≈ ≈ ≈ {we could bear witness to the rise and the fall} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
Ce n'est pas qu'avec Ruben, en réalité. Tu as toujours été honnête, d'aussi loin que tu puisses t'en souvenir. On a sûrement essayé de t'apprendre que parfois, un léger mensonge ou même une omission, c'est plus simple, ça aide tout le monde... Cependant, tu n'as jamais été de cet avis-là. À quoi bon se voiler la face et perdre son temps à aller dans la mauvaise direction ? Surtout quand tous les jours sont comptés, autant être direct et faire en fonction de ce qu'on a devant soi à chaque instant donné. Cela a toujours été ta philosophie, on pourra te reprocher bien des choses, mais tu sais également que les gens qui restent dans ta vie sont bien conscients que tu ne mâches pas tes mots. Et que tu diras toujours la vérité. D'où la question pour le jeune homme. Tu n'as pas l'intention de lui forcer la main pour une réponse, en fait, plus que de répondre à son supérieur ou à quelqu'un avec plus d'expérience que lui, il va surtout et avant tout, se répondre à lui-même. Aussi, dans le léger silence entre vous, qui s'installe la minute d'après, tu te penches vers ta portion de frites. En te disant que tu as déjà été dans les chaussures de Ruben, il y a des années de cela, confronté à des cas et à des opérations difficiles. Est-ce qu'on t'aurait jugé si tu avais fait les choses autrement ? C'est une hypothèse qui n'a pas sa place ici, surtout pas quand Ruben te répond enfin. Le simple mot te fait hausser un sourcil et tu murmures un : "Peut-être ?" Alors qu'il parle de son optimiste. Est-ce être optimiste de vouloir donner toutes les chances possibles à un patient et vouloir voir ce dernier repartir sur ses deux pieds et avec sa famille ? Là encore, tu ne possèdes pas de réponses réelles à cette interrogation-là, cependant, et à tes yeux, ce n'est pas quelque chose de négatif. Ruben ne voit pas que les chiffres mais la vie humaine derrière, c'est une bonne chose, optimisme ou pas d'ailleurs. Mais la réponse que te donne l'autre homme est concise, directe et précise, signe plus qu'évident que oui, sa décision est prise. "Eh bah dis donc, regarde toi Ruben Hartfield..." Tu fais un geste de la main pour le désigner lui, un franc sourire sur ton visage. Ce n'est pas moqueur, et ce même si tu utilises son prénom complet et que le timbre de ta voix pourrait laisser penser le contraire. Il vient de franchir une étape importante et non-négligeable le jeune homme, il faudrait un grand discours, les bons mots et une tape sur son épaule. Mais c'est toi et pas un autre médecin en face de lui, donc tu passeras des grands gestes... vraiment pour le coup. "Tu commences à ressembler à un bon médecin." Hochement de tête, avant que tu ne te penches de nouveau vers tes snacks."Qui l'aurait cru ? Certainement pas moi, ça je peux te le dire en toute honnêteté." Comme d'habitude, Ruben le sait, sûrement mieux que quiconque mainbtenant. "Je t'ai déjà appris le plus difficile, t'as les gestes et tu sais à quoi t'attendre... vraiment, la préparation est faite, j'aurais beau me répéter... Tu sais aussi bien que moi que toute la préparation du monde peut ne pas compter sur le moment." C'est ça votre métier, jongler avec les imprévus, avec les possibilités, avec la mort aussi, parfois souvent, tout ça pour une toute petite garantie que votre patient ira bien à son réveil. C'est la réalité des choses, que rien ne peut maquiller et que vous connaissez bien tous les deux. "Tu sais où me trouver au besoin et à toi de me dire si tu veux que je sois au bloc avec toi le jour J ou non." Autre chose que Ruben ne t'a pas encore précisé, ou alors s'il l'a fait, cela t'es déjà sorti de l'esprit, s'il voulait que tu sois présent ou pas avec lui en face du patient. Tu lui as déjà fait comprendre que c'était bien lui qui tiendrait le scalpel et lui qui prendrait les décisions au moment venu, un point sur lequel tu ne comptes pas revenir... du tout.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13458 POINTS : 620
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c) timothyolyphant (gif), luleaby (codage).
***
« Peut-être ? » Bien sur que c’était là la seule partie de sa maigre phrase qu’il allait relever, ce n’était même pas une surprise - si bien qu’il se contenta de repousser d’un vague revers de la main le moindre commentaire qu’il pourrait faire, à voix haute ou en silence, pour la suite. il avait simplement espéré qu’il soit un brin plus optimiste quand à ses capacités de réussite; il fallait croire que pour ça aussi, Ben allait devoir croire en lui-même et ne pas se reposer sur les autres. C’était peut-être là de toutes façons la méthode la plus efficace pour être sur de pouvoir compter sur quelqu’un: ne pas le faire.
Ce sur quoi Heath pouvait compter de son côté en revanche, c’était sur la détermination du jeune chirurgien. Ruben était peut-être un brin trop arrogant la plupart du temps, mais de cela pouvait être tiré une détermination à toute épreuve. Qu’importe les difficultés qui lui étaient imposées au fil des années et des expériences, il ne reculait pas devant ces dernières et faisait même en sorte d’en tirer une leçon positive - et c’était de cette façon là qu’il comptait traiter le cas qu’ils avaient entre les mains ces derniers temps. « Eh bah dis donc, regarde toi Ruben Hartfield… » Le geste de désignation théâtral de la part de Wilson et son sourire trop heureux pour être réellement de circonstances firent froncer un instant les sourcils à Ruben; il se demandait où il s’en allait avec ce début de phrase qui pouvait tout et rien annoncer. « Tu commences à ressembler à un bon médecin. » Il haussa un sourcil sur son visage. Deux compliments dans la même discussion ? Il devait rêver. « Qui l'aurait cru ? Certainement pas moi, ça je peux te le dire en toute honnêteté. » Alors, un petit sourire amusé fit son apparition sur les lèvres de Ben: il ne rêvait pas, la chute de l'histoire n’était simplement pas encore arrivée et avait mis un peu de temps à se prononcer. « Je sais bien que t’as pas misé un rond sur moi va, pas besoin de me l’avouer. » Parce-que depuis le début, les choses étaient établies de la sorte entre eux - le fait qu’il soit en adoration devant l’un de ses collègues et pas devant lui avait appuyé cette idée là dès le début chez Heath, il en était certain mais ne pouvait pas le blâmer: il aurait surement fait de même à rôle inversés. Aujourd’hui, au moins pour aujourd’hui, les choses étaient différentes alors Ruben agissait différemment aussi. « Merci. » Qu’il lui glissa alors, sincère.
« Je t'ai déjà appris le plus difficile, t'as les gestes et tu sais à quoi t'attendre... vraiment, la préparation est faite, j'aurais beau me répéter... Tu sais aussi bien que moi que toute la préparation du monde peut ne pas compter sur le moment. » Attrapant l’une des frites dans son assiettes, poussant quelques unes autres à ses côtés avec cette dernière, il plissa peut-être un brin du nez en entendant les paroles du chirurgien face à lui. Il le savais aussi bien que lui, oui, cela allait sans dire; ce n’était pas pour autant que ça permettait de rendre les choses plus faciles. « Je sais, oui. » Il avait moins d’expérience dans le domaine mais ce n’étiat pas pour autant qu’il n’avait pas la notion en tête: ils avaient beau être en théorie préparés à tout, rien ne valait la pratique le jour de l’intervention pour dicter exactement la façon dont les choses se passeraient finalement. « Tu sais où me trouver au besoin et à toi de me dire si tu veux que je sois au bloc avec toi le jour J ou non. » Relevant son regard, il posa ce dernier sur Wilson un instant, laissant quelques secondes de silence s’écouler. Parce-qu’il avait déjà la réponse à cette question là, mais l’évoquer à haute voix n’était pas aussi simple que cela pouvait sembler l’être. « J’ai pas besoin que tu sois habillé à mes côtés pour ce jour là, tu risques de finir dans mes pattes pour rien en plus. » S’il pouvait placer une petite remarque ici et là gratuitement de temps à autres, bien sur qu’il le faisait. A la suite de ces mots là en revanche, il ne laissa pas le silence longtemps de mise pour reprendre vite la parole, après un long soupire. « Mais je veux bien que tu sois dans les parages au moins. Si jamais j’ai besoin d’un second avis en cours d’opération. » Parce-que c’était là quelque-chose d’usuelle et de pratiqué d’ordinaire - pourquoi ne pas prendre cette option là ici aussi alors ?
≈ ≈ ≈ {we could bear witness to the rise and the fall} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
Une autre décision que doit prendre Ruben, s'il te veut au bloc avec lui ou non, et quelque chose que tu ne vas pas forcer. Il sera aux commandes, sur tous les plans, et même toi avec ton ego surdimensionné, tu sais t'écraser. Encore heureux, sinon tu serais à la tête du département de neurochirurgie en plus de tout, c'est quelque chose dont tu peux te passer. Tu as suffisamment de cheveux blancs au compteur, pas besoin d'en rajouter une couche. Oui, la liste de tes responsabilités et devoirs ici est longue, tu t'es même rajouté du pain sur la planche en coachant Ruben, mais tu n'y peux rien... Si cela a commencé par de la curiosité mal placée, ce n'est plus ce que c'est à l'heure actuelle. Tu le sais prêt et sa réponse va de pair avec ton propre ressenti. Il a le droit à un léger sourire, parce que bien sûr que oui, tu as entendu la pique. Tu as inventé l'art de dire des vérités tout en rabaissant les gens, si si, tu l'as fait quand le Hartfield n'était pas encore né. "Hmm... Moi et mon expérience on sera dans tes pattes, ça serait bête et dangereux, en effet, si bête et si dangereux." Tu le dis sur le ton de la plaisanterie, cependant, tu sais que c'est vrai, voilà ce que tu te dis alors que ton regard clair se pose de nouveau sur Ruben qui mange aussi. Deux personnes qui se croient en charge et qui essayent de prendre les devants, au bloc ? Ce n'est pas une bonne combinaison, sur le papier, avoir une autre personne compétente est une bonne idée, mais dans les faits, sur le moment, quand chaque seconde compte est importante... ? Dans les faits, il faut que tout soit lisible et coordonné, il faut guider les infirmiers et autres soignants, être en charge, sur tous les points. Tu ne te verrais pas partager cette casquette-là avec un autre médecin sauf en cas d'extrême nécessité, car tout est trop fin et trop précis dans votre discipline. "J'entends ce que tu me dis, je reste en stand-by, au cas où, c'est un bon compromis ça me va." Ce n'est pas la requête la plus folle qu'il puisse faire, c'est même ce qui te parait le plus logique et tu ponctues ta phrase par un hochement de tête. Avant d'être silencieux pendant quelques instants, alors que tu te demandes si tu lui as tout dit. Tu es peut-être toi, mais hors de question de l'envoyer dans la fosse aux lions, tu es son ainé par bien des aspects et si tu ne comptes pas lever le petit doigt s'il arrive quoi que ce soit à Ruben, c'est un peu différent pour le Docteur Hartfield, pas vrai ? "Prépare aussi ton petit discours pour la famille. Que ce soit une réussite ou un échec... ou même un entre-deux, prépare toi, c'est un autre conseil gratuit ça." C'est ça aussi être aux commandes et être en contrôle, savoir anticiper et être préparé à toutes les éventualités. Comme cela, il n'hésitera pas le moment venu et quand il faudra donner des résultats aux personnes concernées. "Attention, je vais commencer à te les faire payer." Cela est dit sur un ton presque accusateur, presque, ce n'est pas vraiment le cas, que Ruben soit rassuré sur ce point-là, tu n'as pas besoin de son argent. "Mais pas pour aujourd'hui." Ou même un autre jour, pour l'heure, tu as fait ta bonne action de l'année, voir même de la décennie en étant aussi courtois avec le jeune homme. "Pour le moment t'as bien bossé gamin donc..." Donc qu'il se détende, qu'il mange ses frites, qu'il aille voir sa copine ou son copain après pour passer un bon moment et pour se vider la tête. Après tout, il n'est pas tout le temps obligé de penser à ses patients, aux opérations et à sa place ici. Tu ne le fais pas et tu ne recommandes à personne de le faire, car c'est une pente très glissante dont on ne revient pas... Malheureusement pas. "Profite." La leçon est terminée, maintenant, c'est le moment de la pause, ça ne fait aucun doute à tes yeux.