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 (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends

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AuteurMessage
Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends C37b605d00096b5f2e8ff14addddc845e1bacee5
POSTS : 2298 POINTS : 720

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


ruben#19ambrose#7nicholas#6millie#5

RPs EN ATTENTE :
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
https://www.30yearsstillyoung.com/t46746-libre-jamie-campbell-bo

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Message(#) Sujet: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyMar 25 Oct 2022 - 9:42




she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

Juillet 2022.

"Barnes. Barnes !" Elle n’était pas là pour bosser, putain. Elle était là uniquement parce que Leon lui avait demandé de passer à son bureau du St-Vincent pour discuter de sa future spécialisation et se gargariser avec l'évidence, à savoir qu’elle marcherait dans ses pas, veillant au grain à distance, et se portant garant de la réputation de leur nom qu’elle traînait derrière elle comme une bannière étoilée. C’était tellement ironique, cette attention qu’il lui réservait désormais, quand il y avait encore une dizaine d’années de ça, il ne savait même pas quel était son plat préféré — les lasagnes végétariennes, merci de demander. Mais les choses changent, c’était un fait dont elle se réjouissait aussi de son côté, elle qui avait également tant changé de son côté, encore qu’elle se savait maîtresse du jeu, et que ça l’excitait encore plus de savoir que s’il pensait avoir de l’ascendant sur elle en la traitant comme le futur de la médecine moderne, elle avait déjà un plan établi pour les prochaines années. Son père, il n’était qu’un pion qu’elle se permettait de déplacer à sa guise. Ah, l’amour paternel ça mettait des œillères, et c’était une chance dans son cas. Alors non, désolée, elle n’était pas là pour répondre aux sarcasmes des internes sur l’enfer qu’elle vivrait bientôt, quand elle deviendrait elle aussi interne, ou pour satisfaire les demandes des titulaires qui faisaient dans leur froc à l’idée qu’elle parle d’eux à Leon. Son refus d’obtempérer ce soir, il dut se lire sur son visage étant donné que l’infirmière se dirigeant vers elle ajouta, la voyant prête à rétorquer qu’elle n’était là que le matin, qu’elle n’était pas préposée — ni disposée — à répondre aux demandes quand elle se rendait ici pour autre chose qu’apprendre "Tu sais où est Harftield ?" "Pourquoi je saurais où est Hartfield ?" L’infirmière posa sur elle le genre de regard maternel qu’elle reconnaissait puisque toutes ses copines avaient eu des mamans qui s’étaient occupées d’elle, à son contraire, et que ça l’avait toujours fascinée de déceler tout un tas d’émotions dans un simple regard — pas besoin de paroles, tout était là. Elle avait ce genre de connexion avec Marion… mais passons ; le pied de l’infirmière tapa le sol, et elle pencha la tête sur le côté en la fixant, toujours "Me la fais pas à moi, petite Barnes. Vous êtes toujours fourrés ensemble, et ton père parle de lui comme du Messie. Va voir où il se terre, il a des dossiers en retard, et j’ai pas que ça à faire." Tiens, donc. L’expression de Mavis, elle permuta très subtilement, lui faisant lever les sourcils et très lentement remonter l’anse de son sac sur son épaule, ses pieds toupillant d’eux-mêmes pour enchaîner une direction au hasard pendant qu’un très mince sourire se dessina sur ses lèvres fermées.

Ce n’était pas surprenant que des médecins comme Ruben restent aussi tard à l’hôpital, mais c’était surprenant que des médecins comme Ruben négligent la paperasse ; il était consciencieux, elle le savait pour avoir été à sa merci le temps d’une quinzaine de minutes, et pour être tout à fait franche, même sans ça, elle savait qu’il n’était pas du genre à refourguer les taches ingrates à ses subordonnés. Marchant jusqu’à l’étage supérieur, elle élargit doucement son sourire, sautillant en passant les marches les une après les autres. Est-ce que ça lui faisait plaisir, de se demander s’il y avait quelque chose qui clochait pour que le si doué, et si prometteur docteur Hartfield se fasse houspiller en sourdine par le personnel ? Peut-être un peu, mais ça lui faisait davantage plaisir que ce soit à elle qu’on s’en remette pour aller le tirer de là où il était tandis qu’elle n’était qu’une étudiante en cinquième année, avec encore tout à apprendre. Elle était la fille de Leon Barnes ceci dit, ça lui laissait une marge de manœuvre dont elle comptait bien abuser avec l’aide — volontaire ou non — de quiconque se trouverait sur son chemin.
Elle passa la tête dans des salles d’examens d’un service qui n’était pas celui où Ruben passait le plus clair de son temps, mais voulut se donner bonne conscience en vérifiant tout de même, avant de se rendre à l’évidence, et de cibler la salle de garde des titulaires de son service ; où elle trouva porte close et stores baissés, ce qui lui fit redouter ce qu’il se passait de l’autre côté, mais elle n’était plus à ça près, il s’en passait tellement des choses dans cet hôpital, que voir les fesses d’un autre titulaire en pleine action avec la nouvelle infirmière de neuro, ça ne la choquerait pas plus qu’autre chose — la légende disait vrai, ça y allait sec dans les hôpitaux. Elle prit le temps de prendre une grande inspiration cependant, passant l’anse de son sac en bandoulière, et coinçant une mèche de son carré derrière une oreille bardée de boucles et de clous ; et il était là "Tout le monde te cherche." lui dit-elle doucement en restant dans l’encadrement de la porte qui laissa un mince rayon de lumière entrer dans la pièce plongée dans le noir. Se laissant accoter tout contre le cadre de la porte, Mavis posa son regard sur un Ruben assez défait pour qu’elle sache que sa présence n’était pas souhaitée, mais son esprit de contradiction était tel qu’elle lui demanda tout de même, et ce après avoir jeté un petit coup d’œil par-dessus son épaule histoire de se donner le rôle de celle qui jouait la prudence, quand en vérité, elle pourrait tout aussi bien être celle qui laisserait filer leur petit secret à un moment donné "Tout va bien ?"


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

    (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 2aeytMdk_o
    (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 872289volunteer
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    (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Cx1U064h_o

    :prof::



Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 19 Déc 2022 - 10:09, édité 1 fois
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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10921 POINTS : 3870

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(quatorze) - present: ambrose #18diego #4ethel #6evelyn #6louis #5mavis #19nina #8nina #9scarlett #5rhett #21 | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16ambrose #17diego #3ethel #5louis #2louis #3mavis #15mavis #16mavis #17mavis #18nina #7rhett #18scarlettscarlett #2scarlett #3scarlett #4shilohzoya #2 | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2020: rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5rhett #17 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)tessa (gd)swann #4 (ghd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethelhassanlouismavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
https://www.30yearsstillyoung.com/t48005-ruben-hartfield

(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Empty
Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyJeu 27 Oct 2022 - 0:32



she don't start shit, but she can tell you how it ends

Dix minutes, tout au plus - cela avait été l’objectif premier. Ruben ne souhaitait à la base que poser ses yeux une dizaine de minutes, dans le noir et dans le silence, avant de retourner à ses dossiers et à ses dernières visites de la journée. Ces derniers jours, le sommeil était quelque-chose de rare, et en rien de qualité; si bien que dès que l’occasion s’était présentée, alors qu’un calme relatif s’était installé dans le service, il en avait profité pour s’éclipser et s’isoler. Lui, le papillon social et toujours plein d’énergie, avait du s’avouer à voix-basse qu’il n’était peut-être pas autant en forme qu’il l’aurait voulu, alors qu’il passait plus de temps à trainer sa carcasse que sa bonne humeur, les derniers jours écoulés. Il n’aurait pas du se sentir de la sorte - coupable, accablé, désarçonné, et tout un tas d’adjectifs qui ne lui allaient en rien au teint. Il était fort, il était solide; et surtout il ne s’encombrait pas de ce type de ressentis en temps normal. Alors pourquoi n’arrivait-il pas à se débarrasser de ce gout amer en fond de gorge, de ce poids lourd au coeur, depuis qu’il avait vu dans le regard de Grace qu’elle avait du faire une chose qui lui causait autant de peine ? Elle reconnaîtrait, dans quelques temps, qu’il avait eu raison de tenir ce discours et qu’il était dans son droit également d’exprimer un tel avis. Elle saurait admettre que c’était le mieux pour tout le monde, et qu’ainsi les choses seraient plus faciles pour eux. En attendant, Ruben fermait les yeux sans trouver le sommeil la nuit, et son lit lui manquait énormément. Le canapé de Rhett était un bon choix, parce-que ce dernier ne posait que peu de questions et lui laissait carte blanche quant à ce qu’il devait faire de mieux pour lui-même, mais sentir la chaleur de la peau de la blonde contre la sienne alors que la lune était haute dans le ciel lui manquait bien plus qu’il ne l’avouerait jamais.

Ruben n’avait finalement rouvert les yeux que lorsqu’il entendit la porte de la chambre de garde s’ouvrir lentement - les dix minutes étaient bien sûr passées depuis longtemps, alors qu’il se relevait en sursaut sur l’un de ses coudes. Un fin rayon de lumière émanait depuis l’encadrement de porte, et il avait reconnu sa silhouette bien avant qu’elle ne se mette à parler - il l’aurait reconnu même si aucune lumière ne s’était faite entrevoir derrière elle. « Tout le monde te cherche. » Soupirant, dans un geste presque gracieux, Ruben s’assit sur le bord du lit. L’une de ses mains lui servit pour se frotter les yeux alors que la seconde cherchait à tâtons sous l’oreille son téléphone portable. L’heure qui s’afficha sur l’écran le fit soupirer de nouveau. « Merde… » Ce n’était pas dix minutes qu’il s’était finalement endormi, mais plus d’une heure. Effectivement, tout le monde pouvait le chercher, à avoir disparu de la sorte autant de temps alors qu’il savait que du travail l’attendait et qu’il fallait qu’il soit davantage disponible pour la garde qu’il se devait d’assurer cette nuit également.

« Tout va bien ? » Si son regard s’attarda un instant supplémentaire et un seul sur la jeune femme, il le détourna assez rapidement. Personne d’autre ne se situait dans la salle de garde et il avait bien vu qu’elle avait jeté un coup d’oeil derrière elle avant de poser la question. Pourtant, il n’arrivait toujours pas à la regarder plus d’une poignée de secondes lorsque d’autres yeux n’étaient pas portés dans leur direction. « Ca va, Mavis, te mêle pas de ça s’il te plait. » Sa réponse avait été prononcée d’une toute petite voix, alors que de ses paumes il appuyait sur ses yeux un peu plus fort - autant pour se réveiller que pour échapper à des pensées qui ne lui apporteraient rien de bon. « La journée est longue, j’ai voulu fermer les yeux dix minutes mais j’ai du couper la sonnerie du réveil sans m’en apercevoir. » Le pire dans tout ça ? C’était exactement ce qu’il s’était passé - seulement, ce n’était pas là un comportement digne de Ruben Hartfield. Il n’était pas de ces personnes luttant contre la fatigue, contre les ennuis, contre ses propres pensées. Il faisait partie de ceux sur qui il était possible de compter, sur qui se reposer était facile, parce-qu’il répondait toujours présent pour tout et sans broncher. « Pourquoi c’est toi qui viens me chercher ici ? » Il lui avait fallu une minute supplémentaire pour se rendre compte que la présence de Mavis face à lui n’était pas quelque-chose de normal avec l’heure qu’il avait pu apercevoir sur son écran de téléphone. Il le savait parfaitement bien, puisqu’il avait fini par apprendre par coeur les heures où il lui était possible de la croiser et celles où il pouvait se détendre un peu plus.








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Mavis Barnes
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyDim 30 Oct 2022 - 9:17




she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

Jouer l’innocence, c’était quelque chose qu’elle faisait assez bien pour ne pas avoir besoin de s’y échiner avec trop de difficulté ; jouer la jeune femme blessée alors qu’elle était là parce qu’on lui avait demandé de l’être, ça l’était encore moins, alors quand Ruben lui répondit d’une toute petite voix, non sans l’envoyer paître au demeurant, elle lui répondit sur le même ton, déjà prête à prendre la tangente pour affecter que ça la touchait qu’il puisse la congédier de la sorte quand, vraiment, elle n’était là que pour rendre service — à d’autres, Mav "Je me mêle de rien du tout, je fais seulement ce qu’on me demande." Et c’était à s’y méprendre. Entre la moue légèrement boudeuse et la manière dont elle se mut pour s’en aller, elle aurait été à deux doigts de fondre en larmes que ça n’aurait étonné personne. Elle fit un pas en arrière pour lui montrer qu’elle était prête à partir, espérant dans la foulée qu’il la retiendrait, volontairement ou pas ; et ça n’y coupa pas, parce que Ruben était assez pragmatique pour se rendre compte qu’elle ne méritait pas le traitement qu’il lui infligeait, même avec douceur, et que ce n’était pas parce qu’ils avaient commis une erreur que ça justifiait qu’il évite de la regarder. Et pourtant, c’était ce qu’il faisait, ce qui rendait Mavis extatique dans le fond. Ça lui laissait une carte à jouer, la culpabilité que le jeune homme ne réussissait pas à retenir prenant des allures de perche qu’elle se ferait un plaisir de saisir en temps voulu.
Mais pas maintenant. Maintenant, elle s’accota de nouveau à l’encadrement de la porte pour lui dire, en bon médecin à en devenir qu’elle était "T’as mangé quelque chose aujourd’hui ?" Et à dire vrai, elle n’attendit pas sa réponse. Après un nouveau regard par-dessus son épaule, elle finit par entrer dans la pièce qui fut plongée dans le noir complet une seconde à peine, le temps qu’elle aille allumer une lampe de chevet qui mit en avant les minutes agitées qu’il avait dû passer à trouver le sommeil ; c’était le revers des parties de jambes en l’air dans le dos de sa fiancée, de peiner à s’endormir le coeur léger. Personnellement, elle n’avait pas de mal à tomber comme une souche, et ce malgré tout ce qu’elle avait fait, et tout ce qu’elle s’apprêtait à faire. Mavis dormait souvent du sommeil du juste, de quoi se vanter, mais ça ne faisait pas partie des prérogatives du personnage qu’elle se construisait alors la voix de Ruben se faisant de nouveau entendre, posant son sac à côté de la lampe de chevet, elle s’assit prudemment à ses côtés "Je suis passée voir Leon, il voulait me parler de quelque chose. Une infirmière m’a chopée au passage pour me demander où t’étais, j’ai proposé d’aller voir où tu te cachais, c’est tout." De quoi Leon voulait-il lui parler, lui demanderait-il sans doute, et peut-être que ce serait le moment de la jouer fine en prétendant que c’était de lui.

Plus tard, pas tout de suite, songea-t-elle en posant son regard sur Ruben, et en lui demanda de nouveau, affectant un ton de professionnel qu’il saurait reconnaître parce que c’était lui qui lui avait appris à l’utiliser "T’as la migraine ?" Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire en vérité ? Oh, elle s’inquiétait pour le docteur, Mavis, mais cette question n’était pas là pour soulager ses appréhensions à son sujet. Elle lui donnait juste l’occasion d’attraper sa main, qu’elle posa paume vers l’extérieur sur sa propre cuisse — pour lui éviter de penser quoi que ce soit à propos de ce geste qu’elle eut à son encontre à ce moment-là, elle lui expliqua avec délicatesse "J’ai participé à une formation d’acupuncture le mois dernier, j’ai pas encoré testé si ça fonctionne vraiment. Si t’es migraineux, c’est l’occasion parfaite. On se détend." Elle eut un sourire indiscernable. Et dans la foulée du premier point qu’elle appliqua dans la paume de la main du jeune homme, détournant le regard pour mieux le poser sur ce qu’elle était en train de faire, ses doigts s’enfonçant délicatement dans la peau du jeune homme, elle ajouta comme un aparté, restant concentrée, assise à ses côtés "T’es pas obligé de m’éviter tu sais, je sais garder un secret." Il ne savait pas à quel point, et probablement qu’il ne le saurait jamais. Elle releva la tête pour le regarder un instant, penchant la tête sur le côté pour mieux capter ses yeux "T’as le droit de me parler." Et là encore, dans sa voix, il y avait assez de douceur pour que ça paraisse sincère, quand elle jubilait de l’avantage qu’elle avait soudain, son pouce creusant un point de pression de plus dans la main du docteur.


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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10921 POINTS : 3870

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
(quatorze) - present: ambrose #18diego #4ethel #6evelyn #6louis #5mavis #19nina #8nina #9scarlett #5rhett #21 | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

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AVATAR : harry styles.
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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyJeu 3 Nov 2022 - 19:19



she don't start shit, but she can tell you how it ends

« Je me mêle de rien du tout, je fais seulement ce qu’on me demande. » S’il ne s’était pas aperçu en s’entendait parler tout seul le ton qu’il avait employé pour répondre à Mavis, il pouvait s’en apercevoir maintenant car la jeune femme avait utilisé de l’effet miroir, copiant la manière dont il lui avait parlé et l’appliquant à ses propres mots. Retirant ses paumes de sur ses yeux, Ruben pinça ses lèvres un instant. Peut-être que c’était elle qui se trouvait sur le pas de la porte, peut-être que c’était elle qui en était venue à le tirer d’un sommeil pourtant plus que nécessaire et étonnement réparateur, mais pourtant ce n’était pas à elle de subir la mauvaise humeur de l’homme réveillé en sursaut. « T’as mangé quelque chose aujourd’hui ? » Essayant de remettre en fonctionnement le plus rapidement possible ses capacités cognitives, le jeune homme se mit à chercher dans sa mémoire. Il se rappelait bien avoir pris son petit déjeuner ce matin, parce-que c’était là le repas qu’il faisait en sorte de ne jamais manquer - et que de toutes façons il avait toujours une faim de loup lorsqu’il revenait de son footing matinal -, mais il n’avait souvenance d’avoir ingérer la moindre substance par la suite qui ne soit pas du café. Autant dire que niveau régime alimentaire, s’il y avait eu un un temps où Ben était irréprochable dessus, ce dernier était révolu. « Un petit déjeuner, et beaucoup de café. » Ca n’allait pas être une réponse qui risquait de choquer la jeune femme: là était la façon de faire de beaucoup trop de médecins, malheureusement. Comme l’adage le disait, les cordonniers les plus mal chaussés. Mais cela pourrait expliquer effectivement le fait qu’il soit autant de mauvaise humeur sans aucune raison apparente, et qu’il soit tombé de fatigue si rapidement surtout. Cependant, même si faire du small talk n’était pas quelque-chose qui le dérangeait en temps normal, ce n’était pas de cette façon là qu’il souhaitait se comporter avec Mavis en face de lui - et d’ailleurs, il aimerait bien comprendre la raison qui faisait d’elle son alarme de fin de journée. La jeune femme ne répondit pas de suite à sa question, semblant hésiter quant au comportement à adopter. Finalement, après être rentré dans la pièce à son tour, elle alluma la lampe se trouvant au chevet du lit sur lequel Ruben s’était lourdement assoupi. « Je suis passée voir Leon, il voulait me parler de quelque chose. Une infirmière m’a chopée au passage pour me demander où t’étais, j’ai proposé d’aller voir où tu te cachais, c’est tout. » - « Il t’a dit de quoi il voulait te parler ? » Il n’avait même pas hésiter un seul instant avant de poser la question - au cas où ce soit quelque-chose d’intéressant, qui puisse l’intéresser lui également; au cas où ce soit sur un sujet dont ils n’aient pas déjà discuté en amont aussi, dans quel cas il serait surement un brin vexé que ce soit le cas.

Il avait finalement reposé le regard sur la jeune femme lorsqu’elle s’était assise à ses côtés, pas plus tard qu’une poignée de secondes après qu’elle ait posé son sac aux côtés du chevet. « T’as la migraine ? » Plissant le nez et fronçant légèrement des sourcils par la même occasion, il ne répondit pas de suite, suivant d’abord des yeux le mouvement de la main de Mavis. Cette dernière était désormais paume vers le ciel, comme prête à accepter quelque-chose - c’était cette partie là de l’équation qu’il ne savait résoudre seul pour le moment. « J’ai participé à une formation d’acupuncture le mois dernier, j’ai pas encore testé si ça fonctionne vraiment. Si t’es migraineux, c’est l’occasion parfaite. On se détend. » Contre toutes attentes - et surtout contre les siennes -, un maigre sourire s’imposa à ses lèvres aux mots de la jeune femme. Il y avait toute une partie de temps où ils n’avaient pas été à s’éviter de la sorte, à se jeter des regards en coin chargés de sens tout autant présents pour éviter que le moindre sens puisse être donné à leurs regards échangés justement. Il fut un temps où cette conversation entre Mavis et lui aurait été tout ce qu’il y avait de plus normal, et où il serait venu lui poser mille et une question quant à cette fameuse formation; même: elle serait venue lui raconter les détails à peine sortie de la salle. C’était désormais différent, mais pour une fois il tenta de mettre de côté toute cette vague d'émotions différentes qu’il avait du mal à gérer pour poser sa main dans celle de la blonde. « Je pense que c’est juste un cumule de fatigue. » Mais ce n’était pas pour autan qu’il refusait son offre quant au fait qu’elle lui apporte un peu d’attention. C’était peut-être le paradoxe de la situation dans laquelle ils se trouvaient: Ruben ne voulait pas qu’elle lui porte une attention comme celle qu’elle lui avait démontré parce-qu’il savait que ce n’était pas là quelque-chose d’attendu entre eux, mais l’attention qu’elle avait pu lui porter jusque maintenant et avant tout ça lui manquait. « T’es pas obligé de m’éviter tu sais, je sais garder un secret. » Elle sentirait que sa main s’était raidie un instant dans la sienne. « T’as le droit de me parler. » Il lâcha un soupire avant même de s’apercevoir qu’il l’avait fait. Là, dans la semi-obscurité de la chambre de garde de l’étage auquel il passait le plus clair de son temps, il avait envie de la croire. Il avait envie de se dire qu’effectivement il ne craignait rien à déverser un peu de ce qu’il avait sur le coeur, de ce qui composait ses pensées. Qu’il ne craignait rien non plus à ajouter une couche aux choses qu’elle savait mais dont elle ne pouvait mentionner jusqu’au nom. Et, avant même qu’il ait terminé d’y réfléchir à deux fois, Ben fut surpris d’entendre sa propre voix. « Grace a avorté. » Il n’avait pas souvenance, en revanche, d’avoir prévenu Mavis qu’elle était enceinte pour commencer. Mais bon, elle allait vite faire les conclusions nécessaires. « Et ça fait plusieurs semaines que je dors sur le canapé de chez mon frère, j’ai connu mieux comme situation. » Il ne révélait pas ce type d’informations à la jeune femme pour qu’elle se mette à le plaindre ensuite; mais peut-être effectivement qu’en parler avec quelqu’un qui était un peu plus extérieur à la situation que pouvaient l’être Grace et Rhett lui ferait du bien.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
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ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2298 POINTS : 720

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


ruben#19ambrose#7nicholas#6millie#5

RPs EN ATTENTE :
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
https://www.30yearsstillyoung.com/t46746-libre-jamie-campbell-bo

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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyMar 8 Nov 2022 - 17:15




she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

Mavis, elle pouvait tout juger sans se sentir honteuse de le faire, mais elle pouvait encore plus juger le régime alimentaire de son collègue qu’elle ne gratifia pas de ses conseils cependant, sachant qu’il s’arrêterait davantage sur le fait qu’elle était ici à cette heure et que ça l’inquiéterait pour des raisons diverses et variées, l’une d’elle étant la distance qu’il prenait sciemment avec elle depuis qu’ils l’avaient fait. Il sembla s’inquiéter davantage encore quand Leon s’immisça dans le début de leur discussion, et que ne pouvant cacher son sourire, relevant l’interrogation de Ruben qu’elle regarda en s’installant à ses côtés, Mav lui fit avec calme "Pas de toi, si ça peut te rassurer." Elle qui était entraînée à user de ses avantages comme bon lui semblait, sortant souvent vaillante de ses plus mauvais coups, celui qu’elle avait, d’avantage, pour faire angoisser le jeune homme à propos de la place qu’il occupait dans le coeur du patriarche, elle le repoussa pour être franche et pour ajouter sur le même ton, laissant un mouvement d’épaules lui échapper en même temps "Juste de ma spécialisation, ce qui te regarde pas vraiment du coup, et je dis pas ça pour que tu prétendes le contraire et que tu me demandes quoi que ce soit." Mais pour qu’il se détende, au moins le temps qu’elle réussisse à saisir pourquoi au juste il faisait cette tête.
Outre le fait qu’il avait trompé sa copine, s’entend. Elle le connaissait Ruben, Mavis. Elle savait qu’il était du genre gentil garçon, à se plier à ce qu’on attendait de lui probablement parce qu’il craignait plus que tout de décevoir, aussi l’éventualité de décevoir son mentor, mais aussi son amoureuse, ça devait le ronger de l’intérieur. Et ça ne l’émouvait pas, la blonde, qui posée à ses côtés lui prit la main et la manipula dans la sienne dans l’espoir de soulager quelque chose sans y croire véritablement, se servant simplement de cette excuse pour le pousser à s’adresser à elle d’abord et à la regarder après.

Ce qu’il ne faisait plus comme avant, et ça voulait dire que dans une certaine mesure, il la percevait autrement. De là à savoir comment, elle n’était pas extralucide, cependant ça ne la faisait pas rougir, quand bien même elle l’avait entendu soupirer à son oreille. Continuant à exercer une pression contre sa paume, sa proposition de lui parler, elle vit qu’il la soupesa le temps d’une poignée de secondes à peine, comme s’il attendait un signal de sa part alors qu’à cette époque-là, c’était lui qui jouait seul une partie du chat et de la souris. Elle, elle réussissait à rester relativement la même, prête à lui assurer qu’elle n’ébruiterait rien à leur propos, même si elle pensait tout le contraire ; attendant juste la bonne opportunité, agitant une carotte invisible devant ses yeux qu’elle n’avait plus croisés depuis un moment maintenant, et qu’à cet instant, elle soutint comme il lui apprenait un évènement majeur de sa vie de couple.
"Je savais pas que Grace était enceinte." lui fit-elle seulement, ne se défaisant pas de cette mine neutre qu’elle avait constamment, et qui variait uniquement quand elle décidait de jouer à la plus candide quand elle savait dans le fond qu’elle était peut-être bien la plus maline de la pièce. Elle passa sa langue sur ses lèvres, doucement, rassemblant les informations qu’elle avait en sa position en fronçant très subtilement les sourcils, puis baissa les yeux sur sa main qui malaxait celle de Ruben pour, après un soupir, reprendre avec réserve "C’est pas si grave que ça. Et vous êtes médecins, vous savez que vaut mieux peut-être ça que de laisser des enfants à la charge de quelqu’un parce que vous serez trop occupés pour tenir correctement votre rôle de parents." C’est pas grave, voulut-elle ajouter de nouveau, son discours reflétant une réalité qu’elle avait connue en tant que fille de docteurs. Elle ne laissait rien déborder, Mavis, mais Ruben n’était pas sans connaître sa famille, alors ce n’était pas un gros secret qu’elle lui dévoilait en mettant en exergue ce qu’elle, elle avait vécu. C’était un point de vue à prendre en compte, qu’elle utilisait aussi pour qu’il évite de culpabiliser davantage parce que, vraiment, il y avait pire que ça, non ? Visiblement pas, sinon l’annonce du jeune homme au sujet de sa façon de profiter de ses moments de repos paraîtraient moins critique ; et même si elle avait l’impression de le connaître, songer au fait qu’il puisse en vouloir à Grace de s’être faite avorter alors qu’il était allé voir ailleurs en simultanée, ça la fit stopper un instant ce qu’elle était en train de faire, sa main restant dans la sienne quand elle retourna la tête dans sa direction pour lui demander sans tourner autour du pot "Tu lui en veux de l’avoir fait, c’est pour ça que tu découches ?"


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PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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PSEUDO : luleaby.
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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyMer 16 Nov 2022 - 16:00



she don't start shit, but she can tell you how it ends

Qu’importe la façon, qu’importe le contexte, si Leon Barnes était amené dans une conversation à coup sur toute l’attention de Ruben se tournait vers ce point là. Il ne le faisait même pas exprès, réagissant là comme un automate ayant les meilleurs des réflexes. Très souvent surtout, il n’en avait que faire que ce soit le cas et qu’il puisse être considéré comme le meilleur fayot du chirurgien puisque ce dernier lui rendait bien sur une base quotidienne. « Pas de toi, si ça peut te rassurer. » Bien sur que ça pouvait le rassurer, sa respiration reprenant déjà un rythme bien plus proche de la normale et du contrôlé. « Juste de ma spécialisation, ce qui te regarde pas vraiment du coup, et je dis pas ça pour que tu prétendes le contraire et que tu me demandes quoi que ce soit. » Et pour une fois, Ruben obtempéra et n’ajouta mot, se contentant d’hocher légèrement la tête aux paroles de la jeune femme. Un point était soulevé en réalité à travers les paroles de la blonde, sur lesquelles elle avait raison - il ne saurait dire si c’était fait exprès ou non, mais c’était tout de même souligné d’une certaine façon -: tout ce qui pouvait se dire entre Mavis et son père ne le regardait pas forcément, et les autres avaient des vies qui ne se rapportait pas à lui systématiquement. Bien qu’il soit un sujet facilement abordable dans à peu près n’importe quelle conversation, sa mère la première à le mentionner dès qu’elle pouvait créer l’occasion, Leon pouvait convoquer sa fille pour discuter avec elle sans que Ruben ne soit impliqué dans le processus.

De toutes façons, ce n’était pas sur ce point là qui rendait Ruben dans cet état, et Mavis le savait très bien. Elle n’avait pas à disposition pour le moment tous les tenants et aboutissants de la situation, mais elle connaissait assez le jeune homme pour savoir que louper un réveil alors qu’il était présent à l’hôpital et que du travail l’attendait de l’autre côté de la porte de la chambre n’était pas dans ses habitudes - il ne comptait pas en faire une, d’ailleurs, et serait bien plus vigilant à l’avenir. Peut-être que ce fut l’idée de pouvoir redevenir le duo qu’ils étaient avant qui fit céder la dernière barrière de défense de Ruben, peut-être était-ce l’envie que quelqu’un lui apporte de l’attention comme était présentement en train de le faire Mavis. Dans tous les cas, il se mit à parler bien plus rapidement qu’il ne l’aurait jamais pensé, avouant pour la première fois à haute voix qu’il avait failli devenir père dans l’année. Même une partie de ses proches n’étaient pas encore au courant que Grace avait mis un terme à la grossesse - c’était une question de temps, car de toutes manières c’était quelque-chose qui se ferait vite voir. « Je savais pas que Grace était enceinte. » - « Je sais. On a gardé ça pour nous autant que possible. » Tout simplement parce-que dès que la jeune femme lui en avait parlé, Ben avait exprimé son avis sur la question et qu’il n’allait pas en faveur d’une annonce officielle d’une descendance Hartfield en devenir. Dans une autre réalité, il se rendit compte cependant qu’il en aurait parlé à Mavis bien plus tôt que ce qu’il était en train de faire.

« C’est pas si grave que ça. Et vous êtes médecins, vous savez que vaut mieux peut-être ça que de laisser des enfants à la charge de quelqu’un parce que vous serez trop occupés pour tenir correctement votre rôle de parents. » Et alors que le regard de la blonde était concentré sur sa main dans la sienne, les yeux de Ruben de leur côté se posèrent sur son visage. Depuis que cette situation s’était imposée à lui, elle était la première personne à exprimer un avis qui était celui qu’il défendait lui depuis le début. Personne n’était venu lui dire que ce n’est pas grave après tout, si la grossesse n’irait pas jusque son terme et qu’ils préféraient privilégier le bien être de leur enfant de cette manière là plutôt que de s’entêter dans une situation qui ne convenait pas à tous les partis. Déglutissant avec peine, un poids s’était silencieusement retiré du coeur et de la conscience de Ruben. « T’es la première personne à me dire ça, tu sais. » Ce fut à ce moment là, véritablement, que leur discussion devint celles de deux adultes ayant des choses à échanger, des points de vue à comparer. Comme ils avaient déjà pu le faire avant - il avait juste oublié à quel point cela pouvait devenir facile lorsque la personne en face de vous vous comprenez réellement. « Je passe pour le monstre auprès de tout le monde parce-que j’ai osé dire que je préférais ne pas avoir d’enfant de suite pour me concentrer d’abord sur ma carrière. » Son propre frère le premier lui avait bien fait comprendre qu’agir de la sorte, à ses yeux, n’était pas réellement pardonnable. Qu’il avait matière à se remettre en question, là où Ruben avait justement agi de cette sorte pour que cette situation là n’ait pas besoin de se produire. Pour lui, accepter la situation en l’état et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes lui aurait permis de courir droit à la catastrophe. Son honnêteté permettait d’éviter à un quiproquo de s’installer entre Grace et lui - mais personne jusque maintenant ne s’était penché sur la question de cette façon, n’avait tenté de comprendre son point de vue comme Mavis le faisait en cet instant. Alors, même si les choses n’étaient pas au beau fixe entre eux, il se laissa aller à la confidence et à la confiance au moins le temps d’un instant.

« Tu lui en veux de l’avoir fait, c’est pour ça que tu découches ? » - « Elle m’en veut de lui avoir demandé de le faire, alors elle m’a mis à la porte. » Et il ne laisserait personne penser autre chose que la vérité sur cette partie là de l’histoire. Il rechignait mais il endossait le mauvais rôle si cela pouvait permettre à Grace de se sentir mieux à travers toute cette situation - celle dans laquelle elle était en réalité celle qui avait pris la décision finale de mettre fin à la vie de ce futur enfant, celle où Ruben n’avait que soufflé l’idée mais n’était pas le bourreau comme les circonstances pouvaient le laisser penser. En revanche, il tenait à rectifier si certains se mettaient à penser qu’il était celui ayant fui le domicile commun du couple: c’était sa fiancé qui lui avait demandé de loger ailleurs, il s’était contenté d’obtempérer. « Elle veut plus me voir pour le moment, je pense que je lui rappelle trop la décision qu’elle a prise et que ça lui fait encore trop mal. » Et promis, il comprenait tout ce pan là de la réalité dans laquelle ils évoluaient désormais. « Ca devait durer quelques jours, le temps de respirer chacun de notre côté. J’ai pas dormi chez moi depuis plusieurs semaines. » Et même si ce n’était pas son intention principale, peut-être qu’il avouait tout ça à Mavis pour se faire plaindre un peu, peut-être; personne ne l’avait fait jusque maintenant, pas même Rhett qui en avait pourtant surement marre de voir le visage de son frère sur le canapé de son salon trop de soirs par semaine pour que les choses soient en voie de réparation. Finalement, après un soupire, Ruben détourna son regard du visage de Mavis pour le reporter sur sa main dans la sienne, et dans l’idée que tout ça ne serait pas arrivé s’il avait réussi à garder son attirance refoulée pour la jeune femme à ses côtés un secret. « Tu peux te réjouir de mon malheur maintenant que j’ai fini de vider mon sac, si le coeur t’en dit. » N’était pas là une façon de faire qui lui donnait le sourire, ces derniers temps ? En tous cas, il s’agissait là d’une façon idiote de la part de Ben de continuer cette conversation alors que pour une fois, l’ombre d’un drapeau blanc se faisait presque voir de la part de la petite Barnes.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2298 POINTS : 720

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
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PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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RPs EN COURS :
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyLun 21 Nov 2022 - 12:44




she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

Mavis n’avait même pas besoin de prêcher le faux pour savoir le vrai, elle réussissait, par elle ne savait quelle sorcellerie, à connaître les tenants et les aboutissants des secrets les plus honteux de ceux qui l’entouraient tout en gardant jalousement les siens. C’était peut-être un don qui lui venait de sa psychologue de mère ; elle savait écouter, mine de rien, et elle le faisait tellement bien que donner l’illusion qu’elle en avait quelque chose à faire, de ce qu’on lui racontait, lui permettait d’arriver à ses fins avec une décontraction certaine.
D’habitude, c’était vrai, elle se fichait pas mal des choses qu’on lui confiait, mais lorsqu’il s’agissait de Ruben, c’était différent. Parce que c’était lui, parce qu’il avait cette place particulière au sein de sa famille sans même en faire partie, la rendant sensible à son sort sans qu’elle ne le veuille vraiment finalement. Ils étaient liés, et ce n’était pas qu’un moyen poétique de dire qu’ils avaient franchi la ligne rouge ; il y avait une connexion évidente entre eux, et Mavis ne l’expliquait pas autrement qu’en se reposant sur l’idée qu’il lui avait toujours donné l’attention qu’elle pensait mériter.
Et l’inverse était vrai. Aussi, quand il lui parla de la grossesse avortée de Grace, elle ne joua pas la comédie en partageant son point de vue avec lui. Elle se désola en secret de l’idée qu’il était peut-être incompris, mais se satisfit dans un sourire rentré d’être la seule à saisir les subtilités d’un raisonnement qui lui avait été soufflé par sa propre expérience. Sa main toujours dans la sienne, Mavis lui dit "Je crois que c’est le signal que tu attendais pour changer d’entourage." C’était une farce qui lui permit de relever la tête pour se rendre compte que ça lui faisait vraiment de la peine, à Ruben, qu’on ne puisse le comprendre. Et c’était là une opportunité en or de combler la distance qu’il avait prise avec elle après leur petite aventure, grossissant le trait de sa clairvoyance pour qu’il adhère au fait qu’elle était la seule à concevoir son raisonnement sans s’offusquer "T’es pas un monstre, ils ont juste peur de ton ambition." commença-t-elle dans un presque murmure "Ça les ramène à leur propre médiocrité, de t’entendre dire que tu veux exceller avant de rentrer dans des schémas déjà tout faits. Te laisse pas atteindre par ce qu’ils pensent de toi, t’as rien d’un monstre." Pour ce que ça valait sur le moment, elle le pensait sincèrement, taisant la suite de son propre raisonnement qui commençait sur l’idée que, pour arriver à ses fins et être heureux, il fallait parfois faire des sacrifices et franchir les interdits des autres sans juger nécessaire de trouver ça monstrueux.

Leurs regards se croisèrent à cet instant-ci, et Mavis ne rompit pas ce contact, comme elle ne rompit pas le contact de ses doigts contre la paume du jeune médecin. Pour autant, le bord de ses lèvres harmonieuses s’arrondit doucement quand il lui avoua avoir été l’initiateur de la décision de Grace à garder ou non leur enfant, et elle comprit sans avoir besoin de réfléchir davantage que leur couple devait être bien fragile pour les forcer à s’affronter sur un sujet comme celui-ci. N’avaient-ils pas discuté de tout ça avant que la grossesse de Grace ne soit établie, n’avaient-ils pas fait comme tous les couples dignes de ce nom en s’interrogeant sur le mariage, les enfants et le reste ? Un léger silence marqua les interrogations intérieures de la blonde qui, si elle ne le montrait pas, se réjouissait dans le fond de savoir qu’au-delà de la tromperie de Ruben, il y avait quelque chose chez le couple Hartfield-Craine qui ne tournait pas rond.
"Il faut lui laisser le temps de se remettre. C’est peut-être pas grave, mais c’est différent pour une femme, c’est son corps qu’on a empêché de faire ce pourquoi il est fait. Elle s’en remettra." Mais peut-être pas votre couple, qu’elle termina dans ses pensées, et ce sans le dire encore une fois, affirmant son regard dans celui du jeune homme dont elle finit par lâcher la main "Et vous vous êtes parlés depuis ?" Il n’avait pas nécessairement besoin de dormir avec Grace pour avoir une conversation avec elle, aussi son exil du cocon qu’ils partageaient n’aurait pas dû être un frein au dialogue "Comment tu te sens toi, à propos de tout ça ? Et je te demande ce que toi tu ressens, pas ce qu’on te dicte en te disant que t’es un monstre et que t’aurais jamais dû lui demander une chose pareille." Il n’aurait pas dû, ça restait une décision personnelle d’un certain côté, et sans doute que Grace l’aimait tellement qu’elle s’était senti obligée d’adhérer à ses idées pour ne pas le perdre ; et voilà le résultat, pensa-t-elle avec sarcasme, marquant son observation de Ruben avec plus de noirceur quand il reprit la parole pour quoi, l’accuser d’adorer le voir souffrir ? "C’est cette image que t’as de moi ?" D’accord, peut-être qu’une infime partie d’elle était ravie qu’il se prenne un revers, monsieur parfait. Mais à côté de ça, ça lui faisait vraiment quelque chose de le voir aussi mal, et ça n’avait même rien à voir avec leur nuit passée ensemble. Même sans ça, elle aurait eu un semblant de compassion pour lui.
Elle dut avouer que ça la vexa, ou du moins, elle se sentit tributaire de l’idée de faire comme si elle l’était,  vexée, se levant du bord du lit pour s’éloigner un peu de lui en ajoutant dans un sourire sardonique "Je suis pas heureuse de savoir que ça va mal dans ton couple, c’est pas sympa de croire que ça me soulage de vous voir vous déchirer." Elle haussa les épaules, se retournant vers lui pour mûrir un instant la suite de sa répartie, et décidant de la lui lancer même si, elle le savait d’avance, ça le mettrait encore plus mal à l’aise, le docteur — tant pis pour lui "Je suis pas la maîtresse qui attend que tu rompes pour enfin me jeter sur toi en toute liberté, tu sais." J’ai pas eu besoin de ça pour ça, qu’elle aurait pu ajouter, mais elle se contenta de refermer la bouche pour mieux le fixer sans ciller, ses bras se croisant sur sa poitrine pour partager silencieusement son semblant de mécontentement.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 19 Déc 2022 - 10:08, édité 3 fois
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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyMar 22 Nov 2022 - 5:35



she don't start shit, but she can tell you how it ends

« Je crois que c’est le signal que tu attendais pour changer d’entourage. » Peut-être qu’elle s’en rendrait jamais compte, mais le fait qu’elle puisse avoir une pensée similaire à la sienne en cet instant, sur ce sujet précis, était un soulagement pour Ruben. Il était sûr que la décision que Grace avait prise était la bonne, et il ne regrettait pas que cette grossesse ait vu son terme survenir bien plus tôt que prévu. Cependant, il était vrai qu’il s’était surpris une fois ou deux à se rejouer les événements dans son esprit, et les conséquences de ces derniers - si des précautions avaient été prises ou si justement, ils étaient allés au bout de cette nouvelle aventure. Peut-être effectivement qu’il aurait été heureux, en futur père de famille. Peut-être qu’un enfant était un désir qu’il repoussait mais que, si réalisé plus précipitamment que prévu, ne serait pas tant un drame que ça. Et puis il se rappelait de tout le chemin qu’il avait parcouru jusque maintenant, toutes les choses qui l’attendaient dans les années à venir au bloc opératoire; son coeur était gonflé d’espoir et de fierté lorsque cette version là de son futur, lorsque les choses restaient telles qu’elles étaient désormais décidées. C’était dans ces moments là qu’il se ressaisissait en se rappelant qu’il était heureux des circonstances actuelles, même si cela le faisait passer pour la pire des personnes aux yeux de trop de ses proches. Sauf à ceux de Mavis, finalement. « T’es pas un monstre, ils ont juste peur de ton ambition. Ça les ramène à leur propre médiocrité, de t’entendre dire que tu veux exceller avant de rentrer dans des schémas déjà tout faits. Te laisse pas atteindre par ce qu’ils pensent de toi, t’as rien d’un monstre. » Et il aurait pu se noyer dans ses paroles et dans son regard, en cet instant. Parce-qu’elle lui apportait là exactement les mots dont il avait eu besoin jusque maintenant sans oser se l’avouer - ni l’avouer à haute voix à qui que ce soit -, mais également parce-que pour la première fois depuis trop longtemps il la sentait sincère à ses côtés. Il ne pouvait s’empêcher de remarquer un tel changement dans sa façon d’être, dans ses paroles et dans la lueur de son regard. Il était face à une Mavis qu’il pensait avoir perdu en cours de route. « C’est si simple à comprendre quand tu le dis comme ça. » Et à y croire de tout son coeur, aussi. « Ca m’aurait arrangé que tu puisses l’expliquer aux autres à ma place. » Qu’elle prenne sa défense, par la même occasion, dans un même temps. Peut-être que d’autres n’auraient pas davantage compris que non, la famille n’était pas une priorité pour tous et que certains préféraient encore voir leur carrière en pleine essore plutôt que de se multiplier; mais avec la blonde à ses côtés distant exactement ces mots là peut-être qu’il aurait plus de chances de s’en sortir. Pour le moment, il était condamné à dormir sur le canapé de chez son frère - ce dernier n’approuvant pas plus que le reste du monde les décisions prises par le docteur Hartfield mais ayant assez pitié de lui pour ne pas le laisser à la rue - et à affronter les regards plein de jugement de ceux qu’il avait cru de son côté durant toutes ces années. « Peut-être qu’ils auraient essayé d’entendre mon point de vue, dit comme ça. » Surtout précisé par un tiers, par une jeune femme on ne pouvait plus bien placée pour raconter cette histoire là de cette façon.

Pour que Mavis puisse prendre sa défense cependant, il aurait fallu que Ruben lui parle de cette situation bien plus tôt alors qu’ils ne s’étaient pas retrouvés tous les deux de la sorte depuis assez longtemps pour qu’il ait perdu le compte des semaine et des mois. Il se rendait bien compte pourtant que de discuter avec quelqu’un qui comprenait l’avis qu’il exprimait faisait du bien, relâchait un certain poids de son coeur. Ben n’était pas sur de pouvoir légitimement se sentir comme ça, alors que c’était sa fiancée qui avait le plus d’émotions trier. « Il faut lui laisser le temps de se remettre. C’est peut-être pas grave, mais c’est différent pour une femme, c’est son corps qu’on a empêché de faire ce pourquoi il est fait. Elle s’en remettra. » Il échappa un soupire quelque peu las. « J’espère. » Qu’elle s’en remettra, qu’elle finira par pleinement comprendre que c’était la bonne décision et qu’il n’était pas le seul vilain de cette histoire. Certes, il était celui des deux ayant émis une réserve en premier; mais ce n’était pas lui qui l’avait tiré par la main pour se rendre à la clinique et pour avorter. Il ne voulait pas de cet enfant, mais il n’était pas un monstre: il l’aurait aimé et aurait pris soin de lui si ce dernier en était venu à pousser son premier cri dans le monde des vivants. Grace restait cependant persuadée que tout ça était uniquement de sa faute à lui - et il était toujours plus facile de blâmer l’autre pour une décision qui nous peinait nous. « Et vous vous êtes parlés depuis ? » Il haussa légèrement et mollement les épaules. « Oui. » Mais - parce-qu’il existait toujours un mais. « Mais j’ai pas l’impression que ça ait arrangé quoi que ce soit. » Parce-que lorsqu’il présentait une main tendue, il pouvait voir dans le regard de Grace que son coeur était toujours autant meurtri. Parce-que lorsqu’il avait l’audace de poser une question, de se montrer présent comme il aurait voulu l’être lorsqu’elle a subi cette interruption de grossesse, elle lui faisait remarquer que ce n’était pas de cette façon qu’il allait réellement se racheter. Alors, il avait l’impression que qu’importe la façon dont la discussion était amenée sur la table, elle ne pourrait jamais évoluer - qu’importe la direction finale qu’elle prendrait. Même si Grace avait envie de lui arracher les yeux lorsqu’elle lui adressait la parole, il voudrait juste qu’elle lui parle justement. « Comment tu te sens toi, à propos de tout ça ? Et je te demande ce que toi tu ressens, pas ce qu’on te dicte en te disant que t’es un monstre et que t’aurais jamais dû lui demander une chose pareille. » Le soupire qu’il expira, comme par réflexe, à la question de la jeune femme répondait pour lui avant même qu’il ne mettait des mots sur ce qu’il pouvait ressentir. « Soulagé. » Il avait répondu du bout des lèvres, parce-que comme elle le soulignait si bien jusque maintenant son avis et ressenti n’avaient été demandés que par pur politesse par les autres et qu’il n’osait plus le formuler de façon si simple à haute voix. « Frustré, aussi. Je… » Il soupira une nouvelle fois, se passant une main sur le visage. « La situation m’échappe et ça m’énerve de pas réussir à comprendre comment tout remettre en ordre. » Parce-qu’il aurait beau avoir tous les discours possibles auprès de sa fiancée, Ruben n’arrivait à mettre le doigt sur les mots justes, sur ceux qui étaient attendus. « Je sais qu’avec le temps, les choses finiront par s’apaiser, mais ça me tue de la voir comme ça en attendant. » Parce-que c’était ça, la partie dont il n’était pas fier: d’avoir fait du mal à Grace. Le reste, il saurait gérer - il était un grand garçon qui savait subir les regards de travers de quelques personnes, même si ces derniers n’étaient pas des plus agréables à recevoir.

Il se rappelait aussi, dans ces moments là, que ce n’était pas forcément la pire des choses qu’il avait fait qui pourrai blesser Grace; l’autre partie du problème, de la situation conflictuelle se trouvait à ses côtés en cet instant sans que la Craine n’en sache rien. Si Ruben l’avait demandé en mariage pour couvrir ses traces, ce n’était pas pour la blesser davantage dans le processus d’évoluer ensemble, davantage main dans la main. L’arrivée de cette grossesse avait remuer le couteau dans la plaie sans que Grace en s’en aperçoive, et il sentait bien que c’était là le genre de choses qui pourrait ravir Mavis. Peut-être que cette idée, jusque maintenant contenue dans son esprit, échappa à ses paroles trop rapidement mais il n’en restait pas qu’il était intimement persuadé qu’une partie de la jeune femme ne pouvait que être ravie de la tournure des événements; elle l’aurait regardé en lui expliquant que c’était ce qu’on appelait le karma qu’il n’aurait pas été plus surpris. « C’est cette image que t’as de moi ? » - « C’est celle que tu me laisses voir. » Parce-qu’elle se délectait de toute cette situation depuis le début; peut-être que Ben avait agi comme un idiot depuis le début, mais Mavis savait très bien ce qu’elle faisait elle de son côté. Elle prenait un malin plaisir à continuer de se glisser dans les interstices où elle n’était pourtant pas attendue, et à se confier de la sorte à la faible lumière de la lampe de chevet Ruben lui apportait sur un plateau matière à se jouer de lui pendant des semaines et des mois durant. Autant qu’elle commence dès maintenant à lui rire au nez: ils gagneraient du temps dans le processus d’humiliation. La remarque du docteur ne dut cependant pas tant plaire que ça à la jeune Barnes, car cette dernière se releva de l’endroit où elle avait pris place depuis qu’elle avait décrété de le rejoindre à l’intérieur de la chambre de garde. « Je suis pas heureuse de savoir que ça va mal dans ton couple, c’est pas sympa de croire que ça me soulage de vous voir vous déchirer. » Il ne sut se retenir de lever les yeux au ciel en cet instant - il termina son geste juste au moment où elle se tourna de nouveau vers lui, si bien qu’elle ne put voir la provocation même à le confronter de la sorte, finalement, dans son comportement. Car même s’il se plaignait de la façon dont elle agissait avec lui, une partie de lui - surement celle qui était masochiste - aimait à savoir qu’elle lui tenait tête de la sorte, qu’elle représentait un challenge dans son quotidien. Dieu qu’il se détestait de penser de comme ça. « Je suis pas la maîtresse qui attend que tu rompes pour enfin me jeter sur toi en toute liberté, tu sais. » Le regard de Ruben accrocha celui de Mavis, en silence, pendant plusieurs instants. Peut-être qu’une bonne minute s’écoula avant qu’il ne daigne reprendre la parole - comme s’il avait besoin de tout ce temps de réflexion pour ce qu’il allait dire ensuite, alors que ses paroles étaient surement en attente à peine avait-elle fini de parler de son côté. « T’es la maitresse quand même, Mavis. Juste celle qui a pas attendu que je rompe pour te jeter sur moi. »

Et en cet instant, alors que la tension était palpable entre eux - prête même à être coupée au couteau -, une partie de Ruben avait peut-être envie qu’elle veuille se jeter sur lui en toute liberté. Il savait que ce n’était pas le moment pour laisser ce type de pensées intrusives se faire une place, et qu’il était surement le pire des enfoirés tout court pour penser comme ça. Mais à avoir le regard de la jeune femme furieux posé sur lui de la sorte ne savait le laisser de marbre. « Tu devrais sortir maintenant. Tu dois être attendue ailleurs. » Etait là une façon polie de la part de Ruben de la congédiée car s’il la gardait dans son champ de vision plus longtemps, d’autres pensées allaient faire leur bout de chemin dans son esprit et ce n’était pas du tout le moment de se permettre ce type de comportement. Car au delà du fait qu’il avait mis ses pommes dans le mauvais panier lorsqu’il avait décidé de franchir la ligne interdite avec Mavis, la partie qu’il réfrénait et qu’il tentait d’ignorer depuis tout ce temps était celle qui lui rappelait qu’il avait aimé ce qu’il s’était passé entre eux. Et que si son amour pour Grace n’était pas sincère, c’était là quelque-chose qu’il aurait proposé de recommencer surement sans scrupules. Ces derniers étaient un brin trop présents pour qu’il cède à ce type de comportement. « Je suis presque déçu que tu sois pas soulagée de nous voir nous déchirer. » Si son regard gardait toujours sa position dans celui de la blonde, inébranlable qu’importe ce qui se passait dans cette pièce, ses mots avaient en revanche étaient murmurés car trop peu assumés. En effet, cela lui pinçait le coeur de savoir qu’une partie de Mavis n’était pas dans l’idée d’apprécier l’idée qu’il puisse être davantage disponible. Parce-que s’il n’avait pas envie de donner une signification à quoi que ce soit qui pouvait, pourrait, se passer entre eux il restait un homme avec un égo présent et fragile, qui ne refuserait pas le compliment d’une compagnie agréable auprès de celle qui avait pu profiter de son corps une nuit de trop.








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Mavis Barnes
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les rumeurs persistantes
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STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyMar 6 Déc 2022 - 10:10




she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

Déjà qu’à l’hôpital, tout le monde jugeait bon de traiter Mavis comme l’ombre du docteur Hartfield — comme sa secrétaire, diraient certains, eux étant restés bloqués au siècle dernier et qui pensaient toujours que les femmes en milieu hospitalier ne pouvaient qu’être des secrétaires ou des infirmières —, alors si elle se mettait à parler à sa place et à expliquer ses raisonnements en endossant le rôle de sa meilleure avocate, la rumeur que Ruben essayait tant de ne pas faire naître en restant proche d’elle, elle éclorait sans qu’il ne s’en aperçoive. Elle ne lui dit rien cependant, la jeune femme posée à ses côtés, laissant un léger sourire lui échapper lorsqu’il souligna à quel point il était facile de comprendre sa vision des choses quand c’était elle qui l’expliquait. Et en silence, ses yeux sombres posés sur son profil taillé à la serpe et qu’elle aurait pu tenir entre ses doigts si elle n’avait pas eu autant envie de le gifler sur l’instant, elle le regarda peiner à assumer pleinement la décision qu’il avait fait prendre à Grace.
Elle pensa à elle, aussi furtivement qu’elle se l’imagina attristée par toute cette situation entourant sa grossesse — si seulement elle savait à quel point elle n’était pas au bout de ses peines, le bon docteur Craine. Ça ne devait pas être facile pour elle, c’était un fait qu’elle n’avait pas de mal à comprendre, sauf que la petite Barnes n’éprouvait pas de compassion à son égard, comme elle n’en éprouvait guère pour les représentantes de son genre. Est-ce qu’elle en éprouvait davantage pour Ruben ? Sans aucun doute, parce qu’il était celui en qui elle plaçait ses espoirs de pouvoir profiter de leur complicité, gagnant ainsi le droit de faire ce qui était interdit aux étudiants comme elle, parce qu’aussi elle avait besoin d’être appréciée par quelqu’un avec une stature comme la sienne ; aussi talentueux, aussi ambitieux, aussi brillant, aussi tout — elle avait besoin de l’entendre dire, qu’elle aussi, elle était douée. Ça dépassait le stade de l’admiration étudiant-professeur classique, c’était plus profond que ça encore, et ça partait de tellement de ramifications qu’elle-même se perdait dans les raisons impénétrables de ce qui la forçait à se comporter comme ça avec lui. Elle aussi, elle en aurait des choses à perdre, ne le comprenait-il pas ? Elle pourrait peut-être grappiller des points de sympathie si elle prenait la casquette de la lolita abusée par son enseignant, mais elle n’avait pas envie de faire de cette histoire quelque chose de plus sordide que ça ne l’était déjà. Personne ne l’avait forcée à quoi que ce soit, elle avait été consentante du début à la fin — elle le serait encore et encore s’il lui tendait la main.
Ici, elle n’était pas complaisante avec lui sous le prétexte qu’elle avait été dans son lit. Mavis restait celle qu’elle pensait pouvoir être sans qu’il ne la juge, quand de son côté, elle passait son temps à se demander quel genre de problème il pouvait bien couver pour être celui qu’il était, et ce n’était pas l’imminent médecin, homme plein d’avenir qui voulait bien présenter à la face du monde, mais bel et bien l’homme négligent qui préférait écouter ses désirs plutôt que prendre soin de la vie qu'il s’était forgée en utilisant son intelligence. Dans ces moments-là, Mavis savait qu’elle le surestimait parce qu’il fallait être un idiot fini pour faire ce qu’il avait fait, quand bien même c’était avec elle. Sa vie ne serait probablement pas gâchée si la rumeur venait à percer, elle le pensait sincèrement, mais elle changerait du tout ou tout quand tout le monde se rendrait compte quel genre d’homme il était, et demander à sa fiancée d’avorter, ce serait la cerise à apposer sur le sommet d’un dessert déjà trop indigeste pour le commun des mortels.

Elle pinça les lèvres lorsqu’il lui confirma qu’avec Grace ils s’étaient parlés sans que ça ne change quoi que ce soit "Ça viendra. Laisse-lui le temps." lui répondit-elle en ne pouvant s’empêcher d’être agacée par le ton de bienveillance qu’elle emprunta pour lui parler, doucement, continuant à l’interroger pour qu’il partage avec elle son état d’esprit. Bien sûr qu'il était soulagé, bien sûr qu'il était frustré… les hommes étaient des créatures faciles à comprendre, et c'était aussi pour ça qu’elle était plus encline à les dompter ; ça demandait si peu d’effort, que même lorsqu’elle reprit la parole, elle lui donna une ligne bateau trouvée dans un recueil de maximes vieilles comme le monde "Tu sais ce qu’on dit : tout vient à point à qui sait attendre. Ce sera pas facile jusque-là de donner le change, mais je t’aiderais à aller bien pendant ce temps-là." Elle affronta son regard, surprise elle-même par sa proposition qu’elle balaya en ajoutant rapidement, un sourire faisant se dessiner ses joues rondes "Si vous tenez vraiment l’un à l’autre, vous vous retrouverez à un moment ou un autre." Oh, pitié.
Elle sentait les relents de sa propre verve lui venir dans la gorge ; et la gerbe laissa place à de la bile quand Ruben se glissa dans la peau du juge, et que se levant du lit sur lequel elle était assise jusqu’alors, Mavis posa sur lui le genre de regard peu amène qu’elle lui réservait assez peu souvent pour qu’il sache que là, il allait clairement trop loin "C’est la définition même du mot maîtresse, Ruben." Sa réplique siffla entre ses dents tandis qu’elle le fixait sans réussir à contenir cette colère qu’elle éprouvait pour lui à cet instant là. C’était ça qu’on gagnait à être du côté de ceux qu'on appréciait ; ils vous le rendaient au centuple, mais avec des reproches en guise d’intérêts. Bien qu’il n’avait pas tort de la prendre à partie comme il le faisait maintenant, Mavis le préférait accablé par ses mauvaises décisions. C’étais tellement plus facile de le manipuler dans ces moments-là "Si on avait pas couché ensemble ce soir-là, je serais restée la petite étudiante qui en pince pour son titulaire et qui se touche en pensant à lui avant de s’endormir. C’est ça que t’aimes ? Qu’on t’adule de loin ? Qu’on te fasse sentir qu’on te veut sans jamais rien tenter ? Ça te donne l’impression d’être important ?" Elle le regarda fixement, assez vexée dans le fond pour sentir une dose minime d’humiliation s’insinuer dans son sang qu’elle sentait bouillir dans ses veines, ne sachant pas exactement pourquoi ça la mettait dans cet état-là de l’entendre dire ce genre de choses. Sale hypocrite, songea-t-elle, se souvenant parfaitement de la manière dont il s’était fondu en elle. L’avis de son père et celui de Grace, il avait eu quel poids dans sa décision à cet instant-là ?
Elle secoua la tête, Mavis, un rire filant entre ses narines quand se détournant du tableau qu’il lui offrait "Tu penses vraiment comme un ado attardé, c’est pas étonnant que tu te retrouves à faire des conneries plus grosses que ce que t’es capable d’en supporter sur les épaules." Elle, elle réagissait comme une amoureuse éconduite par son crush du moment à qui elle avait tout donné sans compter, pensant pouvoir profiter de quelque chose qu’elle avait pensé pouvoir puiser dans sa capacité à ouvrir les cuisses sans se demander si c’était une bonne idée ou pas. Elle ne le regrettait pas, mais ça faisait mal de sentir que lui si ; et quand il lui suggéra de partir, elle ne discuta pas. Mavis attrapa son sac qu’elle replaça sur son épaule sans lui accorder un regard. Elle ne le fit que lorsqu’il rouvrit la bouche, lui faisait pincer la sienne comme elle posait sa main sur la poignée de la porte, la corps à demi tourné vers lui lorsqu’elle lui rétorqua , tout bas "T’as vraiment un problème, Ben." lui fit-elle en se calquant sur son ton, ses yeux s’accrochant aux siens avec tellement de force qu’elle sut que, si elle ne voulait pas lui faire payer ces précédentes paroles, elle se serait sans doute jetée sur lui comme il espérait qu’elle le fasse ne serait-ce que pour l’embrasser pour qu'il regrette autre chose : de ne pas être assez courageux pour faire officiellement d’elle l’autre femme, celle qui pourrait ruiner sa vie s’il la traitait négligemment comme la première. Elle reprit après un temps de silence palpable, la tension faisant naître des centaines et des centaines de poinçons sur sa peau dissimulée sous ses vêtements "Je polirais pas ton ego. Je te dirais pas que j’espère qu’elle se rendra compte que tu l’as trompée pour t’avoir pour moi toute seule pour que tu te sentes mieux." Elle entendit sa voix se briser au milieu de sa phrase, celle qu’elle reprit juste après, sonnant comme la fin de quelque chose qui n’avait jamais vraiment commencé dans le fond, et qui les forcerait à s’éviter quelques temps encore, du moins celui que mettrait papa Barnes avant de se rendre compte que quelque chose clochait entre son poulain et sa fille. Cette dernière, elle retint sa respiration avant d’ajouter, donc "T’as qu’à te trouver quelqu’un d’autre pour ça."


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 19 Déc 2022 - 10:08, édité 1 fois
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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10921 POINTS : 3870

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(quatorze) - present: ambrose #18diego #4ethel #6evelyn #6louis #5mavis #19nina #8nina #9scarlett #5rhett #21 | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyVen 9 Déc 2022 - 5:23



she don't start shit, but she can tell you how it ends

« Ça viendra. Laisse-lui le temps. » Il ne retint pas le soupire qui s’échappa; il soulignait clairement l’idée que Ruben se demandait quand une telle chose pourrait arriver. Il savait qu’il fallait du temps à Grace pour reprendre du poils de la bête, pour retrouver un semblant de normal dans cette vie qui comportait des souvenirs avortés - littéralement. « Tu sais ce qu’on dit : tout vient à point à qui sait attendre. Ce sera pas facile jusque-là de donner le change, mais je t’aiderais à aller bien pendant ce temps-là. » Même si la proposition de Mavis semblait sincère en cet instant, c’était tout sauf le genre de chose qu’il avait besoin d’entendre, Hartfield. Parce-que ce n’était pas auprès de cette blonde là qu’il était supposé se réfugier, lorsque les choses devenaient compliquées et que le soutien était nécessaire. La personne qu’il avait choisi pour remplir ce rôle, c’était le docteur Craine - la même qui évitait de se retrouver trop longtemps à ses côtés, au cas où l’envie d’avoir de nouveau un enfant de lui ne se fasse trop pressente, il fallait croire. Des deux fiancés, c’était Grace qui avait besoin de quelqu’un et non l’inverse, et tant qu’elle ne laisserait pas Ben être cette personne, ils ne réussiront pas à avancer. Ou pas complètement, pas dans la bonne direction - puisque pour le moment, celle empruntée par le chirurgien le menait encore aux côtés de la jeune Barnes. « Si vous tenez vraiment l’un à l’autre, vous vous retrouverez à un moment ou un autre. » Même lui savait qu’elle sortait ces paroles là simplement pour panser ses émotions, partagées en trop grande quantité dans les dernières minutes. Ce n’était pas dans les habitudes de Ruben de s’épancher de la sorte sur ce qu’il pouvait ressentir, ce qui pouvait traverser son esprit; il faisait partie de ces personnes préférant enfouir au plus loin ce qui traversait son esprit pour ne jamais en reparler. Jusque maintenant, c’était une technique qui avait fonctionné; et puis un jour il avait oublié de rappeler qu’il ne voulait pas avoir d’enfant et Grace lui avait annoncé être enceinte.

Une des raisons pour lesquelles il ne parlait pas de ses ressentis, la plupart du temps, c’était parce-que peu de personnes dans ce monde semblait partager la même vision de l’existence avec lui. Mavis était un cas à part, une personne particulière; il y avait surement un peu trop de tout ça qui faisait qu’il était davantage à l’aise à ses côtés, qu’il ne trouvait ça que peu contraignant de s’ouvrir un peu à elle. Il n’oubliait cependant pas qu’à effectivement se comporter de la sorte avec elle, Mavis gagnait en puissance à ses côtés et se retrouvait avec de nouvelles armes en sa possession. Ce n’était pas quelque-chose qui seyait particulièrement au jeune chirurgien, et s’il savait exprimer à haute voix ses pensées lorsqu’elles concernaient ses ressentis envers d’autres personnes, il savait également parfaitement le faire lorsque cela allait à l’encontre de la blonde face à lui. Que cela lui plaise ou non, d’ailleurs; les choses s’accordant plutôt sur al seconde option. « C’est la définition même du mot maîtresse, Ruben. » Dans le ton qu’elle empruntait, Mavis n’avait plus rien de la facette mielleuse qu’elle lui avait montré l’instant juste avant. De toutes façons, Ruben ne croyait plus tant au spectacle qu’elle pouvait donner - il savait qu’il y avait bien plus une fois les rideaux fermés. « Si on avait pas couché ensemble ce soir-là, je serais restée la petite étudiante qui en pince pour son titulaire et qui se touche en pensant à lui avant de s’endormir. C’est ça que t’aimes ? Qu’on t’adule de loin ? Qu’on te fasse sentir qu’on te veut sans jamais rien tenter ? Ça te donne l’impression d’être important ? » - « Parce-que si les rôles étaient inversés, c’est pas quelque-chose qui te ferait plaisir à toi peut-être ? » Il mit de côté le fait qu’il appréciait un petit trop pour que ce soit sain et raisonnable l’image d’une Mavis se touchant en pensant à lui avant d’aller dormir; la tension présente dans cette chambre de garde était suffisante seule, il n’avait pas besoin d’en ajouter une couche. Surtout que bien sur que ça lui donnait l’impression d’être important, une telle idée. Qui n’aimerait pas être envié de la sorte, après tout ? « Je vais pas nier le fait que ouais, ça fait plaisir de savoir que certaines personnes me placent sur un piédestal. J’ai pas à m’excuser d’aimer ça. » Et puis l’avouer face à Mavis, ça ne comptait pas vraiment: elle avait depuis quelques temps compris qu’il n’était pas véritablement l’homme dont il rendait l’image brillante face au reste de la population. Si jusque maintenant, Rhett avait été le seul à avoir accès à cette version là de Ben, ils allaient pouvoir songer à monter un club désormais.

La conversation, qui avait commencé presque sur un bon fond, était clairement en train de déraper vers une procès du comportent de Hartfield en revanche, à travers tout ça, et ce n’était là pas quelque-chose qu’il appréciait. Tant qu’elle disait l’aduler, cela sonnait comme douce mélodie à son oreille; les mots qu’elle se permettait désormais de dire avaient plutôt un effet cristal brisé par les ondes sonores. « Tu penses vraiment comme un ado attardé, c’est pas étonnant que tu te retrouves à faire des conneries plus grosses que ce que t’es capable d’en supporter sur les épaules. » Ce fut avec un petit rire frustré qu’il répondit aux paroles de la jeune femme. Que pouvait-elle savoir, elle, alors qu’elle n’avait encore rien réellement vécu dans la vie et qu’elle avait la chance de ne pas connaître les concessions qui étaient nécessaires de faire pour permettre à un couple de vivre ? Que connaissait-elle de tout ça pour se permettre de formuler un jugement tel que celui qu’elle clamait fièrement ? Si c’était pour agir de la sorte, pour remuer le couteau dans la plaie comme elle était en train de le faire, sa présence à ses côtés n’était pas nécessaire et elle pouvait partir. Surtout que de parler - si un tel verbe pouvait être alloué à une discussion de cette sorte - de cette façon avec Mavis ne rendait pas Ruben plus calme, plus serein, ni plus sage. Toutes les pensées qui traversaient son esprit désormais tournaient lascives, et ce n’était vraiment pas le moment de s’autoriser un tel comportement. Ressaisis toi putain Ben, tu sais faire mieux que ça. « T’as vraiment un problème, Ben. » Il pinça ses lèvres encore plus fort entre elles pour ne pas oser dire à haute voix qu’effectivement, il avait un problème et que c’était elle-même, son problème. C’était trop facile, c’était la laisser gagner à ce petit jeu qu’elle menait depuis la première seconde où il s’était mis à son tour à jouer sans même le savoir. « Je polirais pas ton ego. Je te dirais pas que j’espère qu’elle se rendra compte que tu l’as trompée pour t’avoir pour moi toute seule pour que tu te sentes mieux. T’as qu’à te trouver quelqu’un d’autre pour ça. » Rompant le contact visuel qu’ils avaient réussi à maintenir jusque maintenant, secouant sa tête de gauche à droite, les mots qu’il ajouta à ceux presque murmurés de la part de la blonde furent dits sur un ton bien trop similaire pour que ce soit une simple coïncidence. « Dommage que j’ai pas envie d’une autre pour le rôle. » Il savait bien que c’était aller trop loin, que c’était mettre de l’huile sur un feu qui ne trouvait aucun repos. Mais Ben ne savait faire autrement que d’avoir le dernier mot - souvent, cela était nommé comme une qualité, ici c’était clairement sans équivoque un défaut. « Va t’en s’il te plait Mav. » Il avait sifflé non pas d’énervement contre la jeune femme mais contre lui-même ces derniers mots, ses yeux clairs ne sachant retrouver le chemin du regard de la jeune Barnes dans l’encadrement de la porte de la chambre de garde. Qu’elle s’en aille, qu’elle sorte de son champ de vision et qu’ils reviennent à s’éviter pour des semaines encore - c’était la seule chose qu’il arrivait à faire et à maîtriser, de toutes façons; c’était donc la seule chose à laquelle il pouvait se permettre d’aspirer en cet instant.








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Mavis Barnes
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les rumeurs persistantes
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SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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RPs EN COURS :
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#) Sujet: Re: (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends EmptyLun 19 Déc 2022 - 10:05



she don't start shit, but she can tell you how it ends
@Ruben Hartfield (rubis#1) she don't start shit, but she can tell you how it ends 873483867 (crédit gif/gifsbysymphony)

"Mais les rôles sont pas inversés. T’es toi, et je suis moi, et ce sera toujours le cas." Elle n’en pouvait plus, qu’il veuille à tout prix lui faire prendre le rôle qu’il tenait en cherchant à la mettre face à l’évidence, à savoir que dans d’autres circonstances, toutes les moins glorieuses les unes que les autres, son point de vue différerait parce que ce serait elle qui porterait trop de poids sur ses épaules. Il avait choisi de porter ce poids, Ben. Mavis, elle ne voulait se mettre à la place de personne, elle aimait celle qu’elle occupait déjà beaucoup trop pour vouloir la troquer avec celle de Ruben, ou celle de Grace "Alors c’est que ça ?" commença-t-elle, les commissures de ses lèvres s’affaissant brièvement pour marquer un point inutile, son regard posé sur lui et ne le lâchant pas au point que, même s’il n’étaient que deux dans la pièce, c’était lui, et uniquement lui, le centre de toute son attention "T’as juste besoin de te sentir apprécié, t’as juste besoin de quelqu’un pour te rappeler que tu représentes le summum de ce qu’on demande quand on parle de réussite ?" Il cachait bien son ego sous ses travers de jeune homme bien sous tout rapport, le docteur Hartfield "T’imagines pas quel genre d’image ça donne de toi de te défendre de ces choses-là. J’ai l’impression que tu te sers de moi. Je suis qu’une idiote." Et là, elle exagérait pour le faire culpabiliser parce qu’il venait de toucher quelque chose en elle, et c’était sa fierté.

Sa fierté qu’elle emmènerait avec elle, c’était une évidence qui se soumit à elle quand elle le fixa encore un moment en se demandant si la résolution de tout ça, ce n’était pas un pas fait dans sa direction. Elle en avait déjà fait un et elle récoltait uniquement la certitude d’être le réceptacle du besoin compulsif d’un homme de se sentir au-dessus des autres en excellant et en possédant aussi — et cette notion, elle fit naître un frisson en elle qu’elle repoussa juste parce qu’elle était en colère contre lui. Elle ne l’expliquait pas, mais ça lui faisait de la peine dans le fond de se rendre compte qu’elle ne serait jamais que ça pour lui. Elle serait le genre de secret honteux que Ben garderait avec lui pour préserver son image ; et ça le rendait hideux, de compter sur elle pour ne pas moufter quand il lui avouait tout et son contraire, se plaçant à chaque extrémité du lien qui les unissait pour le distendre et le faire céder. Finalement, ça se terminait aussi vite que ça commençait, et elle avait du mal à se dire que ce n’était pas une bonne chose.
Même si elle perdrait des garanties, il y avait une partie d’elle qui savait que c’était la meilleure chose à faire, de battre en retraite et d’agir comme il attendait d’elle qu’elle le fasse : en étudiante lambda, à la différence qu’il penserait à la nuit qu'ils avaient passé ensemble chaque fois qu’il la croiserait dans les couloirs, qu’il se rappellerait de la manière dont elle avait soupiré à son oreille chaque fois qu’il l’entendrait rentrer chez ses parents alors qu'il sera en train de discuter d’un cas avec Leon, qu’il se languirait de ses caresses quand ses doigts apprendraient à manier aiguilles et bistouris  — une seule fois, et elle avait cet effet-là sur lui, elle le sentait aussi bien qu’il n’était pas doué pour le dissimuler, le docteur "T’as vraiment un problème, Ben." répéta-t-elle enfin quand, après lui avoir conseillé de viser ailleurs, il lui répondit qu’il ne voulait personne d’autre dans le rôle qu'il tenait tant à lui attribuer tout en la repoussant l’instant d'après sans qu’elle ne se sente d’attaque à ajouter quoi que ce soit d’autre, ayant le sentiment d’en avoir dit suffisamment pour ne plus jamais avoir à partager de conversation de ce genre avec lui. Ou d'un autre genre, parce qu'elle était sûre d’une chose à ce moment-là, Mavis : elle perdait peut-être le marché qu'ils avaient passé, mais elle gagnait une forme de liberté qui lui donnait un pouvoir qu’il n’imaginait même pas. Elle aurait pu lui faire une recommandation, le mettre en garde d’un air menaçant en lui affirmant qu’il devait faire attention, qu’elle avait de quoi souffler sur tous ses désirs pour le rendre officiellement responsable de ses erreurs, mais elle préférait qu’il s’en rende compte de lui-même si, par malheur, elle décidait un jour de se servir de leur histoire pour le détruire.
Elle ne le ferait pas, pas tout de suite en tout cas. Parce qu’il était lui, qu’elle était elle, et que si ce n’était pas facile à comprendre, elle avait assez de tendresse pour lui pour vouloir le préserver tout en sachant qu’elle serait sa perte ; il n’y avait qu’elle qui pouvait tenir ce rôle en revanche, et sous sa requête, elle plia parce que ça lui allait bien, de le voir avoir tant de mal à se situer à son encontre au point que la soumettre à sa vue devenait nécessaire. D’une certaine façon, Mavis savait que Ruben la craignait : parce qu’elle représentait la flamme autour de laquelle il ne pouvait s’empêcher de tourner tout en sachant qu’elle le consumerait. Il savait parfaitement quel genre de pouvoir elle avait en elle, et c’était aussi satisfaisant pour elle que pour lui dans le fond, de l’exercer sans en donner l’air. Elle pourrait prétendre le contraire, elle pourrait continuer à faire semblant et à se placer du côté de l’innocence, mais elle savait qu’ils étaient pareils ; ce besoin d’être important les forçaient à faire des erreurs, et s’ils ne s’en mordaient pas encore vraiment les doigts, ça ne saurait tarder. En attendant, Mavis quitta la pièce sans lui accorder un dernier regard, le laissant à ses regrets tout en se gorgeant de la satisfaction d’en faire partie. Il essaierait de l’oublier, quand elle alimenterait les images de leur nuit en sachant que si l’occasion se présentait, il ressauterait dessus sans se faire prier. Elle lui accordait juste un temps de répit avant qu’il n’adhère pour de bon à sa cause.

rp terminé.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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