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 (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 3aa34c11fbfa02f265b557ea034e9104529609df
POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(ua) 12345678910111213

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMar 9 Juin 2020 - 12:45



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Il prétend ne jamais avoir eu l’occasion de passer quelques jours dans notre destination et si je décèle un nouveau mensonge je laisse celui ci passer. Il n’a rien à voir avec celui qui m’a blessée et m’a fait me sentir trahie : il se protège, il n’a pas envie d’accéder à des souvenirs que je devine douloureux et pourtant il ploierait si j’insistais. Je ne le fais pas, je n’ai pas envie de le blesser pour satisfaire ma curiosité, et pour la même raison je ne rebondis pas lorsqu’il prétend que j’ai tout eu si ce n’est son numéro de charme équipé d’une casquette de marin. Je pourrais répondre qu’il m’a manqué la vérité également, je pourrais laisser ma colère s’insurger mais quel intérêt alors qu’il sait qu’il a eu tort, et qu’il tente à chaque nouvelle seconde de faire son mea culpa ? Ce serait mesquin et surtout cela ne nous amènerait nul part, je ne dis pas que je le pardonne sur le champ et que j’oublie pour toujours, mais cultiver de la rancoeur nous pourrirait de façon certaine et moi aussi, j’ai envie de nous sauver.

Alors je me tais, je me tais et j’accepte un départ immédiat, nourrissant l’espoir que ces instants à deux réussissent à nous ramener l’un vers l’autre, à dessiner les contours d’une réconciliation que je pourrais accepter dans avoir le sentiment de me brader et d'étouffer ma fierté. Elle se met souvent en travers de mon chemin, mais je la chéris et n’ai pas l’intention de l’abandonner au bord de la route pour un homme. Accepter de l’abandonner trop rapidement ce serait nous condamner mon amant et moi, je finirait forcément par lui en vouloir et le blâmer pour ça un jour ou l’autre. « Tu ne vas nulle part pour au moins deux jours. » Ses doigts caressent ma joue et je ferme les yeux quelques secondes. « Deux jours. C’est bien deux jours. » C’est un compromis que mon orgueil accepte, il n’en demande pas trop Amos, il ne joue pas au gourmand comme il le fait souvent, il respecte mon rythme de croisière et je lui en suis reconnaissante. « Tu n’en avais pas déposé un ? Bah, ce n’est pas grave. On t’en achètera un. Je resterai loin de la cabine. Sage. Comme une image. » Je le choisirait couvrant celui ci, pour lui faire un pied de nez. Il n’a pas regagné le droit de poser ses yeux sur mon corps presque nu et un une-pièce sera le moyen de le lui rappeler en ranimant nos jeux de provocations.

J’ai du mal à l’imaginer en train de se racheter auprès de la société en effectuant des tâches ingrates et, si j’avais été dans ses chaussures, nul doute que j’aurais acheté mon ticket pour la liberté. « Ouais. Malgré mon plâtre et mes côtes. Des peaux de vache. J'ai ramassé des déchets sur la plage… tu situes ? » Je pince mes lèvres pour dissimuler un sourire amusé. « Tu porte un petit maillot de bain rouge ou pas ?  » Je m’amuse à l’imaginer façon David Hasselhoff, avec un teint hâlé et quelque chose d’un peu trop moulant et je n’arrive à masquer pour amusement. « Et, elle, elle est venue de temps en temps pour me faire parler, dire des trucs sur moi, comme si j’étais un déséquilibré ou un type dangereux. Je ne prends pas la route quand j’ai bu d’habitude. » Je retrouve un peu de sérieux et je fronce les sourcils. Je ne suis pas taillée pour comprendre ce qui se joue là : mes notions de bien et de mal sont floues alors que mon besoin de liberté est quant à lui bien trop présent. Je l’écoute, incapable de concevoir qu’il n’existe pas un moyen pour lui de se tirer de tout ça. « J’y ai pensé, mais c’est une Saint-Thomas, la fille. Elle est venue jusqu’à la plage. Si elle décide de m’envoyer au AA, elle viendra jusque-là. C’est certain.  » Je hausse les épaules avant de répondre. « Tout le monde a un prix. » Même elle, j’en suis persuadée. « Et, je n’en sais rien. Je ne m’étais jamais posé la question avant ça. » A ça, je ne réponds pas. Tenter de le convaincre qu’il n’en a pas besoin ou bien du contraire ne me ressemble pas et est en parfaitement opposition avec tout ce dont je suis persuadée : c’est un décision qui ne regarde que lui. J’accepte qu’il s’agit là de sa conclusion comme j’accepte qu’il s’agit là de sa décision. S’intéresserait-il encore à une femme de ma trempe s’il tentait d’échapper à ses démons ? N’en ferais-je pas partie ?

C’est cette question que je me pose alors qu’il disparaît sur le pont mais je la chasse tandis que je me réapproprie la cabine. C’est plus facile que ce à quoi je m’attendais : rien n’a bougé. Mes affaires sont encore là et les souvenirs n’ont besoin que d’un coup de pouce pour affluer. Je profite de son absence pour laisser cours à mes envies les plus coupables, celles qui je ne peux avouer en sa présence au risque de sembler désespérée. Je me couche un instant sur son lit - ou bien est-ce le nôtre ? - et j’attire à moi l’un des oreilles pour l’enlacer, y déposer ma tête et respirer son odeur, celle que j’ai cherché dans mes draps et qui a fini par en disparaître. Je songe un instant à m’endormir là, parce que je m’y sens terriblement bien, mais je décide finalement de monter le rejoindre. Craignant la fraîcheur de la nuit, j’ouvre son dressing pour y attraper une veste, l’une des siennes qui tombe bien trop grande sur moi mais dans laquelle je m’enveloppe sans penser au message que cela enverra, parce que j’en ai envie. Elle me donne au moins la volonté nécessaire pour ne pas l’enlacer mais me poster sagement à ses côtés. « C’est parce que je n’en ai pas. » Je lui jette un coup d’oeil complice. « Il faudra aussi s’arrêter acheter ça alors. » J’en serais capable et je suis sûre que nous y gagneront en complicité. « Il s’arrêtera dans deux heures. Je vais veiller, mais tu as l’air crevée, Rae. »Je jette un coup d’oeil au tableau de bord que je ne comprends pas, avant de relever mon regard dans sa direction. « C’est presque insultant venant de toi. On dirait que t’as pas dormi depuis des jours. » J’esquisse un sourire et me rapproche de lui, presque imperceptiblement. Je n’aime pas être trop loin. « Tu devrais aller te coucher. Je ne bouge pas non plus, tu sais. Pour l’instant, je ne bouge pas. » Je l’observe un instant, avant de hausser les épaules. « J’ai hésité. » Tout à l’heure, à laisser le sommeil m’envelopper. « J’ai pas envie d’y aller seule. » A nouveau mes yeux se posent sur le tableau de bord. « Je croyais que c’était automatique ? » Je n’y connais rien, mais je nourris presque l’espoir qu’il puisse s’en décrocher pour se glisser sous les draps à mes côtés. Je ne veux rien de plus, je dormirai habillée et loin de ses bras, mais j’ai besoin de son odeur, de sa chaleur rassurante et du rythme lent de sa respiration.







:gniark: :
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28495-amos-taylor-my-senses-have-been-stripped
https://www.30yearsstillyoung.com/t28558-amos-taylor-ace-of-spades

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMar 9 Juin 2020 - 17:05







NEVER FADE AWAY
Elle a cédé si facilement pour ces deux jours que j’en aurais presque regretté de ne pas avoir poussé le vice à en réclamer un troisième, mais je me raisonne. Je tempère ma frustration en me répétant que, non seulement, j’aurais mal vécu un refus et, qui plus est, ne jouir de rien en, ensuite, de quarante-huit heures est une victoire en soi. C’est plus que passer du simple au double étant donné qu’elle envisageait plus tôt de partir sans avoir posé le pied sur le parquet de la cabine. J’apprends donc à m’en contenter. J’apprends à me satisfaire de ce qu’elle m’offre en affection et en intérêt. Outre son coup de main pour apaiser mes maux, elle s’enquiert des conséquences de mon accident et elle les allège pas des traits d’humour. Elle me taquine, Raelyn. Elle a toujours aimé titiller ma susceptibilité, car elle se sait détentrice d’un passe-droit. Il n’y a que pur elle que je tolère d’être tourné en ridicule. Au contraire, je me braque face au pauvre hère qui prendrait ses aises et malmènerait mon orgueil. Or, je m’amuse de ma sentence avec elle et je déploie mon éventail d’autodérision. « Pas rouge. Bleu. J’ai demandé une bouée assortie pour mettre en valeur mes yeux, mais ils ont préféré la pince à ordures et le chariot pour le sac poubelle. » ai-je plaisanté, noyant le vrai dans la mare du faux : je garde ma tenue de ville contrairement à certains. « Blague à part, j’ai choisi de crever de chaud dans mon jeans. La situation était déjà bien assez humiliante comme ça. » Mes yeux roulent, ils se lèvent vers le plafond dès lors que je me rappelle le nombre incalculable de fois où j’ai eu envie d’assommer d’un coup de plâtre l’activiste proécolo tant ses discours m’ont tapé sur le système. Mon mépris, flagrant, s’est accentué à l’égard de Chloe Cohen. Certes, elle a quelque chose de sympathique et de bienveillant dans l’attitude. Toutefois, je ne peux m’empêcher de voir l’ennemi en elle. Sans doute parce qu’elle a l’avantage du rôle, qu’elle détient sur ma liberté un pouvoir certain – sans permis, je serai prisonnier de mon existence – et que cette fatalité m’oblige à passer outre ma nature profonde. Je n’aime pas parler de moi. Je déteste ressasser mon histoire et tirer le constat désolant que le sort m’a littéralement changé. Chacune des questions de l’assistante sociale est traduite comme une agression et, quoiqu’elle soit plus discrète maintenant que j’ai presté l’entièreté de mes heures, je la soupçonne de prépare un assaut de taille : les AA.

Ces réunions sont aux antipodes de moi. Elles sont, à mon sens, hypocrites, anti-constructivistes, si bien que je considère gravement la proposition de Raelyn. Gravement, oui, mais le doute au cœur. Est-ce vrai que tout le monde est corruptible ? Dans l'univers de ma concubine, c’est monnaie courante, mais c’est une société parallèle dans laquelle elle gravite, une de celle où la bonne foi et l’éthique ont été troquées par la duplicité et la trahison. Je ne juge pas. Je ne blâme pas. Je ne suis pas un exemple de morale puisque mes lubies entraînent Olivia dans la spirale du parjure. Mais, je manque d’information sur Cohen. Quel serait son prix ? Si je lui graissais la patte, récolterais-je le miel de ma tranquillité ? Et si c’était pis encore ? Et si, insultée, elle me rangeait dans la case des irrécupérables ? Quels seraient les risques ? Une cure de désintoxication quand mon dossier médical est formel : je suis un alcoolique, un futur malade d’un cancer du foie ? J’ignore si elle l’aura consulté, mais ça ne me semblerait pas aussi fou qu’il n’y paraît. J’hésite, vraiment, et mes valeurs me suggèrent aussitôt de ronger mon frein. « Peut-être. » ai-je acquiescé en haussant les épaules, conscient qu’il se dissimule dans le propos une part de vérité. Le problème, c’est que je n’arrive pas déterminer si cette travailleuse sociale est un tremplin vers une possible guérison – attendu que j’accepte d’être un malade et ce n’est pas gagné – ou si je suis résolu à m’enfoncer plus allant dans mes travers. Alors, je clos le débat de quelques baisers savamment distribué de son front à ses paupières.

Partir pour Fraser Island exige un minimum de préparation mécanique et une demande d’autorisation d’accoster. Par chance, les délais sont courts. Ils peuvent se négocier au petit matin, sur place, moyennant un dossier administratif complet. Je rassemblais les documents en fumant une cigarette quand Raelyn m’a enfin rejoint. Durant son heure d’absence, j’ai largué la dernière haussière – péniblement – et j’ai manœuvré dans le port jusqu’au chenal d’accès. La houle est légère. Il n’y a pas d’obstacle. Pas même un bateau de pêche. J’abandonne derrière nous le sémaphore de Brisbane et, en mer, enfin, vu que rien ne semble entraver mon cap - pour le moment - j'ai enclenché le pilote automatique. Un regard vers elle et mon cœur a vacillé tant je l’ai trouvé ma magnifique. Mes traits, jusqu’ici tirés par la concentration, se sont détendus et, en réponse à ma spontanéité, j’ai saisi sa main. « Chiche ! Mais, je me réserve le droit de dire non si elle ne me plaît pas. » Car, elle choisira, c’est indéniable et, si elle a des goûts sûrs, nul ne sait vers quelle fantaisie l’humour la conduira. Tout comme j’ignore combien de temps elle tiendra encore debout si j’en crois les signaux de fatigue – d’alerte – traduits par ses cernes. « Par intermittence, mais il a besoin de moi. » Sous-entendu, ce bateau dont je me détourne. Elle approche et, sensiblement, sans même le réaliser, je me suis penché en avant. Je pense même avoir comblé d’un pas la distance entre nous. « Tu aurais dû. Je t’aurais laissé dormir, tu sais. » Là où ses paupières se seraient fermées. L’aurais-je souhaité que j’aurais été incapable de la porter du sofa à la chambre de toute façon. J’aurais respecté son besoin de solitude si tant est qu’elle l’ait exprimé. Or, c’est l’inverse que je devine pour quelques mots et l’envie de presser le bouton d’arrêt du pilote automatique m’a hanté. « Ça l’est, mais je suis de la vieille école. J’aime bien voir où je vais. » En cas de pépin, je serai toujours plus efficace qu’une machine, même si je suis diminué. J’ai néanmoins claqué ma langue sur mon palais, en proie à l’hésitation. Que faire ?  Me coucher avec elle ? Rester à ses côtés jusqu’à ce qu’elle s’endorme ? Je me penche vers l’AIS. Les déplacements maritimes sont rares cette nuit. Le transpondeur ralentira certainement les moteurs au premier obstacle, mais je ne suis pas rassuré. « Laisse-moi trente minutes. Profites-en pour prendre une douche et te changer si tu as envie. » Elle trouvera tout ce dont elle a besoin dans la chambre et que les vêtements soient les miens ou les siens n’a que peu d’importance. « Et j’arrive. » ai-je promis en écrasant ma cigarette dans un cendrier. Je l’ai observée s’éloigner avec au cœur l’impression de négliger une chance, quelle qu’elle soit, aussi minime soit-elle, de m’endormir, si non contre elle, au minimum bercé par sa respiration. Alors, tant pis si nous arrivons à destination un soupçon trop tard pour ma rigidité et qu’importe que durant une heure la voie semble dégagée : je coupe les vannes et je la rattrape. Je ne la hèle pas, je la saisis par la taille et la serre contre moi, pas trop fort pour le bien de ma côte. « Tu te doucheras demain matin. Je suis ko, moi aussi. » Et, je ne peux résister à l’idée d’être auprès d’elle. « Dormir ne pourra pas me faire de mal… près de toi ? Ou en tout cas, pas trop loin ? » ai-je demandé au risque d’être déçu, mais pour m’éviter d’être engourdi par le fait accompli. « Ou tu veux que je mette des coussins en barricade entre toi et moi ? » l’ai-je houspillé alors que je respire son shampoing à pleins poumons, dès lors qu’elle nous guide vers l’intérieur du bateau.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(ua) 12345678910111213

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMar 9 Juin 2020 - 18:38



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

« Pas rouge. Bleu. J’ai demandé une bouée assortie pour mettre en valeur mes yeux, mais ils ont préféré la pince à ordures et le chariot pour le sac poubelle. » Nos jeux reprennent et je sens l’étau qui compresse ma poitrine se desserrer légèrement. Elle n’est pas loin notre complicité, ses mensonges ne l’ont pas jetée aux orties et si je m’en doutais déjà retrouver des échanges plus légers me le confirme et à nouveau je respire. Je respire de voir que malgré les sentiments contraires qui m’agitent j’arrive à sourire, à le taquiner, à avoir une discussion légère qui ne soit pas ternie par les révélations qui nous ont secoués. Je me répète que si notre couple - puisqu’il ne s’agit plus d’une liaison - peut survivre à ce genre de chose alors nous sommes solides et j’ai raison d’envisager de mettre tout ça derrière nous. « Je suis certaine que ça te va comme un gant. Peut-être que je passerais sur ton nouveau lieu de travail pour voir ça. » Amos, moulé dans un maillot de bain une taille trop petite, l’image me fait sourire quand la réalité n’a pourtant pas grand chose d’amusant. « Blague à part, j’ai choisi de crever de chaud dans mon jeans. La situation était déjà bien assez humiliante comme ça. » Au moins il n’est pas la cible d’autres femmes qui choisirait de jeter leur dévolu sur lui en posant leurs yeux sur son torse et moi, je préfère qu’il en soit ainsi.

Lorsqu’il me laisse seule, je laisse les derniers morceaux de mon masque d’indifférence. Il s’est déjà largement fissuré ces derniers jours, assez pour que l’avant veille j’admette à voix haute qu’il me manque, mais à présent je l’ôte complètement. Evidement qu’il me manque, et me lover dans ses draps n’est rien d’autre que ma façon de me rapprocher de lui sans toutefois qu’il le sache, sans admettre ma faiblesse et les cris de mon coeurs qui me hurlent de passer définitivement à autre chose. Mais si je suis sûre d’une chose c’est qu’il est faible ce dernier, et que je suis la seule à pouvoir le protéger de souffrir à nouveau puisqu’il aura trop vite permis à mon amant de nous revenir. Je ne m’arrache à ses draps que pour le retrouver et je me fais violence pour rester mesurée et ne pas le serrer dans mes bras. Il ne suffirait que d’un geste pour que je vacille, alors je m’emploie à garder mes mains loin de sa peau. Il me complique la tâche en glissant sa main dans la mienne mais je n’oppose pas la moindre résistance tant le geste me paraît naturel. « Chiche ! Mais, je me réserve le droit de dire non si elle ne me plaît pas. » J’esquisse un sourire sans oser plonger mon regard dans le sien, pas tout de suite. « Non, ce sera une surprise. » Sans y réfléchir je m’aventure sur le terrain de la négociation et grapille quelques centimètres. C’est naturel chez moi et c’est rassurant que ce mode de communication continuent à faire partie de notre norme à tous les deux. « Et tu dois la porter avec le maillot de bain bleu. » Celui qui n’existe pas, ou pas encore s’il me lâche dans un centre commercial.

Je relève mes yeux vers lui avant de fixer mon attention sur le tableau de bords, puis sur l’océan, tentant de déterminer les chances que j’ai qu’il les abandonne tous deux à mon profit. « Par intermittence, mais il a besoin de moi. » Moi aussi j’ai besoin de toi. Je hoche la tête et je me garde bien de faire la moindre remarque. Je n’y connais rien et surtout je ne deviendrais jamais ce genre de compagne collante et incapable de s’occuper d’elle même, d’avoir besoin sans cesse de l’attention de son amant sur elle. Il se détachera de ma rivale lorsqu’il en ressentira le besoin, même si une fois n’est pas coutume, j’en ai cruellement besoin, de son attention. « Tu aurais dû. Je t’aurais laissé dormir, tu sais. » « Je sais. » Il sait aussi que, têtue, je ne fais que ce que j’ai envie de faire. « Mais je te l’ai dis, j’ai préféré te rejoindre. » Peut-on faire plus limpide que ça alors que j’en, en plus et au préalable, demandé si le pilote automatique du catamaran ne l’autorisait pas à se détacher du poste de pilotage ? « Ça l’est, mais je suis de la vieille école. J’aime bien voir où je vais. » Je hoche la tête doucement, avant de pousser un soupir à peine audible. Changer d’air nous fera du bien mais en cet instant je me fiche de rester au port, qu’il nous perde en mer ou nous emmène dans un lieu paradisiaque. Ca n’a pas la moindre importance puisque je n’aspire qu’à retrouver un peu de sérénité, pas dans ses bras mais à côté de lui. « Laisse-moi trente minutes. Profites-en pour prendre une douche et te changer si tu as envie. Et j’arrive. » Je suis déçue mais je ne laisse rien paraître. Ma main quitte la sienne pour se perdre dans mes cheveux que je ramène en arrière et je relève mes yeux vers lui. « C’est une bonne idée. » Et un bon compromis, en toute honnêteté. Mais lorsque je veux quelque chose je n’aime pas attendre, parfaite capricieuse, alors je peine à refouler ma frustration.

Je lui adresse un sourire timide, un peu trop sûrement pour que mon assurance ne s’effrite pas, avant de tourner les talons. Ma main glisse sur son avant bras avant de rompre avec sa peau, et je m’éloigne du poste de contrôle. Une demie heure c’est bien, ce n’est pas long, mais je sais que le sommeil m’aura rattrapée d’ici là : sans lui je dors peu et mal ces derniers temps. Ma solitude me rattrape et me pèse plus qu’à l’accoutumé et mes cauchemars, ceux qu’il chasse de sa présence, ils reviennent.

Je ne prends pas volontairement mon temps. Mes pas ne me portent pas jusqu’à la porte de la cabine lentement, pour l’attirer à me suivre. Je ne verse pas dans la manipulation et je ne m’y attends pas, à  ce que ses bras se referment autour de ma taille. L’aurais-je fais que j’aurais pu m’y préparer et là, mon coeur trébuche dans ma poitrine d’être si proche de lui, de sentir sa respiration contre mon cuir chevelu et la chaleur de ses main à travers le tissu de mon t-shirt contre mon abdomen. « Tu te doucheras demain matin. Je suis ko, moi aussi. » L’idée de m’insurger au nom de mon indépendance de m’effleure pas : je me doucherai demain. Je ferme les yeux un instant et je hoche la tête doucement. « Dormir ne pourra pas me faire de mal… près de toi ? Ou en tout cas, pas trop loin ? » En temps normal ses mains se seraient déjà glissées sous mon t-shirt pour venir flirter avec la dentelle de mon soutien gorge, ou auraient débouclé la ceinture de mon jean pour se frayer un chemin jusqu’à cette de mon sous vêtement. Il ne fait rien de tout ça, nous nous réapprivoisons et je ne suis capable de plus que cette étreinte, mais dieu qu’elle fait du bien. « Ou tu veux que je mette des coussins en barricade entre toi et moi ? » « Tu es capable de rester sage sans barrière de coussins ? » Je lui réponds dans une murmure que cette barrière, je n’en veux pas. « Près de moi. » J’avance doucement et ses bras de me lâchent plus. Ils ne divorcent de mon abdomen que lorsque nous arrivons à la porte de sa chambre et je ne lui demande ni de se retourner, ni de fermer les yeux ou d’attendre dehors alors que je me change. Je le fais rapidement pour ne pas donner l’impression que je cherche uniquement à faire monter la température mais nous nous connaissons par coeur et ne sommes pas des adolescent : je n’ai pas besoin de me cacher de son regard. J’enfile l’un de ses t-shirt que je choisis long et large pour être couvrant, et je me glisse dans les draps. Si je lui fait face au début je me retourne finalement. S’il cherche à m'atteindre je me soustrairai cette fois ci à ces bras : mon coeur est exactement là où il doit être mais il faut qu’il se montre patient. Je lance un « Bonne nuit. » qui me semble trop creu, alors je l’agrémente d’un « Je suis contente d’être là. »

Et dans la nuit, alors que sa respiration me semble régulière et profonde, je ne peux m’empêcher d'enfreindre mes propres règles et de me tourner vers lui pour poser mon front contre son torse.









:gniark: :
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28495-amos-taylor-my-senses-have-been-stripped
https://www.30yearsstillyoung.com/t28558-amos-taylor-ace-of-spades

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMar 9 Juin 2020 - 23:09







NEVER FADE AWAY
Trop tard, ai-je songé, le regard rieur. Pas de maillot bleu ou rouge. Pas de visite inopinée. J’en ai bel et bien fini avec ce job ingrat et, étonnamment, je suis ravi qu’elle n’ait eu vent de ma mésaventure avant ce soir.  Si j’en plaisante aujourd’hui, j’ai traîné sur la plage une tête de six pieds de long chaque seconde qu’a duré cette sentence. Mais, qu’importe, je n’ai pas envie de m’attarder plus allant sur ce sujet ou sur tout autre qui s’en approcherait. Chloe Cohen est rangée pour ce soir dans la case du désintérêt et mon alcoolisme patenté redevient une hypothèse pour les deux jours à venir. Je me mens. Je sais qu’il existe et qu’il sera bientôt un véritable problème, s’il ne l’est pas déjà. En attendant qu’éclate la bulle qui enveloppe Raelyn et moi, je choisis de ne pas y penser davantage. Je me concentre plutôt sur les préparatifs de notre voyage quoiqu’il me pèse d’abandonner notre rassurante proximité. Je ne me sens jamais aussi bien que lorsqu’elle est à portée de main. Qu’importe que l’amplitude de mes mouvements se limite aux largesses de sa vanité. De caresses en quolibets, nous tressons les maillons de notre complicité. Autant dire que j’ai grand espoir que ces deux journées tantôt en mer tantôt sur la terre ferme achève de nous rapprocher. Peut-être qu’au terme de cette escapade elle m’aura définitivement pardonné. Peut-être qu’elle sera en voie de guérison. Qui sait ? Rien n’est possible et à ce dernier nul n’est tenu. Aussi, le cœur léger, depuis le poste de commande de mon navire – mon bébé – je hume l’odeur de l’essence avec un plaisir non dissimulé à la première secousse provoquée par les moteurs en marche et je respire plus librement dès que nous fûmes loin du chenal. L’horizon et l’océan se confondent à perte de vue. L’air iodé de la mer me chatouille les narines et je clos les paupières. Je me sens entier, plus encore lorsqu’elle paraît sous mes yeux, ma poupée. Sa beauté est renversante et rester éloigné de son corps est un supplice. J’aurais trouvé délicieux de la déshabiller là, à l’étage le plus haut de mon embarcation et de lui faire l’amour éhontément, au grand air, à proximité de la barre et du poste de commande. Sauf que c’est proscrit. Blessure mise à part, elle n’est pas prête. Son regard aurait-il soulevé le poids du moindre doute en moi que son attitude m’aurait traité d’aveugle de ne percevoir tous les signaux contraires. Il existe une différence entre l’envie et l’assentiment. Une autre que le consentement. Celle-là, j’en ai conscience. La variation suivante sur le même thème, je l’apprendrai à mes dépens et à mon grand désarroi… plus tard.

Sur l’instant, nous plaisantons, encore, quoique je grimace d’imaginer le ridicule du portrait peint par sa créativité. « J’ai envie de te dire : non merci, sans façon, je n’aime pas les surprises. Enfin, pas toutes. » Les siennes sont souvent plus agréables que le contraire, mais je me méfie, pas tant pour la casquette, mais pour le maillot de bain. « Mais, je ne sais pas pourquoi j’ai le sentiment que ça ne servirait à rien. » Et, je troque l’embarras feint plus tôt pour un sourire enjoué. « Ce n’est pas grave. J’ai de la ressource moi aussi. » Autrement dit, ça pourrait se payer, tôt ou tard, en facétie licencieuse si tant est que j’en aie à nouveau l’occasion. Je le crois. Cette soirée est placée sous de bons augures. Si j’étais romantique, je déclamerais des vers en l’honneur de cette étoile qui nous guide. Terre à terre, je considère que nos cœurs, à battre à l’unisson, sont parvenus à s’entendre. J’estime que la séparation nous apparut assez incoercible pour que j’hésite sérieusement entre l’inconséquence de laisser voguer un bateau sans surveillance ou lui permettre de me conduire jusqu’à la chambre. La nôtre. Elle n’est plus rien qu’à moi depuis des mois. Elle n’a jamais été à une autre non plus. Et, c’est de cette évidence que naît mon indécision.

J’étais tant persuadé que j’investirais le couchage pour les invités – invités que nous n’avons par ailleurs jamais reçus – mille questions ricochent contre ma boîte crânienne : serait-ce une erreur de cracher sur cette veine ? Aurais-je, demain, l’opportunité de m’endormir plus sereinement à ses côtés ? Si je ne bondis pas sur la balle avant qu’elle ne touche le sol, le vivra-t-elle comme un désaveu ? Comme un abandon ? Sera-t-elle déçue ? Affligée ? Et moi, arriverais-je à ne pas effleurer ses hanches du bout des doigts ? À ne pas chercher à récolter un fruit ou l’autre entre ses lèvres roses ? N’aurais-je pas envie, au petit matin, de flatter son corps de baiser jusqu’à ce qu’elle me cède ? Jusqu’à ce qu’elle ploie sous le joug de sa propre convoitise, celle avouée plus tôt ? Ce serait la pire idée qui soit et autant pour elle que pour moi. Nous regretterions le geste au petit matin et nul doute que, malaisés, nous entamions un retour forcé à la case départ. Je décide donc de rester là, de la rejoindre une fois qu’elle reposera entre les bras de Morphée. Ce sera plus facile de me contenter d’un baiser sur son front. Or, je renonce, ma vanité furieuse de mes faiblesses. Elle me fustige, me tance, mais je l’ignore. Je la rattrape, la sert contre moi et je modifie mon cap. « Je t’ai dit que je veux que ça fasse… » Je n’ai pas reproduit d’explosion. Elle a compris. J’économise toute l’énergie utile à rester sage sans une quelconque barricade et, dans le fond, ce serait moins insurmontable si je n’étais qu’un égoïste. La réalité, c’est que j’arriverais à me satisfaire d’être un distributeur de plaisir sans rien obtenir en retard. Il n’est plus douce mélodie à mes tympans que ses feulements. Mais, je la chasse, cette idée. Je l’envoie valser aussi loin que possible pour confirmer, avec sincérité : « Sage. Comme une image. » Et j’ai obtempéré.

Du pont jusqu’à ladite pièce, je n’ai pas touché au bouton de son jeans. Je n’ai pas glissé mes mains sous ma veste – et Dieu seul sait si je ne la trouve pas terriblement sexy dans mes fringues trop grandes pour elle – ni soufflé au creux de son oreille quelques invitations salaces qui ont le don de l’échauffer. Je mets en condition en évitant de loucher trop longtemps le galbe de ses jambes alors qu’elle se change sous mes yeux et que je laisse glisser le long des miennes le denim de mon jeans. Et, une fois étendu auprès d’elle, lumière éteinte et au terme de cinq minutes épuisantes durant lesquelles j’ai cherché la position la moins douloureuse pour mes côtes – sur le dos, malheureusement – je n’ai tenté aucune approche qui me renverrait dans mes buts ou dans la pièce adjacente. « Bonne nuit. Et je suis content, moi aussi. » Le timbre de ma voix perd en volume et la suite n’est plus qu’un chuchotis faiblement perceptible. « Même si tu es loin. » Elle l’est toujours. Il est arrivé qu’elle me manque lorsqu’elle s’éveillait entre mes bras sous prétexte que l’heure de la quitter approchait à grands pas. Je l’aime, cette fille. Mais, je déteste ça. Je hais cette manie de lui tourner autour comme un papillon attiré par la flamme incandescente d'un vieux réverbère. Je ne supporte pas cette forme de dépendance que mon mensonge a rendue toxique. J’abhorre plus encore de n’envisager de partir en quête d’un remède. En existe seulement un quand je m’endors en pensant à elle, si proche, mais à des kilomètres ? en existe-t-il  un fonctionnel alors que je suis éveillé en pleine nuit par la chaleur de sa peau sur mon torse ? Certes, elle n’a pas noué nos jambes. Elle n’a pas épousé mon corps de toute sa silhouette non plus. Pourtant, l’effet est immédiat et je ne suis plus capable de me rendormir. J’oscille entre “serait-ce grave si je l’entourais de mon bras ?“, “Et si c’était un hasard produit par l’agitation de son sommeil ?“ et “puis-je poser mes lèvres sur son front ?

J’ai passé le reste de la nuit prostré, mortifié, les yeux grands ouverts, à ne pas oser à bouger. Si j’ai grapillé une demi-heure, elle m’aura semblé si courte que je suis grognon évidemment. Je le suis d’autant plus que la tension est à son comble de m’être torturé près de trois heures et, quand elle s’agite, le parfum de sa peau me serre les tripes. Je suis à deux doigts de me lever et de l’abandonner là. À défaut, je me renfrogne et ne grommelle ni un bonjour ni un bien dormi. Je suis juste bon à la détaille de mes yeux ronds, presque horrifié tant ce fut la nuit la plus compliquée de mon existence. La plus désolante aussi, car je n’ai même pas le loisir de la blâmer. Elle a été irréprochable, elle. Elle n’a pas joué, n’a pas triché. Elle n’a pas menti, Raelyn. Elle a subi et c’est à mon tour à présent. C’est ma double pénitence que l’abstinence : elle danse la gigue avec mes fractures.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 0:37



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

« Bonne nuit. Et je suis content, moi aussi. Même si tu es loin. » L’avoir si près de moi sans parvenir à m’autoriser à venir me coller contre lui et retrouver la chaleur rassurante de ses bras, c’est une torture. Je résiste uniquement parce que j’ignore à quel point je saurais me retenir de vouloir plus une fois ses bras refermés autour de ma taille, une fois son corps collé dans mon dos ou nos jambes emmêlées ou si je sentais son souffle sur ma peau. Il n’est que peu d’instant où je ne le désire pas et si même à leurs apogées ma colère et ma peine n’ont pas réussi à atténuer mon désir pour lui, comment pourrais-je résister aujourd’hui ? C’est une chose que de demeurer dans ses bras quelques instants lorsque nous sommes éveillés, c’en est une autre que d’y passer la nuit et je ne me fais pas assez confiance : je gacherais tout nos efforts pour revenir l’un vers l’autre en douceur j’en suis persuadée. Et je ne veux pas ça, je ne veux pas que ma faiblesse face à l’appel de la chair, la sienne surtout, ne vienne nous renvoyer à la case départ. Moi aussi je veux une explosion, pas une réconciliation consommée trop tôt, qui nous laisseraient satisfaits sur le moment mais avec un goût amer et difficile à expliquer dans la bouche le lendemain.

Sure de prendre la bonne décision je peine pourtant à trouver le sommeil. Son souffle dans mon dos ne m’aide pas, il me rappelle qu’il est là, tout près, et après tout quel mal y a-t-il à me retourner pour l’observer ? Aucun, je m’en persuade après deux heures à jouer à cache cache avec le sommeil, parvenant à somnoler par moment mais jamais à dormir d’un sommeil profond. Je me retourne doucement, craignant que le moindre bruit ou tremblement du matelas ne le tire du sommeil et qu’il me trouve penaude d’avoir été surprise à l’observer. Les deux bras sous mon oreiller, allongée sur mon flanc, je le détaille. Il dort sur le dos, certainement la position la moins pénible pour lui, et malgré la fatigue qui semble l’assommer, malgré l’hématome qui recouvre son flanc je ne peux m’empêcher de le trouver attirant. A la genèse de notre histoire il m’a plus observée m’endormir que l’inverse, je trouve le sommeil rapidement dans ses bras, mais je me souviens de nombreux matin où, réveillée avant lui, je suis restée silencieuse à l’observer. Je finissais souvent par le réveiller volontairement, déposant un baiser sur ses lèvres ou grimpant sur son corps pour terminer ce que nous avions commencé la veille. J’ignore pourquoi mon coeur pourtant endormi depuis des années l’a choisi lui et pas un autre, mais je sais que je n’ai pas envie de revenir en arrière. Ces derniers temps je ne suis bien qu’à ses côtés et si cet aveu de dépendance m'effraie, j’appréhende déjà le moment où notre escapade prendra fin. Ces deux jours achèveront-ils de nous aider à passer à autre chose ? Enterreront-ils définitivement le problème Sarah derrière nous ?

Je tremble à l’idée que cela puisse ne pas être le cas et je crois que c’est ce qui me pousse à venir me rassurer contre son corps. Je m’approche doucement, consciente que mon geste est égoïste mais incapable de m’en empêcher, et je pose mon front contre son torse. Je rapproche assez mon corps du sien pour sentir la chaleur de sa peau mais je ne m’y colle pas, consciente que cela me donnerait envie de fondre sur ses lèvres. Là, tout contre lui, j’arrive enfin à trouver un peu de sérénité et à chasser les pensées parasites qui m’empêchaient de trouver le sommeil.


❈❈❈❈


Quand je m’éveille, je perçois sa nervosité avant d’ouvrir mes yeux pour découvrir qu’il m’observe avec sur le visage, un air que je peine à identifier. Je n’ai pas envie de m’arracher à ses bras mais l’égoïsme de mon geste me frappe à nouveau et je me sens idiote pendant quelques secondes. Qu’a-t-il pensé en me trouvant lovée contre lui ? Que je joue avec lui ? Que je me complais à agir comme une girouette, à souffler le froid puis le chaud dans le but de le rendre fou ? Ce n’est pas le cas et je m’y perds autant que lui, mais il est celui qui subit mes incertitudes. En sont-elles seulement encore ? Ne suis-je pas certaine que j’ai envie d’avancer avec lui ? Bien sûr que si, je l’étais avant d’accepter de partir tous les deux, je l’étais avant de débarquer sur le catamaran, je l’étais même avant de le réaliser, l’autre soir au Club. Comment l’aborder ? Je devine qu’il a mal dormi, il n’a pas l’air plus reposé que la veille, m’en tient-il responsable ? Aurait-il mieux dormi si j’étais restée sur le canapé ou si j’avais investi la petite chambre ? « Je t’ai fait mal ? » L’approche est maladroite, surtout que je n’ai pas encore bougé d’un pouce. « Je peux rester contre toi encore un peu ? Ça ne te dérange pas ? » Bien sûr que c’est hier soir ou cette nuit que j’aurais du lui demander l’autorisation. Je me risque à laisser mes doigts caresser son bras en souhaitant qu’il referme les siens sur moi. « Je t’ai réveillé ? » Cette nuit, ou là ce matin. « Tout va bien ? » Mes yeux dans les siens je le détaille. Et s’il avait changé d’avis ? Si avait réalisé dans la nuit que cette escapade n’était rien d’autre qu’une mauvaise idée et si, à présent, il n’aspirait plus qu’à rentrer au port ? Pourquoi ?







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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 16:35







NEVER FADE AWAY
Je ne suis pas un gars du matin. J’ai le réveil difficile en tout temps et si, usuellement, sa seule présence affadit ma mauvaise humeur, ce matin, elle l’amplifie. Je ne suis pas dérangé par sa quête d’affection. Qu’elle ait posé son front sur mon torse nu n’a pas vocation à me déplaire, mais je ne sais comment traduire le message envoyé tant je danse sur un pied, puis sur l’autre, au rythme de ses désirs et au mépris de mes besoins. Je n’ose plus la complimenter. Je redoute d’être débouté à l’instar d’un clandestin dès que je me risque à la toucher. Je lutte contre l’envie perpétuelle de dévorer ses lèvres et, à veiller le reste de la nuit, j’ai tiré le constat désolant que ses comportements génèrent un éphémère réconfort contre une constante frustration liée à ses hésitations. Elle oscille entre le banc – elle m’embrasse, me serre dans ses bras, favorise une caresse – et le noir – je ne peux m’endormir tout contre corps ou lui dérober un baiser de ma propre initiative – et je déteste l’impact de ses variations sur mon orgueil. Il est furieux d’ailleurs. Il se sent bridé par la laisse que Raelyn me passe autour du cou et mon insomnie n’a pas suffi à calmer son insurrection. Il n’a dicté, tout au long de mes heures impatientes, que je ne suis plus qu‘un chien sous la table de son maître au moment du repas, un chien salivant dans l’espoir que ce dernier lui proposera les restes ou laisse choir quelques miettes au nom de la maladresse.  Et Dieu que ça m’afflige. J’en ai mal partout : à la tête, dans les jambes, dans mes reins, au ventre et au cœur surtout.

C’est lui le plus meurtri, car je n’ai trouvé aucun argument pour contredire ma vanité. Je peux être là, à ses côtés, à attendre qu’elle se décide entre répondre aux besoins de son cœur ou à récolter le raisin de sa colère. Mais, je refuse d’être nourri à la paille comme un condamné en camisole d’être réputé fou ou dangereux. Je supporte de moins en moins bien d’agir selon une marge de manœuvre dont l’amplitude est réduite par je ne sais quelle émotion régissant mon amante. J’ai demandé pardon mille fois. J’ai levé ses doutes avec la sincérité dévolue d’un pape par ses fidèles. J’ai essaimé aux quatre vents des déclarations et des aveux sur mes difficultés à évoluer sans elle. Je n’ai pas non plus caché que je la désire toujours autant, aussi ardemment. Je me fais violence pour ne pas la brusquer, pour lui accorder le temps qu’elle me réclame à juste titre. J’ai fait du respect mon maître à penser puisque je n’ai pas tenté de prendre sa main dans la mienne quand, étendue sous la couette, elle m’a souhaité une bonne nuit. Je me plie à toutes les interdictions entérinées par sa volonté, en ce compris la veille, alors qu’elle me sommait d’être sage. Que puis-je faire de plus à présent ? Subir la punition et implorer sa clémence ? Encore ? Je n’ai pas l’impression de mériter d’être consacré à ses seuls caprices ou à ses desiderata quand les miens ne comptent plus. Ce qui m’est donné ne peut, à mon sens, m’être repris sans explications. Or, ce qu’elle induit en moi, c’est qu’elle avance et qu’elle recule ensuite sans que je ne puisse justifier ce virage par l’une ou l’autre de mes attitudes. Alors, si je n’abandonne pas, je choisis de moins me concentrer sur ses ressentis à la faveur des miens et, à sa question, je ne réponds que par la négative.

Bien sûr, j’aurais pu lui déclarer avec humeur que oui, elle me fait mal, non pas physiquement, mais psychologiquement. Cette nuit, elle m’a fait mal en abreuvant mes espoirs aux gouttes à gouttes d’un geste tendre qui m’a paralysé. Elle m’a fait mal d’agiter sous le nez de l’âne que sont mes sentiments une carotte inatteignable vu qu’elle a pris grand soin à les attacher à un plot. Elle m’a blessé parce que frôler sa peau du bout des doigts aurait pu être perçu comme un crime d’audace, alors que, pour moi, ça m’aurait davantage semblé naturel. Sauf que plus rien ne l'est plus et j’en mesure aujourd’hui les enjeux. Je ne suis pas braqué, je suis à court d’idées et je me sens lésé, terriblement, injustement. « Ce n’est pas le problème. Il faut que j’aille me laver et nous mettre en route. » Armer un bateau exige de la patience, de la force et je n’en ai plus beaucoup. Je l’ai gaspillée et s’il me reste un soupçon de motivation, je la préserve. Je remue un peu pour me décaler sans que la douleur enflamme mes côtes. Je déplace sa main délicatement et, les questions qui ont suivi, je les ai toutes ignorées. Toutes, sauf une. « Oui. Ça va ! » ai-je rétorqué en fouillant mon armoire pour en sortir des vêtements propres. J’ai ajouté que j’allais me laver et je suis persuadé que ce changement brusque de mes habitudes l’aura inquiétée. Ce n’est pas contre elle cependant. J’agis un peu pour moi. Je m’aide à prendre du recul et pour ce faire, j’ai besoin d’être loin d’elle. J’ai besoin d’être rasséréné grâce au jet d’eau chaude – quoique sortir du plâtre de la cabine de douche soit d’un grotesque sans précédent. J’ai besoin de me soigner seul, de me débrouiller avec mes emmerdes parce que j’assume mes fautes comme un grand garçon et que je n’en peux plus d’être le souffre-douleur de ma conscience et de sa rancœur. Je l’entends, mais l’heure est venue de prendre du recul pour moi, pour elle, pour nous, avant que je ne m’enferme définitivement dans ma coquille.

Ne lui aurais-je pas promis que je ne trancherais plus seul pour nous deux, j’aurais renoncé à cette balade. A défaut, j’ai quitté la salle de bain près de quarante minutes plus tard – bander mes flancs est un travail de dure haleine – et, si j’ai pris la peine de me servir un café, je n’ai pas jeté par-dessus mon épaule le moindre regard en direction de Raelyn. J’ai rejoint mon post, là où est mon rôle, et quand tous les détails furent sous contrôle, j’ai réfléchi. Elle doit être paumée, la pauvre. Elle doit se demander ce qui a refroidi l’atmosphère, pourquoi je suis aussi polaire. Pourquoi elle m’a senti, ce matin, lunaire au point qu’elle ne s’aventure pas sur le pont avec moi ? J’ai changé d’humeur en quelques heures, mais comment lui expliquer ? Comment lui rapporter ce qui me chagrine au point de redouter qu’elle me rejoigne ? Qu’elle m’approche ? Qu’elle me touche ? Comment lui rendre compte que, plus notre destination se dessine à l’horizon, plus je suis angoissé à l’idée de verser dans l'initiative ? J’en viens à espérer qu’elle aura pris les devants en planifiant, en bons touristes, des itinéraires intéressants et je me dis que, finalement, je peux vérifier, que ça n’engage à rien. Qu’au contraire, trente minutes pourront lui suffire puisque je ne verserai pas dans la spontanéité qui m’est pourtant coutumière. Aussi, ai-je dévalé les escaliers jusqu’à la cabine. En poussant la porte, je l’ai hélée. « On sera arrivé dans un peu plus de 35 minutes. Tu as regardé ce que tu avais envie de faire ? » Pour ma part, ça m’est égal. J’ai trop à faire avec mes émotions pour me tracasser de cette île et ses merveilles. « Te trouver un maillot de bain peut-être ? » lui ai-je lancé depuis le chambranle de la porte qui soutient mon épaule. Ma voix est blanche, absente. Je le suis. Je ne sais plus ce que je suis en droit d’attendre de cette virée à deux si bien que je m’égare dans le labyrinthe du pessimisme.  






--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 18:36



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Il est encore là mais je le connais assez pour sentir qu’il m’échappe. Son corps n’est pas collé au sien mais je n’ai pas besoin de ça pour sentir la tension dans ses muscles, et alors que ses yeux me fixent et me détaillent je suis prise d’un horrible pressentiment. Et si c’était ça ? Si nous étions arrivés au moment où il nous jette aux orties parce que je suis trop compliquée et trop indécise, parce que ma lutte intérieure dure trop en longueur à son goût et surtout par rapport à ce qu’il peut encaisser ? Mes yeux à moi hurlent mon incompréhension, ils hurlent que je ne sais comment réagir mais j’encaisse, je déglutis, respire et attend. Sauf que mes réponses de viennent pas, qu’il se contente de les éluder et je ne suis pas dupe. « Ce n’est pas le problème. Il faut que j’aille me laver et nous mettre en route. » Ce n’est pas ça le problème. Comment peut-il me dire ça, sous entendre que donc il y en a un, et mettre fin à la conversation en attrapant doucement mes doigts pour les décoller de sa peau ? « Oui. Ça va ! » Il répète qu’il doit se doucher et avant que je n’ai le temps de penser la moindre phrase il se lève du lit et se dirige vers la salle de bain sans m’accorder un regard. Je l’observe choisir ses vêtements et nul doute que mon regard pèse dans son dos, mais il campe dans ce nouveau rôle que j’appréhende mal, et alors qu’il disparaît je me redresse sur mes coudes, abasourdie et tentant de comprendre ce qu’il vient de se passer.

Mon coeur bat à s’en échapper de ma cage thoracique tant il se sent mis sur le banc de touche. Ce qu’il vient de se passer ne nous ressemble pas et si ce n’est pas la première fois que je fais ce constat depuis l’hôpital, c’est la première fois qu’il me semble si évident. Hier je renouais avec nos complicité, soulagée qu’elle n’ait pas disparue, et aujourd’hui je n’ai droit qu’à sa froideur. J’ignore ce que j’ai semé pour la récolter tant sa réaction me semble vive et à l’opposé de notre soirée d’hier. Lorsqu’il quitte la salle de bain il ne me décroche pas même un regard, alors je m’y glisse à mon tour sans articuler le moindre mot. Je me douche et m’habille rapidement, l’esprit ailleurs et l’estomac noué. La crainte de le perdre alors que je me sens à peine prête à lui revenir m'envahit et elle balaye la détresse et la colère qui se jouaient de mois ces derniers jours. Lorsque je quitte la salle de bain je guette sa respiration et je réalise qu’il n’est plus là, qu’il s’est certainement échappé sur le pont et j’hésite un instant, me demande ce qu’il convient de faire. S’il avait voulu passer du temps avec moi, s’il avait voulu que je le suive pour que nous puissions guetter l’approche de l’île ensemble, il aurait attendu que je sorte de la douche, il aurait attrapé ma main et m’aurait attirée avec lui.

Il veut être seul.

Je n’ai pas besoin de réfléchir plus de quelques secondes pour faire ce constat et s’il me serre la gorge, je réalise que je n’ai d’autre choix que de respecter ses désidératas, comme il respecte mon besoin d’avancer à mon rythme. Le fait-il encore ? Est-ce ça qu’il me reproche ? Pensait-il que cette nuit scellerait notre réconciliation, se nourrissait-il d’images licencieuses ? Est-ce sa déception qui parle ? Sa frustration de ne pas avoir pu me toucher ? Réalise-t-il que moi aussi, je ne prends conscience de mes limites qu’en les touchant du doigt et que je compose avec sur le fait accompli ? Je tente de calmer le flot de mes pensées et questions, mais je n’arriverai à rien sans avoir fumé une cigarette ou plusieurs. Seulement il est à l’extérieur et je n’ai pas envie de lui donner l’impression de ne pas comprendre et de ne pas respecter qu’il a certainement besoin d’être seul. Alors je fais couler un café, que j’avale presque d’une traite et un second, espérant qu’il parvienne à me calmer. J’enfile la tenue la plus neutre que je trouve dans le tiroir qui m’est réservé dans sa commode, et je m’installe sur le canapé pour m’occuper en me renseignant sur l’île à l’aide de mon téléphone. Le temps me semble s’étirer et lorsqu’il passe la tête par la porte de la cabine, j’ai la sensation qu’il s’est écoulé une demie journée alors qu’il m’a quittée il y a moins d’une heure. « On sera arrivé dans un peu plus de 35 minutes. Tu as regardé ce que tu avais envie de faire ? » Je relève les yeux vers lui, le coeur serré de ne rien lire de rassurant dans son regard, ni de trouver le moindre réconfort dans son ton neutre, presque froid. « Te trouver un maillot de bain peut-être ? » Je verrouille mon téléphone et relève mes yeux vers lui, avant de me redresser. « L’île est peu construite mais il y a un complexe hôtelier si on accoste au nord, juste à côté des piscine chaudes naturelles.  » L’activité aurait pu me faire rêver si nous, nous n’étions pas en froid sans que je n’arrive à en comprendre la cause. « On peut y louer des 4x4 aussi pour faire le tour de l’île, mais je me dis que ça peut attendre... » Demain, après demain, lorsqu’il sera décidé à me parler un peu plus.


❈❈❈❈


La journée m’a semblé dans la continuité de notre réveil, et alors que je pénètre à nouveau dans la cabine mon ventre se serre à nouveau. Amos m’a sembler compter les mots qu’ils m'adressait aujourd’hui, m’a à peine décroché un regard lorsqu’il j’ai enfilé mon maillot de bain et gratifié d’un compliment qui sonnait faux dans sa bouche. Ça te va bien, c'est à mille lieues de ceux dont il me flatte habituellement. Quand à moi ce fut à mon tour de ne pas savoir sur quel pied danser puisque si j’ai eu l’impression hier soir qu’il voulait que ce séjour ensemble et coupé du reste du monde nous rapproche, aujourd’hui il semble à des kilomètres. Pourquoi m’avait emmenée alors ? Pourquoi ne pas m’avoir mise à la porte hier soir s’il l’est réellement, fatiguée de me courir après ? Alors qu’il s’échappe à nouveau sur le pont je réfléchis un instant. Est-ce comme ça que le reste du séjour va se passer ? Va-t-il me sembler si loin que j’en ai mal pendant ces deux jours ensemble ? Nous courons à notre perte s’il ne me parle pas et j’ai le sentiment d’être démunie, je ne comprends pas ce qu’il se passe, je ne comprends pas ce qui a changé entre ce moment où il m’a rattrapée et attirée vers lui hier soir et notre réveil. Alors, lasse de faire semblant, je ne prends même pas le temps de quitter mon maillot de bain blanc, j’attrape mon paquet de cigarette, un briquet, et je le rejoins sur le point. Je m’allume la cigarette avant de faire le tour du bateau et je le trouve là, à fixer un point à l’horizon alors que le ciel commence à prendre des teintes orangées. Je pousse un soupir et je m’approche, doucement mais pas assez pour le surprendre et, attrapant ma cigarette entre mes doigts je noue mes bras bras autour de sa taille et colle mon corps contre son dos. Je reste là quelques secondes, quelques minutes peut être avant de murmurer un « Parle moi... » qui trahit un peu trop ma nouvelle détresse. Je me détache de lui par peur qu’il ne le fasse lui même, avant de faire le tour et de m’installer au bout du navire, les jambes qui pendent dans le vide. Je porte ma cigarette à mes lèvres et, nerveuse, je tire frénétiquement quelques bouffées qui ne me calment pas.







:gniark: :
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 20:01







NEVER FADE AWAY
Je ne la fuis par bassesse, Raelyn. Je ne me réfugie pas depuis la chambre jusqu’au pont par petitesse d’esprit ou d’avoir fomenté le dessein de la blesser sous prétexte que je suis mal dans mes baskets. Je crois que, d’une certaine façon, j’essaie de la préserver de ma mauvaise humeur, fruit de ma fatigue liée à mon insomnie et à mes combats intérieurs. Je lutte contre mon désir, contre mes émotions et contre elle également. Je bataille ferme contre son orgueil qui, lorsqu’il est aux manettes, l’éloigne et la plonge dans un bain d’inconstance. C’est ce trait que je réfute encore maintenant que je suis seul et que je m’emploie à réguler mes humeurs du matin. Qui sait, peut-être que mieux réveillé, je serai parvenu à balayer mes ressentiments. Peut-être que respirer l’air iodé de la mer réanimera mes espoirs à l’agonie, me suis-je dit naïvement. Quelle foutaise. Rien n’est arrivé. Tout est là, plus vivace que jamais, posé entre mes sentiments et ma frustration, les jambes croisées, à se prélasser sous la houlette de ma vanité qui sirote un cocktail détonant et qui menace de gâcher le séjour. Et, serait-ce de ma faute ? Suis-je l’unique responsable, à cause de mon mensonge, si j’ai la sensation que rien de ce que je dis ne l’atteint ? Si je suis blasé par l’impression que plus rien de ce dont j’ai envie n’est légitime ? Que la spontanéité n’existe plus ? Que mon ressenti ne compte plus ? Que je ne suis plus que la marionnette dont elle tire les ficelles au gré de ses caprices et de son évolution ? Je ne sais plus et je me sers un verre puisque j’ai songé à monter avec une bouteille de whisky. Je ne m’en gave pas, mais j’en déguste assez pour imposer une pause à mon cerveau, assez pour ne plus réfléchir et ressasser chacune de nos rencontres depuis Sarah. Et, ça fonctionne évidemment. Johnnie Walker n’a pas seulement pressé le bouton d’arrêt de mes tergiversations. Il a réparé mon compteur de mots, celui que Raelyn a cassé à grand renfort de douceur et dès lors que nous approchons de Fraser Island, tandis que je me suis persuadée qu’il n’est plus rien de bon à tirer de cette idée d’escapade, je la rejoins dans la cuisine sans au cœur le désir de l’inviter à admirer le spectacle. Qu’elle vienne si ça lui chante. Elle sera la bienvenue. Je crois même que j’en serais touché. Mais moi, je ne la sommerai pas de me suivre. Alors, je me contente de lui répondre par ces petites quinzaines de mots : « Au nord. Très bien. Et, demain le 4X4. » Si ça va mieux. « Mais, je ne peux pas conduire. » avant de tourner les talons, la mort dans l’âme néanmoins. J’ai soupiré d’avoir eu mal d’avoir été incapable de me raisonner, de rassembler les restes de ma patience, de me convaincre que je ne suis pas qu’un pantin.

❈❈❈❈

J’ai essayé de faire un effort pour lui adresser plus de quelques mots d’affilée à intervalles sporadiques. J’ai même forcé quelques sourires quand nous avons posé le pied sur l’ile. Elles sont belles, ces terres. Elles méritent les éloges qui l’entourent et un instant durant, j’ai cru que j’arriverais à me détendre devant l’air enjoué, quoique mesuré, de Raelyn. Je pense qu’elle a tenté une approche ou l’autre d’ailleurs, des trucs si discrets que je n’en mettrais pas ma main au feu. En revanche, ce dont j’ai la conviction, c’est que l’essayage de son maillot de bain a scellé la conclusion de mes tentatives pour renouer le dialogue. Aurait-elle choisi un deux-pièces que je m’en serais moins offusqué. Mais, cette tenue de plage, d’un blanc de nacre, échancré sur les hanches et qui suggère plus qu’il ne dévoile, il m’a assommé parce qu’il pue le châtiment à plein nez. Que dois-je comprendre ? Que ça l’amuse de me piétiner ? De me voir ramper ? J’en ai serré la mâchoire un temps infini et au terme d’un compliment d’un manque d’éloquence rare, même pour moi. J’ai serré la mâchoire et il m’a semblé que rien, si ce n’est des politesses, n’arriverait à forcer le rempart de mes lèvres. J’ai serré la mâchoire sans être courroucé ou en colère. Je suis triste, déçu et mon cœur trop gros a battu à contre temps tout au long de l’après-midi. Il a retrouvé sa cadence de forme une fois rentré sur le bateau tellement j’ai été soulagé d’être à nouveau à bord, loin du monde, loin de la foule de touristes et loin d’elle. Ça me tue de puiser dans son absence autant de réconfort, mais quel idiot serais-je de ne pas me rendre à l’évidence que cette virée au large n’a plus rien d’une bonne idée ? Quel naïf ferais-je de ne pas réaliser que j’ai épuisé mon stock de ressources et qu’il est grand temps qu’elle nous ramène vers plus d’équité ?

Bien qu’égaré dans ma contemplation et attentif au bruit reposant des vagues, j’ai reconnu dans mon dos le pas chaloupé de mon amante avant de deviner sa présence. Sauf que je n’ai pas bronché. Je n’ai pas tourné la tête dans sa direction pour l’accueillir d’un sourire et je n’ai pas non plus posé ma main sur le nœud des ses bras à ma taille. Je n’y suis pas indifférent pourtant. Je n’ai pas cessé de l’aimer le temps d’une nuit. Je crois plutôt que j’agis plus raisonnablement que d’antan en me protégeant. Et, je suis donc resté stoïque, mais pas de marbre. Au contraire, j’ai clos les paupières et j’ai respiré profondément pour chasser l’angoisse de ce qui surviendra bientôt : une discussion. C’est prévisible ! Elle n’aime pas les malentendus, Raelyn. Elle déteste également ces intermèdes où l’ambiance est si froide qu’elle congèle notre passion réciproque d’un souffle. Jusqu’alors, j’avais consenti – trop crédule, peut-être ? – que cette aversion, celle qui a motivé chaque pas vers moi, naissait de son attachement pour moi, de ce que je compte plus qu’un jour acheté sur une brocante. Aujourd’hui, quoique je n’aie pas encore transcrit mon intuition en jugement irrévocable, je me demande si elle n’est pas mue par sa soif de contrôle. Aurais-je loupé la diligence à lui consacrer les plus beaux morceaux de ma personnalité ? Aurais-je été trop doux ? Trop gentil ? Je ne regrette pas mon authenticité, je m'interroge : quand aurais-je la saveur d’un diabolo sans sucre et sans sirop. Bien sûr, ça me laisse un coup amer dans l’arrière-gorge. Je m’en veux de nourrir de telle pensée à son égard, d’autant que je croyais la question réglée depuis un moment. Mais, je jette un regard vers sa silhouette assise sur le bastingage – mon manque de participation l’aura sans doute fait fuit. – j’ignore comment accéder à sa requête d’une simplicité enfantine : lui parler, me confier, ouvrir le dialogue, encore, toujours, alors que c’est vain. J’ai essayé déjà… et pourtant… « Pour te dire quoi de plus, Rae ? » ai-je répliqué en la perdant du regard. Je ne la méprise pas, je n’ai pas envie de déchiffrer dans ses yeux de jade de quoi confirmer mes hypothèses. « Je fais que ça, te parler à cœur ouvert et toi, tu… » Tu joues, ai-je réprimé de justesse. Je n'en ai pas le sentiment et loin de moi le désir d’être accusateur quand mon timbre trahit ma détresse. « Je ne sais pas ce que tu fais, ni ce que tu veux. Je passe mon temps à essayer de deviner ce que je peux faire ou pas et quand je crois que c’est clair, ben, ça ne l’est pas, parce que tu fais l’inverse. Alors, je te laisse venir. Je te l’ai dit, c’est à ton rythme, mais pas comme ça. Ce que tu donnes, tu ne peux pas le reprendre la minute d’après sans me blesser. Et tu ne peux pas me laisser faire un truc que tu me refuseras trente secondes plus tard. Ce n’est pas équitable. » Ce n’est pas anormal non plus, mais j’ai des émotions, moi aussi. Ne valent-elles donc rien ? « Ce soir, je vais nous laisser de l’air. Je vais dormir dans la petite chambre. Demain, ça ira mieux. » Et ça résonne comme une promesse que j’entends tenir.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 21:19



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Bien sûr il m’a gratifiée de quelques sourires et de quelques phrases qui auraient pu tromper leur monde. Mais je le connais Amos et, aujourd’hui, son coeur était à dix milles lieux du mien. Je ne suis pas certaine de pouvoir supporter une seconde journée comme celle ci quand moi aussi je réapprivoise à peine mes sentiments et notre complicité. Nos échanges du jours en étaient dénués et froids au possible et si je suis habituellement douée pour prétendre et faire semblant je n’ai pas envie de le faire avec lui. La nuit lui a-t-il porté conseil et à t-il décidé qu’il ne souhaitait plus nous sauver ? Mon coeur s’en briserait mais je préfère le savoir, je n’ai pas envie de parvenir à lui revenir, à le pardonner pour réaliser en franchissant la ligne d’arrivée qu’il ne m’attend plus de l’autre côté, ma fierté n’y survivrait certes pas mais ce n’est pas pour elle que je m’inquiète, pas autant que pour mes sentiments piétinés. Si j’ai été trop longue, si douze jours représentent plus qu’il n’est prêt à encaisser alors c’est que je me suis trompée en ce qui le concerne et surtout en ce qui nous concerne, et s’il me blesserait profondément je préfère faire ce constat maintenant que trop tard. Mais dans ce cas, pourquoi me bercer d’illusion en me disant que j’ai tout mon temps ? Que les autres n’existent pas à ses yeux puisqu’elle ne sont pas moi ?


J’appréhende même de le rejoindre sur le pont, et même à la genèse de notre relation, même lorsque nous jouions au chat et à la souris, j’étais le chat à cette époque, nos échanges n’ont jamais autant manqué de naturel qu’aujourd’hui. Et ce regard lorsque j’ai passé mon maillot de bain, que voulait-il dire ? Non, si les prochains jours ressemblent à celui là alors autant qu’il me demande de débarquer et de prendre le premier ferry pour Brisbane, je ne supporterais pas de ne pas réussir à l’atteindre et à comprendre ce qu’il se passe un jour de plus. Alors je décide que c’est ridicule, qu’il a le droit d’être blessé mais pas celui de se braquer et de me servir ce genre d’attitude, et je rassemble mon courage pour le rejoindre sur le pont, à l’avant du bateau. Je l’enlace de mes bras pour chasser la distance qu’il a mise entre nous toute la journée, parce qu’elle me fait mal, mais je m’éloigne avant de prendre le risque qu’il me chasse. Il n’a pas réagi. Il n’a pas tourné son visage dans ma direction pour passé son bras autour de mes épaules en pivotant sa taille, il n’a pas non plus décroché mes mains l’une de l’autre pour y glisser les siennes. Même aussi proche il est demeuré loin de moi, à des kilomètres alors que mon corps était collé au sien, et ça m’a fait plus mal que son attitude tout au long de la journée. Lasse et frustrée, je me suis assise les jambes dans le vide, avec ma cigarette comme seule compagne. « Pour te dire quoi de plus, Rae ? » Quelque chose pour commencer. De plus. Comment peut-il dire ça ? Je ne sais pas ce qui se trame dans son esprit à mon amant, je ne suis pas médium et aujourd’hui si, mis bout à bout il m’a à peine adressé une centaine de mot alors c’est un miracle. Mon regard fixe l’horizon, je ne bouge pas puisque, de toute façon, il m’a à peine regardée dans les yeux de la journée. « Je fais que ça, te parler à cœur ouvert et toi, tu… » Je quoi. Je fronce un sourcil et cette fois ci mon buste pivote et mon regard le cherche. Je joue ? Est-ce qu’il allait dire ? J’en suis persuadée et l’idée me fend le coeur aussi efficacement que s’il m’avait insultée et trainée dans la boue. Je joue ? Est-ce l’impression que je lui fait alors que je tente simplement de réapprendre à m’apprivoiser ? Je joue ? C’est ça qu’il pense ? Je cherche son regard mais lui le détourne et je sens mon ventre se serrer. « Je ne sais pas ce que tu fais, ni ce que tu veux. Je passe mon temps à essayer de deviner ce que je peux faire ou pas et quand je crois que c’est clair, ben, ça ne l’est pas, parce que tu fais l’inverse. Alors, je te laisse venir. Je te l’ai dit, c’est à ton rythme, mais pas comme ça. Ce que tu donnes, tu ne peux pas le reprendre la minute d’après sans me blesser. Et tu ne peux pas me laisser faire un truc que tu me refuseras trente secondes plus tard. Ce n’est pas équitable. » C’est donc ça ? Je ne suis à ses yeux qu’une girouette qui n’écoute que mes sentiments et écrase les siens ?

Evidement que je m’écoute. Je m’écoute parce que j’en ai besoin pour savoir à quel rythme avancer, j’en ai besoin pour savoir ce que mon coeur et ma fierté peuvent tous deux supporter et parfois, je ne me rends compte qu’après coup qu’un geste ou une étreinte m’est encore douloureuse. Bien sûr que c’est injuste pour lui et sur ce point il a raison, j’ai attendu de lui qu’il soit patient et qu’il encaisse mes incertitudes. Mais comment lui expliquer que je ne sais pas comment fonctionner autrement ? Que je ne sais pas vers où je vais, que je le découvre en même temps que lui puisque c’est bien la première fois que je ressens aussi fort ? Je ne trouve pas les mots, en tout cas pas tout de suite, et la sentence tombe. « Ce soir, je vais nous laisser de l’air. Je vais dormir dans la petite chambre. Demain, ça ira mieux. » Cette décision a à mes yeux des allures de punitions et je n’arrive pas à me me persuader du contraire. Il me punit de m’être approchée de lui pendant la nuit alors que j’avais demandé qu’il me laisse de l’espace. Il supporte mal de ne pas savoir s’il peut me toucher, m’embrasser puisque je donne et je reprends, ce sont ses mots. Si le constat est amer pour moi, la peur qu’il s’éloigner prend bien plus de place que n’importe quel ressentiment, que ma frustration de la journée, que ma colère de ces derniers jours, que ma peine de constater qu’il m’a menti et qu’il ne m’appartenait pas pendant tout ce temps, pas tout à fait. Elle dévore tout le reste et elle me sert de moteur. « T’as déjà pris la décision de toute façon... » Donc je n'essaierai pas de négocier. Je ne suis plus sure de rien et j’aurais de toute façon peur qu’il considère que je ne respecte pas sa volonté.

Celle de rester éloigné de moi. Celle de dormir dans une autre pièce. Je me sens rejetée, mais je serre la mâchoire et j’encaisse. J’encaisse et j’essaye de me mettre à sa place,  parce qu’il est le seul qui en vaille la peine. Ma cigarette se consume lentement au bout de mes doigts sans que je ne la touche, mon attention est dirigée entièrement vers lui, lui qui fuit toujours mon regard. « Je joue pas. » J’aurais préféré qu’il l’assume, si c’est ce qu’il croit. « Si c’est ce que tu penses. » Devoir m’en défendre est blessant, mais je préfère affronter l’éventualité qu’il s’en soit persuadée aujourd’hui. « Je sais juste pas où je vais. Je sais que j’en envie d’être avec toi, je crève d’envie de rembobiner ou d’oublier, et parfois j’agis parce que je m’écoute, mais mon coeur s’insurge et je réalise que je ne suis pas prête. Comme ce baiser, l’autre soir. » Lui aussi l’a-t-il rempli de rancoeur à mon égard. « On peut pas continuer comme aujourd’hui, ça rime à rien. » Et ça fait mal, j’ai eu beaucoup trop mal et peut-être était-ce l'électrochoc nécessaire pour moi, celui qui m’aidera à passer à autre chose. J’en suis de plus en plus persuadée mais je ne peux pas l’affirmer sans en être parfaitement certaine. Je l’écoute Amos, je l’entends, et je réalise que ce serait injuste pour lui. Que comptait-il faire lui ? Continuer à presque m’ignorer, à à peine me parler et me déposer au port demain soir ou après demain en m’adressant juste un vague signe d’au revoir ? « Cette nuit, j’avais juste envie d’être dans tes bras. » Je n’ai réalisé que plus tard, trop tard que lui demander de rester sagement de son côté était idiot. « Et je suis désolée d’avoir agi sans penser à comment tu te sentirais. » Je n’ai pas réfléchis parce que ce genre de geste étaient spontanée entre nous avant toute cette histoire. « Je reprendrais plus. » Et pour ça il faut que j’apprenne à ne pas donner sans être sûre. A penser à ses besoins, pas uniquement aux miens.

Au terme de mon monologue, je tourne la tête vers le large. Je déglutis, je réfléchis, je pèse la phrase qui me brûle les lèvres et que j’hésite à prononcer. Mais je sais qu’elle est vraie, je sais que je ne reviendrai pas dessus. « J’ai plus envie de reprendre. » J’ai juste envie d’être avec lui.







:gniark: :
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
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AVATAR : Bradley cooper
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PSEUDO : Ci!
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyMer 10 Juin 2020 - 23:13







NEVER FADE AWAY
Évidemment, je suis sensible à la chaleur de ses bras autour de ma taille et à celle de sa joue posée dans mon dos. Que je ne me retourne pas vers elle pour lui offrir un sourire est un miracle en soi et mon stoïcisme n’est pas avoué à la rejeter, à l’ignorer ou à la punir. C’est une torture que ne pas profiter de sa bonne composition avant qu’elle ne change d’avis. Et, c’est bien là que se situe le problème : ces sauts d’affection. Raelyn, sans le désirer vraiment m’enferme contre mon gré dans un ascenseur qui monterait rapidement et descendrait en chute libre au gré de ses caprices ou de ses envies et, quoique je ne suis pas fatiguée de l’attendre, je ne veux plus danser comme elle chante au nom de l’amour et de mon mensonge. Pour ce dernier, j’ai déjà fait mon mea culpa. Pour nous sauver – prétendre que j’ai œuvré pour elle serait hypocrite – j’ai écrasé sous mon talon ma fierté. J’ai tenu droit malgré de comportements qui ne me ressemblent pas (ou peu) quand je n’ai jamais, auparavant, autant cherché le pardon de Sarah. Mon épouse n’a pas joui du quart de ma bonne composition puisque j’avais pris le pli de laisser nos disputes se résoudre d’elle-même par l’action du temps et non de mon repentir. Et, bien sûr qu’elle n’y peut rien si je suis sorti du cadre de mes limites, Raelyn. Elle n’a pas réclamé autant d’abnégation de ma part, mais je n’aime pas sa façon de gérer sa colère et ses sentiments. J’ai l’impression qu’elle enfonce le clou pour se louanger de mon affection et c’est à mon sens injuste et peu équitable. Est-ce j’extrapole ? Est-ce que, blessé par ce qu’elle donne et reprend à la seconde, je me mets seul Martel en tête ? Peut-être. Peut-être même que je noircis le tableau sans qu’elle ne le mérite réellement. Mais, elle me fait mal, beaucoup trop, et dans ces conditions, je ne réponds plus qu’à mon instinct de préservation. C’est pour survivre à la rupture que je pressens que je me barricade derrière mes silences entrecoupés de quelques mots savamment choisis. Je ne veux plus baisser la tête lorsque je croise mon reflet dans un miroir de m’être humilié à la faveur d’une illusion et, si je la crois plus stable que moi, j’ai bien peur qu’elle ne soit avancée en me promettant sa clémence. Suis-je trop dur ? Trop rigide ? Ai-je au contraire été trop con ou trop bon ? Je ne saurais dire. En revanche, j’assume que lui accorder du temps n’est pas synonyme de la mise à mort de mon orgueil. Il n’est rien de plus avilissant que d’être la peau d’un clébard de plus dans son existence et, pourtant, j’ai peur. Je crains de la froisser et d’avoir raison. Je redoute l’idée que la pioche qui m’enfonce dans le crâne ces sombres idées soit moins le fruit de mon imagination qu’une vérité crue et indigeste. J’ai peur et j’évite son regard. J’ai peur, mais une fois encore, j’accède à son désir : je dénoue la pelote de laine de ma déception.

J’ai choisi les mots à cause de mes doutes, mais je sais que j’en ai déjà trop dit. Je le devine dès lors qu’elle se tourne vers moi tandis que je me borne à contempler le spectacle du soleil couchant. La scène est littérairement romantique, mais je n’aime pas mon rôle dans cette pièce de théâtre digne de Shakespeare. Je ne suis pas un Romeo prêt à crever pour une histoire impossible. Je ne suis pas non plus un Quasimodo sacrificiel qui s’agenouillerait devant la belle qui l’immolerait sur la place publique. Je n’ai pas un tempérament de héros et, autant je peux haïr mes failles, autant j’ai trop lutté pour finir croqué par le requin qu’est le noble sentiment. Peu à peu, j’atteins mes limites, mais c’est si douloureux que ma respiration est lourde, pesante, saccadée. La fatigue me rattrape et j’ai un nœud dans l’estomac. Fuir la conversation m’aurait presque paru acceptable si la seule présence de Raelyn n’avait pas bouté un foyer dans le brasero de mes espoirs. Je me dis que je fais erreur sur toute la ligne. Que mon virage à 360° nous précipitera droit dans un mur. Toutefois, élancé par les protestations de mon amour-propre, j’affronte et lui confronte mon ressenti. Advienne que devra, ai-je songé non sans m’en mordre les doigts puisque demain, ça ira mieux. Je le déclare et je le pense, sincèrement. Je le pense, car demain, elle m’aura manqué de nouveau de m’être endormi sans elle, par choix, quand elle reposera pourtant dans la chambre à côté. Je serais fou de m’infliger cette distance qu’elle ne respectera pas et je ne suis pas convaincu de survie à une nuit supplémentaire en tant que mal-aimé de Morphée. J’ai besoin de sérénité pour quelques heures et c’est à la faveur de cette certitude que j’opte pour cet éloignement forcé et, cette décision, somme toute raisonnable, n’est pas tissé dans le coton rêche de la punition. Mais, qu’en est-il pour elle ? Est-ce limpide à ses yeux ? « C’est vrai. » ai-je néanmoins admis malgré les appréhensions qui m’assaillent. Je ne dépose pas les armes à ses pieds. Je les dissimule seulement derrière un pavois en bois massif.

Nerveux, je tire une cigarette de mon paquet. Je peine à l’allumer à cause du vent et cette frustration souffle dans le cor de la colère. Elle se diffuse dans mes veines, mais elle n’est pas dirigée contre elle. Je maudis ma femme, sa détermination à me pourrir la vie, ma lâcheté, ce séjour qui ne se déroule pas comme je l’avais imaginé et qui me tenait à cœur. Je maudis mes emmerdes et cette sensation d’être acculé par mes maladresses parce que je sais qu’elle se sent éconduite, mon amante, et ça n’a jamais été mon but. « Mais pas contre toi, pour moi. » Et, j’en ai le droit. J’ai le droit de limiter la casse si je suis mal à l’aise. « Ton cœur ou ta fierté, Rae ? » me suis-je enquis alors qu’elle se justifie d’accusations voilées, d’un jugement qui relève à ce stade d’une hypothèse. « Parce que c’est ça le problème. Tu essaies de faire plier l’un ou l’autre et je peux comprendre que ça soit compliqué pour toi. Mais, ce n’est pas ma place d’être au milieu de ce combat comme si j’étais encore l’ennemi. Si tu ne peux pas entendre que je regrette, alors non, je ne sais pas quoi faire ou que dire de plus. Donc, demain… laisse-toi jusqu’à demain pour digérer tout ça. » Autrement dit, mes attitudes, mes silences, ces confessions sur mon état d’esprit. « Je ne dis pas que tu dois avoir pris une décision d’ici là. » Je ne répéterai jamais assez que je respecterai sa cadence. « Et je ne te demande même pas non plus d’être désolée parce que tu as eu envie d’être dans mes bras. Je te l’ai dit, ce n’est pas le problème. » En soi, ce serait rassurant si, dans son cœur, les actes et les interdictions étaient cohérents à mon niveau. « C’est juste que je n’ai pas envie d’être ton rat de laboratoire. » ai-je ponctué en écrasant dans un cendrier la sèche fumée un rien trop vite pour ma tension : j’ai la tête qui tourne. « Tu sais, je te crois quand tu dis que tu n’as pas envie de reprendre. » Pour la première fois depuis le début de cette mise au point, j'ai pivoté vers elle. J’ai même avancé d’un pas dans sa direction. « Mais, je pense que tu ne sais pas très bien ce que tu es capable de donner, alors, réfléchis-y avant que je me sente piétiné. » Et je clos l’entretien en saisissant sa main pour l’aider à descendre du bastingage et, ses pieds sur la terre ferme, je me suis penché son front pour l’embrasser. « Essaie de ne pas te prendre la tête, tu veux ? Moi, il faut que je dorme. Ça devient urgent. » Si tant est que je parvienne à trouver l’objet de cette quête et rien n’est moins sûr malheureusement. Aussi, ai-je tourné les talents après avoir posé mes lèvres sur la paume de sa main.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyJeu 11 Juin 2020 - 0:19



Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Comment pourrais-je vivre l’aveu de son projet pour cette nuit comme autre chose qu’une punition ? J’ai déjà vécu la journée comme telle, sans trop savoir de quoi j’étais punie cependant, et il m’assène un dernier coup là, tout de suite, en me repoussant. Parce que c’est ce qu’il fait j’en suis persuadée et, si je lui avais laissé l’occasion de le faire quelques secondes plus trop en l'enlaçant quelques secondes de trop j’ignore s’il ne l’aurait pas également fait. J’aurais compris le message de façon nette et précise au moins, je ne serais pas dans cette situation étrange où je ne sais quoi penser de tout ça. Hier soir encore nous étions sur la bonne voie, j’en suis persuadée, et retrouver la chaleur de sa peau, ses mains qui caressent ma joue où se posent sur ma taille m’ont fait du bien, mais aujourd’hui j’en suis venue à penser qu’il les a regrettés finalement, ces gestes. Je me suis sentie seule et mise à l’écart, et je n’ai pu m’empêcher de penser à plusieurs reprises que si c’était pour me traiter de la sorte alors il aurait mieux fait de ne pas me proposer de partir en week-end, il aurait mieux fait de me demander de partir hier soir. La situation m’a rongée de l’intérieur et à plusieurs moments je me suis crue prête à me stopper net et à craquer, sous l’emprise de mes nerfs. A l’arrêter au beau milieu d’une rue, au beau milieu d’une balade pour lui demander s’il cherchait simplement à me faire souffrir.

Ce soir je suis heureuse de ne pas l’avoir fait - je n’aurais réagi que sur le coup de la frustration - mais alors qu’il semble toujours si peu réceptif je me pose sincèrement la question de ce qui peut être sauvé. S’il a changé d’avis, s’il ne se sent plus la motivation et l’envie de me récupérer, je sais que ma fierté ne m’autorisera pas à me battre et me tourner en ridicule après l’humiliation que j’ai vécue l’autre jour. « C’est vrai. Mais pas contre toi, pour moi. » La cigarette à la main et le regard toujours fixé sur un point non défini au large, je laisse échapper un rire bref et dénué de joie. Ce n’est pas toi c’est moi, le genre d’excuse des mauvais romans de gare et que je ne pensais jamais me faire servir. Je suis blessée, je me sens si rejetée que j’en suis en colère, mais pourtant je m’évertue à tenter de faire les choses bien, à tenter de me livrer et de dire ce que je ressens au fond plutôt que de me cacher derrière mon orgueil. Pourtant c’est sur le compte de celui là qu’il met ma tentative de lui parler à coeur ouvert. « Ton cœur ou ta fierté, Rae ? » Le visage à présent tourné dans sa direction je l’observe mon amant qui fuit mon regard. « Les deux. » Je ne mentirais pas, il joue bien son rôle le pire de mes défauts. Mais celui que se rebiffe quand je le brusque c’est mon coeur, trop remué d’avoir plus ressenti ces deux dernières semaines que pendant des années. « Parce que c’est ça le problème. Tu essaies de faire plier l’un ou l’autre et je peux comprendre que ça soit compliqué pour toi. Mais, ce n’est pas ma place d’être au milieu de ce combat comme si j’étais encore l’ennemi. Si tu ne peux pas entendre que je regrette, alors non, je ne sais pas quoi faire ou que dire de plus. Donc, demain… laisse-toi jusqu’à demain pour digérer tout ça. » Que répondre face à ça ? Tu aurais préféré que je ne vienne pas ? C’est ce que je comprends lorsqu’il déplore d’être coincé au milieu de mon combat intérieur. Et je conçois qu’il aurait pu préférer que ma réflexion je la mène seule de mon côté, mais j’en étais simplement incapable. Je comprends que cela puisse lui sembler égoïste, mais ne m’a t’il pas dit lui aussi hier soir qu’il était content que je soit là ? « Je ne dis pas que tu dois avoir pris une décision d’ici là. » Une décision ? J’ai la sensation que c’est à présent sur mes actes et ma façon d’agir qu’il fait reposer le poids de la fragilité de notre relation et je trouve ça profondément injuste quand je ne suis pas à la genèse de tout ce merdier. Je ne suis pas taillée pour les tourments du coeur et j’agis certainement mal, peut-être, mais ce n’est pas moi qui me suis mal conduite.

Mais finalement, est-ce que ça a la moindre importance quand tout ce à quoi j’aspire c’est un retour vers plus de sérénité ? Quand mon sentiment d’injustice est lui aussi balayé par l’envie qu’il me prenne dans ses bras et me dise que tout ça n’était qu’une blague ou un test ? « Et je ne te demande même pas non plus d’être désolée parce que tu as eu envie d’être dans mes bras. Je te l’ai dit, ce n’est pas le problème. C’est juste que je n’ai pas envie d’être ton rat de laboratoire. » Je tourne la tête tant l’accusation me donne envie de hurler, et me je mords l’intérieur de la lèvre pour rester calme. Mon rat de laboratoire ? Il est ma première fois pour beaucoup de choses, ma première fois depuis longtemps en tout cas alors ce à quoi il réduit ça me donne un haut le coeur. « Tu sais, je te crois quand tu dis que tu n’as pas envie de reprendre. Mais, je pense que tu ne sais pas très bien ce que tu es capable de donner, alors, réfléchis-y avant que je me sente piétiné. » Je déglutis difficilement avant de tourner la tête dans sa direction. Sa main je l’attrape sans réfléchir, parce que ça c’est naturel, ça n’est notre dynamique pas ce qu’il s’est passé aujourd’hui, peut-être un peu parce que ce qu’il dit me sonne. Il dépose un baiser sur mon front et je ferme les yeux, je m’enivre de ce plaisir coupable qui parvient à me calmer même alors que j’ai l’impression qu’il remet tout en question. « Essaie de ne pas te prendre la tête, tu veux ? Moi, il faut que je dorme. Ça devient urgent. » Je hoche la tête doucement, incapable de prononcer le moins mot supplémentaire. Quand il s’éloigne je ne le rejoins pas à l’intérieur de la cabine - pourquoi faire, pour qu’il me fuisse ? - mais je me laisse tomber sur le canapé d’extérieur.

Les six dernières cigarettes de mon paquet y passent toutes alors que j’observe le soleil finir sa course en réfléchissant. Ce que tu es capable de donner. Faisait-il là référence à mon état du moment où à ma nature plus profonde ? Doute-il lui aussi et de façon plus large de ce que je peux donner ? De ce que j’ai à offrir ? Pourrais-je le blâmer quand des sobriquet que l’on me donne au Club celui de reine des glaces est celui qui revient de façon la plus récurrente ? Est-ce ça qu’il a cherché à me dire ? Essaie de ne pas te prendre la tête, comment veut-il qu’il en soit autrement ?

Il me faut terminer mon paquet, plusieurs heure et deux verres de scotch avant de me décider à investir à nouveau la cabine. Seulement vêtue de mon maillot de bain j’ai froid et ma peau commence à être glacer, si bien que je me fustige d’être aussi lâche. A l’instant où mes yeux se posent sur lui, dans la cuisine, mon coeur se serre à nouveau et je réalise à nouveau avec plus de force encore que je me fiche de tout ce qu’il s’est passé, que c’est avec lui que j’ai envie d’être. « Tu ne dors pas ? » Il répond que non, qu’il allait boire un verre d’eau. Je hoche la tête en silence, réponds que moi aussi, que j’allais dormir. Nos regards se cherchent, se fuient, et finalement je souffle un « Bonne nuit. » qui manque d’assurance avant de me diriger vers la grande chambre, celle qu’il m’a laissée, celle qu’il a fuit. Je reste de longues minutes sous la chaleur du jet d’eau sans réussir à me réchauffer réellement et alors que j’enfile mon short et mon débardeur de satin, ceux que je laisse toujours là, et que je me glisse sous les draps, je suis prise d’un horrible sentiment. Je me retourne quelques minutes avant de me rendre à l’évidence, je n’arriverais pas à dormir sans lui.

Ne m’a-t-il pas dit de ne pas réfléchir, ou de ne pas me prendre la tête ?

Je me glisse hors des draps et m’approche doucement de sa chambre. Je ne frappe pas contre le bois de la porte mais je m’appuie dans son encadrement, je reste sur le seuil le temps qu’il me voit. Je ne bouge pas mais il ne dort pas, et rapidement son regard croise le mien. « Je peux venir ? » Un rejet de plus, la confirmation qu’il me veut loin de lui, ça nous abimerait. Parce que cette fois ci il ne s’agit pas d’une pulsion, il ne s’agit pas d’un geste que je m’autorise et que je regretterai plus tard. Je veux être avec lui. J’en suis sûre.








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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

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Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyJeu 11 Juin 2020 - 11:25







NEVER FADE AWAY
Je n’en voulais pas de cette conversation. Dans mon idéal, elle n’avait pas lieu d’être puisque nous étions supposés, Raelyn et moi, marcher toujours plus avant, sans nous arrêter et sans opérer de machine arrière, vers un seul objectif commun : la réconciliation. Or, elle a reculé à maintes reprises, trop souvent pour mes nerfs. Et, tandis que je clos d’un baiser sur sa paume ce désagréable intermède, j’ai l’impression de me désavouer, de ne pas respecter les prescrits de mon cœur, d’agir à l’instar de ce que je reproche à ma partenaire. Reproche. Le mot est fort ! Je ne la pointe pas du doigt, je traduis surtout mon ressenti, quoique plus durement qu’à l’accoutumée pour le bien de mon amour-propre. En suis-je heureux ? Pas du tout. Ai-je traversé le pont du bateau le cœur plus léger ? Que du contraire : j’ai toujours aussi ma et, tandis que j’abandonne ma dulcinée à son désarroi et que je suis caché de son regard aiguisé, le masque de la déception couvre mes traits. Je pense même à me retourner pour lui dire d’oublier tout ça, que j’ai exagéré, que je ne pourrai de toute façon m’endormir en la sachant à quelques pas de moi sans l’entendre respirer non loin de mon corps. Je ne peux pas, malheureusement. Je m’en voudrais de m’être montré aussi faible et, cette colère que j’ai étouffée à sa source a la faveur de la raison, décuplera au petit matin, amplifiant au passage le risque que cette virée, pourtant vouée à nous rapprocher, tourne définitivement au fiasco. Est-il possible de l'éviter cependant ? Je la connais, Raelyn. À l’heure actuelle, elle doit me détester pour ce qu’elle comparera à une tentative pour renverser la vapeur. Son orgueil doit certainement la rappeler à l’ordre en lui soufflant qu’elle vaut mieux que ce retournement de situation, qu’il est injuste et que je le suis, que j’ai surjoué la froideur pour la manipuler ou la punir de ne pas céder à mes caprices. Sauf qu’il n’en est rien et que je prie pour que ses sentiments gagnent cette partie d’échecs. Je prie pour qu’elle ne se sente pas abandonnée ou rejetée, pour que sa frustration redescende en température et qu’à froid, elle se chausse de mes inconfortables bottines. Je rêve également qu’au lever, elle amorcera l’ébauche d’un pourparler qu’elle jonchera de résolutions viables, adéquates et contre lesquelles je n’opposerai aucune résistance. En attendant, j’investis la salle de bain et m’adonne au rituel du soir : un peu d’onguent sur mon hématome, un bandage mal serré – c’est toujours mieux que rien – en soutien pour la nuit et un brin de toilette qui ne suffit à égayer mes traits. Ils sont tirés. Les cernes sous mes yeux témoignent de mes perpétuelles insomnies dès lors que de vieux maux me rattrapent un peu plus chaque jour. Mes nuits sont écourtées par des cauchemars et, s’il est du positif à retenir de la précédente, c’est que sa présence les aura chassés. Est-ce une bonne raison de renoncer à ma décision ? Peut-être. Mais quelle image renverrais-je alors que j’affronte sans fierté mon reflet dans mon miroir ? Que je suis une girouette ? Je ne suis pas l’homme le plus stable de la création – Sarah et la perte de Sofia m’ont trop abîmé – mais je suis borné, assez pour faire semblant que mon coeur n'a pas sursauté lorsque je suis tombé nez à nez avec Raelyn dans la cuisine.

Et, une fois n’est pas coutume ces derniers temps, je ne sais pas quelle attitude adopter et la plaie n’en est que plus douloureuse. L’ignorer ? Il n’en est pas question. Je ne suis pas hypocrite et feindre d’être indifférent nous insulterait, tous les deux. La gratifier d’un sourire ? Je m’y essaie, quoiqu’il soit timide. La nuit, ma côte me fait un mal de chien. J’ai besoin d’avaler l’antidouleur que je détiens entre mes droits. Au contraire, la grimace aurait été plus large, autant que mes espoirs finalement, car ils sont toujours là. Ils braillent fort. Ils protestent dès lors que je me retiens de ne pas l’embrasser pour lui souhaiter une bonne nuit. Ce serait si facile. Il me suffirait de tendre la main pour la tirer contre moi, l’enlacer et lui imposer cette volonté. Je doute cependant que ça nous soit profitable. J’influencerais sa remise en question et j’en paierai les frais tôt ou tard. « Essaie de te reposer. » lui ai-je soufflé depuis le frigo. Il m’a semblé qu’une éternité s’écoulait entre le moment où je l’ai enfin quitté des yeux et où j’ai refermé le réfrigérateur, une éternité à la désirer contre moi et non pas seule, dans notre chambre. En poussant la porte de la “petite“, je ne m’y sens pas vraiment chez moi. Je peine à trouver une position acceptable,  - le matelas inconfortable - et, alors que j'éteins, mes ambitions s’évanouissent. Comment pourrais-je fermer les yeux ? Mes pensées vagabondent dans la pièce adjacente. Elles convergent vers elle et je suis gorgé d’inquiétude et de remords. Comment va-t-elle ? Prendre une douche lui aura-t-elle fait du bien ? Est-ce que je lui manque ? M’appréhendera-t-elle comme un pleutre si je frappais à sa porte ? Est-ce que, dans la cuisine, j’aurais dû la serrer dans mes bras pour la rassurer ? NOUS rassurer ? Aurait-il été de bon ton de lui chuchoter à l’oreille que tout s’arrangera ? De lui répéter que demain, c’est loin, et que tout ira pour le mieux ? Valide, je me serais retourné d’un côté sur l’autre tant je suis agité. J’ai l’impression d’être prisonnier de mon propre corps d’ailleurs, parce que si j’ai le malheur de bouger, je pourrai dire adieu à cette rupture entre la douleur de la fracture et moi. Alors, j’ai poussé un profond soupir et, fermant les paupières, j’ai attendu le marchand de sable et, si mon invité m’a boudé c’est une autre qui m’a surpris au beau milieu de ma quête, une autre que j’ai espérée.

Durant cette tranche fade de solitude, je me suis étonné à imaginer quelle serait ma réaction si elle apparaissait par enchantement sur le seuil de ma porte. J’ai été jusqu’à sourire à la nuit, convaincu que l’initiative m’ébranlerait et que je lui tendrai les bras, forcément. Or, je ne l’ai pas fait ou seulement en partie. « Non. » ai-je lancé les traits fendus d’une grimace avenante. « Je vais venir moi. » Je me suis extirpé de la couette, non sans mal, quoique je n’ai rien laissé transparaître et je me suis posté là, sur le seuil de ma porte, juste devant elle et sans réclamer une dérogation particulière – et sans doute aurais-je dû – je me suis penché sur ses lèvres pour lui dérober un baiser. Si j’outrepasse mes droits, si je sors du cadre de ce qu’elle est prête à offrir, je l’entendrai. En attendant, je profite qu’elle ne me chasse pas – pas encore – pour la pousser jusqu’à la chambre. La nôtre. Il ne s’y passera pas grand-chose de plus. Je ne suis pas en état, mais je présume que mon épaule et mon torse lui serviront de refuge et, c’est déjà ça. Je ne quitte ses lèvres que pour retrouver mon souffle et, avant qu’elle ne confronte mon audace, je lui souffle tout contre sa bouche que : « Je n’avais pas envie de demander l’autorisation cette fois. Mais, je le ferai, la prochaine. » Jusqu’à ce que ça compte parmi les cadeaux dévoués à notre réconciliation.



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(ua) 12345678910111213

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
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Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Alors que je tire nerveusement sur ma sixième - ou bien est-ce déjà ma septième ? - cigarette, je me demande : que fait-il ? A-t-il déjà trouvé le sommeil ? Pense-t-il à moi ? Plus largement, mes pensées sont toutes redirigées vers lui et je me demande dans quel état d’esprit il se trouve à présent. Pense-t-il réellement que tout ira mieux demain ? A mes yeux il fait l’autruche, les choses ne s’arrangent pas comme par magie et s’il m’a dit ce qu’il me reprochait je n’ai pas le sentiment que nous ayons réglé quoi que ce soit ce soir. Sinon il aurait changé d’avis non ? Il ne se serait pas exilé loin de moi alors que le contraire est encore possible ? Est-ce sa fierté qui l’a poussé à ne pas revenir sur sa décision ou en est-il encore persuadée, qu’il est moi rat de laboratoire ? Comment peut-il seulement employer des mots si forts ? N’ai-je pas prouvé que si je n’étais pas une habituée du langage du coeur je m’étais jetée corps et âme dans notre relation, au dépit d’année à me tenir à l’écart de tout attachement ? Il est trop tard pour que j’essaye de ne pas trop réfléchir, pour que j’aille me coucher sans cogiter en me disant advienne que pourra. Trop tard parce que j’ai déjà commencé, depuis presque une heure même, trop tard aussi parce que je suis trop attachée à lui - j’en suis amoureuse - pour prendre les choses à la légère et simplement laisser le temps au temps. Je ne suis pas de celles qui savent faire ça, j’ai besoin de contrôler ce qu’il se passe, j’ai besoin d’en parler, j’ai besoin d’agir, pas de rester les bras croisés en espérant que les choses s’améliorent, et plus certainement en prenant le risque qu’il finisse par se détacher de moi.

Quand je décide que je me suis assez torturée et que je ne peux rester plus longtemps sur le pont parce que j'abhorre l’idée de me glisser dans notre lit sans lui. J’ai froid, mon corps entier est glacé de ne porter qu’un maillot de bain alors qu’il fait à présent largement nuit, et de toute façon je n’ai plus de cigarette. L’idée de rester de terminer le fond de la bouteille de liquide ambré m’effleure mais je tranche en faveur de la cabine. Il doit dormir de toute façon, c’est ce que je me répète en descendant l’escalier doucement. Sauf qu’il ne dort pas, qu’il est là dans la cuisine, et que je ne m’étais pas préparée à cette éventualité. Que fait-il encore levé ? Je croyais pourtant qu’il était épuisé et je me surprend à me demander s’il pensait à moi, trop pour réussir à trouver le sommeil. J’aime cette idée mais je ne pose pas la question, je me contente de pointer du doigt l’évidence : il ne dort pas. Bien sûr qu’au fond j’ai l’espoir qu’il m’invite à le rejoindre, qu’il envoie aux orties ses précédentes résolutions et qu’il me dise qu’il s’est trompé, qu’il n’arriver pas à fermer les yeux en me sachant dans la pièce d'à côté, qu’il me prenne dans ses bras aussi. Mais il n’en fait rien et la chair de poule sur mes bras n’est plus due qu’à la fraîcheur de l’air de la nuit. « Essaie de te reposer. » Je hoche la tête doucement alors qu’il finit par me quitter des yeux et s’éloigner. Je me fais violence pour ne pas demeurer comme une idiote au milieu du salon alors que je suis seule, pour me diriger vers la chambre et me glisser dans la salle de bain pour entreprendre de me réchauffer.

Je laisse l’eau couler sur mon corps longtemps, bien trop longtemps. Je retarde ce moment où je me glisserai sous ses draps, ceux qui ont encore son odeur de la veille, et qu’il ne sera pas là avec moi. Je retarde le moment où je fermerai les yeux pour l’imaginer dans la pièce d’à côté, en proie aux même difficultés pour s’endormir que moi. Je ne ferme l’eau que quand j’estime que c’est ridicule, que j’ai passé tant de temps sous le jet que ma peau sensible a rougi et que le miroir est plein de buée, et je m’enroule dans une serviette. Remettre un pas dans la chambre est difficile, alors je tente de ne pas réfléchir et de passer en pilote automatique, à l’image du catamaran. Sauf que j’ai beau me glisser dans la plus agréable de mes tenues de nuit, j’ai beau remonter la couette jusqu’à mon cou et prendre ma position pour favorite pour trouver le sommeil je sais d’avance qu’il ne viendra pas. Et que c’est ridicule de l’attendre alors que je sais qu’il n'apportera rien de bon, que rien ne sera résolu demain matin comme par magie alors que nous aurons tous les deux passé la nuit à nous tourner et nous retourner. Alors je me lève et j’ignore la petite voix qui me souffle que c’est une mauvaise idée que d’aller le rejoindre, que ni ma fierté ni mon coeur ne se relèveraient d’un rejet de plus et qu’il ne me resterait qu’à lui demander de me débarquer demain matin. J’ai envie d’être dans ses bras et je ne peux croire qu’il parvienne à dormir sereinement sans moi et alors que la discussion s’est terminée comme ça.

Je n’ai pas besoin de dormir et d’attendre demain. Je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir que j’ai envie d’être avec lui et que je ne ferai plus marche arrière. Alors j’ouvre doucement la porte, il ne dort pas, j’en suis persuadée, et j’attend qu’il se tourne dans ma direction pour lui demander si je peux me joindre à lui, le coeur au bord des lèvres. « Non. » Il ne laisse qu’une poignée de secondes s’écouler avant de préciser ses pensées, une poignée de secondes pendant laquelle j’ai le sentiment qu’une main invisible s’enroule autour de mon cou et le serre jusqu’à m’étouffer. « Je vais venir moi. » Je pousse un soupir de soulagement audible alors qu’il s’extirpe de ses draps et qu’il s’approche. Il va venir.

Il s’empare de mes lèvres et je n’en attendais pas tant. Mon coeur s’emballe, il menace de s’échapper de ma poitrine pour se coller un peu plus au sien, et j’enroule mes bras autour de son cou. Le sentir si près de moi envoie valser les doutes que de toute façon je n’ai plus et j’y trouve une certitude nouvelle : je n’ai pas besoin de plus de temps. Je n’ai pas besoin de continuer à me demander si je peux passer au dessus de son mensonge et de mon humiliation : je l’ai déjà fait. Il me pousse jusqu’à la grande chambre, celle d’en face, sans que nos lèvres ne se décrochent, sans que mes mains ne se décollent de sa peau non plus. A l’entrée de la chambre il s’éloigne pour prendre sa respiration et je lutte contre le besoin de l’attirer à nouveau vers moi en faisait fi de mon propre essoufflement. « Je n’avais pas envie de demander l’autorisation cette fois. Mais, je le ferai, la prochaine. » Je secoue la tête doucement et nos peaux, nos nez se frôlent. « Non. Demande plus l’autorisation. » Je relève le menton pour planter mes yeux dans les siens. « Je t’ai dis, je reprends plus. J’ai pas besoin de réfléchir. » Je n’ai plus besoin de réfléchir.

Je l’attire contre moi, il m’attire contre lui et le trajet jusqu’au lit est maladroit, il est empreint d’émotions, les miennes en tout cas. Je respire fort, mon coeur bat trop fort et je maudis sa côte cassée et son bras dans le plâtre tant je rêve qu’il me bascule sur le matelas sans ménagement pour que nous nous retrouvions entièrement au rythme d’un corps à corps passionné. Je me couche contre lui, attentive à ses grimace de douleur pour me placer au mieux. « Là, je te fais mal ? » Il ne dort bien qu’allongé sur le dos et je me colle contre son côté valide, je pose ma tête contre son épaule. Je me hisse jusqu’à son cou pour y déposer mes lèvres avant de reposer ma joue sur sa peau. J’ai envie de plus de contact, j’ai besoin de plus de contact et dans l’empressement je ne prends pas le temps d’ôter mon débardeur. Je le remonte simplement et à la hâte jusqu’en dessous de ma poitrine et je me réchauffe de la chaleur de sa peau. Je ferme les yeux, et glisse contre son oreille. « Je maudis ton plâtre et ta côte cassée. » Parce que ce soir, il n’est plus question de barricade, pas plus qu’il n’est question de dormir chacun de son côté.







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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
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18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7247 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
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AVATAR : Bradley cooper
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 EmptyJeu 11 Juin 2020 - 22:38







NEVER FADE AWAY
Je n’ai pas manifesté mon mécontentement par la froideur afin d’agir sur elle comme un électrochoc, histoire quelle accélère le processus de guérison de son cœur et qu’elle en vienne à me pardonner prématurément. Je n’ai pas opté pour la distance dans le but de la manipuler en ce sens non plus. J’ai surtout pensé à moi, moi qui me suis oublié après la mise à nu de mon mensonge, par principe d’auto-flagellation finalement. J’étais en tort : ce n’était que normal que je puise dans mes ressources – frugales néanmoins – pour nous rabibocher et j’étais diablement sincère lorsque je lui ai alloué tout le temps dont elle avait besoin. Cet avantage lui était donc dévolu et, lorsque je l’ai retrouvée appuyée d’une main sur le chambranle de la porte de la petite chambre, j’ai regretté d’avoir été incapable de maîtriser cette pulsion née de l’attraction. Je l’ai embrassée à bouche que veux-tu en étant conscient que j’aurais pu la brusquer, qu’au vu de notre mise au point quelques heures plus tôt, sa fébrilité ne m’aurait pas rejeté au plus loin sous prétexte qu’il est trop tôt pour céder à cette tentation réciproque. Et, pourtant, je n’ai pas avorté l’entreprise. Je n’ai pas reculé. Au contraire, je nous ai conduis jusqu’à cette chambre témoin de nos ébats sans trop réfléchir aux conséquences de mon acte. Elles m’ont heurté lorsque je fus à court de souffle, faute à mon cœur qui s’est emballé trop vite. Le manque de sommeil l’a affaibli et ses battements en seraient presque douloureux. Il réveille cette angoisse dont la source est floue : vient-elle de ce que j’aurais commis une erreur ? Ai-je peur de lui avoir forcé la main ? Cette hypothèse me travaillera-t-elle jusqu’à me désarçonner ? Est-ce interdit de demander, d’expliquer, de me justifier ?

Je concède à ma bonne foi le bénéfice de m’ouvrir un peu et, d’instinct, juste là, tout contre ses lèvres et les paupières toujours closes, je lui souffle alors des excuses voilées. Ça n’arrivera plus, pas sans ton autorisation. et dès lors qu’elle me confirme que ce n’est pas grave, qu’il n’est plus nécessaire de réclamer une quelconque dérogation, j’ouvre mes yeux en grand pour songer les siens. Ils sont fiévreux évidemment. Il est des baisers qui remue, qui ébranle, qui réchauffe les tripes et, j’en paie l’addition moi aussi. Est-ce donc bien le moment d’en discuter alors que nous sommes échauffés par la passion et réconforté d’avoir envoyé la peur et le doute au cachot d’en discuter ? Perdureront-elle dans jusqu’à demain matin ces certitudes biaisées par la convoitise ? Parce que j’ai envie d’elle, c’est indéniable. L’envie est si violente que ç’en est douloureux et malgré tout, je suis mitigé entre le contentement d’être éclopé – au moins, rien n’ira trop vite – et la frustration de l’être justement. « Je ne t’ai pas dit tout ça, tout à l’heure, pour t’acculer. Ce n’était pas un ultimatum. » ai-je chuchoté tandis que mon nez frôle le sien, sagement, bien plus que ma main qui se fraie un chemin sous son débardeur de soie sauvage. « Tu as toujours le temps. » Parce que ma prévenance, devenue si rare ces trois dernières années, est un privilège qu’elle aura durement acquis. Parce que mes sentiments font la part belle à mon égoïsme, quoique j’ambitionne d’être assez à l’aise pour l’enlacer, lui susurrer à l’oreille des mots doux ou caresser les zones les plus sensibles de son corps. «J’avais juste besoin de savoir où je me situais… » me suis-je donc répété la respiration saccadée et lourde de désir à présent que nous retrouvons mon matelas et mes draps. Maladroitement cependant. Je suis plus fragile qu’à l’habitude et je ne cacherai pas avoir souffert de ma côte par empressement. Et, c’est idiot, dans le fond. C’est idiot de reproduire des gestes qui, normalement, aurait bouté le feu à la mèche d’un feu d’artifice d’une danse lascive.

Mes sens sont aux abois, si bien que j’ignore la complainte de ma côte récalcitrante. Je l’ignore jusqu’à ce que chercher à nouveau sa bouche est un échec, faute à une grimace qui me rappelle à l’ordre. Il convient de m’installer de mon côté du lit, de tâtonner en quête d’une position confortable, de serrer la mâchoire le temps que se taise les gémissements silencieux de la douleur et ronger mon frein alors que j’aurais tout le loisir de la faire mienne et d’être à elle, à nouveau, jusqu’à ce que l’est s’éclaire. « Non, là, ça va. » l’ai-je rassurée en la ramenant le plus près possible de mon corps. Par réflexe, j’ai noué nos jambes et j’ai accompagné son geste en relevant l’arrière de son vêtement de nuit pour que sa peau nue épouse la mienne. Et tout ce qui me vient alors à l’esprit, c’est que cette proximité m’avait manqué, que la chasteté de ce contact révélateur est un cadeau puisqu’un frisson me parcourt l’échine, un cadeau empoisonné cependant. Du bout d’un ongle, j’ai redessiné les sillons de sa colonne vertébrale sur une courte distance : je suis limité dans mes gestes et, dans le seul but d’évincer mon insatisfaction, j’ai glissé ma main valide dans son short afin qu’elle repose sur sa hanche. Son souffle, dans mon cou, m’a exalté et mon soupir a traduit un mélange de déception, d’aise, de soulagement et de joie : le tout à la fois. « Je maudis aussi mon plâtre et ma côte cassée. » ai-je ponctué, mes lèvres closes posées sur le haut de son crâne. « Et ton maillot de bain. C’était pire qu’un bikini. Si je n’avais pas été dérangé par le sable… » Le reste de ma phrase demeure en suspens, mais j’aurais pu ajouter “et particulièrement con, aujourd’hui, peut-être que j’aurais tenté ma chance.“ Sauf que cette vérité équivaut à la moitié d’une pomme saine et d’une autre gâtée. Ce n’était pas qu’une question d’audace ou d’autorisation, mais de capacité.

Ainsi, je songe que sans mon plâtre, cette nuit, la donne aurait été différente. Je l’assommerais volontiers de plaisir, quitte à rester sur le carreau, pour la désencombrer de cette contrariété qu’est d’être raisonnable malgré nous. Et, déjà je calcule. Je dessine dans ma tête des plans de géomètre pour mettre en scène des préliminaires digne de son nom. Je suis certain que si l’on jumelait notre créativité, la solution se dévoilerait d’elle-même, qu’elle se présenterait à la portée de nos mains. Bien sûr, j’entrevois un profit derrière cette sagesse, un profit qui n’a pas les reins pour supplanter tout le reste, mais auquel je réfléchis tout de même : la faim rend le pain tendre. Aussi, ai-je essayé de noyer le poisson dans son bocal. « Mais, dans trois semaines, ça fera… » J’ai réitéré mon imitation de la veille qui a attiré son attention. Elle a relevé les yeux vers moi et, son minois de caractère, éclairé par un rayon de lune filtrant par le hublot mal recouvert par son volet, m’a forcé aux compliments. « Tu es tellement belle, Rae. » Tellement trop pour m’aider à contenir mes plus triviaux souhaits. «Encore plus quand tu es comme ça. » ai-je renchéri à la faveur d’une référence qui étire mes lèvres dans un sourire… Encore plus quand elle est fébrile et offerte. « C’est une véritable torture. » Plus pénible à gérer que mes maux physiques que j’ai finalement choisi de museler. Au diable ma côte. J’ai fait pression de ma main en station dans son short pour la basculer sur le dos, j’ai inversé nos positions au grand damne de mes fractures et, quoique ma nouvelle position soit au summum de l’inconfort, j’emprisonne ses lèvres des miennes pendant que ma main livre et en état s’aventurent entre ses cuisses pour autant de caresses impudiques que nécessaire à l’inonder d’émois, jusqu’à ce qu’elle flatte mes tympans d’un gémissement, car je sais. Je sais que je resterai sur un sentiment d’inachevé, mais qu’un soubresaut de son corps cambré m’apaisera pour quelques jours. Quelques jours seulement malheureusement, mais que c'est mieux, à mon sens, qu'un rien dont je serai l'unique responsable.




--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31558 POINTS : 130

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Never fade away
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 18 - (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY - Page 2 873483867

Ses lèvres, je ne veux plus les lâcher. Ce baiser, il est à des kilomètres de celui que nous avons échangé il y a trois jours au Club. Ils ont en commun d’être le résultat entre autre de notre frustration, mais celui ci n’a rien de mesuré, de retenu et surtout, il appelle à plus. D’autres baisers, d’autres caresses que celle encore trop sage de sa main qui glisse sous mon débardeur pour se poser au creu de mes reins. Les deux sont tout autant chargés d’émotion mais celui-ci, plutôt que de me laisser sur ma faim et la peur au ventre qu’il soit le dernier avant longtemps me mets en appétit. Pour une caresse de sa main sur ma peau je m’enflamme et je ne suis pas prête de le lâcher maintenant que j’ai enfin le sentiment de le récupérer. Nos lèvres ne se séparent que lorsqu’il tente de reprendre sa respiration et dans le feu de l’action et poussée par mon avidité je tente de les récupérer, avant de me tempérer et de laisser mon front reposer contre le sien. Nos nez se frôlent, nos lèvres se cherchent plus pour se provoquer que se retrouver, et du coup je caresse la peau fine de son cou. « Je ne t’ai pas dit tout ça, tout à l’heure, pour t’acculer. Ce n’était pas un ultimatum. » Je sais. Je me suis insurgée, mais ma peur de le perdre a été plus forte que mon sentiment d’injustice. Mes sentiments ont écrasé ma fierté et à présent je considère que ce qu’il a dit m’a servi d’électrochoc, qu’il s’agissait d’une tape dans le dos pour me remettre dans les rails et me guider dans la bonne direction. « Tu as toujours le temps. » Je sais. Mais je n’en veux pas plus, je n’ai pas besoin de plus. « J’avais juste besoin de savoir où je me situais… » « Je sais. » J’ai enragé, je me suis sentie rejetée, j’ai eu de la peine et j’ai tourné en rond : maintenant j’ai compris. « Je suis pas acculée. J’en ai envie. Tu me manques. » Et ça a plus d’importance que ma fierté et mon amour propre. Plus d’importance que ma peine qui commence déjà à s’effacer pour laisser sa place à mes plus nobles sentiments.

Je ne sais lequel de nous deux entraîne l’autre vers la chambre à coucher, si c’est lui qui fait pression sur mon corps ou moi qui le tire vers moi, mais lorsque ma joue retrouve son torse et qu’il noue ses jambes aux miennes, je n’ai plus qu’une certitude : rien n’a changé. « Non, là, ça va. » Ses doigts qui courent le long de ma colonne vertébrale ne font qu’attiser mon désir et alors que mes lèvres se posent dans son cou et s’amusent à le parcourir et le redécouvrir je réalise que j’aurais du mal à me contenter de si peu sans que la frustration ne me dévore. Que j’aurais du mal à me contenter de si peu alors qu’une simple main glissée sous mon short pour s’appuyer contre ma hanche me fait déjà frémir d’anticipation. « Je maudis aussi mon plâtre et ma côte cassée. Et ton maillot de bain. C’était pire qu’un bikini. Si je n’avais pas été dérangé par le sable… » Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que j’imagine les images licencieuses qui se sont imposées à lui en me découvrant vêtue de ce maillot échancré et décolleté d’un blanc qui suggère une pureté que je représente bien mal. « Mais, dans trois semaines, ça fera… » Je ferme les yeux un instant et prends de grandes inspirations tout en me faisant la réflexion que je ne parviendrai pas à attendre trois semaine avant qu’il soit mien à nouveau. « Je remettrai le maillot de bain alors. » Je le remettrai demain et tous les jours suivants si cela peut permettre de le rendre fou.

« Tu es tellement belle, Rae. »
« J’ai envie de toi. »
« Encore plus quand tu es comme ça. » Dis moi que tu as envie de moi.

Je ne suis pas médecin et je n’ai jamais souffert des effets d’une côte cassée et mon désir me pousse à me poser des questions, à chercher le moyen de contourner l’interdiction que ses blessures représentent. A quel point a-t-il mal ? A chaque mouvement, chaque muscle qui se contracte dans son corps ou uniquement lorsque son flanc est sollicité ? « C’est une véritable torture. » Il m’est encore plus compliqué d’arriver à me tempérer alors que sa main, écrasée contre ma hanche, fait pression pour me basculer sur le dos et prendre le dessus. Encore plus alors que ses caresses me font doucement embarquer dans le train du plaisir. Je gémis contre ses lèvres, je ne les quitte que pour enfouir mon visage dans son cou alors que mes mains accrochent ses épaules pour m’ancrer dans l’instant. Je glisse aucune instruction à son oreille, je m’abandonne à son rythme et alors qu’une vague de plaisir me traverse et que mon corps se cambre, je m'agrippe un peu plus fort à ses épaules et laisse mes lèvres glisser jusqu’au siennes. Elles se trouvent, se quittent pour jouer les unes avec les autres et au terme de ce ballets les miennes glissent jusqu’à son oreille. « Allonge toi sur le dos. » Si je n’avais craint de lui faire mal j’aurais moi même entrepris de prendre le dessus mais, désireuse de le ménager je me montre plus douce qu’à mon habitude. Je le laisse s’installer pour l'enjamber et me placer au dessus de lui, appuyée sur mes genoux et et mes mains pour ne pas faire reposer mon poids sur son corps. Je me penche sur ses lèvres pour y récolter un baiser et tout contre sa bouche je lui souffle. « Dis moi que tu as envie de moi. » Que je suis belle, que je sens bon, tout ça m’intéresse moins que le désir que je fais naître en lui. Mes lèvres glissent jusqu’à son oreille et je répète ma complainte. « Dis le moi. » Je recule mon visage pour que mes yeux accrochent les siens. « Dis moi si je te fais mal. » Pour l’éviter, c’est avec une douceur infinie que je pose mes lèvres dans son cou, que je descend sur son torse et que je continue ma course sans lâcher son regard. Je le quitte qu’une fois arrivée à destination, pour entreprendre de rétablir la balance et d'apporter à nos préliminaire un peu plus d’équité.


❈❈❈❈


Ce n’est pas le jour qui me réveille puisque j’ouvre les yeux bien plus tard. Un coup d’oeil rapide au réveil m’indique qu’il est midi passé et pour la première fois depuis longtemps, j’ai dormi d’un sommeil réparateur. A moitié nue contre le corps de mon amant je referme les yeux quelques secondes avant de le sentir lui aussi commencer à bouger. Je relève mon regard dans sa direction et lorsque nos yeux se croisent, je lui adresse un sourire avant de reposer mon menton sur son épaule. « Je n’ai pas envie de bouger. » Pas maintenant, pas plus tard, pas de façon générale. Je suis bien ici. Je suis bien avec toi. « Mitch sera furieux, mais je n’ai pas envie de rentrer ce soir non plus. » Nous avons trop perdu de temps, nous en avons trop gâché aussi.







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