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 how do I feel this good sober ? (finnley)

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Message(#) Sujet: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyJeu 26 Jan 2017 - 19:42


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Till you're trying to find the you that you once had, I have heard myself cry, never again, broken down in agony just tryna find a friend


Lydia fait les cent pas dans leur appartement un peu trop petit pour qu’ils puissent vivre à deux sans se marcher dessus. Mais ce soir Xavi n’est pas là, comme la plupart du temps. Il est sorti pour boire un verre, peut-être plus, une soirée à laquelle l’Australienne n’a pas envie de participer. Ces derniers mois elle a souvent dit non, refusant toute proposition qui pourrait l’entraîner à s’amuser, à ne lui tirer ne serait-ce qu’un sourire. Elle n’a pas envie, plus envie. Son sourire s’est terni, elle ne l’offre plus que très rarement, lorsqu’elle en est obligée. Son regard se tourne vers son téléphone, lui rappelant le vide de sa vie sociale. Comme tous les soirs elle espère un appel de Poppy, mais en vain, elle sait qu’elle ne l’appellera plus. Plus elle espère, plus elle se détruit. Il est presque vingt-et-une heures, et Lydia lutte en vain contre son esprit qui lui dit d’attraper son sac et de se diriger vers le bar le plus proche. C’est devenu une habitude. Une habitude malsaine dont elle n’a pas nécessairement envie de se débarrasser. Le problème est bien là, parfois elle en a conscience, mais la plupart du temps elle se refuse à l’admettre. Ou si elle l’admet, elle se dit que ce n’est que temporaire et qu’elle n’a de toute manière pas la force de le combattre. Elle n’a plus tellement de raison de changer, pas de raison pour la faire basculer du bon côté. L’alcool est devenu son meilleur allié, comme il est son pire ennemi. Pourtant elle pense être son pire ennemi. Elle, la petite fille qui n’aspirait pas à grand-chose, à une vie banale, s’est retrouvée bien plus bas que ce qu’elle n’avait jamais imaginé. Sa vie n’est pas banale, elle est triste, malsaine. Et plus elle contemple ce qu’elle est devenue, plus l’envie de boire se fait pressente. Ses angoisses la rongent, la détruisent au plus profond de son être. Son esprit est en train de lâcher progressivement pour basculer vers des pensées qu’elle aimerait balayer. Des pensées trop sombres pour qu’elle ne parvienne à s’en débarrasser sans un verre de vin. Un verre de vin qui en entraînera d’autres jusqu’à ce qu’elle se réveille sur son canapé sans aucun souvenir de la veille. Xavi n’a pas l’air d’y faire attention, ou alors il prétend ne rien voir. Elle se contente de dire qu’elle s’est endormie devant la télévision.

Mais lorsqu’elle pense à lui, à cette histoire qui l’entraîne vers le bas, elle n’a plus la force de lutter. Elle se regarde dans le miroir, peu satisfaite du reflet qu’il lui renvoie, ces cernes trop profondes pour qu’elle ait envie de les cacher. Même si Lydia est peu coquette, elle a toujours fait attention à être présentable. Aujourd’hui, elle se regarde à peine dans le miroir, ayant trop peur de l’image qu’il va lui renvoyer. Ayant trop peur de devoir affronter ses problèmes, de devoir essayer de les surmonter. Elle n’en a pas la force, pas maintenant. Elle attache rapidement ses cheveux, attrape son sac et décide de partir. Elle se sent oppressée dans cet appartement. Cet appartement qui lui rappelle tout ce qu’elle aime, et à la fois tous les aspects de sa vie qu’elle aimerait changer sans qu’elle n’en ait jamais la force. Elle n’a pas besoin de réfléchir à deux fois pour savoir où aller. Elle change parfois de bar, mais rarement, elle a fini par rencontrer des gens au Mctavish, presque involontairement, elle qui ne demande toujours qu’à ce qu’on la laisse seule. Mais elle a fini par accepter, par se rendre compte que sa solitude a parfois besoin d’être comblée. Lorsqu’elle arrive, elle s’installe au bar et sans qu’elle n’ait besoin de rien commander, elle voit une bière arriver devant elle. C’est toujours comme cela qu’elle procède, elle boit une bière, se disant que ce sera la dernière. Malheureusement ce n’est jamais le cas, elle en demande toujours une autre, afin d’éventuellement s’épancher sur le gin. Elle boit la première gorgée sans grand plaisir, contemplant son verre comme s’il allait lui apporter toutes les réponses. Des clients font leur entrée sans qu’elle n’y prête réellement attention, jusqu’à ce que ses yeux rencontrent une chevelure rousse, à qui elle adresse un léger sourire sans qu’il ne fasse illusion. Sa main se lève légèrement pour avoir l’attention du serveur, avant que son regard ne se reporte sur le jeune homme qui vient s’assoir à côté d’elle. « Salut. » dit-elle sans y mettre trop d’entrain, tandis que le serveur vient apporter une nouvelle bière. Elle lève son verre en direction du sien, fait un léger geste en l’air et finit par boire une nouvelle gorgée. Lydia a l’habitude le croiser ici, souvent d’ailleurs, elle en a conclu qu’il avait certainement la même passion malsaine pour l’alcool sans pour autant ne jamais en parler. Parce que pour cela, il faudrait déjà qu’elle veuille l’admettre complètement. Elle a fini par lui raconter des pans de sa vie, avec l’aide de l’alcool. Parfois, elle a l’impression de trop se plaindre, elle dont la vie semble plus légère que la sienne. « Dis-moi qu’il t’ait arrivé un truc fabuleux aujourd’hui ou que ta journée a été plus enrichissante que la mienne. » Là, tout de suite elle aimerait entendre quelque chose de plus gai que lorsqu’elle regarde en arrière et contemple sa journée qu’elle a passée dans son lit, à essayer de combattre la gueule de bois de la veille. Pour autant elle ne s’attend pas trop à voir sa requête réalisée, mais elle tente un sourire, aussi discret soit-il.
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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
le roux de secours
how do I feel this good sober ? (finnley) V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @ rafikecoyote
POSTS : 10095 POINTS : 190

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : how do I feel this good sober ? (finnley) 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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(03/06 - whoops, il a besoin d'amis)cecilia #2madison #3

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AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @ciloute (sign) astra (gifs) @mona-mayfairs, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead & maisie moriarty.
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Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyJeu 2 Fév 2017 - 13:23



   Lydia & Finnley

   how do I feel this good sober ?

   

   (BAYSIDE, MCTAVISH). Il fixe le cadran de sa montre avec un intérêt démesuré depuis bientôt deux heures, attendant avec une impatience qui ne lui ressemble pas que vingt heures sonne sa délivrance. Sa journée, du début jusqu’à sa fin qui tarde à arriver, n’a été qu’une succession d’événements désagréables, qu’il espère rapidement oublier grâce à ce liquide ambré auquel il pense sans cesse depuis le début de l’après-midi. Pas qu’il y soit accro (il réfute toutes accusations du genre), mais parce que ce soir, il n’a pas le courage ni la patience de calmer son esprit sans compter sur un peu d’aide pour accélérer les choses. Ça a commencé par une dispute avec Bryn au sujet de Cora, un sujet qui revient trop souvent sur le tapis entre le rouquin et sa sœur cadette, d’autant plus que celle-ci semble décidée à créer des liens (ou du moins quelque chose qui s’en rapproche) avec sa sœur aînée, au plus grand dam de Finnley qui ne rêve que d’une chose : écarter sa jumelle du schéma familial. Puis cela a continué sur son lieu de travail, avec un chef de service qui s’est longuement plaint auprès de lui de ne toujours pas avoir reçu les résultats d’analyse qu’il attend avec impatience depuis plusieurs jours déjà – oubliant par la même occasion que Finn n’est en rien responsable de la lenteur du laboratoire, n’ayant que le rôle de coursier. Ce qui aurait pu être aisément réglé s’il avait haussé le ton à son tour – Finn ayant cette capacité à se montrer ferme sans pour autant faire preuve d’agressivité, s’est finalement allongé à cause d’un Finn qui n’a pas osé ouvrir la bouche, non pas par manque d’arguments ou envie, mais par inquiétude des répercussions qu’un tel comportement auprès de quelqu’un lui étant supérieur pourrait avoir sur ce travail qu’il chérit tant. Alors il a encaissé, silencieusement et le poing serré, songeant déjà à ces verres qui défileraient entre ses mains une fois sa journée terminée. Mais le coup de grâce a eu lieu lors de sa pause, alors qu’il rendait visite à la petite Tessa pour prendre de ses nouvelles alors qu’il est désormais de notoriété publique entre ces murs que son état n’a cessé de se dégrader ces derniers jours, et qu’après vingt trop courtes minutes à partager bâtons de réglisse et commérages sur le personnel médical, elle a conclu leur rencontre par un « à bientôt, peut-être » qui n’avait rien à voir avec ces possibilités de lui rendre visite en fonction de son emploi du temps. Et ça lui a brisé le cœur, à Finn, que cette petite prenne conscience de son – probable – sort, même si cette pensée n’est pas partagée par un Finn trop aveuglé par son attachement à la gamine pour réaliser l’ampleur de sa situation, qui de son côté, a simplement conclu avec fermeté qu’il n’y avait pas de « à bientôt » qui tienne, puisqu’il prendrait du temps sur son congé le lendemain pour lui rendre visite.  

Alors quand vingt heures arrive, qu’il est libre de se séparer de son badge d’identification et de vaquer à ses occupations, Finn estime qu’il n’a pas à se sentir coupable du programme qu’il envisage pour combler sa soirée. Parce que le lendemain il n’a pas à se rendre sur son lieu de travail de bon matin ; et parce qu’il en a besoin, tout simplement. Ce n’est pas – à ses yeux – le genre de besoin malsain qu’il voit parfois chez des patients qu’il vient à croiser brièvement à l’étage réservé aux addictions, non, c’est différent, parce que Finn n’est pas comme eux, c’est une certitude, c’est sa certitude. Il ne se réveille pas avec le besoin de boire de l’alcool, il ne s’endort pas avec l'impression d’avoir raté sa journée parce qu’il n’a pas touché au moindre verre. Et malgré les quelques remontrances de Cora lorsqu’elle vient parfois le chercher au poste de police au milieu de la nuit, il sait qu’il n’a rien à se reprocher. Parce qu’il finit toujours en cellule volontairement ; pour le simple plaisir d’être le fardeau de cette sœur qui a trop longtemps été le sien. Parce qu’il ne boit jamais par besoin de boire ; mais par plaisir et envie, qu’il a toujours su contrôler. Parce que là où d’autres ne jurent que par le yoga ou la nicotine, il a simplement pris la décision d’opter pour la solution la plus rapide et efficace pour déconnecter son cerveau. Mais cela n’explique pas qu’il se retrouve à préparer son discours dans l’éventualité où Bryn serait à la maison et se demanderait ce qu’il a prévu pour ce soir. Mais sur place, c’est avec une certaine satisfaction qu’il constate qu’elle a découché ce soir et qu’elle ne sera pas là lorsqu’il rentrera, y voyant là l’un des bienfaits de la dispute, bien qu’il soit rapidement honteux à cette pensée.

Quelques dizaines de minutes plus tard, c’est un Finnley libéré de cette mauvaise conscience qui s’accroche encore à lui qui franchit le seuil du McTavish, ne songeant plus qu’à ce verre qu’il a attendu toute la journée, et au calme que celui-ci, et surtout les suivants, lui apporteront. Il ne cherche pas à boire, il cherche à s’apaiser, et la vue d’un visage familier au bar l’aide déjà dans cette direction. « Salut. » Il répond sobrement, avant que son regard ne se tourne en direction du barman, qui lui apporte un verre de gin, provoquant chez Finn la première esquisse d’un sourire de toute la journée. Il joue quelques instants avec le verre, comme un gamin qui vient de recevoir son chocolat préféré et qui n’ose pas l’entamer trop vite de peur de ne pas savoir le savourer. La tentation prend finalement le dessus, la première gorgée agit comme une délivrance après toutes ces heures d’attente et il concède enfin à porter toute son attention sur son interlocutrice, qui ne tarde pas à reprendre la parole. Finnley marque un temps d’arrêt, partagé entre l’envie de lui mentir et d’évoquer une journée palpitante, pas forcément pour elle, aussi et surtout pour lui, pour effacer le souvenir – le temps de quelques instants – de celle qu’il vient de vivre et l’envie d’être parfaitement honnête, au risque d’apparaître comme le compagnon de bar désagréable susceptible de vous gâcher votre soirée. Mais l’honnêteté a toujours primé pour Finn, même pour des actes anodins, et il opte pour la seconde option. Il sera donc le compagnon de bar qu’elle ne mettra probablement pas longtemps à fuir. « J’aimerais bien, vraiment. Mais le jour où quelque chose de « fabuleux » viendra casser la routine de mes journées n’est pas prêt d’arriver. » Il ne le dit pas avec résignation, c’est un simple constat. Ça ne le dérange pas que ses journées ne soient pas enrichissantes, qu’elles se veulent même monotones, bien au contraire. « Désolé. » Il ajoute avec un haussement d’épaules, conscient que ce n’est probablement pas la réponse qu’elle attendait, tandis qu’il s’intéresse à nouveau à son verre qu’il rapproche de ses lèvres. « C'est quoi, exactement, une journée « enrichissante » pour toi ? Fais-moi rêver, je suis sûr que tu as bien plus d'imagination que moi. » Il conclut, avec un fin sourire, dans une vaine tentative d’oublier la misère que sont leurs vies, probablement sans grand succès.

AVENGEDINCHAINS
   



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Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:10, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyDim 5 Fév 2017 - 21:35


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Parfois elle essaie de lutter contre cette pensée malsaine qui la pousse à boire. De temps à autre elle essaie de la repousser, mais la plupart du temps elle n’en a pas envie. Elle se contente de se laisser aller, ignorant le problème jusqu’au jour où il deviendra véritablement un fardeau pour elle. Cette envie d’avoir un verre dans les mains la ronge, presque comme une pensée trop envahissante dont elle n’arrive pas à se débarrasser jusqu’à ce qu’elle soit réalisée. Elle ne lutte pas, jamais, n’y trouvant pas de raison. Rapidement elle finit par céder face à son esprit un peu trop faible pour qu’elle s’en sorte indemne. Sans qu’elle n’ait besoin d’y réfléchir bien longtemps elle prend la direction du bar dans lequel elle passe la plupart de ses soirées, ses soirées tristes et alcoolisées, qu’elle passe parfois seule ou avec de la compagnie. Forcément, lorsque l’on passe autant de temps dans un bar on finit par rencontrer des gens, qu’on le veuille ou non. Lydia ne saurait dire si elle recherchait réellement des amis en venant ici, plutôt la solitude et l’envie de s’éloigner de son appartement qui fait remonter en elle des souvenirs et des émotions dont elle préférerait se débarrasser. Pourtant elle a fini par ouvrir la bouche, par parler d’elle, un peu, après quelques verres, sans que jamais on ne la force. Si on l’oblige elle se braque, s’enferme dans un silence qui la caractérise parfois si bien. Ce bar est presque devenu son refuge face à la solitude, face au désespoir qui l’habite. La journée elle essaie de prétendre que tout va bien, mais le soir venu elle laisse tomber le masque n’ayant plus la force de le porter plus longtemps.

Une bière désormais entre les mains, l’hésitation n’ayant pas duré très longtemps, elle boit quelques gorgées toute seule, le regard dans le vide, sans essayer de sourire faussement comme elle est obligée de le faire toute la journée. Ici elle peut être triste si elle en a envie, personne ne la juge, elle ne parle que si elle le veut. Parfois elle a envie de tout laisser tomber, de vivre sur ses économies et de rester toute la journée dans son lit avant d’aller retrouver le bar à vingt-et-une heures tapantes. Ce serait trop beau, trop facile, trop déprimant de tout laisser tomber sans ne jamais plus se retourner. Mais plus elle essaie de voir les choses sous leur meilleur jour, moins elle y arrive, parce qu’elle ne sait plus comment faire pour aller mieux. La seule solution qu’elle connaisse et qu’elle ait envie d’imaginer pour le moment c’est ce verre qui la nargue presque, parce qu’il sait qu’il n’est pas le dernier à passer entre ses mains ce soir, et surtout parce qu’elle le sait Lydia, qu’elle ne s’arrêtera pas à une seule bière. Bientôt elle reconnaît un des visages qui vient d’entrer dans le bar, et sans chercher à ne paraître plus joyeuse qu’elle ne l’est en réalité, elle le salue attendant que le barman vienne à lui aussi lui apporter son verre. Elle continue de boire sa bière, se rendant bientôt compte qu’elle aura besoin d’un nouveau verre ; puis finit par ouvrir la bouche pour demander au jeune homme si sa journée a été meilleure que la sienne. A en juger par son visage, qui n’a pas l’air bien plus gai que celui de Lydia, elle se dit que non. Mais elle espère. Elle espère que quelqu’un un jour vienne lui raconter toutes les choses extraordinaires qui lui sont arrivées. La blonde ne serait pas jalouse, ce n’est pas son genre, elle serait heureuse, un peu plus en tout cas, de voir qu’il y a toujours du bon dans ce monde et que certaines personnes arrivent à s’en sortir. « Oh, ne sois pas désolé pour moi. » dit-elle, un léger rire amer venant s’échapper de ses lèvres. Elle n’attendait pas à ce qu’il lui raconte quelque chose d’extraordinaire, elle ne s’attendait pas à en retirer quelque chose, mais elle avait dans l’espoir que quelque chose de bien aurait pu lui arriver. Un nouveau rire naît des lèvres de Lydia lorsqu’elle entend sa question, est-ce qu’elle a simplement une idée précise de ce que serait une journée enrichissante pour elle ? Pas vraiment. « Je sais pas trop. » finit-elle par répondre, après quelques secondes d’hésitation, cherchant une réponse plus satisfaisante que ce qu’elle vient de lui donner. « J’ai passé ma journée à remplir des papiers de divorce. » La plupart du temps elle s’occupe des Visas, mais en ce moment elle remplace une collège en congé maternité. « Pas le mien. » Si jamais la question lui avait traversé l’esprit, elle préfère y répondre maintenant. « Et quand je suis rentrée chez moi, j’ai eu immédiatement envie de partir de là. » Elle n’a pas envie de se plaindre Lydia, elle qui ne parle que rarement d’elle. Mais ici elle ne fait que présenter des faits, des faits qui amèneront aux paroles qui sortiront ensuite de sa bouche. « Donc je dirais qu’une journée enrichissante est une journée où t’as l’impression d’avoir fait quelque chose qui compte, d’avoir aidé les autres. Une journée à la fin de laquelle t’es content de rentrer chez toi. » Parce qu’en réalité elle ne demande pas grand-chose Lydia, une simple vie banale à laquelle elle a toujours aspirée et qui semble aujourd’hui lui avoir tourné le dos, parce qu’elle a trop essayé justement. Elle n’aspire à rien de trop extravagant, rien qu’une vie tranquille où personne ne se soucierait de son existence. « T’es heureux quand tu rentres toi ? » Elle a envie qu’il dise oui, pour ne lui tirer ne serait-ce qu’un sourire un peu franc. Il n’est pas obligé de répondre, elle se pose simplement la question. Parce que c’est triste de ne même plus avoir envie d’être là où on devrait se sentir le mieux. Lentement, elle finit sa bière et demande au serveur de lui apporter un gin tonic, dans l’espoir qu’elle oublie toutes ces questions et que leur conversation se tourne vers quelque chose d’éventuellement plus joyeux, sans pourtant trop y croire.

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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyDim 5 Mar 2017 - 23:45



  Sur le chemin qui le sépare de son appartement, c’est un Finnley en plein doute qui répète le discours qu’il tiendra à Bryn si celle-ci l’interroge sur ses plans pour ce soir. Il sait qu’il ne fait rien de mal, mais il ressent le besoin de s’expliquer, conscient que sa sœur se questionne parfois sur la façon dont il occupe ses soirées – et la plupart du temps, aussi ses nuits. Finnley ne fait rien de mal, comme il compte le préciser à sa cadette, mais également comme il se le précise à lui-même. Il se détend, et Dieu sait qu’il en a besoin. Il se détend. C’est tout, il n’y a pas d’autres explications à chercher, il n’y a surtout pas d’autres explications à donner. Bryn opte pour le surf ; il opte pour le bar. Pendant des années cette dernière l’a supplié de prendre du temps pour lui, de se trouver une activité qui serait susceptible de lui changer les idées, une occupation où il serait uniquement question de lui et ses envies ; et il a trouvé. Sortir dans les bars, faire la rencontre d’inconnus qu’il n’oserait jamais aborder en temps normal et, accessoirement (évidemment) boire une ou deux bières, le tout dans une ambiance détendue sans avoir cette désagréable (et fausse) impression d’avoir tous les regards braqués sur lui et surtout, sans ressentir cette constante sensation de ne pas être à sa place. Il sort, il profite enfin de cette jeunesse que Cora lui a volée. Il s’amuse, à sa façon, sans nécessairement le montrer. Finnley ne fait rien de mal. Alors pourquoi se sent-il obligé de se justifier, auprès des autres mais surtout auprès de lui-même ?

Bryn a regagné son appartement ; sa conscience se veut plus légère, son envie d’alcool plus forte. Le chemin jusqu’au McTavish est presque mécanique, tout comme la façon dont son regard occulte la plupart des silhouettes présentes dans ce bar, à l’exception de celle qu’il recherche, fine et pale, à laquelle il a désormais bien trop l’habitude de s’accrocher lors de ses soirées d’ivresse. Celle-ci l’interpelle en premier et Finn la rejoint sans tarder, de la même façon qu’il ne tarde pas à commander son premier verre auprès du barman, silencieusement – l’avantage d’avoir trop souvent été incapable de formuler une simple phrase et d’avoir appris à se faire comprendre par un geste, un regard. Il joue avec son verre, les dernières onces de mauvaise conscience s’accrochant encore à lui, avant qu’elles ne disparaissent définitivement quand l’envie achève la raison et que le liquide se fraye un chemin à travers sa gorge, sans même qu’il ne bronche face à cette sensation de brûlure, désormais si habituelle qu’elle en est devenue indolore. Heureusement, d’ailleurs, car très vite il enchaîne sur une seconde gorgée, dans une tentative de trouver une réponse satisfaisante à la question de Lydia, comme si l’alcool était définitivement capable de tout résoudre – comme aime le croire Finnley. Mais la vérité, c’est qu’il n’a pas de réponse (satisfaisante ou non) à donner. La vérité, c’est qu’il n’y a plus rien de fabuleux susceptible d’illuminer la journée de Finn et que la dernière personne capable de transformer une journée cauchemardesque en la plus belle de toutes n’est plus suffisamment auprès de lui pour le faire. La vérité, c’est que Finn ne connaît pas et ne connaîtra probablement jamais ce qu’est une journée « enrichissante », ne s’étant jamais donné les moyens pour que cela arrive. Et il en est désolé, sincèrement, parce que là où la conversation pourrait devenir plus légère (ce dont ils auraient tous les deux besoin), Finn se contente de l’alourdir un peu plus. Alors, dans une vaine tentative de se rattraper, il lui demande de décrire une journée qu’elle qualifierait d’enrichissante, en l’imaginant – car de son côté il en est tout bonnement incapable. La blonde n’en sait visiblement pas plus que lui sur la question, ce qui lui provoque un léger sourire face au ridicule de la situation. La trentaine rime avec le firmament de la réalisation personnelle et professionnelle à en croire le cliché perpétré depuis des décennies et les voilà pourtant tous les deux, seuls, à se perdre dans l’illusion réconfortante d’un verre, ou plusieurs. Surtout plusieurs. Finn semble enfin être capable de réflexion lorsqu’elle évoque des papiers de divorce et c’est réellement interloqué qu’il se retourne vers elle, les lèvres déjà entrouvertes, avant qu’elle ne le prenne de cours pour répondre à son interrogation qui n’a pas même eu besoin d’être formulée. Il alterne entre écoute de son récit et gorgées de gin dans le silence jusqu’à ce qu’elle termine et que son verre désormais vide ne tarde pas à faire place à un remplaçant encore plus séduisant. « Tu ne crois pas que ce serait à envisager, justement, de remplir ces papiers pour toi si tu tiens tant que ça à partir dès que tu rentres chez toi ? » Il n’a jamais été marié, il ne compte pas l’être, il est fort probable que son opinion soit biaisée par sa réticence à s’engager de telle manière dans une relation. Il peut donner l’impression de fuir à la première difficulté, mais de son point de vue une relation qui amène à vouloir partir plutôt que rester n’est pas destinée à être poursuivie. Toutefois conscient que sa réflexion pourrait être mal reçue (à raison), Finn reprend rapidement la parole. « Désolé, c’est trop personnel. C’est juste que... à quoi bon, si c’est pour terminer ici, seule ? » Dit-il en buvant une nouvelle fois, dans l’espoir d’effacer cette gêne qu’il ressent. Parce que ça ne le regarde pas, en fin de compte, qu'il n’est personne pour juger le mariage de Lydia, d’autant plus quand on possède un historique sentimental aussi compliqué que le sien. Mais Finnley n’est pas du genre à prendre des pincettes, ainsi se permet-il de justifier sa réponse plutôt que de se contenter de s’excuser. Il adore ce bar, vraiment, il apprécie la compagnie de Lydia, mais il ne comprend pas. Si son mariage est réellement heureux, pourquoi est-il assuré de compter sur sa compagnie à chaque fois qu’il franchit la porte de ce bar, c’est-à-dire bien trop régulièrement pour son propre bien ? Ce n’est pas sa définition d’un mariage heureux. Mais justement, ce n’est pas sa définition à lui, il ne doit pas l’oublier. « Et donc, compte tenu de ta description, recommençons. J’ai eu une journée presque enrichissante. » Il ne peut cocher l’option « content de rentrer chez soi », mais il remplit les deux critères précédents. Celui d’avoir aidé les autres, mais surtout celui d’avoir l’impression de faire quelque chose qui compte. Parce que même si Finn considère ses actes comme une goutte d’eau au milieu de l’océan, le sourire sincère de Tessa perdu entre des grimaces de douleur l’aide à considérer qu’il a eu un impact positif sur elle, même si cela n’a duré qu’une dizaine de secondes. « Ça dépend de ce que je retrouve en ouvrant la porte, je dirais. Ou plutôt qui, s’il y a ma sœur, alors oui, évidemment que je suis heureux quand je rentre. » Il avoue avec un sourire sincère. Parce que la seule pensée de Bryn parvient à l’apaiser. Songer au fait qu’elle aurait pu suivre le même chemin que lui à l’abandon de Cora et Danielle, mais qu’elle est parvenue à se réaliser et à devenir cette merveilleuse jeune femme qu’elle est aujourd’hui le réconforte, toujours, peu importe la journée qu’il a passée. « Elle fait sa vie, maintenant. Alors c’est compliqué. » Il concède toutefois avec nostalgie. « S’il faut vraiment donner une réponse... c'est non. » Il ajoute, non sans avoir le cœur serré à cet aveu. Bryn est partie, pas totalement, mais c’est un sujet sur lequel Finn n’arrive pas à rationaliser. Il ne lui retourne pas la question, Lydia y ayant répondu malgré elle quelques instants plus tôt. « Mais je crois que j’y suis trop habitué pour essayer de changer quoi que ce soit. Il faut croire que les habitudes ont effectivement la vie dure. » Il conclut avec un léger sourire de façade, levant brièvement son verre avant de boire le fond de celui-ci.

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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyVen 10 Mar 2017 - 19:38


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Till you're trying to find the you that you once had, I have heard myself cry, never again, broken down in agony just tryna find a friend

Elle ne reste pas longtemps accoudée seule au bar, puisqu’elle est rapidement rejointe par Finnley, avec qui elle a l’habitude se retrouver à ce même bar jusque un peu trop tard le soir. Souvent elle n’a pas la force de s’arrêter après quelques verres, elle prend toujours celui de trop, celui qu’elle regrettera le lendemain quand elle sentira son crâne se scier en deux. Mais elle semble avoir trouvé en Finn le parfait de compagnon de bar, parce que contrairement à d’autres elle ne sent aucun jugement dans son regard, et parce qu’elle sait que lui aussi vient ici pour boire, pour faire comme elle, même si elle se refuse toujours à l’admettre. Elle qui préfère noyer ses problèmes dans l’alcool plutôt que d’avoir à les affronter. Cette solution lui apparaît presque comme étant la meilleure, la plus simple à ses yeux car elle arrive toujours à porter ce masque qu’elle a oublié d’ôter des années auparavant. Elle aimerait qu’il lui dise avoir eu une journée enrichissante, qu’il lui raconte quelque chose qui lui donne le sourire, qu’il se sente plus épanoui dans la vie qu’elle peut l’être. Pourtant, elle sait presque avant même d’avoir terminé sa phrase, qu’elle ne trouvera pas d’écho à ses paroles. Les gorgées de bière sont presque salvatrices après la journée qu’elle vient de passer. Une journée qu’elle préférerait oublier, comme toutes les précédentes. Tendre des papiers de divorce toute la journée, ce n’est pas ce qu’elle préfère faire, surtout parce que ça lui rappelle inéluctablement son propre mariage. Et elle sait qu’elle devrait y mettre fin, comme il vient de lui suggérer.  Elle le regarde quelques secondes, avant de boire une nouvelle gorgée et de reposer son verre vide sur le comptoir. Si ça avait été quelqu’un d’autre, elle se serait certainement murée dans le silence, mais il ne connait pas Xavi, il ne connait personne de son entourage, et elle sait qu’il ne cherche qu’à l’aider. Pourtant ces mots sont difficiles à entendre, et la réponse est difficile à trouver tant elle a fini par s’habituer à ce mariage dans lequel elle trouve trop de réconfort là où il ne lui apporte que du malheur depuis toutes ces années. Et il a raison, elle le sait. Pourquoi reste-t-elle avec Xavi quand elle finit ici ? Il ne lui apporte même plus le soutien dont elle a besoin, celui qu’il lui a apporté pendant des années, et ce parce que sans le vouloir elle a mis trop de barrières entre eux, s’enfermant dans son affection à sens unique. « C’est juste que … » Les mots peinent à sortir de sa bouche, elle n’a pas envie de les prononcer, et peut-être ne sait-elle pas ce qu’elle a envie de dire. Elle est réservée Lydia, elle garde tout pour elle, parce qu’elle a toujours préféré tout garder pour elle, dans l’espoir vain de s’effacer parmi la foule, elle qui se plaint aujourd’hui d’être devenue trop transparente. Mais dans ce bar elle se sent à l’aise, plus qu’ailleurs, et la présence de l’Australie est apaisante, parce que contrairement à d’autres, elle ne sent pas de reproche dans sa voix. Et c’est ça qu’elle apprécie, ne pas avoir à se heurter constamment aux reproches des uns et des autres. « J’ai peur de me réveiller un jour, et de me rendre compte que je n’ai plus personne. » Elle n’en dira pas plus, elle n’en a pas envie, elle pense déjà que cette phrase veut dire beaucoup de choses. Parce que c’est ça, sa plus grande peur. De divorcer, qu’ils fassent leur vie chacun de leur côté et qu’il finisse par l’oublier. Elle, la petite blonde insignifiante, même si elle est sa meilleure amie, qui sera-t-elle une fois le divorce prononcé ? Et aujourd’hui elle a perdu le contact avec beaucoup de personnes à cause de cette relation malsaine qui s’est installée au fil des années. Elle a autant envie de s’en extirper, que de rester dans ce cocon fictif. Pourtant elle sait que cela finira bien par arriver. Elle n’a pas envie d’y penser, pas maintenant, même s’il est trop tard pour cela. Alors quand le serveur lui apporte finalement le gin tonic qu’elle a demandé un peu plus tôt, elle finit par en boire une gorgée un peu trop longue, comme pour tout oublier. Elle chasse ces pensées, se concentrant sur Finn, à côté d’elle. « Presque c’est déjà bien. Je propose qu’on boive à ça. » Non pas qu’ils aient tous deux besoin d’une raison pour boire, ce serait mentir. Elle attend aussi la réponse à la question qu’elle vient de lui poser, à savoir s’il est heureux lorsqu’il rentre chez lui. Lydia elle n’a pas l’habitude de poser des questions trop personnelles, et si elle sent qu’elle dérange elle sait s’arrêter. Elle grimace légèrement lorsqu’il lui donne sa réponse finale à savoir : non. Elle aurait aimé entendre une réponse différente, parce qu’elle se soucie toujours du bien être des gens qu’elle côtoie, mais quelque part elle s’attendait à cette réponse. « C’est difficile de voir les gens auxquels on tient s’éloigner. » Et cela fait presque écho à sa propre situation, même si les leurs sont différentes. Mais elle comprend pourquoi il ressent cela, elle a déjà entendu quelques bribes de son histoire, même si elle sait qu’il ne lui a pas tout dit, après tout, il n’aurait aucune raison de se confier entièrement à elle, même si cela devient plus facile après quelques verres. Elle imagine à quel point cela doit être difficile de la regarder faire sa vie, quand lui doit faire la sienne de son côté. « Et ton autre sœur ? » demande-t-elle. Sa sœur jumelle elle croit, mais elle n’en est plus sûre, parce qu’il était trop tard pour qu’elle se souvienne de tous les détails, et que trop de verres avaient été bus. Lydia ne sait pas tellement si c’est une question qu’elle devrait lui poser, si elle ne devrait pas se taire. Mais elle se dit que s’il est là, c’est peut-être aussi que les choses ne se sont pas nécessairement arrangées. « Tu penses qu’il y a un moment où il est trop tard pour changer ses habitudes ? » Et elle lui demande ça avec un réel intérêt, parce qu’ils sont visiblement tous les deux trop ancrés dans leurs habitudes pour avoir envie de les changer. Et elle se demande s’il n’y a pas un moment où il est trop tard, où on ne peut plus changer. Mais peut-être qu’elle l’ennuie avec ses questions, lui qui est sans doute venu ici comme elle, pour fuir ses problèmes.
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyJeu 23 Mar 2017 - 20:27



  L’assurance de tomber sur Lydia une fois la porte de ce bar franchie à quelque chose de rassurant qu’il ne parvient pas à expliquer. Pourtant, ils ne sont pas réellement proches, ce n’est pas comme s’il considérait Lydia comme une amie proche qu’il s’impatiente de retrouver une fois son service terminé, ce n’est pas non plus comme s’ils se donnaient volontairement rendez-vous les soirs où ils se retrouvent ici, ni comme s’ils se sentaient connectés au point d’échanger sur toute la détresse que chacun ressent. À part une capacité commune à se plonger dans l’alcool quand les choses vont mal et une compagnie mutuelle qu’ils s’offrent durant ces moments-là, rien ne les lie réellement. Rien n’indique que Finnley ne pourrait pas pleinement profiter de sa soirée – si on peut appeler ça « profiter » –  si Lydia lui faussait compagnie un soir, mais il est certain que celle-ci n’aurait pas la même saveur. C’est une des raisons qui le pousse à être un fidèle du McTavish ; pas seulement parce qu’il a ses habitudes et que Finn n’aime pas changer celle-ci, mais aussi parce que, sans qu’ils soient vraiment proches, il se raccroche plus qu’il ne veut l’admettre à Lydia. À une période de sa vie où il n’a plus aucun repère ni contrôle sur sa vie, le simple fait de compter sur elle quasiment chaque fois qu’il vient ici à quelque chose de rassurant. Comme si à défaut de pouvoir compter sur ceux qui lui sont le plus proche, comme Cora ou désormais Bryn, il se raccroche au reste du monde, à ceux auxquels on ne songerait pas de prime abord tant ils semblent éloignés, mais qui sont finalement les plus présents. Lydia a été une figure essentielle à sa vie ces derniers mois ; quelqu’un sur qui compter à sa façon, d’une manière qui n’importe pas réellement, mais qui l’aide à garder quelques derniers repères. Et c’est sans surprise qu’au fil des rencontres dans ce bar, il a appris à l’apprécier, même si cette affection ne dépassera probablement jamais les portes de cet endroit (ce qu’il ne considère pas nécessairement comme un mal, Finn ayant cette tendance à vouloir oublier tout ce qu’il se passe dans ce bar dès qu’il en ressort). C’est pour cette raison qu’il se veut intrigué lorsqu’au moment de présenter sa journée, elle évoque des papiers de divorce supposant – à tort comme il s’apprête à le découvrir – qu’elle parle du sien. Ils n’ont jamais beaucoup parlé de ce sujet, tout juste sait-il qu’elle est mariée, il ignore même le prénom de l’heureux élu. Mais cette supposition, aussi fausse soit-elle, n’est pas vraiment surprenante en y songeant. Lydia est de plus en plus souvent au McTavish, elle ne respire pas particulièrement la joie de vivre – bien qu’il soit mal placé pour la juger sur ce point – et sa capacité de passer sous silence la quasi-totalité de son mariage indique à Finnley que celui-ci n’a rien d’heureux. Mais ce n’est que son opinion sur une situation dont il ignore tout, il ne devrait pas se permettre de la commenter… mais c’est pourtant ce qu’il fait. Le roux est déjà honnête lorsqu’il est sobre et l’alcool ne fait que lui délier encore un peu plus la langue. Elle ne semble pas s’en offusquer et pendant qu’elle cherche ses mots, il alterne gorgées de son verre et regards dirigés vers Lydia. Non pas pour la pousser à parler, mais pour qu’elle comprenne que rien ne la force à le faire. Dans tous les cas, elle ne semble pas le contredire quant à l’option du divorce, ce qui en déjà beaucoup sans même qu’elle se confie. Et finalement, sa réponse qu’il interprète comme l’une des raisons qui la pousse à ne pas sérieusement envisager cette solution même si son mariage semble la pousser ici, fait douloureusement écho à sa propre situation. À son incapacité à sortir Cora de sa vie et à garder des contacts, même minimes, avec une sœur qu’il devrait pourtant effacer de sa vie. Mais Finnley n’a pas envie de se réveiller un matin et d’être assailli de regrets à l’idée d’avoir expulsé sa jumelle de sa vie, d’autant plus qu’il sait que, malgré la haine qu'il lui porte, elle sera toujours là pour lui et même s’il ne l’admettra jamais ça lui importe plus qu’il ne le voudrait. « Et tu n’as pas peur de te réveiller un jour, de regretter certaines décisions que tu aurais dû prendre à un moment de ta vie et qui … qui auraient pu changer certains aspects de ta vie ? » Il demande doucement, dans la crainte de se montrer trop intrusif, de franchir des limites qu’ils n’ont pourtant jamais fixées. Son verre danse à nouveau entre ses mains avant de rencontrer ses lèvres, alors qu’il songe à nouveau aux paroles de la jeune femme. « Je crois qu’il y a toujours quelqu’un. Pas forcément la personne qu’on veut, mais il y a toujours quelqu’un là pour nous. » Une sœur comme un pilier de bar, une âme-sœur comme le marchand de journaux du coin. Des personnes présentes, à différents niveaux certes, mais présentes. Songeant à ses propos, il laisse échapper un rire avant de terminer son verre. « L’alcool me rend utopiste. Ou philosophe. J’sais pas ce que je préfère. » Aucun des deux, très probablement, tant ce sont deux termes qui s’appliquent difficilement à sa personnalité.

Si l’on en croit la définition de Lydia d’une bonne journée, il peut presque se vanter d’avoir eu une journée enrichissante, même si de prime abord il ne voyait pas les choses ainsi. Il esquisse un sourire à sa réflexion, avant de lever son verre. « À vos ordres. » Avec eux, c’est un peu facile de boire sous prétexte d’une raison, car il est certain qu’ils peuvent en trouver une bonne centaine en l’espace de vingt minutes. Quoi qu’il en soit, il porte son verre à ses lèvres, dans l’idée de respecter les traditions, évidemment. C’est ensuite à elle de lui poser une question, qui le laisse interdit quelques instants, car elle n’est pas de celles qui sont faciles à répondre pour lui. C’est compliqué, oui, c’est le terme adéquat, car même s’il est tenté de répondre oui en songeant à Bryn, il ne tarde pas à songer au fait que justement, elle ne vit plus chez eux… chez lui, et que cette prise d’indépendance est difficile à vivre pour Finn, qui a désormais plus l’habitude d’ouvrir la porte pour se retrouver seul avec son chien qu’en compagnie de sa sœur qui fut son roc pendant plus d’une décennie. Alors la réponse est non. C’est difficile de l’admettre à voix haute, bien que ce soit une évidence dans son esprit depuis des mois. Il acquiesce en silence à sa réflexion, même si de son côté il emploierait plus volontiers le terme « dévastateur », avant de boire à nouveau dans une envie de chercher du réconfort après avoir abordé le difficile sujet de l’indépendance de Bryn. Nécessaire et logique compte tenu de son âge, il le vit mal, mais est conscient que sa sœur n’est plus une gamine. Tout comme il est conscient que Cora n’est plus vraiment sa sœur, qui est la première réflexion qui lui vient à l’esprit lorsque Lydia l’interroge sur celle-ci. Il met quelques instants à répondre, occultant la présence de Lydia alors que, comme à chaque fois qu’il est question de Cora, son esprit s’agite douloureusement, un esprit qu’il fait taire en enchaînant à nouveau sur un verre. Sa tête commence sévèrement à lui brûler et sa tête tourne légèrement, mais Finn ne compte pas s’arrête là et en commande un nouveau au barman. « C’est… C’est encore plus compliqué. On est uni que par le sang, c’est déjà bien suffisant. C’est… c’est pas vraiment ma sœur. » Comme beaucoup se plaisent à le dire, une famille ne se définit pas par les liens du sang et c’est exactement son raisonnement à cet instant précis. Que ce soit sa mère ou Cora, il ne les considère plus de sa famille depuis longtemps. « Si tu veux mon avis, le vrai mal du siècle, c’est la famille. » Il termine avec un léger sourire, alors qu’il goûte au nouveau verre apporté par le barman. Les minutes défilent et il en a de plus en plus besoin, son contrôle s’estompe peu-à-peu, et il les enchaîne plus qu’il ne les savoure. Elle peut comprendre sa réflexion, si sa relation avec son mari semble moins mise à mal que celle qu’il entretient avec Cora, elle ne semble pas pour autant parfaite. Elle reprend la parole et il se tourne vers elle. « Non, je pense pas. Je crois surtout qu’il est question de volonté plus que de temps. » Il pourrait changer les siennes, s’il le voulait. Il a déjà essayé, Bryn a déjà essayé, même Cora a tenté. Mais il ne le veut pas, sa volonté s’y oppose. Une volonté trop fragilisée au fil des mois, ce soir en est le parfait exemple. « Qu’est-ce que tu changerais, toi ? » Elle doit bien avoir une idée, si elle pose la question.

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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyLun 3 Avr 2017 - 13:31


Malgré elle, elle se retrouve à parler de Xavi. D’ordinaire elle évite ce sujet de conversation autant qu’elle le peut, ou se contentera alors des banalités concernant son mari. Mais quand Finn lui pose une question, lorsqu’il lui parle de son mariage elle n’a plus envie de faire semblant. De faire semblant d’avoir cette relation parfaite avec un homme qui ne l’aimera jamais, et qui ne semble pas voir ce qui se trouve juste sous ses yeux. Et c’est plus facile d’en parler avec lui qu’avec n’importe qui probablement. Il ne connait pas Xavi, il ne connait personne dans sa vie. Il est presque un étranger dans sa vie, mais un étranger qu’elle verrait toutes les semaines sans le vouloir, un étranger qu’elle a fini par apprécier sans au final rien trop savoir de sa vie. Mais il est presque toujours là quand elle s’y trouve aussi, et c’est devenu rassurant de voir toujours la même tête dans ce bar, ça fait passer la solitude, ça la chasse, quand elle finit tout de même par revenir au galop le lendemain matin. Alors elle lui parle de quelque chose qu’elle n’a jamais osé dire à voix haute, de ce divorce, qui semble être un mot tabou dans sa vie, quand elle sait pourtant au plus profond d’elle que c’est la seule chose qui lui ferait sortir la tête de l’eau. Mais c’est difficile, bien trop difficile d’y songer, de penser qu’elle n’aura plus Xavi dans sa vie, tous les jours, qu’elle ne pourra plus compter sur lui autant qu’elle le fait maintenant. Pourtant il faut aussi qu’elle arrête de se voiler la face, qu’elle arrête de s’enfermer dans cette relation qui la détruit peu à peu, qui la ronge. Pourtant elle semble avoir fait un pas en avant en admettant à demi-mot au roux que c’est ce qu’elle devrait pourtant faire. C’est plus facile de lui dire à lui, plus facile de l’admettre à la figure rassurante qu’elle retrouve au bar presque chaque fois qu’elle s’y rend, plutôt que de l’admettre à quelqu’un qui est trop impliqué dans sa vie, même s’ils ne sont aujourd’hui plus beaucoup. « Peut-être … Mais aujourd’hui, je ne sais pas laquelle de ces deux situations m’effraie le plus. » Se rendre compte qu’elle n’a plus personne ou se rendre compte un jour qu’elle aurait dû prendre certaines décisions plus tôt. Lydia n’a pas envie de voir Xavi partir de cet appartement, symbole de leur union platonique, comme elle n’a pas envie de nourrir des regrets dans des années pour se rendre compte qu’elle a gâché toutes ces années. Aujourd’hui elle ne sait même pas pourquoi ils n’ont jamais évoqué l’option du divorce, tant ce mariage n’était pas fait pour durer, depuis que le Colombien a obtenu la nationalité Australienne il n’a plus lieu d’être. « T’as sans doute raison, mais c’est parfois difficile de savoir qui elle est cette personne. Ou alors peut-être que l’on s’en rend compte sur le moment. » Parce que si elle a l’impression de ne plus avoir grand monde dans sa vie, elle se trompe peut-être. Elle ne demande pas quelqu’un qui remplacera Xavi dans sa vie, mais quelqu’un qui sera juste là, sans même parler, elle se satisfera même d’un soutien indicible. « Tant que tu ne te mets pas à danser sur les tables complètement nu. » ajoute-t-elle dans un sourire. Ce n’est pas nécessairement une nouvelle chose qu’il devienne philosophe, ou utopiste selon ses préférences, tant qu’il sait en faire usage au bon moment. Au moins il ne s’embarrasse pas outre mesure comme il est parfois possible de le faire lorsque l’on a trop bu.
Lydia prend une nouvelle gorgée de son verre lorsqu’elle propose à l’Australien de trinquer à sa journée qui a presque été une réussite. Ils n’ont pourtant pas besoin d’une raison supplémentaire pour ingurgiter de l’alcool, mais ils feront certainement tous les deux comme si ce n’était pas vrai. Le sujet de son mariage finalement mis de côté, la blonde aborde un peu timidement celui de sa sœur, ou en tout cas sa sœur jumelle, pas celle dont il vient de parler. D’elle, elle ne sait pas grand-chose, simplement qu’elle existe, comme lui avec son mari. Si sa sœur cadette s’éloigne progressivement de lui, elle se demande s’il ne peut pas trouver refuge auprès de sa jumelle, celle qui selon elle devrait être le plus proche de lui, bien qu’elle ne comprenne pas grand-chose à l’amour fraternel. Elle a pourtant déjà eu l’occasion de comprendre que les relations étaient tendues, difficiles, sans chercher pour autant à en savoir plus. Elle n’est pas intrusive, Lydia, alors quand elle sait que ses questions dérangent elle finit par les taire pour ne pas embarrasser la personne en face d’elle. En attendant sa réponse, Lydia suit Finn et commande un nouveau gin tonic au serveur, elle sait déjà que ce ne sera de toute manière pas le dernier. Mais elle peut voir que sa question agite son esprit peut-être un peu plus qu’elle ne l’aurait voulu, elle n’a pas nécessairement voulu faire remonter en lui des pensées qu’il préférerait taire, et ce nouveau verre qu’il vient de commander elle le voit presque comme une manière de les chasser ces pensées intrusives. « Et t’as envie qu’elle redevienne ta sœur un jour ? » C’est une manière un peu hasardeuse de poser la question, mais face à la formulation du jeune homme, elle ne sait pas quelle est l’expression adéquate. Peut-être qu’il a définitivement tiré un trait sur elle, comme il a peut-être encore l’espoir, enfoui, de retrouver un quelconque lien avec elle, bien qu’elle ne sache pas grand-chose de la situation dans son ensemble. « Ce n’est pas moi qui vais te contredire. » Que l’on parle de son mari, ses parents, son frère, ou sa sœur, Lydia ne va pas aller à l’encontre de ses paroles. Elle aimerait pouvoir avoir des paroles réconfortantes, elle aimerait aussi pouvoir l’aider, mais elle n’a jamais été connue pour les précieux conseils qu’elle peut donner. Alors elle se contente d’être là, de boire à ses côtés, c’est bien ce qu’elle sait faire de mieux. La question qu’elle lui pose après, elle est arrivée il y a quelques semaines au fil de ses réflexions, de ses regrets, de toutes ses pensées qui lui rongent l’esprit plus qu’elle ne l’aimerait. « Encore faut-il avoir de la volonté. » lui répond-elle, un léger sourire terni sur les lèvres. Elle n’est pas particulièrement courageuse Lydia, elle ne s’est jamais trouvé de motivation pour quoi que ce soit, et elle ne sait pas où elle la trouverait pour changer aujourd’hui radicalement sa vie à presque trente ans. Je ne sais pas … A vrai dire, presque tout. Je crois que je ne saurais pas par où commencer. » Il n’y a pas que ce mariage qui la détruit, il y a aussi la relation avec sa famille, celles qu’elle a délaissées avec ses amis, son travail qui l’use de plus en plus chaque jour par la lassitude qu’elle ressent en franchissant le seuil de la mairie, sa fatigue quotidienne. Tout, elle ne saurait par où commencer, et c’est beaucoup trop de travail pour qu’elle ait envie de se pencher sur la question, et c’est bien pour ça qu’elle est là ce soir. Tu penses que tu changerais quelque chose toi ? »
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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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RPs EN COURS : how do I feel this good sober ? (finnley) 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
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Message(#) Sujet: Re: how do I feel this good sober ? (finnley) how do I feel this good sober ? (finnley) EmptyMar 11 Juil 2017 - 23:20



   Lydia & Finnley

   how do I feel this good sober ?

   

   Il n’aime pas juger les gens, Finn. Décider sur la base de quelques mots ou informations distillées au compte-goutte quel comportement il serait préférable d’adopter avec une certaine personne ou quelle relation il est susceptible de développer avec celle-ci est un comportement qu’il exècre et qui, en temps normal, ne lui ressemble pas. Si Finnley se forge toutefois une opinion avec le temps, il préfère ne pas se focaliser sur une première impression ou sur des « on-dit », ayant, par expérience, constaté qu’il lui était parfois plus facile de se lier avec quelqu’un a la réputation entachée qu’avec l’ami de tout le monde dont on lui a constamment dit du bien. Par conséquent, il ne devrait pas avoir ce ressentiment envers le mari de Lydia qui n’est qu’un illustre inconnu pour lui, parce qu’il est conscient que ce type peut être bien plus agréable que ce que la présence de Lydia laisse supposer. Mais il ne le connaît pas, il ne « connaît » que Lydia et de ce fait, il y a une règle tacite qui implique qu’il soit plus soucieux de la situation telle qu’elle est perçue par la jeune femme que par la réalité des faits. Et ce qu’il voit, lui, c’est que la blonde n’a pas l’air de s’épanouir dans sa relation avec son mari. Ce n’est pas seulement sa présence régulière dans ce bar qui lui met la puce à l’oreille – ça l’aide, évidemment, mais c’est une conclusion qui s’avère toutefois trop hâtive – c’est son attitude dans sa totalité. Elle n’a pas le comportement d’une femme mariée, elle n’a pas cette manie de parler de son époux en des termes élogieux ou d’en parler tout court comme pourraient le faire d’autres femmes, elle a ce visage fatigué, ce teint terne, ce regard qui semble avoir perdu espoir. Rien en elle ne laisse présager que la situation avec son mari est épanouissante, et sans s’imaginer le pire, il présume simplement qu’elle subit ce mariage plus qu’elle ne le vit. Raison pour laquelle il s’ose à évoquer le divorce, parce que si elle préfère passer ses soirées ici plutôt qu’avec son mari, il n’est pas certain que ce mariage mérite d’être encore en vigueur. Il est probablement la personne la plus mal placée pour évoquer ce sujet compte tenu de ses expériences sentimentales – lui qui a tendance à fuir ou à baisser les bras dès que les premières difficultés s’immiscent dans ses relations. Il n’a pas conscience que le mariage nécessite plus d’efforts qu’une simple relation, que c’est un combat plus difficile et fatiguant à mener, que c’est peut-être la raison pour laquelle Lydia ne baisse pas les bras, pas encore, parce qu’elle estime peut-être avoir quelque chose à sauver. Peut-être, seulement, puisqu’elle évoque surtout sa peur de se réveiller, un jour, seule. Ou avec des regrets, comme il se permet de faire remarquer. Les regrets d’avoir « gâché » (il ne sait pas si ce terme peut s’employer pour parler d’une relation aussi forte que le mariage) sa vie et d’avoir renoncé à une liberté qui aurait pu être retrouvée. Ses lèvres se pincent à la réponse de Lydia, qui ne sait pas ce qu’elle préfère entre la solitude et les regrets. Il comprend, même si de son côté la solitude a pris une telle place dans sa vie qu’il finirait toujours par la retrouver. Il aimerait pouvoir lui dire quelque chose, être cette personne capable de mots réconfortants peu importe la situation, mais il n’y arrive pas. Ce n’est pas qu’il ne veut pas, mais cette méconnaissance de la situation lui donne l’impression de marcher sur des œufs. Il n’ose pas en dire plus, par peur de s’immiscer sans le vouloir dans cette sphère privée de l’autre qu’ils ont implicitement refusé de partager. Sa seule certitude – et c’est étonnant venant d’un jeune homme qui ne s’est jamais senti aussi seul que ces derniers mois – est que, seuls, ils ne le sont jamais. Il y a toujours quelqu’un, souvent pas la personne espérée, qui est prêt à leur tendre la main. « Ce serait bien trop simple si on le savait à l’avance. » avoue-t-il avec un léger rire sans enthousiasme. Si cette épaule sur laquelle se reposer était évidente et présente, que bien des soucis seraient déjà épargnés par sa simple présence, les choses se dérouleraient sans encombre. Et Finn ne croit pas en cette facilité. Il ne le dira pas, mais il serait prêt à être cette personne présente pour elle, parce qu’à force de se côtoyer presque chaque semaine, il a développé un attachement étrange à la blonde. Réalisant que ses discours se veulent de plus en plus réfléchis, presque trop, il se permet une remarque sur sa soudaine philosophie sous l’effet de l’alcool – pour une fois qu’il ne s’agit pas d’une trop grande honnêteté. La remarque de Lydia lui arrache un rire, léger mais sincère, avant qu’une mine de surprise prenne place sur son visage à l’idée d’imaginer la scène. « Si une fois j’en arrive là, par pitié achève-moi. » Car Finnley n’est pas de ceux qui se relâchent totalement sous l’effet de l’alcool, il garde toujours cette certaine pudeur qui le caractérise et il est peu probable qu’il en arrive à un tel extrême. Et si tel est le cas, nul doute qu’il aimerait autant ne pas avoir le moindre souvenir d’une soirée pareille, au risque de sérieusement mal le vivre.  

Les gorgées s’enchaînent et les pensées se dévoilent, la conversation déviant du mari de Lydia à la sœur jumelle de Finnley. Cette sœur qui, à l’image de l’époux de la blonde, est l’une des raisons qui le pousse à fréquenter ce bar plus qu’il ne le devrait. Cette sœur qui persiste à créer un lien qui n’a pas lieu d’exister et qui n’a probablement jamais réellement existé. Cora, c’est un sujet difficile à aborder pour Finn, qui passe cette dernière sous silence du mieux qu’il peut, quand on ne connaît pas encore son nom de famille qui se réfère immédiatement à l’actrice adorée des Australiens. C’est un sujet qu’il évite soigneusement la plupart du temps, mais qu’il concède à évoquer – brièvement – auprès de Lydia, d’autant plus après qu’elle se soit un peu ouverte sur sa vie affective. Si Bryn s’éloigne de lui, il est hors de question que ce soit un prétexte pour se rattacher à Cora – ou plutôt que ce soit un prétexte pour Cora afin de se rattacher à lui – il préfère encore n’avoir plus aucune de ses sœurs et tirer un trait définitif sur la notion de famille que se rapprocher de l’actrice par dépit, parce qu’il est moralement inacceptable de détester sa propre famille ou de vouloir s’en éloigner. Alors Cora n’est pas vraiment sa sœur et il se veut encore gentil, l’alcool l'aidant à l’évoquer plutôt comme morte à ses yeux, en général. La question qu’elle lui pose par la suite laisse place à un silence de la part du rouquin qu’il comble en portant son verre à ses lèvres. C’est une question qu’il s’est déjà posée de nombreuses fois, mais dont il n’a encore jamais trouvé la réponse. Probablement parce qu’il sait qu’il devrait répondre un « non » franc et sincère, quant au fond de lui il ne rêve que d’un « oui » plein d’espoir, même s’il n’en a pas vraiment conscience. « Pas pour l’instant. » C’est la réponse la plus adéquate. Les relations sont tellement tendues que, pour l’instant, il ne peut pas envisager un avenir où Cora et lui parviendront à avoir une relation un minimum cordiale et à se voir de temps à autre pour fêter un événement important. Cette conversation qui, partie du mari de Lydia, s’est terminée sur sa relation avec sa sœur lui fait réaliser à quel point la famille peut être un calvaire et à l’opposé de ce lien inexplicable et fort que certains évoquent en parlant de leurs proches. Propos que Lydia confirme, ce qui ne le surprend pas. Quant à savoir s’il y a un moment où il est trop tard pour changer ses habitudes, il mettrait plutôt l’accent sur la volonté que le temps. Une volonté qui n’est toujours présente comme le fait remarquer la blonde, ce à quoi il n’oppose pas. Est-ce qu’elle changerait quelque chose, si elle le pouvait ? Oui. Et pas qu’une chose. « Je sais que c’est facile à dire, mais … il faut que tu trouves cette volonté. Garde en tête qu’il n’est pas encore trop tard. » Si elle a un déclic dans un mois ou dans un an, il est important qu’elle sache qu’il n’est pas encore trop tard, même si « presque tout » changer peut faire peur. Il a de l’affection pour Lydia, et ça le peine de comprendre qu’elle ne semble pas trouver satisfaction dans sa vie actuelle. Elle lui retourne la question et il n’a pas besoin de réfléchir longtemps à la réponse. « Oui. Pas grand-chose, mais il faudrait que je pense plus à moi qu’aux autres. C’est difficile. » Car c’est ça, le fond du problème. Avoir toujours fait passer les autres avant lui, et même si dans certains cas il ne le regrette pas et qu’au fond, il est qui il est, il lui arrive de regretter d’avoir tout sacrifié pour le bonheur des autres, de s’être trop souvent mis de côté et de ne pas avoir plus résisté quant à certains choix qui se sont imposés à lui. Et aujourd’hui encore, il ne réalise que trop tard qu’il devrait parfois s’abstenir de faire passer les autres avant lui. Alors qu’il s’apprête à commander un nouveau verre, son téléphone vibre dans sa poche. Il lui faut quelques instants pour faire le lien entre le nom qui s’affiche sur son téléphone et l’heure affichée en haut de son écran, pour finalement comprendre qu’il est l’heure de sa conversation hebdomadaire avec Bryn sur Skype. Lui qui n’a jamais manqué un seul de ces rendez-vous, voilà qu’il vient de refuser son appel, de quoi la convaincre de contacter Cora afin de s’assurer que tout se passe bien. Il lui envoie rapidement un message pour l’avertir qu’il sera disponible d’ici une vingtaine de minutes, mais il est hors de question qu’il soit encore dans ce bar, cela risquerait d’éveiller les soupçons que Bryn commence à avoir sur sa consommation d’alcool. « Je… Je suis vraiment désolé, je dois y aller. » Il s’en veut de l’abandonner à son sort pour un motif aussi stupide que celui de parler avec sa sœur de la pluie et du beau temps, alors que Lydia ne semble pas prête de quitter les lieux. Mais Bryn est sa princesse, et il la fera toujours passer avant les autres, et, pour ce soir, avant Lydia. « À la prochaine et … d’ici là, réfléchis à la première chose que tu te sens capable de changer. » Si l’euphorie de l’alcool ne dissipe pas ses idées, peut-être qu’il fera de son mieux pour l’aider à sortir de sa zone de confort, lui qui ne peut plus vraiment changer quoi que ce soit de son côté, il peut au moins essayer d’offrir son soutien à Lydia. Terminant son verre d’une seule gorgée, il dépose plusieurs billets sur le bar, de quoi payer ses consommations et celles de Lydia par la même occasion. Lui adresser un dernier sourire qui se tente rassurant à la suite de cette conversation, il finit par quitter précipitamment les lieux, non sans une pointe de remords à l’idée de délaisser Lydia.

- fin du sujet -

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