| a soft place to land (anna) | |
| Auteur | Message |
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 ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87) SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps. STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui. MÉTIER : embaumeuse, elle trouve une certaine sérénité à redonner aux défunts leurs couleurs, une certaine dignité aussi, et d'offrir à la famille une dernière image la plus proche de ce qu’ils ont connus lorsque le destin aura conféré à ce proche un sort plus sordide et terrible. LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant. POSTS : 229 POINTS : 60 TW IN RP : jugement parental, relations parentales conflictuelles, désaprobation parentale, parent absent, relation avec et allusion à la mort, fausse-couche, rêves brisés, relation abusive, violence physique, émotionnelle et psychologique, gaslighting TW IRL : à discuter en amont. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : sienna s'exprime en c79ebd RPs EN COURS : cody ; ally ; anna ; olive ; bffs for the night
 sinn #1 ‣ i miss you every morning and in the evening rain, tonight it's pouring and i'm alone again. i count the seconds between the thoughts of you, i'm getting better baby, i'm almost up to two
 middletons #1 ‣ we were kind of feral, wicked, little machines, captains and cavalries, forming empires in the shade of the trees, without hesitation, kings of the forest town holding the ocean down we were half this heavy and twice this loud
 ginna ‣ 'cause there were pages turned with the bridges burned everything you lose is a step you take so make the friendship bracelets take the moment and taste it you've got no reason to be afraid AVATAR : vanessa kirby CRÉDITS : (av) self ; (icon) leroichevalier ; (gif) velouriawrites DC : soyons honnête, ça arrivera bien rapidement... PSEUDO : folklore INSCRIT LE : 22/08/2023   | (#) Sujet: a soft place to land (anna) Mer 13 Sep 2023 - 16:19 | |
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| « Sienna, on organise une soirée ce weekend, on peut espérer t'y voir? » Elle savait que l’invitation était ouverte, qu’elle pouvait répondre par la négative si ça lui plaisait. Et dire qu’elle n’en avait pas envie aurait été mentir. Trois semaines qu’elle était arrivée en ville, trois semaines qu’elle avait trouvé refuge ici, avec des femmes qui avaient vécues des situations similaires, si elles n’étaient pas identiques à la sienne. Elle était entourée de femmes qui la comprenaient, d’enfants qu’elle voyait s’amuser, rire aux éclats, comme si la situation n’avait rien d’anormale, comme si la vie poursuivait son cours sans qu’ils ne soient affectés par quoi que ce soit. C’était sans doute bon signe que d’entendre leurs rires résonner à travers le bâtiment, testament que les mères avaient su protéger leurs gamins du mal qu’on avait pu leur faire. Certains soirs, lorsqu’elle entendait les pleurs d’un bébé, ou lorsqu’elle croisait une mère qui tenait un poupon dans ses bras, sa main venait se poser de façon instinctive sur son ventre. Des mois qu’elle l’avait perdu. Des mois qu’elle aurait dû s’être fait à l’idée que ce n’était pas pour elle, parce qu’il lui fallait être réaliste. Comment allait-elle parvenir à réaliser ce souhait qui sommeillait en elle depuis l’adolescence, l’instinct maternel présent depuis toujours chez elle si elle peinait à sortir du refuge, si la socialisation ne faisait plus partie de son vocabulaire, de son quotidien? Elle était bien consciente que les femmes n’avaient en aucun cas besoin des hommes, ou du moins de l’acte en lui-même, pour concrétiser la chose. Elle savait qu’il existait de ces cliniques qui s’avéraient être une solution à ce problème, mais elle s’était toujours imaginée franchir cette étape à deux, avoir quelqu’un avec qui partager l’expérience, avec qui surfer sur la vague, profiter des hauts et affronter les bas, ensemble. Était-elle-même seulement apte à être parent? Les dernières années lui avaient fait remettre la chose en question. Les propos de Mark s’étaient trop bien ancrés dans sa tête, venant à remettre en doute toutes les facettes de la personne qu’elle était, tout ce qu’elle croyait vouloir de la vie, aussi.
Et les traces laissées par ses propos, par ses actions, continuaient de se répercuter même à plus de mille kilomètres. Elle qui croyait être en mesure de tourner la page rapidement en s’éloignant, elle réalisait que la chose n’était pas aussi simple. Elle qui croyait pouvoir recommencer à zéro et simplement effacer ce qui s’était passé, ce qu’il avait pu dire et faire les jours précédant son départ, mais elle réalisait que son plan avant été parfait, lui qui l’avait isolée de tous et de tout, qui avait fait en sorte qu’elle n’ait plus rien que lui vers qui se tourner. Et si la peur lui avait pris au ventre le jour de son départ, elle avait l’impression aujourd’hui que c’était ce qu’elle vivait en ce moment qui était pire au final. De se retrouver dans un nouvel endroit, avec le strict minimum, à ne pas savoir de quoi sera fait demain. Et elle se détestait de trouver confort dans ce qu’elle avait pu avoir avant, ce qu’il avait pu lui donner, quand bien même ç’avait été l’enfer au final.
On lui avait dit que les premiers pas, après avoir vécu ce qu’elle avait vécu, étaient les plus difficiles, que de se défaire de ces pensées intrusives qui lui répétaient qu’elle n’était bonne à rien, qu’il y avait une raison pour laquelle elle s’était retrouvée seule, qu’on ne voulait plus de sa compagnie – alors que c’était entièrement sa faute à lui si tout ça était arrivé. On lui avait également dit qu’il fallait y aller petit pas par petit pas, ne pas se mettre la pression, d’y aller à son rythme, mais Sienna voulait retrouver un semblant de vie normale le plus rapidement possible. Et si l’idée de se retrouver en groupe le temps d’une soirée, si l’idée de sortir d’ici lui donnait l’envie de plutôt rester sous les couvertures et ne plus bouger, elle décida d’aller contre son instinct premier. Parce qu’elle savait, c’était ce qu’elle devrait faire encore et encore, aller contre ce qu’il avait fait d’elle, une femme encore plus timide et isolée que ce qu’elle avait toujours été. Alors, elle répondit par l’affirmative, ce jour-là. Elle troqua ses joggings et son cardigan pour des jeans et un chandail à manche longues, quelque chose de simple – la sobriété toujours de mise lorsque l’on sortait, il lui avait répété tellement de fois. Petit pas par petit pas. Une chose à la fois. Déjà qu’elle arrive à sortir était un succès, alors même si elle aurait peut-être préféré mettre d’autres habits en temps normal, elle tenta de ne pas être trop difficile envers sa personne de rester dans certains patterns.
Quelques heures plus tard, Sienna était, comme à son habitude, recluse, dans un coin de la pièce, peu encline à se mêler aux autres. Certes, ce n’était en rien une grosse soirée, ils n’étaient pas des dizaines et des dizaines, mais Sienna n’avait jamais été un social butterfly, loin de ces personnes qui pouvaient se mêler à toutes les conversations, faire parti de tous les cercles. Elle avait toujours préféré se terrer dans un coin et observer les gens, c’était plutôt ça son truc. Et si on aurait pu croire que c’était là des vestiges de la personne qu’elle était avec Mark, elle le voyait plutôt comme quelque chose d’elle, une facette de sa personnalité qui était fondamentale à la personne qu’elle était, qu’elle n’avait pas perdue. Un verre empli d’eau à la main, elle se laissait aller à l’observation, laissant les minutes passer, les conversations filer sans pour autant s’y glisser. Après tout, elle n’avait pas l’intention de rester ici longtemps. Elle ne voulait pas prendre le risque de s’attacher, voulant poursuivre son périple jusqu’à s’éloigner aussi loin que possible de Mark. À la seconde ou elle s’était posée en ville, elle avait vu Brisbane comme le point B vers une destination C, l’objectif étant de mettre autant de distance que possible entre elle et sa vie passée. @anna constantine – I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind |
|  | |  ÂGE : 33 ans (21/05/1990) SURNOM : Ses parents et sa sœur l’ont toujours appelé « Nana » la faisant grincer des dents plus que de raison. STATUT : En couple depuis deux ans avec Samuel, à se convaincre que le grand amour peut être vécu une seconde fois. MÉTIER : Professeur de piano à la northlight theater company depuis quelques années. LOGEMENT : #88 Agnès street dans le quartier de Bayside. Elle a emménagé chez Samuel et sa fille Héléna, avec son fils Oscar. POSTS : 336 POINTS : 90 TW IN RP : Deuil. Abandon. Addiction aux médicaments. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Adepte de sport, Anna est très à cheval sur un mode de vie sain ; Elle fume occasionnellement et en cachette de son fils ; Malone aura été l'amour de sa vie mais il a été remplacé par leur fils : Oscar ; Déterminée, il est très difficile de lui faire entendre raison.... Même quand Anna a tort ; Elle est cette personne simple au coeur grand à condition de ne pas briser sa confiance. CODE COULEUR : darkred RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : Malone #2 ; Laoise #2 ; Samuel #2 RPs TERMINÉS : Rhett ; Asher ; Laoise AVATAR : Alicia Vikander CRÉDITS : broccoli (avatar) DC : // PSEUDO : Silmarillion INSCRIT LE : 23/08/2023   | (#) Sujet: Re: a soft place to land (anna) Sam 16 Sep 2023 - 23:41 | |
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| Quand elle s’est séparée de Malone, qu’elle a ensuite obtenu la garde exclusive de leur fils, Anna a découvert combien c’est difficile de concilier son rôle de maman et une vie sociale. Et pourtant, la pianiste s’en est toujours accommodée, prenant à cœur son rôle de mère. Abreuvant son besoin de surprotéger son fils de son propre père. Elle n’y a pas vu là le besoin de blesser Malone. Mais son cœur étant bien amoché, il lu a paru normal de continuer de prendre soin d’Oscar et de semer le plus de distance tant que Malone n’aurait pas réglé ses problèmes d’addiction. Ça n’a jamais été simple. Elle s’est beaucoup battue, Anna. Il a fallu affronter la peine, la colère et le jugement de tous ceux. Le monde est cruel. Et la pianiste l’a bien compris. Les dents serrées, elle a continué de faire de son mieux, d’élever son fils, seule. Et dès lors que le père du petit a commencé à aller mieux, elle est parvenue à prendre sur elle pour qu’il puisse profiter d’Oscar mais la confiance n’est jamais revenue. Et c’est bien ça le souci d’aujourd’hui. Anna ne donne sa confiance qu’à une poignée de personnes. Et même si Samuel a remplacé Malone depuis, elle sait que rien est figé, rien est éternel ou durable. Elle s’attend toujours à être déçue. Pourtant, Samuel est d’une patience d’ange avec elle. Il lui apporte tant chaque jour. Malgré ça, Anna est toujours sur ce qui vive. Et elle le sait, il lui faudra du temps pour oublier le poids de cette irascible douleur. Le poids d’avoir communiqué pour deux, d’avoir protégé pour deux pendant que Malone sombrait chaque jour un peu plus, enfermé dans le paradis indolore des anti douleurs, drogué à l’excès et incapable de protéger sa famille. C’est à lui qu’elle pense pendant qu’elle roule en direction de la soirée à laquelle elle participe, non sans peine. Car tout a été un parcours du combattant pour organiser la garde d’Oscar. Il a fallu prendre sur elle pour accepter que Malone le garde. Comme pour toutes le fois où Anna l’a laissé depuis qu’ils sont séparés. La pianiste n’est jamais tranquille même s’il ne cesse de lui rappeler qu’il est sobre depuis plus d’un an. Anna a peur et il lui est difficile d’aller de l’avant alors que son passé ne cesse de la poursuivre et de la malmener.
Pourtant, il lui faut avancer et ça, Anna l’a compris en faisant la connaissance de Fergie. Et avec cette femme, Anna a immédiatement accroché. Fergie a su voir en Anna ces blessures qu’elle camoufle, par pudeur. Et puis par crainte d’afficher ses faiblesses. Par peur de devoir afficher ses états d’âme et d’en être incomprise. La rencontre n’a été que le fruit d’une connaissance commune, la rencontre imprévue et les liens se sont tissés. Entre une pianiste aux rêves évanouis et une âme tendre qui vient en aide aux femmes. Elles se voient quand elles peuvent mais ce n’est pas chose aisée. La vie comporte son lot de contraintes et Anna accord son temps libre pour Oscar. Elle ne s’en plaint pas mais forcément, la vie sociale en prend un coup. Et si de temps en temps, Samuel et elle sortent ensemble avec des amis, Anna fait en sorte de se débrouiller pour qu’August garde son fils et dorme à la maison. Si Malone le garde, il va de soi qu’elle ne le laisse pas dormir chez lui. Surtout pas… C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait pour ce soir. Et malgré ça, si elle répugne à laisser son fils chez son ex, elle est aussi hésitante pour le faire garder par son compagnon. Ils s’entendent bien mais ce n’est pas une relation paternelle, le lien demeure si fragile entre eux et Anna n’ose songer au jour où son fils affrontera l’adolescence… Chose qu’elle préfère éviter de songer, déjà trop préoccupée.
Elle gare sa voiture et vient toquer à la porte d’entrée de chez Fergie, non sans avoir déjà envoyé un sms à Malone pour s’assurer de ce qu’ils font. C’est sûr et certain qu’elle va garder son tel durant toute la soirée. Lorsque la porte s’ouvre, Anna chasse déjà l’inquiétude sur son visage et se laisse accueillir par une Fergie enthousiaste qui l’entraîne dans le salon où il y a plusieurs femmes déjà présente. Elle n’est pas arrivée à l’heure, c’est vrai, trop occupée à adresser mille recommandations à Malone. c’est son père, tout va bien se passer pour Oscar… Qu’elle se répète en saluant quelques têtes qu’elle reconnaît pour les avoir déjà vues dans une précédente soirée organisée par Fergie. Un peu intimidée, elle n’ose pas trop s’approcher. C’est qu’elle est réservée aux premiers abords, Anna. N’est pas du genre à être extravertie. Les blessures du passé lui ont appris à observer et à rester silencieuse. Que ça lui permet de rester dans l’ombre pour ne pas entrer dans la lumière. Et puis elle la repère, presque perdue au milieu de ces femmes dont les visages ne sont que souvenirs fugaces et inconnus. Les traits s’accrochent aux vestiges d’une précédente soirée, aux mots timides prononcés. A cette impression qu’Anna a ressenti, quand on sent que ce n’est pas anodin, qu’il y a quelque chose de beau et rare à creuser. Alors, c’est naturellement qu’elle s’approche doucement vers la blonde. Un peu gênée de son audace, pas trop embêtée de ne pas avoir salué chacune des personnes avant. Le fin sourire s’étire sur les lèvres de la brune, s’entrouvrent légèrement « Bonsoir… Sienna, c’est votre prénom, si je ne me trompe pas… » Dit-elle, d’une voix douce « On s’était rencontrées à une soirée de Fergie, il y a quelques semaines à peu près. » Elle n’a pas vraiment calculé le temps écoulé. Anna sait juste que c’est rare et que ça a demandé une organisation vraiment militaire pour y venir. « J’étais Anna, celle qui joue du piano. » Celle qui possède tant de cicatrices imprimées dans son cœur.
@Sienna Middleton 
  « I have spoke with the tongue of angels. I have held the hand of a witch /* It was warm in the night, I was cold as a stone. But I still haven't found what I'm looking for » |
|  | |  ÂGE : trente-six ans, les aiguilles tournent, le temps avance, mais plus le temps passe, plus elle a l'impression de stagner. seules les ridules au coin des yeux et sur le front semblent marquer le passage du temps, tandis qu'elle reste comme figée, incapable d'avancer. (17.09.87) SURNOM : ils sont peu nombreux les surnoms desquels on l'affuble. Cee est probablement le plus commun, le plus fréquemment utilisé. cake, aussi, parce que maman s'appelle Sarah Lee. avec ses deux meilleures amies, elles sont sin, cos, et tan. la famille proche quant à elle l'appelle peanut, surnom donné du à sa petite taille étant enfant, et qui est resté au fil du temps. STATUT : divorcée, histoire qu'elle préfère taire, les mauvais souvenirs rangés au placard. elle se complait aujourd'hui dans son célibat, maintenant que l'alliance n'orne plus son doigt, ne la lie plus à lui. MÉTIER : embaumeuse, elle trouve une certaine sérénité à redonner aux défunts leurs couleurs, une certaine dignité aussi, et d'offrir à la famille une dernière image la plus proche de ce qu’ils ont connus lorsque le destin aura conféré à ce proche un sort plus sordide et terrible. LOGEMENT : un appartement cozy dans le west end, le numéro 17, situation qui ne devait êter que temporaire, mais qui s'est transformée en quelque chose de semi-permanant. POSTS : 229 POINTS : 60 TW IN RP : jugement parental, relations parentales conflictuelles, désaprobation parentale, parent absent, relation avec et allusion à la mort, fausse-couche, rêves brisés, relation abusive, violence physique, émotionnelle et psychologique, gaslighting TW IRL : à discuter en amont. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : sienna s'exprime en c79ebd RPs EN COURS : cody ; ally ; anna ; olive ; bffs for the night
 sinn #1 ‣ i miss you every morning and in the evening rain, tonight it's pouring and i'm alone again. i count the seconds between the thoughts of you, i'm getting better baby, i'm almost up to two
 middletons #1 ‣ we were kind of feral, wicked, little machines, captains and cavalries, forming empires in the shade of the trees, without hesitation, kings of the forest town holding the ocean down we were half this heavy and twice this loud
 ginna ‣ 'cause there were pages turned with the bridges burned everything you lose is a step you take so make the friendship bracelets take the moment and taste it you've got no reason to be afraid AVATAR : vanessa kirby CRÉDITS : (av) self ; (icon) leroichevalier ; (gif) velouriawrites DC : soyons honnête, ça arrivera bien rapidement... PSEUDO : folklore INSCRIT LE : 22/08/2023   | (#) Sujet: Re: a soft place to land (anna) Lun 20 Nov 2023 - 1:58 | |
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| Quelques minutes après son arrivée, Sienna s’empara d’un verre d’eau, histoire d’avoir de quoi s’occuper, plutôt que de rester dans un coin les bras croisés – elle semblerait sans doute un peu plus sociable ainsi, un verre à la main. Elle le porta à ses lèvres de temps à autre, en prenant une gorgée, s’évitant une ou deux conversations avec des femmes qui étaient définitivement là pour socialiser, ce que Sienna semblait vouloir éviter à tout prix. On aurait pu la croire sauvage, et sans doute elle l’était peut-être un peu, mais elle ne se sentait pas assez à l’aise avec toute cette situation, toute cette histoire, sa vie actuelle, pour se lancer dans les grandes discussions. Et puis, elle ne voulait pas s’attacher. Brisbane n’était qu’un endroit de passage, qu’une parenthèse dans cette histoire, qu’un moment de répit entre la dernière aventure et la prochaine. C’est pour cette raison qu’elle ne chercha pas les regards qui lui étaient familiers, se contentant de phrases courtes lorsque l’on s’adressait à elle. Rapidement, on se montrait désintéressé envers sa personne – chose qui lui convenait, en toute honnêteté – et on la laissait tranquille, libre de vaquer à ses occupations comme elle le souhaitait, libre d’observer de loin l’action, de jauger les gens qui étaient présents, comme si elle voulait tester son instinct, savoir s’il lui faisait défaut ou s’il était toujours intact. Parce que son histoire avec Mark l’avait bousculée à bien des niveaux, et si elle avait cru pouvoir faire confiance à cet instinct qui lui avait intimé dès le début qu’il semblait être un homme bien, il avait eu tout faux dans cette histoire. Elle savait que ce n’était pas de la naïveté, parce que bien d’autres y avaient cru aussi, y croyaient encore d’ailleurs, à cette image de gentil homme qu’il démontrait à la terre entière. Il savait jouer le jeu et elle était tombée dans le piège, c’était aussi simple que ça, mais qu’une personne à qui elle ait décidé de dédier sa vie se montre aussi cruelle au final n’aura servi qu’à lui faire remettre en question les intentions de chaque personne qu’elle avait rencontré au cours de sa vie, et qu’elle rencontrerait au fil du temps. Et pour ça, elle le maudirait sans doute jusqu’à la fin de ses jours.
Perdue dans la contemplation de la petite foule qui s’était rassemblée ce soir-là, elle en détourna son attention lorsque l’on s’adressa à elle. Une femme dont le visage lui était familier, mais sur lequel elle ne parvenait pas à mettre un nom – elle avait rencontré bien trop de gens ces dernières semaines pour être en mesure de tous les retenir et les associer aux bons visages – s’introduisit à nouveau à elle. « Bonsoir… Sienna, c’est votre prénom, si je ne me trompe pas… » Elle hocha la tête tout en lui répondant. « Oui, c’est bien mon nom. » Elle ne croyait pas avoir fait impression à qui que ce soit la dernière fois, elle ne le voulait pas vraiment non plus – c’était aussi plus facile de tout plaquer si personne ne s’attachait à elle – mais il semblerait que son visage ait marqué au moins un esprit ce jour-là. « On s’était rencontrées à une soirée de Fergie, il y a quelques semaines à peu près. » Tranquillement, elle parvenait à se remémorer leur première rencontre, confirmant la chose, et lui offrant son prénom qui lui échappait, par la même occasion, lorsqu’elle ajouta « J’étais Anna, celle qui joue du piano. » Un hochement de tête à nouveau en signe de compréhension, Sienna répondit « Anna, oui, je me souviens. Bonsoir. » Sans doute que son interlocutrice pouvait percevoir que la blonde n’était pas vraiment à l’aise lors de situations sociales comme celles-là – elle pouvait cacher bien des choses, Sienna, mais cet inconfort était encore difficile à masquer. « Je vous offre quelque chose à boire? J’ai vu quelques jus et boissons gazeuses sur la table. » Elle pouvait bien faire un effort avec elle, Sienna, parce qu’Anna ne lui donnait pas l’impression d’être comme ces autres femmes qui allaient tout faire pour forcer une conversation. Sans doute qu’elle s’était dirigée vers elle puisqu’elle était un visage familier. Sans doute que Sienna aurait fait de même si c’était elle qui était arrivée en cours de soirée. Et puis, il émanait de chez Anna une certaine douceur, une bienveillance qui appelait à la confiance. Elle ne voulait pas se bruler une fois de plus, Sienna, mais est-ce qu’une soirée ou elle s’autoriserait à s’ouvrir, ne serait-ce qu’un minimum à quelqu’un, laisser tomber les armures, les barrières pour une fois, pouvait lui causer du tort? Après tout, ce n’était pas une soirée qui allait changer le cours de ses plans.
@anna constantine milles excuses de l'immense retard. promis, les prochaines arriveront plus rapidement.   – I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind |
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