you showed me colors you know i can't see with anyone else (rubis #4)
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Ruben Hartfield
la main de midas
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : loft au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). il a plus souvent dormi sur le canapé de chez son frère ces derniers mois plutôt que dans son propre lit. POSTS : 3276 POINTS : 2200
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
Il avait à peine terminé de remplir les deux verres de vin lorsque la sonnette de l’appartement retenti. Finissant ce qu’il était en train de faire, il ne releva le regard vers la porte qu’après, avec donc peut-être une seconde ou deux de décalage. Reposant la bouteille sur la table, il attrapa les deux fonds de verre remplis d’une main, avant de se diriger vers l’entrée du logement. Il avait fait des efforts pour une fois, Ruben; il était même passé récupérer au pressing l’une de ses chemises préférées, celle qui avait une teinte légèrement verdâtre et qui laissait ressortir davantage ses yeux. Il s’était rasé de près, aussi, ce qu’il n’avait pas fait depuis plusieurs semaines - se contentant la plupart du temps de laisser une fausse barbe de trois jours en place, n’ayant pas le temps de maintenir un rasage de qualité avec les horaires qu’il enchainait jour après jour; et puis il lui avait été dit que cette dite-barbe le vieillissait quelque-peu, alors il n’avait pas hésité trop longtemps avant d’adopter ce style au quotidien. Dans le four ensuite se trouvait un diner qu’il espérait ne pas être raté. Il ne s’était mis aux fourneaux depuis bien longtemps, et malgré des capacités déjà existantes pour cuisiner, il savait que c’était comme les chirurgies: sans pratique, ces dernières pouvaient rapidement ne plus exister. Mais l’odeur qui s’était propagée dans l’appartement promettait, donnait même l’eau à la bouche. Il me manquait donc plus que l’invitée de la soirée pour que le tableau dressé se rapproche de ce qu’il se devait d’être. Parcourant en quelques enjambées la distance le séparant de la porte, ce fut sans même regarder dans le judas que Ben ouvrit cette dernière, un petit sourire en coin coincé sur ses lèvres. « Mademoiselle. » A peine avait-elle fait un pas dans sa direction que Ruben tendait le verre de vin qu’il avait servi pour Mavis.
Posons un contexte pour comprendre la situation. Non, Ruben n’était pas à l’intérieur de son propre appartement à attendre que sa fiancée rentre du travail, ce serait trop parfait pour être vrai. Non, ce n’était pas non plus pour cette dernière qu’il avait fait des efforts, dressé une table digne de ce nom et réservé sa seule soirée disponible de la semaine. Il aurait pu, en réalité, cela aurait été dans ses cordes - mais simplement, ce n’était pas en direction de cette finalité là qu’il avait décidé de dédier du temps aujourd’hui. « Je t’en prie, entre, fais comme chez toi. » Il se décala quelque peu afin de laisser la jeune femme l’espace pour entrer dans l’appartement de Rhett. Car oui, si ce n’était pas pour Nina qu’il avait fait tous ces efforts mais pour une autre personne, il n’avait pu les fournir au sein de son propre appartement; il avait donc sans vergogne investi, un peu plus que d’ordinaire, le lieu de vie de son grand frère. De toutes façons, ce dernier n’avait pas son mot à dire et il n’en saurait jamais rien, puisqu’il était à l’autre bout du monde en train de travailler sur son addiction. C’était Ruben lui-même qui lui avait décroché la place, il ne se trompait donc en rien sur la disponibilité de l’endroit où ils se trouvaient présentement. De sa main désormais libre, il récupéra la veste et le sac à main de la jeune femme, qu’il accrocha au portant de l’entrée. Ben savait être galant, et si d’ordinaire ce n’était pas le type de comportement qu’il réservait pour Mavis, ce soir il pouvait se permettre de mettre un peu plus de formes et d’attention, puisqu’il était sur qu’aucune paire d’yeux indiscrète ne se poserait sur eux. « J’espère que le diner sera aussi bon qu’il prétend l’être, mais très honnêtement ça fait longtemps que j’ai pas cuisiné. » Il glissait ces paroles là presque en toute modestie; si le diner était réellement bon et qu’il pouvait se faire mousser au passage, il ne disait pas non. « Je t’ai servi un verre de vin, mais le bar est bien rempli si tu préfères autre chose. » Ruben connaissait l’appartement comme sa poche désormais, à force de côtoyer de trop près le canapé disposé dans le salon et vers lequel il laissait la jeune femme se diriger. Promis, il avait rangé son lit avant qu’elle n’arrive.
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
ÂGE : 23 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : à l'ère de #metoo être la maîtresse de son enseignant ça craint un peu quand même. yolo comme ils disent MÉTIER : étudiante en cinquième année de médecine, elle est au st-vincent le matin et à la fac l’après-midi. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 439 POINTS : 170
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) TW IRL : naissance prématurée, mort infantile, manipulations d'aiguilles et actes médicaux décrits, relations sexuelles explicites (et sans discussion au préalable: c'est comme dans la vraie vie, un minimum de consentement pour ce genre de rps écrits à quatre mains, merci), racismeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée à 13 ans; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › there is nothing she does better than revengeCODE COULEUR : plum RPs EN COURS :
RUBIS ◦ once upon a time the planets and the fates and all the stars aligned you and i ended up in the same room at the same time and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you checkmate i couldn't lose
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch (scénario libre)
(#) Sujet: Re: you showed me colors you know i can't see with anyone else (rubis #4) Lun 20 Fév - 19:49
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
L’invitation était un peu curieuse, mais pas désagréable à accepter. C’est pourquoi Mavis avait dépassé le stade du soupçon assez rapidement lorsque Ruben lui avait fait l’offre qui l’amenait ici ce soir. Ce qu’elle remarqua en premier en arrivant devant la porte de l’appartement dont elle avait récolté l’adresse par messages interposés, c’est le nom qu’il y avait sur la sonnette et qui lui fit pincer ses lèvres enduites d’un rouge cerise profond, qui donnait à sa blondeur une aura plus harmonieuse encore que le bleu satiné de la robe à fines bretelles qu’elle portait sous son manteau qu’elle déboutonna avant d’actionner la sonnette pour annoncer sa présence. Elle savait que Ruben vivait chez son frère depuis des semaines maintenant, alors la surprise n’était que partielle, mais ça aussi, c’était curieux dans un sens, d’être autorisée à dépasser une barrière comme celle-ci sous le prétexte que Ruben était de bonne humeur pour la convier ailleurs que dans son bureau, où elle le craignait, même s’asseoir sur une chaise n’était pas le genre d’habitude qu’elle avait prise au cours des derniers temps écoulés, trouvant sa place sur le bureau qu’elle avait appris à remettre en ordre à l’angle d’un stylo sur un bloc-notes près. Est-ce qu’elle était nerveuse ? Sans doute plus qu’elle n’oserait l’admettre dans le fond, même si elle savait qu’elle n’avait pas grand-chose à craindre du jeune homme qui lui mangeait dans la main bien plus souvent qu’à son tour. Mais tout de même, ça faisait sauter une ou deux clauses du contrat tacite qu’ils avaient passé tous les deux. Peut-être qu’en acceptant de venir dîner avec lui, ça la rapprocherait de la clause la plus importante pour elle, et pour laquelle elle commençait à doucement s’impatienter ? Son apprentissage ne faisait que prendre de l’ampleur au fur et à mesure de ses examens passés, de ses heures passées à l’hôpital aussi, alors après tout, elle serait en droit de l’exiger, qu’il respecte enfin sa part du marché. Elle n’en savait rien, Mavis, et pendant qu’elle réarrangeait la tenue du bouquet d’amaryllis multicolores qu’elle avait amené avec elle, elle se dit que ce n’était pas si important. Les questions de cet acabit n’ajoutant que du sel à la bouillis d’expectative qu’elle avait refusé d’avaler sitôt qu'il avait été établi qu’elle était devenue la maîtresse du docteur Hartfield, elle ne voulait pas camper sur un sentiment d’anticipation qui la rendrait forcément tributaire d’un peu de déception si elle cherchait à comprendre pourquoi elle était vraiment là.
Ce n’était qu’un dîner, voilà tout. Ses cils battirent lorsque la porte s’ouvrit sur elle, et qu’invitée à entrer sous le geste vaporeux du jeune homme, elle s’avança avec le genre de sourire conquis qui faisait saillir ses pommettes et froncer le haut de son nez "Monsieur — merci, et c’est pour vous." lui fit-elle en lui tendant son bouquet et un prenant le verre qu’il lui tendait en retour. Un échange de présents dès le seuil, c’était une promesse d’une soirée classée sous le signe du partage, et ça aussi, c’était un peu curieux. Manoeuvrant avec grâce pour retirer son manteau, faisant passer son verre d’une main à une autre en observant Ruben faire le genre d’effort qu’elle ne le croyait pas capable de faire — pas parce qu’il n’était pas attentionné, elle savait à quel point il pouvait l’être, mais parce que jusqu’à présent, elle n’avait pas eu le droit aux à côtés des moments qu’ils passaient ensemble, et si dans d’autres circonstances, elle se serait moquée de lui pour différentes raisons, elle était prête ce soir à se satisfaire de ses instances sans émettre le moindre commentaire désobligeants. Elle n’osa même pas lui rappeler qu’elle ne buvait pas d’alcool, acceptant son choix de prédilection en s’avançant dans le salon en s’assurant qu’il la suivait de près "Du vin c’est parfait." Elle eut un très léger rire, ses yeux suivant l’harmonie des traits de son visage lorsqu’elle l’eut en face d’elle et qu’elle lui dit, la tête penchée sur le côté "Alors t’es le genre d’homme à faire... ce genre de choses ?" À mettre les petits plats dans les grands pour des raisons qui l’incombaient au fond et qu’elle ne bouderait pas sous le prétexte que c’était désarçonnant finalement. Elle marqua un temps, ses paupières se plissant pour mieux le voir "Vous êtes plein de surprises, docteur Hartfield." ajouta-t-elle après avoir pincé brièvement ses lèvres pour sentir la matière velours de son rouge à lèvres se déplacer sous son intention, ses deux mains maintenant le bord de son verre lorsqu’elle lui demanda pour la forme "J’ai droit à un baiser ?"
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian 'cause i care.
:
Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 6 Mar - 11:55, édité 1 fois
Ruben Hartfield
la main de midas
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : loft au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). il a plus souvent dormi sur le canapé de chez son frère ces derniers mois plutôt que dans son propre lit. POSTS : 3276 POINTS : 2200
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
Bien sur que le sourire de Mavis apporta une touche de lumière au tableau lorsqu’il se fit finalement voir, une fois la porte de l’appartement ouverte. « Monsieur — merci, et c’est pour vous. » Et alors que Ben lui tendait l’un des deux verres qu’il avait servi juste avant son arrivée, la jeune femme lui tendit un bouquet de fleurs en échange. Ce fut au tour du jeune homme d’étirer un sourire. « Merci beaucoup. » Il fourra son nez à travers les fleurs un instant, respirant leur odeur. « Elles sentent super bon. » Il referma alors la porte derrière eux; une fois le manteau et le sac de Mavis récupérés et accrochés dans l’entrée, il se dirigea un instant vers la cuisine pour poser le bouquet sur le comptoir. Il n’était pas sur que Rhett possède le moindre vase dans sa tanière, alors pour ne pas perdre trop de temps à en chercher un pour le moment, il remplit le fond de l’évier d’eau tempérée pour y placer le bouquet; au moins, il serait à l’aise et il s’occuperait de chercher un contenant plus tard. Et puis surtout: il pouvait reporter son attention entière et complète sur Mavis, ce qui était l’intention générale de sa soirée.
« Du vin c’est parfait. » Il hocha rapidement la tête, initiant le mouvement vers le salon mais étant celui qui la suivit vers ce dernier. « Alors t’es le genre d’homme à faire... ce genre de choses ? » Elle était finalement retournée pour être face à lui, et il crut décerner une certaine malice dans les traits de son visage. Il esquissa un sourire à l’image de ces derniers, alors; plutôt amusé qu’elle souligne d’une telle manière les efforts qu’il avait fait pour la soirée. « Je suis le genre d’homme à faire bien des choses. Mais de temps en temps ça m’arrive de faire ce genre de choses, oui. C’est pas souvent, mais ça arrive. » Ruben n’était pas de la fibre romantique ou tout autre adjectif se rapportant aux comédies à l’eau de rose. Il était un brin trop terre à terre, voyait les choses à travers un prisme que seul lui semblait comprendre la plupart du temps. Mais effectivement, quand il prenait le temps et rassemblait l’énergie nécessaire, il savait faire des efforts pour montrer qu’il n’était pas qu’un homme absorbé complètement et entièrement par sa carrière. A peu près. « Vous êtes plein de surprises, docteur Hartfield. » Il eut un petit rire; amusé, bien sur. « Je suis ravi de l’entendre. » Il était surtout ravi de la prendre par surprise. Car c’était un parti risqué que d’inviter Mavis ici ce soir, il en était parfaitement conscient. Sa curiosité était assez aiguisée pour qu’elle ait répondu par la positive à son invitation, c’était un bon début; maintenant, il fallait qu’il assure le reste pour aller au bout de son idée. « J’ai droit à un baiser ? » Et ce fut donc un rire qu’il ne sut retenir à ce moment là, secouant quelque peu la tête. Dans tous les cas, il n’aurait su résister avant de lui en voler un à un moment donné; mais qu’elle lui demande de la sorte rendait l’idée encore plus plaisante. S’approchant afin de réduire la distance entre eux deux, il glissa avec une lenteur exagérée son bras dans le bas du dos de Mavis. Il l’attira à lui avec douceur avant de lui donner un baiser qui l’était bien moins; l’avantage d’être dans un lieu où personne ne pouvait les voir, c’était qu’il n’avait pas à se retenir ou à faire attention au moindre de ses mouvements. Il n’avait pas spécialement besoin d’être sage non plus, ne lâchant pas les lèvres de la jeune femme pour un temps supplémentaire.
Ce fut avec un sourire satisfait qu’il se recula quelque peu, plongeant son regard dans le sien. « T’as le droit à ce que tu veux, Mav. Dérobe le moi sans demander la prochaine fois. » Il savait tout aussi bien qu’elle ne prendrait pas ses mots au pied de la lettre dans un lieu où il ne fallait pas qu’ils soient surpris, et qu’elle saurait donc les appliquer à bon escient. Glissant finalement son nez le long de la mâchoire de la blonde jusque dans le creux de son cou, il sentit d’une inspiration prolongée son parfum avant d’effleure un second baiser à cet endroit. « Le parfum comme la robe, très bon choix. » Bien sur qu’entre autres, c’était là des choses qu’il allait remarquer. Tout comme s’il se montrait presque attendrissant à agir de la sorte, ce n’était pas un tel comportement qu’il souhaitait garder en permanence aux alentours de la jeune femme, si bien qu’il finit par se décaler d’un pas, peut-être de deux, pour s’asseoir dans le canapé. « Je suis content que t’aies accepté l’invitation. » Il était sincère. « J’espère que je t’ai pas arrachée à un programme plus intéressant ? » Elle avait surement d’autres opportunités pour combler ses soirées que de les passer avec lui, là où leurs ombres se croisaient déjà bien assez souvent dans les couloirs et autres pièces de l’hôpital. Il se permit de rouler quelque peu des yeux cependant à sa propre remarque. « Je sais qu’une soirée en ma compagnie, c’est toujours intéressant. Mais je sais aussi que t’as d’autres opportunités qui ne sont pas moi. » Parce-que le monde des personnes gravitant autour de lui ne tournait pas autour de Ben Hartfield, aussi décevant que cela pouvait être. « Comment s’est passée ta journée ? » Il comblait pour le moment, sortirait ses vrais atouts plus tard dans la soirée. Pas que Ruben n’était pas ravi de parler de la pluie et du beau temps avec la blonde, mais le passionné de sa spécialité en lui avait hâte d’aborder la raison qui l’avait poussé à organiser ce diner. Chaque chose en son temps, chaque idée en son moment. Surtout que pour une fois, ils pouvaient se permettre de faire quelque-chose qui était un luxe d’ordinaire: prendre le temps.
Mavis Barnes
les rumeurs persistantes
ÂGE : 23 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : à l'ère de #metoo être la maîtresse de son enseignant ça craint un peu quand même. yolo comme ils disent MÉTIER : étudiante en cinquième année de médecine, elle est au st-vincent le matin et à la fac l’après-midi. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 439 POINTS : 170
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) TW IRL : naissance prématurée, mort infantile, manipulations d'aiguilles et actes médicaux décrits, relations sexuelles explicites (et sans discussion au préalable: c'est comme dans la vraie vie, un minimum de consentement pour ce genre de rps écrits à quatre mains, merci), racismeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée à 13 ans; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › there is nothing she does better than revengeCODE COULEUR : plum RPs EN COURS :
RUBIS ◦ once upon a time the planets and the fates and all the stars aligned you and i ended up in the same room at the same time and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you checkmate i couldn't lose
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch (scénario libre)
(#) Sujet: Re: you showed me colors you know i can't see with anyone else (rubis #4) Lun 6 Mar - 11:53
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
Elle n’avait jamais souffert d’un manque d’attention de la part de Ben Hartfield, Mav, alors elle ne pouvait pas prétendre que ça s’inscrivait dans une sorte d’exception d’être ainsi mise au centre d’une situation où elle avait la sensation qu’il n’avait d’yeux que pour elle. Seulement, c’était différent de toutes les autres fois où elle avait eu le sentiment d’être un tantinet importante à ses yeux. Elle ne se faisait d’illusion sur rien concernant ce qu’ils partageaient tous les deux, n’ayant pas de velléité d’en faire elle-même le centre de son univers, cependant elle avait assez besoin de la validation des hommes de sa trempe pour se laisser charmer par les efforts qu’ils faisaient ce soir. Certainement que ça la faisait passer pour bien plus naïve qu’elle ne l’était, étant du genre à manifester ses quatre volontés pour qu’elle soit satisfaite par ceux qui les entouraient, mais dans la présente, elle s’en fichait pas mal de passer pour une godiche. C’était agréable de ne pas avoir à se battre avec personne pour obtenir ce dont elle estimait avoir droit, et tant pis si elle regretterait plus tard de s’être jetée à pieds joints dans cette situation qui laissait miroiter bien des choses au-dessus de leur tête. Elle aimait ça, lire dans le regard de Ruben qu’elle exerçait sur lui quelque chose que, là encore, elle manifesta à voix haute dans l’idée de l’obtenir, lui demandant un baiser qu’il vint lui donner sans qu’elle n’eut beaucoup à insister. Elle le regarda approcher avec la curiosité d’une enfant prête à recevoir une leçon, et l’image était assez dérangeante dans le fond pour qu’elle le chasse rapidement, se perdant contre les lèvres du jeune homme sans se sentir honteuse de répondre à son intention avec la même détermination vertigineuse, son visage se soudant au sien sans délai. Une main posée à la naissance de sa mâchoire, l’autre tenant le verre qu’il lui avait mis dans les mains dès son arrivée, elle eut un léger sourire lorsqu’il rompit brièvement leur étreinte pour lui souffler avant qu’il ne la flatte d’un autre baiser "J’ai fait l’effort de mettre un peu de rouge à lèvres, t’es en train de tout ruiner." Comme si elle en avait quelque chose à faire, le prouvant le nouveau baiser qu’ils échangèrent et qui se termina par un éclat de rire de sa part lorsqu’elle se rendit compte du transfert de rouge sur le visage du jeune homme qu’elle essuya doucement avec sa paume avant de le laisser dériver vers la ligne de son cou où elle sentit l’appréciation de ses choix dans la façon dont il la respira sans en avoir l’air, mettant en avant sa validation dont elle s’abreuva plus goulument que le verre de vin qu’elle tenait toujours dans sa main, et qu’elle finit par poser sur la table-basse sans même y toucher.
Roulant enfin ses lèvres l’une sur l’autre pour conserver un instant la sensation des lèvres de Ruben contre les siennes, arrangeant d’un doigt la tenu du rouge à lèvres qu’elle lui avait reproché d’avoir ruiné, elle espéra juste qu’elle n’avait pas l’air d’une sombre idiote à cause du rouge légèrement effacé de sa bouche. Elle s’installa à bonne distance de lui lorsqu’il estima que c’était le bon moment pour rompre leur étreinte, conservant des habitudes de prudence comme il était certain qu’elle faisait toujours tout pour que personne ne se rende compte de leur proximité secrète, voulant garder le contrôle sur la manière dont elle aimerait que ça se sache ou non ; là, ce n’était pas nécessaire, et puisqu’il lui avait dit qu’elle était en droit de lui dérober ce qu’elle voulait, elle aurait pu s’approcher pour tenir sa main dans la sienne, mais elle ne le fit pas. Elle se cala simplement sur sa manière d’envisager les choses, joignant ses genoux sous le jupon long de sa robe en ne réussissant qu’à moitié à se départir de ses manières de jeune fille bien élevée quand il savait très bien que c’était loin d’être la vérité. "Tu t’es vraiment imaginé que je pouvais refuser ?" lui demanda-t-elle dans un sourire, tête penchée. Ses sourcils marquèrent une légère hausse qui disparut bien vite quand il ajouta ce qu’il lui dit ensuite, et ce à quoi elle répondit en dégageant brièvement son visage d’une mèche indisciplinée de son carré blonde, l’autre côté maintenu par une barrette qui n’en finissait plus de lui donner des airs de jeune fille sage "Même si c’est le cas, j’étais trop curieuse de savoir ce que t’as derrière la tête pour me faire venir ici. Hm, je te connais assez pour avoir deviné que c’était pas seulement pour me faire adhérer à ta cuisine, Ben." Elle aurait pu continuer à jouer à l’ingénue longtemps, sauf que ça serait lui faire offense de penser qu’elle était impressionnable au point de ne pas se rendre compte quand on avait une idée derrière la tête. Et clairement, les efforts de Ruben n’étaient pas le genre de manoeuvre qu’il faisait pour autre chose qu’obtenir ce dont il estimait avoir besoin en retour, elle le sentait d’autant plus qu’elle était bien du genre à abattre le même genre de cartes pour arriver à ses fins. Passant sur la démonstration de manque de modestie de son acolyte, Mavis secoua doucement la tête en ne démontrant rien d’autre qu’un léger roulement d’yeux à cette phrase en particulier sans pour autant ne pas être totalement en désaccord avec son absence d’humilité ; elle ne lui ferait cependant pas le plaisir d’aller dans son sens à voix haute. Elle avait d’autres opportunités, c’était un fait qu’elle ne passait pas sous silence par craindre d’atteindre l’ego démesuré du docteur, juste qu’elle ne préférait ne pas soulever parce que d’un côté, ça l’agaçait qu’il puisse avoir la certitude d’avoir un soupçon de pouvoir sur elle au point qu’elle préférait cent fois être ici qu’ailleurs. Se laissant glisser dans le fond du canapé après avoir de nouveau sourit à la question qu’il lui posa, elle marqua un temps de réflexion simplement pour lui répondre quelques secondes après, ses yeux ayant trouvé son visage pour l’observer sous un angle induit par celui pris par sa tête qu’elle inclina pour mieux le faire "Est-ce que ça t’intéresse sincèrement, ou t’essaies juste de meubler la conversation ?" Ils n’avaient pas de discussions profondes, quand bien même ils savaient se parler. Ça n’allait souvent pas aussi loin que des notions à connaître pour Mavis, ou à des garanties nécessaires à gagner pour le docteur Hartfield, ou encore des sous-entendus disséminés pour faire monter une anticipation relative aux moments qu’ils passaient ensemble dans le dos de tout leur entourage. En d’autres termes, c’était peut-être bien la première fois qu’il s’intéressait pour de bon à ce qui constituait sa vie d’étudiante, sa vie de jeune femme tout court, et comme le reste, ça la laissait on ne peut plus perplexe sans pour autant lui faire redouter d’être tombée dans un piège.
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