ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
@MEGAN WILLIAMS & MAISIE MORIARTY ☆☆☆ no need to hide it go get what you want this won't be a burden if we both don't hold a grudge i think it's pretty plain and simple we gave it all we could☆ gifsbyidalis & katesgifsrp.
(BAYSIDE, SIRROMET WINES). Le rendez-vous bimestriel avec Megan s’approche. C’est une règle tacite, que ni elle, ni moi, n’avons vraiment exprimée, mais n’avons pas révoquée pour autant. Je ne suis même pas sûre qu’elle en soit consciente – cela ne m’étonnerait pas, alors qu’elle n’a sûrement pas autant de liberté sur son agenda que ce n’est mon cas. Je lui fais toujours une place dans mon quotidien, et parfois, je me dis que ce n’est pas son cas. Pourtant, elle finit toujours par répondre à mes messages, par accepter que l’on se retrouve. Souvent, elle décide de l’endroit et ils ont un point commun ; ce sont tous des endroits où elle a sa place, mais où je n’ai pas l’impression d’avoir la mienne. Megan a une aisance naturelle où qu’elle se rende, et personne ne la regarde d’un mauvais œil quand elle fait son entrée dans un restaurant huppé de la ville. Si d’ordinaire je complexais en la suivant avec mes habits trop grands pour moi, mon teint terne et mes cheveux cassants, j’ai appris que les regards que l’on nous dirige quand nous entrons quelque part ne s’arrêtent jamais sur moi ; toujours sur elle. Je suis comme son ombre, à quelques pas derrière elle, mais personne ne s’est jamais offusqué de ma dégaine ni de ma présence, parce qu’au-delà d’être la meilleure diversion possible, Megan impose une autorité naturelle. Personne ne lui refuse rien ; encore plus depuis que c’est une Williams. Je l’ai vue, la manière dont ce nom de famille l’a transformée ; la façon dont il régit désormais sa vie. Elle n’a plus grand-chose à voir avec une Monroe, pas dans sa personnalité, mais dans sa manière d’être. Sous mes yeux, Megan est devenue encore plus inaccessible qu’elle ne l’était auparavant – et ce sentiment s’est accentué depuis la sortie de Nine. Ses messages se font plus espacés, le temps lui manque. Je le ressens même à travers l’écran, à mesure que son compteur d’abonnés augmente sous mes yeux. On n’a jamais joué dans la même catégorie, elle et moi ; je ne sais même pas pourquoi je m’étonne d’avoir l’impression qu’elle me file entre les doigts. Elle ne m’a jamais appartenu, j’ai jamais été plus qu’une amie qu’elle appréciait, mais je n’ai jamais fait partie de son cercle intime, de ces personnes vers lesquelles elle se tourne sans la moindre hésitation, de celle qu’elle considère – peu importe à quel point j’ai essayé.
Et j’essaye encore. J’ai mis les petits plats dans les grands ; je suis tombée sur une affiche du vignoble près de la banlieue côtière, qui proposait un événement qui avait l’air aussi intéressant que guindé ; Twilight in the Vines. Un coucher de soleil, des vins merveilleux qui s’accordent parfaitement, si on le souhaite, avec une planche apéritive sur laquelle j’ai fait l’impasse au moment de la réservation. C’est une histoire de moyens derrière cette privation, mais j’angoisse déjà à l’idée que Megan s’en offusque – j’aurais dû lui sortir le grand jeu, comme tout le monde le fait probablement depuis qu’elle est une actrice. J’aimerais préciser qu’elle est renommée, mais je n’ai pas pu m’empêcher de scruter les réactions des téléspectateurs, et ils n’ont pas été tendres avec elle. Est-ce pour autant qu’elle n’est pas devenue une sensation sur internet ? Évidemment que non, et finalement elle est renommée, Megan, mais certainement pas pour son talent. Je ne devrais pas m’en réjouir, et je ne le fais pas, non. Mais cela lui rajoute un peu d’humanité de savoir qu’elle n’excelle pas dans tous les domaines. À qui je mens, bien sûr que même dans l’échec elle arrive à fédérer les gens autour d’elle et à se hisser au-dessus de tout le monde, parce que ça fait partie d’elle, parce qu’elle est parfaite, de sa personnalité jusqu’à son corps, celui-là même qui n’a désormais plus aucun secret ni pour moi, ni pour personne. Je comprends mieux certaines de ses paroles lors de notre sortie au Nate’s. Moi aussi, si j’avais un corps comme celui-là, j’oserais le montrer et en faire une force. Mais je ne suis pas comme elle. Je ne le serai jamais.
Je lui ai donné rendez-vous à 17h30, comme annoncé sur le mail que j’ai reçu au moment de la réservation. Le spectacle est plus beau si l’on vient un peu en avance, afin de profiter entièrement du coucher à partir de 18h. J’ai tenté d’être à mon avantage malgré la fraîcheur de l’automne ; et j’ai revêtu un long pull ample qui fait office de robe, au décolleté en V qui masque mes clavicules, mais qui laisse apparaître un peu de mon buste – j’ai bien appris la leçon. J’ai tenté de resserrer péniblement une ceinture dorée autour de ma taille, bien que celle-ci tienne à peine sur mes hanches plates. J’ai caché mes jambes dans des bottes hautes qui ne laissent que mes genoux à nu ; et je me suis maquillée. J’ai demandé conseil autant à Youtube qu’à Raphael, et mon visage est caché derrière une épaisse couche de maquillage qui paraît pourtant naturel, et qui a réussi à faire disparaître mes cernes et mes joues creusées – la joie du contouring. Mes cheveux sont attachés en un chignon qui me permet de masquer leur finesse, et me donne l’air d’une femme qui ne peut certes pas rivaliser avec Megan, mais qui prétendre être à sa place.
Dans l’attente de mon amie, je reste active en faisant les cent pas devant l’entrée, tournant en rond comme une hélice – c’est l’impatience, je n’ai jamais su rester statique dans ces cas-là. « Megan ! » Je lui dis quand elle apparaît enfin dans mon champ de vision, et je la quitte rapidement du regard pour contrôler ma montre connectée et les statistiques qu’elle affiche. Puis, je me concentre sur l’heure, et réalise qu’elle est ponctuelle, ce qui ne m’étonne pas d’elle. Je m’approche, me contentant d’une étreinte délicate, ma main contre son dos un bref instant ; il ne faudrait pas que je gâche mon maquillage, et je m’empresse de la libérer avant qu’elle n’ait vraiment eu le temps de me toucher. C’est parce que je veux lui montrer mes efforts, et qu’elle soit, peut-être, fière de moi. « Alors ? » Je dis, montrant mon profil puis l’autre, avec un large sourire dans l’attente de son verdict, qui, je l’espère, sera positif. « Et j’en oublie la politesse, comment tu vas ? » L’approche est superficielle, mais je compte bien lui poser mille questions sur sa nouvelle vie une fois que nous serons assises – ou que nous ferons le tour du vignoble en marchant ; parce que la vue est magnifique et mérite d’être admirée sous plus d’un angle.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5676 POINTS : 540
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #40 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
we're good Megan Williams & @Maisie Moriarty ☆ crédit/katesgifsrp
Le film est un succès autant qu’un véritable naufrage pour la carrière de mon ancien amant, et la situation ne pourrait pas être plus parfaite que ça. Commercialement, il a dépassé les attentes en remportant rapidement plus du double que ce qu’il a couté à faire. Les critiques en revanches enterrent la réalisation, le script et, je l’ai relégué au second plan dans mon esprit, ma performance. Je crois que je n’en ai cure puisque je suis payée autrement. Sur les réseaux sociaux, ma côte de popularité explose. Les bien-pensants diraient que je n’attire l’attention que pour les mauvaises raisons, mais n’ai-je pas toujours aspiré à devenir un fantasme ? Une sorte de Marilyn des temps modernes ? Sous mes photos, la plupart des commentaires sont répugnants mais mon esprit conditionné pour plaire au genre masculin l’interprète comme un compliment. Je m’enorgueillis de susciter du désir comme je m’enorgueillis de me dire que, lorsqu’ils se procurent du plaisir solitaire, certains hommes pensent parfois à moi. Ma carrière d’actrice ne décollera jamais. Les quelques propositions que je reçois sont pour des rôles secondaires, mineurs, où la principale chose que l’on me demande est de montrer le plus de chair possible. Si je n’en ai accepté aucune pour l’instant, ce n’est pas parce que je suis outrée, mais uniquement parce que je me suis promis de me concentrer sur mes études au moins la première année.
De façon parfaitement consciente, j’opère même un changement progressif dans ma garde-robe pour mieux coller à cette image d’objet de désir. Mes décolletés sont un peu plus profonds, un peu plus osés. Contre ma peau dorée, les tissus deviennent un peu plus moulants et les fentes de mes robes dévoilent un peu plus mes jambes galbées. Je n’en deviens pas vulgaire, je tiens bien trop à mon statut de femme de haute société. Mais l’accent est mis sur le fait de faire rêver. Ce soir ne fait pas exception. La longue robe bleu clair en soie que j’ai enfilée met en valeur tout ce qu’il y a à mettre en valeur chez moi, de ma poitrine généreuse à ma taille mince. Mes cheveux relevés en un chignons exposent mon cou gracile et, maquillée avec élégance et discrétion, mes yeux pétillent lorsque j’étire un sourire magnifique en apercevant Maisie qui me fait un geste de la main. Elle m’interpelle et je fais pas vers elle, non sans contempler le cadre qu’elle a choisi.
L’endroit est magnifique. Observer un coucher de soleil en buvant un cépage prestigieux est tout à fait le genre de scène dans laquelle je me sens mise en valeur et dans laquelle je me sens à ma place. Cela s’accorde à ma nouvelle condition. Twilight in the Vines. Le choix est tellement parfait que je me demande si Maisie a reçu un coup de pouce. « Je suis contente de te voir, ça fait un bout de temps. » Une brève étreinte, et je me sépare de Maisie, avant d’observer bien plus la bâtisse derrière elle que la jeune femme en elle-même. Elle quémande toutefois mon attention et je baisse les yeux sur elle. « Alors ? » Je suis d’abord tentée de lui répondre que l’endroit est superbe, mais elle me montre son profil de façon ostentatoire et je comprends que c’est sa mise en beauté qu’elle veut que j’observe et sur laquelle elle désire avoir mon opinion. Et maintenant que je l’observe avec un peu plus d’attention, je note qu’elle a fourni un effort exceptionnel pour elle. Son maquillage est discret, mais travaillé et plutôt bien, et elle a resserré le pull qu’elle a décidé d’adopter en robe pour marquer sa taille. Ce qui pour beaucoup serait la norme est un immense pas pour la petite brune. « Et j’en oublie la politesse, comment tu vas ? » - « Je sais même pas par où commencer. » Beaucoup de choses se sont passées depuis notre dernière rencontre. Entre mon voyage en Italie, le déménagement et la reprise des études, plus de temps s’est écoulé depuis la dernière fois que nous nous sommes retrouvées qu’habituellement. « Ça te va bien. » La couleur de sa "robe" n’est pas celle que j’aurais choisie pour son teint, mais je ne pinaille pas sur les détails par souci de ne pas la vexer. « T’aurais carrément dû aller jusqu’au bout et oser la cuissarde. Ça aurait été juste parfait avec ce look. » Je ne serais pas moi si je ne trouvais pas un petit quelque chose à redire. Presque machinalement, comme une mère qui réajuste la tenue de son enfant, j’attrape sa ceinture pour la remonter un peu plus haut sur sa taille et la resserrer d’un cran. « Vraiment, tu es toute apprêtée. » Je lui adresse un clin d’œil, avant de reculer d’un pas. « On a une table ? Ça se passe comment ? » Les choses sérieuses seront abordées dans un second temps – à savoir parler de moi d’une part, et l’interroger sur sa relation d’autre part. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Serait-il possible que ce changement de look et ce désir d’être un peu plus féminine soit corrélé avec le mystérieux petit-ami dont elle m’a parlé la dernière fois ?
:
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Je tourne en rond, je m’active, j’essaie de me montrer patiente tout en étant incapable de rester tranquille. J’explique mon agitation par de la nervosité, celle-là même que je ressens à chaque fois que mon chemin croise celui de Megan, et qui s’accentue lorsque j’ai à cœur de modifier le script de notre amitié. Aujourd’hui, plus que jamais, je dois lui prouver qu’à défaut de lui être aussi essentielle qu’elle ne l’est pour moi, mon rôle dans sa vie n’a pas à être mineur, quand bien même elle gravite désormais dans une sphère à laquelle je n’appartiens pas – bien que je puisse me vanter de la connaître, éternelle seconde de trop de mes proches pour que ça ne soit qu’un hasard. Aiden a percé et ne m’a laissé plus que de miettes d’attention et une amitié gâchée à laquelle me raccrocher ; même Carl, avec sa télé-réalité, me nargue à travers une richesse qu’il me partage de temps à autre sous couvert d’une pitié qu’il n’assume pas. Megan, désormais, peut elle-aussi me regarder de haut – de plus haut que ce n’était sûrement déjà le cas malgré les quelques centimètres que je possède d’avance – me catégorisant parmi cette même plèbe dont elle tient d’ordinaire à s’éloigner et qu’elle a toujours exécrée. Jamais directement, sans doute consciente que je fais partie de ces personnes paumées dont on préfère se tenir éloigné, des fois qu’ils seraient contagieux, mais à travers certaines réflexions qui ne font aucun doute quant à l’estime qu’elle possède (ou non) pour les gens comme moi, dénués d’ambitions, de charisme ou d’autorité naturelle. J’essaie de me mettre péniblement à son niveau, et ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air bien que je sois quelque peu fière de moi à cet instant. Pourtant, le doute revient très vite ; si je ne doute pas que ce soit bien, je crains que ça ne le soit pas assez. Peut-être que la table réservée est trop en retrait, peut-être qu’elle aurait apprécié de vivre l’expérience dans son entièreté, et pas seulement au rabais parce que j’ai décidé de faire des économies, peut-être que le temps ne sera pas clément et rendra toute la soirée pas assez instagramable (parce qu’elle va en profiter pour l’afficher, n’est-ce pas ? Le cadre l’exige), peut-être que la compagnie ne sera pas suffisamment plaisante à ses yeux ; ce serait normal après tout, ne côtoie-t-elle pas les plus grands noms, désormais ? Je panique, et ce stress est étonnamment satisfaisant alors qu’il accélère mon métabolisme pendant que je continue de faire les cent pas, jusqu’à ce qu’enfin, sa silhouette m’apparaisse.
Évidemment qu’elle est magnifique, le contraire m’aurait étonné. Cette robe en soie tombe merveilleusement sur elle, à tel point qu’elle semble avoir été directement dessinée sur son corps. Son décolleté attire les regards sans que des commentaires ne risquent de suivre (de toute évidence, nous ne sommes pas dans ce genre d’endroits). Sa coiffure dégage son visage impeccable et son maquillage met en évidence ses yeux océans. Megan n’est pas invitée à un tel événement, ce sont ces occasions-là qui ont été créées pour les gens comme elle. Son regard lorgne sur les lieux et je reste dans l’attente de son verdict, autant quant à l’idée que quant à mon allure, ayant pris soin d’appliquer nombre de ces conseils en une seule soirée. Son silence ne fait qu’intensifier mon angoisse, et je reprends très vite la parole pour ne pas avoir l’air plus pathétique que je ne le suis déjà à chaque fois que je fais mes courbettes devant elle. Megan est suffisamment aveugle pour ne pas le voir, ou suffisamment gentille pour ne pas le faire remarquer à voix haute, toujours est-il qu’être en sa présence est autant une satisfaction qu’une crainte, et que mon ambivalence vis-à-vis d’elle n’est pas toujours facile à gérer. « Je sais même pas par où commencer. » Je n’en suis même pas étonnée tant sa vie va désormais à cent à l’heure. Et si d’autres pourraient s’agacer qu’elle mette un point d’honneur à parler d’elle (ou à l’anticiper, comme sa réflexion l’indique), c’est très loin de me déranger alors que le récit de son quotidien ne peut qu’être plus excitant que le mien. « Ça te va bien. » Oh. J’essaie. Promis, j’essaie, de contenir mon sourire afin qu’il ne soit pas trop éclatant, mais je peine à le dissimuler – elle s’en charge finalement pour moi quand elle ajoute : « T’aurais carrément dû aller jusqu’au bout et oser la cuissarde. Ça aurait été juste parfait avec ce look. » Mais mes jambes sont trop fines pour qu’une cuissarde ressemble à autre chose qu’un sac poubelle que j’ai essayé de détourner de son usage, alors autant l’éviter. Je me surprends quand elle attrape ma ceinture pour la resserrer autour de ma taille, et je m’attends à un commentaire, mais rien ne vient. Mon esprit s’agit déjà quant à savoir la signification derrière ce silence, et je ne me calme que lorsqu’elle conclut : « Vraiment, tu es toute apprêtée. » Ça me va bien. Ça ne me va pas très bien, et je ne suis pas nécessairement éblouissante, mais ça me va bien, ce qui est déjà une progression quant au jugement qu’elle peut m’adresser. « Comme quoi, tes conseils ne font pas qu’entrer par une oreille pour en ressortir par une autre. » Je précise, afin qu’elle comprenne bien que je les applique, et surtout pour elle. « On a une table ? Ça se passe comment ? » - « Tu crois quoi, j’ai tout prévu. » Je me vante, avant de lui faire signe de me suivre tandis que je m’adresse à la personne placée derrière son pupitre qui attend les convives pour les amener à leur table. J’ai spécifiquement demandé une vue, et j’espère qu’ils auront su respecter ma demande (d’autant plus vu le prix que tout ceci me coûte). Je ne suis pas mécontente de constater que c’est effectivement le cas, et que la vue que nous avons sur les vignobles ainsi que sur le coucher de soleil en vaut largement la peine. « Ce sont eux qui font le service, nous, on a juste à découvrir leurs propositions et admirer la vue. » J’explique, afin qu’elle ne s’étonne pas qu’aucune carte ne soit présente sur la table. « En attendant, pour le reste, je te propose de commencer par le début, et que je te félicite pour le succès de Nine. » Commercial uniquement, s’entend, mais il n’en reste pas moins que c’est une réussite et qu’elle se doit d’être félicitée. « C’est l’occasion de trinquer, littéralement. » J’ajoute, alors que l’événement s’y prête.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5676 POINTS : 540
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #40 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
we're good Megan Williams & @Maisie Moriarty ☆ crédit/katesgifsrp
Je me demande si Maisie cherche à me prouver quelque chose, se prouver quelque chose, ou si c’est d’enfin avoir une vie de couple épanouie qui l’a transformée. Il est presque difficile de croire que c’est elle face à moi, qu’elle a enfilé une robe et qu’elle a osé la ceinturer, qu’elle s’est maquillée, qu’elle s’est renseignée pour trouver une activité estampillée chic et luxe. Si j’avais dû parier sur la première personne à m’inviter une dégustation au vignoble Sirromet au coucher du soleil, la discrète jeune femme n’aurait pas été mon premier choix, elle n’aurait pas été le second, je crois même que cela ne m’aurait pas traversé l’esprit qu’elle puisse avoir envie de faire ce genre de chose, en fait. Tout en Maisie clame bien plus soirée Netflix et McDonalds que coucher de soleil, vin et fromages français. Sans aucun sous-entendu, bien-sûr. « Comme quoi, tes conseils ne font pas qu’entrer par une oreille pour en ressortir par une autre. » Elle est fière d’elle, je suis fière d’elle et, lorsque je lui réponds, mon sourire ne s’évapore pas, pas même un millimètre. « Ce qui est sûr, c’est que c’était un investissement sur le long terme ! » Je lui adresse un clin d’œil et j’en rajoute, comme si cela faisait des décennies que j’avais à faire à un cas désespéré en la personne de Maisie. « Mais ça prouve qu’il faut jamais lâcher l’affaire. » Moi, ce que cela me prouve surtout, c’est qu’elle avait beau se considérer comme au-dessus de ce genre de considération, elle aussi est en train d’amorcer un changement, aussi minime soit-il, simplement pour l’approbation d’un homme. Elle pourra me chanter le contraire : quand j’ai un apriori, il est difficile de me forcer à m’en débarrasser.
« Tu crois quoi, j’ai tout prévu. » - « Madame. » Je lui adresse un clin d’œil tandis que nous nous dirigeons vers le pupitre où attend un employé qui, une fois que Maisie a déclamé son nom, nous entraîne jusqu’à notre table. La vue sur les vignes est magnifique et le cadre est tout simplement un sans-faute pour la brune. J’observe les environs d’un regard impressionné. « Ce sont eux qui font le service, nous, on a juste à découvrir leurs propositions et admirer la vue. » - « C’est un diner ? Un apéritif ? » Va-t-il y avoir à manger ? Des tapas, ou bien un vrai repas en plusieurs service ? Je suis surprise et touchée que Maisie mette les moyens pour m’inviter dans ce genre d’endroit. Presque un peu gênée d’ailleurs, compte tenu de nos situations financières respectives – la mienne, je la dois principalement à mon époux, mais c’est un détail. « Tu sais que t’es pas obligée de m’inviter hein ? Je peux régler l’addition, c’est pas un problème. Je veux pas que tu te sentes forcée de quoi que ce soit. » Dans un vrai désir d’être bienveillante, je suis condescendante sans vraiment le réaliser. Mais je n’ai pas envie que Maisie se prive le reste du mois simplement pour m’en mettre plein la vue quand régler la note ne ferait pas la moindre différence pour moi.
« En attendant, pour le reste, je te propose de commencer par le début, et que je te félicite pour le succès de Nine. » Je cherche la moindre trace d’ironie dans ses mots, mais je n’en trouve pas. Quoi qu’elle pense du film, ses félicitations sont sincères. « C’est l’occasion de trinquer, littéralement. » Les premiers verres de vin – du blanc – sont d’ailleurs déposés sur la table et je remercie le serveur d’un sourire gracieux. « A Nine. » Rien sur ma prestation, je n’ai pas envie de me montrer prétentieuse, bien trop consciente qu’elle fait débat. « Et à la nouvelle Maisie… » Un air mystérieux flotte sur mes lèvres tandis que je l’observe. Je porte mon verre à mes lèvres, avant de le faire tourner entre mes doigts en le tenant par le pied. « Elle vient d’où d’ailleurs, cette nouvelle Maisie ? » J’ai bien l’intention de lui tirer les verres du nez. « C’est la Maisie heureuse en amour, ou rien à voir ? » Elle reviendra certainement sur le sujet du film. Ce genre d’expérience en met pleins les yeux à la plupart des gens, et j’en parle de mon côté bien volontiers.
:
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
J’ai besoin de son approbation. J’ai besoin de l’approbation de Megan plus que n’importe quelle autre, alors qu’elle représente l’essence même de la féminité, que les hommes se retournent toujours sur son passage, que les filles la jalousent, qu’elle impose le respect et l’admiration par sa seule présence. J’ai besoin qu’elle me confirme ce dont je doute constamment ; et le fait que je peux être normale, ou à défaut, que je peux en avoir l’air. Si elle se laisse prendre au piège, si elle constate mes efforts et les voit pour ce qu’ils ne sont pas vraiment – sincère et motivé – alors je pourrai duper plus du monde et, peut-être, finir par me duper moi-aussi. J’attends son verdict telle une sentence, celle qui dictera le reste d’une existence que je ne définis qu’à travers le regard des autres. « Ce qui est sûr, c’est que c’était un investissement sur le long terme ! » Je pourrais la prendre dans mes bras. Je pourrais foncer sur elle et l’étreindre pour la remercier, peu importe si elle souligne aussi à quel point cela a pris du temps ; et que j’étais presque un cas désespéré. « Mais ça prouve qu’il faut jamais lâcher l’affaire. » Je ne suis pas certaine l’avoir entendue être aussi élogieuse – ou tenter de l’être – d’aussi loin qu’on se connaisse. Bien sûr, elle n’a pas manqué d’y aller de son commentaire, mais il ne s’agit que de conseils visant à m’améliorer et rien d’autre, n’est-ce pas ? « Et ce n’est que le début, attends un peu de voir dans quatre à cinq ans. » Je lui dis avec un clin d’œil amusé. Un investissement sur le long terme, qu’elle a dit, elle ne m’en voudra pas d’être réaliste quant à mes prochaines tentatives d’amélioration, hm.
Je crois que j’ai compris ce qu’il me manquait durant toutes ces années ; et le fait de ne pas vouloir ressembler à Megan, mais d’être Megan. En quelque sorte du moins ; et l’idée vise plus à tenter de réfléchir comme elle pourrait le faire que de simplement me demander comment je pourrais lui plaire ; et il faut croire que cela marche puisqu’elle semble ravie de mon choix d’activité. « C’est un diner ? Un apéritif ? » Merde. Bien sûr qu’elle s’attend au spectacle complet ; au fait qu’on ne va pas se contenter de déguster des vins sans qu’ils ne s’accordent avec une planche apéritive des meilleurs produits que la région à offrir. « Un apéritif, et si d’ailleurs il est possible de vérifier que j’ai effectué la bonne réservation, et de la changer au besoin… ? » Je demande à l’employé, descendant d’un ton, tandis qu’il me confirme que nous pouvons ajouter la planche apéritive à la réservation. « Fallait bien que je me loupe à un moment ou à un autre, ça aurait été trop beau, sinon. » Je dis à l’intention de Megan pour ne pas que mon omission ne soit perçue comme une tentative d’économiser (c’est le cas, pourtant) ou comme un refus de lui offrir ce qu’elle mérite. « Tu sais que t’es pas obligée de m’inviter hein ? Je peux régler l’addition, c’est pas un problème. Je veux pas que tu te sentes forcée de quoi que ce soit. » Je respire tant la pauvreté que ça, pour qu’elle me prenne en pitié ? Malgré mes efforts, malgré les heures passées à observer ce miroir face auquel je n’arrive jamais à soutenir le regard, je ne suis toujours pas assez bien pour prétendre être à son niveau, n’est-ce pas ? Je sais qu’elle ne me verra jamais comme son égale, mais j’aimerais que ce soir ce soit le cas, et qu’elle fasse semblant. Qu’on fasse semblant. Je crois que j’ai aussi besoin de me sentir importante pendant quelques heures, comme si cette vie pouvait être la mienne, comme si j’étais de ces gens qui ont de l’ambition et pour qui la vie n’est qu’une succession de plaisirs infinis obtenus avec une facilité déconcertante. « Je ne me force à rien du tout, Megan. Je ne te l’aurais pas proposé, sinon. La seule chose que tu dois faire, c’est de profiter de tout ça et franchement… ça ne sera pas bien difficile, n’est-ce pas ? » Je dis, tandis que mon regard papillonne de gauche à droite. Je comprends qu’on prenne goût à tout ça.
Les premiers verres arrivent, juste à temps pour trinquer à son récent succès – mitigé pour la critique, épatant à mes yeux. « A Nine. » - « À Nine. » Je dis, avant d’ajouter, sincère : « Et à toi. Tu mérites tout ce qui t’arrive. » Pour cette façon dont elle réussit à briller, d’une façon ou d’une autre, quand bien même il n’y a rien pour que ce soit le cas. Elle s’en sort toujours, toujours. « Et à la nouvelle Maisie… » Je ne m’attendais pas à cela et mon sourire est sincère, alors que je lis à travers les lignes ; à cette nouvelle Maisie qu’elle apprécie sans doute plus que l’ancienne. Je porte à mon tour mon verre à mes lèvres, ne buvant qu’une timide gorgée – parce que je n’y connais rien et que j’ai trop peur de me précipiter sur l’alcool et que mes origines bogan reprennent le dessus. « Elle vient d’où d’ailleurs, cette nouvelle Maisie ? » Je ne pensais pas que l’interrogatoire me viserait et je ne suis pas sûre d’apprécier, alors que déjà, elle ajoute : « C’est la Maisie heureuse en amour, ou rien à voir ? » Sans le savoir, elle me donne une excuse toute trouvée ; de celle qui, finalement, va de pair avec la personne que je me donne le droit d’être ce soir. Celle à qui tout réussit, celle qui ne laisse pas sa relation dériver sous prétexte qu’elle lui fait peur – que le bonheur l’effraie, sans doute. « Ça se pourrait. » Je dis, reportant mon verre à mes lèvres un court instant alors que je maintiens son regard, faisant durer un suspens que je prends plaisir à allonger, trouvant dans cet acte une forme de contrôle que j’apprécie. « Ça se passe bien, oui, ça se passe vraiment bien. » Pas toujours, mais c’est ce que je veux lui dire, surtout alors que ça peut étayer l’affection qu’elle peut avoir à mon égard. « Tes conseils n’y sont pas pour rien, d’ailleurs. » Tu vois, Megan, à quel point tu m’aides ? À quel point tu es importante, et pour quelle raison tu ne devrais pas oublier mon existence ? « C’est aussi pour ça que je tiens à t’inviter, pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. » Je dis, un peu timide, alors que, dans le fond, je ne mens même pas. J’arrange juste la finalité de ses conseils, ce n’est pas tout à fait la même chose. Et un instant, je suis tentée de reporter l’attention sur ce film et cesser de sentir ce projecteur sur ma personne, mais je me ravise ; je crois que j’apprécie, au point où j’en suis agacée quand le serveur pose un plateau de nourriture devant nous. « Après toi, prends ce qui te fait plaisir. » Je me contenterai des restes – ou de rien du tout, ça m’ira aussi, tant que ça peut faire son bonheur.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5676 POINTS : 540
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #40 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
we're good Megan Williams & @Maisie Moriarty ☆ crédit/katesgifsrp
« Et ce n’est que le début, attends un peu de voir dans quatre à cinq ans. » - « A quoi je dois m’attendre ? Une chirurgie d’augmentation mammaire pour remplir tes décolletés ? » J’éclate d’une rire aussi sonore qu’agréable, mignon, solaire. Bien sûr que je plaisante. Bien sûr que je ne tente pas d’insinuer que la brune en a besoin ou qu’il faut ça pour qu’elle continue son évolution dans le bon sens. Je plaisante, sans jamais m’imaginer – ou me soucier de, pour être tout à fait honnête – l’impact de mes plaisanterie son mon amie et son amour-propre. J’oublie que tout le monde n’est pas comme Jo, que tout le monde n’a pas le cuir aussi épais et autant d’estime de soi que la chanteuse qui aurait répondu à ce genre de pique avec une du même acabit pour me moucher. « Faudra qu’on refasse un peu de shopping ensemble à l’occasion, maintenant que t’es un peu plus ouverte d’esprit et prête à essayer autre chose que tes pulls trop larges. » Je lui adresse un clin d’œil en me dirigeant vers le jeune homme qui officie à l’accueil du restaurant du domaine viticole et qui place les convives qui arrivent les uns après les autres, tous relativement simultanément, signe d’un événement bien particulier organisé ce soir ici.
« Un apéritif, et si d’ailleurs il est possible de vérifier que j’ai effectué la bonne réservation, et de la changer au besoin… ? » Je ne prête pas à la demande de Maisie. Après tout, il n’y a rien de surprenant à ce qu’elle se montre consciencieuse, elle a toujours été un tantinet rigide. En revanche, lorsque le serveur lui répond à voix haute qu’il peut tout à fait ajouter une planche apéritive à sa réservation, je fronce les sourcils. La brune se sent-elle trop mal pour me dire la vérité ? Est-ce une question de moyens financiers ? Si c’est le cas, c’est idiot : je me moque de payer pour deux plus souvent qu’à mon tour. J’ai les moyens de le faire après en avoir longtemps rêvé. « Fallait bien que je me loupe à un moment ou à un autre, ça aurait été trop beau, sinon. » J’esquisse un sourire rassurant, avant de lui proposer avec tact – je l’imagine en tout cas – de prendre en charge une partie de la soirée. Je m’attends à être déboutée, même si je ne comprends pas pourquoi les gens font autant de manière lorsqu’il est question de se faire inviter. « Je ne me force à rien du tout, Megan. Je ne te l’aurais pas proposé, sinon. La seule chose que tu dois faire, c’est de profiter de tout ça et franchement… ça ne sera pas bien difficile, n’est-ce pas ? » - « J’insiste pas alors. Mais vraiment, ça me dérange pas, si quand l’addition arrive t’as changé d’avis, faut pas que ça te gène. » J’insiste tout de même un peu, donc, mais promis il s’agit de la dernière fois. Je replace derrière mon oreille une mèche de cheveux qui a été laissée en dehors de mon chignon pour parfaire le look, avant d’emboiter le pas du serveur qui nous entraine jusqu’à notre table.
« A Nine. Et à toi. Tu mérites tout ce qui t’arrive. » - « T’es adorable. » Je me demande dans quelle mesure elle le pense. Mais cette interrogation est certainement motivée par ma parfaite connaissance de comment j’ai obtenu le rôle et pourquoi. Un pourquoi dont la réponse n’est certainement pas grâce à mes compétences. « C’est beaucoup de bling bling de l’extérieur comme milieu, mais c’est un métier comme un autre tu sais. » Malgré un besoin accru d’attirer l’attention, je n’ai étonnement jamais désiré être une célébrité. Je veux monter dans l’échelle sociale, mais pas nécessaire en faisant la couverture des magazines people. Je dirais même que, après l’article concernant mon beau-père, j’ai eu ma dose. « C’était une chouette expérience. Mais je suis pas sûre que ce soit fait pour moi. J’ai reçu quelques scripts bien sûr… » Pour des rôles de second plan dans lesquels on n’attend rien de plus de moi que d’exposer ma plastique parfaite, mais elle n’est pas obligée de le savoir. « Mais pour l’instant, je me concentre pas là-dessus. »
Et ce soir, c’est sur Maisie que je me concentre. Ou en tout cas, que je le ferai au moins cinq minutes avant de revenir sur moi, promis. « Ça se pourrait. » - « Ouh… » D’un ton mystérieux, je l’invite de cette simple onomatopée à poursuivre. Je suis avide de détails croustillant, surtout étant donnée notre dernière conversation à ce sujet. « Ça se passe bien, oui, ça se passe vraiment bien. Tes conseils n’y sont pas pour rien, d’ailleurs. C’est aussi pour ça que je tiens à t’inviter, pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. » - « Je suis contente pour toi. Vraiment. » Un sourire mutin sur les lèvres, je fais mine de baisser le ton pour partager une confession sans réellement le faire. Après tout, je ne vois pas de souci à évoquer ce genre de sujet, et elle le sait. « Est-ce que ça veut dire que t’as… Que vous avez ? Que vous êtes passés à l’étape supérieure ? » Le serveur dépose les plats sur notre table et, évidemment, elle ne répondre pas devant lui. J’attends donc son départ avec impatience pour avoir des réponses à mes questions. « Après toi, prends ce qui te fait plaisir. » Je la remercie d’un sourire, sans perdre le nord. « Allez, me laisse pas sur ma faim comme ça. Alors ? T’es enfin devenue une grande fille ? C’était comment ? »
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Maisie Moriarty
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
« A quoi je dois m’attendre ? Une chirurgie d’augmentation mammaire pour remplir tes décolletés ? » Par automatisme, mon rire se joint au sien, même si dans le fond, je ne doute pas un seul instant qu’elle est sérieuse. Bien sûr que mes seins – ou leur absence – sont un problème. Je l’ai remarqué auprès des hommes, je le remarque aussi de manière générale, quand je suis à côté d’une fille comme Megan, quand ce détail finit toujours par ressortir au cours d’une conversation. Souvent sous le couvert de l’humour, une plaisanterie sans importance qui s’ajoute à une autre, une autre, une autre, jusqu’à ce que cela en devienne le reflet d’une vérité universelle. « Qui sait, en cinq ans, j’ai l’occasion d’économiser. » J’aimerais croire que je ne suis pas aussi superficielle, pas au point de me saigner pour m’offrir une nouvelle paire de seins, mais la vérité, c’est que l’apparence est le reflet de notre succès et de notre statut dans la société, n’est-ce pas ? Il n’y a qu’à voir la manière dont les gens s’adressent à Megan, à la manière dont tout semble lui être offert sur un plateau d’argent. Peut-être que l’investissement en vaut la peine, peut-être que je pourrais enfin me sentir comme les autres, parce que mon physique le sera aussi. « Faudra qu’on refasse un peu de shopping ensemble à l’occasion, maintenant que t’es un peu plus ouverte d’esprit et prête à essayer autre chose que tes pulls trop larges. » - « It’s a date. » Je me contente de lui dire avec un clin d’œil. Je n’agende rien, parce que ce soir est une étape qui me demande suffisamment d’effort pour ne pas avoir envie de réitérer l’exploit de sitôt. D’autant que je ne pourrai, cette fois-ci, pas me plaindre à Megan du choix des vêtements qu’elle me tendra en cabine d’essayage, au risque de la décevoir et de lui confirmer qu’elle a raison depuis le début ; je ne suis rien d’autre qu’une impostrice, et je ne suis certainement pas digne de son intérêt.
J’ai failli le lui prouver dès ce soir alors qu’évidemment, j’aurais dû penser dès le début à l’importance de sortir le grand jeu pour Megan, et de ne pas me contenter d’une soirée au rabais. Bien sûr que la planche apéritive est un essentiel, et mon manque de moyens ne doit pas effacer la valeur de mon amie. Elle m’a pourtant souvent répété qu’elle ne s’arrêtait pas à ça, et que je ne dois pas vivre au-dessus de mes moyens pour lui faire plaisir – ce soir en est encore un parfait exemple. « J’insiste pas alors. Mais vraiment, ça me dérange pas, si quand l’addition arrive t’as changé d’avis, faut pas que ça te gène. » Je secoue la tête par la négative. Je ne suis pas stupide. Ce sont des paroles automatiques pour ne pas vexer la plèbe dont je fais partie, pour ne pas avoir à m’annoncer, face à face, que nous ne vivons pas dans le même monde et que le mien est bien moins envoûtant que le sien. À choisir, moi aussi je préférerai la richesse indécente et la caresse de l’égo. Je ne pourrai jamais lui en vouloir de faire ce choix, mais je ne veux pas qu’elle y soit confrontée ; alors je dois continuer de me montrer à la hauteur d’attentes jamais formulées, mais que je suis persuadée être bien réelles.
« T’es adorable. » - « Je suis sincère. » Je corrige, pour qu’elle comprenne que je suis de son côté, que je fais partie de ce clan qui vantera son talent quoi qu’il advienne, peu importe si les critiques ont vanté autre chose. Oui, j’ai égoïstement été rassurée de découvrir qu’elle n’excelle pas dans tous les domaines, mais il est hors de question de mettre à mal notre amitié. J’admire bien assez Megan pour ne pas avoir à me forcer, quand je lui dis qu’elle mérite tout ce qui lui arrive, peu importe les conditions dans lesquelles toutes ces choses lui sont arrivées. « C’est beaucoup de bling bling de l’extérieur comme milieu, mais c’est un métier comme un autre tu sais. » - « Mais ta vie ne sera jamais plus comme celle d’un autre. » Je précise, alors que je suis surprise de la légèreté avec laquelle elle prend tout ça. Sa vie a changé, son statut a changé, son nom veut dire quelque chose, pourquoi n’arrive-t-elle pas à l’apprécier ? Certains aspirent à de tels changements et ils tueraient pour y parvenir. Est-ce qu’il se pourrait qu’elle ne le mérite pas autant que je le crois, si elle ne peut pas l’apprécier comme il se doit ? « C’était une chouette expérience. Mais je suis pas sûre que ce soit fait pour moi. J’ai reçu quelques scripts bien sûr… » Bien sûr. Bien sûr que désormais son nom pèse dans le milieu, bien sûr qu’il va falloir que je redouble d’efforts pour continuer d’avoir une place, même minime, dans sa vie. S’il te plaît, Megan, ne fais pas comme les autres, ne m’oublie pas parce que tu t’envoles alors que je reste au sol. « Mais pour l’instant, je me concentre pas là-dessus. » - « Sur quoi, alors ? Qu’est-ce qui peut être plus intéressant que des scripts ? » Je lui demande, une moue affichée sur le visage, la tête légèrement penchée et un sourire en coin ; dis-moi, Megan, qu’est-ce qui peut être plus intéressant qu’une vie de rêve ? J’aimerais qu’elle m’en parle, qu’elle se confie, parce que je n’arrive pas à comprendre ce qui peut justifier que tout ceci n’a pas tant d’importance pour elle.
Il y a une nouvelle Megan, il y a également une nouvelle Maisie. Je me plais à apprécier cette nouvelle version de moi-même à travers les yeux de Megan. J’ai toujours été réfractaire aux changements, et bien souvent je n’arrive pas à les apprécier. Je ne suis pas à l’aise dans cette tenue, pas plus que je n’ai l’impression d’avoir ma place à cette soirée, mais au travers des paroles de Megan, je réalise qu’il est facile de faire semblant. Je n’aime pas quand je deviens le sujet de conversation, de la part de n’importe qui d’autre cela me mettrait mal à l’aise. Mais il s’agit de Megan. Megan qui veut parler de moi. Megan qui s’intéresse à moi. Megan qui me voit, moi. « Ouh… » Je pince les lèvres, baisse la tête un instant. Son intérêt doit perdurer, et puisqu’il est faussé, je dois au moins me montrer à la hauteur, croire un minimum en mes mensonges pour ne pas la décevoir. « Je suis contente pour toi. Vraiment. » Elle est sincère, je le vois. Et après tout, si elle est contente pour moi, elle est aussi fière de tout ce qu’elle a pu m’apporter à travers ses conseils. Alors, dans un sens, elle est sans doute un peu fière de moi aussi, n’est-ce pas ? « Est-ce que ça veut dire que t’as… Que vous avez ? Que vous êtes passés à l’étape supérieure ? » Je suis sauvée par l’apparition du serveur qui me permet de gagner quelques minutes. Bien sûr, si elle se montre trop curieuse, elle comprendra très vite que je lui mens. Mais ma gêne n’a jamais été un secret, alors je peux me permettre de jouer sur cette timidité qui ne disparaîtra pas de sitôt, peu importe l’image que je peux renvoyer. L’avantage avec Megan, c’est que je peux être celle que je veux. Elle me perce parfois à jour, mais d’autres fois, j’échappe à sa vigilance et j’y prends goût. Je l’invite à se servir tandis que je me refuse de me pencher sur cette nourriture, mais Megan n’est pas dupe. « Allez, me laisse pas sur ma faim comme ça. Alors ? T’es enfin devenue une grande fille ? C’était comment ? » Enfin. Cela ne fait que confirmer que j’ai tout intérêt à lui mentir ; elle n’aimerait pas entendre l’inverse, pas après tous les conseils qu’elle a pu me donner. Elle me verrait comme ce que je suis vraiment : un échec persistant, une anomalie. « Enfin, oui. » Je débute, me laissant une dernière seconde pour rassembler mes pensées alors que j’ajoute : « C’était… une première fois. Pas franchement magique, pas non plus déplaisante. » Je me souviens de ce qu’elle m’a dit et je prends soin de reformuler tout ceci. Elle m’a dit que ce ne serait pas génial, que, peut-être, mon plaisir serait secondaire. J’ai écouté, j’ai enregistré, je répète docilement. « J’ai réussi à communiquer, sans être ridicule. » La communication, oui, la panique, non. « J’ai même pris quelques initiatives. Ça a pas forcément été une grande réussite, mais il y avait de l’idée. » J’ajoute, de plus en plus à l’aise dans mon mensonge, de plus en plus ancrée dans cette vie rêvée où tout ceci relève du naturel et non de véritables difficultés. « Et… ouais, ça y est, je trouve plus le sexe si overrated que ça. » N’est-ce pas la preuve que, oui, je suis enfin une grande fille ? Une grande fille qui n’a rien de sincère, mais dans le milieu où je me vois évoluer avec Megan, ça n’a rien de surprenant, n’est-ce pas ?
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5676 POINTS : 540
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #40 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
we're good Megan Williams & @Maisie Moriarty ☆ crédit/katesgifsrp
« Qui sait, en cinq ans, j’ai l’occasion d’économiser. » Mon rire se prolonge lorsque le siens s’y joint mais, finalement, je secoue la tête. « Dis pas de bêtise. Je juge pas les femmes qui optent pour le bistouri, mais y’a pas besoin de ça pour être séduisante. » Certes, avec, c’est plus facile que sans. Une poitrine généreuse vous fait immédiatement prendre deux ou trois points dans ces échelles de notations que les hommes nient tenir, mais sur lesquelles ils évaluent toutes les femmes qu’ils rencontrent malgré tout. Mais, comme toute personne ayant toujours eu la chance de plaire et d’avoir un physique de rêve, je ne réalise pas forcément exactement la chance que j’ai. Je vois la balance entre la personnalité et les atouts physiques bien plus équilibrée qu’elle ne l’est réellement pour séduire les hommes. Je me dis cela ne fait pas tout, refusant parfois d’admettre que lorsqu’il est question de relations futiles – et pas du grand amour – cela fait cependant beaucoup. Je le lui ai déjà dit à Maisie, si bien que je n’ajoute pas grand-chose de plus.
« Je suis sincère. » - « Je sais que tu l’es. » Sait-elle seulement mentir sans rougir et baisser les yeux ? Je l’ignore, ce que je sais en revanche c’est qu’elle m’a placée sur un piédestal si haut que je ne crains pas d’en être délogée à cause d’un scénario médiocre et d’une performance clairement moyenne. « Je sais juste que c’est pas le meilleur film du monde. C’est pas grave si tu le penses, le réalisateur, c’était une merde humaine de toute façon. » Le tacle au passage pour Scott est gratuit. Au fond de moi, je suis malgré tout heureuse d’échanger avec quelqu’un qui ne fait pas la grimace en tentant de me convaincre que, s’il a aimé le film alors que je sais qu’il n’en est rien. Elle n’a peut-être pas aimé, mais elle est fière de moi et pour moi et mon égo en est reboosté. Elle a souvent cet effet-là sur moi, la brune. « Mais ta vie ne sera jamais plus comme celle d’un autre. » Ma vie n’est plus celle d’un autre depuis que j’ai rejoins la famille Williams, et j’en prends conscience un peu plus chaque jour. Toutefois, maintenant que les retombées liées à l’article dénonçant le tempérament violent de Saül se sont calmées, j’admets profiter de l’attention – plus saine – que m’apporte la sortie de Nine. « Sur quoi, alors ? Qu’est-ce qui peut être plus intéressant que des scripts ? » Mon visage se pare d’un joli sourire qui renvoie une sérénité que, dans les faits, je ne ressens pas tout à fait. Mes premiers résultats sont moyens et j’envisage de trouver un tuteur pour réussir à décrocher ma seconde année de licence. Toutefois, hors de question de le confier à Maisie, hors de question de le confier à qui que ce soit d’autre que Damon : je n’aime pas l’idée d’être un échec aux yeux du reste du monde. « J’ai repris mes études. » La fierté dans ma voix n’est pas feinte, ce quelque soit les difficultés que je rencontre. Un soupçon d’anxiété perce, je prie pour que Maisie ne le relève pas. « J’ai réussi à avoir une équivalence pour la première année de licence que j’avais eue il y a des années. Je suis en deuxième année. Des dérogations avaient été mises en place le temps de la sortie et la promotion du film pour que je puisse me libérer, mais j’ai repris les cours en janvier. » Janvier. Cela fait donc tant de temps que je n’ai pas pris le temps de passer une soirée avec elle ?
Le sujet suivant ne tourne pas autour de ma personne, mais il m’intéresse toutefois rudement. Maisie avait l’air terrorisée par le sexe, la dernière fois que nous en avons parlé, et je suis à la fois surprise et soulagée de l’entendre l’évoquer à présent avec détachement. Il semble feint, cependant. J’ai remarqué sa façon de se mordiller la lèvre et de baisser les yeux comme si la planche apéritive était la chose la plus passionnante du monde. « Enfin, oui. » - « Mazette. » En signe d’excitation, je tape doucement dans mes mains. « C’est les scènes de cul de Nine qui t’ont donné envie de passer à la casserole ? » Je lui adresse un clin d’œil avant d’éclater de rire. Bien sûr, je l’asticote sans que cela ne soit de la moindre gravité à mes yeux. Et bien sûr, je veux tout savoir à ce sujet. « C’était… une première fois. Pas franchement magique, pas non plus déplaisante. » Surprise de la façon dont elle aborde la chose, je fronce les sourcils et me redresse légèrement. Elle doit être nerveuse et pudique, si bien que je la laisse poursuivre. « J’ai réussi à communiquer, sans être ridicule. J’ai même pris quelques initiatives. Ça a pas forcément été une grande réussite, mais il y avait de l’idée. Et… ouais, ça y est, je trouve plus le sexe si overrated que ça. » Mon air impressionnée se mue en une moue soupçonneuse. « On dirait pas. T’en parle comme d’un entretien d’embauche. Détends-toi un peu, je vais pas me foutre de ta gueule. » Je me cale un peu plus en arrière sur ma chaise, la dévisageant pour tenter de résoudre cette énigme dont j’ignore jusqu’à l’énoncé. « Tu l’as senti comment lui ? C’était chouette ? Vous avez remis ça ? » Forcément s’il s’agit de son petit-ami, de lui dont elle m’a parlé la dernière fois que nous nous sommes vues. « C’est toujours le même hein ? Le gars dont tu m’as parlé en septembre qui te donnait envie de. Bein, tu sais. » Celui qui lui donnait envie d’envisager le sexe sous un nouvel angle. Un autre ou elle participe.
:
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
« Dis pas de bêtise. Je juge pas les femmes qui optent pour le bistouri, mais y’a pas besoin de ça pour être séduisante. » Je sonde son visage dans l’attente d’un éclat de rire qui anéantira ces belles paroles – elle ne peut pas sérieusement y croire, pas alors qu’elle a répété à plusieurs reprises à quel point je suis plate, pas alors qu’elle ne cesse de mettre en avant ses plus beaux atouts. C’est dans des moments comme celui-ci que ma contribution à la défense des droits de femme s’arrête à la théorie ; car en pratique, je n’arrive pas à nier que le physique a son importance – comment pourrait-il en être autrement, alors que jamais personne n’a posé les yeux sur moi avant Angus ? Alors que j’ai vécu vingt-deux ans dans l’ignorance total du regard charmé des hommes ? J’ai parfois eu envie de croire que ma naïveté m’empêchait de voir le moindre signal ; avant de réaliser que les hommes sont directs et calculateurs – et que s’ils voulaient vraiment de moi, ils auraient réussi à me le faire comprendre d’une manière ou d’une autre. Plus qu’un simple constat, c’est une vérité universelle. Je n’essaie pas d’enchérir ni d’obtenir de Megan qu’elle revienne sur ses propos ; j’ai envie d’y croire, même si je sais qu’elle ne le pense pas.
De toute évidence, nous ne sommes pas là pour comparer les tailles de nos bonnets – même si je n’arriverai sans doute jamais à taire cette petite voix dans ma tête qui exige le parallèle. Cette même voix qui ne cesse de me répéter que mes échecs répétés finiront par lasser mes proches aux succès persistants. Megan entreprend ; Megan réussit. J’ai l’impression que là aussi, c’est une règle universelle. « Je sais que tu l’es. » Pourquoi ai-je pourtant l’impression que ma parole est constamment mise en doute par tous ceux qui m’entourent ? Cette fois-ci, j’ai envie de leur hurler à eux de prendre exemple sur Megan ; je m’en fiche bien de savoir si elle l’est, elle, sincère, toujours est-il qu’au moins elle prétend me croire – ce que la plupart de mes proches ne se donnent même pas la peine de faire. « Je sais juste que c’est pas le meilleur film du monde. C’est pas grave si tu le penses, le réalisateur, c’était une merde humaine de toute façon. » - « Ah bon ? Pourquoi ? » J’interroge, curieuse, avant d’ajouter, prenant conscience du milieu dont on parle : « Il ne t’a pas forcé à … ? » Je baisse la voix, je fais tourner un instant ma main en l’air pour qu’elle complète la fin de ma phrase d’elle-même. Je vois, à travers Aiden, à quel point ce milieu est pourri. Megan a du caractère, mais Megan est nouvelle dans le métier, est-ce qu’il se pourrait que… ? « Et c’est ton premier film, t’es trop dure avec toi-même. Moi ce que je vois, c’est une fille qui a brillé à l’écran dès son premier rôle dans un film qui a explosé au box-office, tout le monde ne peut pas se vanter de ça. » Je souligne, avec un regard entendu et un léger sourire. Peu importe la qualité du film, le résultat est là : Megan est une star en puissance. Et moi, je suis l’épine dans son pied de célébrité, dont elle se débarrassera bien assez vite. J’ai besoin de me nourrir de sa présence tant que je le peux encore. D’autant que Megan ne semble pas vouloir s’en tenir au cinéma. Pour qu’elle envisage de renoncer avec une telle facilité, c’est qu’elle a trouvé plus inspirant, plus grand, plus important encore. « J’ai repris mes études. » Un instant, je fronce les sourcils de manière presque imperceptible avant de rapidement me reprendre ; hors de question qu’elle pense que je la juge – je ne le fais pas. Je ne le fais pas, mais je n’arrive pas à voir en quoi des heures de révisions et de sacrifices peuvent être plus enrichissants qu’une vie dorée offerte sur un plateau. « J’ai réussi à avoir une équivalence pour la première année de licence que j’avais eue il y a des années. Je suis en deuxième année. Des dérogations avaient été mises en place le temps de la sortie et la promotion du film pour que je puisse me libérer, mais j’ai repris les cours en janvier. » En janvier. Et je suis restée dans l’ignorance tout ce temps. Pas même un message pour m’annoncer la grande nouvelle ; et je réalise que j’ai déjà été reléguée aux oubliettes à la minute même où elle a vu son nom au haut de l’affiche. C’est à moi d’essayer d’imposer le mien dans les crédits du film de son existence. « Megan, c’est génial ! » Je ne comprends pas, mais je ne feinte pas. J’ai été privée de mes études – je me suis privée moi-même d’elles, pour être honnête. Et, parfois (souvent), je viens à le regretter. Alors oui, c’est un beau projet, sincèrement, quoi que je puisse en penser d’autre. « Je suis admirative d’une telle détermination, même si j’ai jamais douté de cette qualité. » Je souligne, avec un léger sourire, avant de m’intéresser (réellement) au dit projet. « Dans quel domaine ? Je veux tout savoir. » Je ne demande jamais beaucoup de choses, mais cette fois-ci, j’exige. J’ai besoin d’avoir tous les détails, j’ai besoin de savoir quels devront être nos nouveaux sujets de conversion, et mes nouveaux intérêts.
L’un de ceux-ci est feint, même si Megan n’a pas à le savoir. J’ai peu de connaissances sur le sujet, mais je sais ce que les gens veulent entendre ; je sais aussi les observer pour mieux les imiter, pour mieux réarranger leurs paroles pour qu’elles deviennent les miennes. Megan s’enthousiasme, me félicite près et pendant une seconde j’ai l’impression que ça y est, elle m’accepte. « C’est les scènes de cul de Nine qui t’ont donné envie de passer à la casserole ? » J’écarquille les yeux un instant, remplace très vite ma surprise par un rire, maîtrisé et faussement sincère. « Tout à fait, tu m’as aidé dans tous les sens du terme, Megan. » Mon rire se poursuit un bref instant pour qu’elle comprenne que ce n’est pas elle qui m’a émoustillée, évidemment, mais le film en lui-même (absolument pas ; j’ai trouvé toute cette sexualité bien trop gratuite). Je m’épanche sur la question, marque des pauses ni trop courtes ni trop longues, cherche mes mots, les retrouve assez rapidement. « On dirait pas. T’en parle comme d’un entretien d’embauche. Détends-toi un peu, je vais pas me foutre de ta gueule. » - « C’est pas parce que je me suis enfin fait sauter que je suis moins pudique. » Je rétorque rapidement, refusant d’être démunie face à Megan. Je peux avoir franchi l’étape et rester pudique, pas du genre à vanter mes exploits. Je suis sûre que s’il était bien réel, ma réaction à l’idée de l’évoquer sera la même. « Tu l’as senti comment lui ? C’était chouette ? Vous avez remis ça ? » J’apprécie la manière dont les rôles s’inversent, toutes les questions, tout l’intérêt qu’elle me porte. Je comprends qu’on prenne goût au spectacle, quand on est propulsé sur le devant de la scène. « C’est toujours le même hein ? Le gars dont tu m’as parlé en septembre qui te donnait envie de. Bein, tu sais. » - « De coucher. » Regarde, Megan, tes leçons servent, je ne suis pas si coincée et j’utilise de vrais termes. « Oui, c’est lui. » J’ajoute, ne feignant cette fois-ci pas mon sourire – c’est compliqué avec Angus, mais il fait mon bonheur. « Je crois qu’il était un peu frustré, parce que j’étais pas super à l’aise et qu’il a dû le sentir. Il a été parfait, hein, mais juste, je suis pas sûre qu’il ait vraiment pris son pied comme il l’aurait pris avec son ex, genre. J’en suis sûre, en fait. » Et quel ex. Je n’ai plus la sensation de mentir, je me contente de donner ma propre vérité, d’imaginer mes propres réactions si la situation avait été vraie. Je suis persuadée qu’Angus serait frustré de mon inexpérience, même s’il n’oserait jamais me l’avouer. « C’est différent quand la personne te connaît, sait ce que tu aimes, sait comme s’y prendre. Même en communiquant, j’aurais jamais pu être à la hauteur dès la première fois, de toute façon. » J’aimerais beaucoup croire en mes capacités dans le domaine, mais je dois affronter la réalité : mon inexpérience péjorera forcément le plaisir de l’autre. « On a remis ça, bien sûr. Je me suis pas soudainement transformée en bête de sexe, je confesse en baissant un peu la voix en vue des lieux, mais j’apprends, à le découvrir, à me découvrir, découvrir ce que j’aime et aimer ça, aussi. » Je dis, et le nouveau sourire qui illumine mon visage n’est pas non plus feint, alors que je n’ai qu’à imaginer les sensations procurées par les caresses innocentes d’Angus, dans mon dos ou sur ma joue, à la place de celles auxquelles Megan veut me voir aspirer.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5676 POINTS : 540
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, overdose et décès d'un proche, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #40 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
we're good Megan Williams & @Maisie Moriarty ☆ crédit/katesgifsrp
« Ah bon ? Pourquoi ? Il ne t’a pas forcé à … ? » - « Non non, rien de ce genre. » Même pour me venger de Scott, je ne suis pas prête à faire courir ce genre de rumeur. Mon sens moral ne s’offusquerait pas de surfer sur la vague me too sur la base d’un mensonge, mais je n’ai simplement aucune envie de voir mon nom associé à ce genre de chose. Je préfère garder ma réputation aussi propre que possible puisque je ne sais pas encore ce dont je veux que mon avenir soit fait. La réputation peut se révéler être un atout comme la pierre angulaire de la ruine d’une personnalité publique ou non. « C’était juste un tyran. Il avait sa vision du film et il acceptait pas d’en changer quoi qu’on lui dise. J’ai essayé de lui expliquer qu’il pouvait pas se contenter de transformer le personnage en femme sans revoir sa psychologie, il s’en moquait. » Il ne voulait surtout rien entendre qui vienne de moi. Mais ça, je n’ai pas l’intention de le préciser puisqu’il me faudrait expliquer le pourquoi. « Et c’est ton premier film, t’es trop dure avec toi-même. Moi ce que je vois, c’est une fille qui a brillé à l’écran dès son premier rôle dans un film qui a explosé au box-office, tout le monde ne peut pas se vanter de ça. » J’ignore si Maisie est trop gentille avec moi ou si elle se montre hypocrite, mais je lui retourne en guise de réponse un immense sourire qui vaut tous les merci du monde, lorsqu’il prend place sur un si joli visage que le mien.
« Megan, c’est génial ! » Cette nouvelle, bien que plus commune, semble enchanter bien plus Maisie que lorsque je lui ai annoncé que j’allais jouer dans un film attendu. Pour une fois, je n’ai pas fait ce choix pour l’image qu’il donnerait de moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai fait ce qui me semblait bien, le choix qui me semblait être le bon. « Je suis admirative d’une telle détermination, même si j’ai jamais douté de cette qualité. » - « Merci, tu me flattes. » Elle le fait souvent, c’est bel et bien pour cette raison-là que sa compagnie m’est si agréable. « Dans quel domaine ? Je veux tout savoir. » Cela tombe bien : parler de moi est une activité dans laquelle j’excelle autant qu’elle me plait. « Je suis en deuxième année d’un bachelor social work. Je sais pas encore si je pourrais bosser avec ça, où s’il faudra que j’enchaîne avec un ou deux ans d’études de plus. » Mais l’objectif se dessine déjà devant moi : être une meilleure assistante sociale que tous ceux que j’ai croisés pendant mes errances dans le système. « J’ai envie de faire une vraie différence. Et c’est pas en montrant ma poitrine à l’écran que je vais y parvenir. » Bien qu’elle soit, de l’avis général, fort plaisante à regarder.
« Tout à fait, tu m’as aidé dans tous les sens du terme, Megan. » « Je le savais. C’est exactement pour ça que j’ai fait ça : les filles frigides dans ton genre. »
Je ne réfléchis pas en la qualifiant de telle. Je crois que je l’ai trop fait pour plaisanter dans ma tête que c’était un réflexe. Je ne vois pas le mal non plus : à mes yeux il ne s’agit que d’un mot, que d’une pique sans gravité comme une autre. Je ne pense pas que Maisie est réellement frigide, simplement un peu coincée et il n’y a pas mort d’homme, après tout. « C’est pas parce que je me suis enfin fait sauter que je suis moins pudique. » - « Roh, c’est bon, c’est moi. » Comme si c’était un argument clé, la réponse à tout. Je ne vais pas la juger parce qu’elle me parle de sexe comme si c’était autre chose qu’une case à cocher sur sa to do list, d’une façon si mécanique qu’on dirait qu’elle a abordé la chose comme une corvée, comme le fait de faire la vaisselle ou de sortir les poubelles. « Dis m’en un peu plus. Ce que t’as ressenti, si ça t’a plu. C’est un bon amant ? » Cela dit, il n’est pas certain qu’elle soit vraiment à même d’en juger, après tout, « C’est vrai que t’as pas vraiment de point de comparaison. Il a été comment avec toi ? Doux ? Pas trop pressant ? » La première fois est bien différente pour nous les femmes, en tout cas c’est ainsi que je conçois les choses. Je suppose que perdre son pucelage est autant angoissant pour l’un comme pour l’autre, mais la nature leur a épargné la douleur. « De coucher. Oui, c’est lui. Je crois qu’il était un peu frustré, parce que j’étais pas super à l’aise et qu’il a dû le sentir. Il a été parfait, hein, mais juste, je suis pas sûre qu’il ait vraiment pris son pied comme il l’aurait pris avec son ex, genre. J’en suis sûre, en fait. » - « On va pas le plaindre non plus hein, il est arrivé à ses fins. » Parce que je ne conçois pas une seule seconde que le mystérieux petit ami n’ait pas eu terriblement envie d’enfin pouvoir partager une vie sexuelle avec celle avec qui il partage sa vie. Les baisers et les caresses chastes ont dû bien vite le lasser. « C’est différent quand la personne te connaît, sait ce que tu aimes, sait comme s’y prendre. Même en communiquant, j’aurais jamais pu être à la hauteur dès la première fois, de toute façon. » - « Ce sera mieux avec le temps. Plus vous allez le faire, plus tu sauras ce qui lui plait. » Et plus lui apprendre également comment lui procurer du plaisir mais, de toute évidence, cela passe au second plan de mes préoccupations. « On a remis ça, bien sûr. Je me suis pas soudainement transformée en bête de sexe, mais j’apprends, à le découvrir, à me découvrir, découvrir ce que j’aime et aimer ça, aussi. » J’acquiesce d’un signe de la tête, ravie qu’elle abonde dans mon sens, oubliant même mes doutes initiaux quant à la véracité de son histoire. Maisie fait enfin partie des adultes à mes yeux, et je suis sincèrement contente pour elle. Le fait que ma vision du monde soit malsaine ne change rien à ma sincérité. « Tu te sens différente ? » Moi, je me souviens que sauter le pas m’a fait me ressentir femme. Désirable. J’ai été plus à l’aise avec ma sensualité et ma sexualité après ça, comme certaine de l’attirance que je suscitais chez les hommes. « Tu dois être soulagée. » D’enfin ne plus se sentir en décalage avec le reste des personnes de son âge.
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Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1294 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
« Non non, rien de ce genre. » Le soupir de soulagement qui s’échappe d’entre mes lèvres est sincère, alors que je peux réduire au silence toutes les hypothèses qui s’étaient déjà frayé un chemin dans mon esprit à l’idée que cette expérience puisse être considérée comme mauvaise. À mes yeux, elle ne peut être que l’inverse, alors qu’il s’agit de l’opportunité d’une vie, celle qui peut permettre de briller, d’accès à un statut qui reste de l’ordre du mirage pour beaucoup d’entre nous. Mais Megan n’est pas comme le reste du monde, c’est quelque chose que j’ai rapidement compris et qui se confirme de jour en jour ; y compris par le fait qu’elle ne semble pas prête à sauter sur toutes les opportunités – signe qu’elle a sûrement trouvé mieux. « C’était juste un tyran. Il avait sa vision du film et il acceptait pas d’en changer quoi qu’on lui dise. J’ai essayé de lui expliquer qu’il pouvait pas se contenter de transformer le personnage en femme sans revoir sa psychologie, il s’en moquait. » Je suis surprise de l’élan féministe de Megan, qui ne s’est jamais vraiment présentée sous ce jour à travers ses réflexions visant surtout à catégoriser les femmes qui l’entoure ; de mon côté je suis une coincée, et je ne doute pas que j’appartiens à d’autres sous-groupes dont je préfère ignorer l’existence. « À croire que c’est toi qui devrais être derrière l’écriture. » Je dis, sans aucune pointe de sarcasme dans la voix – je n’oserai pas vexer la jeune femme. À travers ma réflexion, j’essaie surtout d’en savoir plus ; est-ce que c’est cela, cette merveilleuse opportunité qui l’empêche de surfer sur sa récente popularité pour concrétiser son nom au travers d’autres films ? Est-ce que Megan est si chanceuse, si parfaite, au point que les possibilités infinies lui soient tout simplement données, sans se questionner quant à savoir si elles sont justifiées ou non ?
J’ai besoin qu’elle mette un terme au suspens, j’en ai surtout besoin parce que cette incertitude me permet d’envisager ma suppression dans la catégorie « amies », et que cette possibilité m’angoisse avant même d’avoir réellement lieu. Et lorsqu’elle annonce avoir repris ses études, il me faut un court instant pour réaliser l’ampleur du projet ; mais une chose est sûre, j’en suis rassurée, durant un instant, alors qu’il paraît clair qu’en tant qu’étudiante, ses critères de sélection quant à son entourage restent à ma portée. « Merci, tu me flattes. » Un sourire se dessine sur mes lèvres à cette idée, tandis que j’en profite pour poursuivre mes questionnements et lui assurer que je m’intéresse à elle et son nouveau but – je ne fais pas semblant. « Je suis en deuxième année d’un bachelor social work. Je sais pas encore si je pourrais bosser avec ça, où s’il faudra que j’enchaîne avec un ou deux ans d’études de plus. » Et je me fige, essayant de me persuader qu’il s’agit d’une mauvaise plaisanterie, qu’elle va se corriger d’elle-même seulement pour me prouver qu’elle se souvient des études que moi, j’ai essayé de faire, et de la manière dont elles les avaient ouvertement critiquées. Ce jour-là, je n’avais pas trouvé grâce à ses yeux et j’ai su que mes études ne devaient alors pas devenir un sujet entre nous ; je n’ai pas eu besoin de forcer alors que j’ai très vite abandonné. « J’ai envie de faire une vraie différence. Et c’est pas en montrant ma poitrine à l’écran que je vais y parvenir. » J’esquisse un rire automatique, alors que j’essaie de me forcer à réagir. Et ça me saute aux yeux, tandis que j’essaie de garder contenance. Ce n’est pas mes études qu’elle jugeait mauvaises, c’est moi qu’elle jugeait inapte. Elle, elle fera une vraie différence, c’est ce qu’elle essaie de me dire. Contrairement à moi, dont l’existence est vouée à être une succession d’échecs réalisés dans l’indifférence générale. Je suis inutile, invisible et je ne peux même pas lui en vouloir : je suis d’accord avec elle. « Je ne pensais pas que tu te lancerais dans un tel domaine. » Je dis, plutôt que de souligner que je ne comprends pas son choix en vue de son ton vindicatif quelques années plus tôt. Oui, on peut changer d’avis, mais il m’est difficile de ne pas prendre le choix de Megan de manière personnelle ; après tout, c’est bien une assistante sociale qui m’a signifiée que mon frère ne pourrait plus vivre avec moi. « Mais ça te va bien, en tout cas. Je te souhaite vraiment d’y arriver, mais j’ai aucun doute là-dessus. » Mon sourire n’est pas aussi brillant que le sien, mais ma sincérité est intacte ; je le pense vraiment. Elle y arrivera, elle, contrairement à d’autres, contrairement à moi.
« Je le savais. C’est exactement pour ça que j’ai fait ça : les filles frigides dans ton genre. » Inutile, invisible et frigide, la Sainte Trinité des tares dont on ne peut que difficilement se débarrasser. J’espérais qu’elle me verrait différemment maintenant que j’ai, à ses yeux, franchi le pas, celui qui faisait de moi une intolérable coincée, et je réalise à quel point je me suis trompée. Je voulais que son estime pour moi augmente, mais ce n’est pas encore suffisant. « Roh, c’est bon, c’est moi. » - « Justement, la nana la plus à l’aise qui soit avec le sujet. » Je dis, avec un léger sourire. Elle m’excusera donc d’être quelque peu inquiète de raconter mon « expérience », de prendre le risque qu’elle soit comparée aux siennes. « Dis m’en un peu plus. Ce que t’as ressenti, si ça t’a plu. C’est un bon amant ? » Elle questionne, Megan, elle me donne l’impression d’avoir à me justifier, d’avoir à étayer mon propos avec les moindres détails. Mais ce sont des détails qui l’intéressent et, par extension, je l’intéresse. « C’est vrai que t’as pas vraiment de point de comparaison. Il a été comment avec toi ? Doux ? Pas trop pressant ? » - « Il a été génial. J’veux dire, exactement comme je l’espérais, et je parle pas de… performances, mais la manière dont il s’est comporté, sa façon de me rassurer, d’être patient, tout ça, ça a contribué à m’enlever une partie de la pression que je ressentais. » J’ai envie de croire que c’est ainsi qu’Angus serait si on passait à l’étape supérieure, mais Megan, sans le vouloir, me renvoie à une perspective nettement plus cohérente : « On va pas le plaindre non plus hein, il est arrivé à ses fins. » Je n’ai pas envie de le voir comme quelqu’un de calculateur, qui anticiperait chacune de ses actions, chacun de ses mots, pour mieux me faire céder à ses pulsions. Angus n’est pas comme ça, quoi que puisse en dire Megan. Il ne peut pas être comme ça. « Ce sera mieux avec le temps. Plus vous allez le faire, plus tu sauras ce qui lui plait. » Plus on va le faire, oui. Tout à fait. Cette seule perspective m’angoisse ; mais je n’en montre rien, affichant seulement un sourire de circonstances, celui de la jeune femme un peu gênée mais ravie. « Tu te sens différente ? » Je me sens fausse. Mais ça, elle n’a pas à le savoir. « Un peu, oui. Pas autant que je l’aurais cru, j’en viens à me demander pourquoi j’ai autant repoussé le moment. » Je lui offre ce qu’elle veut entendre, une façon de lui assurer qu’elle avait raison durant tout ce temps, que me pousser à perdre ma virginité est une pression qui s’est transformée en quelque chose d’agréable. « Tu dois être soulagée. » - « Tu n’imagines pas à quel point ! » Je m’exclame, toujours avec un faux rire aux lèvres ; je ne suis pas soulagée, je suis honteuse. Honteuse de ne pas être encore prête à être, ni différente, ni soulagée. À continuer d’être en décalage avec les gens de ma génération, avec la société, et condamnée à subir cette pression qui n’est plus si silencieuse – Megan en est la preuve. Mais, au moins, à ses eux, je ne suis plus une absurdité vivante.