(#) Sujet: Re: (lisbeth) south of the equator, navigator Lun 12 Juin 2023 - 17:04
south of the equator, navigator ;
“So it's storming on the lake, little waves our bodies break... There's a fire going out, but there's really nothing to the south. Swollen orange and light let through, your one piece swimmer stuck to you...”
Un léger hochement de tête de la part de Lisbeth accompagne la réponse de Vittorio. Si elle avait été du genre à faire des études, elle aurait encore mieux pu comprendre. La question à propos des détails lui brûle les lèvres, mais Lisbeth reste muette, hochant de temps à autre la tête dans un air compatissant. Elle déteste se montrer intrusive, et surtout : ils se trouvent dans un endroit public. Peut-être qu'en privé la tatoueuse se serait laissée aller à une question supplémentaire, ou deux. "Un vrai gâchis..." conclut-elle le plus simplement du monde. Ils auront sûrement l'occasion d'en reparler, s'ils se revoient prochainement en privé. Une main sur la poussette et l'autre aux réalités -le vin-, Lisbeth parle presque avec légèreté de Riley à Vitto. "J'assumerai rien du tout, puisque le côté Gremlin viendra sûrement de moi !" confie-t-elle à voix plus basse, sourire en coin. Elle hoche à nouveau la tête concernant le mariage. "C'était prévu, ne t'en fais pas." Doit-elle ajouter que s'il est témoin, il devra assortir sa cravate au reste de la décoration ? Peut-être pas tout de suite... D'autant plus que Lisbeth ne lui a même pas posé la question. Chaque chose en son temps. Un sourcil levé au-dessus de sa propre assiette, Lisbeth attend impatiemment le verdict de son ami. Elle ne pensait pas recevoir plus de compliments sur ses choix gastronomiques, aussi s'en contentera-t-elle très bien. "C'est déjà ça !" Lisbeth est plus ou moins satisfaite, oui ! Riley semble s'être rendormie, aussi la jeune maman se permet de commencer à manger. "Je suis jamais déçue, en tout cas..." Son ventre crie famine ; et l'apéritif n'a aidé en rien. Lisbeth enchaîne les coups de fourchette, si bien qu'elle ne remarque pas tout de suite lorsque Riley se remet à chouiner. C'est le regard paniqué de Vitto qui l'en alerte. "Tu vois, c'est tellement bon que j'en oublie la môme," commente-t-elle en reprenant son mouvement répétitif sur la poussette. Pas besoin de deux mains pour dévorer un risotto. "Au fait, que dirais-tu de venir dîner à la maison, un de ces soirs ? Peut-être... avec Gaïa ?" risque Lisbeth.
(c) nightgaunt
Vittorio Giovinazzo
le mal du pays
ÂGE : 38 ans (13/04/86) SURNOM : vitto par à peu près tout le monde, totti par ses frères STATUT : il tente non sans mal d'apprendre à manier l'art de la communication, tout en restant persuadé que les actions valent mieux que les belles paroles MÉTIER : moniteur de boxe américaine et gérant du dojo Riley pour le compte de Donnie, il est aussi juriste bénévole pour Homeless Connect sur son temps libre LOGEMENT : #146 agnes street (bayside), une maison non loin de la plage, dans laquelle Gaïa et lui font avec les plans machiavéliques du chat pour tenter de se débarrasser du chien POSTS : 5451 POINTS : 490
TW IN RP : misogynie, gaslighting, pratique religieuse (catholicisme), homophobie intériorisée, mention de négligeances infantiles TW IRL : non-communiquésGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : à brisbane depuis septembre 2016 › deux demi-frères et une demi-soeur › ceinture noire de full-contact › parle italien & napolitain, accent anglais déplorable › a obtenu une équivalence à son diplôme de droit italien fin 2020 › bénévole chez Homeless Connect, il distribue des repas et dispense de l'aide juridique aux sans-abris › zéro sens de l'orientation › se déplace à vélo › SDF au début de ses études › ancien procuratore sostituto au barreau de Rome › (trop) carriériste › élevé dans une cité, il en a parfois encore l'attitude › attaché à la religion, fréquente régulièrement l'égliseCODE COULEUR : étale sa mauvaise foi en "lightseagreen" RPs EN COURS : gaïa 10 › kieran 01 › malone 01 › mila 02(04/08)
vittaïa 10 › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
vittonnie(scénario) › doesn't matter what you see, I know I could never be someone that'll look like you, doesn't matter what you say, I know I could never face someone that could sound like you
homeless connect(préliens) › so take my hands and come with me, we will change reality, so take my hands and we will pray, they won't take you away, they will never make you cry, they will never make you die
RPs EN ATTENTE : gabrielle 02 › deborah 02 › russell 01 RPs TERMINÉS :
giovinetti › passion or coincidence once prompted you to say "pride will tear us both apart" - well, now pride's gone out the window, cross the rooftops, run away
Time flies by in the yellow and green, stick around and you'll see what I mean, there's a mountaintop that I'm dreaming of, if you need me you know where I'll be : I'll be riding shotgun underneath the hot sun, feeling like a someone (someone) I'll be riding shotgun underneath the hot sun feeling like a someone. ☆☆
« Un vrai gâchis … » C’était en effet un assez bon résumé de la situation. Une situation que Vittorio s’était bien entendu assuré de présenter sous un jour favorable à son propre égard, oubliant sans vergogne de mentionner les détails qui auraient pu viser à excuser – en partie – les actions de Gaïa et le rôle qu’elle avait joué dans cette dégringolade. Reste que ce qui était fait était fait … Et si l’italien avait décidé de refaire une place dans sa vie à la journaliste, ce n’était pas seulement au prix de son égo mais aussi à celui de la réparation qu’il n’obtiendrait jamais pour le tort qui lui avait été causé. « Così vanno le cose. » Ainsi allaient les choses, et balayant la conversation d’un signe de la main Vittorio s’était évité le fait de ruminer trop longtemps à ce sujet, au risque de ne pas avoir su s’en délester totalement d’ici à retrouver sa compatriote le soir venu.
Des pardons qui succédaient aux erreurs de parcours menaient parfois les meilleures secondes chances, et à ce jeu-là Lisbeth ne pourrait certainement pas le contredire, elle que les aléas de la vie avaient d’abord séparés de sa moitié avant de les remettre sur le même bout de chemin, et de leur donner l’occasion d’en tracer un nouveau en créant (littéralement) un nouvel être humain, subtil mélange des qualités et des défauts de ses deux géniteurs « J'assumerai rien du tout, puisque le côté Gremlin viendra sûrement de moi ! » s’en était d’ailleurs fendue la jeune femme à ce sujet, ce qui avait au moins le mérite d’annoncer la couleur … Et de prouver, s’il fallait encore en douter, que sa mauvaise foi n’arrivait pas à la cheville de celle dont l’italien aurait fait preuve si leurs rôles avaient été inversés. Sur le sujet des enfants ils ne seraient jamais sur la même longueur d’onde … sur celui du mariage, cela méritait d’être discuté, quand bien même Vitto y accordait une importance tellement sacrée qu’il doutait de pouvoir en être digne. D’ici là, il se contenterait d’une place de choix à celui de son amie, laquelle avait assuré « C'était prévu, ne t'en fais pas. » histoire qu’il n’ait plus l’occasion d’en douter.
A bavarder, ils en auraient presque oublié où ils se trouvaient, malgré le verre de vin posé sur la nappe blanche et le brouhaha ambiant. Fort heureusement leurs plats n’avaient pas tardé à arriver, et pour l’italien était venu le moment de vérité : bonne ou mauvaise surprise, l’enjeu n’étant rien de moins pour le restaurant que de rattraper le fait de servir l’intégralité de ses plats dans des bols comme s’il ne s’agissait pas déjà en soi d’une insulte à la cuisine italienne. Et la vérité ? Ce n’était pas mauvais. C’en était même bon, au grand damne de Vittorio qui se réjouissait presque de pouvoir piquer un scandale. « C'est déjà ça ! » s’en était en tout cas contenté l’australienne, ajoutant aussitôt « Je suis jamais déçue, en tout cas ... » aant d’attaquer sans plus attendre son propre bol de risotto. « N’empêche … quelqu’un devrait leur parler de l’existence des assiettes. » Oh, quoi ? Il ne pouvait pas s’en empêcher, il devait quand même avoir quelque chose à redire, juste pour le principe, et quand bien même cela ne l’avait pas empêché d’attaquer son plat pour de bon, car sa faim faisait moins la fine bouche que sa mauvaise tête. « Tu vois, c'est tellement bon que j'en oublie la môme. » Et en réalité … Lui aussi, à tel point que son ouïe allergique à tout être humain de moins d’un mètre cinquante ne s’était même pas offusquée du début de chouinement dont Riley avait momentanément eu envie de leur faire part. « Promis, je te dénoncerai pas aux services sociaux, tu peux finir ton assiette. » Enfin, son bol.
Et en parlant de repas : « Au fait, que dirais-tu de venir dîner à la maison, un de ces soirs ? Peut-être ... avec Gaïa ? » Si l’idée de dîner avec Lisbeth ne lui déplaisait pas, celle de dîner avec le fiancé de cette dernière le laissait relativement de marbre quand bien même il pouvait consentir à faire les efforts nécessaires si cela suffisait à faire plaisir à la jeune femme. La perspective d’un dîner à quatre portait pour sa part la symbolique de deux couples faisant “des trucs de couples”, et sans mettre le doigt dessus l’italien pouvait sentir la panique lui nouer l’estomac à l’idée que Gaïa et lui en soient finalement au même stade que Lisbeth et Jaylen – loin de la relation sans étiquette dans laquelle il se complaisait en faisant mine de ne pas voir les signaux envoyés par la journaliste pour un peu plus d’engagement de sa part. « Hmhm, pourquoi pas … Je lui en parlerai. » avait-il alors simplement répondu, du bout des lèvres, et l’attention miraculeusement happée par le risotto face auquel il faisait la fine bouche encore quelques secondes auparavant. « Je meurs de faim. » Et le poisson, quant à lui, mourrait mille fois d’être noyé de la sorte.