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 rhapsody in blue (finn)

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Sienna Kearns
Sienna Kearns
Absent
ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87)
SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant.
rhapsody in blue (finn) C61322afa0f26f97bedb26d0d7b24d5f6e25c3ef
POSTS : 277 POINTS : 50

TW IN RP : jugement parental, relations parentales conflictuelles, désaprobation parentale, parent absent, relation avec et allusion à la mort, fausse-couche, rêves brisés, relation abusive, violence physique, émotionnelle et psychologique, gaslighting
TW IRL : à discuter en amont.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : sienna s'exprime en indianred
RPs EN COURS : anna ; olive ; bffs for the night

rhapsody in blue (finn) C20751251f575206eb435a3cee409297703e7819
sinn #1 ‣ i miss you every morning and in the evening rain, tonight it's pouring and i'm alone again. i count the seconds between the thoughts of you, i'm getting better baby, i'm almost up to two

rhapsody in blue (finn) Tumblr_inline_o8dbi1FxBw1rifr4k_500
ginna ‣ 'cause there were pages turned with the bridges burned everything you lose is a step you take so make the friendship bracelets take the moment and taste it you've got no reason to be afraid

RPs EN ATTENTE : olivia ; you?
RPs TERMINÉS : cody

RPS ABANDONNÉS:

AVATAR : vanessa kirby
CRÉDITS : (av) atsra ; (gifs) love ; velouriawrites
DC : soyons honnête, ça arrivera bien rapidement...
PSEUDO : folklore
Femme (elle)
INSCRIT LE : 22/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50635-i-didn-t-have-it-in-myself-to-go-with-grace
https://www.30yearsstillyoung.com/t50717-sienna-we-all-look-so-damn-happy-even-though-were-all-so-lonely
https://www.30yearsstillyoung.com/t51035-sienna-middleton

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Message(#) Sujet: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyJeu 31 Aoû - 9:10




@finnley coverdale & sienna middleton
They say joy will come along with the morning sun But it's starless tonight, and this grief it weighs a ton And I know this world was more than you could bear So save me a seat at your table, I will meet you there
city & colour ; begin again

Depuis son arrivée à Brisbane, deux ans plus tôt, Sienna était restée relativement fidèle à elle-même. Les sorties s’étaient faites bien rares, la peur la paralysant lors de ses premiers mois, la faisant se terrer au refuge les premières semaines. Une fois un travail, puis un logement, trouvés, ils furent, pendant un moment, les deux seuls endroits ou on pouvait la trouver, se contentant de faire l’aller-retour sans effectuer d’arrêt en route. Elle s’était tranquillement faite à cette nouvelle vie, à cette nouvelle ville. Si son cercle d’amis était encore bien petit, c’est qu’elle avait pris soin de les sélectionner avec tout le bon jugement dont elle savait faire preuve. Elles étaient surtout des collègues de travail, celles qui l’avaient accueillies à bras ouvert à son arrivée, et qui s’étaient chargées de la faire se sentir comme à la maison – elle était même plus à l’aise ici qu’elle avait pu l’être dans la maison familiale à l’époque. C’était elles d’ailleurs qui l’avaient invitées à sortir ce soir-là.Tu vas voir, on va s’amuser. Qu’elles lui avaient dit en la suppliant pour la énième fois. Et qui sait, peut-être que tu auras la chance de voir Margot danser sur une table si elle trinque un peu trop. L’image de Margot, la petite femme presque aussi timide que Sienna, perdant presque tout inhibition, se laissant aller aux folies passagères lui arracha un léger rire. Tu ne voudrais rater ça pour rien au monde. Et pendant qu’on se moquait d’elle, Margot était là, en retrait, à rouler les yeux. C’est arrivé une seule fois. Qu’elle finit par se défendre. Mais tu vois, Sienna, elles ne me laisseront jamais vivre en paix. Elle avait mis du temps, Sienna, à s’habituer à l’ambiance qui régnait ici, avait mis du temps à s’intégrer à ce petit groupe fermé, mais maintenant qu’elle en faisait partie, elle peinait à imaginer sa vie sans elles. Je vais y réfléchir. Qu’elle avait finalement lancé au petit groupe qui sembla avoir pris cette réponse pour une affirmation de sa présence à la soirée à l’instant ou elle franchit ses lèvres.

Malgré que les années avaient passées, Sienna n’était toujours pas totalement confortable lors de sorties en public. Si son histoire avec Mark était bien terminée, il y avait toujours cette petite voix dans sa tête qui lui disait qu’il pouvait réapparaître à tout moment pour quelque raison que ce soit, ne serait-ce que pour des représailles face à son départ précipité. Elle savait ce dont il était capable, et ne le croyait pas aussi déterminé, mais le doute persistait tout de même toujours dans son esprit, le mauvais pressentiment qui guetta son esprit jusqu’au jour fatidique. Elle savait que la soirée attirerait sans doute foule – et quel endroit plus facile ou se dissimuler – et la simple idée de se retrouvée entourée d’autant de gens la rendait nerveuse. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois ou elle était sortie dans un endroit qui, elle le savait, allait être aussi peuplé, mais tenta de se rassurer en se disant qu’elle serait bien entourée. Elle était consciente que les filles ne lui laisseraient rien arriver et qu’elle était en sécurité avec elles. Et puis, il y aurait bien des agents de sécurités à une soirée de la sorte. Elle rationalisait la chose pour éviter que son esprit ne s’emballe trop et ne la fasse se dérober au dernier moment. Ç’aurait été dommage d’abandonner alors qu’elle était si près du but, alors qu’il ne restait plus que quelques heures devant elle pour se préparer avant qu’on ne vienne la chercher.

Après avoir enfilé sa robe – et s’être admirée pendant un instant dans le miroir, il y a longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi jolie, aussi femme – elle s’enferma dans la salle de bain pendant une bonne heure, se battant avec les pinceaux et autres outils afin de se conférer un look relativement digne de l’époque, s’aidant de tutoriaux sur YouTube pour parvenir à ses fins. Une fois la tâche accomplie, elle posa son regard sur sa réflexion, peinant presque à se reconnaitre. Elle qui, depuis des années, restait relativement naturelle dans les teintes qu’elle utilisait sur son visage, de se voir ainsi, le regard charbonneux, et les lèvres cramoisies lui conférait une tout autre allure qui n’était pas sans lui déplaire. Le look, agrémenté d’une coiffure d’époque – ou du moins, elle avait tenté, et le résultat, pour un premier essai, n’était pas complètement horrible – lui allait à ravir, il n’y avait pas matière à discussion. Lorsque la sonnette retentit, elle prit une grande inspiration, s’accrochant au courage qui menaçait de lui faire défaut, s’empara de son sac à main et enfila ses chaussures, jetant un dernier coup d’œil à sa silhouette dans le miroir près de l’entrée, avant de passer le pas de la porte et de sortir de chez elle. Elle se sentait bien et, après avoir reçu les compliments de ses amies, avait décidé que rien ne viendrait gâcher cette soirée.

Bien que le trajet ne fût pas long, la trame sonore de An American In Paris empli l’habitacle jusqu’à leur destination finale, histoire de se mettre dans l’ambiance. Si à tout moment tu as envie de partir, fais-moi signe. Que lui lança Margot avec un clin d’œil. Sienna hocha la tête, posant son loup sur son visage, avant qu’en groupe elles dans le bâtiment. C’est un regard ébahi que la blonde lança sur les lieux, se délectant de ce qu’ils avaient fait de l’endroit. On aurait cru à un véritable retour dans le passé. Quelqu’un veut un verre? Que Sophia demanda, à peine quelques minutes après leur arrivée. Lorsque toutes acquiescèrent, Sienna se proposa volontaire pour aider à aller chercher les consommations de toutes et chacune. Et voilà! Quelques minutes plus tard, le groupe était à nouveau formé et les femmes s’aventurèrent à travers la salle, découvrant au fil des minutes ce qui les attendait. Si besoin était, l’alcool semblait être au rendez-vous et couler à flot, mais Sienna repéra avant tout les sorties, toujours pratique si le besoin de s’enfuir à l’improviste venait à lui prendre.

@finnley coverdale


– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind


Dernière édition par Sienna Middleton le Jeu 7 Sep - 9:26, édité 2 fois
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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
le roux de secours
rhapsody in blue (finn) V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @ rafikecoyote
POSTS : 10074 POINTS : 210

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : rhapsody in blue (finn) 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

rhapsody in blue (finn) 739a5be26b8eed5e7ccd71c16097f0949e9404fe
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06)ezra #1cecilia #2madison #3

rhapsody in blue (finn) M564Z138_o

RPs EN ATTENTE : amos #2 › tessa #2 › corey #1 › avery #1
RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) mattjill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydialoucynthialou #2vittoriocora #2 (2018) bryn #2lou #3bryn #3jackcora #3jamesonjill #1lonnielou #4cora #4kane (2019) charlieromyjill #2cora #5jeremiahdanika (2020) lou #5lou #8jill #4raelynlou #6jill #5lou #7 (2021) mollylara #1scarlett #1caitriona #1 (2022) scarlett #2josephedge #1paradise citylara #2edge #2evelyn #2jenna #1amos #1madison #1lara #3edge #3 (2023) tessa #1raelyn #2jules #1corey #1zoya #2 adèle #1 archie #1cecilia #1madison #2jenna #2

RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloweensujet commun (df)clément (df)lucia (ds)

ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4
AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @ciloute (sign) astra (gifs) @mona-mayfairs, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead & maisie moriarty.
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t13131-finn-there-is-no-doubt-even-a-rejection-can-be-the-shadow-of-a-caress
https://www.30yearsstillyoung.com/t13151-finn-lonely-one
https://leave-ressources.tumblr.com/

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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyDim 3 Sep - 22:54




@SIENNA MIDDLETON & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ did I see you in a past life? Have I loved you once before? A vision of the future walking through my door. Did I dream of another world?

(c) thedumpofrps & elizabetholscn. 

Assigné à la surveillance du bon déroulement de l’événement pour la soirée, Finn ne cesse de passer en revue les silhouettes qui remplissent cette pièce ; et son air blasé sur son visage qui contraste avec les sourires des convives doit probablement lui donner un air de petit con condescendant. Pas qu’il s’en offusque, au contraire, après le début de soirée qu’il vient de passer, il est loin d’être dérangé par la perspective de profiter d’un certain calme. Bien sûr, celui-ci est tout relatif, les discussions créant un brouhaha qui rend la musique – pourtant élevée – à peine audible, mais le seul fait de ne plus avoir à forcer des interactions relève d’une quiétude dont il veut profiter tant qu’il le pourra. Il a passé les deux dernières heures à tenir la jambe d’un richissime actionnaire parce qu’on l’a missionné de l’empêcher de s’approcher des tables de jeu pour ne pas faire fuir d’encore plus grosses fortunes que lui, puis à supporter d’amères retrouvailles avec une vieille amie qui ne l’est plus vraiment, justement. Autant de choses qui font qu’il a épuisé son quota pour la soirée et qu’il n’attend plus qu’une chose : que la dernière heure de son shift se termine rapidement, pour mieux profiter de l’air frais de l’extérieur et du calme d’un appartement plongé dans le silence quand il retrouvera celui-ci. Pour cela, reste encore à passer cette dernière heure sans que les festivités ne provoquent des élans de sympathie envers les employés, ceux-là mêmes qui sont volontairement ignorés le reste du temps. Et en ce sens, son air hautain lui permet d’atténuer les risques d’une nouvelle rencontre qui serait tout autant désagréable que les deux premières, sans que cette fois-ci il puisse s’empêcher de le souligner, sa patience ayant été totalement épuisée au cours des dernières heures.

Son regard passe de part en part, guettant chaque comportement qui pourrait paraître suspect et justifier qu’il s’y intéresse de plus près. Et puis, au détour d’un énième scan de la salle, ses yeux reviennent en arrière sans même qu’il ne prenne cette décision par lui-même ; attiré par une silhouette qui, quand il s’attarde dessus, ne lui paraît même pas vaguement familière de prime abord, au point où il finit par détourner à nouveau le regard pour se recentrer sur sa tâche. Et il n’arrive pas à l’expliquer, cette manière dont ses yeux reviennent toujours sur cette femme, attiré vers elle comme un aimant, l’empêchant de faire son travail alors que peu à peu, une intuition semble s’imposer à lui sans même qu’il n’arrive à en comprendre la raison. Il est de ceux qui sont inévitablement rationnels, Finnley ; et il n’arrive pas à considérer le hasard comme un facteur justifiant des actes des uns et des autres, tout comme les coïncidences qui demeurent de fausses excuses à ses yeux. Alors non, il n’arrive pas à expliquer son comportement, à cet instant, ses prunelles qui finissent par délaisser la raison de sa présence ici pour se concentrer uniquement sur cette femme blonde, qu’il n’aperçoit pourtant que de profil et qui porte un masque qui dissimule la moitié supérieure de son visage. Elle ne prête pas attention à lui, accaparée par la conversation des femmes qu’il identifie comme sa compagnie du soir. Elle n’a aucune raison de prêter attention à lui, d’ailleurs, pas plus qu’il n’en a pour s’attarder sur elle. Finnley s’en retrouve confus, un sentiment auquel il n’est pas habitué, d’autant pour lui dont l’incertitude n’a pas sa place au quotidien. Bientôt, il y a une certaine nostalgie qui s’associe à cette confusion, un mélange des sentiments qu’il n’a pas ressenti depuis de nombreuses années ; peut-être même que la dernière fois doit remonter à son adolescence. L’instant d’après, sa cage thoracique s’est bloquée durant une seconde, puis une autre, alors qu’il n’apprécie pas toutes ces sensations qui le traversent maintenant. Elles sont amères, d’autant plus quand cela s’ajoute au tourbillon qui l’envahit de l’intérieur et qui, définitivement, le renvoie à une adolescence marquée par la présence d’une femme qu’il n’a jamais vraiment oubliée, et qu’il n’aurait jamais espérer retrouver dans de telles conditions.

Il a très envie de faire demi-tour, poussé par un sentiment de honte alors qu’en un coup d’œil, leurs rôles semblent bien définis et ne se veulent pas égaux. Elle s’amuse – bien qu’elle n’en ait pas vraiment l’air, à vrai dire – se délectant probablement de l’ambiance des lieux, tandis qu’il exècre celle-ci, forcé de travailler dans des conditions qui l’insupportent. Il s’est imaginé de nombreuses fois les retrouvailles avec Sienna, mais dans aucun scénario il ne se sentait aussi inférieur et insignifiant. Il a très envie de l’approcher, surtout, poussé par un sentiment de mélancolie qui s’empare peu à peu de l’entier de son corps, de son esprit avec les nombreux souvenirs qui sont associés à la jeune femme, à sa main qui, un instant, à l’impression de retrouver la sensation de frôler la sienne. Il a très envie de mettre de l’ordre dans tout ceci, surtout, alors que, même si son intuition le trompe rarement, une part de lui s’empêche encore d’y croire. Il y a des fantômes qui se doivent d’appartenir au passé et Sienna fait partie d’entre eux, malgré son hésitation qui pourrait laisser croire le contraire. Et finalement, sans même qu’il ne l’ait vraiment voulu, voilà déjà que ses pas le guident jusqu’à la jeune femme, réalisant bien trop tard que l’impulsion ayant gagné sur la raison, il n’a aucune foutue idée des premiers mots qui pourraient être les siens à cet instant si fatidique. Il n’accorde pas beaucoup d’importance à ce qu’il dit, Finn, se voulant bien souvent sans filtre, mais à cet instant, il a l’impression que l’erreur pourrait causer encore plus de dégâts que ses années d'absence n’en ont déjà faits. « La sortie la plus proche est celle à ta gauche. » Oh, oui, qu’il est important le choix des mots, sans quoi il ne l’aurait pas laissée croire que sa présence était bien plus désirée à l’extérieur qu’entre ces murs ; mais il y a des choses qui ne changent jamais, et la manière dont elle a balayé la salle alors qu’il s’approchait d’elle ne lui est pas inconnue – foutue mélancolie.



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Sienna Kearns
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SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyJeu 7 Sep - 9:35




@finnley coverdale & sienna middleton
They say joy will come along with the morning sun But it's starless tonight, and this grief it weighs a ton And I know this world was more than you could bear So save me a seat at your table, I will meet you there
city & colour ; begin again

Prise dans une conversation, puis une autre, Sienna se faisait plutôt auditrice que participante, se contentant de placer un mot ici et là, de rire aux moments opportuns, sans pour autant ajouter autant que les autres aux conversations. Si elle se régalait de ce qu’elle voyait, se délectait de la musique qui jouait en trame de fond, il n’en restait pas moins qu’elle n’était pas à son aise dans des soirées du genre. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait mis tant de temps à accepter, à céder aux demandes de ses collègues. Elle n’avait jamais été de celles qui se plaisaient à prendre des bains de foule, qui valsent à gauche et à droite, se mêlant à mille et unes conversations, à un groupe et un autre. Non, elle avait toujours plutôt été du genre à s’effacer, se mettre en retrait, observer ce que faisaient les autres. Si elle avait bien l’intention de faire de même ce soir-là, elle se dit que de jouer la recluse à l’instant même ou elle eut mis un pied dans la salle n’était peut-être pas le bon plan – on risquait de l’embêter toute la soirée pour qu’elle sociabilise un peu, ou on insisterait pour lui présenter untel – elle s’efforça de faire le strict minimum, donner un peu de son attention et de son temps. Après tout, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elles ne se dispersent toutes, se perdent de vue pour profiter de la soirée, probablement pendue au bras d’un parfait étranger, et qu’on en oublie presque sa présence, qu’on la laisse faire ce qu’elle faisait le mieux, se fondre dans le décor, se faire oublier. À peine arrivée que déjà tu attires l’attention. Que lui lança Margot à voix basse. Sienna ne put s’empêcher de rouler des yeux au commentaire, l’impression qu’on se jouait d’elle pour tenter de la rendre un peu plus à l’aise. À ta gauche. Et furtivement, la blonde détourna le regard dans la direction indiquée, remarquant un homme qui, comme Margot s’était bien chargé de lui faire remarquer, semblait avoir le regard rivé sur elle. Elle tâcha de ne pas y prêter attention, même si une petite voix dans sa tête s’évertuait à lui répéter, au cours des minutes qui suivirent, que ça n’annonçait rien de bon.

Les conversations continuèrent de s’enchainer, le verre qu’elle tenait à la main se vidait tranquillement, au fil des gorgées qu’elle prenait, et Sienna tenta d’oublier qu’on l’observait. Elle y parvint presque, jusqu’à ce qu’une voix masculine ne vienne capter son attention, détonnant d’à travers les voix aigues de ses collègues. Merci. Qu’elle lança à l’inconnu avant de tourner la tête pour poser les yeux sur lui. C’était si peu sub- Son être tout entier sembla se figer pendant une quelques secondes à l’instant ou son regard se posa sur son visage, avant que le mot ne soit complété. til. perdant toute l’intonation et l’espièglerie qu’elle pouvait avoir alors qu’elle avait entamé sa question qui, au final, se transforma en constatation. Elle ne put s’empêcher de constater que sa voix avait changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait entendue presque vingt ans plus tôt. Elle était plus grave aujourd’hui – rien d’étonnant direz-vous.  Il lui aurait donc été impossible de le reconnaitre simplement de cette façon quand bien même elle aurait essayé. Lorsqu’elle lui fit face, par contre, les émotions qui l’envahirent la frappèrent comme une vague vient frapper la grève, avec une force et une violence qui vint presque lui couper le souffle. Une nostalgie qu’elle s’efforçait de ne visiter que sporadiquement la submergea alors que son regard s’attardait sur ses traits. Il y avait chez lui une familiarité réconfortante, malgré que son visage démontre une maturité certaine, à des années de ce visage adolescent dont elle avait souvenir. Une mâchoire plus définie qu’à l’époque, marquée d’une barbe qu’elle ne lui aurait jamais soupçonnée plus jeune. Le même air réservé peignait ses traits, et c’est dans le même regard dans lequel elle s’était si souvent perdue adolescente que le sien se plongea. Sans même qu’elle n’ait le contrôle sur quoi que ce soit, un sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Certes, les circonstances étaient loin d’être idéales pour une première rencontre après tant d’années, elle aurait de loin préféré à peu près n’importe quoi d’autre que ça, mais elle ne pouvait s’en plaindre. Elle qui avait espéré ce moment encore et encore, qui s’était imaginé mille et un scénarios, ne pouvait faire autrement que se réjouir de le retrouver. C’était là l’important, non? Qu’elle soit de nouveau face à lui. Merci pour l’info. Qu’elle finit par lâcher, les secondes s’étant écoulées entre la phrase qu’il avait prononcée et la réponse qu’elle lui offrit, comme si elle avait soudainement retrouvé la parole après un moment de contemplation. Ça n’a jamais été mon truc, les soirées comme celles-là. Affirmation absolument inutile, parce que s’il y avait bien quelqu’un qui en était conscient, c’était lui. Même à l’époque, la simple idée d’assister au formal à la fin des études secondaires la faisait grimacer. Si elle n’était pas contre l’idée de se parer de sa plus belle robe, de mettre une touche de maquillage sur son visage et de se sentir telle une princesse l’espace de quelques heures, c’était surtout l’aspect social de la chose qui l’empêchait d’attendre des moments comme ceux-là avec impatience – au contraire de bien de ses camarades de classes. Elle n’avait jamais été du genre à se mêler aux foules, et c’était là une des raisons pour laquelle on disait qu’ils s’étaient bien trouvés tous les deux. Si certaines choses avaient changé chez elle, son aversion pour les soirées en grandes pompes, elle, était restée la même. S’en souvenait-il seulement? Après tout, presque deux décennies s’étaient écoulées depuis leur dernière discussion. Il était plus que probable qu’il ait oublié ce détail. Probable qu’il l’ait oubliée elle, tout simplement, ou que s’il avait gardé des souvenirs d’elle, ils ne soient plus que des bribes, des morceaux d’histoire d’un tableau aujourd’hui incomplet. Et s’il se souvenait toujours d’elle, elle s’imaginait qu’il ne devait sans doute que se remémorer les moments marquants de leur histoire, que ces petites particularités étaient sans doute effacées de sa mémoire. Elle avait longtemps espéré que les souvenirs leurs soient encore frais en mémoire lorsqu’ils se retrouveraient – elle avait toujours préféré l’affirmation à la possibilité – mais force lui était d’admettre que si certains souvenirs lui étaient toujours aussi vifs en mémoire, d’autres avaient subis les ravages du temps, et il en était fort probablement de même pour lui.


– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind


Dernière édition par Sienna Middleton le Dim 10 Sep - 10:30, édité 2 fois
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyVen 8 Sep - 23:40



À cet instant, Finnley se fiche bien des règles de politesse quant au fait d’attarder son regard de telle façon sur une même personne. Ce n’est pas son problème, pas alors qu’il en a été privé pendant aussi longtemps. Il n’est pas en train de détailler Sienna d’une façon qui pourrait laisser croire à des intentions à son égard, non. S’il l’observe avec une telle insistance, c’est pour plusieurs raisons qui n’ont rien à voir avec sa beauté – bien que, malgré tout, il ne peut nier qu’elle est encore plus ravissante que dans son souvenir. Tout d’abord, c’est surtout pour s’assurer qu’il ne fait pas erreur, bien qu’il soit convaincu qu’il ne s’agisse pas d’une méprise. Mais il est si surpris de la retrouver dans de telles circonstances qu’il peine encore à s’en convaincre. Il a eu le temps d’imaginer – et d’idéaliser – leurs retrouvailles à de nombreuses reprises, sans réellement savoir comment il saurait se comporter le jour venu, ni même si celui-ci allait effectivement avoir lieu. Avec les années, il s’est convaincu que ce ne serait pas le cas, ce qui le rend d’autant plus sidéré aujourd’hui. Finalement, malgré la multitude de scénarios dans son esprit, ils en arrivaient tous à la même finalité ; ce serait naturel. Il n’aurait pas besoin de réfléchir à la manière d’aborder Sienna, pas plus que le moment serait gênant – comme s’ils reprendraient les choses là où ils les avaient laissées vingt ans plus tôt. Face à elle, il est pourtant forcé de constater que rien n’est en réalité aussi simple, alors qu’il s’avère bien plus troublé et interdit qu’il ne l’aurait cru. C’est la seconde raison derrière son regard qu’il n’arrive pas à décrocher de sa silhouette ; il y a une possibilité à laquelle il n’a jamais vraiment songé et qui, aujourd’hui, lui apparaît comme celle étant idéale. Elle ne l’a pas vu. Il serait aisé pour lui de tourner les talons et de s’affairer ailleurs dans cette salle, pour que jamais leurs regards ne se croisent. Il en meurt d’envie, pourtant, il meurt d’envie de savoir si, elle, elle se souvient de lui avec la même intensité ou s’il n’est qu’un vague souvenir qu’il faudra rappeler à sa mémoire. Il a envie d’entendre sa voix, pour guetter la manière dont certains mots s’envolent lorsqu’elle peine à gérer ses émotions, il a envie de lui poser mille et une questions pour s’assurer qu’elle a réalisé toutes les ambitions qui étaient les siennes par le passé. Il a envie d’être près d’elle, tout simplement, et s’il pensait que ce sentiment s’estomperait avec les années de distance et d’absence, il est forcé de constater que de ce côté-là, il est toujours l’adolescent qui est tombé sous son charme des années plus tôt. Pour autant, toutes ces envies n’ont rien de raisonnable et Finnley est très bien placé pour savoir que raviver les souvenirs du passé s’avère plus imprudent qu’appréciable, raison pour laquelle il serait sans doute plus judicieux de se détourner de son souvenir et en ce sens, d’imprimer un instant supplémentaire cette vision, celle face à laquelle il ne pensait pas se retrouver et qui n’est probablement pas amenée à se reproduire.

Et c’est sans doute ce constat qui l’amène à en oublier ses craintes tandis qu’il se faufile jusqu’à elle. À cet instant, ils ne sont pas grand-chose d’autre que de vieux amants qui se sont connus à l’adolescence, période révolue depuis suffisamment longtemps pour qu’elle perde en importance, tout comme les gens qui ont façonné celle-ci. Rien n’indique qu’ils se reverront après cette soirée, peut-être même qu’ils seront bien trop gênés pour que la conversation s’allonge au-delà des banalités d’usage quant à savoir la manière dont l’autre occupe ses journées. Bien sûr, ces perspectives-là ne sont pas de celles qu’il espère, mais Finnley sait aussi qu’il s’accroche bien plus que le commun des mortels au passé et qu’il ne peut pas attendre d’eux qu’ils en fassent de même. Peut-être que la mélancolie laissera place à l’amertume d’avoir raté sa chance de la retrouver, mais pour l’heure, il est surtout question de ne pas regretter de s’être abstenu d’essayer. Merci. Un instant, il croit percevoir de la froideur dans son ton ce qui l’amène à se sentir mal à l’aise, avant qu’elle n’ajoute quelques mots C’était si peu sub- qui se perdent lorsqu’elle se retourne pour lui faire face. til. - « J’ai jamais été réputé pour l’être. » Il souligne, en toute objectivité, alors qu’il a toujours fait partie de ceux qui disent ce qu’ils pensent, sans filtres, ce qui a lui a porté préjudice de nombreuses fois, comme au moment où leurs chemins se sont séparés. Mais l’a également avantagé dans d’autres, comme lorsqu’il a été question de lui demander si elle voulait, elle aussi, plus que de l’amitié. Désormais en mesure de détailler son visage de plus près, Finnley s’en retrouve frustré qu’il y soit dissimulé de moitié, bien qu’il puisse se plonger à nouveau dans ses yeux bleus qui l’avaient troublé plus d’une fois par le passé. Ils sont toujours aussi magnifiques, mais sont aussi teintés d’un voile de chagrin qu’il ne lui connaissait pas. Merci pour l’info. Le temps de latence ne peut que lui faire sourire, alors qu’il ne l’a pas dérangé, lui permettant de se plonger dans son regard et de détailler ses traits sans se sentir aussi embarrassé qu’il ne l’était quelques instants plus tôt. « À ton service. » Il aurait bien précisé qu’il s’agit de son travail, mais ce n’est pas exactement ce qu’il désire mettre en avant après tout ce temps. Ça n’a jamais été mon truc, les soirées comme celles-là. Le léger ricanement qui est le sien ne vise pas à se moquer, seulement à se satisfaire quant au fait que quelques éléments de son souvenir demeurent inflexibles. « Ce qui rend ta présence d’autant plus curieuse. » Ça l’est d’autant plus qu’il n’aurait jamais pensé la retrouver ici, dans la ville qui est devenue la sienne par la force des choses, alors qu’il l’avait laissée à des centaines de kilomètres de là. « Est-ce que je t’enlève à meilleure compagnie ? » Il ajoute, conscient qu’elle n’est sans doute pas venue seule. Il a repéré les femmes qui l’entouraient il y a encore quelques instants, mais il ignore si ce sont les seules présences dont elle se satisfait ce soir. Et quand bien même, il n’a aucune garantie qu’elle accepte de converser plus que de raison avec un homme qu’elle a peut-être connu autrefois, mais qui aujourd’hui a tout d’un illustre inconnu.

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Sienna Kearns
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ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87)
SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant.
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TW IN RP : jugement parental, relations parentales conflictuelles, désaprobation parentale, parent absent, relation avec et allusion à la mort, fausse-couche, rêves brisés, relation abusive, violence physique, émotionnelle et psychologique, gaslighting
TW IRL : à discuter en amont.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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RPs EN COURS : anna ; olive ; bffs for the night

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sinn #1 ‣ i miss you every morning and in the evening rain, tonight it's pouring and i'm alone again. i count the seconds between the thoughts of you, i'm getting better baby, i'm almost up to two

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ginna ‣ 'cause there were pages turned with the bridges burned everything you lose is a step you take so make the friendship bracelets take the moment and taste it you've got no reason to be afraid

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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyDim 10 Sep - 10:28




finnley coverdale & sienna middleton
They say joy will come along with the morning sun But it's starless tonight, and this grief it weighs a ton And I know this world was more than you could bear So save me a seat at your table, I will meet you there
city & colour ; begin again

« Je parlais plutôt de moi. » Qu’elle répondît, sans que la réplique n’implique qu’elle se donne plus d’importance qu’elle n’en avait. « Je croyais avoir été assez subtile pour ne pas qu’on remarque qu’à peine arrivée, déjà j’envisageais toutes les issues possibles. » Sans doute que les filles n’avaient rien remarquées, trop absorbées par les conversations qu’elles tenaient – ou trop occupées à flirter, déjà, avec de parfaits inconnus – pour prêter autant d’attentions aux faits et gestes de Sienna. Il n’y avait que Margot qui continuait de la guetter subtilement, lui jetant des regards en coin de temps à autre, s’assurant sans doute qu’elle allait bien, à l’affût du moindre signe qui lui indiquerait que la blonde était prête à partir, ou vérifiant qu’elle n’était pas en proie à une crise de panique ou quelque autre trauma response du genre. Sienna ne manqua pas de remarquer le petit sourire qui vint se dessiner sur les lèvres de son amie alors que Finnley fit son apparition. C’est elle d’ailleurs qui le remarqua en premier. Elle feignit pourtant ne pas l’avoir remarqué, continuant la conversation, laissant à Sienna la surprise de revoir celui qu’elle avait si longtemps espéré retrouver, celui avec lequel elle s’était imaginée mille et un scénarios de retrouvailles, allant du plus banal au plus élaboré, sans pour autant qu’une soirée du genre ne fasse partie du lot. Et tandis que Sienna se perdait dans la contemplation des traits de Finnley, qu’elle se remémorait une époque qui semblait maintenant à la fois si lointaine et pourtant si proche soudainement, Margot détourna son attention d’eux deux, laissant alors toute l’espace et le temps dont elle voulait pour pouvoir discuter avec le rouquin. Et pour ça, Sienna lui en était reconnaissante. Elle savait que les commentaires ne tarderaient pas à venir plus tard dans la soirée, alors qu’on allait la reconduire chez elle, mais pour le moment, elle ne s’en formalisait absolument pas. Elle se contentait de profiter de la présence de cet homme qui lui faisait face, celui qu’elle découvrait sous un nouveau jour, l’homme qu’il était devenu.

Elle lui offrit un sourire en guise de remerciement supplémentaire pour le conseil prodigué avant de répondre à son commentaire quant à sa présence ici. « Disons qu’elles ont beaucoup insisté pour que je les accompagne. » Qu’elle expliqua d’un air faussement désemparé, pointant ses collègues d’un mouvement de tête. « Elles ont passé une semaine entière à tenter de me convaincre d’assister à cette soirée, je n’ai pas vraiment eu d’autre choix que d’accepter au final. » Elle ajouta, comme pour appuyer sur le fait qu’elle n’était pas ici entièrement de son propre chef, lui laissant savoir par la même occasion, comme si ce n’était pas déjà une évidence, qu’elle prendrait la première occasion qui se présenterait à elle pour quitter cette soirée et retrouver le calme qui lui plaisait tant. Elle appréciait l’invitation, mais préférait de loin le confort de son logis. « Aucunement. » Les propos accompagnés d’un mouvement de tête de gauche à droite, comme pour ajouter à la véracité de la réponse. Elles sont de bonne compagnie, mais je préfère largement la tienne. Si c’était là la simple vérité, Sienna était loin d’avoir le courage et l’audace de vocaliser cette réponse. « Je doute, de toute façon, que mon absence des conversations soit remarquée. » Le commentaire n’était aucunement fait de façon autodérisoire, mais plutôt comme une simple constatation de faits. Elle y participait peu et, comme à chaque fois qu’ils sortaient – les moments étant relativement rares – elle finirait assez rapidement par se retrouver à l’écart. Toujours c’était de son propre chef qu’elle se retrouvait ainsi, cherchant à s’éloigner des interactions sociales avec de parfaits inconnus, préférant être spectatrice des moments vécus par les autres, surveillant celles qui n’hésitaient pas à aller vers de parfaits étrangers pour converser, passer un bon moment. « Et puis, je suis prête à parier que d’ici trente minutes, tout au plus, elles seront toutes occupées à autre chose, probablement pendues aux bras de parfaits inconnus à rire de blagues plus ou moins drôles, et à siroter leurs consommations en participant à des conversations bien plus enrichissantes. » Parce qu’elle les connaissait bien, ses collègues après deux années passées en leur compagnie, à les suivre dans leurs aventures, parce qu’elles insistaient toujours et que Sienna s’efforçait de sortir un peu de la coquille dans laquelle elle s’était enfermée au cours de ses premiers mois en ville. Elle se disait au départ qu’elles ne l’invitaient que par gentillesse, par politesse, pour éviter qu’elle ne se sente trop à part, mais au fil des invitations, et au fil des mois, elle est parvenue à se convaincre suffisamment pour cesser cette auto-flagellation et se dire que peut-être, au final, on appréciait réellement sa compagnie.

« Si tu savais à quel point ça me fait plaisir de te revoir. » Elle ne peut contenir l’émotion dans sa voix tant elle en est submergée. Elle peine toujours à y croire malgré que les secondes s’écoulent, malgré que sa voix se fasse entendre encore et encore, malgré qu’il soit toujours là devant elle. God, qu’il est beau. La pensée lui effleure l’esprit – comme quoi l’adolescente fiévreuse ne l’a jamais réellement quittée – alors que son regard reste fixé sur son visage, mais elle la chasse dans la seconde qui suit, indécence trouble qu’elle ne se connaissait plus. « J’avais presque perdu espoir de te retrouver. Presque. Parce que bien qu’elle ait appris à vivre sans lui, bien qu’elle ait tracé sa route, qu’elle se soit même engagée auprès d’un autre, à deux doigts de fonder une famille - l’idée lui donnait maintenant froid dans le dos, l’image de Mark, père d’un gamin ou d’une gamine qui pourrait subir le même sort qu’elle la terrifiait – une part d’elle, la nostalgie sans doute, ne put s’empêcher d’un jour retrouver le rouquin qui avait jadis fait battre son cœur. Parce que leur histoire avait encore aujourd’hui un gout d’inachevé. Parce qu’elle ne s’était jamais imaginée que leurs au revoir soit autre chose que temporaire. Même lorsque le temps entre les conversations s’était étiolé, même lorsqu’elle avait compris que leur histoire avait pris fin, le fait restait le même. Finnley était parti avec une partie d’elle-même qu’elle ne retrouverait qu’en sa présence. Elle s’était presque faite à l’idée de demeurer incomplète pour le reste de ses jours, Sienna, qu’il y aurait toujours un morceau d’elle qui manquerait pour compléter le puzzle qu’elle était. De se retrouver face à lui ce soir était donc la plus agréable des surprises qui soit. Pour cette simple raison, elle était heureuse d’avoir céder aux suppliques de ses collègues de travail. Elle ne croyait pas au destin, à ces histoires de chemin tout tracé, aux actions qui sont décidées d’avance, mais elle avait l’impression qu’il y avait peut-être, quelque part, une force qui l’avait incitée à accepter de jouer le jeu ce soir, à se pointer ici malgré ses réticences, pour la simple et bonne raison qu’il y aurait là, sans qu’elle ne le sache, bien évidemment, l’occasion de retomber sur ce fantôme du passé, qu’il cesse d’être une illusion et se matérialise enfin devant elle.

Et pendant une fraction, elle du se réfréner, la blonde, de faire le moindre geste qui aurait sans doute pu paraître déplacé aux vues des circonstances. Pourtant, sa main lui démangeait, et elle devait se faire violence pour ne pas commettre la faute et céder à cette pulsion, ce besoin de le toucher. Ne serait-ce que de sentir sa main contre la sienne, ou sa barbe sous ses doigts, n’importe quoi pour s’assurer qu’il était bien réel, et non pas le résultat d’un énième songe beaucoup trop réaliste et pourtant simple fruit de son imagination. J’ai l’impression qu’à tout moment, je pourrais me réveiller et constater que tout ça n’était qu’un rêve. La pensée traversa son esprit sans qu’elle n’ose l’exprimer de vive voix, la crainte de le voir disparaître à l’instant ou elle vocaliserait cette sensation l’emportant sur toute impulsion qui pouvait se manifester. « Comment vas-tu? » Après tout ce temps, mille et unes questions lui traversaient l’esprit, se bousculaient dans sa tête parce que toutes cherchaient à obtenir réponse, mais c’est la première qui s’échappa d’entre ses lèvres. La plus importante sans doute. Parce qu’elle se souvenait encore aujourd’hui des circonstances de son départ. Comment oublier? Après tout, elle avait été là pour lui aussi longtemps qu’elle avait pu, mais aurait largement préféré continuer à le soutenir, être présente pour lui – et pas seulement qu’à travers un combiné téléphonique. Elle aurait tout donné pour continuer à avancer, sa main dans la sienne, mais la vie – et la mère de Finnley surtout – semblait avoir d’autre plans pour lui, pour elle, pour eux. Malgré que deux décennies se soient écoulées depuis, Sienna continuera de clamer qu’il s’agit là de son plus grand regret, même si elle sait que rien de tout ça ne dépendait d’elle, qu’elle n’avait aucun contrôle sur quoi que ce soit dans cette situation.

@finnley coverdale :l:


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Finnley Coverdale
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STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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POSTS : 10074 POINTS : 210

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : rhapsody in blue (finn) 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06)ezra #1cecilia #2madison #3

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RPs EN ATTENTE : amos #2 › tessa #2 › corey #1 › avery #1
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyVen 15 Sep - 3:30



« Je parlais plutôt de moi. » En un instant, tout l’égo qui a amené Finn à s’aventurer à la rencontre de la jeune femme semble disparaître ; et il se sent terriblement idiot, tandis qu’elle précise : « Je croyais avoir été assez subtile pour ne pas qu’on remarque qu’à peine arrivée, déjà j’envisageais toutes les issues possibles. » - « Pour ta défense, je te connais sans doute mieux que la plupart des gens ici présents. » Il aimerait le croire, du moins, mais lui-même doute de tels propos. Pourtant, ce n’est pas très grave, une méprise comme celle-ci, comme il en arrive dans n’importe quelle conversation quand les interlocuteurs ne voient pas les choses de la même façon, ne pensent pas aux mêmes idées, ne se comprennent pas. Mais Sienna l’a toujours compris et il a la prétention de croire qu’il la comprenait lui aussi. Et l’usage du passé lui rappelle, plus concrètement qu’auparavant, le nombre d’années qui s’est écoulé depuis leur dernière conversation, et à quel point il est correct de considérer celles-ci comme un poids qui prendra du temps à s’alléger. Dans d’autres circonstances, il aurait tout de suite compris que sa réflexion était adressée à elle-même, elle n’aurait pas eu besoin d’expliquer la raison derrière ses paroles. Mais aujourd’hui, cette simple méprise prend d’autres proportions qu’une simple erreur commune, et est une confrontation à cette réalité qu’il constate, sans pour autant la prendre réellement en compte. Oh, bien sûr, cela n’implique pas qu’ils ne se comprennent plus, et ce n’est pas sur un sujet bien important, mais, malgré tout, l’amertume qu’il ressent est bien présente et lui laisse une détestable impression. Un instant, il est tenté d’en faire la remarque, comme une façon maladroite de s’excuser de ne plus être aussi perspicace que dans son souvenir, avant de s’en raviser. Peut-être que ses souvenirs à elles sont aussi imprécis que les siens. Ce n’est pas qu’il ne se souvient de rien, Finnley, bien au contraire ; s’il y a des éléments qu’il a toujours précieusement gardés en mémoire, ce sont ceux qui touchent à Sienna, s’en rappelant à intervalles réguliers. Pas assez pour que la mélancolie l’empêche d’avancer dans son présent, mais suffisamment pour qu’ils ne s’effacent pas totalement. Pour autant, il ne peut pas mentir, le temps a emporté avec lui de nombreux détails qui composaient toutes les raisons pour lesquelles il l’a aimée, ne lui laissant plus que des impressions qu’il désire matérialiser tant qu’il en a encore l’opportunité.  

Le rappel douloureux d’une vie qu’ils ont mené loin l’un de l’autre s’accentue quand il se surprend de sa présence ici ; aux dernières nouvelles, de telles soirées représentaient plus un motif de fuite que d’appréciation. La marque qu’a laissée Sienna est si importante que Finnley en oublie parfois qu’ils n’étaient que des adolescents quand ils se sont connus – et qu’ils se sont quittés dans la foulée. Ce n’est pas seulement le compte des années qui les séparent désormais, mais l’entrée dans une vie adulte qu’ils avaient fantasmée ensemble, sans pour autant que l’un ne puisse être témoin des réussites autant que des échecs de l’autre. La période de l’adolescence est connue pour être celle où l’on se cherche, et il ne fait nul doute que Sienna s’est trouvée sans lui. « Disons qu’elles ont beaucoup insisté pour que je les accompagne. » Son regard suit le mouvement de tête de la jeune femme, ses prunelles détaillant un instant les femmes sur qui la faute repose – en est-ce vraiment une, puisqu’elle leur a permis de se retrouver ce soir ? Il se surprend se laisser aller à ce qu’il réfute en tout temps, d’ordinaire : il évalue et se fait une opinion basée sur rien d’autre qu’une impression. Elles ont l’air gentilles. Il en identifie une qui a l’air particulièrement exubérante, et s’il peut se surprendre que cela plaise à Sienna, il peut aussi concevoir que ça lui fasse du bien. Ce n’est pas qu’il veut avoir son mot à dire sur ses fréquentations. C’est qu’il est heureux de constater qu’elle est entourée. « Elles ont passé une semaine entière à tenter de me convaincre d’assister à cette soirée, je n’ai pas vraiment eu d’autre choix que d’accepter au final. » - « Elles ont bien fait, je penserai à aller les remercier. » Il précise, avec un léger sourire, avant de s’inquiéter quant à la possibilité de voler sa compagnie. « Aucunement. » Ce simple mot allège ses épaules, alors que, dans ce cas, il ne s’excusera plus de monopoliser son attention. « Je doute, de toute façon, que mon absence des conversations soit remarquée. » - « Ce qui n’a pas l’air d’être le cas avec moi, alors tu me permettras d’en profiter. » Il s’ose à souligner, tandis que d’eux deux, elle est bien celle qui mène la conversation et il est très loin de s’en plaindre, Finnley. « Et puis, je suis prête à parier que d’ici trente minutes, tout au plus, elles seront toutes occupées à autre chose, probablement pendues aux bras de parfaits inconnus à rire de blagues plus ou moins drôles, et à siroter leurs consommations en participant à des conversations bien plus enrichissantes. » - « Très bien, on leur faussera définitivement compagnie dans trente minutes, dans ce cas. » Il jette un coup d’œil à sa montre pour guetter l’heure, son service touchant à sa fin et lui permettant d’être aussi sûr concernant ce que la soirée leur réserve. Le cadre de ce bal est très beau, c’est un fait, mais ce n’est pas dans ces conditions qu’il veut la retrouver, au milieu d’une musique qui leur oblige à hausser quelque peu la voix et bousculés par les invités toujours plus nombreux.

« Si tu savais à quel point ça me fait plaisir de te revoir. » La sincérité qu’il entend dans sa voix tend à l’apaiser ; sa voix tend à lui faire cet effet-là, et même le fait qu’elle soit moins cristalline qu’à l’époque n’enlève rien à ce sentiment. « Et le plaisir est partagé, vraiment. » Il souligne avec un sourire sincère. Peu enclin à se montrer souriant, il a l’impression de ne cesser de l’être depuis qu’il a croisé son chemin par hasard, ce soir. « J’avais presque perdu espoir de te retrouver. » - « Je ne peux pas t’en vouloir, je n’aurais jamais cru te recroiser, pour être honnête. » Il admet, avant de nuancer ses propos : « Ce n’est pas l’envie qui manquait. » Oh, qu’il en a eu envie et qu’il l’a espéré au cours des premières années qui ont suivi son déménagement à Brisbane. Ce désir s’est espacé par la suite, mais n’a jamais vraiment cessé de l’accompagner, s’arrêtant parfois sur des visages qui lui rappelaient celui de Sienna et s’interrogeant un instant ; et si ? « Tu es magnifique, d’ailleurs. Pardon, j’aurais sans doute dû commencer par ça. » Mais la familiarité ne lui semblait pas encore d’usage, et il voulait bien se garder de marquer leurs retrouvailles par une réflexion sur son apparence, car même s’il ne peut que concéder le charme qui est et a toujours été le sien, ce n’est pas de ça dont il se languissait durant toutes ces années. Et si Finnley se sent un peu plus à l’aise pour le mentionner, c’est aussi parce que la soirée s’y prête ; elle a joué le jeu du thème, il peut bien l’en féliciter. Il peut reconnaître avoir été avare en tels compliments par le passé, Finnley et sans doute qu’il l’est encore aujourd’hui. Il a toujours préféré féliciter des aspects plus concrets, plus importants à ses yeux que la beauté physique. Il n’a jamais rencontré aucune difficulté à souligner à quel point il pouvait être fier d’elle, mais il lui a toujours été plus compliqué de souligner les touches de maquillages avec lesquels elle pouvait se présenter à leurs rendez-vous ou les vêtements qui tombaient parfaitement sur son corps. Mais elle est magnifique, c’est un fait qu’il ne peut pas nier alors que son regard ne s’attache plus que sur elle, allant jusqu’à oublier l’endroit dans lequel ils se trouvent et les mêmes raisons qui l’ont amené à envisager une fuite il y a quelques secondes. « Comment vas-tu? » Il se retient de laisser échapper un rire qui serait déjà une indication quant à sa réponse. Il ne sait pas comment il va, Finnley. Il est bien sûr troublé, à l’instant, mais au-delà de cela… son avis sur la question tend à changer régulièrement et il n'est pas certain que ce soit une bonne entrée en matière que de pencher du côté négatif – pourquoi le voudrait-il, d’ailleurs, alors que ces retrouvailles l’emplissent de joie. « Plutôt bien, sachant que je finis mon shift et que je peux t’accorder toute mon attention. » Officieusement, il l’a fini à la minute où il l’a retrouvée dans cette foule. « Ceci dit, ce n’est pas forcément une conversation que j’ai envie d’avoir ici. » Il jette un coup d’œil autour de lui avant de guetter l’heure indiquée sur sa montre et de relever la tête vers Sienna. « On a qu’à dire que ça fait trente minutes, hm ? » Il s’amuse, avant de reprendre : « Si tu le veux bien, évidemment. » Il ne veut pas non plus l’enlever de force à cette soirée, bien sûr que non, quand bien même elle lui a rappelé à quel point ce n’est pas sa tasse de thé.

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Sienna Kearns
Sienna Kearns
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ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87)
SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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RPs EN COURS : anna ; olive ; bffs for the night

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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyLun 18 Sep - 13:16


« Pour ta défense, je te connais sans doute mieux que la plupart des gens ici présents. » Elle se devait d’admettre qu’il n’avait pas tord sur ce point. Même après tout ce temps, même s’ils n’étaient plus les gamins qu’ils avaient jadis été, sans doute qu’il restait la personne qui la connaissait la mieux – et le constat aurait pu s’étendre à bien plus que simplement les gens présents ici. « Tu n’as pas tord, en effet. » Qu’elle concéda, un sourire se dessinant sur ses lèvres à la simple pensée que même si bien des choses avaient changées, même s’ils n’étaient plus les gamins qu’ils avaient été jadis, il n’en restait pas moins qu’il la connaissait toujours, qu’il se souvenait d’un détail aussi minime que celui-là. Ça n’aurait sans doute pas du l’affecter autant, mais de retrouver un semblant de familiarité, un point de repère dans celle ville ou elle ne se sentait toujours pas vraiment à sa place – il faut dire, le choix avait partiellement été le sien – avait quelque chose de rassurant et de réconfortant. Elle n’aurait pas du non plus être surprise parce qu’on parlait tout de même de Finnley ici, et qu’il avait toujours été doué pour se souvenir de petits détails, même à l’époque. Une information ou un désir pouvait être formulé de passage qu’il le gardait en mémoire et venait la surprendre des semaines plus tard en mentionnant ladite information ou désir, alors qu’elle l’avait parfois elle-même oublié.

Si avec bien d’autres, Sienna aurait prétendu, fait bonne figure en prétextant se délecter d’une telle soirée, face à lui, elle s’autorisa à être honnête. De toute façon, il le lui avait bien dit quelques minutes pus tôt, il la connaissait mieux que quiconque dans cette salle, alors il était inutile de lui mentir, il aurait sans doute décelé le mensonge à la seconde ou il aurait passé ses lèvres. « Elles ont bien fait, je penserai à aller les remercier. » Le sourire déjà présent sur son visage ne fit que s’agrandir à ses paroles. Elle aussi devrait penser à les remercier, que ce soit plus tard, ou demain, parce qu’il n’avait fallu que le son de sa voix pour lui faire oublier toutes réticences qu’elle pouvait bien avoir à être ici, à être accoutrée de cette façon. Et c’est avec la même honnêteté qu’elle lui avoue cette impression qu’elle a que sa présence, ou son absence, ne saurait tarder à se faire oublier. Il n’y aurait sans doute que Margot qui s’en enquerrait à un moment ou à un autre, lui envoyant un message si elle venait à disparaitre, s’assurant qu’elle allait bien – sous-entendu ici qu’elle était bien rentrée à la maison – avant de retourner à ses activités. Elle ne se formalisait jamais du fait qu’on la laisse parfois en plan, Sienna. Elle préférait presque. Elle pouvait ainsi s’éclipser sans devoir jouer de faux prétextes pour quitter les lieux et tout le monde ne s’en portait que mieux. « Ce qui n’a pas l’air d’être le cas avec moi, alors tu me permettras d’en profiter. » En quelques minutes à peine, en sa compagnie, elle se trouvait être plus locace qu’elle ne l’avait été de toute la soirée. Il faut dire, il avait toujours su la faire se sentir à l’aise, confortable, et dans ces moments, Sienna pouvait parler à en perdre haleine. Ils étaient bien peu nombreux, ceux qui avaient accès à cette facette de sa personne. On la connaissait bien plus souvent comme la femme réservée, timide, et solitaire, qu’un social butterfly. « Aucunement. » Qu’elle se contenta de répondre. La vérité, tout simplement. Elle le regarda ensuite jeter un regard à sa montre après décrété que dans trente minutes, ils leurs fausseraient compagnie, le commentaire ne manquant pas de la soulager. Si déjà elle était prête à partir, elle était d’autant plus prête à profiter de sa compagnie ailleurs, dans un endroit au moins un peu plus calme – elle aimait bien la musique qui servait de trame de fond, mais préférait définitivement l’idée de pouvoir converser avec lui sans devoir hausser le ton. « Parfait. » Elle se retint d’ajouter qu’elle avait déjà hâte à ce que ces trente minutes s’écoulent, acquiesçant simplement au plan qu’il semblait avoir en tête pour eux.

« Et le plaisir est partagé, vraiment. » À sourire comme elle le faisait depuis quelques minutes, Sienna avait presque l’impression qu’elle en aurait mal aux joues le matin suivant. Il faut dire, c’était un changement d’air qui était le bienvenu aux vues des dernières années beaucoup moins glorieuses qu’elle s’efforçait de laisser derrière elle. La douleur de trop sourire, ou de rire à en avoir mal au ventre était largement préférable à celle qu’elle avait connue quelques années plus tôt, et elle prendrait la première mille fois avant de retrouver la seconde. « Je ne peux pas t’en vouloir, je n’aurais jamais cru te recroiser, pour être honnête. » Elle se vit rassurée qu’ils soient sur la même longueur d’ondes à ce sujet. « Ce n’est pas l’envie qui manquait. »  Pourquoi tu n’as rien fait alors? La question n’avait pas sa place dans un endroit comme celui-ci et Sienna se retint bien de la lui adresser alors qu’elle lui brulait pourtant les lèvres. Elle savait qu’il pouvait bien lui rendre la pareille. Elle avait pourtant le prétexte, elle, de ne jamais avoir bougé. Il aurait sans doute été beaucoup plus facile pour lui de la retrouver que l’inverse. Le songe, bien que passager, qu’elle avait perdu de l’importance suite à cet éloignement et que c’était peut-être là de toute façon la finalité de leur relation qu’importe les circonstances, ne servit à rien si ce n’était que la blesser pour quelque chose sur laquelle ni lui, ni elle, avait eu le contrôle à l’époque et qui était maintenant révolu. Il aurait été fou de s’imaginer qu’ils parviennent à parcourir toute la distance qui les éloignaient l’un de l’autre, que les douze heures qui les séparaient n’étaient rien au final. Ils n’étaient qu’adolescents après tout, que des gamins encore dont l’innocence était relativement intacte – bien que la vie ne les ait pas ménagés – et qui pouvaient s’imaginer les plans d’un avenir à deux avec toute l’insouciance qui pouvait être propre à des jeunes de leur âge. Les mois s’étaient écoulés, leurs conversations s’étaient espacées, et tranquillement, la vie avait suivi son cours. Il n’y avait personne à blâmer pour la finalité de leur relation, mais celle-ci avait laissé chez Sienna un gout amer qui semblait visiblement perdurer encore aujourd’hui malgré tout le temps passé depuis les faits. Il faut dire, elle avait toujours été nostalgique, à s’accrocher même aux plus petites des choses qui lui rappelaient les bons moments – et dieu sait qu’elle en avait passé en la compagnie de Finnley, des bons moments – et le temps n’avait en rien changé cet aspect de sa personne. Elle avait aujourd’hui l’impression de s’accrocher à une époque révolue depuis mille ans, l’impression qu’elle aurait peut-être du laisser cette histoire derrière elle, mais ni le temps, ni la distance n’avait su faire s’effacer ce qu’ils avaient vécu à deux.

Tu aurais pu appeler. Certes, il n’avait pas son numéro à elle, mais celui de ses parents qui, même après vingt ans, n’avait pas changé. Tout comme leur adresse qui était restée la même. Il lui aurait été si facile de la retrouver s’il en avait fait l’effort. Enfin, encore aurait-il fallu qu’on lui relaie l’information et, tout dépendant de la personne qui aurait reçu l’appel, il n’était pas certain que l’information se serait rendue à elle même s’il avait posé le geste. La question vint alors à lui traverser l’esprit. Avait-il essayé à un moment ou à un autre? S’étaient-ils manqués toutes ces années-là alors qu’ils auraient pu se retrouver, ou du moins, reprendre contact à n’importe quel moment ces vingt dernières années? Tellement d’incertitudes qu’elle tenta de chasser pour se concentrer sur le présent, sur ce qui était bien réel. Sur lui. Parce qu’au fond, c’était tout ce qui comptait maintenant. Il était, aussi vrai qu’elle était en vie, et au final, ça supplantait bien toutes les suppositions, et toutes les questions qu’elle avait pu se poser depuis le début de cette conversation quant aux possibilités. On lui avait toujours dit, de toute façon, qu’on n’allait jamais bien loin avec des si et peut-être. Perdue pendant une fraction de seconde dans ses songes, sa voix la ramena au moment présent. « Tu es magnifique, d’ailleurs. Pardon, j’aurais sans doute dû commencer par ça. » Pour la première fois depuis le début de leur conversation, Sienna détourna le regard, sentant le rouge lui monter aux joues. Elle n’avait jamais été très douée pour accepter les compliments – et préférait que l’on s’abstienne de lui en offrir, quant bien même ils étaient sincères et mérités – mais celui-là la fit se sentir à nouveau comme la gamine éprise qu’elle avait pu être à l’époque, répondant à un de ses compliments. Some things never change. Quiconque aurait pu lui offrir le même qu’elle aurait simplement répondu d’un sourire poli, et d’un timide remerciement, avant de passer à autre chose, mais il y avait toujours eu quelque chose de spécial lorsque c’était lui qui les lui offrait. « Merci. » Qu’elle répondit timidement, posant à nouveau son regard sur lui. « Et que dire de toi. Tu es ravissant. » Elle prit une seconde pour le détailler, sachant pertinemment que l’occasion était spéciale pour qu’il troque ses jeans et ses t-shirts, appréciant la vue qui s’offrait à elle. Elle se contint tout de même de ne pas laisser son regard s’attarder trop longtemps, si elle pouvait éviter le malaise, elle préférait. « Et j’apprécie que tu ne l’aies pas fait. Tu sais, les compliments et moi… » Ç’avait toujours fait deux, ça ferait toujours deux. Jamais elle ne serait à l’aise lorsque viendrait le temps d’accepter un compliment, et était mieux placé que quiconque pour le savoir. Nul n’était le temps de s’auto-analyser, mais sans doute que le fait que son père n’ait jamais été très enclin sur la chose, et que sa mère préférait se concentrer sur l’émotionnel et le psychologique plutôt que sur les apparente, y ait quelque chose à voir.

Elle eut l’impression de tomber dans les banalités, ces phrases que l’on lance sans vraiment réfléchir. Sans vouloir vraiment en connaître la réponses non plus, mais elle était réellement curieuse de l’entendre. « Plutôt bien, sachant que je finis mon shift et que je peux t’accorder toute mon attention. » Elle ne savait pas si c’était parce qu’elle n’y avait pas prêté attention, ou si c’était que la chose n’était pas une évidence, mais jusque-là, elle n’avait pas remarqué qu’il était en plein travail. « Oh, pardon, je te dérange en plein travail. » Qu’elle rétorqua, visiblement aucunement désolée de la chose. De toute façon, c’était lui qui s’était adressé à elle en premier, alors elle n’était pas entièrement à blâmer pour la chose. « Ceci dit, ce n’est pas forcément une conversation que j’ai envie d’avoir ici. » Elle pouvait comprendre Sienna, elle aussi aurait largement préféré que cette conversation ait lieu ailleurs qu’ici. C’est sans doute pour cette raison qu’elle attendait que les trente minutes s’écoulent afin qu’ils puissent trouver refuge ailleurs. Intriguée, elle le regarda balayer la salle du regard avant de poser à nouveau les yeux sur sa montre. « On a qu’à dire que ça fait trente minutes, hm ? » Il aurait sans doute été plus judicieux qu’elle le laisse retourner à son travail et qu’ils se retrouvent plus tard, mais la proposition n’était pas sans lui déplaire, le regard espiègle de Finnley n’ajoutant qu’à son envie de lui répondre par l’affirmative. « Si tu le veux bien, évidemment. » Elle eut envie de lui répondre prestement qu’évidemment elle le voulait, comme s’il pouvait en être autrement. Elle se retint de répondre trop à la hâte, prenant soin de ne pas trahir la joie qui l’envahissait à l’idée de quitter cette salle – mais surtout, de se retrouver seule avec lui. « Je ne suis pas très douée pour calculer le temps. » Qu’elle commença, l’éclat dans le regard tandis qu’elle répondait tout aussi amusée que lui. « Mais je crois bien que ça fait trente minutes, en effet. » Elle était bien évidemment consciente que la demi-heure n’était absolument pas passée, mais s’il ne s’en formalisait pas, s’il pouvait quitter son poste un peu plus tôt que prévu, elle ne refuserait pas de passer plus de temps en sa compagnie loin du brouhaha de cette soirée.


– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptySam 14 Oct - 0:16



« Tu n’as pas tord, en effet. » Il y a quelque chose de presque rassurant dans ces quelques mots, considérant à quel point les années se sont immiscées entre eux, ne laissant à Finnley d’autre hypothèse que de croire que tout a changé entre eux. Ils sont devenus des adultes, ce qui implique déjà son lot conséquent de chamboulements ; surtout, dans un sens, ils sont devenus des inconnus. Et de s’accrocher à la perspective que ce ne soit pas tout à fait le cas allège subtilement le poids qui compresse quelque peu la poitrine de Finnley depuis que son regard s’est posé sur elle et, surtout, qu’il s’est aisément remémoré son identité. Il n’a pas tort, et même s’il sait pertinemment qu’il y a de nombreux pans de sa vie dont il a été tenu éloigné du fait de son absence et qu’il n’arrivera sans doute pas à les rattraper au détour de retrouvailles improvisées, il se raccroche à cette confirmation qu’elle n’est peut-être pas totalement une inconnue. Qu’elle s’est sûrement découvert de nouveaux intérêts, que sa personnalité n’est peut-être plus tout à fait la même, que sa vie est différente et qu’il n’a guère sa place dans cette nouvelle version de son quotidien, mais il y a un aspect, aussi anodin qu’il puisse paraître en apparence, sur lequel il est encore au fait. Il ne rétorque rien, Finnley, se contentant d’apprécier la chaleur de ce constat qui se disperse dans son corps, le ravivant alors même qu’il ne croyait plus cela possible.

Souvent réfractaire aux causes imputées au hasard, il ne peut que remercier celui-ci ce soir, alors qu’il s’est permis de mettre Sienna sur son chemin, alors même qu’il n’y croyait plus vraiment. Près de vingt-ans sont passés depuis la dernière fois où il a posé ses yeux sur elle, un peu moins depuis la dernière fois où il a eu le plaisir d’entendre le son de sa voix, mais toujours est-il que ces retrouvailles ne lui sont jamais apparues comme étant concrètes et plausibles, jusqu’à aujourd’hui, donc. Et peu importe si le hasard prend la forme d’amies qui l’ont traînée jusqu’ici, Finnley en est tout autant reconnaissant et il n’exagère qu’à peine, en soulignant qu’il ira les remercier. Évidemment, il ne s’y osera pas, conscient qu’un tel discours auprès d’inconnues n’est pas des plus communs. De toute évidence, Finnley n’a guère envie de passer du temps avec une autre personne que Sienna, comme si elle risquait de lui fausser compagnie et que vingt nouvelles années s’écouleront avant qu’ils ne se retrouvent à nouveau. Et si elle semble se désoler à sa manière de son absence de conversation, de son côté Finnley ne s’en plaint puisqu’avec lui, elle semble bien causante. Et quand bien même, il l’a connue très réservée et effacée, ainsi il n’est pas chamboulé par sa façon d’être – bien au contraire. « Aucunement. » Il n’aura donc pas à s’excuser d’en profiter, même si cela semble bien peu à son goût. Il sait néanmoins qu’il ne peut l’assaillir sous des dizaines de questions visant à prendre la température quant à ce qui s’est passé pour elle au cours de toutes ces années. Ce n’est pas l’envie qui manque, pourtant, mais seulement la bienséance qui l’oblige à restreindre ses envies de la sortie, considérant toutefois que d’ici trente minutes, ils n’auront plus d’excuses pour rester ici et qu’il sera temps de réellement rattraper le temps perdu – bien qu’une nuit ne suffise pas à balayer vingt ans de silence.

Et si pendant un dernier instant Finnley est encore inquiet à l’idée que la politesse domine sur sa volonté de renouer, même le temps de quelques heures, ses doutes s’effacent aussitôt qu’elle se ravit de le revoir, un plaisir qu’il s’empresse de partager, d’autant plus en considérant qu’il n’imaginait qu’ils puissent réellement se retrouver. Pas que Finnley ne l’aurait pas voulu, seulement la vie s’est mise entre eux et si au départ il voulait se convaincre qu’ils resteraient des amis à défaut d’être des amants, il a vite réalisé que vivre aussi loin l’un de l’autre n’aiderait en rien leur relation, quelle qu’elle soit. Les nouvelles ponctuelles s’étaient naturellement muées en silence interminable, jusqu’à ce qu’il n’ose tout simplement plus revenir vers elle. Si Finn a souvent été pointé du doigt quant à son regard critique et sans doute trop raisonnable sur ce qui l’entoure, passant pour un vieux grincheux avant l’âge, il ne peut nier que c’est finalement la triste vérité. Il s’était rapidement raisonné quant au fait qu’ils s’étaient connus jeunes, trop jeunes, et que rien n’indiquait qu’ils seraient amenés à réellement grandir ensemble, en tant qu’adultes. Les chemins sont réputés pour se séparer une fois le lycée terminé et ils n’auraient été qu’une preuve parmi tant d’autres. Rien qui ne soit surprenant ni même tragique, seulement la réalité qui reprend ses droits sur toutes les utopies adolescentes. La sienne résidait dans le fait de croire que les choses ne changeraient pas malgré toutes les preuves autour d’eux allant en ce sens. Surtout, Finnley avait bien conscience de s’accrocher plus que de raison aux rares personnes qu’il pouvait compter parmi ses proches, et Sienna avait toutes les clés en main pour devenir quelqu’un et se rêver à un avenir qui jouerait véritablement en sa faveur, contrairement à lui – alors pourquoi elle aurait continué à soigner une amitié avec un garçon à des centaines de kilomètres de là ? Ce n’est évidemment pas le genre de chose dont il peut envisager se vanter en le soulignant à voix haute, alors il conserve précieusement le silence, hormis pour souligner une évidence qu’il a pris son temps à révéler. Elle est magnifique, oui, et bien que ce soit vrai, il ne se sent pas pour autant légitime de le souligner. « Et que dire de toi. Tu es ravissant. » Il n’est pas habitué des costumes de soirée, et si celui-ci n’avait pas été fourni par l’Octopus, il doute qu’il se serait présenté aussi bien apprêté. « Tout l’honneur revient au costume fourni par le travail. » Il souligne, avec un sourire amusé, toutefois timide. C’est un point sur lequel ils se sont toujours ressemblé, leur incapacité à accepter les compliments, bien peu à l’aise au moment de rebondir sur ceux-ci. « Et j’apprécie que tu ne l’aies pas fait. Tu sais, les compliments et moi… » - « C’est le seul de la soirée, je te promets. » Il s’en amuse, et sans doute qu’il ne devrait pas faire une telle promesse alors que la soirée ne semble qu’à ses prémices. Pour autant, si Finnley n’est pas de ceux qui acceptent facilement les compliments, il n’est pas non plus de ceux qui les verbalisent avec la même aisance, d’autant plus quand ils sont aussi superficiels que celui qu’il vient pourtant de prononcer. Mais Finn n’a jamais apprécié l’accent mis sur le physique au moment de complimenter quelqu’un, comme si c’était l’évidence avant tout le reste, la barrière permettant de décider si oui ou non une personne est digne d’intérêt. Il a toujours été plus à l’aise pour partager sa fierté, ou son admiration, plutôt que de se contenter des banalités sans inspiration. Et s’il doit rompre sa promesse d’il y a quelques instants, ce sera alors pour les bonnes raisons, pour les vrais beaux compliments.

Quant à savoir comment il va, la question paraît anodine, mais prend un tout nouveau sens en considérant leurs retrouvailles. Il reste muet un instant, tentant de ne pas donner une réponse précipitée qui risquerait de clore la conversation, ne voulant pas non plus s’épancher sur tout ce qu’il ressent à cet instant – il n’a jamais vraiment été du genre à s’épancher sur ses sentiments. « Oh, pardon, je te dérange en plein travail. » - « Absolument pas. J’ai passé une soirée infernale et tu viens tout juste de la sauver. » Entre les retrouvailles avec Cecilia, une amie qui s’était détournée de lui sans un regard compte tenu de leurs différences de classe sociale, et le baby-sitting qu’il a dû effectuer auprès d’un riche client qui n’est pas le bienvenu aux tables de jeu et qui n’a pas manqué de l’insulter, on ne peut pas dire que la soirée de Finnley ait été couronnée de succès, jusqu’à ce que son regard soit attiré par cette silhouette étonnamment reconnaissable. Et s’il s’agit en réalité d’une conversation qu’ils auraient très bien pu avoir ici, s’éloignant quelque peu de l’euphorie entourant les espaces communs pour retrouver un peu d’intimité, Finn aurait eu l’impression de partager Sienna à un moment où, en réalité, il ne la veut que pour lui. Il n’a jamais été possessif et il ne s’agit pas de ça, seulement d’un désir d’être assuré qu’ils ne seront pas dérangés, que ce soit au travers du brouhaha ambiant, ou d’une amie à la jeune femme qui saurait les retrouver pour mieux les interrompre. Et puisque son shift arrive à sa fin, personne ne lui en voudra de partir avec quelques minutes d’avance, compte tenu de la ponctualité qui est d’ordinaire la sienne. Il peut s’autoriser un écart, surtout pour une raison aussi importante qu’il n’ira pas jusqu’à détailler à son chef s’il venait à lui demander des explications. « Je ne suis pas très douée pour calculer le temps. » La réflexion lui amène un rictus, tandis qu’elle ajoute : « Mais je crois bien que ça fait trente minutes, en effet. » - « En effet. » Il ajoute, approbation silencieuse quant au fait qu’ils vont quitter cet endroit, tandis qu’il se félicite d’avoir l’habitude de se contenter que de l’essentiel. Pas de veste ni d’affaires à récupérer avant de se diriger vers la sortie, il est tout à elle dès cet instant. Ses collègues lui pardonneront, là-aussi, son impolitesse à quitter les lieux sans même les en avertir. « Qu’est-ce que tu veux faire ? » Il la questionne un instant, bien que de son côté il ait une idée très précise, et il met quelques instants à l’annoncer : « Il y a une pizzeria au coin de la rue qui est ouverte presque toute la nuit. » Il lance l’idée en l’air, espérant toutefois que la nostalgie soit partagée, rappel aux soirées interminables qu’ils partageaient à l’époque. « Je me dis qu’il faut au moins assez pour rattraper un peu du temps perdu. » Il conclut, avec un léger sourire gêné, en sachant qu’il a sûrement des milliers de questions à lui poser et qu’en ce sens, oui, aucune contrainte de temps pour fêter leurs retrouvailles lui paraît définitivement comme la meilleure option.

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Sienna Kearns
Sienna Kearns
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ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87)
SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyLun 30 Oct - 22:33


Elle secoua légèrement la tête, mouvement sans doute presque imperceptible pour son interlocuteur. Elle ne faisait pas simplement référence à ses habits, mais son allure générale. Elle s’était bien souvent demandé ce qu’il devenait, et parfois demandé à quoi il ressemblerait maintenant, mais jamais l’image n’était claire dans sa tête. Jamais elle n’était parvenue à créer un portrait de l’homme qu’il serait devenu, alors que pourtant, elle s’était projetée dans le futur, dans un futur qu’elle s’était imaginée à ses côtés autrefois, mais c’est à croire qu’ils restaient toujours deux personnes sans visages. L’ayant en face d’elle maintenant, elle se disait que sans doute aucune des versions qu’elle aurait pu imaginer de lui ne lui aurait fait justice. Il avait bien vieilli, ses traits conféraient à son visage une maturité qui lui seyait bien et, si elle ne l’avait toujours connu qu’avec un visage dénué d’une quelconque pilosité au niveau de la mâchoire, elle était prête à admettre qu’il avait fière allure avec cette barbe qu’il portait. « Tu t’accordes trop peu de mérite. » Qu’elle finît par lancer sans trop réfléchir – parce que c’était la vérité – se devant de constater qu’il en était de même pour lui comme pour elle, comme c’était le cas à l’époque, et que d’accepter les compliments avec aisance ne faisait toujours pas parti de leur personnalité, ni à l’un, ni à l’autre. Et ce simple constat suffit à lui procurer une certaine chaleur. Parce que peut-être ils étaient à mille lieues de ces adolescents qu’ils avaient été jadis, peut-être qu’ils ne connaissaient plus grand-chose l’un de l’autre, mais il y avait de ces vérités qui restaient inchangées et, aussi insignifiantes puissent-elle paraitre, elles apportaient un certain réconfort à Sienna. Si elle avait longtemps souffert de son absence, elle qui était beaucoup plus idéaliste que lui, espérant qu’ils auraient pu tout surmonter cette distance qui allait se mettre entre eux, alors que lui ne voyait les kilomètres entre eux que comme une finalité, il lui avait fallu admettre qu’il n’avait pas eu tort au final. Elle s’était éventuellement résignée au triste constat qu’il avait eu raison, alors que le temps qui s’écoulait entre leurs contacts se faisait de plus en plus grand, jusqu’à ce que ses appels demeurent sans réponse. Elle avait eu beau s’accrocher à ce rêve, mais ce n’était là qu’une utopie de croire qu’ils auraient pu rester amis, à défaut d’autre chose, et la constatation l’avait frappée comme une gifle en pleine figure à l’époque. Elle avait fait vœu de ne plus s’attacher par la suite, adolescente dramatique qu’elle ne se connaissait pourtant pas être, et elle y était plus ou moins parvenue. Ils ont été bien peu nombreux, ceux qui auront réussi à faire tomber les barrières qu’elle avait dressée, Sienna. Les quelques prétendants n’avaient pourtant jamais réussi à se faire une place convenable dans le cœur de Sienna, l’affection qu’elle leur portait n’était qu’une pâle copie de ce qu’elle avait pu ressentir des années plus tôt envers le rouquin. Puis, il y avait eu Mark. Encore aujourd’hui, elle ne saurait dire exactement ce qui l’a attirée vers lui, elle ne cherche plus à comprendre de toute façon, mais il aura été l’exception réelle à la règle, avant qu’il ne la fasse revenir à la case départ. La vie amoureuse de Sienna avait prise, au fil du temps, des allures d’un jeu de serpent et d’échelles, à vivre ces moments d’euphorie, de bonheur intense, pour qu’au final, elle ne régresse lorsque, inévitablement, l’histoire prenait fin. Elle s’était remise en question, au cours des mois qui avaient suivi son arrivée à Brisbane, malgré qu’on lui ait répété que rien n’était de sa faute, mais de subir un nouvel échec avait été difficile à encaisser.

La promesse qu’il vint à lui faire lui arracha un léger rire. « Merci. » Qu’elle se contenta simplement de dire dans la foulée, parce que vraiment, si c’était le seul qu’il lui offrait au cours de la soirée, elle n’en serait pas offusquée, au contraire, ce serait plutôt là un soulagement. Encore fallait-il que la soirée se continue, parce qu’après tout, ce n’était peut-être là qu’un court instant qu’ils étaient amenés à partager considérant qu’il était en plein travail. Peut-être lui avait-il mentionné que son quart de travail tirait à sa fin, mais rien ne garantissait qu’il ait l’énergie pour que la soirée ne se poursuive au-delà de quelques minutes, le temps de clore la conversation en bonne et due forme. Une pointe d’espoir apparu à l’horizon à sa réponse après qu’elle s’eut excusé de le déranger en plein travail. « Ta soirée a été si horrible? » Qu’elle demanda, curieuse de savoir ce qui avait bien pu faire de ce moment qui se voulait une célébration, une soirée emplie de plaisir et de bons moments, quelque chose d’infernal. Elle ne voulait pas trop pousser, la blonde, parce que ça ne la concernait aucunement, alors elle ne lui en tiendrait pas rigueur s’il ne tenait pas à s’épancher sur les aléas de sa soirée et qu'il lui répondait simplement par l'affirmative, confirmant les propos qu'il venait tout juste de tenir, mais elle ne serait pas mécontente s’il décidait à partager les raisons qui expliquaient que sa soirée ait tournée au vinaigre. Il faut dire qu’il n’était pas la en tant qu’invité et qu’il avait un travail à faire – quoi qu’elle en ignorait la teneur, la chose lui semblait bien loin dans l’ordre des sujets qu’elle priorisait pour cette conversation – alors elle pouvait comprendre que ce détail à lui seul était sans doute en grande partie responsable du dénouement de sa soirée, mais si sa simple compagnie avait pu venir l’embellir, ça lui satisfaisait.

Lorsqu’il vint à abonder en son sens, sans doute signe qu’il avait tout aussi hâte qu’elle de quitter ce lieu, elle ne put que s’en réjouir. C’était certes un contexte plutôt agréable pour des retrouvailles, mais s’ils pouvaient poursuivre leur conversation ailleurs, s’ils pouvaient s’éloigner de toute ce brouhaha, ça lui allait tout aussi bien. « Qu’est-ce que tu veux faire? » Elle haussa les épaules en guise de réponse parce que bien qu’elle soit en ville depuis un moment, elle s’était surtout cantonnée à son quartier depuis son arrivée, ne s’aventurant que chez les quelques connaissances qu’elle avait retrouvées ici, les chemins desquels elle ne dérogeait jamais maintenant gravés dans sa mémoire.  « Je ne sais pas trop ce qu’il y a à faire à cette heure-ci dans ce quartier. » Qu’elle confessa. Il faut dire, la scène nocturne n’était pas vraiment son dada, ça ne l’avait jamais été, alors elle préférait laisser à Finn le loisir de choisir. Après tout, s’il travaillait à une heure pareille, sans doute qu’il avait une connaissance plus grande que la sienne quant aux possibilités qui s’offraient à eux. Au plus grand soulagement de Sienna, une proposition venant assez rapidement pour qu’elle n’ait pas à se sentir trop embarrassée de ne pas avoir de réponse à lui offrir. « Il y a une pizzeria au coin de la rue qui est ouverte presque toute la nuit. » À l’instant ou il lui fit cette suggestion, une vague de nostalgie vint à la frapper à nouveau au souvenir de ces soirées passées dans des diners ou des pizzerias à parler de tout et de rien, à refaire le monde autour de fast food, seuls dans leur univers, loin de tout ce qui pouvait leur peser dans leur quotidien, loin des soucis familiaux. Ces souvenirs qui lui semblaient si lointains – sans doute parce qu’ils l’étaient, plus de deux décennies la séparaient de cette époque – et pourtant, encore aujourd’hui, elle pouvait entendre leurs rires faire écho à l’un et l’autre parce qu’une blague avait été lancée, et elle pouvait encore s’imaginer le visage de la serveuse qui leur lançait un regard parce qu’ils venaient de troubler le calme de la fin de son quart de travail. Elle qui avait toujours été plutôt du genre réservée, à ne pas trop faire de bruit, il n’y avait que dans ces moments où elle s’était autorisée à rire à gorge déployée, que lorsque c’était lui qui lançait une blague et qu’ils n’étaient que tous les deux. (La chose était toujours suivie d’un moment de gêne intense parce que le regard de la serveuse aurait pu la crucifier sur la banquette, mais il n’en restait pas moins qu’encore aujourd’hui, elle repensait à ces instants de bonheur avec une certaine tendresse.) « Je me dis qu’il faut au moins assez pour rattraper un peu du temps perdu. » Elle hocha la tête avec sans doute un peu trop d’enthousiasme. Il est vrai que l’idée de s’échapper d’ici, déjà, lui faisait grande envie, mais si c’était pour passer du temps avec lui, pour tenter de rattraper un peu du temps qu’ils avaient perdu, le tout avec cette pointe de nostalgie de leurs belles années, c’était là d’autant plus de raisons pour elle d’accepter sa proposition. Elle risquait sans doute de recevoir un message ou deux au cours de la soirée, lorsqu’on réaliserait qu’elle n’était plus dans les parages, et sans doute qu’on viendrait à la questionner dans les jours qui suivraient, mais ces détails lui semblaient bien futiles si elle pouvait ne serait-ce que passer quelques heures en compagnie de Finnley. Ce serait toujours plus agréable qu’être ici. « C’est une excellente idée. » Qu’elle répondit, volontaire, mais surtout impatiente de sortir d’ici. Elle qui n’avait rien laissée au vestiaire – elle avait jugé inutile d’emporter quoi que ce soit pour se couvrir, les seuls trajets qu’elle s’était attendue à faire au cours de la soirée étaient de son appartement à la voiture, puis de la voiture au lieu de la soirée et vice-versa – elle pria pour que la température ce soir soit clémente aux vues de la tenue qu’elle portait. Il faut dire, elle n’aurait jamais pu prédire la tournure des évènements, et si les soirées restaient plutôt agréables, elle savait que l’on n’était jamais à l’abris d’une soirée plus froide que les précédentes. « Je suis prête quand tu l’es. » Qu’elle annonça, laissant savoir au rouquin qu’elle avait en sa possession tout ce dont elle avait besoin et qu’elle pouvait quitter les lieux à l’instant ou il serait prêt lui aussi.

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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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AVATAR : domhnall gleeson.
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DC : kieran halstead & maisie moriarty.
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyLun 22 Jan - 10:13



C’est étrange, cette sensation de se retrouver face à une femme alors que le souvenir ancré dans son esprit est celui d’une adolescente. Avec les années, il s’était persuadé qu’il ne saurait reconnaître Sienna si le hasard décidait de confronter à nouveau leurs chemins. Parce qu’il était légitime qu’elle grandisse, qu’elle change et que celle qu’il avait connue et aimée ne soit plus qu’un souvenir mélancolique pour faire place à une femme totalement différente qui aurait tout d’une inconnue. Pourtant, il suffit de quelques instants pour que Finnley comprenne que la plupart de ses craintes sont infondées, ce qui est sans doute plus douloureux que si toute son appréhension était réelle. Se persuader que Sienna n’aurait plus rien à voir avec l’adolescente qui a su faire battre son cœur pour la toute première fois avait quelque chose de réconfortant, rendant la rupture peut-être moins douloureuse en considérant qu’ils avaient anticipé l’inévitable – c’était d’ailleurs ce qui lui avait dit, au moment de mettre fin à leur histoire. Ça ne marcherait pas, à cause de la distance, qui impliquait qu’ils grandiraient séparément, à une période de leur vie où ils auraient dû être ensemble pour mieux se comprendre. Pourtant, sous ses traits étonnamment figés dans le temps malgré quelques signes évidents d’une nouvelle maturité, il y a un premier aspect qui ne semble pas avoir bougé ; et cette retenue qu’il a tant appréciée parce qu’il partageait la même. Paradoxalement, il n’a jamais été le dernier à féliciter les autres, mais jamais le premier à complimenter ; préférant chanter les louanges d’une toute autre manière, par des gestes, par du soutien, par toutes ces petites choses qui s’inscrivent au quotidien et pas le temps d’une conversation. Et il n’est donc pas étonnant qu’il soit tout aussi en retrait au moment de recevoir de telles paroles, quand bien même Sienna souligne que : « Tu t’accordes trop peu de mérite. » Ce à quoi il se contente d’un bref sourire timide. Il pourrait admettre que c’est plaisant, si ce n’était pas aussi peu naturel pour lui d’être dans cette situation. Après tout, sa propre mère s’est désintéressée de lui au moment où il lui a été annoncé que son fiston n’était pas assez charismatique pour faire carrière dans le cinéma – elle a donc projeté ses fantasmes sur sa fille, et Finnley a accepté cette fatalité ; celle qui implique que rares seraient ceux se retournant sur lui. Ça n’a jamais été un but, pas même un intérêt à ses yeux, mais c’est différent, quand on se voit à travers ceux d’une autre personne, sincère cette fois-ci. Il lui semble à présent clair que cet aspect-là n’a pas changé, et qu’il ressent toujours la même chaleur aux paroles de Sienna, réalisant que, peut-être, il a eu tort de les condamner sous prétexte qu’ils étaient trop jeunes pour savoir ce qu’impliquait réellement de grandir ensemble.

« Merci. » Elle aurait pourtant toutes les raisons de ne pas croire en sa promesse, la précédente, faite vingt-ans en arrière, n’ayant pas été tenue, alors qu’il n’y croyait lui-même pas quand il a assuré qu’ils sauraient maintenir un lien, aussi minime soit-il. Mais pour ce soir, elle peut bien lui accorder le bénéfice du doute, alors qu’en réalité lui-même n’y croit déjà plus ; elle n’est pas à l’abri d’un autre compliment, probablement en fin de soirée, quand il sera temps pour leurs chemins de se séparer à nouveau, et qu’il admettra enfin qu’elle lui a terriblement manqué durant tout ce temps. À défaut, il pourrait au moins lui dire qu’elle a sauvé une soirée qui semblait infernale en tout point jusqu’à ce qu’il la reconnaisse dans cette foule. « Ta soirée a été si horrible? » Un rictus vient étirer ses lèvres tandis que, durant une seconde, il n’ose lui en avouer les vraies raisons, de peur de mettre un terme à cette légèreté qui les accompagne en cet instant. « Je fais partie de la sécurité. Mon job consiste à me mettre à dos et à recevoir la frustration de tous ceux qui ne savent pas se tenir. » Il admet, avec un léger rire, alors qu’il songe encore à cet homme d’affaire, interdit d’entrée, qui n’a pas hésité à l’insulter pour faire part de son mécontentement. « Et il y en a beaucoup qui ne savent pas se tenir. » Malgré l’envergure du casino, malgré la sécurité rapprochée, malgré les règles ; il semblerait que nombreux soient ceux qui partent du principe qu’elles sont là pour être transgressées. Ça fait partie du job, que Finnley tente de se rappeler, mais ça ne rend pas cette partie-là plus plaisante pour autant. Ils auront peut-être tout le loisir de critiquer ceux qui ont fait de sa soirée un enfer, mais il n’est pas certain que ce soit la meilleure approche après autant d’années de silence, quand bien même ça lui ferait sans doute beaucoup de bien. Pour autant, il ne veut pas qu’elle se retrouve à être la dernière barrière de sa frustration et qu’elle joue le même rôle qu’il n’a joué pour d’autres.

Et s’il a envie de quitter les lieux au plus vite, qu’elle ne pense pas que la fuite de cette atmosphère de travail est plus importante que le plaisir de la retrouver ; bien au contraire. Sa journée aurait pu être parfaite en tout point qu’il aurait ressenti la même hâte. Un instant, il est parfaitement gêné de ne pas avoir de plan plus élaboré à lui proposer que de lui demander simplement ce dont elle a envie, mais, pour sa défense, ce n’est pas ainsi qu’il pensait terminer la journée et il n’a pas eu le temps d’anticiper – sans quoi il aurait évidemment fait de son mieux pour lui offrir des retrouvailles dignes de ce nom. « Je ne sais pas trop ce qu’il y a à faire à cette heure-ci dans ce quartier. » Un premier indice quant à savoir quand elle est arrivée dans le coin – même si c’est là une question qui aura toute sa place dans la conversation qu’ils auront une fois sorti d’ici. « C’est un quartier animé. De ceux où tu t’ennuies jamais, mais de ceux où tu as dix boîtes de nuit au mètre carré. » Il exagère à peine. Pour avoir vécu dans le quartier durant des années, Finnley peut se vanter de connaître celui-ci, mais peut aussi estimer qu’il n’est sans doute pas le plus adapté pour s’entendre parler à cette heure avancée. Il aurait pu lui proposer d’aller dans un bar, de ceux un peu miteux qui ont le mérite de ne pas accueillir plus de clients qu’il ne peut en recevoir, mais il faudrait alors lui expliquer pourquoi il opte pour une eau minérale dans un tel endroit. La pizzeria semble donc être l’option la plus adéquate, grandement aidé par une nostalgie qu’il espère partagée. À l’époque, il aurait voulu lui offrir plus que ça, du temps où la pression exigerait qu’on se plie en quatre pour intéresser l’être aimé, mais Finnley n’en avait jamais eu les moyens et, disons-le, l’aisance pour s’y adonner. Sienna avait tout de même été réceptive, et il était persuadé que la simplicité des lieux qu’ils fréquentaient, qui leur permettait d’y rester jusqu’au milieu de la nuit et d’y rire à gorge déployée sans subir les réprimandes insistantes de quiconque (ou presque), avait grandement aidé à leur rapprochement. « Je me dis qu’il faut au moins assez pour rattraper un peu du temps perdu. » Soulagé par cette acceptation, son sourire parle pour lui alors qu’il jette un dernier coup d’œil à sa montre, dans l’espoir que le temps l’amène aussitôt à la fin de son service. « C’est une excellente idée. » Preuve supplémentaire, s’il en faut une, que les choses n’ont pas changées autant qu’il n’a pu le croire pendant des années. « Je suis prête quand tu l’es. » - « Accorde-moi quelques minutes. On se retrouve près de l’entrée ? » Confirmation acquise, Finnley se hâte à traverser la grande salle pour se faufiler à travers les couloirs réservés au personnel, faisant un brin rapide de toilette et se changeant tout aussi vite, l’impatience difficilement dissimulée de retrouver la jeune femme, ce qui est le cas après de longues minutes, et ils ne tardent pas à quitter l’ambiance festive du casino pour retrouver le brouhaha habituel d’un quartier qui ne connait jamais le silence. « C’est à quelques minutes. » Et, glissant un regard sur les épaules dénudées de la jeune femme, il hésite un instant avant de demander : « Tu veux ma veste ? » Pas assez familier pour être moins maladroit dans sa proposition, se sentant vite ridicule face à cette question digne des meilleurs clichés de comédie romantique, le rouquin se félicite toutefois de ne pas avoir choisi un endroit trop loin, ni trop nouveau, ce qui lui permet de gérer ce semblant d’anxiété bien trop inhabituel pour lui. « Oh, et j’ai oublié de mentionner une chose : ce ne sont pas les meilleures pizzas de la ville. J’aurais sans doute dû commencer par là, mais tu m’excuseras d’avoir choisi au plus pratique. » À cet endroit pas loin, permettant de s’autoriser une mélancolie bienvenue et, ainsi, rêver qu’un autre aspect n’ait pas changé : peu importe le contexte, l’important reste la compagnie. « T’as encore quelques secondes pour fuir. » Il ajoute, avec un léger rire, quand bien même son regard parle pour lui : il n’a évidemment aucune envie qu’elle lui fausse compagnie.

@Sienna Middleton encore désolée pour le retard  rhapsody in blue (finn) 893420793 rhapsody in blue (finn) 1949770018



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Sienna Kearns
Sienna Kearns
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ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87)
SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps.
STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui.
MÉTIER : néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt.
LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : sienna s'exprime en indianred
RPs EN COURS : anna ; olive ; bffs for the night

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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptyMer 7 Fév - 8:36


Le sourire timide qu’il lui rendit après qu’elle lui eut retourné le compliment la réconforta dans l’idée que, malgré que les années aient passées, il n’était peut-être pas si loin du gamin qu’elle avait connu bien des années plus tôt, ou du moins, que certains traits de sa personnalité étaient restés les mêmes. C’était réconfortant, en quelque sorte, de se dire que certes, ils étaient plus vieux, plus matures, mais qu’au fond, peut-être ils étaient sensiblement les mêmes. C’était aussi un brin triste de constater qu’il avait peut-être eu tord au final. Lui qui avait cru que de grandir à distance n’aurait jamais pu fonctionner parce qu’ils changeraient et qu’ils ne seraient pas présents pour assister à la transformation de l’autre, qu’ils deviendraient, de toute façon, sans doute des inconnus à pouvoir se voir si peu souvent, et que la distance aurait raison d’eux. Elle aurait voulu y croire et, maintenant que leurs chemins se croisaient à nouveau, maintenant qu’elle pouvait constater, ne serait-ce même qu’en n’ayant qu’un aperçu de l’homme qu’il était devenu, que les craintes qu’il avait pu avoir s’étaient avérées infondées après toutes ces années, elle ne put s’empêcher de penser à ce qu’ils seraient devenus si leur vie avait été autre. Elle savait bien que ça ne servait à rien de s’attarder sur ce qui n’était qu’hypothétique, et vivre de si et de peut-être était complètement inutile, chassant donc la pensée quelques secondes après qu’elle ait fait son apparition. Elle pourrait bien s’y pencher une fois de retour chez elle, après tout, ce ne serait pas la première fois qu’elle s’imaginerait ce qui aurait pu être.  Elle l’écouta avec attention lorsqu’il vint à lui raconter les aléas de sa soirée. Elle pouvait bien concevoir qu’avec un tel emploi, et surtout lors de soirées comme celles-là, pouvait en effet amener son lot de clients, et de situations, désagréables. « Je vois, ça doit en effet ne pas être de tout repos. » Elle comprenait d’autant plus qu’il désire quitter les lieux si sa soirée s’était principalement résumée à contrôler des gens qui ne savaient pas se tenir. « Je suppose que l’alcool qui coule à flot n’aide en rien à rendre ton travail plus facile. » Il s’agissait là une supposition, qu’une hypothèse plus qu’une question. Elle pouvait facilement faire un plus un, et en arriver à cette conclusion. Après tout, ce n’était pas tout le monde qui connaissait sa limite quant à la consommation d’alcool, ou qui était assez sage pour la respecter. « C’est compréhensible que tu aies hâte que ton quart de travail se termine. » Si chaque emploi comportait son lot d’inconvénient, Sienna se comptait plutôt chanceuse de ne pas avoir à faire à quelque problème du genre. Il ne lui suffisait que de faire un tour dans une boutique ou au supermarché et à voir le comportement de certains pour être rassurée quant à son choix de carrière. Elle était convaincue qu’elle ne tiendrait pas un mois dans  un emploi touchant de près ou de loin au service à la clientèle et à l’interaction avec les clients. Elle préférait ses conversations à sens unique.

Lorsqu’il vint à décrire le quartier dans lequel ils se trouvaient, elle hocha la tête. « Très peu pour moi, alors. » Qu’elle commenta. Elle avait choisi un quartier beaucoup plus calme, et ça lui convenait parfaitement. La vie nocturne n’avait jamais été son dada – ses collègues s’en amusaient d’ailleurs parfois, l’invitant à des soirées ou ils savaient elle ne se présenterait jamais – et ne cherchait aucunement à rectifier la chose. Elle pouvait cependant apprécier qu’un quartier comme celui-là vienne avec ses avantages, comme des restaurants ouverts jusqu’aux petites heures de la nuit. Ils étaient bien rares dans son quartier, les commerces qui étaient ouverts après vingt-deux heures. Généralement, en soirée, la vie était beaucoup plus calme en comparaison à ce qu’il lui décrivait de celui dans lequel il se trouvait. Elle aurait voulu lui demander s’il y résidait pour le connaitre aussi bien,  c’était là une question parmi tant d’autres qui lui trottaient dans la tête, mais elle décida qu’il était sans doute plus sage d’attendre d’être sortie d’ici pour commencer à le questionner. Ce serait beaucoup plus facile d’entretenir une conversation, d’entendre ses réponses, et surtout, ce serait sans doute plus approprié pour avoir le genre de discussion qu’elle espérait poursuivre. « Accorde-moi quelques minutes. On se retrouve près de l’entrée ? »  Un hochement de tête accompagna le simple « D’accord » qu’elle lança en guise de réponse avant de le regarder se faufiler à travers la foule pour rapidement le perdre de vue. Son regard vint alors à chercher ses amies, tentative qui fut pourtant veine vu la populace qui venait à s’être amassée dans l’enceinte du casino. C’était presque aussi difficile que de trouver une aiguille dans une botte de foin. Abdiquant après quelques minutes à peine, elle traça sa route jusqu’à l’entrée, se maudissant juste un peu de ne pas avoir pensé à apporter quelque chose pour se couvrir. Si la nuit n’était pas terriblement fraiche, le coup de vent qui se faufilait dès lors que les portes venaient à s’ouvrir lui indiqua que l’air frais s’était installé pour la soirée et la fit prier pour que la marche ne soit pas trop longue. Un instant plus tard, Finnley se retrouva à ses côtés et, ensemble, ils quittèrent les lieux au grand bonheur de Sienna qui se réconforta d’échanger le brouhaha de la soirée pour celui beaucoup plus calme de la ville. Elle se contenta de hocher la tête lorsqu’il lui indiqua que leur destination n’était qu’à quelques minutes de là où ils se trouvaient. Son regard alterna, s’arrêtant tantôt sur les façades des différents commerces et édifices, tentant de déterminer l’endroit ou il s’arrêterait, tantôt sur le visage de Finnley. Elle pouvait être distraite que toujours son regard y reviendrait, comme si elle n’en aurait jamais assez de le regarder, de détailler ce visage qui lui semblait à la fois si familier et si étranger.

« Tu veux ma veste ? » Elle aurait bien refusé, se disant qu’elle pouvait braver la fraicheur de la ville quelques minutes, mais le petit coup de vent qui vint la secouer d’un frisson lui fit acquiescer à sa question. « Je veux bien, merci. » Son regard porté sur son visage, un sourire dessiné sur ses lèvres. C’était sans doute digne des plus grands clichés de films romantiques et la chose la fit rire intérieurement, elle qui pouvait en regarder à profusion et qui avait longtemps rêvé de vivre sa propre histoire du genre. Elle s’était pourtant rapidement retrouvée désillusionnée, consciente que les scénarios de films ne se répliquaient que très, très rarement dans la vie de tous les jours et qu’elle devait se rendre à l’évidence, ce n’était pas son destin que d’être l’héroïne d’une telle histoire.  « Oh, et j’ai oublié de mentionner une chose : ce ne sont pas les meilleures pizzas de la ville. J’aurais sans doute dû commencer par-là, mais tu m’excuseras d’avoir choisi au plus pratique. » Elle ne lui en tenait absolument pas rigueur. Après tout, ça n’avait jamais été leur truc la grande gastronomie. Les pizzas pas trop chères dans un dinner avaient toujours bien fait l’affaire et elle ne s’en formaliserait pas plus aujourd’hui qu’elle avait pu le faire à l’époque. Ce qui avait toujours importé, c’était la compagnie et pour ça, elle était certaine qu’encore aujourd’hui, il en était d’excellente. « Ça va, je te pardonne. » Qu’elle répondit en riant légèrement. « De toute façon, tu me connais, je n’ai jamais été du genre à faire la fine bouche. » Ou aurait-elle du parler au passé? Parce que si elle voyait toujours en lui quelques traits qui lui rappelaient l’adolescent qu’il avait autrefois été, peut-être ne voyait-il plus chez elle qu’une étrangère qu’il devait réapprendre à connaitre. Elle voulait croire qu’elle n’était toujours pas si différente de celle qu’elle avait été jadis, mais force lui était d’admettre que bien des choses avaient changées et qu’elle avait l’impression qu’elle était loin, cette gamine qu’elle avait pu être. Il en restait certes des vestiges, mais encore fallait-il qu’il puisse les discerner. Elle se consolait tout de même en se disant que, jusqu’à maintenant, les choses se passaient plutôt bien et qu’il ne semblait pas la traiter comme une parfaite étrangère. Certes, il leur fallait reprendre leurs marques, s’apprivoiser à nouveau, mais elle n’avait pas l’impression d’être retournée à la case départ.

« T’as encore quelques secondes pour fuir. » Son rire accompagna rapidement le sien, tandis qu’elle secoua la tête de gauche à droite. « Je n’en ai pas l’intention. » Qu’elle déclara fermement, son regard venant se poser sur lui. Vingt ans qu’on l’avait privée de lui, de sa présence, de son rire, de tout ce qui faisait de lui la personne qu’il était – et qui par conséquent l’avait fait s’amouracher de lui – elle comptait bien en profiter aussi longtemps qu’il l’en autoriserait, aussi longtemps qu’elle le pourrait, consciente tout de même que la vie poursuivrait son cours et que demain arriverait qu’elle le veuille ou non et le travail ne pourrait pas se passer d’elle malheureusement. Mais pour ce soir, elle préférait chasser ces idées et se concentrer sur le moment présent. « À moins que tu aies changé d’idée et que tu veuilles que je parte… » Qu’elle lâcha, une pointe de sérieux se faufilant à travers la blague, incapable de faire abstraction de la petite voix dans sa tête qui ne cessait de la narguer en toute occasion, de lui rappeler son insignifiance, et qui semblait se faire un plaisir de couper court à tout moment heureux qu’elle pouvait connaitre. Et pourtant peut-être avait-il changé depuis le temps, mais elle avait l’impression de tout de même pouvoir encore lire dans son regard qu’ils étaient tous deux sur la même longueur d’ondes à ce sujet, ce qui sembla faire taire toutes ces pensées négatives. Du moment qu’il voulait de sa compagnie, rien d’autre n’importait.

@finnley coverdale  :l:


– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind
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Message(#) Sujet: Re: rhapsody in blue (finn) rhapsody in blue (finn) EmptySam 2 Mar - 0:04



Du fait de sa nature réservée, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que Finnley soit également en proie à une nervosité difficilement maîtrisable. Pour autant, c’est là un handicap social qui n’a jamais été le sien, bien au contraire, alors qu’il n’a paradoxalement jamais eu de difficulté à camper sur ses positions ou à ne pas se laisser intimider par les autres. Finnley a toujours regardé ceux-ci dans les yeux, n’a jamais flanché en leur compagnie. Et comme il faut toujours une exception à la règle, c’est bien Sienna qui a été la sienne. Elle a été l’exception à de nombreux égards, du simple fait qu’il l’ait laissé entrer dans sa bulle, qu’il lui ait fait confiance là où d’autres se heurtaient à un mur et, surtout, qu’il ait abaissé ses barrières de façon à lui offrir le meilleur de lui-même quant beaucoup n’ont eu que l’aperçu du pire de ce qu’il pouvait être. Il n’y a bien qu’en sa compagnie qu’il ne peut se surprendre de perdre ses moyens, de chercher certains mots, de buter sur d’autres, de préférer la vision du sol que de se perdre dans son regard océan. Ces retrouvailles en sont la parfaite continuité alors que loin de se soucier, d’ordinaire, de ce que l’on pourrait penser de ses paroles autant que de ses actions, il retrouve un sentiment qu’il n’a connu depuis longtemps ; et ce syndrome de l’imposteur qui s’immisce à travers la douceur des retrouvailles. Cette peur irrationnelle de ne jamais être à la hauteur s’empare de lui, au point où il en vient même à douter de sa bonne idée ; peut-être aurait-il dû se contenter de l’observer au loin, afin que les souvenirs de chacun restent intacts et qu’ils ne prennent le risque de les voir assombris par une personne nettement différente de celle qu’ils ont pu connaître, et aimer, par le passé. À aucun moment il n’envisage la possibilité qu’elle puisse être une quelconque déception ; non, c’est bien de lui dont il est question alors qu’ils se sont quittés avec des projets plein la tête, ensemble et individuellement, auxquels Finnley n’est pas parvenu – et il doute que cela puisse être encore le cas aujourd’hui. Il n’a jamais été réputé pour être impulsif, bien au contraire. Toujours mesuré dans sa prise de risque et réfléchi quant à sa prise de décision, peut-être aurait-il dû l’être un peu plus. Il ne lui est pas compliqué d’imaginer la déconvenue une fois de retour chez lui, quand il se sera allégé le cœur et l’esprit avec la chaleur de cette réunion, avant d’être confronté à l’inévitable réalité : Finn tend à détruire tout ce qu’il touche et, surtout, tout ce en quoi il croit. Il ne croit pourtant pas en grand-chose à cet instant, hormis le plaisir d’essayer de rattraper le temps perdu, mais il peut sans autre imaginer qu’il arrivera à gâcher ce moment d’une façon ou d’une autre. Sans surprise, l’évocation d’un travail encore considéré comme peu glorieux n’est qu’un critère de malaise supplémentaire pour lui qui l’a quittée en lui assurant qu’il vivrait ses rêves de carrière et qu’il deviendrait un neuropsychologue de renom. « Je vois, ça doit en effet ne pas être de tout repos. » Finnley reste silencieux, alors qu’elle ajoute : « Je suppose que l’alcool qui coule à flot n’aide en rien à rendre ton travail plus facile. » Non, en effet et elle ignore à quel point c’est difficile pour lui de travailler dans de telles conditions. Pas uniquement parce qu’il doit gérer les déboires des uns et des autres, mais parce qu’il doit aussi lutter contre les siens. « Non, d’autant plus quand la plupart des clients n’ont pas à regarder à la dépense ni à la façon dont ils rentreront. » Encore que, il n’est pas certain que ce soit là des limites – après tout, n’a-t-il pas perdu son permis de conduire parce qu’il a conduit sous l’emprise de l’alcool ? Quoi qu’il en soit, il fait de son mieux pour dissimuler son malaise alors qu’elle ne conclut : « C’est compréhensible que tu aies hâte que ton quart de travail se termine. » Un instant, il est tenté de préciser que ça l’est d’autant plus maintenant qu’il a une véritable raison de se hâter à ce que tout ceci soit fini, mais il a retenu la leçon ; les compliments et elle ne font pas bon ménage, aussi se gardera-t-il de souligner ce détail, même si ça lui semble être une évidence.

Finnley a bien conscience qu’il ne devrait pas se soumettre à une telle pression alors même que la jeune femme lui confirme que ses goûts ne diffèrent pas tant de ceux qu’il a en mémoire la concernant. « Très peu pour moi, alors. » Cette confirmation lui provoque un sourire qu’il ne tente pas de dissimuler. C’est quelque peu rassurant de constater que l’image qu’il a gardée tout ce temps en mémoire n’a pas à subir l’idéalisation susceptible d’apparaître après autant d’années. À vrai dire, même si Sienna était devenue de ceux qui ne sortent jusqu’à pas d’heure, dansant jusqu’au petit matin, il n’aurait pas hésité une seule seconde à la suivre. Après tout, la vie nocturne ne le dérange pas tant que ça, quand on connaît ses heures de travail autant que cette addiction qui a fait office de loisir durant de nombreuses années. Il peut au moins se targuer de connaître le quartier comme sa poche, désormais, et pas uniquement parce qu’il vit ici depuis longtemps. Disparaissant le temps de quelques minutes, il fait de son mieux pour ne pas tarder à la retrouver, cette foutue anxiété se mêlant aussi, et surtout, à une forme d’enthousiasme dont il n’a guère l’habitude.

À cette heure avancée, les nuits sont fraîches, et sans doute qu’elle n’avait prévu, à l’origine, de quitter le casino uniquement pour faire quelques pas jusqu’à attraper un taxi qui la ramènerait chez elle. Il est venu chambouler ses plans et un coup d’œil suffit à comprendre qu’elle en fait les frais. Il a l’impression de se situer dans un mauvais film, évidemment maladroit alors même que sa proposition est sincère. « Je veux bien, merci. » S’en délaissant sans plus d’hésitation, Finnley l’est plus quand il s’agit de la passer sur les épaules de la jeune femme, une familiarité qu’il n’est pas certain de pouvoir s’autoriser. Mais il est trop tard pour y réfléchir alors que le geste s’est voulu impulsif et qu’il reste silencieux tandis que ses bras viennent retrouver leur position initiale, le long de sa silhouette. S’il était tenté de se croire dans un vieux cliché, il vient noircir le tableau quand il annonce que les pizzas promises seront loin d’être savoureuses. « Ça va, je te pardonne. » Le sourire qu’il affiche aux lèvres parle pour lui alors qu’il est ravi de bénéficier de son indulgence. « De toute façon, tu me connais, je n’ai jamais été du genre à faire la fine bouche. » - « Non, justement. » Il corrige rapidement, avant de préciser, conscient que ses propos ne sont sans doute d’aucune clarté : « je veux dire, après autant d’années, j’ignore si je peux me vanter de te connaître par cœur. » Sa voix est douce, autant qu’elle peut l’être alors que Finn n’a guère l’habitude d’un tel ton, dans le but d’atténuer ce qui pourrait être une attaque – ça n’en est évidemment pas une. Il pouvait se vanter d’une telle chose par le passé et ce n’est pas parce qu’il est face à un fantôme de cette époque révolue qu’il peut avoir les mêmes certitudes. Au contraire, s’il y a une chose que le temps lui a démontrée, c’est que les gens changent ; et souvent pour le pire. Ce n’est pas parce que sa première impression est aussi mélancolique et agréable qu’il doit s’y tenir – Finnley tend malheureusement à être plus méfiant que serein sur ces questions-là. « Mais ça fait une chose qui n’a pas changé, oui. J’imagine que les comptes vont être faits, ce soir. » Il dit, avec un léger sourire. Ils ne tiendront pas explicitement un tableau de ce qui a changé et de ce qui est resté comme auparavant, mais nul doute qu’il y aura des comparaisons.

« Je n’en ai pas l’intention. » Et il n’aurait pas pu être plus ravi, alors qu’une fois encore, elle peut se féliciter d’embellir une soirée qui était loin d’être réussie. Peu importe la manière dont celle-ci se terminera, peu importe s’il ne s’agit qu’un instant éphémère avant qu’ils ne retournent à leur vie respective et s’oublient à nouveau, Finn sait que malgré l’amertume de certains constats, le moment sera beau. « À moins que tu aies changé d’idée et que tu veuilles que je parte… » - « Ne t’avise même pas de faire demi-tour maintenant. » Il aurait pu lui dire qu’il apprécie sa compagnie et que celle-ci est importante pour lui ; mais l’aisance dont il avait réussi à faire preuve après plusieurs mois de relation s’est évidemment dissipée avec les années et mettra sans doute autant de temps à revenir à lui. « À moins que tu sois attendue, je n’en sais rien, après tout. » Cette fois-ci, c’est un rire nerveux qui s’échappe d’entre ses lèvres, alors que, pour ce qu’il en sait, elle a peut-être quelqu’un qui l’attend à la maison, ou des responsabilités qui nécessitent de ne pas s’éterniser. « J’ai l’impression d’avoir retrouvé l’ado d’autrefois, autant que j’ai l’impression de ne plus rien savoir de toi. C’est très perturbant. » Il confie, en douceur, alors que le sentiment est effectivement particulier ; et qu’à travers la mise en avant de celui-ci, il essaie aussi de souligner qu’il acceptera tout ce qu’elle décidera de lui confier pour atténuer cette impression, en lieu et place des nombreuses questions au bout de ses lèvres, qui pourraient vite prendre la forme d’un interrogatoire oppressant.

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