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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Tasty Tazzy (outfit) Après son petit numéro de charme à mon boulot, Tony était reparti au restaurant familial. Je mentirais si je disais si je n’avais pas été frustrée tous le reste de la journée et que je n’attendais pas avec impatience de me retrouver seule avec lui. Pour l’heure, il n’était pas question de toutes les choses coquines que je prévoyais de faire avec le beau brun mais bien de se préparer à recevoir les potentiels investisseurs du restaurant. Je rentrais chez moi un peu plus tôt que prévu pour me préparer. Je me douchais et lissais ma longue chevelure blonde. Je me maquillais rapidement les yeux et ajoutais une touche de rouge à lèvre rouge. Je mis un peu plus de temps à trouver une tenue qui camouflerait mon ventre. Ça commençait à se voir si je mettais des robes moulantes mais cette robe dorée à fine bretelle cachait plutôt bien mon état. Pas complètement mais il fallait vraiment y regarder plusieurs fois pour s’apercevoir que j’étais enceinte. J’enfilais des chaussures à talon, enfin prête à … à épauler Tony.

Lorsque j’arrivais au restaurant, un peu en avance sur l’heure donnée par Tony, je trouvais ce dernier en pleine discussion avec son père. « Bonsoir Mr Lewis, vous allez bien ?  » lui demandais-je tout en m’approchant tout doucement du duo. Il m’adressa un sourire et posa brièvement sa main sur mon épaule, « On en parle demain Anthony mais ça va bien se passer, » Puis il se tourna vers moi, « Tu es très en beauté ce soir Pénélope. » Je lui souris et baisse mon regard sur ma tenue, « J’essaie d’être présentable pour pas mettre la honte à votre fils. » Plaisantais-je avant de lui faire un signe de la main en signe d’aurevoir.

« ça va ?» Je posais directement la question à Tony. Il avait l’air bien sérieux – stressé aussi – et je ne pus m’empêcher de me pencher pour arranger le col de sa chemise. « ça va bien se passer. Tu vas les impressionner tes malaisiens. » Lui assurais-je avec un petit sourire. Je déposais un rapide baiser sur ses lèvres puis me reculais pour tourner sur moi-même : « Tu me trouves comment ? Avec cette robe, on va presque pas mon ventre, je trouve. »

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2024 - Tasty Tazzy « Bonsoir Mr Lewis, vous allez bien ? » Tony tourne la tête pour pouvoir retrouver le regard de sa petite-amie. Il a reconnu sa voix ; pas compliqué étant donné qu’elle est présente dans la bande son de sa vie depuis la nuit des temps. « On en parle demain Anthony mais ça va bien se passer, » Anthony sourit les lèvres pincées en acquiesçant d’un signe de tête, « Tu es très en beauté ce soir Pénélope. » « J’essaie d’être présentable pour pas mettre la honte à votre fils. » Anthony roule des yeux alors qu’il voit la silhouette de son père disparaître : preuve qu’il est désormais seul dans cette aventure, du moins son père n’est pas dans les parages pour lui sauver la mise si jamais il se passait quoique ce soit. « Ca va ? » « Ouais, ça va … », réplique-t-il en essayant d’être un peu convaincu et convaincant par ses propos. « Ca va bien se passer. Tu vas les impressionner tes malaisiens. Tu me touves comment ? Avec cette robe, on voit presque pas mon ventre, je trouve.» Il la voit faire un tour sur elle-même et ne peut s’empêcher de sourire avant de prendre doucement ses mains et de faire un pas vers elle. « T’es parfaite, Pen. » Ses lèvres s’étirent. « Comme d’habitude. » Il se penche vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Je passe vite fait à la cuisine pour m’assurer que tout est en ordre. » Il lui lance un sourire et un regard complice avant de vraiment disparaître dans les coulisses pour s’assurer que le chef était prêt, que l’équipe était prête tout comme ceux qui allaient venir les servir à table. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur s’il voulait compter sur ce soutient.

Et le moment tant arrivé arrive. Les invités débarquent. Anthony ne connait qu’une personne parmi les cinq à arriver. Les deux épouses sont inconnues au bataillon, tout comme l’avocat du plus grand investisseur et sa main droite. Ils s’étaient rencontrés lors d’une convention et Anthony avait mentionné qu’il pouvait ouvrir une cuisine spécialisée dans sa ligne d’hôtel en Malaisie. Un moyen comme un autre de se faire connaître et de surtout faire du nom du restaurant de son père une marque. On les guide à leur table et c’est ainsi qu’ils se retrouvent tous autour de cette table ronde. Que le spectacle commence !

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J’étais plutôt sereine en ce début de soirée. Est-ce que ça allait durer ? Optimiste, je pensais que oui parce que Tony m’avait vendu ce repas comme un simple dîner d’affaire où il doit afficher sa « normalité ». Normalité toute relative pour des malaisiens mais passons… « T’es parfaite, Pen. » Un sourire de ma part, « Comme d’habitude. » - « Je pourrais arriver à le croire », répondis-je d’une voix taquine. Il se penche pour déposer un doux baiser sur mes lèvres et m’avertit : « Je passe vite fait à la cuisine pour m’assurer que tout est en ordre. » Je lui adresse un clin d’œil et me tourne pour admirer le travail effectué. La table est mise, la décoration soignée … ça ne pouvait que bien se passer.

Lorsque les invités arrivent, je sens Tony se tendre légèrement à côté de moi. Je pose discrètement une main sur son avant-bras pour lui assurer de mon soutien et souris poliment à nos invités. Je comprends rapidement pourquoi Tony a tenu à ce que je sois présente : pour ne pas que les épouses se sentent délaissées pendant ce repas. « Monsieur Lewis, ravi de vous revoir. » fit l’avocat en serrant d’abord la main à Tony avant de se tourner vers moi en me saluant, « Madame, », il tourne la tête vers Tony, « Je ne me souviens pas que vous ayez parlé de votre femme lors de nos précédentes rencontres mais je suis enchanté Madame Lewis. » Je me pinçais les lèvres et me retins de lever les yeux au ciel devant tant de snobisme. « Je suis ravie de vous rencontrer Mr …. ?  » - « Miller ! » Heureusement, Tony nous propose de nous mettre rapidement à table après les présentations les plus gênantes de non-épouse que j’ai eu à « subir ». Je n’imaginais pas les Malaisiens si traditionnels.

Assis à table, des cocktails de la maison avaient été apportés et je remerciais silencieusement Tony d’avoir fait pensé à ses employés de m’amener un cocktail sans alcool. Sirotant doucement la boisson, je discutais avec les épouses de leur arrivée sur le sol australien et de la chaleur qui régnait en ville ces derniers jours quand un des investisseurs s’adressa à moi : « Vous travaillez dans la restauration vous aussi ? », Sourire poli de ma part, je posais ma main sur la cuisse du Lewis, « Pas du tout. Je suis directrice adjointe d’un planning familial, donc … rien à voir. » répondis-je, « Mais j’ai déjà mis la main à la patte ici. » rajoutais-je en me tournant vers mon compagnon, sourire aux lèvres, « Avant de partir à la fac, j’étais déjà venue aider ici non ? Et quand j’étais en vacances les premières années de fac, j’ai fait quelques services. », « Oh ! Vous connaissez donc ce restaurant depuis longtemps. », j’acquiesçais et pris une gorgée de mon cocktail, « Un restaurant familial comme on en fait plus ! » leur assurais-je et comme l’interrogatoire ne semblait pas terminé pour moi – d’ailleurs ne se focalisaient-ils pas sur Tony ? – l’une des épouses, ajouta : « Vous devez être ensemble depuis de nombreuses années pour connaître si bien ce restaurant et cette famille. » Je me tournais et plongeais mon regard bleuté dans celui de Tony, l’appelant clairement à l’aide … Qu’est-ce que je devais répondre … Joker ?

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2024 - Tasty Tazzy « Vous travaillez dans la restauration vous aussi ? » Anthony en profite pour boire une longue gorgée de son verre de vin. « Pas du tout. Je suis directrice adjointe d’un planning familial, donc … rien à voir. Mais j’ai déjà mis la main à la patte ici. » Ils échangent un regard complice à cette époque où ils donnaient un coup de main au restaurant familial pour avoir un peu d’argent de côté. Enfin, pour Tony c’était surtout le début de sa grosse aventure. Pour Pen, c’était juste un petit boulot. « Avant de partir à la fac, j’étais déjà venue aider ici non ? Et quand j’étais en vacances les premières années de fac, j’ai fait quelques services. » « Oh ! Vous connaissez donc ce restaurant depuis longtemps. » « Un restaurant familial comme on en fait plus ! » Anthony repose son verre devant lui pour essayer de tourner le sujet de conversation de nouveau sur ce projet qu’ils devaient avoir en commun mais il semblerait que son père ait raison. ils ont envie d’investir sur un partenariat, sur des personnes et non seulement sur les chiffres prometteurs de la marque. « Vous devez être ensemble depuis de nombreuses années pour connaître si bien ce restaurant et cette famille. » La question n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Il a entendu. Il croise le regard de sa partenaire et se retrouve finalement à cet instant fatidique : mentir ou dire la vérité. Mentir ou dire la vérité ? « Je me souviens pas d’un moment de ma vie où Penelope n’était pas là. » Dire la vérité tout en dissimulant quelques détails. C’est parfait. Il affiche un sourire des plus détendus et assurés à cette remarque. Le regard de l’épouse se pose sur leurs mains, elle lève un sourcil avant de boire une gorgée de son verre. Choc des cultures. Sans aucun doute. Il n’y a pas d’alliance. Mais, Anthony préfère ignorer ce petit signe pour se retourner vers l’autre côté de la table et reprendre sa conversation là où elle s’était arrêtée.

« Monsieur Lewis. » « Tony. », corrige-t-il instinctivement. « --- Tony, nous sommes surtout venus ici pour découvrir le cœur du Tasty Tazzy mais également pour en savoir plus sur vous … vous ne m’étiez pas paru si timide lors de nos derniers entrevues. Il a toujours été aussi timide ? » Une voix rieuse, presque moqueuse alors que Tony plisse légèrement les yeux. agacé ? Il l’est !

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Tasty Tazzy (outfit)
Travailler dans ce restaurant avait été l’un de mes premiers job et ça m’avait permis de me faire de l’argent de poche. Ça m’avait appris la valeur du travail et permis d’étoffer mon CV et me faire embaucher dans un restaurant à Sydney pendant mes études. Il est évident que, pour moi, ça n’avait été qu’un job étudiant mais que pour Tony, c’était bien plus que ça. Ça avait été le début de sa carrière. Les questions fusaient et je ne m’attendais pas à ce qu’ils cherchent à en savoir autant sur ça. Les investisseurs ne cherchaient pas seulement à savoir s’ils misaient sur le bon restaurant mais sur les bonnes personnes. Je trouvais que je ne m’en sortais pas trop mal jusqu’à ce qu’une des questions me mette mal à l’aise. Est-ce que nous sommes ensemble depuis de nombreuses années ? Non, quelques semaines tout au plus mais ce n’était pas une réponse qui satisferait les invités et j’hésite, je n’ose pas mentir. « Je me souviens pas d’un moment de ma vie où Penelope n’était pas là. » Nos regards se croisent et je lui souris. La vérités et quelques détails passés sous silence, un vrai génie ce Tony.  « On se connaît depuis qu’on a 12 ans. » rajoutais-je à l’attention des invités. Là encore pas de mensonge, juste la vérité. Pas la peine de préciser qu’il nous en fallut du temps pour passer de l’amitié au stade supérieur. Je crois que ça leur convient parce qu’ils semblent satisfaits. Mon regard suit celui de l’épouse du plus âgé des deux investisseurs et je ne rate pas son regard focalisé sur nos mains … vierge de toute alliance bien entendu. Le choc des cultures bien entendu. J’espère, cependant, qu’ils n’en tiendront pas rigueur à Tony lors de la signature du contrat. J’adresse un sourire détendue à l’épouse, Indira, et posa ma main sur celle, libre, de Tony pour « cacher » ce détail.

« Monsieur Lewis. » - « Tony. » - « --- Tony, nous sommes surtout venus ici pour découvrir le cœur du Tasty Tazzy mais également pour en savoir plus sur vous … vous ne m’étiez pas paru si timide lors de nos derniers entrevues. Il a toujours été aussi timide ? » La question semble m’être directement posée. Je vois du coin de l’œil l’agacement grandissant de Tony et tente d’apaiser. « C’est que … il n’y a pas grand chose à dire de plus, pas vrai Tony ? » dis-je en tournant la tête vers le brun, sourire que j’espérais détendu, aux lèvres, « le Tasty Tazzy c’est une entreprise familiale, gérée par la famille. C’est le père de Tony qui a créé cette entreprise et il espérait la faire prospérer et son fils a su le faire brillamment …  » dis-je, avant de me faire, de nouveau couper, « Et vos enfants feront de même … », Un instant de flottement. Un moment où j’ai le réflexe de poser une main sur mon ventre sans que ce ne soit perceptible que par Tony – je l’espérais ! – et je me mets bêtement à bégayer, « Qu … Quoi ? » L’homme semblait amusé par ma réponse, il commençait à me gonfler avec ces questions à sa con lui ! « Oui, vous allez avoir des enfants qui prendront le relai j’imagine. », Mon regard chercher désespérément celui de Tony, « Peut …. Peut-être, ce sont eux qui décideront, n’est-ce pas ? » Qu’il s’arrête avec ces questions gênantes bons sang !!

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2024 - Tasty Tazzy « On se connaît depuis qu’on a 12 ans. » il entend un petit « aw » de la part d’une des épouses qui les regarde en les imaginant être des enfants. Sans doute. Il aime pas l’idée qu’on farfouille dans sa vie privée et encore moins quand il n’est pas certain de la maîtriser. « C’est que … il n’y a pas grand-chose à dire de plus, pas vrai Tony ? » Elle essaie de le détendre, d’apaiser mais son agacement est déjà à son paroxysme. Il déteste ça. «
Le Tasty Tazzy c’est une entreprise familiale, gérée par la famille. C’est le père de Tony qui a créé cette entreprise et il espérait la faire prospérer et son fils a su le faire brillamment … » « Et vos enfants feront de même … » Il manque de s’étrangler avec son vin, ce qui amuse l’avocat qui est à ses côtés et tapote doucement son dos. Anthony esquisse un sourire tout en essayant de retrouver sa superbe, du mieux qu’il peut. « Oui, vous allez avoir des enfants qui prendront le relai j’imagine. » « Peut-être, ce sont eux qui décideront, n’est-ce pas ? » L’agacement est à son maximum. « Evidemment mais je ne pense pas que ce soit une information si importante, si ? J’avais pas le sentiment que connaître la moindre information concernant votre vie privée pourrait me permettre et m’aider à prendre une décision concernant une éventuelle coopération. » Voilà qu’il retournait la situation. Peut-être que c’est eux qui ne le lui plairaient pas. Peut-être. Il conclut par un sourire qui se veut poli et ô combien faux. La main se pose sur celle de Penelope comme pour s’assurer que tout va pour le mieux.

Néanmoins le reste du repas est aussi horrible et terrible que le début. Les questions fusent. L’ironie de Tony plombe l’ambiance, sans surprise. Il perd patience, sans surprise. Une poignée de mains plus tard, il a juste envie de hurler. « Passez une bonne soirée. J’espère que vous vous plairez ici pour le reste de votre séjour à Brisbane. » Il esquisse un sourire. Minuscule. « Je vous recontacte. » Ils disparaissent et la porte du restaurant se ferme à cet instant sans se tourner vers Penelope.

« C’était la-pire-soirée-de-ma-vie. la pire ! De toute mon existence ! » Un rire nerveux s’échappe de ses lèvres.

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Ce dîner me paraît interminable et il l’est réellement. Les questions sont de plus en plus personnelles et j’ignore ce qu’ils cherchent à savoir, à obtenir ? Qu’ils soient plutôt vieux jeu, ok. Qu’ils soient gênés qu’on ne soit pas mariés ? ça non plus, je ne comprends pas parce que c’est avec Tony et sa famille qu’ils font affaire, pas avec moi. Et lorsqu’ils font une allusion à peine masquée aux enfants, Tony s’étouffe avec son vin, et je manque d’avaler de travers ma salive. « Evidemment mais je ne pense pas que ce soit une information si importante, si ? J’avais pas le sentiment que connaître la moindre information concernant votre vie privée pourrait me permettre et m’aider à prendre une décision concernant une éventuelle coopération. » C’est avec un sacré soulagement que je le vois reprendre la main sur la conversation.  Je caresse du bout des doigts sa main posée sur la mienne pour le rassurer, lui faire comprendre que ça va et qu’on peut continuer.

Le reste de la soirée se passe tout aussi mal … Les questions continuent à fuser et la mauvaise humeur de Tony ne fait que s’accroître et je le comprends … Je n’arrive pas à comprendre où ces gens veulent en venir. Ce qu’ils cherchent à obtenir. La fin de la soirée est un véritable soulagement et j’ai même l’impression que les poignées de mains s’éternisent un peu trop. Cependant, je prends mon mal en patience, je reste patiente et je ne peux que soupirer de soulagement quand Tony ferme enfin la porte du restaurant. « C’était la-pire-soirée-de-ma-vie. la pire ! De toute mon existence ! » Je laisse, moi aussi, échapper un rire nerveux et me laisser tomber sur une chaise. « C’était affreux ! » rajoutais-je avant de finir mon verre d’eau , « Tous tes investisseurs sont aussi pompeux ? Parce que si c’est le cas, je te plains sincèrement. », je passais une main dans ma lourde chevelure blonde et les poussais pour libérer ma nuque, «Ou alors c’est réservé aux investisseurs malaisiens ? » plaisantais-je, puis je repris un peu plus sérieusement et affichais un air sincèrement désolé : « ça c’est pas déroulé comme tu le pensais, j’imagine. Je suis désolée Tony. »

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2024 - Tasty Tazzy « C’était affreux ! » Il acquiesce d’un signe de tête pour finalement faire volte-face et retrouver son regard. « Horrible tu veux dire », il soupire. « Tous tes investisseurs sont aussi pompeux ? Parce que si c’est le cas, je te plains sincèrement. Ou alors c’est réservé aux investisseurs malaisiens ? » « Plains moi. Ils sont tous comme ça », lâche-t-il sur un ton blasé. « Ça c’est pas déroulé comme tu le pensais, j’imagine. Je suis désolée Tony. » « Ca s’est exactement déroulé comme je pensais, je savais que ça allait être horrible. Une peine partagée. » Il lui décoche un clin d’œil complice avant de désigner la porte qui donne sur la cuisine, « Je vais aller leur dire de pouvoir finir leur service – le service du matin s’occupera de tout ça … j’ai la flemme » et il désigne d’un signe de main la table non débarrassée. Il passe à côté d’elle tout en posant une main sur son épaule avant de disparaître cinq minutes dans la cuisine et en ressortir. Il prend place de nouveau autour de table, aux côtés de Penelope. Ses mains se posent sur ses genoux tout en cherchant son regard. « Je suis désolé que tu aies dû passer une soirée comme celle-ci … », il affiche un sourire désolé tout en caressant doucement ses genoux. « Je suppose que d’un resto on passe à deux restos ? », dit-il en faisant référence à leur deal d’un peu plus tôt dans la journée. Mais sans attendre sa réponse, ses mains quittent ses genoux pour venir se poser sur la chaise et la tirer, l’attirer davantage vers lui avec un sourire amusé. « Je suis prêt à payer plein pot pour t’avoir fait subir ça … je m’en veux déjà à moi-même de m’avoir fait vivre ça … », il penche la tête sur le côté, lève légèrement les yeux vers le plafond, « ce n’était pas la meilleure des idées que j’ai pu avoir ces dernières années. On met ça sur le dos de ma grande candeur. Ok ? »

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Affreux. Horrible, les deux termes se valaient pour résumer cette soirée. « Plains moi. Ils sont tous comme ça » Je grimace longuement et me risque à lui lancer un regard. Il est blasé mais ne prend pas trop mal les choses. « Ca s’est exactement déroulé comme je pensais, je savais que ça allait être horrible. Une peine partagée. », un sourire complice et un clin d’œil de sa part avant qu’il n’aille donner congé à ses employés. Ce sera l’équipe du matin qui s’occupera de débarrasser le bordel. Je n’allais pas m’en plaindre, la journée avait été longue et il me tardait de pouvoir me poser enfin. Au bout de cinq minutes où je n’avais quand même pas pu m’empêcher de rassembler les assiettes ensemble, les couverts d’un autre côté ainsi que les verres au même bout de table, Tony revint. Je m’étais rassise et l’attendais patiemment. « Je suis désolé que tu aies dû passer une soirée comme celle-ci … », j’haussais les épaules et lui souris tendrement, savourant le contact de ses mains sur mes genoux, « T’excuses pas voyons ! », lui répondis-je en plantant mon regard dans le sien. « C’était ça où je passais la soirée seule avec les chats et t’es de bien meilleure compagnie. » ajoutais-je, taquine.

« Je suppose que d’un resto on passe à deux restos ? » Un haussement de sourcil. Mon sourire s’étira avant que je ne ris doucement. « Deal ! » Lui répondis-je tandis qu’il tirait ma chaise pour m’attirer un peu plus vers lui. Je me levais pour poser mes fesses sur ses cuisses et mes bras autour de son cou. « Je suis prêt à payer plein pot pour t’avoir fait subir ça … je m’en veux déjà à moi-même de m’avoir fait vivre ça … », Un nouvel éclat de rire de ma part. « Ce deuxième resto, c’est toi qui le choisiras. On a subi tout autant que l’autre ce soir. » Ravie qu’il passe d’un premier date à un deuxième sans sourciller le moins du monde. C’est simple, c’est facile et je prends goût à ce Tony charmeur et tactile. Je prends goût au fait d’être quasiment tous les soirs chez lui et toutes les nuits dans ses bras, dans ses draps.

« ce n’était pas la meilleure des idées que j’ai pu avoir ces dernières années. On met ça sur le dos de ma grande candeur. Ok ? » J’acquiesçais et passais une main sur sa joue pour enlever la farine coincée dans sa barbe. « ça roule ! on va mettre cette erreur sur le dos de ta grande candeur alors, » répétais-je, moqueuse à son encontre, « Mais au moins, je suis rôdée pour la prochaine fois que tu me demanderas de participer à ce genre de dîner d’affaire. On a eu du haut niveau ce soir. » Ce qui sous entendait qu’il voudrait encore de moi à ce genre de dîner. Peut-être que je m’avançais trop mais on était une équipe à présent, non ?

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2024 - Tasty Tazzy « T’excuses pas voyons ! C’était ça où je passais la soirée seule avec les chats et t’es de bien meilleure compagnie. » « Moi, j’aurais rien eu contre une soirée avec les chats …», dit-il d’une voix rieuse en levant les yeux au plafond. Et, il vient enrouler ses bras autour d’elle alors qu’elle s’installe sur ses cuisses et passe ses bras autour de son cou. La position, tout comme le silence qui s’impose désormais dans le restaurant, ça a quelque chose de rassurant. Il se détend. Le moment est passé. Il peut enfin se détendre et inspirer, expirer en toute liberté. Le plus dur est passé. Il devra expliquer à son père combien il ne veut pas travailler avec ce genre de personnes. Anthony commence à se lasser de la paperasserie. Il a envie de retrouver la cuisine … ce qui signifie qu’ils devront se trouver un employé pour prendre en charge ce domaine. « Ce deuxième resto, c’est toi qui le choisiras. On a subi tout autant que l’autre ce soir. » « Awww », lâche-t-il comme attendri par ce qu’il interprète comme un service. Un énième service. La liste commence à se faire longue. « Ce n’était pas la meilleure des idées que j’ai pu avoir ces dernières années. On met ça sur le dos de ma grande candeur. Ok ? » « Ça roule ! on va mettre cette erreur sur le dos de ta grande candeur alors. Mais au moins, je suis rôdée pour la prochaine fois que tu me demanderas de participer à ce genre de dîner d’affaire. On a eu du haut niveau ce soir. » Il arque un sourcil tout en se reculant légèrement, son dos s’appuyant contre le dossier de sa chaise. Il a l’air surpris qu’elle soit prête à réitérer l’expérience. Il aurait tout fait pour ne pas avoir à le faire … d’autant plus qu’ils ne s’étaient pas mis d’accord sur un tas de choses les concernant. Ils étaient en couple mais qu’est-ce que cela signifiait ? il n’y avait aucun projet, hormis peut-être un restau, un ciné. « Je trouve ça un peu fou que tu sois prête à retenter l’aventure --- j’ai toujours su que tu avais un petit côté fou mais aussi fou, je savais pas … », un éclat de rire, « Pen, c’était la première fois que je présentais quelqu’un comme ma partenaire et ça me fait chier que ça soit à cause du boulot. J’aurais préféré que ça soit dans d’autres circonstances, des circonstances qu’on aurait choisi toutes les deux », sa main posée dans son dos caresse du pouce ce dernier.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

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J’ignore que cette soirée a été comme un déclic pour Tony et qu’il souhaite retourner derrière les fourneaux et non plus à la paperasse. Un retour aux sources en somme parce qu’il a toujours aimé cuisiner. Je vois clairement la surprise dans son regard lorsque je lui avoue être prête à retenter l’aventure du dîner d’affaire, « Je trouve ça un peu fou que tu sois prête à retenter l’aventure --- j’ai toujours su que tu avais un petit côté fou mais aussi fou, je savais pas … » Je le suis dans son rire et affiche un air candide : « Pour ma défense, j’ai pensé avec naïveté, que ce genre de dîner ça n’arrive que tous les 6 mois ? T’invite pas des investisseurs toutes les semaines quand même ? » demandais-je et à son air, je vois que je me suis lourdement trompée et je ris. Ok, je suis naïve ! « Pen, c’était la première fois que je présentais quelqu’un comme ma partenaire et ça me fait chier que ça soit à cause du boulot. J’aurais préféré que ça soit dans d’autres circonstances, des circonstances qu’on aurait choisi toutes les deux » Mon regard bleuté capte le sien et ma main libre caresse les petit cheveux sur sa nuque. « Et dans quelles circonstances tu aurais voulu me présenter comme ta partenaire ? » L’interrogeais-je sans le quitter des yeux, savourant le contact de son pouce caressant doucement mon dos, « Parce qu’on peut tout à fait décider que ce dîner ne comptait pas vraiment. C’est vrai, ça a été un tel fiasco qu’on peut l’effacer sans regrets, non ? » dis-je sans attendre de véritable confirmation de sa part, « On a pas le mode d’emploi de comment passer de meilleurs amis à couple, même si tu resteras toujours mon meilleur ami, »précisais-je, « … Mais on va y arriver et faire ça ensemble, ok mon chat  ? » Je me penchais et déposais un rapide baiser sur ses lèvres, n’ayant même pas conscience que j’étais la première à utiliser un surnom affectueux. « Peut-être qu’on pourrait commencer par ta famille, histoire de mettre au clair que tu es étranger à l’arrivé des grumeaux ? Même si je sais que ta mère les traitera de la même manière que ses petites filles. » Je voulais surtout lui laisser le choix. « Il faudra aussi parler à Pippa. » La liste serait plus courte de mon côté puisque je n’avais plus mes parents et que ma plus proche tante vivait à Canberra.

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2024 - Tasty Tazzy « Et dans quelles circonstances tu aurais voulu me présenter comme ta partenaire ? Parce qu’on peut tout à fait décider que ce dîner ne comptait pas vraiment. C’est vrai, ça a été un tel fiasco qu’on peut l’effacer sans regrets, non ? » Il acquiesce bien qu’elle ne semble pas avoir eu le besoin d’attendre une quelconque confirmation de sa part. « On a pas le mode d’emploi de comment passer de meilleurs amis à couple, même si tu resteras toujours mon meilleur ami … mais on va y arriver et faire ça ensemble, ok mon chat ? » Il s’apprête à acquiescer mais à la place a un geste de recul en tendant le cou en arrière après avoir entendu ce surnom s’échapper des lèvres de son amie. Ils s’étaient déjà donné une bonne centaine de surnoms mais surtout pour se taquiner. Il répond à son baiser avec tendresse et note ce détail dans un coin de son esprit. « Peut-être qu’on pourrait commencer par ta famille, histoire de mettre au clair que tu es étranger à l’arrivée des grumeaux ? Même si je sais que ta mère les traitera de la même manière que ses petites filles. Il faudra aussi parler à Pippa. » Et comme depuis toujours, quand il est bancal, elle vient lui donner un peu plus de structure et une aide pour se ressaisir. Elle est son pilier. Elle l’a toujours été. « J’avais oublié ta capacité à sortir un plan d’action au moindre petit hic … », dit-il d’une voix rieuse. « on pourrait commencer par ma famille, ouais, ou nos amis, ou tes amis, ou je sais pas … » Il hausse les épaules. « Tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas avoir à vivre un interrogatoire, à avoir à m’expliquer ou justifier ou quoique ce soit … je veux juste qu’on soit … nous, juste qu’on soit nous. » Il confirme. « Ça s’officialise doucement, Penne … plus y’a de gens qui sont au courant, plus ça va être difficile de m’envoyer chier quand tu auras pris conscience de combien je peux être un danger public … tu le sais ? », ajoute-t-il sur une voix rieuse. Est-ce que cela cachait un peu d’incertitude concernant ses capacités à être un petit ami ? sans aucun doute !

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Les choses avaient évoluée de manière si rapides en si peu de temps … En tout cas, c’était l’impression que j’avais en ayant cette discussion avec lui dans le restaurant familial. Je ne m’en plaignais pas, au contraire, mais ça me donnait un peu le vertige. Il évoluait, j’évoluais … Nous nous étions déjà donnés des surnoms par le passé, pour se taquiner, mais j’étais bien la première à lui en donner un dans ce nouveau contexte, sans même m’en rendre vraiment compte. Aussi, je remarquais à peine le petit mouvement de recul qu’il a eu.

« J’avais oublié ta capacité à sortir un plan d’action au moindre petit hic … » J’hausse les épaules, « mon côté pragmatique ça … » marmonnais-je. Surtout mon côté organisé, limite maniaque du contrôle ? J’en étais peut-être pas à ce point mais dans notre relation avec Tony, je lui avais laissé du temps, c’était lui qui contrôlait les choses et j’avais fait beaucoup d’efforts sur le lâcher prise … Du coup, je pouvais me montrer un peu plus pragmatique non ? « on pourrait commencer par ma famille, ouais, ou nos amis, ou tes amis, ou je sais pas … » J’acquiesce, ne voulant, une nouvelle fois, pas le brusquer. En vérité, sa façon de voir les choses me convient parfaitement. On prend notre temps et c’est très bien. « Tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas avoir à vivre un interrogatoire, à avoir à m’expliquer ou justifier ou quoique ce soit … je veux juste qu’on soit … nous, juste qu’on soit nous. » Et je suis complètement d’accord avec lui. J’acquiesce une nouvelle fois, tournant ma tête de droite à gauche pour lui signifier que j’approuvais complètement ce qu’il disait. « Moi non plus j’ai aucune envie de me justifier. C’est nous et c’est tout, on a besoin de l’accord de personne. » Des commentaires, on y aurait droit, je n’en doutais pas, même venant d’amis qui se veulent bienveillants.

« Ça s’officialise doucement, Penne … plus y’a de gens qui sont au courant, plus ça va être difficile de m’envoyer chier quand tu auras pris conscience de combien je peux être un danger public … tu le sais ? » Je plongeais mon regard dans le sien, cherchant un sens à ses paroles. Je choisis délibérément d’exagérer. Je lui fis les gros yeux, comme si je prenais conscience de ses paroles : « Merde … t’as raison ! ça veut dire que tu pourras pas te débarrasser de moi non plus ?! » Je ne pouvais pas rester faussement sérieuse plus longtemps et mon sourire, taquin s’élargit. « Je sais déjà comment tu es Tony … » J’aurais pu partir quand il défendait Juliet envers et contre tout et qu’il ne réalisait pas à quel point ça me faisait du mal … Et puis après, je me rendais compte que je ne pouvais pas être totalement surprise parce que je connaissais son fonctionnement. Ça faisait des années que je le voyais faire avec les femmes. Je redoutais surtout le cap des 6 mois parce que je savais que, pour lui, c’était une espèce de limite. J’avais peur de ça – j’en étais terrifiée - et en même temps j’étais attirée comme un aimant par lui. Il avait peur que je finisse par m’enfuir ? Moi c’était plutôt l’inverse qui me faisait peur, qu’il se lasse de moi, qu’il réalise que notre amitié lui suffisait et qu’il ne me désirait plus comme ça. Ça, ça me terrifiait. Ça me paralysait mais j’essayais d’avancer avec lui. « C’est pas comme si je le découvrais. Je compte pas m’enfuir, t’es coincé avec moi. » Petit sourire qui se voulait rassurant, tout en essayant de cacher mes propres peurs. « Et puis … Tu peux, toi aussi, te rendre compte à quel point je suis cinglée moi et … et … ne plus vouloir le rôle du super tonton. » Ne plus vouloir de moi et de ma situation compliquée. J’essayais de tourner les choses à l’humour mais c’était une vrai peur. Etre un couple était une chose mais la réalité me rattrapait et je – nous ? – devais prendre en compte les bébés qui allaient arriver. Sa promesse de toujours être là pour moi et pour eux comme meilleur ami avait été faite mais pas comme compagnon. Et c’était complètement autre chose. « Faut que j’arrête de trop réfléchir pas vrai ? » finis-je par dire en faisant mine de me lever.

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  @Pénélope Danbury  
gif ugly confession

2024 - Tasty Tazzy Anthony Lewis est en couple.
En couple avec sa meilleure amie.
L’idée est farfelue, il le sait mais plus il y pense, plus il se dit que c’est tout à fait normal. Après tout, ils se connaissent depuis toujours. Il est en couple avec une personne qu’il connaît, qu’il apprécie et qui ne sera pas « de trop » dans sa vie. Il avait souvent considéré les ex-petites-amies comme « de trop » (oui, je reprends ses propos). Il avait eu le sentiment qu’elles ne passaient pas dans le décor de sa vie, qu’elles prenaient même parfois trop de place dans sa vie. Avec Penelope, il sait qu’il va savoir composer sa vie avec elle comme partenaire … pourtant une certaine forme de peur demeure dans un coin de son esprit. La prudence, sans doute. Anthony sait qu’en officialisant encore plus les choses, la prudence grandira … car il ne voudra pas prendre le moindre risque, il voudra veiller à ce que tout se passe pour le mieux … quitte à parfois – souvent ? – exagérer.

« Merde … t’as raison ! Ça veut dire que tu pourras pas te débarrasser de moi non plus ?! Je sais déjà comment tu es Tony … » Il le sait et acquiesce. Elle avait été témoin, aux premières loges du statut de Tony en tant que petit-ami. Et, il n’avait pas toujours été le petit-ami modèle ; ne nous mentons pas. « C’est pas comme si je le découvrais. Je compte pas m’enfuir, t’es coincé avec moi. » Son sourire répond en miroir au sien. « Et puis … Tu peux, toi aussi, te rendre compte à quel point je suis cinglée moi et … et … ne plus vouloir le rôle du super tonton… » Il étouffe un éclat de rire amusé en l’entendant prononcer le mot « cinglée » et son rire finit par s’évanouir quand elle mentionne ce rôle de super tonton. Il lui avait fait cette promesse en apprenant sa grossesse. Il serait là pour elle, lui donnerait un coup de main en tant que meilleur-ami. Désormais, il est son compagnon, son petit-ami et va devoir se préparer aux questions … il n’est pas le père de ses enfants. Il n’est pas la pièce principale de la famille, il est la pièce attachée … est-il prêt ? sont-ils prêts ? « Faut que j’arrête de trop réfléchir pas vrai ? » Il laisse se lever et accompagne même son mouvement. « Je pense que c’est plutôt pas mal d’y réfléchir … mais on pourra y réfléchir … demain … », lâche-t-il avec un sourire amusé … reporter à demain les conversations qui devraient se dérouler aujourd’hui. Pas vraiment une brillante idée mais soit ! « On rentre ? Je te raccompagne chez toi ou tu passes à la maison ? »

Malaisian mood
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Tasty Tazzy C’était parce que, justement, je connaissais l’aîné Lewis que je savais que je n’avais aucune raison de m’enfuir. Je l’avais vu en couple un certain nombre de fois et lui aussi. Je pouvais presque dire que je connaissais son fonctionnement. Pas que je le comprenais complètement mais je voyais comment il fonctionnait. J’avais aussi été témoin du fait qu’il m’avait toujours fait passer avant ses ex. Je me souviens aussi avoir toujours eu l’impression d’être en compétition avec ses petites amies. En fait, c’était plutôt elles, qui étaient en compétition avec moi parce que je ne m’étais jamais sentie en danger. Sauf avec Juliet. C’était celle que je craignais le plus parce qu’avec elle, il avait tout remis en question.

Il y avait des tas de questions en suspens sur le comment nous allons évoluer. Des tas de questions et pas forcément des réponses d’ailleurs … Mon cerveau tourne à plein régime, comme d’habitude, même si je sais pas des réponses dans l’immédiat. Je sais qu’en tant que meilleur ami, il sera toujours là pour moi, qu’il restera toujours mon binôme. Le fait est que nous sommes passés au-delà du stade amical et que ça soulève d’autres questions. Comme la façon dont il va se positionner par rapport aux jumeaux. Il n’est pas le père, c’est un fait. Il le sait. Je le sais. Mais ça ne me dit toujours pas ce qu’il sera pour eux parce qu’il fera partie de leur vie. Il y aura forcément des questions sur sa potentielle paternité, ça je le savais aussi et dans ma tête, c’était clair. Je ne comptais pas dire que je les avais fait avec un inconnu mais dire simplement que je comptais les élever seule et que le géniteur ne faisait pas parti de l’équation. Facile non ? Naïvement je pensais que ça suffirait … J’en étais même persuadée !

« Je pense que c’est plutôt pas mal d’y réfléchir … mais on pourra y réfléchir … demain … » Un hochement de tête tandis que je lui tends ma main pour qu’il se lève. « On est pas à un jour ouai … » Anthony et Pénélope les rois du déni ! « On rentre ? Je te raccompagne chez toi ou tu passes à la maison ? » Je grimace puis dépose un rapide baiser sur ses lèvres : « J’aurais adoré dormir chez toi mais je dois amener Sara à l’école demain. » Et demain, on parlera … Ouai demain …