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 dead or alive ▲ kyte & robin

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Robin-Hope Berry
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil
SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement !
MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux.
LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues !
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POSTS : 6179 POINTS : 40

TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ
RPs EN COURS : gaby (fb)aisling 2gaby 3christmassie 7wild berries 8

dimension slasher : slasher night (phoenix & jaimie)dimension zombies : zombinsondimension fantômes : lady jamesonbloody gaby

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phoenix ☽5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb)3 (ua)2

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jameson ☽ 3 (dz)5 (df)6 (ds)7 (xmas)8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 12 (halloween)4 (ua)5 (vintage)

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aisling ☽ 2 › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb)3 (vintage)

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gaby ☽ 1 (fb)2 (df)4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)

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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb)2 (fb)3 (kyte roding, dz)
RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ gaby (librairie) ☽ birdie ☽
AVATAR : rachel mcadams
CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3
DC : /
PSEUDO : birdiesnow
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7659-robin-hope-berry-fall-seven-times-stand-up-eight
https://www.30yearsstillyoung.com/t8093-robin-hope-life-is-a-daring-adventure-or-nothing-at-all
https://www.30yearsstillyoung.com/t25303-robin-hope-berry

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Message(#) Sujet: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptyJeu 18 Juil - 20:56



dead or alive
WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
« Le monde a changé. Je le vois dans l’eau, je le ressens dans la terre, je le sens dans l’air… » Et puis je le sens aussi aux relents pestilentiels de ce type putréfié de la tronche qui essaie de me gober la guibole sans stresse alors que je marche tranquillement dans les landes sans faire chier personne ! Hop, saut de chat sur le côté et j’évite le pire. Bien, une bonne chose de faite ! Où j’en étais ? Ah oui ! « L’air est lourd, pesant. J’avance sous un soleil de plomb sans savoir si j’arriverai un jour à destination. À l’horizon tout n’est que ruines de ce que fût jadis notre civilisation. Je suis seule, ma radio est en miette, et ma gourde est à moitié vide. J'ai encore suffisamment de vivres pour tenir un jour, peut-être deux mais guère plus. Ce soir, quand je n’en pourrais plus d’errer sans but, je dormirais encore à la belle étoile en espérant pouvoir me réveiller à l'aube sans avoir été dévorée par un rôdeur durant mon sommeil. Pour citer ce film culte dont j’ai totalement oublié le nom, « maman disait toujours ‘la vie c’est comme une boite de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber’ ». J’suppose que c’est vrai. J’suppose que là on est parti sur un bon gros chocolat de merde bien pourri aussi… mais bref ! Malgré mes tracas, je reste positive et ne perds pas espoir qu’un jour nous wOH EH VAS-Y LÂCHE MOI SALOPARD DE TES MORTS ! » Pas le temps de réfléchir, je dégaine ma mini-hache et je la plante dans la tempe du relou de toute à l’heure qui a apparemment réussi à me rattraper et se traine à ma pompe comme un saligaud. Il s’immobilise aussitôt et je récupère mon arme, courroucée. « ‘manque pas d’air… m’interrompre ainsi dans ma verbigération émouvante dude n’as-tu pas honte ? » Je secoue la tête et je reprends mon chemin, agacée. « Il m’a coupé l’envie de disserter, ce con ! »

Vendredi 31 octobre, 3:33… ou peut-être que c'est mardi 2 novembre 5:02 j’en sais rien on s’en tape le temps est un concept abstrait qui n’a plus raison d’être depuis que l'apocalypse a (littéralement) tout bouffé sur son passage et je suis possiblement entrain de vriller du ciboulot alors laissez moi tranquille ! Bref, je sais pas quel jour on est, donc, par contre je sais que ça fait quatre nuits et quatre jours que j'erre comme une âme en peine après avoir perdu mon groupe lors d'une mission périlleuse, que le soleil me crame sévèrement le coin de tronche et que je suis complètement paumée ! Alors j'ai bien ma p'tite carte en main hein l'ennui c'est que je sais pas la lire. Ça m'empêche pas d'essayer mais... « Bon du coup là c'est à droite tout droit je bifurque troisième arbre sur la gauche je tourne sur moi même puis encore sur la droite et là je devrais arriver au campement… PAS DU TOUT ! » Voilà. C'est comme ça que je me suis retrouvée devant un parc d'attraction. Dépitée je soupire et fourre ma carte dans mon sac à dos. Quitte à être là, j'me dis, autant m'amuser un peu. Alors je me mets à déambuler entre les attractions, me rappelle comment c'était avant, observe le parc à l'abandon et c'est aussi beau que c'est triste. Je suis entrain de tournoyer debout sur la licorne d’un manège en fredonnant frénétiquement « des p’tits trous des p’tits trous, encore des p’tits trous » (une chanson que mon bon Kyte m'a fait découvrir y a des années de ça) quand tout à coup j'entends un bruit... un bruit de rôdeur ! (ah oui parce qu’en fait avec du recul je préfère dire rôdeur que zombie c'est moins dégradant et un peu plus classe je trouve, bref), me retournant vivement, je me mets à chercher du regard la provenance de ce bruit de rôdeur et rapidement je l'aperçois : assis sur un siège de la grande rouge, ses bras s'agitant mollement dans les airs. Comment ce pauvre diable s'est-il retrouvé là ? Je l'aurais bien ramener à « la grange » mais je sais plus comment y aller. Et puis au fond il a pas l'air si mal ici. Alors je m'approche pour lui faire un brin de causette comme je me sens un peu trop seule depuis un peu trop longtemps. Son odeur ne trompe pas : c’est bien un errant (ouai c’est l’autre appellation, pour pas trop répéter rôdeur), et ce depuis un p’tit moment déjà ! J’ouvre la bouche pour lui décrocher une ligne du genre « Alors on s’bronze ? » et là GREAT SCOTT je le reconnais ! Ses boucles dégarnies, ce joli bec d'aigle, ces petits râles lugubres... « pUTAIN MON KYTE ! » que je braille avant de plaquer mes mains contre ma bouche. Mon Kyte ! Là ! Présent ! Alors qu’on l’a pas revu depuis le début de l’apocalypse ! Et c’est un rôdeur ! Bordel ! Comment c’est possible ? Je veux lui sauter au cou mais je veux pas me faire becter. Mes yeux s'humidifient et je renifle bruyamment avant d'essuyer une grosse larme sur ma joue. Je sais pas si c’est une larme de joie ou de tristesse. Je me rappelle que c'est pas la fin, qu'un antidote sera disponible rapidement, j’espère qu'il a pas trop souffert, et puis j'me dis que c'est un signe tout ça, que c'est... le dEstin ! « Aw mon Kyte... je suis tellement heureuse de te voir, je dis alors en m'approchant, j'étais justement entrain de chanter ta p'tite chanson sur les p'tits trous les p'tits trous partout... je m'appuie un peu sur la rembarre, je t'aurais bien emmener à la grange mon Kyte mais je suis perdue, je sais plus où elle est... en fait ça fait des jours que je suis perdue, on va pas s’mentir j'ai connu jour meilleur. Mais bon. C'est juste un petit pas en arrière. Un petit creux dans le parcours. Tu sais c’que c’est. C’est comme quand on s'est rencontré, tu te souviens ? T'es toujours là quand je suis perdue, en fait, toujours là pour me faire sourire quand je suis en territoire hostile... » je rigole un peu tristement et puis je le regarde qui s’agite toujours mollement en poussant ses petits râles de errant et je secoue la tête : « T’as raison va, assez pleuré sur le passé ! Comment ça va toi, ma vieille canaille ? » que je lui demande alors, et ce, sans m'attendre à une réponse intelligible, ça va de soi...

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Dernière édition par Robin-Hope Berry le Sam 2 Jan - 20:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptyLun 16 Sep - 14:32


dead or alive, welcome to rôdeurland
Zombinyte, ou les retrouvailles d'un grand type louche et de son lapin nain australien
Un soleil de plomb tape contre son crâne. Le sac à dos, vide de bouffe et lourd d’outils, colle à son tee-shirt humide d’une transpiration rance. Ses membres, amaigris par des semaines de disette et d’errance pèsent sur ses articulations grinçantes. D’un pas lent, Kyte continue pourtant de traîner sa carcasse le long des chemins déserts. Encore et encore. A la recherche de civilisation, d’un supermarché pas totalement dévalisé, d’un abri. « Le Kyte s'en va en guerreuh, mironton, mironton, mirontaine, le Kyte s'en va en guerreuh, ne sait quand reviendra. » Il chantonne mollement, la gorge desséché et le front barré d’ennui. « NE SAIT QUAND REVIENDRA ! NE SAIT QUAND REVIENDRA ! » Il gueule brusquement pour se réveiller, la tête bien en arrière, puis s’ébroue les épaules. Personne pour lui répondre, juste le cri déprimant d’un corbeau et le grondement lointain d’un putréfié sur pattes. Même pas assez proche pour lui donner envie de le dégommer ! Las et dépité de cette mièvre répartie, Kyte grommelle une injure et reprend sa route en silence. La lande fait place à la forêt, la forêt à la clairière. Et puis d’un coup, derrière les arbres, les hautes constructions rouillées d’une fête foraine fendent le ciel désespérément bleu. « Médême à sa tour monteuh, mironton, mironton, mirontaine, médême à sa tour montueuh, si haut qu'elle peut monter… » Il se laisse déconcentrer par un hurlement au loin, oublie de répéter son refrain, hausse les épaules comme le calme revient, et passe directement à son passage préféré : « Elle aperçoit son Kyteuh, mironton, mironton, mirontaine, elle aperçoit son Kyteuh, tout de boue habillé ! » Qu’il reprend d’un air plus convaincu tout en avançant d’un pas leste vers sa destinée. Quelques grognements lui répondent, beaucoup plus proche cette fois, et Kyte se fait un plaisir de pourfendre les sauvageons en braillant de plus belle pour se donner du courage : « TOUT DE BOUE HABILLE ! TOUT DE BOUE HABILLE ! » Une traînée de cadavres dans son sillage, le survivant atteint enfin la fête foraine, plus trempé qu’au début de la journée mais aussi bien revigoré. Allons allons, doit bien y’avoir un peu d’eau ou d’bouffe oublié que’que part là-dedans ! Qu’il s’encourage mentalement en déambulant parmi les roulottes abandonnées et poubelles éventrées. Mais sur son chemin il ne croise que des cartons – tellement de cartons ! – et emballages déchiquetés. A un moment il reconnaît un papier de burger avec une trace de ketchup. Il se jette au sol et lèche sa trouvaille avec avidité, maculant son visage de la sauce rougeâtre qu’il crache immédiatement. Soit c’était du sang, soit le ketchup a sacrément tourné. Dans les deux cas, pas bon. Pas bon du tout.

Désappointé, il reprend son errance parmi les constructions en ruine de cette fête aussi triste que son humeur. Les rayons tapent toujours aussi fort et bientôt sa tête brûlante lui tourne. « Beau Kyte ah! Mon beau Kyteuh, mironton mironton mirontaine, beau Kyte ah! Mon beau Kyteuh, quelle odeur ont vos pieds… » Pas certain que ce soit les paroles, Kyte tire au moins une petite satisfaction à avoir sauvé le rythme et la rime. D’un œil hagard, il accroche les manèges et ses souvenirs vibrants de couleurs d’un autre temps où tout ça flamboyait de vie et résonnait du rire des enfants. Pour un peu, il pourrait presque les entendre se réverbérer dans son crâne et alors il a envie de les accompagner, et il éclate de rire au milieu de nulle part, avec les larmes de joie qui coulent sur ses joues et dessinent des petits ruisseaux dans la crasse qui recouvre sa peau. Alors bienheureux il s’installe sur un siège de la grande roue, abaisse la rambarde de sécurité et se laisse glisser dans un état de semi-conscience pas désagréable, pour rejoindre les spectres qui semblent flotter autour de lui. La réalité terne se mêle à ses souvenirs, le chant assourdissant des grillons aux éclats de voix fantomatiques, le calme inquiétant au brouhaha joyeux de la foule en fête.

Le soleil tourne dans le ciel, sa couleur orangée annonce la fin de la journée. Le corps moins brûlant mais l’esprit pas tellement plus frais, Kyte émerge de son demi-sommeil au doux son d’un chant lointain qui pour une fois ne résonne pas dans sa tête. « des p’tits trous des p’tits trous, encore des p’tits trous… » Intrigué, il essaie de se relever, et constate avec une certaine frustration que la  barre de sécurité refuse de le laisser aller en paix. « Aaahhh naaaan haaahhh ! » Il se lamente fiévreusement, agitant mollement ses bras sans but précis. Le chant s’arrête, le silence retombe, jusqu’à un bruit de pas. Un pas de femme ! Ni traînant comme celui d’un zombie, ni lourd comme un gros type assoiffé de violence. Le cœur en fête, il se dit que sa dême est enfin descendue de sa crisse de tour pour venir saluer son beau Kyte tout de boue maculé. « MON KYTE ! » S’écrie-t-elle d’ailleurs, et il en gémit de contentement. « Naaawwhhh haaa. » Elle s’approche et sa douce fragrance de femme sauvage lui étire les naseaux. Elle est heureuse de le trouver, qu’elle lui dit, elle chante comme il le lui a appris. Comblé d’honneur, Kyte fait un effort surhumain pour relever sa tête trop lourde, et il tente de recoller les images floues de sa vision dédoublée par la déshydratation. Pendant ce temps elle parle et parle encore. D’une grange, de son parcours, de leur rencontre en terrain hostile… Et sa voix est si familière, son discours si différent du scénario qu’il avait dans sa tête que Kyte commence à se demander si ça sort vraiment de ses fantasmes. Mais ce n’est que quand les images correspondent enfin, quand elle dit qu’il est toujours là pour la faire sourire que tout devient clair dans son esprit. « HA ?! » Il glapit d’une voix encore un peu rauque mais avec beaucoup plus d’acharnement cette fois. Tabernak, c’est sa p’tite lapine ! Sa jolie p’tite lapine australienne ! Sa sœur biker dont il est le grand oncle ! « Haaaa haaa ! » Il râle pour essayer d’attirer son attention sur sa condition de vivant-mort plutôt que mort-vivant. Mais elle se méprend sur ses intentions et stoppe alors ses beaux discours sur le chemin de la vie pour lui demander des nouvelles avec sa tendresse d’hippie friponne. Et l’idée qu’il peut communiquer par la parole lui traverse enfin l’esprit. « Ben ma foi j’ai connu mieux. » Qu’il grommelle alors d’une voix rendue rauque par la solitude. « J’suis v’nu ici pour bouffer du gras pis rire un peu mais au final à peine j’ai pu danser avec les enfants que j’me suis échoué là et pas moyen d’en sortir ! M'enfin, j’suppose que c’est ainsi qu’j’suis destiné à mourir. Dans une fête foraine morte comme la vie. » Il se lamente sans trop de sens, emporté par sa vision fiévreuse et les ravages poétiques de sa désolation. « Enfin bref, s’en est assez, on va quand même pas se chagriner pour ça ! » Il grommelle, d’un air bougon. Dans la vie faut toujours avancer sans se retourner, traverser les obstacles sans chouiner, et quelque part Kyte se dit que dans la mort ça doit être un peu pareil alors c’est pas maintenant qu’il va commencer à se morfondre ! « Et toi ma belle lapine, qu’est-ce c’est qui t’amène donc dans cette fête si plate ? »      

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Robin-Hope Berry
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jameson ☽ 3 (dz)5 (df)6 (ds)7 (xmas)8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 12 (halloween)4 (ua)5 (vintage)

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aisling ☽ 2 › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb)3 (vintage)

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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptyMer 5 Aoû - 19:18



dead or alive
WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
« AH !!! », elle braille avec un bond en arrière quand ladite vieille canaille errante prend soudainement la parole « Ben ma foi j’ai connu mieux. » qu’il avait répondu à la désinvolture et Robin plaque ses mains toutes dégoutantes sur sa bouche sans cesser de fixer son ami. ‘Cela ne se peut…  pense-t-elle, interdite, vous êtes tombé… (ah non c’est pas ça). Devant elle, la canadien continue son récit, expliquant être venu ici pour bouffer du gras (elle ne sait pas), rire un peu, danser avec les enfants, puis s’être échoué là et depuis, impossible d’en sortir. Elle sent le rebord de ses lèvres trembloter, son cœur battre la chamade, ses yeux se brouiller, et finalement c’est un éclat de rire ému qui s’échappe de sa gorge parce que c’est tout Kyte, de vouloir danser avec les enfants et tout ça. Fort touchée, elle en oubli même sa propre capacité à articuler le moindre mot - phénomène rarissime connaissant sa capacité à parler de tout et n’importe quoi à n’importe qui n'importe quand. Généralement, elle a toujours son mot à dire sur tout oui mais ce coup-ci, le choc et l’émotion l’ont laissé sans voix, du moins jusqu’à ce que son ami ajoute être destiné à mourir ici. Horrifiée, elle secoue vivement la tête pour protester et Kyte décide de relativiser, assurant que « c’en est assez »  et qu’il ne faut pas se chagriner pour ça. Il a toujours eu un tempérament de feu, ce Kyte, une volonté de fer, un moral d’acier et une capacité à vivre chaque moment avec intensité et détachement, comme s’il avait énormément vécu déjà et que ça lui donnait beaucoup de recul sur la vie. Juste une poignée des nombreuses choses que Robin adore et admire copieusement chez lui, ce côté enfant sauvage et vieille chouette très sage. Kyte se tourne alors vers elle, le regard brumeux, les lèvres sèches, mais le cœur gros et généreux comme toujours, et il lui demande gentiment à son tour « ma p’tite lapine » ce qui l’amène dans cette « fête si plate ». Les larmes remontent soudainement dans les yeux pâles de l’australienne et soudain c’est le débordement : elle éclate en sanglots avant de se jeter au cou de son ami. « MON KYTE J’ÉTAIS SI SEULE JE TE CROYAIS DISPARU PUIS RÔDEUR MAIS TU ES VIVANT ET JE SUIS SI HEUREUSE », elle pleure à chaudes larmes et parle très fort sous le coup de l’émotion, le nez humide écrasé sur l’épaule de son ami, oubliant par la même occasion que d’autres vrais rôdeurs pouvaient très bien rôder dans l’coin. « Ne bouge pas, j’vais te sortir de là ! », elle promet alors et joignant le geste à la parole, elle s’écarte de cette grande accolade de l’amitié pour commence à tirer sur la rambarde de toute sa force - c’est à dire pas des masses.  « Oh attends ! elle se souvient subitement en ouvrant son petit sac pour en extirper sa gourde, une petite carotte rabougrie, et un chapeau de mamie, tiens mon pauvre Kyte tu dois être complètement affamé et déshydraté sous ce soleil de plomb ! » Peu de choses en somme mais elle espère que ça l’aidera à tenir un peu et lui redonner toute sa vigueur de fier aigle conquérant, alors ce pensant, elle place le petit chapeau de grand-mère sur les boucles brûlantes de son ami puis reprend aussitôt son acharnement sur la rambarde. « Qui a fabriqué ce machin bon sang c’est pas pratique du tout en plus c’est hyper dangereux, je suis surprise qu’il y ai pas plus de gens qui soient -  » Robin s’arrête en pleine phrase en entendant un grognement au dessus de sa tête. Surprise, elle relève le museau et laisse échapper un cri de souri en réalisant qu’un autre (vrai) rôdeur se trouve quelques sièges plus haut… et qu’il commence littéralement à se détacher du bas de son corps pour tenter de les rejoindre. « Tu… je… je pense qu’on ne devrait pas trainer, y a un monsieur qui… qui… » Un monsieur qui veut les croquer. Vite, elle essaie de réfléchir et son regard parcourt rapidement les alentours, remarquant d’ailleurs un petit groupement de errants se rapprochant de l’attraction, mais également une manivelle à quelques mètres de là. « Wow, okay mon Kyte, je pense que c’est le truc qui devrait soulever la balustrade, je vais y aller, toi tu bouges pas, mais attention au type là haut, je le sens fourbe ! »  Xénophile assurément, rôdeurs compris, mais il s’agirait de ne pas y laisser ses miches non plus ! « Y en a d’autres qui arrivent, je fais vite ! » elle promet en faisant machine arrière et bientôt elle court vers les rôdeurs et surtout la manivelle qu’elle enclenche pleine d’espoir… sauf que non seulement la barrière ne se relève pas, mais en plus toutes les lumières de la fête foraine se rallument et bientôt le grande roue se remet en marche, avec Kyte dedans. « … zut… »

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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptyJeu 13 Aoû - 20:16


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Zombinyte, ou les retrouvailles d'un grand type louche et de son lapin nain australien
Y’a de l’émotion sur le visage de la lapine. Elle danse dans ses yeux humides et coule le long de ses joues terreuses, dessine des rivières en ombre chinoise sur la peau pâle. Une poésie qu’il n’a pas le temps d’apprécier, parce qu’un bond plus tard elle est agrippé à son cou, lui crie toute sa douleur et tout son désespoir dans le creux de l’oreille. « Allons, allons… » Il la console doucement en caressant son petit dos frêle et musclé de ses grandes paumes calleuses. Ça semble fonctionner. Prise d’un regain d’énergie, la voilà qui se redresse, agite son museau aux quatre vents et cherche à son tour à le tirer de la merde dans laquelle il s’est enlisé. « Ne bouge pas, j’vais te sortir de là ! » Joignant le geste à la parole, elle agrippe la rambarde métallique de ses petites griffes, tire de toutes ses forces comme si ses micro biceps de rongeur australien élevé au grain pourraient réussir là où un grand ours mal léché dans son genre a échoué.  M’enfin, faut bien la laisser apprendre par elle-même ! Qu’il se dit, pédagogue. D’ailleurs elle s’immobilise subitement, comme prise dans les phares d’un automobiliste. L’instant d’après elle plonge dans son sac à dos et fouille avec toutes ses petites pattes comme pour y creuser un nouveau terrier. Curieux, il l’observe d’un œil intéressé. Nom d’un p’tit bonhomme, mais c’est qu’c’est une véritable caverne aux miracles là-dedans ! « Tiens mon pauvre Kyte tu dois être complètement affamé et déshydraté sous ce soleil de plomb ! » Il opine du chef, le cœur touché par sa grande bonté. Trop occupé à lorgner sur les possibilités qu’offrent les outils qu’il entrevoit dans cette tanière portable, il ne remarque pas tout de suite ce qu’elle a sélectionné pour lui. « Ah ! » Il lance, sursaute presque en découvrant la carotte rabougrie et la gourde à moitié vide qu’elle dépose cérémonieusement dans le creux de ses mains. Un grognement qu’il réitère et amplifie à l’instant où l’affreux bob de pêcheur fleuri atterrit sur le haut de son crâne, écrasant ses fières bouclettes. L’ombre apaise toutefois suffisamment ses yeux d’aigles pour qu’il consente à accepter l’affront fait à sa tignasse. Le regard rivé sur la lapine (manquerait plus qu’elle soit un mirage, tiens !), il s’enfile quelques longues gorgées bien bruyantes. Le liquide tiédasse s’infiltre dans sa gorge, se fraie un chemin presque douloureux le long de son œsophage asséché par la chaleur. « J’te revaudrai ça mon p’tit ! » Qu’il scande enfin en glissant la carotte entre ses dents. Ça a un petit goût de terre et de rance, peu de croquant, mais c’est tout de même plus comestible que le mélange rougeâtre non identifié qu’il a goûté quelques heures plus tôt. Revigoré par tant d’attentions, il écoute gaiement la petite bonne femme qui s’exprime et qui s’exclame, s’offusque et puis s’enflamme, rouspète contre le mécanisme merdique dans lequel il a eu la bonne idée de s’empêtrer. « Qui a fabriqué ce machin bon sang c’est pas pratique du tout en plus c’est hyper dangereux, je suis surprise qu’il y ai pas plus de gens qui soient – » Elle se coupe net, met sa petite main en visière devant ses yeux et lève le nez vers le ciel comme pour appréhender la pluie. Un petit couinement lui échappe et la voilà qui bafouille qu’à défaut d’une averse, c’est un lascar putréfié qui dégouline de l’étendue trop bleue. « Ma foi avec un temps pareil moi aussi j’y perdrais des membres ! » Il commente et hausse les épaules, philosophe. Plus au fait que lui de la gravité de la situation, sa compagne d’aventures périlleuses change aussitôt de stratégie pour le libérer au plus tôt de sa prison de ferraille. « Wow, okay mon Kyte, je pense que c’est le truc qui devrait soulever la balustrade, je vais y aller, toi tu bouges pas, mais attention au type là-haut, je le sens fourbe ! » « Fais donc, fais donc… » Qu’il lui réplique avec un petit rire attendri, grand oncle ému de la voir si débrouillarde et si investie. Soucieuse même, de résoudre au plus vite cette énigme inconvenante. Il relève toutefois la tête par curiosité et une petite décharge d’adrénaline se déverse dans ses veines quand il voit sous son nez les doigts puants de l’autre vermine. « AH ! COURS MON LAPIN, COURS !! » Il l’encourage alors, la brume de son coup de chaud tout à fait dissipée par l’urgence relative de sa situation précaire. Il reprend aussitôt son combat aussi inutile qu’effréné, à coup de grands cris et de grands gestes qui ne font qu’attiser la fureur de son ennemi. La bouche écumante, les jointures blanchies, Kyte voudrait trouver le moyen de garder les yeux à la fois sur l’éclopé dégoulinant au-dessus de sa tête et son rongeur débrouillard, qui vient d’atteindre la manivelle et l’abaisse d’un mouvement sec et affirmé. Prêt à se libérer, Kyte repousse le métal en rugissant pour se donner du courage.

Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il entend une petite musique sinistrement flippante résonner dans son dos. « Ha ? » Il s’interroge, vaguement décontenancé, une seconde avant que la nacelle à laquelle il est enchaîné s’agite d’une secousse accompagnée d’un grand grincement. « AH ! » Il beugle, plus déterminé que jamais à s’extirper de l’attraction qui l’éloigne irrémédiablement du sol. S’ils ne font que ralentir sa progression, les balancements dolents des nacelles semblent propices à son voisin du dessus, dont les organes glissent mollement devant ses yeux. « Ah, nah ! » Il se lamente, offensé par le sang nauséabond qui se déverse sur ses manches, entache ses vêtements et son petit chapeau. Déterminé à apprendre une petite leçon de courtoisie à son compagnon d’infortune, Kyte relève la tête juste à temps pour le voir fondre dans sa direction la gueule grande ouverte. N’écoutant que sa soif de vengeance, il l’attrape par le col pour éloigner ses dents verdâtres de son épaule, mais le fourbe lui glisse entre les mains et va s’écraser sur le sol avant qu’il n’ait eu le temps de lui présenter son poignard. « ON FAIT MOINS L’MALIN, HEIN ! » Il vocifère, agite son poing avec colère, se penche si fort par-dessus la barrière pour voir la déchéance du chenapan qu’il passe à deux doigts de le rejoindre. Le corps méchamment énergisé par cette petite frayeur qui lui laisse toutefois entrevoir sa délivrance, le survivant hurle comme un coyote déréglé et redouble d’efforts pour se libérer. Ses mains imbibées coulent le long de la barre, l’enduisent du liquide poisseux pour la rendre glissante. Puis il essuie ses paumes sur son jean poussiéreux, attrape l’attache de sa nacelle et tire de toutes ses forces, jusqu’à se hisser sur le fauteuil volant. Libre et au sommet du manège, il hurle sa victoire à la ronde, profite de sa position avantageuse pour régner sur l’environnement, les poings sur les hanches et la moustache au vent. C’est alors qu’il remarque la marée de zombies qui approche au loin, attirée par le tintamarre et les lumières de son attraction. Et au milieu de la fête foraine désertée, une minuscule lapine éplorée qui appelle son nom et se prépare à l’inévitable combat qui se profile à l’horizon. « VIENS PAR ICI MA LAPINE ! VIENS SOUS LA ROUE ! » Qu’il lui hurle, pointant du doigt l’endroit où ils discutaient tranquillement quelques instants plus tôt avec de grands gestes au cas où elle ne pourrait pas l’entendre. Elle s’élance aussitôt, repoussant au passage quelques putréfiés qui rampent mollement dans sa direction. Kyte ne la lâche pas des yeux, les muscles bandés, nerveux, prêt à se départir de son couteau en cas d’une attaque perfide qu’elle n’aurait pas le temps de parer. Heureusement elle rejoint le pied de la roue sans encombre et Kyte range sa lame juste à temps pour tendre le bras et attraper la hanse de son sac à dos pour la cueillir au vol. Ignorant ses mouvements réflexes et petits cris de surprise, il la hisse en sécurité à ses côtés sur la roue en mouvement. « Bienvenue à bord de l’étoile de Brisbane ma p’tite demoiselle ! Veuillez garder les mains et les pieds à l’intérieur de la banquette et vous accrocher au dossier… ça va secouer ! » Qu’il fanfaronne comme un forain en la tenant tout contre lui, petit corps tremblotant et courageux que voilà, jusqu’à ce qu’elle reprenne ses esprits et trouve où planter ses griffes. Leur répit est toutefois de courte durée, car bientôt la marée de morts vivants atteint le pied de la roue qui les fauche au passage comme une grosse pelle, remplissant les rangs précédents de zombies qui se mettent à pleuvoir sur les sièges du dessous. « Ça sent pas bon, mais alors pas bon du tout ! » Il grogne en observant la scène. Ca si pour l’instant ils se trouvent tout en haut du manège, leur nacelle entame déjà sa descente et les zombies risquent de leur grignoter le cuir chevelu comme les mollets. « Faut qu’on s’tire d’ici mon p’tit ! » L’arme au poing, la face froissée par la concentration, Kyte analyse le paysage de ses yeux d’aigle à la recherche d’une issue. Pour quitter la roue d’abord, et puis cette fête maudite. Le tout, c’est de savoir dans quelle direction. Car par-delà les arbres, cachée derrière les grands feuillages, se dresse la ville de Brisbane. Et s’il y a bien un coin que le canadien veut éviter, c’est cet amoncellement d’immeubles infestés de zombies. « T’as pas une carte dans ta besace là qu’est-ce c’est qui pourrait nous indiquer l’chemin ? » Idéalement, un truc topographique avec les reliefs et les chemins non praticables. Le genre de trucs qu’il utilisait à l’armée pour s’orienter dans les terrains hostiles. Réveillés par l’urgence de la situation, ses réflexes lui reviennent, son champs de vision se rétrécit, son attention concentrée sur l’essentiel. Comme le toit de cette attraction qui se dresse en contrebas, à quelques mètres sur le côté. Mais oui mais c’est bien sûr ! La maison de l’horreur… S’ils parviennent à sauter sur la vieille banquette défoncée qui prend la poussière au soleil sous l’immense enseigne, ils pourront aisément traverser l’attraction et tenter d’atteindre le grand huit de l’autre côté pour échapper à la horde. Seulement avec ses petites pattes, il n’est pas certain que Robin puisse se propulser assez loin pour l’attraper. Du moins pas sans un peu d’aide. Le problème ne tourne pas longtemps dans sa tête. Dans un moment pareil, hésiter c’est crever. Et pour Kyte, ça n’a jamais été une option. Trêve de réflexion, il passe aussitôt à l’action. Une jambe de chaque côté du dossier pour libérer ses mains, il attrape la taille du lapin et prévient : « Pas l’temps d’niaiser, j’vais te lancer. Prépare-toi pour l’atterrissage. » Ignorant ses protestation, il la lève dans les airs et la balance de toutes ses forces dans la direction générale de la banquette en espérant que le matelas troué puisse amortir sa chute. Sa mission à peine accomplie, un grincement sinistre retentit tandis que la mécanique proteste sous l’assaut des zombies. Un choc vibre dans le métal rouillé et déséquilibre Kyte. Comprenant qu’il n’a plus de temps à perdre, il saute à son tour sans demander son reste. Et alors qu’il fend l’air n’importe comment, ses vieux os anticipent le pire tandis que son esprit allumé jubile de tant d’action.      

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un sacré coup du destin...
Réussit : Par un glorieux hasard, Kyte a bien visé ! Robin rebondit sur le matelas et roule sur le côté jusqu’à la barrière de sécurité. Heureusement, car quelques instants plus tard, le canadien s’écrase à son tour sur le matelas et s’enfonce entre les ressorts malmenés. Ils échoppent de quelques égratignures mais sont en sécurité… pour le moment.    
Mitigé : Enfer et damnation ! La hanse du sac à dos de Robin reste accrochée à la pointe de l’aiguille géante qui décore l’horloge de la maison de l’horreur. Suspendue à deux mètres au-dessus du toit, elle se débat dans les airs. Quant à Kyte, il rebondit sur le divan avec un peu trop de force et roule en dehors du toit pour atterrir un étage plus bas, dans les bras d’un vampire tranquillement installé dans un fauteuil sur le balcon de l’attraction
Echec : Tabarnak ! Le toit moisit de l’attraction craque lorsque Robin s’écrase sur les planches en bois et cède complètement sous le poids de Kyte qui lui atterrit droit dessus. Ils tombent tous les deux directement dans la maison de l’horreur. Leur chute est heureusement amortie par un vieux lit poussiéreux, occupé par un squelette en plastique qui gît fièrement entre eux et semble vouloir les enlacer tous les deux. La lumière provenant du toit éventré est hélas trop faible pour leur permettre de discerner leur environnement… et déjà des grognements se font entendre dans la pénombre.    

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LE DESTIN
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l'être suprême
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptyJeu 13 Aoû - 20:16


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Robin-Hope Berry
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 15 Aoû - 14:15



dead or alive
WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
La grande roue s’agite, Kyte s’agite plus encore, et moi je reste clouée sur place, les yeux écarquillés d'effroi passant de mon ami braillant à la horde de rôdeurs qui me foncent dessus (avec une rapidité toute relative certes mais ça n’en reste pas moins intimidant !) Prenant mon courage et ma petite hache à deux mains, je m’apprête à me défendre comme je peux quand du coin de l’œil je vois Monsieur Fourbe fondre sur Kyte, dans tous les sens sur terme - non vraiment, il se rapproche à une vitesse déconcertante tout en laissant ses entrailles s’écouler sur mon ami (et mon petit chapeau !) en mode désintégration totale et je fais un bond horrifié sur place avec les mains qui s‘agitent inutilement avant de me résoudre à un cri suraiguë : « ATTENTION ! » Heureusement, Kyte se rebiffe, attrape le malotru par le col et le secoue. Le secoue d’ailleurs tant et si bien que ce dernier passe par dessus le bord pour s’écraser par terre avec un bruit à soulever le cœur et je dégluti avec une petite grimace. « ON FAIT MOINS L’MALIN, HEIN ! » nargue Kyte, conquérant, et je tente de lever les pouces vers lui pour lui transmettre mon enthousiasme feint avant de me reconcentrer. Allez Robin, réfléchis, réfléchis, on fait quoi maintenant ? La manivelle ! Si je rebaisse la manivelle, tout va s’arrêter ! Bravo Robin ! Merci Robin ! Je m’apprête donc à rabaisser la manivelle et mettre mon plan de génie à exécution… sauf que Kyte se trouve à présent tout en haut de la grande roue… et je n’ai pas le temps t’attendre qu’il redescende avant l’arrivée des rôdeurs. Re zut. Il hurle d’ailleurs, mon Kyte, hurle sa victoire, fier aigle sauvage à la vigueur toute retrouvée, bec en l’air, poings sur les hanches, plumes au vent, the american way, et le petit bob à fleurs sur ses bouclettes rajoute une touche de poésie à ce prodigieux tableau. C’est beau oui, vraiment, mais ça attire aussi de plus en plus de errants qui, du fin fond de la fête, décident de rappliquer mollement mais surement. « Euh, Kyte ? » il hurle encore « KyyyYYYYTE » et les errants sont là. Je recule en brandissant ma hache comme si ça allait les intimider et leur donner envie de rebrousser chemin, mais ils n’ont en cure. Je commence donc à les repousser avec mes bras de hamster quand soudain : « VIENS PAR ICI MA LAPINE ! VIENS SOUS LA ROUE ! » « QUOI QUOI ? » je contre-braille, affolée, alors que j’ai très bien entendu. Peut-être que c’est d’ailleurs la raison de mon affolement - parce que je ne suis pas sûre de comprendre la logique du raisonnement, mais l’heure n’est plus à la réflexion, et j’accorde une confiance aveugle à Kyte, alors sans plus hésiter, je m’élance, repoussant rôdeurs et maroufles sur mon passage et je cours à toute vitesse rejoindre le pied de la roue où Kyte se rapproche. Peut-être va-t-il sauter ? Non ! Il tend la main, il veut que je le rejoigne ! Mince, j’ai été trop loin ! Je tends les bras pour essayer d’attraper son siège mais le canadien a d’autres plans et bientôt je me sens quitter le sol, attraper par la hanse de son sac à dos. Je laisse échapper de nouveaux cris et gesticulations paniqués puis sans que je n’y comprenne rien je me retrouve installer confortablement sur le siège à côté de lui, le cœur battant, les yeux écarquillés. « Bienvenue à bord de l’étoile de Brisbane ma p’tite demoiselle ! Veuillez garder les mains et les pieds à l’intérieur de la banquette et vous accrocher au dossier… ça va secouer ! » Qu’il chantonne joyeusement et j’éclate d’un rire tremblotant. Kyte, il sait toujours comment dédramatiser. Alors bien sûr, je lève les mains en l’air en laissant échapper un petit « woooh » enthousiaste et chevrotant avant qu’une secousse ne me fasse paniquer et je m’agrippe à ce que je peux, c’est à dire le bras de Kyte d’un côté et le dossier du siège de l’autre. En bas, la horde de rôdeurs nous attend d’un pied aussi ferme que dolant, secouant tantôt la roue, se faisant tantôt embarquer par les sièges en mode pelleteuse. « Ça sent pas bon, mais alors pas bon du tout ! Faut qu’on s’tire d’ici mon p’tit ! » C- comment ça il n’avait pas de plan ? Je sens ma respiration s’accélérer à nouveau. Kyte, lui, est concentré, il ne rigole plus du tout, alors moi non plus. Les yeux exorbités, je regarde partout autour de moi pour essayer de trouver une solution. Continuer d’escalader les sièges précédents de la roue comme des rongeurs en espérant que les rôdeurs se lassent et s’en aillent ? Sauter dans un arbre feuillu puis courir vers la ville en espérant trouver asile ? Je ne sais pas je ne sais pas je ne - « T’as pas une carte dans ta besace là qu’est-ce c’est qui pourrait nous indiquer l’chemin ? » Je déglutis, me tournant les pouces. Il est temps de dire la vérité, alors je prends une grande inspiration : « En fait je… je ne sais pas lire les cartes… je n’ai jamais su lire les cartes. J’y comprend rien, c’est tout petit, je sais même pas ce que je suis sensé chercher, je suis la détentrice de la carte et je sais pas la lire, je suis une fraude, quand j’étais plus jeune les copains s’en rendaient pas compte parce que… ils étaient aussi bourrés que moi ! Et je trouvais toujours une âme charitable pour me montrer le droit chemin mais depuis qu’on s’est fait séparer avec la troupe je suis perdue et il n’y a personne et… je ne sais pas lire ma carte » et l’aveu de la honte éclate avec en sanglot piteux. Je baisse les yeux et me mords les lèvres et essuyant une grosse larme qui coule le long de ma joue du revers de ma manche pouilleuse. Pas de réponse, je relève la tête vers mon ami mais son visage est tout fermé. Je l’ai déçu ! Si on meurt ce sera ma faute je suis nul comme lapin de compagnie. Et alors il est formel : « Pas l’temps d’niaiser, j’vais te lancer. Prépare-toi pour l’atterrissage. » La panique commence à m’envahir alors qu’il s’empare déjà de ma taille et je comprend qu’il compte bel et bien se débarrasser du poids mort que je suis. « N-non je- je peux être utile autrement ! Je peux êtr-AAAAAAHHH » Mes protestations sont vaines, la lancée de Robin est enclenché, je voltige dans les airs en criant jusqu’à la fin de temps. D’un coup, le sol arrête de se rapprocher et je réalise que je suis une fois de plus accrochée par le sac à dos. C’t’humilant à la fin… Les yeux globuleux baigné de larmes, les cheveux voltigeant dans tous les sens et hachant ma vision, j’halète pour reprendre mon souffle, et mon regard se fixe à nouveau sur Kyte qui se lance à son tour en vol plané… avant de rebondir sur un canapé poussiéreux et disparaître dans le vide. Nouveau cri aspiré de l’horreur. Puis : « KYTE ! hurlé-je, KYTE RIEN DE CASSÉ ? » Pas de réponse, je commence à me débattre avant de réaliser que ce n’est pas une idée très stratégique quand un krrrrr venant de mon sac et n’annonçant rien de bon atteint mes oreilles. « … AU SECOUUUURS ! » Ok ok Robin, respire, tout va bien, on a survécu à bien pire, un deux trois, ok où sommes-nous ? Regardant alors autour de moi pour prendre connaissance de mon nouvel environnement précaire, je réalise être accrochée sur l’aiguille décorative de la maison de l’horreur. Soulagée, je comprends que Kyte ne voulait probablement pas se débarrasser de moi, juste me mettre en sureté. J’entreprend alors d’attraper la grande aiguille avec mes deux mains tout en cherchant la petite aiguille de mes pieds mais bien sûr elle est trop loin, alors je lève mes jambes pour essayer de me balancer, ondule piteusement pendant quelques secondes avant de réussir à prendre de la vitesse et tendre le pied le plus loin possible pour essayer de rattraper le toit. Je me fais penser à Doc dans Retour Vers Le Futur et la similitude me fait un peu rigoler mais ensuite j’entends un nouveau krrrrr lugubre alors j’arrête de rigoler et me concentre à nouveau. A la une, à la deux… mon pied touche enfin le toit, hallélujah, je tend l’autre, m’agite encore un peu, me lance, récupère mon sac au vol, et atterris par miracle à bon port en un seul morceaux. Moment de flottement puis « OH YEAH ! » que je m’exclame en serrant les poings de victoire avant d’en tendre un vers le ciel parce que je ne m’attendais pas à un tel succès. Ensuite je me rapproche du rebord où mon ami a disparu, les bras bien tendus de chaque coté comme une équilibriste, et je penche prudemment la tête. « Mon Kyte, tu m’entends ? » Il est bien là ! Je serre à nouveau les poings de chaque côté de ma tête sous le coup du soulagement joyeux puis entreprend de me mettre à plat ventre. « Attends, je te rejoins ! » Prudemment, je me tourne, toujours sur le ventre plate comme une crêpe, puis rapproche mes jambes du bord et recule lentement. Bientôt mes jambes s’agitent dans l’air, cherchent un appui, n’en trouvent pas, alors je me penche un peu plus, et encore un peu plus, et encore un peu p-OUPS ! Les tuiles noir mes glissent des doigts et voilà que je tombe dans le vide avec un cri perçant. Heureusement, ma chute est bientôt amortie… par Kyte. « OH NON ! Je suis désolée ! Ça va ? Ça va ? » je demande précipitamment alors que mes mains tâtonnent maladroitement son visage pour m’assurer qu’il n’a rien comme un raton laveur le ferait face au chat dont il vient malencontreusement de croquer l’oreille. Ensuite je réalise que Kyte est lui-même sur les genoux d’un vampire, lui-même sur un fauteuil. « Eh bah on fait la paire, comme poupées russes ! je ricane de bon cœur avant de me reprendre : Faut pas qu’on traine, les rôdeurs vont pas tarder à rappliquer avec tout ce raffut, faut qu’on traverse la maison de l’horreur… » nous passerons par les mines… Et, joignant le geste à la parole, j‘entreprend de me lever des genoux de Kyte pour passer la tête par la fenêtre cassée. Il fait sombre, mais la voie semble libre…

codage par amatis et birdiesnow


Win : ils réussissent à grimper dans une petite voiture et le début de l’aventure se déroule sans encombre. On dirait presque un trajet à la « it’s a small world after all », enfin, avec un peu plus de spectres en plastique qui apparaissent subitement ici et là, et une voix off lugubre en arrière fond…
So close :  quelques rôdeurs se font balader dans les petites voitures. Il faudra marcher à côté plutôt, mais le chemin est parsemés d’embuches, de rails, de trous… et de rôdeurs.
Fail :  un rôdeur (?) dans un costume de loup-garou apparaît subitement juste devant la fenêtre et tend brusquement les mains pour attraper les cheveux d’une Robin en panique.



please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::


Dernière édition par Robin-Hope Berry le Sam 15 Aoû - 14:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 15 Aoû - 14:15



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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 12 Sep - 19:19


dead or alive, welcome to rôdeurland
Zombinyte, ou les retrouvailles d'un grand type louche et de son lapin nain australien
La chute ne dure que quelques secondes et pourtant le temps semble s’arrêter. Là-haut dans les airs, il voit tout, capte tout, entend tout. Le sac de Robin qui s’accroche aux aiguilles de l’horloge, la suspend un peu plus bas. Sauvée. La marée en décomposition sous ses pieds, les visages sans mâchoire tournés dans sa direction. Les cris de la taule dans son dos, la puanteur ambiante, les grognements. Le soleil qui décline à l’horizon, sa lumière orangée sur les bâtiments. La musique joyeuse du manège qui creuse encore un peu la tristesse de cette fête foraine décomposée par le temps, les maux et les gens. Et cette banquette éventrée qui occupe bientôt toutes ses pensées comme son champ de vision. Le vent dans les bouclettes, Kyte s’en approche à toute vitesse. Avec un cri conquérant, il bascule son corps vers l’avant et se prépare à l’impact. Les genoux légèrement pliés et les jambes aussi détendues que possible, il s’enfonce dans la toile moisie, taquinant de ses rangers les ressorts rouillés qui amortissent sa chute dans un grincement protestataire. Là, il aurait dû se laisser tomber sur le côté, rouler pour continuer sur le béton inégal du toit. Seulement ce traître de matelas en a décidé autrement et déjà ses ressorts se tendent pour rejeter l’intrus. « Ah ?! » S’offusque Kyte en sentant son corps rebondir lourdement. Il n’a pas le temps d’esquisser le moindre geste pour se rattraper que l’infâme nid de ferraille le recrache comme un malpropre et l’envoie continuer sa chute un étage plus bas. Les sens en éveil, un cri continu aux lèvres pour se donner du courage, le survivant essaie de se raccrocher à tout ce qui dépasse pour amortir le choc. Mais les décors moisis cèdent sous son poids et le voilà qui tombe le cul en premier dans un petit endroit étriqué tandis qu’une douleur fulgurante lui transperce aussitôt la hanche. « AAAAAAHHHH ! » Qu’il gueule pour s’encourager et relâcher un peu la pression. Ça ne calme pas la douleur au demeurant, qui se réveille au moindre de ses mouvements, si bien qu’il décide de rester assis bien sagement en attendant que ses vieux os se remettent ou acceptent d’obtempérer.

Rassuré sur l’état de Robin par le « OH YEAH ! » victorieux qu’elle vient de laisser échapper, il profite de sa déconfiture pour observer un peu son environnement et constate qu’il a atterrit droit sur les genoux d’un vampire à l’air peu amène, dont les bras squelettiques semblent chercher à l’enlacer tendrement. « Désolé vieux, mais j’préfère les femmes un peu plus en chair ! » Il badine pour faire passer le temps et se remettre de ses émotions, surtout. Il n’a guère le temps de faire davantage connaissance avec son compagnon d’infortune car bientôt le visage autrement plus agréable de sa lapine de compagnie apparaît dans son champ de vision. « Mon Kyte, tu m’entends ? » Qu’elle lui lance, ses yeux sondant l’obscurité naissante pour tenter de le repérer. « Pour sûr mon p’tit, j’suis juste ici ! » Elle semble heureuse de cette découverte, comme une enfant joyeuse qui vient de découvrir un petit cadeau dans son paquet de céréales. Si heureuse d’ailleurs qu’elle se couche aussitôt sur le sol, les jambes agitées d’une effervescence qui le touche. « Attends, je te rejoins ! » « Fais donc, fais donc… » Il l’encourage, un sourire attendrit aux lèvres tandis que ses petits pieds malhabiles s’agitent à quelques mètres au-dessus de son nez. Pourquoi c’est qu’elle est pas passée par l’intérieur ? Il ne peut s’empêcher de se demander, quelque peu étonné par sa méthode. Kyte ne voit la tuile arriver que lorsque celles qu’agrippait Robin viennent s’écraser à ses côtés. Il n’a pas le temps de la prévenir, ni de la rattraper. Tout juste celui d’accuser le choc quand son petit corps alourdi par la chute vient s’écraser sur lui. « AH. » Qu’il beugle dans un souffle pour parer au craquement en provenance de sa hanche. « OH NON ! Je suis désolée ! Ça va ? Ça va ? » Elle s’inquiète aussitôt, ses jolies petites mains virevoltant autour de son visage comme pour lui transmettre un peu de cette belle douceur qui l’habite. « Non d’un p’tit bonhomme ! J’crois bien qu’tu m’as remis l’bassin en place ! » Qu’il réplique, une main plaquée contre son coccyx, tâtant la sensation un peu sourde qui a remplacé la douleur lancinante de tout à l’heure. Elle se détend la lapine aventureuse, prend soudain conscience de leur empêtrement douteux : « Eh bah on fait la paire, comme poupées russes ! » Il la dévisage un instant sans comprendre, puis l’image traverse l’épaisseur brumeuse de son cerveau et il éclate de rire, tapant sur le genou de Robin en voulant atteindre le sien. Ma foi c’est pas désagréable au fond comme arrangement. C’est que ça lui rappelle les soirées d’été autour du feu avec sa p’tite famille. Il serait bien resté ici quelques minutes encore, à lui raconter des histoires d’aventure ou des histoires qui font peur en coiffant sa tignasse, mais déjà elle s’anime et le ramène à la réalité. « Faut pas qu’on traine, les rôdeurs vont pas tarder à rappliquer avec tout ce raffut, faut qu’on traverse la maison de l’horreur… » « C’est bien vrai ! » Il répond aussitôt pour dissimuler sa déception, frappant contre les rebords du siège avec détermination pour éviter de trop la secouer cette fois. Mais déjà elle se lève, fièrement portée par ses petites pattes agiles et visiblement peu impactées par la chute. Ah, jeunesse ! Immortelle poésie du cœur ! Qu’il récite en se levant précautionneusement pour ne pas froisser ses vieux os rouillés.  

Les bras appuyés contre la rambarde, il la regarde passer sa tête bouclée puis lui reste de son petit corps dans la maison de l’horreur, prête à embrasser cette nouvelle aventure. Gagné par sa témérité, il la suit aussitôt, la même audace dans ses gestes, quoi que plus engourdis. Alors il peste contre les morceaux de verre qui le gênent, le cadre de la fenêtre trop petit pour sa carrure, et puis un peu l’obscurité, aussi. Tout pour rejeter la faute sur autre chose que ses muscles asséchés par les années. A l’intérieur, la pâle lueur du soir filtre à peine à travers les lourds rideaux et les carreaux cassés qu’ils viennent de traverser. Il règne dans l’attraction une ambiance à la fois calme et pesante, impression renforcée par un bourdonnement continu que Kyte ne parvient pas tout de suite à identifier. Soudain, une masse informe perce la pénombre et avance mollement vers eux. « Reste derrière moi, ça va saigner ! » Qu’il tonne d’une voix autoritaire en dégainant son couteau, un bras placé devant de corps de sa lapine pour la protéger. Mais à défaut d’un zombie putréfié, il reconnaît dans son ennemi présumé une petite voiture à l’air peu offensif. « Tiens donc ! » Il s’étonne en abaissant on arme. « Allez viens, on embarque ! » Et sans prendre le temps de réfléchir davantage, les voilà qui grimpent sur le véhicule en marche. Dolent, le voyage est plutôt agréable, lui rappelle des jours anciens, où l’horreur ne se trouvait qu’à l’intérieur de ces attractions créées pour effrayer les âmes sensibles et les enfants. La petite musique et la voix prétendument inquiétante font presque comme une berceuse tandis que la voiturette grinçante les traîne à travers la maison peuplée de vampires à la mécanique rouillée et de spectres poussiéreux. « Ma foi si j’avais su c’est plutôt là que j’me serais échoué tout à l’heure ! » Kyte ricane en tapotant de ses doigts le bois de la portière. Il n’abaisse pas tout à fait sa garde néanmoins, prêt à réagir au quart de tour si l’un des démons pastiches se révélait un peu trop réel à son goût. D’ailleurs, les grognements s’intensifient à mesure qu’ils approchent de la sortie, et le canadien est prêt à parier que ces sons discordants ne proviennent pas de l’enregistrement grésillant. « Terminus, tout l’monde descend ! » Il décide alors en sautant sur le côté avec un poil moins de souplesse qu’il ne l’avait espéré. Bon sang, ça m’rajeunit pas tout ça… Il grince, une main appuyée sur sa hanche et l’autre tendue vers Robin pour l’aider à se réceptionner. « Ces vermines doivent être partout dans le parc à l’heure qu’il est. M’est d’avis qu’on serait plus en sécurité au sommet. » Une main pointée vers le ciel et l’autre placée dans le dos de la jeune femme, il l’entraîne en sens inverse pour remonter l’attraction et rejoindre le toit, d’où ils pourront plus efficacement se repérer. Alors qu’ils arrivent au dernier étage, son regard est attiré par un lit poussiéreux à l’air passablement confortable, tout juste occupé par un squelette édenté en robe de marié. « Ma foi, ça donne presque envie d’faire un p’tit somme ! » Il ricane en s’en approchant. Mais plutôt que de s’abandonner à l’appel moelleux des oreillers, Kyte utilise la commode placée juste à côté pour atteindre une petite trappe qui mène certainement au toit de l’attraction. Après quelques efforts, le bois rongé finit par céder et un peu de la lumière du soir vient faire danser la poussière dans l’obscurité. Il passe d’abord la tête, pour s’assurer que la voie est libre, puis se hisse à l’extérieur. Les poings sur les hanches, Kyte se redresse de toute sa hauteur, prend une profonde inspiration et contemple dignement l’étendue de son royaume des damnés, qu’il a encore vaincu pour une journée. « Société, société… tu m’auras pas ! » Qu’il chantonne alors aux quatre vents, jusqu’à ce qu’une petite voix le rappelle à l’ordre. Coudon ! J’ai oublié ma p’tite lapine ! Aussitôt il se penche vers le trou sombre d’où il a émergé et attrape la menotte qui se tendait pour essayer d’agripper les rebords trop hauts et la tire fermement jusqu’à lui. « Belle vue n’est-ce pas ? » Il exhale après avoir repris son souffle, le regard fièrement porté vers l’horizon. Une main placée autour des épaules de Robin, il l’entraîne vers l’extrémité du toit et désigne la structure métallique du grand huit qui passe au-dessus de leurs têtes. « Tu vois ces rails ? Si on les suit jusqu’à la forêt, on pourra filer sans encombre pis s’trouver un terrier pour la nuit. » Son plan est simple et ça lui plait. Moins de variables à gérer c’est aussi moins d’emmerdes à anticiper. « J’te fais la courte échelle pour qu’tu puisses t’y faufiler pis après tu m’aides à grimper. Qu’est-ce tu dis d’ça mon p’tit ? »
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Robin-Hope Berry
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 2 Jan - 20:41



dead or alive
WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
D’abord il y a eu ma chute, puis il y eu un crac, puis il y a eu son cri, alors il y a eu le mien, et pendant une seconde c’était la panique à bâbord jusqu’à ce que les traits horrifiés de mon ami se muent en agréable surprise et qu'il annonce joyeusement que je lui avais « remis l’bassin en place ! » Je savais pas si c'était très rassurant mais j'étais très rassurée alors mon bec s’est ouvert tout grand et j’ai ricané de bon cœur et il a ricané lui aussi en me tapant le genoux à la bonne rigolade. Il faisait souvent cet effet, Kyte. C’était une vraie boite de chocolat pour le coup, on savait jamais à quoi s’attendre, mais la surprise était toujours bonne, au final. Un yoyo émotionnel ambulant, pour sûr on s’ennuyait jamais avec lui ! Quelques plaisanteries de boute-en-train échangés et hop, on était de nouveaux sur pieds, aux aguets, prêts à poursuivre cette grande aventure et à échapper à la maison des milles rôdeurs (comme je venais de la rebaptiser). J’ai passé la tête par la fenêtre cassée, puis le reste de mon corps a suivi et bientôt ce fût au tour de Kyte. Il a grogné et il a grommelé un peu, pour la forme, mais ensuite il était à mes côtés, yeux plissés et poings sur les hanches, la bravoure incarnée. Autour de nous, il faisait très sombre. Seules quelques lumières pourpres artificielles et les rayons pâles du soleil perçant à travers notre fenêtre laissaient devinés l’architecture bourgeoise style xixe siècle de l’attraction, tout en tapisseries lourdes et grands escaliers de pierre et lustres clignotants (tout à fait charmante, en somme !) Une petite musique grésillante s’élevait aussi dans la pénombre (un brin flippante celle-ci mais pas moins charmante pour autant !) « Reste derrière moi, ça va saigner ! » gronda subitement Kyte en me repoussant vers l’arrière d’un geste protectif. Hein quoi ? Toute à mon observation des lieux, je n’avais pas senti la menace approchée. Alors je me suis mise sur la ponte des pieds, dégainant ma mini hache, concentrée et… c’est une petite voiture grinçante qui est venue nous rencontrer. « Tiens donc ! qu’il a lâché, surpris mais pas mécontent. Allez viens, on embarque ! » Et hop, on a embarqué. Moi j’étais même plutôt très enthousiasme parce que j’aime beaucoup les attractions comme ça. Les mains et les pieds à l’intérieur du véhicule, le sourire aux lèvres, j’ai regardé autour de moi alors qu’on se faisait tirer de façon plutôt saccadée vers de nouvelles contrées. « Oh regarde le vampire ! Il ressemble pas un peu à Gandhi ? Eh t’as vu la broderie comment elle est jolie ! Tu crois que je peux la prendre ? Wow regarde les fantômes avec la lumière, quelle idée de génie ! Et la chaise qui bascule toute seule ! T’as vu ? T’as vu ? » que je m’enjouais en continue, tendant brusquement le bras sous le nez de Kyte pour pointer mes trouvailles à droite à gauche dés qu’une nouvelle apparaissait. J’en oubliais complètement le monde extérieur et les tracas qui nous affairaient. « Ma foi si j’avais su c’est plutôt là que j’me serais échoué tout à l’heure ! » Il a ricané et mon rire s’est joint au sien. Tout ceci était bien trop chouette ! Il y avait même un grand lit rouge à baldaquin comme j’en avais souvent rêvé étant petite, alors sûre qu’on aurait pu resté là pour la nuit ! Mais bientôt, trop vite, l’attraction a touché à sa fin. « Terminus, tout l’monde descend ! » a clamé mon ami avec autorité et, déçue j’aurais voulu plaidé « oh non allez encore un tour ! » mais les rôdeurs nous attendaient de pieds fermes en face et, compréhensive, je me suis contentée d’une moue dépitée en hochant la tête puis j’ai attrapé la main qu’il me tendait et je suis sortie à contrecœur de notre voiturette. Kyte c’était peut-être bien la seule personne dont les élans d’autorité me donnaient pas systématiquement envie de me rebiffer et de faire le stricte opposé. Plus surprenant encore, je les trouvais parfois plutôt rassurants. Mais ça c’était son aura de leader né ! « Ces vermines doivent être partout dans le parc à l’heure qu’il est. M’est d’avis qu’on serait plus en sécurité au sommet. » « Au... sommet ? » j’ai répété un peu hébétée tandis qu’il pointait le ciel en me poussant doucement mais surement vers l’intérieur de la maison d’où nous venions d’arriver. « Ah ? Ah bon… bon d’accord ! En route ! » j’ai alors décidée, forte de l’assertivité de mon ami en qui j’avais une totale confiance, de nouveau tout à fait motivée même si j’ignorais ce qui nous attendait. Parce que Kyte c’était un survivant, un vrai de vrai, même avant l’apocalypse, il avait vécu dans les conditions les plus extrêmes, à la guerre, dans la rue sous la neige, dans la cale d’un bateau à se cogner partout et dormir dans des draps mouillés, partout j’vous dis ! Et toujours il avait su s’en sortir, alors je me faisais aucun soucis pour lui. Pour moi… c’était un peu différent, d’autant que nos techniques différaient et j’avais jamais été très douée pour suivre les plans d’autrui. Mais à problème extrêmement douteux, solution extrêmement douteuse, comme on dit. Si je le suivais prudemment, tout devrait bien se passer ! Et au passage, j’ai sucré la jolie broderie qui m’avait tapé dans l’œil à l’allée - mes élans kleptomane de jeunesse se réveillant full force depuis le début de l’apocalypse, allez savoir (mais du coup j’avais aussi un joli blouson d’aviateur et des lunettes de soleil roses et plein de B12 et ça c’était plutôt chouette hein ? hein ?) « Ma foi, ça donne presque envie d’faire un p’tit somme ! » ricana à nouveau Kyte en regardant mon lit à baldaquin « Mais oui ! Mais oui ! Suffit de demander à Madame Squelette de se décaler un peu et hop le tour serait joué ! » j’ai gloussé moi aussi, espérant presque un changement de programme car la fatigue pourrait bien me rattraper dans la seconde. Kyte s’est approché du lit, je commençais déjà a retiré mes chaussures, mais au lieu de s’y vautré comme je l’aurais espéré il a ouvert une petite trappe au dessus plutôt et il s’y est faufilé. Zut.Dépitée, j’ai relacé mes bottines. « Société, société… tu m’auras pas ! » qu’il fredonnait au dessus, conquérant. J’ai rigolé, bras tendus, trop courte pour atteindre la trappe, attendant qu’il me tire comme il l’avait fait jusqu’ici, mais rien ne se passa. Alors je me suis assise sur le lit et j’ai fredonné moi aussi « J'ai marché sur bien des routes, j'ai connu bien des patelins, partout on vit dans le doute, partout on attend la… faim ! » le signe de ralliement, Kyte s’est aussitôt penché et sa main est apparue devant moi alors je m’y suis cramponnée et à nous deux on a réussi à me poser sur le sommet du toit, comme il avait dit qu’on devait faire. « Belle vue n’est-ce pas ? » J’ai gentiment couvé mon Kyte du regard avec son joli chapeau enfoncé sur le crâne et puis j’ai laissé mon regard parcourir l'immensité du parc à l'abandon. Le vent soufflait sur mes cheveux framboises un peu sales et les faisant voltiger dans tous les sens autour de mon visage alors ma vue à moi était plutôt haché mais belle elle l’était, ça c’est sûr ! Toutes les attractions lumineuses et colorés s’étendaient à nos pieds, un grand 8 majestueux s’élevait jusqu’à nos yeux, d’un côté de l’horizon se dressait la ville et hauts ses bâtiments, de l’autre une grande forêt feuillu, et au dessus de nos têtes : un ciel si pâle qu’il aurait aisément pu neiger (si ce n’était pour la chaleur orageuse qui nous écrasait). Une main autour de mes épaules, Kyte m’a entrainé vers un bout du toit et tel un fier Mufasa expliquant la vie et les limites de son territoire à son ingénu lionceau Simba, il m’a expliqué à moi : « Tu vois ces rails ? Si on les suit jusqu’à la forêt, on pourra filer sans encombre pis s’trouver un terrier pour la nuit. J’te fais la courte échelle pour qu’tu puisses t’y faufiler pis après tu m’aides à grimper. Qu’est-ce tu dis d’ça mon p’tit ? » « Ça marche ! » Pas le temps de réfléchir, pas le temps de se demander si il n’y aurait pas éventuellement plus de rôdeurs dans la forêt que dans mon lit rouge à baldaquin, pas le temps de niaiser comme il dirait. Agir d'abord, réfléchir ensuite ! Telle est la devise des vrais héros ! Improviser, toujours improviser ! Alors aussitôt dit aussitôt fait, j’ai placé mon pied dans les mains de Kyte, tendu les bras au maximum et me suis accrochée aux railles comme un koala avant de basculer sur le ventre et de me redresser presque sans trembloter. « Hehe yeAh on a réussi ! Dum dum dum, another one bites the dust ! » j’ai dansoté, fière, avant qu’un petit vacillement me rappelle que je n’étais pas aussi adroite que je l’espérais et que si je ne voulais pas finir comme une crêpe sur le sol à bite the dust justement je ferais mieux de revoir un peu mes ambitions à la baisse. Me penchant alors à mon tour, j’ai attrapé l’avant-bras de Kyte pour l’aider à se hisser sur le grand 8 puis j’ai tapé dans sa main quand ce fut chose faite. « On fait vraiment une sacrée équipe ! Quelques minutes qu’on s’est retrouvé et toujours aucun mort, presque pas de blessé, moi j’appelle ça une belle victoire déjà ! » je n’étais pas peu fière de nous ! Alors, forte de mon petit speech d’(auto) encouragement, j’ai prudemment entamé notre nouvelle virée sur ce chemin sinueux en essayant très fort de ne pas penser au fait qu’on était 80 mètres au dessus du sol sous peine de paniquer et tout faire foirer. « Regarde pas en bas regarde pas en bas regarde pas en bas regarde pas- » Oh je n’avais pas vraiment le vertige… mais… « AH ! KYTE ! J’AI REGARDÉ ! JE CONTINUE DE REGARDER ! » j’ai regardé et j’ai vu mes pieds marcher sur des tous petits barreaux glissants et j’ai vu le vide en dessous et j’ai vu la horde de rôdeurs qui s’y agglutinaient et j’ai senti mon cœur faire un bond dans ma poitrine et maintenant mes bras faire le mouliner pour essayer de retrouver un équilibre mais équilibre je n’ai jamais eu et cette fois c’est sûr je vais tomber et je vais mourir et ce sera la fin et -  je me suis stabilisée. C’était peut-être la Chance, c’était peut-être la main de Kyte sur mon épaule, c’était peut-être - « Euh… euh Kyte ? On fait quoi, de ça ? » c’était peut-être la vision d’une voiturette droit devant se rapprochant de nous un peu trop rapidement, avec dans ses rangs quelques errants lugubrement dolents…

codage par amatis et birdiesnow



please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 16 Jan - 17:45


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Zombinyte, ou les retrouvailles d'un grand type louche et de son lapin nain australien
Le plan est à peine exposé que le lapin s’emballe : « Ça marche ! » Elle piaille, l’enthousiasme incarné. Les poings sur les hanches, Kyte la couve d’un regard complaisant et roule sa moustache de fierté. Déjà elle s’agite, tend tout son petit corps pour le préparer à sa prochaine mission. Alors, dévoué, il s’agenouille devant elle pour mieux lui présenter son ascenseur humain. Elle y écrase sa godasse, pousse tout son poids dans la paume de ses mains et, les bras tendus vers sa destinée, parvient à agripper les rails de l’attraction qui les surplombe. « T’y es bien accroché mon lapin ? » Pas de réponse. Kyte se redresse pour accompagner son mouvement, les mains virevoltant autour de ses hanches et de ses cuisses au cas où elle aurait besoin d’une pulsion supplémentaire. Les sourcils froncés pour tenter d’y voir quelque chose, il manque de se prendre un coup de pompe enthousiaste en pleine face tandis qu’elle s’agite dans tous les sens pour se hisser sur l’attraction jaunâtre. C’est qu’il y a de la force dans ces mini biceps ! Une fois étalée sur la ferraille aérienne, elle se redresse fébrilement, et il y a quelque chose de poétique dans sa fière posture dressée à contre-jour.  « Hehe yeAh on a réussi ! Dum dum dum, another one bites the dust! » Une petite danse de la victoire, bientôt remplacée par un petit balancement casse gueule qui la ramène bien vite à de plus justes considérations. « ‘Tention quand même bein mon p’tit... » Il grommelle en retroussant ses manches pour se préparer à sa propre ascension. Les jambes pliées pour se donner une plus grande force d’impulsion, Kyte pousse un cri d’encouragement qu’il tiendra tout au long de l’opération. Ses paumes agrippent le métal, ses pieds se balancent dans le vide. Aidés par les petites griffes de Robin, ses muscles fatigués tentent de soulever le poids, ses jambes s’accrochent aux rails comme lui à sa vie et enfin il parvient à se rouler jusqu’aux pieds du rongeur où il reprend enfin sa respiration, essoufflé par l’effort de sa traction comme de son hurlement. « On fait vraiment une sacrée équipe ! Quelques minutes qu’on s’est retrouvé et toujours aucun mort, presque pas de blessé, moi j’appelle ça une belle victoire déjà ! » Qu’elle commente joyeusement à ses côtés, prête à se lancer dans de nouvelles péripéties avec la fougue que lui confère sa jeunesse. « Pour sûr qu’on fait une belle équipe, y’a pas erreur ! » Il ne peut s’empêcher de répliquer avec un brin de fierté. Car elle a raison et il faut bien leur reconnaître : étant donné les circonstances acrobatiques de leurs retrouvailles, on peut dire qu’ils s’en sortent plutôt pas mal. « ON ZE ROAD AGAIN! » Il s’encourage donc, boosté par ce regain de conviction. Les pouces nonchalamment enfoncés dans les poches de son jean, il emboite le pas de sa lapine aventureuse et remonte tranquillement les rails métalliques de l’attraction.

Elle a le pas prudent mais sûr, ses petits pieds suivant diligemment le chemin tracé par les barreaux jaunes. Pour autant, il la guette du coin de l’œil, veille à son équilibre comme il la sait rebelle et vivace, du genre à se laisser déconcentrer par un papillon qui passerait par-là et après lequel elle serait capable de gambader en oubliant le vide. Lui, c’est son rôle de la laisser faire, mais de la retenir des fois que toute cette belle innocence la mettrait un peu trop en danger. Bah, il s’en fait pour rien, peut-être. La preuve, c’est qu’elle se répète toute seule son petit mantra pour ne pas l’oublier : « Regarde pas en bas regarde pas en bas regarde pas en bas regarde pas- » Elle se coupe, l’intrigue. Kyte suit son regard et laisse le sien s’aventurer par-delà les petits barreaux jaunes qui soutiennent leurs pieds. En dessous, le vide. Et une cinquantaine de mètres plus bas, la marée de cadavres ambulants qui se dandinent grossièrement à la recherche de leur prochain dîner, les sens tout confus par les lumières et les sons en provenance des attractions ressuscitées. Qu’ils sont comiques et laids ! Pour un peu, ça lui donnerait presque envie de rigoler. Presque… parce que ce qu’il craignait arriva, et voilà que sa lapine s’affole : « AH ! KYTE ! J’AI REGARDÉ ! JE CONTINUE DE REGARDER ! » Qu’elle panique en agitant ses petits bras dans tous les sens comme si elle pouvait se transformer en rongeur volant et comme si ça pouvait l’aider plutôt que la déséquilibrer plus encore. « Allons, allons ! » Qu’il tonne d’une voix calme mais autoritaire. Son bras se tend, vif, attrape l’animal affolé par la peau du cou (par le col de sa veste, donc) pour l’aider à se stabiliser et pour la retenir surtout, des fois que l’envie lui prendrait d’aller s’écraser sur le point à ses pieds sur lequel elle ne peut s’empêcher de loucher. « Calme toi donc, imagine toi qu’le sol l’est tout près. Là. Voilà. » Il l’encourage en sentant qu’elle reprend pied. Mais plutôt que de continuer sa route, Robin s’immobilise, ancrée à l’attraction comme si rien ni personne ne pourrait plus jamais l’en déloger. Voyons, kessé donc qu’cette nouvelle malédiction ? La réponse lui vient dès que sa petite voix s’élève à nouveau pour attirer son attention sur leur prochain rebondissement : « Euh… euh Kyte ? On fait quoi, de ça ? » Les yeux rivés sur la menace qui s’élève au loin, la moustache agitée d’un tic nerveux, c’est tout juste s’il entend ses paroles. Car a une centaine de mètres à peine, une voiturette remplie de zombies leur fonce dessus aussi surement qu’ils sont dans la merde. « AH ! » Il proteste, offensé par cet obstacle furtif qu’il n’avait pas du tout prévu dans son plan censé les amener sans encombres jusqu’à la lisière de la forêt. Mais il n’a pas le temps d’y penser car le bolide se rapproche à toute vitesse et sera bientôt sur eux. Ça lui rappelle vaguement les problèmes de maths en primaire, ceux qu’ils ne calculaient jamais car, comme il l’expliquait aux profs : le temps que j’trouve ta solution d’marde j’sera déjà mort moué faque j’préfère penser à sauver mon cul.

Les pupilles dilatées par l’urgence, il braque son regard autour d’eux, analyse l’environnement, évalue leurs chances de survie. La navette placée trop près des barreaux, pas moyen de se coucher sur les rails en attendant qu’elle passe. Celles du dessous trop loin et la chutes trop risquée. Quant à courir en sens inverse ou sauter par-dessus, c’est même pas la peine d’y penser. « J’espère qu’t’as encore un peu d'force dans tes p’tits bras mon lapin parce qu’va falloir qu’on s’pende aux barreaux. » Qu’il annonce, vaguement désolé. « Assieds-toi vite. » Il presse en plaçant une main dans son dos pour parer tout éventuel sursaut de panique ou envie soudaine de fuir en sens inverse, ce qui la transformerait en terrine à coup sûr. Mettant son plan en application, il se tient aux rampes agitées de tremblements et laisse ses jambes balancer dans le vide. En face, son pauvre rongeur a perdu toutes ses couleurs. Il espère juste que si elle doit faire un malaise, ce sera après le passage de la navette. Pas avant… et surtout pas pendant. « Bon alors attrapes la barre en face de toi là. Voilà. C’est bien. » Assis face à face, deux barreaux entre eux, ils sont prêts. S’il avait pensé à tout ça avant de grimper sur ces rails, sûr que Kyte aurait pris le temps de sortir une corde pour sécuriser leur attache le moment venu de se pendre dans le vide. T’parles d’une erreur de débutant ! Car prendre le temps de la sortir maintenant, c’est se condamner à une mort assurée. A choisir il prend l’option qui qui leur donne une chance, même mince, de s’en sortir. « A trois. » Car pour cela, ils doivent attendre la dernière minute, économiser leurs forces en évitant de flotter dans les airs plus longtemps que nécessaire. « Un… » Le calme se fait dans son esprit. Les yeux braqués sur la machine qui déboule à toute allure derrière Robin, il guette le moment propice. « Deux… » Les mains se resserrent autour de la barre métallique. Le son se rapproche et hurle désormais à leurs oreilles. « TROIS ! » Il se laisse glisser entre les barreaux, ses yeux d’aigles braqués sur Robin, les jambes prêtes à s’enrouler autour d’elle pour la rattraper si ses petites mains venaient à la trahir dans la chute. Mais elle tient bon, frêle petit paquet tout balloté par le vent. « ET ON TIENT ! » Qu’il gueule pour se donner du courage. Pour être certain qu’elle puisse l’entendre, aussi. « SI T'FATIGUES T’ENROULES TES P’TITES PATTES AUTOUR D'MOI HEIN MON P’TIT MAIS SURTOUT TU LÂCHES PAS ! » Il braille, le souffle déjà raccourcit par l’effort, les muscles protestant contre cet exercice imprévu et le poids de son sac qui cherche à l’entraîner vers le bas tandis que ses paumes calleuses accusent la morsure cinglante de la barre métallique alors qu’au-dessus, la voiturette roule à toute allure.    
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un sacré coup du destin...
Win : Malgré les vibrations, Kyte et Robin tiennent bon. Après le passage, ils parviennent à se hisser à nouveau sur les rails, le cœur agité et le corps en sueur, mais en un seul morceau. Il leur reste exactement 8 minutes avant d’être confronté au même problème un peu plus loin.
So close : Malgré les vibrations, Kyte et Robin tiennent bon. Après le passage de la voiture, ils essaient de remonter sur les rails seulement leurs bras fatigués par l’effort refusent d’effectuer le mouvement de traction qui pourrait les sauver ! A leurs pieds, le sifflement de la voiturette annonçant son passage moins de deux mètres plus bas, légèrement sur le côté. Ils n’ont pas le temps de réfléchir à un plan. Leurs corps fatigués lâchent prise et c’est une bourrasque bienvenue qui guide leur chute. Ils retombent en vrac sur les rails, la peau marquée de bleus témoignant de leur péripétie, mais surtout… de leur survie !    
Fail : Les vibrations infligées par la course de la navette sont bien trop fortes ! Les paumes rendues moites par l’effort glissent sur le métal lustré et, entraînés par le poids bien trop important de leurs sacs à dos, Kyte et Robin sont précipités vers le sol. Leurs cris fendent l’air tandis que leurs bras s’agitent dans tous les sens pour tenter de stopper l’attraction terrestre, jusqu’à ce qu’ils atterrissent sur une surface molle qui amortit leur chute. Une fois remis de leurs émotions, ils comprennent qu’ils sont sur le toit en toile d’un chapiteau. Comment parviendront-ils à en redescendre et surtout… quel est ce crac sinistre qui retentit un peu plus haut ?  



Dernière édition par Kyte Savard le Sam 16 Jan - 17:48, édité 1 fois
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LE DESTIN
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 16 Jan - 17:45



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Robin-Hope Berry
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MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux.
LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues !
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 1 Oct - 21:28



dead or alive
WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
« AH! »« Et ça y est, j’hyper-ventile. Un Kyte surpris derrière moi, un wagon métallique plein de rôdeurs croquants prêts à nous dégommer comme des quilles droit devant, autant vous dire que la situation n’est pas tip top ! De nature plutôt posée et douée pour trouver des solutions rapides en temps de crises, je me dis que là tout de suite sauter dans le vide et improviser la suite pendant ma chute tel Spiderman semble un plan plutôt tentant. Je m’apprête donc à taper mon plus beau saut de l’ange quand Kyte me suggére autre chose. « J’espère qu’t’as encore un peu d'force dans tes p’tits bras mon lapin parce qu’va falloir qu’on s’pende aux barreaux. » QUOI QUOI? Je glapi d’effroi. Mais je n’avais pas encore enregistré l’information. Ensuite ce fut chose faite et je glapi plus encore. « Malheureux vous n’y pensez pas ?! On va s’faire couper les doigts en saucisson !! » « Assieds-toi vite. » je couine de dépit tout en m’exécutant piteusement. Mon cœur tambourine dans tout mon corps jusque dans mes orteils, mes mains moites glissent sur la rambarde alors que mes jambes tremblotent dans le vide, je m’sens faible ! « Bon alors attrapes la barre en face de toi là. Voilà. C’est bien. » sanglotant sans larme, je tente de suivre ses indications et surtout de ne pas prêter trop attention au bruit de ferraille infernale qui se rapproche à toute allure dans mon dos. Je ne sais guère combien de force il reste dans mes petits bras de lapin non… mais nous n’allons pas tarder à le découvrir. « A trois. » Je lâche pas Kyte du regard. « Un… » J’ai envie de vomir  « Deux… » j’ai les mains trop moites, ça va pas tenir, je vais glisser, je lâche rapidement les barreaux pour frotter mes paumes sur mes cuisses  « TROIS ! » « AAAAAAH !! » je braille alors que j’attrape les barreaux et glisse furtivement au milieu des rails à l’instant même où le wagon me passe par dessus dans un bourdonnement grinçant et assourdissant. Moi je continu de crier à la mort avec mes paupières fermées de toutes mes forces. Je cri d’ailleurs si fort et si aiguë que s’en est presque plus désagréable que le cri du wagon et des errants mélangés mais je n’y  peux rien. Je n’ai jamais eu aussi peur dans une attraction ! Remboursée !! J’entends à peine la voix de Kyte dans tout ce boucan mais il me semble plus qu’il braille un  « ET ON TIENT » digne d’un coach sportif motivé sur les cassettes fitness des années 80s. Je le vois presque avec un spandex un speedo fluo et un bandana et une grosse moustache et j’aurais sans doute envie de rigoler si je m’étais pas déjà occupé a hurler. « MES MAINS GLISSENT ! » « SI T'FATIGUES T’ENROULES TES P’TITES PATTES AUTOUR D'MOI HEIN MON P’TIT MAIS SURTOUT TU LÂCHES PAS ! » « J’PEUX PAS ! » parce que je suis paralysée d’effroi et le moindre mouvement de balancier me ferait lâcher prise sur le coup. Je me retrouverais alors peut être accroché à la taille de Kyte par les jambes tandis que mes bras flotteraient dans le vent telle une acrobate. Ce serait plutôt stylé c’est certain ! Ça me donnerait presque envie d’essayer. Je rouvre un œil timide et tente alors un jeter de pied dans sa direction mais aussitôt ma main gauche lâche et je laisse échapper un cri horrifié. Le mal est fait, cette chute a créé le mouvement de balancier que je redoutais, dans une seconde mon autre main va lâcher, foutu pour foutu… je fixe mon ami, m’élance tel un ouistiti, et… enroule mes deux jambes autour de lui ! Victoire ! Sauf que j’ai mal visé et au lieu d’agripper sa taille j’agrippe ses cuisses avant de glisser aussitôt jusqu’à ses pieds en entraînant son pantalon avec moi. Alors c’est le coup de grâce, trop d’effort, trop d’émotion, je sens des petits points remplir ma vision et, la chaleur quitter mon visage, et alors dans un ultime cri plaintif, je lâche prise, tombant dramatiquement dans les abysses… qui font en fait un peu moins d’un mètre de haut parce que les autres rails sont juste en dessous. Eeeh mais c’est bon ça ! songé-je, victorieuse, avant de perdre bel et bien connaissance au bord du vide, gueule ouverte et langue pendante.

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please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 28 Jan - 15:27


dead or alive, welcome to rôdeurland
Zombinyte, ou les retrouvailles d'un grand type louche et de son lapin nain australien
Elle crie en continu. Crissement de lapine cantatrice dont la pénibilité rivalise sans mal avec le grincement sinistre du wagon sur la ferraille au-dessus. Mais bon, il lui passe l’agression sur son tympan comme il pardonnerait aux crocs d’un chiot grignotant consciencieusement sa peau. Soudain, des paroles dans sa litanie. Elle glisse, menace de lâcher, alors il lui intime d’enrouler ses jambes autour de son torse pour la supporter. « J’PEUX PAS ! » Elle suffoque, petit chiffon tremblotant balloté par le vent. Criss. La mâchoire serrée, il évalue ses options. Pourrait-il seulement les retenir d’une seule main, s’il devait libérer l’autre pour la rattraper ? Il n’en sait rien, mais il tenterait. Car il a perdu bien des compagnons dans cette apocalypse. L’un d’entre eux qu’il a même dû achever lui-même. Une balle dans le crâne pour lui épargner les affres auxquelles sa morsure le destinait. Mais pas le lapin, non. La laisser s’abîmer dans cette attraction ce serait comme laisser crever l’espoir. Et ça, Kyte ne peut s’y résoudre. L’espoir, elle en a encore d’ailleurs. Il le lit dans ses petits yeux terrifiés qui s’ouvrent précautionneusement, dans le petit pied maladroit qu’elle agite mélodramatiquement dans sa direction. « Voilà, voilà. C’est bien. » Il l’encourage d’une voix calme bien qu’un peu pincée par l’effort. Mais il essaie de ne pas le montrer, incarner une force imperturbable sur laquelle elle pourra se reposer. Mais voilà qu’elle ouvre la bouche et s’en prend une fois de plus à son tympan. Ses dents grincent, leurs regards se croisent et il lit dans le sien un genre de détermination, alors il lui crie : « Tu peux l’faire mon lapin ! » Elle beugle, la voix rendue rauque par l’effort, le sourcil soucieux. Le temps semble ralentir, comme toujours dans ce genre de situations entre la vie et la mort. Il voit son petit corps se contracter, s’élancer et reporte son poids sur une main, prêt à la rattraper si elle venait à dégringoler dans le vide. Mais non, elle tient bon. Ou plutôt, elle lâche tout et s’enroule autour de ses jambes comme si sa vie en dépendait - ce qui est certainement le cas. « C’est bien, c’est bi- » Il l’encourage, calme, rassurant. Quand soudain… « Ah ? » Il y a un glissement au niveau de sa taille, un courant bien frais sur ses cuisses. Kyte redresse les pieds par réflexe, ses pompes faisant comme un petit siège au rongeur défaillant. « Bon ! » Il décide en constatant que le pantalon ne semble pas glisser plus bas que ses chevilles. Leur situation est certes précaire, mais pas désespérée. Il laisse toutefois échapper un geignement blasé alors qu’il songe aux échardes qui se planteront inévitablement dans son fessier quand il tentera de se hisser sur les rails, guiboles au vent et lapin aux pieds.  

Il n’a guère le temps de contempler ce supplice prochain qu’une plainte nimbée de découragement lui parvient à l’instant où la pression entourant ses mollets disparaît. « NAW, MON LAPIN, NAAAAN ! » Il hurle aux quatre vents, la voix brisée de désespoir, la vision brouillée de picotements salés. Il se passerait bien le pouce et l’indexe sur les paupières pour chasser ses larmes avec la virilité que cette situation requiert mais… il est toujours accroché. Et s’il doit se laisser tomber au beau milieu de la horde, il préfère éviter d’y aller noisettes au vent. Sa voix se brise dans l’adversité et un ploc étonnamment proche lui répond. Interrompu au cœur même de sa tragédie, il baisse les yeux, et sent un grand rire enfler dans sa gorge alors qu’il découvre la silhouette chiffonnée de la p’tite lapine confortablement étalée sur les rails du dessous comme pour faire bronzette. « C’est bien, t’vois, c’est bien ! » Il l’encourage, lorgne sur l’espace à ses côtés pour évaluer ses chances de viser correctement malgré son petit problème d’équipement. « Bouge pas, j’te rejoins. » La décision prise, il se lance sans attendre. Fends la bise, s’éclate sur le niveau inférieur, se convainc que l’atterrissage aurait été plus gracieux si son futal n’était pas enroulé autour de ses chevilles. Son dos craque, ses os grincent de partout alors qu’il se redresse et s’étire. « Eh ben ! C’est ti pas un sacré coup d’chance ?! » Il s’exclame, bon vivant, remontant enfin son pantalon convenablement. Pas de réponse. « Pas vrai mon lapin ? » Il insiste, repose son regard sur le rongeur probablement encore terrifié. Mais alors qu’il s’attendait à la voir crispée aux barreaux, il la trouve étonnement détendue. Affalée sur le dos, avec ses petits yeux fermés, sa gueule ouverte, sa langue pendante. « Allons donc. » Il grommelle, les sourcils froncés, le souffle écourté d’une pointe d’inquiétude. Sans un mot de plus, il se penche à ses côtés, colle le majeur et l’indexe sur sa carotide, laisse échapper un petit ricanement soulagé en sentant battre la vie sous ses doigts. En bas, les zombies arrivent au bout de l’attraction et les barrières se lèvent pour les libérer. Ils coulent hors du véhicule, se fondent dans la troupe de cadavres ambulants qui les attendaient. L’un d’eux a dû s’appuyer sur le levier de commande manuelle car le manège s’éteint dans un vrombissement mécanique. Au loin, un wagon s’arrête net, bloqué sur les rails bordant la forêt. Mais ça, c’est un problème qu’ils gèreront plus tard. Le cœur léger, un sifflement au bord des lèvres, Kyte attrape sa compagne par les aisselles et la hisse sur son épaule. Le poids manque de le déséquilibrer – c’est qu’elle est diablement musclée la bête – mais il se rattrape aussitôt et reprend son chemin vers le couvert des arbres auprès desquels ils pourront s’abriter, loin du bruit et des ennuis. Et, sans doute inspiré par leur récente aventure, il se met à chanter : « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers. Le grand saint Éloi lui dit : Ô mon roi ! Votr’ Majesté l’est bien mal culottée. C'est vrai, lui dit l’roi, j’m’en vais la remettre à l'endroit. » C’est peut-être sa voix qui finit par avoir raison du sommeil du lapin, car elle commence à s’agiter un peu, s’étirer, puis faire le hoola hoop comme si elle cherchait à lui échapper. Une paume fermement accrochée à ses hanches pour l’empêcher de lui glisser entre les doigts, il tapote l’autre sur son mollet pour attirer son attention. « Bah alors mon lapin ? Trop d’émotions pour ton p’tit cœur de rongeur ? » Un rire joyeusement moqueur lui échappe alors qu’il secoue la tête. Ah celle là… Il songe avec affection avant de reprendre sa p’tite chanson.
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Robin-Hope Berry
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PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ
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gaby ☽ 1 (fb)2 (df)4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)

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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb)2 (fb)3 (kyte roding, dz)
RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ gaby (librairie) ☽ birdie ☽
AVATAR : rachel mcadams
CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3
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PSEUDO : birdiesnow
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#) Sujet: Re: dead or alive ▲ kyte & robin dead or alive ▲ kyte & robin EmptySam 11 Fév - 18:16



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WELCOME TO RÔDEURLAND
@kyte savard
« Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers. Le grand saint Éloi lui dit : Ô mon roi ! Votr’ Majesté l’est bien mal culottée. C'est vrai, lui dit l’roi, j’m’en vais la remettre à l'endroit. » Je papillote. Qu’est-ce que ? Mes cheveux framboise un peu sales voltigent dans tous les sens, je suis balloté tel un sac de pomme de terre et sous moi… LE VIDE ?? Au-secouuuurs ! Je panique, fais le hula houp pour me libérer, mais bien vite une paluche se referme sur ma hanche et on me tapote le mollet « Ah ? » « Bah alors mon lapin ? Trop d’émotions pour ton p’tit cœur de rongeur ? » Un rire joyeux accompagne cette jolie phrase et je me détends. C’est mon Kyte. Alors je glousse moi aussi et je me fait à nouveau molle et légère sur son épaule, mon épine dorsale pointant sous mon t-shirt déchiré. « Hehe… eh bien oui » Je soupire « Je faisais un joli rêve » je dis distraitement « Tu étais un Roi avec une culotte à l’envers et on sautait dans un château gonflage encore et encore et comme c’était aussi une maison en pain d’épice avec des bonbons partout on bouffait tout ce qu’on voulait mais après ça faisait un trou et fliouuuuuuu on tombait dans le ciel mais du coup tu devenais aviateur avec les lunettes et le chapeau et tout et alors on mangeait les nuages en planant » Je glousse encore en faisait l’avion avec les bras, les yeux fermés. Ah oui, c’était un joli rêve. Ensuite un grognement de rôdeur attire mon attention et je rouvre les yeux. On s’éloigne d’eux, on les laisse dans notre sillage. Je leur fais coucou du bout des doigts avant de leur présenter mon majeur. Oh c’est pas très sympa mais ils ont quand même essayé de nous bouffer, alors ils méritent bien. Victoire à nous ! Et z’avez qu’à aller rôdez plus loin ! Voilà ! Bien envoyé Robin, merci Robin. « Mais d’ailleurs, je peux marcher ! » je réalise en m’agitant encore un peu avant de coulisser jusqu’aux rails. On est presque arrivé à la lisière de la forêt maintenant. Devant nous, les rails chutent abruptement comme un tobogan de l’enfer avant le looping. On échange un regarde avec Kyte. Un regard qui veut dire « Tu penses la même chose que moi ? » et je sens un sourire creuser des fossettes dans mes joues de fouine. Il suffit de regarder dans ses yeux d’un bleu perçant dans lesquels on devine de la gentillesse et de l’esprit et on se sent tout revigoré de l’intérieur. Kyte il est intrépide et sûr. Il sent le pin, le vent, l'aventure, le poney, une odeur de forêt qui se serait accroché à vous après une balade, dans vos cheveux. Même dans ces conditions apocalyptiques, il rend le vertige grisant. Cette sensation de danger mêlé de confiance, de quiétude. J’ai le cœur qui bondit. Je le suivrai au bout du monde ! Alors je m’assois sur le bord des rails « and way doooown we go » je braille en me laissant glisser. C’est un jeu. C’est redevenu un jeu. Mon cœur remonte dans ma gorge, ça va vite, mes cheveux sont presque tout droit sur ma tête, le rails métalliques glissent dans mon dos, ça va vite vite vite et ensuite... ça s’arrête. La forêt est juste là. On a réussi. Alors on saute dans la boue et je me retourne vers Kyte et je lui saute au cou. « Woohoo tope-là mon Kyte ! On a réussi » Alors on s’enfuit dans la forêt, à travers les ronces et les herbes folles, et qui sait, peut-être les baies et les framboises. On chantonne joyeusement. « Promenons-nous dans les bois, pendant que l’rôdeur n'y est pas, si l’rôdeur y était, il nous cro-que-rait ! mais comme il n'y est pas, il nous croquera paaas ! » Puis même s’il essaie, on saura lui montrer de quel bois on se chauffe. On est Kyte et Robin. Quoi qu’il puisse arriver maintenant tout ira bien, parce qu’on est ensemble !

codage par amatis et birdiesnow



please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::
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