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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. Le réveillon. La nouvelle année. Un événement fêté entre amis. Entre amis et avec Pénélope. Pénélope, qui est une amie. N’est-ce pas ? Anthony s’y rend avec la plus grande naïveté. Il s’imagine cette soirée se dérouler comme les autres. Dans la bonne humeur et dans une ambiance bon enfant.  Il n’y a pas de raison que ce soit autrement, n’est-ce pas ? Il s’essuie les mains tout en jetant un coup d’œil par la fenêtre aux prochains invités qui font leur apparition. Tony est déjà là depuis le milieu de l’après-midi, pour donner un coup de main, mettre la main à la pâte … au sens propre comme au sens figuré. C’est son rôle depuis des années et il y est même attaché. « Huu ! c’est Pen, quelqu’un peut lui ouvrir ? » Il se redresse comme un lémurien, pour finalement acquiescer d’un signe de tête … l’air de rien. Prétendre que cette information ne change rien du tout au fait qu’il doit goûter le punch et s’assurer que tout soit en ordre. Jen, l’hôte de la soirée, a prévu une soirée hors norme… il avait eu le vertige en entendant ses plans et le nombre d’invités prévu. Verre de punch à la main, il le porte à ses lèvres pour goûter et s’assurer que c’est buvable. Mauvaise idée de boire si tôt quand on est Anthony Lewis : il ne tient pas l’alcool. C’est un fait. Muni du punch, il vient le poser au milieu de la table alors que les invités déjà présents se sont répartis un peu partout.

Elle s’approche. Il la voit du coin de l’œil. Dire bonjour. Se saluer. Depuis quand ne l’avaient-ils pas fait en public ? Il n’y avait jamais pensé avant. Avant, rien n’avait d’importance. L’essentiel était de se voir. Point. Il se tourne vers elle quand elle arrive à sa hauteur et il s’approche pour déposer un vague baiser sur sa joue mais elle s’approche pour l’enlacer. Un bug. Ils sont en train de buguer comme s’ils avaient perdu le mode d’emploi de l’autre personne. Il laisse échapper un éclat de rire et l’attire vers lui pour finalement l’enlacer, comme il le fait avec les autres. Comme il a toujours fait … avant. Anthony finit par la libérer pour qu’elle puisse continuer vers les autres invités et s’installe sur un des fauteuils, verre de punch à la main. Toujours une mauvaise idée mais il l’avait mérité, ce verre.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit) Je n’avais pas vraiment prévu de passer ma soirée du nouvel an avec mes amis. J’avais surtout prévu d’avancer sur ma thèse de doctorat mais mes amis avaient prévu une petite (non une grosse, mais ça, je l’apprendrais plus tard) fête chez Jen que je ne pouvais pas refuser. A part Tony, personne n’était au courant pour ma grossesse et, pour l’instant, je voulais que ça reste comme ça. J’étais sûrement un peu superstitieuse mais je ne souhaitais pas rendre ma situation publique avant que ça ne commence à se voir. Tous mes amis étaient réunis pour cette soirée. Tous. Même Tony. Parce que Tony restait mon ami malgré tout. On ne s’était pas revu depuis que je lui avais annoncé mon état. La soirée avait été riche en émotions et, après un bon bain, nous avions fini notre soirée en regardant maman j’ai râté l’avion. Je ne me souvenais pas à quel moment je m’étais endormie pendant le film, mais lorsque je m’étais réveillée, Anthony était parti. Il m’avait envoyé un texto pour me dire qu’il était rentré chez lui.

Pour ce soir, j’avais enfilé une robe rose flashy me faisant un très beau décolleté, et des escarpins couleur corail. Mes cheveux, que j’avais légèrement ondulés, tombaient en cascade dans mon dos. J’avais maquillé mes yeux avec un maquillage charbonneux et mes lèvres sobrement. Je me sentais sûre de moi et surtout très chic. Je me regardais une dernière fois dans le miroir de ma chambre et pris la route. J’arrivais, comme prévu, vers 19h30 dans le quartier de West end. Un quartier que j’avais pas mal fréquenté ces derniers mois lorsque je sortais très souvent. Mais cette fois, ce n’était pas pour aller dans un bar mais bien chez Jen, une vieille amie, pour fêter comme il se doit le passage à la nouvelle année.

J’ignorais qui serait de la fête lorsque je passais la porte, accueilli par un homme que je connaissais pas. Je le saluais poliment et m’avançais vers mes amis. Ça serait mentir si je prétendais que je ne le cherchais pas des yeux. Il était là. Bien sûr qu’il serait là. On avait des amis en commun et nous étions des amis. Aux yeux de tous, c’est ce que nous étions. Des amis. Tout simplement. Mais rien n’était simple en cet instant. J’approchais de lui et quelle ne fut pas ma surprise de le voir s’avancer pour déposer un baiser sur ma joue. Désormais, ça me paraissait impersonnel, tellement impersonnel que je préférais l’esquiver pour l’enlacer. Parce que c’était ce qu’on faisait avant. Je me mis à rire de ma maladresse et pour masquer cette gêne alors que j’ai l’impression que tous le monde nous regarde. A tort ? Je n’en avais strictement aucune idée parce que mon regard se focalisais sur lui, uniquement sur lui et …son verre : « Du punch ? » l’interrogeais-je, dubitative, « A cette heure-ci ? T’es bien sûr de toi Lewis ! » me moquais-je gentiement. Je saluais Jen de la main, elle était occupée à préparer un plateau en compagnie de son mari, « T’es très élégant ce soir. » Sexy aussi mais ça je ne pouvais pas me permettre de le dire à voix haute ni devant nos amis ni même devant lui.

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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. « Du punch ? » Il pose son regard sur son verre, une moue gênée comme pris en flagrant délit. « A cette heure-ci ? T’es bien sûr de toi Lewis ! » « Oh ! Je vais quand même pouvoir tenir ce premier verre … promis, je vais essayer de rester éveillé jusqu’à minuit et après je me permets de me transformer en loque humaine. » Un éclat de rire. On connaissait le fait qu’il ne tenait pas l’alcool. Tout le monde le savait. Avec quelques verres dans le nez, Anthony se transformait en bisounours. Il aimait tout le monde. Il câlinait tout le monde et avait une tendance à dire la vérité, brusque, brute, comme un diamant. Un vrai danger. Une bombe à retardement. « T’es très élégant ce soir. » Il se redresse, et fait semblant de d’épousseter sa chemise, un sourire idiot aux lèvres. « Tu trouves ? » demande-t-il amusé avant de finalement la regarder. « T’es pas mal non plus, je dois dire » qu’il ajoute avec l’innocence d’antan. Un compliment comme un autre … sauf que le petit truc en plus rendait les choses différentes. Du moins, de leur point de vue. Seulement de leur point de vue. « Tony ! » Il se redresse. « Le devoir m’appelle » et il pose sa main sur son bras qu’il caresse tendrement avant de disparaître pour rejoindre la personne qui crie à l’aide. Sans doute que cela a un lien avec le repas ; fort probable même.

Quelques heures plus tard.
Il en est à son cinquième punch. Peut-être. Quoiqu’il y a quelques verres de vin, deux. Quelque chose comme ça. Le regard est rougi. Le sourire est gigantesque. Les cheveux sont emmêlés. Il est bruyant. Il rit fort. Il a un verre dans le nez et l’ambiance est toujours bon enfant. A ses côtés, Anja. Elle est venue s’installer à côté de lui à table pour pouvoir échanger … ils rient. Fort. Bien trop fort. Et elle ne cesse de poser sa main sur son bras. Aja et Anthony, ils aiment flirter, jouer au funambule sur la ligne fine du raisonnable. Tout le monde sait. Personne ne s’en offusque jamais. C’est leur truc. Il vient poser sa tête sur son épaule et elle caresse doucement ses cheveux dans un éclat de rire idiot. Il ne remarque même pas Pénélope. Pas encore.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit)  « Oh ! Je vais quand même pouvoir tenir ce premier verre … promis, je vais essayer de rester éveillé jusqu’à minuit et après je me permets de me transformer en loque humaine. » Tenir un premier verre ok, je le savais – il le savait et nous le savions tous dans cette pièce – qu’Anthony Lewis ne tenait pas l’alcool. Pas au-delà de deux verres en tout cas. Et surtout pas quand il s’agissait d’un punch maison. « Ce qui est pratique c’est que tu coûtes pas cher, deux trois verres et tu deviens un vrai un petit bisounours. » Je le taquinais, un sourire moqueur collé au visage mais je n’étais pas mieux. A contrario, je devenais très bavarde et je me prenais pour une danseuse de cabaret lorsque je buvais un peu trop. Nous aurions fait un sacré duo si j’avais pu boire quelques verres. Ce changement d’année je le vivrais complètement sobre cette année et j’espérais ne pas regretter d’être venue à cette soirée.

Ça me semblait étrange de me retrouver dans la même pièce que lui et n’être que ça, de ne pas pouvoir le saluer comme je l’avais fait il y a encore quelques jours. Est-ce que ça lui faisait pareil ? Il semblait bien plus à l’aise que moi. « T’es pas mal non plus, je dois dire » Je lui adressais un sourire sincère consciente que ce compliment m’atteignait plus que nécessaire. Ce truc entre nous changeait bien plus de choses que je ne le pensais et avait bien plus d’impact sur moi que prévu. Je n’eus pas le temps de m’appesantir davantage sur la question qu’on le réclamait déjà en cuisine. « Le devoir m’appelle » « Va sauver notre repas. » dis-je en posant de manière très discrète ma main sur la sienne avant qu’il ne disparaisse en cuisine. Je soupirais longuement. Je cogitais beaucoup trop …

quelques heures plus tard
Je soupirais une fois de plus, mon verre de thè glacé à la main, les jambes croisées, écoutant distraitement Brianna se plaindre de son nouveau mec. Cinq verres de punch. C’était ridicule. Je n’aurais pas dû compter et encore moins me mêler de ce qui me regarde pas. J’avais l’air d’une petite amie jalouse et je détestais cette sensation. Je n’étais pas une petite amie et je devrais encore moins être jalouse. Seulement, j’étais là et je ne pouvais même pas me noyer dans l’alcool pour m’éviter cette torture. Ça n’aurait pas dû m’agacer que l’aîné des Lewis m’adresse à peine la parole lors de cette soirée. On en avait fait des tas de soirée entre potes et parfois, on se parlait à peine, parfois on passait la soirée collés l’un à l’autre et ça ne m’avait jamais dérangé.

Pas besoin d’être à côté de lui pour voir ses yeux rougis par la fatigue ni même remarquer ses cheveux emmêlés. Des cheveux que j’ai moi-même emmêlés plusieurs fois ces dernières semaines. Ça me frustre d’autant plus quand je sais à quel point ils sont doux sous mes doigts. Je le vois rire, rire beaucoup trop fort et je sens la colère monter en moi. Sans que je ne m’en rende compte, ma jambe se met à se balancer. Brianna voit bien que je ne l’écoute plus vraiment. Elle cherche à savoir sur quoi je bloque exactement : « Tu m’écoutes plus du tout là, ça va ? Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? » son ton est suspicieux, ses sourcils se froncent, « Désolée c’est euh … une situation au boulot un peu compliqué que je dois régler dès demain, ça me prend la tête. » Expliquais-je même si je voyais que ma justification ne tenait pas vraiment la route. A peine ma phrase finit, je détournais déjà mon regard pour me concentrer une fois de plus sur Tony qui discutait avec Anya. Ils rient fort, trop fort et flirtent sans vergogne. Je ne devrais même pas le remarquer, c’est vrai on ne se devait rien mais la façon dont Anya n’arrêtait de toucher son bras me hérissait le poil. Il fallait que ça s’arrête parce que je n’allais pas en supporter davantage. Pas sous mon nez. Oh ça non !

Je finis mon verre d’une traite et me levais d’un coup. « Qu’est-ce qui te prends Pen ? » « Excuses-moi Brianna, ne bouges pas, j’en ai pour une toute petite seconde et je reviens. » Il n’était même pas minuit et il était prêt à lui sauter, dessus et ça je ne pourrais pas le supporter …Je vis rouge lorsqu’il vint poser sa tête sur l’épaule de son ex. Alors je n’attendis pas une seconde de plus et vint vers eux. Je pris sèchement le verre de punch que tenait Tony dans sa main et adressais un sourire hypocrite à Anya. « Aller ça suffit Roméo, sinon à minuit tu seras même plus conscient de quoi que ce soit. Le punch c’est finit, on passe à l’ice-tea ! » Dis-je. Anya me lançait un regard quasi agressif. Elle espérait conclure avant minuit à n’en pas douter. Moi, je reculais de quelques pas alors que mon meilleur ami avançait son bras pour récupérer son verre. « T’est cuit, on arrête le massacre, tu me remercieras demain ! » finis-je par lui dire alors qu’on entendait quelques rires moqueurs de la part de nos amis, intrigués, tout de même, par mon petit manège.

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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. Le verre entre ses mains disparaît et aussitôt il se redresse comme un lémurien en train de veiller sur sa famille. Il se redresse et pose son regard sur Pénélope, l’air boudeur. Il est surpris mais il sait que le lendemain, il la remerciera de lui avoir dérobé son verre. « Aller ça suffit Roméo, sinon à minuit tu seras même plus conscient de quoi que ce soit. Le punch c’est fini, on passe à l’ice-tea ! » Les lèvres se pincent, accentuant son air boudeur alors qu’elle tient toujours son verre à distance, malgré les bras tendus de l’aîné Lewis. « T’es cuit, on arrête le massacre, tu me remercieras demain ! » Les rires en arrière-plan rendent la scène « banale » car Pénélope a toujours su veiller sur lui comme lui sur elle. C’était leur truc à eux. Anthony esquisse un sourire en posant les mains sur ses hanches. « Quelle cruauté ! » lance-t-il dans un éclat de rire alors qu’Anja prend son verre et le fait glisser sur la table pour qu’il se retrouve devant Anthony. Son regard se pose sur le verre proposé puis sur Pénélope qui le regarde avec insistance. Même s’il ne sait pas encore ce qu’il a fait de mal – en aura-t-il conscience ? – il sait que ce regard signifie qu’il doit lui faire confiance. Elle ne l’utilise pas souvent ce regard. Alors, il passe une main dans ses cheveux et se lève de sa chaise pour aller se chercher une bouteille de soda dans le réfrigérateur. Il passera au soft à partir de maintenant pour pouvoir vivre au moins le moment de minuit. Ce serait plutôt une bonne idée.

Dans la cuisine, à la recherche d’un nouveau verre, il tourne la tête vers Pénélope qui est là, sans doute pour vérifier que tout va bien. C’est ce qu’il se dit. « Je vais t’accompagner au soft, boss » qu’il lui lance en levant son verre dans sa direction, un sourire complice. Anthony s’approche d’elle et vient enrouler son bras autour de son cou, c’est toujours ce qu’il fait quand il a un verre dans le nez. Il est tactile. Un vrai bisounours, je vous le dis. « Ça va ? Tu passes une bonne soirée ? », demande-t-il comme il le lui aurait demandé l’année dernière. Sa tête se tourne vers elle et son regard se pose sur la courbe de ses lèvres, sur son profil qu’il avait parfois vu au petit matin ces dernières semaines. « T’es belle quand tu as ce petit air sérieux » ajoute-t-il d’une voix rieuse avant qu’elle ne réponde, venant toucher le bout de son nez avec son index. Personne ne pouvait interpréter ce contact comme romantique. Personne. Car il avait toujours été comme ca avec elle. il avait toujours été comme ça. Ils étaient complices. Inséparables. Pourtant, ce petit truc en plus que seuls eux connaissaient rendait les choses si différentes.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit)  Cette petite moue absolument irrésistible qu’il lui faisait, en général ça la faisait sourire. En cet instant, le regard de la jolie blonde était plutôt froid en direction de son ami mais surtout en direction d’Anya qui la regardait avec un air de défi. Cette dernière la provoqua une nouvelle fois en faisant glisser son verre vers le brun. Pénélope regarda son meilleur ami, prête à lâcher un : n’y pense même pas mais elle n’eut pas à le faire. Il se leva, légèrement chancelant, et lâcha un « Quelle cruauté ! » sous les éclats de rire des invités. Cette situation paraissait tellement banale : Pénélope qui surveillait Anthony, la routine en somme. Ça arrivait tous le temps et Tony faisait pareil avec Pénélope. Pourtant, aux yeux de la jeune femme ce n’était plus pareil. Ils n’étaient plus pareil et elle était frustrée d’avoir ce constat. Un constat qu’elle ne devrait pas faire. Ils n’étaient que des amis. C’était ce qu’elle n’arrêtait pas de dire, c’était ce qu’ils n’arrêtaient pas de dire et peut-être qu’à force de le répéter, elle allait finir par y croire complètement.

La jeune femme le regarda partir à la cuisine et le suivit dans la foulée, levant les yeux au ciel. Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, ils se retrouvèrent tous les deux, « Je vais t’accompagner au soft, boss », Elle ricana et soutint son regard quelques secondes, « Bah voyons … Il aurait juste fallu t’arrêter au deuxième ou troisième verre de punch par exemple ? » proposais-je, l’air de rien. Le Lewis s’approcha ensuite d’elle et enroula son bras autour de son cou, comme il le faisait toujours quand il était un peu trop gai. Ça elle savait gérer Pénélope… jusqu’à présent en tout cas, parce que cette proximité soudaine l’affola un peu, de peur d’être surpris par leurs amis, qu’ils se rendent compte que ce n’était plus pareil entre eux, qu’il y avait ce truc dont ils n’arrivaient pas à nommer, qu’ils s’efforçaient de ne surtout pas nommer.

« Ça va ? Tu passes une bonne soirée ? » Elle recula d’un pas, sondant son regard un instant et hésita à lui répondre vachement. Elle se doutait de comment il interprèterait ses paroles et elle ne voulait pas avoir cette conversation ici. « T’es belle quand tu as ce petit air sérieux » Elle fronça les sourcils et mis ses mains sur ses hanches. Elle était fâchée, non furieuse contre elle-même de ne pas profiter de sa soirée comme elle le devrait, comme elle le voudrait : « Tu peux pas me dire ça alors que tu m’as snobé toute la soirée. » Lui asséna-t-elle en croisant les bras contre sa poitrine, « Et non, je passe pas la meilleure des soirées parce que mon meilleur ami m’ignore et va draguer une … » une quoi ? Une poufiasse ? Oui ça serait un peu exagéré parce qu’Anya faisait parti de leur paysage amical depuis un moment déjà, « Bref, tu dragues ton ex devant moi Tony, donc non, ça me plait pas tellement tu vois ? Tu me respectes pas ! » Elle se retenait de crier Pénélope parce qu’elle folle de rage, jalouse alors que clairement elle n’en avait pas le droit, et cet état de fait l’énervait encore plus.

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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. « Bah voyons … Il aurait juste fallu t’arrêter au deuxième ou troisième verre de punch par exemple ? » « Ça aurait été une bonne idée, sans aucun doute, mais le gars qui a fait ce punch est un Dionysos, il est juste divin et je me disais que je buvais pour toi aussi … » qu’il réplique d’une voix rieuse, celle de celui qui a un peu trop bu et se croit drôle alors que forcément, la demoiselle en face n’a pas vraiment envie de rire.

Elle recule et se libère de son étreinte alors il se tourne vers elle en arquant un sourcil. Il est loin de s’imaginer être la raison. Il a la candeur de penser qu’elle a vécu la plus horrible des conversations avec l’un des invités. Il a la candeur de penser qu’il est innocent et qu’elle a pas mal d’anecdotes croustillantes à lui raconter. « Tu peux pas me dire ça alors que tu m’as snobé toute la soirée. » « rohhh », lâche-t-il en secouant la tête de droite à gauche. « [color:6fb4=indianred ]Et non, je passe pas la meilleure des soirées parce que mon meilleur ami m’ignore et va draguer une … » Il fronce les sourcils, arque un sourcil et détourne la tête pour regarder Anja avec qui il ne se passera sans doute plus jamais rien. Ils étaient toujours collés l’un à l’autre quand ils avaient un verre dans le nez, du moins, c’est ce qu’il se disait lui. Ils avaient eu une relation, il y a de cela des milliers d’années et aimaient simplement se tenir compagnie. Anthony n’y voyait rien de mal. Il repose son attention sur Pénélope. « Bref, tu dragues ton ex devant moi Tony, donc non, ça me plait pas tellement tu vois ? Tu me respectes pas ! » Il avait porté son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée et manque de s’étouffer quand elle prononce ces derniers mots. « Quoi ? », il lâche ça vraiment surpris … si surpris que sa voix est rieuse, « attends, t’es sérieuse là ? » qu’il demande aussitôt en voyant son air sérieux et mauvais. Elle pense vraiment qu’il ne la respecte pas alors qu’il ne se passe absolument rien … si seulement, elle savait que la dernière fois, il avait re-croisé le chemin de Cristina, cette femme mariée dont elle connaissait la légende … même pas le nom. « Je … en quoi je te respecte pas ? T’es folle de dire ce genre de truc … », et il pose son verre de limonade sur la table de la cuisine pour finalement poser ses mains sur ses épaules et lui faire face. Il plante son regard rougi par la fatigue et l’alcool, « évidemment que je te respecte. Je savais pas que tu détestais à ce point Anja.» Qu’il est con !

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit)  « Ça aurait été une bonne idée, sans aucun doute, mais le gars qui a fait ce punch est un Dionysos, il est juste divin et je me disais que je buvais pour toi aussi … » Je me retenais à grand peine de lever les yeux au ciel. Le pire, c’est qu’il croyait que sa blague était drôle ! « Fallait pas te donner tant de mal bozo le clown. J’ai carburé à l’ice tea ce soir. » Tony ne se doutait pas une seule seconde de ce qui se passait dans ma tête. La preuve en était ! Il semblait surpris que je lui reproche de ne pas m’avoir adressé la parole de la soirée ou même son comportement avec Anja. «rohhh », « Bah si ! On s’est vu quand je suis arrivée et après t’as fait le cuistot toute la soirée. Puis plus rien ! » Et après tu as picolé en compagnie d’Anja. Mon agacement se mélangeait à la gêne que je ressentais parce que je me rendais bien compte que je lui faisais purement et simplement une crise de jalousie. Je ne pouvais pas lui faire ce genre de plan, je ne devais pas lui faire ce genre de plan et je bénis presque les 5 punch qu’il s’est envoyé en peu de temps parce qu’il n’a plus la capacité d’analyser mon comportement.

J’ai essayé de me contrôler pourtant parce que ça faisait un moment qu’ils pouffaient comme deux ados et devenaient de plus en plus tactiles. C’était une chose de se dire qu’Anthony Lewis était un charmeur mais c’en était une autre de le voir faire avec une autre. Mon regard glacé le suivit alors qu’il tournait la tête pour regarder en direction d’Anja. « Quoi ? » Il ne voyait pas le mal. Il s’amusait simplement, son esprit embué par l’alcool…« attends, t’es sérieuse là ? » Bien sûr que j’étais sérieuse. Ma mine renfrognée aurait dû le mettre sur la voie et ma patience était mise à rude épreuve parce qu’il avait l’air de prendre ça à la rigolade, « Je … en quoi je te respecte pas ? T’es folle de dire ce genre de truc … » Et moi je restais silencieuse. Je ne savais plus quoi dire sous peine de paraître ridicule, parce qu’à mesure que les secondes s’écoulaient, la culpabilité prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Je n’arrivais pas à redescendre. « évidemment que je te respecte.  Je savais pas que tu détestais à ce point Anja.» Je savais pas que tu détestais à ce point Anja … Il était sérieux ??!

« Putain mais qu’est-ce que tu peux être con quand t’as bu ! Tu vois pas qu’elle attendait que ça que tu fourres ta langue dans le fond de sa gorge ?» m’emportais-je. Je pouvais être une femme extrêmement calme mais quand j’explosais, je ne mâchais pas mes mots ! « Elle est là à te tripoter le bras, à rigoler, à te chuchoter des trucs à l’oreille. Gna Gna Gna !Elle te chauffe tant qu’elle peut et toi tu … » Je soufflais longuement, essayant de regagner mon calme et surtout de ne pas hurler car ça ne servait à rien. « … toi tu te marres parce que tu passes une bonne soirée. » finis-je par dire en poussant un long soupir. IL s’approcha de moi et planta son regard rougi dans le mien. Il n’était pas dans son état normal, je le savais. « Mais c’était certain qu’elle comptait pas s’arrêter à du flirt, tu serais allé plus loin ? » Oh non !  J’avais quand même pas eu le culot de lui demander ça si ? Et ça m’effrayait d’autant plus parce que je savais que sa réponse allait être déterminante pour moi, pour notre truc ! Je n’arrivais pas à me projeter, peu importe sans réponse.

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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. « Putain mais qu’est-ce que tu peux être con quand t’as bu ! Tu vois pas qu’elle attendait que ça que tu fourres ta langue dans le fond de sa gorge ? » Elle s’emporte et il ne reconnaît pas tout de suite son amie. Le fait qu’elle s’emporte à ce point est … nouveau. Il recule la tête tout en levant un sourcil. Son regard alterne la jeune femme et Anja, qui est déjà en train de converser avec un autre groupe de personne. « Elle est là à te tripoter le bras, à rigoler, à te chuchoter des trucs à l’oreille. Elle te chauffe tant qu’elle peut et toi tu … » « Je … ? » « … toi tu te marres parce que tu passes une bonne soirée. » Il acquiesce d’un signe de tête. Oui, il passait une bonne soirée alors il hausse de nouveau les épaules tout en la fixant, attendant le reste de son argumentation. « Mais c’était certain qu’elle comptait pas s’arrêter à du flirt, tu serais allé plus loin ? » « Mais attends, elle est où Pene ? Depuis quand tu bosses dans la CIA ? », qu’il demande en soupirant. « J’ai jamais eu l’intention de faire quoique ce soit que de passer une bonne soirée avec mes potes … » Anthony dit cela comme s’il s’agissait que d’un simple fait, basique et simple. Il ne voulait que passer une bonne soirée et avait déjà été plus que stressé à l’idée de la voir dans cet endroit, à cet événement. Tout était aussi nouveau pour lui. Passant une main dans ses cheveux, il lui demande innocemment : « T’es … jalouse ? » Il prononce ce mot comme s’il s’agissait d’une folie. Jalouse, elle n’avait pas besoin de l’être. Elle n’avait jamais eu à être jalouse. « Tu sais que s’il y a le feu, t’es la seule que je penserais à sauver … » prononce-t-il d’une voix rieuse tout en affichant un sourire, la bousculant doucement comme ils l’avaient fait quand ils étaient plus jeunes.

« Fais pas cette tête … tu seras la première à qui je viendrais souhaiter bonne année quand ce sera le moment venu » et il se place face à elle, pose les mains sur les hanches et la fait se dandiner de droite à gauche tout en cherchant à capturer son regard. Un gamin. Un idiot !

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit) Je soupirais longuement. Je me trouvais ridicule, il y avait pas d’autres mots pour désigner comment je me sentais. Ma gorge se serra et mon cœur semblait à exploser dans ma poitrine. « Mais attends, elle est où Pene ? Depuis quand tu bosses dans la CIA ? » Je haussais les épaules, essayant à tout prix de ne pas croiser son regard, « J’ai jamais eu l’intention de faire quoique ce soit que de passer une bonne soirée avec mes potes … » Il ne répondait absolument pas à ma question mais je crois que j’en étais soulagée. Je ne voulais pas avoir de réponse, ça valait mieux. Il me répondait simplement. Si simplement qu’il ne pouvait pas me mentir, pas jouer avec moi.

Tout était nouveau dans cette situation et c’était stressant pour l’un comme pour l’autre. « T’es … jalouse ? » Je relevais ma tête et clignais des yeux. Plusieurs fois. « Quoi ? NON ! » Wow ça c’était de la répartie mais il me fallut une seconde pour reprendre contenance. Et ce « non » je l’avais peut-être dit un peu trop vite. « Tu sais que s’il y a le feu, t’es la seule que je penserais à sauver … » Sa remarque me détendit instantanément. La voilà notre complicité, celle que je n’échangerais pour rien au monde ! Je m’autorisais même à rire et le poussais à mon tour avec mon épaule comme quand nous avions 12 ans.

« Fais pas cette tête … tu seras la première à qui je viendrais souhaiter bonne année quand ce sera le moment venu » « T’as plutôt interet ! » Sa main sur mes hanches me fit l’effet d’une décharge électrique. Une décharge de plaisir. J’avais pris l’habitude ses mains sur moi et par-dessus j’aimais tellement ça. Ses mains me guidèrent pour me dandiner de droit à gauche tandis que j’affichais pour premier véritable sourire de cette soirée. Il faisait l’idiot et … Et ça marchait ! Je me détendais ! Mes mains se posèrent se posèrent dans son dos puis glissèrent lentement très très bas dans son dos. Je posais mon front sur torse en soupirant. « J’aime pas te partager. » lui confiais-je tout doucement, pas assez courageuse pour lui faire cette confidence et le regarder dans les yeux. Je relevais la tête, jetais un coup d’œil à la porte de la cuisine et plantais un rapide baiser sur ses lèvres. ça m’avait manqué bordel !!

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31 NOVEMBRE 2023 VERS 19H30. « Quoi ? NON ! » « Tu sais que s’il y a le feu, t’es la seule que je penserais à sauver … » Et, il essaie de détendre l’atmosphère. Une fois encore. C’est son rôle. Son rire se mêle au sien et il fait mine de perdre son équilibre quand elle le bouscule doucement. « Fais pas cette tête … tu seras la première à qui je viendrais souhaiter bonne année quand ce sera le moment venu » « T’as plutôt interet ! » Sourire idiot aux lèvres, il acquiesce à plusieurs reprises. « J’aime pas te partager. » Une confidence. L’alcool le rend encore plus idiot que d’habitude et il n’a pas le sentiment qu’elle doit le partager … et pourtant. Il enroule ses bras autour d’elle instinctivement alors que son regard se plante dans le sien et il devine à son air malicieux ce qu’elle s’apprête à faire. Un rapide baiser sur ses lèvres. Il écarquille les yeux comme frappé par la foudre. « Pen ! », dit-il alors surpris, mais son sourire était toujours là, sur ses lèvres. Pas forcément crédible. « Je sais que t’as l’amour du risque mais … » et il désigne d’un signe de tête la porte de la cuisine encore close. « mais quand même ! même moi avec mes verres de punch, je sais que c’est une folie… », dit-il d’une voix rieuse. « Je savais que le choix de mon outfit allait toutes vous rendre folles … je le savais. » Il plaisante car l’humour a toujours été son arme privilégiée pour s’échapper de situations incontrôlées.

« Promis, je n’aurais d’yeux que pour toi ce soir. Paroles de scout ! », il lève la main et se redresse avec un faux air sérieux qui ne lui va pas … il ne parvient pas à ne pas sourire. L’idiot. « Et je ne toucherais plus une goutte d’alcool ce soir, paroles de scout aussi … êtes-vous satisfaite avec ces informations, Boss ? » et il lève les sourcils, sourire malicieux au coin des lèvres.
 

Let’s the party begin
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit)  Je lui en serais éternellement reconnaissante de vouloir détendre l’atmosphère. « Et s’l y avait le feu, tu serais aussi le seul que je penserais à sauver. » lui répondis-je avec un sourire malicieux avant de rire de bon cœur avec eux. Finir par lui dire que j’aime pas le partager m’enlève un poids finalement. Il a toujours ce sourire idiot collé aux lèvres et ne me réponds mais c’est pas ça qui compte. Je finis par craquer après avoir vérifié qu’l n’y avait personne à la porte de la cuisine. Je ne pensais pas – vu son probable taux d’alcoolémie – le surprendre de cette manière. « Pen ! » Un sourire moqueur sur mon visage alors qu’il sourit toujours, pas vraiment crédible s’il cherche à me remonter les bretelles, « Je sais que t’as l’amour du risque mais … » J’’avais agi sans réfléchir, sans vraiment penser au fait que l’un de nos amis pourraient passer la porte et nous surprendre, « mais quand même ! même moi avec mes verres de punch, je sais que c’est une folie… » J’haussais les épaules et lui fis un clin d’œil : « J’en avais envie », aussi simple et basique que ça, « Et puis ça va, personne n’est rentré ! Ta réputation est saine et sauve ! » répondis-je avant de rire avec lui.

« Je savais que le choix de mon outfit allait toutes vous rendre folles … je le savais. » Je lui donnais une tape dans l’épaule, amusé par sa réplique, « T’as raison, elles ont toutes bavées sur toi ce soir. » Un peu de légèreté dans ma réponse. Moi, je le trouvais plutôt pas mal ce soir …

« Promis, je n’aurais d’yeux que pour toi ce soir. Paroles de scout ! » Main en l’air, faux air sérieux, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire, « Et je ne toucherais plus une goutte d’alcool ce soir, paroles de scout aussi … êtes-vous satisfaite avec ces informations, Boss ? », « Ouai on est d’accord que t’as assez picolé pour ce soir » plaisantais-je, « Et ça serait dommage que je sois obligée de te ramener, j’aurais la flemme d’aller jusque chez toi ! » l’avertis-je. Une menace ? Pas vraiment, une proposition déguisée pour qu’on passe la première nuit de 2024 ensemble.

La porte de la cuisine s’ouvrit à la volée et Jen apparut dans l’entrebaillement, « Ah vous êtes là tous les deux ! Minuit sonne dans une minute, vous venez faire le décompte ? » Je m’éloignais de mon meilleur ami et souriais à notre hôte de la soirée, « On arrive. » lui dis-je avant de me gratter la gorge, « Euhhh … ça va vous deux ? On vous a revu depuis que tu as pris son verre de punch à Tony ? » « Oui t’inquiètes, on s’est pris la tête cinq minutes mais là on s’expliquait calmement. »

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  @Pénélope Danbury   
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31 DÉCEMBRE 2023 VERS MINUIT « J’en avais envie », il secoue la tête de droite à gauche sans perdre son sourire, « et puis ça va, personne n’est rentré ! Ta réputation est saine et sauve ! » Il agite son index accusateur sous son nez, « c’est du sérieux cette réputation … ne plaisante pas avec ça », qu’il dit d’une voix rieuse tout en continuant d’agiter son index pour finalement croiser les bras sur son torse. « T’as raison, elles ont toutes bavées sur toi ce soir.» Et il fanfaronne, en se redressant, opérant même un petit pas de danse comme si cela comptait alors qu’il avait surtout opté pour une tenue décontractée.

« Ouai on est d’accord que t’as assez picolé pour ce soir. Et ça serait dommage que je sois obligée de te ramener, j’aurais la flemme d’aller jusque chez toi ! » « Non, ne t’inquiète pas, j’ai déjà prévu un taxi. Je suis responsable et malin » et il tapote sa tempe tout en lui décochant un clin d’œil complice. Anthony, bras croisés, se tourne vers la porte de la cuisine qui s’ouvre à la volée. « Ah vous êtes là tous les deux ! Minuit sonne dans une minute, vous venez faire le décompte ? » « On arrive. » « Déjà ? », qu’il réplique surpris en se frottant les mains, ravi de pouvoir u moins profiter d’un nouveau verre quand il sera minuit. « Euhhh … ça va vous deux ? On vous a revu depuis que tu as pris son verre de punch à Tony ? » « Oui t’inquiètes, on s’est pris la tête cinq minutes mais là on s’expliquait calmement. » « Tu sais bien qu’on ne s’engueule jamais trop longtemps. » Il vient passer un bras autour de la taille de la jeune femme tout en affichant un sourire des plus radieux à leur amie qui est un peu inquiète mais désormais rassurée de les voir de nouveau ensemble. « Si tu m’entends crier, faudra venir me sauver …. », qu’il ajoute alors qu’elle retourne dans la pièce principale et il laisse sa main glisser sur la hanche de Penelope pour finalement déposer un baiser sur sa joue. Un rapide baiser. « Allez viens ! On rejoint les autres ! »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

31 décembre 2023 vers 19h30 (outfit) Mon imprudence ne semblait pas l’affoler plus que ça. En même temps, c’était l’alcool qui parlait, je le savais mais je disais vrai. Aussi simple et véridique que ça, j’en avais eu envie. J’avais déjà eu envie de poser mes lèvres sur les siennes dès le début de la soirée parce que c’est comme ça qu’on se saluait désormais et ça me semblait ridicule de lui faire une rapide accolade. Je ne pensais que je me sentirais si embarrassée de mentir ainsi à nos amis. On ne leur mentait pas vraiment, me morigénais-je. On se cachait dans la cuisine pour avoir cette conversation, bien sûr qu’on leur mentait. Et ça ne me plaisait pas même s’il était hors de question de nous montrer.

« … j’ai déjà prévu un taxi. Je suis responsable et malin » Il tapota sa tempe et me fis un clin d’œil. Je sifflais, faussement impressionnée, « Et prudent en plus de ça ! Je te félicite ! » La seconde d’après, la porte s’ouvrir à la volée. J’eus le réflexe de me décaler légèrement. Comme si, comme si notre proximité pouvait éveiller les soupçons. Ridicule, nos amis nous voyaient souvent collés ensembles. Jen nous avertit que le décompte commençait. Il ne restait plus qu’une minute avant que minuit ne sonne. Tony se frotta les mains, ravi de cette situation et cela m’arracha un sourire en coin. Sa candeur m’amusait beaucoup. Pour expliquer notre « disparition » aux yeux de nos amis, j’inventais une dispute. Pas si inventée que ça parce qu’il m’avait fait sortir de mes gonds en se faisant draguer par Anja. « Tu sais bien qu’on ne s’engueule jamais trop longtemps. » Nouveau sourire à Jen qui semblait ravie de nous voir réconciliés. Cette dernière afficha un sourire que je ne saurais qualifié – malicieux peut-être ? – lorsque le brun passa un bras autour de ma taille. Je passais mon bras dans son dos, « Si tu m’entends crier, faudra venir me sauver …. », Offusquée, je levais les yeux au ciel et Jen partit dans un sacré éclat de rire, « Comme si je pouvais abuser de toi ! » répliquais-je a l’attention de l’aîné des Lewis, « Vous êtes pire qu’un couple marié tous les deux, … le sexe en moins ! Aller dépêchez-vous -» plaisanta-t-elle avant de rejoindre la pièce principale, me laissant bouche-bée pendant une seconde.

Tony me sortit de ma rêverie, « Allez viens ! On rejoint les autres ! », un rapide baiser sur ma joue et je lui adressais un sourire sincère avant de lui prendre la main. Quand nous passâmes les portes de la cuisine, tous nos amis étaient levés, un verre de champagne à la main. Deux verres arrivèrent jusqu’à nous. J’en pris un pour moi – que je ne consommerais pas – et en tendis un à mon ami. C’était presque minuit ! La musique battait son plein et je me laissais m’imprégner de l’ambiance festive. Entraînant le Lewis dans mon sillage, j’avançais au milieu du groupe et commençais à bouger mes hanches, me laissant porter par la musique que je connaissais pas. Je n’avais plus envie de penser ni à Anja ni à ma nouvelle jalousie. Juste de profiter de l'instant présent et de me dire que j'avais, finalement, bien fait d'accepter de venir à cette soirée.

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31 DÉCEMBRE 2023 - MINUIT Main dans la main, ils se retrouvent dans la pièce principale dans laquelle réside une autre énergie, une autre ambiance. Les visages sont décontractés, détendus, amusés. Les regards sont rivés sur les téléphones, les montres. Ils attendent tous ce moment fatidique au cours duquel on se prend dans les bras et se souhaitent des banalités, des clichés pour l’année qui arrive. Armé d’un verre offert par Penelope – quelle générosité ! c’est le genre de regard qu’il lui offre au moment – il rejoint les autres et se met même à nous faire quelques pas de danse ridicules dont lui seul a le secret. Le bout-en-train de service. Mais il n’oublie pas sa promesse faite dans la cuisine : il doit rester près de son amie. Il met ça sur le coup de la grossesse – les féministes le tueraient – et il se dit qu’elle doit se sentir un peu plus vulnérable et avoir plus besoin de lui comme ami. Alors, il est là, se mettant à danser derrière elle de manière ridicule. Rien de sexy, non. Il passe la tête à droite, à gauche, tout en agitant son verre dans les airs pour l’entendre rire.

La musique envahit la pièce tout comme les voix – ô combien fausse pour celle de Tony. Anja passe un bras autour de lui pour chanter à tue-tête et elle passe son autre bras autour de la taille de la personne qui est de l’autre côté … finalement, l’un d’entre eux semble s’exciter un peu plus que les autres. Le moment arrive. Et le compte à rebours ridicule commence. Six. Cinq. Il croise le regard de Penelope. Quatre. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Trois. Deux. Un. Bonne année est crié par toutes les personnes présentes dans la pièce. Les couples sont contraints – car la tradition est comme ça – de s’embrasser en premier. Les amis s’enlacent et finalement arrive le tour de Penelope.

Son bras libre vient s’enrouler autour d’elle pour l’étreindre. Une longue étreinte, sans doute plus longue que les autres. « Bonne année, Pene », dit-il alors au creux de son oreille, tout en la gardant près de lui. « Ca va être une année qui s’annonce riche en rebondissements mais pas de panique ! je serai là ! » qu’il lui dit en faisant bien évidemment mention de sa grossesse. Un sourire et il dépose un baiser sur sa joue avant de lui offrir un tendre regard. Mais il n’a pas le temps d’entendre une réaction qu’on pose une main sur son épaule et l’emporte dans la ribambelle des étreintes.

Plus tard, il sera accroché à son téléphone et enverra plusieurs messages. Une autre tradition. Et ses lèvres se pinceront, ses joues prendront un teint rosé quand il composera le numéro de Cristina.