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 even when the water's cold

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Message(#) Sujet: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyLun 1 Juil 2019 - 17:39


Il s'est enfui le morveux, il est passé sous les tables, il s'est caché derrière le chevalet, il gigote et il s'esclaffe, il est partout et je sais qu'il m'observe du coin de l'oeil, qu'il se marre Noah, qu'il sait faire que ça.

L'atelier est plongé dans le silence du matin, il est encore tôt. Y'a pas un étudiant d'arrivé, j'ai le temps de prendre le temps justement, de préparer du café, d'errer à travers le matériel, de foutre un peu plus le bordel plutôt que de le ranger. Un pinceau par ci, de l'aquarelle par là. Y'a les restes d'une classe de la veille où Dannie était allée all in avec l'art abstrait, où elle avait déroulé des papiers de plusieurs mètres au sol pour que les gens puissent y peindre avec leurs mains, leurs orteils, qu'ils s'imprègnent, qu'ils s'amusent plutôt que de penser à la technique. Et je me perds dans mes pensées un peu trop longtemps apparemment, à jauger du regard les différents motifs qui s'égarent à mes pieds, lorsque j'entends Noah dans l'angle qui soupire de plus belle. « Maman? » qu'il demande, excédé, il est disparu dans le décor et il s'impatiente. Un fin sourire amusé se dessine sur mes lèvres quand je finis par me redresser, faire un bref examen de la pièce des prunelles sans y dénicher le moindre indice de sa localisation. « C'est bon, t'as gagné, tu trouves toujours les meilleurs endroits pour te planquer, on peut partir là? » la mère qui sonne beaucoup plus comme l'enfant, me direz-vous. C'est que l'heure avance, qu'il doit mine de rien filer en classe le petit, que si j'ai absolument pas une seule graine d'autorité envers lui, ça au moins, ce genre de limites-là, je peux m'y raccrocher.

« Faut que tu dises le discours au complet avant. » il insiste, toujours impossible à trouver, seule sa voix blasée qui me relance. « Sérieux? » et la mienne, faussement outrée, lorsque je laisse échapper un rire entre deux soupirs. Je racle ma gorge, fais quelques pas, tente de repérer ses baskets sous une structure, crois entrapercevoir l'ombre de sa silhouette un peu plus loin, vers la réserve. Et mes pas avancent avec lenteur. « Honorable Noah Scott McGrath, premier du nom. Je suis heureuse, que dis-je, honorée de pouvoir participer à cette partie de cachette avec toi. Ton talent à trouver les meilleurs endroits où te - » mes mots défilent comme s'ils avaient été appris par coeur, ce qui est entièrement vrai. Ce n'est que lorsque j'arrive à la hauteur de ce que je croyais être mon fils et sa condescendance que je réalise, horrifiée, l'amas de deux corps emmêlés, dénudés. Et la tête d'Auden qui se dégage de l'étreinte qu'il ne semble pas le moins du monde gêné d'assouvir en plein atelier de bonne heure. Évidemment, c'est à ce moment que mon gamin décide de sortir de sa cachette, et de se ruer vers mes mollets, excédé que je n'ai pas terminé mon plaidoyer à son intention. « - woah, non, changement de plan, on ferme les yeux et on compte jusqu'à 1000. » ma main se plaque sur son visage question de bloquer sa vue. Le môme de 8 ans que j'essaie de préserver quand, en ayant le Williams dans les parages, c'est peine perdue.

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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23430 POINTS : 360

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyMar 2 Juil 2019 - 18:40



Even the water's cold

@Ginny McGrath @Raelyn Blackwell

Je sais pas trop comment ni pourquoi on a atterri dans l’atelier, mais mon petit doigt me dit que ça avait un rapport avec le fait que je voulais balancer à Ginny que j’avais touché ses pinceaux avec mes fesses sans le vouloir. Juste pour voir sa tête perdue une fois de plus, parce que c’est beaucoup trop drôle pour que je passe à côté. L’autre partie de l’équation consiste seulement à ramener quelqu’un à l’atelier, et la blonde de Spring Hill semble toute indiquée dans ce genre de situation. La dernière fois on a été coupé dans notre élan par un livreur de pizza qui n’en était même pas un, alors cette fois ci on commande plus rien et on se débrouille par nous même, au milieu de la peinture et de tout le bordel. C’est mon élément, je gère carrément le truc si on omet le nombre de fois où mon dos s’est retrouvé sur une toile tout sauf sèche. Ok, Dannie va me tuer mais si c’est que Dannie ça va je gère, trois jours à baisser les yeux quand elle passe et tout sera oublié. Par contre si c’est Ginny elle va m’en parler jusqu’à la fin de mes jours avec sa voix de crécelle et sa face d’ange qui attendrie toutes les mémés du quartier ; si Ginny veut me tuer je creuserai ma tombe avec elle. Mais de toute façon c’est le milieu de la nuit donc hey pas moyen que Ginny ramène ses fesses dans le coin, ni aucun des autres abrutis de la galerie. Juste Raelyn et moi, dans chaque recoin de l’atelier. Encore et encore. Pas b’soin d’expliquer du coup je pense, tout le monde a compris que je lui apprends pas à colorier.
Là où ça a excalated quickly c’est quand on a commencé à voir les premiers rayons du soleil et entendre les putains d’oiseaux gazouiller. Pourtant, on s’était plutôt bien calés sur une table, j’avais tout envoyé valser d’un coup de main et avais déjà prévu de pointer le chat du voisin du bout du doigt. Tout était genre, carrément parfait. Sauf que j’avais oublié que j’étais con l’espace d’un instant, et que j’étais trop concentré dans mon truc pour entendre tout le reste. Et que j’ai pas entendu la voix de crécelle de l’autre côté de la porte par contre j’ai carrément bien vu la petite tête d’un Noah innocent rentrer comme si de rien n’était. Puis qui dit minimoys dit maman minimoys toujours derrière, et franchement elle lançait carrément des flammes avec ses yeux la petite McGrath. Ciao adios I’m done. Cette fois ci je demande pas à la troisième roue du carrosse de se joindre à nous parce que même moi je trouverais ça glauque. Même moi ! c’est pour dire. Du coup je me la joue scène de film qui part en gênance absolue et me racle la gorge - comme si ça allait changer quelque chose.  « - woah, non, changement de plan, on ferme les yeux et on compte jusqu'à 1000. » Ouais c’est un bon plan ça, parce que le temps que je retrouve mes habits dans tout ce bazar il lui faudra au moins compter jusqu’à mille.
Je crois que si j’avais pu partir en sautant sur le toit c’est carrément ce que j’aurais fait, sauf que je suis dans mon propre atelier alors faudra bien que je revienne un jour ou l’autre. Si Ginny me tue pas avant. Elle va carrément me tuer avant. Je laisse Raelyn sur sa table parce que sur le coup reproduire le schéma avec Jack Epstein m’aurait pas dérangé, la laisser toute nue face à Ginny n’est qu’une goutte d’eau dans mon océan d’emmerdes. Je souris simplement à la Mary Sue en face de moi parce que j’ai pas de conneries à balancer sur le coup si ce n’est un « Rhabille toi. » plus franc que je ne l’aurais voulu pour la blonde. Bon ça va, elle va s’en remettre. Totalement à poil et plus franchement gêné je pars en quête de mes propres habits et commence à zieuter le sol tout en priant que j’ai pas été assez con pour renverser de la peinture dessus. En attendant je comble la conversation comme je peux, parce que c’est carrément gênant. « Hey Noah tu comptes avec moi en italien ? Comme je te l’ai appris, hein ? Uno, du, tre, … » Et il continue tout seul la suite. Je savais que lui apprendre à compter lui serait utile un jour, j’avais tout prévu dans ma tête dans un sens. Il bégaye pour neuf et je rattrape le coup rapidos, il est sûrement la seule raison pour laquelle Ginny ne m’a pas balancé un pot de peinture à la gueule (ça et le fait qu’elle se serait cassée avant d’avoir pu le jeter) « Quattoridici, tu as du mal avec celui là. » Je lui parle comme quand on est tous les deux, j’omet le fait que y’a une Raelyn nue sur la table, un Auden nu dans la pièce et une Ginny vraiment vraiment vraiment très énervée. Je finis par relever ma tête vers cette dernière, un sourire sur le visage et une main me grattant les cheveux. « Euh McGrath ? J’ai mon boxer sur la poignée de la porte j’crois, tu peux me l’envoyer hein ? » Me demandez pas comment il a atterri là, j’en sais fichtrement rien.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyMar 2 Juil 2019 - 19:52



 
even when the water's cold
Raelyn Backwell & @Auden Williams & @Ginny McGrath

Jusqu’ici tout se passait très bien, je dirais même que cette soirée était un chef d’œuvre. Je n’étais pas du genre à découcher, préférant largement le confort de mon appartement et de mes draps en satin à l’idée de prendre le risque de me retrouver dans un taudis, mais ce soir, ou plutôt cette nuit, l’étreinte s’était prolongée jusqu’au petit matin, j’avais fait une exception. A vrai dire l’idée était plutôt drôle, parce que de base le message que m’avait envoyé Auden tentait sans trop d’effort de dissimuler une soirée de luxure derrière une "visite privée de la galerie dans laquelle il bossait et exposait", et il ne s’en cachait même pas. Il avait envie de jouer, il avait certainement envie d’emmerder quelqu’un aussi le connaissant, mais ça n’était pas mon problème. Alors j’avais répondu que j’adorerais avoir une occasion d’admirer son coup de pinceau, et c’est comme ça que tout avait démarré.

J’avais jeté un œil à la toile de gamine en entrant dans la galerie, moi qui pensais ne jamais pouvoir voir le résultat d’une séance de peinture qui datait de presque quatorze ans, j’avais déjà eu le loisir de l’admirer. Mais clairement, je n’étais pas là pour admirer gamine une fois de plus – ma vanité avait ses limites, et j’avais une toute autre vision du déroulé de la soirée que celle-ci. Auden aussi visiblement, puisque le terme peinture n’avait pas été prononcé une seule fois – sauf si on compte le moment où s’était appuyé contre une toile fraîche avant de lâcher un juron – et qu’il m’avait rapidement entraînée dans l’arrière-boutique, qui ressemblait à s’y méprendre à une salle d’art plastique de lycée. Avant d’avoir eu le temps de compter jusqu’à mille, et ce dans n’importe quelle langue, je m’étais retrouvée dépossédée de tout ce qui pouvait ressembler à un bout de tissu, sans délicatesse aucune. Je n’étais pas du genre à m’en plaindre, je risquais juste de mettre un peu de temps à retrouver toutes mes possessions une fois nos ébats terminés. La soirée s’était transformée en nuit, et à un moment je crois que j’avais perdu la notion du temps, emportée par l’ardeur du moment, et par mon corps qui se cambrait au rythme imposé par le peintre. Le canapé en cuir qui trônait dans un coin de la pièce s’était révélé être une surface de jeu confortable, et je crois même que nous nous étions endormis quelques heures, mais comme des adolescents testant l’interdit, nous avions exploré chaque coin de la pièce, pas de jaloux. Oui il me semble que j’avais dormi quelques heures, avant d’être à nouveau réveillée par Auden, prêt à reprendre du service, et c’est à ce moment-là que les choses avaient vraiment dérapées, puisque ni l’un ni l’autre n’avait réalisé que le jour commençait à pointer dangereusement le bout de son nez. Ni que le carillon de la porte avait résonné, et pas plus qu’une voix de jeune femme s’était élevée dans la galerie juxtaposée à la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Mais la porte s’ouvre, et c’est Auden qui, relevant la tête, me fait réaliser que nous ne sommes plus seuls. Bon, je ne suis pas exhibitionniste, même si dévoiler mon corps ne me gêne plus depuis des années, mais j’aurais préféré évier l’épisode gênant d’être surprise pendant l’acte, transpirante de la nuit que nous venions de passer, et mon brushing potentiellement un peu mis à mal par les frottements de la table sur laquelle je me trouvais, et autres surfaces planes. Mes yeux se posent sur la jeune femme qui vient d’entrer et sur…. Attendez quoi ? Sur l’enfant pendu à sa jambe ? Mon cerveau se met en mode pilote automatique alors que je m’assieds sur la table, ramènes mes jambes contre moi et mes mains devant ma poitrine pour tenter de dissimuler au maximum tout ce que ce gamin n’est certainement pas en âge de voir. « Woah, non, changement de plan, on ferme les yeux et on compte jusqu'à 1000. » Je déglutis, comprenant rapidement que ce décompte est une très bonne occasion pour chercher mes vêtement, mais finalement bien incapable de bouger. « Rhabille toi. » Merci Auden, vraiment, merci. J’avais complètement prévu de rester complètement nue et exposée face à un enfant, puis de lui expliquer que ce n’était pas grave que nous travaillions seulement sur une reconstitution du jardin d’Eden pour une peinture de sa mère. Mes yeux balayent la pièce, mal éclairée, à la recherche de ma robe, noire, et de mes sous-vêtements, noirs également. Ok je ne suis pas sortie de l’auberge. « Hey Noah tu comptes avec moi en italien ? Comme je te l’ai appris, hein ? Uno, du, tre, … » La petite voix de notre invité surprise commence à résonner dans la pièce, et je me demande si c’était vraiment le moment pour un cours de langue étrangère. « Putain. » Je n’arrive pas à retenir un juron, quand mes yeux ne réussissent pas à localiser le moindre bout de tissu m’appartenant. Tant pis pour le gamin, je ne suis pas sure qu’on soit à une grossièreté près. « Euh McGrath ? J’ai mon boxer sur la poignée de la porte j’crois, tu peux me l’envoyer hein ? » J’ai du mal à ne pas exploser de rire. Mais ça ne serait certainement pas du goût de la maman ours, et même moi, avec l’enfant dans la pièce, j’ai du mal à ressentir quoi que ce soit d’autre qu’une profonde gêne. Bon qu’elle se console, ça aurait pu être pire, j’aurais pu être moche après tout. Bon malgré tout, je veux bien admettre que même si le gosse est peut-être en âge de commencer à poser des questions sur comment on fait les bébés, c’était peut-être un peu tôt pour une démonstration en direct. Bon, Auden a l’air de la connaître, c’est déjà ça, ça diminue le pourcentage de chance qu’elle appelle les flics et qu’on se fasse coffrer pour exhibitionnisme. Et vu mes activités illégales, ça ferait tâche, de tomber pour ça. Finalement, je me décide à quitter ma table, positionnant mon corps derrière celui d’Auden pour le dissimuler ce qui, vu mon gabarit, est assez efficace. Dépassant la tête pour observer la jeune femme je me racle finalement la gorge. « Euh, ça t’emmerderait d’allumer la lumière aussi ? » Pas pour que tu puisse mieux mater, non, simplement que j’ai une chance de retrouver mes fringues monochromes.




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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyMer 10 Juil 2019 - 14:20


Ça faisait partie du deal, que je me répète, encore et toujours. Ça faisait partie du whole package d’avoir Auden comme associé, de m’être lancée là-dedans avec lui comme allié. Et y’avaient des journées où il rachetait tout le gars. Il était tellement brillant, tellement intelligent, il l’était à ce point que je me perdais dans son talent fréquemment. C’était pas du propre, encore moins de l’acceptable selon l’Académie, selon les vieux de la vieille. Mais son art, c’était exactement ce qui rendait l’art beau, ce qui le rendait raw, ce qui le rendait éclectique. Auden c’était un gamin dans un corps d’homme, c’était un bambin à peine plus immature que Noah (beaucoup plus) qui pensait qu’à se distraire, qui me rendait complètement folle tellement il était talentueux mais n’en avait rien à battre. Pourtant, à chaque jour, y’avait un moment où je m’arrêtais complètement de bosser rien que pour regarder ce sur quoi il travaillait. Rien que pour admirer à distance – le plus loin possible, en silence, totalement creep et assumée qui ne le réalise pas. Et à chaque jour également, y’avait un moment où un facepalm à son intention me semblait bien obsolète tant il était ridicule. Sauf que là, ça impliquait mon fils. Les risques du métier, que je me répète, en soupirant. « Rhabille toi. »  là au moins, on est sur la même longueur d’ondes lui et moi, quand mes iris évitent la silhouette de la fille qu’il a ramenée ici comme tant d’autres avant. Je perds pas mon temps à la détailler, je suis bien plus occupée à gérer les dommages collatéraux en plaquant ma paume sur les yeux de Noah qui se prête au jeu du compte à rebours comme un chef. « Hey Noah tu comptes avec moi en italien ? Comme je te l’ai appris, hein ? Uno, du, tre, … » j’aurais pu être attendrie, je l’avais très clairement été lorsque mon gamin était revenu tout fier pour m’apprendre ce que l’oncle qui sommeille en Auden lui avait appris entre deux ateliers – entre deux malaises plutôt, y’avait un long moment de ça. « Putain. » mais à la place, c’est un regard noir qui se lève enfin vers celle que j’ignorais parfaitement bien depuis le début, et qui n’aide absolument pas à sa cause. « Quattoridici, tu as du mal avec celui là. » ouais, et moi j’ai du mal avec le fait que tu prennes notre lieu de travail dans lequel on a investi temps et énergie et argent pour ramener tes conquêtes parce que t’es trop gêné de l’état dégeulasse de ton appartement, des montagnes de vaisselles à faire et des dizaines de DVDs de Tchoupi qui siègent pitoyablement sur ta table de nuit comme toute autant de reliques. Si mes iris pouvaient parler, ils auraient probablement dit un truc comme ça ; et sans prendre la moindre respiration à travers. C’est pour dire.

« Euh McGrath ? J’ai mon boxer sur la poignée de la porte j’crois, tu peux me l’envoyer hein ? » un temps qui semble durer une éternité et Noah qui reprend du nerf sur ce qui me semble tourner autour d’un 100 ou d’un 50, je sais plus, et Auden attire une énième fois mon attention. « Tiens. » du bout de l’index, pincé, comme s’il était aussi radioactif que quiconque ait erré trop près de Chernobyl de suite après l’explosion, je lui lance le bout de tissu. Sans même le regarder. Et le boxer. Et Williams. L’important ici reste qu’il se couvre, et qu’il arrête de se trémousser dans l’éclair de soleil à travers les rideaux qui rend sa masculinité un peu trop évidente pour mes yeux chastes et purs tentant de l’éviter au mieux depuis trop longtemps déjà. « Euh, ça t’emmerderait d’allumer la lumière aussi ? » ah c’est qu’elle parle maintenant. Et je me fais violence, parce que de l’entendre me donner des ordres du genre ne me plaît pas du tout, surtout parce qu’elle a eu près de trecento secondes pour se gérer toute seule sans demander d’aide à personne. Je suis pas ton chien, que je m’entends lui dire dans ma tête, mais la Ginny trop polie, trop léchée, trop contrôlée et contrôlable reprend du service, quand je ravale doucement, inspire en caressant distraitement une mèche perdue sur le front de Noah. « L’interrupteur est à ta gauche. » ce serait facile de la jouer bien passive agressive qu’elle ne l’est pas remarqué, qu’il soit si proche et qu’elle ne l’ait pas vu. Mais ce serait d’anticiper qu’elle a passé du temps ici à observer l’endroit alors que clairement, leur état suggère que de jouer les observateurs n’était pas leurs priorités. « On va aller faire du café. » que je finis par annoncer, quand le malaise s’est assez étiré, et que je m’assure de prendre Noah dans mes bras non sans partager un dernier regard soutenu avec Auden.



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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23430 POINTS : 360

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyVen 12 Juil 2019 - 23:37



Even the water's cold

@Ginny McGrath @Raelyn Blackwell

Bordel de cul de merde. Non pas cul Auden, enlève cul de ton vocabulaire pour les trois minutes à venir. Bon ok, deux. C’est déjà bien deux. J’aime bien emmerder Ginny au quotidien, c’est une véritable gymnastique mentale pour trouver de nouvelles idées pour embêter McGrath et faire de sa vie un petit enfer. Les gens ne se rendent généralement pas compte de tous les efforts que je dois produire pour en arriver à ce résultat, et à vrai dire cela ne me dérange pas vu que je n’en ai rien à faire de ce qu’ils peuvent penser. Là, pour la première fois de ma vie, j’ai presque l’impression d’être allé trop loin, d’avoir franchi la ligne que même moi je pensais bien trop lointaine. Si ça avait été avec un homme ça se serait mieux passé. Si ça avait sans Noah ça se serait mieux passé. Si ça avait été avec une nana qui serait partie en courant et en pleurs ça se serait mieux passé. Mais y’a rien de toute ça. C’est une putain de Raelyn qu’il y a à mes côtés et un Noah qui compte jusqu’à l’infini dans un italien parfait. Il a même pas d’accent, le con. J’aurais dû me faire payer les heures de cours faites entre deux peintures, je serais sûrement encore plus riche. Bon Picsou range ta calculette c’est pas le moment. Je vois bien au regard de Gin qu’elle est passablement énervée, encore plus que quand elle s’énerve avec tous les hommes de sa vie au téléphone pour un oui ou pour un non. Bizarrement c’est souvent pour un non quand même mais bon bref je dis rien, elle est à ça de nous enfermer dans la pièce et de balancer un spray pour tuer les moustiques. Elle en serait vraiment capable, je vous le jure, c’est pas vous qui avez affaire à un véritable noir pour la première fois de votre vie. Enfin si j’ai l’habitude de recevoir des regards noirs, c’est drôle et ça fait parti de mon quotidien. Mais pas le sien. Le sien c’est pas pareil. J’avais sûrement jamais autant merdé en quinze ans et pourtant j’en ai fait des conneries. Enfin, je pense que tant que je ne touche pas à Noah (ce qui n’arrivera jamais), je suis safe. C’est Ginny, elle va vite oublier, elle va vite tourner la page. Elle le fait toujours, c’est pourquoi c’est la seule qui arrive à me supporter dans le temps. Finalement elle arrêter de m’envoyer des éclairs avec ses yeux et je me rhabille aussitôt avec le boxer nonchalamment jeté et d’un pantalon ensuite. Le problème n’était pas réellement d’être nu face à elle parce que ça ne serait pas la première fois et que sur une échelle de un à dix j’en ai rien à foutre de l’échelle ; ni même de l’être face à Raelyn mais ça j’ai pas besoin de faire un dessin. Le problème c’est surtout le gosse, que j’avais pas envie de mêler à toute cette histoire. Il est le seul microbe de l’univers que je n’ai pas envie d’étouffer avec ses soit disant petits pois trop cuits qui sont en réalité des lentilles. Lui je l’aime bien. J’aime pas son prénom biblique à la con, mais ça c’est encore de la faute de Mary Sue j’imagine. « Euh, ça t’emmerderait d’allumer la lumière aussi ? » Et mes yeux qui se décalent aussitôt vers Raelyn alors que j’ai qu’un pied dans le pantalon et que je suis dans un équilibre plus que précaire. Elle a employé ce qui se rapproche le plus d’un ton mielleux pour elle mais pour moi cela me semble déjà bien trop agaçant. J’veux pas qu’elle emmerde Ginny, c’est mon jeu à moi et je partage pas. Maintenant ce sont mes yeux qui lancent des éclairs et pour la première fois de ma vie j’en veux à Gamine pour quelque chose. Elle aurait dû la fermer.
Ginny redevient Ginny et la voilà qui va faire du café. Comme si c’était étonnant. Tout le monde retrouvant deux personnes à poil sur son lieu de travail va ensuite leur proposer du café. C’est évidence. Bon sang McGrath. « Tu ferais mieux de partir Raelyn, elle va empoisonner ton café avec de la mort aux rats et même si t’en bois pas elle va tester le waterboarding sur toi. » J’essaye de rester calme ce qui m’étonne moi même, mais au fond de moi j’ai réellement envie de taper sur quelque chose et de renverser cette putain de table en bois au milieu de la pièce qui me fait voir rouge. En vrai je sais que Ginny ne ferait pas ça sur quelqu’un d’autre que moi. Le pire qu’elle pourrait faire à Raelyn serait de mettre deux sucres au lieu d’un, vous voyez le genre. Mais là j’ai genre vraiment envie d’avoir à gérer qu’un seul problème à la fois et sorry not sorry Ginny passe en premier. Pas parce que je la préfère, mais parce que d’un point de vue tactique c’est elle qui a les clés de la galerie que je perds quotidiennement et c’est aussi elle qui a le double de chez moi au cas où je les perde aussi. Et puis si je perds McGrath j’aurais perdu quinze années de ma vie à la travailler doucement chaque jour ; ça court pas les rues les Mary Sue.
Une fois mon pantalon enfilé, la ceinture bouclée et la braguette relevée je me dirige vers la galerie sans réellement en avoir quelque chose à foutre de ce que fait Raelyn avec ses habits, et peu importe si elle arrive à les retrouver ou non d’ailleurs. Je la mettrai à la porte à poil s’il le faut, va pas y avoir de sentiments là. Elle a enfin posé le gamin au sol et semble s’en prendre à la machine à café comme si elle portait tous les maux du monde avec elle. « T’as déjeuné Noah ? Y’a des chocopops encore si tu veux, tu peux manger avec les doigts directement. Il reste encore la surprise à l'intérieur. » D’accord oui bon ça va j’avoue tout j’utilise le gamin pour pas avoir à parler à McGrath. On fait tout ça à un moment ou à un autre, faut bien que les microbes servent à quelque chose quand même. « Deux sucres. » En vrai elle sait combien de sucres je prends puisque c’est elle qui me fait toujours mes cafés. La règle veut que si je m’approche à moins d’un mettre de la cafetière elle se met à surchauffer en mode Tchernobyl. Et si elle me sort pas le meilleur café du monde dans les dix secondes je l’éclate par terre. Donc on a décidé d’un commun accord que valait mieux pas que je sois de corvée de café. « … Steuplé. » Je grommelle à peine, parce que j’aime pas ce mot. Il m’emmerde.











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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(pré-liens)
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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptySam 13 Juil 2019 - 20:22



 
even when the water's cold
Raelyn Backwell & @Auden Williams & @Ginny McGrath

J’ai beau avoir une personnalité et un sens moral assez particuliers, j’ai beau être assez libérée lorsqu’il s’agit d’exposer mon corps, je ne aux dernières nouvelles pas une déséquilibrée mentale qui apprécierait le fait de s’exposer devant un gamin qui ne doit même pas avoir dix ans. La situation me met donc profondément mal à l’aise, même si bon qu’on se le dise le gosse n’a clairement pas eu le temps de voir quoi que ce soit qui pourrait réellement le traumatiser, et je rapidement sans trouver tout de suite mes vêtements je tente tant bien que mal de couvrir toute zone de mon corps classée moins de dix-huit ans. Bon, j’ai beau faire ce que je peux et ne pas avoir une opulente poitrine à dissimuler, je béni intérieurement la semi obscurité de la pièce et surtout je suis assez soulagée de voir la main de la mère se poser sur les yeux de l’enfant. Une fois le premier choc passé je tente de localiser mes vêtements sans succès, finalement assez pressée de couvrir mon corps nu et de quitter cet endroit. Les enfants me mettent mal à l’aise, ils m’ont toujours mise mal à l’aise, je ne sais pas comment agir en leur présence et je ne sais pas comment m’adresser à eux, pourtant à mon grand damne ma petite taille et mon visage qui a longtemps gardé des airs enfantins les a souvent poussés à aller vers moi. Je mets toute la diplomatie et la bonne volonté du monde dans une question qui me semble anodine, et pourtant, je récolte un regard noir d’Auden, et un air agacé sur le visage de la jeune femme. Finalement elle inspire un grand coup avant de me répondre d’un air bien plus mielleux que ce que je sais faire, même au maximum de ma forme. Elle a du self control en tout cas, je ne sais pas ce qui la lie à Auden, mais je suppose que pour le côtoyer de toute façon il en faut. « L’interrupteur est à ta gauche. » Je me contente de hocher la tête et de tourner mon regard sur ma gauche, à la recherche de l’interrupteur que je repère mais me garde bien d’activer tant que l’enfant est encore la pièce. « On va aller faire du café. » La maman ours attrape l’enfant dans ses bras et quitte la pièce, et je ne peux m’empêcher de me sentir soulagée, laissant mes bras retomber le long de mon corps et actionnant l’interrupteur. Je regarde autour de moi et localise enfin un soutien-gorge, puis un string que je me hâte d’enfiler. « Tu ferais mieux de partir Raelyn, elle va empoisonner ton café avec de la mort aux rats et même si t’en bois pas elle va tester le waterboarding sur toi. » En une phrase, me voilà congédiée. Je ne comptais pas rester pour planifier nos vacances à trois de toute façon, enfin quatre visiblement, mais ma fierté en prend quand même un coup, je pense que la nuit que nous venons de passer aurait mérité un peu plus de considération que ça.

Par contre d’un coup je suis prise d’un doute. Et s’il s’agissait de sa femme ou conjointe et de leur fils ? Ça expliquerait beaucoup de chose en fait, le comportement presque touchant – qui m’aurait touchée en tout cas si j’étais mièvre à en pleurer – d’Auden envers le gamin, sa subite froideur et sa hâte à me mettre à la porte. Non, la demoiselle ne m’avait pas parue assez énervée pour quelqu’un venant de surprendre son mari avec une maîtresse, mais son ex-femme peut être ? Ou juste une femme résignée aux infidélités ? Je l’observe passer la porte avant de regarde autour de moi pour enfin la mettre la main sur ma robe noire, que je retourne à l’endroit, constatant avec horreur une trace de peinture jaune. De la peinture. Sur une robe Valentino. Mon cœur se sert – façon de parler – en priant pour qu’il s’agisse de peinture à l’eau. J’en doute, mais laissez-moi y croire. Je l’enfile, ma merveille sacrifiée sur l’autel de la dépravation, en pestant, avant de m’observer sous toutes mes coutures : parfait, la trace en question se révèle être un amoncellement de traces de main, dont les doigts sont parfaitement distinguables, juste en dessous de ma fesse. Il ne manquait plus que ça : j’espère vraiment qu’il ne s’agit pas de sa femme, et pas de son fils. Je ne suis pas du genre à longer le mur ou à laisser paraître le moindre malaise, mais je n’ai pas assez dormi pour me faire alpaguer et hurler dessus de bon matin. Une fois habillée et mes escarpins enfilés je pousse doucement la porte de l’atelier, pour les trouver dans une scène de petit déjeuner familial avec café et Coco pops. La théorie de la famille déchirée se confirme, et je ne pourrais pas être plus pressée de quitter cet endroit. Je leur jette ce que pense être un dernier regard en passant à leur niveau, m’arrêtant un instant. « Je… Je vais vous laisser. » J’aurais pu tenter d’ajouter un peu de sarcasme, dans le style Je vais vous laisser à cette familiale touchante, mais cela serait juste gratuitement cruel, et pas mon style. Je m’applique à éviter le regard de la jeune femme et alors que je m’apprête à prendre congé, les yeux du gamin croisent les miens et un sourire se dessine sur son visage. C’est jamais bon signe ça. « Maman s’il te plait, la copine d’Auden peut rester prendre le petit déjeuner avec nous ? S’il te plait, dis ouiii » Je déglutis difficilement, tentant de garder un sourire de façade. Je savais que j’avais une raison de pas aimer les enfants. Les yeux du gamin passent de sa mère à moi, et heureusement que je n’ai pas de tasse de café, je me serais étouffée avec le cas échéant. Mes yeux se posent pour la première fois sur la jeune femme, et je ne sais comment interpréter le regard qu’elle me lance. "Tu vas poser tes fesses ici, prendre un bol de coco pops et pas décevoir mon fils" ou bien "Je suis déjà en train de réfléchir à toutes les façon dont je pourrais te tuer" ? Difficile à dire. Je suis difficile à impressionner ou à laisser pantoise, mais on n’est clairement pas sur le genre de situation que je maîtrise et dans laquelle je suis à l’aise. Faites que ça ne soit pas sa femme. « Je.. » J’ai envie de disparaître dans le sol, ou dans un nuage de fumée pour retrouver mon appartement. Et voilà que l’enfant me regarde avec ses yeux de chat potté. J'ai toujours la marque de peinture sur ma fesse, comme si c'était pas suffisant. S.O.S. Help me.


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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyLun 29 Juil 2019 - 19:34


La fuite à la cuisine est de loin l’une des meilleures idées que j'aurais pu avoir depuis bien longtemps. Noah sur les talons, c’est le plus doux et le plus rassurant des automatismes que je lance en même temps que la machine à café. Bien sûr que je fais exprès de faire plus de bruit qu’il ne faut, que j’ouvre tous les placards, les referme d’emblée. J’ai pas à assister à ça, j’ai pas à endurer ça, et pourtant Auden prend son pied à toujours aller plus loin, toujours énerver plus fort. Je croyais qu’à un niveau, il saturerait, j’espérais vraiment qu’il atteindrait un jour le pire de tous les échelons, qu’il se moquerait de moi jusqu’à l’obtention de la note parfaite pour finir par se complaire dans la place de celui qui a battu tous les autres et qui n’en démordra pas. À ça, j’étais prête, à pas mal tout je croyais. M’associer avec lui était synonyme d’un gros, d’un immense risque, mais je m’appuyais sur le fait qu’il était absolument idiot et tout aussi con, mais qu’il n’était pas méchant. Qu’il n’était pas foncièrement cruel ; un gamin dans un corps d’adulte, une immaturité qu’il étale sur ses rôties le matin le sourire à deux balles aux lèvres. Mais quand mes iris trouvent ceux de Noah qui évolue dans la cuisine comme si de rien n’était, ça me met mal, très mal. Ils avaient une cool relation tous les deux, ils s’entendaient bien, mon fils lui faisait plus confiance qu’il ne le méritait, mais ensemble ils formaient un duo atypique, un duo tout de même. Un truc différent, solide, parfaitement imparfait. Y’avait du bon là-dedans. Par contre, si Auden impliquait ma terreur dans ses horreurs à lui, ça allait plus du tout être possible.

Et je rumine, et mes gestes sont secs, et je sais que Williams vient d’arriver dans la cuisinette à la seconde où il passe la porte tellement l’ambiance s’alourdit. Je reconnais son pas particulier sur le linoléum, je l’entends respirer inégalement, je sais vers qui il se dirige avant que Noah ne le salue de sa voix de gamin forever amused, je sais ce qu’il dégaine comme drapeau blanc avant que l’emballage de ses céréales fétiches ne craque sous ses doigts encore tachés de la peinture de son cours de la veille. « T’as déjeuné Noah ? Y’a des chocopops encore si tu veux, tu peux manger avec les doigts directement. Il reste encore la surprise à l'intérieur. » toujours dos à lui, toujours dans ma tête aussi. « C’est pas lui que tu dois amadouer. » mais c’est peine perdue quand je fais volte-face pour voir à quel point ma propre chair, mon propre sang me trahit effrontément, les deux paumes enfouies dans sa dose de glucides quotidienne. Il a les dents tartinées de chocolat quand il lève la tête vers moi Noah, il sait qu’il joue à un jeu politique dangereux, mais il se contente de se gaver en attendant que la tempête se lève. « Deux sucres. » mon sourcil se hausse, maintenant qu’Auden tourne la tête vers moi. « … Steuplé. » et mes bras eux, ils viennent se croiser sur ma poitrine le temps que je le toise, que je le lâche pas du regard avant que lui-même détourne les yeux – ça n’arrivera pas, ça n’arrive jamais, mais je ne peux pas me blâmer d’essayer à chaque fois un peu plus longtemps. « Tu préfères un sucre, un miel. Deux sucres ça te donne mal au cœur direct. » que je corrige, m’activement finalement en passant devant lui pour ouvrir la porte du réfrigérateur, attrapant la cruche de lait et le carton de crème. Mes yeux reviennent se plonger dans les siens quand son infusion a fini de couler, et que contrairement à ce que je lui ai rappelé, son café du matin ne sera pas comme il le préfère. Les deux sucres synonymes de haut le cœur tombent un après l’autre dans sa tasse, le lait suivit de la crème remplissent à rebord de liquide. Je lui tends son dû à la seconde où sa conquête entre nous rejoindre.

Elle bégaie, elle veut partir, je la regarde même pas, rangeant des pots de confiture dans le frigo comme si ma vie en dépendait. « Maman s’il te plait, la copine d’Auden peut rester prendre le petit déjeuner avec nous ? S’il te plait, dis ouiii » et un soupir, un long, que je cache la tête derrière les énièmes bouteilles à demi-pleines se perdant sur les étagères avant de refermer le tout pour observer mon fils qui se croit lui aussi au-dessus de tout. « Je sais ce que tu fais bonhomme. » il tente de mettre en place une diversion le gamin, il est vil et rusé, il veut s’assurer que les adultes parlent le temps qu’il se bourre de céréales. Et même pas qu’il s’en cache, quand je remarque le jouet auquel il s’attaque maintenant. Inspire Ginny, c’est toi l’adulte ici apparemment, act accordingly. « Il va falloir qu’on en vienne à un système Auden. Ou que tu paies un extra si tu utilises l’atelier comme ton appartement. »



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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyMer 31 Juil 2019 - 19:51



Even the water's cold

@Ginny McGrath @Raelyn Blackwell

C’est carrément de pire en pire. C’était prévisible parce que y’a trop de femmes regroupées dans un si petit espace pour que tout se passe bien, mais je n’aurais jamais cru que ça pourrait se passer aussi mal. Parce que même moi je crois que je suis gêné, et c’est pour dire. On atteint vraiment des sommets et vu que personne ne m’écoute la gênance ne fait que s’accroître. Parce que non, bien sûr que non, Raelyn n’est pas partie. C’aurait été trop beau, trop simple. Foutue Gamine. Elle n’en fait qu’à sa tête, comme toujours. C’est un trait de caractère que je sais apprécier à sa juste valeur en temps normal mais aujourd’hui les circonstances sont différentes et cela ne me fait pas rire. Je dirai sans doute autre chose dans les jours à venir mais à l’instant présent j’ai seulement envie de tourner la page et oublier la blonde pour un temps. De toute façon elle reviendra vers moi, c’est ce que font toutes les femmes non ? Et si elle ne revient pas je comblerai son absence autrement. Elle est loin d’être indispensable à ma vie de toute façon. Je ne la connais pas si bien que ça et elle non plus apparemment, sinon elle n’aurait pas eu cet air faussement outré quand je suis sorti de la salle. Elle n’aurait pas non plus osé revenir vers nous pour nous dire au revoir. On dit pas au revoir au gars qui vient de vous laisser nue dans une salle ni à la femme qui vous a découvert ; les gens normaux ne font pas ça. Les gens normaux sont bien ennuyants, aussi, mais ce n’est pas le moment pour lui faire des compliments détournés. J’en ai pas envie. Elle est dans mon dos de toute façon et je suis déjà bien trop occupé avec mes Coco pops pour me retourner. Tout aurait pu se passer pas trop mal si Noa n’avait rien ajouté mais au fond je suis bien incapable de lui en vouloir, malheureusement. Alors je souffle, déglutis lentement et viens m’affaler sur la table, la tête posée sur mes bras. Ma voix est aussi douce qu’elle peut l’être et je chuchote à peine, parce que c’est un truc entre gars et que cela ne regarde en rien les deux harpies. « On est juste amis, Noah. Comme toi et Anna tu vois, tu m’en parles tout le temps parce qu’elle est gentille avec toi. C’est un peu pareil. On est pas amoureux. » Et ce mot me fait presque des frissons parce que je le trouve risible. Pas autant que l’idée d’être réellement amoureux de quelqu’un, certes, mais quand même. Les sentiments humains sont risibles, tout comme la situation actuelle. Je n’assume à peu près rien du tout et garde un sourire de façade face au gosse sans oser me relever. Elles se sont peut être déjà entretuées à coup d’éclairs dans les yeux avec un peu de chance. Mais finalement il semble y avoir au moins une survivante, une Ginny qui n’a pas encore tué le monde entier (comprenez : Auden Williams) et qui me remplace le seconde sucre par du miel. Soit. Je lui concède. Elle a raison de toute façon, mais je me sens pas assez à l’article de la mort pour le lui dire à voix haute. Ma tête reste posée sur la table mais mes yeux suivent chacun de ses mouvements, de peur qu’elle n’attrape un couteau au passage et décide de tenter un jeu de fléchettes improvisé. McGrath est la plus blanche colombe que je connaisse ceci dit je ne suis jamais allé au bout de ses limites, et l’infime partie de mon corps qui ne soit pas dénué de toute réflexion me hurle que là j’approche dangereusement de la ligne rouge. Parce qu’il y a Noah, parce qu’il devrait pas être impliqué dans tout ça alors qu’il n’est même pas en âge de tout comprendre. Alors toutes mes blagues s’envolent, tout mon second degré cesse d’exister. Je deviens un de ces adultes ennuyant que je déteste du plus profond de mon être.
Tout s’enchaîne ensuite. Je me relève hâtivement pour attraper la tasse brûlante tendue par Ginny et pose des yeux presque désolés sur elle (ou plutôt le dos qu’elle me tend) alors qu’elle s’active à ranger la salle. Elle fait tout le temps ça. Je fais mine de rien, je joue le plus gros con de l’univers (avec brio), mais je sais observer quand même. Il n’y a pas besoin de la connaître depuis quinze ans pour savoir que quelque chose ne va pas de toute façon, j’ai pas grand chose dont je pourrais me vanter. Alors je souffle doucement, ne cherche pas à la stopper parce qu’au fond le fait de tout ranger la calme. La tasse se porte à mes lèvres, elle l’a préparé comme elle le fait d’habitude, comme si cette fois ci je n’avais pas franchi la limite. Oh, Ginny. J’aurais pu m’appitoyer sur elle si mon instinct n’était pas revenu au galop au moment où le petit a sorti le jouet du paquet. Une voiture à construire. J’adore les voitures, moi. « Viens on va jouer dans mon atelier, on laisse maman discuter avec … Ou pas. Bon, vas y tout seul, je te rejoindrai. » Ouais non, j’ai vu le regard de McGrath qui a dévié vers moi et je sais que si je pars elle me laissera plus jamais revenir. Je le sais et c’est pas qu’elle me fait peur, hein, mais c’est que j’ai pas envie de rester coincé dehors. Ou dans mon atelier. Ou peu importe. Surtout qu’elle aborde des sujets sérieux sans mettre de panneaux d’avertissement et j’étais pas du tout prêt. On a notre dynamique à nous deux, on parle jamais sérieusement, on fait jamais rien de sérieux. Elle est une des rares personnes avec qui je peux rester moi même et qui arrive à me supporter dans le temps, je veux pas que ça change. Mais mon regard divague vers la petite blonde à la robe noire, la seule touche de noirceur dans l’atelier empli de mille couleurs. « C’est bon Gin’ on en parlera plus tard. » Je rejette le problème pour un futur proche, ma voix est plus dur que ce j’aurais voulu. C’est pas la première fois que je ramène quelqu’un à l’atelier, mais c’est la première fois qu’elle en a la preuve en direct et que je suis trop con pour renvoyer la fille (ou le dude) chez elle aussitôt. Personne m’écoute dans cette putain de galerie de toute façon, faut pas s’étonner si ça tourne mal bien trop rapidement. Maintenant que Noah est parti jouer dans une autre pièce et qu’il a tendu son plus beau sourire à Raelyn, on peut parler entre adultes. Enfin … si c’est vraiment une discussion entre adultes qui s'amorce, j’aurais dû partir avec Noah. Mais bizarrement Ginny n’avait pas l’air convaincue à l’idée de rester seule avec Raelyn. « Si vous comptez sur moi pour dire un truc censé vous avez trop d’espoir. Tu devrais rentrer Raelyn, y’a plus de gamin de huit ans pour te faire les yeux doux. » J’y ferai pas les yeux doux moi. Ni à elle ni à personne. J’ai besoin de personne. « Je te rappellerai. » Je ne le ferai sûrement pas, parce que je ne le fais jamais. Si elle a seulement besoin d’un peu d’espoir pour foutre le camp je suis le meilleur vendeur de rêve d’Australie, je peux lui donner le numéro des gens qui ont mis mon nom sur leur Death Note si ça ne tient qu’à ça. « Casse toi. » Si j’avais un coeur ça me l’aurait brisé, mais je sais que si je ne lui montre pas que je n’en ai rien à foutre d’elle elle va rester planter là encore longtemps. J’ai l’habitude de briser les gens pour qu’ils s’éloignent de moi et que cela ne devienne encore pire, mais là elle va bien vite s’en remettre. On ne se doit rien de toute façon.











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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyDim 4 Aoû 2019 - 13:43



 
even when the water's cold
Raelyn Backwell & @Auden Williams & @Ginny McGrath

Entendre le gamin s’adresser directement à moi me donne des sueurs froides. Bon sang je déteste les enfants, et je suis presque sûre que celui-ci nous met volontairement tous mal à l’aise. C’est pour ça que je m’interromps un instant, que je ne mets pas les voiles tout de suite en fait, parce que face aux humains miniatures je ne sais jamais trop comment réagir. Bon sang ça fait du bruit, ça accapare l’attention et ce n’est même pas capable de tenir une conversation intelligente, quel genre de personne censée en voudrait un dans sa vie ? Voir Auden que je trouve pourtant habituellement assez amusant réduit à cet espèce d’oncle – papa ? j’espère que non, je gamin l’a appelé par son prénom, c’est bon signe – gâteux ça me fait perdre toute foi en l’humanité. Et un peu de l’intérêt que j’ai pour lui à faire dire, parce que c’est son côté Rock’N Roll et qui prend tout à la légère qui m’a toujours amusée. Sacré tue l’amour ces bestioles quand même. « On est juste amis, Noah. Comme toi et Anna tu vois, tu m’en parles tout le temps parce qu’elle est gentille avec toi. C’est un peu pareil. On est pas amoureux. » Je lève un sourcil, attendant simplement que la conversation se détourne vers un autre sujet que ma personne pour prendre mes cliques et mes claques et me barrer, loin, le plus loin possible de cette mièvrerie familiale. « Il va falloir qu’on en vienne à un système Auden. Ou que tu paies un extra si tu utilises l’atelier comme ton appartement. » Je prête une attention assez distraite à la jeune femme, parce qu’au fond je n’ai que faire de ce qu’elle a à dire. Elle peut être sa femme, sa copine, sa maîtresse, je m’en fiche et ça ne m’empêcherait pas de dormir la nuit, Auden est un grand garçon (même si c’est pas forcément toujours si évident que ça.) « Viens on va jouer dans mon atelier, on laisse maman discuter avec … Ou pas. Bon, vas-y tout seul, je te rejoindrai. » Un air étonné sur le visage j’observe Auden, croisant mes bras contre ma poitrine. Non, je n’ai pas la moindre intention de discuter avec la brune, ni de partager le petit déjeuner maintenant que le gamin a été congédié. Qu’il se rassure, j’attends la même chose que lui : pouvoir me tirer comme une voleuse. « C’est bon Gin’ on en parlera plus tard. » J’observe l’enfant quitter la pièce avec un soulagement non dissimulé, avant de reporter mon attention sur les deux adultes (enfin l’adulte et demi), m’apprêtant à prendre enfin congé. « Si vous comptez sur moi pour dire un truc censé vous avez trop d’espoir. Tu devrais rentrer Raelyn, y’a plus de gamin de huit ans pour te faire les yeux doux. » Qu’est-ce qu’il s’imagine ? Que j’ai envie de rester une seconde de plus ? Que j’ai apprécié d’être interrompue ce matin pas un enfant et sa mère ? Que j’ai réellement envie de m’attarder et de faire connaissance avec tous les protagonistes de l’histoire ? Mais il est complètement con ou quoi ? Il a l’impression que c’est réellement mon genre. Depuis qu’elle et entrée dans la pièce je n’ai pas l’impression d’avoir le même homme en face de moi, comme si elle tenait prisonniers ses bijoux de familles. Et clairement, la lâcheté ne m’a jamais excitée, c’est plutôt l’effet inverse la plupart du temps. J’aime bien ce côté désinvolte qu’a le peintre la plupart du temps, mais ce que je vois là est plutôt décevant. Je ne le pensais pas du genre à s’aplatir comme un tapis. Par contre ça lui fait gagner mon respect, à elle. Faire fermer sa gueule à Auden est déjà un exploit en soi, alors arriver à le transformer en gentil chien docile remuant la queue, je m’incline. Dommage que du coup il en perde tout son intérêt. « Je te rappellerai. » Je laisse échapper un rire jaune. Qu’il s’emmerde pas à faire ça, ou pas tout de suite en tout cas. « Casse toi. » Ou alors jamais en fait. Je ne sais pas ce qui lui arrive, s’il a été bercé trop près du mur récemment ou subit une lobotomisation, mais ce genre d’humiliation a du mal à passer chez moi. « Te donne pas cette peine. » Ton calme, pas un mot plus haut que l’autre, c’est plus de l’indifférence que je lui renvoi. On ne s’est rien promis l’un et l’autre, mais je n’ai jamais laissé personne me manquer de respect. Réajustant mon sac à main sur mon épaule je leur jette un dernier regard avant de tourner les talons et d’ouvrir la porte de la galerie, faisant tinter la cloche au passage. Une fois dehors je respire un grand coup, enfin sortie de ce merdier. J’aime bien le peintre, c’est dommage. Il a une sorte folie incontrôlable que je trouve particulièrement divertissante. Sortant mont téléphone de mon sac, je compose le numéro de la société de taxi que j’utilise régulièrement, soulagée d’enfin pouvoir rentrer chez moi. On a passé une bonne nuit, une très bonne nuit même, mais j’aurais bien évité les déconvenue du petit matin en famille, si cela n’avait tenu qu’à moi.





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Message(#) Sujet: Re: even when the water's cold even when the water's cold  EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 23:55


J’ignore volontairement la blonde. Je m’étonne dans mon sang-froid, j’ai presque failli lui offrir un café à elle aussi. Jusqu’à ce que je réalise que c’était peut-être pas la meilleure stratégie à suivre si je voulais m’assurer d’anéantir le malaise qui règne trop fort trop lourdement sur tout l’atelier, même si on s’est agglomérés au seul et même endroit. M’enfin, nous trois – Noah a facilement été le plus brillant d’entre nous à s’envoler vers le bureau d’Auden dès qu’il en a eu la possibilité.  « C’est bon Gin’ on en parlera plus tard. » et je roule des yeux, comme il le ferait avec moi si j’avais articulé ce genre de commentaire à son égard. Parce que je sais que ça n'arrivera pas, que ce sujet de conversation-là, il vient d’entrer dans nos limbes, dans les tabous d’Auden et de Ginny, la liste étant si longue avec les années que j’ai même pas la force de combattre pour remonter ce qui, à mes yeux, n’apportera que des désaccords et des malaises. « Can’t wait. » je sais qu’il est aussi mal que moi que Noah ait été exposé à tout ça par contre. Je sais que pour moi et mes demandes pudiques, il ferait probablement jamais gaffe, mais que pour mon fils, il a un minimum de retenue qu’il s’imposera à partir de maintenant. Grand bien lui en fasse.

« Si vous comptez sur moi pour dire un truc censé vous avez trop d’espoir. Tu devrais rentrer Raelyn, y’a plus de gamin de huit ans pour te faire les yeux doux. Je te rappellerai. »  leur scène de ménage ne m’intéresse pas, je tourne d’office le dos à ce qui se trame entre eux. Pour une fois que je peux choisir de ne pas voir ce qu’ils se font l’un l’autre, ouvrant distraitement le robinet et l’armoire au-dessus pour y laver une assiette qui est déjà plus que propre. On s’occupe comme on peut ici. « Casse toi. » le ton piquant d’Auden me fait sursauter, assez pour que j’échappe l’assiette bruyamment au fond de l’évier, m’étonne franchement de ne pas l'avoir éclatée dans le processus. « Te donne pas cette peine. » j’ai presque envie de me casser moi aussi, en fait oui, j’ai envie de partir, parce que j’ignore quoi faire pendant une dispute, je suis absolument incapable de gérer le moindre cri, la moindre insulte, le moindre désaccord. Mon silence se maintient jusqu’à ce que je l’entende quitter la cuisine, jusqu’à ce qu’il n’y ait que la respiration trop calme d’Auden pour que je ne me méfie pas de la suite. Comme toujours, avec lui. « T’auras pu être un poil plus poli. » je reproche pas vraiment, finissant de laver l’assiette propre que je remets dans le placard ni vu ni connu l’instant d’après.

Puis, mes pas se dirigent vers le frigo, d’où je sors le carton de lait à nouveau. « Il en reste juste assez pour un bol. » la menace tombe, je le gronde presque, j’y serai un jour, j’y crois, au ton autoritaire, à l’attitude d’adulte en puissance. « Le mien. » que j’insiste finalement, attrapant la boîte de Choco Pops de la table, m’en versant une portion avant de terminer le lait en lâchant pas le regard d’Auden des yeux une seule seconde. C’est le mieux que je puisse faire pour avoir l’air provocante, jugez pas.
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