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  @Pénélope Danbury  
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2024 « Ils sont traditionnels, Anthony. Du genre vraiment vieux jeu ... », le paternel lui tend son espresso. « Ce serait pas mal si tu pouvais venir accompagner à ce repas, histoire que nous puissions parler d’investissements pendant que leurs femmes parlent … de … je ne sais pas quoi » Il hausse les épaules car ce n'est pas son univers. Les Lewis ne sont pas comme ça. Ils ne pensent pas comme ça. « Pénélope serait parfaite. Elle s’entend avec tout le monde. Je ne connais pas une personne au monde qui ne l’apprécie pas. » Anthony lève les sourcils. « Pa, tu penses pas que c’est un peu précipité de présenter directement Pen comme ma partenaire … » « Personne n’est obligé de savoir que vous êtes ensemble depuis quelques semaines … tu sauras broder et il s’agit simplement de passer un moment, manger quelque chose de pas trop mal, boire quelques verres, et leur montrer qu’ils investissent sur le bon poulain. » La main du père se pose sur l’épaule de son fils et il lui décoche un clin d’œil complice. L’air décontracté de son père a quelque chose de rassurant. Il ne s’agit que d’un repas d’affaire. Rien de plus. « Hm… », lâche-t-il peu convaincu et aussitôt le paternel réplique d’une voix moqueuse et amusée. « C’est toi qui veut absolument investir en Malaisie. » Il marque un point et à son air satisfait, il sait que c’est ce qu’il est en train d’essayer de lui faire comprendre. « Marché conclu. Je m’en occupe. » Un geste de la tête.

Quand il débarque au planning familial, il ne sait pas encore comment il va lui parler de ce repas … mais il sait avec quoi il peut essayer de la convaincre. Travailler dans le monde gastronomique a des avantages non négligeables. Connaître les meilleurs pâtissiers de Brisbane ont des avantages. Alors, il débarque avec son sourire et un petit carton dans lequel se trouve un donut. Ouais, il avait pris des notes ces derniers jours et sur cette petite manie qu’elle avait à vouloir à tout prix manger un peu de sucre. Son amie lui avait préparé un donut vegan, avec le moins possible de sucre … « Hi. Tu as cinq minutes ? Je n’ai pas de rendez-vous … », qu’il dit en haussant les épaules, décollant son dos du mur sur lequel il s’était appuyé dans l’entrée. Et il accompagne ses paroles en levant le bras pour lui désigner le petit carton qu’il a dans les mains. « Et, je ne suis pas venu les mains vides. » Sourire candide, angélique. Bien trop angélique.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Pénélope, une livraison pour toi ! »   Je lève les yeux de mes papiers. Je devais plancher sur le budget du trimestre parce que des actions dans des festivals et autres évènements s’étaient rajoutés … et que le budget n’était pas extensible. Mon sourire s’élargit lorsque je vis qui était ma livraison « Salut toi ! » - « Hi. Tu as cinq minutes ? Je n’ai pas de rendez-vous … » Je me levais de ma chaise et m’avançais pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. Je savais que mes collègues m’observaient et ne tarderaient pas à se moquer de moi dès que Tony serait reparti. Depuis que je travaillais ici, je n’arrêtais pas de les bassiner avec cette amitié exceptionnelle que nous partagions avec le Lewis et qu’elle était, tout ce qu’il y avait de plus platonique. Mes collègues faisaient parties de ces personnes qui ne me croyaient pas quand je disais que ma grossesse et ma relation avec Tony n’avaient aucun rapport. « Bien sûr que j’ai du temps pour toi. », lui répondis-je tout en refermant la porte de mon bureau derrière lui. « Et, je ne suis pas venu les mains vides. » Je tape des mains comme une enfant et ris lorsque je tombe sur le donut. « Mon sauveur ! Pile ce dont j’avais besoin ! » Je lui prends la boite des mains et l’invite à s’asseoir pour que je puisse m’asseoir sur ses cuisses et déguster la pâtisserie. Je croquais dedans et gémissais de plaisir, sans exagérer. C’était vraiment trop bon. « Un délice ! » m’extasiais-je, « Merci t’es un amour ! » J’essuyais le rebord de ma bouche et lui tendis la pâtisserais pour qu’il puisse en manger, « Tu veux goûter ? C’est une tuerie, je sais pas où tu l’as acheté mais je veux l’adresse. » proposais-je, « T’as fait tout ce chemin pour m’amener un donut ? Je vais finir par croire que tu es fou de moi ! » plaisantais-je tout en lui faisant un clin d’œil complice, à 1000 lieux des préoccupations qu'il avait en tête.

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2024 Sa réaction en voyant sa livraison l’attendrit et il laisse échapper un rire en secouant la tête, elle exagère un tout petit peu. «Mon sauveur ! Pile ce dont j’avais besoin ! » Il prend place alors sur une chaise et vient l’inviter à le rejoindre, enroulant ses bras autour d’elle tout en laissant échapper un nouveau éclat de rire en la voyant croquer dans le donut, fermer les yeux pour savourer le goût de ce dernier. Ok, il en devrait également une à son amie pâtissière. «Un délice ! Merci t’es un amour ! » « Ravi que ça te plaise », dit-il d’une voix presque trop innocente. « Tu veux goûter ? C’est une tuerie, je sais pas où tu l’as acheté mais je veux l’adresse. » « Une amie pâtissière, plutôt douée, pas vrai ? J’pourrais lui dire que ça t’a plu … », dit-il en déposant un baiser sur son bras. « Pas de partage, je l’ai rapporté pour toi … » dit-il avec cet air toujours aussi angélique. « T’as fait tout ce chemin pour m’amener un donut ? Je vais finir par croire que tu es fou de moi ! » Oups ! il toussote doucement comme s’il s’apprête à lui faire le plus long et le plus beau des discours. « Alors, on va dire qu’il y a un peu de ça et … », ses lèvres s’étirent en un sourire, « … que je voulais essayer de te soudoyer et ai misé sur le talent de Vicky », la fameuse pâtissière, « pour m’y aider … J’ai besoin que tu me rendes un petit service … ce soir … » Niveau timing, il y avait mieux, il sait mais il n’avait pas prévu de devoir passer ce dîner seul. Ses parents étaient trop focalisés sur leur demeure qu’ils essayaient de remettre en état après le passage de la tempête. « Rien de bien compliqué. Il faut que tu sois là … au Tasty Tazzy. On organise un dîner avec quelques investisseurs qui devraient nous aider à nous lancer en Malaisie … apparemment, ce serait mieux que je vienne accompagner, que j’ai l’air du trentenaire normal et stable. Et apparemment pour eux, le célibat passé les trente cinq ans, ça cache quelque chose de bizarre. Me demande pas quoi, j’ai pas voulu forer ce sujet ... T’auras qu’à être là, sourire, dire combien l’Australie est magnifique et me regarder avec amour … comme si j’étais le petit-ami parfait qui apporte le parfait donut en plein milieu d’après-midi … » Il vient coller sa tête contre elle, relevant les yeux vers elle avec cette bouille innocente. Des airs de chat potté.

« Je te revaudrais ça … c’est promis ! »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

J’aurais dû me douter que cette visite surprise cachait quelque chose. Mais pas ça. « Une amie pâtissière, plutôt douée, pas vrai ? J’pourrais lui dire que ça t’a plu … », je lui souris et croque une bouchée de plus, fermant les yeux quelques secondes, alors que le donut fondait dans ma bouche. « Je veux absolument la rencontrer et la soudoyer oui ! Je veux qu’elle devienne ma meilleur amie ! » exagérais-je, regard malicieux, « Tu crois qu’elle pourrait couvrir les réunions ici ? Genre un partenariat pour faire livrer des pâtisseries quand il y a un conseil d’administration ou des réunions ? Ce donut est pas trop sucré, c’est une tuerie ! » Lui répondis-je inconsciente de ce qui se passait dans sa tête.

Il toussa doucement et je lui tapotais doucement le dos en comprenant enfin qu’il s’apprêtait à me dire quelque chose d’important… Je le savais parce qu’il semblait un peu nerveux. « Alors, on va dire qu’il y a un peu de ça et … » Je roulais des yeux, moqueuse et ne le croyant pas vraiment, « … que je voulais essayer de te soudoyer et ai misé sur le talent de Vicky » Et il avait eu raison bon sang !! Sans lui donner de réponse, je continuais de manger mon donut, essayant de faire durer le plaisir. « pour m’y aider … J’ai besoin que tu me rendes un petit service … ce soir … » - « En quoi je peux t’aider ? », je demande, sourcils froncés, comprenant que ça semble important pour lui. « Rien de bien compliqué. Il faut que tu sois là … au Tasty Tazzy. On organise un dîner avec quelques investisseurs qui devraient nous aider à nous lancer en Malaisie … apparemment, ce serait mieux que je vienne accompagner, que j’ai l’air du trentenaire normal et stable. Et apparemment pour eux, le célibat passé les trente cinq ans, ça cache quelque chose de bizarre. Me demande pas quoi, j’ai pas voulu forer ce sujet ... T’auras qu’à être là, sourire, dire combien l’Australie est magnifique et me regarder avec amour … comme si j’étais le petit-ami parfait qui apporte le parfait donut en plein milieu d’après-midi … » Un sourire moqueur s’étire au fur et à mesure qu’il parle. C’était juste … ça ?? Il colle sa tête contre la mienne et me regarde même innocemment et je ne peux pas garder mon sérieux plus longtemps, j’éclate de rire. « Je te revaudrais ça … c’est promis ! » J’hausse les épaules, « Y’a pas qu’en Malaisie que le célibat passé 35 ans, ça fait penser qu’il y a un squelette dans le placard, tu sais ! » me moquais-je, « En fait tu me demandes de faire ce que fais d’habitude : sourire, encenser l’Australie parce que c’est clairement le meilleur pays du monde et te dévorer des yeux … ça semble être dans mes cordes. » Contrairement à lui, je ne voyais pas comment cette soirée puisse être gênante, naïve que j’étais ! « Et je le répète : oui t’es le petit-ami parfait qui apporte un donut parfait ! Tu marques des points Mr Lewis ! Donc, oui je vais t'aider. » lui répondis-je avant de déposer un tendre baiser sur sa joue, « Et j’y compte bien que tu me revaudras ça ! Tu me dois officiellement une soirée au resto, vendu ? »

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2024 « Je veux absolument la rencontrer et la soudoyer oui ! Je veux qu’elle devienne ma meilleure amie ! Tu crois qu’elle pourrait couvrir les réunions ici ? Genre un partenariat pour faire livrer des pâtisseries quand il y a un conseil d’administration ou des réunions ? Ce donut est pas trop sucré, c’est une tuerie ! » Son sourire s’élargit, ravi de voir qu’il marque des points et que sa petite-amie apprécie cette sucrerie, ou presque-sucrerie. « Je pense qu’il y a peut-être moyen de trouver un accord entre vous … »

« Y’a pas qu’en Malaisie que le célibat passé 35 ans, ça fait penser qu’il y a un squelette dans le placard, tu sais ! » « Et tu connais l’intérieur de mes placards, pas vrai ? Tu sais que je ne suis pas un psycho » dit-il sans perdre son sourire alors qu’elle se moque ouvertement de lui. En guise de minuscule vengeance, il saisit son poignet pour avaler une bouchée de son donut tout en la regardant dans les yeux. « En fait tu me demandes de faire ce que fais d’habitude : sourire, encenser l’Australie parce que c’est clairement le meilleur pays du monde et te dévorer des yeux … ça semble être dans mes cordes. » Il acquiesce d’un signe de tête. « C’est exactement ça … en gros », le « en gros » laisse place à pas mal de surprises auxquelles il ne s’était pas encore préparé. « Et je le répète : oui t’es le petit-ami parfait qui apporte un donut parfait ! Tu marques des points Mr Lewis ! Donc, oui je vais t'aider. Et j’y compte bien que tu me revaudras ça ! Tu me dois officiellement une soirée au resto, vendu ? » « Garde ce discours pour ce soir … et demain si jamais ça se passe mal … », lâche-t-il d’une voix amusée. « Parfait ! On a un deal donc ! Tu me rends ce minuscule petit service et je te kidnappe pour t’emmener au resto … resto de ton choix. Un vrai gentleman », ajoute-t-il en riant, car il était bien connu que le Lewis était … difficile, très difficile avec le choix des restaurants dans lesquels il se rendait mais pour elle, il était prêt à faire un effort et lui laisser prendre les renes. Soudain, il se redresse et fronce les sourcils.

« Ce resto --- ça serait notre premier date … officiel … imagine ! » un éclat de rire.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Et tu connais l’intérieur de mes placards, pas vrai ? Tu sais que je ne suis pas un psycho » Un sourire malicieux que je fais durer pour le taquiner encore un peu avant de déclarer : « Je saurais même trouver tes chaussettes orphelines dans ce placard, » lui répondis-je, plantant mon regard glacé dans le sien. Une façon de lui faire comprendre que je connais et que j’accepte, ce qu’il est. Sans ça, je ne serais pas là. Mes lèvres s’étirent en un sourire lorsqu’il saisit mon poignet  pour saisir une bouchée de ce délicieux donut sans le quitter du regard.
Ce soir, il souhaitait que je vienne à son restaurant familial … comme hôte ?! Il n’y avait rien de bien compliqué dans ce qu’il me demandait : sourire, dire du bien de l’Australie – ce que je faisais relativement souvent – et n’avoir d’yeux que pour lui. C’était déjà le cas. Ça faisait même un moment que j’étais sous le charme, on va pas se mentir. Mais entre le ressentir et le dire, il y a avait une étape que je n’avais pas encore franchi.

« Garde ce discours pour ce soir … et demain si jamais ça se passe mal … » Je fronce les sourcils, passant ma main derrière son cou pour caresser les petits cheveux sur sa nuque, je n’étais même pas consciente à quel point je pouvais devenir tactile. « ça va bien se passer, tu vas les impressionner tes malaisiens ! Moi je dois juste être à côté de toi ? Une personne en particulier à qui je dois vanter tes talents de cuisinier et de businessman ? » Demandais-je avant de froncer les sourcils, « Merde ! Qu’est-ce que je vais mettre ce soir ? Tu crois qu’il faut que je cache mon ventre ? » Parce que si ces malaisiens étaient prudes, mieux valait ne pas leur donner du grain à moudre en évitant de mettre en évidence ma grossesse.

«  Parfait ! On a un deal donc ! Tu me rends ce minuscule petit service et je te kidnappe pour t’emmener au resto … resto de ton choix. Un vrai gentleman » - « Je veux manger français ! »   répondis-je du tac-o-tac, hors de question de lui faire l’offense de tester un restaurant espagnol dont il trouverait tous les défauts du monde. « Et un gentleman sexy en plus ! Un bon point de plus pour toi ! dis-je avant de rire de bon cœur.
Il se redresse alors et fronce les sourcils : «  Ce resto --- ça serait notre premier date … officiel … imagine ! » Je ris avec lui, « stressé ? » Je demande, parce qu’il n’avait pas à l’être, je le prenais étrangement zen, « C’pas comme si on était jamais sortis au resto tous les deux. », je me penchais pour saisir ses lèvres dans un baiser, tout sauf sage, un baiser qui, moi, m’avait donné chaud « Pas de pression … puis c’est pas comme si tu te demandais si j’allais rentrer avec toi à la fin du date !  » lui dis-je taquine avant d’afficher un sourire malicieux.

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2024 « Ça va bien se passer, tu vas les impressionner tes malaisiens ! Moi je dois juste être à côté de toi ? Une personne en particulier à qui je dois vanter tes talents de cuisinier et de businessman ? » « Aucune idée, est-ce qu’on pourrait essayer de ne pas prendre de risques et plaire à tout le monde ? Et essaie de ne pas trop vendre mes mérites, ça pourrait être vu comme un mensonge », dit-il dans un éclat de rire mais son rire s’évanouit quand il la voit froncer les sourcils. « Merde ! Qu’est-ce que je vais mettre ce soir ? Tu crois qu’il faut que je cache mon ventre ? » Son regard se pose immédiatement sur son ventre qui s’arrondit chaque jour qui passe. Il y avait également ce détail … ces petits détails. « Oh … j’avais presque oublié que tu te déplaçais plus seule … », un tendre sourire et son regard retrouve le sien sans y perdre une once de tendresse, « peut-être qu’il serait préférable de ne pas trop attirer l’attention … », il marque une pause, « et ça me brise le cœur de le dire parce que je te trouve vraiment radieuse avec ton duo.» Et une main se pose sur son ventre un court instant. Une demi-seconde pas plus. Ce n’est pas le genre de geste qu’il se permet d’avoir. Pas encore. Il se sent encore à part. Il ne fait pas partie de l’équation. Il est une pièce en plus, et pour l’instant, ça lui convient. Anthony lui adresse un sourire avant de tendre le cou pour déposer un doux baiser sur ses lèvres.

« Je veux manger français ! » Un sifflement impressionné. « Et un gentleman sexy en plus ! Un bon point de plus pour toi ! » Il laisse échapper un éclat de rire. « Stressé ? C’pas comme si on était jamais sortis au resto tous les deux. » « Oui mais pas comme ça … me la joue pas blasée qui a déjà partagé un resto avec moi un milliard de fois », réplique-t-il d’une voix amusée et rieuse tout en la serrant un peu plus vers lui, c’était sa manière de lui donner un coup de coude amical sans vraiment lui en donner un. Et il répond avec la même envie à son baiser qui le surprend. A regret il la laisse détacher ses lèvres des siennes, rouvre doucement les yeux pour afficher un sourire satisfait. Heureux. Apaisé.

« Pas de pression … puis c’est pas comme si tu te demandais si j’allais rentrer avec toi à la fin du date ! » Sa malice anime la sienne. « Je te connais suffisamment pour savoir qu’avec toi, rien est jamais gagné ! Tu serais capable de me laisser en plan … cruelle que tu es … », dit-il en laissant échapper un éclat de rire.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Aucune idée, est-ce qu’on pourrait essayer de ne pas prendre de risques et plaire à tout le monde ? Et essaie de ne pas trop vendre mes mérites, ça pourrait être vu comme un mensonge » J’acquiesçe, « Okay, faut plaire à tout le monde, c’est noté. », puis je fais une moue amusée, « Vanter tes mérites irait aussi avec le packaging ‘femme enamourée’ tu crois pas ? » Il allait surtout falloir que je me rappelle de tout et … Je réalisais aussi qu’il allait falloir que je trouve une tenue pour ce soir. Panique à bord ! Que mettre de suffisamment chic mais qui ne passe pour vulgaire auprès de Malaisiens ? Et ma grossesse ? Est-ce qu’il allait falloir que je camoufle parce que … Eh bien, si les malaisiens sont si à cheval sur le célibat de Tony à l’âge de 35 ans, ça veut dire qu’ils le seront tout autant sur une grossesse hors mariage. Du moins, je suppose. « Oh … j’avais presque oublié que tu te déplaçais plus seule … » Sa remarque me fait sourire et lorsque nos regards se croisent, j’y décèle clairement de la tendresse. Ces bébés, c’est un sujet qu’on aborde très peu. J’y suis aussi pour quelque chose parce que j’ai mis les choses au clair dès le départ : cette grossesse je l’avais voulu, ce serait mes enfants et il était hors de question que j’y mêle de force Tony. Ce dernier m’avait promis qu’il serait là pour moi mais je préparais dans ma tête à être « maman solo ». Tony aurait le rôle du tonton cool. « peut-être qu’il serait préférable de ne pas trop attirer l’attention … » - « Je comprends, je vais opter pour un truc un peu large. » dis-je tout en hochant la tête. « et ça me brise le cœur de le dire parce que je te trouve vraiment radieuse avec ton duo.» Sans que je ne m’y attende, il pose sa main sur mon ventre … juste pendant une demi seconde … et ça suffit à me laisser sans voix parce que c’est une chose qu’il ne s’autorisait pas à faire jusqu’à présent. Il m’adresse un sourire que je lui renvoies tandis qu’il tend le cou pour capturer mes lèvres.

Et ce deal auquel je ne m’attendais pas. Preuve que je ne calculais absolument rien, il ne m’était pas venue à l’idée que c’était un rencard que je lui proposais. Notre premier d’ailleurs. Et s’il avait l’impression que je me la jouais blasée, c’était surtout parce que j’étais sereine à l’idée de sortir en sa compagnie. « Oui mais pas comme ça … me la joue pas blasée qui a déjà partagé un resto avec moi un milliard de fois », je lève les yeux au ciel, et glousse tout posant mon bras sur son épaule, « Non, je suis pas blasée du tout c’est juste que … On fait tout à l’envers tous les deux. Dans la logique c’est : rencard et après tu découvres plus l’autre dans son intimité, tu vois si t’as envie de le revoir ect ... » J’hausse les épaules, « Moi je sais déjà que j’ai aucune envie de me passer de toi et que tu me plais, j’ai pas la pression par rapport à ça. La seule pression que je vais avoir c’est : qu’est-ce que je vais pouvoir me mettre pour lui plaire ! » plaisantais-je avant d’avancer mon visage et capturer ses lèvres dans un baiser qui, clairement, ne nous laisse pas de marbre. Lorsque j’ouvre les yeux, c’est pour tomber dans les siens et j’y lis la même envie que moi. La folle envie de lui hurler que je suis en train de tomber amoureuse de lui me traverse un instant l’esprit mais je me tais … A temps !


« Je te connais suffisamment pour savoir qu’avec toi, rien est jamais gagné ! Tu serais capable de me laisser en plan … cruelle que tu es … » Je laisse échapper un éclat de rire et, outrée, je tape son torse et m’écris : « Si tu fais référence à Ben Bullstrod que j’ai laissé en plan devant le cinéma, je t’arrête tout de suite : il m’avait donné rencard à 19h …. Et à ma binôme de biologie 1h après … au même endroit ! Et ça compte pas, j’avais 17 ans ! » Me justifiais-je hilare.

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  @Pénélope Danbury  
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2024 « Non, je suis pas blasée du tout c’est juste que … On fait tout à l’envers tous les deux. Dans la logique c’est : rencard et après tu découvres plus l’autre dans son intimité, tu vois si t’as envie de le revoir ect ... Moi je sais déjà que j’ai aucune envie de me passer de toi et que tu me plais, j’ai pas la pression par rapport à ça. La seule pression que je vais avoir c’est : qu’est-ce que je vais pouvoir me mettre pour lui plaire ! » « T’as aucun raison de te mettre la pression sur ce que tu pourrais porter pour me plaire … tu me plais, peu importe ce que tu as sur le dos … car je sais que je vais pouvoir t’en débarrasser dès qu’on rentrera … », dit-il à voix basse, un sourire malicieux accroché à ses lèvres. L’avantage de tout faire à l’envers. « Si tu fais référence à Ben Bullstrod que j’ai laissé en plan devant le cinéma, je t’arrête tout de suite : il m’avait donné rencard à 19h …. Et à ma binôme de biologie 1h après … au même endroit ! Et ça compte pas, j’avais 17 ans ! » « Je ne ferais pas cette erreur --- je n’aurais d’yeux que pour toi, toute la soirée … et le jour d’après et le jour d’après …», dit-il en déposant un baiser sur ses lèvres, une main se posant sur sa joue, glissant dans son cou pour accentuer légèrement ce baiser qui s’intensifie sans doute un peu. Détachant ses lèvres des siennes, il a toujours une main dans ses cheveux et le regard ancré dans le sien. Il sent son souffle contre ses lèvres qui s’étirent en un sourire mutin alors que son regard divague sur la courbe de ses lèvres. « Tu sais que c’est de la torture psychologique, m’embrasser comme ça, me donner des idées alors que je dois retourner bosser et que je ne pourrais t’avoir rien qu’à moi que ce soir, tard dans la soirée … » Anthony a cette voix chaude qui vous raconte des merveilles, des histoires à vous faire sourire … Sa main s’échappe de ses cheveux pour venir se poser sur sa cuisse et son regard la quitte pour se poser sur cette dernière. « Ouais, définitivement de la torture psychologique … », répète-t-il amusé en acquiesçant ses propres paroles.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« T’as aucun raison de te mettre la pression sur ce que tu pourrais porter pour me plaire … tu me plais, peu importe ce que tu as sur le dos … car je sais que je vais pouvoir t’en débarrasser dès qu’on rentrera … » La voix basse, le sourire malicieux … Anthony Lewis savait y faire pour charmer et oui, je tombais complètement dans le panneau. « J’aime vraiment beaucoup ce plan … » Lui murmurais-je à voix basse, en plantant mon regard dans le sien avant d’éclater de rire. Je n’en revenais pas qu’il fasse référence à ce rencard râté quand j’avais 17 ans. Ben Bullstrod était un ami de Tony, un joueur de basket qui était plutôt beau garçon dans le genre blondinet aux yeux marron. C’était même Tony qui m’avait dit qu’il voulait m’inviter au cinéma et je me souviens être allée voir mon meilleur ami juste après ce rencard râté pour l’engueuler de m’avoir fait perdre la soirée. « Je ne ferais pas cette erreur --- je n’aurais d’yeux que pour toi, toute la soirée … et le jour d’après et le jour d’après …» , j’haussais les sourcils et affichais une moue malicieuse. Il déposa alors un baiser sur mes lèvres, posa sa main sur ma joue puis derrière ma nuque pour accentuer le-dit baiser. Lorsque nous séparons nos lèvres, il a toujours sa main dans mes cheveux et mon regard plonge dans le sien. Je me mordille la lèvre inférieure tandis que ses yeux ne quittent pas mes lèvres, et que j’ai la nette impression que la température a augmenté de quelques degrés dans la pièce. « Tu sais que c’est de la torture psychologique, m’embrasser comme ça, me donner des idées alors que je dois retourner bosser et que je ne pourrais t’avoir rien qu’à moi que ce soir, tard dans la soirée … » J’éclate de rire une fois de plus. Un beau parleur et il sait y faire . Il sait faire monter la température, l’envie et le désir …Ah ça oui il est doué. « Je te rappelle que c’est toi qui est venu avec ce délicieux donut, … c’est la tentation ce truc ! Tu es un tentateur. » Je lui rappelle alors que sa main quitte ma nuque pour venir se placer sur ma cuisse. « Ouais, définitivement de la torture psychologique … », Je me mets à rire, relevant la tête et tombant nez à nez avec deux collègues qui semblent apprécier le spectacle comme on regarde de la téléréalité, mais sans la bande son heureusement. Mais parce qu’il est joueur – et moi aussi – je pose ma main sur son bas ventre et embrasse son cou, affichant une mine espiègle : « Anthony Lewis, tu devrais avoir honte de m’allumer à ce point alors que je suis au travail … et que j’ai vraiment aucune intimité dans ces bureaux. » lui dis-je avant de me mordre la lèvre inférieure, « C’est de la torture psychologique ouai … et j’ai déjà hâte d’être à ce soir, peut-être même pour te torturer encore un peu plus pendant la soirée. » Je plante un autre baiser sur ses lèvres et lorsque je me détache de lui, c’est pour que mes yeux fassent la navette entre ses yeux et ses lèvres , « Tu me rends dingue … »