Il avait fait une connerie. Au fond de lui il le savait. Il était en train de jouer aventureusement avec d’ardentes braises et à l’instar d’Icare, il risquait bien de se brûler les ailes et de chuter. Ce n’est pas faute d’avoir hésité longuement et d’avoir réfléchi à comment aborder un très plausible futur point de contentieux avec Ash. Le destin était chose curieuse. Pourquoi avait-il envoyé ses sms ? Il se le demandait lui. Etait-il sado ? Pas vraiment. Fou ? Non plus plus. Pourtant il avait mit presque une semaine pour recontacter son ami d’enfance. Une longue semaine. Qui aurait pu croire que dans une intervalle de trois jours, Simon reverrait un proche qu’il n’avait pas vu depuis plus d’une demie-douzaine d’années et son ex petite amie d’il y a deux ans. Les probabilités étaient faibles mais alors qu’ils soient en plus en couple c’était de la folie à renverser des tableaux de statistiques.

Il avait finalement céder le pas et avait recontacté Ash. Il lui avait aussitôt répondu et proposait de sortir. Il y en a un qui allait être plus naturel que l’autre c’est certains. Le cadet Adams savait qu’il allait devoir aborder ce sujet un moment. C’était quelque chose d’ancien, sans importance. Ils n’étaient pas impossible qu’ils en rigolent d’ailleurs. Alors pourquoi se prendre la tête pour si peu ? Pourquoi Simon cherchait-il à dissimuler cela ? Il n’y avait pas de blessure. Il ne ressentait rien et n’en gardait pas maux. Cette situation était uniquement dû à son entêtement à refuser la chose la plus simple. La sincérité. Depuis quelques temps déjà, il se questionnait beaucoup. Trop. A quel point souhaitait-il maintenir son image parfaite ?

L’enfant prodige lui avait dit qu’il serait au Canvas dans un quart d’heure. Il s’était préparé rapidement pour sortir. Il avait simplement mis ses chaussures et son imperméable. Le temps était pluvieux et les néons des lampadaires éclairés les rues mouillés. Il ne fallut qu’une douzaine de minutes en voiture pour que le jeune homme atteigne sa destination. Normalement il mettait un peu moins de temps, il y avait un peu de circulation là. La pluie était régulière et assez abondante. En temps normal, Simon appréciait entendre les clapotis de l’eau se fracasser sur les vitres, mais pas quand il conduisait. Il n’appréciait pas conduire de base, alors quand il ne faisait pas beau, c’était encore pire. Le calvaire était finalement passé.

Alors que le cadet Adams se trouvait à quelques mètres des lieux, l’on pouvait entendre malgré les trombes d’eaux battantes l’ambiance festive qui régnait là-bas. Fortitude Valley n’était de toute façon pas vraiment réputée pour son calme et encore moins le soir. Simon tenta de voir si son ami était déjà arrivé. Apparement non. Il hésita à rentrer puis préféra finalement attendre dehors. Le fronton du bâtiment assurée de ne pas recevoir trop de pluies. Un type l’interpella. Il lui demande s’il avait une clope ou du feu. Simon n’avait ni l’un ni l’autre. Il lui arrivait quelquefois de fumée mais c’était bien plus par geste sociale qu’autre chose. Si on ne lui proposait pas de cigarettes, il n’en quémander pas d’ailleurs. Ses poumons le remercier de cela.

Le temps s’écoulait. Ash avait déjà bien une dizaine de minutes de retard. Simon observait son portable. Simon résista à la tentation de lui envoyer un message. Le vent avait tournait est quelques gouttes venaient s’étaler sur son grand imperméable totalement noir. Simon craignait qu’il arrive directement accompagné. Cela aura été gênant. Puis finalement, et malgré une légère obscurité ambiante, il s’avança vers son ancien camarade de lycée.

- Et bien ce n’est pas la ponctualité qui t’étouffe lui disait-il en le charriant. Il observait s’il était venu seul. Apparement oui. Tant mieux. Il trouverait bien un moment pour parler de ce qu’il souhaitait, peut-être ou peut-être pas. Il savait également qu’il avait tendu une perche sur le fait qu’il avait mis un certain temps à lui envoyer ce sms. Erreur de débutant.

Comment-tu vas depuis la dernière fois enfoiré ? Tu as l’air en forme dis-moi. Oui Simon faisait question, réponse. Car il était soulagé, du moins pour le moment. Est-ce que cela durerait, ce n’était pas dis. Il espérait cette fois-ci ne pas recevoir un coup dans l’épaule. Comme à leur ancienne habitude, il se checkait.

- Bon on rentre ? C’est pas que j’ai froid, mais il fait froid !

Spoiler:

On pouvait dire qu’Ash aimait se faire attendre. Simon savait qu’il ne le faisait pas vraiment exprès. Il y avait songé quelquefois et sous le coup de l’impatience il avait pu lui en faire la remarque. Toutefois avec l’expérience, il avait apprit que la conception du temps n’était pas la même pour tout le monde. La mesure était fixe, mais la perception pouvait différer. Il le voyait avec les différentes petites montres et horloges qu’ils montaient. On croyait souvent avoir le temps de toute faire et pourtant à la fin on ne faisait que le tiers de ce que l’on souhaiter. Curieux non ? Le genre humain avait finalement assez peu de prises sur le cours du temps et ces moments qui semblaient si long, avec le recul, sont d’une telle éphémérité.
De la philosophie de comptoir ? L’espace était approprié pour en tout cas.

A sa remarque, Ash répondit par une tape “amicale” dans l’épaule. Moins violente que la dernière fois, mais tout de même. Il allait devoir s’y habituer de toute façon, cela risquait bien de devenir une habitude s’ils continuaient à se côtoyer. Il avait clairement un fossé distinct entre l’un et l’autre maintenant de ce point de vue là. Déjà qu’à l’époque ce n’était pas aisé pour le cadet Adams de lui tenir tête par la force alors maintenant. Son interlocuteur lui fit remarquer qu’il était débile d’attendre à l’extérieur. Ce n’était pas totalement faux mais c’était préférable que d’attendre seul dans le brouhaha interne.

- Tu sais bien que la cigarette et moi, c’est pas une grande histoire. Et cela ne le sera jamais. Le café était une drogue suffisante pour l’étudiant. Pas besoin d’en rajouter d’autres. Les joies de la vie estudiantine, des travaux à rendre dans les temps et des soirées de révisions. Il fallait bien trouver de quoi tenir pour ne pas céder aux appels de Morphée. Le sommeil n’était pas vraiment la chose à laquelle Simon accordait le plus d’importance. D’ailleurs des cernes pouvaient se voir sous yeux si l’on y prêtait assez bien attention. C’était bien l’une des rares choses que son regard trahissait. Il utilisait d’ailleurs parfois certains artifices pour dissimuler les poches qu’il avait sous les yeux. Dans le cas présent ce n’était pas le cas. Simon n’était pas du genre à connaître des nuits sereines et il avait certaines difficultés à trouver le repos déjà petit.

Au moins Ash était d’humeur joviale, toujours aussi plein d’énergie et avec un répondant digne de sa personne.

- La face de rat est ravie de savoir qu’il t’empêche d’aller bien. Simon gloussait. Une nouvelle fois un coup fut porté à son épaule. Décidément, il allait devoir prévoir des épaulières si ce n’est une armure à ce rythme là. La chochotte n’est pas en retard, elle ! Sale gosse. Il pouvait profitait du fait qu’il était légèrement plus âgé que son ami pour appuyer cela. Quoique maintenant lui il était berbe, ce n’était pas le cas de Simon. Et à vrai dire cela l’arrangeait. Il n’avait pas besoin de se raser trop régulièrement ainsi. Gain de temps non négligeable.

L’ambiance à l’intérieur et folklorique. Il y avait du monde, toutefois Ash réussit à leur dénicher une table. Il avait toujours eu ce talent dans la mémoire de Simon, enfin si l’on pouvait appeler cela un talent. Il voyait bien que son ami avançait en terrain connu d’ailleurs.

A peine installé, Ash le questionna pour savoir comment il allait en enchainant avec une question sur le père de Simon. Tout en faisant signe à la serveuse qu’il était prêt à passer commande. Il ne perdait pas de temps le bougre. Le cadet Adams n’avait une fois de plus pas son mot à dire sur la commande, décidément.

- Et beh ça va écoute. Être stagiaire n’offre pas beaucoup d’autres choix que de jouer les esclaves. Certes, Simon faisait un peu plus que les tâches qui lui était attribué et il savait pertinemment qu’il jouait les lèches-bottes avec son paternel mais si cela lui permettait de gagner des points auprès de lui, pourquoi pas ? Et toi alors, tu as l’air bien plus jouasses que d’habitude ? Tu as fais une connerie ou bien ? L'étudiant fronçait légèrement les sourcils comme s’il cherchait à lire dans l’esprit d’Ash. Il est interrompu dans son élan par la serveuse qui leur ramène deux chopes. Elle fait un clin d’oeil au décrocheur de poumons. Simon avec son pouce et son index de la main gauche vient se pincer le haut du nez et secoue légèrement la tête de droite à gauche.

- Toi et ces dames alors, tu n’auras de cesse de m’épater bourreau des coeurs. Et dire que j’ai crû que tu t’étais fais beau pour moi il soupirait d'ironie. Ash n’avait pas vraiment de mal pour faire tomber sous son charme la gente féminine. Maintenant qu’il était en couple cela risquait d’être encore pire… oui bien pire. L’interdit est un vrai catalyseur après tout. Forcément il en vint à parler des dames.

- Poussiéreux et fier de l’être. Les vieux meubles ont plus de valeur ricanait-il. Même si Simon enviait le charme de son vieux pote, cela l’userait rapidement. Non vraiment l’amour c’était pas sa priorité et cela ne le deviendrait pas. Il hésita à aborder un sujet. LE sujet. Puis il se résigna. Pourquoi gâcher la soirée avec ce genre d’histoires. Il trouverait un autre moment. Oui un autre moment, cela serait mieux. Il y aurait moins de bruits, moins de monde. D’un autre côté Simon aurait plus de pressions, mais cela ne serait peut-être pas un mal. Il n’allait pas gâcher cette soirée par ses idées nauséabondes, non. Il trouverait bien le moment idéal, plus tard. Ils trinquèrent, les yeux dans les yeux : A la tienne et à nos retrouvailles !

Simon commença à boire une partie de son breuvage. Il reposa la choppa sur la table et s’installa de manière plus détendue.

- Sinon des projets pour l’avenir ? Malgré le fait que tu sois en couple et que tu ais l'air d'avoir une situation stable, tu dois bien avoir d'autres ambitions non ? Au lycée, jamais Simon n'aurait miser sur le fait qu'Ash puisse vivre un tel idylle. Il était vraiment satisfait de voir qu'il s'en était brillamment sortie après une période difficile.

Spoiler:

L’on narrait que l’amitié c’était le respect de l’autre. Certes, c’était vrai. Toutefois ce respect pouvait prendre de bien curieuse forme et il n’était nullement soumis à une quelconque morale. L’amitié entre Ash et Simon c’était quelque chose de sans filtre, en théorie. Ils étaient loin de se dire tout cependant, ils expriment assez facilement leur manière d’être. Insultes et méthodes un peu brutales n’étaient finalement qu’un jeu pour eux. Une manière de s’échapper du carcan social surtout pour le fils de patricien. Revoir Ash avait était une bouffée d’air frais pour Simon, c’est bien pour cela que malgré les risques qu’il encourait, il avait souhaité le revoir. Au final, c’était peut-être les moments où il pouvait se montrer presque naturel, bien que ce terme n’est pas vraiment de sens. L’on ne pouvait être véritablement soi que lorsqu’on se retrouvait tout seul, et encore. Évidemment, Ash n’était pas la seule personne avec qui Simon apprécier trainer. Toutefois, il était l’un des rares qui incarnait une ancre dans son passé. Ash l’avait vu évolué dans une période critique, celle où Simon avait dépassé Tony dans l’ordre de préférence familiale. Celle qui avait vu chuté l'aîné masculin pour laisser la place au cadet. C’est durant le lycée que le père de Simon avait vu en son dernier enfant un potentiel héritier suis à la dégénérescence de Tony. Le changement avait été progressif et lent mais il n’était pas inexistant et sans conséquences. Finalement, Ash incarnait une période plus facile à vivre pour Simon. Ce dernier en avait prit partiellement conscience, rendant la situation encore plus glissante.

L’étudiant savait qu’il n’avait pas vraiment à se prendre la tête en temps normal avec Shephard. Enfin ça c’était avant. Maintenant c’était plus compliqué car le cadet Adams rendait les choses plus complexes. Délibérément dans le but de nuire ? Non. Ce serait faire un procès de mauvaise intention. Mais il le faisait exprès. Se planquer était tellement plus aisé que d’affronter la réalité. Pour un individu qui avait vouait une passion pour la chevalerie, la couardise était pourtant ironiquement l’un de ses plus grands talents. Intérieurement, il savait que ce qu’il devait dire à son vieux pote allait l’énerver. Ash avait un sacré tempérament. Il avait connaissance également du fait que plus il tarderait à le dire plus la situation serait explosive. Mais il préférait flâner, remettre à plus tard, oublié.

L’ambiance dans le bar est dynamique. Un brouhaha domine. Les deux sont obligés de hausser un minimum le ton pour s’entendre. Simon écoutait les vindications d’Ash concernant la soumission paternaliste du cadet. Aisé à dire, difficile à faire. L’enfant prodige se rendait bien compte que sa relation avec son père n'était pas saine. Mais il savait également que c’était le meilleur moyen de servir ses ambitions d’autant plus qu’il appréciait profondément son paternel. Enfin il le croyait.

Tu sais je me plains pas trop. La situation pourrait-être bien moins confortable. Puis cela sera un bon tremplin pour devenir ministre un jourdisait-il en gloussant. Simon n’avait beau qu’être un laquet actuellement il nourrissait de fortes ambitions politiques. Pas parce que c’était la voix idéal pour plaire au paternel mais car Simon souhaitait participer activement à la vie politique de son pays. Apporter sa pierre à un large édifice. Et qui sait, peut-être devenir l’un des grands hommes que l’histoire retiendra. Oui c’était une chimère nourrit par un besoin exacerbée de reconnaissance. Et cela il l’assumait totalement. Il savait faire preuve de résilience. Toutefois, la question de savoir s’il le barrage qu’il avait créé résisterait à la pression. Or, ce genre de choses ne s'apercevait que souvent trop tard.

Ash était tout sourire. La liesse qu’il exaltait était aisément remarquable même s’il ne voulait pas partager des raisons de son bonheur. Simon n'insisterai pas, ce n’était pas dans ses habitudes. Chacun son jardin secret. Il râlait gentiment : Pfff, même pas le droit à indice t’es pas drôle je te jure. Ash tenta ensuite un faux numéro de charme sur Ash. Simon se pencha légèrement sur la table afin de se rapprocher de la tête de son partenaire de beuverie.

Tes petits tours ne marchent pas sur moi beau gosse. Peut-être que si t’étais moins bornés t’aurais une chance. Simon termina sa phrase par un clin d’oeil et un petit smack lointain avant de se réinstaller confortablement dans la banquette avec un air satisfait. Il avait été curieux à une époque et s’était laissé tenter. Cela ne lui avait pas vraiment plus. La surenchère entre les deux n’allaient pas s’arrêter là. Ohh tu sais, je fais bien plus que grincer crois-moi. Il n’y avait pas vraiment de sens derrière cela, plutôt certaines images.

La réponse sur la vision de l’avenir de Ash faillit faire étouffer Simon de rire après avoir dans un premier temps était circonspect de la réponse de son interlocuteur. J’ai failli y croire, enfoiré disait en se bidonnant. Il était pas possible celui. Toujours à exagérer. Il prit un air plus sérieux par la suite. Pilote, cela ne surprenait guère la cadet adams.

Sacré projet, je te souhaiterai presque bonne chance mais je sais que tu n'en as pas besoin disait narquoisement l'étudiant en buvant sa bière. Vint ensuite la question sur l’état de la famille Adams.

C’est compliqué. Mère est morte il y a un an d’un cancer qu’elle a refusé de traiter. Pour le reste, chacun reste à ses petites affaires de son côté. On est pas soudés et on ne le sera certainement jamais. Le ton était strictement neutre. Sans émotion. C’était un constat sans regret ni amertume. Il en rigolerait presque. Il le fait d’ailleurs en faisant les gros yeux et en les levant au ciel. Les choses ont pas vraiment changé bien que le paternel semble plus enclin à voir la famille de “nouveau unie”. La famille parfaite en soit. Cela n’avait jamais était le cas, les songes du d’un passé révéré, tu parles. Tel père, tel fils après tout.  Eva avait récupéré sa jeune cousine Hazel, Lene était égale à elle même. Et Tony était toujours autant un empêcheur de tourner en rond. Et Grant restait Grant, le sénateur inaccessible faisant passer le travail avant tout. Les chats ne font pas des chiens.

Par la plus grande des ironies, Simon n’avait peut-être jamais été aussi franc et directe sur sa situation familiale que maintenant avec Ash. Il était d’habitude bien plus dans des élucubrations pour éviter d’aborder le sujet.  Cependant c’était aucunement le moment de perdre du temps dans de telles histoires. Il changeait bien rapidement de sujet d’ailleurs

Et sinon tu dessines encore ? T’avais un certain talent à l’époque. Je me souviendrai toujours de la réactions épidermique de la vieille harpie Bardxinter en cours de ma math alors que tu ne résolvait pas les équations de second degré. Tu avais dessinés quoi déjà pour la foutre dans un état pareil ? Putain, c’était vraiment pas un cadeau celle-là.

Il tentait de se souvenir de ce que c’était, en espérant que son camarade lui rafraîchisse un peu la mémoire. Ils échangèrent encore quelques banalités comme leur pilosité faciale respective.  Puis la tempête arriva, sans prévenir. Son nom ? Amy. Ohh lorsqu’il vu la blonde embrassait son copain, il sursauta presque. S’il avait était dans un cartoon, s’est cheveux se serait raidit sur la tête directement. Il vit une trop brève brèche pour tenter de s’enfuir. Trop tard, elle l’avait calculer. Elle le regardait, il la regardait, elle le regardait, il la regardait, elle le regardait, il fit un sourire sourire gêné avant que son visage ne commence à se décomposer littéralement. Il se mit même un coup de pied dans la cheville gauche pour voir s’il ne rêvait pas non. Il était dans une belle merde… vraiment… Les idées fussaient à trois cent à l’heure dans son esprit et son coeur se mit à battre la chamade, un peu, beaucoup, violemment. La situation avait atteint un paroxysme de gêne. Au vu de la tronche que tirait le décrocheur de poumons, il ne savait pas encore ce qui liait Simon et Amy. C’est très con, mais la seule chose qui résonna dans son esprit c’était le uh-oh de Donald Duck.  

Il se prenait un camion en plein dans la tronche. Malgré le bruit autours, le silence atteignait son paroxysme. Le vide oui, c’était le vide, voilà. Rien de plus rien de moins. Aucun des trois ne parlait. Ash ne comprenait certainement pas l'entièreté de la situation. Nerveusement, le cadet Adams se mit à bouger ses jambes. Il avait la corde au cou de toute façon, autant sauter dans le bain. Il tenta d’articuler quelques mots, son rythme de diction était trop rapide. Bien trop pour qu’un seul mot soit compréhensible. Il se reprit.

Pardon, je recommence. Il soufflait. Ohhhhhh salut Amy, en ce moment l'on se croise souvent dis-donc. Qu’est-ce qu’il cherchait à faire ? Alors là, lui-même ne le savait pas. Si j’avais su que tu viendrais, j’aurai… Il aurait quoi…. Il baissa le regard et évitait soigneusement celui d’Ash qu’il sentait se poser sur lui. Il s’adressait au deux en évitant de marmonner dans sa barbe inexistante tout en fuyant leur regard.

Du coup Ash, je connais Amy, et du coup Amy je connais Ash… il avait l’impression que sa gorge le brûlait. Il se tordait les doigts dans tous les sens, certains craquaient d'ailleurs. Ash est un vieux pote de lycée perdu de vue et… de nouveau un délai de réponse… Amy est mon ex, notre relation s’est mal terminé à cause de moi il y a un peu plus de deux ans, possible que tu es entendu parler de cela. Il affichait une moue souriante mais clairement confuse. Et je vous ai revu à quelques d'intervalles tous les deux.

Il avait envie de terminer en disant que c’était de l’histoire et qu’ils formaient un très beau couple, mais il sentait qu’il allait se prendre un poing dans la gueule de son “ami”. Il conclua par un pardon, qui semblait être bien interrogatif tant il craignait la réaction d’Ash.

Spoiler:

Il semblerait bien que la vie ait décidé de se jouer de Simon. Est-ce qu’il était maudit, il le pensait très sérieusement. Il se retrouvait mis au pied du mur, face à son omission et ses erreurs. Là, actuellement, il faisait tout pour que son regard fuit celui d’Ash. Celui d’Amy ? Il n’en avait pas grand chose à faire.  Actuellement, il était tel un funambule sur une corde raide. Il jonglait à plusieurs centaines de mètres avec des objets enflammés, des bombes, et des objets tranchants. Le vent soufflait fortement d’en un sens puis dans l’autre. Enfin, s’il faisait tomber ne serait qu’un objet, il serait criblé de balle par une autre de ses chimères.

Pendant un court instant, son regard croise de celui d’Ash. Il fuit aussitôt dans une autre direction. Son camarade se lève de la banquette et l’attrape par le col non sans vigueur. Même là, Simon parvint à éviter les pupilles du protagoniste. Pour tout dire, le cadet Adams songea qu’il était préférable qu’il se fasse frapper. Avec un peu de chance, il tomberait dans les vapes et ne se souviendrait pas de cette histoire ou il gagnerait un peu temps. Finalement le coup ne tomba pas. Amy intervient. Il le relâche en arrière. Son dos entre en contact avec la banquette sur laquelle il est assise. Pas de douleur suffisante pour jouer dessus malheureusement. Ash vociféra différents propos.

Shephard parlait de confiance… pouvait-il vraiment usiter si facilement ce terme alors qu’il s’était retrouvait après de nombreuses années de silence. La faute à qui d’ailleurs ? Au deux évidemment. Mais une certaine rancoeur montait, il fallait un coupable tout désigné. Quelque chose pour dire qu’il n’était pas le seul fautif dans cette situation. Un point de fuite, oui, c’était cela dont avait besoin Simon. Cela montait en pression.

Il tenta un pardon à la volée. Transperçait, Simon l’avait était. Il sentit une certaine lourdeur s'installait sur ses épaules et l'abattement chassa sa rage qui bouillonait. Homme de principes, qu’est ce qu’il pouvait abhorrer ce terme du plus profond de son être. Ce reproche était certainement celui qui lui était le plus fait. Est-ce qu’il était un père-moralisateur ? Certainement pas. Il faisait tout son possible pour qu’on ne le juge pas ainsi. Le côté cynique de Simon qu’avait développé Simon était devenu suffisamment important pour que celui-ci ne croit plus en ce genres de choses. Il véhiculait une image mais il ne contrôlait pas comment les gens la percevait. Vie parfaite… cela avait le mérite d’une chose. De montrer que finalement il n’était pas aussi proche de son camarade qu’il le pensait. Il aurait pu lui jeter la pierre dessus. D’une certaine manière il aurait dû car il était blessé. Mais il préféra intériorisé, comme il le faisait toujours.

Homme de principe quelle bonne blague. Le ton était sec. Il afficha un léger sourire qui fut tout aussi bref qu’une étoile filante. Il expira et se redressa lentement sur la banquette. Oui il fallait finalement mieux en rire qu’en pleurer.

La situation était singulière dans le sens où Simon ne savait indubitablement pas comment se positionner ni finalement quoi ressentir. C’était le chaos, il n’y avait rien d’autres. Pour quelqu’un qui privilégiait l’esprit au coeur, le moment était égal à se retrouver sur un radeau en plein milieu d’un typhon.

L’arrivée de la serveuse offrit un bref instant de répit à Simon. Suffisamment pour réussir à réunir ses esprits ? Pas certains du tout. Il ressentait une certaine froidure au niveau de ses jambes à cause de l’eau de pluie sur son pantalon qu’il ne remarquait que maintenant. Amy pose une demie question ou quelque chose dans ce genre. Il répondit posément et avec plus d’assurance. Hors de question que le cours des choses lui échappe.

On s’est connu au lycée, puis on s’est perdu de vue. Le ton n’était emprunt d’aucun embarras, tant pis s’il passait pour arrogant ou s’ils pensait que Simon faisait comme rien ne s’était passé. Qu’est ce qu’il en avait à faire de toute façon. Il relevait enfin le regard.  

On s’est revue par hasard il y a approximativement une semaine. On a discuté, j’ai vu qu’il sortait avec toi. Je n’ai rien dit, j’aurai dû peut-être. Insistance sur ce dernier mot. Est-ce que cela aurait vraiment changé quelque chose ? Il n’avait pas le temps d’imaginer ce qui se serait passé s’il avait directement avoué l’affaire. Il enchainait, puis par un coup du destin je me suis retrouvé les jours suivants enfermé dans un ascenseur avec Amy. Puis aujourd’hui je me retrouve du coup avec vous deux ici. Merveilleux non ? Ironique ? Oui. Provocant ? Trop, il se rattrape.

Bref j’ai merdé avec vous deux. Pas besoin d’épiloguer  Il observait sa choppe puis il se rappella qu’il n’y avait pas encore touché. Hors de question de tout descendre d’un coup, sa descente n'était plus aussi bonne qu'il y a deux trois années en arrière. Si vous voulez que je me casse et ne plus me voir réapparaître je comprendrai. Radical oui ? Facile ? Tout autant. Une fuite en avant comme il savait si bien les faire. Et puis aux grands maux, les grands remèdes. Il descendit une bonne moitié du verre.

Spoiler:

Ash était sérieusement en train de demander à Simon d’être franc et directe ? C’était à des miles du comportement naturel du Adams. Ou alors avait-il tant changé que cela. L’enfant prodigue ne le pensait pas. Déjà jeune, il faisait de la rétention d’information alors aujourd’hui. Esquiver les problèmes étaient préférable pour lui. Plus simple. Pas de prise de tête. L’avantage dans cette histoire, c’est que cela ne pourrait que difficilement se répercuter sur le milieu universitaire. En soit il n’y avait finalement pas grand chose à perdre. C’était froid et rationnel, mais c’était un moyen pour Simon de se rassurer. Un moyen de se tromper lui-même afin d’éviter de voir les choses en face, de ressentir pleinement la confrontation. Il sent le regard lourd de Shepard sur lui. Il le tient désormais. Est-ce que cela veut dire qu’intérieurement Simon était dans une position confortable ? Non, au contraire. Mais il devait maintenir son calme.

Il entendait les propos de son vieil ami. Il n’y répondait pas de suite. Il avait une objection à émettre mais il préférait finir ce qu’il avait à dire. Avec un peu de chance, le couple le laisserait partir avant de toute façon. Alors pourquoi ce prendre la tête maintenant ? Aucune raison. Ash marqua un point, c’était évident, celui qui épiloguait c’était Simon. Il avait joué une carte contre lui-même ce coup-ci. Il n’était de toute façon plus à une près. Bien évidemment Amy insistait sur le fait que Simon avait menti. Non il n’avait pas menti. Enfin il n’était pas surpris. Elle et lui ne s’était jamais compris. Pourquoi les gens étaient incapables de faire certaines différences basiques.

Ash tenta de l’humour qui fit rire jaune Simon. Un petit rictus et un plissement des yeux qui voulaient clairement dire qu’il ne souhaitait pas cela. Bien trop ridicule pour être crédible. Les mouvements nerveux de jambes de Simon s’estompèrent montrant qu’il reprenait le contrôle de lui-même et que son esprit s’éclaircissait de nouveau. Il entendait les propos du décrocheur de poumons. Et cela rendait la chose encore plus difficile. Pour le cadet, l’ostracisme aurait largement était préférable. Cela aurait était moins compliqué. Une nouvelle fois, il aurait pu fuir et esquiver la confrontation avec certains de ses démons. Finalement ce n’était pas le cas. L'amitié, ce n'est pas d’être avec ses amis quand ils ont raison, c'est d'être avec eux même quand ils ont tort. Ash remplissait bien mieux son devoir que Simon, aucun doute dessus. Cette faiblesse, il allait devoir l’accepter s’il ne voulait pas perdre son lien avec son ami. L’étudiant n’aurait pas le choix.

Shephard lui tendait la main sous réserve de l’avis d’Amy. Il percevait le geste toutefois cela ne veut pas dire qu’il accepterait. Le jeune homme avait son orgueil et il n’était pas moindre. Inconsciemment, il avait refusé certaines mains tendues, toutes du côté familial. C’était un véritable effort à faire. On lui demandait la sincérité, base de toute relation de confiance. Il fallait qu’il le soit maintenant, avec lui-même. Il fallait qu’il accepte son tort. Auquel, même s’il renouait avec Ash, cela serait vain puisqu’il ne changerait pas. Amy insista de nouveau sur le terme de mensonge. Décidément. Néanmoins, elle montrait elle aussi un certain signe d’ouverture.

Il hésite sur la manière d’aborder sa prochaine phrase. Fallait-il d’abord qu’il dise oui puis ensuite qu’il rajoute un mais… ou commencer par son objection. Le premier choix risquait de bien entendu le faire passer pour une personne non-sincère. Le second pourrait dès le départ donner une mauvaise impression. Car oui le jeune homme cherchait ses mots et ne répondait pas jusqu’ici. Il préférait tenter de cerner au mieux la situation, de trouver un moyen de s’exprimer convenablement sans en faire trop ou pas assez. Exercice périlleux.

Je ne te promets pas une sincérité totale mais j'essaierai d’être plus authentique à l’avenir. Merci à vous deux, oui il parlait des deux il n’était pas dupe de savoir qu’Amy faisait bien plus qu'un risible effort, de rattraper le boulet que je suis. Il n'était pas le plus honnête, mais il restait de nature redevable.  

Il savait que c’était une demie-mesure, mais il mentirait s’il disait qu’il serait totalement sincère. Ce n’était pas vrai. On ne change pas un comportement en un claquement de doigts. Ash semblait satisfait. Ils trinquèrent. Si Shepard faisait en sorte que l’ambiance soit bonne, il n’en subsistait pas moins une tension. Amy n’était pas en reste. Ce n’était pas foncièrement étonnant. Ash tira une cigarette, elle lui retire. Elle ne prétexta pas qu’elle lui retirait car interdit dans un lieu public fermé mais car ce n’était pas bon pour la santé. Si Adams avait été moins pensif, cela aurait pu le faire sourciller, mais dans le cas présent il n’en avait rien à faire. Elle posa la question sur ce qu’aurait fait le cadet Adams si elle était pas venue. C’était autant malvenue que pertinent. Toutefois cela lui donnait l’aubaine de placer son objection car il y tenait. Il prit une inspiration :

Avant de répondre, je rappellerai tout de même que nous nous sommes vu deux ou trois dizaines de minutes dans un ascenseur coincé Amy. Il se tourne vers Ash. On s’est croisé tout les deux quoi ? Moins d’une heure la dernière fois. Et on est là depuis, il regardait sa montre. Deux heures. Il relevait le regard. On ne s’est pas vu depuis une demie dizaine d’années au bas mot. Oui je n’en ai parlé car je n’ai pas trouvé d’occasion. Je n’en ai pas tant eu de mon point de vue.. Il parlait de nouveau en fixant Amy.  

Est-ce que c’est une excuse ? Non, cela n’enlève rien au problème d’origine. Néanmoins, il aurait bien fallu que j’en parle un moment, ton larron comptait bien faire les présentations un jour. Je comptais aborder un jour le sujet dans un endroit plus au calme qu’ici et pas par texto ou appel. On sait ce que cela donne et vaut. Moyen de lui-même se flageller.

Etait-ce vrai ? Oui et non. C’était en soit une occurrence, une zone grise. Rien n’aurait pu dire quand il allait annoncer cela. Un jour ? Jamais ? Il n’y avait pas réponse à apporter à cela. Cela pouvait être perçu comme un manque de foi et un voilement de face mais cela restait vrai.

Sur une note plus légère il termina: Sinon je sais très bien imiter la parade nuptiale des autruches mais pas sûr que vous vouliez voir cela, il termina son verre.

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Bien évidemment que les explications de Simon servaient faussement à le dédouaner. Cela crevait les yeux pour n’importe quel regard extérieur. Mais du point de vue du cadet Adams, la situation était toute autre. Il ne s’attendait pas à grand chose en disant cela mais il se soulageait lui même de sa peine ou du moins c’est l’impression qu’il en avait. Il s'accrochait aux branches comme il pouvait. Peut-être y réfléchira-t-il à deux fois lorsqu’une situation identique apparaîtrait. Seul le temps pourrait le dire, même si évident le jeune homme gageait contre lui-même. Il se connaissait assez pour cela. Peut-être que la conclusion de cette situation provoquerait un tournant dans la manière d’être ou plutôt de paraître de Simon. Ou alors rien ne changerait. C’était finalement une bille lancée dans une infernale roulette qui ne s’arrêterait que bien plus tard. Il verra bien où cela le conduira.

Il n’y avait pas à dire, Amy restait très premier degré. Il observait la manière dont Shephard tentait d’amadouer sa moitié. Évidemment que, des deux tourtereaux, la situation la plus difficile était pour Amy. C’était évident qu’elle n’allait pas l’apprécier de suite… ou tout court d’ailleurs. C’était identique pour Simon. Passer simplement l’éponge n’était pas possible et somme toute logique. Oui, chacun avait finalement tiré un trait sur le passé, mais cela ne veut pas dire que c’était oublié. Au contraire. Là encore, seul le temps pourrait ou non éteindre les braises. Ash lança le fallacieux argument que Simon avait finalement était l’un des maillons qui avait pour résultat permit de les rassembler. Ce n’était pas faux mais c’était loin sonner comme un compliment également, au contraire c’était délicieusement tranchant d’ironie. Une manière d'arrondir les angles. Castle revenait à la charge une fois de plus. Bêtement Simon répondait, sur un ton provoquant. Ash fait l’arbitre.

Dans un objectif de tenter d'apaiser la situation il réclame que Simon fasse cette fameuse danse. Il cherche même l’avis d’Amy. Mademoiselle demandait cela mais en plus que Simon paye sa tournée. Et bien s’il n’y avait que cela pour leur faire plaisir il se plierait à leur volonté. Son amour propre en prendrait-il un coup ? Pas particulièrement, ce n’est pas la première fois qu’il faisait une connerie devant les yeux ébahis de personnes qu’ils ne connaissaient pas. Le ridicule ne tuait pas après tout, sinon il aurait été foudroyé il y a quelques instants. Et il serait mort au moins une bonne centaines de fois.

Et bien si cela peut vous faire plaisir. Votre humble greluchon va se charger de vous divertir avant de vous payer une tournée. Après tout, il serait idiot que vous manquiez une partie ce cette superbe chorégraphie aussi sophistiquée et gracieuse qu’un ballet d'ornithorynque. Fortuitement ma tenue me permet de pouvoir pratiquer cet art mystique

Fortuitement, la scène était loin d’être vide toutefois. Il mit la capuche de son sweatshirt sur la tête, retira ses bras de ses manches pour les coller près de son abdomen. Il commençait à danser. Puis l’horreur commença, pas pour lui mais bien plus pour le regard des autres. Cela ne ressemblait à rien. Mais alors vraiment à rien. Quoiqu’il fut surpris qu’un type, certainement totalement bourré le rejoigne dans sa drôle de danse. Histoire de bien attirer plus l’attention. Il y avait bien dû avoir quelques portables pour le filmer. L’avantage c’est qu’il était difficile de pouvoir tenir bien longtemps tant la tête tournait rapidement. Sa prestation dura certainement un peu moins d’une minute. Suffisamment longtemps pour que lorsqu’il relèva la tête ils croisent autant de regard hilares qu’interrogatifs. La première partie de sa dette était payée.

Essoufflé, il retourna vers le couple. J’espère que le spectacle vous aura plus. Il s’asseyait lourdement. Il voyait encore quelques étoiles de ses tours de têtes. Sa mèches tomba, il pouvait désormais l’avoir dans son visuel. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front.

L’on pourra dire que cette soirée marque véritablement l’enterrement du peu d’honneur que j’avais. Le ton n’était nullement vindicatif ou atterré mais comique. La vertu chrétienne disait que la rédemption passait par l’humilité. C’est ce travail qu’il faisait inconsciemment. Avec un mouvement mécanique du poignet il se cogna deux fois la tempe gauche pour essayer de se remettre l'esprit en place. Il fit plusieurs clignements de yeux rapide afin de tenter de calibrer correctement sa vision. Une fois cela fait, il interpella la serveuse. Comme promis il payerait son coup à boire.

La question était désormais de savoir comment relancer la conversation. Et alors là c’était le néant. Ou du moins partiellement. Non plus à cause de la gêne mais parce que le cadet Adams ne savait pas quel sujet aborder. En temps normal, il aurait demandé des choses sur leur couple, mais là ce n’était pas vraiment approprié. D’autant plus qu’Amy n’aurait pas forcément envie de partager ce genres de choses. Quoique s’il ne demandait rien, il pourrait passer pour le type qui n’avait pas digérer la chose. Il allait poser la question la plus bateau qui soit mais tant pis.

Et vous deux du coup, vous vous êtes rencontrés comment ?  

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