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 natural laws are born and raised in disorder + louney

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Message(#) Sujet: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyMer 22 Jan 2020 - 0:57


Pour la première fois depuis bien trop longtemps, les choses semblent concorder avec le plan que je m’étais fait. La pente est ascendante vers la reprise en main de ma vie et la lente élimination du Club, tous feux au vert. Pas à pas, sans me presser, sans forcer, je place les pions et récolte les fruits de mon labeur. Le karma a enfin compris qu'il était temps d'inverser la tendance après tant d'années à me tirer vers le bas, me traîner dans la boue en juste retour de tous mes mauvais choix. La Ruche tourne à bon régime. Quatre petits mois dans le business suffisent à se sentir pousser des ailes. Les premiers clients fidèles font passer le mot à propos de cette came magique dont ils se fournissent chez nous. Les importations s'écoulent à bon rythme, générant enfin des bénéfices concrets pour tous. Je dors peu, mais ce n'est plus la peur qui me tient éveillée ; après chaque représentation du Rocky Horror, je vis la nuit pour mon pain, écumant les quartiers dont je connais la population, les bars, les soirées étudiantes, les portes de derrière des réceptions mondaines et des théâtres, partout où il y a de la demande. Un train de vie usant, mais le seul dans lequel je me sens épanouie. Je suis douée pour ça, on ne va pas se voiler la face. La boutique de cupcakes est loin de me manquer, néanmoins je n'oublie pas ce qui motive ce grand dessein en trois actes ; ne plus jamais pleurer une autre Blanche.

Ma chambre de motel devient trop petite pour mes ambitions. En tout cas, mon matelas l'est déjà, lui, éventré afin d'accueillir tout ce cash que je me vois mal déposer à la banque. J'en prends une poignée à la volée avant de sortir de mon miteux et précaire chez-moi. Quelle est douce, la sensation de ne plus manquer de rien, le pouvoir que procurent quelques billets au fond de la poche. Je respire à nouveau et trouve le soleil si beau, l'air si fraîchement teinté de liberté. J'enjambe mon vélo après avoir salué Gladys, la prostituée dans le van qui stationne sans échéance sur le parking. Elle est devenue une cliente fidèle en un claquement de doigts. En bonus, je garde parfois son chien, Tiny -un large bâtard noir comme le nom de ce cher Sirius. Une paumée comme on les aime. Plus loin, je croise Bill. Bill sent le poisson laissé au soleil, pour être polie. Bill ressemble à un poisson laissé au soleil, aussi. Son goitre ouvert à la trachée est un spot de prévention contre le tabagisme fort efficace à lui tout seul. Oh, il fume encore. Ancien menuisier, il a perdu deux doigts dans l'exercice de son métier -pas pratique pour rouler, alors je lui file un coup de main de temps en temps. Ce parking, finalement, a tout d'une basse cour à l'abandon. Et dans les fissures du goudron, la nature reprend ses droits.

Le vent dans les cheveux, je pédale jusqu'au théâtre dans le centre-ville, manquant de me faire renverser deux ou trois fois -comme cela est devenu une habitude. Les répétitions ont lieu trois fois par semaine, le matin. J'avais la manie de me passer de m'y rendre au moins une fois sur trois, estimant que ce n'était pas cela qui me ferait oublier mon texte et mes chorégraphies ; aujourd'hui, je suis au rendez-vous avec la plus grande assiduité. Toute la troupe consomme. Inévitable lorsque l'on bosse sur un spectacle aussi barré ; travailler avec des personnes aussi spéciales. À eux seuls, je gagne l'équivalent d'un loyer. Je ne me drogue pas avec mes camarades burlesques. Non, hors de question. Trois ans sobre. Un rail ne vaut pas la peine de foutre cette fierté en l'air. Je dois garder la tête froide -et lorsque je flanche, ne serait-ce qu'un peu, j'appelle Finn. Sa voix est un rappel de l'abysse dont je reviens, ainsi que l'objectif que je me suis fixée. Cette apnée dans l'illégalité, c'est pour lui aussi. Mais la Ruche, comme le Club, sont de lourds secrets bien gardés.

Dire que le rouquin n’a pas le moral au beau fixe serait un euphémisme. Il tente de s’échapper de ses propres pensées une bouteille à la fois. Je pourrais me blâmer de ne rien faire pour l’en empêcher, mais dans ce cas, je m’en voudrais d’être cette personne qui lui ferait la morale. Je n’en ai pas le droit, et je suis assez bien placée pour savoir que la guérison est un chemin qui s’emprunte de plein gré. Tant que Finn ne sera pas prêt à aller mieux, il continuera. Et je préfère qu’il soit saoul mais honnête avec moi que de prétendre d’être sobre pour boire dans mon dos. Du reste, j’ai vu bien pire dans ma vie qu’un trentenaire à l’âme en peine avec un problème d’alcool. Faute de le contraindre à se reprendre en main, il serait idéal de lui dégoter une bonne raison qui l’inspirerait à le faire de lui-même. Il ne me reste plus qu’à croiser les doigts dans l’espoir de taper juste. Alors, en arrivant au théâtre, avant de me rendre des loges -où il n’y a pas de réseau- je lui envoie un texto relativement énigmatique -ce qui est assez dans mes habitudes pour qu’il ne s’en étonne pas ; "Passe me chercher au théâtre après les répétitions, 15h."

Nous déroulons le show devant une salle vide. Des ajustements ici, des ajouts là, des bouts de costume à rapiécer et des perruques à recoiffer ; le metteur en scène n’est pas tant un perfectionniste qu’un véritable amoureux de ce film absolument culte à ses yeux. Toute la culture et les rituels qui perdurent autour de l’oeuvre depuis des dizaines et des dizaines d’années sont peu croyables. Et souvent, les mêmes visages reviennent assister à la représentation, encore et encore, avec un enthousiasme qui ne s'essouffle jamais. J’ai jusqu’à dix-neuf heures pour traîner avec Finn avant de revenir me préparer -s’il a daigné me rejoindre. Une partie de moi appréhende ; cela ne serait pas la première fois qu’il se laisserait assommer par un verre de trop. Mais il est là, ce grand nigaud, planté à l’extérieur des portes. "Tu es venu." je souffle avec un certain soulagement en me postant devant lui. Mes bras autour de sa taille le serrent avec rigueur. C’est une véritable brindille, mais qu’est-ce que j’aime sentir sa chaleur. "Vu ta manière de la jouer dark et mystérieux en ce moment, je n'étais pas sûre que tu viendrais." Une manière polie de faire remarquer que depuis quelques temps, je ne suis plus le membre du duo qui se montre radin en sms et répond à un appel sur quinze. Pas que je sois une grande fan du téléphone ni du genre de copine à être sur son dos, alors je ne m’en offusque pas. Si c’était le cas, il le saurait déjà, et je ne ferais pas passer le message avec du sarcasme. "Allons-y, j'ai quelque chose à te montrer. C'est à dix minutes d'ici." Je prends sa main, parce que j’en ai envie. C’est un geste que j’ai fini par trouver agréable, à force. Il faut dire que j’ai rarement côtoyé des hommes qui osaient me prendre la main, comme si je n’étais pas assez crédible ou estimée pour cela. J’engage le pas sur l’avenue. Mes “surprises” n’ont pas toujours reçu le meilleur accueil ; je veux croire que cette fois sera différente. "Est-ce que tu as recommencé à chercher du boulot ?" je demande en attendant d’atteindre la destination, plus pour faire la conversation que pour mettre sur ses épaules la moindre pression à ce sujet. Après avoir perdu son précédent emploi, Finn peut bien prendre son temps pour se remettre en selle s’il le souhaite -même si sa manière de prendre du temps pour lui consiste à boire plus qu’un mimosa au réveil.
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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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natural laws are born and raised in disorder + louney V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @ rafikecoyote
POSTS : 10075 POINTS : 0

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : natural laws are born and raised in disorder + louney 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyLun 10 Fév 2020 - 12:50



LOU & FINNLEY ⊹⊹⊹ It's way past midnight And the moon is bright, But you know there's no right time To do it all right, To do it all wrong, To just face it.

(REDCLIFFE, SOUTHERN CROSS THEATER). Perdu au milieu des divers papiers étalés sur la table devant lui, un mal de crâne qui s’est installé à force d’essayer de trouver des solutions qui n’existent pas et des traits tirés autant par la fatigue que ses tracas, Finn a la désagréable sensation d’être revenu des années en arrière, tant le schéma est identique ; à l’exception de la bouteille de gin qui a remplacé la tasse à café fumante, et le silence qui a pris la place des babillages de Bryn jouant au milieu du salon. Alors que son regard divague devant lui, il pourrait presque l’apercevoir, le mirage de sa sœur et un fin sourire se dessine sur ses lèvres cousues entre elles depuis des jours, autant de jours où Finn n’a pas daigné aller plus loin que le bout du quartier pour les besoins de Wernicke, avant de s’enfermer à nouveau entre les quatre murs de son appartement délabré. Car s’il y a une pensée qui n’a jamais cessé d’accompagner le rouquin au cours de son quotidien d’adulte ; c’est bien sa volonté de ne pas toucher le fond comme il a failli le faire lorsqu’il s’est retrouvé à devoir s’occuper d’une petite sœur sans passer par la case adolescence. Trois emplois, des nuits qui n’en avaient que le nom, des ulcères à force de recevoir les factures sans parvenir à les payer et des désillusions familiales et personnelles à n’en plus finir. Et finalement, il y a bien une chose à laquelle il était capable de mettre un terme ; sa propre vie. Le constat était sans appel : démuni, perdu, sans avenir, une seule personne composant son entourage, Finn n’aurait manqué à personne et aurait abrégé des souffrances psychologiques qu’il ne supportait plus. Mais justement, c’est parce que Bryn était l’unique composante de son entourage qu’il ne pouvait se permettre de craquer, car elle se serait retrouvée seule et il n’aurait pas pu se le pardonner. Elle l’avait aidé à tenir le coup et s’il croyait n’avoir eu qu’une exigence la concernant, celle de ne pas se préoccuper d’autre chose que de vivre sa vie d’enfant, puis d’adolescente, la vérité est qu’il a exigé d’elle un rôle qu’il n’a jamais verbalisé ; elle a dû le porter, bien plus qu’il ne l’a portée.

Mais Bryn n’est plus dans l’équation. Occupée à courir le monde, à suivre les traces de cette sœur qu’au fond, elle a toujours admirée, rompant les derniers liens avec un frère avec lequel elle n’a plus grand-chose au commun. Pire encore ; qu’elle ne peut pas assumer. Bryn Coverdale, la nouvelle reine du surf, ne peut s’encombrer du boulet que représente son frère. Et loin de s’en vexé, il comprend. Danielle et Cora en ont fait de même, dans le fond ce n’était qu’une question de temps avant que Bryn ne suive ce chemin, il ne peut pas jouer l’étonné. Ce n’est pas pour autant que cela rend l’absence de sa cadette plus facile. S’il n’est pas de genre à être dépendant des autres (bien au contraire) ou à être le grand-frère protecteur à la limite du malsain, c’est surtout que, sa sœur sortie du tableau, Finn n’a plus vraiment de raisons de s’accrocher alors que tout autour de lui s’effondre. Il en est revenu au point de départ ; il vient de perdre son travail, il doit réfléchir à quelles factures il peut se permettre de payer ce mois-ci, doit compter chaque centime et supporter les refus des quelques offres qu’il a faite, piétinant ainsi le peu d’estime en lui qu’il possède encore. Mais cette fois-ci, il ne s’accroche plus. Il a cessé d’envoyer son c.v. au moment où il a compris que le motif de son licenciement l’empêcherait d’espérer retrouver un poste, et s’il s’est tourné vers une autre option en épluchant les petites annonces de colocation, il commence peu à peu à perdre l’espoir de trouver une perspective qui lui serait favorable ; dès qu’il se présente, il découvre que « oh, dommage, la place vient d’être prise ». Il ne sait pas si la faute est à imputer à lui ou à son dossier, mais le résultat est le même : il doit toujours assumer seul les frais de cet appartement devenu trop cher pour lui. Peut-être qu’il ne paraîtrait pas aussi exorbitant s’il utilisait le peu de revenus qui lui restent dans autre chose que l’achat de bouteilles, et si l’idée lui a traversé l’esprit, elle a surtout été vite balayée alors que c’est bien la seule chose qui l’aide à tenir. Et le goût du gin qui brûle sa gorge lorsqu’il s’empare à nouveau de la bouteille ne fait que lui confirmer cette impression. On en revient à un simple constat ; s’il est accablé par des milliers de problèmes, il n’existe qu’une véritable solution et il l’a déjà trouvée.

Le programme du jour n’est pas différent de celui de la veille, de l’avant-veille et de toute la semaine précédente. Se lever à des heures déraisonnables, vivre selon des règles qui le sont tout autant ; mais sans avoir de compte à rendre à personne. Ou presque. Son téléphone vibre à côté de lui et il jette un coup d’œil au message qui s’affiche, affichant un sourire sincère qui disparaît bien vite. S’il semblerait que Lou et lui sont sur la voie de l’officialisation, Finn n’en est pas aussi ravi qu’il l’aurait été dans d’autres circonstances. Il y a toujours cette petite voix dans sa tête, sa conscience pas encore totalement acquise à ses envies, qui persiste et signe ; la présence de Lou dans sa vie est la dernière bribe de bonheur qu’il connaît, et il ne peut s’empêcher de tout gâcher. Viendra le jour où  tout lui explosera à la figure, où elle cessera probablement d’être aussi conciliante compte tenu de sa propre expérience, et où il sera trop tard pour ouvrir les yeux. C’est ce qu’il se répète, pourtant rien ne laisse penser qu’ils en soient là : Lou l’a déjà – malheureusement – vu dans des états catastrophiques (surtout depuis quelques semaines), et elle n’a toujours pas utilisé ces faits à son encontre. Qu’est-ce qu’elle attend ? De son expérience passée, ce n’est pas anodin, et il ne peut s’empêcher de se questionner. Et à chaque fois que c’est le cas, il boit une nouvelle gorgée. Et celle-ci provoque des doutes, qu’il réduit à néant avec une autre gorgée. Et puis, il y a la honte qui prend le dessus, qu’il fait taire avec une nouvelle gorgée. Et avant qu’il ne puisse le réaliser, ce ne sont plus des gorgées, mais des bouteilles qui se sont enchaînées.

Pourtant, il a délaissé celle qui était supposée être sa seule compagnie du jour, remplacée par une qui s’avère bien plus charmante et agréable. Et ça l’apaise un instant, lui autant que sa conscience, de constater qu’il a de la volonté, même minime, qu’on pourrait presque considérer comme des poussières. Mais elle est là. Elle est là, alors ça veut dire que tout n’est pas perdu, qu’il peut être en paix avec lui-même, qu’il peut essayer de s’en convaincre, du moins. Il abandonne les factures sur la table pour prendre le chemin de la salle de bains où la douche froide n’a finalement jamais autant appréciée qu’aujourd’hui. Il scrute son placard pendant de longues minutes ; non pas à la recherche de la tenue idéale, mais d’une où il ne donnera pas l’impression de flotter dans ses vêtements. Un dernier tour du pâté de maison avec Wernicke, il dépose celui-ci chez lui avant de jeter un coup d’œil à l’heure et réaliser qu’il risque d’être en retard – comme souvent. Il prend malgré tout le temps d’effectuer à nouveau ce qui est devenu un rituel par obligation au fil des semaines ; brossage de dents, bain de bouche, et chewing-gum, quand bien même il l’a déjà fait avant et après son passage sous la douche.

Arrivant devant le théâtre, il ne saurait dire si c’est lui qui a roulé comme un sauvage ou la répétition qui s’est éternisée, mais il a quelques minutes d’avance, qui lui permettent de faire les cent pas devant la porte alors qu’il ne devrait pas être aussi nerveux ; ce n’est pas comme si Lou et lui étaient des inconnus depuis le temps. Mais il cogite Finn, comme trop souvent, ainsi finit-il par se concentrer sur un vieil emballage roulé au sol, qu’il frappe du bout du pied comme si sa vie en dépendait, ne relevant la tête que lorsqu’il entend le son de la porte qui donne sur la rue et qu’il relève la tête pour apercevoir après quelques minutes la frimousse de Lou, bien vite à son niveau, et bien vite son prisonnier. « Ton message ressemblait plus à un ordre qu’à une proposition. » Il souligne, ses bras imitant les siens alors qu’il l’encercle à son tour tandis qu’un sourire niais naît sur son visage. Et tout à coup, il oublie toutes ses hésitations et ses questionnements. « Mon petit doigt me souffle que jouer avec la patience de Lou Aberline n’est pas une très bonne idée. » Il ajoute en haussant les épaules d’un air détaché, le regard amusé qu’il pose sur la jeune femme. Même s’il ne se sent pas tenu de lui rendre des comptes, il est bien placé pour savoir qu’une absence prolongée de nouvelles finit par s’accompagner de sentiments ambivalents, et il n’a pas envie de faire naître ceux-ci chez la jeune femme, malgré son détachement qui est le bienvenu en cette période. Sa main se glisse dans la sienne, et Finnley emmêle ses doigts aux siens alors qu’elle dicte le rythme, mais il la retient un bref instant, tirant doucement son bras en arrière pour l’obliger à revenir vers lui. « Bonjour à toi aussi. » Qu’il souffle à son oreille après lui avoir volé un baiser, acceptant après cela de se mettre en chemin, et prenant enfin le temps de s’interroger sur ce qu’elle lui réserve. Sa bonne humeur n’est que de courte durée, lorsqu’il est question d’évoquer ses recherches d’emploi. « Oui. » Il répond à sa question avec un léger soupir avant de reprendre, conscient que Lou ne pense pas à mal, et qu’il devrait cesser de s’offusquer dès que les choses ne vont pas dans son sens. « C’est un vrai succès, les employeurs se battent pour engager un type comme moi, licencié, plusieurs avertissements, sans diplôme, avec autant de qualités que Kim Jong-un et un bagout porté disparu. » Ça vend du rêve, assurément. Mieux vaut en rire qu’en pleurer, et le sourire amusé – bien qu’un peu forcé – qu’il adresse à Lou vient souligner que cet agacement ne vise qu’une personne, et il ne s’agit pas d’elle. « J’ai le droit à un indice ? » Qu’il reprend, autant par une volonté de changer de conversation qu’à cause d’une curiosité exacerbée quant à ce qu’elle lui réserve.



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Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:25, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyJeu 12 Mar 2020 - 14:29


Le tableau parfait de deux amoureux réunis devant les portes du théâtre, les sourires, les regards et les baisers tendres, font une bonne couverture pour ce qu’il y a de tordu, de craquelé et poussiéreux en nous. Des démons contre lesquelles il faut se battre, de vieilles addictions, des mauvaises habitudes, un sale caractère. Finn n’est pas parfait. Il n’est pas le chevalier servant que les petites filles s’imaginent rencontrer un jour -et que seule Vanessa Hudgens a eu la chance de croiser. Mais j’aime la maladresse chronique de ses sourires hésitants, la manière dont il embrasse délicatement et murmure du bout des lèvres ; j’aime chaque tâche de rousseur, sa tignasse rebelle, et ses yeux à la fois rieurs et mélancoliques qui lui confèrent ce regard taciturne et parfois cynique. J’aime aussi croire que lorsque nous sommes ensemble, nous nous sauvons un peu l’un l’autre. Que nous essayons, en tout cas, si pas de nous tirer vers le haut, d’au moins garder la tête hors de l’eau ensemble quand bien même la dynamique semble précaire et la noyade continuellement imminente. Trouver quelqu’un avec qui survivre, tout le monde n’en a pas la chance. Les couples plan-plan aux trajectoires de vies linéaires aiment à croire qu’ils ont craqué les codes de la vie à deux ; ils sont souvent surpris et fort déçus lorsque le pire vient. Car ce sont dans ces instants que les personnes se révèlent. On croit connaître quelqu’un grâce à son passé, ses paroles, ses actions à un moment donné, et c’est faux. C’est dans le pire, et le pire seulement, que tout devient clair. Et c’est pour cette raison que malgré les zones d’ombres, les absences, je sais que je connais Finn, je sais pourquoi je m’accroche à lui. Parce que ce n’est pas son nom qui le définit, ce n’est pas le nombre de bouteilles vides qui traînent chez lui, pas même ces fichues mèches rousses qui refusent totalement d’être enclavées dans une queue de cheval. C’est sa présence quand j’étais au plus bas, c’est son inquiétude quand je disparais longtemps, c’est d’être là, aujourd’hui, quand lui-même est à son tour en train de toucher le fond. La recherche d’emploi ne semble pas se dérouler particulièrement bien, et je sais que le monde du travail se montre souvent impitoyable avec ceux qui ne sortent pas du même moule que le reste de la société. Le jeune homme sourit, il ne m'a pas l’air d’avoir totalement perdu espoir malgré tout. “Ils ne savent pas à côté de quoi ils passent. Tant pis pour eux.” dis-je en serrant un peu plus sa main. Avoir d’indéniables qualités humaines ne paie pas le loyer, certes, mais lorsque la bonne personne le verra et lui donnera une chance, les choses commenceront à s’arranger. Blanche a fait ça pour moi, et sa confiance m’a remise sur les rails. Sa disparition a confirmé ma voie. Au coin de la rue du théâtre, nous tournons à gauche. La fameuse surprise n’est plus bien loin et Finn, visiblement aussi impatient d’en savoir plus que de détourner le sujet, réclame un indice qu’il n’aura bien évidemment pas. “Tu n’auras même pas le droit d’en voir plus jusqu’à ce qu’on arrive.” j’annonce fièrement. Je cesse de marcher et fouille dans mon sac, puis je lui mets sous le nez, vainqueure, un châle en plumes rouges. “D’ailleurs… Regarde ce que j’ai chipé au théâtre.” La mine contrite de Finn vaut tout l’or du monde. Pas besoin de mots : son regard dit “non”, le mien dit “oh que oui”, le pli de sa bouche dit “hors de question, et d’un commun accord, il finit par me laisser lui bander les yeux avec l’accessoire -non sans lui tordre le dos faut d’avoir un escabeau sous la main. “J’espère que t’as pas peur du ridicule.” Une tape sur le derrière, et je reprends sa main pour le guider jusqu’à la destination, l’aidant à éviter lampadaires, crottes diverses, populace qui textote en marchant, arbres et bancs publiques. Maintenant que Finn ne peut plus le voir, mon sourire s’étire un peu plus. Bourrée d’impatience, je pourrais sautiller tout le reste du chemin comme une enfant en route pour s’acheter des bonbons avec le pécule de papa. “Je pourrais peut-être te rencarder avec le théâtre, je reprends en attendant. Il y a toujours besoin de quelqu’un pour tenir la billetterie, nettoyer la salle après le bordel… C’est pas ce qu’il y a de plus glamour, mais y’a pas de sous-métier, hein ?” Bien sûr que si, tout le monde le pense tout bas, personne n’ose le dire tout haut. Nul n’a envie d’être cette caissière ou cet employé municipal qu’une mère montre du doigt à son gamin en lui disant que c’est ce qui arrive lorsque l’on est mauvais à l’école. Il faut ce qu’il faut, voilà ce que j’en dis. Le reste n’est qu’une question d’égo, de la valeur qu’on se donne, de ce qu’on croit mériter et de ce qu’on exige de la société. Ca, et le facteur chance, qui fait parfois défaut aux meilleurs d’entre nous. “Je crois que le café d’à côté cherche aussi du monde.” Mes solutions ont toutes en commun qu’elles nous permettent de nous voir plus souvent, Finn et moi. Plutôt, qu’elles me permettent de garder un oeil sur lui. Je ne sais que trop bien dans quoi je me suis embarquée, dans quel monde j’ai décidé de pleinement mettre les pieds, pour exclure l’éventualité que le danger duquel je souhaite mettre mes proches hors de portée va tout d’abord s’approcher de très près. “Attention à la marche” je lance tandis que je guide Finn devant une porte, le temps de taper le code à quatre chiffres qui la déverrouille. Le couloir intérieur mène à l'ascenseur; les portes se ferment, et nous sommes hissés au cinquième étage. “T’as deviné, déjà ?”
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PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : natural laws are born and raised in disorder + louney 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

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ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4
AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @ciloute (sign) astra (gifs) @mona-mayfairs, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead & maisie moriarty.
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyJeu 26 Mar 2020 - 19:02


Et comme bien souvent, il se sent stupide, Finn, alors que son sourire s’élargit à la vision de Lou ; que son cœur s’accélère au contact de ses lèvres contre les siennes. Un instant, il s’en veut d’être aussi niais – pourtant ce serait mentir que de dire qu’il n’est pas romantique au fond, et certains de ses gestes vont à l’encontre de tous les discours qu’il balance alors qu’il prétend n’avoir besoin de personne et encore moins d’être aimé. Pourtant, comme tout un chacun, il en a besoin, aujourd’hui plus que jamais alors que tout semble s’effondrer autour de lui sans qu’il parvienne à réagir. Sans qu’il ne veuille vraiment réagir, en réalité. Il se complait dans cette descente en enfer – pas parce qu’elle lui fait du bien comme d’autres le prétendraient à sa place, mais simplement parce que, pour la première fois de sa vie, il a le contrôle de quelque chose. Peu importe si c’est sur cette débâcle que connait sa vie, peu importe s’il aime se mentir à lui-même et aux autres en prétextant n’y est être pour rien, en se voulant plus lâche qu’il ne l’est réellement, en se cachant derrière de faux motifs pour mieux préserver les siens – croit-il. Et s’il persiste à penser que le hasard à l’origine du désastre qu’est devenu sa vie n’a pas été provoqué par lui-même et qu’il a simplement essayé de s’adapter à un quotidien qu’il exècre au plus haut point, le fait est qu’il se complaît dans cette situation et que cette fois-ci, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. C’est lui qui prend soin de gâcher chacune de ses chances, et qui essaie de détruire le peu d’éclaircies qui plane au-dessus de sa tête. La plupart du temps, Lou est à l’origine de celle-ci, comme aujourd’hui, et pourtant il ne peut s’empêcher d’essayer de tester les limites de la jeune femme. Sa patience, tout d’abord, avec cette impression d’être un fardeau dont elle n’arrive plus à se débarrasser maintenant qu’elle lui a donné la chance d’entrer dans sa vie, et lui qui ne cesse de se cocher les cases du plus mauvais des petits amis comme un besoin de s’assurer qu’il ne se ment pas à lui-même au détriment de ce que peut bien penser la jeune femme, qui n’a plus vraiment d’importance. Il s’est convaincu qu’elle allait finir par le laisser tomber ; et c’est comme s’il essayait de faire de son mieux pour que ce soit effectivement le cas et que la chute n’en soit que moins douloureuse. Sa tendance à entasser les bouteilles vides dans un coin de son appartement, cette manière qu’il a eue de retourner la situation et d’agir exactement comme il le lui avait reproché, ce manque d’intérêt flagrant pour tout ce qui l’entoure alors que finalement, elle est devenue le centre de son univers. C’est le problème, il n’est que trop bien conscient qu’à chaque fois qu’il fait de la place à quelqu’un, cela finit par se retourner contre lui et qu’il en souffre. Pourtant, c’est bien un sentiment s’approchant d’une certaine plénitude qu’il ressent aujourd’hui, alors que Lou l’a sorti de son quotidien maussade et que son efficacité sur lui n’est plus à prouver ; lui rappelant pourquoi il s’est autant attaché à elle et aussi rapidement.

Même la manière dont elle tente de le réconforter quant à sa nouvelle situation de chômeur le fait sourire alors que, de la bouche d’autres, il aurait eu tendance à s’agacer : parce que ce ne sont pas leurs petits mots de soutien qui peuvent changer sa situation. Et même s’il avait dans l’idée de s’en agacer, c’est très vite oublié alors que Lou met un stop à sa demande d’indice, de la pire des manières (aux yeux d’un Finn qui n’aime pas attirer l’attention). « Tu me ferais ça ? » Qu’il questionne, reprenant rapidement la parole, d’un ton bien moins enjoué alors qu’elle sort un truc en plumes de son sac. « Tu me ferais ça ? » Il répète. Hors de question, alors qu’il secoue vivement la tête, son refus accentué de « non, non, non, n’y penses même pas » alors qu’il tente vainement de repousser la naine, profitant de leur différence de taille pour avoir le dessus (quelques secondes, du moins), parce que Lou sait très bien comment parvenir à ses fins. En réalité, il ne lui faut pas grand-chose de plus que les yeux brillants de la brune et son sourire moqueur pour qu’il cède. « Bien-sûr que non, tu me connais. » Justement, et présentement Finnley est déjà en train de prier silencieusement pour ne croiser personne susceptible de le reconnaître. Heureusement pour lui, il a mis tellement de distance entre ses proches et lui depuis quelques semaines que même si c’était le cas, il est peu probable qu’il s’arrête sur lui. Il est bien content d’avoir les yeux bandés, de quoi lui éviter de croiser son reflet dans une vitrine et d’avoir plus honte que ce n’est déjà le cas (et d’avoir des joues encore plus rougies par la gêne). Il préfère se concentrer sur les paroles de Lou plutôt que d’imaginer l’allure qu’il doit avoir – et il se maudit d’avoir cédé aussi facilement, sans rien exiger en retour. À croire qu’il n’apprend pas aussi vite qu’il ne l’aurait cru. « Dommage que je ne mélange pas privé et professionnel. » Il se dédouane à sa proposition en haussant les épaules. Le fait est que même si on peut s’en douter ; il possède encore un peu de dignité, et il n’a pas envie de perdre celle-ci au fond des toilettes qu’il devra récurer. Au-delà de ça, il est suffisamment gêné de sa situation face à Lou pour ne pas qu’elle en ait une vision quotidienne. « Ça me parle déjà plus, dommage que je ne supporte pas l’odeur du café. » Et cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une fausse excuse ; pourtant s’il veut réellement pouvoir continuer à payer ses factures, il faudrait qu’il cesse de faire le difficile. « J’ai retrouvé un livre de développement personnel de Bryn, je crois que j’en suis à l’étape « se découvrir pour mieux s’épanouir ». » Il soupire, avant de reprendre. « Je ne crois pas que les tasses de café m’épanouissent. » Il conclut, tandis qu’il commence à ne pas spécialement apprécier d’être privé de sa vue – mais c’est la curiosité qui parle, et son besoin de savoir ce qu’il en est. Sa main ancrée dans celle de Lou qu’il resserre un peu alors que le sol se fait moins lisse qu’auparavant, il fronce les sourcils lorsqu’elle parle de marche, essayant d’imaginer l’endroit où elle l’a attiré, aidé par quelques indices dont ce qu’il identifie comme un ascenseur. « Si on veut rester dans le thème, je dirais un entretien d’embauche surprise. » Il se moque légèrement, même s’il espère que cette proposition n’a rien de véridique. « Mais je crois surtout que mon esprit est bien moins créatif que le tien, et que toutes mes propositions seront bien éloignées de la vérité. » Il affirme par la suite, tandis qu’il se retourne quelque peu pour faire face à Lou – enfin, il espère, en réalité il fixe peut-être un mur. « Je dois te supplier ? » Qu’il conclut, tandis qu’une moue inquiète apparaît sur son visage.



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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyMer 1 Avr 2020 - 0:29


« Tu me ferais ça ? » qu’il objecte. “Oh que oui.” dis-je en comptant sur son entière coopération pour se mettre à ma hauteur afin que je noue ce châle très élégant autour de sa tête rousse. « Tu me ferais ça ? » qu’il répète et rouspète. “Ooooh que oui.” j’assure à nouveau, affichant un sourire démoniaque pleine de dents d’oreille à oreille qu’il ne peut plus voir une fois rendu aveugle par les plumes écarlates. Il ne m’en tiendra pas rigueur longtemps, me dis-je. Une fois que je lui ôterais cet accessoire des yeux et qu’il découvrira ce que je souhaite lui montrer, il oubliera que je l’y ai traîné de la pire des manières qui soient. Heureusement pour lui, il ne peut voir les regards des passants qui se posent sur cette grande perche à l’allure grotesque. En chemin, mes suggestions d’emplois pour lui ne font pas mouche. Finnley se trouve toutes les excuses du monde pour refuser les offres une par une, même pour quelque chose à la portée de littéralement n’importe qui comme servir du café -dont il prétend que l’odeur le rend nauséeux. “Tu exagères.” dis-je, à moitié sérieuse. Je prends régulièrement mon café en sa présence et je ne l’ai jamais vu courir à toutes jambes pour enfoncer son visage dans la cuvette des toilettes. Il serait capable, avec un petit peu de bonne volonté, mais cela ne semble pas au programme du jour. Certes, ce n’est pas épanouissant, et oui, Finn peut trouver chaussure à son pied. J’espère simplement que ce moment viendra avant qu’il ne baisse complètement les bras -si cela n’est pas encore fait. “T’es une putain de princesse, Coverdale.” je le charrie au sujet du prétendu livre de développement personnel sur lequel il a mis la main. Et est-ce que descendre une bouteille de Jack tous les soirs l’aidera à atteindre son potentiel maximal ? Est-ce que c’est écrit, dans son bouquin ?

Nous sommes à destination, dans ce hall si propre, blanc et haut de plafond que l’on peut deviner la senteur des produits ménagers qui ont été utilisés pour nettoyer les sols quelques heures auparavant. Le contraste avec les motels que j’ai arpentés est renversant. L'ascenseur est gigantesque, couvert de miroirs, et sa trajectoire est si douce que l’on se sent à peine transporté à travers les étages. Si je laisse une chance à Finn d’essayer de deviner où nous nous rendons, j’ai conscience qu’il y a très peu de chances qu’il tombe juste. Sa seule proposition me fait pousser un couinement de surprise et de vexation. “Pour quel monstre tu me prends ?” Jamais je n’oserais lui faire un coup bas de la sorte. J’ai joué mon rôle de petite amie en proposant de l’aider dans ses recherches d’emploi avec quelques solutions ; il les a toutes déboutées mais j’ai fait ma part malgré tout, et le reste ne dépend plus que de lui. « Je dois te supplier ? » insiste-t-il pour connaître le but ultime de tout ceci. “T’en auras pas l’occasion.” Au cinquième, les portes ouvrent dans ce délicat son de glissement mécanique. Un couloir couvert de moquette étouffe le bruit de nos pas jusqu’à la porte d’entrée.

Un tour de clé et j’accompagne Finnley à l’intérieur avant de lui ôter le châle des yeux. Quelques plumes sont restées logées dans ses cheveux. Lui laissant le temps de cligner des paupières pour s’habituer au retour de la lumière dans ses rétines, je prends place au milieu de la pièce afin de lancer un théâtral “Tada !”, les bras grands ouverts. Mais le pauvre jeune homme ne doit toujours pas bien comprendre ce qui lui arrive et dans quelle dimension je l’ai traîné. “C’est mon chez moi !” Un vrai de vrai. Pas une chambre d’hôtel ni d’hôpital, pas une coloc bancale improvisée, pas un squat, pas une prison. Un lieu décent avec tout le nécessaire, et même de la décoration. Il y a un grand canapé, une table basse, et un de ces tapis à poils longs dans lequel plonger ses orteils nus. Il y a des origamis plein les étagères. A travers les fenêtres, on aperçoit une vue agréable, dégagée par la hauteur. Un premier aperçu de cet appartement dont je suis l’heureuse résidente depuis peu. “Enfin, techniquement c’est une location, mais c’est quand même chez moi.” je précise. La Ruche ne me permet pas encore d’acheter un appartement et pareille acquisition vu ma situation officielle aurait soulevé bien trop de questions. Rien que la taille et le standing de cet endroit peut laisser dubitatif quant à ma manière de financer pareil train de vie, mais tant que le sujet n’est pas mis sur la table, je fais comme s’il n’existait pas. Enthousiaste, j’attrape la main de Finn pour lui faire faire quelques pas. “Il y a un vrai coin cuisine, une chambre à l’étage, et la terrasse est immense !” dis-je en lui pointant ici et là les différents points d’intérêts. Je vais pouvoir utiliser de vraies plaques de cuisson plutôt que de tout faire au micro-ondes, et le frigo est bien assez grand pour ne pas avoir à vivre au jour le jour. La mezzanine accueille le matelas king size dont je rêve depuis toutes ces années à me battre contre les puces de lit et les ressorts distendus. Mais surtout, c’est sur la fameuse terrasse que j’attire le jeune homme. La dernière fois que j’ai eu une vue, j’habitais chez mes parents. Nous avions cet immense appartement en centre-ville. Avoir une petite maison de banlieue où couler de beaux jours en famille, ce n’était pas leur genre. Ils préféraient la vue. Alors que mes mains se posent sur la rambarde, les yeux vers les toits des autres bâtiments alentours, je cherche le courage de formuler quelques mots. “Tu vas trouver ça stupide mais je me disais…” Ma gorge se serre, envahie par une nervosité qui fait trépigner mes pieds. Je n’ose pas me tourner vers Finn, de peur de sentir son regard le brûler la peau. Je voulais partager ce succès avec lui, cette avancée majeure dans ma vie. Je voulais l’inclure, et qu’il sache que cela le rend spécial. Mes lèvres se pincent. Je soupire. “Peut-être que ça pourrait être chez nous.” Chaque étape dans notre relation me renvoie à notre rencontre à l’hôpital. A cette sensation de vulnérabilité, à ce vertige. A cette peur aussi, qu’il a su dompter. Je n’aurais jamais pensé être celle qui veut emmener cette histoire plus loin encore, mais mes craintes pour lui motivent chacune de mes décisions. Pour le protéger, je ne peux plus être celle qu’il a rencontré la première fois. Et c’est la force de cette volonté de le préserver qui confirme mes sentiments pour lui jour après jour.
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyMar 5 Mai 2020 - 22:48


S’il viendrait à Lou de douter de l’affection que le rouquin lui porte, le simple fait qu’il concède aussi facilement à se ridiculiser de la sorte en revêtant un châle en plumes sur ses yeux au milieu d’une rue bondée est une preuve significative de la place particulière qu’elle occupe dans la vie de Finnley. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais pour la personnification de la réserve qu’est le rouquin, c’est un effort qui mérite d’être souligné, lui qui, en temps normal, tend à suffisamment s’effacer pour disparaître dans le décor. Lou ne lui le permet pas, ne l’a jamais vraiment permis, et si avec n’importe quelle autre personne Finn ne se serait jamais montré aussi malléable, avec la jeune femme c’est une autre histoire. Elle va à l’encontre de tout ce qu’il aime : la discrétion et la routine entre autres, et loin de s’en offusquer, Finnley s’engage dans le chemin tracé par Lou avec un plaisir non-dissimulé, et un sourire à mi-chemin entre la gêne et l’amusement qu’il contient pour ne pas donner l’impression de se prendre au jus de Lou (car qu’on se le dise, s’il apprécie la spontanéité et les idées gentiment folles de la brune, il n’apprécie pas pour autant la dégaine qu’il affiche à cet instant). Guidé par la jeune femme, le rouquin écoute les propositions d’emploi de cette dernière sans pour autant en être pleinement convaincu. « Je le vis bien. » Qu’il souligne en haussant les épaules lorsqu’elle le compare à une princesse ; pour autant il espère que ce n’est pas un constat qui deviendra un surnom, il n’est pas sûr de le vivre aussi bien. Dans tous les cas, Finnley fait le difficile, pour autant il n’a jamais été contre les métiers ingrats – en démontre la manière dont il les enchaîné lorsqu’il était question de trouver un emploi alimentaire nécessaire pour leur survie, à Bryn et lui. Et s’il a effectivement un manque de motivation flagrant quant à la perspective de retrouver un emploi et qu’il se cache derrière une tentative d’humour quant à l’aspect peu épanouissant de servir du café à longueur de journées, le fond est finalement assez véridique. Se retrouver sans emploi est un coup dur, surtout pour les aspects financiers, mais cela lui permet d’amorcer une remise en question et de prendre le temps de se demander ce qu’il veut réellement faire de sa vie. Bien-sûr, dans l’immédiat il s’agit surtout d’enchaîner les bouteilles, mais dans le fond l’idée est là et il faut seulement qu’elle devienne suffisamment intéressante pour surpasser son addiction. Chaque chose en son temps.

Comme la surprise que Lou lui réserve et pour laquelle il se balade avec cet accessoire ridicule, sans bénéficier du moindre indice qui saurait satisfaire sa curiosité et, surtout, le faire patienter jusqu’à destination. Lui demander s’il a une idée de ce qu’elle lui réserve équivaut à s’adresser à un mur : Finn n’est pas des plus créatifs et les quelques idées qui lui viennent en tête sont trop banales pour mériter d’être énoncées à voix haute sans avoir l’air ennuyant, et ennuyé. Ce qui n’est pas le cas, même s’il trépigne, et qu’il finit par formuler une hypothèse qui n’a guère de succès. Détachant brièvement sa main de celle de la jeune femme pour lever celles-ci à mi-hauteur et feindre l’innocence (le tout accentuant d’une légère moue boudeuse), Finnley s’apprête à supplier pour un indice, car le bip sonore de l’ascenseur n’en est pas vraiment un. Ils sont dans un immeuble ; mais la raison pour laquelle ils se trouvent ici peut prendre bien des formes, et il n’est pas plus aidé. Sa main retrouvant celle de Lou de façon à être guidé jusqu’à ce qui apparaît comme le lieu d’arrivée de leur périple, le contact ne dure qu’un bref instant, jusqu’à ce qu’elle décide de libérer ses yeux. Il lui faut quelques instants pour reprendre pleine possession de sa vision, et poser son regard sur la jeune femme qui effectue de grands gestes au milieu du salon. Le froncement de sourcils qu’il lui offre en guise de réponse traduit de son incompréhension et invite à une explication qui ne tarde pas à suivre. « Ton chez toi ? » Qu’il répète, un peu surpris, alors que son regard papillonne autour de lui pour prendre la pleine portée de ce que cela implique. Un canapé, quelques meubles, des éléments de décoration ; elle n’a pas menti, il s’agit effectivement d’un cocon qui a l’air plutôt confortable, de surcroit. « Un joli chez toi. » Il précise tandis qu’un sourire s’affiche sur ses lèvres, autant parce que l’enthousiasme de la jeune femme est contagieux que le simple fait qu’elle ait envie de partager cela avec lui. Il n’avait encore jamais visité son « chez elle » et en était presque venu à penser qu’elle n’en avait pas vraiment – ce qui n’est pas tout faux, puisque les chambres d’hôtel ne peuvent pas vraiment être considérées comme telles. Mais elle n’avait jamais pris la peine de partager avec lui l’endroit où elle vit, et si Finn n’a jamais forcé les choses (bien qu’il n’aurait pas été choqué par le tour du propriétaire d’une chambre d’hôtel miteuse), c’est un petit geste qui a une grande signification pour lui. Alors sa main dans celle de la jeune femme, il se laisse faire visiter avec plaisir. « T’as une terrasse ? » Il répète, avant de laisser échapper un léger rire. « T’as conscience que je vais trouver des excuses pour squatter à la moindre occasion avec cet argument ? » Car quelques coups d’œil suffissent pour réaliser que cet appartement est bien plus agréable que le sien ; et si celui-ci était devenu leur quartier général au fil du temps, il va être délaissé sans regrets. Attiré sur la terrasse, son regard se porte sur la vue autour de lui alors qu’un nouveau sourire s’affiche sur ses lèvres. « Je te le confirme, je commence déjà à réfléchir aux excuses en question. » Et aussi à la manière dont le RHPS Live doit bien fonctionner pour qu’elle puisse prétendre à ce standing. Peut-être que c’est une bonne idée, finalement, d’être rancardé pour récurer les toilettes, si ça paie aussi bien. Lou finit par lui tourner le dos et se montre hésitante lorsqu’elle reprend la parole, provoquant le scepticisme de Finnley qui ne comprend pas vraiment ce soudain retournement d’humeur. Et comme avant, il se calque sur elle, l’enthousiasme partagé faisant place à une moue fermée. Jusqu’à ce qu’elle lâche la bombe.

« Chez nous ? » À croire qu’il ne sait faire que ça, reprendre les mots de la jeune femme pour en faire ses phrases. Et profitant de ne pas lui faire face, Finn se laisse à exprimer sur son visage le doute qui fait suite à cette proposition. Oh, bien-sûr qu’il voudrait lui dire oui, mille fois oui, touché par le fait que l’impulsion de faire évoluer leur relation vienne d’elle, ravi qu’il puisse enfin concrétiser ce qui les unit par ce terme qu’il a trop longtemps eu peur d’utiliser pour décrire ce qu’ils partagent. Mais c’est bien une relation qu’il y a entre eux, rendue encore un peu plus officielle par la proposition de la jeune femme. Alors, à première vue, rien ne l’empêche d’accepter, comme il le voudrait. Mais ce n’est pas aussi simple ; elle lui l’aurait proposé quelques mois auparavant probablement qu’il n’aurait pas été aussi sceptique, parce qu’il en était à une autre phase de sa vie, où il aurait été prêt à franchir cette étape. Aujourd’hui, les choses sont nettement différentes. « J’adorerais. » Qu’il concède en se rapprochant de la jeune femme pour venir s’installer à ses côtés sur la rambarde, plongeant son regard sur l’horizon plutôt que de croiser celui de la brune. « Vraiment, je t’assure. » Il appuie, avant de ravaler sa salive et de demeurer silencieux quelques instants ; dans l’espoir de trouver ce courage qu’il ne possède pas. « Mais je… enfin, ma situation est ce qu’elle est, et je ne suis pas sûr de pouvoir assumer la moitié des frais d’un tel appartement. » Même s’il est humiliant de l’admettre à voix haute, il était déjà atteint dans sa fierté que d’admettre qu’il a perdu son emploi, mais reconnaître que ses finances sont en plus mal est une autre étape qu’il aurait préféré ne pas avoir à admettre aussi rapidement. « Et je ne pense pas être le colocataire idéal, t’as vu mon appartement ? » Il tente d’adoucir cette conversation qui ne prend pas un chemin qu’il aurait souhaité, se cachant derrière son incapacité à tenir son intérieur propre et ses habitudes de vieux garçon qui font de lui le pire des colocataires. Comme le fait de ne jamais ramasser les bouteilles vides derrière lui, et, dans le fond, le simple fait d’accumuler celles-ci. Laissant échapper un léger soupir face à ce constat, il reprend rapidement la parole pour préciser le fond de sa pensée. « Je suis désolé, ne le prends pas personnellement, c’est juste que… j’ai l’impression de tout gâcher autour de moi, en ce moment, et s’il y a une chose que j’ai envie de préserver, c’est nous. » Il affirme, tandis que l’un de ses doigts se rapproche timidement de la main de la jeune femme pour caresser sa peau, dans un geste qui vise à s’excuser. S’excuser d’être celui qui gâche tout, et même si elle n’en a peut-être pas conscience, celui qui finira tôt ou tard par tout gâcher, ce dont il espère la préserver.



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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyLun 11 Mai 2020 - 22:25


Depuis son éviction du clan Grimes, Lou n’avait jamais connu le sentiment de sécurité lié au fait d’avoir un véritable chez soi. Son dernier foyer en date était le toit que ses parents mettaient au dessus de sa tête à la sueur de leur front -et auquel elle n’accorda jamais la gratitude que cela méritait. Accueillie par le Club, l’appartement mis à sa disposition par Mitchell demeurait une propriété du gang et non un cocon tel qu’elle en rêvait. Ses exactions payaient le loyer. Ces quatre murs et le mobilier ne furent jamais totalement acquis. Au final, le deux pièces relevait plus du siège éjectable que du véritable appartement. L’ébranlement du Club et son exil l’avait mise à la rue. Elle avait appelé un lit trois épaisseurs de carton à même le sol humide d’une maison abandonnée. Elle avait subi les nuits fraîches de plein fouet, elle fut trempée jusqu’à l’os durant la saison des pluies, elle avait été nez à nez avec tout ce que la faune australienne avait de pire à offrir. Prise en pitié par une colocation, la cohabitation n’avait duré que quelques mois explosifs ; le répits fut malgré tout apprécié. Et avant de retourner à la rue, Lou s’était lancée dans sa dernière cure de désintoxication. Elle avait rencontré Finnley. La chambre qu’elle occupait là-bas -et partageait- n’offrait pas tout le luxe d’un appartement, mais avait l’avantage de la faire sentir en sécurité. Lene lui avait ouvert les portes de sa maison à la fin de son séjour. Rapidement s’en suivirent toutes les chambres délabrées de motels douteux respectant le très maigre budget de la police dédié à la garder hors de portée de la vengeance de Strange. Des années de flou, d’incertitudes et de peur à s’en ronger les intestins. Une terreur que Lou s’était promis de ne plus jamais ressentir. Lorsqu’elle obtint les clés de cet appartement, de ce qu’elle pouvait désormais nommer son chez elle, ce fut tout le chemin parcouru qu’elle se remémora. Elle se revoyait fondre en larmes et se recroqueviller sur elle-même au point d’en souffrir jusqu’au bout des doigts, au milieu de ce même salon où elle tournoyait désormais pleine d’enthousiasme. Comme si la pression, la douleur, la peur, les contraintes et les erreurs de toutes ces années condensées s’étaient tout à coup abattues sur elle, l’écrasant de tout leur poids. Il lui avait fallu passer par là, avant de s’accorder le droit d’être tout simplement heureuse d’avoir enfin un toit, puis d’avoir envie de le partager avec quelqu’un.

Un quelqu’un tout particulier. Car s’il était une seule personne qui avait su la faire sentir chez elle n’importe où en sa présence, c’était Finn. S’il était quelqu’un qui n’avait jamais fait faux bond, qui lui avait toujours tendu la main, ouvert sa porte et offert un semblant de stabilité pendant que le reste de ses jours n’étaient que obscurité, c’était lui. Sa lumière intérieure avait offert sa douce chaleur à Lou dès leur rencontre à l’hôpital. C’était son genre plus qu’elle ne voulait l’admettre, de s’attacher si fort aux gens. Mais tomber amoureuse, en revanche, était un luxe qu’elle ne s’était jamais accordé. Ses sentiments adolescents pour Jimmy n’allaient pas à la cheville de l’engagement et la loyauté qu’elle éprouvait vis-à-vis de son lien avec Finn. Un cordage invisible, de cheville à cheville, de poignet à poignet, de coeur à coeur, de lui à elle et d’elle à lui. Alors même si Lou avait eu du mal à réaliser que cette volonté de partager son chez elle tant mérité avec lui venait profondément d’elle, la jeune femme n’hésita pourtant pas à se lancer. Elle ne savait pas y mettre la forme ou les mots, mais elle s’était jetée à l’eau. Bien sûr, la possibilité que Finnley refuse lui était apparue, cependant jamais n’aurait-elle imaginé que ce serait le scénario qu’elle essaierait. Comment se pouvait-il qu’encore et encore les choses ne se déroulent jamais comme elle se l’imaginait ? Elle entendait les justifications du jeune homme, elle comprenait et elle s’efforçait de ne pas laisser la déception entièrement la submerger.

Ce refus, elle ne pouvait l’accepter. L’argent n’était plus supposé être un obstacle dans sa vie, et surtout, elle s’était promise de protéger Finn, de le mettre définitivement à l’abri. Tous les efforts et les risques qu’elle prenait, c’était aussi pour lui, pour eux. Lou apprenait encore à se battre pour ce qu’elle voulait -non pour des caprices, mais pour ce qui importait réellement. C’en était terminé de taper du pied par terre comme une enfant contrariée, croiser les bras et bouder pour le reste de l’après-midi. Elle devait au moins essayer de le faire changer d’avis. Elle devait s’ouvrir sur tout ce que cela signifiait pour elle. Si seulement elle avait la moindre idée de la manière de faire. “Finn, écoute…” débuta-t-elle en capturant son regard dans le sien, avant de se raviser aussi soudainement. Non, elle ne pouvait pas le regarder, et définitivement ne pouvait-elle pas supporter de se sentir observée dans pareil moment de vulnérabilité. “Je ne suis vraiment pas douée pour ça.” bredouilla-t-elle comme des excuses pour son élan de témérité, elle qui ne craignait jamais d’aller droit dans le mur. Elle s’adossa au rebord, fixa le sol, bras croisés. Pour pareil numéro d’équilibriste, la jeune femme ne pouvait supporter la vue du vide. “Je sais que j’ai été loin, très loin d’être la petite amie idéale. J’ai été absente, je t’ai laissé sans nouvelles pendant des semaines, je ne voulais pas m’engager…” La liste des failles de Lou en la matière allait bien au-delà des quelques points qu’elle énumérait, comme l’obstination qu’elle avait à préparer du café pour deux le matin, mais Finnley avait saisi le message sans qu’elle n’entre dans les détails. Ce n’était pas le plus important. “Jusqu’à ce que je réalise que depuis la minute où je suis entrée en désintox, depuis que j’essaye de reprendre ma vie en main, depuis que je veux changer, et depuis que les choses vont mieux pour moi, tu étais là.” Et c’était une telle évidence. Malgré les absences, les silences, Lou revenait toujours comme un boomerang. Elle ne se l’expliquait pas et ne le voulait pas. S’il était une seule chose dont elle était certaine, c’était que les choses étaient en ordre ainsi. “Alors moi aussi, je veux préserver ça.” reprit-elle tandis qu’elle se découvrait, petit à petit, une confiance dans ses mots, une ferveur dans ce qu’elle avait à dire -et qu’elle aurait dû dire bien plus tôt. “Je m’en fiche que tu sois dans une mauvaise passe. Tu peux croire que t’es au fond du trou, ça n’a aucune importance. C’est passager, ça passera, et je serais présente quand tu décideras d'aller mieux. Ca ne change pas qui tu es, et tout ce qui fait que je tiens à toi.” La jeune femme n’avait pas l’intention de se détourner de lui et de le laisser tomber. Elle n’avait pas peur de ce qu’il avait de pire à offrir. Après tout, elle-même n’était pas une blanche colombe, et il avait su l’accepter. Elle était peut-être la pire des petites amies, mais pas assez pour ne pas savoir qu’à la base du concept de couple, il y avait cet accord tacite consistant à aimer une personne aussi bien pour les bons que les mauvais côtés. Ce n’étaient pas quelques cadavres de bouteilles qui allaient effrayer celle qui s’était troué les bras à s’en bleuir la peau. “Tu n’as pas besoin de payer la moitié de tout, dit-elle afin d’offrir une parenthèse à son flot de mièvreries avec l’aspect purement pratique du problème. J’ai emménagé il y a quelques temps et j’arrive à tout gérer seule. Tu paieras uniquement ce que tu pourras. Ce n’est vraiment pas important.” Du moins, cela ne l’était pas tant que Finnley acceptait de fermer les yeux sur toutes les questions entourant les revenus miraculeux qui lui permettaient de s’offrir un endroit pareil. “Tu as toujours été là, elle reprit, daignant enfin lever les yeux vers lui. Laisse-moi prendre le relais. Laisse-moi prendre soin de toi en retour. On mérite tous les deux cet appartement.”
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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#) Sujet: Re: natural laws are born and raised in disorder + louney natural laws are born and raised in disorder + louney EmptyJeu 16 Juil 2020 - 13:36


Au milieu des tourments que représente sa vie à l’heure actuelle, de toutes ces incertitudes qui sont les siennes depuis plusieurs mois, de tous ces doutes qui régulent son quotidien, la vision d’une Lou tournoyant au milieu de ce qu’elle appelle « son » appartement lui dessine un sourire sur le visage, autant que cela lui fait réaliser que, finalement, tout n’est peut-être pas perdu. Que malgré ce qu’il peut bien penser, malgré ce pessimiste dont il n’arrive pas à se débarrasser, il y a quelque chose de beau au milieu de tout ça ; que les fêlures de ses liens familiaux, la solitude devenue la sienne, la perte de son travail annonçant celle, probable, de son appartement, peuvent être contrebalancés par la simple présence lumineuse de Lou. Le regard bienveillant posé sur elle, songeant à tout le chemin parcouru par la jeune femme. Son bonheur est contagieux : et il se revoit, quelques années en arrière, tomber sous le charme de cette fille en laquelle personne ne croyait et qu’il avait pourtant décidé de suivre les yeux fermés alors même qu’il ignorait tant sur elle. Il n’avait pas su l’expliquer à l’époque et il n’y parvient toujours pas ; et pour le rationnel qu’il est, elle a su bousculer ses habitudes autant que sa manière de percevoir les choses. Finalement, il est peut-être là,  le point d’ancrage qu’il recherche depuis toutes ces semaines. Il ne s’est pas autorisé à penser comme tel de par la fragilité de leur relation – et par sa capacité à tout gâcher alors qu’il n’y a qu’une seule chose qu’il veuille véritablement préserver dans cette vie qui tombe en ruines. Et s’il était bourré de certitude quant aux raisons derrière son refus d’emménager avec elle, celles-ci semblent s’envoler alors qu’il la perçoit la gêne de la petite brune et qu’il regretterait presque ses propos. Presque, car on en revient toujours à la même idée : si Finn n’est pas en mesure de se préserver, il ne veut pas mettre ce fardeau sur les épaules de Lou et encore moins qu’elle ne devienne un dommage collatéral de son malheur. Il ne se le pardonnerait pas ; alors il préfère encore qu’elle ne lui pardonne pas son rejet. Les raisons étaient toutes trouvées puisqu’elles étaient parfaitement cohérentes : c’est parce qu’il en a manqué pendant la plupart de son existence que Finn sait qu’il ne peut pas jouer avec l’argent ; et par conséquent accepter de vivre dans un appartement dont le loyer, même s’il ne serait question que de la moitié, n’est pas dans ses moyens. Plus que de se poser des questions sur ceux de Lou, il est surtout question du fait qu’il n’y a pas grand-chose qu’il puisse se payer, en réalité, dans la situation actuelle et qu’il n’a pas réellement besoin d’être un expert en finances pour en arriver à cette conclusion. Son appartement actuel, en mauvais état, dans un quartier pourtant peu prisé, devient déjà au-dessus de ses moyens et ce serait du suicide que d’accepter cette proposition. Proposition que Lou pourrait vite regretter ; comme Finn lui le confie, on ne peut pas dire qu’il coche toutes les cases du colocataire idéal – il en est même très loin. Si d’ordinaire il est loin d’être pénible, rapport au fait qu’il se gère très bien tout seul et se veut des plus discrets, ces qualités n’en sont plus depuis quelques mois et il ne peut lui imposer cela. Il a l’assurance que ce serait le début de la fin, que le fait de l’avoir quotidiennement auprès d’elle lui ouvrira les yeux sur tout ce qu’elle refuse de voir – ou qu’elle accepte peut-être de percevoir, mais plus pour bien longtemps. Pour toutes ces raisons et bien plus encore, il n’a d’autres choix que de refuser.

Et il n’avait pas anticipé sa réaction, ne sachant pas si elle lui en voudrait, si elle s’en offusquerait puisque, cette fois-ci, c’est bien elle qui fait un pas – et plusieurs autres encore – en sa direction en ce qui concerne leur relation. Il avait bien songé à l’hypothèse qu’elle pourrait être tentée de lui faire changer d’avis, mais au fil des années il a aussi appris à connaître la fierté de la jeune femme et le fait que ses offres sont uniques. Pourtant, il va de surprise en surprise alors qu’elle reprend la parole et s’il détourne le regard pour ne pas ajouter à son malaise, il s’agit aussi de dissimuler le sien, alors qu’elle évoque leur historique et tous ces reproches qu’il a pu lui faire pour le passé. Il aimerait les oublier – car ce jour-là, il était déjà celui qui avait mis à mal leur relation. Et il n’a pas envie d’endosser ce rôle, il n’a pas envie que cela en devienne une habitude, lui qui tend à penser que chacun doit vivre comme il l’entend, sans avoir de comptes à rendre à personne. Alors il ignore le souhait de Lou en lui remémorant cette conversation, il se contente de se murer dans le silence, consciente qu’elle a encore à en dire et ne voulant pas l’interrompre – elle l’a dit elle-même, elle n’est pas vraiment douée pour ça. Mais les mots qui sortent de sa bouche sont de ceux qu’il n’aurait pas pensé entendre de la sienne. Peut-être parce qu’il a compris avec le temps que Lou a sa propre façon d’être démonstrative et qu’il s’en satisfait ; pour autant ses mots le touchent plus qu’il ne veut l’admettre. Ce n’est pas la question du rôle qu’il a pu jouer ; ce n’est pas tant la preuve de l’implication de Lou dans leur relation : simplement, ce sont des mots qu’il n’aurait pas pensé qu’on lui adresserait, ni elle ni les autres, dans la situation actuelle. C’est une injection d’espoir pour contrebalancer celle d’alcool qu'il s'inflige et même le plus difficile des pessimistes est forcé de remettre en question sa façon de penser – encore plus quand la personne à l’origine d’un tel discours n’est pas connue pour apprécier de jouer avec les mots. Un fin sourire naît sur ses lèvres, concrétisant cette petite idée, bien présente dans son esprit, qu’il refusait d’admettre jusqu’ici : il peut s’autoriser à se reposer sur elle. Ce n’est pas pour autant qu’il compte le faire, mais elle lui a donné son autorisation et cela a une valeur toute particulière à ses yeux. Car d’aussi loin qu’il s’en souvienne, Finn n’a jamais pu se reposer sur qui que ce soit. Les rôles ont toujours été inversés et c’est le plus souvent lui qui a tenu à bout de bras son entourage. Au-delà de ça, il ne s’est jamais autorisé à agir ainsi. Mais pour la première fois, il entrevoit cette possibilité et s’il ne veut pas encore l’admettre, la vérité est qu’il en a besoin. Qu’une fois, juste une fois dans sa vie, il a besoin d’être soutenu au lieu de soutenir, il a besoin de s’autoriser cette pause qu’il s’est toujours refusé jusqu’ici. Et il ne l’aurait jamais avec autrui, pas même sa sœur cadette, jamais ; parce qu’il tient à préserver ce masque, à ne pas reconnaître ses torts ou les difficultés qu’il traverse à cet instant – et nommons-la clairement, cette addiction à l’alcool. Mais Lou le sait, Lou en parle, sans essayer de le faire culpabiliser comme Cora, comme tant d’autres. Alors peut-être que... peut-être qu’une fois, il peut tomber le masque. L’idée est encore abstraite dans sa tête, car c’est après trente d’habitude, trente ans de contrôle, qu’il doit apprendre à lâcher prise, mais son cœur se veut étonnamment plus léger. Peut-être que c’est vrai, alors, et qu’il peut être lui-même avec elle. « Je ne suis pas beaucoup plus doué. » Qu’il annonce, un peu sur la réserve, un fin sourire aux lèvres. « Mais... merci d’être là à ton tour, Lou. » C’est peut-être peu, mais c’est néanmoins suffisant tant c’est sincère. « C’est d’accord. » Qu’il concède finalement et son sourire qui s’élargit. Bien-sûr, il y a toutes les autres questions qui entourent cette nouvelle situation, mais elles auront le temps d’être répondues plus tard. Dans l’immédiat, il veut juste profiter du moment. « Allez, viens là, coloc’. » Qu’il s’amuse, en s’approchant d’elle pour l’emprisonner dans ses bras. La tête contre le sommet de son crâne, son sourire s’amenuise alors qu’il sent les mots qui veulent s’échapper d’entre ses lèvres. Trois mots, ce n’est pas grand-chose, pourquoi sont-ils alors si difficiles à dire ? Et il hésite, Finn, une minute, deux minutes : l’envie est là, la sincérité aussi : ils traduiraient de tout ce qu’il ressent, pas seulement à cet instant, mais depuis qu’elle s’est assurée cette place de choix dans sa vie, depuis qu’elle a comblé un vide auquel il s’était habitué, depuis qu’elle parvient, à sa manière, à répondre à toutes ces questions qu’il se pose sur lui-même ; et cette principale, qu’est-ce qu’il veut ? À cet instant, il le sait. Il n’a jamais été aussi sûr de lui, n’a jamais été confronté avec autant de certitudes à ce sentiment. Et c’est plaisant. C’est plaisant parce que c’est apaisant, réconfortant, que c’est très exactement comme ça qu’il veut se sentir, c’est un idéal qu’il a recherché pendant longtemps et qui se concrétise aujourd’hui alors que, pour la première fois depuis des mois, des années peut-être, il peut le dire sans mentir : il se sent bien.

Et pourtant, il ne fait rien. Il reste muet, se contentant de déposer un baiser sur le sommet du crâne de Lou, un remerciement silencieux au lieu de ceux qu’il aurait voulu formuler. Mais il a une autre certitude quant à ce qu’il veut ; il ne veut pas tout gâcher et il ne prendra aucun risque, quand bien même elle est celle qui lui apprend à en prendre depuis qu’elle est entrée dans sa vie.



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