« il n’y a pas d’place pour les faibles, relève toi ! »    chelsea cavanagh & logan novak.

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Logan n’était plus sûr de rien, désormais. Il se maudissait intérieurement, et il aurait préféré se retrouver auprès de Sergio dans son bureau, que perdu en pleine campagne. Il n’a rien de courageux ni de sportif en lui, pour vouloir affronter tous les bestiaux de la région, et la météo qu’il n’arrivait pas à dompter. Il se maudissait de ne pas être venu ici en plein été, peut-être que le soleil lui aurait permis d’être plus agréable et de voir les choses avec plus d’enthousiasme qu’à cet instant, pour autant, il n’y avait rien à faire, Chelsea ne l’aidait pas. La rouquine tenait fermement le bouquin entre ses mains, de l’autre, l’espèce de boussole qui leur sert visiblement à rien. Logan avait l’impression d’être déjà passé dix fois à cet endroit. Il avait faim, soif. La fatigue qui prenait le dessus et surtout sa patience mise à rude épreuve. Il l’était bien plus devant le Gutiérrez, mais devant Chelsea, il se montrait sous un mauvais jour. Pour autant, il la remerciait d’être là, intérieurement. Elle arrivait à l’apaiser même quand le sort s’acharne sur eux. « Leo va faire la gueule si j’reviens pas en vie. » Il ne pouvait pas s’en empêcher, quand bien même la tension est bien réelle entre eux, il n’imaginait pas la jeune femme seule à devoir élever leur enfant. Il ne savait même pas si c’était une fille ou un garçon, et en réalité, ça ne faisait pas partie de ses prochaines ambitions, triste constat, alors qu’il refuse de jouer comme son propre géniteur, d’être absent dans la vie de cet enfant. Mais si parfois, il arrive à revenir à la raison, dès le lendemain, les choses deviennent plus compliquées. « Chel, dis-moi que tu sais où on est… » Sa voix la supplie presque de trouver la solution, parce que lui est à deux doigts de rompre avec cette gaieté en lui, habituel. Il se voit déjà croupir ici jusqu’à la fin des temps, et Chelsea ne pouvait pas être la meilleure personne pour jouer ce duo, selon lui. Il récupère la boussole des mains de la rouquine, tentant une dernière fois en soupirant bien fortement, de reconnaître son chemin. « Le nord est par là, tu crois ? » Finalement, la boussole lui indique la même chose que précédemment dès qu’il se déplace à peine, en sens opposé, le Novak soupire fortement avant de se laisser tomber sur un gros rocher. Hors de question pour lui de mourir si jeune, en se dépensant inutilement. Il allait attendre que quelqu’un vienne le chercher !

@chelsea cavanagh