ÂGE : 24 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : à l'ère de #metoo être la maîtresse de son enseignant ça craint un peu quand même. yolo comme ils disent MÉTIER : étudiante en sixième année de médecine, elle est au st-vincent le matin et à la fac l’après-midi. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 1646 POINTS : 1530
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsCODE COULEUR : plum RPs EN COURS :
DAVIS ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch RUBIS ◦ once upon a time the planets and the fates and all the stars aligned you and i ended up in the same room at the same time and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you checkmate i couldn't lose
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Il fallait reconnaître quand il y avait du mieux quelque part. Mavis n’était pas la dernière à s’aventurer sur le chemin de l’exagération en puisant là où il y avait des failles pour garder la main sur une situation donnée, adorant appuyer sans délicatesse là où ça faisait mal dans l’idée de mieux régner. Mais quand il n’y avait rien à dire, il valait mieux ne pas le faire au risque de passer pour un éternel insatisfait. Elle ignorait si c’était la conversation qu’ils avaient eu à l’abri des oreilles indiscrètes durant le barbecue annuel de ses parents, ou si Ruben avait véritablement à coeur de se comporter comme un homme bien — avec elle du moins —, seulement le changement était troublant, flagrant encore plus. Elle n’avait pas eu la foi de continuer à le repousser, s’épuisant pour rien à le faire, ressentant le manque autant que l’envie de le voir, que ce soit à l’hôpital ou en privé. Si elle avait accepté son invitation à cette conférence loin de Brisbane il y avait plusieurs semaines déjà, ses conditions avaient été posées avec anticipation parce qu’à ce moment-là, elle ne voulait plus rien à faire avec lui, blessée par sa façon d’agir avec elle. Elle était revenue dessus au premier message qu’il lui avait envoyé après le barbecue, l’autorisant enfin à venir la chercher après ses heures au dispensaire du docteur Lahiri. Le vol jusqu’à Sydney s’était alors déroulé comme si tout était normal — cette tension qu’il y avait entre eux, le fait même qu’elle soit à ses côtés alors qu’une autre aurait été plus légitime selon le statut qu’elle occupait dans le coeur du docteur, mais aussi son grade au sein du St-Vincent. Il avait voulu que ce soit elle, Mavis, qui vienne avec lui. De fait, rien ne l’était, normal, et surtout pas la proximité de leur chambre respective séparées uniquement par une porte communicante. Cette invitation silencieuse était restée sans réponse durant leur première nuit, elle savait qu’elle existait cependant, indicible pour l’heure. Elle connaissait Ruben, Mavis. Il ne laissait rien au hasard, ainsi quand elle accorda une oeillade à cette fichue porte ce matin-là, elle savait qu'il devait être derrière à attendre qu’elle la pousse ne serait-ce que pour prouver un peu plus que la frustration qu’il ressentait, elle la ressentait autant que lui.
Elle repensa brièvement au baiser qu’elle lui avait donné la dernière fois, ferma les yeux pour chasser ce qui grouilla sur ses lèvres quand elle se rappela de ce que ça lui avait fait de le sentir à nouveau si proche d’elle. Il y avait eu de l’urgence dans cette étreinte initiée par ses soins, il y avait eu de la gratitude aussi, sans qu’elle ne veuille vraiment y croire parce que Ruben ne remerciait jamais personne sans que ça ne parte d'un sentiment profond de détresse, et qu’elle ne voulait pas penser à lui de cette façon-là. Elle prit une profonde inspiration, sentant sa poitrine comprimée dans son chemisier remuer sous le liseré de son blazer quand elle gonfla ses poumons, et rouvrit les yeux en même temps. Elle n’hésita pas un instant à ne pas franchir cette porte, elle ne le fit tout simplement pas, et se redressa en replaçant ses cheveux derrière ses oreilles dans l’intention de se sentir prête à décoller d’ici. Déterminée malgré son trouble, elle se dirigea vers celle qui formait le petit hall de sa chambre, l’ouvrit pour en sortir, et fit les choses comme il le fallait, laissant tout ça derrière elle.
Elle frappa à celle de Ruben, affronta son regard avec un enthousiasme non-feint, lui dit bonjour avec un peu plus de retenue, la distance entre eux semblant de trop malgré tout, et se laissa conduire à l’extérieur pour rejoindre la voiture qui les attendait en vue de se rendre tous les deux à leur première conférence de la journée. C’était un voyage de boulot, ça avait vocation à le rester. Ruben avait plus ou moins insisté pour savoir si elle accepterait de lui adresser la parole, de passer quelques moments avec lui, et sous la subtilité de son choix de vocabulaire, elle avait voulu savoir ce qu’il voulait dire. Rien de particulier, considérant chaque minute passée avec elle comme une bonne opportunité, il semblait évident qu’il essayait de respecter une ligne de conduite imposée par la distance qu’ils avaient prise l’un avec l’autre ces derniers temps. Leur petit aparté dans le dressing de ses parents changeait la donne, elle le sentait tant ils paraissaient tous les deux sur la retenue depuis la veille. La sincérité de leur conversation avait été brute, Mavis en était toujours un peu secouée, mais elle donnait le change. Qu’en était-il de Ruben ? Est-ce que sa soudaine manière de se comporter avec elle était contrôlée par des réalisations, des réflexions ? Elle n’avait pas envie de le questionner. Pas sur ça en tout cas. Elle rompit le contact de ses yeux avec le panorama urbain qui défilait au travers de la vitre de son côté de la voiture, et lui demanda "Tu sais qui il y aura là-bas, on sera nombreux ?" Sa voix s’éleva à l’arrière de la voiture qu’ils occupaient, sa main posée sur le siège du milieu laissé vide. Enfin, elle tourna la tête vers lui, et ne chercha pas à dévier son regard quand il rencontra le sien. Elle le fit juste le temps de remarquer la trace blanchâtre qu’il avait au coin de la bouche, et eut un très léger rire en lui faisant plus sérieusement, se retenant de continuer à rire, laissant l’arrière de sa tête reposer contre l’appui-tête derrière elle "C’est de la mousse à raser ou du dentifrice ?" Certainement qu’il ne verrait pas de quoi elle parlait, alors se redressant doucement, le haut de son nez froncé, elle pointa du bout de l’index l’endroit qu’elle ne cessait de fixer "Si tu me laisses faire, t’auras l’air moins idiot quand ce sera le moment de briller devant les pontes des grands hôpitaux." S’il ne se dépêchait pas de lui donner son aval, c’était ce qui l’attendait. Mavis le connaissait suffisamment pour deviner que ça lui déplairait plus que n’importe quoi d’autre, aussi elle n’attendit pas vraiment qu’il se décide à lui dire que c’était OK : elle lui fit signe de se pencher vers elle, et frotta le coin de sa bouche avec son pouce dans un geste presque intime, qui leur valut l’observation attendrie du chauffeur au travers du rétroviseur intérieur.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian 'cause i care.
:
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : de retour au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant) - c'est ciao le canapé de chez rhett, amen. POSTS : 5529 POINTS : 6600
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
***
Lorsque le bruit des coups portés sur la porte ne vint pas du côté où Ruben aurait pensé les entendre. Depuis qu’ils étaient arrivés à Sydney, et à l’hôtel par la suite surtout, il avait bien vu qu’une porte communicante existait entre leurs deux chambres; comme il était celui ayant fait la réservation pour les deux, elles avaient été choisies l’une à la suite de l’autre comme si c’était là quelque-chose de nécessaire et essentielle. Pas qu’il regrettait le choix de l’employé qui avait géré l’attribution des chambres, loin de là, mais cela lui donnait un gout de frustration en bouche qu’il avait du mal à intégrer et gérer. En somme: il aurait préféré que cette porte n’existe pas, comme ça il n’aurait pas eu en lui cette attirance envers cette dernière et surtout pour la personne qui pouvait se trouver derrière. Il était toujours attiré par Mavis, là n’était pas la question - simplement on lui avait demandé d’être un brin plus adapté quant à son comportement, alors il essayait de s’appliquer à l’exercice autant que possible. Son but n’était pas que la jeune femme lui claque une bonne fois pour toute la porte au nez, pour ne plus avoir envie de le voir sous aucun prétexte - alors s’il devait ruminer dans son coin en silence quelques temps, il le ferait. Même si cela voulait dire regretter amèrement pour la première fois de la proximité du lit dans lequel elle allait dormir; même si c’était composer un sourire qui ne laissait pas transparaitre sa déception d’ouvrir la porte donnant sur le couloir pour la retrouver plutôt que celle séparant leurs deux chambres. Le sourire masquait la déception, mais les yeux du docteur narrait la vérité: il était tout de même heureux de savoir qu’elle allait être à ses côtés pour le reste de la journée. Là où elle lui avait accordé initialement le trajet en voiture jusque l’aéroport, puis le trajet en avion par la suite, elle aurait pu ne pas aller plus loin - il aurait donc l’honneur de l’avoir avec lui, pour lui, un peu plus longtemps. Il ressentait une certaine frustration, mais il n’avait pas le moindre mot à dire - alors il se contenta de sourire pour le moment.
« Tu sais qui il y aura là-bas, on sera nombreux ? » Mavis détourna son attention des images qui défilaient au delà de la vitre arrière de la voiture, lui adressant une question - alors il agit en miroir pour que son regard puisse retrouver celui de la jeune femme. « On sera nombreux oui. Deux ou trois cent, peut-être. J’ai pas la liste des invités mais je sais que la dernière fois que je suis venu, je me suis fait la remarque qu’on était vraiment beaucoup. » Ben aurait pu continuer pendant longtemps ses explications de la sorte, mais le rire qui s’extirpa d’entre les lèvres de Mavis le stoppa dans son élan - fronçant un peu les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il avait dit de drôle. « Ma réponse est si drôle que ça ? » Et si elle n’avait pas enchainé rapidement par la suite, il aurait été vexé, bien sur. « C’est de la mousse à raser ou du dentifrice ? » L’information, ou plutôt la question, lui sembla tant hors contexte qu’il ne la comprit pas sur le coup, gardant son air un brin renfrogné alors qu’il secouait quelque peu son visage de gauche à droite. Ce ne fut que lorsqu’elle pointa du bout du doigt l’objet de ses paroles que cela cliqua dans son esprit - être si intelligent et pourtant autant lent à comprendre, c’était presque un crime. « Si tu me laisses faire, t’auras l’air moins idiot quand ce sera le moment de briller devant les pontes des grands hôpitaux. » - « T’arrêtes de te moquer dis. » Il n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit d’autre, autant sur la partie qui concernait l’attitude de Mavis face à lui que le contenu même de ses paroles, qu’elle se penchait déjà vers lui pour frotter du pouce la tache qu’il portrait apparemment au coin de la bouche. Peut-être que cela arrêta Ruben dans ses gestes, dans ses pensées - un brin dans sa respiration aussi, à y regarder de plus près. Il avait compris qu’ils se trouvaient en temps de paix, au moins pour aujourd’hui et surement pour les jours à venir, mais il ne s’attendait pas à un contact physique aussi facile avec elle. Ce n’était pas grand chose, il le savait, mais c’était toujours plus que tout ce qu’elle avait daigné lui adressé depuis des jours et des semaines - en dehors du baiser qu’elle lui avait volé à l’abris des regards dans la chambre de ses propres parents.
Restant encore un instant interdit et silencieux, Ben finit par hausser légèrement l’un de ses sourcils. « C’est du dentifrice, au fait. » Il s’était rasé également ce matin, mais il avait pris l’habitude depuis bien longtemps de le faire sous la douche si bien que l’eau avait largement l’espace pour retirer toute trace de mousse pour ne pas que ce genre d’incident n’arrive. Apparemment, il devait avoir l’esprit déconcentré, bien plus davantage que d’habitude, pour ne pas s’être aperçu que c’était le dentifrice qui l’avait trahi aujourd’hui. « Merci. » Qu’il murmura finalement; parce-qu’elle avait raison, cela aurait fait tache devant les autres confrères pour qui il pouvait avoir de l’admiration - autant au sens figuré qu’au sens réel pour le coup. Sortant progressivement de cet état passager dans lequel le contact de la blonde sur sa peau l’avait perturbé, son regard accrocha celui du chauffeur grâce au rétroviseur - et bien sur qu’il leva les yeux au ciel au regard qu’il leur lançait. « J’aime déjà pas ce type de regard quand c’est justifié… » Bien sur, il avait osé le commentaire à voix basse, de manière à faire en sorte que ce dernier soit entendu uniquement par Mavis et non par le chauffeur. Ruben n’était pas de ceux qui cherchait le romantisme dans tous les geste et les regards - ce n’était pas sa tasse de thé. Mais en plus si cela était souligné alors que leur comportement l’un envers l’autre n’était pas supposé attirer le moindre regard attendri… Il se retint de ne pas lever au ciel une seconde fois. Il inspira un long moment avant de retourner son regard de nouveau vers Mavis. » Tu vas avoir de quoi briller devant les autres chirurgiens présents aussi, tu sais. » Il esquissa un faible sourire. « Et t’as pas de dentifrice toi, promis. » Même s’il se doutait qu’elle le savait déjà et qu’elle ne faisait pas ce genre d’erreur, elle. « Je me rappelle quand Leon m’a emmené y’a quelques années, j’avais eu l’impression de réellement faire partie des leurs. Des grands. » Il n’avait presque pas dormi de tout son séjour sur place tant il était excité de s’y trouver; comme un enfant le jour de Noël.
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
ÂGE : 24 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : à l'ère de #metoo être la maîtresse de son enseignant ça craint un peu quand même. yolo comme ils disent MÉTIER : étudiante en sixième année de médecine, elle est au st-vincent le matin et à la fac l’après-midi. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 1646 POINTS : 1530
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsCODE COULEUR : plum RPs EN COURS :
DAVIS ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch RUBIS ◦ once upon a time the planets and the fates and all the stars aligned you and i ended up in the same room at the same time and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you checkmate i couldn't lose
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Deux ou trois cents, c’était la fourchette que lui donna Ruben à propos de l’effectif présent lors de cette conférence à laquelle elle n’aurait pas pu espérer assister si elle n’avait pas joui d’un petit coup de pouce. Même en s’appelant Barnes, ce n’était pas évident d’avoir son invitation pour ce genre d’événement, alors la gratitude qu’elle éprouvait pour le jeune docteur installé à ses côtés, elle était authentique. Elle avait été froide lorsqu’il lui avait proposé ce voyage, mais son coeur s’était gonflé quand elle avait enfin compris que, dans la liste de ceux à qui il avait pensé, à l’instant où il avait décidé de s’y rendre, elle avait été la première à lui traverser l’esprit. Pas Nina, pas quelqu’un d’autre : elle, et c’était presque suffisant pour qu’elle lui pardonne tous ses manquement des derniers mois. D’accord, peut-être pas. La conversation qu’ils avaient eu chez ses parents, elle pesait aussi dans la balance de ce qu’elle ressentait pour lui à ce moment-là. C’était un peu étrange de se voir après tout ça, qu’elle se dit en lui accordant ce regard qui lui permettrait de remarquer qu’il n’était pas impeccable. Ils s’appliquaient à faire comme si de rien n’était, et dans le fond, ça ne leur ressemblait pas, plutôt du genre à appuyer là où ça faisait mal pour se faire mutuellement réagir. Mais ici, c’était la meilleure conduite à adopter pour l’heure puisque s’ils étaient ensemble, dans cette voiture, à se rendre à cette conférence, c’était uniquement pour travailler. Mavis avait insisté, et elle entendait bien respecter sa propre charte en restant à sa place.
Sauf que déjà, la manière qu’elle eut de lui effacer la trace de dentifrice sur son visage, c’était un manquement qu’elle fit avec le sourire pourtant, optant pour le silence alors que le jeune homme l’accusait de se moquer. Elle le faisait un peu, c’était tellement rare de ne pas le voir tiré à quatre épingles qu’elle jugeait que ça opportun d’en rire. Elle affronta ses yeux quand elle caressa du pouce le coin de sa bouche, et puis elle vérifia un instant qu’elle avait bien assuré ses arrières en effaçant ce qu’il lui disait être du dentifrice. Il retint sa respiration, elle s’en rendit compte, mais elle, elle resta relativement calme, ne prenant pas son geste comme une tentative de quoi que ce soit ; elle lui rendait un service, voilà tout. Enfin, elle se redressa de l’autre côté pour se rendre compte qu’ils étaient observés. La réaction de Ben lui fit froncer les sourcils et le rassurer dans la foulée "Il vérifie juste ses rétroviseurs." Non, le chauffeur était insistant dans sa manière d’observer ce qui se passait à l’arrière de son véhicule. Si pour tout couple lambda, ça n’aurait pas été si gênant que ça, Mavis se sentit soudainement prise d’un élan de protection qui la fit s’incliner en avant et dire à l’encontre de l’homme "Ce serait une bonne chose d’accélérer un peu le mouvement. On nous attend pour 9h30." Petit fille riche qui a l’habitude d’avoir ce qu’elle veut, quand elle le veut — ou plus ou moins, le cliché ne s’appliquait pas à la vie qu’elle avait mené, mais elle aimait faire tout comme. Elle n’avait jamais été paranoïaque, et pourtant elle avait de quoi craindre ce genre de regards. D’ailleurs, elle réalisa avec un léger temps de retard, se renfonçant dans son siège en ne quittant pas le chauffeur des yeux, que sa présence auprès du docteur Hartfield pourrait être remise en cause. Elle décida de ne pas s’en soucier, de compter sur leur bagou respectif pour faire taire les questions qui poindraient certainement en les voyant ensemble, et puis elle se concentra à nouveau sur les pupilles de son accompagnateur pour faire le point sur ce qui lui disait avec meilleure humeur, défait de la pression du regard du chauffeur qui grogna en décalé après avoir reçu l’ordre subtil de faire son boulot.
Mavis pressa ses lèvres l’une contre l’autre, jeta un regard absent à celles de Ruben qui essayait de lui dresser un tableau positif de ce qui allait se passer bientôt. Et c’était avenant de sa part, tellement qu’elle lui dit finalement "Je sais que je te l’ai déjà dit par message, mais t’étais pas obligé de me proposer cette conférence." Concrètement, ça faisait partie de leur marché. Mavis s’ouvrait à lui, il lui ouvrait des portes en contrepartie — tendancieux, abominablement réducteur pour la toute jeune femme talentueuse qu’elle était sans avoir besoin de survendre ses capacités au détriment de son amour propre, mais efficace, et jusqu’alors ça avait fonctionné comme un plan infaillible. Mais les choses avaient évoluées, leur relation n’était plus que basée sur un marché passé à la volée entre deux parties de jambes en l’air, et c’était terrifiant d’un côté, surtout quand elle avait pris conscience de tant de choses après avoir enfin discuté avec lui de la façon la plus vraie qui était. Doucement, elle détourna les yeux, les posant brièvement ailleurs, loin du visage de Ben dont elle sentait la chaleur à ses côtés alors qu’ils étaient séparés par ce siège vide sur lequel elle avait posé la paume de sa main pour s’équilibrer quand elle s’était penchée sur lui "Tu crois que ça pourrait vraiment être intéressant niveau opportunités pour moi ? Je sais que ça se fait, de recruter les meilleurs internes des hôpitaux concurrents durant ces conférences, mais je suis qu’externe pour quelques mois encore." Une externe très déterminée, très douée surtout. Est-ce que son père parlait d’elle avec ses collègues lorsqu’elle avait le dos tourné ? Est-ce qu’il le faisait comme il le faisait avec Ruben dont elle avait entendu tant de fois le nom au cours des dernières années, qu’elle estimait au fond qu’il n’y avait plus de place pour personne d’autre que ce poulain sur lequel il avait mis la main avec le talent d’un vieux briscard au bras long ? Elle n’était pas inquiète pour son avenir Mavis, jamais. Mais elle était parfois inquiète que son nom ne lui rende pas service, c’était bien pour ça qu’elle faisait les choix qu’elle faisait : elle savait qu’elle ne pouvait que s’en remettre à sa volonté. Pour le reste, elle devait composer avec les limites qu’elle n’avait pas, et avec lesquelles elle jouait pour tirer son épingle du jeu, et se faire sa place.
Reprenant le sens de la conversation avec Ben, elle posa à nouveau son regard sur lui et sa tête sur l’arrière de son siège dans lequel elle remua pour être plus confortable, réagissant par un sourire à ce qu’il lui confiait "C’était ta toute première ? T’as eu peur qu’on se rende compte que t’étais pas encore tout à fait des leurs ?" Elle le lui demanda avec malice, baissant la voix et plissant les paupières pour faire peser un faux mystère sur tout ça quand ça lui paraissait impossible qu’il se laisse avoir par un sentiment aussi irrationnel que la peur. Elle, elle était trop fière pour avoir peur, et d’ailleurs, alors qu’elle retrouvait une expression normale, son menton se dressant avec hardiesse, elle lui avoua "Moi j’ai pas peur. Je suis juste curieuse d’observer ce qui s’y passe. Si je m'y prends bien, je peux réussir à appâter les gros poissons." Comme toi, faillit-elle dire à Ruben qu’elle regarda à nouveau, les yeux brillant d’une lueur légèrement concupiscente. Connaissant sa jalousie, dire ce genre de choses n’étaient pas du meilleur goût, mais ils avaient dépassé ce stade, non ? Et puis ils n’étaient là que pour le travail — et dans l’esprit de Mavis, il n’y avait que ça à ce moment-là ; ça et cette fichue porte communicante à laquelle elle pensa furtivement en lui souriant en même temps.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian 'cause i care.
:
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : de retour au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant) - c'est ciao le canapé de chez rhett, amen. POSTS : 5529 POINTS : 6600
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
lieu: sur la route.(c): oliviahastings (gif), luleaby (codage).
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« Il vérifie juste ses rétroviseurs. » - « A d’autres. » Qu’il avait sifflé entre ses dents. Mavis savait autant que lui que ce n’était pas le cas - peut-être se sentait-elle assez clémente pour lui laisser le bénéfice du doute, mais ce n’était pas le cas de Ben. En revanche, elle prit les devants pour la suite de cette situation, chose qu’il n'aurait pas pensé à faire de son côté si on lui demandait d’avouer. « Ce serait une bonne chose d’accélérer un peu le mouvement. On nous attend pour 9h30. » Le regard de Ruben ne lâcha pas le profil de la blonde pendant tout ce temps; parfois, il oubliait presque qu’ils n’avaient pas eu les mêmes habitudes en grandissant, car là était une chose à faire que lui n’avait pas à son répertoire. Il n’allait pas s’en plaindre: c’était un avantage pour aujourd’hui, surtout que le chauffeur sembla avoir correctement compris les dires de la jeune femme et qu’il se concentra de nouveau pleinement sur la route et s’attela à la tache de les faire arriver en temps et en heure.
Peu importait: le reste de la journée s’annonçait bien plus glorieux et appréciable que ce moment gênant entre eux et le chauffeur qui les emmenait sur place. « Je sais que je te l’ai déjà dit par message, mais t’étais pas obligé de me proposer cette conférence. » L’esquisse de son sourire s’agrandit quelque peu. « Je sais. Mais comme je te l'ai déjà dit, ça me paraissait normal. » Bien au delà de tous les pactes qu’ils avaient pu passer entre eux, cela lui semblait logique d’agir de cette sorte avec elle alors que son propre père et le mentor de Ben avait eu une attitude similaire avec lui quelques années plus tôt. Bien sur, il était plus avancé dans ses études qu’elle ne l’était à ce moment là, mais la fin justifiant les moyens, il avait trouvé cela plus intéressant pour tous les deux de profiter de l’occasion dès maintenant. « Et je suis content que ce soit toi qui sois venue avec moi. » Parce-qu’il savait que c’était l’authenticité qui finirait par gagner toutes les batailles, autant mettre toutes les balles dans son camp. Elle allait surement lever les yeux au ciel et penser tellement fort qu’il allait entendre par télépathie qu’elle le trouvait idiot, mais tant pis: il était sincèrement content qu’elle ait accepté de venir. Elle avait une passion à l’intérieur d’elle et un talent qu’il connaissait parfaitement bien pour être doté des mêmes depuis des années; lorsqu’il la voyait évoluer dans son parcours académique, il avait l’impression d’être renvoyé quelques années en arrière. Et parce-qu’il connaissait tout ça, il savait aussi à quel point cela pouvait être important pour certaines étapes clefs d’avoir un mentor derrière, quelqu’un qui connaissait assez le métier pour se donner ce titre là, pour évoluer d’autant plus correctement. Il connaissait ses capacités le docteur Hartfield, il savait qu’il pouvait tenir ce rôle sans flancher. Il avait lui-même bien encore des choses à apprendre, mais il aurait moyen de les transmettre directement de la sorte. Un jour, si elle maintenait le cap, Mavis pourrait être plus douée que lui et plus rapidement. « Tu crois que ça pourrait vraiment être intéressant niveau opportunités pour moi ? Je sais que ça se fait, de recruter les meilleurs internes des hôpitaux concurrents durant ces conférences, mais je suis qu’externe pour quelques mois encore. » Les yeux de Ruben restaient accrochés à son visage. « Une partie des meilleurs neurochir’ vont être présents, et connaitront peut-être ton existence à la fin de l’événement. Crois moi, ça donne une longueur d’avance pour bien des années, ça. » Parce-qu’il y avait le talent, mais il y avait aussi la réputation. « Ils penseront plus à toi pendant des années, mais quand ton nom commencera à sortir, ils sauront se rappeler que t’étais l’élève déterminée qui était déjà présente là aujourd’hui. » Il inspira longuement, expira tout autant. « Et si un jour ils cherchent des nouveaux collègues, ils pourraient penser à toi avec tout ça en mains. » Pas que c’était une idée qu’il lui plaisait à lui, mais il savait qu’il y avait de fortes chances que cela se termine de cette sorte - et elle aurait tort de ne pas en profiter le jour où ça arriverait.
« C’était ta toute première ? T’as eu peur qu’on se rende compte que t’étais pas encore tout à fait des leurs ? » Il pouvait aisément souligner dans son regard la touche de moquerie et d’amusement - et si avec d’autres cela l’aurait dérangé, avec elle il avouait que les choses étaient différentes. « J’avais déjà participé à des séminaires et des événements comme ça, mais pas de cette taille là. Et pas en tant qu’interne du docteur Barnes. » Et cela jouait une énorme différence, Mavis le savait aussi bien que lui, il n’avait pas besoin de lui faire un dessin. Prenant un instant supplémentaire, il remua dans son esprit ses mots avant de les ajuster les uns à la suite des autres à haute voix - il allait faire là quelque-chose qui était plutôt rare: avouer qu’il lui arrivait parfois d’avoir des doutes. « J’ai eu peur surtout de ne pas être à la hauteur de ce que je promettais. J’ai bossé dur, tout le mode m’a toujours dit que j’avais un talent rare et incroyable, mais quand tu te retrouves face à deux-cents personnes qui ont le même parcours que toi… » Il haussa vaguement les épaules. Tout ce qu’il avait voulu lui, c’était être admiré pour son travail, son talent, son acharnement. C’était dans ce type d’événement, de rassemblement que tout se jouait. « Moi j’ai pas peur. Je suis juste curieuse d’observer ce qui s’y passe. Si je m'y prends bien, je peux réussir à appâter les gros poissons. » Dans une conversation ordinaire, il n’aurait pas attendu un seul instant pour répliquer - mais il avait promis de se comporter correctement, et il aurait peut-être du réfléchir plus longuement à cette promesse car déjà, il avait envie de la briser. Il pinça ses lèvres un instant, esquissa un semblant de sourire par la suite. « Tant mieux, si t’as pas peur. Ca t’ouvrira plus de portes. » Plus qu’à d’autres - pas à lui, lui avait déjà bien des protes ouvertes rien que pour lui. « Oublie pas celles qui se sont trouvées ouvertes en premier devant toi, sur le chemin. » Autrement dit: qu’elle ne l’oublie pas lui en cours de route; autant en tant que docteur Hartfield que Ben qui avait envie de grogner de frustration rien qu’à l’idée qu’elle puisse aller voir ailleurs, même pour des opportunités professionnelles.
Il ne lui laissa cependant pas le temps de répliquer de suite à sa dernière phrase, car ils arrivaient sur place et il sautait déjà de la voiture. Faisant rapidement le tour de cette dernière en se traitant seul d’idiot, il ouvrit la portière du côté où Mavis était encore installée dans le véhicule, jetant un regard noir au chauffeur par la même occasion alors qu’il s’apprêtait à se substituer à lui dans cette situation; hors de question de manquer des opportunités de montrer à Mavis que malgré tout, il savait être quelqu’un de bien. Ben tendit alors sa main dans la direction de la jeune femme, afin de l’aider à s’extirper du véhicule. Il attendit qu’elle soit à ses côtés pour hésiter un dernier instant, pinçant ses lèvres, avant de se lancer - elle connaissait déjà le pire de lui de toutes façons. « Je risque d’être… irritant, dans mon comportement, pour la suite de notre séjour ici. » Si son regard avait évité le sien, il s’y plongeait dedans désormais. « Je sais que j’ai tendance à l’être facilement quand c’est pour le boulot, mais dans ce type d’événement c’est encore pire. Je m’en suis pas aperçu tout seul, hein, mais c’est ce qu’on m’a fréquemment reporté. » Il plissa le nez. « Je sais que j’ai promis de mieux me comporter, mais je mets ça entre parenthèses pour tout les moments où on sera à l’intérieur et au contact du reste des personnes présentes. Faut savoir se vendre, et en rajouter des couches. Ca fait de moi quelqu’un d’irritant dans ces moments là. » Il ne formulerait pas les mots, mais ceci était un mea culpa un peu anticipé.
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
ÂGE : 24 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : à l'ère de #metoo être la maîtresse de son enseignant ça craint un peu quand même. yolo comme ils disent MÉTIER : étudiante en sixième année de médecine, elle est au st-vincent le matin et à la fac l’après-midi. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 1646 POINTS : 1530
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsCODE COULEUR : plum RPs EN COURS :
DAVIS ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch RUBIS ◦ once upon a time the planets and the fates and all the stars aligned you and i ended up in the same room at the same time and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you checkmate i couldn't lose
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Parfois, Mavis se demandait comment auraient été les choses si son chemin n’avait pas croisé celui de Ruben, s’ils n’avaient pas décidé de jouer ce jeu qu’ils jouaient depuis presque un an maintenant. Elle en était l’initiatrice, elle ne le nierait jamais, surtout pas face à lui. Mais vraiment, s’il n’y avait pas la composante Leon Barnes entre eux, est-ce que Ruben daignerait seulement lui accorder un regard ? C’était un mystère pour elle, la raison pour laquelle elle restait tant accrochée à lui aussi. Sa fierté lui faisait se poser des questions auxquelles elle avait besoin de trouver des réponses pour se rassurer, aussi qu’il l’invite à un événement pareil, ça allégeait l’idée que peut-être, elle ne comptait pour lui que parce qu’elle portait le nom de son mentor. C’était puéril comme raisonnement, d’autant qu’elle n’avait jamais véritablement agi comme une enfant, elle qui avait l’intellect précoce comme tout un tas d’autres choses, mais c’était antilogique, et elle n’avait pas envie de s’y attarder plus que de raison, pas quand il lui disait qu’il était content d’être là avec elle. Elle fixa son regard au sien, secoua la tête dans un léger signe d’assentiment pour lui confirmer du bout de ses lèvres fendues d’un petit sourire "Et je suis contente d’être venue avec toi." Malgré tout ce qui se passait entre eux ces derniers temps, malgré la sentence imminente qui pesait au-dessus de leurs têtes comme le mariage du docteur approchait et que la somme de ses décisions futures, prises avec une autre, aussi.
Elle détourna brièvement son attention, se recentrant sur l’object de leur venue à Sydney et suivit prudemment des yeux le trajet au travers de la vitre, le paysage urbain devenant traînées indistinctes lorsque le chauffeur répondit à son ordre en accélérant la cadence pour les mener à bon port. En même temps, Ruben répondait à ses questions avec le factuel qui faisait sa réputation, et la manière clinique qu’il avait de poser l’évidence lui faisait du bien, habituée à ce débit de parole dont il usait pour lui présenter des cas, lui parler de son expérience. Il n’était pas qu’un homme qu’elle menait par le bout du nez, il était un homme qu’elle admirait avant tout, et la manière dont elle l’écoutait le prouvait. Elle l’observa à nouveau, revêtit l’expression sérieuse qui était la sienne quand elle travaillait à ses côtés, et lui avoua sans gêne "J’aimerais te dire que j’espère que ça va pas m’attirer la jalousie de mes camarades de promo d’être ici, avec toi. Mais c’est pas mon problème." Être sur le devant de ce genre d’événement, ça la faisait passer pour ce que tout le monde disait qu’elle était : une fille à papa. Sauf que son père n’y était pour rien, il n’y était jamais pour rien de toute façon, alors elle devrait gruger pour se trouver une excuse plausible à sa présence ici quand les autres externes s’inquiéteraient de son absence prolongée. Elle ne se souciait pas de ça, elle avait un avenir qui l’attendait, et s’attiser la jalousie des autres, c’était le prix à payer pour y arriver. Et puis comme d’habitude, c’était elle qui ressentait ce genre de sentiments, c’était de bonne guerre que ça change enfin de camp "J’ai tellement hâte tu sais, qu’en dehors de Leon et de toi, on se rende compte de ce que je vaux, et pas uniquement parce que je porte ce nom." Elle était l’un des meilleurs éléments de sa promotion, elle travaillait d’arrache-pied. Ce n’était pas son manquement d’heures dans le service pédiatrique qui viendrait entacher un dossier impeccable et elle se basait sur les faits. Mavis était excellente, personne ne serait assez idiot pour prétendre le contraire si ce n’était la future femme de l’homme qui était assit à ses côtés et qui l’enveloppait dans une couverture douillette faite d’évidences et de compliments à peine dissimulés.
Sa tête se reposa contre son siège, ses yeux suivant les mouvements des lèvres de Ruben qui lui racontait son ressenti de jeune interne à l’époque où il était à sa place. Elle pouvait deviner quel genre d’émotions il avait ressenti, elle côtoyait son père depuis toujours pour avoir une vue nette du sentiment qu’il provoquait auprès des autres, et qui partait de l’envie farouche de ne pas le décevoir, d’être à la hauteur. Elle pouvait s’imaginer son attitude à l’encontre du jeune Ruben de l’époque, et elle s’en voulut légèrement de le juger imperméable à la peur parce qu’il lui avoua le contraire. Elle haussa les sourcils en redressant un peu la tête, ses sourcils se fronçant quand elle objecta au milieu de son discours "T’as un talent rare, et t’es un bosseur, comme tous les étudiants en médecine, c’est vrai, mais…" Elle se redressa pour de bon, ponctuant la suite de sa phrase qu’elle reprit par des petits mouvements de tête, des petits regards "Ces deux cents personne en face, c’est souvent que des machines à régurgiter des notions apprises par coeur. Regarde où t’en es aujourd’hui, est-ce que ces gens que t’as croisé à l’époque en sont au même point ? J’en doute. La médecine c’est un semi-broyeur, et toi t’es fait dans un métal précieux, Ben." C’était peut-être exagéré, elle ne se posait même pas la question : elle le ressentait comme ça parce qu’elle travaillait avec lui, qu’elle le voyait enchaîner les heures, les colloques, les procédures, les essais cliniques sans donner l’impression que c’était quelque chose qui lui demandait beaucoup d’énergie tant il avait la tête fait pour. La médecine coulait en lui comme le sang dans les veines de tout un chacun, et le lui rappeler ne faisait pas d’elle une groupie amourachée de quelqu’un qui, au fond, n’avait pas besoin qu’on polisse sa déjà si rutilante amure : ça faisait d’elle une jeune femme qui connaissait la valeur du travail et de la reconnaissance pour la suinter par tous les pores de sa peau, animée du même besoin de faire ses preuves et se sortir du lot.
Pendant quelques secondes encore, Mavis affronta son regard avec détermination, et puis elle rompit ce contact lorsqu’il souligna subtilement la place qu’elle se devait de lui laisser au milieu des gros poissons qu’elle disait vouloir attraper "J’ai beaucoup de défauts, mais je suis pas ingrate. Quand je raflerai tous les prix de médecine possibles et imaginables, t’auras une place dans ma liste des remerciements, sois tranquille." Elle se doutait qu’il ne parlait pas seulement de la place qu’il occupait à ses côtés en tant que mentor, mais le soulever ne ferait s’épaissir encore un peu la tension qui régnait entre eux depuis le baiser qu’elle lui avait volé l’autre fois, chez ses parents. A peine eut-elle terminé sa phrase que la voiture s’immobilisa "Je sais sortir d’une voiture par moi-même." fit-elle d’abord au chauffeur, puis à Ruben qui lui tendait la main après lui avoir ouvert la porte. Elle ne la refusa pas malgré ses paroles, elle la saisit pour la garder dans la sienne le temps de s’extirper du véhicule. Elle prit une légère inspiration, les effluves de la ville lui faisant regretter son entreprise à la seconde, et puis se ressaisit pour laisser un hmm ? lui échapper aux paroles qu’il prononça en ayant l’air soudainement un peu tendu. Mavis ravala sa réplique quant au fait que ce ne serait pas exceptionnel qu’il soit irritant comme il le disait, et jeta un regard par-dessus son épaule pour toiser l’hôtel dans lequel la conférence avait lieu. Situé à quelques mètres de là, ils n’avaient qu’à traverser la chaussée pour enfin y arriver, alors elle pouvait prendre le temps de marquer une pause sur ce qu’il lui disait. Sa main toujours dans la sienne, elle se contraint à la tempérance, et lui fit d’une voix presque douce "Ruben." Elle l’incita à lever la tête pour la regarder en cherchant ses yeux avec les siens. Quand ils se trouvèrent enfin, elle reprit sur le même ton "Je travaille avec toi. Je sais comment tu fonctionnes." Ils ne venaient pas se détendre aux frais de la princesse : ils venaient travailler, et en ce sens, elle lui autorisait tous les affronts possibles tant qu’ils n’entamaient pas son seuil de tolérance "Je vais pas t’encourager à mal te comporter avec moi, mais je t’en voudrais pas si tu me rétrogrades à la dernière liste de tes priorités. Vraiment, cette conférence est aussi importante pour toi qu’elle l’est pour moi." Son pouce traça quelques ronds sur le dos de sa main sans qu’elle ne s’en rende compte. De fait, elle la lui lâcha parce qu’elle avait l’impression que c’était soudainement de trop, que le sceau de séjour professionnel perdait de sa valeur alors qu’elle sentait la chaleur de sa peau contre la sienne, et les battements de son coeur au bout de ses doigts posés contre son poignet. Faisant un pas en arrière, elle ajouta néanmoins, affirmant sans le lâcher des yeux pour qu’il enregistre bien ce qu’elle allait lui dire "Je te reprocherai rien de ce qui se passera au cours des prochaines heures, t’as ma parole."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian 'cause i care.