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 (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 3aa34c11fbfa02f265b557ea034e9104529609df
POSTS : 31547 POINTS : 60

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 2c812e83f641f81c84131a7d9002751486832595
amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 B59055a75dd7112e5443a505e7c79a1ee60cfe76
amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2020 - 15:19



Silence like a cancer grows
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 873483867

Lorsqu’il dépose la bande dessinée sur mes genoux, lorsque je comprends ce que j’attrape et tiens entre mes doigts, je suis submergée par deux émotions qui s’affrontent. La première, c’est la reconnaissance : je suis touchée, émue, et je ne peux nier que je suis renversée qu’il souhaite partager un pan de sa vie avec moi qui m’étais jusqu’ici inconnu. Bien sûr, je sais qu’il était militaire, je sais aussi qu’il vit sa retraite anticipée comme un échec, qu’il a été marié à Sarah presque toute sa vie d’adulte et qu’il était père avant la mort de Sofia. Les grandes lignes, il me les as dessinées mais jamais il ne m’avait invitée de la sorte à découvrir sa fille et, à travers elle, à surtout le découvrir lui. Sofia, elle reste un concept abstrait pour moi qui n’ait en plus jamais connu la maternité. Mais l’allégresse que je découvre sur les traits d’un jeune Amos dessiné et coloré en couleurs pastelles, elle me fait fondre. Mais je m’inquiète aussi des effets qu’aura ma lecture, ma découverte de l’objet sur mon amant qui, aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour, est à fleur de peau. Alors avant d’ouvrir l’ouvrage, je cherche une fois encore son assentiment dans son regard, et je soulève délicatement la couverture.

Il est jeune sur ces images et il me le confirme. « Oh ! Vingt-quatre ans, je crois. Vingt-cinq tout au plus. » Moi, je fais rapidement le calcul et je réalise qu’il est devenu père plus tôt encore que je ne l’imaginais. Il n’avait pas vingt ans quand sa gamine est née et je réalise que, comme moi bien que nos existences n’aient rien eu en commun - j’ai découvert la ville et suis tombée dans la drogue - il a dû avoir peur à cet âge là. « Elle raconte un jour de perm, là. Elles étaient rares et ils grandissent vite à cet âge-là. » Moi, ce n’est pas la scène dessinée de la main de sa fille que j’observe avec attention. C’est le visage d’Amos sur les différentes pages, celles où il apparaît, et je me fais la réflexion qu’il a l’air heureux. Bien sûr, ce sont les coups de crayons d’une adolescente ou d’une jeune femme qui en sort à peine, une qui idéalise certainement ses parents et leur couple. Mais il a l’air épanoui et je me torture d’une pensée qui n’a pas lieu d’être. S’il lui était donné de retourner à cette époque, avec Sarah pour qui il ne ressent plus que de mépris certes, mais avec Sofia et une seconde chance de la sauver le ferait-il ? Le ferait-il puisque cela impliquerait que nos chemins ne se croisent jamais ? Renoncerait-il à ce que nous avons construit pour le rire de sa famille ? A ma peau contre la sienne et à nos doigts qui se cherchent et s’emmêlent ?


Je sais qu’elle est malsaine cette pensée. Je sais que si nous en sommes ici aujourd’hui c’est la conséquence d’une suite de choix et de coups du sort et que, lui comme moi, nous ne sommes pas des ardoises vierges. Mais une représentation de mon compagnon et de son ex femme de plus achève de planter l’idée dans mon esprit à coup de marteau et si je choisis de ne pas la traiter tout de suite : je ne suis qu’à Amos sur l’instant, elle s’installe sans que je ne l’ai invitée.« C’est à partir de ce moment-là que nous sommes réellement devenus des constantes dans la vie de l’un ou de l’autre. Je suis resté à la maison et j’ai enfin trouvé ma place. Elle m’en a donné une. Je ne l’ai pas volée. Je ne me suis pas servi pas d’elle, tu sais. » Je relève les yeux vers lui et mets ma lecture ou plutôt ma contemplation sur pause. Est-ce pour ça qu’il ne m’a pas parlé plus tôt de la date du jour ? Parce qu’il a peur que j’ai pris pour argent comptant les accusations de Sarah à l’audience ? Je pensais l’avoir rassuré, mais je réalise à peine maintenant à quel point elle l’a touché sa future ex femme. « J’avais pas prévu de me marier et d’être papa si jeune. J’ai mis longtemps à me demander si c’était une bonne ou une mauvaise surprise. Mais, elle m’a vite mis d’accord. Elle, je ne l’ai jamais regrettée. Je crois que c’est pour ça que je vis si mal ce que j’ai pu entendre à l’audience. Je n’ai pas triché avec elle. Tout ce que tu vois là, c’est pas très éloigné de la vérité, de la mienne et de la sienne. » Je secoue la tête et si je suis restée silencieuse jusque-là, cette fois-ci je l’interromps. « Je sais que c’est pas la vérité. Je sais que tu t’es pas servi d’elle comme d’une planche de salut. » Et je sais aussi qu’il l’aimait, qu’il l’aimait d’un amour dont je peine à deviner les contours, moi qui avant lui n’aimais que moi et qui n’ai jamais aimé un enfant. « T’as pas besoin de me le répéter, t’as pas besoin de me le prouver non plus. Je le sais. » J’observe les pages avant de relever à nouveau mes yeux vers lui. « C’est pour ça que tu m’a pas parlé d’aujourd’hui ? A cause de ce qu’elle a dit à l’audiance ? » Son épouse qui ne mérite pas que je la nomme.

Lorsque ma lecture s'achève, je pose doucement l’ouvrage sur la table basse et reste silencieuse, collée contre lui un moment sans m’arrêter de jouer avec ses doigts. Je ne brise le silence que pour l’envelopper de douceur, et affirmer quelques mots qui n’ont plus à mes yeux l’allure d’une nouveauté : il n’est plus seul, je suis à ses côtés à présent. « Parce qu’ils étaient bons ou parce que j’ai essayé qu’il le soit ? » « Les deux. » J’avais si peu faim que je serais incapable dire s’ils ll’étaient réellement ou pas. « Parce que t’y a mis ton coeur. » Et surtout pour ça. « Toi non plus, tu sais. Tu n’es plus seule et tu n’es plus obligée de l’être. » Je ferme les yeux un instant, et je comprends qu’il nous renvoie à la genèse de notre histoire, qu’il fait référence à cette fois où, alcoolisée et défoncée, il m’a prise à court et j’ai avoué fuir la solitude, avoué qu’elle me faisait peur. Je comprends qu’il affirme que je n’ai plus à craindre et,  si l’émotion qui me noue la gorge m’empêche de le remercier à voix haute, je lève le menton pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Et ouais. Elle en avait, oui. Elle aurait pu faire de grandes choses si elle avait été moins têtue et moins secrète. Peut-être aussi si je l’avais encouragée dans cette voie. Elle était trop naïve. Je lui avais dit que ce n’était pas une bonne idée de s’installer à Brisbane toute seule… ou presque. » L’émotion que je perçois, celle qui colore ces quelques mots, elle est nouvelle. Je crois sentir de la colère et s’il change rapidement de sujet, je m’interroge. Je me fais la réflexion qu’en plus de la douleur, une partie de lui en veut à Sofia de l’avoir tenu à l’écart et je me demande si ce n’est pas ça qui, quand mon tour de replonger est venu, a motivé son obstination à m’imposer un sevrage et une guérison. Elle, elle ne lui a pas laissé l’occasion de l’aider alors est-ce surprenant qu’à moi il n’ait pas laissé le choix ? « Et moi, il se dit que je le suis toujours. » « Tu l’es toujours. » Un sourire amusé étire mes lèvres et la confession n’en est pas une : je brûle de désir pour lui depuis le premier jour. « Tu fais même partie de ces hommes qui vieillissent particulièrement bien. » Quand nous les femmes nous nous fanons, je n’ai pas hâte que mon tour vienne. « Mais, pas autant que Rachel-Lynn. Elle était à croquer d’après ce que j’en sais. Mais, à quel point ? Raconte. » Un sourire étire mes lèvres et je relève les yeux vers lui. Bien joué ils disent, mais je n’envisage pas pour autant de le renvoyer dans ses buts. C’est normal et sain qu’il ait envie de me découvrir et si jusqu’ici je ne lui ai confié que peu de choses sur mon passé, c’est parce que j’en parle pas naturellement, pas sans être interrogée. Mais j’aime l’idée qu’il souhaite m’apprendre à son tour et, si à mes yeux je ne suis plus la même personne que cette adolescente de Charleville, je me prête au jeu parce que je devine aussi qu’il a besoin de penser à quelqu’un d’autre que lui, sa douleur et son deuil. « Rachel-Lynn ? C’était une garce. » J’en suis toujours une, cela va de soi et mon sourire s’agrandit et je plisse le nez. « Je ressens pas d’amour pour ma mère mais faut admettre qu’elle a le mérite d’avoir eu les reins solides. J’avais l’esprit de contradiction, j’ai perdu ma virginité dans son lit parce qu’elle m’avait interdit de foutre les pieds dans sa chambre, tu vois le genre. » Des reins solides, il fallait au moins ça pour m’élever. « J’ai pas connu mon père, mais ça tu le sais déjà. » Pas parce que je le lui ai confié, mais depuis l’arrivée d’Halsey dans ma vie. Elle est à peine plus jeune que moi la brune, il est facile de comprendre que mon père s’est tiré alors que je n’étais qu’un nourrisson. « Mon frère et moi avions aucun atome crochu et d’un commun accord tacite on s’est laissé tranquille. Chacun faisait sa vie de son côté et ma mère tentait de nous éduquer quand elle avait le temps. Elle était serveuse au café du village. » J’ai l’impression de parler d’une autre personne, mais ce n’est pas désagréable, simplement inédit pour moi. « Qu’est ce que tu veux savoir sur elle, Rachel-Lynn ? Si elle travaillait à l’école ? Si elle allait à l’église le dimanche ou dans quel type de baraque elle a grandi ? » Je n’aime pas l’idée de me lancer dans un long monologue qui retracerait mon existence. Je préfère m’arrêter sur les détails qui l’intéressent, ceux qu’il a envie d’entendre et, attentive, je me retourne pour m’allonger contre lui plongeant mon regard dans le sien.










:gniark: :
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7246 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28495-amos-taylor-my-senses-have-been-stripped
https://www.30yearsstillyoung.com/t28558-amos-taylor-ace-of-spades

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2020 - 19:42






SILENCE LIKE A THE CANCER GROWS


Nous ne nous épuisons pas dans une course exaltée pour découvrir les vestiges de mon passé. Nous prenons le temps parce qu’il nous appartient à présent. Raelyn s’en accorde pour ne rater aucun détail du monument qu’est mon histoire avec Sofia et je le vis comme un cadeau puisqu’elle apprécie les miens. Rares sont ceux qui ont été invités à contempler le tableau de notre complicité. Ce que je possède, ce à quoi je tiens par-dessus tout, je le protège de l’enfer que sont les autres. Ce mécanisme de défense, je le reproduis avec Raelyn et je m’étonne qu’à mon âge, elle m’instruise encore sur ce que je suis. Ariane et Saül mis à part, nous vivons en autarcie. Rae et moi  Concernant Sofia, seules ma famille et mon amie la plus proche auraient pu témoigner de l'intensité de notre affection mutuelle. Plus tard, Lola a rejoint le rang des élus et, tandis que mes pensées s’échappent vers elle, je lui adresse des remerciements. C’est grâce à l’artiste si Sofia n’est plus une inconnue pour ma compagne. C’est de son fait si je pallie aujourd’hui ma déception qu’elle le demeurera à tout jamais. En me confiant le travail de mon enfant, elle a contribué à alléger ce jour d’anniversaire d’un peu de peine et à assainir mon coeur de quelques regrets. Bien sûr, il y subsiste encore toute une ribambelle qui ne le quittera jamais. Je ne guérirai pas d’avoir été avuegle à son mal être et, par conséquent, incapable de la sauver. Je ne me soignerai pas non plus de la blessure à vif qu’est son absence. Toutefois, ma douleur s’atténue d’être libre de parler d’elle, sans crainte qu’elle soit un problème, sans redouter que les mensonges de Sarah soit sur-le-champ vérifiés. Elle est moins vivace puisque la récipiendaire de mes confidences est à l’écoute. Elle n’est pas agacée, Rae. Elle ne se lasse ni ne fait semblant d’être intéressée. Entre deux caresses pour mon avant-bras, ses doigts glissent parfois sur le papier glacé et, à chaque fois que ses doigts courent sur ma jeunesse, je suis remué. Je le suis aussi lorsqu’elle m’interroge pour mieux comprendre une scène ou découvrir l’identité d’un personnage secondaire du scénario proposé. Je lui ai présenté Chad, parrain de ma fille et son épouse, Kelly. Elle a constaté ô combien je ressemble physiquement à mon père. Elle a souri quelquefois et m’a dérobé des baises à d’autres moments, lorsque je l’éclaire non sans émotion. Elle a distingué toutes mes failles au creux de ce dernier et, touché, j’ai pris le pli d'embrasser sa nuque, non pour que tarde ma réponse, mais pour quérir de la contenance au contact de sa peau. Plus elle est attentive, plus je lui ouvre sans pudeur mon coeur.

Pour avouer qu’elle n’est pas la seule que j’essaie de convaincre de ma sincérité en tant que père et de mon dévouement à ce rôle, il m’en a fallu davantage que cette proximité. Dès lors, j’ai emprisonné sa main en suspension devant une page qu’elle s’apprête à tourner et j’ai flatté sa paume d’un baiser. Puis, j’y ai nidé ma jour et, fermant les yeux, j’ai inspiré une goulée d’air pour refouler mon émoi. « Si tu avais été la seule à persuader de tout ça, je ne m’en inquiéterais déjà plus.» Plus depuis l’intermède, à l’audience, durant laquelle j’ai partagé avec elle mes inquiétudes. « Mais, il y a moi aussi. Parce que je l’ai cru à un moment.» J’étais convaincu de tout ce dont Sarah m’a accusé. « Plus j’allais mieux, plus j'avais l’impression d’être un fardeau pour elle et je le lui ai dit.» Pas à Sofia, évidemment. Pendant un de ces rares moments où sa mère et moi formions un couple, j’ai rapporté mes doutes à Sarah. Je les ai déposés sur notre oreiller parce qu’à l’époque, j’avais foi en elle plus qu’en moi ou en nous. Et qu’a-t-elle fait récemment ? Elle a retourné contre moi mes faiblesses, elle les a utilisés pour me poignarder dans le dos devant tout un auditoire dont la moitié me lapiderait volontiers sur la place publique d’en aimer une autre, une autre femme que cette hypocrite sans scrupule. Suis-je attristé par son comportement ? Pas exactement. Trop prompt à la remise en question, je me blâme bien plus qu’elle. Je me condamne d’avoir porté des œillères pendant près de vingt-cinq ans dans l’unique but de ne pas assumer qu'elle m’a abusé un quart de siècle. Elle a constitué des dossiers, Sarah et, parfois, je me demande si c’était anodin, si elle n’avait pas tout simplement une idée mauvaise derrière la tête. Ne suis-je pas en définitive l’idiot du récit ? Un pauvre type ? « C’est pour ça que je n’ai rien dit. Pas tant à cause de ce qu’elle a dit, mais parce qu’elle le tient de moi.» ai-je donc clarifié, mes yeux rivés aux siens dès lors que ma gravité a relevé son menton vers moi. « Tu vois, rien à voir avec toi !» J’insiste : c’est capital. Je ne veux ni quiproquo ni malentendu entre nous. J’en connais les pièges : j’en ai fait les frais. Par chance, une anecdote plus heureuse m’a rasséréné jusqu’à ce qu’elle se termine, cette fable. Sa morale est simple : tout oisillon, dès lorsqu’il peut voler seul, finit par quitter le nid.

Au cinéma, ce “happy end”aurait tiré des larmes à la ménagère mère de famille aimant sa marmaille plus qu’elle-même. Moi, il me bouffe  l’estomac. Il est mangé par une forme de colère que je ne définis pas. Les contours sont flous et la frontière entre tristesse et rage, mal définie. Je sus à peine conscient d’avoir réussi mes préparations rituelles. Je ne remarque pas non plus que mes mots trahissent mon péché. Je le balaye avec une facilité effarante. L’ire, elle ne distord pas mes traits. Elle ne me colle pas à ma peau. Elle n’y adhère pas autant que les douces louanges physiques et orales de ma complice. Pour peu, si je n’étais pas fatigué de m’être longuement épanché sur moi, j’aurais frissonné d’aise et de soulagement. A défaut, j’attrape la perche qu’elle me tend pour dévoyer le train de notre conversation. La première opération se distingue un postulat somme tout angoissant : « Tu ne diras plus ça quand j’aurai soixante piges passés, que tu seras dans la fleur de l’âge et que mon corps sera capricieux.», postulat que je tourne en dérision. La seconde, plus habile, surfe sur la vague du faquin : j’évoque Rachel-Lynn et son expression pincée sur sa photo de classe. Je la convoque pour mieux appréhender le passé de ma dulcinée. « Et Raelyn, c’est une sainte. Evidemment... » ai-je commenté, taquin, conscient que le cas échéant, elle m’ennuierait et surpris par le franc sourire qui fend mes lèvres. Je ne l’attendais pas là, la grimace. Pas ce soir. Ceci étant, elle me ravit. Elle ne me met pas mal à l’aise comme à l’habitude, sans doute parce que je suis galvanisé par le goût de l’achevé : tout est dit à mon sujet (ou presque). Tout l’est à propos de Sofia. Je suis plus serein et, désormais, tout à ma curiosité. « Je serais tenté de dire que tu n’as pas vraiment changé.» Elle a toujours ce penchant pour la provocation. En revanche, sa relation avec sa mère m’intrigue, bien plus que celle qu’elle ne partage pas avec son frère. Le fil qui, pendant l’enfance, me reliait à ma fratrie s’est rompu à l’adolescence. Autrement dit, ça n’a rien de rare. « Si je comprends bien, tu étais livrée à toi-même souvent.» me suis-je enquis, songeur quant à son besoin d'indépendance et sa peur de la solitude. De l’un découle l’autre : ils sont co-dépendants. « Tu te demandes ce qu’ils deviennent, parfois ?» Comment réagirait-elle si sa mère venait à mourir ou si son frère devenait père, à condition qu’il ne le soit pas déjà ? Serait-elle abattue par les regrets ? « Pourquoi tu es partie ?» Allongé contre son corps - le mien a naturellement glissé vers le sien lorsqu’elle a changé de position - je crois la deviner la réponse : elle rêvait de plus grand. Elle n’est pas une fille taillée pour évoluer dans la moyenne, mais pour être entourée d’un halo de lumière, d’être admirée, d’être adulée par la plèbe insignifiante. Elle n’est pas sculptée pour ma médiocrité : a Charleville, le monde était trop petit pour ses ambitions. « Tu n’as jamais eu envie de faire mieux que tes parents ? De fonder une famille ? D’avoir des enfants ? » Son ex, je ne le nomme pas par jalousie envers ce spectre. Eux, ils avaient tout le temps d’y penser, de le fantasmer ce petit bout qui leur ressemblerait. L’ont-ils imaginé avec ce fantôme ? Tandis que la nuit approche, alors que je tente vaillamment de percer les derniers mystères de Raelyn Blackwell, je suis frappé par une hypothèse qui me blesse : le cas échéant, si tant est que ces chimères ne soient pas révolues, je n’ai rien à lui offrir et j’espère. J’espère qu’une vie à deux lui vaudra toujours plus que le sacrifice qu’implique d’être mère.  



--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31547 POINTS : 60

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2020 - 20:10



Silence like a cancer grows
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 873483867

« Si tu avais été la seule à persuader de tout ça, je ne m’en inquiéterais déjà plus. » Je ne laisse venir à moi, je ne rajoute rien et ne pose pas de question puisque je sens que j’approche de la vérité, d’une révélation qui m’aidera à comprendre pourquoi il m’a exclue ces derniers jours quand je ne demandais qu’à l’aider à porter un peu son fardeau, quand au milieu de l’audience et après qu’elle ait touché à sa fin, je lui ai répété que Sarah ne parviendrait jamais à altérer la façon dont je le vois. Le menton levé dans sa direction, je me fiche de risquer le torticolis. J’attends, patiemment, ma respiration claquée sur la sienne sans même que je n’en sois consciente. « Mais, il y a moi aussi. Parce que je l’ai cru à un moment. Plus j’allais mieux, plus j'avais l’impression d’être un fardeau pour elle et je le lui ai dit. » Je hoche la tête doucement. Il s’est senti coupable, pendant l’enfance de Sofia, de l’utiliser pour revenir parmi les vivants, pour effacer les horreurs qu’il a vécu sur le terrain. Il s’est senti coupable que le sourire de sa gamine soit sa raison d’être et il l’a confiée à son épouse, parce qu’il avait confiance en elle. Moi, je suis plus révoltée encore que lorsque je pensais que les accusations de Sarah n’étaient que la conséquence de ses propres suppositions et j’enrage que Clyde ne m’ait pas encore fait son rapport : je brûle de découvrir de quels autres crimes elle est coupable puisqu’il n’y a plus rien qui puisse me surprendre à présent. C’est un serpent son ex-femme : un de la pire espèce puisqu’elle se cache derrière son image de femme dévote pour prétendre être une sainte quand elle n’en est pas plus une que moi. « C’est pour ça que je n’ai rien dit. Pas tant à cause de ce qu’elle a dit, mais parce qu’elle le tient de moi. Tu vois, rien à voir avec toi ! » Doucement, je caresse sa joue et, mon regard accroché au sien pour qu’il puisse contempler l’étendue de ma sincérité, je souffle à voix basse. « Tu sais, qu’elle ait utilisé des choses que tu lui a confiées quand vous vous aimiez, ça en dit bien plus sur elle que sur toi. » Et ça ne fait que renforcer mon envie de l’écraser sous mon talons, de lui faire avaler sa suffisance. « T’es humain. T’as le droit d’avoir des doutes et besoin de les confier. » Elle, elle a trahi sa confiance et craché sur leur relation. Serais-je capable d’un tel crime ? De trahir l’être anciennement aimé sous prétexte que notre amour n'est plus ? Je ne suis pas une sainte mais de retour au Club après avoir appris qu’il tentait de nuire à l’organisation, tout avouer a été au-dessus de mes forces. Je me demande si, à cause du comportement de son ex, il parviendra un jour à avoir assez confiance en une femme pour lui ouvrir son âme autant que son coeur. « Tu sais, il nous arrivera rien. Mais s’il devait nous arriver quelque chose, je te ferais jamais ça. » Je n’utiliserais pas ses confessions d’aujourd’hui pour lui nuire demain.

Alors tu peux me dire les choses

Une fois la bande dessinée reposée, je tente tant bien que de ramener un peu plus de légèreté dans la conversation. Je lui parle du jeune homme que sa fille a esquissé, celui qui avait les cheveux ras et fière allure. Je ne fais que le houspiller, puisque je le trouve bien plus séduisant avec quelques années de plus, j’ai toujours été attirée par des hommes plus âgés que moi et je suis intimement persuadée qu’Amos fait partie de ceux qui se bonifient avec le temps, comme un bon vin. « Tu ne diras plus ça quand j’aurai soixante piges passées, que tu seras dans la fleur de l’âge et que mon corps sera capricieux. » J’éclate d’un rire franc, avant de secouer la tête. « Quand tu auras passé soixante ans je serai une cinquantenaire, si j’arrive jusque là. Mon dieu ne parle pas de ça. » Le regard des hommes, ma silhouette et mon charme ont toujours été mon meilleur atout, ça et mon bagout. Alors je redoute le moment où ma beauté de fanera puisque je ne suis pas assez naïve pour la croire éternelle. J’ai déjà bien changé par rapport au cliché que ma demie soeur lui a confié, le seul qu’il ait en sa possession pour se faire une idée de l’adolescente et de la jeune fille que j’étais.

« Et Raelyn, c’est une sainte. Evidemment... »
« Evidemment. Je savais que tu me comprenais. »

Je m’amuse et, surtout, je suis ravie de le voir sourire. Elle est plus franche de minutes en minutes sa grimace et, rien que pour ça, je suis heureuse de ne pas m’être braquée en faisant de mon passé un secret qui n’a plus lieu d’être, plus au regard de notre degré d’intimité. « Je serais tenté de dire que tu n’as pas vraiment changé. » « Pour l’esprit de contradiction ? N’importe quoi, vraiment tu vas me vexer. » Je m’amuse, mais je suis consciente d’être restée aussi insolente et versée dans la provocation qu’il l’époque. J’ai toutefois des positions bien plus tranchées quand, autrefois, je me laissais simplement porter par l’envie d’affirmer le contraire de mon interlocuteur. « Si je comprends bien, tu étais livrée à toi-même souvent. » A présent retournée et installée à plat ventre dans ses bras, je peux l’observer sans craindre de me rompre le cou. Qu’elle est t’elle sa théorie ? Où veut-il en venir avec cette question ? Tente-t-il d’expliquer mes comportements actuels ? Je réfléchis et, automatiquement, les plis de mon front se creusent. « Je suppose qu’on peut dire ça. Mais j’aurais pas supporté qu’elle m’étouffe de son attention, alors je suppose que c’était un mal pour un bien. » Je réfléchis, avant d’ajouter. « Tu sais, j’ai manqué de rien. J’ai pas souffert de l’absence de mon père, pas plus que de sa présence en pointillés à elle. Je me suis construite sans eux alors, au contraire, je vivais plus comme une intrusion ses tentatives de s’intéresser à mon éducation. » Peut-être avais-je aussi le sentiment que c’était hypocrite, de ne s’intéresser à moi que lorsqu’elle n’avait pas mieux à faire. « Elle était seule avec une salaire de misère pour mettre un toit sur la tête de deux enfants et de la nourriture dans notre assiette. Je suppose qu’elle a fait du mieux qu’elle pouvait et que moi, j’étais juste trop différente d’eux pour qu’on soit une vraie famille. » Mais ceci étant, je n’en souffre pas. Ou peut-être n’ai-je pas confiance que mon besoin cruel d’attention ne peut être un hasard, pas plus que ma peur de me retrouver seule. Elle, je l’impute à Aaron quand il n’est certainement pas le seul responsable. « Tu te demandes ce qu’ils deviennent, parfois ? » « Non, jamais, et je l’ai dit à Halsey. » Je marque une pause avant de croiser mes bras sur son torse pour poser ma tête entre mes coudes. « Je sais ce qu’ils deviennent. Elle bosse toujours derrière son bar et lui est certainement fermier, pompier ou assistant du shérif. Ce sont des inconnus pour moi. » J’ai mis les voiles en promettant de ne jamais jeter un coup d’oeil en arrière, et j’ai réalisé que je n’en ressentais pas le besoin. « Pourquoi tu es partie ? » « Parce que j’étais trop bien pour cet endroit. » J’esquisse un sourire, avant de préciser. « Ça peut sembler prétentieux, parce que je le suis, mais là c’est pas ça. Tout le monde est trop bien pour ce trou à rat. » Personne ne s’installe à Charleville à moins d’en être originaire. Personne n’aspire à grandir dans un coin paumé au les gens vivent sous le seuil de pauvreté. « J’ai toujours voulu mettre les voiles, je l’ai fait dès que j’ai eu l’âge légal. » Y retourner en pensée ne me dérange pas tant je me sens différente et détachée de cette vie. « Et ils savaient que je me tirerai. J’ai toujours dit que je préférais mourir que de croupir là bas. Regarder en arrière ce serait un échec. C’est pour ça que j’y remettrai jamais les pieds. » Pas parce que je n’ai pas envie de l’y emmener. Pas parce que je n’ai pas envie qu’il connaisse toutes mes facettes et apprenne mon histoire. Pendant tout mon récit, je laisse mes doigts courir sur son torse et jouer avec ses poils d’un air distrait. De temps en temps, lorsque mes paroles le nécessitent, j’accroche mes yeux aux siens. « Tu n’as jamais eu envie de faire mieux que tes parents ? De fonder une famille ? D’avoir des enfants ? » Je ne détourne pas le regard. Je me demande s’il y a quelque chose à comprendre de cette question mais je choisis d’être honnête, quelles que soient les conséquences. « J’ai toujours voulu faire mieux qu’eux. Mais non, j’ai jamais voulu d’enfant. » Doucement, je pose ma joue contre son torse sans le quitter des yeux. « Pourquoi ? » Parce qu’il en voudrait à nouveau ? Pose-t-il cette question en pensant à nous ou cherche-t-il encore à m’apprendre par coeur ?






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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 MTtf4TM Présent
ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 7fe8de8179bb678c6559b1728cea5e5732d143b9
POSTS : 7246 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
CODE COULEUR : 66cc66
RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 56314a9c59aee1395475bcb536c1c83e8a68d224
Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Tumblr_nm1d3lw4051qg8dzlo4_r1_250
Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


(Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 Deuy
Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


RPs EN ATTENTE : Jonah
RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.


AVATAR : Bradley cooper
CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks
DC : Nope
PSEUDO : Ci!
Femme (elle)
INSCRIT LE : 16/12/2019
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Message(#) Sujet: Re: (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2020 - 22:46






SILENCE LIKE A THE CANCER GROWS


A quelle source s’est-elle abreuvée pour être ivre d’optimisme nous concernant ? L’a-t-elle puisé dans la douleur de notre séparation ? S’est-elle promis que, quoi qu’il advienne du Club, de ma vengeance et de son activité, elle me pardonnera tout sans compromission ? Sans discuter les détails ? Sans s'opposer à mon obsession ? Croit-elle au contraire que nous avons assez d’influence l’un sur l’autre pour refondre en temps voulu le fer de ma volonté ? Rendre justice à mon bébé est un impératif. C’est indélogeable de mon cœur. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas dénué de bon sens que de l’envisager. Les exemples illustrant que sans nous, nous souffrons ou qu’ensemble, nous réprimons nos instincts impulsifs sont légion. Notre histoire regorge en outre de mise au point qui nous furent profitables. Dès lors, si je tique, mon sourire s’élargit tout de même. J’aime autant son discours rassurant que sa promesse. J’aime qu’elle s’engage de jour en jour à garder sa main dans la mienne, et ce , qu’importe les montagnes que nous aurons à gravir. J’aime également qu’elle me comprenne vite et bien sans que je n’aie à enfiler des perles durant des heures pour fabriquer le chapelet de mes explications jusqu’à m’en user les doigts. Je n’ai nul besoin d’approfondir mon propos : elle conforte déjà ma sentence envers Sarah. Comme moi, elle est outrée par son étroitesse d’esprit et par sa duplicité. En détaillant Raelyn, je me suis même demandé si elle n’était pas davantage en colère que je ne le suis moi-même. J’ai franchi la ligne qui sépare l’affection nostalgique de la haine il y a un moment. Je ne culpabilise pas de détester la mère de ma fille. Si j’ai mal, c’est à cause de ma bêtise. Ce n’est pas à cause de Raelyn qui semble abhorrer mon ex-femme plus qu’hier et moins que demain. Je soupçonne d’ailleurs que cette aversion n’est pas justifiée par ce qu’elle a un jour été sa cible, mais parce qu’elle m’a collé une mire dans le dos. Elle paraît blessée à travers moi et Dieu que je la maîtrise cette impression. Je l’ai éprouvée à chaque fois qu’un Homme l’a insultée sous mon nez et, pour cause, je suis fou d’elle. Est-ce complètement dingue de me convaincre qu’une fois de plus, la réciproque est sur l’instant auréolée ? Le doute n’est plus permis depuis une éternité. L’inconnue de notre équation n’est plus un mystère : la convoitise des premiers mois s’est transformée en amour noble, vrai, si bien que j’ai foi en elle plus qu’à quiconque.

Je ne me méfie pas à l’idée qu’un jour elle me plante dans le dos l’opinel d’un couteau de chasse. Bien entendu, honnête, je ne prétendrais pas qu'avant d'enlacer Morphée, je n’aurais pas provoqué l’aveu que j’ai raison de déshabiller mon âme et de la poser nue à ses pieds. Ces confessions sont des celles qui aident à dormir serein, de celles qui supplantent la peur de l’échec ou de reproduire ce même schéma stupide d’allouer sa confiance à une femme aux yeux de biche. Néanmoins, je ne m’étonne guère qu’elle l’avance seule, sans moi, par précaution. Non seulement, je traverse une journée compliquée - ça mérite toutes les délicatesses - mais je l’ai surtout su depuis mon intrusion au Club après notre rupture. Mon secret, elle l’a dissimulé à ses proches pour mon bien et à son détriment. Elle a choisi de les suivre par loyauté quand son cœur épris l’a pourtant diminuée. Elle était déchirée entre sa carrière et ses sentiments. Par son silence, elle a penché vers ces derniers à la défaveur de l'œuvre d’une vie. Elle n’a plus grand chose à me prouver aujourd’hui, quoique ça ne soit pas suffisant pour étouffer les cris parfois entêtants de mes frustrations. Une part de moi se noie dans les regrets qu’elle m’ait chassé au même titre que Sarah. Evidemment, je dénote deux différences notoires qui soignent les blessures liées à ce traumatisme : elle pleurait et, qui plus est, elle n’est pas responsable si, chez moi, c’est auprès d’elle. La même scène, sur le bateau et c’est Rae qui aurait rassemblé ses affaires pour me fuir. Elle ne m’aurait pas largué sur le trottoir de la Marina, elle l’aurait arpenté, la mort dans l’âme, jusqu’à grimper dans un taxi. Et, en tout état de fait, ma peine et mon chagrin n’en auraient pas été moins vastes ou moins denses. Alors, à fleur de peau, bien plus qu’à l’accoutumée, incapable de formuler un long discours, j’ai conclu cette parenthèse par cette vérité : « Je sais.» Je sais que tu es bien trop élégante et authentique pour agir comme une traître.

Au moins m’a-t-elle apaisé avec efficacité. J’affronte les dernières pages avec courage et sans faillir. A terme, je parviens même à esquisser un sourire mi-figue mi-raisin à nous imaginer ridés, fanés par le temps, mais amoureux comme au premier jour. Moi aussi, je suis effrayé lorsque le tiqueté de mon horloge biologique me nargue. je m’épouvante quand mon corps beugle et me réclame plus de vingt-quatre heures pour me retaper d’une nuit blanche ou d’une gueule de bois. Assurément, je n’ai plus vingt ans, depuis longtemps, alors que Raelyn les a quittés “hier”. Elle ne doit pas remonter bien loin le film de sa mémoire pour me décrire son alter ego qui ne m’est pas étranger. Elle brosse un portrait somme toute ressemblant à la réalité. Seul change le décor et, si je m’amuse de nos traits d’esprit complice, je ne perds rien des indices dissimulés dans son monologue. J’analyse, je déduis et son aisance m’ébahit. Ce n’est pas supplice de s’ouvrir à moi et je suis charmé par sa verve et son intégrité. A contrario, je me demande tout de même si, trop concentrée sur son adolescence, elle ne néglige pas ce besoin lié à l’enfance de tapisser son quotidien de tendresse. En a-t-elle manqué ? un peu ? Beaucoup ? Certainement un mélange des deux selon le cas. Sans quoi, elle n’aurait jamais été la femme que j’ai rencontrée : froide, réfutant tout idée d’attachement, redoutant l’engagement, dépourvu d’empathie gratuite. Je suis son exception finalement et ça me plait toujours autant que la première fois où je me suis fait la réflexion, fier comme un paon, heureux comme un pape.

Ce que j’ai de plus ? Je l’ignore et je m’en fous : elle ne partira pas. Elle ne le veut pas et j’y veillerai. Je nous préserverai de l’ennui. Je bâtirai avec elle cet endroit assez bien pour sa grandeur, celui dont elle a rêvé gamine. Ensemble, nous ferions mieux que Mitchell. « J’admire ça, tu sais. Savoir ce qu’on veut et oser.» ai-je lancé, pensif, puisque mon existence est la conséquence d’une succession de choix fatalistes. « Tu n’as pas fait ce qu’on attendait de toi, mais ce que tu voulais et oui, c’est admirable. Tu as le droit d’être prétentieuse.» De l’être assez pour nous deux. « Et fière de toi aussi.» Qu’importe comment elle a gagné sa vie : elle s’est donné les moyens d’approcher ses ambitions. « Crois-moi, c’est bien mieux que d’avoir fait des choses par obligation.» ai-je conclu, embrassant le bout de son nez. Il est accessible, elle est allongé sur moi de tout son long et mes bras, refermé autour d’elle, guide l’une de mes mains sous son débardeur. Je cherche sa peau, je la trouve et j’oublie qu’il est tard, que nous avons dépassé le quota des conversations graves pour aujourd’hui. J’oublie et j’en aborde une autre : les enfants. A priori, elle n’a jamais embrassé le rôle imposé, suggéré ou réellement désiré par ses congénères. Moi, ça me rassure. J’ai beau l’aimer de tout mon être, je n’aurais pu accéder à cette requête naturelle sans nourrir la sensation de trahir Sofia. « Pour être sûr qu’effectivement, il ne nous arrivera rien ?» ai-je rétorqué tout de go, feignant l’air interrogatif, sans faiblir, mais en grimaçant. « Bonne réponse d’ailleurs. Je ne voudrais pas avoir à te partager avec un petit toi qui compterait plus que moi.» Je ne plaisante qu’à moitié et j’ai secoué la tête de gauche à droite vigoureusement. Je suis trop égoïste ou je le suis devenu, principalement lorsqu’il s’agit d’elle, elle qu je ramène vers moi de mes mains glissant sous ses épaules. « Puis, tu imagines tout ce qu’il nous reste à vivre en si peu de temps ? avant que j’ai soixante ans et que je ne sois plus bon à rien ? » ai-je murmuré, contre ses lèvres, avant de lui dérober un baiser prometteur pour l’avenir, un avenir à construire à deux, sans appendice qui nous priverait l’un de l’autre.




--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Silence like a cancer grows
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #36) ► SILENCE LIKE A CANCER GROWS - Page 2 873483867

Il sait. Il sait et j’en déduis que je n’ai plus à craindre qu’un manque de confiance soit à l’origine de l’une de ses réactions. L’ai-je envisagée, que ce soit ça qui le retienne de s’ouvrir à moi aujourd’hui ? Pas tout à fait mais il a eu du mal à s’ouvrir mon amant - c’est l'hôpital qui se fout de la charité - et je crois qu’à la lumière de ces révélations je comprends peut-être un peu mieux pourquoi. Sarah, elle n’a pas fait que le mettre à la porte et cracher sur leur relation, elle a également utilisé des confidences qu’il lui a faites puisqu’il se sentait bien avec elle et qu’il lui faisait confiance pour le traîner dans la boue au tribunal. Si de mon côté je suis mesquine et dénuée de pitié, j’ai du mal à m’imaginer capable d’agir comme elle. Peut-être est-ce parce que, avant lui, je n’ai pas aimé, pas de ma vie d’adulte. Mais j’ai été incapable de le trahir en août et, le serais-je devenue si les sentiments s’étaient peu à peu éteins ? Si le temps avait passé et que j’avais appris à le désaimer ? Peut-être, peut-être que s’il avait disparu j’aurais fini par choisir le Club, mais je ne peux envisager que j’aurais fait quoi que ce soit dans le but de le mettre à terre lui. Je n’ai jamais brillé grâce à mes valeurs morales, mais on ne peut me retirer que si je suis de tout temps restée au centre de mes propres priorités, je n’en ai pas moins toujours été droite et loyale.

Les rôles s’inversent doucement et je me prête à l’exercice pour plusieurs raisons. La première, c’est que je me découvre la capacité de parler de tout ça comme je parlerais d’une autre personne : c’est une inconnue à mes yeux la gamine de Charleville. Je l’invite dans la conversation parce qu’elle intéresse mon amant qui l’imagine peut-être comme la clé pour me comprendre, mais l’exercice ne me demande pas de me mettre à nu comme je l’ai fait après notre violente dispute et sa nuit dehors. Une autre, c’est qu’avec lui je me sens bien et que, lorsque nous nous enfermons dans notre bulle, je n’ai pas peur de me livrer. Je découvre qu’il n’est pas désagréable que d’ouvrir son âme à quelqu’un qui compte, et il compte, l’expression est même trop faible, et je ressens une sorte de plaisir coupable inavouable à lui dresser le portrait de la gamine que j’étais. La dernière, c’est qu’aujourd’hui il a besoin de se focaliser sur quelqu’un d’autre que lui, sur une autre histoire que la sienne puisque la date réveille des douleurs que j’ai à coeur d’atténuer, des blessures que j’ai à coeur de panser. Alors je me confie, je ne fais pas de mon mieux pour ne pas être avare en informations : elles me viennent naturellement sans que je n’ai l’impression de me soumettre à un exercice désagréable. « J’admire ça, tu sais. Savoir ce qu’on veut et oser. » Mes lèvres s’étirent en un sourire franc. Ce genre de compliment fait vibrer mon égo bien plus que lorsqu’il me souffle au creux de l’oreille qu’il me trouve belle et il est plus inédit, si bien que je l’apprécie à sa juste valeur. « Je sais pas si on peut dire que je savais ce que je voulais, j’avais plus conscience de ce que je voulais pas. » Et je ne voulais pas de la vie de ma mère, que je trouvais triste et pathétique. « Mais j’avais déjà une idée après précise de ce que je valais, oui. » Et encore une fois, je me fiche de lui sembler prétentieuse : je le suis et il y a longtemps que je ne me cache plus avec lui. « Tu n’as pas fait ce qu’on attendait de toi, mais ce que tu voulais et oui, c’est admirable. Tu as le droit d’être prétentieuse. Et fière de toi aussi. » Un sourire étire mes lèvres avant de s’effacer : je l’étais, fière de moi. J’étais orgueilleuse parce que j’avais la certitude de m’être construite à la force de ma volonté mais est-ce encore le cas ? Si je méprise les Strange pour leur mensonge, celle sur qui je porte le jugement le plus sévère c’est moi, parce que j’ai été aveugle. « Crois-moi, c’est bien mieux que d’avoir fait des choses par obligation. » Je fais la grimace, avant de baisser les yeux, de les relever et de répondre à voix basse, comme dans un soupir. « Avoir fait les choses par obligation c’est mieux que de les avoir obtenues par pitié non ? » Je ne cherche même pas à masquer mon amertume. Si je ne suis pas de celles qui se remettent en question, force est d’admettre que maintenant que les masques sont tombés mon amour propre souffre d’imaginer que mon parcours n’était qu’une faveur puisque le rat qui se trouve à la tête du Club s’est senti coupable et a eu pitié de moi. Je n’en  suis pas à l’étape de la remise en question, mais il est désagréable ce sentiment de tout avoir construit sur du vent.

Il semblerait que nous nous soyons aventurés sur la terre des sujets sérieux et qui chahutent certains couples. Celui de la maternité ne semble pas faire partie du lot et je suis soulagée : j’aurais souffert que notre histoire se termine puisqu’il n’envisage pas une vie à deux, seulement à deux. Moi, je n’ai jamais eu une once de fibre maternelle en moi et jamais je n’ai songé que je deviendrai mère, je n’en ai pas envie. « Pour être sûr qu’effectivement, il ne nous arrivera rien ? » J’esquisse un sourire et j’enfouis mon visage dans son cou. J’aurais souffert qu’il choisisse un enfant qui n’existe pas, la possibilité d’être à nouveau père à moi et tant pis si c’est égoïste. « Bonne réponse d’ailleurs. Je ne voudrais pas avoir à te partager avec un petit toi qui compterait plus que moi. » « J’ai pas l’intention de te partager non plus. » Sa main glisse sous mon t-shirt et alors qu’il caresse ma colonne vertébrale mes doigts à moi se perdent dans ses cheveux, comme trop souvent. Ma joue se décolle de sa peau lorsqu’il enroule ses bras autour de mes épaules pour me hisser à son niveau et je plante mes yeux dans les siens, une lueur provocatrice au fond de l'œil. « Puis, tu imagines tout ce qu’il nous reste à vivre en si peu de temps ? avant que j’ai soixante ans et que je ne sois plus bon à rien ? » Ses lèvres emprisonnent les miennes et si le baiser n’est pas de ceux qui, langoureux, ont pour but de raviver le brasier de notre désir, il est porteur de la douceur, la complicité et de la force de nos sentiments mutuels. Il dit j’ai envie d’être avec toi autant que tu n’as pas idée de ce que tu apporte à ma vie et mes mes doigts accrochés dans ses cheveux pressent un peu plus mon visage contre le sien. Lorsque nos lèvres se séparent, les miennes glissent de sa bouche à sa mâchoire, et s’approchent de son oreille sans jamais se détacher de sa peau. Là, je glisse un « On a une vie à rattraper. » qui n’a jamais été d’avantage de rigueur qu’aujourd’hui, après toutes ces confessions sur nos chemins respectifs. Il a vécu toute une vie sans moi déjà et, si Sarah est définitivement sortie du tableau, j’ambitionne de la remplacer au point qu’il ne se souvienne même plus de son prénom.







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