you put your arms around me and I'm home ♡ aisling
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1560 POINTS : 60
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : [5/5] aisling #14 • aisling #15 • aisling f.b 2 • aisling [r.a. sinling] • shannon • phoenix #2 RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
(#) Sujet: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Jeu 23 Fév 2023 - 18:53
you put your arms around me and I'm home
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Avec un soupir de soulagement, Sid referme la porte de son appartement derrière lui. Enfin, il est à l’abri de l’avalanche de rose et de rouge, de petits cœurs, de chocolats, de fleurs et de messages niais à laquelle il n’a pu échapper aujourd’hui. Sans parler de ces couples qu’il a croisés en rentrant, qui déambulaient ensemble, main dans la main et les yeux remplis d’étoiles. En temps normal, ça le laisse plutôt indifférent. Sûrement qu’il les aurait trouvés un peu envahissants, mais aussi un peu mignons. Cette année, pourtant, ça lui a plutôt donné envie de vomir, comme s’il s’était soudainement transformé en un vieux grincheux qui déteste l’amour et refuse de se plier aux magouilles de Cupidon. Dès sa journée de travail terminée, il s’était donc dirigé tout droit vers son restaurant chinois préféré, y avait commandé de quoi noyer son agacement dans ses plats fétiches et, son sac en main, était rentré chez lui.
Son soulagement est toutefois de courte durée. Seul le silence l’accueille, même pas troublé par les miaulements de Mouse, qui dort sûrement encore sous son lit et ne s’est pas rendu compte que son humain est arrivé. L’immobilité qui règne dans la pièce ne fait qu’appuyer sur la désagréable réalité qu’il a cherché à fuir toute la journée, et qui n’est certainement pas étrangère à son irritation : il est seul ce soir, sans son Aisling, avec qui il avait hâte de fêter pour la première fois, mais qui n’a pas pu se libérer du boulot. C’est vendredi… et puis, la Saint-Valentin c’est une journée très occupée au club, tu sais ? qu’elle lui avait murmuré du bout des lèvres avec une grimace d’excuse alors qu’il avait déjà commencé à planifier la soirée romantique qu’il lui réservait. Bien sûr, il avait ravalé sa déception et ils avaient convenu de profiter du weekend pour célébrer avec un ou deux jours de retard. Ça n’empêche pas son cœur de se serrer inconfortablement lorsqu’il imagine Aisling danser au Candy alors qu’ils auraient largement préféré passer la soirée ensemble, blottis devant un film… ou peut-être même sous les draps.
En se mordillant la joue de dépit, il se penche pour retirer ses bottes et s’avance dans la cuisine. Pour meubler le silence, il lance sa playlist préférée à partir du petit haut-parleur sans fil qu’il garde toujours à portée de main. Puis, assis au comptoir de la cuisine, il mange tranquillement son repas, le nez plongé dans le bouquin qu’il a commencé à lire la semaine passée. Il l’avait choisi un peu au hasard, plus intrigué par l’œuvre complexe et un peu dark qui décore la couverture que par le mystère que promettait le résumé. Il se laisse pourtant happer par l’histoire, tant et si bien qu’il en oublie presque son assiette et qu’il s’arrête à peine le temps de s’installer sur le canapé pour poursuivre sa lecture. Assis en tailleur, les coudes appuyés sur les cuisses, il dévore les dix chapitres restants. Quand il referme finalement la couverture, le cou raidi et les muscles légèrement ankylosés par son immobilité, il s’étire comme un chat, un peu ébahi d’avoir passé presque trois heures le nez collé aux pages. Les paupières lourdes, il reste un long moment immobile, le regard perdu dans le vide et l’esprit occupé par l’histoire qu’il prend le temps de digérer après l’avoir lue d’une traite.
C’est Mouse qui l’arrache à ses pensées en venant se frotter contre ses jambes. « Oui, oui, t’as raison, j’ai oublié d’te nourrir, » murmure-t-il en lui gratouillant l’échine. « Mais tu sais c’qu’on dit : qui dort dîne. » Pour toute réponse, le félin bâille à s’en décrocher la mâchoire. Avec un sourire amusé, Sid cède aux caprices de son petit tyran poilu et se lève pour aller verser une portion de croquettes dans son bol. Il profite de s’être levé pour faire un détour vers la douche. Debout sous le jet d’eau, il ne peut s’empêcher de regretter une fois de plus qu’Aisling ne soit pas là avec lui et de se demander s’il aurait réussi à la convaincre de se joindre à lui. Une fois qu’il a assez traîné dans son nuage de vapeur et de chaleur (qui ne rivalise aucunement avec celui qui se forme habituellement quand c’est sa copine qui se douche), il se glisse dans un de ses vieux pantalons de pyjama Batman préféré. Il zieute un instant ses t-shirts avant de hausser les épaules. Après tout, autant profiter de son célibat forcé pour se balader torse nu dans l’appartement. Comme si Aisling aurait été contre l’idée même si elle avait été là… songe-t-il en ravalant un ricanement.
Indécis, il jette un coup d’œil au réveil qui indique 23h05, puis à son lit, avant de finalement rebrousser le chemin vers le salon. Pour oublier l’impression désagréable d’errer comme une âme en peine entre les murs de son appartement, il s’allonge sur le canapé, télécommande à la main. Peu inspiré, il parcourt le menu Netflix à la recherche d’un film qui lui permettrait de faire passer le temps en attendant que le sommeil ne le gagne. Bien sûr, la plateforme s’est assurée de mettre en avant les comédies romantiques et les films à l’eau de rose. Avec un soupir d’agacement, il songe à lancer le film d’horreur le plus sanglant sur lequel il pourrait mettre la main, par pur esprit de contradiction. Mais du coin de l’œil, il remarque l’affiche de The Notebook et il se surprend à hésiter. Les lèvres pincées, il finit par conclure qu’il y a pire comme façon d’occuper sa soirée que de regarder Rachel McAdams et Ryan Gosling tomber amoureux. Tandis que les premières notes de piano retentissent dans la pièce sur un fond de lever de soleil, il essaie de se convaincre que c’est ce qui a motivé son choix et, surtout, que ça n’a rien à voir avec le fait que ça lui rappelle cette soirée où Aisling l’avait forcé à regarder le film et comme elle s’était blottie dans son cou en reniflant à chaque scène triste.
La musique sirupeuse et les dialogues dramatiques ont peu à peu raison de lui. La tête appuyée sur un coussin, Mouse roulé en boule au creux de son bras comme une peluche chauffante, il sent la fatigue le gagner. Les paupières lourdes, il se laisse couler dans le sommeil sans lutter, se perd dans des rêves brumeux où il danse avec Aisling dans une vieille maison un peu délabrée mais pleine de charme. Ses grands yeux lumineux posés sur son visage, elle lui sourit, lève une main pour repousser les mèches qui se sont égarées sur son front comme elle le fait si souvent. La caresse lui semble si réelle qu’il se prend à sourire à son tour en la savourant.
Il tressaille et ouvre les yeux. D’abord, il ne sait pas ce qui l’a réveillé, ni où il se trouve. Puis il reconnaît son salon dans la pénombre. Une silhouette est penchée sur lui, le bras tendu vers lui et l’air figé. C’est Aisling et, l’espace d’un instant, il se demande s’il ne rêve pas encore. Car elle ne porte pas grand-chose, qu’un corset en dentelle qui met sa poitrine en valeur malgré l’énorme veste moelleuse qui lui recouvre les épaules et une jupe si courte qu’elle ne réussit pas à camoufler la ligne affriolante des jarretelles qui ornent ses cuisses. Encore un peu endormi, il lui sourit. « Leen… T’es là, » murmure-t-il en se redressant légèrement. Du bout des doigts, il effleure sa hanche, découvre la texture soyeuse de la dentelle tandis que sa paume trouve sa place au creux de sa taille. Un peu fasciné, il lève le regard vers elle. Quelque chose cloche. Malgré l’obscurité, il voit bien qu’elle a les yeux vitreux et un peu rougis. Sa respiration saccadée achève de le convaincre et il la libère pour s’asseoir sur le canapé. « T’es là, » répète-t-il en fronçant les sourcils. Dans son esprit embrumé, il a d’abord cru à une surprise qu’elle lui aurait préparé, mais maintenant il voit bien que ce n’est pas le cas. « Ça va ? » Un peu inquiet, il lui prend la main et la presse doucement, tant pour la rassurer que pour tenter d’étouffer l’angoisse qui lui serre tout à coup le cœur. Car habillée ainsi, elle revient sûrement directement du Candy Club, et il est convaincu qu’il a dû lui arriver quelque chose pour qu’elle décide de débarquer chez lui au beau milieu de la nuit et sans même s’être changée, alors qu’elle essaie normalement si fort d’empêcher son boulot de s’immiscer dans leur vie à deux.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Lun 27 Fév 2023 - 21:56, édité 1 fois
Aisling Hayes
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1308 POINTS : 180
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [15] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [2] ♡ Robin [3] ♡ Laoise ♡ Phoenix [3] ♡ Raelyn [2] ♡ Siham
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
(#) Sujet: Re: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Lun 27 Fév 2023 - 19:49
You put your arms around me and I'm home
Sid & Aisling
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Roses rouges sur les tables, cœurs en néons accrochés aux murs, lingerie corbeau et carmin épousant les courbes des danseuses. C’est le soir de la St Valentin au Candy Club et l’amour est partout et nulle part à la fois. Avec un soupir, Aisling s’installe face au grand miroir et peint ses yeux de noirs, cache ses traits sous un lourd masque de poudre et de fards. Elle n’a pas envie d’être ici, au milieu des froufrous et des parfums, parmi les gloussements et exclamations de celles qui se réjouissent des billets qu’elles empocheront auprès de types assez désespérés pour se pointer dans un strip-club un 14 février. Les célibataires babillent le cœur léger, tandis que celles qui sont en couple en profitent pour envoyer quelques clichés coquins à ceux qu’elles ont choisi, leur offrir en avant-première le fantasme que d’autres paieront ensuite pour effleurer. Les lèvres pincées, Aisling les observe du coin de l’œil en agitant ses faux-cils pour faire sécher leur colle. Son téléphone à elle est bien en sécurité au fond de son sac, où il restera jusqu’à la fermeture. Car elle ne peut affronter le sourire serein que son copain affiche sur les pixels de l’écran alors qu’elle se prépare à se dévêtir pour des yeux autres que les siens. Le tintement familier d’une carte de crédit glissant sur un miroir attire son attention. Voilà des mois que les filles ne lui proposent plus de s’enfiler ensemble ces rails de coton, des semaines qu’il est plus facile pour elle de se détourner. Et pourtant, ce soir, l’envie de se poudrer le nez lui chatouille la narine avec un peu plus d’insistance que la veille. Elle se relève d’un mouvement sec pour chasser cette pensée, s’étire lentement au rythme des basses filtrant à travers les épais rideaux de velours, dilue la honte et l’anxiété dans les gestes amples et exigeants auxquels elle soumet son corps en attendant de s’abandonner à la mélodie, là-bas sous le halo cru des projecteurs.
« Ivana, t’as un client dans la 3. » Les mots redoutés autant qu’espérés l’accueillent dès qu’elle a fini de danser. Ceux qui l’empêchent de dormir, mais lui permettent de bouffer. La poitrine encore agitée de sa performance, elle se glisse furtivement dans les loges pour retoucher son maquillage, recouvrir sa poitrine de la dentelle qu’on lui demandera bientôt de retirer, tamponner une serviette sur sa nuque et se reparfumer. Effluves de vanille et de cannelle laissant sur sa peau un voile pailleté, si loin de l’eau de rose qu’elle a l’habitude de porter. « Grouille-toi. » Elle repose le flacon précipitamment, rejoint le cerbère à l’entrée des vestiaires qui lui explique en quelques mots la prestation pour laquelle le client a payé. C’est un enterrement de vie de garçon, la première étape d’une soirée visiblement soigneusement planifiée. Un type au visage ouvert l’attend à la porte et l’entraîne dans la pièce. Elle ne peut retenir un sourire surpris en suivant le mouvement des oreilles de lapin en peluche qui ornent son crâne et sautillent à chacun de ses pas. Ils rejoignent une colonie de rongeurs qui s’agglutinent en gloussant autour d’un gars aux yeux bandés, le visage recouvert d’un voile de mariée. Ils doivent avoir la vingtaine à tout casser, et semblent être là pour le folklore plus que par réelle envie de se faire bander. « Dylan, dans quelques heures tu seras un homme marié. Alors avant, les copains et moi on s’est cotisés pour t’offrir la plus jolie fille du quartier ! » Annonce solennellement le chef des opérations en lui retirant le ruban de soie noire. « Putain, les gars, Amy va me buter ! » Il proteste sans grande conviction, ses yeux émerveillés osant à peine effleurer la dentelle recouvrant sa peau. quelle idée aussi d’aller faire la fête le soir de la St Valentin ? Mais elle n’est pas là pour juger. Après tout, elle serait franchement mal placée. « T’inquiète chéri ce sera notre petit secret. » Elle minaude en s’installant sur ses genoux pour relever son voile et dénouer sa cravate. Celui-ci sera facile. Même avec ses potes qui ricanent comme des hyènes en arrière plan, ce sera facile. Parce qu’elle n'a pas encore commencé à bouger qu’il est déjà rouge comme une tomate, les mains sagement agrippées aux bras du fauteuil. pourvu que ce soit pareil toute la soirée, elle songe alors que la musique envahit la pièce où les lumières se font plus tamisées.
Les heures défilent et les clients s’enchaînent. Ils viennent un peu mal à l’aise et les poches pleines de billets, repartent avec des étoiles dans les yeux et le portefeuille vidé. Une soirée classique jusqu’à ce que le creep décide de se pointer. C’est un client régulier, un gars qui paye bien et que les filles ont tendance à choyer. Le problème, c’est que s’il fait une fixation sur l’une d’entre elles, il est du genre à oublier les limites entre le fantasme et la réalité. Et ces derniers jours, c’est Aisling qui en fait les frais. La sécu est au courant, aussi elle ne s’inquiète pas trop quand il lui réclame une danse, puis une deuxième. A la troisième, l’alcool qui déliait jusqu’alors sa langue coule dans les doigts qu’il fait courir sur ses hanches pour tenter de la rapprocher. Elle s’écarte d’un bond, lui rappelle d’une voix faussement taquine qu’il n’est pas censé la toucher. Mais lorsqu’il recommence l’instant d’après, la porte s’ouvre en grand et James vient s’interposer. « Elle était ok mec j’te jure qu’elle était ok. » Qu’il a le culot de protester tandis que l’agent de sécurité l’escorte vers la sortie. « Désolé mon gars, mais même si elle en a envie ça reste interdit. » La porte se referme sur eux et Aisling reste seule dans l’obscurité. Les jambes tremblantes et les tripes en vrac, elle se tapit dans l’ombre jusqu’à ce que des coups secs viennent l’en tirer à la fin du quart d’heure qui lui était réservé. « Krista en a besoin pour une dernière danse Iv’. » Alors elle hoche la tête et sort silencieusement de la pénombre, se faufile dans les loges pour se démaquiller et se rhabiller. La plupart des filles sont déjà parties, d’autres tentent de vendre un dernier quart avant la fermeture. Aussi, elle ne s’inquiète pas lorsqu’elle entend la porte s’ouvrir puis se refermer. Ni quand des pas tranquilles finissent par se rapprocher. Les mains dans son sac à la recherche de ses cotons, ce n’est que lorsqu’elle jette un coup d’œil distrait dans le miroir qu’Aisling sent son souffle se couper. « Je t’avais dit que je ne laisserai rien nous séparer, bébé. »
Elle se redresse d’un bond, renverse sa chaise par la même occasion. Un sourire attendri sur son visage, le creep s’approche doucement, une paume tendue comme pour la convaincre qu’il n’est pas un danger, l’autre enroulée autour d’un joli bouquet. « T’es pas censé venir ici, tu t’ferais expulser si on t’voyait... » Elle proteste en reculant vers la coiffeuse pour conserver la distance qui les séparait. « J’en ai rien à foutre s’ils décident de me virer. Après ce soir j’aurai plus besoin de venir là. Après ce soir tu seras à moi. » Ce n’est pas la première fois qu’il lui chante cette chanson, la couvre de cadeaux ou lui promet de l’épouser, de l’emmener avec lui pour la libérer. Mais c’est la première fois qu’il le fait en dehors de l’espace sécurisé des petites chambres sombres où elle n’est rien d’autre que le fantasme qu’il s’est acheté. La première fois qu’il s’invite dans cet espace où les hommes ne sont pas censés s’aventurer. « Je t’ai déjà dit, j’vois pas mes clients hors du club. Et ces fleurs, j’peux pas les accepter. » Elle balbutie, ses mains tremblantes parcourant la planche de la coiffeuse à la recherche de son hoodie. « Allez, toi et moi on sait bien que ce qu’on a, c’est plus que ça. » Il est proche maintenant, si proche qu’elle peut sentir l’alcool dans son souffle alors qu’il remonte sa paume le long de son bras, fait glisser la bretelle qui reposait sur son épaule. Incapable d’esquisser le moindre geste pour se dégager, Aisling comprend avec horreur que cette fois, personne ne fera irruption pour l’arrêter. Mais tout d’un coup, il s’immobilise et se passe une main sur le visage. « Merde, j’suis con ! Bien sur que ces fleurs vont t’encombrer… Laisse-moi trouver un joli vase pour elles et ensuite on pourra filer, okay ? » Il se détourne en sifflotant, attrape une bouteille de vin qu’il éclate contre le dossier d’une chaise pour en briser le goulot, la vide sur le sol et se tourne vers les lavabos pour la remplir d’eau.
Derrière la vitre, les phares d’un bus apparaissant au bout de l’allée. L’instinct qui la paralysait jusqu’alors lui crie soudain de s’éclipser. Sans réfléchir, Aisling referme une main autour de son sac et se rue vers la sortie. Ses pas résonnent contre l’asphalte alors qu’elle traverse le parking aussi vite que ses sandales à plateforme lui permettent de gambader. Elle arrive à l’arrêt de bus juste à temps pour lui faire signe de lui ouvrir, s’y engouffre tête baissée pour ne pas entendre les hurlements enragés qui retentissent dans son dos. « Démarre, démarre, démarre s’te plait ! » Elle supplie le chauffeur qui semble hésiter. Les portes se referment enfin et le bus s’ébranle lentement, ignorant les paumes claquant contre la ferraille pour l’implorer de s’arrêter. Enfin, ils prennent de la vitesse et les insultes s’évanouissent quelque part dans leur sillage. Les jambes tremblantes, Aisling se laisse glisser sur un siège, une paume plaquée contre sa gorge pour lutter contre une envie de gerber. Il lui faut quelques minutes pour remarquer les murmures, les rires discrets, les regards intrigués. Les joues brûlantes, elle s’enroule dans son hoodie, cache ses courbes et la dentelle de sa lingerie derrière le bouclier rassurant du coton épais. Elle devrait se terrer contre la vitre et attendre sagement son arrêt. Se faufiler chez elle et enfouir son visage dans la fourrure d’Halloween, fondre sous une douche trop chaude et laisser l’eau brûlante la purifier. Elle devrait, oui. Seulement, elle ne tient pas cinq minutes avant de tirer sur la cordelette pour prier le chauffeur de la libérer. Le bus la recrache en plein centre-ville, au milieu des lumières et des rues encore agitées alors que les derniers bars entreprennent de fermer. L’esprit vide, elle se laisse guider par ses pas et ce profond besoin de sécurité qui supplante à sa pudeur comme à sa dignité. Son cœur se serre de soulagement lorsque l’immeuble de Sid apparaît enfin au détour d’un croisement. La gorge nouée, elle accélère sans plus se soucier de ses chaussures à plateforme. Dans l’ascenseur, elle remue nerveusement ses jambes, implore du regard le compteur des étages pour l’encourager à défiler plus vite. Quand les portes s’ouvrent enfin, Aisling s’en échappe pour rejoindre le palier de son copain. Pantelante, elle se hisse sur la pointe des pieds et tâtonne le bois friable pour trouver la petite aspérité où se cache le double de ses clefs.
A l’intérieur, tout est calme, à l’exception du craquement des croquettes que Mouse déguste tranquillement dans la cuisine. Retenant son souffle, Aisling referme discrètement la porte derrière elle et s’aventure dans la pénombre, soucieuse de ne pas réveiller Sid s’il est déjà couché. Elle le trouve finalement étalé sur son canapé, la peau nue de son torse reflétant les couleurs de son écran où la bande-annonce d’une comédie romantique tourne en boucle comme pour le tenter. Un sourire tendre étire doucement ses lèvres tandis qu’elle s’accroupit discrètement à ses côtés et savoure le sentiment de sécurité qui l’enveloppe pour la première fois depuis le début de la soirée. « Mon Sid… tu dors ? » Elle murmure d’une voix à peine audible, fait glisser le bout de ses doigts sur son front pour le dégager des mèches rebelles qui s’y aventurent dès qu’elle a le dos tourné. Il sourit dans son sommeil, comme en proie à un rêve agréable. Puis ses paupières tressautent et il ouvre doucement les yeux. merde ! La gorge nouée, Aisling suspend son geste et retient son souffle dans l’espoir qu’il se rendorme sans rien remarquer. Mais son regard flou erre tranquillement sur ses traits, se fait plus clair alors qu’il glisse lentement vers son décolleté. Ses lèvres esquissent un sourire appréciateur et une pointe d’angoisse lui fend la poitrine alors qu’il se redresse sur son avant-bras. « Leen… T’es là. » Elle frémit en sentant sa paume se couler au creux de sa taille, se tend imperceptiblement dans cette étreinte qu’elle est loin de mériter, encore emmaillotée dans ces fringues imprégnées de l’odeur de tous ceux qu’elle a côtoyé.
Alors elle s’écarte dans un frisson, enroule ses bras autour de sa taille pour mieux se dérober. Leurs regards se croisent à nouveau et celui de Sid se charge d’inquiétude tandis qu’il se redresse, les sourcils délicatement froncés. « T’es là. » Il répète d’une voix moins légère, plus sérieuse. Réfugiée derrière sa frange, elle hoche doucement la tête sans oser le regarder. « Ça va ? » Il insiste pourtant, presse doucement sa main dans la sienne en se penchant pour tenter de voir son visage. « Oui, oui. » Elle bredouille d’une petite voix. « C’est juste que… » j’voulais pas qu’il soit l’dernier à poser ses mains sur moi. j’avais peur qu’il me suive jusqu’à chez moi. j’voulais m’sentir en sécurité et ça marche que quand j’suis avec toi. Les aveux s’embourbent dans sa gorge mais Aisling refuse de les laisser s’en échapper. Le souffle court, elle prend une longue inspiration et termine d’une petite voix. « J’voulais pas rentrer chez moi. » Elle devrait en rester là, lui offrir un sourire charmeur, laisser ses mains courir sur son torse et le distraire d’un baiser. j’voulais juste passer la soirée avec toi. Ce serait si facile, elle est presque certaine que ça fonctionnerait. Après tout, son regard quand il a ouvert les yeux laisse clairement entendre qu’il en faudrait peu pour lui faire oublier ses questions et l’encourager à glisser dans une douce ignorance nimbée de sensualité. Seulement, l’idée même de s’abandonner entre ses bras et à ses lèvres alors que sa peau porte encore les marques de la soirée lui donne la nausée. « Je… j’aurais pas dû venir ici, c’était une mauvaise idée, j’suis désolée. » Plutôt que de l’apaiser, ses aveux brumeux ne font qu’appuyer sur la culpabilité qui la ronge depuis des semaines déjà. Sur ce secret dont elle voudrait tant le préserver mais qui lui donne aussi l’impression de le trahir, un peu plus à chaque fois. « Pas ce soir, pas comme ça... » Elle remonte la fermeture de son hoodie comme si son voile rassurant pouvait contenir ses péchés, tire sur le rebord de sa jupe pour tenter de recouvrir plus adéquatement ses cuisses. « Pas après ces nuits qui m’empêchent d’être honnête avec toi. » Elle souffle d’une petite voix, secouée par les sanglots muets qui voudraient tant lui échapper.
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1560 POINTS : 60
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : [5/5] aisling #14 • aisling #15 • aisling f.b 2 • aisling [r.a. sinling] • shannon • phoenix #2 RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
(#) Sujet: Re: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Lun 27 Fév 2023 - 22:22
you put your arms around me and I'm home
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
« Oui, oui, » murmure-t-elle sans grande conviction. Malgré les lambeaux de sommeil qui lui collent encore à l’esprit, il ne la croit pas vraiment. Peut-être se laisse-t-il simplement influencer par le souvenir de ces soirées tragiques dont il l’a si souvent rescapée, mais son instinct lui souffle qu’il a forcément dû se passer quelque chose pour qu’elle décide de débarquer chez lui en pleine nuit. Comme pour lui donner raison, elle ajoute : « C’est juste que… » Elle cherche ses mots. Patient, il ne la quitte pas des yeux. De son pouce, il trace des cercles réconfortants sur le dos de sa main pour l’encourager à partager ce qui lui pèse sur le cœur. « J’voulais pas rentrer chez moi. » Elle souffle sa confidence du bout des lèvres, comme si c’était un aveu terrible. Il y a quelque chose comme de la tristesse qui brille au fond de ses grands yeux. « Je… j’aurais pas dû venir ici, c’était une mauvaise idée, j’suis désolée. » Sans rien dire, il fronce les sourcils, observe son visage grugé par la pénombre à la recherche d’un indice expliquant pourquoi elle regrette d’être venu le rejoindre. Pourtant, il a du mal à lire les émotions qui se peignent sur ses traits délicats. Brusquement, elle retire sa main. Elle lui semble lointaine tout à coup, même si elle est toujours agenouillée devant lui. « Pas ce soir. Pas comme ça. » Comme ça ? Il ne comprend ce qu’elle veut dire qu’en la voyant se réfugier derrière sa veste comme si c’était une armure capable de protéger sa pudeur. Car cette lingerie aguichante qui recouvre son corps, c’est celle d’Ivana. Après toutes ces années à essayer de l’empêcher de se dresser entre eux, voilà qu’elle vient d’entrer en collision avec leur vie, pour une raison qu’il ignore encore. C’est bien Aisling qui est là avec lui, pourtant. Les épaules courbées, le regard hanté, la dernière chose dont elle semble avoir envie, c’est de séduire. Elle ressemble bien plus à une gamine perdue en quête d’affection qu’à une magnifique tentatrice. « Pas après ces nuits qui m’empêchent d’être honnête avec toi. » La remarque fait naître un malaise indéfinissable au fond de son estomac. C’est qu’il n’est pas entièrement honnête avec elle lui non plus. Il serait donc très mal placé de lui en vouloir si elle ne lui raconte pas tout alors qu’il a lui-même ses zones d’ombre.
Pour chasser cette pensée inconfortable, il allonge le bras vers la petite table d’appoint sur laquelle est posée la lampe. Il tire sur la chaînette et l’abat-jour s’éclaire aussitôt d’une lumière orangée tamisée qui se répand agréablement dans la pièce et lui donne un peu de chaleur. Maintenant que la pénombre s’est dissipée, il découvre le visage d’Aisling : ses traits un peu tirés, la lourdeur de son maquillage qui transforme son regard en deux puits charbonneux, ses lèvres rouge vin pressées en une ligne fine. Il se penche vers elle, cueille sa joue délicatement au creux de sa paume. D’une tendre impulsion, il l’invite à relever la tête vers lui. « T’es toujours la bienvenue ici, Leen. Jour et nuit, j’suis toujours content de te voir. » Laissant sa main glisser jusqu’à son épaule, il l’encourage à se lever pour venir le rejoindre sur le canapé. « Viens… » Elle se laisse convaincre sans trop d’hésitation et, bientôt, elle s’est posée à côté de lui. Avec un sourire complice, il l’encourage à passer ses longues jambes sur les siennes avant de l’envelopper dans son étreinte et de presser sur sa tempe un baiser délicat rendu un peu maladroit par l’angle de son corps. Les effluves d’un parfum sucré et vaguement épicé lui parviennent, si différents de l’odeur florale qui émane habituellement de sa peau. En lui caressant les cheveux et la nuque, il songe qu’il n’y a pas que son parfum qui est différent : la façon dont elle est maquillée et la dentelle qui moule ses courbes aussi, si provocatrice comparé au satin flamboyant dans lequel elle s’était offerte à lui le soir de son anniversaire. Guidé par une inspiration un peu floue, il ajoute d’une voix douce : « Ivana aussi, tu sais ? » Il jurerait que son corps se tend entre ses bras, mais il ne se laisse pas perturber pour autant. Il poursuit ses tendres caresses et son idée en même temps. « Pour le meilleur et pour le pire, elle fait partie de toi… et tu n’as pas besoin de me protéger d’elle. Ou de ce qu’elle t’aide à faire. » Il inspire profondément, cherche distraitement l’odeur naturelle et réconfortante de sa peau. « Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter. Ou alors on peut rester comme ça et juste profiter du fait qu’on est ensemble. » Ce qu’il lui offre, c’est l’occasion de déverser sur son épaule tout ce qui l’a effrayée, mais aussi, peut-être, tout ce qu’elle n’a pas osé lui dire et qui lui pèse sur la conscience.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1308 POINTS : 180
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [15] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [2] ♡ Robin [3] ♡ Laoise ♡ Phoenix [3] ♡ Raelyn [2] ♡ Siham
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
(#) Sujet: Re: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Mar 28 Fév 2023 - 22:03
You put your arms around me and I'm home
Sid & Aisling
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
D’un mouvement, il chasse la pénombre confortable qui les enrobait, remplace les zones d’ombres par un halo tamisé. Les lèvres pincées, Aisling fixe les rebords du canapé, en gratouille les coutures du bout de ses ongles manucurés. Elle frémit en sentant la chaleur de sa paume envelopper sa joue, résiste un instant avant de céder à sa volonté et relever un regard farouche vers son visage. « T’es toujours la bienvenue ici, Leen. Jour et nuit, j’suis toujours content de te voir. » Ses paroles font naître une douce langueur dans sa poitrine, un picotement familier sous ses paupières. Ses regrets fanent, remplacés par l’envie de se blottir contre son flanc, fermer les yeux et oublier pour un temps l’angoisse qui l’a précipitée dans son étreinte. Mais malgré la tendresse de sa main dévalant son bras, elle ne bouge pas. « Viens… » Il insiste affectueusement, l’invite à le rejoindre comme il le fait si souvent. Ignorant cette résistance qu’elle ne comprend pas, Aisling se glisse timidement sous son bras, le laisse guider ses jambes pour les placer sur les siennes. Elle voudrait se détendre dans son étreinte, abaisser ses défenses pour mieux s’imprégner de sa tendresse, mais quelque chose l’en empêche. Le baiser qu’il presse contre sa tempe ne lui apporte aucun soulagement, les caresses qu’il applique au creux de sa nuque appuient sur sa lourde culpabilité et sa douceur lui donne juste envie de pleurer. « Ivana aussi, tu sais ? » D’un coup, elle se tend. Le souffle court, elle n’ose plus bouger, incapable de faire le tri dans la marée visqueuse d’émotions confuses qui la grugent. Il le sent, elle le sait. Et pourtant, il poursuit sans se laisser perturber, sa voix douce et profonde cherchant à la repêcher au cœur de l’abysse dans lequel elle continue de s’enfoncer. « Pour le meilleur et pour le pire, elle fait partie de toi… et tu n’as pas besoin de me protéger d’elle. Ou de ce qu’elle t’aide à faire. » Elle ne mérite pas sa douceur, son calme, sa compréhension. Elle n’est pas digne de cet espace qu’il lui offre, de son cœur trop pur, de cet amour si beau qu’elle trahit pourtant de plein grès. Elle ne mériterait que sa colère et son aversion, sans la moindre rédemption. « Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter. Ou alors on peut rester comme ça et juste profiter du fait qu’on est ensemble. » Elle s’étouffe sur le malaise qui déferle dans ses veines, se coince dans sa gorge et coupe sa respiration. « Non ! » Elle proteste en s’écartant d’un bond, recule vers le coin opposé du canapé, regrette aussitôt son geste en croisant son regard perplexe et son air blessé. Recroquevillée contre le coussin moelleux, Aisling ramène ses jambes contre sa poitrine, enroule ses bras autour de ses mollets pour recouvrir sa peau nue. « Non, on peut pas... » Sa voix est plus posée, ses yeux rivés sur le vide entre eux, sur cet espace qu’elle voudrait tant occuper. La gorgée nouée, elle relève les yeux vers les siens, se mord les lèvres pour les empêcher de trembler. « J’veux jamais la sentir quand j’suis avec toi. » Sa voix tremble mais son regard ne flanche pas. j’veux pas qu’elle puisse se glisser entre nous, elle aura jamais sa place ici avec toi. Plus qu’une supplication, c’est une promesse qu’elle lui fait. Parce qu’Ivana représente tout ce qu’elle a fait pour survivre, tout ce qu’elle continue à faire de mauvais. Sous ce lourd maquillage et dans ses atours les plus provocateurs, elle n’est bonne qu’à se louer aux plus offrants, recueillir leurs fantasmes les plus dégoûtants, récolter les pulsions abjectes qu’elle semble leur inspirer. C’est une facette des hommes qu’elle ne veut jamais pousser Sid à lui dévoiler. Car quelque chose en elle se briserait. Quant à lui, elle le connait, il ne pourrait jamais se le pardonner.
Après ce soir tu seras à moi. Un tremblement la parcourt et ses paupières se ferment pour chasser le souvenir de sa voix. Mais rien à faire, ses mots et ses gestes reviennent la hanter. Elle était ok mec j’te jure qu’elle était ok. La tiédeur moite de son corps et son regard fiévreux lui donnent envie de hurler. Mais elle n’est plus là-bas, à sa merci. Elle est ici, en sécurité. Et sous le coup de cette simple réalisation, Aisling sent ses défenses se craqueler. Une plainte à peine audible lui échappe, un couinement qu’elle s’empresse d’étouffer dans sa paume. Tout en elle aspire à saisir la main que Sid lui tend timidement, se blottir contre son flanc et déverser sa peine au creux de son cou. Mais elle ne peut se résoudre à accepter ce réconfort. Pas tant qu’il ignore les risques auxquels elle s’expose encore, les braises du danger qu’elle ne cesse d’attiser. Les yeux brillants de larmes, elle glisse une paume fébrile dans sa main offerte et la presse tendrement. « Sid… faut que j’te dise un truc. » Elle lâche dans un murmure. Elle aurait voulu être assez forte pour le lui cacher et le préserver. Mais voilà quelques temps déjà qu’elle n’est plus aussi sereine entre ses bras. Quelques temps qu’elle ne s’autorise plus à faire le plein de tendresse, terrifiée à l’idée qu’il puisse la lui refuser si seulement il savait. Elle a essayé de le protéger, mais c’est plus fort qu’elle, Aisling a besoin qu’il regarde au fond de son cœur, dans ses failles les plus sombres et qu’il puisse lui assurer qu’en dépit du mal qui pourrit dans ces entailles, il a encore envie de l’aimer. « Tu t’souviens quand j’t’ai dit que j’faisais plus les danses, que ça m’donnerait l’impression d’te tromper ? » Ils avaient bien failli se déchirer ce soir-là, rongés par les angoisses de leur amour si frais qu’ils ne savaient pas encore le gérer. La tendre caresse de son pouce sur sa main lui rappelle qu’ils n’en sont plus là, et la force de leur lien, même si elle craint toujours de le briser à la moindre erreur, au moindre mot déplacé. « Artemis, c’est un truc qu’il comprenait. J’étais payée comme les autres même si j’faisais que danser. » Le cœur lourd, elle relève les yeux vers lui. « Mais il est parti, tu sais ? » Il a revendu le Candy, licencié ses employés. Pendant un moment, elle a pu vivre de la pension qu’il lui a versée. Trois mois de salaire, c’est bien plus que ce qu’une stripteaseuse peut espérer. Mais avec sa dette qui lui pend au nez, Aisling n’a pas eu d’autres choix que de revenir au club début janvier, quand le nouveau proprio a réuni l’ancienne équipe afin de leur proposer des contrats revisités. « Et j’crois que j’t’ai aussi dit que j’ai un nouveau boss depuis. » Elle tourne autour du pot, fait traîner, ne s’en rend compte qu’en découvrant l’éclat suppliant dans le regard de son copain, comme s’il l’implorait d’en finir une fois pour doute, de lui dévoiler ce qui pend sur son cœur comme une épée. « J’ai pas d’contrat avec lui. J’gagne que c’que les clients veulent bien m’donner et j’paie mes frais en fin d’soirée. Les premières semaines j’ai essayé, j’te jure que j’ai essayé… mais sans les danses privées j’faisais que perdre de la tune au lieu d’en gagner. » Elle balance d’une traite, les yeux baissés. Ses doigts se crispent autour des siens avant de les libérer. « Alors depuis deux semaines, j’ai recommencé. » Ses épaules se crispent et sa voix n’est plus qu’un souffle alors qu’elle se force à ajouter : « J’suis désolée. J’savais pas si tu voudrais l’savoir ou pas. Ni comment tu réagirais. »
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1560 POINTS : 60
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : [5/5] aisling #14 • aisling #15 • aisling f.b 2 • aisling [r.a. sinling] • shannon • phoenix #2 RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
(#) Sujet: Re: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Sam 4 Mar 2023 - 22:45
you put your arms around me and I'm home
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
« Non ! » Violemment, elle s’arrache à son étreinte, se replie au bout du canapé. Perplexe et un peu confus devant sa réaction, il l’observe, la tête légèrement inclinée comme si ça pouvait l’aider à mieux comprendre. S’il ignore ce qui vient de se passer pour qu’elle rompe ainsi le contact entre eux, il est certain d’une chose en la voyant se recroqueviller sur elle-même, ses jambes nues dressées comme un bouclier entre eux : elle ne veut pas qu’il la touche. Alors il résiste à l’envie fulgurante de se rapprocher d’elle et reste là où il est, les bras vides et le cœur un peu paumé maintenant qu’il ne peut plus la couvrir d’affection comme il le fait normalement. « Non, on peut pas… » De toute évidence, quelque chose la dérange. En se mordillant machinalement l’intérieur de la joue, il attend qu’elle réussisse à le verbaliser. Enfin, elle relève les yeux vers lui. Touché par la douleur qui brille dans son regard, il retient son souffle. « J’veux jamais la sentir quand j’suis avec toi. » Il fronce légèrement les sourcils, scrute son visage avant de finalement hocher solennellement la tête. « Okay, » murmure-t-il tout bas. Car s’il ne sait pas exactement pourquoi elle ressent le besoin d’établir aussi fermement cette limite, si c’est parce qu’elle craint qu’Ivana ne vienne empoisonner les sentiments qu’il éprouve pour Aisling, ou si c’est parce qu’elle a besoin de cette démarcation entre le personnage qu’elle endosse au Candy et leur vie de couple bien réelle, au fond, il s’en fout. C’est elle qui décide et il respectera son choix, quel qu’il soit.
Ses grands yeux gris devenus pluvieux lui échappent, se replient derrière ses paupières fardées. Le cœur étreint d’inquiétude, il constate qu’elle tremble. C’est la première fois qu’il la voit lutter contre ses démons ainsi sans pouvoir s’approcher d’elle pour l’envelopper dans ses bras et la réconforter. Elle laisse échapper un son étranglé, à mi-chemin entre le sanglot et le gémissement, et il doit se faire violence pour rester assis là où il se trouve sans bouger. Il se permet toutefois de placer sa main entre eux, paume vers le haut, comme une douce offrande, une marque de soutien discrète qu’elle accepte finalement. Soulagé, il referme ses doigts autour de sa paume, l’enveloppe d’une pression délicate. « Sid… faut que j’te dise un truc. » Mouillés de larmes mal contenues, ses mots s’immiscent entre eux, s’enroulent comme un étau de glace autour de cœur. Il inspire profondément, se prépare à encaisser la désagréable confidence qui se profile à l’horizon. « Tu t’souviens quand j’t’ai dit que j’faisais plus les danses, que ça m’donnait l’impression d’te tromper ? » Bien sûr qu’il s’en souvient, tout comme il n’a rien oublié de l’incertitude et des doutes qui le hantaient au début de leur relation, quand il ignorait encore comment glisser vers la sensualité sans l’effaroucher. Peu à peu, son malaise s’était transformé en un genre de ressentiment qui avait bien failli les mener droit au mur. Mais les choses sont bien différentes aujourd’hui, ils ont fini par trouver leurs repères et la sérénité qui leur manquait.
D’une tendre caresse, il l’invite silencieusement à poursuivre son explication, habité d’une intuition désagréable qu’il craint de voir confirmée. « Artemis, c’est un truc qu’il comprenait. J’étais payée comme les autres même si j’faisais que danser. » Il se souvient d’avoir éprouvé un certain respect pour le patron du Candy lorsqu’Aisling lui en avait parlé, impressionné de découvrir qu’il s’inquiétait plus du bien-être de ses employées que d’en tirer un profit à tout prix. « Et j’crois que j’t’ai dit aussi que j’ai un nouveau boss depuis. » Il acquiesce d’un hochement de tête discret, comme si ça pouvait la convaincre de passer outre les détails qu’il connaît déjà. C’est qu’un sentiment d’anticipation désagréable lui grignote les entrailles et il lui tarde de découvrir enfin ce qui peut bien l’avoir mise dans cet état. « J’ai pas d’contrat avec lui. J’gagne que c’que les clients veulent bien m’donner et j’paie mes frais en fin d’soirée. Les premières semaines j’ai essayé, j’te jure que j’ai essayé… mais sans les danses privées j’faisais que perdre de la tune au lieu d’en gagner. » La main d’Aisling lui échappe. Il voudrait la retenir, mais il n’ose pas et la laisse lui filer entre les doigts. « Alors depuis deux semaines, j’ai recommencé. » Il s’en doutait, bien sûr. Malgré tous les détours qu’elle a suivis dans son explication, c’était la conclusion la plus logique, celle qui s’est imposée dès qu’elle a abordé le sujet, même s’il refusait d’y croire. La nouvelle lui fait tout de même comme un coup au cœur. C’est que, depuis leur retour de voyage, il la sentait parfois un peu lointaine lorsqu’ils se voyaient. Il ne s’en était pas trop inquiété, se disait que c’était de réintégrer leur vie et leur routine après avoir passé presque deux semaines ensemble qui les bouleversait quelque peu. Et si leurs explorations sensuelles s’étaient aussi quelques peu refroidies, c’est simplement qu’à Brisbane ils n’arrivaient pas totalement à retrouver la bulle de bonheur qu’ils avaient tissée pendant leurs vacances. Du reste, il était souvent lui-même trop fatigué après de longues journées à rattraper le travail accumulé en son absence pour avoir envie d’autre chose que de s’endormir, le visage enfoui dans la chevelure d’Aisling.
Maintenant, cependant, il ne peut s’empêcher de se demander si le fait qu’elle a recommencé à danser pour des clients privés n’a pas aussi joué un rôle dans cette distance étrange qui s’était creusée entre eux. « J’suis désolée. J’savais pas si tu voudrais l’savoir ou pas. Ni comment tu réagirais. » Le cœur baigné d’une tendresse un peu triste, il se tourne vers elle sur le canapé, en profite pour se rapprocher légèrement d’elle. Juste assez pour pouvoir récupérer sa main, qu’elle avait dissimulée dans les manches trop longues de son hoodie. Affectueusement, il l’enveloppe dans les siennes. « Bien sûr que j’veux le savoir, Leen. J’veux pas que tu aies à porter ça toute seule. » Il ignore soigneusement la petite voix narquoise qui lui souffle qu’il ne se gêne pas, lui, pour garder ses secrets et s’obliger à les porter seul. Comme ces transactions avec le Club qui lui semblent de plus en plus en inquiétantes, sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Farouche, elle relève les yeux vers lui, l’observe de sous sa frange comme elle le fait si souvent. « Mais j’comprends aussi que tu savais pas trop ce que j’allais dire, j’ai… pas toujours réagi comme il fallait quand ça vient à ton boulot, » reconnaît-il avec un soupir. Car même s’il reste profondément convaincu qu’il n’y a foncièrement rien de mal avec ce qu’elle fait pour gagner sa vie, il a déjà laissé ses peurs prendre le dessus sur la raison. Mais pas ce soir. Porté par le souvenir des moments qu’ils ont déjà partagés et par les promesses d’Aisling, il se concentre uniquement sur son envie de la rassurer, tant et si bien que les émotions discordantes qui le dérangeaient s’évanouissent d’elles-mêmes. « J’te mentirais si j’te disais que je suis totalement serein à l’idée que t’aies repris les danses privées. Honnêtement, ça m’inquiète un peu. » Parce qu’il sait comme elle déteste devoir s’offrir ainsi au regard du plus offrant, faire croire à ses clients qu’elle aime devenir l’objet de leur désir et de leurs attentions, et qu’il craint qu’à force de le faire, elle ne finisse par se détruire à l’intérieur. Tout comme il a douloureusement conscience de ne pouvoir l’aider autrement qu’il ne le fait déjà en étant là pour elle… et en l’aidant à repayer sa dette sans qu’elle ne le sache. « Mais tu sais, j’ai pas l’impression qu’tu me trompes. C’est ton boulot, c’est tout. » Au fond, ce n’est pas si différent de la façon dont il manipule lui-même des corps souvent dénudés pour y imprimer son art. Il ne joue pas de séduction avec ses clients, c’est vrai, mais elle leur offre un service tout comme il le fait. Le regard tendre, il se penche légèrement vers elle. « C’est sûr que si c’était possible, j’te garderais à l’abri de tout ça, là où y’a que moi qui puisse te voir et te toucher. Mais je sais que tout ce que tu leur montres, c’est du faux, que tout c’qui est vrai et tout ce qui est toi, vraiment toi, y’a qu’à moi qu’tu l’offres. Et ça me suffit. » À défaut d’oser l’embrasser, il porte sa main, qu’il garde toujours à l’abri entre les siennes comme un bijou précieux, jusqu’à ses lèvres et presse un baiser rempli d’affection au creux de sa paume, à la fois pour la réconforter et pour trouver le courage de poser la question qu’il redoute. Celle dont la réponse risque fort de nourrir les images dérangeantes qui s’immiscent dans son esprit s’il se permet de l’imaginer dans ces petites salles privées. « Il t’est arrivé quelque chose ce soir, pas vrai, pendant une de tes danses ? C’est pour ça que t’es ici ? »
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Aisling Hayes
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1308 POINTS : 180
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
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(#) Sujet: Re: you put your arms around me and I'm home ♡ aisling Lun 13 Mar 2023 - 21:15
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Sid & Aisling
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
D’abord, le silence. Puis un bruissement à ses côtés, la chaleur de sa paume sur son poignet et autour de sa main qu’il vient récupérer. « Bien sûr que j’veux le savoir, Leen. J’veux pas que tu aies à porter ça toute seule. » Sa voix profonde et la douceur de ce contact l’emplissent d’une gratitude qui se mêle douloureusement aux remous de honte et de tristesse l’étreignant encore. Elle risque un regard dans sa direction, l’observe par-dessous sa frange trop longue, les yeux chargés d’une question muette. t’es sûr ? « Mais j’comprends aussi que tu savais pas trop ce que j’allais dire, j’ai… pas toujours réagi comme il fallait quand ça vient à ton boulot. » Il poursuit d’un ton prudent, comme s’il lisait dans ses pensées. c’pas ta faute. Elle voudrait lui souffler, se contente de presser tendrement ses doigts entre les siens. c’est normal, j’comprends. Mais elle se tait. Parce qu’il a encore des choses à exprimer et qu’elle ne demande pas mieux que de l’écouter. « J’te mentirais si j’te disais que je suis totalement serein à l’idée que t’aies repris les danses privées. Honnêtement, ça m’inquiète un peu. » Elle hoche doucement la tête, le cœur étreint de culpabilité et transpercé d’un espoir un peu tordu. si tu m’demandais d’arrêter, j’le ferai, tu sais ? Ce n’est pas la première fois que cette idée l’effleure. Les yeux braqués sur le visage de son copain, Aisling attend sans oser trop y croire qu’il prenne la décision pour elle, lui interdise de s’offrir à d’autres, établisse les limites qu’elle ne parvient pas à s’imposer, avec la même fermeté que ce soir de printemps où il a décidé de l’arracher aux drogues contre son grès. Et comme ce soir-là, elle serait terrifiée, mais elle n’aurait pas d’autre choix que de prendre un tournant et essayer de gagner sa vie proprement.
« Mais tu sais, j’ai pas l’impression qu’tu me trompes. C’est ton boulot, c’est tout. » oh… Elle devrait être soulagée. C’est le genre de réaction que les autres filles attendent de leurs partenaires, le détachement et la maturité qu’elles applaudissent dans les loges chaque fois que l’une d’entre elles se trouve enfin un compagnon prêt à l’aimer sans la juger. Et pourtant, elle ne peut dissimuler l’éclat de tristesse qui traverse son regard. « C’est sûr que si c’était possible, j’te garderais à l’abri de tout ça, là où y’a que moi qui puisse te voir et te toucher. » Sa remarque éveille un frémissement agréable le long de son échine et peint un voile rosé sur ses pommettes. alors pourquoi tu l’fais pas ? j’demande pas mieux, si tu savais… Elle se détourne en pinçant lèvres pour retenir cette supplication désespérée, se concentre plutôt sur la douceur de ses paroles. « Mais je sais que tout ce que tu leur montres, c’est du faux, que tout c’qui est vrai et tout ce qui est toi, vraiment toi, y’a qu’à moi qu’tu l’offres. Et ça me suffit. » Ses yeux s’emplissent de larmes, son cœur se broie de chagrin et de tendresse quand il presse un baiser au creux de sa paume. Elle voudrait s’arracher à cette étreinte qu’elle ne mérite pas, se purifier des gestes et des regards qui l’ont hantée toute la soirée avant qu’ils ne glissent jusqu’à Sid et souillent sa bonté. Mais plus que tout, elle aspire à ce réconfort et cet amour qu’il semble encore vouloir lui donner. Alors elle le laisse faire sans bouger, trouve un équilibre entre les forces qui veulent la pousser dans ses bras et celles qui lui implorent de s’échapper. « Il t’est arrivé quelque chose ce soir, pas vrai, pendant une de tes danses ? » Inattendue, la question déverse un courant d’anxiété sous sa peau. Sa respiration se bloque dans sa gorge alors qu’elle hésite entre le préserver ou lui souffler la vérité. Après une seconde qui semble durer une éternité, elle se résout à hocher la tête, le cœur lourd et les épaules courbées.
« C’est pour ça que t’es ici ? » Sa voix est douce, son ton exempt du moindre reproche. Timidement, Aisling relève les yeux vers son visage, s’émeut de l’arc concerné de ses sourcils et l’inquiétude marquant ses traits. D’un coup, l’angoisse qui l’étouffait se disperse dans un long soupir qu’elle ne cherche même pas à dissimuler. « T’es vraiment trop perspicace pour ton bien, tu sais ? » Il y a de la tendresse dans cette plainte, un sourire amusé au coin de ses lèvres peinturlurées. Incapable de lutter plus longtemps contre le réconfort qu’il lui offre si naturellement, elle se rapproche discrètement et laisse sa tête reposer contre son épaule sans toutefois oser s’appuyer le long de son flanc. « Au club y’a un régulier un peu chiant. » Elle commence d’une petite voix, encore incertaine du niveau de détail qu’elle entend partager. « Le genre qui comprend pas qu’il doit suivre les règles comme tout l’monde. » Ses doigts s’enroulent autour de la main de Sid, la retiennent contre ses cuisses, pianotent nerveusement sur sa peau douce. « Il a essayé d’me toucher. James a dû entrer avant la fin pour l’virer. » Aisling n’évoque pas souvent les personnes qu’elle côtoie dans son métier, mais elle lui avait décrit James quand Harvey a disparu de la circulation et qu’il a fallu le remplacer. Elle lui a répété ce que les filles racontent à son sujet : qu’il est droit et professionnel malgré son incapacité apparente à se dérider. « C’était ma dernière danse de la soirée. Après ça j’suis allée m’changer. » Les yeux rivés sur un comics froissé par de nombreuses lectures jonchant la table basse, Aisling se mordille la lèvre inférieure comme pour mieux doser les informations qu’elle s’apprête à lui révéler. Et si elle se garde bien de lui apprendre qu’il est parvenu à poser ses pattes sur ses hanches avant de se faire dégager, l’irlandaise ressent le besoin de s’ouvrir sur ce qui l’a vraiment bouleversée.
« J’étais toute seule dans les loges quand il est rentré. J’sais pas comment il a fait. » Elle revoit son expression dérangeante dans le miroir, le bouquet dans son poing trop serré. Ces images attisent les braises de cette peur qu’elle tentait d’étouffer, libèrent les larmes qui n’osaient pas couler. « Il avait des fleurs, il voulait m’amener à une date pour finir la soirée… » Elle s’oblige à continuer, en dépit des tremblements qui la traversent à retardement. « Il voulait pas comprendre que j’voulais pas, il arrêtait pas d’me dire ‘t’es à moi, t’es à moi’. » Le débit de ses paroles s’accélère alors que les scènes se mélangent dans son esprit. Les mots qu’ils susurrait à son oreille dans la petite salle privée, les fantasmes écœurants où se confondent la fiction et la réalité, ceux qui l’ont menée jusqu’à elle plus tard dans la soirée. « Il… il a pété une bouteille. » Elle hoquette finalement, les ongles enfoncés dans la chair de son pouce, le corps secoué de sanglots angoissés. « Il disait que c’était pour les fleurs… mais il avait l’air- » Elle s’étrangle sur ses paroles, terrifiée par sa désillusion, sa violence et son regard ravagé. il avait l’air fou à lier… « J’ai paniqué, j’te jure j’pouvais plus bouger. » Elle ignore quelle force a fini par se déverser dans ses membres paralysés pour lui donner l’impulsion de s’arracher. « Et… et puis j’me suis barrée ? » Elle s’étonne presque, se revoit sur l’asphalte sans se souvenir comment elle récupéré ses affaires et ouvert la porte avant qu’il ne puisse l’en empêcher, entend le bruit sourd de ses pas dans son dos, le claquement de sa voix sur le parking déserté. « Il m’a couru après. » Les paroles s’échappent sans plus la moindre émotivité, ses sourcils se froncent comme pour essayer de donner un sens à la situation qui lui paraît plus irréelle à mesure qu’elle la décrit. « Mais j’suis rentrée dans l’bus avant qu’il puisse me rattraper. J’ai pas réfléchi. J’suis sortie à ton arrêt et puis j’me suis retrouvée ici. » Elle finit d’une petite voix boudeuse, comme si elle venait de lui confier une bêtise qui aurait dû être évitée. « J’voulais pas t’réveiller, j’suis désolée. » désolée, désolée, désolée…
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
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