envie irrésistible de l’embrasser à laquelle il avait succombé malgré tous ses efforts pour résister un peu plus longtemps à son charme. Finalement, peut-être que Scott avait raison et que Wild était vraiment une mante religieuse. Il se sacrifierait volontiers. « Si j'apprécie cet aspect de ta personne... » Le cœur battant la chamade, un soupir discret lui échappa. On parlait de quoi déjà? Il se racla la gorge tandis que Wild reprenait ses distances, une très bonnes idée s’il ne voulait pas faire de conneries ce soir. « ... ce ne serait pas le cas de ma mère. Son gendre parfait aurait-il pu dégringoler de son piédestal ? » Ébranlé, il chercha son verre à tâtons avant de réaliser qu’il se l’était fait voler. Il en prit alors un autre qu’il porta à ses lèvres en espérant que la chaleur qui se répandrait dans sa gorge l’aiderait à reprendre ses esprits. « Hmmmm je… peut-être. Je veux dire… je ne suis plus son gendre, techniquement, alors... » Alors pourquoi Wild le chamboulait-elle autant qu’à leurs débuts? Cela faisait quatre ans qu’il essayait de se convaincre qu’il était passé à autre chose. Il n’en était plus si sûr finalement. À son grand soulagement, Wild poursuivit la conversation en parlant de ses frères, un sujet qui devrait suffire à lui changer les idées et ainsi lui permettre de se détendre.  « Il viendra chez moi avant d'atterir ici. Au moins cette fois-ci il ne débarquera pas avec une bouteille de champagne pour célébrer la nouvelle. » - « Sauf peut-être pour me l’éclater sur la tête. » Carter en mourrait d’envie, Lee en était persuadé.  

Ami avec leur frère Nate depuis plus de dix ans, Lee n’avait jamais compris pourquoi Carter le détestait autant. Ce qu’il avait compris, par contre, c’était que peu importe ce qu’il ferait, il ne serait jamais digne du cœur de Wild aux yeux de son aîné. Un sentiment qui lui rappelait drôlement son père dont il avait si longtemps cherché l’approbation. La rupture des tourtereaux avait au moins un avantage : le Kearns n’avait plus besoin d’essayer de plaire à tous les Fitzjames. Il avait toutefois craint que sa relation avec Nate ne serait plus la même, notamment parce qu’il avait été distant avec lui après sa séparation avec Wild, mais il avait été rassuré de constater que leur relation était restée intouchée. À part pour les nombreux commentaires qu’il se prenait de la part de son ami et ce n’était visiblement pas près de changer. « Il faut savoir se faire désirer dans la vie. J't'apprendrais un jour. » Comme la fois où j’ai attendu que Wild revienne vers moi? Regarde où ça m’a mené… Le brun se contenta de sourire en les laissant discuter jusqu’à ce que la jeune femme ne les laisse entre hommes temporairement. Aussitôt qu’elle fut partie, il regretta son départ, comprenant bien assez vite qu’il allait avoir droit à un interrogatoire dont il se serait passé volontiers. « Le fait que tu en doutes me brise le cœur. » En temps normal, Lee aurait sans doute ri au petit numéro de Nate, mais il n’avait pas le cœur à rire quand il était question de ses émotions déjà bien difficiles à exprimer. « On fait tous des erreurs dans la vie. » - « Elle méritait mieux que ce que j’ai réussi à lui offrir. » La grosse erreur, c’était lui qui l’avait commise en prenant sa copine pour acquise en la négligeant malgré les nombreux avertissements qu’elle lui avait donnés. Il aurait pu changer avant qu’il ne soit trop tard, mais il avait fait passer son père avant elle et il le regrettait amèrement. « Rappelle-moi depuis quand tu n'as pas été en couple ? Et je ne te parle pas des dindes que tu soulèves pour l'hygiène. » - « Fuck you. » s’exclama-t-il sèchement avant de s’essuyer les commissures de ses lèvres du bout des doigts. « Je travaille trop pour m’investir avec quelqu’un. J’ai déjà assez fait souffrir ta sœur, je ne veux pas répéter la même erreur deux fois. » Énervé, il se retourna face au bar pour s’occuper les mains et l’esprit et déposant les verres vides sur le petit cabaret. « Tu pourrais au moins avouer que je ne t'ai jamais vu aussi heureux que lorsque vous étiez ensemble. Et c'est le cas pour elle aussi. » Il humecta ses lèvres en tournant la tête vers le blond qu’il fusilla du regard. « On n’est plus ensemble. Qu’est-ce que tu ne comprends pas?! » Mais il avait raison, Nate, et c’était assurément ce qui énervait le plus Leroy qui n’était pas prêt à lui avouer. Parce que lui dire qu’il avait raison ne ferait que lui donner davantage de pouvoir. « Si tu retrouves tes couilles un jour, tu lui demanderas pourquoi tous les hommes qui l'ont courtisée avaient soudainement tous les défauts du monde après leur troisième rendez-vous. » Il s’immobilisa quelques secondes pour prendre une grande inspiration en fermant les yeux, à deux doigts de perdre les pédales. À peine avait-il eu le temps de se remettre des remarques de Scott qu’un deuxième assaillant le prenait pour cible. « Elle m'a toujours répondu que je ne pourrais pas comprendre. Une histoire de café ou je ne sais quoi... Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que tu fais partie de l'équation, non ? » - « Pourquoi tu ne lui demandes pas? » demanda-t-il en tournant la tête vers lui sans pouvoir cacher son agacement, les paumes toujours posées sur le bar devant lui. « Et ton petit sourire, tu peux l’enlever ou je te le fais ravaler. » Il n’en pouvait plus, son cœur se tordant un peu plus à chaque réplique que lui assénait son ami. Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée pour lui d’être présent ce soir à mélanger sa vie professionnelle et personnelle. Il avait cru être capable de faire une coupure, sans savoir que Scott et Nate seraient sur son dos chacun leur tour. Peut-être aurait-il dû se contenter de préparer la salle pour ensuite laisser Anwar gérer le Club durant l’évènement… Du regard, il chercha Zehri dans l’espoir qu’il viendrait le sauver, mais constata bien assez vite qu’il devait être parti gérer quelque chose dans le bureau ou ailleurs. À défaut de trouver Annie, c’est sur Wild que se posa son regard douloureux. « Lee... ça fait quoi, quinze ans qu'on se connait ? Pas à moi, mec. Il n'y a qu'à voir comment tu la regardes. Y'a cette putain de flamme qui brûle en toi et t'es juste trop con pour te l'avouer. » Le souffle court et le dos courbé, Leroy tourna la tête vers Nate pour le supplier du regard d’arrêter. « Nate putain… arrête s’il te plait. » murmura-t-il dans une supplication désespérée. « J’en ai assez dans mon assiette en ce moment, j’ai vraiment pas besoin ça. » Il s’en voulait déjà bien assez pour ce qui s’était passé sans que le blond en rajoute par-dessus en plus. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise? Qu’elle me manque? » grommela-t-il entre ses dents à quelques centimètres de son visage. « Elle me manque. T’es content?! » Il se recula et recommença à placer les verres vides sur son cabaret en les entrechoquant. « Je ne veux plus en entendre parler de la soirée maintenant, sinon je te sors. On est dans MON bar au cas où t’aurais oublié. » Alors qu’il s’apprêtait à prendre le cabaret plein pour s’éclipser en cuisine, Wild les rejoignit. « Alors j'ai raté quoi ? » - « Pas grand-chose. On ressassait des vieux souvenirs... » Certainement pas les siens puisqu’il ne faisait rien d’autre que de se mêler de la vie des autres ce soir. Toujours furieux, Leroy prit une serviette sur le bar et essuya quelques éclaboussures. « Bon, je vous abandonne les tourtereaux. Je vais essayer de trouver ce bon vieux Scott. » Moralement affaibli par les propos de son ami, Leroy ne prononça pas un mot tandis que son corps s’avança sous la tape que lui donna Nate sur l’épaule. « Pour être honnête, je ne sais pas lequel des deux est le pire. » Un rire sarcastique lui échappa tandis qu’il osait enfin poser son regard sur elle. « Définitivement ton frère. Je n’avais pas réalisé à quel point il ressemblait à ta mère… » Pour ma santé mentale, je me serais bien passé de sa présence finalement… Qui aurait cru qu’il aurait presque préféré Carter à Nate ce soir? Au moins lui n’aurait pas passé la soirée à enfoncer le clou en parlant de leur rupture. « Au fait, sympa la barbe. Ça fait son charme, ça te donne l'air moins dur. » Difficile d’être insensible aux compliments venant de sa part, si bien qu’il lui répondit par un sourire sincère en caressant sa barbe d’une main d’un air satisfait. « Ah ouais? Ça te plait? » Malgré ses préoccupations initiales lors de sa conversation avec Nate, Leroy se laissa envelopper par l’énergie positive émanant de Wild, retrouvant ainsi en partie sa bonne humeur. Bonne humeur qui ne fut de courte durée. « Pour être honnête, ça fait moins PDG Kearns. » Visiblement, sa rupture ne serait pas le seul clou enfoncé aujourd’hui. Pourquoi avait-il accepté d’organiser cette soirée déjà? Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Tandis que la brune savourait son succès ce soir, elle rappelait au brun là où il avait échoué. Il savait au fond qu’elle ne voulait que le taquiner, mais il n’avait plus la force pour encaisser les remarques qu’il recevait à droite et à gauche. Plutôt que de répondre, il prit une gorgée du dernier verre qui était devenu le sien. Ça fait combien de verres que tu bois ce soir? Il serait peut-être temps que tu ralentisses avant que ça devienne un problème… « Mais par pitié, ne renonce pas aux chemises, ce serait dommage. » - « Aucune chance. Qu’est-ce que je mettrais d’autre? » Des t-shirt? Il n’en avait qu’un… et certainement pas des robes, même s’il avait eu l’air d’un imbécile en répondant sincèrement à la question lorsqu’elle lui avait demandé s’il était plus du genre robe ou pantalon. « Essaye de rester discret, mais tu vois les deux commères à 3h00 ? Ils épient tous nos faits et gestes. » Elle avait dit discrétion? Pourquoi serait-il discret quand les deux hommes avaient été tout sauf l’inverse avec lui tout au long de la soirée? L’air sérieux, il appuya son dos contre le bar en croisant ses bras contre son torse avant de regarder Nate et Scott intensément sans même s’en cacher. « Je les vois très bien. » Il plissa les yeux en reprenant son verre pendant que Nate lui faisait un petit signe de la main en souriant, ce à quoi Leroy répondit en faisant un doigt d’honneur discrètement derrière son verre qu’il portait à ses lèvres. « Je crois que Scott t'aime bien. Et Nate... et bien Nate te voue un culte alors bon. » - « Je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça. » Le culte, évidemment. « Scott ne s’est pas gêné pour me dire mes quatre vérités. S’il m’aime bien, je me demande comment il est avec ceux qu’il n’aime pas. » répondit-il d’un air amusé en faisant tournoyer l’alcool dans son verre. « C'est un bon pote, sincèrement. Il ne te l'a peut-être jamais avoué, mais à l'époque, il a plaidé en ta faveur durant des mois. » Il s’en était douté rien qu’à voir la façon dont Nate agissait en sa présence, ne ratant pas une occasion de lui parler de sa sœur dès qu’ils se voyaient. Le voir était devenu trop difficile, si bien que Leroy avait dû prendre ses distances avec son ami le temps de se remettre un peu sur pied. Il n’avait aucune idée si Nate l’avait cru, mais il avait prétexté être débordé au travail, ce qui n’était pas totalement faux, plutôt que de lui avouer que de perdre Wild l’avait complètement démoli. « Il a toujours été de ton côté de toute façon. T'es son troisième frère. » Le dos toujours appuyé sur le bar, il y accouda ses deux bras en jetant un coup d’œil en direction du concerné. « Je sais… il a le don de me taper sur les nerfs, mais je ne l’échangerais pas pour autant. » Il était ce frère qu’il n’avait jamais eu. Oui bon théoriquement Leroy avait Andres et Harlan, mais avec eux, il n’avait jamais eu l’ombre de la complicité qu’il avait avec Nate, ni même avec Emma ou encore Anwar. Sa famille, c’était eux. Il aurait aimé pouvoir inclure Wild dans l’équation, mais il avait perdu ce privilège. « Je ne pense pas qu’il va arrêter un jour. Ils ne veulent pas que je te le dise, mais même Scott s’y est mis ce soir. » Il laissa planer un silence avant de reprendre, incertain de s’il prenait la bonne décision en lui confiant que ses proches n’étaient pas dignes de confiance. « Peut-être que ça aurait été mieux que je ne sois pas là ce soir… avec notre passé. C’est ta soirée, je ne veux pas te faire de l’ombre. » À deux mains, il se décolla du bar en désignant le cabaret plein qui était derrière lui. « J’ai plein de choses à faire de toute façon. Ça serait mieux que je m’y mette avant qu’Anwar se plaigne que je lui laisse tout. » dit-il sur le ton de la plaisanterie pour cacher son malaise. Même s’il était sérieux et qu’il ressentait le besoin de reprendre son souffle, il avait tout sauf envie de s’éloigner d’elle sans certitude qu’ils allaient se revoir. Leroy était perdu, la tête et le cœur en contradictions.


 

Leroy Kearns

Forging my own path from the fragments of unacknowledged sacrifice, I find strength in the echoes of my resilience, each step a testament to my unwavering determination to define my own worth.

KoalaVolant

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Wild Fitzjames
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MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Elle s'occupe d'une émission sexo amusante et sans complexe suivie avec assiduité par toute une communauté. 3e podcast écouté en Australie.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft fraîchement rénové (mai 2023).
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POSTS : 107 POINTS : 160

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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

Was it really everything ? (Leroy #2) Tumblr_inline_pa2pu9mZr21qgr6ny_250
Carter (scénario) Because I'm happy. Come along if you feel like a room without a roof. Because I’m happy... Clap along if you feel like happiness is the truth. My brother. :l:


Mabel #1Kieran #1Mitchell #1

RPs TERMINÉS : Leroy #1
AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Uni-Nox
DC : Nop
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyMar 26 Mar - 22:11



Was it really everything ?  × ft. LEROY & WILD

I'm always leavin' empty-handed
No one wants a heart that's damaged
Only know a love that lets me down
'Cause I can't get hurt if I'm the first one to leave  

De son poste de journaliste quatre ans plus tôt, elle était aujourd'hui une véritable femme d'affaires à la tête de sa propre société. Spotify en était le principal actionnaire et distributeur mais ils ne géraient pas tout. Pour garder un semblant de liberté, elle avait été maligne en déposant le nom de son Podcast comme une marque à part entière. Elle en gardait ainsi tous les droits et les dividendes. Tout était une question de business. Les contrats de partenariats, la publicité, la concurrence, rien n'était laissé au hasard. Et elle s'était inspirée du plus beau requin qu'elle avait réussi à trouver dans les eaux australiennes. Ce satané conseiller juridique qui l'avait tout autant scotchée qu'agacée de par sa ténacité, sa détermination et son mordant pour les affaires. Elle l'avait aussi aimé pour ça, pour tout ce qu'il dégageait lorsqu'il travaillait, même si, aujourd'hui elle aurait bien du mal à l'avouer étant donné que c'était également ce qui avait causé leur perte. « Je ne sais pas, tu crois que je le connais? Mon petit doigt me dit que tu ne parles pas de Desmond, mais je ne vois pas qui d’autre…  » Elle esquissa un sourire amusé en laissant glisser ses yeux vers lui. Savourant un court instant cette complicité oubliée. « Je ne sais pas, mais je pense que tu te serais bien entendu avec lui. Vous avez pas mal de points communs. » Elle se concentra alors sur la salle tout en regardant la main qu'il tendit vers la foule lorsqu'il lui demanda quel était le sujet de son podcast. Une petite partie d'elle se mit alors à jubiler en voyant son air étonné et la manière dont il eut du mal à avaler sa salive. « De sexe. » Elle se mit à sourire en acquiesçant de la tête tout en lâchant innocemment. « Hm hmm. » La jolie brune était déjà en train d'imaginer toutes les idées et les questions qui devaient fuser dans la tête de Leroy. Lui qui partait limite du principe "Vivons cachés, vivons heureux" devait être complètement perdu. Qui sait, cela pousserait peut-être sa curiosité à écouter son émission. Il enchainait alors sur le choix du Jazz Club et elle lui répondit du tac au tac qu'il n'avait jamais été un fardeau dans leur relation. Elle remarqua immédiatement le sourire sincère qui étira ses traits et se fit la réflexion qu'il devrait le faire plus souvent. Ce sourire, c'était ce qu'elle avait remarqué en premier chez lui lors de la soirée d'anniversaire de Nate cinq ans plus tôt. Ca et ses chemises. « Même pour les repas de famille avec mon père ? Je ne t’en voudrai pas si tu me réponds que non. » Elle éclata de rire tout en percevant cette petite étincelle dans ses yeux. « Les quoi ? Vous n'arriviez jamais à être tous présents à un repas. » C'est sûr que c'était une autre ambiance que chez les Fitzjames. Elle reprit une gorgée d'alcool sans réussir à cacher une certaine fierté assumée dans sa voix. « J'ai toujours adoré tenir tête à ton père. Il fallait bien que quelqu'un le fasse. » Au fond, elle savait pertinemment que Desmond ne devait pas la porter dans son coeur. Elle était une source de distraction bien trop importante pour son fils. Cependant, elle était sûre que quelque part, il appréciait parfois sa répartie bien placée. Après tout, personne n'osait jamais rien dire à Monseigneur Kearns. 

« J'ai eu maintes occasions de m’entraîner sur Carter. » - « J’aime ce que j’entends, j’espère que tu ne l’as pas ménagé. » Oh ça, elle n'en doutait pas une seule seconde. Les deux hommes n'avaient jamais pu s'entendre. Et si Nate l'adorait, Carter le haïssait. S'en était presque viscéral et elle n'avait jamais vraiment compris pourquoi. De toute manière, aucun homme ne trouverait justice aux yeux de son frère, cela faisait très longtemps qu'elle l'avait compris. « Je ne lui ai pas fait aussi mal que ce que j'espérais. » Cependant, elle travaillait encore régulièrement sur la question. Et alors qu'il venait de faire glisser la conversation sur ses parents, elle se retrouva dans une situation qu'elle avait tant de fois redoutée. Fermant les yeux, elle savoura cette caresse pourtant innocente qu'il déposa sur son bras. Soudainement électrisée, le corps s'embrasant sous son contact, elle dut se concentrer pour reprendre ses esprits en balayant la multitude de souvenirs qui l'assaillirent. Hm hmm mon grand, tu ne sais pas à quoi tu joues là. Il venait de toucher un point sensible, une petite flamme qui les avait toujours consumée tous les deux. Un petit jeu que le Kearns n'avait jamais réussi à remporter.  Pas besoin de mot, ils s'étaient toujours compris d'un simple regard. Et cette complicité aujourd'hui évanouie lui manquait bien plus que ce qu'elle ne serait prête à avouer. Elle s'approcha de lui tel un fauve sur sa proie, sachant très bien ce qu'elle s'apprêtait à faire. Doux souvenir d'un beau jour où elle lui avait amené son café par surprise et où il n'avait pu résister à ses charmes. Leur premier baiser, dans son bureau de l'Emerald qui plus est. Elle eut chaud rien que d'y penser. Elle se remémora la douceur de ses lèvres, cette vague de désir brûlant qui l'avait assailli alors qu'elle en crevait d'envie depuis leur second rendez-vous. Alors qu'elle se mordait langoureusement la lèvre, elle put observer son regard qui s'attardait sur elle, absorbé malgré lui par ce petit jeu qu'elle lui offrait. Ce que Wild semblait avoir un instant oublié c'est que le feu, ça brûle. Prise à son tour dans cette toile qu'elle venait de tendre, elle fut douloureusement atteinte par le fait que son charme lui faisait toujours autant d'effet, quatre ans après leur séparation. Une pointe acérée s'enfonça un peu plus dans son coeur et elle se força à rompre le contact et à fuir un peu plus loin. Impossible pour elle de rester ancrée à son regard un instant de plus. Elle ne put cependant retenir le sourire amusé qui étira ses traits lorsqu'elle remarqua l'absence notable du brun et le fait qu'il dût prendre quelques secondes pour attraper un autre verre. « Hmmmm je… peut-être. Je veux dire… je ne suis plus son gendre, techniquement, alors... » Elle s'en délecta tout autant que cela était douloureux. Elle fit alors diversion en parlant de Carter, histoire de faire redescendre cette tension sexuelle non assumée. « Sauf peut-être pour me l’éclater sur la tête. » - « Il aurait affaire à moi s'il venait à lever la main sur toi. Pas sûre qu'il en est l'audace. » Même si elle l'en croyait capable, Carter n'était pas aussi con. Tout du moins, elle l'espérait.

Son frère fit alors son apparition dans le Club et Wild lui offrit son plus beau sourire. Sans un mot, elle observa la complicité qui régnait entre Nate et Lee et cela lui rappela toutes les soirées qu'ils avaient pu passer ensemble. Une nouvelle fois, son coeur se pinça en constatant ce manque qui lui comprimait de plus en plus la cage thoracique. Puis elle disparut dans la foule, non sans lancer un regard accusateur à son frère, sachant pertinemment qu'il risquait de torturer Leroy comme il le faisait encore si souvent avec elle. « On fait tous des erreurs dans la vie. » - « Elle méritait mieux que ce que j’ai réussi à lui offrir. » - « T'as pas tord. » Aucun tact, merci Nate. Il reprit alors une gorgée de son cocktail tandis que son regard glissait sur la salle. « Rappelle-moi depuis quand tu n'as pas été en couple ? Et je ne te parle pas des dindes que tu soulèves pour l'hygiène. » - « Fuck you. » S'il s'y était attendu ? Evidemment et il ne put réfréner ce petit rire amusé qui illumina ses traits tout en regardant le fond de son verre. Tout le corps de son ami trahissait son agacement, jusqu'à la moindre de ses mimiques et Nate jubilait. « Je travaille trop pour m’investir avec quelqu’un. J’ai déjà assez fait souffrir ta sœur, je ne veux pas répéter la même erreur deux fois. » Du tac au tac, il dégaina plus vite que son ombre. « Et si t'avais une deuxième chance, tu répéterais la même erreur deux fois ? » Parce que la véritable question, c'était celle-là. Selon lui, il se voilait tout bonnement la face. Quand on veut, on peut. Ils avaient tous les deux changé de travail depuis leur rupture et ils géraient ainsi chacun leur nouveau business. Lee travaillait principalement le soir et la nuit, rien n'aurait pu empêcher Wild de venir avec son ordi et ses écouteurs dans un coin et de bosser ses idées accoudée à l'une des tables du Club. Après tout, elle le faisait déjà assez régulièrement dans le café ou l'autre bar de son quartier. Mais c'est bien connu, quand on se cherche des excuses, on les trouve. Nate observa son ami passablement énervé en train de réunir les verres sur un cabaret tout en lui faisant la réflexion que ni l'un, ni l'autre n'étaient complètement heureux depuis leur séparation. Si un regard avait pu tuer, Nate serait mort sur-le-champ. « On n’est plus ensemble. Qu’est-ce que tu ne comprends pas ?! » Il soupira tout en fixant l'alcool au fond de son verre. « Ba ça, justement. » Il releva ses yeux clairs pour les ancrer sur le brun. « Vous êtes deux imbéciles qui ont un jour eu la chance de se trouver et vos ego ont fini par vous séparer. C'est triste. Vraiment. » Lui-même en savait quelque chose. Il avait cherché toute sa vie une relation telle que la leur. Mais ces idiots étaient incapables de comprendre qu'une âme soeur pouvait frapper à leur porte. Des femmes, il en avait collectionné un certain nombre. Mais jamais, jamais il n'avait eu la complicité que Lee et Wild avait pu avoir. A l'époque, il fallait les voir se regarder pour ressentir l'Evidence. Les voir en soirée pour comprendre leur aisance. Il se souvenait de cette manière qu'ils avaient de se parler entre eux sans avoir le besoin d'échanger un seul mot. En un regard, une expression, ils parlaient leur propre langage. Et cette putain de complicité l'avait ébranlé un nombre incalculable de fois. Voilà pourquoi il se refusait à accepter cette fatalité. Il enchaina alors sur l'anecdote du troisième rendez-vous, laissant son regard aiguisé glisser sur tous les signaux corporels que Lee lui offrait. « Pourquoi tu ne lui demandes pas ? » - « Parce qu'elle me fait peur. » Il laissa échapper un rire amusé tout en regardant sa soeur un peu plus loin. « On parle de Wild là. T'es le seul être vivant à avoir survécu aussi longtemps en sa présence. » Il ne put cacher ce sourire en coin alors qu'il reprenait une gorgée d'alcool. « Et ton petit sourire, tu peux l’enlever ou je te le fais ravaler.  » - « Si ça peut te soulager... » Il termina son cocktail d'une traite et alors qu'il déposait le verre sur le cabaret. Sa voix perça le silence qui s'était installé alors que Leroy observait sa soeur. Le matraquant un peu plus, se doutant que sa phrase allait sûrement l'achever. « Nate putain… arrête s’il te plait. J’en ai assez dans mon assiette en ce moment, j’ai vraiment pas besoin ça. » A cet instant précis, il lui fit de la peine et son coeur se serra un coup dans sa poitrine. L'anglais ne s'en rendait peut-être pas compte mais c'était la preuve que Nate attendait depuis si longtemps. Ce désespoir aussi bien dans ses yeux que dans sa voix était un aveu à lui seul. « Non, mec. T'as juste besoin d'elle... » Leroy s'approcha alors de lui pour n'être qu'à quelques centimètres de son visage. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Qu’elle me manque ? » Il posa ses yeux dans ceux de son ami, sans ciller un seul instant.« Elle me manque. T’es content ?!  » Une nouvelle fois, son coeur se serra sous la détresse de celui qu'il considérait comme son frère. Cette fois-ci, aucun sourire n'étira ses traits. Il soupira tout en relevant les yeux sur sa soeur. « C'est un début oui mais ce n'est pas à moi que tu devrais le dire. » Et tandis qu'il l'observait ranger les verres de manière un poil trop énervé, il se prit une remontrance qui lui semblait inévitable. « Je ne veux plus en entendre parler de la soirée maintenant, sinon je te sors. On est dans MON bar au cas où t’aurais oublié. » Et c'est ainsi que le Fitzjames abdiqua. Il était inutile de répliquer quoi que ce soit. Tournant la tête, il vit que Wild les rejoignait tout en lui lançant un regard lourd de reproche. Offrant une tape dans le dos de son ami, bien affaibli par sa faute, il disparut pour rejoindre Scott un peu plus loin.

Wild détourna ses yeux des deux compairs attablés à l'autre bout du Club pour les poser sur Lee lorsque celui-ci émit un rire sarcastique. « Définitivement ton frère. Je n’avais pas réalisé à quel point il ressemblait à ta mère… » Il n'avait pas besoin d'en dire plus. La jolie brune fronça les sourcils tout en laissant glisser son regard sur son frère. Qu'est-ce que cet imbécile avait bien pu dire ou faire pour troubler à ce point le Kearns. Tentant de détendre un petit peu l'atmosphère, elle lui fit une douce réflexion sur les petits changements physiques qu'elle avait pu constater. Elle se surprit à fondre face à ce sourire qui l'avait autrefois fait succomber à ses charmes. « Ah ouais ? Ça te plait ?  » Elle ne put réprimer un sourire en coin alors qu'elle s'humectait les lèvres. « Tu me plairas toujours, Lee. Avec ou sans barbe. » Prenant bien la peine de ne pas le regarder dans les yeux, elle la taquina sur le fait qu'il n'avait plus l'air de l'homme d'affaires d'autrefois. Le silence qui suivit lui fit comprendre qu'elle y avait peut-être été un peu fort. Se mordant l'intérieur de la joue, elle parla alors de ses éternelles chemises. « Aucune chance. Qu’est-ce que je mettrais d’autre ?  » - « On est d'accord que tu n'aurais pas la même classe en combo short/t-shirt. » Elle laissa échapper un petit rire tout en portant son verre à ses lèvres. « Et il y aurait tout de suite moins de charme à les enfiler derrière. » Mais Wild, mais ferme ta gueule ?! Tu réfléchis parfois avant de laisser parler ta langue à la place de ta raison. Pourquoi se laissait-elle glisser vers leur ancienne complicité ? Voilà qu'elle répondait du tac au tac sans penser aux conséquences de ses paroles. Fais chier. Elle tenta de garder bonne figure malgré le fait qu'elle se mit à déglutir plus difficilement que ce qu'elle s'était imaginée. Elle prit alors un virage à 180 degrés pour reporter son attention sur les deux commères qui les épiaient plus loin. « Je les vois très bien.  » Ses yeux firent l'aller-retour entre son frère et Lee et elle ne put s'empêcher de sourire face à leur petit jeu. Ils ne changeraient jamais, ni l'un, ni l'autre. « Scott ne s’est pas gêné pour me dire mes quatre vérités. S’il m’aime bien, je me demande comment il est avec ceux qu’il n’aime pas. » - « C'est une pute. » C'était vulgaire certes mais ça avait le mérite d'être clair. Il valait mieux être l'ami que l'ennemi de Scott Hasteed. Ils enchainèrent alors sur le cas de Nate. « Je sais… il a le don de me taper sur les nerfs, mais je ne l’échangerais pas pour autant. » Elle ancra ses yeux de poupée sur lui, soudainement plus touchée qu'elle ne l'aurait voulu par ses paroles. Nate pouvait être particulièrement lourd et insistant, elle le savait pour le vivre de manière régulière mais voir que leur amitié était aussi pure et sincère lui procura un frisson auquel elle ne s'était pas préparée. « Je ne pense pas qu’il va arrêter un jour. Ils ne veulent pas que je te le dise, mais même Scott s’y est mis ce soir. » Le rouge lui monta soudainement aux joues alors qu'elle se raidissait sous cette annonce. « Ils... quoi ?! » Le regard furieux qu'elle lança soudainement aux deux protagonistes leur fit immédiatement détourner les yeux, l'air de rien. Un silence plana alors entre eux avant qu'il ne le rompte, lui faisant soudainement plus de mal qu'il ne l'avait sûrement voulu. « Peut-être que ça aurait été mieux que je ne sois pas là ce soir… avec notre passé. C’est ta soirée, je ne veux pas te faire de l’ombre. J’ai plein de choses à faire de toute façon. Ça serait mieux que je m’y mette avant qu’Anwar se plaigne que je lui laisse tout.  » Elle fronça un court instant les sourcils avant qu'un sourire triste n'apparaisse sur son visage, cachant bien mal le fait qu'il venait de la blesser malgré lui. « Me faire de l'ombre, sérieusement ? » Reprenant plus de confiance en elle et son assurance légendaire, elle enchaina sur un ton amusé. « Tu as oublié combien de fois je t'ai volée la vedette par le passé, en brillant à ton bras ? Ce serait de bonne guerre que ce soit à ton tour. » Des souvenirs lui revinrent en mémoire et elle ne put s'empêcher de sourire en se remémorant cette soirée où certains collaborateurs avaient été un peu trop intéressés par sa personne – aux yeux de Lee tout du moins.

« Nate, on va avoir un problème. » D'un geste du menton, il désigna un homme qui s'approchait des deux protagonistes. « C'est Benjamin Trandson. Il tourne autour de ta sœur depuis des semaines. Sans succès. » Son frère fronça les sourcils tout en observant les réactions de son ami. « Va falloir intervenir. Il est capable d'avoir le sang chaud l'autre imbécile vu comme je l'ai chauffé à blanc. » Wild releva son regard sur la salle et aperçu non loin de là Benjamin qui tentait de se frayer un chemin à travers la foule. Et merde. Instinctivement, elle fit un pas de côté en direction de Leroy juste avant que l'homme en question ne les rejoigne. « Wild, tu es magnifique. » Il se pencha vers elle pour lui faire la bise, de manière un poil trop appuyé pour être innocent, tout en laissant sa main glisser le long de son bras. « Je ne sais pas si c'est la robe qui accentue ton charme mais tu es somptueuse. » OK. Ça commençait mal dès le début. Pas besoin d'être Einstein pour sentir que la tension venait clairement de monter d'un cran. Cependant elle lui offrit un sourire amical, maintenant les apparences. « Benjamin, je te présente Leroy Kearns, le co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club. » Tout le monde dans cette ville connaissait les Kearns. Ce nom ne laissait personne indifférent, pas même lui. L'homme lui tendit la main alors que la jeune femme enchaînait. « Lee, voici Benjamin Trandson, directeur communication de Spotify AUS. » L'homme en question leva un sourcil tout en observant le grand brun face à lui. Lee. Il tiqua sur cette familiarité avant d'ancrer ses yeux sombres dans ceux du Kearns. « Un Kearns, gérant de bar. Vous n'êtes pas plutôt spécialisé dans les hôtels de luxe d'ordinaire ? » Oh putain. Wild se crispa comme si elle venait de recevoir un seau d'eau froide sur la tête. Elle tourna alors son regard vers Lee, se forçant à sourire les dents serrées. Reste calme, par pitié. Elle laissa sa main glisser sur son épaule pour venir resserrer ses doigts sur son biceps. Juste assez fort pour qu'il comprenne le message. Elle tourna alors ses yeux bleus vers le directeur de com. « La diversification Benjamin. Vous devez connaître ça, non ? C'est ce qui permet à Spotify de gagner des millions chaque année. » Bordel mais où était Scott quand on avait besoin de lui pour faire diversion. Jamais là quand il fallait celui-ci. Le mec lui cassait les bonbons à toujours s'incruster partout sans qu'on ne lui ait rien demandé mais quand on avait besoin de lui, impossible de mettre la main dessus.

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It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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Leroy Kearns
Leroy Kearns
l'ombre du père
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SURNOM : Lee
STATUT : Célibataire, trop occupé pour s'investir pleinement dans une relation.
MÉTIER : Co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club depuis début 2021
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PETIT PLUS : Né à Birmingham en Angleterre, est déménagé à Brisbane à 15 ans. ∆ A une fille de 24 ans, Charlotte, qu'il ne connait pas, née de son union avec Eleanor alors qu'il n'était qu'un adolescent. ∆ Anciennement conseiller juridique principal pour le Kearns Hotels Group. ∆ Ainé d'une fratrie de quatre enfants, a deux frères et une soeur plus jeunes. ∆ Possède un camp de chasse où il s'évade lorsqu'il a besoin de se ressourcer. ∆ Joue du piano et au golf. ∆ Amateur de bourbon. ∆ A une collection de chemises et de chaussettes assorties. ∆ S'est fait tatouer "Timshel" sur son avant-bras droit.
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Anwar ∆ Beneath the canvas of possibility, we painted our friendship with strokes of ambition, stepping into the realm of business as co-creators of our destiny, each stroke a tribute to the courage of self-love.

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Emma ∆ Even if our calendars resemble a game of Tetris, our friendship pieces always find a way to fit together.

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Wilroy ∆ How can you just walk out on me without a trace? I don't hear the sound of your voice. I can't see your face. On one side of the coin, there's a cure, but on the other there's a curse. Well, I'm living in the larger world now, where work brings worth.

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Communication
Wild
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RIP Caelan:


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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyLun 1 Avr - 21:41




Was it really everything ? -- @Wild Fitzjames
Leroy s’était investi physiquement, mais aussi émotionnellement pour que cette soirée soit réussie, S’il avait su que Nate s’était donné comme mission de tourner le couteau dans la plaie durant toute la soirée, peut-être qu’il aurait fait les choses différemment ou qu’il se serait au moins absenté avant que les invités ne commencent à arriver. On lui aurait sans doute encore reproché de prendre la fuite, mais ça aurait été plus prudent dans les circonstances, d’autant plus que Wild et lui ne s’étaient pas laissés sur une bonne note lors de leur dernière rencontre. Pour protéger son cœur, il devait instaurer une certaine distance entre eux malgré l’envie irrépressible d’être auprès d’elle. S’il ne s’écoutait pas, il risquait d’être submergé par l’intensité de ses sentiments pour elle et de perdre pied. Malgré le désir de réparer les pots cassés, il n’était pas dupe, il était bien conscient que l’amour ne suffisait pas toujours. Elle méritait tellement mieux que de se faire négliger comme il l’avait fait. « T'as pas tord. » Naïvement, il crut que Nate le laisserait enfin tranquille puisqu’il était d’accord avec lui sur ce point. Nope. « Et si t'avais une deuxième chance, tu répéterais la même erreur deux fois ? » Il aimait croire que non, mais comment pouvait-il en être certain maintenant qu’il gérait sa propre entreprise? Le Jazz Club lui demandait beaucoup de temps et le brun était toujours autant absorbé par son travail. « Je ne sais pas Nate… tu sais aussi bien que moi que gérer une entreprise, ça demande beaucoup d’investissement. » En temps et en énergie. Puis il y avait aussi Charlotte qui le préoccupait beaucoup, sa fille dont Wild ignorait l’existence d’ailleurs. Il le voyait gros comme un camion que la brune serait sous le choc d’apprendre qu’il avait une fille de vingt-quatre ans. Il ne voyait pas comment leur relation pourrait fonctionner avec le passé et le fait que la confiance qu’elle lui accordait risquait d’être ébranlée par cette confession. Mais ça, il ne pouvait en parler à son ami qui ignorait tout autant l’existence de Charlotte. « Je suis toujours rendu ici, je ne suis pas rendu avec un horaire de 8 h à 16 h parce que j’ai lâché le Kearns Hotels Group. » Dans lequel il était toujours un peu investi d’ailleurs. « Ba ça, justement. Vous êtes deux imbéciles qui ont un jour eu la chance de se trouver et vos ego ont fini par vous séparer. C'est triste. Vraiment. » Il haussa les épaules en pinçant ses lèvres d’un air défaitiste. Sans même essayer, il s’avouait vaincu. Parce que Wild n’aurait pas pu être plus claire en quittant son logement quatre ans plus tôt. Elle ne voulait plus de lui dans sa vie et il n’avait d’autre choix que de respecter sa décision, peu importe la douleur que ça lui causait. Devait-il se réjouir que la jeune femme ne donne jamais suite après trois rencards? Ça ne lui faisait pas plaisir de l’apprendre, au contraire, il se sentait encore plus responsable de l’avoir fait de souffrir en apprenant qu’elle en vivait toujours les conséquences aujourd’hui. « Parce qu'elle me fait peur. » - « Sérieusement? » demanda-t-il en haussant un sourcil, pas du tout impressionné. Il se retint de répondre qu’elle n’avait pourtant rien d’intimidant, mais il savait que Nate risquait d’utiliser cette réponse contre lui pour le pousser à aller lui parler de ce qu’il ressentait. « On parle de Wild là. T'es le seul être vivant à avoir survécu aussi longtemps en sa présence. » Et il aurait donné n’importe quoi pour que leur histoire dure un peu plus longtemps, pour pouvoir s’endormir une dernière fois le nez enfoui dans sa chevelure soyeuse à humer son parfum réconfortant. Se remémorer ces souvenirs suffisait à tordre un peu plus son cœur dans sa poitrine. « Je suis sûr qu’elle finira par rencontrer quelqu’un qui saura lui donner toute l’attention qu’elle mérite. T’as qu’à la mettre en équipe avec un autre de tes potes à une de tes soirées. » Il avait compris depuis le temps que Nate avait fait exprès de ne pas être en équipe avec lui pour jouer les entremetteurs. Malgré toute la souffrance que provoquait sa rupture avec Wild, il demeurait reconnaissant que Nate lui ait permis de vivre un amour si fort pour le temps que ça avait duré. Son petit sourire satisfait chaque fois qu’il l’assénait d’une réplique, il pourrait s’en passer toutefois. « Si ça peut te soulager... » Il n’ajouta rien, laissant plutôt un silence pesant prendre toute la place entre eux tandis que son regard se perdit en direction de celle qui faisait toujours battre son cœur, le regard rempli de tristesse et de regrets. Nate le remarqua sans difficulté et en profita pour revenir à la charge alors que Leroy commençait à être à bout de souffle. Ce dernier rassembla le peu de force qu’il lui restait pour supplier son ami de le lâcher, en vain. « Non, mec. T'as juste besoin d'elle... » - « Rien n’est aussi simple. » murmura-t-il sans même oser le regarder, les épaules courbées par le poids de leur conversation. Ça ne dépend pas que de moi, pensa-t-il. Wild avait mis un terme à leur relation, est-ce que Nate avait vraiment besoin que Leroy lui rappelle encore? Face à l’insistance de son ex-beau-frère, Lee s’impatienta et lui donna en partie ce qu’il voulait. « C'est un début oui mais ce n'est pas à moi que tu devrais le dire. » Pour qu’elle le rembarre en lui rappelant sa décision de mettre un terme à leur histoire? Merci, mais non merci. Il s’était senti suffisamment humilié en rentrant chez lui ce soir de février pour avoir envie de prendre le risque de répéter l’expérience. Il avait subi suffisamment de rejets dans sa vie. Il connaissait suffisamment Nate pour savoir que peu importe ce qu’il dirait, son ami trouverait toujours le moyen d’utiliser ses mots contre lui, si bien qu’il se contenta de lui donner un avertissement en lui demandant de le laisser tranquille. Ça avait beau être la soirée de Wild, il n’hésiterait pas à sortir son frère de la place s’il ne respectait pas sa demande.

Il poussa un long soupir de soulagement lorsque Nate le laissa enfin tranquille en allant rejoindre Scott un peu plus loin, ce qui ne le rassurait pas tellement au final puisqu’il imaginait sans difficulté que les deux hommes risquaient de parler d’eux. Ils avaient une mission en commun, ces enfoirés. Il ne restait plus qu’à espérer que Wild ne lui poserait pas trop de questions en remarquant l’état dans lequel il se trouvait. Car malgré tous ses efforts pour demeurer impassible, elle le connaissait comme le fond de sa poche. Les épaules du brun se relâchèrent dès qu’il comprit qu’il n’essuierait pas un autre interrogatoire. Le commentaire que Wild fit sur son nouveau style mit un peu de baume sur son cœur meurtris. « Tu me plairas toujours, Lee. Avec ou sans barbe. » Une chaleur enveloppante se répandit dans sa cage thoracique tandis que son regard se perdait dans la salle, sans qu’il ne puisse arrêter de sourire. Avant même qu’il puisse ouvrir la bouche pour la complimenter à son tour, pour lui dire à quel point elle était resplendissante ce soir, elle lui rappela la perte du KHG aux mains de sa sœur. Le sourire qui avait jusqu’alors illuminé ses lèvres s’éteignit aussi vite qu’il était apparu. Consciente du malaise qu’elle avait provoqué, Wild enchaina sur un sujet beaucoup plus léger qui fit instantanément sourire le gérant du Club. « On est d'accord que tu n'aurais pas la même classe en combo short/t-shirt. » - « Même pas mon vieux t-shirt d’aviron? Ou un t-shirt de loup? Non? » répliqua-t-il, incapable de se retenir de rire tout en posant son regard pétillant sur elle. Ces petits moments de complicité lui avaient tellement manqué, tout comme son rire qui avait le pouvoir d’illuminer la pièce et de faire disparaître tous ses problèmes en une fraction de seconde. Il adorait toujours autant les petites fossettes qui apparaissaient de chaque côté de ses lèvres dès qu’elle riait ou quand elle se mordillait la lèvre sans même s’en rendre compte. Quatre ans plus tard, ça lui faisait toujours autant d’effet comme en témoignait son cœur qui s’affolait dans sa poitrine comme il le faisait autrefois. « Et il y aurait tout de suite moins de charme à les enfiler derrière. » Ah? Surpris par ses propos, il l’observa attentivement du coin de l’œil en serrant la mâchoire, l’esquisse d’un sourire au coin de ses lèvres. « Intéressant. » répondit-il d’une voix rauque en portant son verre à ses lèvres. « Elles t’allaient mieux qu’à moi de toute façon… » Il ne s’était pas attendu à ce que leur discussion prenne cette tournure, ni à ce qu’une vague de désir l’assaillisse alors qu’il se remémorait les souvenirs de certaines nuits passées ensemble durant lesquelles ils n’avaient pas beaucoup dormi. Hallucinait-il ou l’ambiance venait-elle de changer du tout au tout? Il préférait ne pas y croire pour éviter d’être blessé, mais il ne pouvait s’empêcher de caresser l’espoir qu’elle lui accorde une deuxième chance. La graine semée par Nate faisait son chemin, mais Lee redoutait la fin de la soirée et le risque de se retrouver seul avec sa nostalgie pour seule compagnie. La tension redescendit d’un cran lorsque Wild lui fit remarquer que les deux acolytes les regardaient au loin, suite à quoi Leroy et Nate firent un combat de regards sans aucune discrétion. Scott n’était pas plus innocent puisqu’il s’était mis de la partie lui aussi. « C'est une pute. » - « Rien que ça? » Un léger rire lui échappa avant qu’il ne reprenne son sérieux pour lui confier que les deux hommes ne l’avaient pas lâché de la soirée. Peut-être espérait-il qu’ils arrêteraient si Wild était au courant et qu’il pourrait ainsi terminer la soirée en un seul morceau. « Ils... quoi ?! » Il sourit légèrement d’un air désolé même s’il n’y était pour rien. Puis un silence s’instaura entre eux jusqu’à ce que Leroy ne finisse par le rompre en exprimant en quelque sorte son malaise. Tout aurait été tellement plus simple s’il n’avait pas été présent ce soir. Wild ne semblait pas du même avis. « Me faire de l’ombre, sérieusement ? » Le verre dans une main, il enfouit l’autre dans la poche de son pantalon en haussant les épaules. « Tu as oublié combien de fois je t'ai volée la vedette par le passé, en brillant à ton bras ? Ce serait de bonne guerre que ce soit à ton tour. » Il inclina légèrement la tête vers elle en riant silencieusement. « Nos collaborateurs te trouvaient bien plus sexy que les tiens en ce qui me concerne. » Il prit une petite gorgée de son verre avant de désigner Scott au loin d’un mouvement de tête. « À moins que je sois son genre? » Il blaguait, évidemment. « On est ici pour célébrer ton succès, c’est différent. » On. Il s’incluait même si techniquement il n’était ici que parce que son entreprise avait été choisie comme lieu pour la petite fête.

La soirée était riche en émotions, faisant remonter à la surface un nombre incalculable de souvenirs de leurs moments passés ensemble. L’aisance avec laquelle ils arrivaient à se moquer l’un de l’autre comme s’ils ne s’étaient jamais séparés était déconcertante. Leroy se retrouvait dans une position délicate, déchiré entre l’envie de rester auprès de Wild et le havre sécurisant qu’elle représentait, et le besoin de prendre ses distances parce que chaque instant passé en sa compagnie ravivait la douleur de leur séparation. Ces dernières années, il avait mis toutes ses énergies dans la réouverture du Jazz Club, si bien qu’il en était venu à croire qu’il était passé à autre chose. Seulement maintenant qu’il se retrouvait en sa présence, il réalisait à quel point elle lui manquait bien plus qu’il ne le croyait. S’il pensait profiter de ce petit moment d’accalmie pour s’éclipser en cuisine, le pas que fit Wild dans sa direction attira son attention. Il suivit alors son regard du sien et constata qu’un homme se dirigeait dans leur direction. Elle n’avait pas besoin de parler pour qu’il comprenne que l’inconnu lui tournait autour et qu’elle n’était pas intéressée. « Wild, tu es magnifique. » La façon dont l’homme se comportait avec son ex alors qu’elle était visiblement mal à l’aise l’horripilait. « Je ne sais pas si c'est la robe qui accentue ton charme mais tu es somptueuse. » Imagine comment elle l’est sans, pensa-t-il en portant son verre à ses lèvres en se retenant d’intervenir, mais surtout d’embarrasser Wild en étant inapproprié malgré l’envie de piquer l’homme qui venait les déranger. « Benjamin, je te présente Leroy Kearns, le co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club. » Lee adressa à Benjamin un sourire poli tout en serrant fermement sa main. « Enchanté. » Le mot roula dans sa bouche, mais il le prononça quand même pour la forme. « Lee, voici Benjamin Trandson, directeur communication de Spotify AUS. » Il nota l’information dans un coin de sa tête, retenant surtout qu’il avait intérêt à bien se comporter pour ne pas nuire aux relations professionnelles de Wild. La tâche allait s’avérer un peu plus compliquée qu’il ne l’aurait pensé. « Un Kearns, gérant de bar. Vous n'êtes pas plutôt spécialisé dans les hôtels de luxe d'ordinaire ? » L’enfoiré. Comme si ce n’était pas assez de venir draguer Wild sous son nez, il se permettait de dénigrer le Jazz Club dont il profitait bien d’ailleurs, cet endroit que Leroy considérait comme son bébé et qu’il était prêt à défendre avec vigueur. Un léger rire lui échappa tandis qu’il fronçait les sourcils, tout en se redressant le dos afin de paraître plus imposant. Tant bien que mal, le gérant du Club tentait de demeurer impassible, mais à l’intérieur, il bouillait. Son regard dur ne quittait plus celui de son concurrent tandis qu’il choisissait prudemment ses mots pour lui répondre afin de rester professionnel. Wild, le connaissant par cœur, remarqua sans difficulté la tension grandissante entre les deux hommes. Elle tenta de calmer le jeu en resserrant ses doigts sur le biceps du Kearns, qui tourna alors la tête dans sa direction pour échanger un regard entendu avant de reporter son attention sur l’intrus. « La diversification Benjamin. Vous devez connaître ça, non ? C'est ce qui permet à Spotify de gagner des millions chaque année. » Si Leroy était un grand garçon capable de se défendre tout seul, que Wild prenne sa défense le touchait particulièrement. Ensemble, ils auraient pu vaincre le monde. En remarquant qu’elle avait vouvoyé Benjamin, il ne put s’empêcher de sourire d’un air satisfait. « Je suis ravi de voir que vous semblez particulièrement apprécier l’ambiance de mon établissement ce soir malgré votre opinion arrêtée sur mon choix de carrière. Et être propriétaire du Club ne m’empêche pas de rester parmi les actionnaires majoritaires du Kearns Hotels Group, ce qui me permet de garder un certain pouvoir décisionnel. » Le regard intensément ancré dans celui de son adversaire, Leroy posa une main entre les omoplates de Wild. Ce n’était sans doute pas très mature, mais il était prêt à (presque) tout pour faire réagir Benjamin qui n’avait pas hésité à le dénigrer ouvertement. S’il se fiait à l’expression qu’affichait le directeur, il était confiant d’avoir atteint son objectif. Il jubilait. Fier de son coup, il humecta ses lèvres pour cacher son sourire triomphant alors qu’il tournait la tête vers son ex. Ses yeux accrochés aux siens, il poussa l’audace en faisant doucement glisser ses doigts sur sa peau dénudée jusqu’à atteindre le creux de ses reins. Il savait qu’il jouait avec le feu, notamment lorsqu’une décharge électrique traversa son corps en réponse à la peau de Wild qui frissonnait sous sa main, mais il ne pouvait s’en empêcher. Il voulait que le temps s’arrête un instant, qu’il n’y ait que Wild et lui avec comme seul bruit les battements de son cœur qui lui martelaient les tympans. Revenir en arrière avant qu’il ne soit trop tard pour revivre au moins une dernière fois un moment où tout ce qui importait, c’était eux. Mais il y avait Benjamin qui se racla la gorge, un rappel douloureux que Wild et lui n’étaient plus rien et que cette proximité n’était que temporaire. En déglutissant difficilement, Leroy reporta son attention sur lui. D’une voix rauque, il reprit. « Comme l’a si bien expliqué Wild, la diversification est une stratégie intelligente dans le monde des affaires. Considérant la prospérité du Kearns Hotels Group, je crois pouvoir dire que nous avons le sens des affaires dans la famille. Est-ce votre cas? Ah oui, j’oubliais, vous êtes directeur communication, vous n’avez pas votre entreprise. » Il pinça les lèvres d’un air faussement désolé. « Parfois il est bon de sortir de sa zone de confort pour explorer de nouveaux horizons, n’est-ce pas Wild? Vous devriez peut-être essayer, Benjamin. » dit-il en retirant sa main du dos de Wild pour reprendre son verre qu’il porta à ses lèvres, le souffle court. Était-ce temps pour lui de retourner travailler? Le moment lui semblait parfait, d’autant plus qu’il anticipait la réaction de son ex, mais pas question de la laisser seule en compagnie de cet imbécile. Il marquait son territoire.


 

Leroy Kearns

Forging my own path from the fragments of unacknowledged sacrifice, I find strength in the echoes of my resilience, each step a testament to my unwavering determination to define my own worth.

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Wild Fitzjames
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SURNOM : La mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumée à mes défauts qu'à ceux d'autrui.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Elle s'occupe d'une émission sexo amusante et sans complexe suivie avec assiduité par toute une communauté. 3e podcast écouté en Australie.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

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Carter (scénario) Because I'm happy. Come along if you feel like a room without a roof. Because I’m happy... Clap along if you feel like happiness is the truth. My brother. :l:


Mabel #1Kieran #1Mitchell #1

RPs TERMINÉS : Leroy #1
AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Uni-Nox
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Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyMar 2 Avr - 1:09



Was it really everything ?  × ft. LEROY & WILD

I'm always leavin' empty-handed
No one wants a heart that's damaged
Only know a love that lets me down
'Cause I can't get hurt if I'm the first one to leave  

Les yeux de Nate glissèrent vers son ami tandis qu'il soulevait une question fatidique. Si, par le plus grand des hasards, il se voyait offrir une seconde chance, cet imbécile sauterait-il sur l'occasion ou gâcherait-il cette opportunité ? « Je ne sais pas Nate… tu sais aussi bien que moi que gérer une entreprise, ça demande beaucoup d’investissement. » Il soupira tout en secouant négativement la tête. « Bien sûr que je sais ce que c'est... mais elle aussi, Lee. Regarde autour de toi, elle gère désormais son propre petit Empire. » D'un geste de la main, il désigna le monde présent dans le Jazz Club ce soir. « Je suis toujours rendu ici, je ne suis pas rendu avec un horaire de 8 h à 16 h parce que j’ai lâché le Kearns Hotels Group. » - « Arrête de vous trouver des excuses s'te plait. Hormis pour enregistrer ses podcasts, Wild peut bosser de n'importe où. » Lui répondit-il sur un ton agacé. Etait-il possible que le Nate Fitzjames à la bonne humeur légendaire commençait à s'impatienter devant ce qui lui semblait être de la mauvaise foi ? Il enchaîna alors sur la particularité de sa soeur de recaler tout le monde une fois le troisième rencard passé. « Sérieusement ? » Il ne put étouffer un petit rire amer tandis qu'il laissait glisser ses yeux sur son ami en levant un sourcil. Ce n'était pas un peu l'hôpital qui se foutait de la charité, là ? Leroy n'arrêtait pas de mater sa soeur depuis qu'il était arrivé mais il se permettait de douter du fait qu'elle pouvait être une vraie lionne à ses heures ? « On parle de Wild là. T'es le seul être vivant à avoir survécu aussi longtemps en sa présence. » Il se mit à sourire en coin tout en avalant une gorgée d'alcool. « Je suis sûr qu’elle finira par rencontrer quelqu’un qui saura lui donner toute l’attention qu’elle mérite. T’as qu’à la mettre en équipe avec un autre de tes potes à une de tes soirées. » Sale con, va. Il répondit du tac au tac, piqué à vif. « T'en fais pas, Carter s'en charge déjà. » Ouch. Après tout, c'était également un Fitzjames. S'il s'attendait à moins de répartie, il se mettait le doigt dans l'oeil. Les minutes s'étirèrent dans un silence assourdissant jusqu'à ce qu'il soit touché par son ami. Cela ne servait plus à rien d'enfoncer le clou, ce dernier avait compris le message c'était le principal. Il disparut dans la foule, laissant ainsi la place à sa soeur.

A quel moment exactement la soirée avait ripé sur cette sensation de flash-back ? Sur cette fantastique complicité qu'ils avaient eu autrefois. Comme si le temps s'était arrêté et que chacun avait oublié la douleur engendrée par leur rupture quatre ans plus tôt. « Tu me plairas toujours, Lee. Avec ou sans barbe. » Du coin de l’œil, elle constata le sourire béat qu'il affichait et elle ne put retenir le sien en contrepartie. Après l'avoir légèrement taquiné, elle se rendit compte de son erreur et regretta aussitôt sa phrase. Préférant rebondir sur un sujet qui l'amena directement à une multitude de souvenirs. « Même pas mon vieux t-shirt d’aviron ? Ou un t-shirt de loup ? Non ? » Cette fois-ci en revanche, elle ne put se retenir d'éclater de rire, ses yeux pétillants de malice. « Parce que tu l'as toujours ce t-shirt d'aviron ? » Elle ne releva même pas la possibilité qu'il porte un loup sur l'un de ses vêtements, cette vision étant tout simplement inconcevable. « Et il y aurait tout de suite moins de charme à les enfiler derrière. » Si elle avait pu disparaître dans un trou de souris, il était fort probable que c'est ce qu'elle aurait fait à cet instant précis. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle laisse parler son cœur de manière autonome sans même réfléchir à ses paroles ?! Il n'eut cependant pas la réaction à laquelle elle s'attendait. « Intéressant. Elles t’allaient mieux qu’à moi de toute façon… » Un long frisson remonta le long de sa nuque lorsqu'elle perçut le timbre de sa voix. Elle se força à serrer la mâchoire tandis qu'une vague de chaleur naissait au creux de ses reins soudainement assaillie par quelques souvenirs de nuits torrides passées en sa compagnie. Elle ouvrit la bouche et, à deux doigts de murmurer son prénom, elle parvint à se retenir. La jolie brune ferma les yeux un court instant tout en prenant, aussi discrètement que possible, une grande inspiration pour tenter de retrouver ses esprits. Elle ne devait pas se laisser aller vers cette pente savonneuse. Tentant de faire diversion, elle reporta son attention sur Scott et Nate qui les observaient un peu plus loin avec la discrétion d'un troupeau de mammouths. Elle ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle fit la remarque peu reluisante sur son acolyte. Scott était vraiment un mec adorable mais il valait mieux ne pas faire partie de ses ennemis. Il pouvait se montrer particulièrement dur et rancunier sur les bords. Leroy bifurqua ensuite sur sa présence potentiellement non désirée à la soirée. Était-il si naïf au point de penser que seul Scott avait souhaité organiser la soirée au Jazz Club ? Si oui, il était un cas encore plus désespéré que ce qu'elle s'était imaginée. Et alors qu'il inclinait légèrement la tête vers dans sa direction, elle se perdit sur son sourire. Mon dieu que c'était difficile. « Nos collaborateurs te trouvaient bien plus sexy que les tiens en ce qui me concerne. À moins que je sois son genre ? » Elle étouffa un rire tout en laissant son regard glisser sur le grand blond. « Scott est des deux bords. Je pourrais lui demander à l'occasion si t'es intéressé. » Elle eut envie d'éclater de rire en sachant pertinemment que Lee était tout ce qu'il y avait de plus hétérosexuel mais elle se retint en se mordant l'intérieur de la joue. Son style à lui c'était plutôt les jolies brunes aux grands yeux clairs. « On est ici pour célébrer ton succès, c’est différent. » Hmm. Elle fut amusée de voir qu'il s'incluait enfin dans cette soirée.

Wild reporta alors son regard sur la salle bondée, se surprenant à apprécier cet instant hors du temps où ils échangeaient comme si de rien n'était. Comme avant avec cette facilité déconcertante alors que ce qu'elle lui reprochait au fond, c'était son manque de communication. Allez savoir... Ses yeux croisèrent alors une silhouette familière et elle ne put s'empêcher de pester intérieurement. Ce n'était absolument pas le moment pour que Benjamin se décide à venir faire son show. Elle se força bien malgré elle à faire les présentations tout en sachant pertinemment que le Kearns allait d'office détester Trandson. Et comme elle l'avait prévu, une guerre stupide de qui allait avoir la plus grosse se dessina sous ses yeux. Si elle en avait eu la possibilité, elle aurait soupiré tout en levant les yeux au ciel mais cela aurait été tout sauf professionnel. Elle tenta alors de calmer le jeu en reportant son attention sur Lee et en lui transmettant un message toujours sans avoir besoin de prononcer le moindre mot. Lisant chez lui comme dans un livre ouvert, elle remarqua aussitôt sa crispation et elle ne put retenir un sourire lorsqu'il se redressa. Comme s'il avait besoin de paraître plus imposant alors que la différence de taille entre les deux hommes était déjà bien assez marquée. La jeune femme prit alors sa défense dans un automatisme que lui sembla tout à fait normal. « Je suis ravi de voir que vous semblez particulièrement apprécier l’ambiance de mon établissement ce soir malgré votre opinion arrêtée sur mon choix de carrière. Et être propriétaire du Club ne m’empêche pas de rester parmi les actionnaires majoritaires du Kearns Hotels Group, ce qui me permet de garder un certain pouvoir décisionnel. » Sans un mot, un sourire étira ses traits et elle dut se contenir pour que cela ne soit pas trop visible. Il avait toujours eu ce talent d'orateur pour en placer une pile au moment opportun, se permettant ainsi de bien faire comprendre à Benjamin à qui il s'adressait. Un gérant de bar certes, mais avant tout, un Kearns. Sans prévenir, Lee posa délicatement l'une de ses mains entre ses omoplates. Elle tourna alors la tête vers lui en esquissant un sourire en coin, sachant pertinemment ce qu'il était en train de faire. Benjamin se crispa à ses côtés en observant ce geste loin d'être anodin. Cependant Lee ne s'arrêta pas là, soudainement bien sûr de lui, il ancra ses yeux dans les siens et laissa ses doigts glisser le long de son épiderme, descendant peu à peu jusqu'au creux de ses reins. Elle cligna lentement des yeux, tout en se cambrant légèrement sur le trajet de sa main. Un soupir franchit le seuil de ses lèvres entrouvertes tandis qu'un feu incandescent se propageait dans ses veines. Ce crépitement. Pur. Violent. Brutal. De sa peau contre la sienne la fit frémir malgré elle. Et elle constata que ni l'un, ni l'autre n'en avait raté une miette. Lee semblait fier comme un paon alors que Benjamin s'était soudainement assombri, les dents serrées. Et le temps sembla s'arrêter. Dans ce moment suspendu où elle se perdit dans ses yeux, son cœur manqua un battement. Elle eut l'impression de revenir quatre ans en arrière. De partager cette complicité qui lui avait tant manqué. En un regard, sans émettre un seul son, ils parvenaient à se comprendre. Et alors que son corps tout entier brûlait en silence, elle se mit à fulminer intérieurement. Tout aussi agacée par le fait qu'il s'était permis de la toucher que par le fait qu'elle crevait d'envie qu'il recommence. La jolie brune se retrouvait, bien malgré elle, dans une guerre d'ego dont elle semblait être le trophée. Alors pourquoi cette petite étincelle endormie depuis si longtemps se mit à crépiter au fond d'elle telle une lumière d'espoir dans les abysses. Son cœur se serra violemment dans sa poitrine, comprenant bien malgré elle, qu'elle n'avait finalement jamais fait le deuil de leur relation. En un sourire, un regard, une caresse, il arrivait encore à embraser tout son être. Les yeux qu'il posait sur elle étaient à eux seul, une infraction à la raison. Et pourtant, tout se brisa lorsque Benjamin se racla la gorge, mal à l'aise. Il ancra un regard furieux sur le Kearns, sans pour autant s'avouer vaincu. Fils de chien. Wild resta un instant de plus suspendu à ses lèvres, ne parvenant pas à décrocher ses yeux des siens. On dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent. On se rassure comme on peut, on se persuade que demain sera moins fort, moins présent, plus flou. Alors on vit, on comble le manque comme on peut, on fait semblant, on triche. Jusqu'au jour où l'on s'habitue à l'absence, qui devient la plus fidèle des présences. Jusqu'à ce soir tout du moins... Douloureux constat que de se rendre compte que finalement, rien n'avait changé. Quatre ans plus tard, elle se laissait toujours bercer par ses gestes, par cet accent britannique qui le caractérisait tant, par cette manière qu'il avait de caresser sa peau. Par le simple fait d'être lui. « Comme l’a si bien expliqué Wild, la diversification est une stratégie intelligente dans le monde des affaires. Considérant la prospérité du Kearns Hotels Group, je crois pouvoir dire que nous avons le sens des affaires dans la famille. Est-ce votre cas ? Ah oui, j’oubliais, vous êtes directeur communication, vous n’avez pas votre entreprise. » Piqué à vif, Benjamin gonfla la poitrine tout en serrant le poing malgré lui. « Certes, mais l'on parle tout de même d'une société qui pèse plus de trente et un milliards aujourd'hui. » Arborant un sourire agrémenté d'une fierté non dissimulée, il reporta ses yeux sombres sur la jeune femme, attendant patiemment que cet espèce de connard retire sa main du dos de celle qu'il courtisait depuis des semaines. « Parfois il est bon de sortir de sa zone de confort pour explorer de nouveaux horizons, n’est-ce pas Wild ? Vous devriez peut-être essayer, Benjamin. » Trandson plissa les yeux, particulièrement agacé tandis que la jolie brune secoua la tête, soudainement ramenée à la réalité lorsqu'elle entendit son prénom et qu'il la libéra enfin de son emprise. Elle prit une grande inspiration avant de laisser ses yeux glisser de Benjamin au Kearns. « Il faut savoir prendre des risques dans la vie. » L'un ou l'autre aurait très bien pu prendre cette phrase pour son propre compte et au fond, Wild ne savait pas vraiment à qui elle l'avait adressée. L'important était de reprendre ses esprits alors que ses pensées étaient encore embrumées. Soudain Scott apparut dans son champ de vision et elle se pinça les lèvres en jetant un regard lourd de reproche à son ami. Bordel mais qu'est-ce qui lui avait prit autant de temps. D'un geste le grand blond passa sa main dans le dos du directeur de communication tout en lui montrant la scène de l'autre. « Monsieur Trandson, il serait temps de présenter Wild à nos invités pour qu'elle puisse faire son discours. » Ponctuant sa phrase d'un immense sourire, il glissa un regard désolé vers son amie, espérant qu'il ne se prendrait pas le savon du siècle lorsqu'ils seraient seuls. « Wild, je te laisse me rejoindre. Ce monsieur a sûrement beaucoup à faire. » Alors qu'un sourire méprisant étirait ses traits, Benjamin laissa une main sur l'épaule de Wild tout en l'encourageant à le suivre. Elle hocha simplement la tête tandis qu'il commençait à s'éloigner de quelques pas, prenant tout de même soin de jeter un regard dans la direction du Kearns et de la brune.

Le retour de flamme allait être douloureux... Avec une lenteur indécente elle s'approcha de lui. Arrivée à quelques centimètres seulement de son corps, elle ancra ses yeux perçants dans les siens. Tentant de faire abstraction du parfum enivrant de sa peau, elle se hissa sur la pointe des pieds, ses talons quittant le sol un court instant. Prenant appui d'une main contre son torse, l'autre reposant sur le bord du bar, elle se pencha vers lui, frôlant sa joue de justesse. Ses lèvres s'arrêtèrent à quelques millimètres seulement de son oreille. « A l'avenir merci de ne pas revendiquer quelque chose que tu as laissé filer par le passé. » Il avait perdu ce droit et cette exclusivité il y a 4 ans déjà. Et si un jour je te manque, souviens toi que je ne suis pas partie. Tu m'as laissé m'en aller... Son souffle vint délicatement caresser la peau de son cou tandis qu'elle percevait avec aisance l'effet qu'elle produisait sur lui. Ses doigts se resserrèrent sur sa chemise alors que sa voix se fit tout de suite plus cassante. « Surtout, n'oublie pas de sourire Lee, pour bien marquer ton territoire. » Le but était qu'il maintienne les apparences. Après tout, il y était tellement attaché à ces foutues apparences... Elle lui laissait garder la face contre Benjamin mais elle lui rappelait douloureusement qu'elle n'était plus à lui et qu'il ne devait en aucun cas l'oublier. Il aurait le droit de la revendiquer si et seulement si il était capable d'assumer de tels actes. C'était bien joli de faire le beau alors qu'il n'avait rien fait pour la retenir. Tandis que son sang battait furieusement à ses tempes et que son contact devenait difficilement supportable, elle se recula avec une lenteur calculée. Quittant cette proximité suffocante, fuyant cette tension sexuelle qui avait failli la faire imploser. Le cœur au bord des lèvres, elle attrapa une flûte de champagne présente sur le bar tandis que ses yeux glissèrent une dernière fois sur lui avant qu'elle ne se dirige vers la scène. J'en ai pas fini avec toi. Elle croisa son frère tout sourire sur le chemin et lui lança un regard noir. « T'enflamme pas, ce n'est pas ce que tu crois. » Il déchanta rapidement, connaissant bien trop ce regard et se mit à déglutir difficilement tandis que ses yeux se posaient sur son ami en perdition à quelques pas de là. « Laisse pas s'enfuir ton pote, on sait bien que c'est ce qu'il préfère faire dans la vie. » Elle prit une grande inspiration tout en dépassant son frère, tentant de reprendre toute la contenance dont elle allait avoir besoin pour son discours. Fais chier. Le gars avait le culot de se l'approprier mais pas de réussir à lui parler à cœur ouvert. S'il fallait qu'on le mette au pied du mur pour se confronter à la réalité alors soit. Nate s'avança vers Lee et déposa son verre vide sur le bar pour en reprendre un dans la foulée. Tous alcooliques dans cette famille... « Mec, qu'est-ce que t'as fait ?! T'avais l'air de bien t'en sortir jusque là. » Il comprit alors aisément que la seule chose que Leroy souhaitait à cet instant était de partir. Nate soupira tout en tapotant le bord de son verre alors qu'il laissait glisser ses yeux sur la salle tout en observant sa sœur qui gravissait les marches de la scène. « Si tu rates son discours, elle ne te le pardonnera jamais. » Il avait le choix. Et pour le lui rappeler, il vint tapoter son avant bras, à l'endroit exact où il y avait son tatouage caché sous sa chemise. « C'est ta décision. » Il ancra ses yeux clairs dans les siens, sans ciller. Allez mon pote, par pitié, trouve le courage de rester.

Sur la scène, face au micro, Benjamin souriait tout en tendant une main vers Wild qui était en train de le rejoindre. « Nous sommes ici ce soir pour célébrer l'anniversaire du Podcast d'une de nos merveilleuses pépites australiennes. Toute l'équipe de Spotify et moi même vous demandons de faire un tonnerre d'applaudissements pour Wild Fitzjames, pour cette voix désormais si connue qui nous berce sur les ondes sans aucun tabou. » Il prit soin de l'attraper par le poignet tout en la menant avec délicatesse face à la scène. Petite dédicace pour le connard à l'autre bout de la salle. Lui offrant un sourire radieux, il descendit alors pour se ranger parmi la foule. Prenant une grande inspiration et tout le courage nécessaire qui résidait au fond de son être, elle se lança dans le discours le plus important de sa vie. « Comme certains d'entre vous le savent ici, avant de créer Without Taboo, je travaillais en presse spécialisée. Quelque chose de tout à fait convenable mais qui ne me faisait pas vibrer. » Scott revenu se positionner près de Leroy et de Nate ne put réfréner un petit rire tout en portant son cocktail à ses lèvres. « C'est vrai qu'on se faisait un peu chier à l'époque. » Elle se perdit alors dans les méandres de sa mémoire. Doux souvenir d'une soirée où, allongés sur le lit, portant une fois encore l'une de ses chemises, elle lui avait fait lire son dernier article. Calée dans le creux de ses bras, il lui avait alors dit des mots qui la marquèrent à jamais. « Je me suis souvenue qu'un jour, quelqu'un m'avait dit que je valais beaucoup mieux que ce que je voulais montrer et que je devais toujours croire en mes rêves. Qu'aucune limite n'était infranchissable tant qu'on s'en donnait la peine. Et que je ne devais pas laisser ma peur d'échouer l'emporter sur mon désir de réussir. » Cet homme avec un ego surdimensionné lui avait dit toutes ces choses qui l'avaient ébranlé bien plus que ce qu'il ne pouvait imaginer. La preuve, des années après, voilà qu'elle le citait lors de la soirée la plus importante de sa carrière. « Alors j'y ai réfléchi encore et encore. » Elle marqua une pause tandis qu'elle se passait une main dans les cheveux. Son regard glissa vers le sol de la scène et elle esquissa un de ses sourires dont elle avait le secret. « Il est fou, quand on y pense, de voir comment certaines personnes qui entrent innocemment dans nos vies, peuvent les changer à jamais. » Il avait suffit d'un regard, d'un sourire, d'une chemise assortie à des chaussettes. Relevant ses yeux clairs sur la salle, elle les ancra sur le petit groupe des trois hommes accoudés a bar. « Un tournant dans mon existence m'a alors fait comprendre que lorsque l'on veut véritablement quelque chose, on doit s'y accrocher coûte que coûte, et ce, même si c'est un combat qui nous semble perdu d'avance. » Cette phrase lors de leur dernière discussion en février lui brûla soudainement les veines, refaisant surface dans son esprit. Il y avait encore tant de choses à sauver. Scott esquissa un sourire les bras croisés tandis que son regard glissait vers le brun. Tu te souviens tout à l'heure, tout ce que tu as perdu, tout ça tout ça. Nate, alors adossé contre le bar porta son cocktail à ses lèvres tout en donnant discrètement un coup de coude à Lee. Mec au cas où t'avais pas compris, c'est de toi qu'elle parle. Sans prendre la peine de regarder son ami et dans un murmure que lui seul pouvait entendre il ajouta tout en prenant une gorgée d'alcool. « T'as poussé à partir, la seule qui ne t'aurait jamais laissé. » Elle marqua une pause d'une fraction de seconde, se remémorant les mots de Carter peu de temps après sa rupture. Elle l'avait douloureusement envoyé chier alors qu'il lui répétait pour la centième fois que Leroy Kearns n'était qu'un connard prétentieux qui ne la méritait pas. Et juste avant de partir de chez elle, il lui avait dit cette phrase, dans l'embrasure de sa porte. Si quelqu'un veut sérieusement faire partie de ta vie, il fera sérieusement l'impossible pour y être. Et il était parti, sans un mot de plus, la laissant avec son chagrin et ce putain de silence pesant. Lee n'était jamais venu... Une pointe de tristesse se mit à briller dans ses yeux mais elle la balaya avec un sourire. Toujours faire bonne figure, encore quelque chose qu'il lui avait enseigné. « J'ai toujours été entière et passionnée, certains ici pourront le confirmer. » Du tac au tac, la voix de Nate perça le silence qui régnait à l'autre bout de la salle. « M'en parle pas. » Et il leva les yeux au ciel tout en souriant. « Et j'ai cette fâcheuse tendance à plutôt écouter mon cœur que ma raison. Parfois à tord. » Était-ce un aveu ? Elle releva la tête et tendit son bras dans la direction de son ami. « Avec Scott, que vous voyez là-bas, on s'est donc lancé dans ce projet un peu fou sans imaginer que quatre ans plus tard, nous serions là ce soir. » Il lui offrit le plus beau sourire qu'il avait en réserve tandis qu'il mimait les bras ouverts les louanges qu'elle lui offrait. Ses grands yeux parcoururent l'ensemble de la salle. « Comme quoi, le sexe ça branche tout le monde finalement. » Elle offrit un clin d'œil à l'assemblée tandis que des éclats de rire résonnèrent un peu partout dans le Club bondé. « Je tenais donc à vous remercier pour tout ce que vous m'offrez par votre seule présence ici. » Des sifflements retentirent dans la pièce tandis qu'elle se mettait à sourire. « Je ne remercierai jamais assez Scott et Lily pour tout le travail accompli au quotidien. Ce n'est pas toujours simple mais je ne les échangerai pour rien au monde. » Scott se mit à rire tandis qu'il faisait semblant d'être touché en plein cœur. « Mes frères, Nate et Carter, pour leur soutien indéfectible. » Elle envoya un baiser de la main vers son frère tandis qu'il levait son verre dans sa direction en lui offrant un clin d'oeil malicieux. Le gars crevait de fierté devant la réussite de sa sœur et ça se voyait. Son regard s'embua soudainement et elle leva sa coupe de champagne vers le ciel, imité rapidement par son frère. « Et Josh... qui veille sur moi où qu'il soit désormais. » Son absence était toujours aussi douloureuse, même seize ans après sa mort. Elle aurait tant aimé qu'il puisse être là ce soir. Elle fronça les sourcils tout en reprenant une grande inspiration. Ses yeux dévièrent vers Benjamin et toute la troupe qui l'accompagnait. « Un immense merci à Benjamin et à Spotify pour être toujours derrière nous quatre ans plus tard et pour nous permettre de viser toujours plus grand. » Il lui offrit un sourire tout en hochant doucement la tête. Relevant son regard sur la salle, elle perçut Anwar non loin de là. Les yeux pétillants, elle se mit à sourire à son tour. « Je tenais également à remercier Anwar et Leroy pour leur accueil de ce soir. Sans eux, la réussite de cet anniversaire n'aurait pas eu la même saveur. » Elle prit bien soin d'éviter de regarder dans la direction du Kearns et enchaîna avec émotion. « Un million de Merci à tous mes auditeurs toujours fidèles, sans vous, Without Taboo n'existerait pas. » Son cœur se mit à battre furieusement dans sa poitrine, lui lacérant les côtes. C'était le moment, celui de réunir son courage, celui d'avouer ce qui lui tordait les tripes depuis si longtemps déjà. Les dents serrées, elle inspira une dernière fois avant de lever ses yeux chargés d'émotion sur la salle. « Et enfin... merci à un lion qui a un jour cru en moi plus que n'importe qui d'autre n'aurait réussi à le faire. Il m'a donné la force d'être ici aujourd'hui... J'aurais aimé qu'il soit à mes côtés. » Son cœur se fendit sous cet aveu. Le souffle court, elle leva à nouveau sa coupe vers le ciel de manière à ce qu'ils pensent qu'elle parlait de Josh mais ses yeux se posèrent sur une personne en particulier tandis que les applaudissements retentissaient dans la salle. La seule personne qui pouvait comprendre cette référence. Son Lion King.

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one thousand lonely stars
It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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Leroy Kearns
Leroy Kearns
l'ombre du père
Was it really everything ? (Leroy #2) Hu5cwsy Absent
ÂGE : 40 ans (31 janvier 1984)
SURNOM : Lee
STATUT : Célibataire, trop occupé pour s'investir pleinement dans une relation.
MÉTIER : Co-propriétaire et gérant du At Nate's Jazz Club depuis début 2021
LOGEMENT : 107 Edward Street, Spring Hill
Was it really everything ? (Leroy #2) Tumblr_pg93qrCCPw1wrp2olo9_500
POSTS : 3583 POINTS : 160

TW IN RP : Abandon d'enfant, maladie, décès, alcool
TW IRL : Deuil périnatal, prématurité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Né à Birmingham en Angleterre, est déménagé à Brisbane à 15 ans. ∆ A une fille de 24 ans, Charlotte, qu'il ne connait pas, née de son union avec Eleanor alors qu'il n'était qu'un adolescent. ∆ Anciennement conseiller juridique principal pour le Kearns Hotels Group. ∆ Ainé d'une fratrie de quatre enfants, a deux frères et une soeur plus jeunes. ∆ Possède un camp de chasse où il s'évade lorsqu'il a besoin de se ressourcer. ∆ Joue du piano et au golf. ∆ Amateur de bourbon. ∆ A une collection de chemises et de chaussettes assorties. ∆ S'est fait tatouer "Timshel" sur son avant-bras droit.
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RPs EN COURS : Was it really everything ? (Leroy #2) Ici
Kearns ∆ u.c.

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Anwar ∆ Beneath the canvas of possibility, we painted our friendship with strokes of ambition, stepping into the realm of business as co-creators of our destiny, each stroke a tribute to the courage of self-love.

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Emma ∆ Even if our calendars resemble a game of Tetris, our friendship pieces always find a way to fit together.

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Wilroy ∆ How can you just walk out on me without a trace? I don't hear the sound of your voice. I can't see your face. On one side of the coin, there's a cure, but on the other there's a curse. Well, I'm living in the larger world now, where work brings worth.

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Keanley ∆ u.c.

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Wild #2Eleanor #1Anwar #1Emma #1Charlotte #1

Communication
Wild
RPs EN ATTENTE : James #1 ∆ Cristina #1
RPs TERMINÉS :
RIP Caelan:


Wild #1
AVATAR : Tom Pelphrey
CRÉDITS : Mapartche (avatar), Mapartche (dessin) & loonywaltz (UB)
DC : Lincoln Mulligan & Cameron Lewis
PSEUDO : Miss O'N3d
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/09/2020
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyMar 16 Avr - 0:43




Was it really everything ? -- @Wild Fitzjames
Perdre Wild lui avait fait terriblement mal, bien plus que la grande majorité de femmes avec qui il avait passé un moment de sa vie au fil des années. Ce n’était pas grand-chose dix mois, et pourtant, il s’était senti complètement perdu lorsqu’il avait compris qu’elle ne reviendrait pas. Il n’avait jamais complètement accepté son départ, mais il avait fini par s’habituer à son absence malgré la culpabilité et les regrets qu’il ressentait à propos de leur histoire. Jusqu’à ce que son regard croise à nouveau le sien en février dernier au Jazz Club. Si ce n’était pas de l’étonnement visible sur les traits de Scott en comprenant qu’il était le Leroy de Wild, Lee aurait pu croire que le collègue de son ex avait orchestré délibérément la rencontre entre eux ce soir-là. Scott ne s’était pas gêné d’exprimer un bon nombre de remarques, mais il avait lâché le morceau au bout d’un moment. Leroy avait peu d’espoir que son ami fasse de même, ce dernier renchérissant avec vigueur sur tout ce qu’il lui répondait. Nate avait toujours un ou deux coups d’avance sur lui. « Bien sûr que je sais ce que c'est... mais elle aussi, Lee. Regarde autour de toi, elle gère désormais son propre petit Empire. » - « Et tu penses que ça va fonctionner par quel miracle si nous sommes tous les deux investis dans notre entreprise? » Il avait une baguette magique? Si oui, Leroy était preneur. « Arrête de vous trouver des excuses s'te plait. Hormis pour enregistrer ses podcasts, Wild peut bosser de n'importe où. » Peut-être que leur changement de carrière faisait toute la différence. Peut-être qu’ils arriveraient à quelque chose si Wild était capable de passer beaucoup de temps au Jazz Club, bien que c’était loin d’être du temps de qualité comme lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. Peut-être que c’était voué à l’échec comme la première fois. Ils ne s’étaient pas séparés pour rien, après tout… « Non toi arrête! » répondit-il sur le même ton que Nate, incapable de ne pas se braquer face à l’entêtement du Fitzjames à se mêler de sa vie privée. « Je ne t’ai pas demandé ton opinion. Il serait peut-être temps que tu apprennes à te mêler de tes affaires! » Si les deux hommes ne s’étaient jamais vraiment pris la tête en quinze ans d’amitié, Leroy sentait que sa patience atteignait sa limite. S’il tenait tant à ce que sa sœur soit casée, il n’avait qu’à lui présenter un autre de ses amis comme il l’avait fait avec lui quatre ans plus tôt. « T'en fais pas, Carter s'en charge déjà. » Instantanément, Leroy serra la mâchoire en tapotant son index sur son verre qu’il porta à ses lèvres, tout en évitant de regarder son ami avec trop d’intensité pour ne pas lui donner raison. Le simple fait de penser que Wild pourrait être intéressée par l’un de ces prétendants l’agaçait au plus au point, même s’il essayait visiblement de convaincre Nate qu’il n’y avait plus rien entre Wild et lui. Ou était-ce lui-même qu’il tentait de convaincre? « Parce qu’il croit soudainement qu’il réussira à trouver quelqu’un d’assez bien pour elle à ses yeux? » Carter l’avait détesté dès le premier jour alors qu’il ne lui avait rien fait, il ne voyait pas comment il pourrait être le beau-frère de l’année avec un autre prétendant et ce même si l’homme en question était l’un de ses amis.

Qui aurait cru que la présence de Wild l’apaiserait toujours autant? L’absence soudaine de Scott et de Nate y était sans doute un peu pour quelque chose considérant que la présence de la brune le chamboulait après toutes ces années, mais il choisirait de passer sa soirée en sa compagnie sans hésiter plutôt qu’avec les deux commères qui ne le lâchaient pas. Et ce même si son cœur se tordait un peu derrière chaque rire qui lui rappelait ce qu’il avait perdu et ce qu’ils auraient pu être. « Parce que tu l'as toujours ce t-shirt d'aviron ? » Il fronça les sourcils sans pouvoir cacher son amusement. « Évidemment. Pourquoi est-ce que je m’en débarrasserais? » Peut-être parce que le col commence à être salement abimé, tu en penses quoi Leroy? Ce t-shirt était bon pour les poubelles, mais il lui rappelait ses années universitaires, cette période de sa vie où son père n’avait pas autant d’emprise sur lui avant qu’il ne rejoigne le KHG pour le meilleur et pour le pire - surtout le pire. De toute façon, ce n’était pas comme s’il manquait de place dans son penthouse pour le ranger… Malgré ses efforts pour se protéger, Leroy ne put s’empêcher de se raccrocher à un mince espoir lorsque leur conversation prit une tournure inattendue. Le fait que Wild aborde le sujet de ses chemises laissait entendre qu’elle y pensait, et qu’elle puisse se perdre dans ses pensées en se remémorant leurs soirées ensemble plaisait particulièrement au brun. Tant bien que mal, il tenta de calmer son cœur qui s’emballait dans sa poitrine lorsque Wild ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir lire dans ses pensées à cet instant, surtout sachant qu’elle n’était pas du genre à rester bouche bée facilement. Il se contenta plutôt de sourire en observant les deux hommes qui les espionnaient sans aucune subtilité. « Scott est des deux bords. Je pourrais lui demander à l'occasion si t'es intéressé. » Les sourcils froncés, il fit mine de réfléchir en se caressant la barbe du bout des doigts avant de lâcher un rire. « Ça ne me ferait pas de mal un peu de nouveauté. C’est peut-être ce qu’il me faut pour battre mon record. » Celui de leur relation, notamment. « Quoique je ne tiens pas particulièrement à ce que tous mes secrets soient révélés sur la place publique. Je vais passer mon tour finalement! » ajouta-t-il en grimaçant de façon exagérée.

La facilité avec laquelle ils échangeaient le ramenait quatre ans plus tôt. Même si le Jazz Club avait pas mal changé depuis qu’Anwar et lui étaient devenus propriétaire, il se revoyait sans difficulté assis au bar en compagnie de Wild lorsqu’il lui avait fait découvrir l’endroit à leurs débuts. Il se remémorait les regards complices, leurs rires en harmonie, l’escarpin de Wild pressé contre sa jambe tandis qu’il caressait son avant-bras du bout des doigts. Au milieu du Jazz Club bondé, il n’y avait qu’eux qui comptaient. Surtout, Benjamin n’était pas là, et Lee aurait préféré que ça reste ainsi. Que le temps demeure figé un peu plus longtemps avant que leurs chemins se séparent à nouveau. Piqué au vif par le commentaire de Benjamin, mais aussi en sachant très bien quel était son objectif en rejoignant Wild, Leroy se fit un plaisir de le remettre à sa place. Le petit sourire qui étira les traits de la jeune femme en réponse à ce qu’il avait dit lui donna le courage de poser sa main dans son dos dénudé. Sans qu’elle ne dise un mot, il sentait qu’elle était de son côté. Ensemble, ils pouvaient vaincre le monde, et ce soir il comptait bien vaincre Benjamin. Après avoir senti l’agacement grandir chez son rival, il glissa sa main un peu plus bas, une action à la fois instinctive et calculée. Sous la pointe de ses doigts, il pouvait sentir Wild frissonner en réaction à ses caresses, son dos se cambrant en suivant la trajectoire de sa main. Comme il l’avait fait si souvent quand ils se fréquentaient, il se perdit un moment dans son regard azuré alors qu’il caressait le bas de son dos avec son pouce. Il fallait être aveugle pour ne pas sentir la tension qui les animait encore tous les deux, mais ce n’était pas suffisant que leur relation fonctionne. Malgré le silence qui régnait entre eux, un vacarme assourdissant persistait dans son être tout entier qui ne demandait rien d’autre que d’être auprès de Wild. Un peu plus longtemps, un peu plus près… Il voulait rentrer à la maison. « Certes, mais l'on parle tout de même d'une société qui pèse plus de trente et un milliards aujourd'hui. » La valeur de McDonald’s était estimée à 154 milliards de dollars en 2021, ça ne rendait pas plus riches les étudiants payés au salaire minimum à tourner des boulettes de viande sur le grill. « Mais qui ne vous appartient pas. » réitéra-t-il en portant son verre à ses lèvres d’un air amusé. Il poursuivit, demandant finalement l’avis de Wild sur ce qu’elle disait. « Il faut savoir prendre des risques dans la vie. » C’était de la musique à ses oreilles quand il prenait justement des risques depuis quelques minutes. Allaient-ils être payants? Scott, l’homme de la situation, vint la rejoindre à son tour. « Monsieur Trandson, il serait temps de présenter Wild à nos invités pour qu'elle puisse faire son discours. » Il ne porta même pas attention au fait que Scott avait mentionné le fameux discours. Tout ce qui comptait, c’était que Benjamin ne serait plus dans ses pattes, ni dans celles de Wild d’ailleurs. Bye bye! « Wild, je te laisse me rejoindre. Ce monsieur a sûrement beaucoup à faire. » Fier comme un paon, Leroy sourit exagérément à l’attention de l’homme en lui levant son verre. « Enchanté, Benjamin. » Son nom, il l’avait prononcé avec un certain dégoût.

Même si Leroy était particulièrement heureux depuis la réouverture du Jazz Club, il y avait certains moments où l’adrénaline qu’il pouvait ressentir lorsque Cristina et lui travaillaient de pair sur un gros dossier lui manquait. Cette adrénaline, il venait d’en ressentir un soupçon pulser dans ses veines tandis qu’il se défendait face au prétendant de Wild. Il ignorait la réaction que pourrait avoir la brune s’il faisait un pas vers elle, mais il était prêt à tout risquer pour une chance de raviver la flamme de leur amour passé. Naïvement, il avait l’impression d’avoir gagné ce soir. À ses lèvres était scotché son éternel sourire tandis que son regard brillait d’une lueur d’espoir mêlée à une pointe de fierté. Leroy ne se rappelait pas la dernière fois où il s’était senti aussi bien. Du coin de l’œil, il aperçut la brune s’approcher de lui. Le cœur battant furieusement dans ses tempes, il plongea son regard dans le sien en serrant momentanément les dents. Wild s’approcha de lui telle une panthère, le forçant à reculer jusqu’à ce que son dos cogne contre le bar derrière lui lorsqu’elle se hissa sur la pointe des orteils tout en se retenant sur son torse d’une main. Le souffle court, il déglutit difficilement en fermant les yeux, profitant de cet instant comme s’il s’agissait du dernier. Un puissant frisson lui parcourut l’échine en réponse au contact des lèvres de la jeune femme contre sa joue. Elles l’avaient à peine frôlé, pourtant, mais l’effet que ça lui avait fait était indéniable. Complètement submergé par ses sentiments qu’il croyait enfouis, Lee inclina légèrement sa tête vers la sienne, juste assez pour pouvoir humer son parfum enivrant qui captivait tous ses sens. Sa mémoire olfactive en alerte, des fragments de leur passé ensemble surgirent de tous les côtés à chaque inspiration. Il se rappelait l’anticipation qu’il avait éprouvée dans son bureau de l’Emerard alors qu’elle jouait avec sa cravate. Il avait fini par craquer en prenant les devants, mais cette fois-ci, pas question d’en arriver là malgré son envie dévorante de l’embrasser aujourd’hui encore. Il serait tellement facile pour lui de tourner un peu plus la tête afin de capturer ses lèvres avec les siennes, de ne pas résister à ce désir de la reconquérir et ce besoin d’être auprès d’elle, mais il se contenta de poser une main sur sa taille pour l’attirer un peu plus vers lui. À deux doigts de perdre pied, il poussa un profond soupir lorsque le souffle chaud de Wild caressa sa peau. Il n’en pouvait plus. « A l'avenir merci de ne pas revendiquer quelque chose que tu as laissé filer par le passé. » Oh qu’il ne s’attendait pas à ça. Le retour à la réalité était brutal. Instantanément, il ouvrit les yeux, puis fixa un point devant lui sans ouvrir la bouche. Les paroles de la brune lui faisaient l’effet d’une douche froide. Il comprenait qu’il était quatre ans trop tard, mais ce n’était quand même pas son imagination qui lui jouait des tours? Qui lui donnait l’impression que Wild n’était pas insensible à son charme? Il était confus, notamment parce que c’était elle qui avait commencé à jouer avec lui un peu plus tôt ce soir. Agissait-elle ainsi avec lui par pur vengeance? Malgré lui, sa peau frissonna sous son souffle chaud. « Okay… » lâcha-t-il d’une voix presque inaudible tandis que son cœur se tordait dans sa poitrine. Pour lui redonner son espace, il retira sa main de sur sa taille en laissant mollement retomber son bras le long de son corps. Il s’attendait à ce que son ex recule, mais elle resserra plutôt ses doigts sur sa chemise. « Surtout, n'oublie pas de sourire Lee, pour bien marquer ton territoire. » Une bouffée de chaleur lui monta au visage en réponse au profond malaise qu’il ressentait face à cette trop grande proximité qui les unissait toujours. Il étouffait. Jamais il n’aurait cru un jour espérer qu’elle s’éloigne de lui afin qu’il puisse enfin respirer quand elle était auparavant sa bouffée d’oxygène. Dès que Wild lui rendit sa liberté, il s’empressa de prendre une nouvelle coupe de champagne qu’il vida d’une traite sans oser la regarder. Il n’avait rien à lui dire de toute façon, ce n’était surtout pas le moment, ni l’endroit. Quelle idée d’être présent ce soir… Tout ce dont il avait envie, c’était de rentrer chez lui et de ne plus entendre le vacarme dans sa tête, mais malgré toute sa volonté, ses jambes étaient enracinées sur place. Son esprit semblait complètement engourdi, comme son cœur qui venait de se faire transpercer. Il en vint presque à oublier où il se trouvait, jusqu’à ce que la voix de Nate le sorte de ses pensées. « Mec, qu'est-ce que t'as fait ?! T'avais l'air de bien t'en sortir jusque là. » I fucked up, il ne savait rien faire d’autre que ça après tout. Les sourcils froncés et le dos courbé, il posa son regard sur la coupe vide qu’il tenait toujours entre ses doigts. « Juste… la ferme. » murmura-t-il d’une voix gémissante. Il n’avait pas la force de lui tenir tête une fois de plus.  « Si tu rates son discours, elle ne te le pardonnera jamais. » Parce qu’elle lui avait pardonné le reste peut-être? Il ne le pensait pas. Elle lui avait très bien fait comprendre qu’il n’aurait pas dû agir avec elle comme il l’avait fait, pourquoi tenait-elle tant à ce qu’il assiste à son discours? « Qu’est-ce que ça changerait vraiment? » lâcha-t-il en posant sur Nate son regard rempli de désespoir. Il n’avait pas été à la hauteur quatre ans plus tôt et il avait raté sa chance. Tôt ou tard, Wild rencontrerait un homme qui la traiterait comme elle le méritait. Peut-être que cet homme était Benjamin et Leroy n’aurait d’autre choix que de l’accepter même si le directeur en communication l’agaçait au plus haut point. Ce ne serait sans doute pas différent si l’homme à ses côtés en était un autre. Au final, il n’était pas si différent de Carter à ce propos… « C'est ta décision. » Un rire amer lui échappa. L’était-ce vraiment? Comme le déroulé du reste de la soirée alors qu’il se faisait enfoncer dans la gorge les agendas de tout le monde. Affaibli, Leroy détourna la tête lorsque le regard de Nate croisa le sien. « Peu importe… » Ce qu’il désirait réellement avait peu d’importance, il l’avait compris depuis longtemps avec son père. Ce n’était pas tellement différent ce soir, au final.

« Nous sommes ici ce soir pour célébrer l'anniversaire du Podcast d'une de nos merveilleuses pépites australiennes. Toute l'équipe de Spotify et moi même vous demandons de faire un tonnerre d'applaudissements pour Wild Fitzjames, pour cette voix désormais si connue qui nous berce sur les ondes sans aucun tabou. » Même s’il n’avait pas le cœur à célébrer, il se força à applaudir pour les apparences, bien que ses applaudissements manquaient cruellement de vigueur dans les circonstances. Benjamin guida Wild jusqu’au micro en l’attrapant par le poignet, puis il lui offrit un sourire radieux avant de tourner la tête vers le Kearns qui baissa alors les yeux en direction de sa coupe. « Comme certains d'entre vous le savent ici, avant de créer Without Taboo, je travaillais en presse spécialisée. Quelque chose de tout à fait convenable mais qui ne me faisait pas vibrer. » - « C'est vrai qu'on se faisait un peu chier à l'époque. » Il écoutait le discours d’une oreille distraite tandis que son attention était portée sur la goutte d’alcool qu’il faisait tourner dans son verre comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde. « Je me suis souvenue qu'un jour, quelqu'un m'avait dit que je valais beaucoup mieux que ce que je voulais montrer et que je devais toujours croire en mes rêves. Qu'aucune limite n'était infranchissable tant qu'on s'en donnait la peine. Et que je ne devais pas laisser ma peur d'échouer l'emporter sur mon désir de réussir. » Les traits du bruns se rembrunirent. Cette discussion, il s’en rappelait comme si c’était hier. Il aurait tout donné pour retourner à cet instant précis où elle était lovée dans ses bras et qu’ils rêvaient à leur avenir. « Alors j'y ai réfléchi encore et encore. Il est fou, quand on y pense, de voir comment certaines personnes qui entrent innocemment dans nos vies, peuvent les changer à jamais. » Elle ne pouvait pas dire plus vrai. Jamais il ne s’était attendu à repartir de la soirée d’anniversaire de son ami avec la tête dans les nuages. Ils s’étaient pourtant déjà croisés dans le passé, Wild et lui, mais quelque chose avait changé ce soir-là, et tout ça parce que le fêté avait décidé de les mettre dans la même équipe pour les jeux. Quel visionnaire, ce Nate. Il avait dû se dire que deux cas désespérés ensemble, c’était comme les mathématiques : deux négatifs ensemble donnent un positif, non? Wild l’avait tellement marqué qu’il avait pillé sur son égo en demandant ses coordonnées à son frère. L’une des meilleures décisions de sa vie, d’ailleurs, jusqu’à ce qu’il trouve le moyen de tout gâcher encore et encore. « Un tournant dans mon existence m'a alors fait comprendre que lorsque l'on veut véritablement quelque chose, on doit s'y accrocher coûte que coûte, et ce, même si c'est un combat qui nous semble perdu d'avance. » Sans même lever les yeux, Leroy pouvait sentir le poids du regard de Scott sur lui, puis de Nate qui en rajouta une couche en lui donnant un coup de coude auquel il ne réagit même pas, trop occupé à lutter contre ses émotions qui se frayaient dangereusement un chemin dans sa gorge. La respiration lourde, il se remémorait leur conversation de février dernier. Il y avait encore tant de choses à sauver, ces mots qui tournaient en boucle dans sa tête depuis. Il comprenait quatre ans trop tard qu’il avait abandonné trop rapidement et il était rongé par les regrets. S’il avait su qu’il se trompait en croyant qu’elle ne voulait plus rien savoir de lui, il aurait agi différemment. Avec des si, on refait le monde.  « T'as poussé à partir, la seule qui ne t'aurait jamais laissé. » C’était ça en fait le discours? Une séance de torture durant laquelle on lui remettait sous le nez tout ce qu’il avait perdu et en tournant le couteau dans la plaie à chaque occasion?! « Parce que t’es une sommité en relations amoureuses? T’es un peu mal placé pour me faire des remarques. » se défendit-il sèchement en détournant la tête alors qu’il commençait à ressentir un léger picotement dans ses yeux. Inspire, expire. Inspire, expire. Tant bien que mal, il tenta de reprendre le contrôle avant que ses émotions le submergent, mais il avait à peine le temps de s’en remettre qu’on l’ui assénait le prochain coup. « J'ai toujours été entière et passionnée, certains ici pourront le confirmer. » Autant en amour que dans sa vie professionnelle. « M'en parle pas. » - « Et j'ai cette fâcheuse tendance à plutôt écouter mon cœur que ma raison. Parfois à tord. Avec Scott, que vous voyez là-bas, on s'est donc lancé dans ce projet un peu fou sans imaginer que quatre ans plus tard, nous serions là ce soir. Comme quoi, le sexe ça branche tout le monde finalement. » En temps normal, son rire se serait mélangé à celui des autres, mais il n’avait pas le cœur à rire ce soir tandis qu’il fixait le sol, la mâchoire serrée. « Je tenais donc à vous remercier pour tout ce que vous m'offrez par votre seule présence ici. Je ne remercierai jamais assez Scott et Lily pour tout le travail accompli au quotidien. Ce n'est pas toujours simple mais je ne les échangerai pour rien au monde. Mes frères, Nate et Carter, pour leur soutien indéfectible. Et Josh... qui veille sur moi où qu'il soit désormais. Un immense merci à Benjamin et à Spotify pour être toujours derrière nous quatre ans plus tard et pour nous permettre de viser toujours plus grand. » Leroy ne put réprimer au grimace de dégoût qu’il tenta de camoufler derrière sa coupe qu’il porta à ses lèvres même s’il ne restait qu’une goutte. « Je tenais également à remercier Anwar et Leroy pour leur accueil de ce soir. Sans eux, la réussite de cet anniversaire n'aurait pas eu la même saveur. » Sentant alors les regards dans sa direction, il se força à sourire en levant légèrement son verre, mais sans pour autant regarder en direction de Wild. Moins il la regardait, plus de chances il avait de garder le contrôle de ses émotions. « Un million de Merci à tous mes auditeurs toujours fidèles, sans vous, Without Taboo n'existerait pas. Et enfin... merci à un lion qui a un jour cru en moi plus que n'importe qui d'autre n'aurait réussi à le faire. Il m'a donné la force d'être ici aujourd'hui... J'aurais aimé qu'il soit à mes côtés. » Sans même réfléchir, il leva enfin la tête pour poser son regard sur Wild à l’autre bout de la salle, le souffle court. Il ne savait pas quoi comprendre de cet aveu qui le chamboulait bien plus qu’il ne voulait l’admettre. Il ne savait plus quoi penser après la façon dont s’était déroulée la soirée. Essayait-elle de le faire sentir coupable de les avoir brisés? Il n’arrivait plus à réfléchir. La lèvre tremblante, il déposa sa coupe sur le bar à côté de lui en cherchant du regard une porte de sortie dont il connaissait parfaitement l’emplacement. Il n’en pouvait plus, il étouffait. Sans adresser un mot à Nate et Scott, il contourna le bar pour rejoindre Anwar. « Ça va? » Leroy dodelina de la tête, le regard évitant. « Désolé, je ne suis pas trop là ce soir. Je vais aller prendre l’air un peu. Donne-moi quelques minutes et je reviens t’aider. » dit-il en tirant sur le col de sa chemise comme s’il manquait d’air.

À deux doigts de craquer, Leroy se précipita vers la porte qui donnait sur l’arrière du Jazz Club. Avant de sortir, il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, remarquant alors que Nate le suivait. Sans rien dire, il secoua négativement la tête en lui faisant signe de la main d’arrêter. Si Nate était son ami, il respecterait sa demande. Le lion avait tout sauf besoin qu’une hyène ne vienne l’embêter. Lorsqu’il franchit enfin cette porte salvatrice, il se fit happer par la chaleur étouffante de l’extérieur. Tandis que ses pensées tourbillonnaient dans son esprit, il prit place sur une chaise pliante à proximité de la porte. À bout de souffle, il posa ses coudes sur ses cuisses, laissant tomber son visage entre ses mains avant d’enfoncer ses doigts dans ses cheveux qu’il agrippa. Cette barrière qu’il avait tenté de réparer toute la soirée après chaque coup s’abattit finalement. Tant bien que mal, il tenta une fois de plus de demeurer impassible. Parce qu’un Kearns ne doit pas pleurer. Parce qu’un Kearns doit rester fort. Malgré lui, il s’effrondra sous le poids de la souffrance et de la pression accumulée, laissant des larmes couler sur ses joues. C’est alors qu’il entendit la porte du Club s’ouvrir ainsi que le brouhaha des voix à l’intérieur. Agacé, il se redressa en reniflant tandis qu’il s’essuyait les joues du bout des doigts. « Mais qu’est-ce que t’as pas compris?! Tu ne peux pas me foutre la paix cinq minutes? Tu ne m’as pas lâché de la soirée, j’en peux… » Il s’arrêta d’un coup en constatant que ce n’était pas Nate qui l’avait rejoint, mais plutôt Wild. Il soupira lourdement en détournant la tête, sans retrouver le masque qu’il s’efforçait toujours à porter en public. Il devait se ressaisir, il ne voulait surtout pas qu’elle le voit dans cet état. En tout cas, si son but était de se venger, autant dire qu’elle avait gagné…


 

Leroy Kearns

Forging my own path from the fragments of unacknowledged sacrifice, I find strength in the echoes of my resilience, each step a testament to my unwavering determination to define my own worth.

KoalaVolant

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Wild Fitzjames
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ÂGE : 34 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumée à mes défauts qu'à ceux d'autrui.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Elle s'occupe d'une émission sexo amusante et sans complexe suivie avec assiduité par toute une communauté. 3e podcast écouté en Australie.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft fraîchement rénové (mai 2023).
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PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

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Carter (scénario) Because I'm happy. Come along if you feel like a room without a roof. Because I’m happy... Clap along if you feel like happiness is the truth. My brother. :l:


Mabel #1Kieran #1Mitchell #1

RPs TERMINÉS : Leroy #1
AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Uni-Nox
DC : Nop
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t52756-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer
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Message(#) Sujet: Re: Was it really everything ? (Leroy #2) Was it really everything ? (Leroy #2) EmptyJeu 18 Avr - 21:02



Was it really everything ?  × ft. LEROY & WILD

I'm always leavin' empty-handed
No one wants a heart that's damaged
Only know a love that lets me down
'Cause I can't get hurt if I'm the first one to leave  

Nate commençait sérieusement à s'agacer. Lee avait beau être son ami depuis quinze ans, son entêtement et son défaitisme éternel finissaient par lui taper sur le système. C'était sûrement une sorte de déformation professionnelle car il savait ô combien le Kearns aimait avoir raison et surtout, avoir le dernier mot. A l'époque, ça devait être particulièrement amusant de le voir avec sa sœur sur un point de désaccord, cette dernière ayant la tête la plus dure qu'il ait pu rencontrer dans sa vie. Plus bornée qu'elle, c'était littéralement impossible. « Et tu penses que ça va fonctionner par quel miracle si nous sommes tous les deux investis dans notre entreprise ? » Il posa ses yeux clairs sur lui tout en serrant la mâchoire d'un air tout aussi résigné qu'énervé. « Au royaume des aveugles, les borgnes sont roi, mon grand. » Si malgré tout ça, Lee ne parvenait pas à ouvrir les yeux, ce n'était pas son problème. Il voulait bien se démener pour les aider mais il ne fallait pas pousser non plus. C'était donc sa manière élégante de lui demander de bien fermer sa gueule. S'il était incapable de faire un effort, c'était que finalement, il approchait peut être du cas de la cause perdue. Et tandis qu'il regardait l'alcool tournoyer au fond de son verre, il comprit qu'il avait atteint les limites de son ami. « Non toi arrête ! Je ne t’ai pas demandé ton opinion. Il serait peut-être temps que tu apprennes à te mêler de tes affaires ! » Il laissa glisser son regard sur lui sans rien ajouter. Un silence était parfois bien plus parlant qu'une longue tirade. Il haussa un court instant les épaules tout en restant muet comme une carpe. Tout du moins, jusqu'à ce que le brun le pique directement dans son égo en lui proposant de caser sa sœur avec un autre de ses potes. Soudainement amer, il l'envoya chier en répondant du tac au tac que Carter était déjà sur le coup. Touché. Du coin de l’œil il observa la réaction de son ami et il ne put que sourire intérieurement. Que ce dernier arrête de lui faire croire qu'il ne l'aimait pas encore aujourd'hui. Toutes ses réactions corporelles criaient le contraire... Nate leva les yeux au ciel, lassé par ce dialogue de sourd. « Parce qu’il croit soudainement qu’il réussira à trouver quelqu’un d’assez bien pour elle à ses yeux ? » - « Aucun mec ne sera jamais assez bien pour Wild aux yeux de Carter. Mais n'importe lequel d'entre eux sera toujours mieux que toi. » Sans même lui adresser un regard, il fit tourner son verre sur lui-même avant de le vider d'une traite et de le poser sur le bar.

Ils étaient là, tous les deux au Jazz Club, comme ils l'avaient fait de si nombreuses fois par le passé. En train d'échanger sur un t-shirt qui datait de Mathusalem tout en souriant innocemment. Avaient-ils oublié les quatre dernières années de leur vie séparé l'un de l'autre ? En les regardant discuter ce soir, on avait l'impression qu'ils ne s'étaient jamais quittés. « Évidemment. Pourquoi est-ce que je m’en débarrasserais? » Tu as bien un lion en peluche caché dans ton armoire toi, non ? Elle toussa un court instant en pensant à sa propre réflexion tout en détournant le regard. Plus cette soirée avançait et plus les souvenirs de leur histoire s'entassaient autour de son cœur. Elle eut une petite pensée pour cette boite au fond de son dressing. Pour ces pétales séchés des pivoines qu'il lui avait offert pour ses trente ans, pour cette peluche et pour cette photo d'eux. La jolie brune fit alors diversion sur ses chemises, soudainement happée par leur conversation, regrettant aussitôt cette maladresse. Encore plus lorsqu'il la fit retomber un peu plus dans les méandres de sa mémoire, se rappelant leurs nuits pimentées qui, aujourd'hui, ne faisaient plus parties de leur quotidien. Bien heureusement pour elle, ils dévièrent sur le sujet de Scott et Wild ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle entendit la réponse du brun. « Ça ne me ferait pas de mal un peu de nouveauté. C’est peut-être ce qu’il me faut pour battre mon record. Quoique je ne tiens pas particulièrement à ce que tous mes secrets soient révélés sur la place publique. Je vais passer mon tour finalement! » Du tac au tac, à la Wild quoi, sa voix retentit à nouveau. « Moi qui pensais que tu préférais les brunes, je suis déçue. » Et elle lui offrit un magnifique sourire accompagné d'un clin d'oeil malicieux. Comme avant...

Son cerveau s'était déconnecté lorsqu'il avait glissé sa main le long de son épiderme et que ses yeux s'étaient plongés dans les siens alors qu'il caressait doucement sa peau du bout des doigts. Que Benjamin soit là ou non n'était plus qu'un détail flou dans son univers. Qu'importe leur guéguerre d’ego ridicule dont elle était la clé. Plus rien n'avait d'importance, là tout de suite. Et ce n'est que d'une oreille extrêmement distraite qu'elle suivit leur conversation alors que son esprit s'était évaporé ailleurs. Elle ouvrit la bouche lorsqu'elle entendit son prénom et fut heureuse de voir Scott débarquer dans son paysage. Il lui apportait une bouffée d'oxygène dont elle avait grandement besoin et, avant tout, il mettait fin à ce combat de coqs. Une fois seuls, et ayant repris le contrôle de ses pensées, elle reporta son attention sur le Kearns. Wild se mit à fondre sous la chaleur de son sourire mais elle balaya ce sentiment rapidement. Ce n'était absolument pas le moment. L'important était de lui faire passer un message qui devait être clair, net et précis et ce, même si elle se doutait qu'il serait blessé dans la manœuvre. Il n'était pas possible de le laisser avoir de tels gestes d'appropriation envers elle alors qu'ils n'étaient plus rien. Appuyée contre son corps, elle frôla sa joue dans une démarche tout à fait contrôlée. Il pencha alors légèrement la tête vers elle, juste assez pour qu'elle s'en aperçoive. Un long frisson lui parcouru l'échine tandis que ses yeux se perdirent sur l'angle de sa mâchoire, sur la proximité soudaine de ses lèvres, pour cet attrait viscéral et cette soudaine envie d'y déposer les siennes. Déglutissant difficilement, elle se mordit la langue pour ne pas céder à ses pulsions. Il prit alors la folle initiative de déposer sa main sur sa taille, la rapprochant un peu plus de lui. Elle frissonna sous ses doigts en fermant douloureusement les yeux tandis que son cœur remontait dans sa gorge. La tentation était si grande que ce supplice en était presque savoureux. Détournant le regard de cette bouche bien trop hypnotique, elle souffla délicatement sur la peau de son cou tandis qu'elle se mettait à fondre en réponse à son soupir. Elle aurait tout donné pour que cet instant s'éternise. Pour que le temps s'arrête et qu'enfin ils puissent profiter de cette proximité qui lui avait tant manquée. Une chaleur intense naquit au creux de ses reins avant qu'elle ne murmure à son oreille le fait qu'il n'avait pas à se l'approprier. Le but n'était pas de le blesser mais de lui faire comprendre qu'il agissait pour les mauvaises raisons. Jamais elle ne serait insensible à son charme, à son parfum qui lui piquait la gorge, à son sourire qui la faisait instantanément voyager dans leurs souvenirs, à la manière qu'il avait d'effleurer sa peau. Il était le seul à réussir à dompter la panthère. Le seul à lui faire l'effet d'une oasis au milieu du désert. Le seul qui, jusqu'ici, parvenait réellement à enflammer tout son être en un regard un poil trop appuyé. « Okay… » Puis il relâcha son étreinte, lui rendant soudainement sa liberté. On peut mesurer la magie d'une présence à ce qui disparaît avec elle. Et malgré la froideur apparente de ses mots, elle aurait rêvé qu'il laisse sa main sur sa taille un peu plus longtemps. Elle resserra alors ses doigts sur sa chemise tout en ajoutant sa terrible réplique d'un ton cassant. Putain Lee mais bouge toi. Parle, fais quelque chose. Tu ne vois pas que je n'attends que ça ?! Mais rien. Il était prêt à faire le fanfaron devant Benjamin mais pas à lui dire ce qu'il avait sur le cœur. Et Wild n'était pas dupe. Elle avait très bien senti l'effet qu'elle avait encore sur lui durant ces quelques minutes de rapprochement. Il la désirait tout autant qu'elle. Elle était accro à son contact, au parfum enivrant de sa peau, à la douceur de sa chemise sous ses doigts. L'ivresse d'une présence. Le sevrage d'une absence. Et c'est ainsi qu'elle se décolla de lui, dans un effort surhumain contre tout son être qui lui hurlait de rester à ses côtés encore quelques secondes. La seule chose qui la maintenait encore à flot, c'était cette colère sourde qui bouillonnait en elle. Contre son inaction éternelle et contre sa propre faiblesse de céder encore à ses charmes. Attrapant sa flûte de champagne dans un espoir désespéré de retrouver un semblant de maîtrise, elle se dirigea vers la scène. L'essence même du manque résidait peut-être dans le fait qu'on avait l'impression d'avoir perdu une partie de soi-même. Et c'était exactement ce qu'elle ressentait à ce moment précis. Un vide, immense et froid au fond de son cœur déjà essoré par leur conversation. Il venait d'en arracher un petit morceau, une fraction qui était restée endormie durant ces quatre dernières années. Et sous le frémissement de sa colère, quelque chose se mit à crépiter en sourdine. Volcanique avec élégance, elle croisa son frère auquel elle toucha deux mots avant de rejoindre Benjamin. Qu'importe que ce dernier se permette à son tour de la toucher, elle n'allait pas le repousser face à la foule et encore moins après ce que le Kearns venait de faire. Elle se laissa donc guider jusqu'au micro. Prenant une inspiration comme si, plus jamais elle n'aurait accès à l'oxygène, elle se lança dans ce discours dont elle savait pertinemment qu'ils ne s'en relèveraient pas indemnes.

Nate de son côté se précipita vers son ami qui semblait au bord du gouffre. Il remarqua aisément la coupe vide qu'il gardait entre les doigts et il fronça les sourcils tout en soupirant. « Juste… la ferme. » Il ressentit un profond pincement au cœur en entendant le ton, quasi gémissant du brun. Putain, mais ils n'arriveront jamais à communiquer sans se détruire ?! « Qu’est-ce que ça changerait vraiment? » Le désespoir qu'il perçut dans ses yeux, lui brûla le cœur. D'un geste, il posa une main réconfortante sur son épaule tout en lui offrant un sourire encourageant. « Perd pas totalement espoir, mec. J'suis sûr qu'il reste un peu de lumière quelque part. » Il vint alors se caler à sa gauche tout en appuyant son dos contre le bord du bar. « Tu connais Wild aussi bien que moi... Si elle n'en avait rien à foutre, elle ne ferait pas tout ça. D'ordinaire dans ce genre de situation, l'ignorance est sa meilleure arme. » Et il avait terriblement raison. Le fait qu'elle réagisse ainsi et qu'elle se laisse dépasser était le premier symptôme du débordement de ses sentiments. En temps normal, elle l'aurait tout bonnement ignoré ou l'aurait directement fait botter en touche. Il suffisait d'enlever ces œillères et de prêter attention aux détails. Mais Lee en était-il encore capable à cet instant ?

Et alors que les derniers mots de Wild résonnèrent dans la salle, criant d'une vérité que lui seul pouvait comprendre, elle croisa son regard. Un bref instant - cependant bien suffisant - pour savoir qu'elle avait visé juste. Wild eut cette douloureuse sensation d'être traversée par la foudre alors qu'elle le regardait s'éloigner. Encore. D'un bref coup d’œil, elle observa les marches sur sa gauche et s'y précipita. Elle fut alors arrêtée dans son élan par Benjamin qui s'avança vers elle tout sourire, un immense bouquet de roses rouges dans les bras. Si elle était touchée par cette attention, ce n'était absolument pas le moment, là tout de suite. La prenant fermement dans ses bras, il laissa l'une de ses mains glisser sur le haut de son dos et il vint déposer ses lèvres sur sa joue, la jeune femme ayant pris soin de détourner la tête au dernier moment pour être sûre qu'il n'atteigne pas ses lèvres. La guerre d'égo était terminée. Hors de question de continuer de jouer au trophée pour ces deux imbéciles qui pensaient réellement que le choix leur revenait. Pour ne pas sembler aussi froide qu'une porte de prison et pour sauver les apparences devant toute la clique de Spotify, elle offrit un immense sourire à Benjamin tout en déposant à son tour un baiser rapide sur sa joue. « Merci. Elles sont magnifiques. » Elle prit la peine de les sentir à plein poumons avant de lui offrir un regard dont la panthère avait le secret. « Je reviens tout à l'heure. » C'était non négociable, quoiqu'il dise. L'homme d'affaire n'insista pas, la regardant simplement disparaître plus loin dans la salle vers son frère. Arrivée à hauteur de Nate et alors qu'il s'apprêtait à passer derrière le bar pour rejoindre la porte de service, elle déposa une main sur son épaule, resserrant sa prise tandis qu'il tournait un regard étonné dans sa direction. « Je m'en charge. Occupe toi des fleurs. » Ils échangèrent un regard, qui lui sembla durer une éternité avant que Nate se mette à soupirer. D'un geste du bras et tout en se reculant d'un pas, il lui céda le passage. Elle lui tendit son énorme bouquet et, après avoir fait les quelques mètres qui la séparait de la sortie, elle s'engouffra à l'extérieur.

La première chose qui la choqua fut le silence qui régnait au dehors contrairement au brouhaha qu'elle venait de quitter. Ce dernier fut très rapidement rompu par une voix qu'elle n'aurait jamais pu oublier. « Mais qu’est-ce que t’as pas compris ?! Tu ne peux pas me foutre la paix cinq minutes ? Tu ne m’as pas lâché de la soirée, j’en peux… » Elle comprit aisément qu'il se trompait de Fitzjames, car même assailli par toute la souffrance du monde, il n'aurait jamais osé lui parler de la sorte. Ses yeux d'un bleu profond se posèrent sur lui et elle serra si fermement la mâchoire à la vue de ses larmes que ses dents grincèrent. Son cœur se tordit si fortement dans sa poitrine, qu'elle eut l'impression de prendre une gifle en pleine figure. Elle n'avait jamais vu Leroy Kearns pleurer, parce que pour un Kearns, les sentiments n'étaient qu'une preuve de faiblesse. Foutaise. Alors qu'il soupirait tout en détournant la tête, elle s'approcha de lui avec toute la délicatesse du monde. Du bout des doigts, elle attrapa son avant bras le plus proche, avant de les laisser glisser le long de sa chemise pour terminer dans le creux de sa paume. Les resserrant dans les siens, elle le força à vriller dans sa direction en lui donnant un léger à-coup du poignet. Et, sans même lui demander son avis, elle vint blottir son corps contre le sien. Libérant ses doigts, elle passa ses bras sous les siens et se pressa contre son torse. Comme elle se l'était imaginée, elle sentit aisément la crispation générale qui s'empara du corps du brun. Les câlins n'étaient pas vraiment sa tasse de thé. Cependant, s'il était dans l'optique de la repousser, elle lui souhaitait bon courage. Tel un oursin sur son rocher, elle n'était pas prête de bouger. La tête posée contre son pectoral, elle entendait les battements de son cœur qui s'apaisèrent peu à peu. Elle releva alors la tête vers lui et passa son bras droit au dessus de son épaule tandis que sa main remontait dans ses cheveux, l'attirant un peu plus dans le creux de son cou. Ses lèvres remontèrent alors près de son oreille et sa voix perça ce silence pesant. « Je n'ai pas dit tout ça pour te blesser. Il fallait simplement que tu l'entendes. » Blottie contre lui, elle ne put s'empêcher de fermer les yeux, savourant sa chaleur réconfortante dans l'étau de ses bras et chaque particule de son parfum. Son cœur s'emballa dans sa poitrine alors qu'elle continuait de le maintenir fermement contre elle, comme si elle n'aurait plus jamais l'occasion de le revoir. Wild ne sut exactement combien de temps dura cet instant hors de contrôle et bien qu'elle aurait tout donné pour rester dans cette position, elle comprit rapidement qu'elle allait finir par suffoquer. Cette proximité et cet état de fragilité intense mettaient trop durement à l'épreuve ses propres barrières. On préfère toujours fermer les yeux sur ce qui est pourtant évident. Les vérités sont troublantes, elles nous plongent au désespoir. C'était ça, le déni. Celui dans lequel ils étaient tous les deux emmurés. Elle se devait de s'écarter de lui pour trouver l'oxygène nécessaire qui lui permettrait de reprendre ses esprits. Relâchant la pression qu'elle exerçait sur sa nuque, elle tenta – vainement – de se reculer. Qu'elle ne fut sa surprise de constater qu'il lui était impossible de récupérer sa liberté. Il la maintenait contre lui, lui empêchant toute possibilité de fuite. Enfin. Le souffle court, elle eut soudain un moment de panique, comprenant que la situation était complètement en train de lui échapper. Le manque de toi ça me vient par vague, et ce soir je me noie. Voilà ce que ses yeux étaient en train de dire alors qu'elle fixait le mur face à elle. « Fais pas ça, Lee... » Dans un murmure, cette supplication eut du mal à franchir le seuil de ses lèvres carmins. Elle comprit que sa voix, à peine audible, trahissait soudainement son état émotionnel chancelant. Laisse moi partir. Ni mon cœur, ni mon corps ne pourront en supporter d'avantage. Mais c'était trop tard. Blottie au creux de ses bras, dans cet espace rempli de souvenirs, à cette place qui lui avait tant manquée, ses barrières s'effondrèrent à leur tour. S'il se refusait à la laisser s'en aller, alors pourquoi devrait-elle lutter ? Ses yeux toujours clos alors que sa tête était appuyée contre la sienne, elle prit une grande inspiration avant de manquer d'air. Il lui était désormais impossible de réfléchir de manière arbitraire. La seule chose qui résonnait en elle était son cœur qui battait furieusement à ses tempes tout en essayant de défoncer sa cage thoracique. Elle ouvrit alors ses grands yeux de poupée pour les ancrer douloureusement dans les siens. Parce que la plus belle preuve d'amour est dite dans le silence d'un regard. Les secondes s'écoulèrent comme-ci l'univers venait d'appuyer sur pause. Il avait toujours été ce roc, ce pilier infaillible, cette raison rassurante contre l'océan sauvage et tourbillonnant de ses sentiments. Il était la tête, elle était le cœur, cela avait toujours été ainsi. Alors, face à toute cette peine et cette détresse lisibles dans ses yeux, face à cette barrière qu'il venait enfin d'abaisser, qui, allait retenir son cœur désormais au bord du gouffre ? Et c'est exactement à ce moment précis, lorsque ce dernier comprit qu'il était enfin libre d'agir, que son monde vola en éclat. Sa raison avait fui il y a longtemps déjà, laissant place à toute cette explosivité de sentiments. A tout ce grand bordel qui allait s'abattre sur eux. Un amour sincère ne se termine jamais, il connaît des virgules mais jamais de point. D'un simple geste, elle se hissa sur la pointe des pieds, juste assez pour que ses lèvres rencontrent les siennes. Guy de Maupassant disait : Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. Était-ce vrai ou bien n'était-ce que ce bourdonnement violent qui avait pris le contrôle de son âme ? Un feu ardent s'empara de son être tout entier, tandis que ses côtes se resserraient peu à peu sur ses poumons. Ce baiser ne dura qu'une fraction de secondes mais ce fut bien assez, pour marquer sa chair au fer rouge.

Dans un éclair d'adrénaline, elle reprit douloureusement ses esprits. Avec une lenteur non calculée, elle s'arracha difficilement à ses lèvres. Ses talons heurtèrent alors le sol dans ce silence pesant. Se reculant d'un pas, elle ferma les yeux tout en se passant une main sur le visage puis dans les cheveux, les emmenant vers l'arrière tout en les laissant glisser à travers ses doigts. Le souffle court et dans un murmure, sa voix perça le silence, tout en prenant soin d'éviter son regard. « Je suis désolée. »  Je suis désolée d'être partie il y a quatre ans. Désolée de ne pas avoir été à tes côtés à la mort de ton père, lors de la lecture du testament et de la perte de ton Empire, lors du lancement du At Nate's Jazz Club et lors de tous ces autres moments importants de ta vie. Désolée de ne pas avoir réussi à t'oublier après tout ce temps. Désolée de t'embrasser, ici et maintenant. Et je suis avant tout désolée, car au fond, je sais maintenant que je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mais aucun de ces mot ne franchit le seuil de ses lèvres. Sans lui laisser le temps de réagir, elle redressa la nuque et se dirigea vers la porte du Club. Elle voulait partir. Elle avait besoin, de partir. Rester ici avec lui n'était pas une bonne idée, pas maintenant, pas dans son état. Wild s'arrêta dans l'embrasure de la porte et sa voix perça le silence pesant qui s'était installé. « Je voulais t'oublier tu sais, sous les larmes j'ai essayé de noyer les battements de mon cœur. Ils imploraient ton retour, pendant des semaines, mais je voulais détruire ces restes de toi qui, chaque nuit, réveillent encore ma peau. » Au présent. Elle baissa les yeux pour contempler le bitume sous ses pieds tout en laissant échapper un soupir. « Mais soyons honnête Lee, on ne lutte pas contre un fantôme. On ne peut que l'accepter jusqu'à sentir sa présence s'évanouir au delà de l'arrière plan de notre vie. » Son cœur se serra violemment dans sa poitrine et un court instant, elle eut l'impression qu'elle ne parviendrait plus jamais à respirer. Levant son regard vers l'homme qui avait chamboulé son existence, elle ancra ses yeux clairs dans les siens sans ciller un seul instant. « En attendant, peu importe le lit dans lequel je me couche, dans des bras qui ne sont pas les tiens, les draps - eux - parlent toujours de toi. » Et elle disparut à l'intérieur du club, laissant son cœur avec lui. Meurtri. Déchiré. Anéanti.

Elle n'avait pas fait vingt mètres que Nate et Scott accouraient déjà dans sa direction. Le regard de son frère en disait long et, pour une fois, elle n'eut pas le courage de l'envoyer sur les roses. Nate se pencha vers elle et la serra fort dans ses bras tout en enfouissant sa tête dans son cou. « Je serai toujours là pour toi La Mioche. »  Elle ne put s'empêcher de sourire tristement tout en rendant l'étreinte à son frère. Se reculant, Scott lui tendit dans la foulée une flûte de champagne dont elle s'empara pour en boire une gorgée. Il la connaissait bien, le fourbe. Le goût des bulles sur sa langue lui redonnèrent ce souffle qu'elle avait laissé là-bas, à ses côtés. Avec son cœur. Reportant son attention sur son frère, elle remarqua qu'il fixait la porte arrière du Club avec inquiétude. C'était vraiment un bon pote... Passant une main sur son épaule, elle resserra ses doigts sur lui. « Laisse lui du temps. »  Nate acquiesça malgré lui et ils s'avancèrent tous les trois un peu plus loin dans l'enceinte du bar.

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It takes to solve 'em ✻  But you don't judge me. 'Cause if you did, baby, I would judge you too. Bask in the glory of all our problems. I got issues and one of them is how bad I need you.
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