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 a lot like yesterday, a lot like never (raelyn)

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Message(#) Sujet: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyMer 16 Fév 2022 - 0:27



Olivia Marshall & @Raelyn Blackwell :l:

N’est grave que ce qui est nécessaire, n’a de valeur que ce qui pèse. La quasi-entièreté de son œuvre avait beau trouvé sa place au sein de ma bibliothèque, Milan Kundera ne figurait pour autant pas parmi les auteurs ayant mon indéfectible allégeance, ceux-là même auprès desquels je retournais ici-et-là, y glanant une phrase ou me délectant de chacun de leurs mots comme s’il s’agissait de les découvrir pour la première fois. Ce furent les siens néanmoins qui revinrent en arrière-fond, presque secrètement avant de se dissoudre tout aussi furtivement qu’ils n’avaient émergé des replis de ma mémoire. Rien d’étonnant à cela tant semblaient-ils illustrer la scène mieux qu’aucun des miens n’auraient pu s’y risquer. Cette scène, et toutes les précédentes y ayant mené. Il y avait eu l’hésitation d’Amos puis son regard qu’il n’avait plus tenté de voiler d’autre chose que la lueur d’espoir dont j’avais été témoin, des mois auparavant. Celle me soufflant que leur décision avait été prise, désormais irrévocable quant à leur désir d’avoir cet enfant. Celle me certifiant que rien ni personne ne les ferait renoncer à cette nouvelle vie, dont l’ébauche seule semblait déjà le combler de joie autant que d’inquiétude. Il y avait eu cette pause ensuite, à l’autre bout du fil, lorsqu’à distance avait-il pu m’annoncer la naissance de sa fille, s’épargnant de le préciser lorsque tout dans les modulations de sa voix laissait à trahir qu’il s’agissait certainement là de l’un des plus beaux jours de sa vie ; pour la deuxième fois. Je voulais bien le croire, hier ; jusque-là pourtant convaincue qu’avoir connu le malheur véritable empêcherait vraisemblablement toute possibilité de bonheur authentique. Je ne pouvais plus en douter, aujourd’hui. Il ne m’avait fallu que quelques minutes en leur compagnie pour admettre ce qu’il n’y avait plus à prouver : Amos était heureux, et sa fille parfaite en tous points. Rien ne semblait capable d’estomper la fierté de son regard ni l’enjouement qu’il avait à la présenter autour de lui. Ils perduraient encore, ces derniers, alors qu'il s’obligeait à refermer la porte de l’appartement derrière lui, l’urgence à l’Octopus nécessitant sa présence qu’il jura de ne pas faire durer plus que de raison.

Rien de grave, selon lui. Assez cependant pour qu’il n’ait d’autres choix que de prendre le risque de retrouver l’endroit dans un état incertain, compte tenu des derniers membres présents. N’était-il pas flambant neuf cet appartement par ailleurs ? De toute évidence, et les efforts allaient devoir être de rigueur rien que pour cela, songeai-je avec ironie une fois le silence revenu dans la pièce vide. À côté, cela s’activait et, au bruit des talons fins esquintant le parquet verni, je devinais le retour de Raelyn et de Micah, cette dernière finissant juste de s’éveiller entre ses bras. « Trois billets sur le fait que ce soit un test cette manie de nous laisser en tête à tête. » Le bon mot était facile, cela s’arrêtait là. Non pas qu’elle n’en aurait pas eu besoin cela dit. Trois misérables billets mais trois misérables billets n’ayant pas été salis par une vie de crimes en tous genres : depuis combien de temps n’avait-elle pas eu l’occasion d’en gagner de ce genre ? Mais les efforts, avait-on dit. Je me contentais donc simplement de me redresser, me délestant sur la table basse de mon téléphone de toute façon éteint. Je m’en étais assurée avant de me mettre en route pour leur nouvelle adresse : précaution inutile ou impératif vital, je n'étais pas du genre à laisser ce choix à la chance. M’avançant de quelques pas vers la fenêtre, je l'imaginais se pencher au-dessus du couffin pour y déposer sa fille, mon regard appréhendant plus par habitude qu’autre chose les derniers détails du lieu choisi. En ordre sans trop en faire, fonctionnel et baigné d’une lumière dont toute nouvelle famille ne pourrait que raffoler, c’en était presque si l’on pouvait sentir l’odeur du pain tout juste frais pour parfaire la couverture d’une vie en ces murs. Cela avait du bon, dans le fond, l’argent sale s’il permettait d’offrir ainsi à la nouvelle prunelle de leurs yeux un rempart de protection aussi solide que crédible. Et en cette pensée ne résidait plus la moindre once de sarcasme tant, pour Amos et sa fille que je n’avais même pas encore eu l’occasion de porter, j’étais d’ores et déjà prête à taire et oublier des principes qui ne leur seraient d’aucune aide.

Elles s’arrêtaient là, mes certitudes : au châtain encore clairsemé s’échappant de sous son bonnet. J’étais plus que prête également à m’arranger avec ma conscience lorsqu’en me retournant, le soleil vint déposer une touche de jaune au beige de sa grenouillère. Je les taisais, les réminiscences de mes craintes. Censurais ce qui ne regardais que moi lorsque, posant mes yeux sur la silhouette apaisée de l’enfant, j’y retrouvais des bribes de souvenirs réels, fantômes de la mémoire qui, si j'avais été à la place d’Amos, auraient été capables de me couper les jambes autant que le souffle, j’en étais persuadée. Mais pour écraser les craintes, il y avait du courage. Et pour finir de les asphyxier, une armada de préposés entourant certainement Blackwell et de volontaires concernant Amos, dont je faisais partie, ne me permettant pas de douter davantage. « Je perds des doigts si je fais semblant de l’approcher, inutile de me briefer. » La fenêtre dans mon dos, mon paquet de cigarettes tournait justement entre ces phalanges auxquelles je tenais, déjà désireuses de s’en griller une mais s’abstenant en présence du nourrisson. Mon regard accrocha enfin celui de Raelyn et l’un de mes sourcils vint s’arquer devant l’évidence que je soulignais et qu’elle ne nierait certainement pas : les menaces silencieuses proférées à mon encontre depuis son arrivée transperçaient l’atmosphère d’autant plus lourde depuis le départ d’Amos. Sans surprise, je ne pouvais que lui accorder. Il y avait de ces liens purs et dévastateurs au sein desquels nul autre ne saurait, ou n’oserait, trouver sa place. Celui me liant à ma fille perdurait encore, même en son absence. Et si je n’attendais rien d’autre de Blackwell que de se montrer plus agressive et possessive encore que je ne l’avais été, je ne comptais pour autant pas user de moyens grossiers pour simuler l’innocence et prétendre aborder d’autres sujets que le seul m’intéressant réellement par ici. « Mais les yeux… » repris-je, un air soucieux venant se feindre avec sérieux sur mes traits alors que je suspendais mes gestes pour l’interroger. « T’oserais me les crever si je vérifie par moi-même auquel de vous deux elle ressemble le plus ? » Je ne pouvais pas faire mieux, si on me l’imposait. Demander l’autorisation était un égard auquel je me pliais, le considérant dû, peu importe l’ironie dont je le revêtais. Pas les yeux, Blackwell. Elle sonnait douce néanmoins, la raillerie, parée d’une voix que j’omettais de rendre grinçante, plutôt basse et déliée, l’attention cette fois-ci portée à Micah dont je ne viendrais pas troubler l’éveil.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31539 POINTS : 0

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyVen 18 Fév 2022 - 20:41




a lot like yesterday, a lot like never
Raelyn Blackwell & @Olivia Marshall a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) 873483867

Trouver l’appartement n’a pas réellement été compliqué. Nous n’allons pas y habiter et, de ce fait, nos exigences étaient pratiquement inexistantes. La seule que j’ai émise à l’attention de l’agent immobilier - choisi parce que discret et habituée à travailler pour des clients qui n’aime pas faire de vague - c’est la présence à toute heure d’un portier ou d’un concierge, et une immeuble globalement bien sécurisé pour palier au risque d’allées et venues. L'appartement choisi et pour lequel nous avons signé un bail en moins d’une semaine se situe à Spring Hill, dans un immeuble semblable à tous ceux du quartier : luxueux et d’un certain standing. Impossible d’en détourner le système de sécurité ou d’y entrer sans être repéré, entre les caméras de vidéo surveillance et un concierge présent à chaque heure du jour ou de la nuit. Pour rendre l’endroit crédible - nous sommes supposés y habiter - j’ai fait appel aux services d’un décorateur d’intérieur, qui en une semaine de plus a totalement meublé l’endroit.

Alors certes, c’est impersonnel. Quelques tableaux décorent les murs, mais pas de photo, et l’endroit échappe à la présence de tout bordel trahissant la présence d’un être humain. Pour donner un peu de crédibilité à ces quatre murs, j’ai tout de même fait remplir le dessing de vêtements achetés pour l’occasion, la chambre d’enfant de quelques jouets et peluches et nous y avons même laissé certains des cadeaux faits à Micah pour sa naissance. Certains - comme la femme que nous recevons aujourd’hui - comprendront peut-être que l’endroit n’est qu’une vitrine destinée à répondre aux questions des proches d’Amos et à détourner l’attention de potentielles menaces ou de curieux. Concernant Olivia Marshall, je me moque bien qu’elle nous soupçonne de vivre ailleurs tant qu’elle ne connaît pas l’adresse dudit ”ailleurs”. Je crois qu’une part de moi, la moins mature et la plus possessive, se réjouit presque de l’idée de prouver qu’elle n’est pas dans le secret des dieux. Comment m’en vouloir quand, en fin d’année dernière, Amos et elle ont travaillé à retrouver l’ancien mac du Club en me laissant à l’écart ? Comment me vouloir de jubiler à l’idée qu’elle soit mise face à notre mensonge quand moi, j’ai été laissée dans l’ombre du pourquoi Amos allait si mal, quand j’avais pourtant douloureusement besoin de réponses ? Bien sûr, je garde ça pour moi. Je n’expose pas ma mesquinerie à mon compagnon de peur qu’elle déclenche une brouille idiote entre nous. Je fais même fi de mon mépris pour sa ”soeur de coeur” en me tenant à ses côtés en cet après-midi où il est prévu qu’elle rencontre notre fille. Il ne m’a pas fait l’affront de la proposer en tant que marraine pour Micah, quand je sais pourtant qu’elle lui aurait semblé être un excellent choix, et je lui en suis reconnaissant. Je peux accepter qu’elle fasse partie de la vie de mon poupon puisqu’elle est une amie proche de son père, mais s’il devait m’arriver quelque chose, je voudrais que la femme qui s’occupe de ma fille soit tout comme moi et rien contre Olivia Marshall. Je veux quelqu’un qui lui apprenne à être forte et à écraser les pieds des autres plutôt que de les laisser marcher sur les siens, qui lui apprenne qu’être en sécurité est plus important que respecter la loi et les bonnes mœurs, pas qui lui enseigne comment devenir parfaitement horripilante.

Ce qui n’était pas prévu au programme, c’est qu’une urgence force Amos à s’absenter alors que Marshall avait à peine passé la porte. Bien sûr, il a ma bénédiction pour faire passer tout problème urgent lié à l’Octopus devant cette rencontre, mais j’aurais préféré qu’il soit encore temps de la replanifier. Il a déposé un baiser sur mes lèvres avant de passer la porte, tout en promettant de faire vite. Chaque seconde que je passe dans la même pièce que la policière est de toute façon une torture. Au moins, par rapport à la dernière fois, j’ai un enfant et un énorme diamant à l’annulaire pour acter ma supériorité sur Marshall. « Trois billets sur le fait que ce soit un test cette manie de nous laisser en tête à tête. » - « Je pense qu’il me connaît trop pour se risquer à ça. » Autrement dit : il sait que je ne t’aime pas, et que je n’ai pas la moindre envie de m’essayer au moindre effort à ce sujet. Alors que la brune me tourne le dos, j’adresse une parole rassurante à mon bébé, dépose une caresse et un baiser sur son front et, finalement, je la dépose dans son berceau. Il ne sent pas son odeur : il est imprégné de celle de l'inconnu, et je la remercie silencieusement de ne pas s’agiter. Contrairement à moi, ma fille semble être de bonne composition, aujourd’hui. « Je perds des doigts si je fais semblant de l’approcher, inutile de me briefer. » Je laisse un rire bref m’échapper, le doigt prisonnier de la main de Micah, le berceau dont je ne m’éloigne pas, signe de possessivité. Je ne déments pas : si j’ai dis à Ariane - en qui j’ai confiance - qu’elle ne pouvait toucher ma fille qu’avec les yeux, ce n’est pas pour autoriser cette femme que j’abhorre à la toucher et la porter. « Mais les yeux… T’oserais me les crever si je vérifie par moi-même auquel de vous deux elle ressemble le plus ? » Je pousse un soupir, avant de hausser les épaules, et de finir par briser mon silence. « Je suppose que c’est de toute façon de ça qu’il est raison aujourd’hui. » Et qu’il serait contre productif, alors qu’elle est là pour rencontrer Micah, de lui interdire de s’approcher pour sa regarder. Pour autant, lorsqu’elle fait un pas dans sa - nôtre - direction, mon estomac se serre et se révulse. J’ignore le noeud dans ma gorge, j’ignore cette voix qui me hurle de prendre mon bébé dans les bras et de reculer de trois pas, pour me contenir d’un avertissement. « Avec les yeux. Tu la touches rien qu’avec les yeux. » Mon poupon qui a les siens d’un bleu clair et profond, exactement comme son père. « Et Amos. C’est à Amos qu’elle ressemble le plus. » Lui prétend et s’émerveille devant l’affirmation qu’elle est mon portrait craché. Je suppose qu’aucun de nous d’eux n’est réellement objectif, et je déteste cette curiosité que je ressens à l’idée d’entendre l’opinion de cette femme qui rencontre mon bébé.





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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyDim 27 Fév 2022 - 23:22



Olivia Marshall & @Raelyn Blackwell :l:

Il n’y en avait pas eu tant que cela, de réunions entre elle et moi. Toutes avaient pris néanmoins l’allure de véritables face-à-face qu’aucune de nous deux n’avait l’air de vouloir pacifier d’une quelconque façon. Au mieux étais-je parvenue à écourter la précédente, me contentant de répondre à ce qui avait été à mes yeux une nécessité ne pouvant être ignorée puisqu’elle concernait Amos et uniquement Amos, me passant ainsi de fournir à sa compagne, pourtant devenue plus qu’officielle, de quelconques explications qu’elle avait dû obtenir, depuis, du seul les lui devant. Sans doute cela avait-il ajouté à la somme de ce que Blackwell s’amusait à retenir contre moi ; j’imaginais la liste longue puisque ça avait l’air de la rassurer. Sans doute me passais-je bien de m’en préoccuper également. Chacune de nos entrevues s’étaient ainsi finies comme nous nous y étions attendues, creusant des rigoles dans nos opinions les plus tranchées. Dans ces dernières, peut-être Amos espérait-il secrètement y voir pousser l’on ne savait quoi en son nom, et je comprenais que cela n’aurait pu que l’arranger tant je devinais sa position inconfortable. Nous ne pouvions rien pour lui néanmoins : chacun des regards échangés avec Raelyn se contentant uniquement, de toute évidence, de précipiter le rancissement des quelques malheureux bourgeonnements ayant réussi à éclore malgré l’air saturé de tout ce dont nous le chargions entre nous. « Je pense qu’il me connaît trop pour se risquer à ça. » Et je ne m’abstenais pas de penser qu’il était encore libre de ses mouvements autant que de ses positions, mais soit. Je n’étais pas là pour me lancer dans un échange de joutes verbales, qui plus est si ces dernières étaient vouées à demeurer ainsi, dénuées de toute dérision et crevantes de premier degré. De mon côté, ces dernières années s’étaient chargées d’une seule chose. Celle de me prouver que de recul, je n’en manquais plus et que le noir et le blanc n’étaient plus les seules couleurs à peindre l’univers et ceux qui le composaient. Le découpage rassurant dans lequel chacun tenait son rôle et son emploi, les frontières clairement établies et infranchissables ne me paraissaient plus aujourd’hui qu’un vague souvenir au sein duquel il me paraissait de plus en plus impossible de retourner m’y réfugier. Je faisais mon affaire du gris omniprésent désormais, m’arrangeais du clair-obscur baignant la zone intermédiaire de laquelle je me résignais à distinguer chaque nuance pour mieux les faire miennes, m’épargnant ainsi la désagréable impression d'être prise au dépourvu. Cela demandait de la patience, à laquelle je me pliais sur l’instant, et un certain talent à l’impassibilité que je ne me privais pas de nous accorder à toutes les deux tant il demeurait évident qu’il y avait bon nombre d’autres choses que nous désirions nous dire plutôt que ce à quoi nous nous limitions pour l’instant. « Je suppose que c’est de toute façon de ça qu’il est raison aujourd’hui. » « Tu as encore le temps de changer d’avis. » Elle se faisait violence, elle aussi, et certainement plus que moi, j’en étais consciente bien que je ne prenne pas la peine de le souligner. Il ne s’agissait pourtant pas de minimiser les efforts auxquels paraissait-elle, étrangement, prête à s’obliger.

Une partie de moi était restée interdite d’apprendre qu’elle serait présente aujourd’hui. Méfiante quant aux raisons pour lesquelles Raelyn désirait s’infliger cela puisque, je n’étais pas dupe, avoir à me présenter sa toute jeune progéniture s’apparentait certainement à un supplice dont elle se serait bien passée. Une autre en revanche se montrait parfaitement lucide et, à la voir se raidir dès lors que j’abandonnais la fenêtre dans mon dos pour m’approcher d’un pas, la posture adoptée par la jeune mère n’éveilla en moi que des bribes de souvenirs que je m’épargnais même de juger. Les avertissements silencieux tapissaient les murs et les promesses, ou menaces, qu'elle désirait rendre explicites également : cet enfant était le sien et elle ne serait jamais bien loin, que sa présence soit aussi manifeste qu’aujourd’hui ou non. « Avec les yeux. Tu la touches rien qu’avec les yeux. » Les siennes de pupilles, soudainement dilatées, ressemblaient aux bords d’une blessure brûlante n’ayant pourtant pas été infligée. Sa posture aurait été la mienne si les rôles avaient été inversés et je présentais distraitement mes paumes en l’air comme ultime signe de pacifisme invoqué, me passant cette fois-ci d’une quelconque esquisse de sourire aux commissures de mes lèvres qu’elle aurait pris comme une provocation déplacée. Il n’en était rien alors que, les derniers mètres comblés, j’approchais finalement du berceau silencieux. Il le resta encore alors que je prenais place sur l’une des chaises à ses côtés, dégageant quelques mèches sombres à la courbure de mes oreilles pour mieux distinguer le calme olympien de l’enfant en son sein. « Et Amos. C’est à Amos qu’elle ressemble le plus. » Amos, justement, ne cessait de me soutenir le contraire depuis la naissance de sa fille mais je devais l’avouer, elle me paraissait bien trop éveillée et affable sur les photos reçues pour que j’accepte d’y croire sans lutter. À l’un des premiers rayons venant éclairer ses cils tout juste relevés s’en suivit un premier chuchotis et j’esquissais un sourire à peine perceptible devant ce qui ressemblait davantage à un léger hoquètement qu’à un précoce babillage. « C’est presque injuste. » Et parce que, peu importe son âge, il aurait été idiot d’oublier qu’un enfant avait au fond de lui une connaissance immédiate de tout, je laissais échapper ces mots après quelques secondes, colorant ces derniers du même calme que celui que Micah semblait disposée à préserver. Je l’étais aussi sur l’instant, tentant de ne pas interrompre le murmure d’une vie antérieure, l’esquisse d’un souvenir dont la lumière vacillante paraissait prête à parvenir jusqu’à moi comme celle d’une étoile lointaine, éteinte depuis quatre années déjà. « Que ce soit à la mère de le porter neuf mois pour, qu’au final, tout le monde s’accorde à dire que le bébé a tout du père et rien d’elle-même. » Elle avait ses yeux, à n’en pas douter, bouts de ciel oscillant entre mon visage et ses doigts qu’elle agitait dans l’air. Mieux que ça maintenant qu’elle le dirigeait dans ma direction, tentant une mise au point fugace et innocente, elle avait son regard. Je finissais pourtant de noter, ici et là, le dessin d’une bouche ou l’amorce d’un je ne savais quoi, lueur indéfinissable qui ne s’attarda pas longtemps sur les traits du nourrisson mais ne pouvant venir que de la mère puisque je n’y retrouvais de mon côté aucune nuance de familiarité. Un mélange des deux donc, et cela ne vint même pas étirer mes lippes d’un rictus désabusé. Un mélange des deux oui, malgré la balle que les parents s’entêtaient à se renvoyer l’un à l’autre. « Elle est parfaite, Blackwell. » ne m’empêchais-je finalement pas de confirmer, délaissant l’appui de mes coudes pour me redresser sur la chaise. L’inspiration avait été silencieuse et l’assertion ; de ce dont était-elle déjà intimement convaincue, cela allait sans dire ; étrangement indépendante, pour une fois, de tout ce qui nous désunissait par ailleurs.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil), pinacolanagifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia)
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INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyDim 6 Mar 2022 - 0:30




a lot like yesterday, a lot like never
Raelyn Blackwell & @Olivia Marshall a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) 873483867

« Tu as encore le temps de changer d’avis. » - « Crois moi, c’est pas l'envie qui m’en manque, Marshall. » Et rien de plus honnête que cette affirmation ne pourrait passer la barrière de mes lèvres. J’ignore si elle surestime mon égoïsme ou plutôt, si elle se méprend sur à quel point Amos est mon exception. Je n’écoute que mes besoins, sauf lorsqu’il est question de lui. Lorsque c’est le cas, je tente de trouver un équilibre et si la naissance de Micah a bouleversé nos réflexes, je considère néanmoins que nous nous en sortons bien, mon compagnon et moi. Il n’existait que moi, avant lui, et avant ma fille. Je ne me soucie pas des conséquences de mes actes sur autrui, sauf lorsqu’il s’agit de lui. La liste est encore longue, mais tout converge vers le même point : elle ne parviendra pas à me pousser à la faute. Elle ne me parviendra pas à me faire porter le chapeau d’une rencontre avortée parce que je n’aurais pas su mettre de l’eau dans mon vin alors que c’est important pour lui, et que je le sais. « Sauf que c’est pas de moi qu’il est question. Et tu te trompes, si tu penses que j’ai pas ses intérêts à cœur. » Alors elle rencontrera ma fille. Je resterai là, droite comme un i à côté du berceau de Micah pendant qu’elle respirera le même air qu’elle, et je le ferai en contenant ma possessivité et ma haine ancestrale pour ceux de son genre. Alors je croise un bras sous l’autre, sous celui qui se termine par une main toujours prisonnière de celle de ma fille.

Les apparences n’ont plus la moindre importance lorsqu’elle s’approche et qu’elle tire une chaise pour s’installer près de Micah. Trop près, si on me demande mon avis, mais me concernant même à l’autre bout de la pièce elle l’aurait été. Elle se penche vers elle avec prudence, et je retiens ma respiration. Arriverais-je un jour à tolérer que quelqu’un l’approche sans avoir le sentiment que l’on m’arrache les entrailles ? Elle ne lui fera aucun mal, j’en suis pourtant persuadée au regard de l’amitié et de l’affection qu’elle entretient à l’égard de mon complice. Ma réaction, j’en ai bien peur, est purement irrationnelle. Mon visage chauffe et ma gorge me gratte. Je manque d’air et j’étouffe l’envie d’attraper mon bébé dans les bras pour l’éloigner de cette femme aussi vite que je le peux. « C’est presque injuste. » La surprise me distrait au moins assez pour que je prenne une bouffée d’air : je lève un sourcil, un regard interrogateur braqué sur elle. « Que ce soit à la mère de le porter neuf mois pour, qu’au final, tout le monde s’accorde à dire que le bébé a tout du père et rien d’elle-même. » Je pose un regard baigné de tout l’amour maternel que je ressens pour elle sur Micah, détaillant ses cils clairs et du bout des doigts, je caresse les quelques cheveux blond foncés qui poussent sur son crâne. « Je m’en moque. » Ce n’est même pas tout à fait exact : je préfère le voir lui dans les traits de notre enfant plutôt que de me voir moi. Je préfère, parce que c’est de ce doux regard et de l’homme qui se cache derrière un visage souvent bougon que je suis tombée amoureuse. « Je voulais qu’elle lui ressemble. » J’ai dit à Amos, quelques heures avant que Micah pousse son premier cri, que j’espérais qu’elle ait ses yeux. Lui les aurait voulu de jade ou noisette, plus proche des miens, mais j’ai gagné à la loterie de la génétique. « Il dit qu’elle les gardera peut-être pas bleus. Ses yeux. Je suis convaincue du contraire. » Contrairement à lui, je n’y connaîs rien en nouveau-nés. Je n’ai pas de première expérience et je n’ai pas passé des heures à étudier la question, de crainte de me faire peur. L’intuition que je suis est bien plus primaire, plus tribale. « Elle est parfaite, Blackwell. » - « Bien sûr qu’elle est parfaite. » Je n’ai pas besoin que d’autres l’affirment pour le prendre acquis. L’objectivité n’existe plus lorsqu’il est question d’elle, mais je crois pourtant l’être : comment Micah pourrait-elle être autre chose que divine alors que le hoquet qui lui échappe parvient à faire sourire et à attendrir une femme comme moi ? A pousser une baronne de la drogue à poser un regard tendre sur un nourrisson ? « Et il est heureux. » Je l’affirme comme si j’avais la peur qu’au fond, elle soit de retour en ville pour le vérifier, après un éloignement qui m’allait bien, à moi. Son exil me ravissait puisqu’il signifiait ne plus l’avoir dans les pattes. « On l’est. » Lui se débat contre son addiction à la boisson et un sevrage difficile. Moi, contre l'image de la mère que la société inculque à tout un chacun. Tous les deux subissons aussi les écueils d’une abstinence de rapports charnels forcée puisque mon corps récupère encore après la naissance de notre bébé. Mais nous allons bien. Notre couple va bien, et lui va mieux que lorsqu’elle à pris la fuite à l’autre bout du monde, mieux que lorsqu’il a compris que nous allions avoir une petite fille et qu’il a eu sa culpabilité à gérer, mieux que lorsque Sarah l’a réduit au statut d’infidèle face au juge, mieux que lorsqu’il m’a enfermé sur le catamaran pendant mon sevrage et surtout, mille fois mieux que lorsque nous nous sommes rencontrés. ”Peut-être que ça te faciliterait les choses ça aussi.” Ce sont les mots que je lui ai adressé sur le bâteau, il y a un peu plus d’un an et en parlant de ma potentielle disparition. Aujourd’hui, j’espère que le message est suffisamment clair : je suis une composante d’Amos, au même titre qu’il est une composante de celle que je suis. Et que ça lui plaise ou non, elle devra faire avec moi.





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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyDim 13 Mar 2022 - 23:07



Olivia Marshall & @Raelyn Blackwell :l:

« Crois moi, c’est pas l'envie qui m’en manque, Marshall. » Et si je ne m’étais jamais soucié de discerner la couleur de ses yeux jusqu’à aujourd’hui, elle ne me laissait guère le choix à présent que d’y prêter garde, le regard acéré qu’elle portait à chacun de mes mouvements semblable à une ligne de soudure séparant le ciel de la glace, percée d’acier effaçant presque l’olive de ses iris. « Sauf que c’est pas de moi qu’il est question. Et tu te trompes, si tu penses que j’ai pas ses intérêts à cœur. » Les mots, eux, n’en devenaient que plus inutiles, se contentant de souligner et d’accentuer ce qui n’avait fait qu’être évident depuis l’instant où nous nous étions retrouvées face à face et seules ; mais pas réellement. C’était pour Micah, dont elle ne s’éloignait pas d’un millimètre, que nous parvenions à nous tenir. C’était pour Amos également, grand absent à la présence pourtant implicite qui étouffait les répliques d’ordinaire faciles derrière la barrière de mes lèvres pour ne pas attiser de braises dont il aurait été le premier à souffrir de la brûlure. Celle-là même empêchant aussi Raelyn de céder à un instinct qu’elle peinait tout de même à cacher : celui lui criant de se saisir de son enfant pour l’éloigner sur le champ d’une menace que je ne représentais pas, d’une menace dont j’étais tout l’inverse. « C’est aussi mon cas. » S’en souvenait-elle ? Du nombre d’éléments sur lesquels je m’étais montrée prête à fermer les yeux, mais pas uniquement, ses intérêts à cœur. Du nombre d’éléments que j’avais pris soin d’oublier, d’effacer la concernant, de soustraire aux mains d’autres portant le même insigne que le mien et qu’elle méprisait tant, de remanier afin que la présence de ces pièces dans son dossier puisse jouer en la faveur de l’arrangement qu’elle avait réussi à ensuite négocier pour s’acquitter. J’en doutais quelques fois, de sa mémoire uniquement puisque de signe de reconnaissance de sa part, je n’en avais jamais attendu aucun, et pour cause. Je l’avais fait pour lui, jamais pour elle, mais ne m’empêchais pas pour autant de le lui souffler à nouveau comme si nous discutions là de la pluie et du beau temps. « Et les siens aussi. » lui confiai-je sans réticence aucune à l’idée de dévoiler ce que je désirais limpide entre nous, ce dont elle n’aurait jamais à douter et ce qui primerait, au moins, au travers de toute la défiance que nous portions respectivement. Les termes de la rencontre désormais fixés entre nous – de loin et cela ne le serait jamais assez pour la mère louve qu’elle se révélait être – mon regard s’abaissait enfin sur Micah et ses traits innocents.

À ses côtés et sur l’instant, il aurait pu sembler difficile d’établir une ressemblance avec Raelyn tant les tentatives de cette dernière de demeurer impassible semblaient graver dans son visage un rictus assimilable à celui d’un mannequin de cire. Je notais néanmoins l’instant durant lequel ses traits s’adoucirent alors qu’à mes mots, elle oublia un instant de surveiller chacune de mes respirations pour abaisser à son tour son regard sur sa fille s’agitant paisiblement, bienheureuse de l’attention soudainement tout à elle. Je notais l’instant durant lequel m’était-il donné de voir l’expression d’émotions encore jamais aperçues sur le visage qui était le sien. Visage dont je retrouvais certaines lignes, comme des indices, sur celui du poupon finissant définitivement de s’éveiller. Qu’elle ne s’en rende pas compte n’avait rien d’étonnant selon moi, l’image de l’être aimé plus facilement perceptible puisque désiré. La nature ainsi bien faite, quoiqu’elle n’expliquait pas pour autant les commentaires des autres, extérieurs à la sphère familiale, pouvant mettre à mal les émotions d’une mère à peine remise du chamboulement encore à l’œuvre de ses hormones. « Je m’en moque. » Un sourcil s’arquant imperceptiblement, je la laissais poursuivre, tout à sa guise décidément de me surprendre où je ne pensais plus l’être la concernant. « Je voulais qu’elle lui ressemble. » Évidemment. La génétique nous offrant ainsi ce que l’on considérait être un véritable présent, jusqu’à ce qu’une séparation – ou un drame sans égal – survienne et que ce que nous considérions comme un cadeau de la vie ne se transforme sous nos yeux en pièce à charge cruelle ou irrépressible condamnation. Partout en June, Jacob avait paru laisser son empreinte, l’évidence telle que les larmes m’étaient montées aux yeux la première fois qu’il avait pu tenir contre lui sa fille devant moi. Partout en lui, avais-je ensuite retrouvé ce que la vie nous avait ôté, les souvenirs aussi tranchants et éclatants que le verre sur lequel je n’avais eu de cesse de retourner me blesser tout au long d’un deuil que je m’étais trop longtemps refusé à faire. Cela pouvait couper, oui, taillader, mutiler, si les choses venaient à mal tourner. Cela ne devrait qu’apaiser dans le meilleur des mondes, celui que je n’ébrècherais aucunement sur le moment tant je le souhaitais intact le plus longtemps possible pour Amos et sa fille ; Amos et, par extension, sa future femme puisqu’il en était ainsi. « C’est un ex-aequo, elle n’est pas contrariante. » Voilà même que je lui soufflais ce qu’elle ne voyait pas d’elle-même, la balle au centre pour l’instant qui ne cesserait de voyager entre eux dans les années à venir, les changements n’en étant qu’à leurs prémices au même titre que les balbutiements délicats que continuait d’émettre Micah sous nos yeux. « Espérons que ça ne dure pas. » ponctuai-je sans retenir cette fois-ci une lueur d’amusement aux coins de mes yeux. Mais peu importait cette fois-ci que, du côté du caractère, elle choisisse de prendre de son père ou de sa mère, quelque chose me disait que son côté accommodant ne durerait en effet pas éternellement.

« Il dit qu’elle les gardera peut-être pas bleus. Ses yeux. Je suis convaincue du contraire. » Bleus, verts, noisettes ou d’un noir plus profond que celui de la nuit, elle n’en finirait pas de les trouver parfaits de toute façon et je me redressais en haussant lestement les épaules ; je le savais pour avoir vus ceux de ma fille délaisser le clair des miens pour s’assombrir et rejoindre la teinte de ceux de son père. Ce qui comptait aujourd’hui serait oublié demain. Et en attendant, je concluais de la plus sincère des manières, celle n’étant pas destinée à mettre de côté l'objectivité en échange d’une parole uniquement bienfaisante que je n’avais jamais cherché à lui accorder gracieusement ; même lorsqu'à peine sevrée, en aurait-elle sûrement eu le plus besoin, au cours de cette nuit sur le catamaran. « Bien sûr qu’elle est parfaite. » Je laissais un rire succinct déguerpir comme un voleur, silencieusement, d’entre mes lèvres, ne délaissant pas Micah du regard à laquelle je m’adressais comme pour la rassurer d’une menace imminente. « Fais pas attention. C’est juste la première fois qu’on s’accorde sur quelque chose, ta mère et moi. » Peut-être cela valait-il réellement le coup par ailleurs, derrière l’ironie de la saillie, de voir en cet écart l’ébauche d’un signal dédié à nous rappeler que cette transformation subtile, ce réajustement à peine perceptible était voué à ne pas durer ou à ne jamais se reproduire, manifestation prête à s’inverser de nouveau sans que quiconque ne se doive, entre nous, de l’oublier.

« Et il est heureux. » Qui ça, Raelyn ? Mais elle ne plaisantait pas, n’est-ce pas, n’avait décidément pas la tête à feindre ou à éluder, à garder les choses faciles et en suspens. Cela s’entendait au filet de sa voix, soudainement plus ténu quoiqu’abrupt, laissant échapper ces quelques mots et pas un de plus. Je ne fronçais pas les sourcils, pas plus que je ne permis la moindre altération à l’impassibilité que je conservais sans ciller. « On l’est. » « T’essaies de m’en convaincre ? » À cette question ponctuant sa dernière allégation, je ne me permis rien d’autre que d’incliner lentement la tête en reculant mon dos au dossier de la chaise pour l’observer, mes yeux accrochant cette fois-ci les siens sans détour permis. Elle était rhétorique par ailleurs et elle saurait l’entendre, la réponse étant positive de toute évidence puisqu’elle se donnait ici la peine d’aborder un sujet aussi intime que celui-ci. La véritable interrogation étant donc sous-jacente : pourquoi ? « Est-ce qu’il t’a déjà donné l’impression que mon opinion pouvait influencer ce qu’il entendait faire de sa vie ? » Non, bien sûr que non. Là encore, je ne faisais que lancer dans sa direction une question dont la réponse planait, à mes yeux, entre nous comme une évidence. Nous ne faisions pas dans ce genre-là, Amos et moi ; l’un aussi buté que l’autre mais nous deux, surtout, veillant à ce que nos regards ne deviennent jamais jugements. Pourquoi donnait-elle l’impression, ainsi, de prêter attention au mien ? « Mais je sais. Même si j’imagine tout ce qu’il doit traverser. » accordais-je finalement sans jamais céder à autre chose qu’une sobriété concise. « J’ai arrêté d’en douter il y a un moment déjà. » Quand exactement ? Je n’en établissais pas une date précise dans des souvenirs qu’il n’avait de toute façon jamais été prévu de partager avec elle. J’acceptais de la rejoindre néanmoins dans cette brèche qu’elle entrouvrait elle-même, d’approuver ce dont elle semblait s’inquiéter, pour une raison m’échappant encore et justifiant à elle-seule le scepticisme dont je ne me défaisais que rarement.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31539 POINTS : 0

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyMer 16 Mar 2022 - 20:02




a lot like yesterday, a lot like never
Raelyn Blackwell & @Olivia Marshall a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) 873483867

« C’est aussi mon cas. » - « Peut-être, mais c’est pas ton rôle. » C’est le mien, et si je suis contente qu’Amos ait à ses côtés des gens sur qui compter - parce qu’il en a besoin, d’être bien plus entourée que je ne le suis et n’aime l’être - je préfèrerais que ces personnes ne prennent pas le visage de Marshall. Même si on m’apportait la preuve de ses qualités, si on me la collait sous les yeux sur une page format A0 et en police 134, je refuserais toujours de la considérer comme une personne de confiance. Et si je n’ai pas de prise sur sa place dans la vie d’Amos - je le regrette à chaque fois que je me retrouver dans la même pièce qu’elle, mais si les rôles étaient inversés, je clamerais mon indépendance et ma liberté de choisir mes proches - j’en ai en revanche sur celle de Micah, puisqu’aucune décision importante ne sera prise concernant mon bébé sans que ses deux parents soient sur la même longueur d’onde. « Et les siens aussi. » - « Là, je vais aller plus loin : c’est pas ta place. » Toutes les jeunes mères ressentent-elles le besoin de clarifier, à la façon d’une lionne protégeant son lionceaux, que leur poupon est intouchable ? Moi, je le ressens en tout cas et si je sais qu’Amos nous préfèrerait amies ou au minimum cordiales, je n’ai pas l’intention d'œuvrer dans ce sens. Je la tolère - publiquement puisque intérieurement je bouillonne - est c’est déjà bien assez.

« C’est un ex-aequo, elle n’est pas contrariante. » Ma fille possède pour l’instant un caractère doux : elle a rapidement fait ses nuits - son père prétendra peut-être le contraire pour trouver une raison à ses obsessions nocturnes - et passe tous ses contrôles de santé de routine haut la main. En présence d’inconnu et pour peu que nous soyons présent son père ou moi, elle ne paraît que rarement angoissée. « Espérons que ça ne dure pas. » - « Je lui apprendrai. » Je le suis, contrariante et même Amos qui m’idéalise parfois - souvent - n’oserait pas prétendre le contraire. Je le soupçonne d’enrager à bien des reprises de devoir gérer mon caractère de cochon et ma tête de mule en plus des siens : s’il y a bien un point sur lequel nous sommes bien assortis, c’est celui-là. C’est donc une évidence : avec des parents comme nous, Micah s’endurcira et apprendra à faire entendre sa voix coûte que coûte. « Fais pas attention. C’est juste la première fois qu’on s’accorde sur quelque chose, ta mère et moi. » Je n’ai pas conscience de mon visage qui se détend et qui s’illumine quand mon poupon entre dans mon champ de vision. Face à ses immenses yeux bleus, je ne suis plus rien d’autre que sa maman, à cette petite merveille. Je n’en deviens pas moins dangereuse pour autant : pour elle et s’ils osaient toucher le moindre de ses cheveux, je serai prête à déchiqueter mes ennemis, à les mettre en pièces.

« T’essaies de m’en convaincre ? » - « J’ai pas besoin que t’en sois convaincue. Je m’en fous pas mal de ce que tu penses. » En revanche, ce n’est pas tout à fait désintéressé, comme remarque, elle le comprendra bien vite. Elle l’a déjà compris, même si elle a mis le doigt à côté. « Mais j’essaye de comprendre pourquoi il a fallu que tu reviennes. » J’ai été accusée de beaucoup de choses depuis le début de ma vie, mais jamais d’avoir joué les langues de bois. Je suis honnête, d’une honnêteté parfois douloureuse et tranchante mais il n’y a rien que je valorise plus que l’authenticité. Et j’essaye de vivre selon mes propres préceptes, je l’ai toujours fait. « Tu vois, moi je te préférais à l’autre bout du monde. » Peut-être qu’enfoncer le clou n’était pas nécessaire, peut-être que ça, je le rajoute pour le plaisir et en souvenir de la condescendance avec laquelle elle m’a traitée, lorsqu’elle a pris le rôle de geôlier le temps d’une nuit. « Est-ce qu’il t’a déjà donné l’impression que mon opinion pouvait influencer ce qu’il entendait faire de sa vie ? » Non. Mais ce n’est pas de lui qu’il est question mais d’elle, d’elle qui, trop longtemps, est partie en croisade contre moi, espérant certainement exorciser mon compagnon de cette obsession qu’il avait pour moi. Sauf que l’obsession s’est muée pour lui comme pour moi en de nobles sentiments et qu’elle n’a rien pu y faire, et n’y pourra jamais rien. « Mais je sais. Même si j’imagine tout ce qu’il doit traverser. J’ai arrêté d’en douter il y a un moment déjà. » Mais elle désapprouve. A ce titre elle n’a à mon sens rien à faire à notre futur mariage, mais je ne suis malheureusement pas seule à décider de la liste d’invités et nous ne l’avons pas encore abordée, Amos et moi. « Je sais qu’il pense t’être redevable. » Parce qu’elle a toujours été là pour lui et, surtout, pour ce qu’elle a fait pour lui en octobre, en prenant le chapeau pour le meurtre de Steven. « Mais c’est pas le cas. Et ça aussi, je voulais être sûre que c’était clair pour toi. » Parce qu’il ne peut se le permettre et pour cause, Micah et moi sommes ses priorités, les seules qu’il doit avoir.





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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyMar 29 Mar 2022 - 1:23



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« Peut-être, mais c’est pas ton rôle. » Je n’attendais pas après elle pour décréter de ce qui serait mon rôle ou non. Cette réalité évidente à mes yeux, un peu moins aux siens visiblement, m’empêchant à elle seule d’user de mon énergie pour répliquer quoique ce soit. Amos continuait d’être dépeint entre ses lèvres comme une entité à part, un concept plus qu’un individu sur lequel elle seule avait apparemment des droits et des attributions, un rôle à tenir ou un lien à défendre – de quelle menace exactement, demandez-lui, elle était plus à même de le définir lorsque sa nature continuait de m’échapper totalement. C’était mon erreur après tout, de le considérer encore comme un être entier et autonome, portant en lui des souvenirs, une histoire ; et des personnes surtout. Des personnes qui n'avaient pas nécessairement à être écartées ou effacées pour que la sienne de place ne soit autre chose que manifeste désormais, indéfectible même à présent qu’il y avait cette enfant réunissant chacun de leurs traits les plus distinctifs. « Là, je vais aller plus loin : c’est pas ta place. » L’envie d’arquer un sourcil et de lui demander d’expliciter la différence qu’elle souhaitait si ostensiblement marquer entre rôle et place fut docilement étouffée, le drame résidant dans le fait que jamais personne ne saurait m’en féliciter. Je me contentais d’incliner lentement la tête et le ton plus que flegmatique que je ne tardais pas à employer pour la suite ne signifiait pas pour autant que la réponse ne m’intéressait pas réellement. « C’est ce que tu prévois, alors ? » Pour le genre de mère qu’elle se révélait déjà être. Pour sa fille et la bulle aseptisée dans laquelle, si l’on en jugeait la possessivité transpirant de chacune de ses pores, elle paraissait prête à l’enfermer pour le reste de sa vie. Qu’elle choisisse la question, puis la réponse. Les enfants méritaient d’être protégés et préservés ; couvés au point d’en être étouffés, probablement pas. Mais ce n’était pas une discussion que l’on aurait elle et moi d’une manière constructive et je l’écartais de l’ordre du jour, préférant me concentrer sur l’apaisement évident marquant les traits juvéniles de la principale concernée depuis de bien trop longues minutes pour que cela ne témoigne pas d’une tranquillité de caractère inestimable à cet âge. Cela ne durerait pas, cela ne le faisait jamais. « Je lui apprendrai. » D’autant plus lorsque l’aplomb de sa mère paraissait clairement établir qu’elle n’aurait guère d’autres choix que celui de s’affirmer, de taper du pied, de jouer de sa voix autrement que pour gazouiller si quelque chose lui déplaisait. Il y avait de ces ambitions que j’avais portées également, pour ma fille. Certaines qu’elle avait remplies sans même s’en apercevoir, d’autres qu’elle avait su balayer d’un revers de main enfantin pour en instaurer de nouvelles auxquelles n’avais-je même pas eu l’audace de penser. Nul doute qu’elle aurait continué ainsi de me surprendre et de surpasser ce que j’avais considéré à tort comme espérances. Nul doute également que Raelyn n’en aurait pas fini non plus de découvrir en Micah des choses qu’elle n’aurait su envisager, et d’autres qu’elle ignorait d’elle-même.

« J’ai pas besoin que t’en sois convaincue. Je m’en fous pas mal de ce que tu penses. » Il ne fallait pas qu’elle hésite, dans ce cas, à économiser sa salive plutôt que de tendre dans ma direction des perches que je ne voudrais faire autrement que saisir. Je plissais des yeux en m’humidifiant les lèvres alors que les penchants irréversibles de nos inimitiés reprenaient leurs droits de manière claire et limpide. Alors quoi, Raelyn ? « Mais j’essaye de comprendre pourquoi il a fallu que tu reviennes. » Je notais l’effort, jugeais même sympathique sa tentative de me guider sur la bonne voie ; et cela me coûtait de lui octroyer un tel mot tant elle semblait ne pas vouloir le mériter. Mais ses motivations demeuraient floues et je me forçais à froncer les sourcils de manière un peu plus perceptible afin qu’elle aille au bout de son idée. « Tu vois, moi je te préférais à l’autre bout du monde. » « Ouch. » émis-je avec un sérieux que j’aurais espéré mieux feint, plus crédible. La plainte sonna pourtant faux entre mes lèvres et pour cause, ce qu’elle soulevait là ressemblait fortement à son problème, pas le mien. « Moi qui organise ma vie dans l’espoir de faciliter la tienne. » Je poursuivais néanmoins, le parfum du détachement se mariant merveilleusement bien avec celui de l’ironie, suffisamment en tout cas pour éveiller d’autre chose les expressions de mon visage demeurant impassible, semblable à un miroir que nulle vague ne viendrait troubler ; pas les siennes en tout cas. « Est-ce que tu penses que je suis revenue pour ça ? » Ce serait d’une prétention confondante à vrai dire, même pour elle, à présent que je comprenais davantage où elle désirait en venir.

« Je sais qu’il pense t’être redevable. » J’espérais que ce ne soit plus le cas de mon côté, que mes mots avaient su l’atteindre ou qu’au moins, la mesure ait été faite de ce que nous avions partagé avant ce que Raelyn évoquait à présent et de toutes ces choses pour lesquelles avais-je à le remercier moi-même depuis mon plus jeune âge. « Mais c’est pas le cas. Et ça aussi, je voulais être sûre que c’était clair pour toi. » Et si cela ressemblait à un murmure de mise en garde, c’est qu’elle le désirait ainsi, n’est-ce pas ? Mes paupières s’abaissant une seconde ne suffirent qu’à me faire inspirer imperceptiblement pour ne pas sourire de nouveau face à l’avertissement que je ne parvenais pas à prendre avec autant de sérieux qu’elle l’aurait souhaité. C’était sa faute après tout, à les distiller à tort, à travers et sans raison valable. Elle rendait les choses si compliquées de nouveau, attendant des autres qu’ils les simplifient pour elle visiblement. « Il ne me doit rien et je n’attends rien de lui. Voilà pour le compte-rendu d’une conversation que l’on a déjà eue, lui et moi. » Puisqu’il s’agissait de ne surtout rien lui cacher, je m’y pliais, plusieurs mois en retard certes mais à notre décharge à toutes les deux, nous n’étions pas du genre à entretenir une relation régulière, elle et moi. J’imaginais cependant à quel point cela devait-il être compliqué à concevoir pour elle mais les choses se passaient généralement ainsi lorsque l’on ne basait pas toutes ses relations sur des rapports de force. Et ce premier point établi, je réitérais à présent le second tout aussi calmement. « Il est heureux et c’est tout ce que je voulais pour lui après l’enfer qu’il a traversé. » Je n’avais jamais été du genre à considérer que lorsque le cœur s’exprimait, il n’était plus convenable que la raison ne sache élever des objections mais j’avais fait taire la mienne auprès d’Amos au lendemain même de notre seule et unique confrontation à son sujet. Les mois s’étaient écoulés à présent et n’avaient plus tardé à se transformer en années durant lesquelles j’avais été tranquillisée de le voir s’éveiller et s’ouvrir à nouveau. Cela suffisait de mon côté pour décider que rien d’autre n’avait à être de mon ressort.

« Est-ce qu’on peut s’extraire à présent de ce schéma ? Il devient redondant. » Et dignes d’adolescentes que nous n’étions plus toutes les deux. « J’imagine que les choses ne sont pas aussi transparentes là-bas et qu’il y a une tonne de prétendants ne demandant qu’à reprendre la couronne de reine du bal que tu as réussi à obtenir. » Cela ne me regardait pas à vrai dire, pas plus que cela ne m’intéressait dans l’immédiat et je me relevais enfin de la chaise sans me hâter pour poursuivre tranquillement : « Mais ici et concernant ton couple et ta famille, ça n’est pas le cas. Alors tu peux arrêter de marquer ton territoire à tout va. Ce qui est naturel chez les bêtes prend rapidement des airs toxiques par chez nous. » Sans compter l’odeur nauséabonde qu’elle ne tarderait pas à disperser autour d’elle, l’étape suivante ne consistant plus, je le craignais, qu'à uriner partout sans que cela ne surprenne personne. « Tout comme toi aujourd’hui, je fais des efforts, beaucoup d’efforts. Ça n’impliquera jamais pour autant de courber l’échine et de dire amen à toutes tes insécurités. Je voulais être sûre que c'était clair pour toi. » Elle ne concernait personne d’autre qu’elle, cette manie qu’elle avait aujourd’hui à revendiquer sa place au bras de son fiancé et à montrer les dents si qui que ce soit s’approchait de trop près. Si qui que ce soit, à ses yeux, prenait le risque de vouloir voler un peu de son attention qu’elle désirait entière et unique à son égard, sous peine que l’inverse ne veuille dire qu’il s’apprêtait à lui échapper. Personne d’autre qu’elle, non. Et Amos, sans doute. Mais certainement pas moi.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyMer 30 Mar 2022 - 23:08




a lot like yesterday, a lot like never
Raelyn Blackwell & @Olivia Marshall a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) 873483867

« C’est ce que tu prévois, alors ? » Ce sont pas tes oignons est la réponse qui me vient le plus naturellement, mais ce serait redondant et contre productif. Malgré tout, c’est la réalité : la façon dont Amos et moi avons l’intention d’élever Micah, les qualités et convictions que je compte bien lui transmettre ne regardent absolument pas la brune, et rien ne me force à partager à ce sujet avec elle. Rien ne l’autorise à donner son opinion, et rien ne me force à l’écouter ou encore moins la prendre en compte. « Ce qu’on prévoit c’est notre affaire. » Et nous sommes en parfait alignement, Amos et moi, en ce qui concerne notre besoin de surprotéger notre enfant. Le seul point sur lequel nos opinions diffèrent, c’est la liste des personnes de confiance lorsqu’il s’agit de Micah et Amos connaît le fond de ma pensée en ce qui concerne son amie de toujours. C’est hypocrite mais, moi, je considère que quelqu’un capable de cracher sur ses principes comme la brune le fait est une preuve d’un manque de droiture, pas l’expression de sa loyauté envers mon complice. Je suis peut-être ce que je suis, mais je ne suis pas de celles qui retournent leur veste et changent d’avis en fonction de l’endroit où le vent les porte.

« Ouch. Moi qui organise ma vie dans l’espoir de faciliter la tienne. » Jouer à la plus maligne ne la mènera nulle part avec moi : le répondant et la vivacité d’esprit sont des choses que j’apprécie, mais uniquement chez les personnes qui ne me donnent pas de l’urticaire. Venant d’elle, ce genre de chose ne peut que m’irriter un peu plus. « Est-ce que tu penses que je suis revenue pour ça ? » - « Je joue pas aux devinettes. J’attends que tu me dises si c’est le cas. » Parce que je n’ai pas le temps pour des sous-entendus. D’ailleurs, j’attrape déjà mon bébé dans mes bras, d’une certaine sorte angoissée à l’idée d’être dans la même pièce que la policière et de ne pas pouvoir la protéger du monde extérieur. A ma décharge, je crois qu’il en aurait été de même avec n’importe qui.

En octobre, Olivia a été la complice de mon compagnon dans sa quête de vengeance. Ils m’ont mise à l’écart - et je le suis restée des semaines durant - et dire que je ne l’ai pas digéré serait un euphémisme. Moi, si je ne pleure pas la mort de Steven, je regrette la décision qui a été prise derrière de laisser Marshall porter le chapeau. En faisant ça, elle a sauvé la mise d’Amos, elle s’est sacrifiée pour lui et je considère qu’un père de famille, qu’un homme engagé auprès d’une autre ne doit pas avoir un dette d’une telle ampleur auprès d’une autre. Si j’avais été mise au parfum de ce plan plus tôt ou si j’avais été présente, quelques billets auraient été glissé à des hommes de mains discrets pour faire disparaître Steven. Personne n’aurait pleuré cette ordure. Son décès n’avait pas besoin d’attirer l’attention des forces de l’ordre. Personne n’aurait ouvert une enquête pour sa disparition. « Il me doit rien et je n’attends rien de lui. Voilà le compte-rendu d’une conversation que l’on a déjà eue, lui et moi. » - « Parfait. Et ça doit pas se reproduire. C’est fini l’époque où vous fomentiez des petits plans dans votre coin. » Elle est surtout finie l’époque où ils étaient un duo. Je ne sais pas ce que l’époux de la brune tolère, mais je suis de toute évidence bien moins patiente et compréhensive que lui. Être engagé auprès de quelqu’un, c’est faire de lui son complice. La brune, elle doit à mon sens s’effacer. Elle ne me respecte peut-être pas et je ne peux pas lui en vouloir, mais suivre Amos dans ses idées délirantes de vengeance, c’était une forme d’irrespect pour moi. Lui considère peut-être qu’il lui doit d’aller jusqu’au bout avec elle après l’avoir entraîné dans son plan pour la chute du Club. Elle, je la désigne coupable de ne pas avoir su mettre un coup de frein quand, Amos, trop impliqué, était incapable de le faire.

Tout en berçant doucement ma fille dans les bras - je la sens sur le point de s’agiter - je ne quitte pas Marshall des yeux. L’échange est musclé et je sais que Micah y est sensible : elle a fondu en larmes lorsque son père et moi nous disputions. Est-ce lié à la sensibilité de mon poupon ou bien est-ce une chose que beaucoup de bébés partagent ? « Il est heureux et c’est tout ce que je voulais pour lui après l’enfer qu’il a traversé. » Pourquoi ne pas l’avoir ramené dans le droit chemin en fin d’année dernière ? Les retombées destructrices de la confrontation entre mon amant et Steven étaient prévisibles, se peut-il qu’elle soit idiote au point de ne pas l’avoir réalisé ?

« Est-ce qu’on peut s’extraire à présent de ce schéma ? Il devient redondant. » Je suis rancunière, ce n’est plus à prouver. A partir de là et la proximité qu’elle entretient avec Amos n’aidant rien, notre relation n’est pas vouée à s’apaiser. Est-ce qu’elle oublie que, le jour de notre rencontre, elle m’a braquée contre une voiture avant de tenir un flingue contre la tempe de l’homme que j’aime ? « J’imagine que les choses ne sont pas aussi transparentes là-bas et qu’il y a une tonne de prétendants ne demandant qu’à reprendre la couronne de la reine du bal que tu as réussi à obtenir. » - « Je vois pas de quoi tu parles. » Le Club et tout ce qui y a trait, je n’en discuterai pas en sa présence. « Mais ici et concernant ton couple et ta famille, ça n’est pas le cas. Alors tu peux arrêter de marquer ton territoire à tout va. Ce qui est naturel chez les bêtes prend rapidement des airs toxiques par chez nous. » - « Parce que tu es une spécialiste en ce qui concerne le couple et la famille, c’est ça ? » La sienne tombait en miette lorsqu’elle a quitté le pays. Mon couple est plus sain et plus solide que le sien ne le sera jamais, quoi qu’elle en pense et quoi qu’elle ait à dire sur le genre de femme que je suis. « Tout comme toi aujourd’hui, je fais des efforts, beaucoup d’efforts. Ca n’impliquera jamais pour autant de courber l’échine et de dire amen à toutes tes insécurités. Je voulais être sûre que c’était clair pour toi. » - « Tu sais ce qui sera en revanche toujours vrai ? » Je pose une main sur la tête de mon bébé qui s’agite entre mes bras. « Que tu es chez moi. » Dans cet appartement et, de façon plus générale lorsqu’il est question d’Amos, quoi qu’elle pense de ma possessivité. Nous la partageons, lui et moi. « Quoi que tu en dises, quoi que tu penses du genre de personne que je suis, c’est à toi de t’adapter à moi. Pas le contraire. » Dans les faits, c’est plus subtil puisque pour le bien d’Amos, je ne veux pas non plus d’une guerre ouverte. Mais il n’en reste pas moins vrai qu’elle a plus à perdre d’une mauvaise entente entre nous que moi. « Alors tu peux garder tes grands airs, Olivia. » Dans ma bouche, son prénom a des allures d’insultes. Moi, je me contente de jeter un coup d’oeil à ma montre, espérant un retour d’Amos qui signera la fin de mon calvaire. Elle a vu Micah. Elle peut s’en aller maintenant, non ?





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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyJeu 28 Avr 2022 - 23:44



Olivia Marshall & @Raelyn Blackwell :l:

Je ne m’attendais pas à mieux, dès lors qu’Amos avait quitté la pièce et que la réalisation avait été faite qu’il serait ainsi donné à sa fiancée l’occasion pleine de dicter les conditions de ce qui allait s’ensuivre. Je ne m’attendais à rien de plus affable, non, rien de moins lassant non plus mais l’anticiper ne rendait pas la chose plus facile à tolérer. Ce n’était pas comme cela que j’aurais voulu rencontrer Micah. Pas comme cela que j’aurais aimé souhaiter la bienvenue à la fille de mon plus vieil ami ; de loin, et sans pouvoir ne serait-ce qu’effleurer les doigts qu’elle continuait de tendre en des directions inconnues au-dessus de son berceau. Ce n’était pas en étant mise à l’écart d’entrée de jeu et sans aucune marge de manœuvre possible afin que je puisse découvrir celle qui ne serait pas ma filleule, et cela n’avait pas été surprenant, sans que cela ne change quoique ce soit à l’affection que je lui portais déjà simplement parce qu’elle était la fille d’Amos. La fille de celui qui resterait à jamais parrain de la mienne. Ce n’était pas non plus l’image que j’aurais aimé lui renvoyer, à l’aube de son premier mois d’existence. Car les enfants avaient la connaissance de tout et surtout de l’invisible, entendant ce que nous leur taisions, devinant ce que nous leur cachions. Combien de temps alors ? Combien de temps avant que Micah ne le ressente d’elle-même, l’inexistence d’espace serein entre sa mère et moi au sein duquel pouvait-elle se reposer sans n’avoir à se soucier de rien ? « Ce qu’on prévoit c’est notre affaire. » Je ne m’attendais pas à mieux, non, que de voir Blackwell transformer cet instant en un test de sa part, une épreuve qui n’avait pas lieu d’être. Il était pour autant peu question de m’y soumettre autrement qu’en demeurant moi-même et je devinais les nerfs de la jeune mère logiquement moins aguerris que les miens, quelques semaines à peine après son premier accouchement. Étais-je supposée m’en soucier ? Je ne le pensais pas. C’était autre chose que je continuais d’appréhender silencieusement pour l’instant, autre chose qui m’interpellait davantage et qui ne faisait que rester en sourdine sur l’instant, la laissant libre en retour de s’exprimer et de s’épancher, de fulminer et de prétendre pouvoir m’impressionner. « Je joue pas aux devinettes. J’attends que tu me dises si c’est le cas. » À moins de me méprendre, je n’avais pourtant entendu aucune question mais peut-être était-elle trop habituée à claquer des doigts pour recevoir les réponses qu’elle imaginait comme lui étant dues. Ce qui ressemblait à des inquiétudes de sa part concernant mon retour en ville me surprenait quoiqu’il en soit tant ces dernières paraissaient dissonantes, futiles et sans doute même teintées d’égocentrisme auquel aurais-je déjà du être habituée la concernant. Jacob et moi-même avions tenté de quitter Brisbane, l’impression d’y étouffer et d’y avoir tout perdu soudainement plus pesante que ce que nous avions été en état de supporter plusieurs mois auparavant. Je ne pouvais le nier : Amos, en sa figure fraternelle de laquelle ne m’étais-je que rarement éloignée depuis mes dix-sept ans, n’avait pas pu faire autrement que me manquer durant cette période. Ce n’était pas à elle de l’entendre cela dit, pas plus qu’elle ne figurait sur la liste des personnes à informer des raisons de notre retour. Depuis quand étions-nous devenues intimes à ce point, Raelyn ? Le sarcasme s’agitait derrière mes lèvres que je ne fis qu’ourler d’un sourire imperceptible destiné à taire le tout afin que Micah retrouve sa quiétude dans le creux de ses bras.

Ce que je me laissais aller à partager par la suite fut sans doute pour elle également, plus que pour sa mère ne mettant guère du sien pour tenter d’assainir la situation. Les choses l’étaient, assainies et équilibrées, entre Amos et moi et si j’espérais qu’il soit conscient de ne m’être aucunement redevable, je ne me sentais pas plus endettée envers Blackwell de quoique ce soit.  « Parfait. Et ça doit pas se reproduire. C’est fini l’époque où vous fomentiez des petits plans dans votre coin. » « Encore une fois, ce n’est pas avec moi que tu dois voir ça. » fut la réponse la plus civilisée que je me permis de glisser entre mes dents, les yeux plissés et le soupir retenu. Elle les comprendrait, n’est-ce pas, les sous-entendus qu’elle n’aimait pas mais qui n’étaient rien d’autre que cristallins d’intelligibilité. Rien n’avait jamais été fait dans son dos me concernant pour la seule et unique raison que, moi, je ne lui devais rien. Les motivations d’Amos avaient été multiples de ne pas la mêler à ce dont désespérait-il lui-même de s’extirper ; elles ne me regardaient pas pour autant et je trouvais cela ironique, dans le fond, qu’elle vienne s’en plaindre à moi, entre tout autres. Les choses avaient bien changé, en outre. Une autre qu’elle et sans doute aurait-elle pu apprécier entendre que le dernier plan dont il m’avait fait part avait résulté à cette bague ornant désormais délicatement son annulaire gauche. Mais elle n’était pas comme les autres, n’est-ce pas, et sa possessivité exacerbée ne demandait sans doute pas à être nourrie davantage de prétextes qu’elle semblait toute disposée à se fournir à elle-même. « Je vois pas de quoi tu parles. » Évidemment que non. La réplique était attendue, je ne m’y attardais pas. « Parce que tu es une spécialiste en ce qui concerne le couple et la famille, c’est ça ? » Celle-ci en revanche aurait pu m’atteindre en plein cœur et peut-être le fit-elle, ne me donnant simplement pas l’impression d’en souffrir d’une quelconque manière, juste de savoir que cela aurait pu être le cas ; avant. Qu’elle provienne d’entre ses lèvres, aussi, ne pouvait faire autrement qu’aider et je me contentais de plisser les yeux un instant, presque songeuse avant d’esquisser un fin sourire. « J’ai mon lot à gérer, comme tout le monde. » Oserait-elle me dire le contraire, elle qui semblait mettre un point d’honneur aujourd’hui à me lester d’une partie du sien ? « Je ne tiens personne responsable pour ce qui concerne le mien, en revanche. » Contre sa poitrine, Micah remua et émit quelques bruits de nouveau, inconsciente de la légèreté de ses interventions venant équilibrer le tout, minuscules, imprévisibles, éclairs de lumière heurtant l’acier du réel.

« Tu sais ce qui sera en revanche toujours vrai ? Que tu es chez moi. » Un sourcil s’arqua alors que, lui tournant le dos, la pulpe de mon index glissa sur le vernis de la table trônant au milieu de la pièce, immaculée du moindre grain de poussière. « Mais pas tout à fait, pas vrai. » Ça n’était pas une question, pas plus qu’une demande de précision dont je ne pensais pas avoir besoin, pas venant d’elle. « Quoi que tu en dises, quoi que tu penses du genre de personne que je suis, c’est à toi de t’adapter à moi. Pas le contraire. » Un rire silencieux s’échappa cette fois-ci, s’empêchant de suinter de sarcasme car sincèrement délié alors que je retrouvais son regard, au loin, écartant sans emphase les bras, les paumes vers le haut. « T’as un flic dans ton salon. Tu ne crois pas que c’est un peu tard pour te montrer aussi catégorique ? » Qu’elle soit prête à l’admettre ou non, il me semblait que l’adaptation en question se révélait être mutuelle depuis de trop nombreux mois pour que l’assurance teintant ses inflexions ne sonne autrement qu’absurdement. Ses principes concernant les gens de mon espèce, je la laissais les revendiquer sans qu’ils ne m’atteignent, elle pouvait s’en rassurer. Elle semblait pour autant capable de les glisser sous le tapis du bout de son talon avec plus de facilité qu’elle ne se l’accordait ; qu’elle me laisse le faire.

« Alors tu peux garder tes grands airs, Olivia. » Bientôt, Amos rentrerait et sans doute n’aurais-je que quelques minutes afin de le féliciter de nouveau et le complimenter de vive voix avant de m’effacer, comme elle semblait si désireuse de me voir m’y employer dès cet instant. Je n’étais ni ignorante ni naïve, l’échange demeurerait impossible si l’autre persévérait à se montrer sourde. Et pourtant. « Je sais qu’il est inquiet aussi. » finis-je ainsi par laisser échapper dans un souffle sobre, laissant mon regard traîner vers le sien, étrangement teinté d’autre chose que de défiance ou de détachement, comme un aveu que je lui faisais car je m’y autorisais finalement, car je ne me sentais plus forcée de tout garder sous le sceau d’un non-dit qu’elle n’ignorait de toute façon certainement pas. « Et qu’il a besoin d’une balance peut-être. D’être rassuré en tout cas, pas conforté dans l’idée que tout autour de Micah puisse devenir une menace qu’il n’aurait pas su voir venir. » Une menace prenant sa propre forme avant tout, ou celle d’erreurs qu’il s’imaginait déjà commettre ; mais pour l'apaiser de ce côté, je ne doutais pas d'elle. Mais une menace également qui n’avait pas à être transvasée en son entourage, sa famille ; ou moi pour ce qu’il en était. Ce n'était pas pour moi que je me permettais ses mots pour autant et j’osais espérer qu’elle sache l’entendre, sur l’instant ou plus tard, une fois la rebuffade passée – je l’imaginais déjà. « Essaie de l’aider avec ça, tu veux ? Parce que t’as raison, ça, c’est pas mon rôle. » Et je soupçonnais que rien de tout cela n’était facile pour elle non plus et la jeune mère qu’elle était. Je devinais que ses occupations professionnelles finissaient de couronner le tout d’un poids supplémentaire que je ne pouvais qu’imaginer. Mais c’était d’Amos dont je me souciais, et pour lui que j’abaissais les armes provisoirement. « Félicitations, Raelyn. » conclus-je finalement en un haussement d’épaules alors que mon regard dériva de nouveau vers le visage de Micah enfoui dans son cou. « Ça aurait pu se limiter à ça. C’était mon seul agenda. » Peu importait à quel point désirait-elle continuer de me voir comme une ennemie à abattre, je n’étais pas du genre à accepter les rôles que l’on me forçait à jouer.
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Amos Taylor
Amos Taylor
le faiseur de rêves
le faiseur de rêves
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ÂGE : 46 ans (02/05/1977)
STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021.
MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales.
LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse.
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POSTS : 7245 POINTS : 0

TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre.
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RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96Midas #4Anwar #2Rhett #3Abramos #1Samuel #1Chad #5 › Atlas 7#

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Amelyn 96 ⊹ I was lost until I found me in you. I saw a side of me that I was scared to, but now I hear my name and I'm running your way. I still look at you with eyes that want you. When you move, you make my oceans move too. It's my desire that you feed, you know just what I need. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Atlas #7 ⊹ I am the key to the lock in your house. That keeps your toys in the basement. Do not cry out or hit the alarm, you know we're friends till we die.

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Taylor & Sterling Chad #5 & Midas #4 & Samuel #1 & Abraham#1 ⊹ By faith, being moved by the fear of God, he made ready an ark for the salvation of his family

UNIVERS ALTERNATIFS :


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Amelyn UAchp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 12345678910111213


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Message(#) Sujet: Re: a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) a lot like yesterday, a lot like never (raelyn) EmptyLun 23 Mai 2022 - 13:39






A LOT LIKE YESTERDAY, A LOT LIKE NEVER
J’ouvris la porte de notre appartement de couverture avec le sourire. J’étais heureux de la voir et de lui présenter notre fille. J’espérais que, quoiqu’elle ne cautionne pas ma relation avec Raelyn et qu’elle ne comprenne pas mon choix par rapport à Sofia et son sort, elle reparte avec la conviction que ce n’était pas un abandon, que ça n’était pas une idée folle, que notre amour était ce dont j’avais besoin. A aucun moment, a la genèse de notre relation, je n’ai triché sur mes sentiments. Je n’ai menti à quiconque - pas même à moi - sur tout ce que m’apportait. Je l’ai souvent comparée au printemps - le mien - époque du renouveau et, aujourd’hui, la preuve s’étend tout autour de nous. Elle se dégage de nous grâce à une aura de complicité qui n’échapperait qu’aux jaloux et aux suspicieux. Olivia est-elle de cette catégorie ? Non ! Elle s’inquiète par affection comme le ferait une amie. J’en avais donc déduit, après l’accolade de rigueur, bien que moins expansive qu’à l’habitude par respect pour ma future épouse, j’avais bon espoir que cette visiste se déroule au mieux. Toutes les planètes semblaient parfaitement alignées jusqu’à ce que le devoir professionnelle m’appelle. Une urgence, paraît-il. Malgré ma contrariété, j’eus à peine le temps d’embrasser ma fille, Raelyn et Liv et de promettre que je ferais au plus vite que mon téléphone vibrait à nouveau dans ma poche. J’ai couru jusqu’au casino plus vite qu’un pilote de formula one sur un circuit. Fort de ma sobriété, j’ai pris des risques sur le chemin, roulant trop vite et grillant quelques feux oranges (jamais rouges). J’ai couru vers l’Octopus et, pour cause, j’ai un mauvais pressentiment. Liv et Rae ne s’entendent pas et l’inverse n’arrivera jamais. J’aurais aimé. J’aurais adoré que nous puissions former un quatuor - Callum étant l’un des nôtres - inséparable et oeuvrant tous et toutes pour le même objectif. Qu’il soit illégal ou non, peu nous aurait importé. Ce qui aurait compté pour nous, c’était le respect, la loyauté et l’amitié nous unissant. Or, je ne suis ni naïf ni stupide. Aussi, me dépêcher est à mes yeux le seul moyen d’éviter que la rencontre ne tourne au vinaigre, sans doute par ma faute. Je m’y suis mal pris les concernant. Je ne peux malheureusement revenir en arrière et, en outre, selon mes obsessions, certaines de mes décisions ne sont pas à regretter… ni hier, ni demain.

Durant mon absence, j’ai adressé quelques messages à ma complice afin de prendre la température. Je lis dans son regard, mais j’ai aussi appris à deviner les émotions cachées derrière les rares textos que nous nous envoyons. Elle est transparente avec moi. Elle l’est plus que je ne le suis. J’y travaille, mais ce n’est pas toujours probant. Ce qui l’est, par contre, c’est le soulagement que je ressens dès lors que je stationne la voiture dans la rue de l’appartement. Ce qui ne l’est pas davantage, c’est le sentiment indéfinissable qui m’a transpercé le coeur après avoir capté des phrases que j’aurais souhaité ne jamais entendre. Toujours dans le hall, je me suis crispé jusqu’à serrer les poings. Mu par une curiosité malsaine, je ne me suis pas annoncé. Je suis resté dans l’entrée, droit comme un I, sans broncher, animé par un mélange de frustration et de colère. C’est une bataille de coq à laquelle j’assiste. L’un et l’autre se débattent avec leur place et leur rôle dans mon existence et, c’est à mon sens, une perte de temps. Elles en ont… différemment, parce que je les ai choisies. A quoi bon souffler à la jeune maman, par le biais de sous-entendus, que ma “soeur” sera toujours là ? Que ma future épouse n’aura d’autres options que de composer avec elle ? De plus, à quel moment mes confidences à mon amie sont-elles partageables ? De quel droit s’en sert-elle pour dispenser des conseils à Rae ? C’est, globalement, le meilleur moyen de déclencher une dispute dans mon couple. Est-ce son but ? Est-ce bien malin alors qu’un poupoun dort dans son berceau à quelques centimètres de ces coups bas ? J’ignore si je suis objectif, mais je déteste ce que j’entends et, cheminant dans leur direction, mes traits sont fermés. «Elle sait où est son rôle.» ai-je lancé en me débarrassant de ma veste pour la poser sur la chaise de la salle à manger factice. «Mieux que moi. Ce qui veut dire mieux que toi, Liv.» Je lui ai jeté un regard noir qui m’a déchiré le coeur. Je déteste quand nous sommes en désaccord, mais si je nourris à son égard une profonde affection, mes priorités ont été bouleversées il y a près de deux ans et demi aujourd’hui. «Elle sait comment m’aider et je pensais que toi aussi.» L’affrontement est rude : nous sommes deux forts caractère, ma soeur d’armes et moi. A tout peser, j’aurais préféré que cette altercation se déroule sans témoin, sauf que j’ai passé une mauvaise journée, que j’ai eu à gérer plus d’imprévus que mes émotions en sont capables sans une dose d’alcool et, par conséquent, je n’ai aucune envie de prendre des pincettes. «Au moins, tu n’as pas oublié de la féliciter.» ai-je conclu en m’approchant de Rae pour embrasser son front et m’assurer que ma fille, dans ses bras, est aussi paisible qu’à l’heure où je l’ai quittée. Le cas échéant, cela signifie que la maman n’a pas été impactée par les propos tenus et que j’ai raté. «Tout va bien ? » me suis-je inquiété en la dévisageant. A priori, elle est irritée, mais pas colérée. J’ai donc considéré que l’heure était au congé tant pour l’invitée que pour nous et, doucement, lui jurant que nous reparlerons de cette altercation, j’ai raccompagné Olivia vers la sortie.





--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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