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 RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback]

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

(ua) 12345678910111213

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : ganesha (avatar), harley (crackships amelyn, gif spencer), amengaga (gif profil) & pinacolanagifs (gif danaë)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#) Sujet: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyLun 10 Juin 2019 - 12:19




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

« Je t’en supplie je te promets que je t’amène ton argent la semaine prochaine. File-moi juste de quoi tenir la semaine. » Mon dealer, un mec à peine plus vieux que moi avant secoué la tête, avant de poser la main sur mon épaule pour y appliquer une légère pression, me repoussant de quelques pas en arrière. « Dégage Raelyn. Je fais pas crédit. J'sais pas dans quelle langue faut que je te le dise. » Replaçant mon sac sur mon épaule, je j’avais fait demi-tour, agrippant la lanière du sac à dos pour empêcher mes mains de trembler, me mordant l’intérieur de la joue pour refouler les larmes qui me montaient au yeux. Le mois entamé, j’avais rapidement su que je ne tiendrai pas jusqu’à ma paie minable de serveuse avec la quantité de poudre blanche qu’il me restait, mais lorsque l’envie s’était faite trop forte je n’avais pas su me contrôler. Dans ces moments, impossible de rationaliser quoi que ce soit, dans ces moments mon cerveau ne contrôlait plus mes gestes, et mon corps se hâtait d’aligner un rail sur la table de mon studio merdique. Difficile de savoir aujourd’hui si la drogue était l’échappatoire à ma nouvelle vie de merde ou si elle en était la cause, mais il y a bien longtemps que j’avais arrêté d’essayer de me battre. A certains moments j’arrivais à m’en convaincre, que je pouvais arrêter. Ces moments où je me retrouvais seule chez moi, où je me traînais dans la douche toute habillée pour laisser couler l'eau sur moi pendant des heures, en tremblant et pleurant toutes les larmes de mon corps et en jurant tout haut que si je survivais à cette nuit-là jamais plus je ne retoucherais à quoi que ce soit. Dans ces moments de surdose ou le paradis artificiel se transformait en enfer bien réel, je me promettais d’arrêter, mais bien sûr, je ne le faisais pas une fois l’orage passé.

Arrivée en milieu de mois et complètement à sec je m’étais assise sur le trottoir, réfléchissant aux solutions qui s’offraient à moi. Des boulots d’appoints minables pour compléter ma paie de serveuse j’en avait fait, mais plus la dépendance et la misère se lisaient dans mes traits plus il devenait difficile de décrocher quoi que ce soit. Faisant glisser mon sac pour le déposer sur mes genoux, j’avais entrepris de le fouiller pour mettre la main sur le numéro de téléphone que j’y avais griffonné, lorsque quelques semaines auparavant, j’avais surpris une conversation entre deux clients du bar dans lequel je travaillais à propos d’un jeune artiste qui commençait à faire du bruit en ville, un peintre aux travaux de nus plus choquants les uns que les autres. Je savais que certains artistes étaient prêts à rémunérer les personnes prêtes à poser pour ce genre de trucs. Et à vrai dire, à cet instant, j’étais prête à quasiment tout. Tout ce qui me permettait de gagner quelques dizaines de dollars en conservant un semblant de dignité. J’avais réussi à choper le numéro de type en question, et c’est comme ça que je m’étais dirigée vers une cabine téléphonique, que j’avais glissé quelques pièces d’une main tremblante – pas de peur ou de stress mais bel et bien de manque – et que j’avais échangé quelques mots avec le peintre, vraisemblablement assez convaincante pour qu’il me propose de nous rencontrer le lendemain. J’avais noté l’adresse, l’avais relue à plusieurs reprises pour la mémoriser, avant de glisser le bout de papier au fond de mon sac comme s’il s’agissait du graal.

Et c’est comme ça que je lendemain, vêtue d’un tee shirt gris et d’un jean qui commençait à me glisser sur les hanches, me rappelant douloureusement à chaque fois que j’étais obligée de le remonter que j’avais maigri depuis mon arrivée en ville quelques mois auparavant. Si à dix-huit ans en arrivant à Brisbane j’avais déjà un corps de jeune femme malgré une mince poitrine, aujourd’hui j’avais surtout l’air d’une jeune fille coincée entre deux époques qui aurait eu bien besoin de se remplumer. J’avais perdu une grande partie de mon appétit à cause de la drogue, et rien en me semblait plus important que d’arriver à mettre la main sur ma dose. Le reste n’était accessoire. Être mineure ayant bien souvent été un obstacle pour arriver à trouver un job qui payait, j’avais pris la peine en partant de chez moi de maquiller mes yeux, traçant un trait au liner noir dans l’espoir vain de paraître quelques années de plus. J’avais laissé mes cheveux récemment déteints en blond platine lâchés, après m’être observé dans le petit miroir de ma salle de bain pour déterminer ce qui donnait le moins l’impression que je venais de sortir de l’adolescence. Mais je me faisais des illusions, et la vérité c’est que je n’avais réussi à ressembler à rien d’autre à une jeune fille tentant d’arriver à entrer en boîte.

L’adresse que mon interlocuteur - le peintre lui-même qui répondait au nom d’Auden William – m’avait donnée était celle d’un immeuble situé dans un quartier d’habitation bien plus luxueux que l’endroit peu fréquentable où j’avais élu domicile, et en en parcourant les allées je n’aurais pas pu me sentir moins à ma place. M’engouffrant derrière un habitant de l’immeuble, qui me lança au passage un regard noir, j’avais observé les boites aux lettres pour trouver l’étage, et m’étais retrouvée plantée devant la porte, à n’avoir qu’une envie : prendre mes jambes à mon cou. Mais j’étais là, et maintenant impossible de faire demi-tour. J’avais trop besoin d’argent pour le faire, et prenant une grande respiration j’avais appuyé sur la sonnette, agrippé mes mains sur la lanière de mon sac à dos pour empêcher mes mains de trembler, peu désireuse de directement passer pour ce que j’étais : une junkie en manque. La porte s’ouvrit et je fus assez surprise de découvrir un jeune homme, surement un peu plus vieux que moi de quelques années et qui me dépassait facilement de plus de vingt centimètres. « Je… » Putain reprends toi idiote… Ravalant ma salive je me mis mentalement une bonne claque. L’argent. J’avais besoin de cet argent. « Je m’appelle Raelyn. On s’est parlé au téléphone, vous m’avez dit de vous retrouver ici. » Oui, jusqu’ici il se souviens probablement de ce qu’il t’a dit hier… « Merci d’avoir accepté de me rencontrer. » Plus de balbutiement, j’avais l’impression que je réussissais plutôt pas mal à ne pas donner l’impression d’être un animal apeuré. La vérité c’est que j’avais appelé cet homme au culot, sans réellement trop savoir à quoi m’attendre, et que maintenant, je n’avais plus trop le choix : je ne devais pas me poser de questions.



Spoiler:




:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 11 Juin 2019 - 20:05, édité 1 fois
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMar 11 Juin 2019 - 1:36



Draw me like one of your french girls


A la première sonnerie du téléphone, je me suis dit que je devrais vraiment débrancher mon fixe parce que c’est toujours des cons qui m’appellent pour me vendre une véranda alors que j'habite au troisième étage. Mais j’avoue que parfois je me prends au jeu et je leur demande s’ils ne vendent pas des piscines ou des panneaux solaires avec, parce que ma maison au beau milieu du désert en aurait bien besoin. Joking, j’ai encore du mal à payer les fins de mois de temps à autres. Déjà parce que j’oublie assez régulièrement que y’a des trucs à payer, d’autre part parce que j’oublie aussi que je suis sensée vendre mes peintures et pas les garder dans ma cuisine et les observer en mangeant mes Coco pops. Je me rends seulement compte que l’argent c’est une bonne chose que quand y’a plus de Coco pops, parce que c’est dans ces moments là que le drame de la situation m’afflige et que je me décide enfin à sortir de chez moi et voir toutes les têtes d’abrutis de mon immeuble, de mon quartier, de Brisbane et de l’Australie en général. Et mêmes les étrangers, putain.
Tout ça pour dire que cette fois ci je n’ai pas commandé trois vérandas, donné un numéro de carte de crédit totalement bidon et ne les ai pas faites livrer au #666 Toowong sans aucun remords. La voix mielleuse de vendeur désespéré s’est transformée en une voix enfantine, aiguë et tremblante. Pendant un instant j’ai eu peur que ce soit une cancéreuse faisant la manche par téléphone (ils n’ont peur de rien les bougres), mais finalement c’était bien plus intéressant. On voulait s’offrir mes services. Enfin, on voulait plutôt que mes services soient offerts et qu’en plus je paye. Well, ok. Je roule pas sur l’or en ce moment mais tous les artistes ont galéré à un moment avant de percer, cela ne saurait tarder. On ne me propose pas souvent de poser pour moi - jamais, à vrai dire - alors je ne peux pas refuser la gamine. Elle a eu du culot, un sacré culot, et j’aime ça. Je lui donne rendez vous demain, juste le temps pour moi de trouver un riche con pour qu’il achète une toile et me faire du liquide, je n’ai qu’à leur dire que c’est un célèbre tableau de David et le tour est joué. Cela ne les dérange pas que David mette une voiture dans le fond, ni que l’oeuvre ne se vende qu’à deux cent dollars. De vrais riches cons. Je leur explique que la commande est pour le frère de l’oncle du duc de Montpensier, lui même rattaché par alliance à la Princesse de Monaco, grande amie de Sissi l'impératrice. Ils n’y comprennent rien (moi non plus) et mes anachronismes me font grincer des dents, mais au moins ça finit par payer. Au sens propre du terme. Riche de deux cent dollars, sacrément plus moches que les billets en francs et en euro avec lesquels j’ai grandi, je pourrai au moins payer ma nouvelle fan.

J’aime pas recevoir des gens, mais apparemment dessiner des jeunes êtres innocents à poil au beau milieu d’un café n’est pas bien vu en Australie. Quel étrange pays. Je lui ai donc donné mon adresse, pas trop certain du numéro de mon appartement cependant. Elle n’aura qu’à toquer aux portes dans le pire des cas, normalement je suis le seul gars à vouloir une fille tout sauf habillée ce soir parce que je pense que le voisin d’en face préfère les hommes. C’est ce que j’en déduis des bruits qui passent au travers des murs fins. Si fins.

J’ouvre la porte quelques secondes après qu’on ait toqué dessus, sachant déjà que j’allais voir ma muse de l’autre côté. Je reçois personne chez moi en temps normal, je l’ai déjà dit. C’est une petite chose si petite, si fine. J’ai presque peur de la casser en la touchant, et j’ai pas envie d’avoir les flics sur le dos pour un meurtre, ça ferait littéralement tâche dans ma vie. Sa clavicule est saillante, les os de son bassin devraient l’être aussi tout comme ses côtes. Elle passera pour la parfaite gamine des rues affamée. Personne ne regarde de mendiants dans les yeux, s’ils voient son corps avant ses yeux ça va les faire paniquer. On tient un truc avec elle, je l’aime déjà. Enfin, je la déteste pas, vous voyez le truc. « Je… »  Ah ouais non, si elle panique et prend ses jambes à son cou tout le plan sera fichu en l’air. Reprends toi gamine, reprends toi. « Je m’appelle Raelyn. On s’est parlé au téléphone, vous m’avez dit de vous retrouver ici. » Oh elle me vouvoie, si c’est pas mignon. Faut dire qu’elle ne dépasse pas le mètre soixante et je fais littéralement une tête de plus qu’elle. Pour le poids, c’est presque le double. Une pichenette à la gamine et elle gagne un aller direct pour Paris. Ceci dit elle me fait un peu pitié l’espace d’un instant, ses parents à elle aussi ont joué au scrabble avec son prénom et ont oublié de remettre les lettres dans l’ordre. « Merci d’avoir accepté de me rencontrer. » Et je lui offre mon premier sourire d’abruti de la soirée. Elle me remercie alors qu’elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque, je pourrais totalement être un pédophile qui se fait passer pour un artiste ; ça doit bien exister ce genre de conneries. « Ouais ouais rentre, c’était bien pour une pipe c’est ça ? C’est Andrew moi, et le voisin d’en face il t’a commandé la totale. » Merde, pas pu m’empêcher d’être con. C’est plus fort que moi. Bon, quand elle commence à devenir aussi blanche que moi quand j’ai pas vu le soleil depuis six mois, je me dis qu’il est peut être temps d’arrêter d’embêter Rae machin chose. « Ca va je rigole, t’as clairement menti sur ton âge et j’ai pas envie de finir en taule de toute façon. » Et puis si je la touche elle va se casser et ça sera la merde.
Je la laisse finalement rentrer, les voisins ont assez pu écouter aux portes comme ça. Ca faisait louche que je reste adossée au battant de la porte et qu’elle tire frénétiquement sur les lanières de son sac à dos. « Pose tes affaires là où tu pourras les retrouver, c’est un peu le bordel. » C’est un euphémisme. Mon appart est un capharnaüm sans nom, parce que je suis le seul à y mettre les pieds et que ça me va très bien comme ça. Je pense à aérer deux heures par jour ceci dit, ce qui est quand même un bon début. D’un coup de bras je dégage la pile de papiers en tout genre qui étaient sur le canapé, tout en priant que y’ai pas des trucs importants dans le lot.
Donc là c’est le moment où faut être diplomate Auden Williams, faut être gentil avec la gamine et … « Tu te mets à poil directement ? Comme ça on perd pas de temps. » Au moins je suis resté poli, c’est un bon début. Je sais pas trop si ses mains tremblent de peur ou parce qu’il fait froid (il fait pas froid pourtant ?) ou quoi que ce soit d’autre, mais j’essaye de calmer mon moi intérieur niveau blagues et cru. Ca me ferait chier qu’elle parte. « Je peux te payer maintenant si tu veux, je suis con mais pas au point d’arnaquer les gens. » Pas dans ces moments là en tout cas. Je lui tend un billet de cinquante dollars, sûr de moi. Elle a eu le culot de m’appeler et de venir, elle va pas partir maintenant, je le sais, je le sens.

Je retourne chercher mes précieuses feuilles de dessins et tous les crayons dans ma chambre (à ce qu’il parait ça s’appelle comme ça, j’aurais plutôt parié sur l’adjectif de “débarras” personnellement). Tâtonnant dans le noir, et avec un ego tellement surdimensionné que je ne veux pas faire trois pas en arrière pour allumer la lumière, je lui lance quelques instructions. « Tu peux te mettre sur le canapé. Et tu fais la même pose que Rose dans Titanic. » Elle a vu Titanic au moins ? J’suis pas doué pour deviner l’âge des gens. Mais dans cette comparaison je suis Leonardo DiCaprio, je me sens toute chose soudainement.
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Raelyn Blackwell
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STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMar 11 Juin 2019 - 18:33




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

Le jeune homme qui m'ouvrit la porte n'avait rien d'inquiétant en soi. Pas de viel homme au regard lubrique, il portait des vêtements, n'avait pas de troisième oeil au milieu du front, pourtant, une étrange bizarrerie se dégageait du personnage. Je n'irai jusqu'à dire qu'il avait l'air dérangé, mais le regard qu'il glissa furtivement sur mon corps me mis clairement mal à l'aise. Mais je n'avais pas fait tout ça pour prendre la fuite à cause de quelques bizarrerie, j'avais trop besoin de ces quelques dizaines de dollars et surtout trop besoin de ma dose pour reculer : le manque me donnait plus de courage que je ne l'aurais cru. Je le sentais dans mes narines, alors que je tentais de réprimer des reniflements qui m'auraient trahie, je le sentais littéralement dans toutes les veines de mon corps, comme une brûlure insupportable, une sensation lancinante au creux du ventre qui me poussait à sortir de ma zone de confort. Ok il était étrange, ok, malgré une certaine normalité physique - c'était un être humain avec, de ce que j'en voyais, le bon nombre de membres - il l'avait l'air d'un artiste un peu fou, mais c'était ce qu'il était après tout non ? C'était ainsi que les clients du bar l'avaient défini, donc son excentricité ne voulait pas dire pour autant qu'il cachait un noir secret, et que j'étais tombée dans les griffes d'un pédophile qui abuserait de mon corps avant d'en manger certaines parties et de les foutre au congélo ? Au pire, tant pis pour lui, vu l'état dans lequel j'étais, pas sure que je sois comestible.

Je levai les yeux vers lui, pas trop certaine d'avoir quelque chose à rajouter après l'avoir remercié, et attendant qu'il se décide à ouvrir la bouche. « Ouais ouais rentre, c’était bien pour une pipe c’est ça ? C’est Andrew moi, et le voisin d’en face il t’a commandé la totale. » Ok, alors là, je pouvais commencer à paniquer. C'était un pédophile, et j'allais finir dans son frigo, c'était sûr maintenant. « Je... » Je quoi ? "Non excusez-moi monsieur je pense qu'il y a erreur ?" Mais bordel pars, pars en courant sombre idiote. Cette information aurait dû suffire à me faire prendre mes jambes à mon cou, pourtant j'étais comme paralysée, incapable de faire la seule chose intelligente : fuir. Ce n'était pas comme ça que j'avais imaginé finir, mais au moins, on pouvait dire que j'aurais vécu un certain type d'aventure, avant de rencontrer mon créateur. « Ca va je rigole, t’as clairement menti sur ton âge et j’ai pas envie de finir en taule de toute façon. » Les battements de mon coeur commencèrent à ralentir, et je retrouvai des couleurs, pas forcément rassurée sur la santé mentale de l'énergumène, mais en tout cas mes jours ne me semblaient plus dans un danger immédiat. Toujours un peu sous le choc, je n'avais pas retrouvé toute ma répartie - que pourtant j'avais à revendre, ce qui avait toujours insuppporté ma génitrice - et la réponse que je formulai fut certainement peu convaincante. « J'ai un métabolisme rapide, c'est tout. » Alors qu'il s'effaça pour me laisser découvrir son appartement, j'agrippai toujours plus fort mon pauvre sac à dos, laissant mes yeux vagabonder, mais tentant avant toute chose de me reprendre et de faire une meilleure première impression. « Vous savez, j'ai pas quinze ans non plus. Y'a pas mal de pays où je serais majeure. » J'allais avoir dix neuf ans dans quelques mois. Ailleurs j'aurais pu être considérée comme une adulte. Ici, j'étais encore vue comme une gamine, coincé dans un corps bien trop étroit pour ma force de caractère. Mais finalement, si mon âge était la seule chose qui le retenait de me demander un extra et de me filer au voisin une fois sa petite affaire terminée, peut être que j'aurais mieux fait de me la fermer.

Une fois à l'intérieur, j'observai l'appartement. Il m'était difficile de concevoir qu'on puisse réussir à encombrer un appartement de cette taille, possédant moi-même peu d'affaires personnelles qui ne pourraient même pas réussir à encombrer le 15 mètres carrés dans lequel je vivais. Les toiles de peintures s'entassaient à plusieurs endroits, certaines terminées et certaines qui ne le semblait pas, montrant toutes des scènes pour le moins... surprenantes. Pas étonnant que le jeune homme dérange, et en tout cas déclencha débats et conversations. Je n'avais jamais eu la fibre artistique cependant, et c'est avec un regard curieux et dénué de jugement que je posai mes yeux clairs sur les oeuvres, qui représentaient misère, corps et visages étranges, scènes de violences et autres bizarreries que je n'aurais pas su qualifier. « Pose tes affaires là où tu pourras les retrouver, c’est un peu le bordel. » Acquiesçant d'un signe de la tête j'avais observé autour de moi, avant de finalement déposer mon sac à dos près de la porte d'entrée, rare endroit non encombré de l'appartement, respirant un grand coup pour stabiliser les tremblements qui agitaient mes mains. « Tu te mets à poil directement ? Comme ça on perd pas de temps. » J'avais dégluti, avant de prendre une respiration. J'étais là pour ça, je le savais, donc autant se jeter à l'eau. « Ouais... » Hochant la tête, j'avais commencé par retirer mon tee-shirt, bien décidée à me lancer à l'eau sans plus tarder. C'était bien la première fois que je me mettais aussi vite à nue devant quelqu'un que je venais de rencontrer, ayant jusqu'ici une expérience assez limitée dans le domaine des relations charnelles et zéro expérience en tant que modèle (si c'était pas évident). « Je peux te payer maintenant si tu veux, je suis con mais pas au point d’arnaquer les gens. » Sa main me tendit un billet de cinquante dollars, qui réussit à me redonner du courage, et que j'attrapais rapidement pour le mettre au fond de mon sac à dos. « Merci. » Avant de retirer le rester de mes vêtements, je le regardai, un peu décoincée ou voulant en tout cas en donner l'illusion, avant de continuer. « Vous avez pas peur que je me barre ? » C'était pas mon intention. J'étais pas devenue une escroc, je ne mourrais pas d'envie de courrir sans tee shirt en ville, et de toute façon j'étais pratiquement sure qu'il aurait vite fait de me rattraper, et de me faire regretter ma tentative de le voler.

Alors qu'il se dirigea vers sa chambre j'entrepris en hâte de retirer mon jean, moins gênée à l'idée de le faire alors qu'il n'était pas dans la pièce que sous ses yeux. C'était peut être un peu con, puisqu'il me verrai bientôt dans mon plus simple appareil, mais l'idée de sentir son regard sur moi alors que je me battais avec mon jean et mon soutien-gorge ne me séduisait pas plus que ça. Retirant mes couches de vêtements jusqu'à ne porter plus que mes sous vêtements, je pris une inspiration avant de passer mes doigts dans mon dos pour détacher mon soutien-gorge, que je déposai sur ma pile de vêtement. Dernière barrière à mon intimité, je ne m'étais pas encore résolue à enlever la culotte noire que je portais alors que je l'entendis me donner mes premières instructions. « Tu peux te mettre sur le canapé. Et tu fais la même pose que Rose dans Titanic. » Ok, je savais ce qu'était Titanic, je ne venais pas d'une autre planète. Par contre, n'ayant jamais eu la télévision chez moi et n'ayant toujours eu que des fréquentations masculines - exit donc les soirées pyjamas entres copines devant Dirty Dancing et autre mièvrerie - le film, je ne l'avais pas vu. Et alors qu'il revint au salon, je n'avais toujours pas bougé et je restai, les bras ballants et résistant à l'envie de les croiser sur ma poitrine, plantée au milieu de la pièce. Mes yeux croisèrent les siens, alors que je tentai de me justifier. « Euh... J'ai jamais vu ce film. » Autant être honnête après tout, plutôt que de passer pour une idiote en improvisant. Tentant d'oublier que j'étais pratiquement nue face à un parfait inconnu, je me repris. « Mais ça doit pas être bien compliqué hein, je m'en fous si c'est étrange. Il va juste falloir être un peu plus précis. » Je ne voulais pas qu'il pense que je me dégonflais parce que la position aurait été trop osée ou autre. A vrai dire je m'en foutais. Je baissai les yeux vers mon dernier vêtement. « Je l'enlève maintenant ? » Je connaissais la réponse, oui, il me recevait pas pour me peindre avec un boxer premier prix. Mais j'avais besoin qu'il me le confirme, de crainte de passer pour une idiote. « Je peux vous poser une question ?  » Avant de lui laisser le temps de m'en donner l'autorisation, je continuai. « Mon nom sera écrit nul part, hein ? » Ce n'était pas une question de pudeur ou de fausse modestie. J'étais partie de chez moi sans donner d'adresse, et je n'avais pas envie qu'on puisse me retrouver.




:gniark: :
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMer 12 Juin 2019 - 12:46



Draw me like one of your french girls


Finalement elle est un peu plus prude que prévu, pas sûr qu’elle ait aimé ma blague sur la pipe. C’est dommage pourtant, moi je la trouvais très bonne (la blague). Elle a dû perdre son humour en même temps que sa langue, je fais cet impression à beaucoup de gens apparemment, pourtant je n’en ai mordu que très peu. Elle tente de se raccrocher aux branches, j’admire ça, c’est une technique ancestrale que je pratique aussi depuis gamin. Je l’utilisais quand on me demandait où j’avais passé la nuit dernière et celle d’avant, puis j’ai fini par raconter avec qui j’avais couché parce que c’était drôle de voir la tête de mes si gentils et si parfaits parents se décomposer à chaque nouveau mot. J’étais vraiment le pire des fils, ouais, et je crois que je le suis toujours, même à quinze mille kilomètres de mon pays natal. « Vous savez, j'ai pas quinze ans non plus. Y'a pas mal de pays où je serais majeure. » Et hop, un sourcil se lève comme par magie. Je la préfère comme ça, quand elle tente des trucs pour essayer d’être un peu plus crédible. Cela ne marche pas, pas du tout même, mais elle fait l’effort d’essayer et se relève quand elle tombe. C’est une bonne gamine, si elle prend quelques kilos elle deviendra une belle femme avec plein d’assurance. Peut être qu’à ce moment là je pourrais même coucher avec elle, qui sait. « Je t’ai jamais donné quinze ans, j’aurais plus parié sur treize à vrai dire. » Je tente un sourire, j’espère que ça fait pas trop pervers. Si, ça doit sûrement faire pervers. « Arrête de me vouvoyer, j’ai l’impression d’avoir quarante ans. » Je n’en ai que vingt quatre, ça craint de me prendre le double dans la gueule. Quand j’aurai réellement quarante ans je pourrai plus inviter des gens à se mettre à poil dans mon canapé contre de l’argent, parce que je vais réellement finir par avoir les fédéraux au cul. Surtout, quand j’aurai quarante ans je serai riche, connu et célèbre et on pourra me détester sur les chaînes de télévision nationales, ça sera la belle vie. Y’aura même quelqu’un pour ranger tout le bordel de mon appartement … Que dis-je, de mon loft.

Et la gamine s’exécute, faisant tomber le tee shirt. Je peux pas m’empêcher de sourire, je sais même pas pourquoi. Mais c’est pas le sourire des gens heureux, c’est ce sourire asymétrique qu’on tend à l’autre quand on vient de gagner un argument (ce qui m’arrive très souvent). Ce genre de regard qui dit “j’te l’avais bien dit”, c’est ça que je lui tend, quand bien même je parle à moi même. Elle le fait pour de vrai la gamine, elle joue dans la cour des grands. La chair de poule sur ses seins trahit sa nervosité et son manque flagrant de confiance en soi, mais je pense pas que je puisse réellement lui en vouloir. Au contraire, cela sera parfait à dessiner en plus de ses côtes saillantes et de ses joues creusée. Elle est parfaite. « Vous avez pas peur que je me barre ? » Cette fois ci je rigole vraiment (ça y est, je vais lui faire encore plus peur), parce qu’elle ne sait pas que je n’ai peur de rien et que je ne reculerai littéralement devant rien non plus. Raelyn a encore tant de choses à apprendre, en premier lieu de ne pas s’approcher des gens dont on lui a dit de se méfier. Elle a sans aucun doute entendu parler de moi, ce n’est pas rare, mais chacune de ces paroles a dû être accompagnée d’un énorme panneau “WARNING” suivi de mots se résumant à “fuis”. Mais elle est là. « Non. T’as l’air d’avoir besoin de tune, certes, mais je pense que t’aimes ce que tu vas faire. » Parce que je vais la dessiner elle, entière, sans mascarade, et qu’elle va être magnifique. Elle le sait, je le sais, et c’est bien pour ça qu’elle ne fuira pas. « Et je pense que tu le sais aussi. » Le billet rangé, je lui lance une dernière phrase sonnant comme un défi. « Si tu veux partir je te retiens pas gamine, mais tu ne sauras jamais ce qui aurait pu se passer. » Vole petit oiseau, mais fait attention aux aigles. Et aux pare buffle des camions.

Je tâtonne comme un con dans le noir, je touche plain trucs que je reconnais pas et que j’ai surtout pas envie de reconnaître, plein de textures différentes aussi. Faudrait ranger ce bordel un jour Auden, ou bien déménager et laisser tout ça aux gars de l’agence, ça semble être une bonne idée aussi. Généralement je fais le grand écart pour entrer et sortir de mon lit, c’est vraiment mon seul exercice de la journée. Ca, et ouvrir les pots de confitures, que je suis toujours obligé de taper sur le plan de travail. Ma phobie c’est qu’on me demande d’en ouvrir un un jour, en tant qu’homme grand et fort que je suis. Finalement, l’homme grand et fort que je suis arrive à trouver sa trousse à crayons et son calepin de feuilles. Quel homme, je ne suis pas peu fier. Leonardo diCaprio n’a qu’à bien se tenir désormais, Auden est dans la place …
… et la gamine toujours pas à poil. Enfin si, elle a fait sauter le haut et la moitié du bas. Il nous manque encore L’origine du monde, chérie. Je peux pas aller lui enlever sa culotte moi même, ça ferait carrément pervers pour le coup, et même moi je me sentirai comme tel (c’est pour dire). Je lève les yeux au ciel et souffle en même temps, parce que j’ai pas la patience qu’il faut pour gérer une crèche. « Euh... J'ai jamais vu ce film. » Et le ciel me tomba sur la tête. Il existe donc une seule personne parmi les six millions qui n’a pas vu le premier film au box office mondial, et faut que je tombe dessus. Raelyn, tu viens de faire perdre dix points à Serpentard chérie. Faîtes pas les gros yeux, une fille comme elle bien sûr qu’elle est à Serpentard, tous les sorciers qui y entrent finissent par mal tourner. « T’as de la chance que je sois trop jeune pour faire des crises cardiaques. » La réalité c’est que je ne suis pas un grand cinéphile, mais il y a certaines choses dont je n’ai pas le droit de passer à côté, Titanic en fait parti. Pour le meilleur, et pour le pire, ce film fait désormais parti des immanquables, des grands classiques du septième art. « C’est même pas étrange pour une fois. T’as juste à t’allonger à vrai dire, et tu te tournes vers moi. Mains en arrière, une dans la vide, une dessous ton visage. » Ce qui était une petite blague au début devient finalement la véritable pose que je veux lui donner. Je lui ajouterai le collier qu’avait Rose, mais l’arrière plan changera. Pas de bateau luxueux, pas de décors outranciers et de jolies lumières. Ce sera sombre, sale, et froid (presque comme mon appart). « Et regard tourné vers moi, c’est le plus important. » Si son regard croise celui du visiteur, il se sentira mal, et j’aurai tout gagné. La gamine sera entièrement nue dans une pause provocative au beau milieu d’un lieu où personne ne voudrait être, et tous les gros pervers vont regarder son corps avant tout. « Enlève. » Je ne l’ai pas payé pour n’avoir que la moitié, elle le sait très bien, elle ne fait que retarder le moment fatidique. Comme si j’en avais quelque chose à foutre bordel.
Le temps qu’elle s’exécute enfin, car ce n’est pas une rapide la petite blonde, je me trouve une chaise face à elle que j’allège une nouvelle fois de sa montagne de papier. J’appointe les crayons, trace vaguement le canapé d’un trait fin pour me fixer des proportions. Ce ne sera qu’un croquis pour le moment, mais autant de place sera attribuée à son corps qu’au décor. Je l’imagine bien comme ça, ouais. Sa question ne daigne pas me faire lever le regard, je suis certain qu’elle ne ressemble toujours pas à Eve dans le Jardin d’Eden de toute façon. Les filles sont si compliquées, si prude. « Tu porteras le nom du dessin, que je n’ai même pas encore défini. Moi même je ne suis pas sûre de me rappeler de ton nom d’ici demain. » Je mens peut être, ou peut être pas. Dans tous les cas, le titre de ce dessin sera une merveille, je le sens, il faut juste que je trouve laquelle et que j’y réfléchisse plus d’une demie seconde. « C’est bon gamine, on peut commencer ? » Gamine est devenu son prénom dans ma tête, c’est beaucoup plus parlant que Rae machin chose.











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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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AVATAR : Lady Gaga
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMer 12 Juin 2019 - 14:39




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

Une fois ma première frayeur passée, je retrouvai des couleurs un peu plus naturelles, un rythme cardiaque moins inquiétant et un peu de présence d'esprit. L'idée que le peintre soit en fait un pervers pédophile assassin - rayez la mention inutile - écartée, j'étais plus mal à l'aise que vraiment effrayée. Je fréquentais des endroits beaucoup plus flippants que ce quartier, et des personnes plus dangereuses qui me faisaient dresser les poils des bras, donc certes il avait un humour douteux, mais maintenant que je ne m'inquiétais plus pour ma vie ou mon intégrité physique j'avais découvert un peu de curiosité quand à ce qu'il allait se passer. L'une des serveuses du bar avait l'habitude de poser pour des étudiants en art, pendant leurs cours. Elle n'était pas rémunérée, donc autant dire que ça m'avait pas intéressée, mais elle aimait décrire le regard appuyé des beaux étudiants sur ses formes. De mon côté, j'aurais préféré qu'il ne me regarde pas. Difficile du coup de me peindre, vous allez me dire. J'avais toujours eu une certaine confiance en moi, j'avais découvert tôt que je plaisais aux hommes et que j'allumais une lueur dans certains regards, mais mon corps avait changé depuis mon arrivée à Brisbane, depuis que je vivais en pensant à mon prochain fix, et je n'étais pas persuadée de vouloir y faire face. J'avais toujours été dotée d'une vanité certaine. Je tente de me convaincre que tout va bien se passer, je sais que je ne ressemble pas à une pré adolescente non plus. Quand je fais mon service je surprends régulièrement des regards appuyés dans les yeux d'hommes bien plus vieux que lui. Surement plus dérangés, aussi. « Je t’ai jamais donné quinze ans, j’aurais plus parié sur treize à vrai dire.  » En réponse à son sourire forcé je me permet de lever un sourcil. Pervers. Et je le pense fort, bien trop fort à vrai dire. Je suis sure que ça lui aurait pas déplu, que je ne sois réellement qu'une gamine. « Arrête de me vouvoyer, j’ai l’impression d’avoir quarante ans. » Je me contente de hocher la tête, et de hausser les épaules, comme si je m'en foutais, pensant qu'un air détaché me donnerai surement l'air un peu plus adulte. « Okay. » J'ai pas particulièrement était élevée en enfant respectueuse et écrasée à vrai dire. Le tutoyer ne devrait pas me poser de problème.

Mon coeur rate un battement lorsque mes yeux se posent sur le billet de cinquante dollars, et lorsque je l'enferme au fond de mon sac je le dépose tout au fond, comme si j'avais peur qu'on me le vole ou qu'il ne tombe. Je pense que cela se voit rapidement, que cet argent j'en ai besoin. Et il le relève d'ailleurs. « Non. T’as l’air d’avoir besoin de tune, certes, mais je pense que t’aimes ce que tu vas faire. Et je pense que tu le sais aussi. » J'en sais rien à vrai dire. J'aime l'argent facile, pas assez pour compromettre mon intégrité physique certes, mais j'ai décidé que l'idée de poser nue pour lui ne franchis pas mes limites. Et j'avoue que je suis curieuse, et que l'idée de sortir de ma zone de confort me plait. Sortir de cette zone, c'est ce qui m'a poussé à me barrer. « Si tu veux partir je te retiens pas gamine, mais tu ne sauras jamais ce qui aurait pu se passer. » Je ne bouge pas d'un pouce, n'ayant jamais eu l'intention de me barrer de toute façon. « Faut arrêter de dire ce genre de truc si tu veux pas passer pour un pervers ou un psychopathe. » Non, parce que le coup du "tu ne sauras jamais ce qui aurait pu se passer" c'est clairement tendancieux qu'on se le dise. Et je pense qu'il le sait, que c'est même volontaire chez lui, ce réflexe de chercher à choquer. Cette envie de me brusquer. Mais il est pas tombé sur une brebis égarée, quand bien même je n'ai pas l'air au meilleur de ma forme. « Je suis pas une voleuse. » Je marque une pause, avant de jeter à nouveau les yeux sur la peinture la plus proche de moi. Une scène violente, crue, une peinture qui soulèverait le coeur de la plupart des jeunes filles de mon âge, mais qui allume un intérêt dans mon regard. J'ai toujours eu cette inclinaison étrange pour la violence, étrange et un peu malsaine à vrai dire. « J'ai jamais fait ça. » Poser je veux, dire, exposer mon corps de la sorte. C'est évident, tout chez moi le hurle, quand bien même je ne suis pas une petite feuille qui tremble (enfin si, mais ça c'est une autre histoire), mais je ne sais pas pourquoi je ressent le besoin de le préciser. Les frissons sur mon corps parlent assez d'eux même à vrai dire, alors que je n'ai fait qu'enlever mon t-shirt, jusqu'ici.

Alors qu'il est occupé à fouiller la pièce d'à côté et que je me débarrasse de mon côté de la quasi totalité de mes vêtements, je me félicite intérieurement d'avoir pris le temps de passer un coup de rasoir sur toute surface de mon corps se trouvant en dessous de la ceinture. Je me suis coupée, laissant quelques marques sur mes jambes, et remarquant un trace de sang sur mon tibia je jure avant de porter mon pouce à ma bouche pour l'humidifier et frotter ma jambe, pour essayer de m'en débarrasser. Le résultat n'est qu'à moitié au rendez-vous, mais tant pis. Alors qu'il revient, j'essaye de garder mes yeux dans les siens, résistant à l'envie de les baisser, pas habituée à m'exposer de la sorte. « T’as de la chance que je sois trop jeune pour faire des crises cardiaques. » Pendant quelques secondes, je me demande quel âge il peut bien avoir, mais je ne lui donne pas plus de vingt cinq ans. L'impression amplifiée par son look un peu négligé, et ses cheveux qui sont loin d'être aplatis parfaitement sur son crâne. Il doit pas être bien plus vieux que mon frère. « C’est même pas étrange pour une fois. T’as juste à t’allonger à vrai dire, et tu te tournes vers moi. Mains en arrière, une dans la vide, une dessous ton visage. » J'essaye de m'imaginer la scène, et pour l'instant alors que je suis encore debout au milieu du salon j'ai un peu de mal, mais ça n'a effectivement pas l'air compliqué. Non, le seul obstacle reste de me débarasser du dernier morceau de tissu qui me protège encore de ses yeux, qui observent mon corps. Ils ne se baladent pas sur ma peau à la façon des hommes qui laissent transparaître leur désir, mais le résultat est le même, et je n'arrive pas prétendre être tout à fait à l'aise. « Et regard tourné vers moi, c’est le plus important. » J'hoche simplement la tête. « Ouais c'est bon, j'ai compris. » Ses yeux se posent sur mon dernier vêtement, et alors que je suis parcourue d'un frisson il me confirme que c'est le moment de se jeter à l'eau. « Enlève. » Bon, allez Raelyn, tu peux le faire. On s'en fout, le gars tu le reverras jamais, et quand bien même des idées pas nettes lui traverseraient l'esprit, c'est pas ton problème. Tu te fous à poil, il peint, tu te barres. C'est pas compliqué bordel. Mais je suis finalement prise d'un dernier doute, dont je lui fait part. « Tu porteras le nom du dessin, que je n’ai même pas encore défini. Moi même je ne suis pas sûre de me rappeler de ton nom d’ici demain. » Sa réponse me rassure. Je me fous bien du nom que sa peinture portera. Il peut être insultant, dégradant ou choquant, tant qu'il ne permet pas de m'identifier, c'est pas mon problème. « C’est bon gamine, on peut commencer ? » Je lui adresse un signe de la tête. « Ouais c'est bon, je voulais juste être sure. »

Le moment est venu de prendre une grande respiration. Mes doigts tremblants se glissent derrière le tissu, et je fais maladroitement glisser le sous vêtement jusqu'à mes pieds avant de le ramasser pour le déposer avec le reste de mes vêtements. Je ne suis pas facilement impressionnable, mais pourtant je me suis rarement sentie aussi vulnérable qu'à cet instant, nue et épié, en manque et agitée de tremblements. Je me dirige vers le canapé, m'asseyant dessus en essayant d'éviter de penser au contact direct de ma peau sur le tissus qui a certainement dû en voir passer d'autres, et j'étends mes jambes, avant de m'allonger, tentant avec application de reproduire la position qu'il m'a décrite un peu plus tôt. Je bascule finalement la tête vers lui et les yeux dans les siens, avant de chercher son approbation. « C'est bon là ? » La voix qui sort de ma gorge ne me semble même pas être mienne, tant elle manque d'assurance. « Tu fais ça souvent ? Peindre des corps à peine sortis de l'adolescence ? » Ou avec un peu de retard, dans mon cas. Mes mots vont plus vite que mes pensées, et je ne réfléchis pas avant de continuer. « Qui peut bien acheter ce genre de truc ? » L'idée que la peinture puisse trôner au milieu du salon d'un inconnu, au dessus du canapé, renvoyant l'image de mon corps nu s'impose alors à moi, et j'avoue que ça m'intrigue autant que ça me met mal à l'aise. « Sans vouloir te vexer.  » Je n'ai jamais été du genre à mâcher mes mots, de toute façon. Sans trop savoir pourquoi, je finis par ajouter. « Je m'attendais à pire à vrai dire, en entendant ce qu'on disait sur toi. Pour tes toiles je veux dire. Je vois pas ce qui choque tant que ça. » Je suis difficile à choquer, en même temps. « Après, j'y connais rien en art. » Et ça ne m'a jamais intéressée à vrai dire. Je l'avoue, je lui fais clairement la conversation pour oublier que je suis complètement nue et totalement vulnérable, allongée dans une position suggestive et mes défauts bientôt exposés à la vue de tous.





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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMer 12 Juin 2019 - 21:54



Draw me like one of your french girls


Je persiste à l’appeler gamine même si nous n’avons que cinq ans d’écart, quelque chose comme ça, j’ai jamais été bon en calcul. J’ai été aussi maigre qu’elle pendant un temps sûrement, à traîner dans les rues de Rome et Florence, à manger ce que j’avais pu acheter avec ma pauvre paye d’artiste à deux sous. Je m’en plains, mais il a fallu que je passe par ce stade là pour devenir qui je suis aujourd’hui ; un mal pour un bien. Mon ascension n’est pas terminée, désormais ma vie est à peu près stable mais pas autant que je l’espère. D’ici quelques années je serai assez financièrement stable et indépendant pour avoir des gosses ; mais j’ai clairement pas envie de voir des bambins renverser mes toiles et y poser leurs mains grasses. Tout ça pour dire que si jamais elle prend quelques dix kilos, j’arrêterai de l’appeler gamine. Pas avant. « Faut arrêter de dire ce genre de truc si tu veux pas passer pour un pervers ou un psychopathe. » Ce qu’elle sait pas, c’est que ça me fait doucement rire. J’aime bien qu’on me prenne pour celui que je ne suis pas, qu’on me craigne sans s’en rendre compte. Personne n’aime réellement les pervers ou les psychopathes ; sauf peut être Truman Capote, but whatever. « Peut être que j’en suis un. De pervers. Ou de psychopathe. » Ou les deux, sûrement. Je lui souris, rien que pour gommer encore un peu plus cette ligne entre crainte et réalité. Ou peut être que la peur et la réalité ne font qu’un de nos jours, avec toutes ces joyeuses nouveautés en Chine, Russie, Etats Unis, … Et les deux cent autres pays du monde.
Elle prend son temps pour faire tomber le bas, et je ne peux pas m’empêcher de lever les yeux au ciel en signe d’impatience. On aurait déjà dû commencer il y a bien longtemps, elle s’attarde à faire sa sainte ni touche alors qu’on sait bien tous les deux que ce n’est qu’une mascarade. Ce n’est pas moi qui l’ai débauché dans la rue en lui tendant des billets, c’est elle qui m’a appelé, c’est elle qui a gravi les escaliers et toqué à ma porte. C’est aussi elle qui a accepté l’argent que je lui ai finalement tendu en me certifiant qu’elle n’est pas une voleuse. Prouve le gamine. Pour le moment, je reste sur ma faim, ma faim artistique qui ne demande qu’à être étanchée. J’ai rien fait qui me plaisait depuis un temps fou, et je sais que ce dessin là me redonnera toute la créativité dont j’ai besoin pour reprendre. Les idées sont toutes compactées dans ma tête, ne demandant qu’à activer mon poignet, mais elle perd son temps à poser des questions, à croiser ses bras, à faire accélérer les battements de son coeur (oui, elle le fait exprès). Et le moment de grâce arrive enfin, sa culotte se retrouve à ses pieds. A sa place, je la laverai, parce que je suis pas certain de l’état de mon sol ; mais c’est pas mon problème. Mes yeux se perdent sur son tatouage quand elle se retourne, n’ayant pas du tout anticipé qu’il soit malencontreusement posé sur ses fesses. Elle a encore plus de cran que je ne le pensais, il faut beaucoup de courage et une dose d’audace pour choisir un endroit pareil pour se faire tatouer. Surtout pour une femme. Surtout pour une femme de son âge. J’aurais dû faire tatoueur, merde, je le savais. « Je t’aurais pas cru si cucul la praline. » L’endroit, c’est osé, mais les fleurs … c’est beurk. Il faudrait que ça cache les cicatrices de la mâchoire d’un requin pour me faire changer d’avis. Et puis, de toute façon, j’allais quand même pas lui lâcher un compliment.
Je la regarde avec attention tenter de reproduire la pose que je lui ai décrite, et pour quelqu’un qui n’a pas vu la fameuse scène, elle ne s’en sort pas si mal que j’aurais pu le croire. Tant mieux, je ne me voyais pas prendre sa place pour lui montrer ce que j’attendais, c’est pas moi qui suis en manque de tune dans l’histoire (quoi que si, un peu). « Ca fera l’affaire. » C’est parfait gamine. Dommage qu’elle ait de petits yeux, le vert ça a toujours son charme, même sur les squelettes. Je pose mes crayons sur la table et n’en garde qu’un, le meilleur, mon préféré. Sur la feuille blanche, la silhouette de ses hanches est la première à se dégager. Peut être que c’est parce que c’est la partie que je préfère, peut être que c’est parce que cela représente le milieu de son corps et qu’il me sera plus simple ensuite d’en dessiner les extrémités et de garder les bonnes proportions. Pendant quelques petites secondes, la pièce est silencieuse et c’est parfait, mais les gamins sont ce qu’ils sont, ils ne peuvent s’empêcher d’ouvrir la bouche. On aurait dû jouer au Roi du silence.
« Quoi, tu veux déjà me demander l’exclusivité ? Ca va bien trop vite entre nous gamine. » Je ne quitte pas des yeux mon bout de papier, mes doigts sont lancés, je ne veux pas les arrêter. Je ne peux pas, non plus. En répondant à ses questions par d’autres questions elle lâchera peut être l’affaire ? Au fond je sais qu’elle ne lâchera rien du coup, mais je compte pas lui raconter ma vie. C’est elle qui est sur le canapé, pas moi. C’est elle qui tente de cacher ses tremblements en s’enfonçant un peu plus dans le tissu. Ca ne marche pas chéri, je suis bien trop occupée à dessiner chaque grain de peau pour manquer un si gros détail. « Les riches cons achètent ça. T’en feras peut être parti un jour, et tu comprendras leur bonheur. » Et moi ça me fera toujours une autre toile de vendu. Tout le monde est gagnant dans ce futur, il me plaît. Je pensais m’en tenir à un croquis, modifier quelques détails de ci de là pour en accentuer l’effet dramatique, mais désormais j’ai de biens plus beaux projets pour elle. Alors que je commence petit à petit à remonter sur son ventre et passer un temps fou à dessiner la forme de ses côtes, l’interrogatoire semble continuer. « Ces toiles là ne sont pas terminées. Il leur manque quelque chose. Je ne sais pas quoi encore, mais elles ne sont pas prêtes à être vendues, c’est pour ça qu’elles sont trop gentilles. Pas assez provocantes. » Qu’elles ne dénoncent rien. La plupart sont simplement choquantes, souvent tendancieuses, mais ça ne me suffit pas. Il faut dire que je suis sacrément chiant (ce n’est une nouvelle pour personne) et que j’exige la perfection sinon rien. Ces toiles là se résument à “rien” pour le moment. « Tu comptes continuer l’interrogatoire longtemps ? Si t’as le temps de regarder les toiles c’est que tu me regardes pas. » Le regard est essentiel, vital. Même si je ne dessin pas ses yeux, si elle ne me regarde pas cela change toute la position de son corps et de ses muscles. Si elle ne me regarde pas, ce ne sera pas parfait. Et puis je suis hyper sexy, elle ne perd rien au change. « Tu tournes à quoi ? » Hautain, je ne la regarde toujours pas dans les yeux. Je m’accorde une question, une seule, pour mieux connaître mon modèle. Pas que cela ne m’intéresse, mais que j’en ai surtout besoin pour le bien de l’oeuvre. Ouais, on va dire ça. « Coke, ecsta, crack ? » J’y connais rien en drogue, mais c’est à peu près toutes la même merde si on résume.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
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(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMer 12 Juin 2019 - 23:06




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

Je crois que je commence à le cerner. Des types comme lui, même dans une ville de campagne enfoncée dans les terres on en trouve, et malheureusement c’est toujours le genre de compagnie que je me suis attirée. Des grandes gueules, des petits cons en puissance qui l’ouvrent beaucoup trop pour de gens qui n’ont aucun complexe à compenser ou rien à cacher. Penser que je comprends un peu mieux mon interlocuteur m’aider à retrouver l’impression que je ne suis pas complètement dépassée par la situation, et lorsqu’il cherche à me choquer, me faire peur ou je ne sais quoi d’autre, je suis cette fois ci un peu plus prête à recevoir la remarque cinglante. « Peut-être que j’en suis un. De pervers. Ou de psychopathe. » Au fond je ne suis pas rassurée, impossible d’affirmer le contraire sans n’être qu’une petite menteuse. Quelque chose chez lui continue malgré tout à me faire froid dans le dos, mais j’ai appris une ces derniers mois : rien n’est pire que de donner l’impression d’être faible et d’avoir peur. Même si l’on est, même si une désagréable sensation dans le creux mon ventre me dit que je ne devrais pas être ici, je me contente de hausser les épaules et de lui répondre sur le même ton que si je récitais une liste de course. « Ouais ou peut être les deux. » Mais je ne pense pas. Je pense que t’es juste un crétin qui fait le malin. Voilà ce que j’ai envie de rajouter, mais pas encore persuadée qu’il ne cache pas une tronçonneuse derrière la porte pour me découper en morceau si je me risque à hausser le ton, j’en reste là.

Lorsque je tarde à quitter mon dernier vêtement, si on peut appeler cinquante centimètres de tissu mis bout à bout, je sens son regard agacé, je le vois lever un sourcil et pousser un ostentatoire soupir. Ouais c’est bon, j’ai compris. T’es qu’un pervers, et si je pouvais me mettre à poil un peu plus vite, ça t’arrangerait. Sauf que mon grand c’est pas toi qui doit exhiber tes parties intimes face à un illustre inconnu, un illustre inconnu qui compte bien pour le double de mon volume qui plus est. Tentant d’ignorer la gêne qui me tord le ventre, je laisse donc glisser le vêtement, pour le meilleur et pour le pire. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne semble pas être de ces artistes qui se permettent de poser des mains baladeuses sur le corps de leurs modèles, sous couvert de m’aider à passer mon tee-shirt au-dessus de ma tête ou pour m’aider à trouver la position qu’il souhaite que j’adopte, parce que "ah non, ta cuisse est mal placée, laisse-moi donc poser ma grosse main dessus pour t’aider.". Jusqu’ici les choses se déroulent presque de façon normale, si tant est que se mettre à nue dans l’appartement d’un parfait inconnu puisse être considéré comme normal. Lorsque je me dirige vers le canapé, j’entends sa voix s’élever dans mon dos, signe qu’il a reporté son attention sur moi. « Je t’aurais pas crue si cucul la praline. » Je me retourne un peu plus vivement que je ne l’aurais voulu, adieu l’air détaché et en contrôle de la situation, pour lui lancer un regard interloqué. « De quoi est-ce que tu … » Ok, alors là, son regard était clairement bien trop bas pour s’interroger sur la couleur de mes cheveux ou encore pour fixer ma nuque. Je fais rapidement le calcul et comprends que c’est du tatouage que j’ai récemment fait faire et qui court au-dessus de ma fesse gauche dont il parle. Et je me retrouve en panne de répartie. « Ouais c’est bon, ferme la. » J’ai compris qu’avec lui, je peux me permettre d’être une petite conne, et qu’il ne se vexera pas, ne le prendra pas pour lui. Alors je compte bien me régaler, surtout quand le manque et l’appel brutal de la drogue agite mes veines, pompant du sang qui semble vouloir sortir de mon corps, et qu’il joue avec mes nerfs. Je pense même que ça peut l’amuser à vrai dire, et alors que mon regard croise le sien je me permets même un sourire un tantinet insolent, avant d’entreprise de me placer sur le canapé. Et de toute façon, maigre ou pas maigre, j’ai toujours aimé mes fesses, alors qu’il se rince l’œil, pour ce que j’en ai à foutre. Les regards masculins, j’ai rapidement appris à au mieux m’en foutre, au pire faire avec.  

J’attends la confirmation de sa majesté, qui vient sans sarcasme, c’est presque surprenant, et je réalise après coup à la façon dont mon corps est installé sur le canapé. Et je me sens un peu ridicule à vrai dire, me demandant comment il va réussir à donner un peu de noblesse à tout ça. Ou d’intérêt en tout cas, je suppose que ses clients ne payent pas pour voir une gamine qui semble mal à l’aise dans une position lascive. Peut-être que c’est l’effet recherché après tout, je ne suis pas l’artiste. Et je m’en fous. « Quoi, tu veux déjà me demander l’exclusivité ? Ça va bien trop vite entre nous gamine. » J’accepte sa remarque sans tiquer. J’aime son humour à ce type. Quand il ne s’efforce pas à me mettre mal à l’aise il est presque drôle. Bien plus divertissant que la plupart des clients que je me coltine au bar et qui pensent qu’une main aux fesses est l’arme ultime pour séduire une femme. « Les riches cons achètent ça. T’en feras peut-être parti un jour, et tu comprendras leur bonheur. » Je laisse échapper une sourire. « C’est pas avec les cinquante euros que tu m’as filés que ça va arriver. » Et c’est pas prête d’arriver à mon avis. Mais le problème ne réside pas réellement dans la paie qu’il m’offre, puisque finalement c’est de l’argent assez facile au fond, et je ne me permettrais pas de cracher dessus sérieusement. Non, le problème, c’est que je suis une gamine qui n’a jamais vu une ville de plus de 3000 habitants avant d’arriver ici, qui n’a fait d’étude après le lycée, et qui claque tous ses revenus dans la drogue. Alors je ne me fais pas d’illusions, la vie de château c’est pas ce qui m’attends. « Je pense pas que ce soit ce que me réserve l’avenir de toute façon. Je vis pas un conte de fée, donc tu peux respirer, j’attends pas que tu sois mon prince charmant. » Je l’observe avec curiosité promener le crayon sur la feuille de papier, sans arriver à savoir où il en est du croquis, et reporte donc attention sur les toiles que je peux voir d’où je suis. J’ai du mal à comprendre comment on peut avoir envie d’en faire un boulot à plein temps, je passer sa journée assis sur une chaise face à une feuille blanche. Ça manque clairement trop d’action pour moi.  « Ces toiles-là ne sont pas terminées. Il leur manque quelque chose. Je ne sais pas quoi encore, mais elles ne sont pas prêtes à être vendues, c’est pour ça qu’elles sont trop gentilles. Pas assez provocantes. » Je l’ai poussé à se justifier, et je suis assez fière de moi au fond. « Tu comptes continuer l’interrogatoire longtemps ? Si t’as le temps de regarder les toiles c’est que tu ne me regardes pas. » Je retourne les yeux vers lui, pour me rendre compte que lui ne daigne pas me regarder dans les yeux. Il ne pourrait pas être plus concentré de façon alternée sur la feuille blanche en face de lui et sur mon ventre, et alors que ses yeux remontent progressivement jusqu’à ma poitrine, je n’arrive pas à réfréner un frisson de mal être. Sa question me surprend, puisqu’il ne croise même pas mon regard pour la poser. « Tu tournes à quoi ? » Je reste interdite quelques secondes, ne sachant pas trop quoi répondre à ça. Je me fous qu’il ait compris ce qui se cachait derrière mes tremblements, parce qu’il gars qui dessine une mineure chez lui n’est pas du genre à aller la balancer derrière au flic. Je ne pense pas en tout cas. Mais ce ne sont pas ses oignons. « Coke, ecsta, crack ? » Il insiste, et finalement, je ne retiens pas ma langue. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Quelques respirations soulèvent ma poitrine, avant que je ne me résigne à lâcher, dans un souffle. « Cocaïne. » Je fais une pause, sans le quitter des yeux. « Mais j’ai besoin ni qu’on me juge ni qu’on me sauve. » Parce que la plupart des gens qui posent ce type de question font l’un ou l’autre. Parce quand ils ne trouvent pas intelligents de me dire que je ne suis qu’une épave qui devrait trouver de l’aide, ils s’imaginent qu’ils peuvent être des super héros. Sauf que je n’ai besoin ni de leur opinion, ni de leur sollicitude. La pitié, un sentiment que je me suis toujours refusée à faire naître chez autrui, guidée par une bien trop grosse fierté, comme je viens de le démontrer à l’instant.





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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : tearsflight (avatar) › richardmaddendaily (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyJeu 13 Juin 2019 - 17:59



Draw me like one of your french girls


Sa tentative de rébellion me provoque un sourire inopiné. « Ouais c’est bon, ferme la. » Je ne suis pas de ces hommes qui aiment recevoir des ordre de quelqu’un en tenue de cuir un fouet à la main, mais j’admets qu’elle a du cran. J’aurais pu m’offusquer et bien d’autres choses, mais je préfère la fermer et me contenter de lui offrir un sourire même si je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un cadeau pour elle. Apparement je suis un pervers psychopathe de toute façon … j’aurais quand même préféré le terme de sociopathe, mais elle ne tiendrait pas compte de mes demandes d’ajustement quoi qu’il en soit. La seule chose qu’elle aurait pu faire c’est essayer de me gifler pour lui avoir regardé les fesses, mais après tout un tatouage c’est fait pour attirer l’oeil, non ? Et puis, si elle est là c’est bien pour que je la regarde sous tous les angles. Ca fait très pervers dit comme ça, mais ce n’est qu’à but artistique. Comme toujours.

Les traits de crayons occupent tout mon esprit, je me sens comme galvanisé par ces petites traces s’amoncellant sur le papier. Pour le commun des mortels ce ne serait qu’un passe temps alors que pour moi c’est rapidement devenu ma raison de vivre - littéralement. L’art est ce qui m’a empêché de tomber dans l’alcool et la drogue, le sida et autres maladies aussi parce que j’aurais été carrément trop défoncé pour mettre des capotes. Je vis pour créer, je vis pour emmerder le monde, qu’aurais-je pu donc rêver de mieux ? Je n’ai jamais été fait pour les études et tout le monde savait que je ne fonderai jamais la parfaite famille. L’Italie n’était vraiment pas fait pour moi si on y ajoute mon dégoût certain pour toute forme de divinité - comme si il y avait réellement quelqu’un au dessus de moi, quelqu’un que je devrais vénérer et prier à chaque fois que je chie. Amen. « Critique pas la main qui te nourrit, faut bien commencer quelque part. Cinquante, j’trouve ça plutôt cool. » L’expression c’est plutôt qu’il ne faut pas mordre la main qui nous nourrit, mais je n’ai pas envie de lui donner des idées, pas encore certain de connaître les limites de blondie. Les dents d’adolescents sont encore acérées, ça pourrait faire mal. « Ca ferait 240 Yuan, ça sonne mieux comme ça. Si tu t’en plains tant que ça je peux toujours te les reprendre. » Bon le chiffre reste le même, mais dit comme ça cela semble bien plus impressionnant, ça pourrait éviter qu’elle ne se plaigne de ma générosité débordante. Je suis pas le bureau des plaintes.
Sa vision du futur me plaît plus que je ne le lui avouerais. Pas de mariage, pas de chien, de pas paillettes, pas de baisers dégoulinants d’amour. Elle est jeune mais a déjà l’esprit clair la gamine, certains adultes ne s’en rendront jamais compte. « Alors si ce n’est pas un conte de fée …. tu me voyais comme le gars idéal des comédies romantiques ? » Dans les comédies romantiques ça commence jamais vraiment comme ça, plutôt dans un magasin ou dans la rue. La femme est toujours la potiche qui fait tomber quelque chose ou se trouve dans une situation désobligeante, et c’est à ce moment là que j’aurais dû entrer en scène et lui sauver la mise. Beurk, j’aurais carrément continué ma route comme si de rien n’était, même si elle venait de se faire percuter devant moi. Je suis peintre, pas médecin, je connais pas les vingt sept os de la main et les apprendre ne fait pas parti de mes plans. Autant tracer ma route et continuer ma petite vie, bien loin du problème que crée les interactions humaines. « Dans un cas comme dans l’autre, vaut mieux pas te faire d’illusions gamine. Je te dessine, tu repars, et je revois plus jamais tes fesses. » Et puis surtout, elle ne correspond clairement pas à l’image de la parfaite princesse comme elle l’a dit elle même. Je l’aurais plutôt vu en Cruella d’Enfer dans sa super classe Panther De Ville, à terroriser tous les alentours y compris de pauvres cabots. Toutes ces idées me font sourire intérieurement sans pour autant me faire dévier de mon but. J’aurais préféré que le silence règne parfaitement mais elle continuera de parler même si je la baillone c’est certain ; elle serait même capable de tenter d’hurler et pour le coup si le voisin rentre dans mon appartement la scène serait plus que louche. Je me cantonne donc à lui faire la discussion.
Les traits de sa jugulaire apparaissent sur ma feuille peu après ceux de sa clavicule saillante au moment où je lui pose la question pour les drogues. Je la vois déglutir, ou plutôt tenter de le faire. Par dessus tout, ce qui me semble le plus perceptible bien que léger, c’est son corps qui se crispe. J’ai touché un point sensible apparemment, et j’aime ça. Peu de personnes sont réellement fières de leur consommation de poudre blanche, surtout à un jeune âge, surtout les femmes. Elle répond à tous les critères. Gamine essaye de retenir sa respiration (pour cacher sa légère panique, sûrement), mais de là où je suis voir son coeur battre plus rapidement qu’à l’accoutumé sous sa poitrine est d’une facilité déconcertante. Même si on retient notre respiration, notre coeur ne s’arrête pas de battre. C’est encore plus facilement observable sur une personne aussi squelettique qu’elle, il n’y a pas vraiment de gras pour cacher ses défauts. « Je m’en fous que tu te fasses écraser demain si ça peut te rassurer. » Pas sûr que ce soit ce qu’elle voulait entendre, mais elle ne pourra pas me reprocher mon manque de sincérité. « Je cherche juste à comprendre ton corps, pour le dessin. La tête, je m’en fous, c’est pas mon problème. » Je lui ferai des mains floues, des mains en mouvements comme je le ferai pour ses bras aussi. Elle sera tremblante dans le dessin car elle l’est aussi dans la réalité, et que je suis pas un putain de Photoshop. Peut être qu’elle aura de la poudre sur le ventre si je suis de bonne humeur, peut être que le collier de Rose s’ouvrira en deux et en laissera ressortir quelques grammes. Les idées se bousculent dans ma tête alors que je passe à l’exécution de son visage, évitant soigneusement de la regarder dans les yeux pour ne pas perdre de temps.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31483 POINTS : 1350

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyJeu 13 Juin 2019 - 20:28




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

Quand je l’envoie sur les roses, il me retourner mon sourire, et pendant un instant on peut dire qu’on ressemble à deux gamins cherchant à gagner une dispute idiote et arrivant à court d’arguments. Ma réponse est digne d’une pré adolescente, mais le sourire dont je l’accompagne reflète bien ce que je suis à cet âge-là : une petite conne un peu provocante. Mais ça tombe bien, puisque j’ai bel et bien l’impression d’être tombée sur un maître en la matière, et je plains presque la personne qui a dû s’occuper de l’ingrate tâche d’élever ce type. Elle ou il a dû passer d’encore plus sales quarts d’heures que ma génitrice à moi. Et pourtant, m’élever moi était clairement déjà pas de toute repos. Ce type, ce n’est pas le genre idéal, c’est plus le genre de type qu’on présente à ses parents pour avoir l’air d’une sainte en comparaison. Le type qui sert de faux petit ami pour traumatiser ses parents un bon coup et les rendre dociles et reconnaissants lorsqu’on leur présente le vrai.

Quoi qu’il en soi, je n’ai pas l’intention de cracher dans la soupe. Après tout ce sont les cinquante dollars que j’ai gagnés le plus facilement jusqu’ici, et si le personnage peut, si ce n’est choquer, surprendre, ce qu’il m’a demandé jusqu’ici ne sort pas réellement de l’ordinaire. Enfin, de ce que j’imagine comme étant l’ordinaire, n’ayant aucune précédente expérience dans le domaine. « Critique pas la main qui te nourrit, faut bien commencer quelque part. Cinquante, j’trouve ça plutôt cool. » Je vais pas cracher dessus. Cinquante dollars, si je rajoute les pièces qui trainent au fond de mon sac, je peux presque m’acheter un gramme. Un gramme me tiendra entre 5 et 10 rails, en tirant dessus. Même pas une semaine, surement même pas deux jours à vrai dire. Mais c’est ça de gagnés. Ce sont deux jours où je ne sentirai pas ce putain de manque dans tout mon corps. Je sais très bien ce qu’il passer quand je vais sortir d’ici. Mes pas vont me porter à quelques centaines de mètres d’ici, à Fortitude, dans le quartier ou j’achète cette merde. Mécaniquement, comme un joli petit robot bien réglé.  « Ça ferait 240 Yuan, ça sonne mieux comme ça. Si tu t’en plains tant que ça je peux toujours te les reprendre. » Je laisse échapper un demi sourire, un peu amusée. « Je me plains pas. Je m’attendais à pire vu le bout de conversation que j’avais chopé te concernant. Alors qu’en fait je me suis jamais fait cinquante dollars aussi facilement. » Ça pourrait presque l’insulter ça, puisqu’il a l’air de tout faire pour se rendre insupportable.  « Alors si ce n’est pas un conte de fée …. tu me voyais comme le gars idéal des comédies romantiques ? » En fait, aucune idée ne pourrait me sembler plus saugrenue. Non, lui je l’imagine plutôt dans le rôle de l’emmerdeur de service, le coloc un peu (ou complètement dans son cas) beauf qui squatte le canapé du gars idéal de comédie romantique, faisant de la vie de la protagoniste un enfer. Aucun prince charmant ne peint de mineure nue dans son appartement. Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans le domaine, mais ça j’en reste persuadée. « Dans un cas comme dans l’autre, vaut mieux pas te faire d’illusions gamine. Je te dessine, tu repars, et je revois plus jamais tes fesses. » J’avais pas l’intention de lui demander de m’épouser, donc jusqu’ici on est plutôt sur la même longueur d’onde. « T’en fais pas pour ça. T’entendras plus parler ni de moi, ni de mes fesses quand j’aurais passé la porte. » Pourtant il est pas désagréable à regarder, mieux que tout ce qui se fait du côté de mon bar en tout cas. Dans un autre contexte j’aurais même surement pu le trouver séduisant. Mais là pour le coup, j’ai un peu de mal. « Et je croyais que t’avais compris que les films de gonzesses c’était pas mon délire. » Rapport à Titanic bien sûr. Si on avait fait un trivial poursuit, c’est clair que j’aurais eu du mal à obtenir mon camembert rose. « Mais j’ai pas besoin d’en avoir vus beaucoup pour pas te rêver en prince charmant. » Et je rajoute, parce que j’ai toujours été une gamine insolente. « Et t’as pas ce qu’il faut pour m’intéresser non plus. » Mensonges. Les cons m’ont toujours plus attirée que les gentlemans, et son sourire insolent aurait pu allumer quelque chose en moi si je n’avais pas été aussi mal à l’aise. Là, je me sens trop mal pour l’imaginer de la sorte, là-dessus je dis la vérité.

Ses yeux remontent jusqu’en dessous de mon visage, et pourtant il évite de croiser mon regard comme si je risquais de le transformer en pierre. Je me permets de formuler silencieusement une hypothèse : je ne suis pas sure qu’il aime réellement la compagnie de ses semblables. J’ai l’air de plus le déranger qu’autre chose dès que j’ouvre la bouche, mais tant pis pour lui, parler calme mes nerfs et m’empêche de grincer des dents. La drogue, le sujet de cette foutue drogue qui est à l’origine de notre rencontre finalement est jeté sur le tapis, et je joue la carte de l’honnêteté : même si je ne connais pas mon paternel, y’a quand même peu de risque que ce soit Auden. « Je m’en fous que tu te fasses écraser demain si ça peut te rassurer. » La forme est un peu crue et violente, mais le fond me plait. Je n’aime pas que l’on s’occupe de mes affaires, je n’aime pas ceux qui, sous couvert d’arriver avec des bonnes intentions, se permettent de fouiller dans ma vie.  « Je cherche juste à comprendre ton corps, pour le dessin. La tête, je m’en fous, c’est pas mon problème. » Je lève un sourcil, sans le quitter des yeux – il a de la chance, pour une fois que je joue à la bonne élève. Mais il a été honnête, il m’a même filé mon argent sans savoir si j’étais réellement fiable, alors j’ai envie de faire ce que je peux et pas de le rouler. Par contre, j’ai beau pas être une bavarde en temps normal, là j’ai besoin de ça pour me donner une contenance. « Super. Je m’assurerai quand même qu’on te fasse parvenir ma nécro. » Quelque chose du genre "Elle était prête à se mettre à poil dans l’appartement d’un inconnu pour acheter sa dose – elle nous manquera." Peut être. Certainement. Mais ça serait par politesse, à Brisbane je ne manquerais à personne si je venais à tirer ma révérence. « Et qu’est-ce que ça t’apprends sur mon corps ? » Après un bref silence, je rajoute. « Qu’est-ce ça t’apporte de savoir si je suis une junkie, si je bois de l’eau du robinet ou si je mange bien mes cinq fruits et légumes par jours ? » Une enfant insolente, je vous avais prévenus.




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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
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DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyVen 14 Juin 2019 - 2:52



Draw me like one of your french girls


« Je me plains pas. Je m’attendais à pire vu le bout de conversation que j’avais chopé te concernant. Alors qu’en fait je me suis jamais fait cinquante dollars aussi facilement. » C’est le genre de sassy phrases qui ne flattent pas mon égo et dont personne ne pourrait se douter. J’ai l’impression de passer pour un gars facile maintenant, qui tend des billets au premier sdf qui a seize enfants qui passe. Alors que c’est faux, hein, comme vous pouvez vous en douter. J’ai cette réputation d’abruti parce que j’en suis un, il n’y a pas d’autres raisons à cela. « T’es juste tombé sur un bon jour, j’me suis acheté des coco pops ce matin. » C’était à quinze heures, parce que mon matin commence à quinze heures. But still, j’ai vraiment acheté mes céréales préféré et les ai mangé en slip sur le canapé devant la télévision. Ca c’est une journée comme je les aime, et une soirée comme je les aime encore plus.
Elle se lance ensuite dans toute une tirade pour me prouver que je ne suis pas son prince charmant, que je n’ai rien à lui offrir et presque que je la repousse. Ok girl. Mon regard continue de parcourir les lignes de son corps, de sa peau si fine et si blanche, en évitant soigneusement ses pupilles. Ce seul regard (ou absence de regard) constitue un acte de dédain à lui seul, mais vous me connaissez, je ne suis jamais rassasié, j’ai besoin d’avoir ce dernier mot à chaque fois. « Pourquoi tu te sens obligée de te justifier comme ça princesse ? J’ai pas de bague cachée dans la poche de mon jean. » Je lui ai promis que je ne reverrai plus jamais ses fesses et je tiendrai parole parce qu’Auden tient toujours ses par - … Oh wait. C’est faux. C’est tout à fait faux. Je tiens au lit, ça oui, mais je ne tiens pas mes paroles. Jamais, même. Ne jamais me faire confiance, c’est sur la première ligne du “guide pour comprendre Auden” que je pense sérieusement à écrire. En attendant, je lirai la rubrique nécrologique avec plaisir, attendant d’y trouver Rae machin chose jolies fesses un jour. Parce que les camé ça dure pas très longtemps en général, elle a beau être plus jeune elle ira en enfer avant moi. A part si quelqu’un met réellement ses menaces à exécution et se décide de se la jouer Lee Harvey Oswald un beau matin, ce qui n’arrangerait pas mes affaires (même si j’aurai plus d’affaires, vu que je serai mort). A défaut d’y répondre avec des mots, un large sourire suffira amplement. Parce que je sais qu’elle me regarde, et qu’elle a intérêt de le faire sinon je vais commencer à perdre patience. « Ca m’apprend qu’au moins t’as pas un Alzheimer précoce, ce qu’est une bonne chose sûrement. » Peut être pas autant qu’elle se drogue au lieu d’être malade, mais hey, c’est pas mon cul. Elle sniffe ce qu’elle veut, avale ce qu’elle veut, c’est pas la première junkie que je vois et elle ne sera sans doute pas la dernière. Elle aime être vue, poser pour moi est inconfortable mais pas déplaisant pour elle, mais jusqu’où sera-t-elle prête à aller pour pouvoir aller s’acheter ses pilules magique ensuite ? Elle se tue elle et tous ceux qui fabriquent sa drogue pour une misère à l’autre bout du monde, mais hey, c’est pas mon cul. Je sais même pas pourquoi je m’attarde sur son cas, je ne reverrai plus jamais ses fesses d’ici quelques heures.
Je me perds entre les ombres et les lumières de son cou, n’arrivant pas assez à faire ressortir son artère. Non, pas son artère. Putain, je sais pas comment ça s’appelle, j’ai pas étudié l’anatomie moi. En italien ç’aurait été un nom mélodieux alors qu’en anglais ça serait juste sorti comme une grosse bouse. Ca m’énerve, je commence à m’impatienter. Je suis pas le genre de gars à passer des heures sur un coup de crayon, j’suis pas le Proust de la peinture. Je dessine et c’est beau, et y’a pas de “moche” dans mon vocabulaire. Mais là je piétine et j’accepte pas ça. Je gomme tout et décide plutôt de dessiner son collier inexistant, parce que je risque de l’oublier sinon. Par dessus les os de sa cage thoracique sont saillants sur le dessin. « Si tu bois pas assez la peau devient sèche, plus aussi extensible, plus aussi brillante. Ca se voit sur les dessins en conséquence. Et si tu manges pas les fruits bio du potager de mamie ta peau n’aura pas une belle couleur. Ca s’voit aussi. » Elle s’attendait sûrement à une réponse sarcastique, à une blague, à une prévision de Nostradamus comme celle sur la mort d’Henri II à son putain de tournoi de chevalerie. Mais non. Pour une fois je suis franc, parce que j’ai simplement pas le temps de penser à autre chose, que je m’obstine à redessiner encore et encore l’ombre entre son deltoïde, son triceps et son visage. La lumière est nulle, ici. C’est la faute de la lumière. « Et si tu manges quelque chose près de Tchernobyl t’as un troisième bras qui pousse, ça risque de pas passer inaperçu sur les toiles. » Ok, je perds pas trop le nord non plus. Ceci dit j’ai déjà vu des couvertures de magazine avec des filles à trois seins et c’était pas pour me déplaire non plus. On parle toujours des risques de troisième bras, de troisième oeil, mais jamais de ceux de troisième sein. C’est dommage de ne parler que des aspects négatifs … même si avec un troisième bras je pourrais faire plein de choses moi, à défaut de mourir deux ans après avoir visité Pripyat but hey, on a rien sans rien. « T’es pas du coin toi. Les australiens sont trop gentils pour oser répondre, avoue tout gamine. Mars, Vénus, Jupiter ? ... Pluton ? » J’me prends pour Nostradamus, j’avoue tout. J’y résiste pas.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyVen 14 Juin 2019 - 14:21




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

C’est surprenant comme situation, mais maintenant que j’ai compris qu’il était juste un peu bizarre et qu’il cherchait plus à passer pour un con qu’il ne l’étais réellement – un vrai con m’aurais déjà foutu une main aux fesses et aurait tout fait pour me mettre mal à l’aise, et je n’ai pas l’impression d’être en danger. Pas un danger imminent en tout cas. « T’es juste tombée sur un bon jour, j’me suis acheté des coco pops ce matin. » Sa dernière phrase confirme mon impression : c’est plus un gamin qu’autre chose et un gamin, je peux gérer ça. Je pourrais peut-être un peu mieux le gérer avec quelques couches de vêtements supplémentaires, mais je n’ai jamais eu une personnalité à me laisser impressionner ou à m’écraser, et le premier malaise passé je redeviens petit à petit moi-même. Surtout que moi mes coco pops, ça fait plusieurs jours que j’en ai pas mangé, donc ça me met un peu à cran. Et bien sûr, je ne parle pas réellement de coco pops de mon côté. A quoi est-ce que je le peintre tourne ? Je me pose brièvement la question, parce qu’il a quand même l’air défoncé. Et difficile de concevoir que ce soit juste le résultat d’une personnalité un peu hors norme. C’est soit la drogue, soit il a été bercé un peu trop près du mur lorsqu’il était nourrisson.

« Pourquoi tu te sens obligée de te justifier comme ça princesse ? J’ai pas de bague cachée dans la poche de mon jean. » J’esquisse un sourire bien inutile, puisqu’il ne regarde toujours pas mon visage, mais au final je m’en fou. La vérité c’est qu’on sent déjà chez moi les prémices de celle que je deviendrai plus tard : j’aime être vue, j’aime être regardée et attirer l’attention. J’ai plus peur de devenir transparente que de finir au fond d’un fossé, mais c’est ce que je deviens dans cette ville, transparente. Ici je ne le suis pas. Ici, Auden ne me regarde pas dans les yeux mais me regarde toute entière, et d’une certaine façon, bien si je tremble, même si le stress me tord le ventre et même si j’évite de baisser mes yeux vers le bas de mon corps pour oublier que je suis complètement nue, ça me plait. « Princesse, on progresse. J’étais sûre que tu me trouverais irrésistible. » Je suis plus insolente que séductrice pour le coup, parce que j’ai conscience d’avoir été plus désirable. J’ai consciente d’être le reflet de ce que j’ai pu être, d’avoir un corps d’enfant et de ne devoir le charme qu’il me reste qu’à ma personnalité. Ma la tentation était bien trop forte. Comme lui, je n’aime pas qu’on me prive d’avoir le dernier mot.

Lorsqu’il m’interroge sur ma consommation ses mots me heurtent violemment, parce que je ne m’y attends pas, et il me faut quelques secondes pour reconstruire le mur d’insolence et de dérision que je dresse devant moi. J’y arrive, difficilement mais j’y arrive. Parce que je réalise que je peux lui raconter à peu près ce que je veux, puisqu’il aura oublié jusqu’à mon prénom le lendemain. Je ne serai plus qu’une peinture, le titre d’une toile, et ça me va. Parce que de cette façon, je serai peut-être un peu moins transparente. « Ca m’apprend qu’au moins t’as pas un Alzheimer précoce, ce qu’est une bonne chose sûrement. » Je lève un sourcil. Je pense qu’il voulait dire Parkinson le génie. J’ai pas fait médecine et je n’ai pas de doctorat en pathologies, mais la mère d’un type de ma bande avait ça, et elle tremblait foutrement plus que moi. Mais parce que je ne suis pas sûre de moi et que j’ai pas envie de passer pour une idiote, je ne relève pas. Mais c’est pas tant un génie que ça, donc. « Si tu bois pas assez la peau devient sèche, plus aussi extensible, plus aussi brillante. Ça se voit sur les dessins en conséquence. Et si tu manges pas les fruits bio du potager de mamie ta peau n’aura pas une belle couleur. Ça s’voit aussi. » Il parait presque pédagogue, dès qu’il me parle de peinture. Je l’ai déjà remarqué plus tôt lorsqu’il parlait des toiles inachevées, et je m’en rends compte à nouveau maintenant. « Et si tu manges quelque chose près de Tchernobyl t’as un troisième bras qui pousse, ça risque de pas passer inaperçu sur les toiles. » Ce coup-ci je laisse échapper un rire, un vrai. Parce que je ne m’y attendais pas, parce que j’étais presque en train de penser qu’il était capable d’être un peu sérieux, parfois. « T’es jamais sérieux ? » Et l’observant se concentrer, gommer et reprendre les traits qu’il vient de dessiner, je me reprends rapidement. « Si, t’es sérieux quand tu dessines. T’as l’air grave comme si t’en écrivais une justement, de nécrologie. Qu’est ce qui te plait tant dans le fait de rester assis pendant des heures à fixer un bout de papier inanimé ? » Je pourrais penser que ce sont les modèles, ses modèles qui le captivent. Mais non, il m’a déjà donné l’impression de n’avoir pas grand-chose à faire des autres individus qui foulent cette terre. De leur accorder beaucoup moins de crédit qu’il en donne à cette feuille blanche. Non, je suis persuadée que c’est le dessin en lui-même, plus que l’original qui l’anime. Quand j’aurais passé la porte, il ne repensera plus jamais à moi, à cette gamine tremblante sur son sofa. Par contre le dessin l’habiteras. Ouais, c’est l’impression qu’il donne en fait, d’être habité. Possédé presque.

Il me pose à nouveau une question, et me surprends. Parce qu’il reproché plus tôt de pas l’ouvrir, et donne l’impression d’en avoir rien à faire de qui je suis et d’où je viens. Mais si je compte bien, la drogue et ça, ça fait deux questions. Peut-être qu’il est plus perméable à autrui qu’il ne le laisse paraître ? « T’es pas du coin toi. Les australiens sont trop gentils pour oser répondre, avoue tout gamine. Mars, Vénus, Jupiter ? ... Pluton ? » Je laisse à nouveau échapper un vrai sourire et un rire discret, essayant autant que je peux de ne pas trop bouger pour autant. Parce qu’il serait capable de me le reprocher. « Tatooine. » Quoi, c’est pas parce que j’ai jamais eu envie de regarder un paquebot couler sur grand écran pendant deux heures que ma culture cinématographique frôle les pâquerettes. J’avais pas la tété, mais j’avais un frère, qui avait des potes. Et Star Wars c’était un peu leur religion. Jeune adolescente, j’avais vite compris que pour qu’un mec regarde une gamine comme moi, il fallait s’intéresser à son monde. Ou en tout cas en donner l’illusion. « Non, je suis bel et bien australienne. Je viens d’un bled merdique dont je te donnerai pas le nom parce que tu ne le connaitrais pas, mais j’ai rien d’exotique. » J’aurais aimé être spéciale. Française, Italienne, Américaine ou Brésilienne. Mais c’est pas le cas. Tant pis, j’ai clairement appris à me démarquer autrement. « Toi par contre y’a pas besoin d’avoir un doctorat pour voir que t’es pas d’ici. » Ce n’est même pas vraiment une question en fait, plus une affirmation. S’il veut me dire d’où il est, très bien, sinon, ça ne changera pas ma vie. « Tu me dessines comment ? » Poussée par la curiosité, je n’ai pas pu m’êmpêcher. « Je veux dire, ça va être quoi ta toile ? » Je précise, parce qu’il serait capable de me répondre "avec un crayon".






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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyVen 14 Juin 2019 - 20:04



Draw me like one of your french girls


C’est peut être dommage finalement que je lui ai promis de ne plus jamais revoir ses fesses de sa vie, parce que maintenant qu’elle s’est habituée au fait d’être à poil dans mon canapé elle a beaucoup gagné en répartie. Et c’est cool la répartie, ça rend ma tâche d’emmerder le monde un peu plus ardue. Si tout était facile et donné, ça ne serait clairement pas drôle et ma vie bien ennuyante. La gamine s’avère être plus résistante que ce que j’aurais cru. « Princesse, on progresse. J’étais sûre que tu me trouverais irrésistible. » Well, nice, bien envoyé. J’aurais pu la trouver irrésistible avec dix kilos de plus, mais cela ne reste qu’une hypothèse. Pour le moment elle n’est qu’une modèle qui parle un peu trop mais que je ne n’ai miraculeusement pas encore envie de balancer par la fenêtre. Princesse, c’est clairement le mieux qu’elle pourra recevoir de ma part et encore il faut prendre en compte la voix mielleuse et fausse. Entre nous je préfère encore l'appeler “gamine” et je m’en tiendrai à ça, de peur que ses chevilles implosant sur mon canapé. Ca ferait beaucoup de sang et de lambeaux de peau à nettoyer, et par dessus tout ça serait clairement dégueulasse. « Autant qu’un rat dans une animalerie, gamine. » Au moins un rat j’aurais pu le donner à manger à mon serpent inexistant. Si je donne gamine à manger à un serpent on va me faire passer pour un hors la loi.
Finalement gamine rigole à mes deux blagues et demi, et ça flatte clairement mon ego. Voilà enfin quelqu’un qui comprend mon humour et qui l’estime à sa juste valeur (c’est à dire à une valeur très élevée). Peut être que je pourrais la dessiner un autre jour, genre si elle se fait de nouveaux tatouages ça serait intéressant de les immortaliser. Pour l’art. Comme ces films qui utilisaient les mêmes acteurs de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, ça serait un peu la même chose. Même si je perds patience sur une infime partie de son corps, elle me fait légèrement sourire avec son « T’es jamais sérieux ? ». Ginny lui répondrait que non, elle lèverait les yeux au ciel et se lancerait dans un réquisitoire contre moi. Quelque chose me dit que ça n’ira pas en s’améliorant. « Pour quoi faire ? » Être un adulte triste, pessimiste, tout sauf drôle, ça ne m’intéresse pas. Être un adulte tout court ne m’intéresse pas, c’est sûrement pour ça que je ne me prends jamais au sérieux ni moi ni les autres. Je passe mon tour, et c’est ce qu’elle attend sûrement. Elle pose la question alors qu’elle en connaît déjà la réponse. La seule chose qu’un gagne au change c’est que j’arrête de faire la gueule pour cette histoire d’ombre et commence même à sourire. Un peu. Parce que, hey. « Si, t’es sérieux quand tu dessines » Ma main s’immobilise quelques secondes sur le papier. Elle m’étonne, elle est peut être pas si bête qu’il n’y paraît. J’avoue que je panique une demie seconde avant de me rendre compte que y’a pas de quoi paniquer, elle sait pas encore que je suis le meilleur amant d’Australie (et d’Italie). « Qu’est ce qui te plait tant dans le fait de rester assis pendant des heures à fixer un bout de papier inanimé ? » Ok cette fois je peux pas m’en empêcher, mes yeux rencontrent les siens. Pour ma défense, je suis en train de dessiner le contour de son visage alors cela semblait inévitable. On me pose souvent cette question, mais de manière plus neutre. Ca se résume généralement à “pourquoi avoir choisi ce métier ?” et pas au “pourquoi tu fais cette merde ?” de Raelyn. Oh wow, j’ai retenu son prénom finalement. Je repose le calepin sur mes genoux et me redresse, fait tourner mon poignet pour que le sang circule complètement à nouveau. « Je le fixe pas, ce bout de papier. Je lui donne vie. Je lui donne la vie que j’ai envie qu’il ait, et lui au moins ne m’emmerde pas avec ses questions. » La réponse avait plus de gueule dans ma tête. Je pourrais parler de mon métier pendant des heures mais je doute que ce soit ce qu’elle ait envie d’entendre. Même si je me fous de son avis, même si j’ai pas envie d’y raconter toute ma vie non plus. Je réponds parce qu’elle m’intrigue, et qu’elle a un je ne sais quoi qui me trigger. J’ai pas d’autres excuses en réalité, mais ça elle le sait pas.
Je reprends finalement le dessin de la main gauche ce qui m’évitera de faire baver le corps qui commence déjà à se reconnaître. Je suis teubé, j’aurais pu y penser avant d’avoir fait 75% de son visage putain. « Tatooine. » Titanic 0 - Star Wars 1. Ca se joue, elle remonte un peu dans mon estime. Même si je me voyais pas lui demander de refaire la pause de Chewbacca. Pendant un instant je me demande comment cela se fait qu’elle connaisse pas le premier film mais toute la saga oui, puis je me souviens que j’en ai rien à foutre. Maintenant je suis juste déçu qu’elle soit australienne parce que ça prouve bien que je suis nul à chier en Nostradamus, et qu’elle n’a finalement pas tant de secrets que ça. Par contre je me rend compte que j’ai dit Alzheimer au lieu de Parkinson et que je suis un abruti fini reconnaissant qu’elle ait pas noté ma gourde monumentale. « Toi par contre y’a pas besoin d’avoir un doctorat pour voir que t’es pas d’ici. » « Tu te lances même pas dans des pronostics ? Je te pensais plus aventureuse, et mon accent plus évident aussi. » Si mon accent n’est pas si prononcé que ça, je serai le premier à ne pas m’en plaindre ceci dit, je suis pas un chauvain portant l’Italie dans mon coeur. Je suis même pas certain d’en connaître l’hymne national par coeur, et encore moins celui de l’Australie ceci dit. Bon, en vrai, j’en ai rien à foutre des hymnes nationaux. « Pour le moment t’es juste au stade dessin, voit pas trop les choses en grand, tout le monde termine pas sur une toile. » Elle si, elle le sera, je le sais déjà. Normalement j’attends quelques jours avant de me décider mais ma décision est déjà prise depuis plusieurs minutes. Depuis que j’ai commencé ses côtes. « Je vais creuser tes traits, assombrir le décor. Et y’aura sûrement un peu de poudre qui va traîner. Tu paraîtras plus jeune, aussi. Le seul but c’est de mettre les gens mal à l’aise. Je vais allonger un peu ton tatouage, là où il est il ne ressort pas assez. » On dirait vraiment des manipulations digne de photoshop mais elle sera aisément reconnaissable sur le dessin. « T’as aussi gagné un collier, mais vu que t’as pas vu Titanic tu comprendrais pas gamine. »











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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyVen 14 Juin 2019 - 21:20




Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

Je jurerais qu’il se décoince, ou plutôt se détends le peintre. Parce que coincé, il ne l’est pas, difficile d’imaginer quelqu’un de plus étrangement envahissant au contraire. Il se déride en tout cas, et je devine que je suis sur la bonne voie. La plupart des jeunes filles de mon âge serait certainement à la fois outrées, terrorisées, mal à l’aise et profondément insultées par les remarques du jeune homme, mais ce n’est pas mon cas. Bon allez, je ne suis qu’une menteuse, mal à l’aise je le suis et le resterai très certainement jusqu’à que j’ai passé la porte, regagné les pièces miteuses que j’appelle appartement et pris une douche. Pour le reste, j’ai toujours préférés les gens qui n’ont pas peur de scandaliser, les gens qui envoient ce genre de tacle plutôt que ceux qui vous brosse dans le sens du poil. Avec lui, pas de crime de lèse-majesté.  « Autant qu’un rat dans une animalerie, gamine. » Sur le coup, j’encaisse. Ce type que je viens de rencontrer est le premier à oser me faire remarquer mon apparence décharnée, que je préfère ignorer plutôt qu’affronter la vérité en face. Mais encore une fois, dans quelques heures je serai de retour chez moi, dans mes 15 mètres carrés sans place pour un miroir. Et surtout, j’aurais ma dose. Rien que l’idée me fait tenir. J’ai envie de m’évader, de planer et de me retourner complètement la tête. Après plusieurs jours de sobriété, je sais que j’aurais du mal à me rationner. « Raelyn c’est si compliqué que ça ? » Pourquoi je lui pose la question ? Après tout je m’en fous, il peut m’appeler gamine, princesse ou me siffler, ça ne changera pas ma vie. Et j’aime bien en plus, ce surnom. Les premières semaines j’ai eu du mal à m’y faire à se prénom, à me retourner lorsqu’on m’interpelait, plus habituée à entendre les gens m’appeler Rachel, mon horrible prénom composé ne sortant que de la bouche de ma mère.  

J’attire son attention en tout cas au peintre, quand je m’essaye au jeu de l’analyse. J’ai toujours adoré ça, deviner ce qui anime un individu, mais à Charleville le terrain de jeu est vite devenu assez limité, chacun sachant tout sur son voisin. A Brisbane, je pourrais passer une semaine sans croiser la même tête, et je dois bien l’admettre la sensation est grisante. « Pour quoi faire ? » Je laisse échapper un sourire, sans chercher à dissimuler que la réponse me plait. Je ne suis pas une insouciante, mais j’aime l’idée d’être libre de faire ce qu’on veut de sa vie, même parler de coco pops et de Tchernobyl à quelques minutes d’intervalles.

Ses yeux croisent les miens. J’ai gagné. Ok on avait rien défini, mais je pense qu’il connaissait les règles aussi bien que moi, après tout c’est lui qui a commencé. Un sourire satisfait étire mes lèvres lorsqu’il me réponds. « Je le fixe pas, ce bout de papier. Je lui donne vie. Je lui donne la vie que j’ai envie qu’il ait, et lui au moins ne m’emmerde pas avec ses questions. » Je pense pas que je l’emmerde. En fait, je pense que je l’amuse, mais qu’il ne l’avouerait pour rien au monde. « Qu’est-ce qu’ils t’ont fait les gens pour t’horripiler autant ? » La réponse m’intéresse. Est-ce qu’on nait antisocial où est-ce qu’on le devient ? « Cela dit, je pense que c’est des conneries tout ça. Je pense pas que je t’horripile. » Je m’aventure, je prends un risque, mais je ne pense pas réellement me tromper. Je ne dirais pas qu’il m’apprécie, mais je ne pense pas non plus que mes questions l’ennuient à ce point. Il ne m’a pas l’air d’être étouffé par la politesse : si je l’emmerdais, il me le dirait clairement. « Tu te lances même pas dans des pronostics ? Je te pensais plus aventureuse, et mon accent plus évident aussi. » Je serais pour l’instant encore bien incapable de deviner l’origine de quelqu’un en me basant sur son accent. Les étrangers et les visiteurs ne courent pas les routes là d’où je viens, et je ne suis pas à Brisbane depuis assez longtemps pour arriver à maîtriser la chose. Surtout pas en bossant dans un bar pourri, où les touristes sont assez rares. « J’ai vu les mêmes 500 pauvres têtes pendant 18 ans, et je me suis barrée y’a six mois, je suis pas encore rodée à l’exercice. » J’aurais aimé pour le coup, être exotique et venir d’un autre continent. Parce que je suis intimement persuadée qu’il n’existe de toute façon pas d’endroit plus chiant que la ville dans laquelle j’ai grandie sur cette planète. « T’as peut être juste pas rencontré les bonnes australiennes. » Pour le coup l’objectif est plus d’être insolente que provocante, mais je me rends compte après coup que ça pourrait presque passer pour de la drague. Alors que bon, loin de moi cette idée. J’ai assez de problèmes comme ça.
 
Je ne sais pas pourquoi son dessin m’intéresse. Personne en m’a jamais autant regardée que lui, et au fond j’aimerais bien savoir à quoi je vais ressembler. Est-ce qu’on me reconnaitra ? Il n’aime que les peintures qui dénoncent, qui sont provocantes, il me l’a dit. Comment vais-je l’être, provocante ? « Pour le moment t’es juste au stade dessin, voit pas trop les choses en grand, tout le monde termine pas sur une toile. » Je sais que si. Je suis assez orgueilleuse déjà mon âge pour savoir que je ne suis pas comme les autres, et sans prétendre le connaître j’ai assez cerné le personnage pour savoir qu’il a vu quelque chose en moi. Ou plutôt en ma transposition sur sa feuille blanche. « Je vais creuser tes traits, assombrir le décor. Et y’aura sûrement un peu de poudre qui va traîner. Tu paraîtras plus jeune, aussi. Le seul but c’est de mettre les gens mal à l’aise. Je vais allonger un peu ton tatouage, là où il est il ne ressort pas assez. » Il prend le temps de m’expliquer, il parle de son art, et c’est amusant comme à chaque fois qu’il le fait son attitude change ? Est-ce que c’est comme ça dès qu’il dessine ? Est-ce qu’il est aujourd’hui particulièrement inspiré ? « T’as aussi gagné un collier, mais vu que t’as pas vu Titanic tu comprendrais pas gamine. » Et il redevient égal à lui-même. Je n’ai jamais connu d’artiste, pourtant j’ai pas l’impression qu’il travaille sur un croquis. Il est métamorphosé quand son crayon touche le papier. Et puisque je n’ai que ça à faire de l’observer, je ne m’en prive pas. « Et moi qui espérais une plus grosse paire de seins. » A ce niveau-là on peut pas dire que je fais partie des plus gâtées par la nature. Surtout avec le poids que j’ai perdu. Mais c’est bien un trait d’humour, parce que j’ai compris le principe, ce qu’il cherche à faire.  « Moi je vais terminer sur une toile. » Je pourrais paraître prétentieuse, mais je suis surtout persuadée d’avoir raison. J’ai plus envie de vérifier ma théorie que de me mettre en avant. « Parce que je vais les mettre putain de mal à l’aise. » Surtout si j’ai l’air d’avoir quelques années de moins. Sans trop savoir comment et pourquoi j’ai envie de me prêter au jeu, et je lui offre le regard le plus lascif dont je sois capable. « Je regrette presque de jamais pouvoir le résultat final. » Par curiosité j’aurais bien aimé savoir à quoi la toile ressemblerait, une fois terminée. Mais je l’ai déjà dit, à peine sortie d’ici je retournerai à ma vie, et plus rien n’aura d’importance que de trouver de quoi m’offrir mon prochain fix.





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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23413 POINTS : 620

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)ginny #114james #18gabrielledamon #15


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyVen 14 Juin 2019 - 22:40



Draw me like one of your french girls


Non vraiment, elle ne s’arrête pas de parler. Parfois j’oublie que ça m’énerve et je parle avec elle, mais oh mon Auden elle parle beaucoup trop comme nana. Le problème c’est qu’elle est une gamine, pour de vrai, et que moi j’en suis un pour la vie. Entre gamins, aucun ne semble vouloir laisser le dernier mot à l’autre, quitte à conclure sur un “prout”. « Raelyn c’est si compliqué que ça ? » J’en suis pas encore à dire prout, il me reste de la répartie et une once de patience, je gagnerai cette bataille ci il n’y a aucun doute à avoir dessus. « Ah c’était donc Raelyn ton nom ? Tu vois, j’avais déjà oublié. » Ou en tout cas, j’avais des doutes sur la fin, parce que ces lettres ne sont pas supposées être dans cet ordre là pour un prénom. Elle aurait pu s’appeler Rachel à la limite, là j’aurais sans doute retenu plus facilement. Et avec un prénom comme celui ci j’imagine même pas le nom de famille dont sa famille est affublé depuis des générations. « Je trouve que “gamine” ça a plus de charme. » Et ça sera le titre de la peinture, c’est certain. Je n’ai même pas besoin de réfléchir, c’est instinctif. Ca doit être le titre de la peinture. En lettres minuscules, écrit aussi petit que possible, presque qu’invisible. gamine. « Qu’est-ce qu’ils t’ont fait les gens pour t’horripiler autant ? » Je recommence à sourire comme un débile parce qu’elle pense réellement qu’il y a des excuses à un tel comportement, à tant d’arrogance compilée dans un seul être humain. Oh, gamine, si pleine d’espoir et de belles pensées. « Ils respirent trop fort. Mangent la bouche ouverte. Ne se lavent jamais avant de prendre les transports en commun. » La liste est longue, je pourrais continuer pendant des années telle ma haine du monde est forte. Ils roulent comme des cons (bon, surtout en Italie), mettent des ananas sur leur pizza, n’avancent pas sur le côté droit des escalateurs, pensent que le 9/11 est un complot des illuminatis, n’ont aucune idée de ce que représente la cité de Petra d’un point de vue artistique, croient en tous les Dieux du monde, pensent que Da Vinci n’a fait que des peintures dans sa vie, … Non vraiment, je ne fais pas croire que je suis misanthrope parce que ça fait cool, je le suis, réellement. J’pense pas que Raefesses soit la Alceste de l’histoire ceci dit. « Quand on est gamin on décide de si oui ou non on va aimer bouffer du poivron, j’ai décidé que j’allais détester les gens. » Ce fût certainement la meilleure décision de ma vie. Pas d’amour, pas d’attache, pas d’emmerde. Ceux qui ont essayé avec moi sont aujourd’hui en prison car il se pourrait bien que je les ai balancés. Vous voyez, les relations humains, c’est mal. « Cela dit, je pense que c’est des conneries tout ça. Je pense pas que je t’horripile. » Peut être, peut être pas. Qui sait ? « J’ai jamais dit que tu m’horripilais. » Ladies and gentlemen, retenez ce moment, ça ressemble beaucoup à un compliment quand même ce que je viens de dire. « J’ai vu les mêmes 500 pauvres têtes pendant 18 ans, et je me suis barrée y’a six mois, je suis pas encore rodée à l’exercice. » « Oui enfin raconte pas ta vie non plus. » Oh Auden, you mean. Mais entre nous il faut se dire que connaître la vie de son petit village perdu au milieu du désert, j’en ai strictement rien à foutre. Y’a pas d’histoire passionnante, et tout ce qui n’est pas passionnant m’ennuie assez rapidement. Sa vie n’y fait pas exception. Je suis juste déçue qu’elle ne sache pas que je suis italien, parce que ça fait toujours son petit effet sur le reste du monde. Je déteste mon pays, certes, mais la pizza coule dans mes veines et ça j’y peux rien. « Je t’aurais jamais choisi pour être ma partenaire au Time’s up. » A nous deux si on avait perdu je n’ose même pas imaginer le scandale politique que ça aurait créé. Avec un boulot comme elle incapable de deviner Italie ou Titanic, on aurait sacrément perdu. « T’as peut être juste pas rencontré les bonnes australiennes. » Je réponds pas à ça, me contentant de lever un sourcil. En fait, j’ai bien envie d’y répondre, de lui demander si elle a le numéro d’australiens plutôt. Mais je me ravise. Ou peut être que je lui demanderai plus tard. Je sais pas encore, j’ai repris le dessin avec ma main gauche pour venir déposer ses cheveux un à un sur le papier. Oh et puis merde, j’arrive pas à y résister. Juste pour qu’elle se sente conne l’espace d’un instant, juste pour qu’elle puisse me juger, juste pour que son esprit bouillonne à cause de quelques mots. Je suis con, je peux pas résister à dire ce genre de choses. « Si t’as plutôt des bons australiens à me présenter je suis pas contre. » J’allais commencer à donner mes critères mais je pense pas que je gagnerai aucun numéro ce soir de toute façon. « Et moi qui espérais une plus grosse paire de seins. » Et moi qui rigole. Ca pense qu’à ça les filles, peut être même plus que les garçons je dirai. Une lubie des temps modernes, alors que moi je jubile lorsque je dessine ses seins tremblants. « Eh je suis pas le Père Noël, du calme. » Plutôt le Père Fouettard à choisir, celui avec qui mes parents essayaient de me terroriser alors que ça me passait dix kilomètres au dessus de la tête. Savannah avait toujours les meilleurs cadeaux de toute façon.
« Moi je vais terminer sur une toile. Parce que je vais les mettre putain de mal à l’aise. » Rien que pour ces phrases là je serai tenter de l’épouser sur le champ. Elle a du cran, elle sait ce qu’elle veut, elle se laisse pas démonter. Ca c’est ma gamine des rues ça. « Tu vas les mettre putain de mal à l’aise, c’est vrai. » J’esquive sans discrétion sa première affirmation. Maintenant qu’elle se doute de la vérité, il n’y a pas besoin de revenir sur le sujet. « Je croyais que l’art ne t’interessait pas de toute façon ? » Mais je sais bien pourquoi elle veut voir cette oeuvre. L’ego.











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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(05) abrahamspencer #13amos #96danaë #1 › cecilia #1

(ua) amelyn UA #12amelyn UA #13zombie amelyn #2

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] 666 - RAELYN&AUDEN ► Draw me like one of your french girls [Throwback] EmptyMar 18 Juin 2019 - 14:43



Draw me like one of your french girls
Octobre 2005

« Ah c’était donc Raelyn ton nom ? Tu vois, j’avais déjà oublié. Je trouve que “gamine” ça a plus de charme. » Décidant que je ne gagnerais pas une bataille pour déterminer qui était le plus buté et stupide de nous deux, je me contente de lever les yeux au ciel en poussant un soupir ostentatoire. J’ai presque envie de lui demander ce que ça fait d’être moins mature qu’une gamine justement de dix-huit ans, mais je me retiens en me rappelant que nous ne sommes ni proches ni amis, que nous nous sommes rencontrés il y a quelques dizaines de minutes à peine et qu’au final si je crois avoir réussi à le cerner, je ne suis pas à l’abris de tomber sur un lunatique ou pire un schizophrène. Gamine ce sera donc, et finalement je me suis habituée au surnom presque – j’ai bien dit presque – affectueux dont il m’a affublée. Être considérée comme une gosse au final je m’en fiche, tant que la gosse en question il la paye et la laisse partir sans tenter quoi que ce soit d’un peu trop étrange ou déplacé. Je crois que dans d’autres circonstances coucher avec lui ne m’aurait pas dérangée, mais je suis bien trop mal à l’aise pour trouver un aspect sensuel à la situation, et surtout j’aurais trop l’impression d’être payée pour le faire. Et abandonner le peu de dignité qu’il me reste en vendant mon corps est quelque chose que je me répugne à faire. Pour l’instant en tout cas, et je tente de repousser la voix au fond de ma tête qui me demande ce que je ferai, lorsque le manque deviendra bien trop fort.

Lorsque je demande à mon nouvel ami misanthrope ce qui le pousse à afficher un tel mépris pour son prochain, j’ai le droit à un nouveau sourire. « Ils respirent trop fort. Mangent la bouche ouverte. Ne se lavent jamais avant de prendre les transports en commun. Quand on est gamin on décide de si oui ou non on va aimer bouffer du poivron, j’ai décidé que j’allais détester les gens. » A mon tour de ne pas parvenir à réprimer un sourire amusé. Je ne suis pas comme lui, je ne pense pas en tout cas. Je ne respecte ni n’éprouve pas d’affection pour la plupart des individus qui croisent ma route, mais j’ai toujours eu un véritable goût pour les interactions humaines. Plus pour le plaisir de la joute verbale que parce que j’apprécie leur véritable présence cela dit. Quoi qu’il en soit, je pense que j’aime bien ce type. Il sait qui il est, il n’a pas peur de le montrer, et se fiche de choquer. Il aime ça même. Et avec mon propre manque d’empathie, impossible de ne pas être attirée par ce genre de personnalités. « J’ai jamais dit que tu m’horripilais. » Il semble d’ailleurs partager mon opinion, même si – et je me reconnais encore une fois en son comportement – ça lui arracherait la langue de le dire. « Et qu’est-ce que j’ai fait pour mériter de faire exception ? » La réponse je pense que je la connais. Parce que lui et moi on se ressemble au final. Parce que ce que les gens pensent nous n’en avons que faire. Parce que, d’une façon bien différente de lui, si j’aime attirer l’attention et le regard, je me fiche de choquer. Je veux qu’on me voit, je veux que l’on ait une opinion me concernant, provoquer des discussions. Je me fiche que l’on parle de moi en positif où en négatif par contre. « Oui enfin raconte pas ta vie non plus. » Il a posé une question et je n’ai fait qu’y répondre, cependant je ne me formalise pas. Il vient déjà d’admettre que ma présence ne lui donne pas d’urticaire, et je suis consciente de l’effort que ça a dû lui demander. Lorsqu’il fait une remarque sur un jeu que je ne connais pas, je ne relève encore une fois pas forcément, bien consciente de posséder un certain nombre de lacunes. Si ça peut le rassurer, je n’ai jamais réellement été choisie comme partenaire d’autre chose que de shoot ou de baise. Pas depuis que j’ai passé l’âge de m’intéresser aux Barbies, ce qui, dans mon cas, est venu assez tôt. « Si t’as plutôt des bons australiens à me présenter je suis pas contre. » Un sourire amusé se dessine sur mon visage. Je ne sais pas s’il est réellement plus attiré par les hommes que par les demoiselles ou s’il s’agit là encore une fois de provocation pure et simple, mais à vrai dire je m’en fou. J’ai vécu dans une atmosphère où le jugement des biens pensants était étouffant, alors de mon côté le genre qui fait basculer son cœur, je m’en fiche. Je suis bien plus conventionnelle à ce niveau, mais s’il y a bien un défaut dont je suis totalement dépourvue, c’est l’intolérance. Je ne peux pas tous les collectionner en même temps. Par contre, je ne peux m’empêcher de faire de l’esprit, comme l’insupportable gamine que je suis. « Je comprends mieux pourquoi tu me trouves pas irrésistible maintenant. Mais je suis désolée, j’en ai jamais rencontré un bon à présenter ses parents. Même si tu m’as pas l’air d’être à la recherche d’un genre idéal pour ta génitrice. » Par contre si les gros lourds – du type plaie de l’humanité – sont sa came, je peux lui donner l’adresser du bar où je bosse.

Je me demande un instant quelle réaction il attendait de ma part. Je m’en fous, en fait. Lorsqu’il me parle de sa vision de la toile, je crois que bizarrement, ça me plait. Maintenant qu’on a exclu l’idée que mon nom figure sur l’œuvre, être dessinée comme une enfant maigre et accro à cette merde qu’est la cocaïne, faisant ressentir à tous les pervers du monde des sentiments contradictoires lorsque leurs yeux se poseront sur mon corps, ça me déplait moins que l’idée d’être l’héroïne d’une œuvre banale et qui ne retiendra pas l’attention. « Eh je suis pas le Père Noël, du calme. » Si c’était le père noël, c’est clairement pas une paire de seins flambants neufs que je lui aurais demandées. Je pense que mes tremblements laissent peu de doute sur le sujet. Les quelques reniflements que je n’arrive pas à retenir également. Mais je mets tout mon cœur au travail, lui envoyant le regard le plus provocateur possible, pour le dessin évidement. On a de toute façon exclu le fait qu’il puisse être intéressé par une gamine en passe de devenir une femme. « Tu vas les mettre putain de mal à l’aise, c’est vrai. » Dommage que je ne sois pas là pour observer leurs réactions en fait. « Je croyais que l’art ne t’intéressait pas de toute façon ? » Et c’est toujours le cas. Je me fiche bien de l’ensemble de son œuvre. « C’est toujours le cas. » Je fais une pause, cherchant mes mots avant de continuer. « Mais j’aime être vue. J’ai toujours aimé ça. Et je me fous de ce que je peux bien provoquer comme réaction. » Encore une pause, avant d’ajouter. « Je sais bien que je fais peine à voir. » Parce que j’ai pas toujours été comme ça. Parce que je me souviens d’une époque pas si lointaine où j’étais prête à tout plaquer pour rêver à une vie excitante. « Si t’étais le père Noël ou le génie de la lampe, c’est clairement pas ça que je t’aurais demandé. » Je sais même pas pourquoi je lui dis ça à vrai dire. « Je suis à sec depuis cinq jours. T’imagines même pas à quel point j’ai besoin de cet argent. » Ou peut être que si. Il ne lui a pas fallu longtemps pour deviner ce qui se cachait derrière mes tremblements. Pourquoi est-ce que je lui parle de tout ça ? Certainement parce que malgré mes grands airs, je suis encore une gamine, il a raison, et une gamine assez fragile. Même si fais de mon mieux pour donner l’illusion d’être inébranlable.




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