(mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything

Dernière édition par Mavis Barnes le Dim 23 Oct 2022 - 14:39, édité 1 fois

Mavis Agnes Barnes

who knows if i never showed up what could've been

Pièce d'identité

NOM ≈ Barnes, à prononcer avec un petit accent de la haute parce que c’est de là d’où elle vient, Mavis. Lorsque papa gagne assez pour collectionner les voitures de luxe comme d’autres collectionnent les timbres, c’est toujours mieux d’accentuer les voyelles, n’est-ce pââââs ? PRÉNOM(S) ≈ Mavis Agnes. Accolés à son nom de famille, et si on n’en garde que les premières lettres, ses deux prénoms donnent l’acronyme MAB. C’est comme ça qu’on la surnomme la plupart du temps, et c’est sa jumelle, Marion, qui a initié l’utilisation de ce sobriquet dès leur plus jeune âge. La vérité, c’est qu’elle déteste ça, alors utilisez-le ou pas, dans son esprit, elle vous écharpera quand même sans laisser de restes malgré le sourire qu’elle vous renverra en vous regardant timidement, comme la gentille fifille qu’elle donne l’impression d’être. ÂGE ≈ Née le 11 juin 1999, elle a écopé d’un signe astrologique fort à propos, gémeaux ascendant gémeaux, n’étant pas venue au monde seule, mais continuant à y évoluer sans avoir l’impression de faire partie d’un duo dans lequel elle se sentait piégée de toute façon. Elle s’estime heureuse d’avoir atteint les 23 ans quand sa moitié naturelle, son âme-sœur toute désignée, n’a pu en vivre que 13. Ça lui donne un avantage sur elle, le genre de médaille qu’elle n’aura jamais eu l’occasion de lui brandir sous le nez par vantardise en prétendant être la chouchou des parents. C’est qui la chouchou, maintenant, hm ? LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, born and raised, elle a des origines danoises et norvégiennes qu’on devine aisément, notamment grâce à l’accent de sa mère, Anka, qui est resté le même malgré ses années passées en Australie, à devenir l’érudite qu’elle est. Encore aujourd’hui, elle la soupçonne d’exagérer les choses, de faire comme Birkin et son charmant petit accent anglais juste pour qu’on la trouve adorable et qu’on n’oublie pas ce qu’elle a réussi à construire, devenue le genre de référence qui fait s’arrondir les yeux et s’ouvrir les bouches. De son côté, elle est le cliché parfait de l’australienne de base qui jouit de tous les avantages de son statut de blonde, blanche et riche. Ça ne lui pose pas de problèmes de conscience, merci de demander. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, elle ne prétend pas autre chose, quand bien même elle a une carte à jouer pour faire croire à ses parents qu’elle ne se la coule pas douce à ce sujet, qu’elle assure son avenir en côtoyant les bons partis, ceux qui feront gonfler davantage le statut de leur famille qui n’a pourtant pas besoin de promotion pour faire parler d’elle et de l’éclat d’excellence qui fait briller son nom. Mes études me prennent tout mon temps, j’ai autre chose à faire que d’enchaîner les rendez-vous : je veux devenir neurochirurgien, vous savez, dira-t-elle avec un petit sourire angélique, le battement de cils suivant juste après. Dans le fond, elle a des rêves de petite-fille, Mavis, quand ça cause vie amoureuse pendant les dîners de famille : un mari, une maison, un chien, un enfant grand maximum… si seulement elle avait le temps de prospecter ailleurs qu’entre deux étagères en salle de garde pour soulager la crampe des titulaires, ceux qui la regardent comme de la chair fraîche à souiller pour lui apprendre que ça se passe comme ça ici, petite Barnes, elle se dirait qu’elle a vraiment les moyens de mettre le grappin sur quelqu’un de bien ; histoire d’être autre chose que la petite Barnes, bonne à rien d’autre qu’à être la jeune maîtresse, au moins le temps d’un coup de reins, du petit protégé de papa. MÉTIER ≈ Étudiante en cinquième année de médecine, c’était gravé dans le marbre qu’elle évoluerait dans cette sphère-là. A l’hôpital le matin, à la fac l’après-midi, elle a un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur Lahiri. Sa mère a été déçue d’apprendre qu’elle ne tablerait pas sur l’étude de la psychologie, elle, éminente psychologue qui a passé sa vie à publier ses recherches et à analyser son prochain, ses propres enfants en tout premier lieu. En revanche, son père, Leon, il a été fier d’elle quand il a entendu de sa propre bouche qu’elle voulait être comme lui, qu’elle ne se sentirait vivante qu’en tenant un bistouri entre ses doigts graciles. Bien sûr, elle en est encore loin aujourd’hui. Elle entre dans le plus dur de sa formation, elle qui a encore tant à apprendre… et elle est studieuse, Mavis, mais peut-être pas aussi douée que son paternel, c’est ce qui la fait faire des choix, et prendre des décisions discutables sur le fond, qui lui permettront d’aller là où elle veut sur la forme, et c’est bien ça le plus important quand on travaille autant pour avoir ce qu’on veut, non ? ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle, la question ne s’est jamais vraiment posée, et elle ne se posera jamais vraiment à ce stade. Elle n’est pas aussi farouche que le laisseraient penser sa blondeur angélique et ses joues rondes, souvenirs charmants de l’enfant qu’elle a cessé d’être à ses 13 ans. Elle l’est encore moins qu’elle sait ce qu’elle vaut, et ce qu’elle mérite ; elle est une Bâââârnes, après tout. GROUPE ≈ 17 ans encore AVATAR CHOISI ≈ Olivia Holt.

Les informations en vrac

1. On ne peut pas faire plus cliché que l’australienne qui surfe sur son temps-libre, mais c’est un cliché qu’elle est prête à revendiquer, Mavis. Elle a toujours été attirée par l’eau, elle a toujours eu un rapport étrange avec elle, comme si elle provoquait quelque chose en elle qu’elle ne saurait expliquer ; une fascination qui lui a donné envie d’apprendre à la dompter, et c’est pour cette raison qu’elle a commencé a surfer jeune, bien avant ses 10 ans. Elle est une bonne surfeuse, du genre à ne pas avoir peur d’y aller, même par mauvais temps, quand bien même ça la fait passer pour imprudente aux yeux de ceux qui gravitent autour d’elle. C’est aussi le seul vrai rapport qu’elle garde avec sa sœur qui s’est noyée quand elles avaient 13 ans. Si vous réussissez à passer-outre vos réticences à l’idée d’en parler avec elle, peut-être qu’elle vous racontera l’histoire. En attendant, c’est un fait qui la suit et qui provoque des chuchotis sur son passage, pas de quoi la heurter cependant : sans cet événement, elle ne serait pas qui elle est aujourd’hui, et si ça ferait mauvais genre de l’avouer tout haut, elle ne peut s’empêcher de le penser en refoulant le petite sourire en coin qui fait tout son charme. 2. Son charme justement, il est certain, et il fait partie d’elle. Petite blonde mignonne, qui ne paie pas de mine tant elle est menue justement, elle sait parfaitement qu’on se retourne sur son passage tout de même, et si elle aime feindre l’innocence, elle est bien moins naïve qu’elle semble l’être. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle est une briseuse de ménages, mais la vie privée des autres ne l’intéresse guère, et puisqu’il faut être deux pour commettre une erreur, elle refusera de porter le chapeau de la responsable en cas d’adultère. Elle, elle est libre comme l’air, et ce n’est qu’un problème que pour ses parents qui espèrent qu’elle trouvera rapidement chaussure à son pied. Elle entend profiter de sa jeunesse, et de l’idée qu’elle n’a pas le temps pour ne pas se risquer à se poser avec quelqu’un ; de là à dire que c’est une fille facile, je vous demanderais de surveiller votre vocabulaire, parce qu’elle ne succombe pas à n’importe qui non plus — elle aime les blouses blanches, Mavis. 3. Sa sœur morte, les rapports avec son frère se sont distendus, et parce qu’ils n’avaient de toute façon jamais été proches, on peut dire aujourd’hui qu’ils sont quasiment des étrangers l’un pour l’autre. Une chance, parce que Baz, c’est le genre de cas social qu’on n’invite pas aux fêtes de famille par peur qu’elle soit gâchée. Il ne boit pas, il ne se drogue pas, mais il enchaîne les mauvaises décisions — c’est un artiste, vous voyez —, et son excuse pour expliquer qu’il n’est bon qu’à vivre dans l’illusion qu’il est doué pour autre chose que se la couler douce à la rédaction de son magazine de seconde zone, c’est la mort de Marion. Un diagnostique que leur mère a validé sur la durée, elle qui passe son temps à analyser ses enfants pour mieux apprendre à les connaître. Elle a été du genre à pousser ses collègues à adhérer à sa cause à ce sujet, les pressant à les bourrer d’anxiolytiques d’abord, d’anti-dépresseurs ensuite, et ce pas longtemps après la noyade de Marion, envisageant, bien sûr, la thérapie comme un salut sain à leur faire caresser du bout des doigts. Sauf que Mavis n’a jamais estimé en avoir besoin, même si elle n’a jamais dit non à un Xanax ou deux. Pour être claire, elle s’est vite remise de ce drame, quand bien même il lui arrive de verser une larme ou deux sur la mémoire de sa jumelle, c’est avant tout pour s’attirer la sympathie de ceux qui veulent en savoir plus. 4. Elle mentirait si elle prétendait ne pas profiter du nom qu’elle porte. C’est une bosseuse malgré tout, principalement parce qu’elle sent qu’elle n’est peut-être pas aussi douée qu’elle aimerait l’être, elle, l’héritière de l’éminent Leon Barnes. Si elle a choisi d’être médecin, si elle choisira plus tard de se spécialiser en neurochirurgie, c’est parce que c’était facile de choisir ce chemin tout tracé, et que le temps que dureront ses études et son internat, elle aura une vision d’ensemble de la vie qu’elle était supposée mener. Mais une fois ses années validées, et son diplôme en poche, elle redoute d’être lâchée dans la nature, et c’est pour cette raison qu’elle tend à vouloir garder le contrôle sur tout ce qui lui arrive, quitte à faire les mauvais choix, et à mettre ses principes de côté. Elle estime ne pas en avoir tant que ça de toute façon, alors bon. 5. Elle ne vit plus chez papa et maman depuis la fin du lycée, et elle vit dans un duplex acheté à leurs frais non loin du campus de son université. Elle le fuit parce qu’elle ne supporte pas la solitude. C’est pour cette raison qu’elle est souvent fourrée à la bibliothèque de sa fac, à celle de l’hôpital, ou qu’elle a commencé le bénévolat au dispensaire du docteur Jahan Lahiri. Rester seule avec ses pensées, ça représente une épreuve qu’elle ne se sent pas capable de surmonter, quand bien même elle a un chat à nourrir, Frigg (elle adore la mythologie nordique, histoires racontées par sa nourrice qui a eu a cœur de lui faire nouer des liens avec cette partie de ses racines, Anka étant originaire du nord de l’Europe) et dont s’occuper, elle préfère cent fois les grands espaces que les quatre murs étriqués d’un intérieur, quel qu’il soit. Ce n’est pas de la claustrophobie, c’est simplement qu’il y a des choses sur lesquelles elle ne préfère pas ruminer, et qu’en lâche de première catégorie, elle préfère les fuir que les affronter. 6. Elle a ses initiales, et donc celles de sa sœur, gravées sur la haut de sa cuisse droite, juste dans le creux de l’aine. C’est laid à faire pleurer, mais c’est le résultat des défis qu’elles se lançaient chaque fois qu’elles sentaient qu’elles perdaient l’attention d’Anka et Leon. Elle a pensé se faire corriger cette imperfection pour ne plus avoir à l’affronter dans le miroir, seulement c’est un beau rappel que, là où elle est, Marion serait peut-être fière de voir ce qu’elle est devenue : une copie low-cost d’elle, qu’elle aurait probablement moquée pour son choix de carrière, et son besoin constant d’envisager leur nom comme quelque chose à célébrer. 7. Un peu comme toutes les filles riches, elle prône une qualité de vie saine, avec pas moins de cinq fruits et légumes par jour qu’elle réduit en bouillis pour faire plus trendy, transportant son gobelet réutilisable partout où elle passe, et une pratique régulière d’un sport en dehors de ses heures de surf. A dire vrai, elle court pour pour ne pas hurler, mais ce serait une erreur de l’avouer quand elle donne l’impression de mener la vie rêvée, précieuse petite fille qui, pour les dîners de famille organisés tous les weekends par ses parents, porte des perles et des robes vichy, chinées sur les brocantes du dimanche matin parce que ça fait bien de porter de la seconde main : on lui donnerait le bon dieu sans confession, il y en a pourtant plusieurs qui pourraient témoigner qu’elle n’est pas si candide, Mavis. 8. Elle ne visite jamais la tombe de sa sœur, sachant son cercueil vide, étant donné qu’on ne l’a jamais retrouvée ; elle est quelque part, dans le fin fond de l’océan qu’elle foule de sa planche comme un salut, morue mesquin qu’elle lui lance à la dérobée. Ses parents pensent que c’est parce que c’est trop difficile encore, que bien que la période du deuil soit passée, elle continue à beaucoup la regretter. C’est loin d’être la vérité : Marion fait partie de son passé, et si elle accepte d’en parler quelques fois pour se donner le beau rôle, il parait évident que dans le fond, elle espérait qu’avec le temps, le souvenir de sa jumelle se tarirait comme l’image qu’elle a de son beau visage et de ses nombreuses qualités. Sauf qu’elles étaient des jumelles monozygotes, qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eaux, et qu’à chaque fois qu’elle croise son propre reflet, elle ne peut s’empêcher de penser à elle malgré tout ses efforts — au contraire de leurs initiales qu’elle a gravé dans la peau, elle ne pourra jamais rien faire pour corriger ça, et ça l’insupporte assez pour qu’elle se déteste un peu, parfois. 9. Elle a des rapports compliqués avec les femmes, Mavis. Elle a du mal à les considérer comme des alliées, probablement parce qu’elle a toujours vu Marion comme une rivale, et que faisant difficilement dans le deux poids deux mesures, même si elle manie la dualité à merveille, elle a bien du mal à faire la part des choses et à ne pas ressentir autre chose que de la jalousie pour ses congénères. Alors, bien souvent, elle joue l’hypocrisie avec ces dernières, du genre à sourire devant elles pour les traiter de connasses quand elles ont le dos tourné, ne se trouvant pas meilleures qu’elle le sont, loin de là en vérité, mais refusant d’admettre qu’elle peut les envisager autrement qu’avec le sceau de la concurrence. Et en ce sens, elle considérera toujours que ses efforts valent qu’on lui attribue n’importe quel mérite, joué à la loyale ou pas. Ça doit faire d’elle une piètre féministe, dans une ère où revendiquer la solidarité féminisme vous donne tout droit accès au paradis, sauf que ce n’est franchement pas un souci pour elle ; elle cherchera davantage à plaire aux homme qu’aux femmes dont l’avis lui importe bien moins à dire vrai, c’est comme ça. 10. Il y a des détails inutiles qui méritent d’être connus, alors puisqu’il faut en passer pas par là, voici une liste non-exhaustive des choses à savoir sur Mavis : elle préférera se plonger dans ses bouquins avec du Taylor Swift dans les oreilles, et si ça peut encore appuyer là où ça fait mal de l’avouer, finissant de souligner sa nature profonde, sa chanson préférée, c’est Better Than Revenge, qu’elle a tendance à entendre de loin quand elle pose son regard sur quelqu’un qui lui a fait des crasses. Now go stand in the corner and think about what you did ; elle pense que son frère est un original par choix, pas par nature. Il est loin d’être plus stable qu’elle niveau psychologie, et c’est forcément pour ça qu’elle le considère aussi peu que leur défunte sœur. À trop se ressembler, elle préfère le savoir dans le camp ennemi que dans le sien et finalement, quand ils se voient, c’est pour se jauger en chien de faïence ; elle est gauchère, la main du malin, comme c’est ironique ; pas d’éducation religieuse chez les Barnes, on croit en la science. À une époque, elle a cru que ça lui apporterait un équilibre de croire en une puissance supérieure, et puis ça demandait trop d’effort d’imagination, de fait elle a continué à se dire que c’était vain d’y accorder de l’intérêt, et elle ne s’en porte pas plus mal aujourd’hui ; vraie blonde, on la reconnait grâce à son petit carré court qu’elle entretient sans déroger à sa routine stricte, mais efficace. Elle est obsédée par la skincare d’ailleurs, et elle ne porte quasiment pas de maquillage — un peu de baume à lèvres sur une base quotidienne, du rouge à lèvres coloré pour les grands jours, c’est une clean-girl dans le sens premier du terme, qui jure par son indice 50 et sa vitamine C ; elle ne peut même pas mettre ses mauvaises décisions sur le dos d’une consommation exagérée d’alcool parce qu’elle déteste à ça. Elle s’y plie en société, pour rentrer dans le cadre et éviter les questions, mais elle trouve le principe archi-surcoté, et bien souvent, elle recrache en douce après sa première gorgée. Il faut dire que pouvoir contrôler son monde en étant sobre, c’est plus engageant que de finir la tête dans la cuvette.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle SSOVEIA, mais appelez-moi SOPHIE. J'ai 22 ANS (BWAHAHA), et je viens de FRANCE POUR LA FAIRE COURTE. J'ai découvert 30YSY grâce à VRAIMENT ? et j'ai cédé à m'inscrire parce que JE VIS DANGEUREUSEMENT. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présente TOUS LES JOURS ARRÊTONS LA COMÉDIE À CE STADE. Mon personnage est un SCÉNARIO DE @RUBEN HARTFIELD PARCE QU'UN SEUL HARTFIELD NE SUFFISAIT PAS AU PALMARÈS DE MES PERSONNAGES Y A QUOI. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et CI-GÎT MA CREDIBILITÉ. PEACE.

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à remplir si vous refusez le doublon de prénom

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Il était une fois, mon histoire

it must have been her fault his heart gave out

Anka et Leon Barnes répondent au modèle de réussite classique dont jouissent déjà les membres de la classe supérieures dont ils viennent tous les deux, s’étant rencontrés sur les bancs de la fac durant leur jeunesse studieuse, où l’un s’est dirigé vers la médecine, l’autre vers la psychologie. Dans ces milieux-là, on ne prône qu’une seule doctrine, et c’est l’excellence. L’échec n’est pas envisageable, la paresse non plus, et même si leur mode de vie aurait permis à leurs enfants de se reposer sur leurs lauriers, ils ne les ont jamais traités comme des enfants à pourrir et à gâter. Tu veux quelque chose, travaille pour l’obtenir, son obtention n’en sera que meilleure, et arrête de bouder, tu veux ? Ils savent la chance qu’ils ont les Barnes, de passer leurs vacances d’été à Byron Bay et leurs vacances d’hiver à Falls Creek ; ils sont l’image parfaite de la famille riche, qui aime faire croire qu’elle base sa réussite sur le travail acharné, quand tout n’est qu’apparence en réalité.
Ils ont eu trois enfants, et ce n’était pas de gaieté de cœur, au commencement. Si Baz est arrivé seul, il y a déjà une trentaine d’années de ça, les jumelles sont venues en paire sept ans plus tard, anéantissant tous leurs efforts de contrôler le monde qui les entoure pour le faire tourner à leur rythme. Pourtant, les premières années, Marion et Mavis leur ont apporté un bonheur incommensurable, du genre à vous changer pour vous adoucir et vous faire réaliser qu’il n’y a pas que le travail dans la vie. Ça a été le bonheur parfait pour tout ce petit monde dont on vantait absolument tout, de la réussite sans failles à la vie de famille charmante, en passant par les recherches des époux Barnes qui n’en finissaient plus de creuser leur trou individuellement, chacun dans leur domaine respectif, les rendant officiellement inaccessibles pour le commun des mortels. Une vie de rêve, vraiment. Mais à terme, la mort de Marion, à l’aube de ses 13 ans, a été un cataclysme qui a porté l’attention sur la manière particulière qu’ils avaient de gérer les rapports avec leurs enfants.
Finalement, ils étaient livrés à eux-mêmes bien plus souvent qu’à leur tour, échappant par plaisir à l’attention de leur nourrice, ils étaient bien obligés de trouver quelque chose à tenter pour attirer l’attention de leurs parents, travailleurs acharnés, icônes de causes qui les plaçaient au rang de demi-divinité. C’est un excessif besoin d’aventure qui a poussé les filles à aller au devant du danger. Elles étaient raisonnables individuellement, mais ensemble, elles étaient aussi intrépides que l’entendait le lien particulier qui les unissait, et qui les rendait tributaires d’une compétition inutile, non moins viscérale pour elles qui avaient partagé le même air toute leur vie, et qui les faisait pencher vers l’imprudence quand elles se mettaient au défi de faire ceci, ou cela, pour passer un peu de temps à se faire gronder par maman et papa — c’est déjà mieux que rien, qu’elles se disaient : conduire sans permis, se graver leurs initiales sur la haut de la cuisse, voler du parfum dans les magasins, faire peur aux voisins… personne n’a jamais vraiment su ce qui s’était passé cette matinée-là si ce n’est Mavis et le petit copain de l’époque de sa sœur, Daniel, qui était de la partie encore une fois, comme à chaque fois qu’elles s’apprêtaient à faire ce genre de choses ; mais même dans ce milieu-là, on n’échappe pas aux ragots, et une rumeur a couru sur l’idée que ce n’était pas un accident, que c’était peut-être bien la jumelle restante qui avait poussé celle qui s’est noyée du haut de la falaise simplement parce qu’elle ne supportait pas qu’elle prenne son envol, promise à un bel avenir sportif. Marion s’apprêtait à partir pour les États-Unis où l’attendait un stage intensif de tennis qui l’aurait propulsée au rang d’espoir de la discipline. La fierté d’Anka et Leon qui voyaient en ses efforts le modèle type de l’enseignement qu’ils ont voulu inculquer à leurs enfants, preuve qu'ils avaient réussi finalement, et qui portait sur les nerfs de Mavis. A cette époque-ci, elle n’était encore certaine de rien tant sa sœur prenait toute la place, à sautiller, raquette à la main.
Le pacte qu’elle a passé avec Daniel l’empêche de révéler le fond de l’histoire, mais une chose est sûre : dès que sa sœur a disparue, Mavis s’est épanouie telle la jolie fleur qu’on voulait qu’elle soit, à minauder et à comploter, une fois que ses parents avaient le dos tourné. Elle ne dit pas que sa sœur ne lui manque pas, ce serait faux, mais elle ne regrette pas son ombre dont l’absence lui a permis de briller aux yeux de ses parents qui lui ont enfin accordé toute l’attention qu’elle mérite ; faite uniquement d’inquiétude au début, inquiets de la savoir en deuil, forcée d’évoluer seule, elle qui n’avait connu que le duo jusqu’à maintenant, pour finalement se muer en un espoir qu’elle prenne définitivement la place de celle qu’ils avaient perdue en se révélant autant pleine d’ambition que sa jumelle — si ce n’est plus encore, si ce n’est pas merveilleux.
Elle ne sera pas une grande sportive malgré son attrait pour le surf qu’elle pratique comme une religion, son rapport à l’océan étant aussi prégnant que l’était celui qu’elle avait avec sa jumelle,. Non, Mavis, elle sera médecin, et c’est à peu près tout ce qui aurait pu les rassurer quant au fait qu’elle s’en sort parfaitement bien. En somme, parce qu’on lui a répété que c’était comme ça que ça devait être, sans même se rendre compte d’avoir un besoin aussi malsain de reconnaissance, elle colle parfaitement au stéréotype de la famille dans laquelle elle a grandi ; et elle travaille autant qu’on s’attend à ce qu’elle le fasse en prenant à bras le corps ce destin qu’elle dit mériter, quand il ne lui permet en réalité que de marcher sur les traces de ce père qui fait figure de ponte dans son domaine. Quelque part, bien qu’elle ne l’admettra jamais, elle toujours besoin de briller par procuration, alors même qu’elle a besoin de prouver de quel bois elle se chauffe en vérité, elle joue sur les apparences pour qu’on soit surpris de comprendre qu’elle n’est pas moins dangereuse qu’il n’y paraît. Elle est charmante, petite blonde volontaire qui sait jouer de ses avantages pour faire comme ses parents ; faire son trou. Mais si on creuse plus profond, on se rend compte qu’il y a quelque chose à redouter, et ce n’est pas Ruben Hartfield qui dira le contraire.
Elle pourrait vanter ses performances, au docteur Hartfield, le rendre plus attrayant encore aux yeux des internes qui le regardent comme la huitième merveille du monde tant il est évident qu’il est le successeur naturel de Leon Barnes. Mais le jeu n’en vaudrait pas autant la chandelle si elle ne savait pas que, de la nuit qu’ils ont passé ensemble, il y a quelque chose à tirer qui pourrait la rendre plus privilégiée qu’elle ne l’est déjà : le chantage, ce n’était pas une méthode honnête à envisager, mais rien n’a jamais vraiment peur à Mavis si ce n’est ses propres actes et ses propres pensées. Elle n’est qu’en cinquième année, étudiante modèle sur qui on garde un oeil parce qu’elle est une Barnes, après tout ; elle n’a accès aux blocs opérations que depuis l’aquarium, là où elle n’en peut plus d’entendre ses amis étudiants de répandre en onomatopées pour exprimer à quel point ils ont hâte d’être de l’autre côté. Elle aussi, et elle se met à se répéter : tu veux quelque chose, travaille pour l’obtenir, son obtention n’en sera que meilleure, et arrête de bouder, tu veux ? Ce n’est sûrement pas le genre d’efforts que ses parents aimeraient qu’elle accomplisse pour atteindre son but et être au cœur de l’action, mais ce qu’ils ne savent pas ne peut pas leur faire du mal, et une chose est certaine : le diable travaille fort, mais Mavis Agnes Barnes travaille plus fort encore. Et puis Daniel la confirmerait : elle sait garder les secrets, non ?

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AAAAAA(...)AAAAAAAH (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 3290930861

Tellement HEUREUSE que ce soit toi qui veuille jouer Mavis, je te l'ai déjà dit mais MAMAMIA :drama:

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MERCI mille fois de lui donner vie et puis avec cette histoire fiou j'aurais jamais mieux je pense (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 2340009788

(mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 2340009788

AMUSES TOI BIEN AVEC TA NOUVELLE PESTE (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 1149740097

Parce-que j'espère vraiment que tu vas te plaire avec Mavis et que tu vas venir DETRUIRE la vie de Ruben, rien que ça sisi

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Ce titre

Re bienvenue ici et avec super choix ! (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 1017170121

♡ I washed my hands of us at the club. You made a mess of me. I pictured you with other girls in love, Then threw up on the street. Like waiting for a bus that never shows, You just start walkin' on. They say that if it's right, you know. Each bar plays our song, Nothing has ever felt so wrong.

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un autre compte ? Haaaaaan, je suis choqué si tu savais (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 3217047551

Plus sérieusement, rebienvenue par ici et en espérant que ton palmarès va s'agrandir rapidement (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 1949770018

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*regarde la personne dire adieu à son ajournitude* (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 3217047551

How do you know the world? It's smaller than a pearl., It's all accessible from the screen of my phone., How do you know it's real? It's in the magazine...

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Invité Invité

Rebienvenue avec ce personnage trop cool ! (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 1949770018

Invité Invité

bienvenue de nouveau avec ce personnage qui à l'air génial (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 2954228499

rebienvenue chez toi :l:

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Invité Invité

Re-bienvenue chez toi :l:

re-re-rebienvenue à toi :
quelle faiblesse, vraiment (mavis) she had a marvelous time ruinin’ everything 1149740097

just know this too shall pass

losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove