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 (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground

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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground C37b605d00096b5f2e8ff14addddc845e1bacee5
POSTS : 2261 POINTS : 1100

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
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Message(#) Sujet: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptySam 23 Mar 2024 - 14:53




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Elle avait fait jouer son pouvoir de décision pendant des semaines, elle avait poussé le vice jusqu’à postuler dans d’autres programmes d’internat en neurochirurgie du pays pour donner de la véracité à ses intentions de ne pas rester ici, et avaient quelque part espéré que son affection au St-Vincent lui serait refusé pour arguer qu’elle n’y était pour rien aussi bien auprès de son père qu’auprès de Ruben qu’elle avait mené par le bout du nez au cours des dernières semaines à ce sujet. Seulement, le destin en avait décidé autrement, et si sa place était quelque part, d’après le centre de gestion des internes, c’était bel et bien dans cet hôpital où elle se sentait déjà comme chez elle de toute façon. Habituée à son rythme, habituée à ses nombreux services, habituée à ses collègues et employés, elle en faisant officiellement partie désormais, et c’était une avancée dans sa carrière : elle était enfin habiliter à pratiquer la médecine, à traiter, à prescrire, à se rendre au bloc sans être obligée de se cacher derrière l’autorité d’un sénior qui l’avait à la bonne. Elle avait encore beaucoup de choses à prouver bien sûr, mais Mavis se faisait confiance à ce sujet, et elle n’avait pas peur d’y être enfin arrivée. Certains diraient qu’elle avait été favorisé, que son nom était un passe-droit que chacun savait qu’elle utilisait pour gravir les échelons, aussi elle était prête à partager avec eux les entrées de son dossier impeccable pour leur prouver que ce n’était pas le cas, et qu’à côté des choix douteux qu’elle avait fait pour assurer ses arrières, il y avait de l’évidence et du talent au travers de tout ça. Elle serait un bon médecin, elle serait un chirurgien meilleur encore, quiconque l’avait eu entre les pattes durant son externat était capable de le prétendre. Pour ceux qui restaient, elle en faisait son affaire, jamais la dernière à vouloir impressionner ceux qui la sous-estimaient.

C’était avec cette idée qu’elle avait traversé sa première journée d’internat. Elle venait de la terminer moins de cinq minutes avant de refermer la porte de son casier dans lequel elle laissa sa blouse — sa vraie blouse, aussi blanche qu’elle était neuve, prête à en voir des vertes et des pas mûres —, et le reste de ses affaires qu’elle ne remporterait pas chez elle. Elle rentrait uniquement parce qu’elle devait le faire, s’étant sommée de refuser toute invitation à célébrer ce premier jour, que ce soit avec ses acolytes internes ou avec ses parents qui l’avaient néanmoins encouragée — Leon en insistant pour déjeuner avec elle, Anka en lui laissant un message vocal sur son répondeur. Elle préférait rester seule, l’excitation étant telle qu’elle savait qu’elle ne dormirait pas de sitôt, bien que la nuit était déjà bien entamée et que la relève s’apprêtait à investir le service pour se figurer de ce qui s’était passé durant la journée ; avant d’aller se changer, elle était restée deux heures de plus à la portée des infirmières pour vérifier leurs transmissions, pas par dédain ou par crainte qu’elles ne fassent pas bien leur travail, au contraire, seulement pour être capable de se souvenir de chaque chose qu’elle avait faites et demandées aujourd’hui, traitant ses premières armes en tant qu’interne en neurochirurgie comme une vraie cérémonie d’initiation dont elle ne se lasserait jamais de raconter les moindres détails. Pour la première fois depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, elle avait l’impression d’être profondément heureuse et accomplie ; mais ça c’était avant de sentir une ombre derrière elle, et de se retourner pour confirmer les doutes de son instinct qu’elle aurait aimé moins réactif au contact, même distant, de Ruben.

Une chape de plombs tomba lourdement sur son environnement, et elle se figea sans en avoir l’air. Elle avait laissé ce qui se passait en dehors de l’hôpital de côté en arrivant ce matin, elle avait fait en sorte de ne pas trop exagérer l’évidente rancoeur qu’elle réservait au docteur en le suivant tout de même de près au cours des dernières heures, mais poser ses yeux sur lui et lui parler officiellement comme à un collègue, ça avait été difficile — jouissif d’un certain côté, difficile de l’autre tant leur dernière conversation téléphonique avait pesé sur ses épaules et remis en perspective absolument tout ce qu’elle avait gobé sortant de la bouche de Ruben Hartfield à qui elle ne faisait plus confiance en dehors du cadre strict de ce service. Sentant une démangeaison au niveau de sa nuque à cause de ses cheveux coincés dans le col de son manteau ouvert, elle préférait encore cet inconfort à celui qui régnait entre eux là, maintenant, alors qu’ils étaient à bonne distance l’un de l’autre — elle près de son casier, lui près de la porte. Elle décida de briser le silence, glissant la bandoulière de son sac pour la journée sur son épaule, celui de son sac à main restant enroulé, serré beaucoup trop fort, autour de son poignet "J’ai terminé depuis un moment déjà. Je suis juste restée pour les transmissions." Rapport inutile dont il se ficherait probablement, sauf qu’elle n’avait envie de parler de rien d’autre avec lui. Elle avait encore moins envie de rester là, à le fixer sans savoir quoi lui dire de plus exactement, ayant déjà l’impression de lui avoir tout dit la dernière fois qu’ils s’étaient parlés au travers du téléphone. De fait, elle remua, gênée que chacun de ses mouvements soient perceptibles dans cette petite pièce silencieuse dont elle s’apprêtait à sortir, comme elle l’annonça au jeune homme en arrivant près de lui "Je commence tôt demain." Une façon délicate de lui demander de la laisser passer pour qu’elle puisse s’en aller, même si à le voir camper sur sa position à cet instant-là, elle savait qu’elle resterait encore quelques minutes de plus sans réussir à deviner si c’était pour le pire ou pour le meilleur.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(treize) - present: ambrose #17diego #4ethel #6evelyn #6louis #3mavis #18nina #8scarlett #3zoya | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16diego #3ethel #5louis #2mavis #15mavis #16mavis #17nina #7rhett #18scarlettscarlett #2shiloh | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2020: rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5rhett #17 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)tessa (gd)swann #4 (ghd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethelhassanlouismaëlmavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › peter kürten, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
https://www.30yearsstillyoung.com/t48005-ruben-hartfield

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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyJeu 28 Mar 2024 - 17:39




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

Ce n’était bien sur pas quelque-chose qu’il avait appris de la part de la principale concernée, cela aurait été trop simple. Et puis, étant donné qu’elle lui en voulait toujours énormément d’avoir appris quelques informations ces derniers temps qui le concernaient lui sans que cela ne vienne directement de sa part, il ne pouvait pas s’attendre à ce qu’elle le fasse de son côté. Savoir que Mavis avait finalement décidé d’accepter l’internat qui lui était proposé au St Vincent après avoir fait des pieds et des mains pendant des semaines pour trouver une autre solution lui était parvenu via la liste des internes qui allaient se retrouver dans le service de neurochirurgie pendant les prochains mois. Et à voir son nom écrit noir sur blanc, il avait du retenir un petit sourire puisqu’il n’était pas le seul à se tenir devant cette liste au moment où elle avait été mise à disposition; tout ce qu’il pensait à cet instant là, malgré tout, c’était qu’il avait gagné et qu’elle n’avait finalement pas fui. Elle avait un dossier en béton, il le savait pour en avoir construit une bonne partie à ses côtés: elle aurait été acceptée n’importe où si elle l’avait demandé. Elle avait donc sciemment décidé de ne pas poursuivre les démarches jusqu’au bout et d’accepter la solution la plus facile de la liste. Il n’allait pas s’en plaindre: à défaut de pouvoir le faire en dehors des murs de l’hôpital, il pouvait se permettre de poser son regard sur elle la journée à l’intérieur de ces derniers. C’était déjà un quelque-chose qu’il appréciait avant, mais aujourd’hui alors que leur dernière conversation avait surement été l’une des plus houleuses qu’ils aient pu avoir, il prenait cela comme une bénédiction de la savoir non loin de lui sur la journée entière.

Lorsque les internes étaient arrivés ce matin là, Ruben était présent dans le service depuis plusieurs heures déjà, ayant été appelé en fin de nuit pour une opération en urgence - il était d’astreinte même si pour une fois il aurait préféré ne pas l’être. Il savait à quel point cette première journée d’internat était importante pour les futurs professionnels qu’étaient les internes, et d’avoir un référent complètement disponible pour répondre aux diverses questions était un élément important. Il serait disponible pour répondre aux questions, il n’existait pas d’autre possibilité; simplement, il ne serait peut-être pas autant alerte que s’il avait commencé la journée en même temps qu’eux. Surtout: il allait devoir doubler de vigilance quant à ses oeillades qu’il savait discrètes d’ordinaires, mais qui pouvaient devenir tout sauf cela s’il ne prêtait pas assez attention. Heureusement pour lui - ce qui lui permit de ne pas trop se faire de mal -, la journée fut véritablement chargée, partagée entre les différentes explications qu’il eut à faire tout du long et son travail véritable qui n’attendait pas que les internes soient à l’aise dans leur nouvelle blouse pour être fait.

Bien sur qu’à travers tout ça, ce fut les allées et venues de Mavis qu’il avait davantage observé, qu’il avait noté dans un coin de son esprit sans en faire grand chose; jusqu’au moment où il s’aperçut qu’elle quittait seulement le service alors que la plupart des autres étudiants étaient partis depuis bien plus longtemps pour célébrer cette première journée et échanger entre eux sur ce qu’ils avaient pu vivre au sein du service. Après une bonne minute d’hésitation, les pas de Ruben le menèrent finalement vers les vestiaires, s’arrêtant à l’encadrement de la porte. Elle se tenait là, à quelques mètres de lui, et pourtant elle ne lui avait jamais paru autant inaccessible qu’en ce moment. Il savait aussi que ce n’était pas le genre d’endroit où il se devait d’être surpris à discuter et à regarder de la sorte une interne, parce-que s’il avait échappé aux commérages et autres réjouissances d’un milieu hospitalier jusque maintenant, c’était parce-que le nom de Barnes régnait au dessus de leurs deux têtes - cela ne durerait pas éternellement, malheureusement. « J’ai terminé depuis un moment déjà. Je suis juste restée pour les transmissions. » Sans déloger son regard des traits de son visage, ne faisant pas le moindre mouvement, il garda le silence encore un instant. « Je sais. » Qu’il se contenta de répondre; il statuait une évidence qui n’avait pas besoin de l’être, mais c’était pour souligner que bien sur qu’il avait fait attention à l’environnement et surtout à ce qu’elle faisait elle à travers cette journée. Il l’aurait fait dans tous les cas, mais d’autant plus parce-que c’était Mavis et parce-que les circonstances le poussaient à profiter de la moindre image que ses iris pouvaient capturer de sa silhouette. « Je commence tôt demain. » Les gestes et le corps de Mavis indiquaient qu’elle était sur le départ, et qu’elle ne souhaitait pas être retenue. Il savait lire, il notait - et surtout, il n’était pas venu ici pour être un caillou dans sa chaussure. Alors, comme l’état son intention, il décroisa les bras qu’il avait positionné de la sorte quelques instants plus tôt, pour se dégager d’un pas de l’encadrement de la porte, entrant dans les vestiaires là où il s’était contenté du seuil de porte jusqu’alors. « J’ai pas l’intention de te retenir. »

« Je voulais juste savoir si ta première journée s’était bien passée. » Et au regard qu’il lançait dans sa direction, elle pourrait - si l’envie était présente en son sein - y lire qu’il était sincère. Le problème des dernières semaines, c’était que Mavis doutait grandement de la sincérité du docteur et qu’il n’arrivait pas à regagner du terrain de ce côté là. S’il était honnête avec lui-même, Ruben dirait que cette réticence était fondée et qu’il comprenait pourquoi elle réagissait de cette façon. C’était un brin éloigné de sa réalité cependant; tout ce qu’il pouvait admettre sans trop de mal, c’était qu’il entendait qu’il représentait un poids ces derniers temps dans son quotidien et qu’elle ne souhaitait pas que sa présence continue à être une telle chose pour elle. Bien sur que cela lui faisait mal, mais en serrant les dents il faisait le pas en arrière nécessaire pour que cela soit plus facilement acceptable de son côté. « Tu sors pas profiter avec les autres internes ce soir ? » Sa question était authentique, ne suscitait aucune jalousie pour une fois. Il était passé par ces étapes là, se souvenait du gout singulier qu’avait cette première soirée en tant qu’interne officiel, comment il était bien plus aisé de tisser des connaissances par la suite aussi lorsque ces dernières émergeaient des premières dures journées de travail.








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Mavis Barnes
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyVen 29 Mar 2024 - 18:11




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***

Il savait. Ça voulait dire qu’il avait gardé un oeil sur elle tout au long de la journée. La pensée n’était pas déplaisante, au contraire, mais Mavis ne voulait pas que ça la touche outre mesure. Elle voulait simplement sortir d’ici, échapper à son regard en remontant le couloir qui la mènerait jusqu’à la sortie du service, prendre sa voiture et rentrer chez elle après être passée prendre quelque chose à manger. Elle se délasserait sous une longue douche chaude, elle retrouverait une tenue adéquate à la détente après une longue journée, mais aussi son chat qui serait le réceptacle de ses complaintes et de son besoin d’affection jusqu’à ce qu’elle finisse par s’endormir paisiblement, plus ou moins sur ses deux oreilles. La journée avait été longue et éprouvante, et elle n’était pas un animal social : elle tenait à sa tranquillité d’esprit, laquelle était bousculée par l’arrivée inopinée de Ruben à la porte des vestiaires. Dans d’autres circonstances, elle savait comment ça se serait passer. Sans parler de l’embrasser ou de le toucher, elle se serait sincèrement enthousiasmée de tout ce qui s’était déroulé au cours de la journée en lui demandant comment s’était passé la sienne, de première journée à l’époque, et peut-être qu’ils se seraient perdus tous les deux dans ses souvenirs jusqu’à pas d’heure. La nuit amenant la tendresse, ils auraient surement terminés la nuit ensemble, une sorte de routine réconfortante à laquelle la jeune femme ne voulait plus s’accrocher, rendue à la conclusion qu’elle n’était qu’une entrée dans le planning serré du docteur Hartfield, lequel comptait son travail, sa femme, sa maîtresse, et Ambrose Constantine… si ce n’était d’autres choses et d’autres personnes encore, elle préférait ne pas savoir, c’est pourquoi elle ne voulait pas lui parler davantage, le fuir autant que l’idée qu’il lui avait fait du mal pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient en lui cachant tout un pan de la vérité.

Elle n’était pas légitimement autorisée à s’en offusquer, pourtant elle devait admettre que ça lui faisait quelque chose, et qu’elle était fatiguée, alors elle ne préférait même pas s’obstiner. Ce n’était qu’un jeu à la base, et la partie était terminée. Elle avait eu ce qu’elle voulait tout au long des deux dernières années, elle était maintenant autorisée à se rendre au bloc sans passe-droit de la part de qui que ce soit, aussi tout revenait sagement à sa place, et c'était très bien comme ça "Merci." fit-elle seulement quand il lui dit qu’il n’avait pas l’intention de la retenir, et cette fois, elle ne le regretta pas, qu’il ne la retienne pas. Elle lui en était sincèrement reconnaissante, le regardant se mouvoir pour la laisser passer et franchir le seuil de la porte pour s’en aller. Elle ne lui accorderait pas un regard de plus, pas une parole, et même si ça lui faisait quelque chose de lui tourner le dos sans regarder en arrière, elle pensait vraiment que c’était la meilleure chose à faire. Ils s’étaient tout dit, il n’y avait plus grand-chose à ajouter.

Mais Ruben était obstiné, et Mavis moins forte que ce qu’elle croyait "T’étais là, tu sais comment ça s’est passé." lui répondit-elle en se tournant à peine vers lui, ne faisant qu’un quart de tour pour le regarder de côté et le supplier du regard de ne pas insister. Pour qu’il ne soit pas tenté de le faire, elle allongea sa rhétorique en repoussant une mèche de cheveux de son front, puis en vrillant ses yeux vers le plafond du couloir dans lequel elle espérait trouver la bonne façon de lui parler sans que ça ne tourne au vinaigre "C’était pas si différent que d’ordinaire, j’ai juste eu plus de responsabilités, même pour une première journée." Elle en aurait davantage encore demain, et il le savait déjà, ainsi elle s’exempta de le lui dire, pas intéressée par l’action de parler pour ne rien dire. Il y avait une brèche, un silence sur lequel elle aurait pu rebondir pour partir, mais elle se surprit à rester là un instant de plus, comme si elle pressentait sa question suivante à laquelle elle réagit d’abord avec un petit rire rentré, sa tête se baissant et sa bouche s’entrouvrant doucement tandis qu’elle pensa brièvement à lui demander s’il était sérieux de lui demander ça, si c’était parce qu’il ne supportait pas qu’elle puisse effectivement avoir prévu de rejoindre ses camarades de promo pour débriefer de leur journée riche en émotion. Elle s’abstint de le faire, comme elle s’abstint de lui avouer que franchement, la seule personne avec qui ça l’intéressait de débriefer de quoi que ce soit, c’était lui. Ce n’était plus possible de toute façon. A la place, elle lui dit seulement "La journée a été longue, et il y a une soirée ce weekend pour fêter la première semaine." Une information qui ne tarderait pas à faire le tour de l’hôpital, et qui forcerait absolument tout le monde à s’y incruster, même les titulaires. Elle haussa les épaules, ses yeux ne trouvant toujours pas ceux de Ruben à qui elle s’adressait pourtant, d’un ton aussi neutre qu’elle était lasse de ce genre de scènette en vérité "J’irais peut-être. J’ai pas besoin de fêter quoi que ce soit ce soir, et je te l’ai dit, je commence tôt demain." répéta-t-elle, se tête se relevant et se tournant en même temps vers le jeune homme à qui elle offrit enfin une attention franche et posée. Ses paupières devinrent lourdes quand elle se rendit compte qu'il était vraiment intéressé parce qu'elle avait à lui dire. Le souci, c’était que là, elle se sentait vide de mots à lui donner, et qu’elle le lui dit sans aucune agressivité, avec même un peu de fragilité qui rendit son ton plus aigu qu’à l’accoutumé "Je sais pas quoi te dire de plus, Ruben."


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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
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SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyJeu 4 Avr 2024 - 22:31




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

« Merci. » Et il préféra se l’imaginer, d’entendre un certain soulagement ans sa voix et dans ce simple mot. Il préférait se dire que c’était là une vue de son esprit, et que ce n’était pas réellement quelque-chose qu’elle avait besoin d’éprouver en cet instant; qu’il n’était pas un élément is dérangeant que cela dans une journée qui se voulait particulière pour elle. Il n’avait jamais eu ce rôle là avant, ce n’était pas pour commencer aujourd’hui - et rien que le fait qu’elle sous-entende sans mal désirer être laissée tranquille soulignait pourtant que c’était surement le cas. Cela lui fit pincer les lèvres, serrer les dents en silence. Ce n’était pas son but, cela ne l’avait jamais été. Il n’avait pas envie d’être de cette espèce là, de ceux que l’on souhaite éviter parce-que c’était simplement plus simple ainsi. Promis, il n’avait pas l’intention de la retenir, et ses gestes se joignirent à ses mots pour souligner que ce n’était pas des paroles en l’air.

« T’étais là, tu sais comment ça s’est passé. C’était pas si différent que d’ordinaire, j’ai juste eu plus de responsabilités, même pour une première journée. » Ben savait effectivement comment ça s’était passé, oui, surtout qu’il avait passé une grande partie de la journée à l’observer de loin, de façon plus ou moins discrète - ça n’aurait pas été étrange, en tant que disciple de Leon, qu’il soit davantage attentif aux premiers pas dans le service de sa fille tant ce dernier aurait pu lui-même le missionner de cette mission. Ou tout du moins, c’était là des choses qui pourraient être imaginées par le reste du public présent, alors par moment il n’avait même pas fait l’effort de détourner le regard pour arrêter d’observer ses faits et gestes. Elle était parfaitement à l’aise dans son environnement, elle était faite pour tout ça: il l’avait toujours dit, mais voir à l’ouvre de telles idées était toujours plaisant. Il savait comment ça c’était donc passé, effectivement, mais ce n’était pas réellement la question qu’il posait. « Pour toi, comment ça s’est passé. J’ai vu ce qu’il y avait à voir de l’extérieur, je voulais savoir comment toi t’avais vécu ta journée. » La nuance était importante, parce-qu’il n’en avait rien à faire de ce que le reste du monde pouvait voir - c’était comment elle s’était sentie qui lui importait. Et elle aurait pu voir à quel point c’était le cas, si elle daignait se tourner complètement pour lui accorder un véritable regard dans sa direction, plutôt que de rester en position de fuite. Il n’allait pas la retenir de force, il ne ferait jamais ça - et il lui avait déjà souligné qu’il ne se mettrait pas en travers de sa route, pas aujourd’hui.

Ce n’était pas que lui qu’elle semblait fuir, mais également le reste de cette fin de journée - qui se soldait régulièrement voire même systématiquement par une soirée entre les nouveaux internes, afin de sceller certains souvenirs pour le reste de leur carrière. Si Mavis rentrait chez elle, c’était qu’elle ne comptait pas participer aux festivités de la soirée. « La journée a été longue, et il y a une soirée ce weekend pour fêter la première semaine. » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il plissa quelque peu le bout du nez. « Je sais. Deux internes m’ont déjà demandé si je serai là. » D’ordinaire, sa réponse n’aurait pas été avec une moindre touche d’hésitation, et bien sur qu’il se serait joint aux festivités pour perdurer la tradition. Cette année, il serait tributaire de ce que Mavis en aurait à dire: il ne se rendrait pas sur place si elle lui demandait de ne pas le faire. « J’irais peut-être. J’ai pas besoin de fêter quoi que ce soit ce soir, et je te l’ai dit, je commence tôt demain. » Il haussa les épaules. « T’aurais pu saisir l’occasion pour partager tes impressions avec tes collègues. » Parce-que désormais, c’était ce qu’ils étaient tous dans un sens: collègues. Même si cela laissait une impression étrange, c’était pourtant effectivement le cas. Elle aurait pu vouloir profiter de l’occasion pour passer plus temps avec des personnes de sa promotion, de sa classe d’études. Elle n’avait jamais été particulièrement intéressée par cette idée auparavant, mais elle était maitresse dans l’art du camouflage et des faux-semblants - il l’avait vu faire plus d’une fois, pour lui qui plus était -: elle aurait pu simplement se fondre dans la masse pour une soirée pour que les autres oublient qu’elle était de toutes façons favorisées parmi le reste de la foule, par exemple.

Ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle releva son regard dans sa direction, et le train de pensées de Ruben ne sut continuer d’avancer alors qu’il croisa enfin ses yeux noisettes. Peut-être qu’elle saurait lire le soulagement dans ses yeux qu’elle lui accorde au moins un regard, mais il ne tenta pas de le cacher: il était réellement soulagé qu’elle le fasse. « Je sais pas quoi te dire de plus, Ruben. » - « Je sais. » Qu’il laissa échapper dans un soupire, un murmure. Il savait tout ça, parce-qu’il avait été de l’autre côté de cette discussion, de l’appel téléphonique - qui avait été conjugués au pluriel tant elle lui raccrochait au nez -, et qu’il savait très bien que la balance penchait davantage d’un côté que de l’autre désormais. « Je… » S’interrompant, Ben se racla la gorge, étira son cou d’un côté et de l’autre pour vérifier que personne ne soit à porter d’écoute autant dans le vestiaire que dans le couloir. Surtout qu’en continuant dans cette direction là la conversation, il y aurait forcément des éléments qui se devaient ne pas tomber dans les mauvaises oreilles. « Je veux juste vraiment m’assurer que tout s’est bien passé pour toi. Promis. » Il inspira, expira. « Et que si c’est pas le cas pour des raisons qui me sont liées, que tu m’en parles. » Ce n’était pas comme toutes les autres fois où il lui imposait presque de lui en parler parce-qu’il ne saurait géré ses émotions et ressentis vis-à-vis de sa personne. Aujourd’hui, les raisons étaient bien différentes et beaucoup plus nobles, pour une fois. « Parce-que je sais qu’une grande partie de toi voudrait ne pas être là aujourd’hui, tu me l’as répété plus d’une fois. A cause de moi. Et je veux pas être un frein à quoi que ce soit dans ta carrière alors que de base, je suis censé être un facilitateur. »








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
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ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2261 POINTS : 1100

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyDim 7 Avr 2024 - 14:19




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
(c): harley (gif), luleaby (codage).

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Mavis lâcha un profond soupir, son menton s’inclinant vers le bas lorsque Ruben reformula ses intentions ; il voulait savoir comment elle avait vécu cette journée, il voulait savoir comment elle se sentait. D’habitude, ça l’aurait touchée de le savoir aussi concerné par son ressenti, par ses impressions, mais ce n’était pas comme d’habitude. Elle n’était pas agacée pour autant, elle était juste déçue qu’il trouve encore le culot de l’approcher après leur dernière conversation téléphonique, presque en faisant comme si rien ne s’était passé, presque en faisant comme si elle n’avait pas appris qu’il ne jouait pas que sur les deux tableaux, mais plutôt sur les trois ou quatre, et peut-être même plus encore. La confiance inébranlable que Ruben avait en lui lui permettait de faire ce genre de choses, c’est-à-dire de ne douter de rien lorsqu’il s’agissait de ses erreurs, ayant assez d’amour propre pour croire que le pardon lui était dû. Mavis n’avait pas grand-chose à lui pardonner, elle faisait partie des erreurs qu’il avait commises, elle était cependant déterminée à ne plus se bercer d’illusions quant à l’idée que c’était elle qui menait la danse au sujet de leur relation, ou qu’importe ce que c’était exactement : c’était terminé de toute façon, elle l’avait dit à Ambrose.

Elle pressa ses lèvres l’une contre l’autre, cherchant le courage de ne pas lui dire d’aller voir ailleurs si elle y était, estimant que la meilleure stratégie à adopter pour l’heure, c’était de répondre à sa question pour qu’il la laisse tranquille et ne revienne pas à la charge plus tard. Si elle éludait, il reviendrait demain, au même endroit, même si ce ne ne serait pas à la même heure, pour lui tirer les vers du nez, alors autant arracher le pansement tout de suite pour qu’elle ne redoute pas de venir travailler demain. Elle plissa les yeux, soupira encore quand elle releva la tête, et fit claquer ses lèvres lorsqu’elle les desserra pour lui dire sans le regarder "Je suis heureuse d’en être arrivée là, c’était mon objectif." Il était le mieux placé pour le savoir, elle ne lui apprenait rien. Son plissement de paupières se changea en froncement de sourcils, son expression changeant elle aussi tandis qu’elle s’enfonçait dans une réflexion fugace, presque forcée de mettre des mots sur ce qu’elle avait ressenti aujourd’hui "Je connais l’hôpital et son fonctionnement par coeur, c’est comme si j’étais chez moi ici, alors j’ai un avantage sur les autres internes, surtout sur ceux qui viennent d’ailleurs. Ça va me faciliter l’accès au bloc, et ça me motive à me donner encore plus qu’avant. J’abandonne pas la compétition." Elle hocha la tête et la tourne vers lui sans accrocher ses yeux avec les siens, réservant ça pour plus tard "J’ai déjà de nouveaux objectifs que je compte atteindre aussi bien que les premiers. En gros, ça a été une bonne journée." conclut-elle, presque de façon robotique finalement, essayant d’échapper à toute forme d’intimité avec le jeune homme, bien que palabrer sur ses impressions était à mille lieues de celle qu’ils avaient partagée il n’y avait pas plus tard que quelques jours auparavant. Elle tut le reste de ce qu’elle ressentait, ce regret qu’elle avait de ne pas pouvoir vraiment être à ses côtés pour prévoir et anticiper des projets au sein du service, ne tenant pas lui laisser la satisfaction de croire qu’elle s’était languis de son expertise tout au long de la journée, même si ça avait le cas. C’est la même envie de ne pas creuser chez lui l’impression qu’elle s’intéressait à ce qu’il prévoyait ou non qu’elle ne lui demanda pas s’il comptait se rendre à la soirée prévue dans quelques jours par les nouveaux internes de l’hôpital, déterminée à ce qu’il comprenne que désormais, elle se retirait de tout ce qui constituait ce qu’ils avaient été à un moment donné ; ils n’avaient plus de comptes à se rendre, si tant était que ça avait été le cas dans le passé, puisque considérant ce qu’elle avait appris ces derniers jours, ça n’avait jamais été le cas en réalité. Elle haussa les épaules à ce qu’il lui disait "J’aurai tout le temps de le faire plus tard, c’est pas urgent." Et c’était avec toi que je voulais partager mes impressions à la base, avec personne d’autre. Evidemment, elle ne le lui dit pas, les mots coincés au fond de la gorge fusionnant avec l’amertume qu’elle gardait au même endroit au sujet de Ruben Hartfield et de ses secrets dont elle ne savait plus quoi faire, en ayant déjà assez à faire avec les siens.

"Si tu le sais, pourquoi t’es là alors ? C’est à ta portée de ne pas me torturer, ou tu comptes continuer à le faire longtemps ?" Juste pour que je sache, se retint-elle d’ajouter, l’écart entre ses deux yeux diminuant tant ses sourcils se froncèrent. Ses yeux trouvèrent enfin les siens et ne les lâchèrent pas pendant une poignée de secondes, mais elle détesta y lire le soulagement que ça procura au jeune homme, aussi elle les détourna en laissant un très léger rire filer par ses narines "Promis." répéta-t-elle pour souligner l’ironie sans en dire davantage, avalant le relent de causticité que lui procurait les paroles de Ruben. L’anse de son sac à main enroulée autour de son poignet, elle le serra un peu plus fort pour garder une attache fixe à laquelle se raccrocher, trop gênée qu’il se mette de nouveau au centre de quelque chose qui ne la regardait pas en réalité "T’es pas le centre du monde Ruben, tu le sais ? Tout s’est très bien passé aujourd’hui, je vais pas te dire le contraire pour que tu te sentes mieux. Tu pensais que quoi ? J’allais me rouler en boule dans un coin en attendant que tu viennes me prendre par la main pour me guider ? J’ai passé le stade des premiers jours d’école difficiles depuis longtemps." Je suis pas une gamine, aurait-elle aimé lui répéter comme elle le faisait souvent quand elle était en colère. Elle l’était là, dans une certaine mesure, même si son ton était plus lasse qu’il n’était agressif, fatiguée de devoir sans cesse danser sur cette même rengaine. Se sentant tendue, ses épaules devenant douloureuses, elle les fit rouler tout en se redressant de sa menue hauteur pour reprendre à sa suite "Il fallait y penser avant, à ne pas devenir un frein pour moi." rétorqua-t-elle en tournant de nouveau la tête dans sa direction. Ses lèvres suivant le mouvement de ses pensées, aussi négatives qu’elles étaient bien ordonnées pour lui faire entendre qu’elle en avait assez de lui, ses commissures se murent en un sourire inversé quand elle explicita "T’as ruiné toutes mes chances de faire tranquillement mon internat ailleurs en me racontant des salades que j’ai avalées comme la dernière des idiotes pour apprendre seulement quelques jours après que tu racontais les mêmes à quelqu’un d’autre. J’appelle pas ça être un frein, j’appelle ça être un manipulateur." Et elle en connaissait un rayon sur le sujet, elle pouvait donc se permettre d’être aussi catégorique tandis que ses yeux s’ancrèrent aux siens à distance, et ce là encore que pour une poignée de secondes, puisque celles d’après, elle pivota sur ses pieds pour mettre un terme à cette conversation qu’elle n’avait pas envie d’avoir aujourd’hui, et emprunta le couloir principal du service pour se diriger tout droit vers la porte qui menait jusqu’à la cage d’escaliers.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(treize) - present: ambrose #17diego #4ethel #6evelyn #6louis #3mavis #18nina #8scarlett #3zoya | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

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greta #2 › olive › rory #4

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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyMar 9 Avr 2024 - 18:21




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

Il voyait la dualité entre ce qu’elle adoptait comme comportement à son égard et celui qui pourtant pressait de partout pour sortir. Il le voyait, parce-qu’il avait appris au fil des semaines et des mois à reconnaître les détails dans son attitude, dans ses regards et ses sourires - ou dans l’absence de ces derniers à ses côtés, plus récemment. Il lui paraissait n’avoir pas vu cette pointe de malice dans son regard depuis bien trop longtemps, et à travers bien détails, celui là lui manquait certainement le plus. Ruben n’aurait donc pas été étonné qu’elle l’envoie voir ailleurs en cet instant, et même lui aurait dit que c’était justifié; ce n’était pas ce dont il avait envie, mais ça aurait été une réaction mesurée de la part de Mavis pour une fois. Ils resteraient en désaccord sur certains points, sur des choses qu’ils n’arrivaient pas à démêler - en témoignait leur dernière conversation téléphonique -, mais il lui accorderait sans mal le fait de ne pas souhaiter le voir plus que de raison aujourd’hui. Elle lui disait, lui soulignait, et il entendait: il voulait juste s’assurer que les choses s’étaient passées pour elle, elle pourrait retourner à l’ignorer par la suite. « Je suis heureuse d’en être arrivée là, c’était mon objectif. » Il le connaissait bien, son objectif; sur ce point là, ils se comprenaient sans mal, ayant dans le viseur la même destination. « Je connais l’hôpital et son fonctionnement par coeur, c’est comme si j’étais chez moi ici, alors j’ai un avantage sur les autres internes, surtout sur ceux qui viennent d’ailleurs. Ça va me faciliter l’accès au bloc, et ça me motive à me donner encore plus qu’avant. J’abandonne pas la compétition. » Elle tourna son regard vers lui, et il mentirait en disant qu’il ne s’accrochait pas à ce dernier un brin trop fort. « J’ai déjà de nouveaux objectifs que je compte atteindre aussi bien que les premiers. En gros, ça a été une bonne journée. » Laissant le silence s’installer un instant entre eux, Ben finit par étirer un petit sourire; ce dernier était autant satisfait de la réponse qu’il revêtait une certaine tristesse qu’il aurait préféré autant ne pas ressentir que ne pas afficher. « C’est bien. Je suis content si c’était une bonne journée. » Et c’était là sa sincère pensée: tout ce qu’il souhaitait pour elle, c’était que son entrée en internat se passe pour le mieux, parce-qu’elle était talentueuse, qu’elle y avait sa place et qu’elle le méritait, tout simplement. Tout comme il lui semblait à lui logique que ce soit des choses qu’elle ait envie d’expliciter avec ceux qui avaient partagé cette journée. Il aurait préféré que ce soit lui, cette personne là, mais il savait aussi ce que c’était ce genre de moment et comment la suite logique voulait se passer. Mais Mavis était différente, Mavis avait sa propre ligne de conduite et n’en dérogeait que lorsque cela pouvait l’arranger - il l’avait appris à la dure. Et apparemment profiter de la soirée avec ses nouveaux collègues et compagnons de promotion n’était pas quelque-chose qui pouvait lui apporter. « J’aurai tout le temps de le faire plus tard, c’est pas urgent. » Faiblement, et parce-que même s’il aurait voulu argumenter il était évident que ce n’était pas attendu de sa part ici, il se contenta d’opiner du chef.

« Si tu le sais, pourquoi t’es là alors ? C’est à ta portée de ne pas me torturer, ou tu comptes continuer à le faire longtemps ? » - « J’ai pas envie de te torturer. » Les mots qu’il prononçait l’étaient du bout des lèvres; parce-qu’il savait de toutes façons qu’importait la raison qu’il pourrait prononcer, qu’importait la vérité qu’il pourrait mettre en avant, elle ne le croirait pas. Il ne souhaitait pas la torturer, il souhaitait savoir si tout se passait bien là où cela pouvait être une première journée éprouvante pour certains. Il savait qu’elle n’était pas tout à fait comme le reste de la population, qu’elle avait davantage les épaules solides pour réussir à supporter ce type de pression; ce n’était pas pour autant que son intérêt et son inquiétude n’étaient pas authentiques.

« Promis. » Mais comme il s’en doutait - et s’en mordait les doigts en cet instant -, ce n’était pas quelque-chose qu’elle saurait lire et saisir aujourd’hui. Les dernières conversations qu’ils avaient pu avoir jouaient contre lui. En d’autres mots: il jouait contre lui-même. « T’es pas le centre du monde Ruben, tu le sais ? Tout s’est très bien passé aujourd’hui, je vais pas te dire le contraire pour que tu te sentes mieux. Tu pensais que quoi ? J’allais me rouler en boule dans un coin en attendant que tu viennes me prendre par la main pour me guider ? J’ai passé le stade des premiers jours d’école difficiles depuis longtemps. » Mordillant l’intérieur de sa joue, il faisait en sorte de ne pas baisser son regard même s’il avait désespérément envie de le faire en cet instant. Ce n’était pas dans ses habitudes de réagir comme ça, et il n’avait pas envie que ce soit là sa réaction d’ailleurs. « Je veux pas entendre que ça s’est mal passé, parce-que ça me ferait pas me sentir mieux. » Toute la partie qu’elle ne saurait saisir, c’était qu’il était véritablement honnête pour une fois. « Il fallait y penser avant, à ne pas devenir un frein pour moi. » Il se retint de souligner qu’elle l’avait cherché, malgré tout. « T’as ruiné toutes mes chances de faire tranquillement mon internat ailleurs en me racontant des salades que j’ai avalées comme la dernière des idiotes pour apprendre seulement quelques jours après que tu racontais les mêmes à quelqu’un d’autre. J’appelle pas ça être un frein, j’appelle ça être un manipulateur. » Son regard à elle ne s’attarda dans le sien qu’un instant, peut-être un second mais ses mots furent bien assez poignants comme ça. Mavis le savait, c’était là le but de cette exécution parfaite - cette dernière était complétée par ses talons se tournant et claquant contre le sol alors qu’elle s’échappait à sa vue.

Et une partie de Ruben désirait la laisser partir. Pas celle qui parlait le plus fort, mais celle qui lui rappelait que c’était ce qu’elle lui avait demandé en tout début de conversation, de ne pas interférer ou de ne pas l’empêcher de partir. « Je suis désolé. » Alors il ne bougea pas, les pieds bien ancrés sur le sol, glissant ses mains dans les poches de sa blouse pour y fermer les poings aussi fort que possible et ne pas trespasser. Cela lui demandait une énergie considérable et qu’il n’avait pas vraiment qui plus était, en comptant le nombre d’heures qu’il avait déjà passé ici. « Je sais que t’en as pas grand chose à faire mais c’est vrai pourtant. » Il inspira longuement, faisant porter sa voix un peu davantage pour être sur qu’elle l’entende sans avoir besoin de la poursuivre dans le couloir, parce-que ce n’était pas ce qu’elle voulait. « C’était pas des salades. Je pense vraiment que t’as ta meilleure chance ici plutôt qu’ailleurs. » Pour mille et unes raisons qu’il lui expliciterait volontiers si elle lui laissait l’opportunité - mais qui n’était pas d’actualité pour le moment. « Je suis désolé que tu te sentes comme ça, c’est pas ce que je veux. Pour nous. » Parce-qu’il continuerait de dire nous lorsqu’ils étaient que tous les deux, parce-qu’il ne voyait pas les choses autrement et ne comptait pas le faire. Qu’importe ce qu’elle dirait, ce qu’elle disait et établissait, il resterait sur cette idée qu’ils étaient un nous malgré tout. « Je veux pas que tu te sentes manipulée, et je veux pas… » Il secoua quelque peu sa tête de gauche à droite; il y avait tant de choses sur lesquelles il aurait voulu mettre les mots mais qu’il ne pouvait se permettre de le faire à découvert de la sorte. Les mots que Mavis laissait entendre pouvaient être interprétés comme une jalousie à l’égard d’un autre élève, de quelqu’un que Ruben pouvait prendre sous son aile en plus d’elle; s’il voulait mettre des mots plus précis, la mauvaise interprétation et la couverture qui leur était procurée avec n’existerait plus. « Je sais pas quoi te dire non plus parce-que tu me croiras pas dans tous les cas. Je veux pas que tu répondes pour me rassurer, je veux juste m’assurer que j’ai le comportement que tu veux me voir avoir en tant que formateur. » Bien sur qu’il outrepassait ces droits là lorsqu’il lui parlait alors qu’elle lui avait demandé de la laisser tranquille; il mentionnait tout le reste du temps qui n’était pas la parenthèse dans laquelle il se tenait. « J’essaie de faire les choses bien pour une fois… » Ces mots là avaient été murmurés plus qu’autre chose, alors que pour la première fois depuis le début de leur conversation, il s’abaissa à laisser son regard errer ailleurs que dans sa direction, bien plus dans celle de ses baskets. Ce n’était pas lui d’agir de la sorte, parce-qu’il avait tant l’habitude de garder la face qu’il avait oublié que souvent, de trop même, l’assurance qu’il avait résultait d’une façade qu’il n’abaissait que trop peu souvent.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2261 POINTS : 1100

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
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https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyMer 10 Avr 2024 - 14:28




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Il était content que sa journée se soit bien passée, qu’était-elle supposée répondre à ça ? Elle n’en savait rien, alors elle décida de ne rien lui répondre, sentant bouillir dans son sang son envie de lui mettre le nez dans le désastre qu’il avait provoqué en se croyant apte à tout gérer de front quand en vérité, ce qu’il faisait, c’était ruiner les autres pour en tirer une satisfaction qui n’était utile qu’à lui, et à lui seul. Il n’était pas le gardien de son destin, il n’était pas le gardien de son avenir ici, il avait perdu ce privilège à partir du moment où il lui avait assuré être honnête alors qu’il lui mentait en la regardant droit dans les yeux. C’était difficile de le regarder à nouveau d’ailleurs, d’affronter la lueur qu’il avait au fond du regard, et ça l’était encore plus de tacher d’avaler la pilule amère de sa propre naïveté. Au final, Mavis ne savait plus très bien si c’était à lui qu’elle en voulait le plus, ou si c’était à elle-même.

Elle n’avait cependant pas envie de répondre à cette question là, elle avait envie de s’en aller, non sans lui faire comprendre à quel point elle le trouvait cruel de lui imposer sa présence quelques instants de plus alors que cette dernière l’avait torturée toute la journée ; l’ayant à proximité, elle s’était pourtant abstenue de se réjouir qu’il soit tout près, bien décidée à ne pas flancher face à l’influence évidente qu’il avait sur elle, et dont il se servait indubitablement. À nouveau, elle eut un léger rire en l’entendant contredire ce qu’elle lui disait "T’en as pas envie, c’est pourtant ce que tu fais." Et c’était tout. Elle, elle n’avait pas envie de palabrer davantage, s’interdisant de l’écouter un instant de plus. Pourquoi faire ? L’entendre débiter un mensonge à la seconde en prenant un air abattu pour l’attendrir et la forcer à revoir sa copie ? Elle ne craquerait pas, pas cette fois-ci. Elle savait que ça fonctionnait avec les autres, elle savait que ça fonctionnait avec Ambrose — ça avait fonctionné avec elle, seulement elle ne voulait plus se laisser atteindre et elle décida rapidement de prendre le coche en laissant là, comme un imbécile, à ruminer ce qu’elle lui disait en espérant que ça lui fasse du mal et qu’il s’en veuille assez pour vouloir changer. Mais Ruben était parfait aux yeux de lui-même, et ce n’était pas la mine de chien battu qu'il arborait sur l’instant qui lui ferait croire le contraire. Irrécupérable, voilà ce qu’il était, et c’est sur cette pensée qu’elle marcha le long du couloir qui la séparait de la porte du service.

Cette fois, elle ne psalmodiait aucune souhait silencieux pour qu’il la retienne. Elle voulait juste qu’il la laisse quitter les lieux pour aller se reposer chez elle, tranquillement. Sauf que Ruben était obstiné — je suis désolé, l’entendit-elle dire, et ça lui fit lâcher un léger rire, sa main trouvant la barre d’ouverture barrant la porte qu’elle s’apprêtait à pousser — ses pieds la retinrent et elle se sentit se retourner d’un bloc. Une expression où se mêlait le dédain et la lassitude accompagnait le regard qu’elle lui accorda de loin. Elle le regardait sans le voir, l’écoutait en entendant que ses mensonges, peu importait qu’il se jure sincère ou non : elle en avait assez de lui et de ce jeu qu’ils avaient joué un temps, et qui s’était avéré très agréable, c’est vrai, sauf que désormais, Mavis n’y prenait plus aucun plaisir, se sentant autant trahie qu’abusée par ce qu’elle savait ressentir pour lui, même si ça l’insupportait "Je te parle pas de ces salades-là, Ruben. Je te parle des autres, celles qui soulignaient que tu me voulais moi et personne d’autre." Elle se fichait qu’on puisse les entendre. Elle n’avait pas grand-chose à risquer au fond, on disait déjà d’elle qu’elle était favorisée. Et puis à ce stade de l’histoire, elle espérait que tout le monde sache ce qui s’était passé entre elle et Ruben Hartfield. Elle espérait que ça le mette dans l’embarras, qu’on le regarde comme le titulaire pervers qui se tape ses étudiantes sous le nez de sa femme, que Leon vienne à apprendre toute cette histoire et le juge d'avoir été le responsable de l’état de sa fille à un moment donné, qu’il pâtisse d’avoir était ce qu’il réfutait d’être uniquement parce qu'il sauvait des vies : un homme, et rien de mieux que ça. Elle se mit à rire "Pour nous ?" Elle appuya bien sur ce terme qu’il employait, son visage se contorsionnant quand elle fit l’effort de le citer, empruntant son ton sans pour autant se laisser émouvoir par la possibilité qu’il accorde à ce qui s’était passé entre eux un crédit qu’elle-même n’osait ne pas invoquer. Ça ne changerait rien, elle ne reviendrait pas sur la décision qu’elle avait prise quand Ambrose lui avait parlé de son histoire avec Ruben. Elle reprit, toutes traces de quoi que ce soit ayant quitté son visage, la voix aussi froide que l’était son regard qu’elle affirma en le posant plus longuement sur lui "Mais y a jamais eu de nous." Elle ne se cachait pas : elle voulait lui faire du mal, ainsi pour que ce soit davantage le cas, elle lâcha ses sacs à ses pieds, rogna la distance qui les séparait en remontant en sens inverse le couloir qui accueillait leur dispute, sa voix se faisant murmure au fur et à mesure qu’elle arrivait à sa portée.

Pleine d’amertume, elle n’en était pour autant pas moins calme "C’est toi, Ruben. Toi et ce que tu veux ou pas, toi et ceux que tu juges dignes de faire partie de ton petit harem, toi et toutes les erreurs que tu commets en pensant que personne ne se rendra jamais compte de rien parce que t’es trop bien pour qu’on débusque tous les défauts que tu prétends ne pas avoir alors que t’es que ça, rempli de défauts et de vices." Arrivant juste en face de lui, elle regretta d’être petite, ça retirait à son regard le loisir d’être à sa hauteur. Il aurait alors pu se rendre compte de combien elle le méprisait à ce moment-là, de combien il la dégoûtait d’une puissance telle qu’elle en grimaça en entendant la suite de ce qu’il lui disait "T’es pas le seul chirurgien du service, t’es pas obligé de te sentir concerné par ma formation, et c’est plus ce que j’attends de toi. Tu l’as dit toi-même, c’est un bon hôpital, et c’est pas induit que par ta présence céleste : t’es excellent, je dirais jamais le contraire. Mais y en a d’autres des comme toi, ici." Avec aplomb, elle continua, ses yeux cherchant à rester ancrés dans les siens malgré leur écart de taille "Je resterai professionnelle parce que c’est ce qu'on attend de moi et que je veux faire les choses bien, mais la pseudo-importance que je voulais te donner avant de me rendre compte que t’étais qu’un minable ? Elle existe plus — ce qui se passait entre toi et moi, ça n’existe plus." Pas de nous, donc, elle s’y appliqua avec un sourire sardonique, sa colère froide la rendant presque insensible. Ce qu'il ajouta, arguant qu’il tachait de faire les choses bien pour une fois, elle refusa de l’entendre en lui faisant, tranchante "Je m’en moque. T’auras qu’à faire les choses bien pour une fois avec Nina, avec Ambrose, ou avec qui tu jugeras utile à ta cupidité." Je te déteste, lui renvoyaient ses yeux qui passaient de l’un à l’autre des siens "Moi, j’ai assez donné."


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10628 POINTS : 2440

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(treize) - present: ambrose #17diego #4ethel #6evelyn #6louis #3mavis #18nina #8scarlett #3zoya | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

RPs EN ATTENTE :
greta #2 › olive › rory #4

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16diego #3ethel #5louis #2mavis #15mavis #16mavis #17nina #7rhett #18scarlettscarlett #2shiloh | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2020: rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5rhett #17 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)tessa (gd)swann #4 (ghd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyJeu 11 Avr 2024 - 19:48




glorious happenings of happenstance on someone else's playground
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

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Le rire qu'elle eut aurait pu être de ceux qu’il adorait voir apparaitre sur ses lèvres et être porté par l’air, mais ce ne fut en aucun cas de cela et peut-être que cela lui tira un petit frisson le long de la colonne vertébrale. « T’en as pas envie, c’est pourtant ce que tu fais. » Parce-qu’il n’avait pas le manuel pour faire différemment, parce-qu’ils avaient toujours agi de façon à se détruire autant qu’à s’apporter quelque-chose depuis trop longtemps désormais. Il n’avait pas les codes pour savoir faire autrement que de s’accrocher jusqu’à en avoir mal aux doigts, mais où il ne lâcherait pas pour autant le bord parce-qu’il avait trop peur de tomber dans le vide. Alors il n’en avait pas envie non, il ne voulait pas être celui qui devenait au fil du temps une ombre oppressante; mais pour le moment il n’arrivait pas à agir autrement que de cette façon là. Ses paroles allaient à l’encontre de son comportement, ses envies à l’encontre de son attitude. Et Mavis ne pouvait pas le voir - ou ne désirait pas le voir aussi c’était là une possibilité davantage à envisager -, mais c’était cette dualité qui était en train de ronger Ruben de l’intérieur. « Je sais. » Qu’il s’entendit murmurer, du bout des lèvres, d’une façon qui lui aurait fait lever les yeux plus haut que le ciel s’il avait été face à lui même. Il méprisait à peu près tout ce qu’il était en cet instant, mais n’arrivait pas à se retenir d’agir de la sorte.

« Je te parle pas de ces salades-là, Ruben. Je te parle des autres, celles qui soulignaient que tu me voulais moi et personne d’autre. » Et même si elle avait la main sur la poignée, qu’elle était à deux doigts de disparaitre de son champ de vision, bien sur qu’il continuait d’argumenter, de chercher comment se sortir de cette situation - de façon figurative là où Mavis désirait le faire de façon littérale. Il n’était pas habitué à ce que les choses ne lui tombent pas toutes cuites dans la bouche, enfant qui avait toujours été adoré et adulé partout où il était passé. Devoir chercher le point d’appui pour que ses mots puissent prendre racine était bien plus compliqué aujourd’hui, surtout alors qu’il n’était pas en position de force dans ce duo et qu’il ne l’avait en réalité jamais été. Il avait toujours été celui avec une épée de Damocles au dessus de la tête; elle ne tombait pas réellement aujourd’hui mais la douleur qu’il pouvait ressentir était surement la même, tant celle qu’il ressentait en cet instant n’avait pas été anticipée de son côté. Il était resté dans le déni d’une séparation pour autre motif qu’une avancée dans son couple - le vrai, celui qu’il affichait d’une bague aux yeux du reste du monde -, qu’il avait ignoré tous les signes qui montraient clairement pourtant que d’autres raisons pouvaient faire l’affaire pour donner envie à Mavis de partir en courant. Les mots qu’elle lui prononçait, ou plutôt qu’elle lui jetait au visage lui faisaient mal, mais qui plus était elle ne prenait même plus la peine de se cacher pour les lui dire: elle les lui jetait à distance. N’importe qui de trop proche d’eux en cet instant pouvait entendre ce qu’elle avait à dire, et Ben n’avait plus qu’à prier silencieusement pour que personne n’écoute vraiment ce qu’ils étaient en train de se dire. Parce-qu’il n’avait pas le moindre argument pour la faire plier de nouveau face à l’idée de se faire discrète: elle n’avait rien à perdre aujourd’hui, tout à gagner; encore plus que les autres fois. Et il fallait qu’elle arrête d’en rire à chaque fois qu’il ajoutait un argument supplémentaire, parce-qu’il allait réellement finir par croire qu’elle était amusée de toute cette situation finalement. « Pour nous ? » C’était affolant comment elle arrivait à parfaitement cacher son jeu au reste du monde: si Ruben allait expliquer à qui voulait l’entendre la façon dont elle se comportait présentement, personne ne le croirait. Elle savait présenter mieux que quiconque en public, Mavis, et c’était une partie de l’équation qu’il avait oublié en chemin. « Mais y a jamais eu de nous. » Il déglutit avec peine, humectant ses lèvres, laissant un soupire silencieux lui échapper alors qu’il encaissait le coup parce-que sur le moment il n’avait pas d’autre choix, d’autre solution. « Pour moi il y a eu un nous. » Et il y avait failli avoir eut eux plus conséquent aussi, elle ne pouvait pas l’avoir oublié. Bien sur qu’un nous avait existé, même si ce n’était pas quelque-chose qui lui plaisait.

Si Ruben avait pensé être gagnant à un moment donné dans cette conversation, à partir du moment où elle lâcha son sac pour remonter lentement mais surement vers lui, reprenant la parole par la même occasion, il sut qu’il était fichu. C’était aussi simple que cela, comme si cette réalisation sortait d’un endroit mystérieux et dont il n’avait pas eu connaissance jusque là - alors que tous les indices avaient été en permanence devant lui. « C’est toi, Ruben. Toi et ce que tu veux ou pas, toi et ceux que tu juges dignes de faire partie de ton petit harem, toi et toutes les erreurs que tu commets en pensant que personne ne se rendra jamais compte de rien parce que t’es trop bien pour qu’on débusque tous les défauts que tu prétends ne pas avoir alors que t’es que ça, rempli de défauts et de vices. » Ses pas s’étaient faits lents mais précis, si bien qu’elle se posta juste sous son regard au moment où elle termina sa tirade. Ou la première partie de sa tirade, apparemment. « T’es pas le seul chirurgien du service, t’es pas obligé de te sentir concerné par ma formation, et c’est plus ce que j’attends de toi. Tu l’as dit toi-même, c’est un bon hôpital, et c’est pas induit que par ta présence céleste : t’es excellent, je dirais jamais le contraire. Mais y en a d’autres des comme toi, ici. » Chaque mot qu’elle prononçait, et qu’elle faisait exprès d’enfoncer un peu plus avec un brin davantage d’ardeur à chaque expiration, semblait lui transpercer autant le coeur que l’égo. Il n’appréciait pas que ce soit de cette façon là qu’elle envisage sa présence à ses côtés; il n’appréciait pas qu’elle le diminue de la sorte pour le mettre au même rang que bien d’autres. A tout autre moment, il se serait défendu et serait monté assez rapidement sur ses grands chevaux pour se défendre. Aujourd’hui, il restait sans voix. Ce n’était pas lui, et pourtant il n’avait jamais eu autant l’impression d’être au plus fragile de lui-même qu’en cet instant; assez pour ne pas réussir à s’exprimer pour lui-même. « Je resterai professionnelle parce que c’est ce qu'on attend de moi et que je veux faire les choses bien, mais la pseudo-importance que je voulais te donner avant de me rendre compte que t’étais qu’un minable ? Elle existe plus — ce qui se passait entre toi et moi, ça n’existe plus. » Il tentait juste pourtant de faire les choses bien. « Je m’en moque. T’auras qu’à faire les choses bien pour une fois avec Nina, avec Ambrose, ou avec qui tu jugeras utile à ta cupidité. »

Je te déteste lui disait le regard de Mavis. « Moi, j’ai assez donné. » - « Et moi je t’ai pas assez donné. » Celui de Ruben disait je t’aime.

C’était une réalité à laquelle il n’avait pas eu envie de faire face, mais qui lui semblait être d’une évidence malheureuse depuis quelques temps déjà. Il n’était pas amoureux de Mavis, la ligne était tout de même assez claire pour savoir où il se tenait, mais il l’aimait. Ce n’était pas sain, ce n’était pas ce qui était attendu de lui ou de cette situation, mais ce n’était pas la première fois qu’il se maudissait en silence en se rendant compte de ce détail là. C’était une donne de changée, c’était d’une importance aussi trop capitale pour être prononcée à haute voix. Parce-que ce n’était pas ce qu’il souhaitait: Ben avait été le premier à le clamer haut et fort que de se mettre à éprouver des sentiments, quels qu’ils soient et qu’importait leur intensité, n’était pas une version des faits envisageable. Pourtant il était le premier des deux à plonger tête baissée dedans. Il aurait aimé que ce soit pas le cas, il aurait aimé ne pas sentir son coeur se recroqueviller à l’intérieur de lui-même alors qu’elle soutenait son regard avec une intensité qui lui faisait autant peur qu’il lui donnait envie de l’embrasser à s’embraser. Il aurait préféré ne pas se sentir autant démuni dans une situation où il avait d’ordinaire l’avantage, parce-que cela admettait sa défaite bien plus rapidement que s’il l’avait prononcé à haute voix. Il aurait voulu, oh il aurait voulu tant de choses; la seule chose qu’il n’aurait pas voulu voir se dérouler autrement c’était de l’avoir rencontré. Parce-que même s’il risquait tout et de trop à tout moment, même si cela lui faisait mal de se trouver dans un tel embranchement d’une vision idéalisée de la réalité s’effondrant autour de lui, il se délectait de chaque instant en sa compagnie. Même si elle le tuait à petit feu, il se sentait vivant d’une façon qu’il n’avait pas connu jusque maintenant, lorsqu’il était avec elle. « Tu méritais aussi que je fasse les choses bien avec toi. » Mavis ne l’entendrait pas, mais il se devait de le répéter, de l’arranger différemment pour avoir un espoir qu’elle perçoive ses mots. Ils avaient beau se trouver là sous le nez l’un de l’autre, il n’avait jamais autant eu l’impression qu’elle était loin de lui tant elle se trouvait hermétique à ses mots, à ses regards, à la détresse qui ressortait de tout ça. « J’essaie. Mais j’échoue, et… » Il inspira longuement, aurait préféré réussir à avoir un petit rire ici pour décharger une partie des ressentis qu’il pouvait éprouver - il n’arriva à rien de cette trempe. « Je sais pas échouer. » Ce n’était même pas qu’il n’appréciait pas le fait de se voir échouer, c’était réellement qu’il ne savait pas faire; il ne savait pas composer avec l’idée de devoir remettre en question ses faits, gestes, pensées, attitudes.

Ce fut à ce moment là qu’il détourna le regard. Pas pour mieux le reporter dans celui de la blonde par la suite, pas pour marquer quelconque point qu’il tentait d’avancer. Non, il détourna le regard parce-qu’il n’arrivait plus à supporter le sien et tout ce que ce dernier désirait lui transmettre. Aucun des gestes de Mavis n’était fait au hasard - il avait appris ça de la plus difficile et dangereuses des façons, parce-qu’elle avait beau le traiter de manipulateur elle était bien meilleure que lui à ce jeu là - et le regard qu’elle lui adressait depuis de trop longues minutes déjà n’était pas du hasard. Elle savait ce qu’elle faisait, elle savait appuyer là où ça faisait mal, elle connaissait les points faibles qui permettaient de faire courber l’échine du docteur Hartfield. Il se maudissait en grande partie que ce soit effectivement le cas, mais ne changerait pas que cela puisse être le cas. Elle avait encore au moins une accroche assez ancrée à lui pour désirer le détruire plutôt que de simplement l’ignorer, même quand elle lui demandait d’agir de la sorte, et c’était déjà amplement suffisant pour le moment. Contournant Mavis pour faire le chemin inverse de celui qu’elle avait effectué, il s’abaissa - littéralement - pour récupérer le sac qu’elle avait lâchement abandonné plus loin et le lui ramener. Il lui tendit ce dernier de nouveau à sa hauteur, sans remonter ses pupilles dans les siennes - s’il n’appréciait pas le regard qu’elle lui adressait, il était encore plus effrayé de voir le reflet qu’il pouvait renvoyer en cet instant dans ce dernier. Un château de cartes qui s’effondrait au premier coup de vent n’était pas la partie la plus appréciable à regarder dans la construction de ce dernier. « Je t’ai dit, je te retiens pas. Et j’ai bien compris que ça sert à rien d’essayer de dire quoi que ce soit, alors… » Alors Mavis n’avait qu’à lui tourner le dos et lui piétiner estime et coeur d’une pierre, d’un coup, ça serait bien plus simple que de rester là à continuer de creuser sa tombe pour lui - dans laquelle elle finirait dans tous les cas par le pousser. « Ca changera pas que je ferai tout pour que tu deviennes la meilleure d’entre nous. » Même si elle ne voulait pas de lui, même si elle le méprisait, même si elle détestait chaque parcelle de l’être qu’il était face à elle.








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Mavis Barnes
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
les rumeurs persistantes
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 7vHkInU Présent
ÂGE : 24 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : bon du coup elle a largué ruben parce qu’il a un autre amant. c’est ce qu’on appelle le karma
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2261 POINTS : 1100

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground Ouzq
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground W8ci
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


nicholas#6millie#5ruben#18ambrose#5simon#5

RPs EN ATTENTE :
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground 366f32624b6a27ba6223b9e25e6d4cac48c35a49
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, rubis, marose) › ©megedonnellygifs (gif mavis profil, sign) › ©myulmangz (gif baz) › ©astra (code) › ©loonywaltz (userbars)
DC : evelyn pearson & jo carter
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes
https://www.30yearsstillyoung.com/t46746-libre-jamie-campbell-bo

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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptySam 13 Avr 2024 - 21:36




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(c): harley (gif), luleaby (codage).

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Pour lui, il y avait eu un nous. Le corps de Mavis se raidit visiblement, ses omoplates se redressant pour creuser quelque chose dans son dos qui la fit se cambrer en même temps, ses os craquelant sous sa volonté de paraître plus droite et déterminée que jamais. Elle leva le menton, les dent serrées à les faire crisser, le bout de sa langue appuyé très fort contre son palais qu’elle sentait palpiter sous les battements effrénés de son coeur qui menaçait d’exploser, soumis à absolument tout ce qu’elle ressentait. Pour lui, il y avait eu un nous. Ces mots lui donnèrent des envies de meurtre. Elle serra les points, ses ongles traçant des demies lunes dans ses paumes qu’elle sentait bouillantes sous la pulpe rougie de ses doigts, le sang s’y conglutinant tant ils étaient crispés. Il pouvait s’estimer heureux Ruben, qu’ils soient là tous les deux, au milieu du couloir du service de son père, à se regarder en chiens de faïence. S’ils s’étaient trouvés ailleurs, dans la cage d’escaliers par exemple, elle n’aurait pas exclu la possibilité de se jeter sur lui pour le pousser tout en bas de la volée et le faire dégringoler les marches pour qu’il comprenne enfin une bonne fois pour toutes que là, il allait trop loin, qu'il fallait qu’il accepte de se taire et de laisser les choses là où elles étaient. Pour lui, il y avait eu un nous. Sur l’instant, elle ne pouvait que le regarder fixement en espérant que ses yeux soient assez puissants pour le transpercer de toute part, exactement comme lui le faisait en lui disant ce genre de chose. Comment osait-il lui faire une déclaration pareille quand il avait passé des mois à la balader avec ses belles paroles ? Elle aurait dû se douter que ce n'était que ça quand ses discours prenaient souvent place avant qu’ils ne passent à l’action, ou bien après, quand repus de ce qu’il voulait tirer d’elle, l’odeur de sa peau se mêlant à la sienne, son coeur toujours calé sur le rythme du sien, il se montrait doux et avenant, bien moins arrogant tandis qu'il lui donnait le sentiment d’apprécier les moments qu’ils passaient ensemble au point d’en devenir l’exemple-type de l’homme parfait — celui qui lui convenait. Avant, elle avait bien du mal à se dire que Nina n’était pas idiote, la jugeant aussi inconséquente que la manière dont elle ne se rendait pas compte que l’homme qu’elle était supposée aimer la trompait dans tous les sens du terme, et ne lésinant pas sur le sentiment d’inimitié qu’elle lui portait. Mais aujourd’hui, elle réussissait à comprendre combien il était facile de croire tout ce qui sortait de sa bouche tant il s’avérait facile à aimer, Ruben. Ce n’était pas uniquement induit par son charisme, c’était la manière dont il regardait ceux qu’il voulait convaincre avec ce qui sortait de sa bouche : il avait l’art et la manière de vous faire sentir plus important que vous ne l’étiez, de vous rendre tributaire de l’attention qu’il vous portait, et Mavis était tombée dans le panneau comme combien avant elle ? Elle ne croyait plus qu’elle était l’exception désormais, elle savait qu’elle ne l’était pas, et la descente était difficile. C’était comme prendre sens que la drogue, c’est mal, et qu’il faut arrêter : aussi cliché que c’était, aussi puéril encore plus, Ruben avait les mêmes effets qu’une drogue sur elle, et bien tard malheureusement, elle prenait conscience qu’elle n’en gérait absolument aucun effet, malgré le fait qu’elle s’estimait avertie sur le sujet. Il était néfaste, c’était mal, elle devait se sevrer.

Il lui facilitait presque la tache "Et c’est seulement maintenant que tu t’en rends compte ? Pourquoi ? Parce que t’as été pris la main dans le sac, c’est ça ?" Près de lui, elle le fixa avec tout le dédain qu’il lui inspirait, ne supportant pas de lire dans ses yeux le contraire de ce qu’elle, elle ressentait pour lui maintenant. Elle haïssait de le voir autant affecté par la manière dont elle le traitait sur l’instant, se sentant trahie, elle haïssait encore plus qu’il choisisse le moment où elle le haïssait justement pour se montrer autant ouvert à lui confier ses sentiments quand elle, tout ce qu’elle avait envie de lui faire maintenant, c’était du mal. Toujours aussi droite sur ses appuis, la tête levée vers lui, elle ne voulait pas craquer face à ce qu’il lui vendait comme des regrets qu’il aurait dû avoir bien avant qu’elle le mette au pied du mur concernant le double-jeu qu’il jouait "Bien sûr que je le méritais, bien plus que n’importe qui que t’as endormi avec tes belles paroles." Elle n’avait pas envie d’amoindrir l’estime qu’elle avait pour elle, elle méritait de s’apprécier, se choisissant elle plutôt que Ruben dont elle ne supportait plus les erreurs. Elle continua "Tu crois que je vais te dire le contraire pour justifier que tu te sois comporté comme tu l’as fait ? Je mérite mieux que toi. On mérite mieux que toi." fit-elle, intransigeante, incluant Nina et Ambrose dans son discours, et ne s’émouvant pas de son incapacité à essayer de faire les choses bien, et ce envers n’importe qui "Vois les choses du bon côté, t’auras tout le temps de t’exercer à faire autre chose qu’échouer." Prenant un petit air concédant pour terminer sa phrase, elle para son expression d’un soupçon de nonchalance pour lui faire, son regard se délogeant du sien pour attraper un point au-dessus de sa tête, ses épaules se haussant en même temps "C’est vrai, entre Nina et Ambrose, il te reste plus qu’à choisir lequel d’entre eux mérite que tu deviennes autre chose qu’un menteur, qu’un tricheur, et qu’un traître." Il ne l’attendrirait pas, elle se l’interdisait.

Aussi, lorsqu’il s’appliqua à ramasser ses sacs et à le lui tendre, Mavis ne refusa pas de les empoigner, laissant ses doigts aussi loin que possible des siens pour ne pas les frôler. Elle y parvint, les lui arrachant presque des mains en n’envisageant pas une seule seconde de rester à ses côtés. Elle lui avait tout dit, c’était terminé, et c’était une fatalité sur laquelle elle n’évoluerait probablement pas de sitôt, déterminée à reprendre le contrôle de sa vie comme elle avait cru l’avoir au cours des derniers mois passés à se faire mener par le bout du nez par un homme dont elle appréciait la présence, dont elle admirait le travail, et de qui elle voulait apprendre. Prête à s’en aller, elle campa cependant sur sa position quand il reprit la parole pour lui tendre une perche avec laquelle elle comptait bien l’assommer, guidée par son besoin évident de le heurter si fort qu’elle entamerait sa volonté de prendre à coeur sa formation qu’elle ne voulait plus lui confier sous aucun prétexte. Se reculant de l’aparté créée par les pas qu’elle avait fait dans sa direction, menaçante, elle reposa ses yeux sur son visage et lui cracha, venimeuse "Occupe-toi de devenir un homme meilleur au lieu de t’appliquer à vouloir faire de moi la meilleure d’entre nous." Ne s’étant pas détendue depuis tout à l’heure, elle restait raide, son corps entier devenu douloureux, mais convaincue par la décision qu’elle avait prise, elle ne lâcha rien "Je te souhaite bonne chance, d’ailleurs. Ça va te demander beaucoup d’énergie et de travail pour te remettre en question." Elle, elle gardait ses objectifs en tête, ce serait toujours moins épuisant que de se glisser dans les chaussures de Ruben qui avait tellement de choses à réparer que même ses diplômes et son talent ne lui seraient pas d’un grand secours cette fois.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
(rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground IAeu3cF ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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Message(#) Sujet: Re: (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground (rubis #17) glorious happenings of happenstance on someone else's playground EmptyMar 16 Avr 2024 - 18:36




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lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

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La moindre réaction du corps de Mavis, à ses paroles ou à ses gestes, était soumise à deux interprétation: soit c’était ce qu’elle avait désiré voir et entendre depuis longtemps, soit c’était tout ce qu’elle avait eu peur justement de voir arriver. Les deux étaient des choix envisageables, tant que Ruben ne savait trop vers côté son coeur penchait. Bien sur il aurait préféré que ce soit de soulagement qu’elle réagisse à ses mots; il commençait lentement mais surement à comprendre que ce ne serait en rien un ressenti perçu dans cette conversation, pas lorsqu’elle lui adressait directement la parole ou qu’elle réagissait contre son gré surement à ses paroles à lui. Elle serait surement soulagée lorsque la conversation serait terminée et qu’elle repartirait d’ici comme elle avait initié le mouvement avant qu’il ne se mette en plein milieu de son chemin. Il aurait préféré qu’elle ressente ce genre de chose parce-que justement il ne l’avait pas laissé partir sans engager la conversation, sans présenter ses excuses comme il tentait de le faire, avant même qu’il n’ait prononcé le moindre mot mais juste qu’il ait inspiré une bolée d’air en ayant l’intention de lui adresser la parole.

« Et c’est seulement maintenant que tu t’en rends compte ? Pourquoi ? Parce que t’as été pris la main dans le sac, c’est ça ? » D’ordinaire, il aurait eu l’aplomb de répondre que c’était effectivement le cas. Qu’il avait été idiot, il l’admettait sans trop de soucis, et que c’était effectivement parce-qu’il était au pied du mur et avec toutes les preuves contre lui qu’il admettait reconnaitre ne pas s’être comporté de la plus juste des façons. Avoir cette attitude en guise de réponse était du Ruben tout craché, tout le monde le connaissant un minimum serait capable de le décrire de la sorte. Se retrouver le bec cloué parce-qu’elle visait on ne pouvait plus juste et qu’il ne pouvait se permettre de répliquer quoi que ce soit était là une façon bien différente et étrange de le voir réagir. Pourtant, il se trouvait là silencieux, ne prononçant la moindre défense. Il l’avait déjà statué à haute voix: elle ne le croirait pas, qu’importait les raisons et excuses qu’il saurait mettre en avant; pourquoi s’obstiner, si ce n’était que pour davantage creuser sa tombe ? Il n’existait pas de version de cette discussion où il s’en sortait bien - et il avait envie de s’en mordre les doigts. « Bien sûr que je le méritais, bien plus que n’importe qui que t’as endormi avec tes belles paroles. » Ils le méritaient tous. « Tu crois que je vais te dire le contraire pour justifier que tu te sois comporté comme tu l’as fait ? Je mérite mieux que toi. On mérite mieux que toi. » Oh, c’était petit ça. Qu’elle se mette en avant dans cette situation, c’était en rien surprenant; qu’elle ose se mettre dans le même panier que d’autres, c’était petit. Ambrose, passait encore, Ben était à peu près sur qu’elle l’estimait un minimum. Mais Nina - il savait qu’elle la méprisait amèrement. Elle n’utilisait cette technique que pour davantage l’enfoncer et le blesser, et c’était ça qui était petit dans son comportement. Le pire dans tout ça ? C’était qu’elle avait surement raison. « Vois les choses du bon côté, t’auras tout le temps de t’exercer à faire autre chose qu’échouer. » Un semblant de rire, ressemblant davantage à un soupire déchiré, échappa à Ruben. Comme s'il avait envie d’avoir ce temps là de libre devant lui, comme si c’était de la sorte qu’il appréciait passer le temps. « C’est vrai, entre Nina et Ambrose, il te reste plus qu’à choisir lequel d’entre eux mérite que tu deviennes autre chose qu’un menteur, qu’un tricheur, et qu’un traître. » Chaque mot martelait sa peau, martelait son estime, martelait son coeur. Il savait qu’elle avait le pouvoir de le détruire en une instant, sur un coup de tête - mais il ne s’était jamais dit qu’elle le ferait face à lui. Il avait envisagé plus d’une fois entendre par les bruits de couloir qu’elle avait retrouvé sa veste; là, il lui tenait la main pour qu’elle le fasse, comme si c’était presque à lui de mener la danse.

Et bien sur que cela lui coupait le sifflet bien plus qu’il aurait aimé que ce soit le cas - ou en tous cas, ce n’était pas pour ces raisons là qu’il appréciait voir cela arriver lorsque c’était Mavis face à lui. Détournant le regard, il admettait presque sans effort qu’il ne pouvait rien faire pour retourner la situation dans tous les cas. Il aurait beau s’exprimer, elle n’entendrait pas ce qu’il avait à dire; et de toute façon, il n’était même plus sur de croire lui même en ses arguments. Elle était venue appuyer en douceur d’abord, avec bien plus de force par la suite, sur les seules failles qu’il n’arrivait pas à combler et qu’il pensait pourtant avoir réussi à masquer. Elle avait réussi à faire quelque-chose que peu de personnes pourraient être capables de faire un jour: le rendre vulnérable et lui faire perdre sa confiance en lui. Pourtant cette dernière était si grande que la plupart du temps, il ne voyait même pas qu’elle écrasait d’autres personnes sur son passage. Aujourd’hui c’était lui qui se retrouvait écrasé, dommage collatéral. Tendant les affaires de la blonde qu’il était retourné chercher, il n’avait même plus assez de courage pour remonter son regard vers elle. Mavis mettait un point d’honneur de toute manière à faire comprendre dans la moindre parcelle de temps qu’elle ne désirait pas sa présence à ses côtés, là encore manifesté par le fait de lui arracher les affaires des mains comme s’il était un malpropre - en était-il un ? D’ordinaire, il aurait au moins eu l’énergie de répliquer à chaque parole qu’elle lui avait adressé, pour ne pas la laisser gagner toutes les manches de la bataille; à quoi bon lutter aujourd’hui ? Il lui avait promis: il ne se mettrait pas sur son chemin, pas ici. Il était même formaté pour l’aider lors de l’ascension, pas pour la pousser vers le précipice. « Occupe-toi de devenir un homme meilleur au lieu de t’appliquer à vouloir faire de moi la meilleure d’entre nous. Je te souhaite bonne chance, d’ailleurs. Ça va te demander beaucoup d’énergie et de travail pour te remettre en question. » Et le pire encore une fois ici ? C’était qu’elle avait raison. Parce-que pour la première fois de sa vie, Ruben devait réellement se remettre en question pour comprendre si ce n’étiat l’entièreté au moins en grande partie la situation. Parce-qu’il était bien sur persuadé que si elle faisait au moins l’effort de l’écouter, elle pourrait comprendre. Que s’il avait le temps et l’espace pour s’exprimer, tout pouvait s’arranger. Mais cela allait complètement en contradiction avec la façon dont il se sentait présentement - parce-qu’il avait l’impression que son corps, que son coeur avaient reçu des coups faits pour justement le réveiller d’un rêve qu’il maintenait en premier plan tant il était plus doux que d’affronter la réalité. Enfonçant ses mains dans les poches de sa blouse, sans relever son regard vers elle, il préférait tourner les talons et partir plutôt que de subir un autre assaut qui serait pourtant mérité; au moins, cela lui donnait l’impression d’avoir encore un semblant de contrôle sur cette situation où il n’avait pourtant aucune main mise. Pour une fois que Ruben venait réellement prendre uniquement de ses nouvelles: il se serait surement abstenu s’il avait su.








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