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 Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo)

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Message(#) Sujet: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyVen 7 Juil 2023 - 20:51



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

Les aiguilles tournent sans discontinuer, deux heures du matin, le moment où le sommeil emporte la majorité dans le royaume des songes. Pourtant, June, elle garde les paupières bien ouvertes, la faute aux insomnies qui pourrissent régulièrement ses nuits. C’est devenu une habitude, rythme complétement flingué par des années à s’en jouer. Serviette sur les épaules, quelques gorgées d’eau à quittant l’appareil de musculation après l’effort d’une nouvelle série, seule dans la salle de sport de l’hôtel. Faut dire qu’à une heure pareille, elles sont rares les âmes qui prennent la décision de venir s’entraîner, si la brune avait la possibilité de dormir plus facilement, elle non plus ne serait pas présente ici. En attendant, elle espère se fatiguer suffisamment pour que Morphée lui octroie au moins une accolade. Le téléphone, posé à même le sol, vibre une nouvelle fois, sixième appel de suite qui termine sans réponse, qu’elle laisse partir sur sa boîte vocale. Pas besoin de plus qu’un coup d’œil furtif quand l’écran s’est allumé pour la première fois de la nuit afin de connaître la personne cherchant à la joindre. Tout est signé Ashton, lui qui se plaît à profiter du décalage horaire entre Londres et Brisbane pour contacter June aux heures les plus improbables. Alors, dans un affrontement qui respire bon la puérilité, elle le laisse poireauter de nombreuses minutes, amusée en l’imaginant s’énerver à chaque fois que la tonalité disparaît pour laisser place à la voix pré-enregistrée de sa messagerie. Le problème, c’est qu’Ashton gère une bonne partie du label, et qu’elle ne peut donc pas se payer le luxe de continuer ce petit jeu trop longtemps, surtout quand l’intervalle entre ses appels s’amenuise au fur et à mesure des tentatives infructueuses. Le physique finalement assez éreinté, elle rassemble le peu d’affaires traînant sur le sol avant de repartir en direction de sa suite, décrochant finalement lorsque la porte se referme derrière elle. « Ouais, ça avance. » Pas vraiment, ça piétine plus qu’autre chose pour le moment. « Non, j’ai rien à t’envoyer pour le moment. Laisse-moi l’temps pour faire un truc qui tient la route et pas une merde générique. » Il n’a même pas eu le temps d’en placer une, les réponses sont faites par anticipation, en rapport avec les questions qu’il lui pose habituellement à chaque conversation. Manque de pot, c’est le moment qu’Ashton choisit pour aborder un nouveau sujet. Petite tirade d’introduction sur le besoin de remettre June sur le devant de la scène petit à petit, sans oublier de tirer quelques balles à l’encontre de la jeune femme et du pourquoi l’équipe s’acharne à mettre au point un plan pour atténuer les frasques des dernières années. Il en vient finalement à l’information principale, des contacts avec un autre label pour un featuring, June participerait sur un morceau du premier album d’une artiste émergente, le genre de deal où tout le monde y trouve son compte. Un côté qui cherche à toucher un public le plus large possible, un autre qui espère pouvoir remettre son artiste en selle. Il dispense certains détails, tout n’étant pas encore clairement défini, avant de conclure sur l’importance pour June de ne pas faire foirer la chose, toujours avec ce tact inexistant qui lui est propre. « C’est toujours un plaisir, tes encouragements. » Le commentaire part dans le vent, Ashton a déjà raccroché. « Connard. »

***

Travail de bureaucrates, pas une partie dans laquelle il lui faut intervenir, les labels gèrent entre eux les particularités pour mener à bien la collaboration naissante, jusqu’à tout finaliser et prévenir l’ensemble des personnes impliquées du déroulement. Et, d’un coup, elle se retrouve à devoir traverser un bon tiers du territoire australien afin de se rendre dans les alentours d’Adélaïde. Retraite loin des tumultes, dans l’objectif de se couper du monde dans un coin paumé et favoriser la création. La proposition était optionnelle, pas vraiment nécessaire d’en venir à ça pour coucher quelques mesures, c’est certainement ce qu’elle aurait répondu à une autre époque, celle d’avant le hiatus forcé. Maintenant, tout est différent, l’idée accueillie avec entrain, dans l’espoir qu’un changement d’ambiance puisse débloquer quelque chose, peu importe quoi. Des heures de trajet, entre voiture et avion, avant de se retrouver sur la route menant à la résidence transformée en temple musicale. Avachie à l’arrière du véhicule la transportant, elle a les doigts qui pianotent sur l’écran de son portable, le temps que les derniers kilomètres soient avalés, naviguant sur le net. La barre de recherche affiche Jo Carter, sous laquelle se dévoilent des pléthores d’articles aux vocations diamétralement opposées, des sujets musicaux aux supputations les plus privées. Elle se laisse avoir, clique sur certains d’entre eux, avec l’idée de voir l’actualité de la chanteuse. Les deux ont déjà eux l’occasion de se croiser, sans jamais pouvoir en sortir du concret, rien d’autre que des échanges lors d’événements communs, discussions sans prétentions. L’invasion de confidentialité n’est qu’éphémère, aussitôt qu’elle tombe sur un torchon dont le contenu abyssal ne consiste qu’en des faits au conditionnel, la curiosité prend fin, trop coutumière de voir son propre nom dans ce genre de presse pour s’y adonner. Le reste du trajet est passé à observer le paysage, jusqu’à finalement arriver aux abords de la résidence, alors que la journée tire sur sa fin. La voiture s’arrête, et à peine June ouvre-t-elle la porte que Moka se précipite à l’extérieur, trop contraint par la durée du trajet pour rester immobile ne serait-ce qu’une seconde de plus. L’endroit est parfaitement isolé, perdu dans la verdure environnante, nul doute qu’aucune distraction ne viendra les déranger. Sac sur l’épaule, valise qui traîne dans ses pas, sûrement trop de bordel pour les jours qu’elle va passer ici. « Moka ! » Accompagné d’un sifflement dans l’objectif de rappeler l’animal vagabondant, ivre de sa liberté retrouvée. Une fois rendue sur le perron, il est déjà possible d’entendre des notes de musique, accords en cours d’harmonisation qui estompent le bruit de ses pas sur le plancher. On l’accoste au moment où elle arrive devant l’entrée, un type posé dans un coin, un peu plus loin, une guitare entre les mains. « Tu dois être June. » Pas le plus compliqué à deviner, la liste des personnes censées se pointer ici ne doit pas être si longue. « Jo est à l’intérieur. » Elle s’exécute, pénètre dans la bâtisse, laisse son bordel à côté de la porte et avance pour rejoindre la pièce principale, son chien sur les talons. « Hey. » Qu’elle balance lorsqu’elle croise la cible de ses recherches. « J’espère ne pas interrompre la création du futur hit numéro un des charts. Le guitariste/videur m’a laissé rentrer. »



Dernière édition par June Coleman-Pope le Dim 23 Juil 2023 - 17:40, édité 2 fois
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Jo Carter
Jo Carter
Les lauriers factices
Les lauriers factices
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 6214 POINTS : 540

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptySam 8 Juil 2023 - 19:52




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

Le dialogue avait été celui-ci, le ton de Jo paraissant aussi peu convaincu que l’air qu’elle accorda à Thomas, flanqué juste derrière elle, au travers de ses lunettes de soleil "C’est une  putain de ferme." "C’est un camp d’écriture." "Dans une putain de ferme." Son gros soupir se fit sûrement entendre de l’autre côté du globe, ses yeux roulant tout au-dessus de la stratosphère, là où elle espérait que les étoiles la guiderait pour enfin devenir l’une des leurs. Mon cul, qu’elle se dit en remontant finalement ses lunettes sur le haut de sa tête. Ce n’était sûrement pas dans un coin paumé à Adelaïde Hills qu’elle réussirait à pondre les meilleurs titres de sa carrière, encore qu’elle appréciait le côté pittoresque de l’endroit — mais les poules lui taperaient vite sur le système, elle préférait encore se farcir la discographie complète de Katy Perry —, elle qui avait vécu dans la petite maison de sa grand-mère beaucoup trop longtemps pour ne pas s’y retrouver dans un endroit qui fleurait bon les rideaux immondes, les matins baignés par la lumière timide des premières heures du jour et la poussière. Surtout la poussière. Ça donnait un plus à l’ensemble qu’elle rejoignit en traînant ses Valentino pour faire genre, toujours mal lunée par principe plus que par véritable envie, son équipe la talonnant en se satisfaisant qu’elle ne fasse pas d’esclandre. Elle en faisait de moins en moins, au fait, merci de demander. Elle s’y ferait sans doute, au mois et demi qu’elle passerait ici, à deux heures et quelques de Brisbane pour mettre en route la machine, et enfin faire quelques choses des mots qu’elle écrivait sans trop y penser au demeurant, dans une phase où chaque instant se devait d’être rentabilisé pour pouvoir sortir ce qu’elle avait sur le coeur, ne sachant pas très bien ce qu’elle fabriquerait exactement avec tout ça. Elle était seule sur ce coup-là, pas de Midas pour saluer ses prouesses, pas de maison trop grande pour l’accueillir non plus ; c’était son moment, celui qu’on lui avait réservé pour écrire et composer.

Les discussions s’enchaînaient trop vite autour d’elle, elle avait capté la majorité, mis son véto sur une bonne moitié, réussissant à peine à avoir gain de cause parce que c’était le piège de sortir d’un télé-crochet : le public vous attendait au tournant, elle le savait mieux que personne pour avoir déjà souffert d’avoir voulu n’en faire qu’à sa tête. Elle pouvait faire une croix sur ce qu’elle voulait vraiment faire, ce ne serait pas la première fois — en revanche ce serait la première fois qu’elle le ferait en étant plus ou moins convaincue que c’était un bon sacrifice à faire pour ne pas gâcher ce qu’on lui avait offert. Elle avait le clef du trésor que promettait d’être sa carrière, elle savait ce qu’elle avait à faire, et c’était obéir tout en gardant sa ligne de conduite. Elle n’était pas devenue servile, loin de là, c’était mal la connaître, mais elle apprenait à accepter qu’on veuille prendre en charge les bonnes décisions qu’elle n’était pas capable de prendre toute seule, trop impulsive, trop orgueilleuse, trop tout.

***

Une semaine après son arrivée, elle était studieuse Jo. Plus qu’elle ne l’avait jamais été en tout cas, et ça se remarquait au dans les rangs de l’équipe qui était avec elle dans cette petite maison pas si vieille que ça finalement, le tout retapé pour être plus moderne à l’intérieur — et c’était bien dommage. Elle n’était pas là pour se soucier de la déco cependant, elle était là pour faire de la musique, et elle en faisait ; elle suivait le programme du coach vocal qui était avec elle, elle passait en revue les inspirations qu’on lui proposait comme ligne de départ, métronome battant la mesure pendant qu’elle cherchait la meilleure tournure de phrase à accorder au refrain, au couplet, et au pont qu’elle avait déjà sous la main, le piano trônant dans la salle de musique étant devenu le sien parce que c’était comme ça, et qu’elle était plus calme à proximité de lui. Elle était plus calme tout court quand elle faisait de la musique, ça ne s’expliquait pas, mais là encore, ça se voyait, et si elle bouillonnait toujours de quelque chose, elle le mettait au profit d’une créativité certaine qui la faisait se rembrunir quand elle songeait au thème qu’elle abordait, et à sa volonté de faire les choses bien pour une fois, les choses qu’elle avait à prouver se trouvant être trop nombreuses pour qu’elle ne réussisse à en faire une liste définie. Elle s’y était pourtant contrainte en pleine insomnie, mais l’introspection, ça n’avait jamais été son fort, alors elle avait abandonné à une page seulement, quand elle en avait au moins dix à écrire, si ce n’était plus.

"J’ai trouvé un meilleur placement pour celui-ci. Mets en route." Un signe du menton en direction du métronome, ses doigts se placèrent sur le clavier du piano après qu’elle eut retiré le bâton de sa sucette terminée de sa bouche, ses jambes retrouvant le bon sens, ses pieds nus en suspens face aux pédales ; la mélodie n’était pas la bonne, mais les mots étaient assez bons pour qu’Hicham la félicite d’être venue à bout de plusieurs jours de torture sur un refrain qu’elle avait griffonné il y avait longtemps, mais qui ne lui paraissait pas sonner comme il fallait. Il l’était maintenant, plus que ça, et sans doute que la manière dont il frappa des mains, puis la pointa du doigt en n’en disant pas plus était un bon indicateur qu’elle faisait des merveilles, allez savoir ; elle n’eut pas tellement le temps de s’en féliciter qu’une voix derrière fit vriller sa tête, et poser son regard sur June qui venait de les rejoindre. Elle était attendue, elle avait juste essayé de ne pas trop y penser "Ça va que je sais que c’est pas la concurrence, sinon tu serais déjà en train de lutter pour qu’on te laisse la vie sauve. T’as entendu quoi exactement ?" Un air de défi voila le demi-sourire qu’elle lui donna histoire de parfaire sa petite comédie. Reprenant son bâton de sucette pour le glisser entre ses lèvres, Jo fit un mouvement de la tête à Hicham pour qu’il se tire, et se tourna complètement du côté de June pour nonchalamment poser son dos contre le bord du clavier, ses pieds nus se croisant par les chevilles, et ses yeux se plissant sous la couche de mascara qui recourbait ses cils pour faire le point sur la silhouette de celle qu’elle savait être le choix de prédilection de son label pour collaborer avec elle selon les codes d’une magouille plus honnête que celle dont avait été la victime il y avait déjà cinq mois de ça. Un silence s’étira tandis qu’elle la jaugeait par habitude, et puis finalement elle lui demanda, sachant que la jeune femme était du genre à se déplacer au gré de ses caprices "T’étais où ? À Londres, ou à Brisbane ?"


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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    :sing::
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyLun 10 Juil 2023 - 18:20



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

Des notes de piano accompagnant la voix de Jo, suivi de félicitations énergiques, les sons guidant ses pas pour faire irruption dans la pièce dont l’ensemble émane. Son arrivée interrompt la scène, ramène le silence en place de la mélodie qui animait les lieux. « Ça va que je sais que c’est pas la concurrence, sinon tu serais déjà en train de lutter pour qu’on te laisse la vie sauve. T’as entendu quoi exactement ? » Elle hausse un sourcil, pour feindre l’étonnement et répondre au sourire joueur qu’on lui adresse. « Eh bien, ça déconne pas. C’est pour ça la maison perdue en plein milieu de rien ? Histoire de pouvoir enterrer les cadavres au besoin ? » Elle a maté suffisamment de conneries sur le net pour voir le parallèle entre l’endroit choisi pour cette retraite et l’ensemble de ces maisons isolées qui font l’objet de reportages lugubres, à grand coup de passé macabre, plus ou moins véridique. « J’ai bien fait d’amener ma propre sécurité. Jo, Moka. Moka, Jo. » Son doigt pointe les concernés à l’évocation de leurs prénoms, afin de faire les présentations en bonne et due forme, même si le chien ne semble pas y prêter grande attention. L’illusion qu’il assure sa sécurité ne tiendra pas longtemps, si le physique de la bête peut rendre hésitante la tentative de s’en approcher, la crainte fout le camp aussi rapidement qu’on se rend compte de sa sociabilité et du fait qu’une simple caresse suffît à acheter son affection. « Pour être honnête, j’ai pas entendu grand-chose, mis à part les applaudissements de la foule en délire. » La foule en question étant composée d’une seule et unique personne, pas la peine d’insister afin de réussir à faire passer la lueur d’ironie se glissant entre les mots. « Je suppose que tu viens de faire un truc stylé. Ou alors, il a tout donné en espérant ne pas terminer dans le champ voisin avant de sauter sur l’occasion pour s’éclipser. » Bon, la première option présente la plus grande probabilité d’être confirmée, mais imaginer que la seconde puisse se trouver un tant soit peu véridique vient placer un sourire sur ses lèvres. « Tu peux le rejouer ? » La curiosité est piquée, elle a envie d’entendre ce que Jo vient de sortir. « Si t’as besoin, je peux faire le public, en essayant d’y mettre autant d’entrain que le mec que tu viens de congédier. » Pas certain qu’elle puisse frapper aussi fort dans ses mains que le concerné, mais elle a d’autres cordes à son arc s’il s’agit de faire du bruit. Elle a le regard insistant, comme une gamine attendant le début d’un spectacle qu’on lui aurait promis, le visage enjoué pour en rajouter à l’acte. S’ensuit une observation silencieuse, brisée uniquement par une nouvelle question de Jo. « T’étais où ? À Londres, ou à Brisbane ? » « Brisbane. » Réponse du tac au tac. Parce que toute sa famille se trouve à Londres, et que ces problèmes-là, ils sont mis entre parenthèses pour le moment, repoussés de manière infinie dans l’espoir improbable qu’ils finissent par se résoudre d’eux-mêmes. Mélange de déni et d’auto-persuasion qui donnerait quantité de travail à un psychologue dans le but de résoudre l’état bordélique dans lequel se trouve son esprit. En attendant, pas question de remettre les pieds dans la capitale anglaise pour l’instant. « La rehab était sympa, j’ai décidé de rester un peu plus longtemps. » Qu’elle préfère plaisanter, plutôt que d’avouer être incapable de maintenir ses bonnes résolutions en sortant du semblant de routine acquis pendant les derniers mois. Brisbane, c’est bien, Brisbane, c’est tranquille, principalement, car elle n’y connaît pas grand monde, ça évite qu’on lui propose des conneries auxquelles elle est incapable d’imposer une résistance sur la durée. C’est son plus gros problème, être capable de dire non qu’un nombre de fois limité avant de céder. Elle a le regard qui se perd dans la pièce, passant d’une décoration à l’autre avant de terminer sa course en direction de la fenêtre la plus proche, qu’elle rejoint pour observer l’extérieur de manière éphémère avant de se retourner vers Jo. « Qu’est-ce que t’as fait pour qu’on t’envoie dans un endroit aussi paumé ? » Une retraite, avec pour objectif de se concentrer sur sa musique, c’est le topo auquel June a eu le droit, mais même dans ces conditions, l’isolement à ses limites. « J’aurais imaginé un truc avec une vibe plus… jazzy. » Du moins, il s’agit de ce que les souvenirs qu’elle a du style de Jo lui ont laissé croire.



Dernière édition par June Coleman-Pope le Dim 23 Juil 2023 - 17:40, édité 1 fois
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Jo Carter
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyMar 11 Juil 2023 - 10:18




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

"Non, ça c’est pour l’ambiance. Pour se débarrasser des corps, c’est du côté de l’enclos à cochons." Elle aurait pu rajouter que c’était clair qu’ils allaient avoir de quoi bouffer avec elle, mais elle ne le fit pas Josephine, se contenant d’étirer ses lèvres dans ce sourire de sale gosse qui lui valait souvent des reproches. Connaître June de loin ne lui conférait pas un statut particulier. À dire vrai tout le monde était relativement traité à même enseigne avec Jo, c’est-à-dire que son sarcasme restait son meilleur allié pour palier son manque notoire de savoir-vivre. Difficile donc de savoir si elle était heureuse qu’elle soit là ou pas, elle savait ménager ses émotions en dehors des fois où on ne lui parlait pas de sa grand-mère, de Midas, de sa victoire. Sa liste de tabous commençaient à s’allonger mine de rien, mais ce n’était pas le moment pour en faire l’inventaire.
Toujours appuyée contre le clavier du piano, à mordiller les vestiges de sa sucette coincée dans le bâton qu’elle avait dans la bouche, ses sourcils marquèrent un léger mouvement d’incompréhension lorsque June mentionna Moka "Putain." Le chien de son invitée choisit ce moment pour se montrer. Jo sursauta juste un peu et rangea ses jambes sans même y penser, la longueur (très) relative de sa jupe lui donnant accès à une étendue de peau bronzée dont il ferait sans doute un festin si l’occasion lui était donnée "C’était pas ouvert au +1, mais je vois que tu t’en fous des règles." Tant que la bête gardait ses crocs pour les fesses des autres, elle, elle aboierait un peu moins fort en contrepartie. Pas de caresse initiée, juste un regard dé défi qui se termina par un roulement d’yeux, et qu’elle réservait aussi aux enfants, loin d’être impressionnée par leur aura adorable et par leurs doigts collants. Animaux, enfants, c’était du pareil au même de toute façon.

Ne bougeant pas de sa place, mais se redressant sur le siège devant le piano, Jo remonta ses yeux vers June avec un léger sourire en coin, sa joue du même côté remontée face à ce qui semblait être l’image que la jeune femme avait d’elle "Je suis ici pour travailler, il m’aide à le faire. C’est Hicham, c’est le meilleur dans ce qu’il fait, même si sa coupe de cheveux est à revoir, je suis d’accord." A croire que c’était important alors que non : Hicham était un musicien de renom qui l’aidait à canaliser sa musique et à mettre de l’ordre dans ses partitions. Il n’était pas un top-model, juste un bon type dans la quarantaine qui se retrouvait enfermé avec une gamine qui pourrait être sa petite-soeur et cinq autres personnes qu’ils connaissaient mieux que Jo ne les connaissait. Ils étaient tous là pour elle, elle était un point d’ancrage du travail qu’ils accomplissaient dans cette ferme éloignée de Brisbane. Engagés par son label, ils avaient un cahier des charges pourtant, c’était bien pour ça que, malgré l’affection qu’elle commençait à ressentir pour chacun d’eux, toujours plus conciliante avec les musiciens comme elle, elle n’était pas non plus toute douce, consciente dans le fond d’être une marionnette et d’avoir plus à perdre qu’à y gagner. Mais c’était le jeu, on lui avait assez répété jusqu’ici, et sans doute que le montant de son contrat avec Sony Music Australia était assez dissuasif dans l’idée qu’elle ne fasse déjà des caprices alors que l’élaboration de son album venait à peine de commencer. Ça, et les conseils que Midas lui avait donné les premiers temps de leur relation, que c’était un sacrifice qui valait le coup d’être fait parce que jouer devant des centaines de milliers de personnes restait le but ultime d’une carrière, qu’importe le style de musique, et qu’avec la notoriété venait la liberté d’agir. C’était lui le star, il devait avoir raison.
Elle pinça les lèvres après avoir abandonné son bâton de sucette, replia ses jambes sur le siège sur lequel elle était assise et feignit la mine innocente des jeunes filles candides lorsque June lui demanda si elle pouvait rejouer. Une main se posa sur le haut de sa poitrine bien couverte pour une fois, Jo minauda "Tu me demandes de me mettre à poil direct alors qu’on a à peine fait connaissance ? Tout doux Junie, j’aime y aller tranquillement." Vous les entendez, les rires de son entourage qui la connaissent aussi impatiente qu’insupportable ? "C’est pas encore peaufiné. Mais j’ai d’autres trucs si t’as vraiment envie d’entendre." Une proposition qui prenait effet maintenant, mais qui j’avait pas de date butoir étant donné que June serait ici pour plusieurs jours. C’est la raison pour laquelle elle ne se mit pas à jouer tout de suite et qu’elle se leva en prenant garde de ne pas appâter Moka avec ses cuisses qu’elle recouvrit en tirant résolument sur le bas de sa jupe.

"C’est vrai que t’étais pas libre de tes mouvements. Comment c’était là-bas ? T’as fait du yoga ?" June ne tournait pas autour du pot, alors Jo non plus, ce n’était pas le genre de la maison. L’observant de bas en haut lorsque son regard se perdit dans la pièce, c’est quand elle reprit vie et qu’elle lui posa une question en retour que Jo haussa les épaules en la rejoignant près de la fenêtre pour jeter un oeil à l’extérieur "Ça doit être la procédure standard pour écrire, non ?" Non, on ne lui avait jamais parlé de ça avant de lui dire que ça qu’elle ferait les deux prochains mois "J’en sais rien, mais c’est pas si important. J’aime bien l’idée de sortir de la ville pour quelques semaines et y a clairement moins de distractions ici." C’était sûr qu’avec les laiderons qu’elle avait comme équipe et les poules, aucun moyen d’avoir la tête ailleurs qu’à bosser "Je suis pas la meuf la plus docile, y a sûrement de ça aussi." Un ajout inutile qui la fit sourire, comme si elle en était fière "Je suppose qu’ils imaginent que le délire maison de mamie ça me mettra dans les bonnes conditions comme je vis avec la mienne d’habitude." Elle aurait bien voulu emmener Ava d’ailleurs, mais disons que l’intérêt aurait été perdu si elle avait eu la source de ses plus gros regrets devant les yeux. Ses parents se chargeaient d’elle pour l’heure, à défaut d’être réconfortant, ça lui enlevait au moins un peu de poids sur les épaules — et elle se détestait de le penser, mais les faits étaient là "Ah, tu vois que t’as entendu quelque chose." Se retournant pour se dérober de l’observation de l’extérieur, Jo posa ses fesses sur le bord de la fenêtre pour confronter le regard de June. Dégageant ses épaules de ses longs cheveux lisses qu’elle replaça entre ses omoplates, elle lui dit "Je suis pas fixée sur grand-chose encore. J’écris, je propose…" Mais moi aussi j’imagine une autre vibe s’empêcha-t-elle de dire, plissant les paupières pour analyser par anticipation la réponse à la question qu’elle posa à la jeune femme tout de suite après "T’es venue de ton plein gré, ou on t’a fait des promesses ?" Si c’était le cas, elle aimerait bien savoir lesquelles.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyMer 12 Juil 2023 - 22:28



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

« C’est bon de savoir que t’as déjà pensé à tous les détails. » Les premières interactions sont tronquées par le manque de connaissances, relation sommaire faite de rares rencontres sur une longue période, insuffisantes pour s’oser à plus qu’un échange de sarcasme. « Putain. » Elle ne peut pas retenir un rire à la réaction de Jo lorsque Moka décide de se montrer lorsqu’il entend son nom. Le chien fait son effet, lui qui ne semble pas vraiment calculer la situation, plus occupé à découvrir son nouvel environnement que d’assumer son pseudo-rôle de garde. « C’était pas ouvert au +1, mais je vois que tu t’en fous des règles. » Bon résumé, elle n’a jamais été assidue dans le suivi des choses qu’on lui impose, toujours une tendance à redessiner les traits dans l’optique d’adapter les limitations à ce qui lui convient le mieux. C’était mignon quand elle était haute comme trois pommes, maintenant, ça agace plus qu’autre chose. Probablement l’une des causes de ses problèmes personnels, difficile de se concentrer à suivre une ligne directrice quand on passe son temps à zigzaguer en fonction des tentations. « Vaut mieux que tu t’en rendes compte maintenant, ça évitera les surprises. » Puis, personne ne lui a précisé que la présence de Moka allait à l’encontre d’une quelconque règle, ou alors, l’information lui est passé complétement au-dessus de la tête. « On m’a pas dit qu’il y avait un règlement intérieur à prendre en compte. J’suis sûre que tu le modifies en fonction des trucs qui t’emmerdent. » En même temps, c’est elle qui a le rôle le plus important dans cette bâtisse, qui viendrait s’opposer aux limites qu’elle désire fixer pour maîtriser son environnement et évoluer dans les meilleures conditions possibles. June s’accroupit, pour se mettre à hauteur de l’animal, frottant lentement le crâne de celui-ci avant de le laisser vagabonder. « Tu peux juste faire une liste non-exhaustive, que je te dise direct ce que je vais pas respecter. » Elle se redresse, grand sourire sur le visage, comme une gamine prête à faire une connerie juste dans le but de prouver ses dires.

« Ok, donc Hicham, c’est le type qui te dit si tu viens de sortir un bon couplet ou si tu fais de la merde, noté. » Il en faut toujours un, pour les encouragements lorsque rien de bon ne vient se coucher sur le papier, pour faire redescendre sur Terre quand on s’imagine tenir l’enchaînement de la décennie sans la moindre objectivité. Pas le rôle le plus évident à tenir, surtout quand les caractères sont prononcés, et que les personnes ne se connaissent pas vraiment. Bien que la proximité ne soit pas forcément gage de bonnes relations et d’un travail sans le moindre accroc, leçon acquise par expérience personnelle. June, elle avait son frère pour tenir ce rôle, mais même le lien fraternel n’a pas résisté aux aléas des choix et aux divergences. Sûrement la raison pour laquelle on entend souvent qu’il ne faut pas bosser en famille. « Du moment qu’il sait ce qu’il fait, c’est le principal. Pour la coupe de cheveux, on pourra toujours arranger ça en temps voulu. » Dans un instant de creux, si tant est qu’il y en aura un dans les jours prochains, ou en guise de rétribution lorsque l’intéressé fera une remarque qui ne plaira pas, l’occasion finira bien par se présenter à un moment ou un autre. En attendant, elle observe la composition théâtrale de Jo, mettant en scène l’ensemble de l’innocence qu’elle peut rassembler avant de refuser la requête de rejouer les quelques notes entendues en entrant dans la pièce. « Tu me demandes de me mettre à poil direct alors qu’on a à peine fait connaissance ? Tout doux Junie, j’aime y aller tranquillement. » Elle a les sourcils qui se haussent, June, le visage mi-surpris, mi-amusé par la répartie de l’artiste. « Oh ! Faut que j’y mette les formes, c’est ça ? » Pas déstabilisée pour autant, elle joue le jeu. « C’est pas encore peaufiné. Mais j’ai d’autres trucs si t’as vraiment envie d’entendre. » Bien sûr qu’elle a envie d’entendre, rien que pour satisfaire sa curiosité. « Je m’attends pas à ce que tu sortes un son bon à masteriser, sinon on se serait retrouvées dans un studio plutôt qu’ici. » Même si Jo et toute son équipe sont déjà à l’œuvre depuis plusieurs jours, il en faut bien plus pour arriver à quelque chose de suffisamment abouti, au-delà de quelques mesures solitaires grattées dans l’inspiration du moment. « Faisons ça dans les règles, étape par étape, jusqu’à ce que tu sois prête à chanter devant moi. J’voudrais pas te mettre la pression. » Sourire en coin et regard joueur accompagnent la réponse.

« J’étais complétement libre, dans une grande cage. » C’est le sentiment qui avait prédominé durant les premiers jours, quand les discours tournaient autour du fait que le choix de rester dans l’établissement pour se rétablir était totalement sien, tout en sachant qu’un refus aurait eu d’autres conséquences. « Si je devais résumer l’ambiance en un mot : chelou. Tout le monde est sympa avec toi à longueur de journée, au point qu’ça en devient creepy. » C’est rare de réussir à se plaindre du fait que personne ne vous cherche d’emmerde et les gens veulent seulement vous remettre sur pied, pourtant elle y arrive très bien, sans avoir à forcer, preuve qu’elle le pense vraiment. « Tu rajoutes un nombre incalculable de tête-à-tête avec des psychologues qui cherchent à mettre en lumière la cause de tes problèmes et des nutritionnistes qui t’expliquent comment bien manger. » Alors qu’elle l’a déjà depuis longtemps, son auto-diagnostique foireux à base de justifications clichées, l’absence de limites, le showbiz et tout le b.a.-ba du succès. Pas besoin d’écouter un professionnel lui expliquer les véritables raisons, elle gère. « Et ouais, yoga, muscu, course à pied. Y a du temps à combler. » C’est surtout là pour retrouver un équilibre et concentrer l’esprit sur autre chose que l’addiction. Suffit de traîner un peu avec June pour se rendre compte qu’au final, elle a juste troqué l’alcool pour le sport, mais encore une fois, pas de soucis, elle gère. « Point positif, j’ai jamais eu un physique aussi bien taillé. » Bon, ça ne se voit pas sur le moment, si elle a l’habitude de porter des fringues ne laissant aucun doute sur ses formes, cette fois, la musculature est cachée sous les couches de tissus. Face à la fenêtre, le regard se perd dans le vide qui entoure la location. « Ça doit être la procédure standard pour écrire, non ? » Aucune foutue idée, même pas certaine qu’il y a vraiment une procédure standard, chacun son délire pour trouver l’inspiration. Si se retrouver loin des distractions du quotidien fonctionne pour elle, tant mieux, autant profiter de l’opportunité, car s’il y a bien une certitude à avoir sur l’endroit choisi, c’est que les chances de se faire déranger pour une quelconque interaction extérieure frisent le zéro absolu. « Je suis pas la meuf la plus docile, y a sûrement de ça aussi. » Le sourire que Jo accroche à ses dernières paroles fait passer un sentiment de fierté, et c’est le genre d’attitude qui lui plaît, à June, de ne pas se chercher d’excuse. « C’est pas plus mal, des artistes lisses qui savent juste dire oui à tout et qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés, y en a déjà à plus savoir quoi en foutre. » Plus un constat qu’une critique, les maisons de disques savent ce qui fait vendre, ce qui fait passer à la radio, profitent de leur position pour imposer leurs dictats et enchaîner les artistes éphémères en fonction de la mode actuelle. Elle y est aussi passée, par les sacrifices, pour se faire une place dans la scène, et en garde une certaine rancœur malgré les années, malgré la réussite. Il n’y a que le caractère afin de persister dans un milieu si concurrentiel. Elle hésite, quelques secondes, à questionner pour savoir si la grand-mère fait partie des forces en présence, mais la règle contre les +1 et l’objectif d’éviter les distractions la fait se raviser, offrant d’avance la réponse. « Ah, tu vois que t’as entendu quelque chose. » Prise en flag, il ne lui reste plus d’autre option que d’avouer. « Coupable. Après, j’ai franchement pas entendu assez pour satisfaire ma curiosité. Mais pas de pression, étape par étape on a dit. » Leurs regards s’accrochent. « Je suis pas fixée sur grand-chose encore. J’écris, je propose… » Ouais, ça lui parle bien cette situation, à la différence que June, elle est incapable d’aligner les mots pour sortir un truc potable, malgré ce qu’elle peut dire à Ashton pour assurer que son projet avance au rythme prévu. « Et le label, qu’est-ce qu’il a déjà décidé comme ligne directrice ? » Car même si Jo ne semble pas encore avoir trouvé, il ne fait aucun doute que les types ayant aligné les billets ont déjà une idée derrière la tête pour être sûr que son futur album ne rate pas son public.

« Des promesses ? Pas vraiment. » Pas du tout même, rien de plus que l’arrangement entre les deux labels, gagnant-gagnant sur le papier. « On m’a vendu le fait de bosser avec une future star de la chanson. Je me suis dit que c’était une bonne opportunité, avant que tu deviennes trop occupée pour ce genre de sollicitation. » Les mois qui entourent la sortie d’un album sont un enfer, période où toutes les journées donnent l’impression d’être trop courtes et trop longues à la fois. « Puis comme ça, si on me pose des questions sur toi, je pourrais dire que je te connaissais avant la fame, quand tu traînais encore dans des fermes au milieu de nulle part pour écrire. » En vérité, on ne lui a rien imposé, bien au contraire, l’idée de venir passer plusieurs jours dans le camp d’écriture avait à peine été évoquée au détour d’une conversation sur les détails de cette collaboration, et c’est elle qui a décidé de profiter de l’opportunité, dans l’espoir que ça puisse aider à débloquer sa page blanche. « Plus sérieusement, j’suis là de mon plein gré. Une retraite pour se concentrer sur l’écriture, ça peut pas faire de mal. » C’était plus simple à l’époque où son frangin s’occuper en grande majorité de cette partie, ça le serait encore davantage si elle n’était pas trop fière pour se contenter d’embaucher un parolier afin de faire le boulot à sa place. « T’avais prévu d’avoir des invités sur ton album ? Où c’est un truc qu’on t’a fortement suggéré sans vraiment que t’aies ton mot à dire ? » Le genre de stratégie éprouvée à mainte reprise, encore une fois, elle y a aussi eu le droit, c’est d’ailleurs ce qui a aidé son second album à faire du chiffre, profiter de la notoriété de quelques guests dans le but d’atteindre un public bien plus large.



Dernière édition par June Coleman-Pope le Dim 23 Juil 2023 - 17:39, édité 1 fois
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Jo Carter
Jo Carter
Les lauriers factices
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Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 6214 POINTS : 540

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptySam 15 Juil 2023 - 17:58




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

"En fonction des gens, en fait. Les moches perdent direct tous leurs droits. Mais t’as de la chance du coup, t’es mignonne." Dans la bouche de Jo, c’était ce qui ressemblait le plus à un compliment. Grossir le trait de sa propension à régner sur son petit monde ne lui faisait pas peur cela dit, sa réputation était déjà bien établie, on parlait d’elle de façon à ce que tout le monde sache et reconnaisse qu’elle, elle avait beau être toujours haute comme trois pommes, sa menue hauteur ne l’empêchait pas se comporter comme une souveraine. Quoiqu’elle adaptait de plus en plus son comportement, mais elle ne connaissait pas June autant que ça, de fait elle avait une phase-test à passer, celle de supporter un nombre incalculable de sarcasmes pour que Jo puisse déterminer si oui ou non elle avait les épaules pour la gérer.
Pour l’heure, elle se débrouillait. Mais elle en connaissait d’autres qui avaient assuré les premiers temps, et qui maintenant se plaignaient à la moindre occasion quand elle se permettait de pencher vers l’impertinence. A son avis, personne n’était vraiment taillé pour la pratiquer sur le long terme. Sauf que ça c’était un autre débat  auquel elle prendrait part une autre fois "La première chose, c’est que lui reste loin de moi." Elle mit l’emphase sur le lui, adressant un regard à la bête que June flattait avec ses caresses "Pour la suite, je t’ai pas encore vue sans maquillage, ça peut encore changer." Elle garda un sourcil arqué en direction de Moka. Quelque part, elle était déjà persuadée que son obstination à le repousser le forcerait à venir lui flatter les mollets avec sa grosse langue râpeuse étant donné que Jo n’avait de revêche que l’air qu’elle voulait se donner, mais c’était un secret jalousement gardé. En attendant, sa maîtresse était prévenue.

Elle acquiesça simplement face à la définition concise qu’apposa la jeune femme à propos du rôle d’Hicham à ses côtés, et eut un léger sourire en l’entendant rebondir sur sa manie de juger tout ce qui passait à sa proximité. June n’était pas venue jouer à la coiffeuse, Jo encore moins, alors forcément que le projet de ravaler la façade du musicien passerait à la trappe plus rapidement qu’elle ne serait capable de se l’imaginer. C’était déjà le cas là, Jo et ses sous-entendus venant recentrer la conversation sur sa musique "Carrément, je suis archi romantique quelque part là-dessous." Quelques part sous la couche de gloss à la cerise et le langage de charretier, il y avait une princesse, c’est juré "Un s’il te plaît, ou un je peux ? et tu m’aurais eu dans la poche comme ça." Elle illustra ses paroles par un claquement de doigts avant de reprendre son sérieux et de hocher la tête en même temps "Je peux chanter si y a que ça." Toute sa vie, sa grand-mère avait dit que Jo était comme les bons jukebox. Elle ne prenait même pas de pièce, c’était à la demande. Elle n’était pas astreinte au silence pour préserver sa voix, elle s’en servirait sans doute plus que jamais ici, alors si June avait besoin d’une berceuse, Jo le ferait sans aucune sarcasme cette fois. Dans l’immédiat, elle ajouta "Mais ce sera pas mes titres. Ce sera ça la deuxième règle ici : t’empiètes que sur la partie qui te concerne, le reste de ce que je prépare, c’est chasse gardée jusqu’à ce que ce soit parfait." Passer à côté de l’idée que l’anticipation autour de son premier projet était immense en faisant écouter tout ce qu’elle préparait à ceux qui passaient et qui ne faisaient pas partie de son équipe ? C’était mal connaître Jo qui en plus de son talent évident pour la musique en avait un autre pour se faire désirer. June était mignonne en effet, elle n’avait le privilège d’être ici que parce que les gens au-dessus de Jo le voulaient pour du business, certes sans qu’elle ne trouve rien à redire, ce n’était pourtant pas un pacte d’amitié qu’elles passaient.

Elle réussissait à peu près à comprendre pourquoi on tenait à ce que June apparaisse sur son premier opus. Elle avait une image à racheter "Un peu comme dans une secte ? T’as des trucs croustillants à me raconter sur le fonctionnement des cures ? J’adore les ragots quand ils me concernent pas." Sans doute que s’amuser de la cure d’une comparse chanteuse c’était se foutre de la gueule du monde quand elle tournait au xanax depuis six mois, mais depuis que Charlie lui avait remonté les bretelles, elle envisageait cette soupape comme un truc à éradiquer avant que ça ne prenne de l’ampleur. Ce n’était pas bien compliqué : elle s’autorisait à chialer au moins une fois par jour, préférablement avant de se démaquiller, ça rendait la night routine plus satisfaisante, vous devriez essayer "C’était quoi tes problèmes alors ? Je m’en fous de ton enfance, te lance pas là-dedans." l’arrêta-t-elle avant qu’elle se lance "J’ai pas lu ce qu’on raconte sur toi avant qu’on me parle de ta venue." En langage Josephine ça voulait dire qu’elle voulait savoir à quoi elle tournait pour être forcée de se soigner ; ça manquait de délicatesse, mais la délicatesse, elle la réservait pour autre chose, ça suffisait les courbettes. De nouveau, elle la toisa, les fesses posées sur le bord de la fenêtre, ses bras se croisant sur sa poitrine pour opiner du chef à son programme de remise ne forme qu’elle compléta par un assentiment silencieux à base de sourire retourné, et de impressionnant murmurés qui remettaient en avant le fait qu’elle la trouvait pas mal.

"On m’a conseillée d’écouter un peu plus mon entourage." avoua-t-elle à June en ressentant un léger élan de reconnaissance à son égard puisqu’elle ne se plaçait pas dans la case de ceux qui lui disaient que c’était mal d’être butée "C’est ce que je fais, sauf que ça m’arrive d’avoir des remontées d’envie d’étriper le premier qui me rappelle que c’est pas vraiment à moi de décider." C’est le public qui choisit Jo. Tu parles, le public n’avait rien choisi, c’était la prod et Midas qui l’avaient fait, aussi ça remettait en perspective son comportement, et la forçait à vouloir prouver que même sans leur pouvoir, elle pouvait se débrouiller. Elle travaillait, c’était son unique chance de se démarquer, et en effet, même si ça l’emmerdait profondément de devoir l’admettre, suivre la ligne engagée par son parcours à X-Factor était une alternative pas si pourrie dans le fond. Les premiers temps en tout cas, celui qu’il lui faudrait pour s’accaparer sa notoriété et en faire ce qu’elle avait toujours voulu. Ce n’était pas naïf d’y croire, elle connaissait son ambition "Le label veut que mes titres fassent danser les gamines dans leur chambre et leurs parents en club. On m’a dit écris sur ce que tu veux, mais tombe pas trop dans l’émotion non plus, c’est vraiment pas ton genre." Qu’est-ce qu’ils savaient de son genre exactement ? Elle avait une aura de bad bitch, ils ne savaient que ça. C'était d’autant plus vrai qu’elle avait deux vidéos d’altercation à son actif, et que chaque fois, elle avait su rebondir sans que personne ne lui en tienne tellement rigueur parce qu’elle savait être charmante en plateau, que son émotion post-victoire avait convaincue ses admirateurs qu’elle avait plus à partager que des coups de gueule et des regards en coin : elle avait une histoire d’amour à raconter en l’occurence, mais Jo savait que ça agacerait ses producteurs de la cantonner à une seule histoire. T’es une femme moderne, tu t’assumes, et t’es une séductrice qu’on lui avait dit aussi, et ça c’était véridique sur la forme, il suffisait de la regarder plus de deux secondes pour le comprendre. Sur le fond, ils seraient sans doute un peu déçue par la vérité.

"Franchement, j’ai arrêté de t’écouter à future star de la chanson." Si tant était qu’elle n’en était pas déjà une, de star. Mais elle lui accordait celle-ci à June qu’elle regarda avec un léger sourire en coin "Ouais, on m’a dit plus ou moins la même chose." Que ça pouvait l’aider — c’était mutuel d’ailleurs "Tu vois, on veut me coller une étiquette de pétasse, mais je peux faire de l’humanitaire." Et une disquette gratis pour la route. Ce n’était que du sarcasme ceci étant puisqu’elle reprit suite à la jeune femme "Je suis pas mécontente que tu sois celle sur qui on mise pour me donner un peu de visibilité." Et ça, elle le disait sans une once de double-sens ou autre moquerie dont elle eut droit de la part de June cette fois "Ce sera que deux mois de ma vie, y en a d’autres qui m’ont connue bien avant ça et qui pourront se faire du blé sur mon dos quand il sera temps de vendre des dossiers sur moi. J’ai laissé traîner de nudes nulle part, c’est déjà ça." Étonnant d’ailleurs que ses frères ne s’étaient pas encore précipités pour vendre ses photos d’enfance. Rien à voir avec les nudes, d’accord.
"Et puis c’est moins une cage, là tu peux prendre l’air sans qu’on vienne te rappeler que t’as un problème à régler. Si t’es sympa, on pourra même aller faire du poney." Qu’est-ce que donneraient les prochains jours ? Jo n’en avait aucune idée, mais le courant passait bien, et June était assez fun pour ne pas s’offusquer de son franc-parler. Mine de rien, c’était un gros bonus "J’y ai pas pensé au début. J’ai un duo de prévu pour l’album de quelqu’un d’autre, c’est un projet auquel je tiens." Parce qu’elle l’avait promis, mais pas seulement, et si elle n’en dirait pas plus pour préserver le mystère, elle savait que ce duo en particulier ferait exploser quelque chose, et que là encore, ça lui donnerait une visibilité probablement plus exponentielle encore que son featuring avec June. Comme quoi Midas était sa clef passe-partout, celle qui lui permettait d’ouvrir des portes presque sans aucun effort — elle devait éviter d’y penser si elle ne voulait réveiller sa rancoeur et son amertume "Ça a été soulevé quand je suis allée à Los Angeles le mois dernier, et j’ai pas trouvé que c’était une mauvaise idée. Sûrement que toi non plus, puisque t’es ici." lui fit-elle remarquer, lui demandant tout de suite après, sa tête se tournant de son côté "Tu bosses sur un truc à côté ?"


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyMar 18 Juil 2023 - 10:51



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

« C’est bon à savoir. Soyons honnêtes, mignonne, c’est un euphémisme, donc j’ai un passe-droit pour le reste du séjour. » On pourrait croire que les mots s’empreintent d’une touche de narcissisme, pourtant, ils sont prononcés d’une manière parfaitement naturelle, comme si la condition qu’ils reflètent n’est rien de plus qu’un fait parmi tant d’autres. Elle a cette tendance à dire les choses comme elle les pense, June, sans chercher à adapter son discours en fonction de la personne lui faisant face. Trait lui ayant déjà joué des tours, tout le monde n’est pas capable d’accepter la vérité lorsque celle-ci est déplaisante – June la première, ironiquement – mais au moins, les gens savent rapidement à quoi s’en tenir. Loin d’elle l’idée d’accentuer ou d’atténuer la réalité, comme ici, consciente de son physique avantageux, entretenu avec soin et mis en lumière dès que l’occasion se présente, elle énonce comme elle perçoit, ni plus, ni moins. Alors si les règles dépendent de l’apparence, aucun besoin de transgresser ce qui ne s’appliquera pas à sa personne. Pour autant, elle écoute malgré l’attention majoritairement portée sur la bête à ses côtés. « La première chose, c’est que lui il reste loin de moi. » Le problème, c’est que Moka a une propension à la sociabilité assez prononcée, le genre de chien qui s’approche des inconnus sans le moindre soupçon de méfiance, au point qu’il semble impossible que le bestiau n’aille pas chercher l’affection de Jo à un moment donné. « T’as peur qu’il te saute dessus si t’utilises son prénom ? » Ce qui serait probablement le cas, il en faut rarement plus afin de solliciter son attention, prenant la mention de son nom comme une invitation. « J’peux rien te promettre. Si ce n’est que tu finiras par l’apprécier. » Ou non, le sujet de la relation entre Jo et Moka ne reste pas un point déterminant dans l’exercice pour lequel les deux jeunes femmes se retrouvent au même endroit ces prochains jours. « Pour la suite, je t’ai pas encore vue sans maquillage, ça peut encore changer. » Toujours la même confiance, la même naturalité dans la réponse, sans une once de doute. « Définitivement, j’ai un passe-droit, même sans maquillage. » Et il n’y a rien qui lui fera remettre cette certitude en cause.

« Fuck. A ça de t’avoir dans la poche. » Pouce et index séparés par un infime espace pour donner substance aux paroles, si seulement elle avait eu le réflexe de ponctuer sa demande avec un minimum de bonne manière. Ce détail a foutu le camp fil des années, déformation professionnelle, lorsque tout est exécuté à la suite de simples demandes, sans avoir besoin d’y mettre les formes, il en devient facile d’oublier régulièrement les locutions de politesse. Pas qu’elle soit désagréable au quotidien, simplement que penser à glisser un s’il te plaît, ou autre équivalent, lui échappe la majeure partie du temps « J’peux chanter si y a que ça. » La tête oscille afin d’indiquer la négation. Sa précédente demande n’avait pour justification que la curiosité d’avoir entendu les bribes d’une mélodie accompagnée de quelques paroles, le moment passé, la curiosité fait de même. « Il y aura d’autres occasions. Surtout que je sais comment demander maintenant. » Elles sont ici pour bosser sur un son, au-delà de sortir des mesures, il faudra à un moment avoir une idée de la musicalité qui accompagnera le texte, afin d’agencer et d’ajuster l’ensemble. « Mais ce sera pas mes titres. Ce sera ça la deuxième règle ici : t’empiètes que sur la partie qui te concerne, le reste de ce que je prépare, c’est chasse gardée jusqu’à ce que ce soit parfait. » Les mots ont le mérite d’être clairs. « J’comprends. » Rien de plus frustrant que de voir débarquer des personnes qui se permettent des commentaires, après avoir entendu trois bouts de musique, le tout sans connaître les tenants et aboutissants du projet, qu’ils soient là pour critiquer, ou pire, qu’ils pensent pouvoir offrir une amélioration sans y avoir été invités. « J’voudrais pas voler le rôle d’Hicham. Imagine, il se retrouve sans taf et juste avec sa coupe de cheveux. » Surtout, June n’a aucune attirance dans le fait de dire aux autres ce qu’ils doivent faire, elle a déjà suffisamment de bordel qui lui traîne dans le crâne pour éviter d’en rajouter qui ne la concerne pas.

« Une secte ? J’avoue que c’est pas la description la plus déconnante. » Il y a les types qui viennent fouiller dans l’esprit pour dire ce qui ne va pas, ceux qui expliquent comment vivre sa vie pour éviter la tentation, qui disent ce qu’il faut bouffer, quand, comment et ceux qui fliquent jour et nuit, tout ça en leur filant bien gentiment une somme d’argent indécente. La seule différence, vraiment, c’est la possibilité de partir de son plein gré à n’importe quel moment. « T’as des trucs croustillants à me raconter sur le fonctionnement des cures ? J’adore les ragots quand ils me concernent pas. » Ouais, forcément, avec la célébrité, quand les fabulations de la presse ou les commérages concernent d’autres personnes, c’est des moments de repos à ne pas devoir gérer une crise et les demandes incessantes de commentaires dans de vaines tentatives d’infirmer quoi que ce soit. « Tu veux savoir quoi ? Y a pas le droit au téléphone, donc t’imagines bien que tout le monde cherche à en choper en cachette, genre marché noir. Voir des gens qui payent une blinde se la jouer grand banditisme avec des vieux Wiko claqués, c’est drôle et ridicule à la fois. » Elle oublie volontairement de se mentionner parmi les personnes ayant cédé à l’appel de l’écran, vu le peu de temps écoulé avant qu’elle ne se fasse griller en possession de l’appareil. « Sinon, le classique, se cacher pour s’envoyer en l’air, vu que c’est aussi interdit. Pas longtemps avant que je sorte, y a deux types qui se sont fait surprendre dans la réserve de la buanderie. » Deux parmi tant d’autres pendant le temps passé au centre. Elle enchaîne par anticipation. « Non, ça j’ai pas fait. » Malgré les possibilités. Quand rien n’est autorisé et que les journées se ressemblent toutes comme deux gouttes d’eau, ça reste un bon moyen de briser le cycle afin de rendre le tout moins pénible. Mais elle a rapidement jugé que les possibles emmerdes pouvant en découler n’en valaient pas la chandelle. « C’était quoi tes problèmes alors ? Je m’en fous de ton enfance, te lance pas là-dedans. » C’est cash, pas plus mal. De toute façon, il n’y a pas grand-chose à dire sur son enfance, pas d’histoires transcendantes à raconter qui pourraient expliquer les soucis récents, le summum du classique d’une gamine élevée dans un quartier londonien sans le moindre problème. « Rien d’original. Alcool et quelques pilules contre le sommeil. » Un bon cocktail pour sérieusement se ruiner la santé dans le temps. « Rien d’illégal. » Qu’elle rajoute comme si ça pouvait justifier le choix de s’intoxiquer volontairement dans un rythme de vie sans trop de limites. « J’ai pas lu ce qu’on raconte sur toi avant qu’on me parle de ta venue. » Le visage de June se déforme dans une légère grimace. « C’est le moment où je t’avoue que j’ai tapé ton nom dans la barre de recherche en venant. » L’histoire de quelques minutes, le temps de feuilleter des articles sérieux avant de tomber sur les sempiternels tabloïds et de couper court à la recherche dans la foulée. « Mea culpa. C’était à vocation purement pro, j’ai évité les torchons. » Sa manière de dire qu’elle n’a pas voulu s’enquérir des histoires qui peuvent rythmer la vie de Jo.

« Pas un mauvais conseil. Enfin, ça dépend de l’entourage. » Est-ce qu’elle est vraiment bien placée pour parler d’entourage ? Pas vraiment, June, elle a fait tout le contraire, les personnes qui l’aidaient à garder le cap, elle se les est mises à dos quand celles-ci ont tenté de lui faire ouvrir les yeux sur son comportement. Être moins bornée lui aurait évité tout un tas d’emmerdes, et une prise de conscience avant la sortie de route. « C’est ce que je fais, sauf que ça m’arrive d’avoir des remontées d’envie d’étriper le premier qui me rappelle que c’est pas vraiment à moi de décider. » Elle revoit ses discussions avec son frère, perdues au milieu de la nuit, lorsqu’ils ont enregistré leur premier album, à jurer comme une furie qu’elle était prête à remettre en place le prochain qui viendrait lui dire qu’il fallait changer un truc, car ça ne plaisait pas aux types plus hauts. Les suggestions car eux, ils savent mieux ce qui va permettre de faire un maximum de chiffres et rentabiliser l’investissement. Heureusement qu’à l’époque, Justin était là pour lui mettre du plomb dans le crâne, sans quoi, cet album n’aurait sûrement jamais vu le jour. « Ils sont forts dans ce domaine, pour te donner envie de leur refaire le visage. Mais c’est un bon signe, au moins, ils t’ont pas matrixé au point de faire de toi une énième starlette random. » L’objectif de toute maison de disques, avoir un artiste à succès qui se plie à la moindre de leurs exigences sans causer l’ombre d’une vague. Loin d’être le cas pour June, et elle a l’impression qu’il en est de même concernant Jo. Le sacrifice est nécessaire, surtout pour lancer une carrière et trouver un public, ce n’est pas pour autant qu’il doit être agréable. « Le label veut que mes titres fassent danser les gamines dans leur chambre et leurs parents en club. On m’a dit écris sur ce que tu veux, mais tombe pas trop dans l’émotion non plus, c’est vraiment pas ton genre. » La définition même de ce qui passe-partout, sans le moindre risque et sans la moindre ambition si l’artiste n’est pas prêt à en prendre personnellement. « Ouais, je reconnais le discours. Ils veulent que tu fasses de la bonne grosse pop des familles, pour que Gertrude puisse montrer à sa gamine qu’elle écoute encore de la musique cool à cinquante piges passées. » Traduction sans y mettre les formes. La pop, fourre-tout moderne qui ne veut plus dire grand-chose tellement on peut y trouver tout et n’importe quoi. « Écris ce que tu veux, du moment que ça choque personne, et si ça peut ressembler à trente autres chansons, c’est que du bonus. » Contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle n’a rien contre le style en lui-même, ce qui la fait chier, c’est le fait qu’on y associe n’importe quelle production incapable de s’assumer, cherchant l’étiquette pop simplement pour attirer les chalands.

Le discours des labels semble avoir été le même de chaque côté sur l’accord trouvé entre les deux parties. Elle feint l’offense lorsque Jo lui adresse une balle perdue, main sur la poitrine et sourcils levés au plus haut. « Touchée. » Qu’elle lui répond simplement, accompagné d’un léger sourire. Touchée, aussi, par la phrase suivante, le prenant légèrement au dépourvu. « On verra si c’est toujours le cas dans quelques jours. » La vibe est plutôt bonne pour le moment, mais elles ont chacune leur caractère, on n’est jamais à l’abri d’un différent. « Ce sera que deux mois de ma vie, y en a d’autres qui m’ont connue bien avant ça et qui pourront se faire du blé sur mon dos quand il sera temps de vendre des dossiers sur moi. J’ai laissé traîner de nudes nulle part, c’est déjà ça. » L’une des rançons du succès, cette faculté qu’ont les personnes du passé de revenir dans le paysage comme si de rien n’était, toujours prête à venir raconter une anecdote, partager des clichés privés ou donner leur avis sur la dernière rumeur. Impossible d’y échapper, peu importe le contrôle qu’on tente de mettre en place sur cet aspect. « J’en doute pas. Même si ce genre de connerie a tendance à sortir sans qu’on s’y attende. » Elle n’y a pas été confrontée personnellement, aux nudes, depuis le temps, s’il y en avait en circulation, les photos auraient déjà été publiées, ça reste simplement une possibilité permanente, qu’elles soient réelles ou pas, merci la magie d’Internet. « Et puis c’est moins une cage, là tu peux prendre l’air sans qu’on vienne te rappeler que t’as un problème à régler. Si t’es sympa, on pourra même aller faire du poney. » Bien le pire aspect de la rehab, rester dans un espace limité avec des experts qui passent leur temps à radoter les soucis qu’ils sont payés pour régler. Peut-être qu’il s’agit une technique qu’elle n’a pas saisie, barber les gens jusqu’à ce qu’ils décident de changer afin qu’on arrête de les faire chier. « Romantique, fait dans l’humanitaire, se balade en poney. Au final, sous toute cette couche de sarcasme, t’es une putain de princesse Disney. » Ne lui demandez pas laquelle précisément, encore moins un nom récent, elle possède les mêmes références qu’une vieille, à ne jamais mater de films, le dernier Disney qu’elle a vu, c’est Ratatouille quand elle devait avoir douze ans, même pas garanti qu’elle s’en souvienne assez pour le résumer. Court aparté avant que la conversation ne vienne se recentrer sur le sujet principal et les collaborations prévues dans un futur proche. « T’as pas besoin d’une équipe de comm’, tu gères déjà le teasing à la perfection. » Elle n’insiste pas afin d’obtenir plus de détails, ayant conscience que, si Jo voulait en dévoiler davantage sur ce mystérieux duo, la jeune femme l’aurait fait de sa propre initiative. « Ça a été soulevé quand je suis allée à Los Angeles le mois dernier, et j’ai pas trouvé que c’était une mauvaise idée. Sûrement que toi non plus, puisque t’es ici. » Bonne remarque, qu’elle se contente de confirmer d’un mouvement de tête. Est-ce qu’au-dessus, ils lui auraient vraiment laissé la possibilité de s’opposer à cette collaboration ? Elle s’imagine que non, surtout dans le contexte actuel, on lui aurait rapidement fait comprendre que la décision finale n’était pas vraiment entre ses mains. Mais la question ne se pose pas, vu qu’il n’y a pas eu besoin d’en arriver à cette extrémité pour que June accepte.

« Tu bosses sur un truc à côté ? » Elle essaye de bosser sur un truc à côté, la nuance est importante, en témoigne les deux idées qui se battent en duel dans une note de son téléphone. « Nouvel album. » Le ton manque légèrement d’entrain, trahit les difficultés qui émaillent l’élaboration des bases du projet. Le label lui a soufflé une ligne directrice, si ses textes pouvaient évoquer les regrets et tout ce qui va avec, en accord avec tout leur délire de communication visant à remettre l’image de June dans le bon sens, tout irait bien dans le meilleur des mondes. « On m’a demandé un truc en mode rédemption, le sujet cliché au possible avec toute la comm’ déjà prête. J’suppose qu’il fallait pas s’attendre à autre chose après une rehab. » Reste que les regrets, ce n’est pas vraiment sa came, sans doute l’explication du pourquoi l’inspiration se fait la malle à chaque fois qu’elle tente de l’accrocher sur le sujet. « On est pas dans des situations si éloignées. » À devoir sortir des sons collant aux suggestions forcées des types qui alignent les billets, plutôt que d’avoir une pleine liberté d’action. Elle quitte la fenêtre accueillant leur conversation depuis plusieurs minutes, allant se poser sur le premier siège croisant son chemin. « T’as déjà des idées sur ce qu’on va faire toutes les deux ? »



Dernière édition par June Coleman-Pope le Dim 23 Juil 2023 - 17:39, édité 1 fois
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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyJeu 20 Juil 2023 - 8:14




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

"C’est comme ça que commence les bons films d’horreur. Tu prononces cinq fois le nom de la bête en te regardant dans le miroir, et bonne chance pour pas te faire croquer les fesses à la fin." Ce pauvre Moka souffrirait donc d’un chapelet de surnoms qu’il n’aura pas mérité, mais elle tenait à ses fesses en l’occurence. Si elle avait eu un peu plus de savoir-vivre, ça aurait été le moment où Jo aurait dit à June qu’elle l’aimait bien. Les femmes comme elles se reconnaissent entre elles. Jo n’était certes pas du genre à pleurer dans les chaumières quand il s’agissait de féminisme, pas intéressée par les combats politiques du genre, il y avait une satisfaction relative au fait de tomber sur quelqu’un fait du même matériau que vous. Considérant le franc-parler de la jeune femme avec qui elle papotait maintenant, c’était bel et bien le cas et en fin de compte, c’était un vrai plus : aucune d’elle ne réussirait à vexer l’autre.

Le drama relatif à la manie de Jo de pencher vers la provocation resterait à la porte. La phase-test était réussie plus vite que prévue finalement. Non sans accorder à June un regard qui voulait dire laisse-moi le temps d’en juger par moi-même lorsqu’elle argua qu’elle finirait par apprécier son chien, elles passèrent vite à autre chose ; et c’était presque à ce pourquoi June avait fait le chemin jusqu’à Adelaide Hills.
Un léger sourire remonta les pommettes sublimées par le blush de Jo, la compréhension de June lui laissant miroiter une collaboration plutôt sereine malgré l’énergie électrique, presque revendicatrice, qui flottait entre elles. C’était le propre des femmes comme elles, de dégager quelque chose sans vraiment le vouloir, encore que rien n’était moins sûr avec les sous-entendus qu’elles laissaient filer sous couvert d’humour. Mais là encore, c’était une vraie plus-value, ça voulait dire qu’au moins, elles seraient sur la même longueur d’ondes quand il s’agirait de se mettre au travail.

Ça ne tarderait pas à être le cas, seulement Jo avait d’abord besoin de savoir à qui elle se frottait. Les démons de June paraissaient nombreux, et Jo n’avait jamais été impressionné par le malin, plutôt de celle qui le provoque en se pavanant le sourire aux lèvres, alors elle se lança dans un semblant d’interrogatoire mené par son insolence qui n’intimida pas son invitée.
Elle avait besoin d’honnêteté Jo, de savoir ce qui se cachait derrière les apparences, surtout après été mené par le bout du nez par la seule personne qui semblait assez digne de mériter sa confiance "Je veux savoir si t’étais avec des résidents plus célèbres que toi et si tu t’en es tapée deux ou trois." En fait non merci, elle se ranima pour ajouter avec une lueur de curiosité dans le fond de ses iris, son doigt se pointant vers elle avec conviction "Et si y a des rituels, genre sacrifices de petits animaux pour appeler votre guérison. J’ai lu un truc sur les sectes et les sacrifices, je suis obsédée par les offrandes d’âmes au Diable depuis. Tu savais que Beyoncé avait vendu la sienne pour réussir aussi bien ? Si j’étais pas aussi sûre de moi, je me laisserais tenter par un deal pour que ça démarre plus vite et que mon nom laisse définitivement sa marque. On vise le sommet." A ça d’adhérer aux Illuminati, Jo. Sauf que le regard qu’elle accorda juste après à la jeune femme voulait clairement signifier mais hey, j’ai ma fierté, alors peut-être pas autant que ça — certainement pas tant que ça, ceux qui la connaissaient savaient qu’elle suerait sang et eau pour y arriver, qu’ils aillent se faire foutre avec leur pacte avec le Diable "C’est interdit de s’envoyer en l’air parce qu’il y a des résidents qui se font enfermer pour une addiction au sexe ? Hm je respecte ça." Plus que de se faire enfermer pour sniffer de la colle. Elle pouvait comprendre le besoin compulsif de froisser les draps histoire d’oublier, de se décharger, de penser à autre chose — encore que, pas avec tout le monde, des règles se devaient d’être suivies en la matière du son point de vue. Comme quoi, ressembler à la traînée du coin ne vous conférait pas tellement le tableau de chasse, mais ça c’était un sujet qu’elle laissait à la presse à scandales qui avaient déjà fait la liste de ses supposés amants en lui en prêtant bien plus, et en oubliant qu’elle jouait sur les deux tableaux aussi ; à ce stade, elle s’était tapé plus de meufs que de mecs d’ailleurs, sûrement parce qu’elles souffraient moins des comparaisons qu’elle avait faite pendant six ans chaque fois qu’elle rencontrait des hommes qui n’étaient jamais assez comme lui. Elle visait l’élite en la matière Jo : il fallait aux moins un Grammy Award pour la faire se désaper en un battement de cils, les standards étaient élevés, effectivement. Elle ricana à la suite de l’histoire de June, secouant doucement la tête en même temps, un peu déçue cependant de la chute qui souligna qu’elle était bien moins audacieuse que ses condisciples.

"Je suis déçue, j’imaginais un truc à la hauteur de ta coolitude." Alcool et pilules donc. Peu mieux faire dirait l’appréciation. Seulement c’était de l’esbroufe qu’elle fit passer en disant à la jeune femme, un léger rire enroué s’échappant de l’écart laissé entre ses deux lèvres "Je suis pas de la police, détends-toi." Illégal ou pas, qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre dans le fond ? Tant qu’elle ne ruinait pas le travail fait sur la réputation de Jo au cours des derniers mois en allant dégueuler sur un trottoir random parce qu’elle avait trop picolé, elle s’en remettrait. C’était à considérer, qu’être associée à une addict vienne entacher davantage le blason qu’elle essayait de redorer depuis sa victoire à X-Factor, mais le public aimait les histoires de rédemptions "T’es clean-clean, ou t’es sortie juste parce que t’avais les moyens de le faire par anticipation ?" Elle n’avait pas de comptes à lui rendre, mais Jo voulait savoir — comme June avait voulu savoir considérant qu’elle ne tarda pas à lui mettre dans le nez qu’elle s’était renseignée à son sujet.
Elle n’en soupira pas ni n’en roula des yeux Jo, elle se contenta de hausser les épaules, ses lèvres marquant un mouvement vers le bas pour démontrer une indifférence évidente sur l’instant "C’est de bonne guerre, vaut mieux savoir dans quoi on met les pieds." Est-ce que June avait été rebuté par ce qu’on racontait sur Jo ? Sûrement que non, puisqu’elle était à ses côtés, aussi c’était la genre de signal qui ne méritait pas d’épilogue, alors elle laissa couler principalement parce qu’elle n’avait pas envie de répondre à ses questions en contrepartie.

"Pas encore." répondit-elle de but en blanc quand June souligna que c’était une bonne chose que Jo se rebelle un peu, que ça voulait dire qu’elle n’était pas encore matrixée par le système. Son pas encore, c’était un moyen de rebondir, puisqu’elle se connaissait, et d’ailleurs quand elle reprit, c’était pour le lui dire à la jeune femme "Je me battrais autant que possible pour garder un peu de mon identité. Je suis plutôt bonne à la bagarre, mais ça t’as dû le voir en faisant tes recherches." Bonne à la bagarre, c’était une certitude. Elle n’était pas moins une bleue qui s’était déjà cassée une fois les dents en voulant se la jouer main-mise sur sa direction artistique, alors dans le fond, que savait-elle vraiment ce que lui réservait les prochains mois ? Tous ses conseils lui disaient d’abdiquer, de filer droit, mais Jo était une sale gosse, c’était bien pour ça que son père la dérouillait autant de fois par semaine à l’époque, non ?
D’ailleurs… "Ouais, et je te raconte même pas ce qu’ils veulent que je fasse croire aux maris et aux pères. Mais ça j’en fais mon affaire, j’ai un truc avec les pères." C’était peu dire "Je veux pas que ça ressemble à trente autres chansons, tu me prends pour qui ?" Rentrer dans le moule peut-être, faire du copier-coller ? "Je suis pas là pour reprendre le flambeau de qui que ce soit. Mon but c’est pas de coller aux stéréotypes non plus. Si je dois suivre un cahier des charges, je compte l’updater un peu, y a pas moyen qu’on me confonde avec quelqu’un d’autre quand mes sons passeront à la radio." Elle avait une voix reconnaissable, elle avait un timbre qui ne ressemblait à aucun autre, elle réussirait son pari sans mal : qu’importe si elle chanterait de la pop ou non, elle ne voulait pas faire partie de la liste des minettes qu’on croit interchangeable Jo. C’était presque vexant que June puisse le penser d’ailleurs, mais à part lui accorder un regard fixe le temps d’une poignée de secondes, elle ne lui rien de plus que ça. C’était déjà bien pour lui faire comprendre qu’elle avait méjugé ses complaintes, et que si elle s’attendait à bosser avec une carpette, elle se plantait complètement.

"T’as peur de moi ? Je fais souvent cet effet-là." En plus de bien d’autres, mais elle n’irait pas vérifier dans la culotte de June, si c’était ça vos soupçons "Junie, est-ce que t’as une sex-tape à ton actif ? Parce qu’à t’entendre me mettre en garde comme ça, on dirait presque." La mettre en garde sur les travers d’Internet alors qu’en deux vidéos de disputes filmées, on lui avait accolé une étiquette sur le dos ? C’était une entreprise audacieuse qui la fit de nouveau pencher vers la provocation "J’ai seulement l’air d’une salope. Ma vie privée, elle reste privée généralement, et je préfère vivre l’instant que de me faire des souvenirs." En d’autres germes, Jo elle vivait sa vie intime à l’ancienne : pas besoin de support, son imagination était déjà bien assez saturée comme ça, et pas de petites-fleurs, c’était certain — ce qui jurait donc avec la comparaison faite par June pile à ce moment-là "Je suis à ça d’être vexée que tu puisses me reléguer au statut de princesse quand je suis clairement une reine. Mais je te l’accorde pour cette fois." Et pas uniquement parce qu’elles devraient parler boulot un moment où un autre ; moment qui arriva doucement d’ailleurs, Jo passant sur son talent pour le teasing en battant exagérément des cils et en feignant une posture de star de cinéma qui laissait un je sais passer sans qu’elle n’eut besoin de le dire, la suite des mots de June la faisant se redresser, puis se lever du bord de la fenêtre pour opiner à ce qu’elle lui disait.

"Seule ?" Bossait-elle seule sur ce nouvel album qui semblait la laisser froide ? "Ça veut dire que tu vas avoir droit à ton interview en mode Oprah ?" Ça faisait partie de la communication post-rehab en effet, pas besoin de beaucoup remonter dans ses souvenirs pour savoir que toutes les grandes divas y étaient passées, et pas toujours pour le bien de leur carrière d’ailleurs. S’avançant de nouveau vers le piano, Jo s’installa sur le siège, son dos se posant contre le couvercle du clavier, ses yeux braqués sur la jeune femme qu’elle toisa sans en avoir l’air "Ouais, c’est pas un hasard s’ils ont voulu qu’on bosse ensemble." Elles pourraient clairement prendre le pouvoir toutes les deux si elles en avaient envie, c’est ce que Jo se dit en s’arrêtant un instant sur ce June lui demanda "J’ai déjà réfléchi. Ce sera un feat, pas un duo. Je vais pas te faire l’affront de t’expliquer comment ça fonctionne : t’auras une trentaine de secondes, et je vais pas te demander de chanter de l’opéra." Clairement pas. Dans une glissade contrôlée, son corps se mouvant pour s’asseoir bien convenablement devant le clavier dont elle ouvrit le couvercle, elle continua sur sa lancée "J’aime bien ce que tu fais d’habitude, même si c’est pas ce à quoi je suis habituée en tant que chanteuse." Elle pianota la mélodie qu’elle avait en tête depuis quelques jours déjà pour la mettre dans celle de June à qui elle avoua "J’ai pas encore de paroles, j’ai que la mélodie. Je suis pas arrêtée sur un truc particulier à aborder, je veux juste que ce soit fun et que ça nous plaise à toutes les deux. J’ai pas envie que tu me descendes pendant le tournage de ton interview en mode Oprah en disant que c’était l’enfer de travailler avec moi. Je suis une peste, mais je bosse bien." En d’autres termes, elle était ouverte Jo. En plus, elle savait que June avait du talent.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyDim 23 Juil 2023 - 17:53



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

« Ah ouais ? » Avec une connaissance cinématographique frôlant dangereusement le zéro absolu, chose que sa réponse ne masque pas le moins du monde, elle ne s’essaie même pas à la tentative d’un coup de bluff dans le but de rebondir sur la référence au film d’horreur. Le sujet la dépasse complétement, alors qu’il s’agit sûrement du seul genre qui pourrait réellement aiguiser un certain intérêt envers l’art du cinéma. « La différence avec Moka, t’as besoin de l’appeler qu’une seule fois, sans miroir, pour qu’il débarque. Et l’avantage, c’est qu’il montre les crocs qu’avec les gros relous et les personnes au style douteux. J’te catégorise dans aucun des deux, donc t’as rien à craindre pour tes jolies fesses. » Elle complimente sans utiliser les mots directement, ils ne sont pas nécessaires, l’une comme l’autre, sûres de leurs forces au point qu’elles n’ont pas à attendre de validations extérieures. Dans un milieu où la moindre interaction est régie par le besoin de contrôler l’image que l’on renvoi, de choisir ses mots avec une certaine retenue, le tout afin d’éviter quelque déformation que ce soit, il est toujours agréable de pouvoir échanger sans faire de concession sur le franc-parler, surtout quand la personne en face possède le répondant adéquat. Si, de par leur caractère respectif, la discussion aurait pu partir dans n’importe quelle direction, les similarités qui les animent suffisent à rendre l’échange naturel. Aller-retours de sarcasmes et de sous-entendus, que cela concerne le sujet motivant la présence des deux jeunes femmes dans le calme de cette ferme retapée, ou simplement toute autre chose.

Comme le sujet de son récent séjour en rehab, pour lequel June ne cherche pas à dissimuler d’informations, assumant son passage entre les murs du centre comme s’il s’agissait d’une cure comme les autres. Définitivement pas la façon la plus saine de résumer l’expérience, mais chacun fonctionne comme il peut, et c’est un moyen qui tend à fonctionner pour le moment. « Tu penses vraiment qu’il y a quelqu’un de plus célèbre que moi venu se perdre en désintox à Brisbane ? » Les business de ce genre pullulent à travers le globe, les chances de croiser plusieurs célébrités dans un même établissement au cœur de la ville australienne ne doivent pas atteindre des sommets. Ça lui donne aussi l’occasion de faire jouer faussement un semblant d’ego avant que la conversation ne dérive sur un point qu’elle n’aurait jamais pensé aborder, du moins, pas dans la situation présente. Elle garde son sérieux, non sans mal, face à l’obsession que lui partage Jo avant d’entrer dans la danse. « Y avait bien une option de thérapie en groupe avec un sacrifice de vierge à la fin de chaque session, un délire pour aider à restaurer la pureté de l’âme. Mais franchement, le type qui animait avait l’air giga louche, et l’outfit pour les sacrifices avait aucun flow, clairement un red flag. » Ouais, chacune ses priorités, les sacrifices pourquoi pas, mais faut au moins que l’accoutrement soit fashion, histoire de rendre mieux sur les photos s’ils se font prendre sur le fait. « J’suis pas allée plus loin que la brochure. En plus du fait que le sang sur les fringues, c’est un enfer à récupérer. » L’argument n’est même pas recevable quand on sait qu’elle possède tellement de fringues qu’elle ne sait plus quoi en foutre, et qu’elle aurait tendance à aller s’en acheter d’autres plutôt que de s’emmerder à nettoyer les hypothétiques traces d’hémoglobine. « Puis mon âme m’appartient plus vraiment, donc c’était pas optimal tout ce délire de la purifier. Beyoncé n’est pas un cas isolé, si tu veux que ta carrière décolle du premier coup, le pacte avec le Diable est obligatoire, ça en vaut largement la peine, faut juste pas trop l’ébruiter. Mais t’as tout mon respect pour pas avoir succombé à la tentation. » De là à s’imaginer l’idée dans laquelle elle dessine le Diable comme une métaphore pas du tout subtile pour les labels, il n’y a qu’un pas. Le masque d’impassibilité tient quelques secondes avant de voir ses lèvres s’étirer dans un sourire face aux conneries qu’elle vient de raconter. « D’après le discours au début du séjour : tout acte sexuel avec un ou plusieurs partenaires est prohibé, ceci dans le but d’éviter un remplacement de votre addiction actuelle par une charnelle, ou qu’un attachement sentimental vienne mettre à risque votre guérison. » Qu’elle récite comme si elle était encore sur les bancs de l’école, première de la classe, et qu’on venait de l’interroger sur la dernière leçon en date. Dans le fond, l’idée ne semble pas totalement débile, même si elle s’imagine une addiction au sexe moins dangereuse que celles aux différentes substances nocives. « Tu peux toujours t’éclater en solo, tout n’est pas perdu. » Résumé bancal, une fois de plus, spécialité maison que de tourner les phrases pour que celles-ci reflètent le sens qu’elles prennent réellement dans son esprit.

« Sache que je suis profondément désolée de te causer une telle déception. Promis, la prochaine fois que je dois faire un séjour en rehab, je m’arrange pour que ce soit avec une raison beaucoup plus stylée. Genre, addiction au sexe. » Quitte à retomber dans la spirale, autant en tirer du plaisir. « T’es certaine ? Pas que j’ai quelque chose à cacher, mais j’ai connu des interrogatoires de flics moins invasifs. » Est-ce qu’elle devrait s’en vanter ? Certainement pas si elle écoutait le pitch du label sur son image, mais dans l’ambiance de la conversation, elle se fiche éperdument de coller à la ligne directrice qu’ils veulent lui imposer. Au pire, elle dira que c’est pour améliorer sa street cred. « Ou t’étudies le terrain avant d’aller y faire un tour ? » Une possibilité comme une autre, même si la question est envoyée à la volée sans rien pour l’appuyer. « Y a toujours possibilité de partir dès qu’on veut, c’est juste qu’ils le disent pas explicitement. » Sûrement afin d’éviter que tout le monde se casse au bout de trois jours, pendant le sevrage, quand l’endroit semble être la pire place sur Terre. Dans son cas, il fallait ajouter toute la partie concernant les tabloïds, pas question de se barrer de l’endroit à peine quelques jours à la suite de son arrivée, le bad buzz n’aurait fait qu’empirer, rendant la situation encore plus délicate qu’elle ne l’était déjà, qu’elle ne l’est encore. « Mais pour te répondre, j’suis clean-clean. » Facile de s’en vanter quand on fait tout pour éviter la tentation, fuyant comme la peste l’ensemble des lieux et des situations où on pourrait lui proposer inopinément de remettre le nez dans ses problèmes pendant qu’elle le peut. L’esquive ne durera pas éternellement, et c’est à ce moment-là que sa solidité sera réellement mise à l’épreuve. « D’où l’interrogatoire digne de la CIA, pour savoir si on t’as pas mis avec une junkie qui va pourrir ton image. » Clairement, chacune est en quête de renseignements, à sa façon, June à travers un moteur de recherche, Jo directement à la source.

Restent les détails n’étant trouvables nulle part ailleurs qu’au détour d’une conversation qui s’étire dans le temps. La finalité reste toujours similaire, trouver un moyen de conserver la personnalité de sa musique malgré l’insistance d’un entourage biaisé cherchant à imposer ses décisions. June en a fait l’expérience, sans doute à une échelle moins brutale, l’avantage d’un label indépendant par rapport à une maison de disques dominant le milieu. Elle sait cependant que la bataille à mener n’est pas de tout repos, et que les victoires se font bien plus rares que les concessions pour s’assurer que le projet aille jusqu’au bout. Elle acquiesce, avec un souffle rieur lorsque Jo lui confie sa propension à se débrouiller lorsqu’il s’agit de se battre. « Juste un peu de ton identité ? » Qu’elle provoque, sous-entendu, tu vas te contenter de ça ? Loin d’être la plus raisonnable sur le sujet, June, bien au contraire, il s’agit d’un terrain sur lequel la belle glisse facilement vers le conflit. Son frère pourrait en témoigner pendant des heures, lui le réceptacle de ses complaintes à travers les années. « T’es en train de m’avouer que t’as un kink pour les darons ? » Pas qu’elle juge, chacun son délire. Les mots font leur effet, emballent un peu l’échange quand elle évoque les possibles similitudes entres les futurs titres de Jo et tout ce qui est déjà fait dans le grand pot-pourri de la pop. L’esquisse d’une étincelle suffit à mettre en œuvre un rapide exemple de l’esprit bagarreur évoqué auparavant. Les regards se soutiennent durant des secondes avant que June ne brise le silence. « C’est une meilleure réponse que ton pas encore. Je t’aime bien, Jo. » Qu’elle lâche en toute simplicité, face à l’attitude de la chanteuse.

« Peur de toi ? » A deux doigts de sortir le cliché qu’elle n’a peur de rien ni personne, June, mais elle se ravise. « Il en faut bien plus que ça. » L’avantage des années à naviguer dans le milieu. « J’pense pas. » Brève réflexion, fouillant dans les souvenirs qui ne sont pas brouillés par les excès. « Non, elle serait déjà sortie si la vidéo existait. Dans tous les cas, j’suis certaine que ça ferait un carton, j’veux dire… » Elle a les mains qui viennent détailler sa silhouette, du visage jusqu’aux hanches. « … Est-ce que j’ai besoin d’en dire plus ? » Certainement que non, son physique parle pour elle, même si elle ne s’adonnerait pas au délire de la sex-tape pour autant. « Du moment que tu le vis bien, c’est pas moi qui vais te donner des conseils d’image et de vie perso. » On tomberait dans le foutage de gueule, surtout après avoir enchaîné les conneries ces dernières années. Au mieux, elle pourrait offrir l’exemple qu’il ne faut pas suivre. Elle prend la victoire que Jo lui accorde, avant qu’elles ne se concentrent sur la musique.

« Non. Mais y a rien de lancé officiellement pour le moment. T’es pas la seule à entretenir un peu de mystère. » Les discussions avec Jordan ne restent que telle pour l’instant, même si le feeling semble bon, pas la peine de s’avancer avant d’avoir mis au point ne serait-ce que l’esquisse d’un morceau, afin de voir s’ils sont capables de s’accorder. « C’est pas impossible, toutes les célébrités passent par cette étape pour annoncer leur sobriété. Un peu comme une récompense, le Grammy des addicts. » Elle ne serait même pas étonnée que l’idée traîne vraiment dans les plans du label, l’interview vue et revue sur canapés interposés dans le but de balancer toute l’intimité et gagner la pitié de l’auditoire. Imaginer la scène suffit à lui donner la nausée, sa propension à s’engager dans des excuses sincères ne volant pas bien haut, plus du genre à assumer ses conneries qu’à chercher des justifications. En attendant de se retrouver dans ce genre de position inconfortable, elles entrent finalement dans le vif du sujet concernant leur collaboration. « Une trentaine de secondes, c’est cool, pas besoin de plus pour un feat et pour sortir un truc quali. » Un couplet avec l’objectif tacite de se remettre en selle, baby steps comme ils disent. « T’as des limites à pas dépasser ? Du genre rien de trop cru, du politiquement correct pour le grand public. Ou le contenu du texte est libre ? » L’un comme l’autre ne pose aucun problème, le savoir d’emblée permettra d’orienter comme il le faut. Elle écoute la mélodie avec attention au moment où Jo s’anime au piano, les pupilles accrochées fixement au vide pendant que les notes s’enchaînent. « Si jamais on me pose la question, j’te citerai mot pour mot : c’est une peste, mais elle bosse bien. » Réponse presque mécanique, l’esprit encore accaparé par la mélodie dévoilée. Pas de paroles, pas de sujet, les possibilités sont légion, du moment que l’ambiance s’accroche au projet de l’album. « Okay, quelque chose où les gens se disent à la fin du morceau : ce sont deux putains de reines. Si tu veux les approcher sans être prêt à te donner à cent pour cent, c’est pas la peine d’essayer, casse-toi. » Elles la dégagent, cette énergie de meufs inaccessibles pour quiconque ne redouble pas d’effort, il suffit d’observer leurs échanges afin de s’en rendre compte. « Mais sans l’évoquer littéralement, ça casserait toute la puissance du message, faut que ce soit la conclusion que les gens en tirent d’eux-mêmes. » Ce ne sont que des mots jetés à la volée, première inspiration prenant forme dans l’esprit de June. « Tu vois l’idée ? » Son regard vient finalement se reposer sur Jo à la suite du brouillon qu’elle vient de lui exposer.

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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 24bfe89da55b6f605a82b8084279d0cf4d4f2291
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TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyVen 28 Juil 2023 - 14:36




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

"Tu me connais pas encore assez pour dire que je suis pas une grosse reloud." C’était presque dit avec fierté "Mais je prends le compliment sur le style." June se rendrait compte que dans le genre lourdingue qui désacralise la bagatelle pour se faire mousser, Jo n’en était pas à son premier coup d’essai, et que c’était même une tactique qu’elle mastérisait. Mais tant que son chien ne prenait pas ça pour une invitation à finir lui croquer les fesses, elles s’entendraient sans doute. Elles s’entendaient déjà si c’était le moment de résumer un peu les dernières minutes. Elles se comprenaient, c’était une bonne chose qui mettait Jo à l’aise, si tant était qu’elle était capable de ne pas se sentir à l’aise comme le prouvait la manière dont elle enfonçait le clou des démons de la jeune femme sans prendre de pincettes.

Disons qu’elle avait besoin de savoir à qui elle se frottait, et pas parce qu’elle avait peur, on s’entend. C’était juste que comme elle se traînait déjà une réputation qui craignait un peu sur certains aspects, il fallait tout de même qu’elle assure ses arrières pour éviter d’être enfoncée par la réputation qui craignait (bis) de quelqu’un d’autre. Elle voulait réussir Jo, ça bouillait en elle. Autre chose : elle ne voulait pas donner une raison à Midas de regretter d’avoir ajouté une dette à son ardoise, et c’était assez lourd à porter pour la forcer à rentrer dans le cadre "Ouais, peut-être pas." répondit-elle seulement quand elle lui renvoya sa question à la figure à propos de quelqu’un plus célèbre qu’elle lors de sa rehab. Elle ne connaissait pas tant que ça de gens célèbres Jo, mais elle en connaissait au moins un qui ne serait pas assez débile pour se soigner sur son lieu de résidence "Il avait une coupe de cheveux aussi craignos que celle d’Hicham ? C’est pour visualiser." Les gourous avaient souvent des styles discutables après tout alors ceux qui se lançaient dans des sacrifices de vierges ? C’était un coup à faire pâlir ce bon vieux Charlie.
Elle rit à la suite des mots de la jeune femme, s’accommodant à son humour parce qu’il était proche du sien et qu’elle suivait sa ligne sans s’offusquer qu’elle puisse en faire des caisses. La seule chose qui la fit battre juste un peu en retraite, ce fût le moment où elle lui présenta ses respects pour ne pas encore vendu son âme au Diable. Finalement, elle n’en était pas si sûre que ça Jo, et ça la torturait plus qu’elle ne serait couarde à l'avouer "J’ai participé deux fois au même télécrochet, je suis à peu près sûre que ça me place d’emblée dans la liste de ceux qui en ont perdu au moins un peu. Qui a besoin d’une âme en vrai ? C’est que de la déco." Jo ne prétendrait jamais être une femme pleine de bonnes intentions, elle connaissait ses travers et ses défauts. Qui plus est elle était orgueilleuse à crever, ça la plaçait dans une position où elle ne pouvait même plus revendiquer sa vertu. Chose qu’elle n’avait jamais faite au demeurant, pas même en étant plus jeune, même si dans le fond d’elle-même, elle restait pleine de principes dont la loyauté faisait partie.

"Pourquoi, tu comptes y retourner à un moment donné ?" Le sourire qu’elle accorda à June il voulait clairement dire que, sans en avoir l’air, elle lui avait tendu un piège. Pas éduquée, mais plutôt maline, la Josephine. Comme quoi, ce n’était pas forcé d’avoir un diplôme pour être un tantinet fin d’esprit "Je t’oblige pas à répondre. Mais t’as quand même plutôt intérêt à le faire, et je dis pas ça comme une menace." Elle disait ça parce que son label était derrière ses fesses à vouloir s’assurer qu’elle ne se casse plus la gueule, donc peut-être que répondre aux questions, ça lui serait bénéfique sur la durée.
"Déso, je mélange pas travail et vie privée." Mais encore ? "Et c’est pas pour te vexer, mais t’es franchement pas mon type, alors tu peux t’ôter cet espoir de la tête. Ici, je suis une bonne soeur." Ou une princesse Disney donc, ce qui revenait un peu à la même chose quand on y pensait. June le deviendrait peut-être aussi considérant qu’elle était sur le chemin de la rédemption — ce qu’elle lui confirma en lui disant bien qu’elle était clean-clean "Tant mieux. J’étais pas prête à te tenir les cheveux si tu te mettais à dégueuler après avoir ingurgité tes trucs, je suis grave rassurée." Toujours dans la délicatesse Jo — au moins autant que June qui l’accusait de lui faire passer un interrogatoire "Je veux seulement pas devenir un dommage collatéral. Je te rappelle que t’as tapé mon nom dans un moteur de recherches avant de venir, j’ai juste le mérite de pas vouloir écouter les ragots et de puiser directement à la source. Encore une fois, t’es libre de répondre ou pas." Un rappel qu’elle lui fit presque avec douceur.

"Le maximum de mon identité, c’est bon." June semblait l’avoir cernée, son regard de défi se perdant vers elle la forçant à révéler le vrai fond de sa pensée sans se faire prier. Jo ne savait pas la boucler, c’était un fait "Y a des sacrifices à faire." Elle haussa les épaules, sa bouche opérant un léger mouvement par le bas "J’en ai fait aucun la première fois, ça m’a sauté à la gueule et je me suis retrouvée sans rien à la fin. Je suis pas douée pour ça, mais je suis prête à apprendre de mes erreurs, et si je dois morfler jusqu’à la fin de mon contrat avec le label associé à la prod de X Factor, je morflerais… ils morfleront autant cela dit, je suis coriace." C’était cette assurance-ci qui la rendait plus sereine à l’idée de rentrer dans une case le temps de quelques temps au moins. Elle savait qu’à côté de ses efforts, les gens qui travailleraient pour elle regretteront d’avoir accédé à la requête de Midas en la faisant gagner parce qu’elle était une putain de chieuse, voilà ce qu’elle était ; une putain de chieuse qui avait besoin d’être cadrée. Et n’y voyez pas une analogie douteuse aux soupçons de June qui l’accusa d’avoir un kink pour les darons "Parfois c’est même pas conscient." Elle avait rencontré Midas avant qu'il devienne papa, rappelez-vous en avant de l’accuser de quoi que ce soit. Molle, sa défense était agrémentée d’un léger sourire en biais qui se changea en léger arc de sourcil lorsque June lui dit qu’elle l’aimait bien.

Le mystère entourant les projets de June fut bientôt soulevé, poussant Jo à de nouveau lever les mains devant elle en signe de défense et à lâcher l’affaire. Les artistes étaient des protecteurs, ou du moins des êtres assez mal dans leur peau pour ne pas supporter qu’on vienne mettre le nez dans leurs affaires avant que leurs affaires soient parfaitement mises en ordre. Elle respectait ça, et parce qu’une aura de travail flottait au-dessus de leur tête, elle rejoignit rapidement le piano pour faire entendre une mélodie à la jeune femme qu’elle mit au parfum de ses prérogatives à propos de sa présence ici.
"On m’a pas donnée de ligne à suivre en ce qui concerne ce qu’on va préparer. Pour ma part, je me mets pas de limite à propos du cru ou du politiquement correct. Si la vibe est bonne, je m’en fous que ça choque ou que ça heurte les oreilles sensibles — ils me foutront un parental advisory, c’est mon rêve." Ça jurait avec l’idée de faire danser les petites filles dans leur chambre. Mais à partir du moment où TikTok avait démocratisé la pratique de la danse sur des chansons du genre WAP peut-être bien qu’elle avait une sacrée marge avant de d’effleurer l’innocence de la jeunesse d’aujourd’hui. En d’autres termes : rien à foutre "Je demande au moins 10K pour la citation." Mimant le sérieux de ses paroles, elle refit tinter les touches du piano en même temps pour recentrer son esprit "Hésite pas à me faire part de la manière dont tu veux que je parle de toi en interview. Je te promets pas que ça sera fidèle, mais promis, j’essaierais d’être au moins un peu sympa." Un grand sourire, toutes dents dehors plus tard, et elle cessa de faire jouer ses doigts sur le clavier pour se tourner vers June, ses mains glissant entre ses genoux pour l’écouter partir au quart de tour à propos de ce qu’elles envisageraient pour leur chanson "Ouais, du genre essayer c’est pas assez, t’as intérêt de me dire où tu veux en venir sinon ça peut pas fonctionner ? Je vois l’idée." Sûrement plus qu’escompté d’ailleurs. C’est ce qui fit demander avec un semblant de clin d’oeil taquin qui la mena à lui donner un tout petit coup d’épaule alors qu’elle s'était assise à ses côtés "T’as envie de me raconter tes peines de coeur, Junie ? Comme t’as l’air de vachement savoir de quoi tu parles, je suis prête à écouter." Elle n’était prête à rien du tout si ce n’était à écrire et jouer.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyMar 8 Aoû 2023 - 14:22



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

« Sûrement pas. » En vérité, malgré l’affirmation, elle n’en a pas la moindre idée, n’ayant fréquenté que l’un des nombreux établissements dédiés à ce genre de problème. Tout le monde possède un souhait similaire dans cette situation, celui de se retrouver dans un endroit où les gens susceptibles de vous reconnaître se comptent sur les doigts d’une main. Pour le calme, pour que les caméras espérant s’offrir des clichés immortalisant l’apparence zombifiée par le manque des premiers jours, ne rappliquent pas dans la seconde. Impossible qu’elle soit la seule à avoir eu l’idée de s’exiler de l’autre côté du globe afin qu’on lui foute la paix pendant qu’elle se soigne. « Après, peut-être que je vais lancer une mode, et que tous les toxicos possédant un compte en banque décent vont décider de venir se soigner ici. » Tout n’est que question de tendance, il suffit qu’une personne se lance pour que les autres commencent à rappliquer. En attendant, elle préfère tourner l’expérience de son séjour à la rigolade, moyen détourné de gérer les émotions d’une période compliquée aux conséquences qu’elle n’est toujours pas prête à affronter. Du moins, d’après les dires du psychologue s’étant acharné à fouiller les recoins de son esprit. « Y a match, honnêtement, faudrait les mettre l’un en face de l’autre pour déterminer le vainqueur. Si on peut appeler ça un vainqueur. » Dans le genre d’émission diffusée sur toutes les chaînes, avec elles deux qui passeraient leur temps à balancer des ogives à tout bout de champ en jugeant du physique de leurs pauvres victimes. « Tu penses que la musique, c’est qu’un passe-temps pour Hicham, et qu’en vrai, il fait partie d’une secte ? » D’une coupe de cheveux foireuse aux soupçons de sectarisme en l’espace d’un instant. Pourquoi pas, après tout, se retrouver isolé de la civilisation dans une vieille ferme réhabilitée, manquerait plus que l’une des personnes en présence trempe dans un culte pas net pour transformer l’expérience en histoire de fait divers. « J’avais oublié ce détail. » Ou est-ce qu’elle l’avait seulement déjà su ? L’un ou l’autre n’a pas vraiment d’impact en soi. « C’était lequel déjà ? Celui avec les boutons, celui avec les sièges qui tournent ou un autre ? » Pas besoin de chercher plus loin pour comprendre qu’elle ne fait pas partie des aficionados de ce genre de divertissement, à l’exception de quelques vidéos regardées à la volée en zappant à travers les réseaux sociaux. Sa phrase possède une allure plus négative qu’elle ne l’est réellement, loin de June l’idée de juger la participation à un télécrochet, moyen comme un autre afin de réussir à se faire une place. « T’as vraiment eu besoin de t’y reprendre à deux fois pour gagner ? J’garde un peu de mon respect finalement. » Elle mime la déception, comme si l’information avait un semblant d’importance sur la situation actuelle. « Mais j’te rejoins, avoir une âme, c’est surfait. J’ai vendu la mienne et tout va bien. » Dans le fond, la conclusion n’est pas totalement erronée, l’ensemble de ses problèmes, elle ne les doit qu’à ses choix foireux et un style de vie intensifié afin de faire taire l’anxiété latente de tout voir disparaître du jour au lendemain.

« Tout est déjà prévu, j’ai lu les petites lignes à la fin du contrat. » Comme un accord tacite, le principe même de l’addiction, une fois pris dans l’engrenage, il ne s’agit plus que d’un enchaînement de cycles à durée variable. Bien sûr qu’à choisir, elle éviterait d’en faire à nouveau l’expérience, mais elle a bien conscience que les tentations ne disparaîtront jamais et que s’imaginer les éviter pendant le reste d’une vie n’est rien d’autre qu’un espoir utopique. « Un petit tour à chaque fois que la consommation devient incontrôlable et tout le monde est content. » Ou comment dédramatiser le manque de confiance qui l’empêche d’assurer que, non, plus jamais elle ne se mettra dans une telle situation. « T’as pas besoin de préciser. Jusqu’à maintenant, on peut dire que j’suis pas avare de réponses. » Elle l’est rarement, à vrai dire, ayant rapidement compris qu’il valait mieux balancer ses vérités plutôt que de laisser planer le moindre doute, qui termine toujours encré sur du papier, les mots totalement déformés afin de rendre le tout attrayant pour les masses. Puis, ça l’emmerde franchement de tourner autour du pot. Quand les non-dits ont une simple vocation humoristique, pas de soucis, mais concernant tout le reste, deviner les véritables intentions de quiconque à travers un labyrinthe de paroles implicites lui donne juste l’envie de se barrer aux antipodes de la conversation. « J’suis pas vexée. » Qu’elle réponde calmement. « Juste car je sais que c’est faux. J’suis le type de tout le monde, toi y compris, même si c’est juste pour une nuit. » Clin d’œil joueur et sourire aguicheur. « Ceci étant dit, on est sur la même longueur d’onde. Il s’passera jamais rien avec une personne que je côtoie pour le taf. » Trop de risques que la relation se mue en problèmes, et dans leur situation, rien ne reste à l’échelle personnelle bien longtemps. « Faut quand même que je fasse vœu de chasteté pour le reste de mon séjour ? » Elle est présente pour la musique, autant que pour se remettre en selle au niveau de l’écriture, le reste ne lui effleure pas l’esprit. « Oh Jo… On n’est pas assez intime pour que je te laisse me tenir les cheveux, qu’importent les conditions. » Surtout, avec l’expérience, elle a développé une flopée de techniques afin de se débrouiller en solo dans cette situation délicate. Presque au point de pouvoir sortir un guide détaillé sur l’art de dégueuler sans ruiner sa coiffure. « Un point pour toi. Reste pas moins que j’ai l’impression de me faire interroger par ma daronne après une connerie. » L’information, c’est le pouvoir, qu’on dit. Peu importe qu’il s’agit d’une situation particulière ou d’une personne, connaître le terrain sur lequel on s’engage est devenue une obligation. Vu la vitesse à laquelle les erreurs deviennent publiques, histoires à portée de clic pour quiconque souhaite s’infiltrer dans l’intimité d’autrui, couplé à cette propension qu’elles ont de déteindre avec une facilité déconcertante sur n’importe qui d’un peu trop proche, la prudence est de mise. Côtoyer l’auteur d’un faux pas suffit à écorner une réputation, à impacter le temps infini placé dans un projet en l’entachant par association. « Mais je suppose que c’est mérité. » La raison principale pour laquelle June ne s’offusque pas de l’interrogatoire, dans un univers où les rôles seraient inversés, elle aurait sûrement une réaction similaire, à vouloir s’assurer que travailler avec une addicte supposément remise sur le droit chemin ne viendrait pas impacter son futur négativement, ne serait-ce que d’une manière infime.

La satisfaction en sourire sur le visage quand l’esquisse de provocation engendre la réaction attendue, bien sûr qu’elle ne va pas se contenter du minimum. Elles ne se connaissent encore que de manière superficielle, mais une réaction contraire lui aurait tout de même semblée antinomique de l’esquisse qu’elle se fait du caractère de Jo. « Ouais, j’imagine bien, c’est pas pour autant qu’il faut tout accepter. » Plus facile à dire qu’à faire, alors qu’elle ne suit même pas ses propres conseils, validant les idées du label sur son futur sans la moindre opposition. Elle semble avoir appris à la dure, Jo, le genre d’expérience qui met du plomb dans la tête, même dans celles les plus bornées. « Le premier reste le plus compliqué, c’est là qu’ils ont tout le pouvoir, où c’est une bataille quotidienne pour imposer le moindre choix perso. » Le talent et les attentes ne pèsent pas grand-chose face à l’investissement nécessaire afin de couvrir l’ensemble de la chaîne jusqu’à l’arrivée d’un disque dans les bacs. Sorte de relation toxique où chacun voudrait imposer sa propre vision, coup pour coup, elle n’a pas des souvenirs extraordinaires de la production de son premier album, loin du conte de fée imaginé des années durant. « Même s’il faut finir par concéder, l’important reste de leur faire comprendre qu’ils ne peuvent pas imposer simplement. » Heureusement, lorsque le succès se pointe, la liberté l’accompagne, plus facile de négocier quand sa valeur est représentée par des chiffres concrets. « T’as signé pour combien ? » Elle laisse quelques secondes s’écouler, avant de préciser. « D’albums. J’m’en fou de la thune qu’ils te filent. »

Finalement, l’ambiance glisse sur la musique en elle-même, raison pour laquelle les deux jeunes femmes se retrouvent dans la même pièce. Rapide introduction aux premiers détails qui régissent le featuring en devenir, des notes de piano dans le but de partager la mélodie imaginée et de nouvelles précisions s’ensuivent. Toujours plaisant de ne pas avoir à danser autour des limites en adaptant le texte jusqu’à le rendre totalement fade. « Si un parental advisory et une mention explicite suffisent à combler tes rêves, je te les offre avec plaisir. » Ces musiques avec un E qui vient se coller au titre, elle en possède toute une collection. Tellement utilisé à tort et à travers que plus personne n’y fait vraiment attention, sans compter ceux qui n’en connaissent même pas la signification. Elle a du mal à s’imaginer qu’une telle chose puisse avoir un réel impact sur le succès d’une chanson, encore plus à une époque où plus grand-chose ne choque grand monde. « T’as des tarifs de luxe pour une meuf avec un télécrochet comme unique palmarès. » Elle fait mine de réfléchir à une citation, mais rien ne vient sur l’instant. La musique a amené son lot de citations positives, les excès, leur lot de commentaires péjoratifs. Avec le temps, elle a appris à ne plus tenir compte des derniers. « Fais-toi plaisir, je te laisse carte blanche. À partir du moment où tu m’fais pas passer pour une princesse, le reste, j’m’en tape. » Jamais trop impliquée dans le délire d’imposer quoi dire ou quoi faire à autrui, rendant la pareille car elle déteste lorsqu’on tente de la mettre dans cette situation. Les gens sont libres de balancer ce qu’ils veulent, et au pire, s’ils décident de dire de la merde, ça lui offre une occasion de mettre les choses au clair sans retenue. En attendant, elles ont une chanson à mettre au point et, malgré le brouillon d’idée évoquée suivant la mélodie pianotée, Jo capte la vibe directement, résumant la pensée plus efficacement. Elle arque un sourcil, June, à la suite du léger coup d’épaule et de la question qui l’accompagne. « C’est le moment où on part en girl talk sur nos conquêtes ? Oublie. Y en aurait pour trois plombes, j’voudrais pas être la cause du retard de ton album. » Adepte des choix à la con, de ceux dont la passion enflamme les premiers instants avant de finir par tout brûler aussi rapidement. Le carnet de route de sa vie sentimentale est blindé de ratures. « Je note que t’as rapidement compris l’idée, t’en as autant à raconter ? » La réponse ne l’intéresse pas vraiment, préférant se recentrer sur l’esquisse du morceau. « On part sur la question fondamentale : qu’est-ce qui pousse une personne à vouloir une relation, l’intérêt ou les sentiments ? »

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Jo Carter
Jo Carter
Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 6214 POINTS : 540

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyDim 13 Aoû 2023 - 13:52




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

June tournait sa désintox à la rigolade. Jo y voyait un mécanisme de défense qu’elle ne lui reprocherait pas. C’était elle qui avait commencé après tout, et comme elle n’était pas du genre à vouloir se la jouer psy de comptoir, c’était plutôt une bonne chose que la chanteuse ne s’offusque pas et rentre dans son jeu. Cela dit, ça commençait à tourner autour du pot tout ça, et si elle répondit tout de même à ses dernières blagues, Jo commençait à s’impatienter intérieurement de rentrer enfin dans le vif du sujet "J’en sais rien, qui sait. J’espère juste qu’il croit pas me recruter dans son bordel parce que je compte pas me faire marquer ses initiales au fer rouge sur les fesses." Hicham avait sûrement les oreilles qui sifflaient à ce moment-là.

June voulut savoir de quel programme Jo sortait "Mets-toi à la page, c’est celui de Harry Styles." Pour ne pas dire Midas Sterling. Elle apprenait à ne pas citer son nom à tout bout de champ au risque qu’on la targue d’être obsédée par le chanteur — c’était le cas. Comme quoi, elle était capable de faire des vrais efforts, n’en déplaise aux rageux qui l’accusaient une fois sur deux d’être trop têtue pour ça. Elle aurait pu s’arrêter là. Sauf que l’invective suivante de June lui fit serrer les dents à les faire grincer au bout d’un court instant durant lequel elle la fixa avec une lueur peu amène dans le fond des yeux, le noir de ses iris se fondant avec le dédain qu’elle lui réserva dans la longue qui s’écoula ensuite. Elle avait en effet dû s’y reprendre à deux fois avant de gagner, et putain que ça l’emmerdait profondément de devoir y songer, d’autant que la deuxième fois, elle n’avait même pas vraiment gagné. Enfin, si tant était qu’elle avait vraiment perdu la première fois d’ailleurs. Cette histoire était à se faire des noeuds au cerveau, et c’était bien pour ça que c’était si difficile à gérer. Alors comme souvent quand on lui parlait de tout ça, Jo préféra ne rien dire et rongea son frein avec difficulté certes, elle le fit tout de même néanmoins.
Cessant de fixer la jeune femme, elle se somma de prendre une inspiration. Elle n’avait plus la soupape de ses anxiolytiques pour ménager sa pensée amère au sujet de tout ça, le petit discours maternel de Charlie ayant curieusement fait son effet, alors elle estimait que se triturer l’intérieur des joues avec ses dents, punition qu’elle ne méritait même pas au demeurant, c’était le meilleur moyen pour elle de fermer sa gueule avant de dire quelque chose qu’elle regretterait sûrement, et qui remuerait quelque chose qui ne la concernait pas seulement. Ça ne dura pas longtemps cependant, et pour bien signifier à la jeune femme qu’au fond, elle s’en cognait pas mal de son respect, elle lui dit après un instant "Garde-le ton respect, je me respecte assez toute seule pour en avoir quelque chose à foutre de ce que tu penses de moi." Des mots d’amour qu’elle aurait d’ailleurs pu prolonger en lui faisant remarquer que tout n’allait pas si bien que ça en vérité, que si elle n’avait pas vendu son âme justement, peut-être qu’elle n’aurait pas terminé enfermée dans un endroit pour se sevrer. Mais ce serait son côté peste immature qui parlerait, et quelque part, elle ne tenait pas à rentrer dans ce jeu-là avec la jeune femme qui n’était pas responsable de sa réalité : celle qui reflétait l’idée qu’elle était au centre d’une tricherie à grande échelle avec laquelle on l’avait piégée, trahie, et qui la rendait esclave d’une dette qu’elle ne saurait jamais rembourser autrement qu’en travaillant d’arrache-pied.

"Crois-moi, tu l’es vraiment pas." Son type "Mais en digne représentante du type de tout le monde", elle parlait d’elle-même. La modestie l’étouffait encore moins que celle de June "je vois exactement où tu veux en venir." Cette petite guerre d’ego était plus divertissante que les déboires de la jeune femme, c’était un fait sur lequel elle se reposa pour avancer et lui signaler "Tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. Je jugerais sans doute, mais l’avantage avec moi, c’est que je le fais jamais en arrière." Il y avait fort à parier qu’elle ne se gênerait pas un seul instant de faire-valoir son opinion sur le type de son équipe sur lequel June jetterait son dévolu. Il n’y avait que des hommes, elle faisant exception, mais puisqu’elles avaient déjà statué sur l’idée que ça resterait purement professionnel pour des raisons évidentes, pour une raison évidente plus précisément, inutile de jacasser plus longtemps sur la question.
Il y en avait d’autres qui étaient en attente et qui étaient plus importantes aux yeux de Jo qui n’était pas venue ici pour se tourner les pouces "Je suis pas naïve au point de croire que mon avis comptera vraiment pour les grosses décisions qui seront prises pendant l’élaboration de mon album, mais j’ai appris de mes erreurs, et j’ai pas envie de réitérer l’échec commercial de mon premier EP en n’écoutant pas les conseils qu’on me donne." Ça lui faisait mal de le dire à voix haute, et son coeur manqua un battement significatif au point que, pour retrouver un point d’ancrage, retrouver l’impression d’être vivante aussi, elle pianota sur le clavier du piano qu’elles avaient rejoint. C’était une précision qu’elle fit de nouveau, s’abreuvant des conseils de June vers qui elle retourna la tête pour continuer, ayant retrouvé la face dans la foulée "J’ai des tas de choses à apprendre, mais je suis là pour ça — en partie du moins. J’ai juste pas envie de devenir une passerelle à fric, et je crois pas que ce soit si difficile à comprendre. J’ai déjà assez donné dans le genre." Dans une autre mesure, elle avait été le gagne-pain de son père à un moment donné de sa vie. Elle deviendrait celui d’autres au fur et à mesure, mais c’était le principe du business dans lequel elle voulait évoluer, et là encore, elle n’était pas assez naïve pour ne pas le savoir. Mais c’était des sacrifices à faire, ça aussi elle l’avait dit, et tant qu’elle garderait son caractère, elle savait qu’elle pourrait composer avec les négociations sans pour autant être lésée. Elle devait travailler, c’était un mantra qu’elle se répéter une fois par heure. Elle pourrait alors gagner en crédibilité, et de fait, gagner en pouvoir. Elle le savait, elle avait vu l'évolution de Midas. Il était toujours enchaîné à ses décisionnaires, mais il avait pris du galon après six ans de carrière : il était le patron, personne d’autre "Trois. Et je comptais pas te donner de montant, c’est pas comme si c’était un secret de toute façon." En allant checker ses méfaits sur Google, elle avait dû voir le montant du contrat qu’elle avait remporté. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, c’était la norme dans ce genre de concours, et ça mettait une pression supplémentaire sur les épaules du gagnant qui recevait une avance sur ses ventes qui devenaient l’obsession de toute une équipe. Jo avait déjà droit à ce genre de son de cloche, à l’insistance grossière sur l’importance de travailler — encore — pour réussir à être à la hauteur du montant de son avance qu’on l’encourageait à surpasser en termes de ventes anticipées. Du business dans sa forme la plus rentable, rien de moins.

Elle prit une petite inspiration, sa poitrine s’étant serrée au fur et à mesure, et se concentra de nouveau sur le piano, la seule source d’apaisement immédiate dans laquelle elle puisait sans se faire prier, ne tenant pas à s’arrêter plus que ça sur l’impression qu’elle avait déjà d’être un produit "Imagine ce que ce sera quand je deviendrai la plus grosse vendeuse de disques du pays. Tu devras turbiner pour espérer ne serait-ce que m’approcher… franchement, t’as bien eu fait d’accepter ce feat tout de suite, c’était un peu ta seule chance de graviter dans mon orbite." rétorqua-t-elle lorsque June s’amusa des tarifs qu’elle mettait en avant pour bien parler d’elle en interview. Encore un peu et elle se mettrait à battre des cils pour faire le tout "T’écriras toi-même ta partie en fonction de la mienne, ou tu veux qu’on brode toutes les deux pour se mettre d’accord sur un fil à tirer ? Tu veux écrire de ton côté ?" Elles commençaient déjà à avoir des idées, ou du moins à se cadrer pour réduire le champ de leur possibilité "Nan, en vrai je m’en fous. On me reproche souvent d’être auto-centrée, je voulais me donner bonne conscience en te donnant la possibilité de te confier un peu, mais tant mieux si t’es pas ce genre-là, ça nous fait un point commun." Comme le prouva la manière dont elle évita manifestement de répondre à la question qu’elle lui renvoya, s’arrêtant sur sa dernière pour lui dire en pianotant sur les touches cette mélodie qu’elle avait en tête, ses yeux se faisant tout petit pendant qu’elle réfléchissait "Tu voulais peut-être visiter avant qu’on s’y mette au fait ?" Elle n’attendit même pas sa réponse, elle se leva du piano pour aller harponner son téléphone portable qu’elle manipula pour mettre en route un métronome ; signe qu’elle, elle était prête à vraiment s’y mettre.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptySam 19 Aoû 2023 - 13:46



Away from troubles, u just have to listen to the music
@Jo Carter - juillet 2023

« Ah ouais, lui aussi, il sort d’une de ces émissions ? » Irrattrapable dans son manque de culture populaire, qu’importe le domaine concerné, l’intérêt frôle souvent l’inexistence à partir du moment où elle n’a aucun avantage à s’encombrer de la connaissance. À dire vrai, elle aurait pu lui sortir quasiment n’importe quel nom que la réaction aurait été similaire, l’information aura sûrement été oubliée si un jour elle en a besoin. Au final, elle s’en carre pas mal des moyens utilisés dans le but de venir se faire une place sur le devant de la scène, chacun sa méthode pour percer, il n’y en a pas vraiment de bonne ou de mauvaise, à partir du moment où le talent n’est pas qu’une poudre aux yeux entretenue par l’illusion d’un marketing vendeur de rêve, bosser avec un self-made artiste ou quelqu’un de pistonné n’a pas la moindre importance. Sa propre carrière est un mélange des deux points précédents, des années à trimer sur du matos d’occasion entre les murs de l’appartement familial, école ou taf la journée, le papier gratté à la moindre occasion afin de coucher les idées vagabondes, musique la nuit, sommeil déjà sacrifié avec aisance dans le but de transformer la passion en succès. Puis sont venus les pistons, la plaçant sur la route des bonnes personnes jusqu’à avoir l’opportunité de se faire un nom. On ne le compte plus, les carrières qui suivent un engrenage similaire, personne ne se souvient vraiment des débuts quand le triomphe décide de se pointer, exception faite s’il y a moyen d’en tirer un conte de fées qui terminera dans l’encre d’un livre ou la pellicule d’un film. Elle aurait pu glisser sur le sujet, June, sans se retourner à la suite de sa dernière pique trop émoussée pour y trouver une réponse sérieuse. Le regard de Jo lui indique tout le contraire, autant que le silence infligé en guise d’accompagnement. Ses pupilles accrochent celles de la jeune femme, soutenant son regard dans l’attente d’un retour qui n’arrive pas avant que la ligne liant leurs iris ne se brise. Elle arque un sourcil quand, finalement, la répartie se fait entendre. « Damn. Sujet sensible ? » Les mots résonnent différemment de ceux échangés jusqu’à maintenant, moins légers. « Avoir besoin d’une deuxième chance pour gagner c’est pas une lettre écarlate. » Qu’elle balance en n'y connaissant foutre rien, jamais attirée par les concours, elle est bien incapable d’appréhender l’ensemble de ce qui anime les coulisses de ce genre d’événement et de ce qui en découle. « C’est pas les gens qui votent dans ce genre de truc t’façons ? » Seule bribe d’information qu’elle possède sur le déroulement, même sans s’adonner au suivi des émissions, difficile d’échapper aux publicités dans une époque où elles traînent à chaque coin de clic. « Pas vraiment de rapport avec la musique, c’est juste comme si t’avais perdu un concours de popularité. Mais si tu me dis que le sujet est tabou, on oublie et on passe à autre chose. J’voudrais pas te froisser aussi rapidement. » Après tout, elles ne sont pas là pour s’embrouiller à la première occasion.

« C’est bon à savoir. » Qu’elle ne se gênera pas pour balancer le fond de sa pensée, l’honnêteté possède une valeur importante aux yeux de l’Anglaise, même si elle n’est pas équipée afin de l’encaisser lorsque celle-ci penche ouvertement du côté de la critique, trop facilement prompte à l’offense plutôt que de se remettre en question instinctivement. « T’auras pas grand-chose à juger malheureusement, il se passera rien avec n’importe quelle personne présente ici. » Précision afin de mettre un terme à cette partie de la conversation dont l’intérêt s’évanouit aussi rapidement qu’il est apparu. Ce genre d’histoires reste bien la dernière chose à venir encombrer son esprit au-delà de la blague initiale. Il y a bien d’autres sujets sur la table méritant de s’y intéresser, tournant autour de la musique, qu’ils aient un rapport direct ou non avec le featuring négocié par les têtes pensantes. « T’as l’avantage d’arriver déjà avec une certaine notoriété, c’est le genre de chose qui pèse aussi dans la balance. Sûrement pas au point de pouvoir influer sur les points critiques, mais au moins pour pouvoir poser certaines limites. » Tout le monde n’a pas la chance d’arriver à l’étape du premier album avec une réputation, ne serait-ce que nationale, et une connaissance même partielle des rouages qui animent le milieu. S’être déjà cassée la gueule aide tout autant, on fait rarement mieux comme motivation que de vouloir éviter à nouveau le sentiment d’échec. « Non, c’est compréhensible. Même si la finalité reste inévitable. » L’objectif premier restera toujours de faire des chiffres, les maisons de disques fonctionnant à coup d’investissements, elles n’ont d’yeux que sur les profits que ceux-ci peuvent engendrer. Cette réalité, June, elle l’a prise en pleine gueule quand on lui a fait comprendre sans trop de subtilité que, sans la thune qu’elle génère encore, son contrat aurait volé en éclats sans trop de difficultés. Peu importe les critiques, peu importe la notoriété, c’est à partir du moment où la rentabilité se fait la malle, que la marge de manœuvre devient extrêmement limitée. Elle ne sait toujours pas trop quoi en penser, de cette illusion de contrôle qu’ils lui ont octroyé ces dernières années, évaporée à la suite du dernier scandale en date. Une sorte d’uppercut envoyé à l’ego, t’as beau faire de la musique qui fonctionne, gamine, au final, ça reste que du business. Pour sûr que ça n’a pas amélioré son image des labels. « T’as du pouvoir tant que t’engendres des royalties, l’un va pas sans l’autre. Faut juste pas se laisser endormir sur le chemin. » À croire qu’on pilote sans voir que les contrôles sont factices. C’est sûrement cet aspect qui la ronge le plus, d’avoir eu la certitude d'être en maîtrise, que rien ne pourrait venir renier ce fait, autre qu’un loupé musical. Tout un tas de bordel qui lui pollue l’esprit, suffisamment pour empiéter sur le plus important, l’écriture du prochain album qui, depuis plusieurs semaines, reste au point mort. « T’as déjà une idée de la timeline ? Ou t’attends de voir comment ça va se passer avec le premier ? » La curiosité qui ressort, de savoir si toute l’attention est concentrée dans l’instant, ou si, déjà, tout est projeté au-delà.

L’enregistrement n’est que l’échauffement d’un marathon qui, une fois démarré, ne s’arrête plus vraiment, offrant seulement quelques rares périodes au rythme légèrement moins soutenu. Les heures de sommeil au compte-goutte, les apparitions à la pelle et les interviews briefées sur le chemin menant au studio concerné. Le moindre écart à l’emploi du temps provoque une ribambelle de conséquences. « J’vois bien le délire. » L’expérience déjà vécue, pas besoin de s’imaginer quoi que ce soit. « C’est pas moi que tu vas voir te tourner autour quand t’auras fait le taf. » Comprendre que ceux qui débarquent une fois le succès acquis viennent rarement avec des bonnes intentions. « Y a longtemps que j’ai plus besoin de faire du forcing pour ce genre de truc. On s’retrouvera aux différentes cérémonies, j’te ferai un signe depuis la scène si je t’aperçois dans la foule. Voir une dédicace dans mes remerciements, même si je dois lâcher 10K à chaque fois. » Elle a le sourire espiègle, malgré le fond de vérité qu’à un moment, elles auront plus de chance de se croiser lors d’événement que pour toute autre raison. « On entérine le narratif, on trouve le hook et ensuite, chacune de son côté. » Le nécessaire afin qu’elles partent dans une direction similaire, tout en ayant la possibilité d’apposer un style perso sur leurs textes respectifs. Derrière l’affirmation, se cache aussi le besoin d’écrire par elle-même, de relancer la machine en se prouvant qu’elle est capable de sortir un texte sans que personne d’autre ne vienne se mêler à son élaboration. « Tous les artistes sont autocentrés, c’est dans la définition du métier. Y a juste ceux qui l’assument, et les autres. Puis si je commence à raconter mes états d’âme à tout-va, j’aurai plus rien à foutre dans mes textes. » Reste qu’en premier lieu, elles ne sont pas là pour partager les tréfonds de leurs préoccupations, motif suffisant de ne pas virer dans l’épanchement de sentiments non-nécessaires. « À moins qu’il y ait un truc de fou à voir, on peut zapper la visite et rentrer dans le vif du sujet. » Même si la proposition n’avait pas vocation à être mise en œuvre, les quelques jours que June va passer dans la maison retapée ne sont pas suffisant pour lui donner l’envie d’en connaître le moindre recoin. « On a déjà l’idée brute, reste à voir comment on l’oriente. Un genre de mise en garde. Si tu veux avoir une chance, montre que tu veux un truc sérieux, et pas juste une meuf assortie à ta dernière coupe de cheveux. Ça t’inspire un minimum ? »

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Jo Carter
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Les lauriers factices
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 6214 POINTS : 540

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i wantAway from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
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PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#) Sujet: Re: Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) Away from troubles, u just have to listen to the music (Jo) EmptyMar 22 Aoû 2023 - 10:04




AWAY FROM TROUBLES U JUST HAVE TO LISTEN TO THE MUSIC
@June Coleman-Pope ☆ crédit/ssoveia

Le roulement d’yeux que Jo offrit à June était une réponse en elle-même, alors elle s’exempta de la corvée de lui en apporter une à voix haute, préservant son opinion sur le parcours du dernier gagnant de l’album de l’année aux Grammys. Elle ne passerait pas son temps à lui faire un résumé des dernières années en matière de télé-crochet et autres télé-réalité pour qu’elle se tienne au jus, elle devrait user de son talent pour les recherches Google pour ça. Lui accordant un regard en coin, l’observant avec l’insolence des téméraires, Jo se demanda un instant si June faisait partie de cette catégorie de snobs qui jugeaient que les sortants de ces émissions étaient des imposteurs, à griller des étapes pour accéder directement à la première place. Si tel était le cas, elle ne lui en tiendrait pas rigueur, chacun avait son opinion et comme elle le lui dirait plus tard, seul le sien comptait vraiment à ses yeux. Mais elles finiraient sûrement par se tirer dans les pattes — plus que maintenant s’entend, parce que Jo avait mal au coeur de s’être fait manipuler, elle restait reconnaissante des opportunités qu’elle avait gagnées en participant à cette émission, que ce soit la première ou la seconde fois. Elle l’avait peut-être détruite, elle avait peut-être enterrée sa volonté de percer en même temps que son espoir vain d’être reconnue pour ce qu’elle était, elle l’avait peut-être écorchée dans son amour propre en lui faisant accéder à la victoire sur la base d’une magouille éhontée, elle avait une assurance que son nom ne serait jamais oublié malgré ses déboires, malgré ses chutes. Elle lui avait ouverte les portes d’un monde qu’elle ne voyait qu’en rêve, et s’il était bien moins doux dans le réel, restait que sans ça, elle n’aurait probablement jamais eu l’opportunité de grimper le chemin vers les étoiles. Sûrement que si, à dire vrai, mais pas avec autant de facilité. Elle ne cracherait pas dans la soupe, elle ne le ferait que si on venait à soulever les sales petits secrets de la production et pour l’heure, ce n’était pas au programme : elle avait Midas à protéger en plus de ses propres intérêts, elle tiendrait sa putain langue bien pendue pour une fois.

"À ton avis ?" riposta-t-elle quand June se rendit compte que les participations successives de Jo à The X Factor un sujet, si ce n’était sensible, au moins qui méritait d’être abordé avec une délicatesse qui n’égratignait pas davantage sa dignité. Le regard noir qu’elle lui accorda, il était plus dirigé vers une entité qui pesait sur son destin que sur la jeune femme qu’elle arrêta de fixer finalement, ses doigts retrouvant le clavier pour s’ancrer dans le moment "J’ai pas besoin que tu me rassures, je sais ce que je vaux." Et elle n’aimait pas ressentir cette sensation d’être la gamine dont on caresse les cheveux pour apaiser un gros chagrin. Elle avait assez chialé pour toute une vie ces derniers mois, elle ne voulait pas qu’on considère qu’elle avait besoin d’être réconfortée. Elle prit une profonde inspiration, releva la tête pour poser ses yeux sur June, ne répondant pas à la question qu’elle lui posa sur les votes du public, se contentant juste de marquer l’échange de regards qui se jouait là avec une détermination farouche, le bout de sa langue creusant une cavité dans le fond de sa bouche. Elle n’aimait pas mentir Jo, ce n’était pas son champ d’expertise ; c’était une difficulté supplémentaire à toute cette putain de mascarade d’ailleurs, et c’était la plus grosse part de la rancoeur qu’elle ressentait vis-à-vis de du geste de Midas. Elle la plaçant au centre de ses conneries, il la faisait mentir constamment, et ça la brûlait de l’intérieur — assez pour consentir sans rien dire d’autre que "On passe à autre chose.", elle n’avait pas plus envie d’en parler que ça avec quelqu’un qu’elle venait à peine de rencontrer.

Le débat se recentra sur la musique après une courte embardée vers de possibles incartades de l’anglaise avec des membres de l’équipe de Jo. Chacun voyait midi à sa porte, elle n’était pas là pour surveiller qui que ce soit, elle avait déjà bien assez de boulot à se surveiller elle-même, merci "T’as tout compris, Junie." conclut-elle seulement quand elle résuma parfaitement quel genre de pouvoir Jo pouvait avoir auprès de son label. Il n’y avait pas à dire, traiter avec des gens qui s’y connaissaient, c’était s’abstenir commodément de palabrer sur des détails. Jo n’aimait pas la parlotte inutile, quand bien même elle était du genre à combler le silence avec des sorties verbales les moins glorieuses les uns que les autres, elle n’usait pas sa salive pour rien "Je ferai en sorte d’en tirer le meilleur profit pour pas avoir l’impression de me faire baiser dans les grandes largeurs." Là encore, elle avait assez donné dans le genre. Ca lui fit ajouter "Généralement, c’est moi qui décide où, quand et comment, j’ai dépassé le stade de me faire dicter comment prendre mon pied par des types qui savent même pas comment enfiler une capote si tu vois ce que je veux dire." Tout en classe, décidément. Mais c’était une allégorie qui se valait pour souligner l’idée que, quitte à se faire manipuler, autant le faire en assurant ses propres intérêts. Jo n’abandonnerait pas cette fois, et elle l’avait dit à June : elle savait ce qu’elle valait malgré tout, malgré cette impression qui ne dormait que d’un oeil qu’elle avait volé quelque chose "Pas vraiment. Je suis focus sur le premier, j’ai pas envie d’écrire sur un coin de table, d’enregistrer dans une chambre d’hôtel et de présenter un objet fait à la va-vite pour rappeler aux gens que j’existe." Elle haussa les épaules, poursuivant sur sa lancée, ses doigts venant décaler une mèche de cheveux échappée de la queue de cheval haute qui étirait ses yeux pour les effiler très légèrement, l’eye-liner faisant le reste du boulot "Je compte me faire oublier quelques temps, bosser comme une tarée, et la suite suivra en fonction des retours du premier. J’ai envie de réussir, mais j’ai aussi envie de faire les choses bien. Je suis pas aussi pressée que ça." Parce qu’elle avait la trouille, que ses expériences n’étaient pas les meilleures, et que bien qu’elle prétendait le contraire par orgueil, elle doutait tout de même de sa capacité à montrer de quel bois elle se chauffait quand elle savait qu’à chaque fois, quelqu’un était là pour amortir ses défaites. Mais ça, elle ne le dirait pas, ni à June ni à qui que ce soit.

"Quoi, on va pas devenir meilleures amies pour la vie ?" Fausse déception affichée sur le visage emprunté d’une légère moue triste, Jo finit par lâcher un rire quand le point commun à tous les artistes fût mentionné par la jeune femme "Ouais, dis ça à mon entourage. Moi je l’assume, j’aime bien être le centre de l’attention, mais ça veut pas dire pour autant que j’ai envie de raconter tous mes petits secrets autour d’une dinette. Je préfère écrire." C’était plus facile comme ça, de se livrer. Chaque fois qu’elle le faisait de façon parlée, face à quelqu’un à qui elle tenait, Jo avait l’impression d’être atrocement maladroite. En chanson, pas besoin de mettre des formes ; ça pouvait être aussi brute que niais, personne n’y trouvait jamais à redire, et si ça écorchait quelques égos dans la manoeuvre, ce n’était franchement pas son problème. C’était toujours difficile de savoir de qui parlait tel ou tel titre, chacun y voyait une interprétation qu’elle, elle n’éclairerait jamais, bien partie pour coller au cliché de la petite nana mystérieuse qui fait passer des messages en chanson sans jamais les éclaircir, générant questions et théories aussi fumeuses les unes que les autres. Elle revint sur la manière d’envisager la collaboration avec la jeune femme, ayant prit les choses dans le désordre pour établir un ordre de priorités dans la conversation qui se jouait désormais et qui se concentrait de plus en plus sur la musique "OK, tant qu’on sait où on va et ce qu’on veut." Ayant déjà mis un métronome en route, s’étant courbée coudes contre le piano qu’elle était venue retrouver juste après, Jo secoua la tête "Si t’es pas branchée cochons, y a rien à voir. Quoique, y a une annexe avec une piscine couverte, mais on en fera un objectif pour nous récompenser d’avoir bien bossé." Un clin d’oeil lui échappa, et elle se redressa pour aller harponner son laptop, son carnet et son stylo. Ce que disait June, résumant en gros l’idée de base de leur réflexion anticipée, elle lui fit soulever légèrement un coin de lèvre supérieure dans un sourire qui mettait en perspective l’idée qu’en effet, ça l’inspirait. Elle déposa ses petites affaires sur le piano, pivota son petit corps en toupillant sur ses talons hauts, et son stylo cliqua sous la pression de son pouce, signe évident que quelque chose germait dans sa tête en même temps que le rythme du métronome s’y inscrivait en écho. Les hostilités s’ouvrirent sans même qu’elle ne trouve ça nécessaire de relever nez avant d’avoir mis de l’ordre dans son premier couplet.

rp terminé.


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