the last shanty
Raelyn Blackwell & @Ruben Hartfield

Une fois la cabine forcée, je retrouve à l’intérieur un autre inconnu. Moi qui espérait retrouver mon petit ami, la panique grimpe à nouveau d’un cran. Et s’il était passé par-dessus bord ? S’il avait fait partie des malheureux emportés par les premières vagues ou les premières créatures qui ont sauté sur le pont, que je n’ai pas aperçue puisque j’étais occupée à fuir ? L’ivrogne du pont n’est plus derrière moi, ou alors quelques mètres en arrière. « Qui êtes-vous ? » Convive ou membre d’équipage ? Peut-être sera-t-il plus utile que le précédent qui décuve encore de sa dernière cuite. « C’est pas important. Il faut qu’on trouve un moyen de communiquer avec l’extérieur, la tour de contrôle, ou je sais pas quoi. » J’ignore tout des termes précis qu’utilisent les marins. Je m’en moque puisque, de toute façon, ce que je cherche est clair : une radio ou quelque chose du genre.

Et dans la cabine du capitaine qui, lui aussi est aux abonnés absents, j’espère la trouver. Même s’il nous a piégés, il doit bien avoir gardé un moyen pour lui de s’échapper si son plan tournait au vinaigre ? « Reste pas là comme ça, aide moi à fouiller la cabine. » Je me moque qu’il s’agisse d’une intrusion dans les affaires de quelqu’un d’autre. C’est une question de vie ou de mort et je suis encore traumatisée par ma dernière expérience du genre. Cette fois-ci, je n’ai pas l’intention de laisser à cette malédiction le temps de faire plus de mal, ou en tout cas de me faire plus de mal à moi ou à Amos : je suis assez égoïste. « Une radio, ça se range où ? » Quelque part sous clé certainement, ou en tout cas à l’abri.

« Qui êtes-vous ? » Le visage de Ruben se releva au son de la voix qui semblait s’adresser à lui. Il avait l’impression qu’on le sortait d’un mauvais rêve, d’un très bon cauchemar plutôt. Son coeur ne cessait de battre à mille à l’heure, alors qu’autour de lui tout semblait s’effondrer - littéralement, par endroit même. « C’est pas important. Il faut qu’on trouve un moyen de communiquer avec l’extérieur, la tour de contrôle, ou je sais pas quoi. » Les mots de la jeune femme, désormais dans la cabine du capitaine avec lui, lui parvenaient mais il n’arrivait pas à en saisir le plein sens ni l’urgence pour le moment. Ce qui paralysait Ben de la sorte était toujours la même chose, depuis des années; et s’il avait réussi à échapper à la catastrophe à de nombreuses reprises, le fait que tout se faire remuer ne l’aidait en rien en cet instant. Il s’était retrouvé dans la cabine, éclairée cela allait de soi pour le moment, du capitaine pour la simple et bonne raison qu’il était claustrophobe et que une bonne partie du navire était plongé dans le noir, le laissant à l’agonie, pour le moment.

« Reste pas là comme ça, aide moi à fouiller la cabine. » Elle se mettait déjà en action, et inspirant longuement, s’accrochant au premier rebord qu’il trouva, Ruben réussit tant bien que mal à se relever. « Y’a plus grand chose ici. » Pas qu’il avait été celui fouillant avant elle la cabine, mais il avait vu plus d’une personne sortir d’ici dans les dernières heures - parce-qu’il se rendait compte, à faire des efforts et à revenir à la réalité, que cela devait faire des heures qu’il était ici et qu’il n’avait pas réussi à bouger. « Une radio, ça se range où ? » Il soupira, orienta son regard d’un côté et de l’autre de la cabine. « Elles sont censées être là. » Il pointa du doigt un placard se situant dans un recoin de la cabine. Ce dernier avait déjà été forcé. « Mais t’es pas la première à passer ici. » Il se frotta le visage d’une main, tentant de remettre tous ses esprits en place. « La cabine a déjà été fouillée. Par au moins trois groupes de personnes. »

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Raelyn Blackwell & @Ruben Hartfield

Le garçon que je trouve à l’intérieur de la cabine a l’air terrorisé. Par quoi ? Etait-il sur le pont, dans la salle de réception, lors du discours du capitaine ? A-t-il été attaqué avant ça et poussé à se cacher ? A-t-il vu des gens qu’il aime devenir “possédés” par ces choses ou bien passer par dessus bord ? Je l’ignore et pour être honnête : je m’en moque. Ce n’est pas l’empathie qui m’étouffe : mes objectifs sont clairs. Retrouver Amos et un moyen de fuir ce bâteau ou en tout cas de prévenir les autorités côtières afin qu’elles dépêchent un navire pour venir nous secourir. Ces histoires de crâne et d’énigme, je m’en moque. Pour moi, ce ne sont que des fables, le résultat d’un esprit malade ou torturé. « Y’a plus grand chose ici. » Je regarde autour de moi et, en effet, la cabine a été retournée. Le capitaine a-t-il emporté avec lui tous ses effets personnels afin que nous soyons foutus et forcés de jouer à son jeu morbide ? « Elles sont censées être là. » Il pointe du doigt un placard qui, de toute évidence a été forcé. « Qui les a prise ? Tu sais ? Elles étaient encore là quand t’es entré dans la cabine ? » Si oui, pourquoi n’a-t-il pas donné l’alerte ?

« Mais t’es pas la première à passer ici. La cabine a déjà été fouillée. Par au moins trois groupes de personnes. » Trois groupes ? S’il le sait, c’est qu’il les a observé ou aperçu. « Et toi tu foutais quoi pendant ce temps ? Tu les as laissés faire ? » Sans chercher à se défendre ? Sans résister puisque seul Dieu sait ce que ces inconnus vont faire de notre unique chance de salut ? « Si on trouve pas un moyen d’alerter les secours, on est fichus. » Puisque personne ne s’inquiètera pour nous avant la fin prévue de la croisière, dans plusieurs jours. D’ici là, nous avons le temps de tous être dévorés par les créatures que j’ai aperçues sur le pont. « Ces radios doivent pas être la seule façon d’envoyer un message. Un bâteau de cette taille, il y a forcément une salle de communications. » Sait-il où elle se trouve ?

Comme si c’était nécessaire, la blonde balaya du regard la pièce dans laquelle ils se trouvaient après que Ben lui ait dit qu’il n’y avait plus rien ici. « Qui les a prise ? Tu sais ? Elles étaient encore là quand t’es entré dans la cabine ? » - « Tu crois que je connais tous les passagers du bateau ? » Sa question était idiote: il ne pouvait pas se rappeler qui avait pris quoi exactement, tant les personnes avaient défilé et tant ses souvenirs étaient flous de toutes façons. Il n’était pas le capitaine - fort heureusement -, sa mission ici n’avait jamais été d’être responsable de quoi que ce soit, si ce n’était que d’animer un soir sur deux les passagers de la grande salle de réception en laissant aller ses doigts sur le piano.

« Et toi tu foutais quoi pendant ce temps ? Tu les as laissés faire ? » Si Ruben avait été paralysé par la peur et par l’appréhension jusque maintenant, se sentir attaqué de la sorte par une jeune femme qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, ne lui plaisait par vraiment. « J’étais occupé à ne pas mourir de panique, excuse moi si je peux pas contrôler mes crises de claustrophobie. » Le ton employé pour lui répondre était aussi sec que la plupart du bois du bateau était désormais mouillé. « C’est pas l’envie qui m’a manqué de faire quelque-chose, j’ai juste… pas pu. »

« Si on trouve pas un moyen d’alerter les secours, on est fichus. » - « Pas moyen de communiquer autrement, je suppose ? » Il avait toujours eu l’esprit malin, Ruben, lorsque ce dernier n’était pas encombré par des pensées dévorantes. Et le fait d’avoir été secoué par la blonde avait été un bon moyen pour lui remettre les idées en place apparemment et pour être plus utile qu’il n’avait pu l’être jusque maintenant. « Ces radios doivent pas être la seule façon d’envoyer un message. Un bateau de cette taille, il y a forcément une salle de communications. » Il ouvrit la bouche un instant, la referma par la suite. Il soupira également, avant de se frotter les sourcils du pouce. « Un soir, alors que j’étais en train de me préparer pour monter sur scène, j’ai entendu es membres de l’équipage parler de quelque-chose. » Sur le moment, cela ne lui avait pas paru important. Aujourd’hui, il félicitait sa mémoire d’avoir accroché quelque part ces mots là. « Qu’apparement, ce navire est connu pour avoir tout un dédale de couloirs invisibles aux passagers et uniquement connus du capitaine. » Il tournait déjà sur lui-même pour regarder chaque mur, chaque pan de bois de la cabine du chef qui avait sombré sous le poids de la malédiction. « SI c’est vrai, l’accès doit se trouver ici, à portée de main du capitaine en tout temps. »

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« J’étais occupé à ne pas mourir de panique, excuse moi si je peux pas contrôler mes crises de claustrophobie. » Super : je suis tombé sur un demeuré, c’est bien ma chance. Je lève les yeux au ciel, avant de continuer à retourner les quelques affaires du capitaine restantes ici, dans l’espoir vain de trouver quelque chose, juste quelque chose. Je ne suis pas prête à baisser les bras tant que je n’ai pas trouvé une nouvelle idée. « Qu’est ce que tu fous sur un bâteau si t’es claustrophobe ? » Quelle idée : au large, il ne peut pas fuir, il est forcément toujours confiné dans de petits espaces. « C’est pas l’envie qui m’a manqué de faire quelque-chose, j’ai juste… pas pu. » Je pousse un soupir avant de secouer la tête. Si mon petit-ami avait été à la place de l’incapable que j’ai en face de moi, il leur aurait à tous fait la peau et nous ne serions pas dans la même situation, je dois absolument retrouver Amos.

« Pas moyen de communiquer autrement, je suppose ? » Je parle d’une salle de communication, simplement parce que j’ai lu ça dans des livres. Dans les faits, je n’en sais rien. Je ne sais pas comment s'organisent les moyens de secours sur un bâteau et si le capitaine a essayé de les respecter ou pas. Tout à l’heure, il avait l’air possédé, mais depuis quand ? « Un soir, alors que j’étais en train de me préparer pour monter sur scène, j’ai entendu les membres de l’équipage parler de quelque chose. Qu’apparement, ce navire est connu pour avoir tout un dédale de couloirs invisibles aux passagers et uniquement connus du capitaine. » Ce n’est pas idiot. Si on a des choses à cacher, on trouve un moyen de les cacher. Je ne crois pas à la magie, et je ne crois pas à “l’invisibilité”. En revanche, il est tout à fait possible que certains passages secrets n'apparaissent que lorsqu’on sait sur quel bouton appuyer ou quel levier tirer. « Si c’est vrai, l’accès doit se trouver ici, à portée de main du capitaine en tout temps. » - « Tu as raison. » Je jette un coup d'œil autour de moi. « Cherche un bouton caché. Ou un levier, quelque chose qui attire pas l’attention de n’importe qui. » Moi je tâtonne déjà sous la table de commande. « Là ! J’ai quelque chose. » J’appréhende de tirer sur le petit levier que je sens mais que peut-il nous arriver de plus grave que d’être attaqués ? Je tire dessus, et un mécanisme se fait entendre. Une trappe s’ouvre sous les pieds de l’inconnu, qui tombe plus bas. Je me penche au-dessus du trou qui vient d’apparaître, et je constate qu’il n’est tombé qu’un étage plus bas. « Tout va bien ? Tu ne t’es rien cassé ? »

« Qu’est ce que tu fous sur un bâteau si t’es claustrophobe ? » Il allait lui en foutre dans sa tronche, de la claustrophobie, elle allait beaucoup moins rire la petite blonde. Pour qui se prenait-elle, d’abord, à arriver là où il était installé presque en paix depuis quelques temps désormais - alors que le bateau avait commencé à montrer de forts signes de malaise et que son frère avait été happé par la folie ravageuse qui se propageait plus vite que la foudre -, tout ça pour mettre la pagaille ?

Réfléchis, Ruben. Il n’était pas de ceux se laissant abattre aussi facilement, d’ordinaire, mais il était vrai qu’il n’était pas le meilleur environnement pour briller présentement. Une inspiration, et une seconde - ce fut à ce moment là que des brides de conversations attrapées au vol, plus tôt pendant la croisière, lui revinrent en mémoire. « Tu as raison. » Il retint une esquisse de sourire - ça devait lui en boucher un coin de l’admettre, à la jeune femme,  elle qui semblait se pavaner comme si elle détenait toutes les réponses. Ben n’était cependant pas là pour souligner cette partie là de l’histoire, déjà trop occupé à chercher une issue de secours qui ne serait pas visible au premier coup d’oeil. « Cherche un bouton caché. Ou un levier, quelque chose qui attire pas l’attention de n’importe qui. » Il leva les yeux au ciel: c’était lui qui avait initié ce plan, il n’était pas idiot tout de même. « Merci de ton intervention. » Il marmonnait dans sa moustache qu’il n’avait pas. « Là ! J’ai quelque chose. » Ruben eut à peine le temps de se retourner, que Blondie actionnait déjà sur ce qu’elle avait trouvé - et ce ne fut pas bonne pioche pour lui, car le sol se déroba sous ses pieds.

« Aaaaaah ! » Si vous vous posez la question, le cri ne fut pas viril. Ruben atterrit sur son postérieur, sur des planches de bois, presque l’équivalent d’un étage plus bas. « Tout va bien ? Tu ne t’es rien cassé ? » - « T’aurais pas pu attendre et vérifier avant de faire je sais pas ce que t’as fait ? » Autant la colère qu’une certaine panique se faisaient entendre dans sa voix - car s’il était énervé de se retrouver ridicule de la sorte, il se rendait compte surtout que l’espèce de cale, de passage étroit dans lequel il se trouvait désormais était vraiment très étriqué, et surtout en rien éclairé. « Euh, t’as une lampe torche avec toi ? » Sa voix était désormais très haute dans les aigus, et il commençait à respirer bien plus rapidement que c’était normalement attendu. « Point positif: on a trouvé le passage. » Parce-que l’obscurité lui permettait pas de clairement voir devant lui, mais il pouvait sentir une petite brise s’en aller dans le fond du nouveau passage.

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« Merci de ton intervention. » Je hausse les épaules, peu atteinte par le sarcasme d’un homme qui, il y a une minute encore, se tenait les genoux en tremblotant à cause d’une phobie qui aurait dû être une contre indication à prendre la mer. S’il y a un de nous deux qui peut être accusé d’être sot, ce n’est pas moi.

« Aaaaaah ! » Le cri que pousse l’inconnu est strident, dépourvu de toute virilité et, très honnêtement, si je n’avais pas été terrifié par tout ce que j’ai vu dehors, j’aurais éclaté de rire. Il n’est pas tombé de bien haut. Personne n’est jamais mort d’une chute d’un mètre soixante les jambes en premier. « T’aurais pas pu attendre et vérifier avant de faire je sais pas ce que t’as fait ? » - « Ça nous aurait pris des heures et on les a pas. T’étais pas là haut. T’as pas vu ces choses et les vagues qui ont renversé par dessus-bord des pauvres malchanceux. » Nous n’avons pas des heures, le capitaine n’a pas donné de vrai compte à rebours, mais je crois que le message était plutôt clair : nous n’avons pas le luxe de nous poser pour réfléchir calmement au problème. Dans le bâteau, des gens meurent et nous sommes certainement bien plus en sécurité ici. « Euh, t’as une lampe torche avec toi ? » - « Il y en a une ici attends. » J’attrape celle qui est sur le bureau du capitaine et je la lance au jeune homme. Puis, à mon tour, je m’accroche au rebord de la trappe et je me laisse descendre délicatement pour atterrir en douceur, contrairement au luxe que j’ai laissé - ou que je n’ai pas laissé - au brun. « Point positif: on a trouvé le passage. » Je hoche la tête. « Éclaire devant nous. On va trouver cette foutue salle de communication et une foutue radio. » Je veux sortir d’ici en vie, et je veux retrouver mon petit-ami : dans ces conditions, ma volonté ne faillira pas.

« Ça nous aurait pris des heures et on les a pas. T’étais pas là haut. T’as pas vu ces choses et les vagues qui ont renversé par dessus-bord des pauvres malchanceux. » Ruben pinça ses lèvres, mais ne fit pas de commentaire supplémentaire. Si elle voulait gagner en jouant à la dure à cuire, qu’elle le fasse; il avait vu ce qu'il se passait là-haut, un peu avant de se retrouvé calfeutré dans la cabine du capitaine par une peur qui était de nouveau en train de prendre le dessus sur lui en cet instant. Il avait vu les horreurs qui s’abattaient sur l’équipage et les invités, et il ne voulait jamais à être de nouveau témoin de quelque-chose de cette sorte. Cependant, rester en vie étant un concept plutôt intéressant - surtout dans ces circonstances, alors que les membres présents sur le bateau se faisaient de plus en plus rares et qu’il fallait se serrer les coudes -, donc elle aurait pu faire un petit effort. Il se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas faire de remarque supplémentaire sur ça non plus, promis; de toutes façons l’idée de se retrouver de nouveau dans le noir complet alors que les planches étaient très serrées autour de lui le tétaniserait dans pas longtemps.

« Il y en a une ici attends. » De lampe-torche, pas de sortie miracle pour le moment - il attrapa le bien qu’elle lui jeta, avant de la regarder descendre avec aisance. Facile, quand on savait où on mettait les pieds et quand on avait le temps d’évaluer le terrain. « Éclaire devant nous. On va trouver cette foutue salle de communication et une foutue radio. » Toujours étalé de tout son long sur le bois, Ruben prit cependant le temps, les mains tremblantes, d’allumer la lumière en première intention. Au moins, le noir n’était plus autant menaçant et il pouvait se décaler pour laisser la place à Blondie de passer devant lui maintenant qu’il éclairait le tunnel qui s’ouvrait à eux. « Ca a intérêt à être la bonne direction parce-que je fais pas le chemin dans le sens contraire. » Car si la jeune femme était motivée à avancer, ce n’était pas le cas de Ruben qui avait du mal à contenir sa peur. De toutes façons, il n’aurait pas à faire le chemin dans le sens inverse puisqu’il n’allait pas le faire dans un sens dans un premier temps. En effet, le vieux bois avait beau être fait pour prendre la mer, cette partie là du navire avait été construite surement dans le secret et la qualité du sol posé n’était pas la même que sur le reste du navire. Si bien que le choc provoqué par la chute du jeune Hartfield eut assez rapidement raison de son assise temporaire, si bien que les quelques planches sur lesquelles il se tenait encore stable cédèrent dans les secondes qui suivirent: Raelyn allait découvrir seule si le tunnel menait à une salle importante puisque Ruben servirait de diner pour le monstre et les poissons autour de lui dès l’instant suivant la fin de cette phrase.