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 (jolie #11) ex's & oh's

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Jo Carter
Jo Carter
Les lauriers factices
Les lauriers factices
(jolie #11) ex's & oh's MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
(jolie #11) ex's & oh's 24bfe89da55b6f605a82b8084279d0cf4d4f2291
POSTS : 6213 POINTS : 500

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(jolie #11) ex's & oh's 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(jolie #11) ex's & oh's Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
(jolie #11) ex's & oh's 9b290b3add35d37c25ed651d6384b72c2f79ee59
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(jolie #11) ex's & oh's F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
(jolie #11) ex's & oh's 09a4a9589497b6d8825fa1e0b65d4a38abdb10d5
LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(jolie #11) ex's & oh's 7fc4cfbb755fc3726076c43f86fcb3f27070217a
PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, mine, carson, joseegan, harter) ◦ ©dejjavus (gif lee), ©blondewhoregifs (gif peggy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter
https://www.30yearsstillyoung.com/t48702-libre-riley-keough

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Message(#) Sujet: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyMar 10 Oct 2023 - 0:40




ex’s & oh’s
@Charlie Fawcett ☆ crédit/ssoveia

"Y a pas moyen d’avoir ce genre de conversations par texto, on est pas des sauvages. Laisse-moi entrer." Une entrée en matière digne de Jo qui, son sac de voyage à l’épaule, n’attendit pas que Charlie l’autorise à entrer dans son loft. Lunettes de soleil vissées sur le nez, petit corps engoncé dans une robe digne de son trousseau usuel, aussi courte qu’elle était moulante, elle poussa la porte du bout de sa manucure toute fraîche avec la même énergie que si elle avait été la propriétaire des lieux, claqua un baiser sur la joue de Charlie en lui laissant une trace de rouge, et marcha à l’aveuglette pour investir le domaine. Les bouteilles à la mer de Charlie, elles étaient rares, alors il fallait être consciencieux quand c’était l’heure de les saisir pour en découvrir tous les secrets. Peut-être que Jo avait besoin de détourner son attention de quelque chose, peut-être qu’elle avait besoin de faire une pause dans son planning qui contenait plus d’entrées au compteur que le dernier film de Ben Affleck au Box-Office, toujours est-il que le comment on fait pour travailler avec son ex ? qu’elle avait reçu quelques heures plus tôt de la part de la jeune femme, il avait fait s’illuminer comme une guirlande de Noël tous les voyants de la machine de cynisme qu’était Josephine pour la faire débouler ici avec l’intention ferme de savoir le fin mot de l’histoire "Tu me laisses prendre une douche, tu nous prépares un truc à grignoter, et je veux tout savoir." Tout, répétèrent ses yeux qu’elle fit apparaître en glissant la monture de ses lunettes plus bas sur son nez pour fixer résolument Charlie. Pas difficile de savoir comment elle réussissait à se faire respecter, ses travers de petit roquet l’aidant sans nul doute à régenter son monde, et ça comptait les rares amis qu’elle avait. Charlie ne lui en tiendrait pas rigueur. Charlie savait. Charlie l’acceptait la plupart du temps parce que c’était comme ça, et que Jo n’avait pas la prétention de vouloir changer pour faire plaisir aux copines. Ça allait mieux entre elles depuis des mois maintenant, que Jo se pointe ici sans prévenir alors que la blonde avait visiblement besoin de quelqu’un à qui parler, c’était une preuve irréfutable que la page était tournée ; elle était même prête à passer le weekend avec elle pour avoir tous les tenants et les aboutissants de son histoire, si ce n’était pas de l’amitié ça.

Elle alla prendre cette douche qui lui faisait envie, elle se prélassa certainement trop longtemps sous la multitude de jets offert par le luxe évident de l’endroit où elle venait de mettre les pieds et qui ne jurait pas avec la nouvelle vie qu’elle menait, et sortit avec les cheveux humides de là, le corps enveloppé dans un peignoir qu’elle avait trouvé dans un tiroir sans se figurer si Charlie serait d’accord ou pas. Elle repartirait avec, inutile de le dire, et alors qu’elle fit une halte dans la chambre de la jeune femme où elle avait posé son sac de voyage pour récupérer son téléphone, elle décida finalement de le laisser de côté pour rejoindre la cuisine de ce loft dans lequel elle ne s’était pas très souvent rendue. De fait, elle examina un peu les alentours sans en avoir l’air, vérifia l’état de la poussière sur les meubles en faisant glisser son index avec la nonchalance qui caractérisait son insolence, et arriva enfin à bon port, là où l’attendait ce qu’elle avait ordonné avec la volonté d’une princesse, celle qu’elle était sous la carapace de racaille qu’elle portait trop souvent pour éviter d’être atteinte. Se hissant sur la pointe des pieds pour s’aider à grimper sur le premier coin de meuble qu’elle trouva, elle tendit la main en direction de Charlie pour qu’elle lui tende le verre qu’elle lui avait préparé, et lui demanda en même temps "C’est bon, je suis prête. Hésite pas à aller dans les détails, faut que ça reste fidèle à la version originale." Elle aurait beau devenir la plus grande chanteuse sur terre, la cible privilégiée des rumeurs et des histoires montées de toutes pièces, qu’elle ne se saurait jamais de ne pas se délecter des ragots, quelle ironie.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

    (jolie #11) ex's & oh's ZhUxEFTm_o
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    :sing::
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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyMar 17 Oct 2023 - 1:40


"Y a pas moyen d’avoir ce genre de conversations par texto, on est pas des sauvages. Laisse-moi entrer."
« Tu dis s’il te plaît et je te laisse rentrer. »

Elles sont des enfants à qui on a donné un métier et une maison, voilà tout, mais Jo a de son côté éternellement l’air d’une princesse Barbie dont personne n’aurait pensé à vérifier la longueur (courte) de la robe au moment de sa création. Elle entre sans que Charlie ne s’y oppose réellement, sans doute parce qu’elle est heureuse de la retrouver même si elle sait que la moindre discussion entre elles signifie qu’elle devra y donner toute sa patience. Après tout, elle lui a volontairement tendue une perche, et c’était bien pour s’imposer son sourire en coin, son rouge à lèvres dont elle lui demandera la teinte exacte, et son regard aussi inquisiteur que fatigué. Le tout parsemé d’un baiser sur sa joue, parce qu’elles ont bien compris qu’une amitié était bien assez demander à leur patience et leur capacité à se supporter l’une l’autre. "Tu me laisses prendre une douche, tu nous prépares un truc à grignoter, et je veux tout savoir." Tout est un peu trop souligné pour que Charlie puisse penser s’en sortir avec un résumé général, mais ça aussi elle s’en doutait avant même l’arrivée de Jo. « Je nous commande un truc. » Ce sera toujours préférable au fait de prendre le temps de cuisiner et tout ce qui s’ensuit, si jamais vous demandez à Charlie, qui fait désormais signe de la main à Jo pour qu’elle aille se doucher et fasse déjà place.

La douche de Jo est tellement longue que la commande a le temps d’arriver avant qu’elle sorte de la salle de bain, ce qui permet au moins à Charlie de transvaser les plats sur de véritables assiettes. Au moins, elle peut entretenir une certaine illusion et faire croire qu’elle a préparé ce brunch digne d’un restaurant avec ses propres mains, ou presque. Lorsqu’elle en sort enfin, habillée de ce qu’elle a trouvé dans la salle de bain de la blonde, Charlie se fait la remarque que jamais le peignoir avait été aussi proche de toucher le sol. « Je dois y dire adieu, hm ? » Et si ce n’est pas à lui, ce sera sans doute à d’autres vêtements de Charlie qu’elle pourrait préférer porter plutôt que de remettre sa robe. Et quand bien même, peu importe: elle ne mime pas davantage en avoir quoi que ce soit à foutre. "C’est bon, je suis prête. Hésite pas à aller dans les détails, faut que ça reste fidèle à la version originale." Oh, ça. Pour peu, elle aurait pu nier davantage le problème et arriver à se persuader d’avoir invité Jo uniquement pour sa bonne compagnie et sa capacité à lui apprendre de nouvelles insultes très régulièrement. Mais non. Charlie préfère encore boire une gorgée de son Mimosa, dont elle a donné un semblable à Jo, avec une tasse de café pour tout de même pas qu’elle la prenne pour une alcoolique. « Kendall va venir bosser à Brisbane. » Kendall qui a merdé, Kendall qui est la raison pour laquelle elles ont été présentées en premier lieu, pour un baiser photographié grâce à Megan. Kendall, dont elle a entendu le nom mais qu’elle n’a sûrement jamais vu en personne - quoique Charlie ne doute pas que Jo ait déjà tapé son prénom sur Instagram, ou remonté les photos de Charlie pour le trouver. « Je suis à peu près certaine que je dois en informer ma hiérarchie si mon ex bosse avec nous, déjà. - Il est dans la police, je te l’ai dit ça ? Je sais pas, alors voilà. » Et elle pense déjà à Anwar et au regard qu’il posera sur elle, sans qu’elle puisse pour autant arriver à anticiper ce qu’il en pensera. Il anticipera les problèmes, au moins, à n’en pas douter. « C’est mon ex par principe. Parce qu’on passait trop de temps à se disputer pour envisager autre chose. » Par principe, et non parce qu’elle ne l’aime plus. « Mais j’ai pas le temps de gérer ça. Et j’en ai pas envie. » Mais toute sa bonne volonté partira en fumée au moment où elle le verra, évidemment. Elle le sait, et Jo le sait déjà aussi. « Et je me disais que c’était un sujet assez cliché pour que ça devienne le thème d’une journée entre filles. T’as vu, je pense à toi. » Le sourire est forcé, l’auto-dérision nécessaire. Finalement, elle n’est même pas certaine qu’il y ait plus à en dire ; elle n’a simplement pas la force de gérer Kendall alors qu’elle gère à peine sa propre vie pour l’heure.
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Jo Carter
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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyMar 17 Oct 2023 - 6:42




ex’s & oh’s
@Charlie Fawcett ☆ crédit/ssoveia

"Je t’offrirai une robe, tu gagnes au change." Une robe qu’elle ne payerait même pas par ailleurs, c’était ça la vie d’artiste. Assise sur le meuble le moins haut de la cuisine de Charlie, Jo rejeta le Mimosa qu’elle lui tendit pour préférer la tasse de café — même si préférer était un bien grand mot vu la grimace qu’elle laissa filer en en buvant une gorgée —, et attaqua d’emblée le sujet parce qu’elle n’était pas là pour chômer. Charlie n’avait pas souvent besoin d’être épaulée, elle était robuste ; une force de la nature avec une plastique de rêve et des traits de statut antique, mais une force de la nature quand même, qui savait très bien cacher ses maux sous du sarcasme. Elles n’étaient pas bien différentes sur ça, c’était probablement pour cette raison que quand un truc n’allait pas, elles se retrouvaient toujours. Elles parlaient le même langage, et ça demandait moins d’efforts du coup, d’avouer un coup de moins bien, c’était sous-entendu, et ça leur allait très bien. Jo n’était pas dupe, et Charlie avait d’autres amies plus délicates, qui sauraient parfaitement la brosser dans le sens du poil : aussi quand elle venait à elle, c’était qu’elle avait besoin d’être secouée comme un prunier, et l’inverse était d’autant plus vrai, même si Jo s’en remettait davantage à elle pour le réconfort qu’elle lui procurait en s’inquiétant sincèrement pour elle, chose à laquelle elle n’était pas habituée. Elle l’aurait regrettée la blonde si elles n’avaient pas réussi à se rabibocher, c’est souvent ce à quoi elle pensait quand elles se retrouvaient à parler de tout et de rien.

Elles ne parleraient pas de tout et de rien ici, c’était une évidence entamée par la voix de Charlie qui se lança enfin dans ses explications. Jo plongea son nez dans sa tasse, mais ne but pas une gorgée supplémentaire de son café, s’arrêtant en bon chemin pour remettre une identité sur le nom que la jeune femme mentionna. Elle eut l’air de réfléchir un instant, et puis ses doigts claquèrent pour mieux la pointer de l’index quand elle s’exclama, soudainement éclairée et les yeux grands ouverts "Kendall-le-bâtard." Tous les mecs de ses copines avaient ce surnom plus ou moins objectif selon ce qu’elle savait d’eux. En l’occurence, il avait été la raison pour laquelle Charlie s’était pointée pour lui rouler des pelles sous l’objectif de Barbie photographe, alors elle pouvait se permettre ce sobriquet qu’elle n’utiliserait plus au demeurant, c’était juste pour resituer un peu les choses. Croisant les jambes sous son peignoir qu’elle referma en bas — pour mieux le rouvrir en haut une seconde plus tard —, elle posa sa tasse de café à ses côtés, et emprunta le genre de posture que seuls les thérapeutes prenaient. Concernée, mais pas trop, elle regretta presque de ne pas porter de lunettes de vue pour se donner un air intelligent.

Putain, depuis quand elle était devenue le docteur love de toutes ses copines ? Inutile de répondre à cette question, elle préféra lui faire "T’es peut-être pas obligée de prévenir ta hiérarchie. Ça reste ta vie privée, et à moins de déjà programmer de te le retaper, y a pas de chances que ça bouscule tes habitudes, si ?" Bah, étant donné qu’elle se mettait déjà la rate au court-bouillon, ça devait lui trotter dans la tête sinon elle traiterait l’info comme une anecdote, pas comme un problème. Elle fronça les sourcils, Jo "Lui, il sait que vous allez bosser ensemble ? Vous vous êtes déjà revus ?" Charlie ne lui en voudrait pas de lui poser des questions, il fallait avoir toutes les informations pour faire une analyse correcte de la situation. Comme quoi, Jo savait prendre les choses à coeur. Même si là, elle émit un léger rire à la suite des paroles de la blonde "Ouais, t’en as pas envie, mais t’as déjà fait le tour de tous les scénarios possibles et imaginables, hm ? Je comprends, il a les yeux vraiment très bleus." Preuve qu’elle savait parfaitement de qui elles parlaient là vu qu’elle avait vérifié sa gueule sur Instagram à l’instant-même où Charlie lui avait parlé de lui à l’époque. Elle jugeait à peine, elle aussi avait un truc pour les yeux vraiment très bleus — et si le sujet n’était pas aussi délicat, peut-être que Jo aurait accusé Charlie d’avoir un type, mais en fait hmm nope, très mauvaise idée "Je suis touchée en plein coeur par ta sollicitude. Vraiment, c’est un goal d’être celle à qui on s’en remet quand ça concerne des histoires d’exes." Elle en mangeait assez en vrai, des histoires d’exes, merci bien. Cela dit, quand ça ne concernait pas les siens, c’était plus fun — encore que, tout était relatif. Mais impliquée désormais, elle finit par demander à Charlie "Sans parler de son arrivée à ton boulot, vous êtes parlés quand la dernière fois ?"


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyJeu 26 Oct 2023 - 4:43


"Kendall-le-bâtard."
« Kendall mon ex. »

Elle n’en est pas au point où elle le qualifie de bâtard. Ou du moins, elle l’a dépassé, parce qu’elle a effectivement pensé qu’il en était un, et pas une seule et unique fois. Ils ont eu leurs hauts et leurs bas, et elle avait appris à se faire à l’idée d’un entre-deux proche d’un juste milieu, maintenant. Charlie a largement été aidée par l’absence de contacts entre eux, évidemment, mais c’était sans doute mieux que rien. A ne plus lui parler, elle avait peu à peu appris à tourner la page. "T’es peut-être pas obligée de prévenir ta hiérarchie. Ça reste ta vie privée, et à moins de déjà programmer de te le retaper, y a pas de chances que ça bouscule tes habitudes, si ?" La blonde a un rire nerveux. Elle, capable de bousculer ses habitudes parce qu’une personne revient dans sa vie ? Non, bien sûr que non (bien sûr que si). Elle ne sait pas si Jo se rend compte que la simple utilisation du prénom “Kendall” suffit à expliquer l’étendue des dégâts et, surtout, l’étendue de sa propre capacité à foncer dans la gueule du loup, tête baissée, et toutes les autres images du genre. « Ça, au moins, c’était pas si pire. » Se le taper. Elle répond avec un sourire maigre, bien consciente qu’elle ne devrait pas envisager une telle idée parce qu’elle vient avec son lot d’autres mauvaises idées. Mais fichu pour fichu, elle tente au moins de se montrer transparente envers Jo. Autant qu’elle le peut, disons. "Lui, il sait que vous allez bosser ensemble ? Vous vous êtes déjà revus ?" - « La dernière fois qu’on s’est parlés, il savait très bien où je travaillais. » Alors oui, il savait sûrement qu’ils étaient voués à travailler ensemble, et c’est sûrement la raison qui fait qu’elle lui en veut, parce qu’il s’apprête pas seulement à faire le bordel dans ses sentiments, mais il s’apprête aussi à le faire dans son travail - et ça, elle ne peut pas le lui pardonner. Son travail est une partie de sa vie qu’elle compartimente et protège, et il le sait. Il a le droit de tout changer dans son quotidien, ou tout du moins il en a le pouvoir, mais Kendall sait qu’il ne doit pas toucher à son travail. « On s’est pas revus. Je sais qu’il va être muté. J’ai pas cherché à savoir quand. » Trop tôt pour qu’elle puisse arriver à se blinder avant que ce moment arrive.

"Je comprends, il a les yeux vraiment très bleus." Charlie l’observe un instant en silence, pas franchement étonnée que Jo ait mené son enquête pour poser un visage sur une histoire. Elle aurait fait la même chose en retour, et seul le contraire l’aurait étonnée. « T’en sais quelque chose. » Ce n’est pas voué à être une attaque, mais elle n’aurait pas été elle si elle avait manqué cette occasion pour lui renvoyer la balle. Elle aussi, elle flanche pour des yeux très bleus, et ce sont ces derniers qui lui donnent parfois assez de matière pour s’arracher les cheveux, surtout alors qu’ils sont voués à travailler ensemble. "Sans parler de son arrivée à ton boulot, vous êtes parlés quand la dernière fois ?" Elle pourrait dire qu’elle ne le sait pas et qu’elle ne s’en souvient pas, mais ce serait un mensonge et elle en exempt Jo. « Y’a un an. Quand on a rompu, chacun a fait sa vie pour une fois. » Elle a agi comme si de rien n’était auprès de Cameron, il a fait Dieu-sait-quoi auprès de Dieu-sait-qui, et pour une fois Charlie n’a pas essayé de revenir vers lui. « Et puis j’ai pu choper Jo Carter grâce à lui, j’avais plus besoin de lui parler après ça. » Elle le dit dans un sourire qui tente de dédramatiser un peu toute la situation, sans exactement savoir si cela fonctionne. N’empêche qu’elles se sont rencontrées grâce à lui, d’une certaine façon. « Je veux pas un pep talk pour savoir comment gérer de travailler avec son ex, je suis juste dépitée que de toutes les villes du pays, c’est à Brisbane qu’il atterisse. » Il avait bien trop de choix pour qu’elle puisse penser que cela ressemble à un foutu hasard. « Je sais que tu t’y connais en yeux bleus du genre. » Pas que Midas soit son ex (quoiqu’elle serait pas étonnée que Jo lui ait dit ce genre de choses une fois ou deux ou dix), mais ils ont connu leurs hauts et leurs bas et ont toujours été forcés de collaborer, alors cela relève plus ou moins du même genre de problème. Le sien est simplement un peu plus à base de paillettes et de passages devant les caméras.
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Jo Carter
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Les lauriers factices
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(jolie #11) ex's & oh's MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : son adresse fixe est toujours au #421 carmody road, toowong, là où se situe la petite maison cosy de sa grand-mère, ava. elle n’y est quasiment plus, victime de son succès et de ses voyages incessants, bringuebalée d’un fuseau horaire à l’autre, d’une chambre d’hôtel grand luxe à une autre
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POSTS : 6213 POINTS : 500

TW IN RP : langage cru et grossier, mention de violence paternelle, mention de maladie d'alzheimer, surexposition médiatique (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(jolie #11) ex's & oh's 8a0q
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want(jolie #11) ex's & oh's Uhny
CARSON ◦ so now we play our separate scenes now he's in your bed and layin' on my chest now i'm in my head and wonderin' how it ends ends ends
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
(jolie #11) ex's & oh's F37857debdddafb7e52743ecb06156bbd31b585c
HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

scarlett#4laurie#8nicholas#21megan#12charlie#13micah#8midas#29olive#7laurie#6 (fb 2009)

RPs EN ATTENTE :
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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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PEGGY ◦ there ain't no words to the song i'm here to sing no there ain't no words to the song i came to sing oh i just don't know the words to tell you what i mean and i'm at the end of my mind trying to do the right thing (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
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DC : evelyn pearson & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptySam 28 Oct 2023 - 6:40




ex’s & oh’s
@Charlie Fawcett ☆ crédit/ssoveia

"J’ai pas de conseil à te donner, mais tu crois pas que ce serait le moment d’arrêter de penser avec ta —" Si elle s’exempta de verbaliser sa pensée, Jo pointa tout de même du doigt l’entrejambe de Charlie avec son index, toujours éloignée d’elle, juchée sur son coin de meuble sur lequel elle était confortable, ne sachant pas s’asseoir sur une chaise de toute façon. Finalement, elle haussa les épaules, prenant une mine de fausse innocence qui ne collait définitivement pas au personnage Jo Carter "Je sais pas, je dis ça comme ça." Sans attaque ni reproche, juste en constatant qu’il y avait quelque chose qui tenait Charlie, et que ce n’était certainement pas son coeur qui le lui dictait si elle en jugeait par son tableau de chasse post-rupture. Chacun son délire, Jo n’émettait pas d’avis sur le sujet parce qu’elle avait autre chose à foutre de sa vie, mais elle était là pour ça aujourd’hui, alors elle pouvait se permettre de renouer avec sa tendance notoire à parler cru sans craindre que la blonde le prenne mal. Encore une fois, elle l’avait fait venir pour une raison, et ce n’était pas seulement pour l’écouter. Reprenant une gorgée de son café, elle garda son regard posé sur Charlie qui répondait à ses questions sans lui donner l’impression de chercher à lui mentir, et c’était une bonne chose, qu’elle prenait en compte et qui lui permettait de remettre les choses dans leurs contextes sans avoir à jouer aux devinettes. En l’occurence, ce Kendall avait toutes les cartes en mains lui aussi pour venir emmerder Charlie sur ses plates-bandes, à croire qu’il l’avait fait exprès — son instinct lui disait que c’était le cas, et dans l’intimité de ses pensées, elle ne dérogea pas à sa première impression le concernant : c’était bel et bien un bâtard "Tu peux pas tenter de convaincre ta hiérarchie de l’assigner à un autre poste ? Je sais pas comment ça fonctionne dans la police, je fais que poser des questions pour comprendre." se défendit-elle, levant la main qui ne tenait pas sa tasse près de son visage.

Un ange passa après que le mention d’yeux très bleus fut faite, et si la chanteuse resta un instant silencieuse, le bout de sa langue balayant sa rangée de dents du haut, c’était parce qu’elle s’était jurée de ne pas relever ce genre de choses en présence de Charlie. Elle ne voulait pas parler de Midas avec elle. C’était sans doute idiot comme elles étaient redevenues copines comme cochonnes depuis quelques temps, mais en fait non, il y avait des choses qui, si elles méritaient qu’on passe l’éponge, ne méritaient en revanche pas d’être oubliées — et Jo n’oubliait pas grand-chose quand elle avait été blessée. Elle choisit donc de passer outre sans rien dire, descendant de son coin de meuble en retrouvant le sol dans un petit saut gracieux pour s’approcher de l’îlot central où, après avoir posé sa tasse fumante, elle posa ses mains en les harponnant au bord qu’elle tint en enfonçant sa tête dans ses épaules "C’était quel genre de relation ? Je sais que ça s’est pas fini comme tu l’espérais, mais tu l’aimais comment ?" Les pieds dans le plat, toujours, et pour s’en défendre, Jo ajouta en roulant des yeux comme la petite boule d’impatience qu’elle était "Tu m’as pas seulement fait venir pour que je t’écoute, t’as envie de parler de lui, et je t’en donne l’occasion. Promis, je vais y aller mollo sur le sarcasme." Elle leva sa main droite, prête à le jurer, mais interjeta brièvement à ce que Charlie ajouta juste après, à propos de la fois où elles s'étaient rencontrées "Choper, c’est un peu exagéré. Mais c’est vrai que rien que pour ça, sa côte de popularité prend un ou deux points supplémentaires. Je veux dire, ta vie aurait été tellement chiante sans moi, tu devrais le remercier d’être un connard, ça t’a remise sur le droit chemin." Et si elle battit des cils pour fanfaronner, ne manquant pas une occasion de faire briller son armure à paillettes, elle retrouva bien vite son sérieux pour enchaîner rapidement sur ce que Charlie lui disait "Et je suis pas là pour te faire un pep talk. Je suis pas la mieux placée pour débattre de ce sujet-là." Pas uniquement parce qu’à la seconde où elle avait décidé de pardonner à Midas ce qu’il avait fait et d’accepter de travailler avec lui sur leur duo, ils s’étaient retrouvés à s’embrasser sans délai. Vraiment très mal placée pour débattre sur le sujet donc, d’autant que Charlie ne le savait pas à ce moment-là, mais leur histoire était repartie pour un tour alors vraiment, elle s’abstiendrait de donner des leçons sur la question — étonnant, pour une fois. Elle marqua un temps de réflexion, balayant des yeux le couvert dressé par Charlie, et finit par poser LA question sur le ton traînant qui était le sien "T’as peur que ça te foute en l’air qu’il soit là, pas loin de toi ?" Encore une fois, elle passa sur le sujet des yeux bleus, plus concernée par l’état d’esprit de sa copine qu’elle regarda sérieusement, la tête inclinée sur le côté, sa mine légèrement froncée incitant à la confidence.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyMer 8 Nov 2023 - 0:29


"J’ai pas de conseil à te donner, mais tu crois pas que ce serait le moment d’arrêter de penser avec ta —" Et si les mots étaient arrivés à peine quelques mois plus tôt, Charlie se serait vexée comme un pou à l’idée que Jo utilise des remarques de la sorte et elle ne se serait pas retenue pour lui dire qu’elle est mal placée pour parler - le genre de remarque digne de Twitter et qui est pourtant loin de ressembler au joli Rossignol, quand on la connaît vraiment. Toute la connaissance de l‘autre s’envole parfois à cause de la colère, il faut bien l’avouer. Fort heureusement, il n’est plus question de ce genre de problèmes désormais. Temporairement, au moins. C’est déjà ça, que dirait la nouvelle Charlie qui ne prend donc pas la mouche et se contente d’un haussement d’épaules, de toute évidence pas encore prête à suivre ce conseil. "Je sais pas, je dis ça comme ça." - « Tu dis jamais les choses ‘comme ça’. » Charlie corrige sans ciller: ce n’est pas parce qu’elle sait que Jo pense très bien ce qu’elle dit qu’elle est pour autant prête à suivre son idée. La vie qu’elle mène lui convient à peu près telle qu’elle est ainsi, alors elle n’y voit pas l’intérêt de suivre, et encore moins de tenter de faire des efforts. Elle marque son point parce qu’elle aime avoir raison mais absolument rien de plus: se remettre en question, ça c’est beaucoup moins intéressant. "Tu peux pas tenter de convaincre ta hiérarchie de l’assigner à un autre poste ? Je sais pas comment ça fonctionne dans la police, je fais que poser des questions pour comprendre." Le visage de la blonde se dégage de droite à gauche pour lui faire comprendre que la réponse est négative. Non, elle ne peut pas demander à sa hiérarchie de lui donner un autre poste sous couvert qu’ils ont un historique commun et qu’ils se sont brisés le cœur autant de fois d’un côté que de l’autre. « Non, ça ferait sans doute qu’empirer les choses et tu te doutes que c’est pas ce dont j’ai envie. » Elle a encore moins envie que ses tentatives pour l’évincer remontent jusqu’aux oreilles de Kendall, parce que cela le rendrait trop heureux et cela le ferait jubiler - et encore une fois, de toute évidence, c’est loin d’être l’effet recherché. Ils ne sont pas dans les petites classes et personne ne peut aller voir son professeur en demandant à être à une autre place parce que son voisin lui déplaît. L’âge adulte signifie qu’elle doit jongler avec.

"C’était quel genre de relation ? Je sais que ça s’est pas fini comme tu l’espérais, mais tu l’aimais comment ?"
« Comme une conne. »

Et ça résume plutôt bien la hauteur de ses sentiments autant que la façon particulièrement abrupte dont tout s’est terminé entre eux. Elle pense qu’elle peut compter sur Jo pour comprendre tout le sous-entendu de ses mots sans qu’elle n’y ajoute trop de questions inutiles: qui n’a pas aimé quelqu’un comme une conne, au juste ? Et pourquoi toutes ces foutues histoires sont vouées à se terminer de façon terriblement désastreuse ? "Tu m’as pas seulement fait venir pour que je t’écoute, t’as envie de parler de lui, et je t’en donne l’occasion. Promis, je vais y aller mollo sur le sarcasme." Le sourire de Charlie est timide mais persistant, parce qu’elle est heureuse et soulagée que leurs deux sales caractère n’aient pas réussi à avoir raison de leur amitié. Jo est toujours occupée, toujours ailleurs, toujours à briller mais elle n’en est pas moins une bonne amie pour autant, quoiqu’elle puisse penser elle-même. « C’est un sacré con, mais j’ai quasiment toujours été en couple avec lui. On and off, entre les moments où je bloquais son numéro et ceux où j’utilisais tout mon forfait pour l’avoir au téléphone, tu vois. » Sans aucun juste milieu ni mesure d’aucune sorte, voilà le genre de relation que ça a toujours été entre eux: tout ou rien. Ils sont doués dans le “tout”, ils sont particulièrement doués dans le “rien” aussi. « Pas le genre de relation que je souhaite à qui que ce soit. » Elle rajoute sobrement, sans entrer dans le pathos. Elle ne le conseille simplement pas parce qu’elle doute que le jeu en vaille la chandelle dans un tel cas de figure. Elle l’a aimé et il le lui a bien rendu, il l’a rendu heureuse pendant un temps, mais elle ne sait pas si cela excuse tous les à côtés et tous les pots cassés ; toute cette discussion qu’elle impose à Jo alors qu’elle est la première à se détester d’axer toute une entrevue au sujet d’un homme.

"T’as peur que ça te foute en l’air qu’il soit là, pas loin de toi ?" Théâtralement, elle se mord l’intérieur de la joue et descend de sa chaise pour nettoyer un peu le plan de travail et déjà poser les premiers couverts dans le lave-vaisselle. « J’arrive pas à croire qu’il revienne à Brisbane sans raison. » Et qu’on la traite d’égocentrique à croire qu’elle est cette raison en question, il y a peut-être de ça, mais Charlie n’en pense pas moins pour autant. Elle ne peut pas croire que le choix est le fruit du hasard, parce qu’il sait pertinemment qu’elle travaille à Brisbane et qu’ils sont voués à se revoir ; peut-être même à être collègues, justement. « Tu prends toujours ces medocs avant tes interviews ? Peut-être que je vais devoir piocher dans ton stock. » Elle dit avant tes interviews mais dans son esprit elle n’ajoute aucune facteur temporel, un peu trop certaine que Jo a pris ces médicaments à outrance et qu’elle n’a peut-être même jamais arrêté. N’empêche que s’ils fonctionnent, Charlie serait sincèrement prête à essayer, même si la réponse est d’abord arrivée sur le ton de la blague ; une tentative maladroite pour changer de sujet sans être trop évidente. « Je sais pas comment on a fini par choisir cette voie, lui comme moi, parce que tout le temps qu’on a passé ensemble on était loin d’être des blanches colombes. » Ils ont eu un putain d’enfant. Un putain d’enfant qu’elle n’a jamais assumé, un putain d’enfant dont il n’a jamais voulu non plus. Est-ce que c’est ça, par exemple, que Jo veut dire par ‘foutre en l’air’ ? « Un ex c’est fait pour être détesté et oublié, il fait chier. » Elle l’avoue dans un rire qui sonne pas si faux que ça, au final. Son chien a le droit à une caresse entre les oreilles. « Je savais que j’aurais dû me contenter des filles dès le départ. » Un autre rire, plat mais existant. « Je t’admire pour être capable de gérer un ex dans ta vie. » Et pour être une chanteuse mondialement reconnu, bla bla bla, mais ça c’est un peu trop simple.
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Jo Carter
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HARTER ◦ don't cry no more for me don't waste your time convincing me that maybe someday we'll get it right cause we never could i wish that we would but we won’t so just don't

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LEE ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptyMer 8 Nov 2023 - 7:05




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@Charlie Fawcett ☆ crédit/ssoveia

"C’est pas mon problème, tant que tu restes prudente." Elle pouvait même créer une file d’attente devant son luxueux loft pour accueillir sa clientèle que Jo n’en aurait pas grand-chose à foutre tant qu’elle faisait tout ça dans les règles de l’art. Elle n’avait pas d’avis constructif à donner à la question, elle voulait juste lui faire comprendre qu’il y avait peut-être bien d’autres choses à prendre en compte que ses besoins naturels. Encore une fois, chacun son truc. Elle paraissait assez touchée là pour vouloir parler d’un type qui lui avait visiblement mené la vie dure sans qu’elle ne doute une seule seconde que la réciproque soit vraie. Voir une figure du passé revenir après des mois, des années à ne plus vouloir y penser, Jo savait ce que ça faisait. C’était devoir composer avec des souvenirs, des sensations, des regrets aussi, soient pas les choses les plus facile à envisager quand on est fier et buté, et Charlie l’était autant qu’elle-même savait l’être. Elle tenta de lui apporter une solution à son problème, elle tenta de comprendre aussi ce qu’il y avait sous ce qu’elle ne lui disait pas vraiment et la fixa en attendant qu’elle lui en dise plus sur cette relation qui l’avait fait souffrir. Elle ne minimiserait pas la réponse qu’elle lui donna quand elle lui répondit qu’elle l’avait aimé comme une conne son Kendall parce que c’était déjà dur d’avouer ce genre de choses pour qu’elle se sente gaillarde à l’idée de s’en moquer. Elle se contenta seulement de la questionner à nouveau, ses yeux se décrochant des siens, mais remontant rapidement sur son visage l’instant d’après "Et maintenant ?" Pour se retourner le cerveau à la simple éventualité d’une association professionnelle, c’était qu’il y avait toujours quelque chose. Elle ne voulait pas qu’elle lui serve les clichés habituels du quand on a aimé quelqu’un, on l’aime pour toute la vie. Pas toujours, non. Pas quand on aimait comme Charlie avait visiblement aimé ce type. Comme ça, ça laissait des traces difficiles à effacer.

Finalement, elle obtint la réponse à sa question quelques mots plus loin "C’était ce qui te convenait à ce moment-là, t’as pas besoin de regretter pour savoir que c’était pas bon pour toi." Elle haussa les épaules en ajoutant dans la foulée "Ou pour lui. Pour ce que j’en ai à foutre." Elle se plaçait du côté de Charlie par défaut. Ce qu’elle voulait dire, c’était qu’importe le regard qu’elle posait sur cette relation aujourd’hui, ce n’était pas pour autant qu’elle ne devait pas chérir les bons moments qu’elle avait passé à l’époque. Si elle l’avait aimé, c’était qu’il devait y avoir de bonnes raisons au milieu des mauvaises. C’est trop facile de mettre de côté le bien que nous procure quelqu’un quand les choses tournent mal et de ça aussi, elle savait de quoi elle parlait "T’es pas obligée de les supporter, ses raisons. Je sais que t’es fière, que tu voudras pas donner l’impression de fuir, mais si ça te fait trop de mal d’être à proximité de lui, c’est ton signal pour pas vouloir te l’imposer. Tu lui dois rien." Pas comme Jo devait quelque chose à Midas. Et pourtant, elle ne se l’était pas imposée les quelques semaines après sa victoire simplement parce que chaque fois qu’elle le regardait, elle avait l’impression de perdre en espérance de vie, son coeur se tordant dans tous les sens au point qu’elle avait voulu l’endormir en même temps que ses pensées ; fait soulevé par Charlie à ce moment-là, et qui fit souffler à la jeune femme qui bougea de son coin d’îlot central pour aller la rejoindre de l’autre côté, là où elle entoura sa taille avec son bras, pouvant difficilement atteindre ses épaules sans talons aux pieds "Charlie." Elle pencha la tête sur le côté en la tournant dans sa direction, attendant qu’elle fasse de même pour lui dire, aussi sérieuse que ses sourcils étaient froncés "J’ai pas reçu un sermon pour t’encourager à faire la même chose quelques mois plus tard. T’en arriveras pas là. C’est pas la solution, tu te souviens ?" Du discours qu’elle lui avait fait à ce sujet ? Certainement qu’elle s’en souvenait, autant qu’elle qui s’était calmée en conséquence, bien qu’à des moments donnés, elle se rappelait que c’était quand même bien pratique de ne pas ressentir grand-chose.

Elle lui lâcha la taille, lui donna une petite tape sur les hanches avant tout, et puis elle haussa de nouveau les épaules en interjetant à propos de ce qu’elle ajoutait "Les gens changent, ils évoluent. C’est ton cas, c’est sans doute le sien aussi." Tendant la main pour ramener une assiette de fruits devant elle, Jo piocha un quartier d’orange avant de changer d’avis et le remplaça par cube d’ananas qu’elle glissa dans sa bouche avant de lui demander "Vous vous entraîniez dans vos conneries ?" C’était ça le plus dangereux dans le fond ; qu’il reste un fragment des personnes qu’ils étaient avant et qu’au contact de l’un et de l’autre, ils redeviennent le cocktails détonant qui les avait menés à la catastrophe. Elle eut un léger rire à ce qu’elle ajouta sur les exes en évitant de commenter qu’elle, elle s’en faisant des potes de ses exes, et prit un autre cube d’ananas avant de rebondir plutôt sur ce qu’elle disait de sa décision de s’en remettre aux hommes, regrettant les femmes pour de faux "Y’en a des vraiment connes, et c’est celles-là que t’attires. Pas sûr que ça aurait été mieux." Elle se mettait dans le lot. Secouant la tête, elle laissa son sourire se faner en prenant sa dernière salve de phrases comme une occasion de raccorder les points sans vouloir en faire une conversation pour autant "Sauf que c’en est pas un. Tu le sais, je le sais, tout le monde le sait." Et qu’en l’occurence, son séjour à Adélaïde Hills avait été une bonne occasion d’entériner l’idée que détester Midas, ça avait été une perte de temps plutôt qu’autre chose parce qu’elle en était incapable. Alors elle l’avait fait venir, et ils en étaient là où ils en étaient aujourd’hui sans juger ça nécessaire de prévenir la terre entière — pas encore en tout cas. Elle chassa la saveur de l’ananas de sa bouche en passant sa langue sur ses dents, ne releva la tête que pour la tourner de nouveau vers Charlie et lui dire, reprenant le sens de la conversation en la refaisant de nouveau abonder dans celui de Charlie. Comme quoi, elle savait partager le feu des projecteurs "Si tu le sens pas ce plan, fais comme je t’ai dit : vois avec ta hiérarchie." Elle n’avait pas envie de la ramasser à la petite cuiller, mais elle ne réussit pas à le lui dire, ajoutant en dernier recours, ses yeux bruns rencontrant les siens pendant qu’elle repoussait son assiette de fruits "Ou vois avec lui. Exige de connaître ses intentions, et pose des limites que tu sais que tu franchiras pas de ton côté. Sois la boss bitch que je sais que t’es." termina-t-elle en lui donnant un léger coup de hanche pour la faire doucement basculer.


    cause i'm a real tough kid, i can handle my shit, they said "babe, you gotta fake it till you make it" and i did. lights, camera, bitch, smile, in stilettos for miles, he said he'd love me for all time. but that time was quite short, breaking down i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting "more".

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Message(#) Sujet: Re: (jolie #11) ex's & oh's (jolie #11) ex's & oh's EmptySam 11 Nov 2023 - 9:41


"C’est pas mon problème, tant que tu restes prudente."
« Et c’est le cas. »

Elle ne comprend pas exactement de quoi Jo s’inquiète, ni même pourquoi elle s’inquiète, mais au fond Charlie ne veut même pas le savoir. Elle est prudente quel que soit le sujet (à quelques variantes près parfois, il faut bien l’avouer), et elle ne laisse pas entrer chez elle ceux et celles qui n’ont pas passé le cap d’un minimum de confiance. Avec le temps, elle commence à flairer les mauvaises graines, et même si son nez est défaillant à partir du moment où le cœur s’en mêle, elle a au moins le mérite de ne pas tomber amoureuse de tous ceux avec qui elle couche - oui, c’est un mérite. Peut-être qu’elle se serait fait avoir par un Ted Bundy australien, certes, mais du reste elle jure qu’elle fait attention malgré les apparences, et ce peu importe ce qu’en pense initialement Jo. Elle lui assure son propos en la regardant droit dans les yeux sans ciller ni même penser à une blague: certains sujets sont trop sérieux pour déconner dessus, parfois, et quand une femme demande à une autre de faire attention, c’est parce qu’elle a raison de se soucier. Mais encore une fois, c’est un problème trop véritable et trop sérieux pour que Charlie veuille lui accorder davantage de crédit ce soir et ainsi ruiner leur soirée. Jo doit faire attention aux fans obsessionnels, Charlie à ceux à qui elle ouvre un peu trop vite et facilement la porte de chez elle pour mieux se montrer vulnérable ensuite. "Et maintenant ?" Elle ne dit rien du degré d’amour que Charlie a ressenti envers Kendall et tant mieux, parce que la blonde n’avait aucune envie de se lancer dans un débat pour trouver des mots plus adéquats à la situation. Entre elles, elles comprennent parfaitement ce qu’aimer un autre “comme une conne” peut signifier, dans le bon (rare), mais surtout dans le pire. Et maintenant ? C’est une bonne question à laquelle Charlie a déjà réfléchi, sans pour autant parvenir à une véritable conclusion. Elle ne sait pas quoi penser d’un homme qu’elle n’a pas vu depuis deux ans, mais dont les souvenirs hantent toutes ses journées ou presque depuis l’adolescence. Il était toujours là, partout, tout le temps. Ils étaient indissociables, et elle trouve étrange que de devoir se demander à nouveau ce qu’il signifie pour elle alors que la réponse semble ironiquement avoir toujours été évidente: il signifie tout, absolument tout. « Je te le dirai quand je l’aurai vu. » Elle oscille entre un monde dans lequel elle ne veut plus que le voir mort, après avoir souffert longuement, et un autre dans lequel elle abandonne sa fougue et son besoin obsessionnel de liberté pour se caser, acheter sa propre maison, donner un nom à son chien et en faire de même avec leurs enfants. Le tout pour mieux quitter son travail ensuite, parce qu’une maman flic ça n’existe pas dans les contes de fées: trop dangereux, trop proche de la réalité pas toujours belle de la vie. « Mais la réponse diffère sûrement pas tellement. » Même si elle souhaite le voir mort, elle se doute déjà qu’elle l’aime toujours de la même manière et que le silence autant que le temps passé n’a pas réellement fait son œuvre. Pas autant qu’elle l’aurait aimé et espéré, du moins. « C’est bien ça le problème. » Si elle avait tourné la page alors elles n’en seraient pas là, à avoir organisé au dernier moment un conseil de défense urgent, pas vrai ? Il est l’éléphant dans la pièce et elle représente à elle seule le fragile magasin de porcelaines.

Elle décrit leur relation comme elle peut, avec les mots de l’éternelle même gamine qui est tombée amoureuse de lui à l’adolescence et qui a eu du mal à grandir. "C’était ce qui te convenait à ce moment-là, t’as pas besoin de regretter pour savoir que c’était pas bon pour toi." Jo est simple, pragmatique. Charlie, de son côté, a pourtant un avis différent sur la question. « C’est comme ça que les choses ont tourné. J’ai juste pas connu autre chose. Y’avait pas vraiment de comparatif possible. » A part peut-être les couples que formaient ses amis, mais c’est encore différent. Charlie s’est toujours dit que tout le monde fonctionnait sûrement de la même manière et qu’ils le disaient plus ou moins. Le mensonge était doux, paisible. Elle voulait y croire, elle voulait se dire qu’il n’y avait rien de plus normal que de l’aimer autant que de le détester ; le genre de cycle de la vie que personne n’apprend à l’école. "Ou pour lui. Pour ce que j’en ai à foutre." Elle sourit, reconnaissant bien Jo dans cette remarque tardive autant que dans les mots et le ton employé. Elle n’en a rien à foutre, évidemment, mais elle est quand même celle qui décortique le problème depuis de longues minutes déjà. « On se le rendait bien. » Il était une épine dans son pied et elle en était une dans le sien, elle ne risquerait pas de mentir à ce sujet parce que le pot aux roses serait trop rapidement et facilement découvert. Merde, elle a une réputation à tenir quand même et être celle qui continue de souffrir d’une rupture qu’elle a elle-même provoquée, ça l’a fait bien assez chier comme ça.

Tout ce qu’elle peut dire à son sujet ne change rien au fait qu’il est de retour et que cela n’est pas voué à changer, quoi qu’elle en pense de son côté. "T’es pas obligée de les supporter, ses raisons. Je sais que t’es fière, que tu voudras pas donner l’impression de fuir, mais si ça te fait trop de mal d’être à proximité de lui, c’est ton signal pour pas vouloir te l’imposer. Tu lui dois rien." C’est aussi que c’est simple, tout ça. Simple, parce qu’il n’y a rien de plus aisé que de se dire que si elle ne veut pas voir Kendall dans son périmètre alors elle n’a qu’à se déplacer un peu. Elle reste loin de lui, elle ne lui parle pas, elle l’ignore. Simple comme bonjour, pas vrai ? Une ligne directrice qui n’implique pas grand chose, qui ne demande pas de grands efforts pour être réalisée non plus. Cryptique, parce qu’elles savent toutes deux que le monde des adultes n’est pas aussi simple. Elle est fière et elle a raison, oui. Assez fière pour refuser d’être celle quittant son travail parce qu’il est celui qui arrive, l’envahisseur. Alors non, en effet, jamais elle n’acceptera l’idée de fuir, et encore moins pour une foutue histoire de cœur. « C’est plus l’école primaire. Je peux pas décaler mon bureau du sien et décréter que l’histoire est réglée. » Elle répond sans hargne parce qu’elle sait très bien que Jo fait de son mieux pour lui donner des conseils et qu’elle ne mérite donc pas de recevoir en retour l’amertume de Charlie. Et en lui disant ça, elle a des sueurs froides à l’idée qu’il ait justement un foutu bureau non loin du sien. Ils ne sont pas dans la même brigade mais ils sont tout de même voués à se retrouver sur le terrain et elle jure que c’est déjà assez suffisant pour ne pas avoir à faire face à son regard de chien battu au moment des pauses cafés - et Dieu sait qu’elles sont aussi nombreuses que nécessaires. « Je sais pas, c’est comme si t’avais déjà enregistré une chanson avec quelqu’un et que vous gagniez un prix. Un truc cool, qui se la pète. Et qui demande une prestation live. » Elle hausse les épaules, l’air de dire tu comprends ? Peut-être qu’elle comprend plus que Charlie ne veut le croire, mais elle ne creuse pas pour en savoir davantage, bien consciente que Jo est une coquille difficile à ouvrir et elle ne veut pas s’y risquer ce soir, certaine que le timing n’est pas bien choisi. « Si je ne veux pas travailler avec lui, ça veut dire que je dois déménager et changer de ville. Et c’est hors de question. » Il y a pas des dizaines de brigade des homicides à Brisbane et tant mieux, sans doute, mais cela signifie aussi que Charlie n’a pas beaucoup de choix s’offrant à elle. Jo aurait pu faire le choix de ne pas performer en livre dans la situation imaginée, par exemple, mais Charlie ne peut pas trouver une parade du genre. Et le télétravail n’est pas une solution non plus. Elle tient à sa liberté et à son éternelle incapacité à se poser autant qu’à sa soif de nouveauté, mais cela s’arrête aussitôt qu’il est question de déménager. Hors de question. Brisbane est chez elle, Brisbane est toute sa vie. Personne ne l’en éloignera, et certainement pas Kendall. « Je me fous de ses raisons, ça change pas la finalité. » Peu importe ce qu’elle pense des raisons l’ayant poussé à revenir, cela ne changera pas le fait qu’il est revenu, justement. Ou tout du moins qu’il s’apprête à revenir de façon imminente.

Jo passe de l’autre côté du comptoir pour s’approcher de la blonde et l’enlacer, geste qui la surprend mais est loin de la déranger. "Charlie." Elle est sérieuse, elle veut parler comme une adulte et pourtant Charlie doit se battre contre elle-même pour ne pas simplement la prendre dans ses bras à son tour et entourer ses épaules avec douceur. Au lieu de ça, elle lui dédie un regard un brin inquiet, parce qu’elle ne saura jamais totalement anticiper ses idées et réactions. "J’ai pas reçu un sermon pour t’encourager à faire la même chose quelques mois plus tard. T’en arriveras pas là. C’est pas la solution, tu te souviens ?" Elle sourit doucement, et cette fois-ci elle la prend bel et bien dans ses bras. Non, elle ne compte pas prendre des cachets, ou boire, ou prendre quoi que ce soit d’autres. Elle aurait choisi cette solution toute faite il y a peu de temps de ça encore, mais aujourd’hui elle sait qu’elle ne peut pas se le permettre et, surtout, que Kendall n’en vaut pas la peine. Il représentait tout pour la Charlie de quinze à vingt cinq ans, mais elle n’est plus la même aujourd’hui. « C’était pas une bonne blague, j’ai déjà trouvé bien mieux. » Elle rétorque, pour lui assurer à sa manière que non, elle n’en arrivera pas là et que non, ce n’est pas la solution. La réaction de Jo la rassure au moins: elle pense que son amie n’a bel et bien pas retouché à cette merde. Elle la relâche en silence sans rien dire de plus, sans passer trop de temps à donner de l’importance à ses sentiments (amicaux, que Jo se rassure). Elle est une amitié qu’elle n’a pas vu venir mais qui est infiniment précieuse à ses yeux maintenant, parce que tout le monde mérite d’avoir une amie qui se voit offrir des fringues de haute couture et qui les partage aux copines. Oh, et aussi parce qu’elle est véritablement une bonne amie sans langue de bois, au-delà de ça et des invitations aux meilleurs festivals du pays.

La chanteuse reprend sa liberté et Charlie ne la retient pas davantage, parce qu’elle sait qu’elle ne s’en va jamais réellement bien loin. "Les gens changent, ils évoluent. C’est ton cas, c’est sans doute le sien aussi." Refusant de se rasseoir, Charlie se repose plutôt contre le plan de travail derrière elle, ses bras un temps croisés avant qu’elle le pose plutôt contre ce dernier. « Tu peux changer mais tu vas pas devenir une tout autre personne. » Il y a des nuances qui arrivent avec le temps, un brin de maturité aussi sans doute, mais cela ne changera jamais ses racines - les siennes, celles de Ken. On peut changer, mais on ne deviendra pas une personne différente, et elle aurait au moins besoin de ça pour Kendall. "Vous vous entraîniez dans vos conneries ?" La réponse qu’elle a à donner n’est pas plaisante. Elle ne dépeint pas un joli tableau de Charlie et, surtout, elle ne dépeint pas un joli tableau de celle qui est aujourd’hui dans les forces de l’ordre (à quelques nuances près quant à l’intitulé exact de son post). « On était jeunes et cons. » Voilà tout ce qu’il y a à dire, voilà aussi tout ce qui permet de comprendre l’étendue de sa réponse plus large. Le problème avec Charlie, c’est qu’elle a toujours l’impression d’être aussi jeune, et par extension qu’elle n’aurait aucun mal à se montrer aussi conne. "Y’en a des vraiment connes, et c’est celles-là que t’attires. Pas sûr que ça aurait été mieux." Pas besoin de préciser que Jo se compte dans les connes en question, et peut-être bien que Charlie n’a pas pensé moins d’elle à quelques occasions. La précision lui permet d’en rire un instant, parce qu’à bien y repenser il est évident qu’elle se trouverait dans de beaux draps qu’il s’agisse des hommes ou des femmes ; et ce serait sans doute pire si Ken était une elle, parce qu’il a beaucoup de défauts mais n’est au moins pas semblable à un serpent. Il attaque et il fait mal, mais il s’agit toujours de force brute, ce qui n’est pas la tactique d’attaque des femmes. Ken n’est pas si pire, au final ; et Jo est parfaite dans son rôle d’alliée et non d’ennemie. "Sauf que c’en est pas un. Tu le sais, je le sais, tout le monde le sait." Elle s’en doute, oui, mais elle aurait pu continuer à jouer l’ingénue si c’est ce que Jo avait préféré. Midas n’est pas un ex, et peu importe. Ils font bien ce qu’ils veulent, tant que ça rend la chanteuse heureuse et qu’elle n’a pas à la récupérer en mille morceaux. « Il l’a été un petit peu. » Un tout petit peu, mais peu importe. Cela compte quand même dans son argumentaire.

"Si tu le sens pas ce plan, fais comme je t’ai dit : vois avec ta hiérarchie."
« Je verrai ce que je peux faire. »

Dans son esprit déjà résigné, cela signifie qu’elle ne fera rien, absolument rien. Elle n’en parlera pas à sa hiérarchie, et elle n’en parlera sûrement pas non plus à son binôme, parce qu’elle s’en veut encore d’avoir merdé pour l’affaire Bishins et qu’elle refuse d’être assimilée à un boulet accroché à son pied. Pire encore, elle ne veut pas être la petite chose fragile trop triste à l’idée que son ex revienne. Ils doivent passer au-delà de ce genre de choses dans leur métier, cela représente à peine un caillou gênant dans la chaussure. On l’enlève, on la secoue, et on continue. "Ou vois avec lui. Exige de connaître ses intentions, et pose des limites que tu sais que tu franchiras pas de ton côté. Sois la boss bitch que je sais que t’es." Face à toute la bonne volonté de Jo, elle sourit et rigole doucement, une fois de plus. Elle se laisse bousculer par son coup de hanche, son regard baissé en direction de son profil, quelques centimètres plus bas. « T’as préféré jouer le rôle du petit ange sur mon épaule ou me voler mon peignoir dans tout ça ? » Elle fera ce qu’elle peut, elle le lui a déjà dit et elle ne compte pas - officiellement - revenir sur des mots qu’elle vient à peine de prononcer. « Je te tiens au courant. » Silencieusement, elle en fait même la promesse, déçue par avance à l’idée qu’il n’y ait pas un smiley Ken sur son téléphone pour parler en langage codé. Peut-être qu’elle trouvera un short rose ou bien une planche de surf, qui sait. Ce sera assez clair et tout sauf discret, mais cela leur correspond plutôt bien, justement. Et puis merde, ça sera amusant d’au moins pouvoir détester un de ses collègues avec quelqu’un sans risquer d’en dire trop au sujet d’une affaire ou d’une autre, ce que même Charlie se garde de faire parce qu’elle reconnaît ses limites. « Un peu mieux que tu ne me tiens au courant de ta propos vie. » Elle siffle dans un sourire et souligne avec légèreté. La blonde sait très bien pourquoi Jo la tient en retrait de sa vie privée et surtout de tout ce qui concerne Midas, mais elle veut croire qu’un jour assez d’eau aura coulé sous tous les ponts du pays pour qu’elle puisse à nouveau entendre ses confessions. « Tu restes pour un film ? On peut détester toutes les deux le couple, comme ça. » Et Jo reste quelques heures de plus. Elles jouent aux insouciantes, elles nient le reste du monde, et elles utilisent à bon escient le vidéoprojecteur que Madison a ramené chez elle. Et au cas où son amie se posait la question, celle de Charlie n'en était justement pas vraiment une: la preuve en est, elle se décale déjà pour leur trouver du popcorn dans les placards et préparer les coussins du canapé au mieux pour leur séance.
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