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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 25 Sep 2022 - 17:35



PROFESSIONAL COURTESY
Shebaum {#}1{/#}

{@=5436}RIVER SHEARS{/@}

Je n’ai pas formulé beaucoup de questions dont j’ignorais déjà les réponses jusqu’ici. Si ce n’est quelques exceptions, je sème autour de moi quelques plaisanteries pour me déculpabiliser - je badine au lieu de travailler - et pour tenter de percer la carapace de mon interlocutrice. Or, j’aurais adoré qu’elle n’abonde pas vers mon humour. J’ai aimé entendre son rire, c’est vrai. J’aurais cela dit préféré qu’elle me s’arroge d’une proposition intéressante, qu’elle évoque ce “quelque chose qui ne serait partageable qu’avec elle”. J’en compte une liste plus longue que mon bras : manque-t-elle d’imagination, River ? Est-elle aussi prude que son physique ne laisse à penser ? Est-ce qu’une part de moi l’intimide ? Je ne serais pas surprise, mais je ne suis de ceux qui ne doute de rien. Au contraire, je pèse systématiquement le pour et le contre depuis Sam. J’ai cru en elle, en notre histoire d’amour. Pour que faire ? Je n’y ai récolté que plus d’emmerdes et une sorte d’obsession… Ceci étant, ce n’est pas le sujet. Je saurais dire pour quelles raisons je songe à mon ex. Peut-être parce qu’il y a un soupçon de candeur chez la fille de mes patrons qui m’aura rappelé de vieux souvenirs. Sans doute. En attendant, je balaie sa supposée interrogation d’un geste de la main. «Ce n’est pas vraiment un jeu. Je n’étais pas certain pour le coup. Maintenant, je le suis…On ne sait jamais que je devrais l’escalader, un jour… Je serais poursuivi par votre mère pour des freesia… Ou en cas d’incendie…» me suis-je amusé sans gravité. Rien n’est réellement à prendre au sérieux dans cette assertion. Rien, hormis mon intérêt pour elle. Il va grandissant et je la prends aux mots. Demain, elle les aura, ses plantes dont il lui faudra prendre soin. «Seulement si vous ne les laissez pas mourir. Elle pourrait être un symbole. C’est la première fois que vous nourrissez une conversation.» Elle l’a précédemment engagée, mais je n’ai pas souvenir qu’elle ait répliqué à mes tentatives de l’alimenter.

Si, plus tôt, j’ai émis l’hypothèse que je l’embarrassais d’une façon ou d’une autre, je me l’extirpe du crâne à coup de pioche. River, elle ose là où d’autres se sont régulièrement assis sur leur curiosité. Ma cicatrice en est le coeur, celui que l’on n’ose toucher pour se qu’il représenterait ou non en danger sensible. Elle ne l’est pas. «Donc, vous préférez parler des autres que parler de vous. Je note, mais il n’y a pas grand chose à dire à mon propos. Vous, par contre….» L’endroit où elle est hébergée suscite le mystère et, pour cause, elle ne semble pas forcément s’y épanouir. «Et, d’une certaine manière… je dois le prendre comment ? » Mes traits se fendent des sourires qui rehaussent ma bonne humeur tandis que je récupère la moitié de cigarette d’entre ses doigts. J’en tire une bouffée en fixant le ciel d’un bleu immaculé. Pas de nuage. Les augures seraient bons pour les Grecs de l’Antiquité. Pour moi, aidé par ce qu’elle s’ouvre un peu, je tire la conclusion que m’accorder cette pause était un idée de génie. «Ou que la propriétaire est un peu maladroite. C’est à choix multiples ?» Je la taquine de nouveau et, cette fois, je la bouscule gentiment de mon coude. «Probablement. Si je vous parlais de toutes les cicatrices qui ne se voient pas forcément, je pourrais vous raconter dans les détails ce qui m’est arrivé, quand et à quelle heure aussi. Donc, oui, ça m’intéresse vraiment.» ai-je scandé les pieds balançant dans l’eau et tirant une bouffée supplémentaire de nicotine. Puis, j’ai tourné mon regard dans sa direction et j’y ai cadenassé le sien. «Parce que nos chutes, nos blessures physiques, ça en dit long sur ce qu’on est. Même celle-là a des secrets…» ai-je admis en pointant la mienne de l’index. «Vous avez bien une théorie sur ce qu’elle a pu m’apporter, non ? »




Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: there is no end (River)
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: there is no end (River)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyLun 19 Sep 2022 - 23:47
There is no end
River & Mitchell {#}1{/#}


Il tentait de comprendre les raisons qui l'avait poussé à le suivre et non à tracer son propre chemin, une question pour laquelle la réponse n'était pas si évidente. La journaliste ne pouvait réellement l'expliquer avant de finalement mettre la décision sur les épaules du malfrat. «C'est souvent plus facile de se reposer sur autrui ...» Commentait-il sans pour autant creuser le sujet. Sa présence chez River ne concernait pas les souvenirs partagés en Europe et pourtant en se retrouvant face à elle il n'avait pas pu s'empêcher d'y penser.

La menace. Une pratique courante pour l'Américain et pourtant face à River la menacer n'arrivait pas au premier plan. Non. Il avait eu de l'affection pour elle, ils avaient partagé un semblant de quelque chose qui s'était conclu finalement par un accord. Elle détruisait ce qu'elle avait sur lui et il l'aidait à fuir. Un choix qu'il ne regrettait pas malgré le fait que cette escapade lui avait coûté sa place. River avait tout été un mystère pour lui et encore aujourd'hui il avait du mal à la cerner. Elle remettait sur le tapis le fait qu'il l'avait repoussé, un souvenirs qui remontait assez rapidement dans la tête du brun qui à cette époque ne rêvait que d'une chose, la mettre dans son lit. Le comble quand on sait qu'au point nommé qu'il l'a repoussé par respect. «Je vais vraiment penser que ça t'as blessé ?» Qu'il demandait. «Si je t'ai repoussé ce soir-là ce n'est pas parce que je n'en avait pas envie, bien au contraire, j'ai pensé de nombreuses fois à cet instant qu'on aurait pu partagé, mais mon intention n'était pas de profiter d'un femme ivre. Je suis peut-être un monstre, mais je ne suis comme ça.» Il repensait brièvement à son père qui n'avait aucun respect pour sa mère à l'époque.

«Un obstacle est fait pour être franchit, je ne te fais pas de dessin.» Peu importe l'obstacle, Mitchell avait toujours su les franchir, un obstacle ne l'avait jamais stoppé et si au jour d'aujourd'hui il était déterminé à devenir un homme meilleur, il comptait bien poursuivre son chemin sans se laisser surprendre. Bien sûr il pouvait s'attendre à quelques tentation sur son chemin, mais seul sa volonté allait pouvoir le faire avancer et il comptait vraiment là-dessus.  
Les mots de la brune ne passaient pas inaperçu, bien au contraire. Elle savait quasiment tout de lui et même si leur relation ne portait pas vraiment de nom, elle avait raison. Ce qui était à la une était qu'une partie de l'iceberg. Mitchell Strange était bien plus qu'un baron de la drogue, ou du moins avait été. Son histoire ravirait de nombreux auteur de polar et même s'il avait finalement gagné le silence de la journaliste il n'était pas à l'abri que son histoire explose un jour. Il n'avait pas répondu au tac au tac face à River, non, il était resté silencieux, songeant à ce qu'elle avançait. Etait-il vraiment capable de changer malgré les squelettes dans son placard ? Il comptait tout faire pour, mais il savait également que la moindre occasion qui pouvait se présenter à lui pouvait le faire replonger sans préavis. «Du moment que mon passé reste dans le silence tout ira bien.» Tentait-il de se convaincre par la même occasion. «Et je compte sur toi pour ton silence.» Ajoutait-il. «Sans menace, je te fais confiance et tu sais ce qu'il se passe quand on trahit ma confiance.» Des menaces dissimulées sous son sourire. «A bientôt River.» Qu'il disait avant de quitter les lieux sans un mot de plus.




(c) DΛNDELION


{@=5436}River Shears{/@} :l:
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 18 Sep 2022 - 20:59



IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Midas #1  

@Midas Sterling  
A force de me féliciter, Midas m’embarrasse. Bien sûr, je sais qu’il est sincère. En prime, je devine un soupçon d’envie saine face à ma situation. D’aucuns, témoins de ma descente aux enfers faute à un deuil douloureux - le pire de tous - ne m’attendaient mariés, de nouveau père et en partie - Ce n’est que leur supposition - tirés des griffes de mes vieux démons. Certains auront certainement misés sur une mort prématurée avant mes quarante-cinq ans. Les possibilités étaient légion : un coma éthylique, une pendaison, une prise de médicaments volontairement mal dosée, une plongée - la première après des années à bouder l’activité - mal gérée ou une bagarre dans un bar qui aurait mal tourné. Or, je me tiens debout avec dignité, fier de mon épouse, altier grâce à l’enfant béni que je tenais dans mes bras et que j’ai confié sans crainte à mon cousin. J’ai rebondi, mais pas tout seul. Je ne taris pas d’éloges envers Raelyn pour rétablir la vérité, la mienne, pas celle que suggère ma mère aux convives qui veulent bien l’entendre. Je lui rends justice puisqu’elle est à l’origine de ma résurrection auprès de tous ceux qui détiennent une place importante dans mon coeur. Olive, ses frères - Oscar compris - y ont creusé leur nid et l’once d’admiration qui brille dans son regard me sied, me flatte et j’en baisse la tête. «Une flopée ? Le mot est encore trop faible. » me suis-je esclaffé, un rire épanoui s’élevant dans la campagne. Je le suis, je pourrais l’être davantage. Me débarrasserais-je de ma tendance à picoler que mon univers tourneraient sans ratée. Je serais, à n’en point douter, parfaitement heureux et me concentrerait à ce que mes proches goûtent les délices sucrées du bonheur. En est-il loin, l’artiste ? L’idée m’effraie et, pour cause, l’inverse sous-entendrait qu’il surjoue son moral au beau fixe, qu’il alimente les illusions, mais qu’à la nuit tombée, il ressasse ses regrets, ses déceptions et ses échecs. Je songe : quel dommage. Pour avoir suivi sa carrière, je jure qu’il peut dénombrer des réussites rares pour le commun des mortels. Sauf qu’il est difficile de pointer du doigt ses victoires, quoiqu’il y en ait pléthore, compte tenu que sa morosité est liée à Posy. Posy qui n’est pas là. Posy qui construit son quotidien autour de celui de Marley et de son nouveau mec. Posy qui lui manque tandis qu’il nourrit, à n’en point douter, la sensation de passer à côté d’elle. De mon point de vue extérieur, j’entends ces obligations. Je dodeline du crâne à plusieurs reprises, lucide sur ce qu’il est obligatoire de travailler pour offrir le meilleur aux siens. Évidemment, la célébrité est un univers à part dont je sais peu de chose. En revanche, j’ai une conviction personnelle : on souffre lorsque l’on n’est privé du plaisir d’être le père que l’ont fantasmait. On souffre, on culpabilise et on s’éteint. Ai-je le droit de lui chuchoter que l’on ne rattrape rien du tout sous prétexte que l’on se montre plus disponible ? Un voile de compassion traverse mon regard. Elle n’est pas insultante, elle se mêle à la déception de ne pas avoir “ce qu’il faut”, là, tout de suite, pour lui venir en aide, si ce n’est des mots sans saveur, des mots qui déclarent ce qu’il doit déjà savoir. «Je voyageais beaucoup aussi quand Sofia était petite. J’ai raté les premiers pas, les premiers mots, le moment où elle s’est relevé dans son parc. Je n’ai vu que des videos et je sais que je m’en suis voulu. Et que j’ai moi-aussi essayé de rattraper le temps perdu. » Sauf que ça n’a ni le même goût ni l’effet escompté sur l’émotion la plus ingrate dont est victime l’Homme doté d’émotions. Je ne me suis pas senti moins responsable d’un crime d’abandon. Néanmoins, je le tais. Midas est un gars intelligent. Il se chargera lui-même de creuser pour excaver de ces quelques mots le fond de ma pensée. Peut-être, à ce moment-là, prendra-t-il la peine de m’appeler pour que nous en rediscutions, pour que nous puissions trouver ensemble des solutions qui, plus tard, m’ont sauté au visage, mais qui n'existaient pas quand j’en aurais eu besoin.

A remuer le passé, c’est d’un verre qui me soulagerait des affres de la nostalgie. A défaut de me laisser aller à cette erreur, je traduis cette vérité à l’origine de ma déception. Pas de repas en famille un dimanche par mois au cours duquel Micah découvrirait les plaisirs de la campagne et de la nature. Pas de week-end durant lesquelles j’apprendrai à ma petite fille l’équitation. Tout ça m’a été arraché, non pas parce que ma femme est une tête de mule, mais parce que ma mère l’a battue à plates coutures. «Dans le genre bornée, Rae en tient une couche, mais à la différence de Maggie, elle est prête à faire des efforts pour moi. Ma mère, beaucoup moins. Je ne suis pas Chad.» J’énonce sans m’inquiéter d’être méjugé : il connaît cette situation où l’un des fils est auréolé d’une gloire partiale. « Elle décrit ma femme comme une sorcière, une harpie et Rae a peur que ses mots lui échappent en présence de la gamine et je comprends.» Sarah ne s’est pas gênée pour me salir aux oreilles de mon enfant. «Alors, ouais, il y a un peu de ça. Je plaide coupable.» Je lève les deux mains vers le ciel en signe de rédemption. « Même si je maintiens que ça leur ferait du bien à toutes les deux, alors va pour la plage… et pour une virée en bateau aussi. Tu appelles quand tu veux. Je fais un peu mes horaires à la carte, profites-en.  » Lui aussi. Nous aurions tort de nous priver de retrouvailles moins formelles que celles provoquées par cette fête crispante et de favoriser, entre nos filles, un terrain amicale éventuelle. Olive et Sofia étaient inséparables étant gamines. Je garde des souvenirs de leur complicité éloquents et certains m’arrachent un pincement au coeur lorsque je pose les yeux sur la jeune Sterling. Bien entendu, une part de moi lui en veut d’avoir gardé jalousement les secrets de mon aînée. Une autre ne lui aurait jamais souhaité d’avoir l’air aussi abattue. «Pression familiale ?  A cause de ? » La réussite de l’aîné ? Le succès de mon interlocuteur ? « Est-ce qu’elle a envie d’être aidée ? » La question est sincère. Ce n’est pas un piège destiné à décourager Midas de tendre la main à sa soeur. J’ai simplement appris, récemment, que personne ne peut être secouru s’il ne le désire pas ou si on ne lui donne pas une bonne raison d’en avoir envie. «Est-ce qu’elle….» Comment prononcer la suite quand elle parle de drogue, d’alcool, de dépression et donc de médication ? Je n’ai pas les termes. Aussi, ai-je abrégé par un “tu vois, quoi ?” presque plus évocateur dans le fond.



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Amos Taylor

Réponses: 10
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 18 Sep 2022 - 20:58


WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Finnley #1  

@Finnley Coverdale   
Cette technique de triche, elle est aussi vieille que le métier de prostituée. Elle est utilisée depuis des années, si bien que tous les propriétaires des casinos ont mis au point une parade pour se prémunir de ce dépouillement. Nous partageons nos méthodes de préservation les un avec les autres et, pour cause, compter les cartes est une sorte de coronavirus. L’engeance mute et s’adapte à nos vaccins et, le mien, s’avère aujourd’hui inefficace. Suis-je pour autant en colère ? Pas tout à fait. Je l’ai cru par ego, mais au plus j’observe cet homme manipuler le jeu à sa guise, au plus il m’intéresse. Sous sa tignasse rousse, juste là, à l’intérieur de sa boîte crânienne, doit se cacher un cerveau poussé à son maximum. Ce type, il n’en utilise pas les 10% prêté par les médecins à l’être humain et implémenté par l’imaginaire collectif. Ce gars, il est incontrable et, doucement, je m’interroge sur les motivations se cachant derrière son allure. Son costume me paraît élimé. Il ne respire pas le pognon à plein nez comme la majorité des requins qui s’attablent devant les croupiers. Il a plutôt l’habit des quidams qui jouent aux machines à sous : peu d’investissement de départ, mais dépense énorme faute à la fièvre du jeu. Cherche-t-il une manière de gagner de l’argent pour arrondir ses fins de mois ou les boucler ? Le cas échéant, ne pourrait-il pas être un atout dans ma manche ? Un valet de pique si c’est la couleur choisie lors d’une main de belote ? «On va le cueillir, chef ?» s’inquiète le responsable de la sécurité tandis que j’observe avec curiosité mon nouveau centre d’intérêt. Nul doute qu’il pourrait m’être utile. Aussi, ai-je répliqué d’un non sonore, un qui sous-entend que “je gère”, que je “m’occupe de tout” et que ce n’est pas négociable. Je n’entendrais pas les avertissements qui me suggéraient de me tenir à l’écart. Certes, je prends mes précautions afin que le prodige ne m’échappe pas, mais c’est le pas déterminé que j’avance en direction de sa victime - le croupier qui n’est visiblement pas de mèche - et que je m’installe à ses côtés. Moi, qui déteste toutes formes de discussions, je vais jusqu’à l’engager. Pas de salamalec. Je me fiche d’apprendre comment il va. Ce qui m’intrigue, c’est ce qu’il sait faire. C’est mon Graal et je lutte pour ne pas être aussi précipité qu’un chevalier de la table ronde tout près de son objectif. Je suis mesuré, pondéré, presque sympathique finalement : je lui rends son souvenir. «Mon père m’a appris le poker. J’ai pratiqué longtemps. C’est le seul jeu pour lequel tricher est légal.» Bluffer, c’est un mensonge et, par conséquent, condamnable en dehors de ce jeu prisé par une large populace. « Et c’est lui qui vous a appris à compter les cartes ? » Peu doué pour la diplomatie, j’entre dans le vif du sujet qui me préoccupe. Néanmoins, conscient que l’effrayer n’arrangerait pas mes petites affaires, je m’emploie à le rassurer d’un signe en direction du maître de la table. Il affirme que je me joins aux adversaires qui s’arrachent les cheveux d’être systématiquement - ou presque - les grands perdants. « Ce n’est pas un problème pour moi, vous savez. Je trouve ça plutôt fascinant.» Mon ton sue la sincérité tandis qu’un regard inquisiteur coule sur les traits de l’atypique personnage. Qui est-il ? D’où vient-il ? Pourquoi gaspille-t-il son QI en se rendant coupable d’un crime punissable par la loi ? « Moins que vous manquiez de discrétion. Et si je vous faisais interdire ?» Si je passais le mot autour de moi ? Qu’adviendrait-il de lui ? « Et si…  » Cette fois, je rétorque à la provocation de son sourire par un brain de défiance. «Et si j’avais envie d’apprendre ? » Dans les faits, c’est impossible, mais si cet inconnu est aussi malin que présumé, il saisira le sens caché de mon assertion et il saisira la main tendue dans sa direction tandis que je me présente quasi-officiellement. Je n’ai confié que mon prénom. «Et vous êtes ? »  Tout mensonge étant inutile, je ramasse les deux cartes devant moi, sans les regarder : j’ai perdu d’avance, mais tout à gagner, me souffle mon instinct.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}
Invité

Réponses: 10
Vues: 561

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 18 Sep 2022 - 20:38



PROFESSIONAL COURTESY
Shebaum {#}1{/#}

{@=5436}RIVER SHEARS{/@}

En toute honnêteté, je n’affirmerais pas haut et clair que jamais je ne boirai un café avec cette jeune femme à la beauté atypique, mais certaine. River a quelque chose d’attirant autant dans l’attitude que dans sa démarche. Elle est féline, assurée et je la présume calculée. Elle paraît de ses femmes qui ne laissent rien au hasard. Elle s’auréole également d’une dose d’intelligence qui transpire de chacun de ses mots. Ceux-là aussi, elle les maîtrise. Rien ne semble quitter sa bouche de façon gratuite et elle représente désormais une sorte de mystère à mes yeux. «Que je ne puisse partager avec vous ou le partager uniquement avec vous ? » l’ai-je taquiné, convaincu d’avoir intégré que son assertion relève de la seconde option. Ceci étant, un sourire étiré habille mes lèvres et, a fortiori, il en va de même pour elle tandis qu’elle chemine de son transat vers l’échelle de la piscine. C’est facile pour elle. Elle porte un maillot de bain. Moi, j’ai l’air d’un clown dans mes bleus de travail d’ouvrier un soupçon trop grand pour moi. Toutefois, elle paraît intriguée, presque plus que moi. Est-ce qu’il est dans mon attitude quelque chose qui la chiffonne ? Qui la pousse à m’accorder son intérêt alors que je suis largement plus vieux qu’elle ? Je n’oserai envisager de ce qu’elle me sert une parade amoureuse. Non seulement, c’est le lot des hommes dans la faune des volatiles et, qui plus est, elle doit être entourée d’une multitude de prétendants. Les jette-t-elle tous les uns après les autres ? Pourquoi ? Attend-elle le bon ? Le prince charmant ? Est-ce son genre ? Est-elle plutôt de celle qui nourrit des ambitions qu’un homme ne pourrait comprendre ? Estime-t-elle que le sexe dit fort la freinerait dans ses projets ? Toutes ces questions tomberont tôt ou tard. Je manque de confiance en moi, mais je ne rechigne jamais à assouvir ma curiosité. En attendant, je m'assois à ses côtés, enroulant les bords de mon pantalon dans un ourlet maladroit. Il ne tient pas vraiment et qu’importe. Installé auprès d’elle, la tête pivotée dans sa direction, je la scrute d’un regard inquisiteur, un qui se demande si elle va détourner le sien, un qui cherche à la deviner, à déchiffrer ce que referme ses traits si fermés. Est-elle capable de les “ouvrir” ? Je le pense. Au contraire, elle ne se distinguerait pas à l’aide d’un trait d’esprit à côté de sa mère. «Alors, contrariez là. Je veux bien jouer le rôle de témoin.» Comment est-elle, sa génitrice, lorsqu’elle se met en colère ? «Mais, comme j’ai besoin de ce job, je serai lâche et resterez en retrait. » Autrement dit, je peux contrecarrer ma peur atavique - je n’en ai pas toujours conscience - sauf que mon courage est borné de limites alimentaires. Mes indiscrétions le sont moins. Quant à mes plaisanteries, elles ne sont pas tout à fait anodines. Elles détiennent un but, un dessein totalement clair à mes yeux et plus laconique pour River qui, malgré tout, se prend au jeu. Au départ, elle a tendu la main en direction de sa chambre. Finalement, elle a renoncé, me démasquant par rapport à mes intentions. «Il y a un “je crois” de trop. Je le sais.» Elle fume régulièrement sa cigarette sur son balcon et mes pupilles sont irrémédiablement attirées par sa silhouette. Je me demande alors à quoi elle pense, ce sur quoi elle travaillerait, comment elle occupe son temps libre. « Et, je n’en doute pas.» Je ne remets pas en question à se rebeller contre ses parents. «Mais, je le répète, je préfère être tenu en dehors de ça. Son jardin, son argent, mon salaire. Mais, je peux vous en offrir.» Des freesias. « Et, oui, c’est bien ça. Rien de palpitant. Juste un bec de lièvre. » Corrigé par la chirurgie. Mon père a dépensé une petite fortune pour ce faire. J’en entends encore parler aujourd’hui de cette pharaonique qu’il a dépensé pour me “réparer”. « C’était habile comme façon de détourner la conversation, mais un peu dangereux. Et si j’en avais retenu des complexes ?» J’en ai à propos de mon physique - quoique ça va mieux depuis qu’il s’est transformé grâce au sport - ou ma dyslexie dont je ne fais jamais l’étalage, évitant de me mettre dans des positions où il est impossible de me cacher. «Je peux vous demander où se cache les vôtres, du coup ? » Sur la peau ? Dans votre coeur ? Où ?



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man
Amos Taylor

Réponses: 11
Vues: 550

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyMer 14 Sep 2022 - 14:59



IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Midas #1  

@Midas Sterling  
Obtenir mon adhésion à une cause - le cas échéant, elle est familiale - n’est pas bien compliqué finalement. Quelques mots remarquables de positivé envers mon épouse et d’autres à la faveur de la magnificience de Micah et mon coeur fond. Mes traits se fendent aussi d’un sourire chaleureux et, Midas ne se souvenant sans doute que du père de famile, puis de l’homme froid et absent terré dans sa grotte lorsqu’il léchait ses blessures, je concède à ses congratulations d’être sincères. «J’en ai beaucoup…» De la chance d’avoir une femme de poigne à mes côtés qui s’est passé la corde au cou. « J’aime qu’on me dise qu’elle a l’air parfaite. Elle l’est pour moi, même si elle est têtue comme une mule et prête à sortir les crocs si on approche son territoire qui, de préférence, doit être une terre avec vassal, mais sans autre Seigneur qu’elle… et nous…» ai-je commenté avec une pointe d’hésitation surjouée. «Nous, vraiment. Une équipe, quoi.» Combien de fois nous sommes-nous qualifiés de binômes au delà de notre couple ? Notre complémentarité, si rassurante, nous distingue des couples qui se font une spécialité de ne plus se comprendre, par provocation, par lassitude. Si nos deux caractères de cochon se confrontent, s’ils se cognent l’un à l’autre à l’instar d’un pot de fer contre un pot de terre, soit nous réglons le problèmes après nous être édifés par le langage du corps, nous sommes de plus en plus efficace en matière de communication : nous nous écoutons et nous discutons sans oublier nos besoins ou ceux de l’autre. Parfois, j’ai l’impression qu’ils marchent côte à côte ou qu’ils se sont mélangés. Toutefois, je garde pour mois ces considérations qui figent la grimace du bonheur sur mon visage buriné par mon âge. Je préfère m’intéresser à Posy, grande absente de la cérémonie, alors qu’elle se serait amusée au sein du ranch. «Elle est superbe. Et, elle a bien poussé elle-aussi. C’est compliqué de la voir pendant une tournée ? A cause du boulot de Marley ?» L’inflection de ma voix est hésitante lorsque je présume son ex occupée à gagner sa croûte. Je la connais peu, cette jeune femme. Je ne sais que ce la rumeur familale - Maggie - a bien voulu transmettre, les faits légèrement dramatisés. En tout temps, ma mère est fidèle à elle-même. «J’ai lu sur internet.» Mon nouvel évangile : j’y trouve moults informations à propos de la petite enfance et, quoique certaines m’alarment - un nez qui coule n’est pas forcément synonyme de méningite foudrayante - j’y trouve aussi de quoi apaiser mon coeur angoissé. «Que certaines enfants savent parler, mais qu’ils ne se lancent pas tant qu’ils ne sont pas certains de bien le faire. C’est une forme de perfectionnisme.» Et, son père, pour mener à bien un telle carrière musicale, doit l’être un minimum, non ? C’est ce que chante mon regard, ce qu’il sous-entend tandis que je relève le menton en direction de mon interlocuteur. Je lui confie Micah qui ne bronche pas. Elle n’est pas mal à l’aise : elle observe. Elle découvre cet étranger à la méthode d’un aveugle. Elle touche son nez, ses pomettes, son front, ses yeux et ses cheveux. Elle ne tire pas et j’en suis fort aise. Ma gamine commence à intègre que ce n’est pas “correct”, ce qui pour moi est la preuve indéniable que, si elle a mes yeux, elle a reçu le don d’intelligence par les gênes de sa mère. «Hé bien, voilà. Quand tu passes le week-end avec elle, fais toit déposer ici. C’est pas comme si ça ne manquait pas de chambre vide.» J’ai haussé les épaules, convaincu, une pointe d’amertume dans la poitrine : l’heure où mon enfant passera un week-end sur les terres de mon enfance sans être soumise à l’étroite surveillance de Raelyn n’a pas sonné. Les cloches sont définitevement muettes et je soupire. «Je t’aurais bien proposé que Micah soit là, elle pourrait s’amuser un peu ensemble, mais je peux pas te le promettre. Raelyn n’est pas en confiance avec ta tante et elle a toutes les raisons de ne pas l’être.» Un jour, je lui confierai certainement les détails. En attendant, je jette un oeil sur ma poupée en me demandant sincèrement si le loft est adapté à son développement. N’aura-t-elle pas besoin d’un jardin dans lequel se défouler ? D’une balançoire et d’un toboggan ? Lorsqu’elle invitera ses copines, ne sera-t-il pas convenable d’organiser des ateliers à l’extérieur ? Est-ce que ça pourrait réellement lui apporter de la joie ? De l’épanouissement ? Sofia a reçu toutes ces choses que l’Australien de base s’imagine évidente et nécessaire pour s’épingler sur le veston le badge “du père de l’année”. Inutile de rappeler de quelle manière elle a terminé. J’y songe et mon estomac se noue et, comment la chasser, mon aînée ? A travers moi, elle vit. Elle ressuscite à l’instant où je dodeline du crâne, signe que je sais. Je sais exactement ce que ressent mon cousin. «Si je peux me permettre un conseil, ils grandissent vite. Tu ne me diras pas le contraire. Et, ça, tu peux pas mettre ta main devant. Tu devrais en profiter, au maximum. Comment ? Je ne sais pas.» Je n’ai pas toutes les informations entre les mains. «Mais, ce que je sais, c’est que tu risques de le regretter plus tôt que prévu si tu ne t’investis pas en fonction de ton amour pour elle, mais de l’emploi du temps que d’autres t’imposent.» ai-je chuchoté avant de saisir l’étendue de la question. «Discuter avec Maggie Taylor, c’est jouer au fakir. C’est se lancer sur un mur pleins de piques, se faire mal et y retourner quand même.» Je m’en désole : je suis incapable de le cacher. « Sarah a fait tout ce qu’il falllait pour lui donner l’impression qu’elles étaient semblables. Personne de la supassera dans son coeur alors qu’elle n’avait rien d’une Sainte. Rae vaut mille fois mieux qu’elle, mais ma mère refuse de le voir. Je ne peux pas l’obliger à accepter qu’elle se trompe, même en y mettant tout mon coeur.» Et l’idée m’attriste parce que j’aime que l’on aime mon épouse. J’aime qu’elle soit respectée parce qu’elle est mon choix et que refuser les bienfaits qu’elle m’apporte, c’est insulter mon intelligence et ma pertinence. «En parlant d’Olive, comment elle va ? Elle a l’air mal à l’aise.» Est-ce parce qu’elle est en ma présence ou cache-t-elle quelque chose de plus grave qui l’oblige à rentrer sa tête dans son cou comme les tortues.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: Carmine Cavendish ; Tea for two
Carmine Cavendish

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Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: Carmine Cavendish ; Tea for two    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 11 Sep 2022 - 20:04



Répertoire des sujets

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 VZdNgZA

RP's en cours

VALENTINE BLUES ≈ Valentina #1
HOW TO DISAPPEAR ≈ AJ #9
BITCH PLEASE ≈ Mabel #4
HONEY PONEY ≈ Ethel #2
WE HAVE TO TALK ! ≈ Abigaïl #1


RP's terminés

2024
DEEP BREATH ≈ Archie #5
COLLAPSING EMPIRE ≈ Saddie #1 et Archie #6
ORDER US SOME GOLF SHOES, OTHERWISE WE'LL NEVER GET OUT OF THIS PLACE ALIVE ≈ Molly #1
∆ En cours ≈ AJ #9
∆ En cours ≈ Mabel #4
∆ En cours ≈ Ethel #2
I HAVE EMOTIONAL MOTION SICKNESS, SOMEBODY ROLL THE WINDOWS DOWN ≈ Madison #2
CLOSET PARTY ≈ Archie #8
LAST NIGHT'S GLITTER ≈ Archie #9
∆ En cours ≈ Abigaïl #1

* 2023 *:


* 2022 *:


* 2018 *:



* * UNIVERS ALTERNATIFS * *:


* * ABANDONNÉS / POUBELLE * *:






Évolution du personnage


AVRIL 2024 ∆
Coup de tonnerre et retour de bâton : The Sun, journal britannique connu pour son goût du scandal, déclare en exclusivité les fiancailles d'Abigaïl et Carmine. Ce dernier, abassourdi, contacte Clarke afin de l'avertir avant qu'elle ne découvre la nouvelle sur les réseaux sociaux. Aucun d'eux n'avait été mis au courant de cet accord entre leurs parents. C. ne tarde pas à comprendre qu'il s'agit là de représailles et de manoeuvres stratégiques de la marque Cavendish afin de s'assurer que leur mannequin vedette rentre dans le rang de l'hétérosexualité. Le mariage est prévu pour Aout 2024.

MARS 2024 ∆
Après deux mois passés à s'éviter dans les couloirs du Lola's, Archie et Carmine se retrouvent contraints et forcés à communiquer. Afin de sauver leur collaboration professionnelle, ils conviennent d'agir comme si rien ne s'était jamais passé entre eux.

JANVIER 2024 ∆
Le retour à Brisbane est une véritable gifle pour Carmine. Archie met fin à leur idylle à peine commencée, effrayé à l'idée d'être associé d'une quelconque manière que ce soit aux rumeurs concernant AJ. Cavendish a le coeur brisé mais trouve le courage de prendre la parole sur les réseaux sociaux au lendemain du coming out de Buckley. Il défend son ami face au harcélement dont il est victime et prend position en faveur des droits LGBTQ+. La réponse de la marque familiale est sans appel : on lui retire l'accès à son compte professionnel. L'image de Carmine est directement gérée par Londres, désormais.

DÉCEMBRE 2023 ∆
L'ouragan Olga frappe Birsbane de plein fouet. Carmine est aux côtés d'Archie à Lola's Waterfall afin de le soutenir dans cette épreuve difficile. L'occasion pour les deux hommes de s'avouer leurs sentiments. Puis vient la tournée promotionnelle en France / UK / USA. Carmine profite d'être à Londres pour passer Noel avec ses parents. L'accueil est glacial. Sa soeur et lui se serrent les coudes dans l'adversité. Le 31 décembre, lors d'une interview en live sur NBC avec Hurtwave, un article de presse à scandale est révélé. Ce dernier prétend que AJ et Carmine ont une liaison. Commence alors une véritable tempête médiatique autour de l'homosexualité présumée de Buckley. La marque Cavendish dément formélement la véracité de l'article et met d'énorme moyens de pression en place pour faire taire toute rumeur. Carmine est hétérosexuel, point final. C. promet à Buckley de le soutenir dans ses choix, même si ces derniers l'inquiètent ... Il gardera le silence comme le lui demande le musicien.

NOVEMBRE 2023 ∆
Cavendish rencontre le PDG de la marque de voyages de Luxe VIRTUOSO. C'est aussi la sortie de la campagne Gibson sur les écrans. Le succès est au rendez-vous, on s'extasie de la qualité des clips produits par Hurtwave, Carmine et la célèbre marque d'instrument de musique.

OCTOBRE 2023 ∆
Le plâtre retiré, Carmine se rend à Versailles pour le tournage du premier clip Gibson. Il a conclut avec la marque que la campagne promotionnelle serait composée de 3 clips dont il prend la direction artistique. Le second et le troisième sont tournés respectivement dans un ranch perdu en plein désert Australien ainsi que dans un bar privatisé à Melbourne ou Hurtwave met le feu. Feu qui embrase la nuit qu'AJ et Carmine passent dans la même suite à l'hôtel ...

SEPTEMBRE 2023 ∆
Convalescence. C. profite d'être un grand blessé de guerre pour se faire bichonner par Mabel. AJ l'invite régulièrement chez lui pour des soirées guitare durant lesquels les deux hommes conviennent des détails du tournage Gibson à venir.

AOUT 2023 ∆
Retour sur terre pour le mannequin qui participe au match caritatif organisé par les Pearson et en ressort avec une double fracture ouverte de l'avant bras. Merci Rhett. La publicité pour Gibson prévue à l'automne est compromise mais C. rejoint AJ au festival de Jazz afin de trouver des solutions. En parallèle, Lola's Waterfall ouvre ses portes et Archie se noie dans le travail.

JUILLET 2023 ∆
Archie propose à Carmine d'investir dans son projet de parc aquatique : Lola's Waterfall. Cavendish accepte. Les rénovations commencent. Les deux hommes transforment ce vieux parc abandonné en paradis ludique en périphérie duquel est créé un îlot artificel destiné aux clientèles les plus aisées de la planète. C. s'occupe de décorer à son goût et d'assurer la promotion de ce nouvel endroit qu'il compte bien référencer comme un incontournable du Luxe Australien.

JUIN 2023 ∆
39 ans. C. pleure sa jeunesse qui se fait la malle. Le mannequin, névrosé à l'idée de vieillir, refuse cette fatalité et entre dans une crise de la quarantaine que ses parents regretteront probablement d'avoir déclenché en le bridant lors de sa tentative de coming out ... Il retrouve Mabel et AJ à la Pride ou il se fait passer pour allié de la communauté Queer. À la fin du mois, Carmine gagne son premier match de rugby avec l'équipe amateur de Logan City. Ses 6 mois d'entraînement avec le club et ses séances particulières en compagnie d'Archie lui ont finalement permi de prendre confiance : il n'a plus peur de plaquer ou de se faire plaquer et célèbre sa victoire en compagnie de Kwanteen avec lequel l'anonyma manque de tomber à l'eau à cause d'un Gin Tonic. C. ne tient pas l'alcool ...

MARS 2023 ∆
Carmine décide de surprendre son ami AJ, en tournée à en Europe. Il assiste à son dernier concert à Londres et les invite, ses amis et lui, dans le palace de l'un de ses contacts aristocrates. Soirée mémorable, levée de soleil dans la piscine. Il en profite pour demander à AJ si ce dernier serait intéressé par une collaboration avec Gibson en prévision de la sortie future d'une guitare d'antologie de la marque. On lui demande d'être le visage du clip, C. suggère que Hurtwave, le groupe d'AJ, soit en charge de la musique.

FEVRIER 2023 ∆
Carmine accepte de conduire la dernière Aston Martin dans un sport publicitaire de la marque. Son James Bond style fait exploser les ventes en Angleterre.

JANVIER 2023 ∆
Carmine s'entraîne pour améliorer son plaquage après que tous les joueurs de l'équipe de rudgy amateur de Logan City commencent à le surnommer " pancke ". Archie, rencontré alors qu'ils assistaient tous deux à un match de l'équipe d'Australie en loge VIP, lui sert de coach. En parallèle, C. se noue d'amitié avec AJ, son co-équipier et ami " Pop Star ".

NOVEMBRE 2022 ∆
Cavendish tente un coup de poker et décide de signer un contrat publicitaire avec la marque de luxe Rolex. La campagne publicitaire qui en découle booste significativement les ventes. C'est un premier grand succès solo pour Sa Majesté.

OCTOBRE 2022 ∆
Carmine se cherche. Il profite de son temps libre pour se rendre à des expositions, passer des moments de qualité avec son cousin, faire de nouvelles rencontres et essayer de nouveaux loisirs tel que le rugby (sport dans la pratique duquel il se montre particulièrement mauvais). Son sens des responsabilités le pousse à accepter de retourner à Londres quelques week-ends afin de défiler pour la marque. Il prend cependant la décision de rester vivre à Brisbane " pour le moment " et d'y agrandir son réseau.

SEPTEMBRE 2022 ∆
Déçu de la réaction de ses parents vis à vis de sa bisexualité et se sentant étouffer en comprenant qu'on attend de lui qu'il renie cette partie de sa personnalité, Carmine décide de rejoindre Connor, son cousin, à Brisbane. A Londres, la marque Cavendish panique : la collection d'hiver est sur le point de sortir et leur mannequin vedette ne répond pas au téléphone !

AOUT 2022 ∆
Après des mois de passage à vide, Carmine reprend quelques couleurs au contact de Samuel, un amant qu'il présente à sa famille à l'occasion d'un brunch dominical qui tourne au vinaigre lorsque sa mère lui fait comprendre qu'il serait négatif pour la marque Cavendish que Carmine s'affiche en compagnie d'un autre homme. On lui demande de mettre fin à cette fantaisie et de reprendre contact avec Abi. Carmine se crispe, cela le renvoie aux souvenirs douloureux de son histoire avec Eden, crucifiée par les mensonges, les cachoteries et les jeux de cache-cache. Il décide de mettre fin à sa relation avec Samuel avant d'en arriver au même résultat.

FIN JANVIER 2022 ∆
Sortie d'une nouvelle collection de bijoux Cavendish London. C. triste comme les pierres, trompe le manque affectif laissé par la rupture avec Abi dans les bras de Valentina qu'il croise à la conférence de presse de LVMH. Échange de bon procédé : il la fait se sentir désirée, elle le fait se sentir moins seul. Cette relation de quelques mois reste secrète jusqu'à ce que Valentina décide de divorcer de son épou. Carmine et elle mettent fin à l'adultère qui n'a plus de raison d'être. Retour à la case départ et à la solitude pour le britannique ...

DÉCEMBRE 2021 ∆
Rupture. Abi et Carmine se séparent. Le mannequin tombe dans une dépression d'autant plus sinistre que sa capacité à sourire sur demande cache le phénomène aux yeux du monde.

ÉTÉ 2020 ∆
Carmine convint la marque familiale d'intégrer le réseau LVMH. La collaboration entre la maison Cavendish London et le leader mondial des produits de haute qualité est fêtée à Londres lors d'une soirée durant laquele C. rencontre Valentina De Luca, chargée de relation de presse de la filière Australienne.

FEVRIER 2018 ∆
Carmine fait la rencontre d'Abigail alors qu'il est en plein depression post-rutpure avec Eden. Coup de foudre et grands sentiments : elle devient le centre de son monde et lui redonne foi en l'amour.

2017 - 2018 ∆
Carmine entretient une relation secrète de plusieurs mois avec Eden. Leur amour est sincère et profond mais ne résistera pas aux pressions extérieures : Eden veut plus que des chassés-croisés entre Londres et Brisbane ; Carmine se doit de respecter l'image de marque des Cavendish. La rupture est amère, aucun des deux n'en sort indemne.

2004 - 2007 ∆
Carmine étudie l'histoire de l'Art à Cambridge où son statut de mannequin célèbre lui permet de créer un réseau impressionnant de connaissances qui lui seront utiles pour l'avenir. C'est aussi l'occasion pour lui de se heurter à la sournoiserie du monde dans lequel il évolue et de constater qu'il ne peut pas accorder sa confiance à tout le monde. Nouvelles rencontres, nouvelles expériences, premières déceptions, premières trahisons mais surtout premiers amours et découverte de sa bisexualité qu'il choisit de taire.

1992 - 2002 ∆
C. suit un cursus d'études secondaire dans la très select Westminster School de Londres. Éducation non mixte, dans la pure tradition anglosaxonne. Les leçons sont apprises à la dure, les coups de règles sur les doigts sont là pour inculquer la discipline. On ne tolère que l'excellence. Calme et appliqué, Carmine s'illustre en tant qu'élève modèle.

JUIN 1984 ∆
Naissance de Carmine à Londres. Premier né de sa fraterie, il devient à seulement 5 ans le nouveau visage de la marque. Enfant star accessoirisé au même titre que les créations de ses parents, Carmine s'impose, au fil des années, comme l'incarnation du luxe et des hauts standards pronés par les Cavendish. Hommes d'affaires, politiciens, personnalités publiques, membres de la royauté, artistocrates en tous genre ... les clients de la marque s'identifient à l'élégance masculine du mannequin que tout le monde s'arrache.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyVen 9 Sep 2022 - 0:01



PROFESSIONAL COURTESY
Shebaum {#}1{/#}

{@=5436}RIVER SHEARS{/@}

A priori, ma réaction la laisse dubitative et je m’en amuse sincèrement. A quoi s’attendait-elle ? Que j’allais la fumer seul, la cigarette qu’elle m’a offerte ? Que j’enlèverais mon t-shirt et mon pantalon pour tremper dans la piscine privée du manoir de ses parents si elle ne m’accompagne pas ? Quoique ma constatation par rapport à son teint n’ait qu’en partie vocation à la flatter - ça n’en reste pas moins un compliment somme toute sincère. N’ai-je donc droit qu’à la solitude de ce job un peu ingrat qui n’est pas tout à fait le mien, mais pour lequel sa mère est ravie ? Je renâcle. Je me rebiffe, l’air plaisantin et un sourire figé sur les lèvres. Je m’égaie de ses traits d’esprit et j’avance d’un pas dans sa direction. «Évidemment. Je vous emmènerais boire…» Un café ? A son âge, ça fait vieillot, non ? Elle préférerait peut-être une bière ou un cocktail. C’est quoi, son type de sortie favorite ? J’essaie de la lire, je n’y arrive, je me lance donc à l’aveugle. «Un cappuccino ou un café serré ailleurs que dans un Starbucks.» J’ai haussé les épaules. Puis, j’ai renchéri d’un : «Mais, avant ça, je serais vexé que vous m’en laissiez un. J’aurais l’impression que vous me faites la charité.» J’exagère, mais de pas grand-chose. Je n’ai pas une grande notion de fierté, mais je tiens à ce minimum qu’il me demeure. Je ne la braderai pas en acceptant quelques pièces émanant du portefeuille de la fille de mon employeur. En revanche, puisque cette conversation est entamée, je me laisse charmer par l’audace de River. Elle le quitte, son transat. Elle rejoint le bord de la piscine et ose prétendre qu’elle m’attend. J’en ris de bon coeur et je poursuis ma course vers la jeune femme, un brin plus timide ou intimidée. Elle ne m’observe pas. Ses pupilles ne soutiennent pas les miennes et je me demande ce que ça cache. Que cache-t-elle réellement ? Par ailleurs, pourquoi n’est-elle pas partie avec ses parents ? Pense-t-elle qu’elle est trop vieille pour ça et trop jeune pour moi ? Je la détaille et je m’approche un peu plus près de l’eau. «Ce n’est pas une question de conscience, mais, de curiosité, je crois.» Je dépose mes outils et, sans plus m’encombrer de l’éventualité somme toute impossible d’être surpris par quelqu’un susceptible de me licencier, j’improvise un ourlet à mon short de travail, histoire de m’asseoir sans crainte sur le bassin… j’y prends place assez loin pour ne pas me mouiller les fesses, mais près, de sorte que mes pieds déchaussés puisse tremper dans l’eau. Elle a une température agréable. « C’est un choix de madame, les freesia. Et, j’ai le sentiment que c’est pas forcément bon de contrarier votre maman. C’est une idée ? » Cette fois, j’allume ma cigarette, j’en tire une bouffée et, levant un regard sur le ciel, je me dis que la vie n’est pas si mal, finalement. «Si vous arrivez à la convaincre, je peux vous planter des hortensias en dessous de la fenêtre de votre chambre. C’est laquelle ? » Quelle pièce de la maison dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds.



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: Kids in the dark - Iris&Asher
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: Kids in the dark - Iris&Asher    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyDim 4 Sep 2022 - 18:18



Kids in the dark

feat. {@=4867}Asher Buckley{/@}  {#}1{/#} ❀


2004 Un vent de panique soudain agite les alentours et Iris met un certain à comprendre ce qui se passe. Elle était en train de boire un troisième ou quatrième verre - elle a perdu le compte dès le premier verre, sûrement même dès la première goutte tant elle n’est pas habituée à l’alcool – quand tout le monde se met à courir autour d’elle. Les flics arrivent voilà ce qui se dit et comme elle sait qu’elle ne devrait pas être là – et qu’elle risque fortement de se faire remonter les bretelles par sa mère si elle sait sa fille à une fête où l’alcool coule à flot au lieu d’étudier tranquillement chez sa copine Rachel – Iris suit le mouvement et se met à courir. Rachel a disparu, les autres amies aussi – vive la solidarité – et voilà que la Dimitriadis se dirige vers l’extérieur pour aller se planquer dans l’immense jardin, derrière un buisson. Dire qu’elle n’a pas manqué de tomber par deux ou trois fois avant d’arriver dans sa planque serait mentir toutefois puisqu’elle est tout de même dans un sale état. Mais en attendant, elle est bien cachée et arrive même la première dans cette course folle, jusqu’à qu’elle ne se rejointe par quelqu’un qui ne manque pas de la faire sursauter   « Putain de merde, tu m’as fait trop peur. » « Eh ! Pourquoi tu cries ? » dit-t-elle alors qu’elle vient à plaquer ses deux mains de part et d’autre de ses oreilles « Iris Dimitriadis? » Comment, lui, peut-t-il connaitre son nom ? En entier ? Elle le regarde bizarrement, comme s’il était une sorte d’extraterrestre apparu de nulle part, d’où sa non réaction « Comment t'es arrivé si vite?? » « J’ai couru vite… elle marque une pause, semble réfléchir et ajoute et en vrai, je ne sais même pas comment j’ai fait... Je suis TO-TA-LE-MENT bourrée. ET tu sais pourquoi ? Tout ça pour attirer l’attention de TON pote » La boutade - dont elle se rend compte alors qu’elle lui tapote le torse de son index - et là voilà qui vient à mettre sa main sur sa bouche et aimerait à cet instant s’enterrer sous terre « Non j’ai pas dit ça, oublie. Tu lui diras rien ? S’il te plait Asher ? » Oui parce qu’elle aussi elle sait comment il s’appelle, non pas parce qu’elle crush sur lui, mais sur son pote mais comme elle s’intéresse à toutes les personnes qui gravitent autour de lui, alors forcément Asher Buckley, elle le connait.

Spoiler:



codage par aqua



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyJeu 1 Sep 2022 - 21:39



PROFESSIONAL COURTESY
Shebaum {#}1{/#}

{@=5436}RIVER SHEARS{/@}
Est-ce le livre qu’elle tenait entre les mains qui a attiré mon attention ? Est-ce par envie - j’aimerais faire défiler les pages avec la même célérité que la jeune femme - que j’ai décidé de prendre l’initiative d’un compliment à son égard ? Non ! C’est plus compliqué. Moins superficiel. Plus subtil comme intérêt. Je crois que c’est lié à ce qui se dégage de ses gestes, de ses traits à la fois doux et sévère, de ce paradoxe qu’elle semble traîner derrière elle, avec confiance et avec panache parce qu’elle sait qu’elle belle, River. Elle sait qu’elle sait aussi qu’elle est différente des autres. Je n’ose lui demander son âge de peur d’être déçu, mais de quoi ? D’être forcée de m’en tenir à l’écart ? Je ne nourris aucune mauvaise intention. Je ne la drague pas non plus même si, dans le fond, ma remarque est un tantinet équivoque. La vérité - du moins, je le crois - c’est que je suis attiré par sa froide timidité et par ses chaleureuses interventions. Je suis attiré par ce qu’elle dégage en intelligence, moi qui me considère comme un imbécile en puissance. Je suis attiré par l’idée d’apprendre à son contact. «Oui ! Réconfortant. Comme un pain au chocolat qu’on tremperait dans un chocolat chaud pendant un hiver rigoureux.» Je n’en ai pas connu, je me contente de les deviner, de les imaginer ressemblant à ceux qui apparaissent dans les films que j’ingurgite. Dans ceux-là, la jeune adulte rêve d’un ton hâlé, raison pour laquelle elle se prélasse autour de la piscine du domaine familial. N’est-ce pas le cas pour elle ou se joue-t-elle de ma remarque ? De son caractère ambivalent ? J’esquisse un sourire, peut-être même un rire frais, discret, malaisé ou embarrassé d’avoir à me corriger. «Le maillot de bain ? Je ne sais pas. Ce que je voulais dire, c’est que vous n’avez pas besoin de prendre le soleil…» Pour être plaisante à regarder, pour avoir un “truc” en plus. Il existe, il est en elle et je suis convaincu qu’elle est parfaitement lucide sur la question. Sa démarche en témoigne. La fluidité de son geste tandis qu’elle me tend une cigarette en est une seconde preuve. Je la récupère en la remerciant, mais je ne l’allume pas, pas de suite. Et pour cause, je n’ai pas le temps de sortir mon briquet de ma poche qu’elle s’en va déjà, m’invitant à un plongeon dans la piscine sans donner l’impression qu’elle y participerait, à cette pause. A quoi ça rimerait de la prendre sans elle ? De fumer sans elle ? Qu’est-ce que ça m’apporterait alors que j’ai du travail ? Que j’ai des délais à respecter et qu’elle est la fille de mon patron ? «Pourquoi faire ? » lui ai-je lancé, perplexe, sans avoir cheminé vers le transatlantique qu’elle a investi. « Cette pause ? Pourquoi je fumerais ou baignerais sans vous si c’est vous qui me l’offrez, cette pause. Je vais être obligée de décliner si vous restez là où vous êtes.» ai-je ponctué en haussant les épaules, mon menton appuyé sur mon outil de travail et ma main en visière sur mon front. «Alors ? » ai-je insisté en allumant, cette fois, la flamme de mon briquet.



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyJeu 1 Sep 2022 - 19:07



IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Midas #1  

@Midas Sterling  
Midas est probablement de ces Hommes que d’autres envies, en particulier les artistes de la musique dont la créativité n’atteindra jamais celle de mon cousin. Pourtant, tandis qu’il me rejoint aux abords du pré dans lequel se prélassent les chevaux, j’ai l’impression qu’il se dégage de lui une forme de mélancolie persistante. D’où vient-elle ? Pourquoi s’échappe-t-elle de son aura avec une telle intensité ? Est-ce parce qu’elle déborde de son coeur et de son âme ? Est-ce que je dégageais cette lumière, un peu terne pour lui, et presque éteinte pour toi dès lors que la culpabilité me secouait et le désespoir m’engloutissais ? Va-t-il bien ? D’instinct, je jette un oeil vers les membres étroits de sa famille et je constate avec un dépit sincère qu’Oscar bombe le torse - il doit être encensé - et qu’Olive enfonce son crâne dans son cou. Elle est ramassée sur elle-même et, quoique je lui en veuille d’avoir tu des secrets à propos de Sofia ou d’être restée aveugle par choix, elle me fait de la peine. Je la plains au point de considérer la fuite de mon cousin vers moi moins pour échapper au manège dont il est témoin que pour me féliciter. Il est malheureux, je le ressens, sauf que je ne suis pas doué avec les mots. Je n’ai pas ce don qu’entretient Raelyn et, sur l’instant, j’aurais adoré qu’elle joue les Cyrano afin de me souffler à l’oreille les mots qu’il convient pour l’encourager à vider son sac. A défaut, je tente quelques pistes, à commencer par sa célébrité et mon désaccord avec quelques scènes se jouant entre les convives. «Elle la prend bien pour une bête étrange.» ai-je ponctué au terme d’un rire franc. Si la star le remarque, tout le monde doit s’en rendre compte, à commencer par l’intéressée. «Si je pouvais, je la sortirais de là, mais elle sait se défendre. Elle a de la ressource. Elle le fera comprendre quand elle sera fatiguée de tout ça, crois-moi.» Raelyn est une tenace, une force de la nature. Elle m’a sauvé en grande partie et je ne le dissimule pas. Je le précise sans honte, bien que j’ajoute qu’elle ne l’est pas tant que ça, patiente. «Disons qu’elle sait l’être pour moi.» Peut-être est-ce une qualité que mon interlocuteur partage avec ma dulcinée. N’a-t-il pas été vertueux par rapport à Marley ? La mère de sa fille qui, selon ses propos, reste fidèle à elle-même. Je brûle désormais de cette étrange sensation que j’approche du nœud du problème. Il ne s’agit pas de son ex, mais de leur progéniture. Il suffit d’observer avec attention son attitude avec Micah pour intégrer ô combien Posy lui manque. «Elle a des yeux de la famille, c’est vrai. On aurait pu en être certains si tu étais venu avec la petite. Elle doit avoir grandi. Tu as une photo ? » Va-t-il la dégainer comme tous ses pères, fiers de leur enfant, comme ceux qui manque de leur présence. «Arrivés à un certains âges, j’ai bien peur qu’on se déconnecte tous, mais ça va, tu es à l’abri toi, tu es jeune.» Je le gratifie d’une tape amicale dans le dos suivi d’un long silence. Que dire, à présent ? Une oeillade pour Rae et je me demande ce qu’elle aurait fait à ma place face à une détresse mal dissimulée. Je réfléchis encore et, d’instinct, doutant toutefois que mon attitude ressemble à celle qu’aurait eu ma partenaire, mais j’ai réagi sans crainte : Micah est en sécurité. Tout le monde l’est dans cet ranch. «Tu veux la prendre ?» Elle est sociable, ma gamine. Elle ne chouinera pas, j’en suis convaincu. « Tu en profiteras pour me dire pourquoi tu n’es pas venu avec elle si Marley n’est pas le problème. Tu sais qu’ici, c’est le trou du cul du monde. Personne ne penserait à venir te chercher ici, surtout pas la presse. Tu n’as jamais fait mention de ça dans ton histoire, non ?» Il a préservé son enfance au même titre qu’il espère sauver celle de son enfant, mais est-ce possible ? J’aimerais y croire. A l’inverse, je serais forcé d’accepter que le monde dans lequel Rae et moi gravitons rejaillira sur cette petite que nous aimons plus que nous-mêmes. «Je pense pas que tu le sois.» Trop optimiste, il s’entend. «Je crois que tu es le genre de gars qui a réussi à atteindre tous tes rêves. Tu voulais être reconnu et tu l’es. Autrement dit, rien ne peut se mettre en travers de ta route.» Hormis les pieds de nez du destin qui, eux, sont imprévisibles. «Si tu décides que personne ne doit savoir qu’elle existe, alors tu y arriveras. Et, si tu ne sais pas comment t’y prendre, tu sais que ma mère serait ravie de vous accueillir à chaque fois que tu as la petite avec toi. C’est un endroit agréable pour grandir, Kilcoy.» Oserait-il prétendre le contraire ? Nous avons passé des instants bénis de joie dans cette ferme. Les différences d’âge ne comptaient plus toujours. Combien de nuits Midas et Olive ont-elle passées chez Sarah et moi, plus adulte parce que j’avais un enfant d’après le rapport des années, alors que j’étais à peine plus vieux qu’un adolescent. «J’aimerais que Micah connaisse tout ça, mais tu as vu l’ambiance ? Je commence tout doucement à faire une croix dessus.» Mais, mon histoire ne ressemble en rien à celle de Midas. Pour lui, tous les espoirs sont encore permis.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyJeu 1 Sep 2022 - 14:47


WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Finnley #1  

@Finnley Coverdale   
«Il y a des pertes, Monsieur Taylor. Sur ces tables-là ? » m’annonce une jeune employée de la comptabilité. Sa nervosité est alarmante alors que je la soupçonne moins ébranlée par les chiffres que parce qu’elle est en face de moi. Ce n’est pas son rôle. En général, c’est la chef du service qui se présente pour annoncer les mauvaises nouvelles. Je comprends donc que, la jeunesse aidant, elle soit intimidée quoique c’est inutile. Je ne suis pas un mauvais bougre. J’ai du mal à concevoir que je puisse dégager une forme de charisme presque effrayant. Raelyn prétend le contraire. Elle me rapporte volontiers, à des moments précis de notre intimité, que si je n’avais pas dégagé cette aura indescriptible qui oblige l’autre à osciller entre la peur et son contraire, entre l’intérêt et l’envie de me gifler, elle m’aurait renvoyé dans mes buts en me classant dans la catégorie des pauvres types. Sans doute est-ce vrai. A moins qu’il plaise à mon ego d’y croire malgré que ma bonhomie inviterait volontiers la gamine à se détendre. Je ne vais pas la manger. Je ne vais pas hurler non plus : ce n’est pas dans mon tempérament. A défaut d’être doté de cette éloquence naturelle prompte à soulager les angoisses, je lui offre un léger sourire en guise de remerciements, et ce, avant de me plonger dans les chiffres. «On sait qui sont les croupiers ?» Question rhétorique. J’ai l’information sous les yeux et ce ne sont que des gens de confiance. J’en déduis donc qu’il y a un tricheur qui s’amuse à s’enrichir sur mon compte en utilisant une technique ancestrale. Mais, qui est-ce ? «J’ai demandé aux services de sécurité de vérifier les bandes video. Ils doivent vous faire un rapport au plus vite.» Isabelle - je crois que c’est son prénom - coupe l’herbe sous le pied de mes réflexions et, généreux, je l’ai récompensée en la renvoyant pour l’après-midi. J’ai souligné : “beau boulot”, car ç’en était. Manifestement, cette brunette a de bons réflexes. Je n’ai eu qu’à descendre jusqu’au bureau des agents de sécurité pour m’installer moi-même quérir les informations du compte-rendu. Une observation minutieuse de mon équipe m’apprend alors que nous perdons de l’argent - même intervalle de temps : un jour sur trois - et aux mêmes heures : entre minuit et deux heures matin. Ce sont les heures où l’affluence commence peu à peu. Chacun est repu et se sent d’humeur joueuse et dépensière. En rentrant, j’ai touché quelques mots à Raelyn sur cette mauvaise nouvelle. Ensemble, nous démêlons les noeuds des mystères avec efficacité. Nous avons brainstormé avec gravité et nous sommes tombés sur la même déduction. Peu de chance que le coupable soit un client du restaurant, ce qui élimine beaucoup de candidats. Dès lors, le jour présumé où un petit con me déplume, je me suis installé moi-même derrière les caméras et j’ai observé le monde des noceurs avec minutie. Je ne saurais dire par quel miracle mon regard a été happé par un type aux cheveux roux, à la gueule trop douce pour être notre homme, mais particulièrement habile avec les cartes. Il les aime autant que moi, me suis-je fait comme réflexion en détaillant sa façon de jouer, de fonctionner, d’opérer avec méthode pour ne pas attirer l’attention et j’ai su. J’ai su que le je le tenais, mon tricheur. J’ai également compris qu’envoyer des gorilles pour le déloger serait une mauvaise publicité pour le casino. Aussi, me suis-je déplacé moi-même pour rejoindre sa table de jeu et, entamer l’air de rien, une discussion amicale. «Vous êtes vachement doué. Vous gagnez presque une fois sur trois.» Loin d’être maître dans l’art de la subtilité - je suis lucide sur mes défauts et sur mes qualités - j’ai tout de même ordonné à la sécurité de quadriller le périmètre et, surtout ceux qui mènent vers la sortie. S’il se levait en courant, cet inconnu qui m’exaspère, il serait cueilli sur un trottoir et nul doute qu’il retournerai plus au moins à la case départ… plus ou moins, car ce n’est pas derrière une table de jeu qu’il tremblera, mais les pieds rangés sous mon bureau.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: SHEBAUM #1 {PROFESSIONAL COURTESY}    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyJeu 1 Sep 2022 - 0:30



PROFESSIONAL COURTESY
Shebaum {#}1{/#}

{@=5436}RIVER SHEARS{/@}
«Tu es sûre que ça va bien se passer ? » Ma soeur a roulé des yeux. Elle est fatiguée de m’entendre lui poser la même question, chaque jour, depuis que j’ai quitté Sam, alors que je pose un dernier baiser sur le front de mon bébé assis sur les genoux de ma cadette. Je n’aime pas la laisser. Non pas que je n’ai pas confiance en Yaël, mais parce que je me méfie de mon ex. Qu’importe qu’elle soit aux abonnés absents depuis le jour où j’ai empaqueté mes affaires. Etonnamment, l’absence de nouvelles ne me réjouit pas : elle est imprévisible, mon ex. Et moi, ce chantier de jardinage, j’en ai besoin pour payer mon loyer, nourrir mon enfant et pour me sentir utile. Lorsque je l’ai accepté, ce boulot, je distinguais à peine une hortensia d’un passiflore. J’ai passé de longues nuits à observer des tutos, à m’entraîner aux taillages des haies sur celles de mes voisins, gratuitement, juste pour l’exercice. Ce fut payant : mes employeurs ont l’air ravi de mon travail. Ils s’offrent même quelques jours de vacances, ce qui sous-entend qu’ils ont confiance. Ce n’est pas le moment de la perdre : tout le monde sait que la meilleure des publicités, c’est le bouche à oreille. En pareilles conditions, hors de question que Yaël me téléphone toutes les trente secondes sous prétexte que la petite me réclame ou qu’elle m’a dessiné un chef d'œuvre. «Je ne plaisante pas, Yaël. Rien de fantasque aujourd’hui, ni même les trois jours qui suivent…» l’ai-je avertie de nouveau en ramassant ma veste. «J’ai des échéances et je dois les respecter. Entendu ? » Elle a rétorqué d’un bla bla bla qui, dans son langage, signifie que le message est bien passé. Je me suis donc rendu dans l’immense des Shears le coeur un rien plus léger. J’étais rassuré : pas d’entrave familiale aujourd’hui. Et, en même temps, en partie inquiet. La fille de la famille, à elle-seule, me distrait bien suffisamment. Elle dégage une aura de mystère qui supplante celui de l’interdit lié à notre différence d’âge. Son regard semble nous empaler l’âme au point de nous lire. C’est comme si elle était en mesure de percer tous nos secrets. Aussi, ai-je essayé à plusieurs reprises d’éviter de croiser ses pupilles. Sauf que c’est impossible. Elle est captivante et je prie, en sortant mes outils et en enfilant mon uniforme - gants, tabliers, bottes en caoutchouc - pour qu’elle se soit évaporée vers la destination choisie par ses parents. C’était trop en demander à l’univers. Je l’ai trouvé là, dans un bikini sage, mais seyant. Son chapeau de paille ombragent ses traits et accentuent sa beauté froide, cet éclat propre à la jeunesse et, plus certainement, à sa personnalité. Mais quelle est-elle ? Que cache-t-elle ? Quelles sont ses passions ? Mille questions me traversent l’esprit chaque jour où je m’épuise à travailler pour ses parents. Des questions de plus en plus personnelles parce que nos regards se croisent de plus en plus régulièrement et de moins en moins innocents. River - c’est son prénom, elle me l’a glissé une semaine auparavant, au hasard d’une conversation - et moi, nous ne flirtons pas directement tel de futurs amoureux qui s’envisagent. Nous nous appréhendons, nous nous cherchons, nous sommes intrigués par ce que nous dégageons l’un et l’autre, elle depuis son balcon où elle fume sa cigarette et moi, du niveau inférieur, les pieds dans le gazon. J’ignore pourquoi, en cette journée particulière, tandis qu’elle prenait un bain de soleil sur son transat, je lui ai décoché un sourire en me cachant les yeux du soleil pesant et aveuglants. Il est pourtant né sur mon visage et s’est même accompagné d’un : «Je trouve que ça vous va bien cette couleur de lait. C’est réconfortant.» qui m’a moi-même surpris.




Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (zoya) runnin’ fast along the sand
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (zoya) runnin’ fast along the sand    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyMer 31 Aoû 2022 - 7:50
runnin' fast along the sand - ft    @Ambrose Constantine   #1 

Pourquoi ne se contente-t-elle pas d’être simplement honnête pour une fois ? N’a-t-elle pas appris de ses erreurs ? Celles réalisées il y a de ça quelques mois, qu’elle n’a pas manqué de payer cher ? En se retrouvant subitement seule, tous ses proches à dos, à prendre la pire décision de sa vie ? Pourquoi n’avoue-t-elle pas tout simplement à Ambrose les raisons de son silence. Pourquoi ne lui dit-t-elle pas qu’il l’a aidé durant cette période qui représente pour elle la pire période de sa vie ? Non pas seulement qu’avec leurs parties de jambes en l’air, mais aussi avec les petits moments qu’ils se sont accordés à apprendre plus ou moins à se connaître en partageant notamment leurs passions communes, lui avec la musique et elle, avec la photographie. “T’es pas croyable.” C’est sûrement la raison. La raison perpétuelle, celle que tout le monde lui balance à tout va, celle qui définit à la perfection son caractère et surtout cette sale manie qu’elle a d’être bornée, à se comporter comme une gamine et comme une égoïste.

Est-ce que les paroles d’Ambrose lui servent d’électrochocs ? Non. Est-ce que ses paroles la font changer de comportement ? Le moins du monde. Elle s’enfonce. En rajoute. S’emporte. Le met encore plus en rogne. “Tu m’aurais tenu le même discours si les rôles avaient été échangés ?” « Non ! » avoue-t-elle sur un ton catégorique, montrant encore une fois une autre partie de sa personnalité : sa contradiction légendaire. Non et d’ailleurs, comme elle l’a fait aujourd’hui, elle aurait été le chercher pour le confronter. Elle n’aurait pas attendu qu’il revienne, lui, comme une fleur. Voilà la différence entre eux. Et d’ailleurs, Zoya se demande d’où sort cette colère à son égard, quand elle pensait que la règle était claire : pas d’attaches, du fun, rien de plus. S’il tenait à elle – parce que c’est sérieusement ce qu’elle est en train de se dire – ou s’il voulait quelque chose de plus sérieux, pourquoi ne l’a-t-il tout simplement pas formulé ? “T’es sérieuse ? Tu résumes ta vie à des plans cul et à des histoires d’amour, c’est tout ?” C’est ce qu’elle a connu majoritairement. Mais, le problème avec Zoya, c’est qu’elle devient trop accro. Dans le sens où sa jalousie maladive peut vite prendre le dessus, et qu’une simple histoire de cul peut se transformer en relation passionnelle destructrice. Elle n’avait pas besoin de ça en janvier dernier. Elle se détruisait déjà bien assez par elle-même. « Tu ne sais rien de ma vie, Constantine ! ». Et ça l’agace, elle n’est pas là pour se justifier une énième fois, l’impression de ne faire que ça ces derniers mois, et ce n’est pas avec Ambrose qu’elle allait le faire. Pas aujourd’hui, pas quand elle n’est pas venue ici pour ça.  “T’es venue pour quoi, alors ?”   Elle ne répond pas, ne veut pas lui dire qu’elle est venue pour le retrouver, potentiellement s’excuser pour de vrai s’il ne s’était pas montré aussi piquant et réticent.

“Jeudi six heures au McTavish.” Elle tourne les talons, ne lui accorde pas un dernier regard, ne confirme pas sa présence ou non. Qu’il aille se faire voir, lui, sa guitare et tout le reste.  



(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 YV4dgvCSujet: (zoya) runnin’ fast along the sand
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptySujet: (zoya) runnin’ fast along the sand    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 15 EmptyMar 30 Aoû 2022 - 23:59
runnin' fast along the sand - ft    @Ambrose Constantine   #1 

C’est du grand Zoya qu’elle lui offre là. Une Zoya qui ne réfléchit pas, une Zoya égoïste et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Elle ne se comporte pas mieux finalement que tous les goujats qu’elle a pu côtoyer elle-même, pensant qu’un simple message salace allait suffire pour faire revenir Ambrose vers elle “Celui où tu pensais qu’en couchant ensemble, ça allait tout pouvoir arranger sans que t’aies à faire le moindre effort ?”  Il ne manque pas de lui dire, d’ailleurs, faisant preuve de franchise à son égard et si Zoya pourrait juste reconnaître qu’elle est en tort, elle s’enfonce davantage « Oui, celui-là même, Rosie’ ». Elle s’en amuse et au vu de la réaction du jeune homme, elle roule des yeux avant de finalement s’excuser à nouveau, prétextant qu’un projet professionnel est à l’origine de ce silence radio. “T’es sérieuse ? Et tu pensais pouvoir me mettre en stand by le temps de gérer ton petit projet ?”si seulement tu savais, Ambrose son air se renfrogne, s’attriste le temps d’un instant quand elle pense à ce projet qui n’en était pas un. Ce projet était plutôt quelqu’un, ce quelqu’un n’étant personne d’autre que sa fille. Ce bambin dont il en ignore l’existence même et dont elle ne compte pas lui révéler l’existence. Non pas parce qu’elle n’assume pas, mais parce qu’elle et lui n’en sont pas à un stade où elle estime lui devoir une quelconque explication sur sa vie privée. Elle n’a pas envie de l’attendrir en usant de sa fille tout comme elle n’a pas envie d’aborder le sujet là maintenant, tout de suite, quand elle a la boule au ventre du souvenir de ces derniers mois, où elle a mené une bataille acharnée pour la récupérer. Elle se sent vide, elle se sent seule sans Chloe et tout ce qu’elle souhaite pour l’heure, c’est se changer les idées. Et Ambrose semblait être une bonne option mais… “T’es pas désolée de m’avoir pris pour un con, Zoya, t’es désolé que je te file entre les doigts alors que t’as envoyé trois smiley tristes et prononcé des excuses que tu penses même pas (…) Si tu veux jouer à ça, achète toi un poisson rouge.” Elle est agacée, ça se sent soudainement, alors qu’elle s’est figée et est désormais qu’à quelques centimètres d’Ambrose « J’ignorais qu’on avait passé un contrat tous les deux où on se devait des explications si l’autre disparaissait pendant un temps elle fait un pas de plus vers lui Et puis quoi, notre histoire n’était pas qu’une histoire de cul pour toi ? Tu voulais autre chose, Rosie ? Je ne me souviens pas que tu me l’ai fait comprendre ». Elle peste puis s’éloigne « Tu fais chier, je suis pas venue ici pour me prendre la tête ! ». Et alors qu’elle semble prendre la poudre d’escampette, elle se stoppe avant de se retourner pour faire face au chanteur « Et contente toi de chanter. Tu perds tout ton charme en tentant de t’improviser guitariste. C’est pas comme ça que tu vas les attirer, tes groupies !  ».


(c) ANAPHORE
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