(dimension spatiale) Ils sont montés à bord du vaisseau. En ignorant tous les messages d’alertes et autres conseils de l’équipe du navire, ils sont montés à bord. Lily garde son arme à impulsion dans le creux de sa main, son empreinte de pouce prête à l’activer à tout instant. Le faisceau lumineux de son arme illumine l’espace clos d’une lumière rouge, quand bien même ils sont déjà chacun équipés de lunettes à capteurs infrarouges. Le problème de leur siècle, c’est que toutes les espèces ne produisent plus de chaleur et que d’autres ont appris à parfaitement passer sous les radars. En d’autres termes, ils ne peuvent être sûrs de rien et cela les poussa à avancer avec d’autant plus de prudence que d’habitude encore.

Lily n’est pas du genre à agir sous une quelconque impulsion et ce n’est toujours pas le cas, aujourd’hui encore. En réalité, elle nourrit surtout une intuition, et cela est bien assez différent pour qu’elle ait à coeur d’aller au bout des choses, quitte à entraîner Beauregard à sa suite: il n’a pas souhaité la laisser partir seule et, de toute évidence, personne d’autre dans tout le vaisseau n’avait envie de risquer sa peau pour potentiellement sauver celle d’autres personnes, ou bien tomber dans un piège. Et elle les comprend. Malgré elle, elle les comprend tous, ce qui est la raison première pour laquelle elle ne leur en veut pas, sauf peut-être à Lepka qui se retrouve capitaine par intérim tant qu’elle et Ezra se trouvent sur un autre vaisseau - et ça, elle trouve que c’est une véritable connerie. « Le vaisseau est trop calme pour que ce soit une bonne chose. » Ce n’est pas qu’il est calme, c’est surtout qu’il y règne un véritable silence de mort, et elle craint que l’expression soit le reflet un peu trop fidèle de la réalité. Ez… Capitaine, regardez. » Son sang se glace alors que son regard se pose sur le premier cadavre. « Mettez lui les électrodes, on doit voir s’il respire ! » Son torse ne se soulève pas mais toutes les espèces sont différentes.

win: IL RESPIRE
so close: Ez sait pas, même là il est trop teuteu pour arriver à analyser les résultats
fail: c'est dead (littéralement)

Ils auraient du attendre les renforts. Ils auraient du constituer une véritable équipe, avec en représentant des différents catégories: les forces de l’ordre, l’unité médicale, plusieurs espèces différentes selon les conditions atmosphériques sur le vaisseau qui les attendait - et il en passait surement bien des catégories, mais l’idée initiale était surtout de ne pas y aller seuls. Et qu’avaient-ils fait ? Ils y étaient allés seuls, bien sur. Autant parce-que moins ils étaient, le plus simple serait de mener la mission à bien; également parce-que bien des personnes n’avaient pas voulu les accompagner en apprenant qu’ils n’avaient aucune information à donner sur ce qui les attendait sur place. Oui, c’était dangereux. Oui, ils pouvaient plonger droit dans un piège. Oui, ils y allaient quand même.

Alors finalement, ce ne fut que Lily et lui. Lepka était restée en arrière pour gérer le vaisseau - même si elle aurait préféré les accompagner, elle n’avait pas le choix que de respecter la hiérarchie et les ordres de son supérieur. Et puis, étant donné qu’ils n’avaient que trop peu d’informations sur toute la situation, Ezra préférait laisser quelqu’un de confiance aux commandes. « Le vaisseau est trop calme pour que ce soit une bonne chose. » Si calme que la voix de Lily était portée à travers l’air pour aller se répercuter sur tous les murs autour d’eux. « J’aime pas ça. » Il en avait des frissons dans toute la colonne tant cela ne présageait rien de bon pour la suite.

« Ez… Capitaine, regardez. » - » T’emmerdes pas avec le vouvoiement et le Capitaine, on a pas le temps pour ça ici. » Dans d’autres circonstances, il aurait fait appliquer les règles; ici tous les deux, ils se devaient surtout de survivre et de sauver ce qui restait à sauver. Apparemment pas grand chose, si on en croyait la découvert de Lily. « Mettez lui les électrodes, on doit voir s’il respire ! » S’accroupissant auprès du corps qui semblait inanimé, Ezra retira le sac qu’il avait sur le dos pour poser à même ce qui semblait être le torse de la personne à terre les électrodes de repérage. L’écran s’alluma, afficha des données et des caractères, mais rien qu’il n’arrivait à déchiffrer. Il fronça les sourcils. « Tu sais lire ça toi ? » Ce n’était pas une écriture faite pour les humains, mais cela ne ressemblait à rien qu’il avait déjà vu. Et pourtant, il en connaissait un rayon en tant que capitaine. « On dirait que c’est le corps qui transmet les écritures… » Fronçant les sourcils, il tourna sa tête pour observer avec plus d’attention le corps par terre.

« J’aime pas ça. » Pour la première fois depuis bien longtemps, le premier et le second du navire tombent d’accord sans le moindre mal. Sans vouloir être difficile, elle aurait tout de même aimé que leurs avis se rejoignent sur un autre sujet. Leurs craintes sont rapidement confirmées lorsqu’ils tombent sur un corps inanimé et dont ils en viennent même à douter de l’état de santé premier. Puisque c’est Ezra qui porte le matériel médical, c’est à lui qu’elle demande de prendre les devants pour vérifier les fonctions vitales du malheureux. « Tu sais lire ça toi ? » Les données affichées sur l’écran ne sont en rien semblables à ce qu’elle s’était apprêtée à observer, alors elle accuse une seconde de silence au moment de les lire. Elle ne parle pas tant qu’elle n’est pas certaine, c’est une règle avec elle.

« On dirait que c’est le corps qui transmet les écritures… »
« Tu crois qu’il est humain ? Vivant, je veux dire ? »

Parce qu’ils vivent à une période de l’histoire de l’Humanité au cours de laquelle les espèces vivantes ont autant leur place que les autres, inanimées. Et si elle n’a jusque là jamais eu à faire à un droïde un brin perfectionné, celui-ci pourrait être le parfait exemple. « Change le mode de la machine. » Tout le monde le règle toujours pour les êtres vivants, c’est une règle aussi générale que tacite. Il est peut-être venue l’heure de changer les habitudes, justement. « Je crois… qu’il demande si on peut le remettre à zéro ? Faut qu’on essaie de pas en arriver là. » Le droïde contient sans doute de précieuses données quant à ce qui est arrivé au vaisseau et à ses passagers, ils ne peuvent pas se permettre de tout foutre en l’air en osant un reboot, tout ça parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre avec la chose. C’est bien leur chance, tiens.

Rien que de porter son regard sur le corps inanimé devant eux lui filait la chaire de poule. Il avait signé pour ça, il le savait parfaitement, mais ce n’était pas pour autant que ce genre de moment était facile à passer. Il aurait préféré n'avoir qu’à assurer la sécurité des personnes présentes à bord de leur navette sans jamais avoir à se soucier de tout ce qui pouvait se passer autour d’eux dans l’espace. « Tu crois qu’il est humain ? Vivant, je veux dire ? » Les écritures sur l’écran continuaient de défiler dans une langue qui ne leur était pas connue, ou qu’il n’était en tous cas passe assez compréhensible sans qu’ils aient accès à une aide de traduction. Et pourtant, le Capitaine en parlait plus d’une de langue. « J’en ai absolument aucune idée. » Il savait que ce n’était pas là une réponse attendue de sa part, mais c’était pourtant stricte vérité: il n'avait aucune idée de ce qui se passait sous ses yeux. « J’ai jamais eu à faire à ce genre de chose. »

« Change le mode de la machine. » Il obtempéra sans hésiter un seul instant. « Je crois… qu’il demande si on peut le remettre à zéro ? Faut qu’on essaie de pas en arriver là. » Penchant légèrement la tête sur le côté, plissant dans la foulée les yeux, Ezra s’aperçut qu’en changeant le mode de la machine, cette dernière était en train de s’adapter aux personnes qui l’utilisaient; et donc que le mode d’écriture était en train de changer par la même occasion. Ca prenait quelques instants pour s’afficher, mais c’état en cours d’exécution. « Il est surtout en train de nous analyser. » Ce n’était donc effectivement pas un humain, mais un droïde bien entrainé doté d’un scanner intégré, qui par défaut lorsqu’il se retrouvait inanimé, passait en mode défense. « Et j’ai l’impression qu’il a bien compris d’où on venait. Et qu’il… On est dans la merde. » Se relevant d’un coup, Ezra arracha sans ménagement la machine qui avait été reliée par ses soins au corps inerte. Plongeant son regard dans celui de Lily, il soupira. « Il a réussi à attraper les coordonnées de mouvement de notre vaisseau. En prenant le contrôle de la machine. » Oh, cette partie là était facile à comprendre sur l’écran: toutes les données enregistrées dans la machine s’affichaient désormais et avaient été accessibles par le droïde.

« J’en ai absolument aucune idée. »Bien qu’elle espérait une réponse différente, elle n’en tient pas personnellement rigueur à son capitaine. Elle est tout aussi perdue que lui, malheureusement. « J’ai jamais eu à faire à ce genre de chose. » - « Moi non plus. » Elle souffle, sans être capable d’amener la moindre réponse à son tour. Ils sont tous les deux démunis face à une machine qui tente pourtant de communiquer avec eux. Malgré tout, ils ne baissent pas les bras et tentent de nouveaux réglages pour aider leur cause. « Il est surtout en train de nous analyser. » Elle fronce aussitôt les sourcils, pas certaine que ce soit une réelle bonne nouvelle. Peu importe ce qu’il tente de trouver, cela n’est pas synonyme de bonne nouvelle pour eux.

« Et j’ai l’impression qu’il a bien compris d’où on venait. Et qu’il… On est dans la merde. » Le capitaine se relève d’un coup et elle a pour réflexe d’en faire de même, ses mouvements ayant pour habitude de se calquer sur ceux de son supérieur hiérarchique. Elle le traite souvent d’homme bête, mais il n’en est pas moins un bon capitaine, et elle doit reconnaître qu’il a beaucoup plus d’expérience qu’elle. « Il a réussi à attraper les coordonnées de mouvement de notre vaisseau. En prenant le contrôle de la machine. » - « Il a quoi ? » Elle ne lui demande pas de répéter, elle est simplement en train d’accepter la nouvelle par elle-même. Difficilement. Ils se sont fait avoir comme des bleus. « Contacte le vaisseau. » Elle n’est pas celle qui devrait donner des ordres mais la situation est urgente et cela lui passe soudainement bien au-dessus de la tête. « Je vais trouver comment le débrancher. » Elle ne dit pas qu’elle va essayer, elle dit qu’elle va le faire ; Lily ne veut pas savoir ce qu’il compte faire en ayant le contrôle de leur vaisseau, mais cela n’est de toute façon pas synonyme d’une annonce positive. De toute façon, elle s’est déjà rapprochée du robot et est occupée à tenter d’en ouvrir la taule, sans pour autant y parvenir aussi rapidement qu’elle l’aurait aimé. « Merde, il est solide. » Elle fulmine. Ils sont bien loin de tout ce qu’elle avait imaginé. « Tu arrives à contacter le vaisseau… capitaine ? » Elle appuie son grade sur le tard, tentant de ne pas le laisser penser à une quelconque preuve d’insubordination de sa part.

WIN - le vaisseau entend leur appel 5/5
SO CLOSE - la connection se fait jusqu’au vaisseau mais personne ne semble répondre pour le moment
FAIL - le signal est totalement brouillé, impossible de contacter qui que ce soit

« Moi non plus. » Même s’il s’était effectivement douté que ce serait là la réponse de la jeune femme, ce n’était pas pour autant qu’il était satisfait que ce soit le cas. Il soupira quelque-peu, alors que son regard et ses gestes continuaient d’essayer de trouver des réponses - sauf que plus les secondes s’écoulaient, plus il avait l’impression qu’ils s’enfonçaient dans un piège et quand il put enfin lire quelques lignes sur l’écran de leur machine et qu’il comprit que cette dernière était désormais sous le contrôle de l’androïde sur lequel leurs regards étaient posés, il eut le réflexe de faire un pas en arrière. « Il a quoi ? » Elle avait parfaitement entendu.

« Contacte le vaisseau. Je vais trouver comment le débrancher. » Il était déjà en train de régler la portée des ondes de sa montre pour tenter d’entrer en communication avec ceux restés sur le pont en arrière à leur place. La connexion fut établie rapidement, bien heureusement. « Ici le Capitaine Beauregard, écoutez moi. » Il laissa quelques secondes s’écouler, sans entendre le moindre mot en retour - pourtant, il se savait en liaison avec eux. Il répéta une seconde et une troisième fois sa phrase, sans succès. « Merde, il est solide. Tu arrives à contacter le vaisseau… capitaine ? » Il jeta un regard de travers à Lily. « Laisse tomber les formules d politesse vraiment. »

« J’ai aucune réponse de la part de l’équipe là-bas. » Le silence qu’il laissa un instant s‘installer était lourd de sens, malheureusement. « Pour le bien des personnes qui sont là-haut, j’espère que c’est nous qui sommes coupés du monde, honnêtement. » Parce-que c’était là les deux versions possibles de cette réalité: soit la communication avait été coupée pour les isoler eux, ou alors tout le vaisseau était sous l’emprise d’un tiers qui les empêchait d’entendre ce qu’il se passait là-bas. « En attendant… » Faisant quelques pas pour explorer la pièce autour d’eux, Ezra finit par tomber sur un extincteur - il connaissait ce dispositif pour en avoir vu dans les livres sur la façon dont les humains vivaient à l’époque - et s’en servit comme d’une masse et l’écrasa contre le robot. Ce dernier était bien moins en forme désormais. « Regarde s’il alimente toujours notre machine maintenant. » Aux grands maux, les grands moyens.

Le capitaine Beauregard tente de rentrer en contact avec le vaisseau à plusieurs reprises mais après aucune d’elle Lily n’arrive à entendre de réponse de la part du transpondeur. Une part d’elle espère simplement que la voix est trop basse pour être entendue par elle, mais tout son être sait déjà que cela n’a rien à voir avec la véritable réponse à trouver derrière tout cela: personne ne lui répond, tout simplement. Silence radio. « Laisse tomber les formules de politesse vraiment. » Elle serre les dents et hoche la tête, sans lui rappeler en retour que sa gestion ou non des formules de politesse n’est pas leur priorité en cet instant. « J’ai aucune réponse de la part de l’équipe là-bas. » - « J’espère qu’il ne s’agit que d’un problème logistique. » En d’autres mots: que personne n’ait profité de leur absence pour prendre place sur le vaisseau et mettre à mal son équipage, autant que ses passagers. « Pour le bien des personnes qui sont là-haut, j’espère que c’est nous qui sommes coupés du monde, honnêtement. » En ces temps difficiles, ils ont au moins le mérite d’être sur la même longueur d’ondes, et c’est sans doute mieux que rien.

Ils sont compétents. Ils peuvent gérer n’importe quelle attaque ennemie, même en absence du premier et du second de bord. « En attendant… » Il utilise un lourd objet pour frapper la machine, ce qui surprend Lily et la pousse à violemment reculer, de surprise bien plus que de peur. « Regarde s’il alimente toujours notre machine maintenant. » - « Tu pourrais prévenir quand même. » Elle râle de ses méthodes de travail mais a au moins pour mérite d’avoir abandonné les formules de politesse, ce dont il devrait la féliciter. Néanmoins, elle ne tarde pas avant de s’occuper de la machine en question et d’appuyer sur tous les boutons de cette dernière pour en vérifier la connectivité. « RAS, je crois. » Elle ne peut pas en être certaine, et c’est bien ce qui l’inquiète, raison pour laquelle elle attrape à son tour le lourd objet rouge pour frapper la machine. Histoire d’être sûrs. « Contacte les à nouveau. » Et sans doute parce que leur méthode n’avait pas pour avantage d’être discrète, ce sont toutes les lumières autour d’eux qui deviennent rouge et signalent l’état d’alerte: le vaisseau comprend qu’il est attaqué.

WIN - leur vaisseau mère répond
SO CLOSE - quelqu’un leur répond sur le vaisseau mère, uniquement pour dire qu’ils sont eux aussi attaqués
FAIL - pas le temps de contacter qui que ce soit qu’une armée leur tombe dessus

« J’espère qu’il ne s’agit que d’un problème logistique. » Il espérait très fortement aussi qu’il s’agisse là que d’un problème, mais un mauvais pressentiment s’était emparé de lui depuis l’instant où ils avaient quitté leur vaisseau et ne l’avait pas quitté jusque maintenant. Les lignes qui s’affichaient sur leur machine n’étaient pas rassurantes, et s’ils avaient pu comprendre toute la complexité du message dès le début peut-être que cela aurait pu être un brin mieux - mais comme toute la première partie avait été écrit dans une langue incompréhensible pour eux, ils se retrouvaient en manque d’informations potentiellement virales.

En attendant de pouvoir entrer en communication avec leur vaisseau, il leur fallait débrancher le robot puisque ce dernier émettait tout de même des ondes qui n’étaient pas dans leur intérêt. Lily n’arrivait pas à mettre le système hors connexion, pas de problème: ce serait donc avec la force qu’ils règleraient le soucis. « Tu pourrais prévenir quand même. » Il esquissa un semblant de fin sourire amusé, en relevant son regard vers elle. « Ca aurait gâché l’effet de surprise, justement. » La vie du reste de leur population était en danger et il trouvait tout de même moyen de glisser là une touche d’humour. « RAS, je crois. » - « Bien. » - « Contacte les à nouveau. »

Il avait à peine commencé à appuyer sur son émetteur que des lumières rouges se firent percevoir de partout autour d’eux, signalant qu’un danger était présent; et le danger, c’était eux. Merde. « Allo ? » L’esprit d’Ezra fut cependant rapidement accaparé de nouveau par la voix qui parvenait depuis l’émetteur: ils avaient établi un contact avec leur équipage. « Ecoutez, Capitaine Beauregard en communication. J’ai besoin de savoir si vous êtes en quelconque danger ou si tout le monde va bien. » Se relevant, il jeta un dernier coup d’oeil au robot posé sur le sol avant de se parcourir quelques mètres vers l’un des murs pour voir s’il pouvait jeter un coup d’oeil à travers une ouverture protégée et apercevoir leur vaisseau. « Non Capitaine, tout le monde va bien ici, on attendait de vos nouvelles. » Ses pas s’arrêtèrent et il retourna son regard vers Lily.

WIN: c’était un piège, mais c’est eux qui sont dedans finalement.
SO CLOSE: une armée leur tombe dessus (ouais je copie y’a quoi).
FAIL: "suite à l’intrusion d’éléments indésirables à bord de ce vaisseau, ce dernier s’autodétruira dans cinq minutes".