Please, don’t kill me
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« C’est pas moi qui viens de le mettre sur le tapis. » Je lève les yeux au ciel. L’art et la manière de s’embrouiller façon Lewis … « Oui bah je dis pas toujours des trucs intelligents. » répliquais-je sans le quitter des yeux. Je voulais le secouer, le piquer pour qu’il se rende compte que revoir des ex, ça faisait jamais plaisir à l’autre. Mais Tony avait su trouver les mots pour me rassurer. Ça y est, il avait arrêté de défendre Juliet – et ça me tordait l’estomac de l’entendre lui trouver des excuses – et il avait dit les mots. Il avait dit qu’il ne mettrait pas ce qu’on construisait en l’air pour les beaux yeux de Juliet et il lui avait que j’étais ce qu’il espérait, ce qu’il attendait. Et je ne pouvais que l’aimer davantage après avoir entendu tout ça. « Tu veux dire … après avoir eu envie de m’arracher les yeux ? » J’acquiesce un sourire malicieux collé aux lèvres.

« Et tu n’as même pas encore vu les pâtisseries que je t’ai ramenées … oui, tu as très bien entendu, je suis passé par la pâtisserie de ma pote, histoire de pouvoir conquérir ton estomac par la même occasion … » Il lève les yeux vers le plafond et je ne peux que lever les sourcils. « Hmm des pâtisseries ? » interrogeais-je, « Tu m’intéresses encore plus ! T’as ramené des donuts j’espère ?! » Je me pince la lèvre inférieure, attendant impatiemment de découvrir ce qu’il avait rapporté.

« Mais on est d’accord alors ? Tu m’aimes, je t’aime et on arrête de s’embrouiller pour rien ? » - « On est d’accord, je t’aime et tu m’aimes. » répétais-je sans le quitter des yeux, « Et je vais arrêter de te chercher des embrouilles au sujet de ton ex. » concédais-je avant de lui voler un autre baiser. Je détachais mes bras et posais mes mains sur mes hanches. « On se les mange ces pâtisseries ? » Je suis irrécupérable ! « Eux, » dis-je en posant une main sur mon ventre, « Ils ont faim et moi aussi !» m’impatientais-je. « Et après ça, on ira faire une sieste. Je suis réveillée depuis 4h du matin …» Précisais-je après une petite grimace, « Et j’ai pas très bien dormi cette nuit. »

Please, don’t kill me
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Une petite expérience apparemment, elle tente des végans et des donuts healthy, comme si c’était possible mais en tant qu’experte, tu pourras donner ton avis » Mes sourcils se froncent et je lui lance un regard interrogateur. Sans animosité aucune cependant. « T’essaies de me faire passer un message ? Tu trouves que j’ai beaucoup grossie ? » demandais-je en baissant les yeux sur ma silhouette. « Oui j’ai pris du ventre et j’ai pris des seins mais après ça va non ? » demandais-je sans pour autant être vraiment inquiète parce que je me sentais bien dans mon corps. Peut-être que les complexes viendraient plus tard mais je vivais bien cette grossesse et voir mon corps changer ne me faisait pas peur. La seule chose qui me manquait c’était de ne plus pouvoir aller surfer ou courir comme avant, mais à la place j’aller nager à la piscine. « Mais ok … je veux bien me sacrifier pour le bien de l’humanité. Je vais tester ces fameux donuts puisqu’il le faut. » Lui dis-je d’une voix théâtrale.

Je lui concédais de me calmer par rapport à Juliet mais il va s’en dire que si elle le contacte trop, je ne me gênerais pas pour lui dire. Je ne pense pas avoir besoin de le préciser parce qu’il me connaît suffisamment pour savoir que je n’aurais aucun scrupule à lui faire remarquer.

Un éclat de rire sort de ma bouche alors qu’il me dit refuser d’être un tortionnaire. Il s’avance pour saisir la boite en carton qui contenait les Précieux. J’avais envie de dévorer et savourer ces pâtisseries et après … faire une sieste ! J’avais très mal dormi cette nuit. En vérité, j’avais dû dormir 3h à tout casser entre 23h et 2h du matin, il m’avait envoyé un message, j’avais tenté de me rendormir mais à 4h j’avais abandonné. « Crapuleuse ? » Je pouffe de rire, et d’autant plus quand je le vois lever soudainement les yeux vers moi. Je lui adresse un clin d’œil malicieux : « Toujours quand t’es dans l’équation ! » Lui répondis-je comme si c’était évident. J’enjolivais un peu le truc parce que j’avais bien moins dormi que ce que je lui disais. 4h c’était l’heure à laquelle je m’étais levée. « On s’est expliqués, n’en parlons plus. » Lui dis-je en balayant mes paroles d’un revers de main alors qu’il ouvrait enfin la boîte. « regarde ce que j’t’ai rapporté … » Je me pince la lèvre inférieure et tape des mains comme une enfant découvrant une surprise. Il avait compris que la clef c’était de m’amadouer avec du sucre. C’était un peu l’histoire de notre couple en vérité ce truc avec les pâtisseries. « Tu me prends par les sentiments ! » je m’approchais et hésitais entre plusieurs choix. Le donut au sucre me faisait de l’œil mais celui enrobé de chocolat ou de sauce à la fraise ou à la framboise avait l’air délicieux. « Et je te ferais dépenser les calories au cours de cette sieste crapuleuse … Promis. » Je lève les yeux vers lui puis éclate de rire, « ça veut dire que je peux me lâcher !» plaisantais-je. Je prenais le carton dans ma main gauche et entrainais le brun vers le canapé. Je posais le carton sur la table basse et pris le donut enrobé de chocolat que je coupais en deux pour en tendre un bout à Tony. Je poussais un long soupir d’extase : « Hmm Ok … le chocolat c’est la vie ! » le taquinais-je autant pour le faire languir que pour l’allumer. « C’est presque aussi bon que … Qu’une sieste crapuleuse ! » Comme j’étais gourmande, je prenais un morceau de ce donut au sucre qui me faisait beaucoup trop envie et me levais, l’entrainant avec moi, un air malicieux collé au visage. « Je pense que cette pause sucrée peut attendre encore un peu non ? » demandais-je innocemment, « Si on allait la faire cette sieste … » Sans attendre de réponse de sa part, je m’emparais de ses lèvres…