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 We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie

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Message(#) Sujet: Re: We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2018 - 17:43




We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night.
Aisling & Ambroise


Sa franchise est source de rire, puisque personne ne s’attendrait à un ’’non’’ aussi nettement prononcé. Il n’a jamais de mal à dire qu’il n'a pas compris une chose – mais ça arrive rarement, car encore faut-il que le sujet l’intéresse pour qu'il cherche à comprendre – et là il n'a pas du tout réussi à suivre Aisling dans son cheminement de pensées. Après les rires cependant, il frappe, et il frappe fort. Elle s'est dévalorisée comme à son habitude, et il lui conseille de voir un psy car même s'il lui disait tout ce qu'il aime chez elle, elle ne le croirait pas. Que ce soit sincère ou juste par réconfort, elle ne ferait pas la différence et n'y donnerait aucun crédit. Sa sincérité n'est pas pour être méchante, ou faire mal, ce sont des faits qui s’accumulent pour lui. Un tel problème dans son regard sur soi ne peut être réglé du jour au lendemain c'est clair, mais l'aide d'un spécialiste peut être utile dans le processus. Il suppose que cela vient de très loin, dans son inconscient sûrement, résultat d'impacts dans sa jeunesse, dans sa formation d’elle-même. Mais c'est tellement intriqué dans divers autres principes et causes... Son ton direct a un effet sur Ailsing, pas assez armée pour résister du premier coup. Le prenant comme une insulte, puisqu'il faut avouer que ça n'est jamais agréable de se faire conseiller de voir un psy car cela sous-entend un problème, elle marmonne qu'il devrait plutôt dire des choses qu’elle ne sait pas déjà. Cependant il est très bien placé pour savoir que la moitié de ce qu'elle imaginait comme des tares sont ce qui fait son unicité. Lui aussi, pendant longtemps, n'a pas trouvé sa place, mais à présent il assume être différent, avoir les amis qui comptent et la vie qu'il souhaite.

D’ailleurs il ne fait même pas attention à son intervention et continu sur sa lancée. Et il sait que ce qu’il dit est rabâché, vu et revu, mais c'est bien qu'il y a une raison derrière. S'aimer, s'assumer. On ne peut croire à la vérité derrière ces mots qu'une fois qu’on l'a vécu soi-même. Mais ça demande du travail, de la patience, et c'est plus facile pour certains sans doute, cependant tout le monde peut y arriver. Faut juste avoir le déclic. Il ne dit que ça, puis le silence. Ça ne sert à rien de parler de ça avec elle, ça le désole quelqu’un part. Il l'aime bien et les gens qu'il aime bien, il a envie de les aider comme il peut, de les pousser vers eux. S'ils ne veulent pas, en revanche, il n'y a rien qu'il puisse faire et il prend ce temps pour se détacher de ces émotions qui ne font que l’attacher à un autre. Autre dont il ne veut pas dépendre pour être heureux. Mimant la jeune femme, il reprend bientôt un petit bonbon, le laissant fondre sur son palais. Puis le silence s’étire et il ne se rend compte de son sujet de réflexion que lorsqu'il reprend la parole pour citer différentes choses qu'il apprécie chez Aisling. Les premières sont classiques, et il la sent à côté de lui littéralement les désapprouver une à une. Tournant les yeux vers elle, il comprend que son point précédent vient de faire mouche ; même avec sa franchise à lui qu'elle connait si bien elle ne le croit pas. Des larmes brillent au bord de ses yeux clairs, mais lui sourit en coin, et racontent comment il aurait pu essayer de la conquérir car elle est parfaitement à son goût.

L'effet est immédiat, elle s’offusque en le poussant du coude mais l’outrage se transforme rapidement en un rire qui la débarrasse de sa tristesse. Ambroise ricane légèrement, fier de son coup, puis enchaine avec l’admiration qu'il lui porte pour avoir su rester aussi gentille en dépit de toutes les épreuves qu’elle a traversé. Sa mélancolie aussi est touchante. Ces deux derniers compliments, ou dernières remarques, elle les apprécie plus que les autres. Bonnie est content d'avoir pu trouver un angle pour qu'elle comprenne un peu comment la voit, comment elle reste douce et innocente à ses yeux car peu importe ce qu'elle est amenée à faire pour survivre, c’est ce qu'elle est tout au fond d'elle. Il relativise ensuite, en rappelant que sur les milliards d'individus sur la planète il serait ridicule de penser qu’il n'y en a pas un qui l'aimera un jour. Statistiquement importable. Son sourire se fait davantage lumineux lorsqu'il voit le remerciement dans les yeux d'Aisling, et il sait que sa journée n'a pas été vaine. Il n'ajoute rien d’autre, et elle non plus pour un temps. Ils sont simplement bien, grâce aux cachetons et grâce tout simplement à la présence de l’autre. Il s’apprêtait à repartir dans l'espace en pensée quand la jeune femme reprend la parole pour lui demander ce qui lui fait comprendre que l’affection qu’il porte à quelqu'un n'est pas du désir. Il arque un sourcil en observant son visage, car la question est si innocente qu’il a comme du mal à en saisir le sens. Et puis, il ne s'est jamais lui-même posé ce genre de questions.

Voyant sa perplexité, Ailsing développe davantage son idée. Elle présente un exemple ; si elle est attirée par quelqu’un, elle peut préférer en rester là, et si ce quelqu’un est aussi attirée par elle et le montre, elle paniqué et bloque totalement. L’écoutant attentivement, il fronce légèrement les sourcils à sa question qui n'en est pas une. Si elle a peur, c'est qu'elle ne veut pas, hein ? Il est frappé par un parallèle avec sa propre situation absolument sorti de nulle part, et il tâche de l'oublier tout aussi vite. Mais Aisling lui demande s'il a déjà vécu ça... Et il sent son cœur faire un bond trop violent. La drogue évidemment, il met ça sur le compte de la drogue et de l'alcool. Une sueur froide glisse sur sa nuque, et c'est définitivement la drogue. Il ferme les yeux, prend une profonde inspiration, fébrile, et commence à parler sans réfléchir et presque sans s'en rendre compte. « J’y réfléchis jamais, ça fait mal, je veux ou je veux pas, c'est tout. Si y'a des ''oui mais'' je décortique pas et je suis mon instinct. Faut pas me poser de questions sur les sentiments, tu sais bien que j'suis perdu. Je peux juste te dire que... Ton corps et ton cerveau ne sont pas toujours d'accord... Il se peut que ton cerveau ait peur mais que ton corps ait envie, et.. ça veut pas dire que ton envie n’est pas réelle ou moins importante, c'est juste à toi de choisir qui te veux écouter... » Il baisse son regard sur ses mains, sous la nervosité il triture ses doigts sans y réfléchir.

Il ne veut pas dire que c’est ce qui se passe avec Andreï, il ne veut pas dire qu'il a envie de plus qu’un coup d’un soir, mais qu’il n'a pas envie de se prendre la tête avec des normes, qu’il a trop peur de l’attachement et du pouvoir du russe, mais qu’il tuerait pour être à nouveau dans ses bras. Il a trop peur d’appartenir et d’être prisonnier, et il sait que ça ne se serait pas le cas. Mais c’est un terrain si inconnu qu’il n’aurait aucune emprise sur les choses, et Andreï ou non, ça ne change rien. Ces pensées complexes s’envoleront avec la descente, avec la gueule de bois. Il a déjà prévu de bien arroser tout ça car les conséquences de cette conversation le déstabilisent beaucoup trop. Il revient sur le premier sujet, plus terre-à-terre et à sa portée. C’est moins compliqué de parler de ressentis que d’émotions, même si ça peut être semblable. Et le désir pour Ambroise est détaché du reste, quelque part. « Par contre ce que je peux te dire c’est que le désir ça vient des tripes, mais c'est différent pour chacun. C’est à part de l’affection, pour certains c’est lié, chez moi pas tellement, je peux coucher avec quelqu’un que je ne supporterais pas en temps normal. Et puis, si t’arrives pas à t’imaginer vraiment avec la personne – fantasmer –, c’est aussi un bon indicateur. Par contre ça peut aussi se mêler, et t’es sûre de rien, et là j’pense que... Bah autant tenter le coup au moins y’a pas de regrets quoi. » Il est bien moins perturbé, et a retrouvé sa façon de parer habituelle, calme, presque factuelle. « Donc, si tu as peur, c’est que t’as peur, pas que t’as pas envie... Je crois. »


Emi Burton
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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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POSTS : 1361 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
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PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
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Message(#) Sujet: Re: We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie - Page 2 EmptyJeu 7 Fév 2019 - 0:24





We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night
The harder as it gets and we're pumpin' more sweat you keep those mirrors clean. Livin' on the edge just to cure us from the trams that put you in the machine. Always standin' broke but we still afford to smile cuz we love the time. A California White lush life is wicked on your rush, you're a glammer swine •• Crashdïet

Il faut quelques secondes à Aisling pour remarquer le trouble que ses questions sèment dans l’esprit de Bonnie. Sa réponse saccadée, les gouttelettes de sueur qui perlent le long de sa nuque et qu’il balaie sans s’en rendre compte sont autant d’indices qu’elle ne peut ignorer. Surement que ma question est compliquée ! Elle se dit naïvement, satisfaite et contente de l’avoir posée, incapable d’imaginer le tourment que ses interrogations sans fin provoquent chez son compagnon de voyage. Question complexe mais réponse néanmoins simpliste : il ne se pose pas la question, il ne décortique pas. Il veut, ou il ne veut pas. C’est bien un mec, tiens. Qu’elle se dit, comme si c’était inscrit dans l’ADN, comme si ce petit chromosome de rien du tout expliquait toutes leurs différences. Mais alors il apporte un autre élément, et Aisling louche sur ses lèvres avec un intérêt non dissimulé, avide de comprendre le fond et le sens et le goût et pourquoi pas aussi la couleur des paroles qui s’en écoulent dans un si joli tintement. Le corps et le cerveau ne sont pas toujours d’accord. Il se peut que le cerveau ait peur mais que le cœur ait envie. Elle mâchouille cette révélation, fronce les sourcils. Ça lui rappelle ce qu’on lui a appris au catéchisme, et comme justement on est pas trop censés écouter son corps si on a pas envie de rôtir dans les flammes de l’enfer pour toute l’éternité. Sauf que elle, ça a jamais vraiment été ça, son problème. « Et ça s'peut que le cerveau ça le tente bien mais que c’est le corps qu'a pas envie ? » Elle demande innocemment tout en glissant ses doigts dans le paquet de cigarette pour attraper deux petits rondins chargés en nicotine. Elle en glisse une entre ses lèvres, et tend l’autre à Bonnie pour lui donner un truc à tripoter et calmer les nerfs qui agitent ses mains.

Le silence les enrobe de nouveau, la braise de sa clope fait comme une étoile de plus dans la nuit noire et Aisling inspire tout le poison rassurant qu’elle plaque contre les parois de ses poumons. Lorsqu’Ambroise reprend la parole, il est à nouveau composé, distant, sa pensée ordonnée dans les innombrables tiroirs qui tapissent son esprit. Il lui explique que le désir, c’est une sensation qui vient des tripes et qu’on ressent tous différemment, une sensation pas forcément rattachée à l’affection. Chez lui, c’est même complètement distinct. « Moi, je sais pas, je sais rien. » Elle réalise un peu bêtement, incapable de trouver en elle le mode d’emploi de ses envies. Mais comme Bonnie a réponse à tout, forcément il a une technique pour ça aussi. D’après lui, quand on est sûre de rien, y’a plus qu’à tenter le coup pour ne pas avoir de regrets. La gorge d’Aisling se serre tellement l’idée même de creuser du côté de l’expérimentation la remplit d’angoisse. Si j’ai peur, c’est que j’ai pas envie. Elle se répète pour se rassurer, ses lèvres cramponnées au mégot de sa cigarette qu’elle teinte de rouge. Mais là encore, Bonnie semble lire dans ses pensées car il trouve le moyen de semer une nouvelle vague de doute sur ses pseudos certitudes. D’après lui, si elle a peur, c’est qu’elle a peur, et non pas qu’elle n’en a pas envie. « Tu crois ? » Elle répète vivement, un demi-sourire aux lèvres. « Ça m’avance pas des masses, Bonnie. T’es censé tout savoir, bordel ! » Comme il est plus facile de le taquiner alors que son corps et son esprit flottent sur un nuage vaseux. Comme la familiarité se creuse et se renforce entre eux à travers cette expérience qu’ils partagent, cette erreur qu’ils commettent à deux. « Le truc, c’est que j’ai pas envie de tout foutre en l’air. » Elle avoue finalement, écrasant le mégot rosâtre contre l’asphalte entre eux. « C’est mon meilleur ami, tu vois ? Le seul que j’ai pas encore réussi à faire fuir avec mes conneries. Imagine que j’ai du désir, mais pas lui ? Pire, imagine que j’essaie et que je me rende compte qu’en fait il m’attire pas du tout comme ça ? Imagine qu’il me trouve nulle, ou pathétique, et qu’il veuille plus rien avoir à faire avec moi ? » Elle secoue la tête et se couche en arrière, sur le sol frais qui râpe contre la peau tendre de ses bras dénudés et laisse ses marques sur sa nuque. « Nan, j’pourrais pas. Ce serait trop con. » Elle décide enfin, ses doigts nerveux traçant de petites griffure contre sa gorge sèche et nouée par quelque chose qui ne passe pas. « J’aurai déjà de la chance s’il accepte de me reparler après ce soir. »

Elle soupire, ferme les yeux pour lutter contre une pointe de nausée et échapper à la danse des étoiles qui commencent à l’aveugler. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale, et elle referme sa veste pour garder ses membres au chaud. « Dans le fond c’est toi et moi Bonnie. » Elle assène, la voix pâteuse, la mâchoire crispée de mouvements qu’elle ne contrôle plus tout à fait. « Ce sera toujours toi, et moi, et les autres punks colorés qui dansent toute la nuit. On est comme les étoiles, on fait partie d’un autre monde. Mais Sid et tout ça ils comprennent pas. Ils comprendront jamais. » Un fourmillement dans ses jambes, une incapacité à rester en place. Sans trop savoir comment, Aisling est de nouveau sur ses pieds et s’approche fébrilement de l’épaisse rambarde qui borde le toit. Elle emplit ses poumons de l’air frais du soir, son âme du vide, ses yeux de la ville immense qui s’étale à leurs pieds. Disparu, ce sentiment paisible de faire partie d'un tout. Elle se sent détachée, dépecée, arrachée à cette population qui grouille sous elle avec son lot de questions, d’emmerdes, de problèmes. Son âme s’envole loin vers les astres et le ciel dans lequel elle rêve de se fondre à tout jamais. Peut-être alors retrouvera-t-elle les petites pièces égarées qui lui manquent tant pour se compléter. « On est comme des étoiles en fait. On brille tout là-haut et les autres ils sont jaloux alors ils veulent nous faire redescendre pour notre voler notre lumière. » Un pied malhabile, puis un autre. La voilà maintenant debout sur la balustrade, prête à danser jusqu'au bout du monde, flirtant avec le vide de la rue dans lequel elle pourrait bien sombrer, et même que ce serait surement la meilleure chose qui puisse lui arriver. Le seul moyen d’être certaine que ce voyage ne finisse jamais. « Et moi, j’ai pas envie de redescendre. » Un grand sourire paisible fend son visage. Une larme solitaire roule le long de sa joue. Les bras écartés, elle tourne sur elle-même, lève les yeux vers le ciel. « J’ai pas envie de redescendre. » Sa voix n’est plus qu’un murmure. Son corps, une feuille morte qui danse fébrilement au bout d’une branche, attendant seulement la prochaine bourrasque pour enfin l'emporter.


black pumpkin & whitefalls



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#) Sujet: Re: We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie - Page 2 EmptyDim 10 Fév 2019 - 21:30




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Aisling & Ambroise


Pour quelqu’un qui adore les problèmes de maths, de physique, qui aime réfléchir à tout et n’importe quoi, le domaine des sentiments est un autre monde. Une chose inconnue qu’il repousse sans cesse. Trop d’implications à ce que son cœur lui cri, alors il le bride lorsqu’il ne reste pas d’autres solutions que de regarder en face. La peur. Le détail en plus, en trop, qui le renvoie à Andreï avec violence. Leur séparation étrange, emprunte d’une mélancholie profonde pour ce qui venait à peine de se terminer. Il l’a si bien vécu que Sybbie n’a rien décelé. Aucun doute, aucun regret. Tout cela enfoui bien au loin par un cerveau et une volonté de fer qui refuse de s’attacher. Par peur. De mille et unes bricoles. Quand d’autres se jetteraient au coup de n’importe qui dans l’espoir de vivre une romance épique et digne d’un roman, Ambroise freine des quatre fers. La seule morale qu’il retient là-dedans, c’est que les autres sont capables de souffrir pour, à cause, de quelqu’un, et qu’une fois ce choix fait, ils ne sont plus libres d’eux-mêmes, pensant à deux ou simplement influencés. Et ça le terrifie qu’une autre personne que sa propre jumelle ai cette capacité sur lui. Confusément sort sa réponse, néanmoins sincère car réflexion sur son sort ; la peur n’est pas synonyme d’une absence d’envie. Bien au contraire. Le conflit intérieur qui vient de se révéler sous les questions saugrenues d’Aisling est d’autant plus brusque qu’il a été tenu silencieux pendant longtemps. C’en est presque douloureux physiquement, ce qui actionne les mécanismes de défense aussi sûrement qu’un pont-levis se relevant pour clore les enceintes.

Refoulant encore une fois avec brio, se rappelant des substances voyageant dans son sang et obscurcissant son jugement, il termine sa tirade promptement. Seule certitude : son corps et son cerveau ne sont pas d’accord. Un coup d’œil à sa compagne d’éternité lui assure que quelques mots au moins on fait mouche. Pas qu’il s’y intéresse grandement, au fond. A deux doigts même de lui en vouloir pour lui avoir tendu une telle embuscade. Aisling n’est cependant qu’une naïve poupée, au fond. Adorable et insatiable de réponse. « Quoi ? » demande-t-il, l’étonnement visible sur son beau visage. Une seconde pour se reprendre. « Oh genre... Mariage de raison ou mariage d’amour... Je pense pas que ça arrive tant de nos jours, le problème arrive souvent avec le désir finalement, imaginons t’es en couple, plus de désir, là ouais ton cerveau pourrait vouloir rester avec cette personne alors que ton corps est.. lassé... » Il pousse un léger soupir. La monogamie à vie n’a jamais été dans ses perspectives, mais soit. En revanche si Aisling veut de réels conseils elle devra bien finir par exposer clairement sa situation, car il devine qu’elle a quelque chose derrière la tête avec ces vagues et informes questionnements. Il s’empare de la cigarette offerte, ce qui lui occupe un instant l’esprit et les mains. La première bouffée lui remet quelques idées en place, et, repoussant le silence d’une voix nette mais tranquille, il explique plus en avant ce qu’est le désir, ne parlant que pour lui-même néanmoins. Aisling n’a pas de vision d’elle-même, elle n’a jamais dû prendre le temps de remarquer comment elle fonctionne. Mais Bonnie sait que chacun fonctionne d’une manière distincte, c’est bien son principal argument. Et certain le comprenne avec le temps, d’autres pas du tout.

Il conclut que, fasse à une incertitude, il vaut encore mieux tenter la chance pour ne pas avoir de regrets. Et, revenant à sa propre situation, ajoute qu’avoir peur ne signifie pas « je ai pas envie ». Car, bordel, lui il a envie, et c’est bien ça qui lui faire peur. S’acharnant à tirer sur sa cigarette plus férocement que nécessaire, il laisse une longue volute de fumée s’échapper par ses lèvres entrouvertes. Aisling n’est pas convaincue, et pas le moins du monde avancée, ce qui confirme ses pensées ; elle a une situation en tête bien précise. Il esquisse un demi-sourire, comme s’il prenait avec amusement sa remarque sur son savoir immense. C’est davantage la compréhension qui étire ses lèvres, le fait d’avoir perçu l’envers de ces questions si spéciales. « Non, j’en suis sûr », souffle-t-il, sans se départir de son sourire qui sert à masquer la profonde vérité derrière ces quelques syllabes. Sans même avoir à poser lui-même les questions, la belle ange lui dévoile tout. Celui qui lui fait tourner le cœur est son meilleur ami, et elle se refuse à gâcher ce qu’il y a de si précieux entre eux. Il l’observe comme on observe un tableau, alors qu’elle s’allonge à même le sol dur tout en pensant à voix haute. Ces paroles ne sont guère pour Ambroise mais, étant ce qu’il est, il ne peut qu’y placer une réflexion. « Si c’est ton meilleur ami et qu’il est pas parti à cause de tes conneries comme tu dis, c’est qu’il tient sûrement plus à toi que ce que tu veux bien croire... J’pense pas que pathétique ou nulle seront des mots qu’il utilisera pour te qualifier. » Assuré, souriant, terminant sa cigarette comme s’il ne venait pas de rajouter une lettre à son arrêt de mort, il reste assis, les coudes posés sur ses jambes en tailleur. Ses yeux emplis des couleurs de la ville. Son esprit divaguant avec aisance. Oubliant la dernière partie de la phrase d’Aisling, ou que ce fameux meilleur ami lui a demandé d’arrêter avec l’activité qu’ils sont précisément en train de faire. Ce qui risque de fort compliquer la tâche.

La voix de la petite brune est d’une netteté sans pareille à ses oreilles, pourtant il a la sensation que même son corps est loin. Puis, lorsqu’elle les associe tout deux face au reste du monde, une sensation désagréable l’envahit jusqu’à lui donner la nausée. Le froid court sur son échine. La vision de lui-même, le dos tourné à sa sœur, jetant regard par-dessus son épaule, si loin d’elle, sonne terriblement faux. Il est peut-être con à jouer de ces drogues, mais il n’est pas seul. « Tu t'trompes, y’a toujours quelqu’un », marmonne-t-il, alors qu’elle est déjà proche de la rambarde. Son regard vert perdu dans le vague, Bonnie doit faire un effort de conscience pour ramener sa vision à un point plus proche. A savoir, la jeune femme, qui continu de parler comme si elle récitait des vers. Elle monte. Un pied après l’autre. Le jeune australien ne réagit pas immédiatement. La voix se perd aussi bien qu’une flamme dans le vent mais, écarquillant les yeux d’un coup, son souffle se bloque. Fébrilement et maladroitement, Bonnie se lève. Mû par un instinct plus fort que n’importe quoi. En quelques grandes enjambées il parvient à la rejoindre, attrape sa veste fermement et la tire en arrière comme un forcené. Le geste est vif, sec. Tout déboussolés qu’ils sont encore, aucun d’eux ne peut tenir debout alors qu’Aisling tombe sur Ambroise. Il l’a bien réceptionnée dans ses bras, mais ses jambes l’ont trahie. Sa tête heurte le sol dans un bruit sourd mais comme si de rien n’était il roule sur le côté, se retrouvant alors au-dessus de la demoiselle qui dansait avec la mort, s’aidant de ses mains pour se surélever. Fou furieux.

« MAIS T’ES COMPLETEMENT CONNE BORDEL ! » Le souffle rauque, encore sous le coup de la terreur informe qui l’avait étreint. « Tout ça parce que madame a repris de la drogue ?! T’as peur mais t’crois pas que tu l’aurais dévasté en crevant ? » Ses mains sont sur les frêles poignets. Il s’étonnerait de sa rage s’il en avait le temps. « Ose me dire que non et c’est moi qui t’balance du toit j’te jure. » grogne Ambroise entre ses dents serrées. Soufflant alors par le nez, il prend une grande inspiration pour se calmer, et la relâche, mais reste à genoux, l’enjambant toujours pour l’empêcher de fuir. « Tu vas appeler quelqu’un pour qu’on vienne te chercher, j’te lâcherais pas avant. » S’asseyant sur ses jambes à elle, il se passe une main sur le visage – il a l’impression d’avoir décuvé en trois secondes – puis la regarde de haut sans broncher. N’importe quel intru se pointant à ce moment pourrait croire à une toute autre scène, mais il est né pour se foutre de ce que pense les autres. Bonnie ne lui laisse aucun choix, à Aisling, et ses yeux verts acérés suffisent à le faire comprendre. Elle était au bord du bad, et du précipice ; qui sait ce qui pourrait se produire si elle reste seule avec ces pensées parasites.


Emi Burton
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Aisling Hayes
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night ♡ Bonnie - Page 2 EmptyLun 18 Mar 2019 - 20:36





We are fashion lined junks, all colorful punks and we dance all night
The harder as it gets and we're pumpin' more sweat you keep those mirrors clean. Livin' on the edge just to cure us from the trams that put you in the machine. Always standin' broke but we still afford to smile cuz we love the time. A California White lush life is wicked on your rush, you're a glammer swine •• Crashdïet

Si la vie d’Aisling était un film, cette scène serait au ralenti. Après un gros plan sur ses iris pleines de tristesse et de vide, la caméra instable accrocherait les brides de réalité qu’elle capte du coin des yeux : la rambarde sous ses pieds malhabiles, l’éclat coloré des néons au loin, et les étoiles qui tournent et tourbillonnent comme pour suivre les mouvements de son corps. Relégués au second plan, les voix et les bruits de la fête ne lui parviendraient plus que sous la forme de quelques sons distordus recouverts par les battements inégaux de son cœur en folie. Mais il est des sensations qu’on ne peut transmettre à travers un écran. Comme le déchirement tinté de soulagement qui fend ses entrailles, le fourmillement incessant dans ses membres, l’odeur âpre de la cité nocturne… la poigne brutale de Bonnie sur sa veste, la force immuable qui la tire vers l’arrière, le choc violent sur l’asphalte, à peine amorti par quelque chose de plus mou, le goût de fer qui emplit soudainement sa bouche. Le monde tourne encore et la tête d’Aisling roule contre le bitume et puis d’un coup les étoiles apparaissent à nouveau devant ses yeux, bientôt remplacées par la face furibonde de Bonnie. L’irlandaise cligne des paupières et le regarde sans comprendre, perturbée par la colère qui irradie ses prunelles sombres, par ce retournement de situation qu’elle ne comprend pas tout à fait. Pourtant ses hurlements tonnent jusque dans sa poitrine, pèse sur son cœur. La gorge serrée, immobilisée comme un rongeur pris dans les phares d’une bagnole, Aisling sent un souffle glacial parcourir ses membres et reconnecter ses quelques neurones encore capables de fonctionner. Elle perçoit toujours la réalité à travers un nuage, mais un nuage qui lui laisse entrevoir sa connerie et la culpabilité tenace qui enfle à l’intérieur. Elle aimerait protester que la vie c’est trop dur, qu’elle n’aurait jamais dû dépasser les vingt ans, que c’est une foutue farce même pas drôle, mais aucun son ne sort de ses lèvres. Alors elle secoue négativement la tête pour faire celle qui n’avait pas du tout ce projet morbide en tête, n’empêche qu’ils savent bien tous les deux que c’est faux et alors ça n’empêche pas Ambroise de déverser sa peur brute sur elle sous la forme d’une colère bien foudroyante. Aisling prend alors un plaisir pervers à imaginer les sirènes et les pompiers, la masse informe de son corps mutilé sur le sol teinté de rouge et ses problèmes évaporés, son existence annihilée. Mais alors le visage de Sid s’impose à son esprit et les larmes jaillissent de ses yeux sans qu’elle comprenne pourquoi ou puisse les retenir. « Non, non, non ! » Elle proteste, secoue la tête, agite ses poignets plaqués au sol avec trop de force pour qu’elle puisse s’en défaire. La bouche pâteuse, le maquillage dégoulinant sur la peau pâle de son visage déformé par le reflet de ses peines d’enfance, Aisling se décompose face à la peur panique de toute cette réalité à affronter, toute cette vie terrifiante qui s’étale devant elle avec son lot de douleurs, de galères et d’incertitudes. Mais alors Ambroise lui cloue le bec en lui laissant aimablement savoir qu’un gémissement de plus lui vaudrait un aller simple pour le trottoir quinze mètres plus bas. Trop interloquée pour répliquer quoi que ce soit, Aisling le regarde curieusement et tourne l’idée dans son esprit en se demandant si finalement ça ne pourrait pas les arranger tous les deux. Les larmes s’assèchent mais son visage est toujours poisseux, luisant sous les lumières brutes de la ruelle en contrebas. Profitant surement de son silence, Ambroise libère ses poignets et s’assoie sur ses jambes ankylosées comme pour l’empêcher de s’enfuir. Mais Aisling n’a plus la moindre énergie, plus la moindre volonté, pas même celle de se foutre en l’air. Alors elle secoue mollement la tête lorsqu’il lui ordonne d’appeler quelqu’un. « Je peux pas… je peux pas… » Elle s’insurge mollement, la mâchoire inférieure crispée et agitée de tressautements incontrôlés. « J’en peux plus. » L’aveu sort comme un soupir tandis qu’elle s’appuie sur ses coudes égratignés dans sa chute pour se relever. Assise sur son postérieur, son corps fait face à celui de Bonnie mais ses yeux restent obstinément fixés sur ses genoux poussiéreux. Un souffle d’air viole ses poumons, puis un deuxième et les sanglots saccadés montent dans sa gorge sans qu’elle parvienne à les libérer pour autant. Lorsqu’elle ose enfin croiser le regard de Bonnie, ses yeux pleins d’une féroce détermination lui font comprendre qu’elle n’a plus vraiment le choix. Les mains tremblantes, Aisling fouille dans la poche de sa veste pour en sortir son téléphone portable. Pas loin d’espérer qu’il n’ait plus de batterie ou que l’écran ait volé en éclat dans leur chute, elle est presque déçue de le voir s’allumer normalement sous ses doigts engourdis. « J’appelle qui ? Bonnie, je sais pas qui appeler... » Elle murmure d’une voix molle tout en sachant qu’elle ne s’expose pas à grand-chose d’autre qu’un « c’est ton problème » - et encore, c’est s’il se donne la peine de lui répondre. Elle pense à Camber qui est partie, à Zelda qu’elle ne connait pas assez, à Lou qui ne retourne plus ses appels depuis qu’elle est sortie de détox. L’image souriante de Robin la rassure l’espace d’une seconde, et puis elle revoit ses cernes lors de leur dernière rencontre, sa peine alors qu’elle lui parlait de sa belle-sœur décédée, de la gosse de Phoenix dont elle doit s’occuper, de son frangin perdu dans les limbes de l’alcool et de la dépression. Du coup voilà qui le raye lui aussi de la liste. Alors quand on efface le club qui la traque et les autres strippers qui sont probablement dans le même état qu’elle à cette heure avancée de la nuit, Bonnie qui la maintient sur le sol avec les nasaux fumants et la rage dans le fond des yeux, Aisling est bien obligée de constater qu’elle n’a plus d’autre choix que de composer le numéro de Sid. Sid qui décrochera dès les premières sonneries, Sid qui accourra comme toujours, Sid qui l’enveloppera de sa présence rassurante, pansera ses plaies, nettoiera son corps et l’enveloppera dans une couverture douillette pour la protéger du monde et de ses propres démons. Sid à qui elle infligera une énième blessure, une énième déception. Sid qu’elle ne mérite pas, et qui finira bien par s’en rendre compte s’il sait ce qui est bon pour lui. Les larmes reprennent inexorablement leur chemin le long des cascades d’encre chinoise dessinées sur ses joues pâles tandis qu’elle cherche son nom dans la liste et porte le combiné à ses oreilles. La gorge sèche, le cœur lourd, les poumons écrasés par la honte et l'angoisse d'une existence ratée, elle retient son souffle jusqu’à ce qu’une voix teintée de fatigue et d’inquiétude s’élève à l’autre bout du fil. « Sid… ? » Elle croasse d’une voix d’outre-tombe. « C’est moi… »



black pumpkin & whitefalls



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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