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 The rain begins with a single drop ↟ Finnley

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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
le roux de secours
The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis presque deux ans avec ava, ‘’pour de faux’’. le certificat est pourtant bien vrai, mais il n’est pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @ rafikecoyote
POSTS : 10097 POINTS : 0

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 8d4222b9fbf26c1a082eb41717282d241922f1eb
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(03/06 - whoops, il a besoin d'amis)cecilia #2madison #3

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RPs EN ATTENTE : amos #2 › tessa #2 › ezra #2 › lily #1
RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) mattjill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydialoucynthialou #2vittoriocora #2 (2018) bryn #2lou #3bryn #3jackcora #3jamesonjill #1lonnielou #4cora #4kane (2019) charlieromyjill #2cora #5jeremiahdanika (2020) lou #5lou #8jill #4raelynlou #6jill #5lou #7 (2021) mollylara #1scarlett #1caitriona #1 (2022) scarlett #2josephedge #1paradise citylara #2edge #2evelyn #2jenna #1amos #1madison #1lara #3edge #3 (2023) tessa #1raelyn #2jules #1corey #1zoya #2 adèle #1 archie #1cecilia #1madison #2jenna #2ezra #1

RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloweensujet commun (df)clément (df)lucia (ds)

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AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @ciloute (sign) astra (gifs) @mona-mayfairs, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead & maisie moriarty.
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t13131-finn-there-is-no-doubt-even-a-rejection-can-be-the-shadow-of-a-caress
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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 20:45



Chassez le naturel, il revient au galop ; et la maladresse de ses propos anéantit tous les efforts réalisés auparavant pour (tenter de) s’ouvrir auprès de cette inconnue avec laquelle il finit par partager bien plus qu’avec son entourage proche. Il évolue toujours dans cet entre-deux, Finn, oscillant entre la réserve et l’envie, pour une fois, de baisser sa garde et de s’épancher, motivé par le fait que Jameson, aussi sympathique soit-elle, demeurera une inconnue à l’issue de ce moment privilégié qu’ils partagent tous les deux. C’est justement parce que cela prend des airs d’interlude bénéfique dans un quotidien qu’il n’arrive plus à supporter qu’à aucun moment il n’envisage la possibilité d’oser lui demander de conserver le contact une fois que la tempête sera passée. Les confessions sont si naturelles ce soir qu’il ne veut pas prendre le risque de perdre ce sentiment en forçant celles-ci par la suite ; pourtant c’est bien un pincement au cœur qu’il ressent lorsqu’il est persuadé d’avoir mis un terme à la conversation de par son usage maladroit des mots ; et que si Jameson avait jusqu’ici le cœur à l’aider, il est fort probable qu’il lui soit conseillé de déguerpir au plus vite. Il tente de se rattraper, précise le fond de sa pensée, assure qu’il ne pense pas à mal (il ne pense jamais à mal), et laisse échapper un bref soupir de soulagement lorsque le langage non-verbal de l’avocate l’informe qu’il n’y a pas de mal. Demeurant toutefois silencieux autant par volonté de ne pas continuer à mettre les pieds dans le plat que pour accueillir les confessions de Jameson, son regard suit le même cheminement que celui de cette dernière pour ne pas lui donner l’impression de la scruter avec un intérêt démesuré – même si l’intérêt qu’il porte pour ses propos est bien réel. Esquissant un léger sourire à sa réflexion, il se contente de hocher la tête dans un premier temps. Il ne peut la contredire ; c’est un constat qui s’applique à l’ensemble de la population, y compris à tous ces individus qui prétendent être si différents de la moyenne. La différence se situe en réalité quant à admettre (ou non) le fait de reproduire les mêmes schémas, même lorsqu’on en connait l’issue. D’après lui, ce n’est pas bien compliqué à expliquer, l’être humain cherche avant tout la sécurité, et il y a un aspect rassurant d’anticiper l’issue de ses actes et de ses choix, même lorsque ceux-ci nous sont défavorables. Mais c’est une analyse qu’il se passera bien de formuler à voix haute ; parce que ce n’est ni son rôle, ni la place pour cela. Et il le sait, pourtant, qu’il cogite beaucoup, Finn, qu’il devrait s’abstenir d’analyser chaque mot qu’on prononce en sa présence ; mais c’est plus fort que lui. Il a toujours été curieux, et à défaut de l’exprimer verbalement parce qu’il n’a jamais su être suffisamment bavard pour cela, il a toujours intériorisé les choses. Il décortique, il interprète, mais en silence – parce qu’il a toujours cette peur de déranger les autres. Comme il a peur de déranger Jameson à cet instant, et qu’il demeure muet tandis qu’il pince légèrement les lèvres aux constats que l’avocate fait. Et il en vient à laisser échapper un léger rire face au paradoxe de leurs situations respectives. Elle n’appartient à aucun endroit, et elle y voit un aspect rassurant. Il ne s’est jamais senti enraciné quelque part, et il trouve cela effrayant. « Excuse-moi, il débute, ne voulant pas risquer – une fois encore – que son attitude soit mal interprétée, c’est juste que... j’aurais tendance à tenir le discours inverse, alors ça me fait sourire. » Il admet, avant de rapidement reprendre la parole. « Mais je peux comprendre que ça puisse être libérateur si on se sent prêt à penser ainsi. » Ce qui n’est pas son cas, par rapport à sa vision du monde. Mais celle de Jameson est bien différente de la sienne ; et il comprend sans difficultés que cela puisse être libérateur en ce sens-là.

La flasque dans les mains qui annonce son tour de paroles, il s’épanche par volonté d’égalité : ce n’est qu’un juste retour des choses. Il n’a jamais verbalisé ses ambitions professionnelles – sauf peut-être auprès de Bryn, et il a l’impression que ce fut dans une autre vie. Mais à l’heure actuelle, ses ambitions sont bien enterrées, au point où il ne les présente plus : parce que ce sera les déterrer et se faire du mal inutilement. Oh, bien-sûr que certains diront « ne jamais dire jamais » là où il répondra qu’à trente ans, il est compliqué d’entreprendre des études au niveau universitaire. Il en a les capacités (et on ne peut pas lui reprocher sa prétention compte tenu que c’est la seule chose de positive qu’il arrive à voir en lui), mais il n’en a pas les ressources financières et encore moins les dispositifs techniques pour pouvoir épouser sa vocation d’étudiant pour les prochaines années à venir. Mais il se serait rêvé dans l’aide ; partagé entre une volonté de soigner le corps ou l’esprit. Deux branches complètement opposées, certes, mais il n’a jamais eu à choisir, la vie l’a fait pour lui : ce ne sera aucune des deux. Si sa vie professionnelle n’est pas couronnée de succès, sa vie personnelle ne l’est pas non plus, à la différence que dans ce domaine-là, il a encore la possibilité d’agir. Et il espère pouvoir être en mesure de le faire, de réaliser au moins l’un de ses rêves, celui de fonder une famille, même si ce n’est pas à l’ordre du jour et que cela semble plus compromis que jamais. Une chose à la fois, et dans l’immédiat il s’agirait de trouver sa place sur cette terre, ce qui ne serait pas trop précipité après trente ans à la fouler. « Je n’aime pas l’idée de déprendre d’une personne, et de m’en remettre à elle pour avoir l’impression d’exister. » Pourtant, dans un sens, c’est cohérent. Certains romantiques vous diront que ce n’est que dans la logique des choses que de dépendre de la personne qui vous donne l’impression d’exister ; mais pour une fois Finn se veut égoïste et estime qu’il faut apprendre à se connaître individuellement avant de se penser en commun. En ce sens, il partage le point de vue de Jameson, même s’il a déjà ressenti ce sentiment. Enfin. Il croit. Il n’a jamais tenu ses relations suffisamment longtemps pour avoir l’impression qu’elles dominaient sur tout le reste, et peut-être est-ce la raison pour laquelle son discours est conjoint à celui de Jameson ; parce que cela leur est trop inconnu pour qu’ils donnent un tel rôle à l’amour. « Ah oui ? » Question purement rhétorique qui ne demande pas réellement plus de précisions et qui vise surtout à exprimer sa surprise. Elle qui semblait si passionnée lorsqu’il a été question de présenter son métier semble ne plus avoir la même lueur dans le regard alors qu’elle admet que ce n’est pas nécessairement dans le contexte professionnel qu’elle se sent le plus à sa place. « Alors je crois qu’une bonne partie d’entre nous est voué à ne jamais trouver sa place. » Car qui peut se vanter d’être en paix avec son cœur ? Rien n’est jamais parfait, il y a toujours une ombre qui plane, un regret qui ne se dissipera jamais. « Malgré ça, j’aime sa vision des choses. » Il ne saurait vraiment expliquer pour quelle raison, mais c’est une explication qu’il apprécie. Il apprécie moins celle de Jameson même si celle-ci lui paraît pourtant appropriée ; mais elle implique de réfléchir et pour cela il a besoin de la flasque pour se donner le courage de le faire. « Je ne sais pas vraiment, pour être honnête. » Il admet, portant son regard sur le feu avant de poursuivre.  « Je croyais que je le savais, que c’était rien de bien plus compliqué que le fameux cliché du « c’est être heureux avec ce qu’on a ». Que malgré le fait de ne pas avoir pu poursuivre le chemin que j’espérais, j’avais réussi à m’en contenter et à y trouver une certaine satisfaction. » Conscient que son discours sonne fataliste, il esquisse un bref sourire. « Et c’est le cas, hein, je ne suis pas malheureux. J’ai un boulot que j’apprécie, j’ai des amis fiables, et même si ma famille est éclatée j’ai une petite sœur pour qui je ferais tout, et... » Et y’a cette fille que j’apprécie, mais qui joue un peu trop avec moi pour savoir qu’en penser. « Enfin, je veux dire, c’est peut-être peu dit ainsi, mais c’était suffisant pour moi. » Ça l’était. Ou du moins, il s’était persuadé que ça l’était. « Et je ne sais pas comment c’est arrivé, mais récemment je me suis réveillé en me disant que ça ne l’était pas. Et j’ignore pourquoi, ni comment changer les choses, ou même si je le souhaite. C’est... déstabilisant. » C’est le terme le plus approprié. Tout comme c’est déstabilisant d’admettre tout ceci à voix haute. « Alors, pour l’instant, je cherche une réponse et à t’écouter, j’ai l’impression que c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. Tu n’en as pas non plus, je me trompe ? » Il demande avec un léger sourire, parce que c’est son tour, à présent.



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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6438 POINTS : 0

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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RPs EN COURS : Christmasbin [7]Alex

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠Laoise [3]

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
DC : Aisling l'effeuilleuse prude
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyMer 17 Juin - 0:04


the rain begins with a single drop
Finnley & Jameson
"The earth has music for those who listen."
Les mots nous échappaient pour aller se perdre dans la nuit noire à l’extérieur. Le soleil avait décliné depuis quelques minutes et l’âtre chaleureux qui rougeoyait devant nous était désormais notre seule source de lumière. Les yeux fixés sur ses flammes crépitantes, je me sentais envahie d’un certain bien-être. Le genre qui vous arrache au rythme effréné d’une vie moderne pour vous ancrer dans la nature éternelle, immuable. Habituée à vivre seule ces instants de symbiose avec la terre, je me surprenais à ressentir une envie de partage, si ce n’était de connexion, avec mon compagnon d’aventures. Inspirés par les ténèbres qui grandissaient autour de nous et une claire propension à l’analyse, nous avions plongé au cœur de la nature humaine, décortiqué ce qui dictait nos choix, traçait nos vies. Pour moi, cette impression de n’appartenir à aucun lieu, et la force que je tirais de cette absence de racines. Pour lui, la sensation inverse, la peur de dériver sans jamais se sentir à sa place. Un paradoxe qui fit résonner son rire, auquel le mien répondit aussitôt. Il trouvait que ma façon de penser était libératrice. Je n’eus pas le cœur de lui dire que c’était aussi une prison. Car quand on est comme moi terrifiée à l’idée de s’attacher -  à une personne, à un endroit - on finit certes libre et indépendante mais aussi irrémédiablement seule. La flasque passant d’une main à l’autre comme pour rythmer notre discussion, nous avons plongé au cœur de ce dilemme, tenté de définir ce qui, au fond, nous permettrait de nous sentir à notre place quelque part. « Je n’aime pas l’idée de dépendre d’une personne, et de m’en remettre à elle pour avoir l’impression d’exister. » En cela, nous étions entièrement d’accord et je le lui signifiai d’un hochement de tête entendu. Le pire, c’est que j’avais déjà fantasmé sur cet emportement de l’âme et de la raison. Je crois que quelque part, j’avais une fibre romantique qui voulait croire à cette idée d’une âme sœur, comme un refuge pour le cœur. Mais placer son bonheur dans une autre personne que soi est un choix dangereux. Car la vie sépare plus qu’elle ne rapproche les gens, et pour ne pas se briser en tombant, la meilleure méthode reste encore de ne pas sauter dans l’incertitude. Je supposais qu’adolescente, il m’était arrivé de me sentir à ma place dans le milieu de l’activisme. Au milieu d’un terrain vague, mon poing levé malgré les volutes de neiges qui déferlaient sur nous avec acharnement. J’avais protesté pour les forêts, les animaux et l’environnement. En échange, il me semblait à l’époque qu’ils me remerciaient en m’accueillant loin de l’humanité quand je ne supportais plus mes professeurs, camarades ou parents. Mais cette flamme avait fini par s’étioler elle aussi, et je comprenais avec du recul que ce que j’avais ressenti à l’époque n’était autre qu’un besoin crucial d’appartenance, saupoudré d’une dose d’illusion et relevé d’une bonne poignée d’adrénaline. Quant à mon métier, malgré le sentiment grisant de puissance et de satisfaction éthique qu’il m’apportait à chaque affaire brillamment classée, il n’était jamais parvenu à combler cet étrange manque qui semblait paradoxalement se creuser avec les années.

« Alors je crois qu’une bonne partie d’entre nous est voué à ne jamais trouver sa place. » La voix du rouquin s’éleva, légère et pragmatique, pour réagir aux paroles que m’avait un jour partagées ma grand-mère. Je laissai échapper un petit rire et inclinai la tête pour marquer mon accord. « Malgré ça, j’aime sa vision des choses. » « Moi aussi. » Le regard fixé sur les flammes qui dansaient devant nous, je me suis laissée entraîner un instant dans le souvenir de sa présence et de ses enseignements. A tes côtés, je me sentais toujours à ma place. Je réalisai soudain avec un léger froncement de sourcils. A tes côtés, j’étais en paix. J’étais aussi appréciée pour la personne que j’étais, et pas l’idéal d’un fou furieux rencontré en pleine forêt, ni le reflet de l’arrogance de mes parents, ou encore le gagne-pain d’un de mes associés. Les gens projettent toujours sur les autres une image, et cette dernière ne représente jamais notre essence la plus profonde. Mais elle… j’étais certaine qu’elle voyait au-delà de ma carapace et de mes paroles, droit dans mon cœur, droit dans mon âme. « Je ne sais pas vraiment, pour être honnête. » La réflexion de Finnley me ramena au présent avec un frisson. Je glissai mes jambes dans mon sac de couchage pour les protéger du froid qui se frayait un chemin entre les planches inégales de la porte clôturant notre abri. « Je croyais que je le savais, que c’était rien de bien plus compliqué que le fameux cliché du ‘c’est être heureux avec ce qu’on a’. Que malgré le fait de ne pas avoir pu poursuivre le chemin que j’espérais, j’avais réussi à m’en contenter et à y trouver une certaine satisfaction. » Interpelée par le cynisme de sa confession, je relevai les yeux vers son visage. Le sourire qu’il affichait sur ses traits presque juvéniles contrastait étrangement avec les émotions plus amères qui défilaient dans son regard gris comme le ciel. Pourtant, il s’empressa de m’énumérer la liste de choses pour lesquelles il était reconnaissant. Boulot, amis, une petite sœur qui semblait être le centre de son univers… un instant, j’ai cru qu’il allait ajouter autre chose, mais il changea aussitôt d’idée et se risqua à m’avouer que c’était suffisant pour lui. Une nuance que je ne manquai pas de relever et qu’il finit par m’expliquer. « Et je ne sais pas comment c’est arrivé, mais récemment je me suis réveillé en me disant que ça ne l’était pas. Et j’ignore pourquoi, ni comment changer les choses, ou même si je le souhaite. C’est... déstabilisant. » Ma curiosité piquée, je ne pus m’empêcher de me demander ce qui avait pu déclencher cette prise de conscience avec laquelle il semblait encore se débattre. « Alors, pour l’instant, je cherche une réponse et à t’écouter, j’ai l’impression que c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. Tu n’en as pas non plus, je me trompe ? » Le sourire plein de sincérité encore timide qu’il affichait me donna envie de lui répondre, ce que je fis en secouant la tête avec un pincement de lèvres complice. « Nope. » Je fis avec un petit rire en tendant la main vers la bouteille.

Si… Je bus quelques longues gorgées en silence, les yeux rivés sur une minuscule flaque qui se formait dans un coin de la pièce, goutte après goutte. Les sourcils légèrement froncés, j’ai cherché à accrocher cette idée qui essayait de s’exprimer à l’intérieur, celle que j’aurais normalement renvoyé dans les tréfonds de mon inconscient pour surtout, surtout, ne pas avoir à remettre en question ma vision des choses ou les choix que j’avais pu faire. « Enfin… » Je soufflai après un moment, songeuse. « Je suppose que j’aurais toujours voulu avoir un enfant. » Un petit rire ironique s’échappa de mes lèvres alors que je tentais de raccrocher ma vision indécrottable de la féministe qui n’a besoin de rien ni de personne. « J’ai toujours privilégié ma carrière, en me disant que le bon moment viendrait… le bon mec aussi. » Je haussai les épaules, une petite grimace au coin des lèvres tandis que je reposais la flasque entre nous deux. « Mais ça n’est jamais arrivé. Peut-être que je ne suis pas faite pour ça, après tout. Peut-être que c’est la quarantaine qui me travaille. Ou peut-être que je commence à me laisser embobiner par toutes les conneries qu’on prêche continuellement aux femmes. » Car c’est bien connu, le monde entier se sent autorisé à juger nos choix de vie. Et une femme qui n’a pas d’enfant, ça intrigue, ça interpelle, ce n’est… pas dans la nature des choses. A l’aube de la trentaine, il m’était facile d’ignorer ces voix, de regarder de haut celles et ceux qui osaient juger la manière dont je menais mon existence. J’étais persuadée qu’il me suffirait de rester concentrée sur mon travail, que je pourrais tout obtenir, que le bon moment ne s’était tout simplement pas encore présenté de ce côté-là. Dix ans plus tard, je commençais à réaliser que dans la vie privée comme dans la vie professionnelle, les opportunités ne se présentent que si on se donne la peine de les chercher, et surtout de les saisir. « Qu’est-ce qui a changé dans ta vie ? » J’ai questionné sans préambule, soudain pressée d’échapper à cette introspection à laquelle je n’avais plus tellement envie de me livrer. Je relevai les yeux vers Finnley et l’observai avec curiosité. « Tu dis que ta vision a changé, que tu ne sais pas pourquoi mais... ce genre de grand chamboulement interne vient rarement sans un petit coup de pouce de l’extérieur, tu sais ? » Moi, c’est mon horloge biologique en panique qui me fait soudain tout réévaluer… et toi Finnley, qu’est-ce que c’est ?
(c) DΛNDELION


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyLun 10 Aoû - 17:19



Il n’est pas lunatique, d’ordinaire, Finnley, mais force est de constater qu’à cet instant, il illustre parfaitement ce chamboulement émotionnel, de par la manière dont il était plutôt réfractaire à la présence de la jeune femme alors que désormais il se confie à elle comme s’ils étaient deux vieux amis dont les chemins se sont retrouvés par le plus grand des hasards. Il ne le verbalisera pas, préférant rester en retrait, mais elle peut se vanter d’être parvenu à délirer la parole du rouquin, d’ordinaire si précieuse, si timide, ne concédant à ne partager que l’essentiel, sans jamais aller au-delà de la surface. Il ne s’épanche pas sur lui et sur son quotidien plus que de raison, n’ayant jamais considéré que l’un et l’autre des sujets pouvait intéresser qui que ce soit – et encore moins une inconnue. Pourtant, à cet instant, Jameson lui témoigne d’un intérêt qu’il n’a que rarement retrouvé chez ses pairs au cours des dernières années. L’éloignement de ses amis proches, Lonnie et Jill en tête de liste, mais également de sa famille, par le biais de ses sœurs, l’ont convaincu de garder le plus important pour lui et de ne jamais se montrer trop bavard – à quoi bon ? Mais l’avocate est parvenue à lui faire baisser sa garde et il ne saurait réellement dire comment elle s’y est prise. Il a encore l’impression que, dix minutes auparavant, il maudissait Jude pour son faux plan, agacement qui s’était déplacé sur la quadragénaire au moment où l’orage avait commencé à gronder et qu’il se sentait bien stupide d’être un tel débutant face à une femme expérimentée comme elle. Il avait cherché diverses moyens de la fuir, quitte à prendre le risque de se perdre dans cette forêt dans laquelle il ne possède pas le moindre repère contrairement à elle – et le voilà qui cherche diverses moyens de formuler des questions qui ne sont pas trop personnelles et de peser ses mots pour ne pas la brusquer alors qu’il apprécie cet instant et cette rencontre qui, en vue des circonstances, ne se produira pas deux fois. Et si Finnley cherche constamment des réponses à ses questions, aujourd’hui il s’en fiche bien de savoir comment il en est arrivé à lui faire confiance de cette façon, finalement le plus important n’est pas tant le cheminement que le résultat. Et le résultat est ce qu’il est ; c’est un certain soulagement tel qu’il n’en a pas connu depuis des mois qu’il ressent tandis qu’il ose se confier à cette inconnue. Il n’y a pas de risques à le faire, c’est ce qu’il comprend petit-à-petit et c’est très certainement ce qui l’aide à délirer sa langue. Même s’il lui venait à l’idée de se servir de ses confessions, cela lui importe peu : il est convaincu que leurs chemins ne sont pas supposés se croiser à nouveau. Ce qui se passe dans cette cabane restera dans cette cabane ; et c’est donc une parenthèse bienvenue qu’il s’offre à reconnaître, pour la première fois, les doutes qui accaparent son esprit depuis plusieurs mois. À les verbaliser et peut-être est-ce la première étape vers l’acceptation. Il n’en sait rien et pour une fois, il refuse de trop réfléchir à de telles questions, préférant simplement se confier, avec une facilité qui le surprend lui-même et qui ne fait que renforcer son impression positive sur Jameson, qu’il ne saurait, à l’opposer, verbaliser. Certes, le courant passe sans quoi l’un et l’autre ne serait pas aussi ouvert avec l’autre, pour autant il ne saurait vraiment parler de première impression, ni même de coup de cœur amical, il n’en est rien et c’est aussi perturbant que c’en est agréable. Juste deux âmes égarées qui partagent quelques confessions, une pause qui est appréciable pour tous les deux, avant que leurs quotidiens respectifs ne reprennent leurs droits.

Alors, il en profite, Finnley, confessant son impression de ne pas trouver sa place, accentuée au cours des derniers mois par cette addiction qui lui impose nécessairement d’être en marge de la société. Elle n’est pas évidente à vivre, ni à accepter et s’il n’en est pas là pour autant avec Jameson, pour dévoiler sa plus grande faille, il y fait référence sans réellement s’en rendre compte. Ou peut-être est-ce le cas et peut-être que sans le savoir, l’avocate joue un rôle clé dans sa nécessité de s’ôter les œillères qu’il conserve depuis trop longtemps. Ces mêmes œillères qui lui font réaliser qu’il est passé à côté de nombreuses choses ; dont une partie de sa vie et le besoin de lui trouver un sens pour prétendre être heureux. Il est heureux, pourtant, Finnley. Du moins, il le pensait. Un travail épanouissant, un entourage maigre, mais fidèle, des loisirs, un toit, même l’amour, dans le fond. Tous les critères sont réunis pour lui permettre de profiter pleinement de son existence ; alors pourquoi ne le fait-il pas ? Il est sincère dans ses propos, le rouquin. Il pensait sincèrement que tout ceci devait suffire à son bonheur et le constat que ce n’est pas le cas n’est pas évident à accepter. L’idée s’est frayée un chemin petit-à-petit, si discrètement qu’il n’a jamais pu la sortir de sa tête une fois qu’elle y était entrée et qu’il est désormais forcé de composer avec elle. Il s’en passerait bien ; parce que tout ceci lui fait réaliser qu’il y a des choses à changer, des choses qu’il pourrait changer – mais il refuse de s’en donner les moyens, ou du moins, il sait qu’il n’est pas prêt à le faire maintenant.

Le constat pourrait presque le faire sourire lorsqu’il réalise qu’il a prononcé bien plus de mots en compagnie de cette inconnue qu’auprès de ses amis proches et peut-être que la nervosité l’aide à esquisser un léger rire en écho à celui de Jameson tandis qu’il lui tend la bouteille. Elle ne possède pas plus de réponses que lui ; ils font réellement une bonne équipe. Mais il ne s’en offusque pas, ce n’est pas comme s’il espérait que quiconque puisse posséder les réponses à des questions qui sont les siennes. Et dans la continuité de l’ordre naturel qui s’est créé entre eux, c’est désormais à lui de se murer dans le silence et elle de s’épancher. Il relève la tête et affiche un sourire pincé, partageant cette affirmation ; il a toujours voulu un enfant, lui-aussi. C’est un désir qu’il ne conserve que pour lui, conscient que ce rêve pourrait être jugé de par l’image qu’il montre depuis peu, mais cette idée, cette envie, est devenue concrète lorsqu’il s’est retrouvé avec Bryn. Bien sûr, la situation fait que tout ceci n’était pas envisageable et qu’il n’aurait pas été suffisamment stupide pour concevoir un enfant avec la première venue dans des conditions déplorables simplement pour réaliser son rêve et c’est très exactement parce qu’il est responsable que tout ceci relève d’une utopie pour l’instant. Il affiche un léger sourire lorsqu’elle précise que la bonne moitié n’est jamais vraiment venue – là-aussi il partage ce point commun. Ses choix amoureux ont souvent été déplorables ; pas parce qu’il s’amourachait de jeunes femmes détestables, mais parce que les relations qu’il a entrepris n’étaient souvent pas forgées sur de bonnes bases et qu’elles étaient vouées à l’échec avant même de commencer. « Ou peut-être que tu as le droit d’avoir cette envie, en dépit de tes convictions, de ta profession et des idées reçues. » Il se permet de souligner, bienveillant, avant de reprendre. « Tu penses qu’il est trop tard ? » Certes, elle a la quarantaine, mais ce n’est pas encore un projet qu’elle doit enterrer, contrairement à ce que laisse penser son discours défaitiste. « Pour ce que ça vaut, le bon moment n’est peut-être pas encore arrivé, c’est tout. » Ni le bon mec, en l’occurrence, mais rien n’est perdu de sa vision des choses. Une vision qu’il ne veut toutefois pas lui imposer, raison pour laquelle il ne préfère pas rebondir plus sur le sujet ; d’autant qu’il a toujours cette peur de se montrer trop intrusif. Affichant un sourire gêné lorsqu’elle reporte l’attention sur lui, il tend à son tour la main pour prendre possession de la flaque ; ce sont les règles. « Je sais. » Qu’il confirme, un peu hésitant, marquant une pause pour ordonner ses pensées. Dans le fond, lui-même n’est pas certain de savoir la cause de ces changements. Ou plutôt, il y en a plusieurs et il ignore lequel a plus de poids sur les autres. « J’ai élevé ma sœur. C’était elle et moi pendant tellement longtemps et c’est ce qui dictait ma vie. Elle était ma priorité, mon seul objectif concret. Et... elle a grandi et, forcément, elle fait désormais sa vie de son côté. » Une certaine nostalgie s’empare de lui. Il est conscient que Bryn n’est plus un enfant et la voir s’épanouir comme elle le fait est sa plus belle victoire. Il n’aurait pas voulu qu’elle reste éternellement à ses côtés ; parce qu’elle a tant de choses à réaliser et parce qu’elle n’est plus l’enfant qu’il a dû prendre en charge. Mais cela n’en rend pas la séparation plus facile, quand sa vie a tourné aussi longtemps autour de la cadette des Coverdale. « Alors... je crois juste que je me retrouve sans objectif et qu’il faut que j’en trouve un nouveau. Mais j’ignore lequel, pour l’instant. » Et peut-être qu’il trouvera, un jour. Ou peut-être qu’il se perdra à le chercher, qui sait.



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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
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SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
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PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyDim 23 Aoû - 0:28


the rain begins with a single drop
Finnley & Jameson
"The earth has music for those who listen."
Je ne sais pas comment deux étrangers décident de s’ouvrir l’un à l’autre au cœur d’une tempête. Ni comment nos premiers contacts timides, nos échanges pragmatiques et uniquement axés sur notre survie et celle de nos chiens s’est lentement muée en confidences, le genre qu’on prend à peine le temps de s’avouer avant de les murmurer du bout des lèvres. La nuit était sombre à l’extérieur désormais, le feu crépitait toujours dans l’âtre et nos compagnons séchaient leur pelage à sa chaleur. Leur museau humide sur nos genoux, le sommeil bercé par nos voix basses, ils écoutaient les réflexions qu’on échangeait sans trop savoir pourquoi, autrement que parce qu’on était là tous les deux. Rapprochés par cet instant hors du temps et de la réalité, cet instant qui recueillait nos maux comme nos questions, nos espoirs avortés et nos frustrations. Je n’étais pas de celles qui s’ouvraient facilement et déversaient leurs tripes sur a table. Habituée à enterrer mes faiblesses et mes secrets derrière la carapace qui me protégeait depuis des années, je m’étonnais de ne pas sentir ma gorge se nouer pour retenir les doutes qui s’en échappaient. La brèche s’était creusée, ma vulnérabilité exposée face à un parfait étranger. Mais au lieu du vide terrifiant que je craignais, je ressentais un étrange soulagement. Comme si en partageant mes incertitudes avec Finnley, je leur donnais moins de pouvoir, et me libérais un tout petit peu de leur emprise étouffante. Peut-être parce qu’il avait cette discrétion trop rare, cette écoute tranquille et neutre qu’ont les personnes sensibles et secrètes, celles qui ont l’habitude de vivre leurs émotions dans leur for intérieur sans jamais les partager. Peut-être parce qu’il reconnaissait chez moi les forces et les failles qui l’animaient, comme il me semblait les déceler chez lui. Peut-être encore était-ce notre situation précaire au milieu de l’outback qui nous poussait dans une rencontre bien plus intime qu’une station-service en bord de l’autoroute ne l’aurait jamais fait. Sûrement, enfin, parce que nous étions tous deux persuadés de la nature éphémère de ces instants partagés. Car lorsque le soleil se lèvera pour éclairer nos visages à l’aube, il ne faisait aucun doute que nous reprendrons alors nos chemins en se saluant d’un signe de la main, n’emportant avec nous qu’un souvenir étrangement précieux de cette nuit passée à chercher des réponses aux questions que nous n’osions pas nous poser.

Mais ce soir, nous étions là, face à l’autre comme à nous-même, reliés par la petite flasque que l’on vidait au rythme de nos confidences. « Ou peut-être que tu as le droit d’avoir cette envie, en dépit de tes convictions, de ta profession et des idées reçues. » Je fronçai les sourcils, surprise et passablement irritée de constater que sa remarque me rassurait. Depuis quand avais-je besoin de l’avis des autres… de celui d’un homme, par-dessus le marché ? Et pourtant, je sentais qu’il mettait le doigt sur un de mes plus grands conflits : car ce droit, je ne me l’étais jamais octroyé. Ces dix dernières années, j’en étais même venue jusqu’à éviter de socialiser avec mes collègues et leur famille, pour ne pas avoir à me questionner sur le tiraillement qui étreignait inévitablement mon cœur chaque fois que je voyais leurs bambins pleins de vie sauter dans les bras de leurs parents. « Tu penses qu’il est trop tard ? Pour ce que ça vaut, le bon moment n’est peut-être pas encore arrivé, c’est tout. » Un nœud se forma dans ma gorge, et je bus une longue gorgée d’alcool pour le faire passer. « Disons que je ne rajeunis pas forcément avec les années. » Je répondis sobrement, tempérant mon défaitisme d’un petit rire sans joie. Je le ravalai bien rapidement, un pli soucieux barrant mon front tandis qu’une autre idée me traversa l’esprit. Ma mère avait eu toutes les difficultés du monde à m’avoir, et pourtant elle était bien plus jeune que moi lorsque l’idée lui était venue de concevoir un enfant. Et lorsque, après des années de traitements trop coûteux pour ses moyens alors modestes, elle était enfin parvenue à me mettre au monde, elle s’était entièrement désintéressée de moi. Laissant mon éducation à la rue d’abord, puis à des gouvernantes après que mon père ait hérité de l’empire industriel de son cousin. Je n’avais pris conscience de la distance entre nous qu’à l’adolescence, quand je vis la relation privilégiée qui unissait Gabriel à ses parents. J’avais cautérisé cette plaie depuis bien longtemps déjà, n’éprouvais plus de douleur ni de colère à l’évocation de ces souvenirs. Juste une vague compréhension qui frôlait parfois l’acceptation, et une pléthore de questions sur lesquelles j’évitais soigneusement de m’attarder par crainte de ne pas aimer les réponses. Et pourtant ce soir, elles étaient si proches de la surface que je ne pouvais gère les ignorer. « Peut-être que c’est mieux ainsi. Peut-être que je ne suis pas faite pour être mère. » Car si l’histoire de ma génitrice semblait bien prouver une chose, c’est qu’il vaut parfois mieux ne pas s’acharner pour tenter de changer le destin. Un soupir s’échappa de mes lèvres tandis que mon regard chercha à nouveau celui de Finnley et je lui adressai un sourire sincère dans lequel perçait une pointe de gratitude, car ses questions et ses remarques me laissaient toutefois entrevoir un autre scénario : « Ou peut-être que t’as raison. Peut-être que dans quelques années je repenserai à ce moment en berçant mon môme à quatre heures du matin pour tenter de l’endormir et arracher encore quelques heures à la nuit avant ma réunion à huit heures, que je croiserai mon reflet échevelé dans le miroir et que je me dirai : Jameson, ta vie était putain de simple à l’époque, je sais franchement pas de quoi tu te plaignais ! » Mon rire était sincère cette fois, exempt de doutes et d’inquiétudes. Parce que notre discussion me laissait entrevoir une vérité que j’avais trop souvent ignoré ces dernières années : mon avenir n’était pas encore tracé. Toutes les décisions que je prendrai en quittant cette cabane au petit jour m’amèneraient dans une direction ou dans une autre, et j’étais la seule à pouvoir décider celle que je choisirai d’emprunter. Depuis ma sortie de l’école, j’avais fait un parcourt sans faute, cumulé les victoires et les promotions, progressé dans mon entreprise à la vitesse d’une voiture de course lancée sur une autoroute dégagée. Le chemin auquel j’aspirais serpentait toujours sur le côté, et rien ne m’empêchait de prendre la sortie avant qu’il ne s’éloigne à tout jamais. Plus que jamais, je pris conscience que même s’il ne me restait pas énormément de temps, ce rêve était encore réalisable, pourvu que je me donne les moyens de l’effleurer. Et quelque part, alors que j’observais les traits délicats de son visage à la lueur vacillante des flammes, je me pris à envier Finnley. Parce qu’il avait dix années de moins que moi dans cette course effrénée, et qu’il n’attendait pas de passer la quarantaine et de cumuler une dose supplémentaire de regrets avant de se poser les bonnes questions. Celles qui sont tellement inconfortables qu’elles vous poussent forcément à bouger à temps. Et si je pouvais aider à le mettre sur la voie, comme il avait inconsciemment posé un pansement sur mes plaies, je n’allais certainement pas m'en priver.

C’est ainsi que je le questionnai à nouveau, cherchai à identifier le changement qui avait tout chamboulé dans l’équilibre précaire qu’il s’était construit au fil des années. Il prit la bouteille d’un geste assuré, la parole d’un ton hésitant. « Je sais. » Deux mots tout simples en apparence et pourtant difficiles à avouer. Le silence reprit ses droits entre nous mais je m’efforçai de ne pas le briser, car c’était un de ces vides constructifs, qui laissent la pensée se tisser. Lorsque sa voix s’éleva de nouveau, il me parla de sa sœur qu’il avait élevée. « C’était elle et moi pendant tellement longtemps et c’est ce qui dictait ma vie. Elle était ma priorité, mon seul objectif concret. Et... elle a grandi et, forcément, elle fait désormais sa vie de son côté. » Sans trop savoir pourquoi, je sentis mon cœur se serrer. Fille unique, je n’avais jamais connu l’amour fraternel ou la sororité. J’avais bien une cousine que j’adorais quand j’étais gamine, mais les kilomètres et l’océan séparant nos familles respectives nous avaient toujours empêchées de créer une véritable complicité, celles qui se construit sur des années à force d'aventures partagées. Alors en l’écoutant parler de sa dévotion envers sa cadette, je pris conscience du fait que je ne me serais peut-être pas sentie aussi seule en grandissant si j’avais eu la chance d’avoir un frère comme lui. Et en même temps, je n’étais pas certaine que j’aurais pu me le pardonner si j’avais dû me construire en sachant qu’un autre sacrifiait son existence pour soutenir la mienne, comme Finnley l’avait fait avec sa petite sœur. « Elle a de la chance de t’avoir dans sa vie. » Je répondis simplement, sans prendre le temps de peser mes mots pour une fois. Sans rien savoir de la dynamique qui s’instaurait entre les frères et sœurs, je devinais sans mal tout ce à quoi il avait dû renoncer pour assurer l’épanouissement de sa cadette. Et en même temps, j’imaginais aisément à quel point s’occuper d’elle lui avait aussi permis d’ignorer ses propres blessures, enfouir ses doutes, colmater ses failles. Alors maintenant qu’elle était partie, il n’était pas vraiment étonnant que tout lui retombe dessus en vrac, éveille les questions existentielles qui nous frappent tous à un moment ou un autre au cours de notre vie. Qui suis-je ? Qu’est-ce qui me rend heureux ? Quel est mon destin, ma place dans ce monde ? « Je crois juste que je me retrouve sans objectif et qu’il faut que j’en trouve un nouveau. Mais j’ignore lequel, pour l’instant. » En l’écoutant parler, je me suis demandé s’il savait à quel point je le comprenais. Il s’était sacrifié pour sa petite-sœur et moi sur l’autel de mes ambitions. L’un comme l’autre, nous avions renié des parties de nous, repoussant indéfiniment le moment de nous écouter vraiment. Jusqu’à ce que mon horloge biologique tire sinistrement l’alarme de mon côté. Jusqu’à ce que sa sœur prenne son envol du sien. Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvés, paumés en pleine nature mais surtout en nous-même, abrités de la pluie et des éclairs déchaînés depuis notre asile de fortune. « Elle fait sa vie de son côté… plus rien ne t’empêche de faire la tienne. » Je ne faisais que le paraphraser dans le fond, répéter à haute voix ce qu’il semblait déjà avoir compris par lui-même. « La bonne nouvelle c’est que t’as tout le temps devant toi pour trouver ce dans quoi t’as envie de mettre ton énergie… et pour faire des erreurs aussi. Paraît qu’il n'y a rien de mieux pour te faire comprendre ce dont tu as réellement besoin, et arrêter de pourchasser ce qui ne te convient pas ou plus. » Reprenant une gorgée de ma bouteille, je secouai la tête avec un sourire d’autodérision. « J’en ai pas fait assez visiblement... mais j’ai du mal à lâcher le contrôle, il paraît. » J’expliquai avec un petit rire ironique. Un bâillement intempestif vint ponctuer la fin de mon petit discours, ce qui me valut un couinement intéressé de la part de Freyja. « Désolée. » Je dis à l’intention de Finnley tout en flattant le col de ma louve. « Je suis un vieux modèle et les crépitements du feu combinés à l’alcool me font comme une berceuse. » Et j’avais l’habitude de me coucher avec les poules, aussi, suivant le précepte paternel qui avait bercé ma jeunesse. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! « Je pense qu’on ferait mieux d’essayer de dormir quelques heures. » N’écoutant plus que mes membres engourdis et mes paupières lourdes, j’adressai un petit sourire à mon compagnon d’aventures en lui souhaitant une bonne nuit et me glissai dans mon sac de couchage, prête pour notre sieste improvisée dans ce campement de fortune. « Finnley ? » Je me risquai à souffler dans la pénombre après quelques minutes de calme. « Merci. » J’ignorais si je le remerciais pour son écoute sans faille ou ses partages, ou encore sa présence calme et chaleureuse qui avait fait comme une braise timide dans l’obscurité. Une chose était certaine, j’étais heureuse de l’avoir rencontré. Et pour une louve solitaire dans mon genre, c’était assez rare pour que je prenne la peine de le noter.
(c) DΛNDELION


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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ÂGE : trente-six ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
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coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(03/06 - whoops, il a besoin d'amis)cecilia #2madison #3

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RPs EN ATTENTE : amos #2 › tessa #2 › ezra #2 › lily #1
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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyLun 7 Sep - 20:43



D’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours été plus passif qu’actif, Finnley. Aujourd’hui n’aurait pas dû faire exception à la règle ; une fois sa fierté mise de côté, il aurait dû suivre les directives de Jameson afin de s’abriter pour la nuit et, le lendemain matin, l’écouter lui indiquer la direction appropriée pour retrouver son chemin. Il aurait balancé quelques politesses, aurait peut-être fait l’effort de poser une question ou deux pour le geste, mais ce serait contenté d’écouter passivement. Il n’était pas prévu qu’il participe activement à la conversation. Ce n’est pas dans ses habitudes et, de manière générale, le rouquin est très restreint en termes de conversation, non pas parce qu’il est incapable de rebondir sur des sujets ou de s’intéresser aux autres ; mais parce que lorsque la discussion ne l’intéresse pas ou n’est que d’usage, il écourte celle-ci. Il n’est pas réputé pour sa grande sociabilité et Jameson aurait dû en faire les frais. Tout se conjugue au conditionnel, parce qu’elle n’a cessé de déconstruire les schémas dans lesquels il était ancré depuis si longtemps qu’il n’aurait jamais pensé que ceux-ci étaient aussi malléables. Bien sûr, le contexte y est pour beaucoup ; dans d’autres circonstances il ne se serait probablement jamais épanché de cette façon et n’aurait certainement pas osé partager des conseils qui n’en sont qu’à ses yeux : il ignore si Jameson partage sa vision des choses. Mais leur échange lui a prouvé que c’est le cas sur certains aspects ; et si Finn n’a jamais été timide pour partager son opinion, généralement il s’abstient lorsque cela ne lui semble d’aucune utilité. Pas qu’il s’imagine être la voix de la sagesse auprès d’une Jameson qui doute autant que lui, mais simplement parce qu’il se sent écouté, presque utile. Elle fera ce qu’elle veut de ses conseils et paroles réconfortantes, mais cela ne lui prend aucune énergie de les verbaliser, bien au contraire. Il n’a pas peur de l’offenser, il n’a pas peur de s’ouvrir et tout ceci est surprenant pour un jeune homme qui d’ordinaire reste toujours sur la réserve, même s’il n’a aucune difficulté à assumer ses idées. Comme le fait qu’elle puisse avoir envie d’un enfant, malgré l’image de femme indépendante qu’elle dégage ; qui n’a besoin de rien ni personne, y compris d’écouter les conneries servies aux femmes depuis des millénaires selon lesquelles elles ne peuvent pleinement se réaliser qu’avec une famille pour laquelle elles seront aux petits soins. Ce n’est pas parce qu’elle a conscience de telles injonctions – qui, typiquement, à cet instant se heurtent au fait que de son côté, il soit un homme qui se rêve à la tête d’une famille – que cela discrédite son envie. Il serait bien mal placé pour juger celle-ci, la partageant sans réellement pouvoir formuler les raisons derrière un tel souhait. Peut-être est-ce sa famille déglinguée qui lui a donné envie de tenter de réparer les erreurs avec sa future progéniture, peut-être est-ce simplement parce qu’il s’agit de la forme d’amour la plus pure dont un être humain puisse être dotée, peut-être est-ce une simple volonté égoïste de laisser une trace sur cette terre ; les raisons sont multiples, mais ne nécessitent pas d’être justifiées ni minimisées et si Jameson a un tel souhait, elle n’a pas à s’en sentir coupable. « Certes, mais tu en as encore quelques-unes devant toi. » Il se permet une nouvelle fois, avec un sourire bienveillant sur les lèvres. L’âge est un facteur important et il ne peut nier la réalité ; elle approche la quarantaine, déclenchant le compte à rebours, mais celui-ci est composé de nombreuses secondes, minutes, mois, au point de lui laisser quelques années si la nature le veut bien. Il pourrait mentionner ces dizaines d’exemples de femmes et d’hommes ayant enfanté à un âge déraisonnable, mais ces exemples seraient quelque peu déplacés de son point de vue puisqu’il ne s’agit pas d’une solution viable – littéralement. « Ça fait deux fois que tu évoques la possibilité de ne pas être faite pour ça, est-ce que ça t’aide à t’en convaincre ? » Il questionne, un peu provocateur, tentant néanmoins d’adoucir ses paroles à l’aide d’un sourire qui démontre de sa bonne foi ; son intention n’est pas de la blesser, bien au contraire, mais de la mettre un peu devant ses contradictions pour qu’elle cesse de se cacher derrière des excuses. Pas parce qu’elle n’aurait pas le droit de le faire (il serait mal placé pour juger), mais parce qu’encore une fois, il persiste à penser qu’elle n’a pas à minimiser ses envies. « Désolé, je ne pense pas à mal. » Qu’il précise toutefois, la crainte de briser ce lien qui s’est forgé entre eux qui, même s’il est temporaire, est important pour lui. Alors il modère ses propos, afin de ne pas prendre le risque de la heurter, là n’est pas son intention. « Je te le souhaite, en tout cas. » Qu’il poursuit, un sourire sur les lèvres, lorsqu’elle modère à son tour ses paroles. « Si tu as cette image en tête, ça veut dire qu’il est temps de profiter de cette vie-là tant que tu le peux encore. » Un léger rire vient ponctuer sa phrase, tandis qu’il arrête enfin de se mêler des affaires de Jameson, avant qu’elle ne le lui demande explicitement.

Et ce n’est qu’un juste retour des choses que ce soit désormais sa vie et ses affaires dans lesquelles elle vient mettre son nez après y avoir été invitée par ses confessions. Sa petite sœur n’est évoquée qu’après de rares privilégiés, qui doivent faire partie de sa vie depuis des années pour avoir le droit à de tels aveux, qui ne restent pas en surface. Il n’a jamais caché qu’il avait élevé sa sœur, pour autant il n’a jamais vraiment approfondi le sujet avec les autres, n’a jamais évoqué à quel point cela était difficile pour lui et les regrets qu’il possède – même si la manière dont s’est réalisée sa sœur reste sa plus grande fierté. Mais il réalise que le plus difficile n’est pas d’avoir dû gérer ce rôle de père de substitution quand il était lui-même un adolescent, mais le fait de se retrouver aujourd’hui, adulte, sans réellement savoir quel est son but dans la vie tant il s’est mis de côté pour le bonheur de sa petite sœur. Il aurait voulu que ce soit aussi facile qu’un claquement de porte, celui de Bryn lorsqu’elle a quitté l’appartement dans lequel elle ne vivait désormais plus pour voler de ses propres ailes, mais ce n’est pas le cas et même si son départ n’est plus récent, Finn n’est pas parvenu à trouver le cheminement qui serait désormais le sien. Et c’est bien la première fois qu’il l’admet, qu’il ignore qui il est sans ce rôle de père de substitution, aussi ridicule que cela peut sembler alors qu’il est supposé être un adulte à l’apogée de sa vie. Il se contente de pincer les lèvres lorsque Jameson prétend que Bryn a été chanceuse de l’avoir auprès d’elle. Ce n’est pas qu’il n’est pas convaincu, c’est surtout qu’il est toujours mal à l’aise lorsqu’on s’adresse à lui avec un semblant de compliment. Même si Bryn a su démontrer sa gratitude, il est bien conscient qu’elle ne se serait jamais permis de souligner tous ses défauts. Connaissant la jeune femme, il lui aurait été compliqué de se montrer aussi virulente avec son grand frère, mais il n’a pas la prétention de croire qu’il a été parfait, bien au contraire. Et peut-être que si Bryn avait la possibilité de dire ce qu’elle pense sincèrement de ses années passées seule avec Finnley, son discours serait plus modéré. « Je sais. » Il souligne alors que Jameson l’invite à faire sa vie de son côté. Mais à quoi elle ressemble, sa vie, au juste ? Si seulement il le savait, il n’en serait pas là. « Et bien, je crois que j’en suis au stade des erreurs, qui s’accumulent, d’ailleurs. J’imagine que je vais bientôt avoir une grande révélation sur ce dans quoi je vais mettre mon énergie. » Vaut mieux en rire qu’en pleurer, n’est-ce pas ? Pour l’instant, il est vrai que les erreurs s’accumulent sans qu’il ne parvienne à toutes les rattraper et lui-aussi se disait que tout ceci n’était que le prix à payer avant de trouver sa voie. Mais elles deviennent de plus en plus nombreuses, sans qu’aucune solution ne lui apparaisse. « Il n’est pas trop tard. » Il ajoute avec un léger rire, levant une fausse flasque qu’il fait trinquer contre celle, bien existante, de Jameson. « À nos futures erreurs. » Qu’il conclut, face à son bâillement qui lui fait tourner le regard vers la fenêtre contre laquelle tapait quelques branches auparavant, voyant la nuit noire indiquant que cette conversation qui semble si courte, s’est finalement prolongée jusqu’au début de la nuit. « Ne t’inquiète pas. » Lui-aussi fatigue, à dire vrai, mais il n’a pas osé le montrer par peur de sembler désintéressé par son récit. « Tu as raison. » Qu’il ajoute, tandis que, se calquant sur Jameson, il se glisse dans son lit de fortune, s’autorisant à son tour un bâillement. « Merci à toi. » Qu’il répond après quelques instants, brisant le silence des crépitements du feu pour verbaliser sa reconnaissance. Et si ces quelques mots s’avèrent peu suffisants, ils en demeurent sincères et c’est peut-être le plus beau des remerciements.

Les grognements d’un Wernicke affamé sont la cause de son réveil bien moins difficile que les précédents matins. Il flatte son animal quelques minutes, comme le veut la tradition matinale, jetant un coup d’œil à une Jameson encore endormie – mais plus pour longtemps si Wernicke continue à faire autant de bruit. « Oui, oui, attends deux minutes. » Qu’il demande alors qu’il s’extirpe de son lit de fortune pour fouiller son sac à la recherche d’un encas pour son vieux chien, qu’il trouve après quelques minutes. Tendant son dû à l’animal, il le flatte encore une bonne dizaine de minutes avant de constater que sa comparse s’éveille à son tour. Il lui laisse quelques minutes pour reprendre ses esprits, avant de s’annoncer. « Salut. » Il serait tenté de la questionner quant à savoir si elle a bien dormi, mais il n’oublie pas qu’à son opposé, elle est plutôt familière avec de telles activités. Il lui laisse encore quelques instants avant de reprendre la parole. « J’aurais bien voulu t’accueillir avec du café, mais je suis limité en ressources. » Il s’amuse avec un léger sourire, avant d’ajouter : « à défaut, j’ignore si tu as prévu de crapahuter durant tout le week-end, mais dans le cas contraire, je t’offre avec plaisir le petit-déjeuner quand on aura regagné la terre ferme. » C’est le moins qu’il puisse faire après la veille, autant pour sa sécurité matérielle que pour les confidences échangées et peut-être que c’est là-aussi l’assurance de ne pas se perdre sur le chemin du retour et de s’alléger le cœur encore quelques dizaines de minutes avant que leurs chemins ne se séparent. Définitivement, probablement, mais elle aura toujours une petite place dans son esprit.




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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
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PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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Message(#) Sujet: Re: The rain begins with a single drop ↟ Finnley The rain begins with a single drop ↟ Finnley - Page 2 EmptyVen 16 Oct - 20:22


the rain begins with a single drop
Finnley & Jameson
"The earth has music for those who listen."
Ce soir, la nuit faisait comme un voile dans lequel je m’enveloppais pour trouver le sommeil. Enfouie dans mon sac de couchage, je caressais distraitement la fourrure de Freyja, me réchauffait au contact de son corps soyeux pressé contre le mien. Le crépitement des braises et le souffle des flammes faisaient comme une trame de fond apaisante tandis que je projetais contre l’écran noir de mes paupières closes quelques pensées découpées, paysages époustouflants, bribes de cette journée en pleine nature, mais aussi souvenirs morcelés de notre discussion qui me revenaient. « Ça fait deux fois que tu évoques la possibilité de ne pas être faite pour ça, est-ce que ça t’aide à t’en convaincre ? » M’avait lancé Finnley, un sourire bienveillant sur ses lèvres pleines. Je n’avais pas répondu sur le moment, n’avais même pas laissé cette remarque se frayer un chemin en moi. Puis il m’avait conseillé de profiter de ma vie nomade tant que je le pouvais encore et j’avais accueilli ce conseil avec petit rire en reprenant une gorgée de whisky pour consacrer le tout. Lui parler de mes doutes m’avait fait du bien, ouai. Tout comme entendre de sa bouche que ces espoirs n’étaient pas si ringards ou inatteignables. Seule dans le noir, j’avais presque l’impression de pouvoir toucher ce rêve du bout des doigts. Sauf que maintenant l’euphorie éphémère qui m’avait gagnée s’était tarie, et cette question revenait me hanter inlassablement. Et si je n’étais pas faite pour ça ? Et si j’essayais de me convaincre que je ne suis pas faite pour ça ? De quoi j’essaie de me préserver au juste ? La réponse, je la connaissais, même si je refusais de me l’admettre. Car je crois que tout au fond de mon cœur, ce qui m’effrayait ; ce qui m’effrayait vraiment, c’était de ressentir, tout simplement. De m’attacher à quelqu’un avec une intensité démesurée, de perdre le nord, de m’y perdre moi-même. Je vivais seule depuis tellement longtemps. La distance émotionnelle cultivée par mes parents dans mon enfance avait fait de moi une adulte indépendante à l’extrême. Je ne me conjuguais qu’au singulier, et j’avais fui tous les hommes et toutes les femmes qui m’avaient proposé de créer une vie au pluriel. J’avais peur de découvrir que j’étais incapable d’accueillir une autre personne dans ma vie. Peut-être plus peur encore de réaliser que c’était tout l’inverse et que j’étais faite pour ça. Peur enfin de perdre ce bonheur, cette sécurité, alors que je l’effleurais du bout des doigts. Mais était-ce cela, être humaine ? Ces attachements et déchirements faisaient-ils parti de ces erreurs formatrices auxquelles Finnley et moi venions de trinquer ? Le problème tourna dans mon esprit de longues minutes encore, jusqu’à ce que mes pensées se fatiguent de mes pensées et que je sombre dans un sommeil profond, lourd comme une chape de plomb.

C’est un couinement plaintif qui finit par me réveiller. Un rayon de soleil filtra à travers mes paupières tandis que des éclats de la veille se frayaient un chemin jusqu’à ma conscience. La marche, l’averse, les éclairs, Finnley, Wernicke, l’abri. Une main enfouie dans le pelage de Freyja, je me passai l’autre sur le visage pour chasser les deniers volutes de sommeil qui s’accrochaient encore à mon esprit embrumé. « Salut. » La voix de Finnley me parvint de la direction générale où il se trouvait hier soir avant que nous ne trouvions le sommeil. Je voulus le saluer à mon tour, mais j’avais besoin de quelques minutes de plus et d’une bonne douche matinale avant d’être assez opérationnelle pour socialiser. Ne voulant pas paraître impolie pour autant, je lui adressai un sourire et un signe de la main. Comme s’il devinait que je n’avais pas encore tout à fait émergé, il laissa le silence nous enrober quelques instants encore avant d’ajouter : « J’aurais bien voulu t’accueillir avec du café, mais je suis limité en ressources. » Cette fois, sa remarque m’arracha un petit rire tandis que je me redressai dans mon lit d’appoint. J’en profitai pour m’étirer dans l’espoir de réveiller mon corps et mon cerveau encore passablement endormis. En semaine, c’était plutôt l’inverse, je sautais de mon lit directement dans mes fringues de sport, l’organisme en alerte et prêt à enchaîner mon jogging du matin, ma douche, la route jusqu’au boulot et les rendez-vous jusqu’au soir. Mais je ne dormais jamais aussi profondément qu’ici, lorsque mon corps las s’écroulait en pleine nature et récupérait l’énergie éparpillée au cours de la semaine. « A défaut, j’ignore si tu as prévu de crapahuter durant tout le week-end, mais dans le cas contraire, je t’offre avec plaisir le petit-déjeuner quand on aura regagné la terre ferme. » Un sourire reconnaissant aux lèvres, je songeai à décliner poliment. J’avais en effet prévu de crapahuter jusqu’au dimanche soir, et le sentier que j’emprunterai en sortant m’amènerait au cœur de la nature sauvage. Pour autant, il y avait quelque chose de tentant dans la proposition de Finnley. Un endroit où me réchauffer, une boisson chaude pour me réveiller avant de reprendre la journée. Et puis il y avait cette réflexion que je m’étais faite la veille avant de me coucher : toutes les décisions que je prendrai à partir de maintenant m’éloigneront ou me rapprocheront de ce rêve intouchable. Et si pour une fois j’essayais d’être autre chose qu’une louve solitaire ? « Écoute, ce serait avec plaisir. » Je répondis donc avec un sourire. « J’hésitais entre plusieurs sentiers, et l’un d’eux remonte vers la civilisation. Je suis certaine qu’on y trouvera un café. »

Cette décision prise, je me suis remise en mouvement. M’extirpant de mon sac de couchage, j’ai enfilé mon pantalon de randonnée par-dessus le legging que j’avais gardé pour la nuit. Il était sec désormais, tout comme la veste doublée dans laquelle je me suis empressée de m’emmitoufler. Puis j’ai fouillé dans mon sac à dos pour sortir le petit déjeuner de Freyja, qu’elle emporta à l’extérieur en grognant férocement pour dissuader Wernicke de le convoiter. Pendant ce temps, j’en profitai pour ranger mes affaires minutieusement, le sac de couchage au milieu, le matelas autour pour le protéger de l’humidité et éviter que mes nuits ne deviennent un enfer. Puis les affaires de cuisine que j’avais sorti la veille, dans une poche à part. Je m’en serais resservie ce matin, pour faire chauffer un bouillon et démarrer la journée avec quelque chose dans le ventre, mais le café n’était qu’à une heure de marche environ et je préférais de loin m’offrir une tartine à l’avocat une fois sur place. « Tu es prêt ? » J’attendis que Finnley me signale que c’était le cas avant de hisser mon sac sur mes épaules. Le feu n’avait pas besoin d’être étouffé, les dernières braises avaient dû s’éteindre lorsque le vent froid du petit matin s’était engouffré à travers les planches moisies de la porte que je poussai pour nous permettre de quitter notre logis. L’abri était charmant, vu de l’extérieur, et je le regardai quelques secondes comme pour l’imprimer dans mon esprit. Puis la présence de Freyja à mes côtés et la caresse humide de sa langue sur le dos de ma main me ramena à la réalité. Elle ne vivait que dans le présent, notre aventure nocturne déjà oubliée et le corps trépignant d’impatience, prêt à se dépenser sur les chemins qui semblaient tous l’appeler. « Va. » J’ai dit en désignant celui que nous allions emprunter d’un geste du menton. Elle a baissé ses oreilles blanches comme pour me tester, puis ses babines se sont retroussées en ce que j’interprétais toujours comme un sourire, et elle s’est élancée tandis que Finnley, Wernicke et moi lui emboitions le pas à un rythme plus lent. Je ne dirais pas que la pudeur était remontée au matin, mais les sujets que nous abordions étaient définitivement plus légers que nos analyses de la veille. Etonnée de ne pas me voir courir à sa suite, Freyja disparaissait et apparaissait à nos côtés au grès de ses envies, bien moins méfiante que lorsqu’ils étaient apparus sur notre chemin quelques heures plus tôt. Elle restait tout de même à distante respectable de Wernicke, mais n’affichait plus la moins hostilité à son égard. Son regard se chargeait même parfois d’une lueur de curiosité, comme si une partie d’elle regrettait de ne pas savoir comment faire connaissance. Je la regardais un sourire aux lèvres, sans pouvoir m’empêcher de penser que nous n’étions vraiment pas si différentes.

Bientôt, les bruits de la nature se firent plus discrets et je sentis que nous approchions de la civilisation. Repérant des randonneurs plus haut sur la piste, je rappelai Freyja à mes côtés et passai une laisse à son cou pour la garder près de moi. Au tournant suivant, un grand chalet apparu derrière les arbres, et nous le rejoignîmes d’un pas enjoué. L’endroit était spacieux, rien à voir avec notre minuscule abri nocturne. Des gens étaient attablés çà et là. Certains revenaient de leur aventure et avalaient un encas avant de reprendre la route, d’autres arrivaient tout frais des grandes villes pour se frotter aux caprices de la nature qu’ils avaient hâte de découvrir. Nous sous situions entre les deux, et c’est peut-être pour ça que nos pas nous ont mené vers une table un peu éloignée des autres, avec vue sur le parc naturel d’un côté et la route de l’autre. J’ai commandé un thé et la tartine à laquelle je rêvais depuis le début, puis j’ai préparé une gamelle d’eau pour Freyja pendant que Finnley indiquait au serveur ce qu’il souhaitait prendre. « Merci de m’avoir invitée. » Je lançai avec un sourire reconnaissant tandis que l’employé s’éloignait avec nos commandes. « Après la journée d’hier sous la pluie et la courte nuit, je crois que j’avais bien besoin d’une boisson chaude. » Elle ne tarda d’ailleurs pas à arriver, et sa brûlure fût aussi réconfortante que je l’espérais. « Oh, j’y pense ! » Haussant légèrement les sourcils, je déposai ma tasse fumante sur le côté et profitai de la stabilité de la table pour déplier une petite carte entre nous sur laquelle je me mis aussitôt à écrire. « Nous avons passé la nuit ici, et nous venons de faire ce chemin. Si tu continues le long de ce sentier, tu devrais rejoindre le parking visiteur. » J’entourai le lieu sur le papier glacé, supposant qu’il avait laissé sa voiture ici comme je l’avais fait. C’était la meilleure option quand on venait de Brisbane. « Tu peux la garder. Je connais bien le chemin sur lequel j’ai prévu d’aller. » J’assurai en repliant la carte pour la faire glisser jusqu’à lui.

Il a fini son café, je suis venue à bout des dernières gorgées de mon thé. On a profité encore quelques instants de la brûlure du soleil sur nos visages, magnifiée par la baie vitrée derrière laquelle nous observions la nature sans avoir à l’approcher. Et puis on a senti tous les deux que le moment était venu de se séparer. C’était étrange, j’avais du mal à l’expliquer. Un instant nous étions détendus et le suivant nos chiens se sont agités alors nous nous sommes étirés. Lorsque nos regards se sont croisés, j’ai hoché la tête et soufflé ce que l’on pressentait. « On ferait bien d’y aller. » On a rassemblé nos affaires en silence et marché jusqu’aux escaliers qui nous ramenaient sur le sentier. « Bon, et bien… » J’ai soufflé sans trop savoir quoi dire, les mains dans les poches de ma veste pour éviter de réfléchir à ce qu’elles devraient faire, elles aussi. Il prendrait à gauche, moi à droite, et comme ça nous redeviendrions des étrangers, ne gardant de l’autre qu’un souvenir que le temps finirait bien par étioler. J’ignorais pourquoi, mais cette pensée me rendit nostalgique. Sans doute parce qu’elle m’évoquait une autre histoire, similaire sur certains points et pourtant si différente. Une rencontre qui avait bouleversé ma vie, il y avait de cela des années. Un visage que je n’étais jamais parvenue à oublier. Ni dans le travail, ni dans les hommes auprès desquels j’avais tenté de l’effacer. Les circonstances étaient bien différentes, oui, il n’empêche que je n’avais pas envie de faire une erreur similaire. De laisser passer une chance, de regretter. De me réveiller un matin en me demandant ce qu’il advenait de Finnley, tout en sachant que je n’avais aucun moyen de le savoir, même si je le voulais. Avec un froncement de sourcil, j’ai fouillé dans la petite poche de mon sac, tiré une boite en métal que je trimbalais partout, même au plus profond de la nature. Car on ne sait jamais quand on tombera sur son prochain client. Encore une phrase de mon père, encore un conseil business redoutable, même si ce bout de papier cartonné allait me servir pour bien d’autres raisons cette fois-ci. Un sourire franc aux lèvres, j’ai serré sa main dans la mienne. Alors que nos doigts s’écartaient, j’ai déposé la petite carte dans sa paume. « Si jamais tu cherches une compagne plus fiable pour tes promenades, n’hésite pas à me faire signe. » Je plaisantai avec un sourire, référence à son ami de la veille qui l’avait outrageusement planté à la naissance du sentier. Ou si tu as envie de garder contact, d’échanger quelques mots autour d’un café. Je n’ajoutai pas cette précision, avec notre différence d’âge, je n’avais pas envie qu’il soit pris d’un malaise en s’imaginant que je le draguais. Pourtant j’étais certaine qu’il pouvait lire dans mon regard cette main que je lui tendais en toute amitié. « Prends soin de toi Finnley. J’espère que tu retrouveras facilement ton chemin. » Ça voulait dire le chemin vers le parking et la civilisation qui semblait lui manquer. Mais aussi : J’espère que tu retrouveras le chemin vers ton cœur et tes rêves, et que tu décideras de le suivre pour enfin t’autoriser à les vivre.           
(c) DΛNDELION


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