Le gros de la tempête était passé. Carmine pouvait le sentir dans l'acharnement décroissant des paparazzis à lui courir après ainsi que dans la baisse du nombre d'articles de presse à scandale concernant le lien d'amitié l'unissant à AJ. Sa prise de position sur les médias sociaux avait enterré les soupçons de relation amoureuse entre Sa Majesté et le chanteur de Hurtwave. On considérait désormais Carmine comme un ami proche d'AJ et un allié des droits LGBTQ+. Cette clarification avait calmé les rumeurs le concernant personnellement, mais avait provoqué une véritable crise diplomatique, notamment aux État-Unis depuis lesquels son cousin Cooper lui avait fait parvenir des articles de presse républicains particulièrement virulents à l'encontre des Cavendish. C'était la force et la faiblesse de l'empire familial. Être présents et influents au quatre coins du monde renforçait l'effet domino, autant dans le bon que dans le mauvais. Malheureusement pour le Britannique, ce que sa Majesté considérait comme une bonne action était perçu de manière négative par la branche pétrolière de la famille. Les Cavendish du Texas s'étaient insurgés et avaient remonté jusqu'à Londres leur mécontentement, tant et si bien que le visage de la marque n'avait désormais plus accès à son compte instagram. Une punition puérile pour quiconque ne connaissait pas les codes de communication subtile au sein de la famille, mais une véritable menace lancée à Carmine, en réalité. Le mannequin, conscient d'avoir franchi une ligne en allant à l'encontre de la stratégie marketing des Cavendish, sentait planer au-dessus de sa tête la menace d'un retour de bâton imminent. C. ne savait pas quand, mais il avait l'intuition poignante que quelque chose était sur le point de se produire. Flegmatique, il faisait toutefois le choix de ne pas s'angoisser avant d'être mis face au fait accompli. Sa décision venait du cœur ; ses convictions étaient claires : il refusait de prêcher l'intolérance et était prêt à assumer les conséquences de ses choix tel l'homme adulte et réfléchit qu'il était.

Ce jour là, il avait donné rendez-vous à Mabel au Lola's. Son amie lui avait fait part d'une certaine anxiété, ce qui avait incité le mannequin à lui offrir un peu de détente au sein du parc aquatique dont les réparations post tempête étaient quasiment terminées. Kwanteen n'était pas le seul à disposer du droit d'inviter ses proches dans l'archipel VIP. Cavendish aussi avait ses accès privilégiés à la zone privée de l'établissement. Vêtu d'un peignoir de bain moelleux, il attendait que Griffith le rejoigne au bord de la piscine à débordement, une tasse de thé à la main, les doigts de pied en éventail sur son transat confortable. Il avait averti l'accueil de la venue de l'actrice, avait exigé qu'on la reçoive en grande pompe et qu'un vestiaire individuel lui soit réservée afin qu'elle puisse se changer en toute tranquillité. Des massages et des soins esthétiques avaient été réservés un peu plus tard dans l'après-midi. Hammam et jacuzzis n'attendaient plus qu'ils s'y plongent pour les libérer de leur stress à grand renfort de bulles, de vapeur et d'huiles essentielles au parfum d'eucalyptus. Ces retrouvailles après un début d'année complétement anarchique pour Carmine s'annonçaient calmes et plaisantes. Tout ce dont nos deux amis avaient besoin pour lâcher prise et reconnecter avec le confort de leurs vies de stars.

« Je ne sais pas pourquoi ça fait si longtemps que je n'ai pas été dans un spa. Mais j'avais oublié comme tout s'arrange avec un massage et un bain à remous. » « Il était donc de mon devoir de te le rappeler. » Répondit Carmine, le petit doigt levé derrière sa tasse de thé dont il termina le contenu afin d'accueillir Mabel à bras ouverts. Lorsqu'elle eut pris place sur le transat à côté du sien, Cavendish la gratifia d'une accolade pleine d'affection sincère. C. chérissait ses rares ami.e.s. Retrouver Griffiths, qu'il connaissait depuis plus de dix ans, était toujours un plaisir.

« J'aime beaucoup cet endroit ! Félicitations pour ce projet, je le trouve déjà immensément réussi et je n'ai même pas encore profité des soins qu'il offre ! » « Merci ! » Répondit-il tout en reprenant sa position allongée. « Je te ferai le tour du propriétaire une fois que tu m'auras raconté tes malheurs. » Carmine s'empara d'une petite cloche posée sur la table d'appoint présente entre leurs deux sièges, juste à côté des livres de littérature anglaise l'accompagnant partout où il allait. Le tintement cristallin de l'instrument fit approcher un membre du personnel dont la tenue impeccable témoignait du soin accordé à la qualité du service réservé aux membres VIP du parc. « Oui, monsieur ? » « Une autre tasse de thé, s'il vous plait. » Commença-t-il avant de tourner vers la blonde ses iris dont le bleu faisait concurrence à celui de la piscine. Il l'interrogeait du regard afin qu'elle commande la consommation de son choix. « Très certainement. » L'employé disparu après un respectueux signe de tête.

C. attendit qu'ils fussent à nouveau seuls avant de reprendre : « Allez. » Sa main tapota gentiment l'avant-bras de Mabel tandis qu'il calait confortablement l'arrière de son crâne dans le petit coussin prévu à cet effet. De son autre main, Carmine chaussa une paire de lunettes de soleil puis défit le nœud de son peignoir afin d'offrir son torse au soleil éclatant. Il avait bien entendu passé de la crème sur sa peau blanche avant de s'aventurer aux abords de la piscine. « Raconte à tonton. » Le britannique faisait de l'humour. Il avait plus d'une fois soupiré d'entendre Mabel le surnommer " tonton Carmine " en présence de Rosalie - appellation qu'il trouvait un tantinet ringarde. Mais son amie semblait angoissée lorsqu'ils avaient échangé et, s'il y avait bien une chose qu'on devait accorder à Sa Majesté, en dépit de sa folie des grandeurs et de ses extravagances de diva capricieuse, c'était son dévouement sans failles lorsqu'il s'agissait d'épauler les personnes chères à son cœur. Griffiths et sa fille en faisaient indiscutablement partie.

« Je refuse de t'appeler tonton ! C'est le privilège de Rosie ! » Carmine approuva d'un petit signe de tête entendu. Nul doute que la presse aurait trouvé matière à nouvelles spéculations douteuses si l'on avait entendu Mabel l'appeler " tonton " sans que la présence de sa fille ne fut un prétexte à le faire. Mieux valait éviter de tendre des perches. Carmine avait fait couler suffisamment d'encre pour le trimestre. Il avait eu sa dose de scnadales. « C'est... Je sais pas comment dire. Y a pas vraiment de problème en soi ? » Le visage du mannequin pivota sur l'oreiller. Cavendish fixait sa voisine à travers ses lunettes de soleil. En silence, il écouta attentivement Griffiths lui faire part de ses angoisses, exposant ainsi au grand jour la solidité de ses croyances limitantes concernant le bonheur. « Merci. » Accorda-t-il à l'employé revenu déposer sur la table leurs boissons. C. attendit une nouvelle fois qu'on les laissât seuls avant de répondre à Mabel. « Je crois que je suis trop sobre pour cette conversation » « Et moi je crois que tu cherches à te saboter. »

Le ton de Sa Majesté relevait davantage du constat que de l'accusation. L'Anglais appréciait et connaissait suffisamment Mabel pour lui épargner son habituelle langue de bois policée. C. savait que son amie n'appréciait pas avoir à traduire les tournures de phrases alambiquées que la bienséance donnait à ses propos. Il attrapa sa petite cuillère, avec laquelle il noya le sachet de thé dans le fond de sa tasse, tout en faisant l'effort de se montrer direct : « De quoi as-tu peur, précisément ? » Avec délicatesse, le mannequin moulina du poignet, créant un petit tourbillon au centre de l'eau chaude. « Es-tu capable de visualiser le pire ? De donner forme à cette angoisse ? » Carmine cherchait à rationaliser. S'il parvenait à entrainer Mabel sur le chemin des spéculations, se disait-il, il pourrait alors la mettre face ses capacités à gérer les situations ; lui ouvrir les yeux sur le fait que la blonde était tout à fait capable de relever les défis, quand bien même quelque chose se mettrait à fonctionner de travers. Là, tout de suite, il était évident pour Sa Majesté que son amie manquait tout simplement de confiance en elle.

C. avait senti Mabel se crisper à l'entente de son constat, mais cela ne le fit ni reculer, ni perdre son flegme. D'un calme olympien, il tendit l'oreille aux explications de son amie sans pouvoir nier que la perspective d'une hospitalisation de Rosalie lui faisait froid dans le dos, à lui aussi. Imaginer ce petit ange malade réveillait la facette hypocondriaque de sa personnalité, mais Carmine - qui se positionnait en soutien dans cette conversation - fit l'effort de garder cela pour lui. Il ne pouvait pas mettre Mabel face à son biais d'auto-sabotage et, en même temps, se mettre à paniquer pour quelque chose qui n'était même pas certain d'arriver. « Ou qu'un autre de mes films ait de mauvaises critiques et que ça achève ma carrière d'actrice. » L'anglais reposa sa petite cuillère et reporta son regard sur l'horizon. D'où ils étaient, doigts de pieds en éventail au bord de la piscine à débordement de l'îlot privatif, ils avaient une vue imprenable sur l'océan. Cavendish comprenait l'anxiété de Mabel. Il avait suivi de près la promotion de Nine et ne s'était pas privé pour pester à l'encontre de Rhett chaque fois que le visage du sportif lui était apparu, que ce fût dans la presse ou à la télévision. Le bras du Britannique garderait à jamais la cicatrice de cette fracture gratuite, offerte en remerciement de sa participation au match de charité des Pearson. Ç'avait d'ailleurs été pénible pour le mannequin de ne pas pouvoir se positionner franchement face au maigre succès rencontré par le film. D'une part, C. s'était réjoui qu'Hartfield descende un peu de son piédestal, d'une autre, il avait été attristé pour Griffiths. Au final, l'Anglais en été arrivé à la conclusion que Rhett avait apporté plus de mauvais que de bon à la vie de sa meilleure amie. « Je sais que c'est bête, mais ça ne m'empêche pas d'y penser ... »

Après avoir soufflé à la surface de son thé, y propageant de jolies petites vaguelettes, Carmine s'arma de sa voix la plus douce : « Ce n'est pas bête, sweatheart. » Une gorgée plus tard, il posait sa tasse et repassait en position assise, le corps orienté du côté de Mabel. Le peignoir qui tombait négligemment de ses épaules lui donnait l'air d'un acteur hollywoodien en plein tournage d'une scène iconique. Carmine ne s'écoutait pourtant pas parler et faisait preuve d'une sincérité désarmante tandis qu'il inclinait la tête et souriait d'un air encourageant. « Tu es mère désormais. T'inquiéter fait partie de l'emploi et je pense qu'il est tout à fait normal que cette déformation déborde sur le reste. Carmine avait été aux premières loges dans l'observation des changements provoqués chez la blonde par la maternité. Mais nous savons tous les deux que tu es une excellente actrice et qu'il n'existe pas une star du cinéma qui n'ait jamais eu de film moins bon que les autres. Passant une main dans ses cheveux, C. replaça convenablement sa mèche. Il faut plus qu'un moins bien pour venir à bout d'une carrière. As-tu envisagé l'idée que tu puisses être en train de récolter le fruit d'un travail acharné et d'efforts produits dans le but d'atteindre cette situation ou tout va bien ? » Demanda-t-il, tentant de voir la situation sous un autre angle.

« Peut-être avons-nous tout simplement un quota de mauvaise chance dans la vie et que le tien tire à sa fin. » Cette explication était séduisante, car elle répondait autant aux angoisses de l'actrice qu'à la démotivation totale de Carmine en ce qui concernait sa vie amoureuse. Ils ne pouvaient pas avoir la poisse jusqu'à la fin de leurs jours, c'était statistiquement impossible !

Entendre Mabel faire mention de ses antécédents d'anxiété incita Carmine au silence. Nul besoin que l'actrice lui fît un dessin pour qu'il comprît à quoi elle faisait référence. S'il n'avait pas eu de grand-frère auquel être constamment comparé, l'Anglais avait, lui aussi, vécu la pression familiale. Il était d'ailleurs toujours aux prises avec les injonctions que le nom des Cavendish imposait à sa vie et comprenait en quoi son ami doutait parfois d'elle-même. Vivre avec ce genre de pression mettait à rude épreuve les nerfs autant qu'elles prédisposaient à voir venir les ennuis avant même qu'ils ne soient vraiment là. « ... J'ai jamais eu tout en même temps qui se passe bien. » Les lèvres du mannequin s'étirèrent en un sourire encourageant. Mabel s'y ferait. Personne ne lui demandait d'appréhender le bonheur comme une chose simple et évidente. Carmine espérait que son amie saurait prendre le temps d'être indulgente avec elle-même et de remercier le ciel pour cette belle vie. Ainsi, la peur de perdre l'équilibre se dissiperait possiblement, peu à peu.

« J'aimerai bien te croire sur parole, mais je pense que ma capacité à avoir la poisse pourrait être infinie. Certains ont l'air d'avoir tout le temps de la chance, alors en contrepartie, il doit bien y avoir des gens toujours malchanceux ! » Un rire indigné s'échappa des lèvres du Britannique tandis qu'il secouait la tête. Le pessimisme de Mabel semblait incurable, mais Carmine avait appris à ne plus s'en exaspérer. La dérision avec laquelle Griffiths parlait de ses malheurs l'amusait autant qu'elle l'inspirait. Il fallait reconnaître à l'humour noir de son amie une certaine maturité, un certain recule sur les situations, même les plus inconfortables. « Je pourrai presque prier pour que tu trouves toi aussi ton bonheur, quitte à me laisser derrière, si je croyais en Dieu » « Ne parlons pas de Dieu. » Répondit-il, étrangement sérieux pour un homme qui, quelques secondes plus tôt, riait de bonne grâce aux propos dramatiques de son interlocutrice.

Carmine attrapa le tube de crème solaire laissé sous son transat et entreprit de se tartiner les épaules. Sa Majesté tenait en partie Dieu responsable de ses malheurs. S'il s'était fait au puritanisme de sa famille ainsi qu'à la nécessité d'être présent à l'église aux cours des étapes importantes de la vie du clan Cavendish (communions, mariages, baptêmes, enterrements), C. avait récemment eu des élans de rancœur vis-à-vis de la religion. Des fragments de ses échanges avec Archie lui étaient revenus après la rupture, le faisant soupçonner que la peur de brûler en enfer ou d'être accusé d'éréthisme et renié avait joué dans la prise de décision de l'actionnaire. « Si l'idée que l'univers puisse enfin te sourire ne te convainc pas, alors peut-être seras-tu rassurée de te savoir bien entourée en cas de pépin. » L'Anglais aimait bien trop Mabel pour la laisser tomber et il était certain que son amie avait d'autres personnes susceptibles de la soutenir si d'aventure ses craintes venaient à se confirmer.  « Avant que ta vie ne se décompose, fais-moi plaisir, mets de la crème ! » Lui dit-il en lui tendant le tube. Pas besoin de couvrir un cancer de la peau en plus de se trainer une anxiété chronique !

« Tu veux qu'on critique la religion ensemble ? Ou tu préfères ne vraiment pas en parler ? » C. répondit par un petit sourire pincé accompagné d'une négation de la tête. Il n'était pas certain de vouloir parler de religion parce qu'il n'était pas certain de vouloir parler de Kwanteen. « J'ai vu de loin que ces dernières semaines ont aussi été compliquées pour toi, et je suis là si tu veux en parler. Ou si tu préfères parler d'autre chose. » Le mannequin observait Mabel se tartiner de crème tout en pesant le pour et le contre. Maintenant qu'Archie et lui n'étaient plus ensemble, C. ne devait techniquement plus rien à l'actionnaire et il savait son amie capable de garder un secret. Griffiths avait toute sa confiance. Ce en quoi Carmine n'avait pas confiance était plutôt ses propres réactions. Parler de Kwanteen revenait à parler de leur histoire et de leur rupture. Sa Majesté n'était pas prêt à mettre des mots sur cette douleur et sur ces regrets. Il désirait tourner la page sans avoir à verser plus de larmes qu'il n'en avait déjà versé dans la solitude de sa chambre à coucher, tandis que Connor vivait sa vie de coureur de jupons sans réaliser que son cousin était aux prises avec une peine de cœur aussi secrète que prévisible. C'était peut-être ça, en réalité, qui dissuadait l'Anglais de parler de l'actionnaire : le fait que Mabel, si elle avait été avertie d'entrée de jeu, aurait probablement relevé tous les red flag que Cavendish avait soigneusement ignoré jusqu'à s'y casser les dents, comme cela devait arriver. Le fait aussi qu'elle serait la première à tirer la sonnette d'alarme en le trouvant bien naïf de croire qu'Archie et lui parviendraient à rester associés après une histoire aussi compliquée et pleine de non-dits. « Évitons les sujets qui fâchent. » Trancha-t-il. « Je te reviendrai sur cette période de tempête quand mes émotions seront mortes et enterrées. » Le flegme de Carmine. En parfait Britannique qui se respectait, Sa Majesté était capable de reconnaître la blessure et d'anticiper sa cicatrisation tout en gardant la main fermement serrée sur l'hémorragie. La seule dont il ne se sauverait peut-être pas était un ulcère à force de si bien contenir ses humeurs. « On peut aussi aller tester les merveilles de ce spa. Ça n'atténuera pas mon anxiété, mais j'en ressortirai peut-être un peu plus détendue. » « Divine idée que voilà. » Répondit-il pompeusement tout en se redressant. Il attrapa sa tasse de thé et réajusta ses lunettes de soleil en attendant que Mabel l'imite pour l'attirer vers la zone dédiée au spa. Hammam, jacuzzi et sauna n'attendaient plus qu'eux.

Lorsqu'ils furent installés dans le sauna, leur peau commençant à perler sous l'effet de la chaleur, avec la promesse de se faire masser par la suite, Carmine revint sur un aspect de la conversation effleurée par Mabel et à propos duquel il se sentait à l'aise de discuter. « Ils m'ont retiré l'accès à Instagram. » Ce " ils ", Griffiths le devinait sans mal puisqu'il faisait référence aux Cavendish qu'elle avait elle-même pour habitude de qualifier de " eux ". Le calme plat de l'Anglais dont les yeux étaient clos et la tête en appui contre le mur de bois et ne laissait rien deviner de son état d'esprit. Carmine était-il indifférent à cet état de fait ou tout simplement trop habitué à feindre la nonchalance ? « J'ai un mauvais pressentiment. » Avoua-t-il. « Je pense que ma prise de parole vis-à-vis de la communauté Queer n'a pas plu au quartier général. S'il m'importe peu que cela leur plaise ou non, je dois tout de même admettre que ce silence m'inquiète. Ça ne leur ressemble pas ... » C. ne pouvait se résoudre à croire qu'il avait tout simplement mouché la Marque. Les intérêts du clan finissaient toujours par s'imposer. Les Cavendish avaient toujours le dernier mot.