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 even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2)

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Atlas Siede
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le raz de marée
le raz de marée
even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) YlkH
POSTS : 7299 POINTS : 330

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyLun 2 Jan 2023 - 10:30



On dit toujours que celui qui ne tente rien ne pourra jamais rien obtenir en retour qu’importe les étapes à franchir avant de voir se dessiner le moindre résultat. Ce simple mantra a souvent été la dernière motivation nécessaire pour me pousser à l’action et c’est en me répétant ces quelques mots que je viens garer ma voiture dans l’allée menant à la maison de la famille Sylte. Un soupir m’échappe tandis que mon regard glisse vers les fenêtres encore obstruées par les rideaux tirés comme c’est le cas depuis plusieurs jours désormais. D’avance, je me prépare à recevoir un refus catégorique à la moindre de mes propositions, c’était encore le cas il y a trois jours, lorsque j’étais venu avec mon optimisme, mais aucun plan d’action. Il ne reste que quelques jours avant le départ officiel du marathon des fêtes de fin d’année et j’ai conscience que cette période vient réveiller ce manque que Matilda s’efforce à ne jamais évoqué, mais la laisser seule chez elle avec ses enfants n’a jamais été une option. Elle pourra m’en vouloir autant qu’elle le souhaite, je suis prêt à me prendre ses reproches et à encaisser les regards noirs qu’elle voudra jeter sur ma personne quand elle va se rendre compte que cette fois, je ne compte pas lâcher l’affaire. Contrairement à mes habitudes, je n’ai pas pris la peine de prévenir de mon arrivée et lorsque je frappe à la porte, j’entends rapidement la voix de Matilda qui crie à Eli de l’attendre avant d’ouvrir. Le petit garçon reste plus rapide que sa maman et en un coup, la porte s’ouvre en grand pour le laisser apparaître dans l’encadrement. « Mais c’est Cian maman ! » Je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire et me penche vers l’avant pour croiser son regard. « Il faut quand même que tu attendes maman bonhomme. » Jamais il ne me viendrait à l’idée de contrer l’éducation que Matilda donne à ses enfants. Si elle demande à son fils de ne jamais ouvrir la porte sans sa présence, alors je suivrai l’exemple, même si effectivement ce n’était que moi et pas un étranger. Il m’offre sa meilleure moue boudeuse le petit brun tandis que la silhouette de sa mère se dessine juste derrière lui. Un instant, je lève les yeux pour croiser celui de mon amie. Ses traits sont tirés, elle est encore en pyjama malgré l’heure avancée de la matinée et Issy bave joyeusement sur son tee-shirt.

Avant qu’elle ne me demande la raison de ma venue, avant qu’elle ne me serve la moindre excuse pour justifier sa tenue ou pour me demander de revenir à un autre moment, je m’accroupis pour être à la même hauteur qu’Eli. Le geste n’est pas sans douleur pour ma jambe, mais je me concentre sur le visage du petit garçon. « Est-ce que tu aimerais aller voir le Père Noël ? » Ma question est accueillie par un cri d’excitation strident et je m’en veux quelque peu d’utiliser l’innocence d’Eli pour tirer toute la petite famille vers l’extérieur. Je sens déjà le regard de Matilda qui me brûle la peau, mais mon regard reste fixer sur son fils qui sautille de joie et explique déjà tout ce qu’il pourrait dire au Père Noël tout en ouvrant un tiroir du meuble de l’entrée afin de récupérer sa paire de basket préférée. « Maman, on peut aller ? » Qu’il finit tout de même par demander, un pied à moitié enfoncé dans sa chaussure. Tandis que je me relève, avec un peu de difficulté en m’appuyant sur l’encadrement de la porte, je vois déjà une réponse négative se former sur les lèvres de Matilda. Je parie qu’elle a déjà trois excuses de prête pour justifier son refus, mais cette fois, je ne la laisserais pas gagner aussi facilement. « Tu me fais confiance ? » Le coup est aussi bas que le premier, mais j’ai épuisé toutes mes possibilités avant cela et je refuse de la laisser se faire bouffer par sa tristesse en emmenant ses enfants avec elle. Je pourrais lui offrir d’emmener Eli pour l’après-midi en lui laissant l’occasion d’un tête-à-tête avec son bébé, mais ce ne sera que le dernier recours pour ne pas gâcher la joie du petit garçon. Tandis que le silence s’étire, Issy tend les bras dans ma direction et un sourire se dessine sur mes lèvres sans que mon regard ne se détourne jamais de celui de mon amie. Lâche prise Matilda.

@matilda sylte even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) 3258319053 :l:




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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyDim 8 Jan 2023 - 12:36


even if the sky is falling down know that you're safe and sound

MATILDA SYTLE & @CÍAN ATWOOD

Cinq minutes. Cinq minutes pour pouvoir boire un café qui est encore moindrement chaud. Pour pouvoir t’asseoir sur le canapé sans que quiconque ait besoin de quoique ce soit de ta part. Cinq minutes, c’est tout ce que tu demandes. Eli est occupé avec un nouveau set de lego que ton frère lui a offert le mois dernier, un cadeau qui se voulait sans justification quelconque, mais qui avait tout à voir avec l’anniversaire de la mort de Nico. Il n’a jamais rien dit, mais tu savais. Tu savais qu’il voulait en quelque sorte remplir un vide qui semblait avoir engouffré la maison dans sa totalité ce jour-là. Tu n’es toujours pas certaine d’en être sortie, de ce putain de gouffre. Mais les jours passent et le temps ne s’arrête pas. Les fêtes approchent et tu fais au mieux, même si tu as cette constante impression que ton mieux n’a rien à voir avec ce que tu voudrais vraiment offrir aux enfants. Parfois, la différence entre ce que l’on veut et ce qu’on peut est immense. Parfois, il faut simplement se rendre à l’évidence et accepter que le mode survie est la seule chose qui nous permet de se lever le matin. Tu tournes légèrement la tête vers Issy qui est sur son tapis d’éveil, heureuse pour le moment – qui sait vraiment combien de temps ça va durer – et voilà que tu le touches presque du bout des doigts, ce cinq minutes de grâce qui te permettra peut-être de passer au travers de cette journée. Mais cinq minutes, seule, avec rien à faire et rien pour occuper tes mains et ton esprit, ce sont cinq minutes de plus pour te perdre dans ta tristesse, dans le vide ambiant, dans le manque qui t’étouffe à chaque seconde depuis plus d’un an maintenant. Cinq minutes suffissent pour embrumer ton regard, pour que tu te retrouves obligée une fois de plus à taire des sanglots qui menacent de se faire entendre, pour ne pas déranger les enfants dans ce semblant de paix que tu essayes de leur offrir à chaque jour qui passe. Cinq minutes et tu te décomposes sur le canapé et tu te demandes si un jour tu auras la force de remettre tous les morceaux en place.

La réalité te frappe en plein visage lorsqu’Issy se tourne sur le ventre sur ton tapis d’éveil et régurgite avant de se mettre à pleurer. Tu retombes automatiquement en ‘mum mode’ et tu as à peine le temps de la prendre dans tes bras, déjà à la recherche d’une serviette pour essuyer le tapis que quelques coups se font entendre contre la porte d’entrée. Eli se met à courir et tu as à peine le temps de lui dire de t’attendre que déjà, il a tourné la poignée s’ouvre et la silhouette de Cian apparaît à l’extérieur de la demeure. « Mais c’est Cian maman! » Et si tu parviens tout de même à afficher un sourire dédié au Atwood, tu ne peux t’empêcher de le maudire d’être là, encore. Tu sais ce qu’il essaye de faire, et tu lui en es reconnaissante, mais tu n’es pas d’humeur pour un pep talk, pas plus que tu n’as envie de sortir de cette maison de laquelle tu te sens pourtant prisonnière. Cian répond à Eli qui ne semble pas satisfait avec sa réponse, et quand le regard de ton ami trouve le tien, tu réalises l’état dans lequel tu te trouves. Le même dans lequel il t’a vu i y a quelques jours à peine, alors que tu as trouvé le moyen de refuser son invitation à sortir. Tu as la même intention aujourd’hui, tout de ton visage et de ton non-verbal le cri, mais le blond semble avoir un nouveau plan pour t’empêcher de t’en sauver trop facilement. « Est-ce que tu aimerais aller voir le père Noël? » Si la réaction de ton fils est pure joie, c’est ton visage au complet qui s’affaisse alors que tu grognes déjà la simple idée de devoir t’habiller, de devoir sortir, de devoir voir du monde. Tu te frottes les yeux et si la dernière chose que tu veux faire est briser le bonheur d’Eli, tu sais que tu n’as pas le courage de faire ce que Cian attend de toi. Tu cherches à croiser le regard du Atwood, mais son attention est portée sur ton fils qui est le seul de vous trois à être déjà habillé, prêt à mettre ses chaussures. « Maman, on peut aller? » Les yeux de ton fils sont brillants, un bonheur qui manque par ici dans les temps qui courent, ce qui rend ta tâche de dire encore plus compliquée. « Je sais pas mon loup, je… » Mais les mots te manquent alors que tu en veux immensément à Cian de t’avoir placé dans une telle situation. Comme s’il sentait ta colère, comme s’il percevait tout autant ton hésitation, il renchérit le blond, son regard se plaçant finalement dans le tien. « Tu me fais confiance? » « C’est pas la question. » que tu réponds aussitôt, le cœur serré. Il sait parfaitement que tu lui fais confiance, tout comme il sait parfaitement pourquoi ce qu’il te demande est si difficile à mettre en place.

Eli perd peu à peu son entrain face à ton clair manque d’excitation, et il balance déjà les bras, sa moue boudeuse de retour sur ton visage. « Mais maman, t’avais promis qu’on irait voir le père Noël bientôt et tu dis toujours plus tard! » Il chigne le petit garçon, et tu ne peux même pas lui en vouloir parce qu’il a raison. Tu fais des promesses que tu remets toujours à plus tard parce que tu n’as pas la force, pas le courage. Tu soupires alors qu’Issy quitte tes bras pour ceux de Cian et tu te sens bien faible face à une telle armée. « Okay. On va y aller. Tu veux aller chercher un habit pour ta sœur? » que tu demandes à Eli dans le but de le sortir du salon, pour pouvoir parler en tête à tête avec Cian. Il se met à courir en direction de la chambre d’Issy et dès que ce n’est plus que vous deux – et une Issy complètement obnubilée par le col du chandail de Cian – tu te retournes vers lui, tout sourire désormais absent de ton visage. « À quoi tu joues? » que tu murmures avec une pointe de désapprobation dans la voix. « Tu peux pas dire des choses comme ça devant lui et me faire passer pour la méchante. » Tu sais que tu exagères un peu, mais c’est plus fort que toi. C’est à peine si tu tiens debout. Tu sais qu’il pense bien faire, mais tu ne sais pas si tu es capable d’en donner autant qu’il en demande. « Je t’ai dit que j’avais pas envie de sortir. » Il sait Cian, mais il a tout de même juger pertinent de revenir à l’attaque. Et si en ce moment tu le maudis pour ça, peut-être qu’au bout du compte, c’est exactement ce dont tu as besoin. Tu es simplement incapable de le réaliser dans l’immédiat. « Regarde maman, c’est beau ça! » qu’il annonce en montrant une robe rouge que tu avais expressément acheter pour le temps des fêtes. « C’est parfait. » que tu commentes, offrant un sourire à ton fils à défaut de pouvoir en offrir un à Cian. « Tu peux t’occuper de changer la petite pendant que je m’habille? » Il semblerait que tu n’aies pas d’autre choix disponible.
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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyDim 8 Jan 2023 - 22:34



Conscient d’avoir pris mon amie par surprise, et de la manière la plus traite qui soit, je préfère concentrer toute mon attention sur Eli qui commence à sautiller sur place, incapable de contenir son excitation. Je n’ai pas besoin de relever la tête pour sentir le regard noir que sa mère pose sur moi et, intérieurement, je croise les doigts pour que tout cela ne se transforme pas en une énorme déception pour le petit garçon. « Je sais pas mon loup, je… » La bonne humeur d’Eli semble exploser telle une bulle de savon tandis qu’il se tourne complètement vers Matilda attendant, tout comme moi, qu’elle finisse sa phrase. Les secondes semblent s’étirer en minute et je comprends qu’elle n’a aucune explication logique à donner à son fils de quatre ans. Comment lui expliquer que maman n’a pas la force de se retrouver au monde extérieur ? Il est bien trop petit pour tout cela, mais il ne devrait pas payer les refus de sortir que la brune ne cesse de m’offrir depuis nos retrouvailles. « Mais maman, t’avais promis qu’on irait voir le père Noël bientôt et tu dis toujours plus tard! » Sans se dégonfler et avec les sourcils froncer de manière sérieuse, Eli fait entendre son mécontentement. Je n’ai jamais réellement connu son père, mais à cet instant précis, je pourrais jurer retrouver tous les traits de Nico concentré dans cette bouille déterminé à obtenir ce qu’on lui avait promis. Tel un lâche, je reste en retrait, acceptant juste de prendre Issy dans mes bras. Je pourrais interrompre le débat, je pourrais insister lourdement auprès de Matilda ou tout simplement offrir la seule solution qui m’était venu à l’esprit si elle persévérait à refuser, mais j’attends. J’attends de voir où va pousser sa réflexion, je veux voir à quel point mon amie va mal et combien elle n’est plus réellement capable de le cacher pour faire semblant. « Okay. On va y aller. Tu veux aller chercher un habit pour ta sœur? » Eli pense avoir gagné le gros lot, mais je sais pertinemment qu’elle cherche à l’éloigner pour me faire entendre le fond de sa pensée. Refusant de me démonter, je prends appui contre le mur derrière moi tandis qu’Issy glisse ses petits doigts dans le col de mon tee-shirt. Aller Matilda, lâche-toi.

« À quoi tu joues? » A un jeu auquel j’aurais aimé ne jamais avoir à participer. Ça s’appelle tendre une main vers une amie pour ne pas la laisser tomber encore plus bas dans sa dépression. Si j’ai souvent aidé des amis lors de leurs coups durs, bizarrement cette partie là s’avère bien plus compliquée que toutes les autres. « Tu peux pas dire des choses comme ça devant lui et me faire passer pour la méchante. » Je pourrais répliquer et entrer dans son jeu, mais ce n’est pas mon intention. Elle est en colère envers moi, mais qu’importe ce qu’elle pourra me dire, Eli aura oublié d’ici une heure et elle ne sera jamais la méchante à ses yeux. Elle pourrait le devenir, pourtant, si elle décide de continuer à s’enfermer dans cette maison avec ses enfants. Alors, je me retiens de lever les yeux au ciel et préfère plonger mon regard dans celui de Matilda, pour attendre le prochain coup qu’elle décidera de porter. « Je t’ai dit que j’avais pas envie de sortir. » Je m’étais promis de ne pas démontrer la moindre attitude, mais cette excuse, je l’ai déjà entendu dix fois et je commence à sérieusement à m’en lasser. « Ça je l’ai bien compris Matilda! » Elle ne veut pas sortir, elle n’a pas besoin d’aide, je dois arrêter de m’inquiéter. Elle m’a déjà servi toutes les nuances et toutes les versions disponibles. Alors, quitte à passer pour le méchant dans sa version de l’histoire, je continue avec mes coups bas. « Ton petit garçon, il aura quatre ans qu’une seule fois. Dans quelques années, il en aura plus rien à faire de la magie de Noël. » Et je m’entête à penser que la jeune maman s’en mordra les doigts de ne pas avoir assez profité quand il était encore temps pour cela. C’est le moment pour elle de construire des souvenirs avec son fils, même si l’absence de Nico lui paraît insurmontable, même si elle pense ne pas en être capable. Je suis là pour cela, pour lui offrir un garde-fou et une épaule sur laquelle s’appuyer tout le long du chemin. « Je t’oblige pas à venir avec nous, mais je vais emmener Eli avec moi pour qu’il en profite. » Je pourrais pousser le vice en lui imposant de me laisser Issy également pour qu’elle puisse se reposer si elle décide de rester chez elle, mais je ne franchis pas encore cette ligne.

Je m’attendais réellement à un refus catégorique, à une claque dans la figure et la demande de ne plus jamais me présenter sur le seuil de sa maison, mais Matilda semble osciller sans fin et quand Eli revient à nos côtés, je vois qu’elle paraît sur le point de céder. Je ne pousse pas ma chance plus loin, me contentant de lui offrir un doux sourire qui, j’ose l’espérer, lui fais comprendre que tout va bien se passer. « Tu peux t’occuper de changer la petite pendant que je m’habille? » - « Je peux faire ça. » que j’affirme sans jamais me défaire de mon sourire tandis qu’Eli repars en courant chercher autre chose dans la chambre de sa sœur. Je profite de la distraction et avant que Matilda ne disparaisse dans les escaliers, je viens poser ma main sur son avant-bras. « C’est juste, un après-midi, organisé par l’armée. » Autrement dit, peu de monde, des familles qu’elle avait probablement déjà croisées et surtout personne qui ne viendra l’embêter quand j’aurais mon mot à dire et que je serais plus haut gradé que les trois-quarts des hommes présents à cet événement. « Un ancien fait le Père Noël, ils ont prévu un goûter et quelques babioles pour les gamins. » Je m’étais déjà rendu à cela il y a quelques années, pour donner un coup de main, pour voir les enfants de mes potes s’émerveiller face à un vieux monsieur vêtu de rouge et cette année, je compte bien emmener Matilda et sa petite famille. « Deux heures et après si tu veux rentrer, je vous ramène ici. » Cela ne paraît pas énorme, mais pour elle, il semblerait que ce soit une véritable épreuve et cela me pince la poitrine de voir à quel point elle paraît ne pas réussir à garder la tête hors de l’eau plus de quelques minutes à la fois. « Ça va aller ? » Je me sens obligé de demander même si Eli m’appelle déjà pour que je le rejoigne avec sa sœur. Je n’arrive pas à lâcher le regard de Matilda, parce que malgré tout, je lui laisse encore un peu le choix.




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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyVen 13 Jan 2023 - 12:39


even if the sky is falling down know that you're safe and sound

MATILDA SYTLE & @CÍAN ATWOOD

Tu n’apprécies la visite surprise de Cian, pas plus que tu n’apprécies ce piège qu’il t’a tendu pour te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas faire, que tu ne te sens pas capable de faire. Si tes mots ont bel et bien affirmé que tu te pliais au plan proposé par le Atwood, la vérité c’est que tu ne sais pas encore si tu auras réellement le courage de passer le cadre de la porte, de sortir en public, de faire face au monde entier quand tu peines à simplement survivre dans ta maison. Tu réponds aux besoins des enfants, t’assures qu’ils ne manquent de rien, mais c’est le mieux que tu puisses faire, le plus que tu puisses offrir à quoique ce soit et ça te fâche, que Cian ne semble pas le comprendre. Ou peut-être bien qu’il le comprend justement et qu’il ressent que te secouer est la seule solution possible, tu n’es pas certaine et la vérité c’est que ça ne change pas grand-chose pour toi, pour ce que tu ressens présentement. Ta colère est la seule chose qui transparaît dès l’instant où Eli a quitté le salon en direction de la chambre de sa petite sœur, et le silence que ton ami laisse planer dans la pièce ne fait qu’accentuer le sentiment. Tu passes tes mains sur ton visage, tentes de gommer la fatigue et la tristesse qui semblent pourtant sortir de tes pores tant il ne te reste que ça. Ça et un éternel sentiment d’impuissance, l’impression d’être coincée dans le temps tout en voyant le monde qui continue de tourner autour de toi. L’impression que rien ne sera jamais mieux, qu’importe les efforts que tu mets, que tu donnes à tout ceux qui t’entourent. « Ça je l’ai bien compris Matilda! » Le ton de sa voix te surprend, autant que son choix de t’appeler par ton prénom complet, comme s’il voulait être certain que tu l’entendes, que tu cesses d’ignorer ce qu’il essaye inévitablement de te faire comprendre par sa présence ici aujourd’hui. « Ton petit garçon, il aura quatre ans qu’une seule fois. Dans quelques années, il en aura plus rien à faire de la magie de Noël. » Tu te mordilles l’intérieur de la joue, détestant encore plus ce qu’il est en train de sous-entendre de la manière la plus cruelle qui soit. « Je t’oblige pas à venir avec nous, mais je vais emmener Eli avec moi pour qu’il en profite. » « T’es pas juste Cian. » Si sa voix est éclat, la tienne n’est que murmure alors que tu sens tes yeux qui piquent, refusant toutefois de laisser la moindre larme couler sur tes joues. « Tu sais que c’est pas que je veux pas. » C’est que tu ne peux pas. Tu te le répètes constamment pourtant, que les enfants méritent mieux que ce que tu leur offres. Que Nico serait tellement déçu de te voir agir ainsi, renfermée sur toi-même, prisonnière de tes souvenirs, les pieds enfoncés dans le passé alors qu’il ne voulait qu’une chose pour toi : que tu continues d’avancer.

Tu placardes pourtant un sourire sur tes lèvres quand Eli revient dans la pièce avec un habit pour sa sœur et tu puises le peu de courage qu’il te reste pour suivre le rythme de tes actions à venir. Préparer Isobel. T’habiller. T’assurer que le sac à couche contient tout ce dont tu pourrais avoir de besoin. Suivre Cian. Décortiquer la situation en étape te donne un semblant de contrôle, et si chacune des étapes semblent pourtant bien trop épuisantes, tu te convaincs de le faire. Pour Eli. Pour Issy. Pour Nico qui voudrait que tu le fasses pour toi surtout. C’est à peine si tu oses croiser le regard de Cian quand tu lui demandes s’il peut s’occuper de ta fille, il y a encore trop d’émotions conflictuelles qui t’assènent pour que tu te sentes confortable de lui offrir un accès à ton âme. C’est qu’il a toujours eu une certaine aisance à te lire, le militaire. « Je peux faire ça. » Ton regard croise temporairement le sien, tu étires les lèvres en un mince sourire avant de te retourner vers les escaliers, mais tu es rapidement arrêtée par les doigts de Cian qui viennent accrocher ton avant-bras. « C’est juste, un après-midi, organisé par l’armée. » Tu déglutis difficilement avant d’hocher la tête. Au moins il ne t’emmène pas dans un centre d’achat hyper bondé, aller faire la file pendant une éternité de temps pour simplement passer deux minutes et demi avec le père Noël. Tu devrais lui dire que tu es reconnaissante pour ça, mais les mots restent coincés dans le fond de ta gorge. « Un ancien fait le Père Noël, ils ont prévu un goûter et quelques babioles pour les gamins. » « Eli va aimer ça. » Ça ne lui prend pas grand-chose pour être satisfait, le petit garçon s’émerveillant devant les plus simples petits bonheurs, mais tu sais déjà que cet après-midi voudra dire beaucoup de chose pour ton fils, lui qui demande à voir le père Noël depuis le début du mois de décembre. « Deux heures et après si tu veux rentrer, je vous ramène ici. » Deux heures. Ça semble être éternel, mais de savoir qu’il y a une timeline précise te permet un peu mieux de visualiser. De visualiser la fin surtout. « Ça va aller? » Eli s’impatiente et bientôt ce sera le tour d’Issy de pleurer si Cian ne lui accorde pas l’attention qu’elle lui demande, mais son regard est planté sur toi et tu ne peux pas lui mentir. Tu n’as pas la force de prétendre en plus de tout ce qu’il attend déjà de toi aujourd’hui. « Non, mais c’est pas nouveau. » Un sourire triste s’affiche sur ton visage et tu tournes le regard rapidement.Tu soupires lourdement et puis tes pas te guident jusqu’à ta chambre et tu refermes la porte derrière toi, heureuse d’avoir ne serait-ce que ce fameux cinq minutes de paix, même s’il doit être utilisé pour trouver la force de sortir.

« On prend ma voiture. » C’est la chose la plus logique évidemment, puisque les sièges d’auto y sont déjà installés mais avant même que tu n’y aies installé les enfants, tu lances tes clés dans la direction de Cian. « Est-ce que ça te dérange de conduire? » Peut-être que si tu n’as pas besoin de te concentrer sur la route et sur les directions à suivre jusqu’à la base militaire, il te restera plus d’énergie pour faire face aux gens que tu devras rencontrer, ceux avec qui tu devras entretenir des semblants de conversation. Tu attaches Issy dans son siège et Cian effectue des mouvements similaires avec Eli et rapidement, tout le monde se retrouve dans ta voiture et le silence règne entre deux chansons des Wiggles. « Il y a aura beaucoup de monde que je connais tu crois? » que tu lui demandes une fois que tu sens que ta colère face à son plan s’est finalement dissipée, laissant plutôt place à une vague de fatigue mélangée à de l’anxiété. Tu n’as jamais eu de mal avec les rencontres, tu te glisses plutôt bien dans toutes les situations, mais plus rien n’est facile, plus rien n’est aisé et tes doigts qui s’entortillent sans arrêt prouvent d’une nervosité qui ne te ressemble pas.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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POSTS : 7299 POINTS : 330

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


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(2022) matilda #1

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AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyDim 15 Jan 2023 - 21:24



« Tu sais que c’est pas que je veux pas. » Bien sûr que je le sais, bien sûr que j’ai conscience de tout ce qui la retient entre ses quatre murs. Je pourrais simplement hocher la tête et m’excuser pour mon insistance, lui offrir le droit de rester dans le noir, à l’écart de tous, en entraînant dans sa tristesse ses deux enfants qui tentent eux aussi de vivre au travers de leur chagrin. Beaucoup d’autres auraient choisi de respecter les envies de Matilda, sans chercher à la pousser, sans vouloir la brusquer. J’ai choisi d’être celui après qui elle aura constamment envie de hurler, celui qui joue de sa position et de ses connaissances pour l’entraîner vers l’extérieur. Le deal est bancal, elle pourrait me pousser vers la sortie à tout moment, mais elle sait que je finirais par revenir, Matilda me connaît assez pour savoir que je ne lâcherais pas l’affaire. C’est bien pour cela que ma proposition vient avec des compromis et des aménagements qu’elle n’avait probablement pas envisagé. Pas de lieu surpeuplé, juste un petit événement créer pour les enfants des gars de mon unité, pas un départ sans idée de retour, mais juste deux heures hors de la maison. Connaissant les difficultés, je lui offre toutes les étapes, celles que j’impose, mais qui ne bougeront pas, si à la marque des deux heures elle me presse de la ramener chez elle, je le ferais sans chercher à gratter encore un peu de temps. Je n’ai pas besoin de lui promettre, elle sait parfaitement que c’est la base de tout ce que je m’efforce de lui proposer. Je suis honnête et elle en fait de même en retour. « Non, mais c’est pas nouveau. » C’est bien la première fois qu’elle est aussi brutalement honnête et l’espace d’un instant, j’ai envie de tout abandonner pour lui assurer que l’on est pas obligé de faire tout cela finalement. Je voudrais aller enrouler mes bras autour de sa silhouette qui paraît soudainement si fragile et lui promettre qu’un jour tout ira mieux, mais Matilda ne m’en laisse pas le temps. En une seconde, elle m’a tourné le dos pour fuir à l’étage et je me rappelle que je fais tout cela pour lui changer les idées.

Je finis par rejoindre Eli dans la chambre de sa sœur et remarque qu’il m’a tout préparer pour que je puisse habiller Issy. « Merci bonhomme ! » Il me fait son plus grand sourire et viens se poster à mes côtés tandis que j’allonge la petite fille sur sa table à langer. Je ne suis pas le plus doué dans ce genre d’exercice et soudainement, mes gestes se font incroyablement lent ce qui semble amusé le petit garçon. Eli m’indique comment boutonner la robe de sa sœur et je vois l’air sérieux qui se dessine sur son visage avant qu’il ne lève les yeux vers moi. « Tu crois maman, elle sera contente de voir le Père Noël. » Pour la première fois, je comprends que le garçon semble bien plus au courant de la tristesse de sa mère que ce que je pouvais bien imaginer. « Je suis sûr ! » que je lui affirme avant de venir ébouriffer ses cheveux ce qui a le mérite de lui arracher un petit éclat de rire. « File mettre ta deuxième chaussure, tu peux pas partir avec une seule. » Depuis tout ce temps, il se trimballait avec un pied chaussé et l’autre encore en chaussette.

Il faut un petit temps avant que je ne fasse reculer la voiture dans l’allée, les enfants installer à l’arrière et Matilda qui commence à s’inquiéter à mes côtés. L’espace d’un instant, je me perds à imaginer que si je n’avais pas été le dernier des idiots il y a une décennie de cela, elle serait sûrement heureuse. Je secoue la tête pour laisser s’échapper cette pensée et me concentre à nouveau sur la route alors que la brunette s’agite sur le siège passager. « Il y a aura beaucoup de monde que je connais tu crois? » Tout l’habitacle s’emplit de sa nervosité et je ne sais retenir mes doigts qui viennent attraper les siens dans un geste rassurant. « Sam pour sûr. » Il était mon plus vieil ami dans l’unité, elle l’avait connu à l’époque, quand je l’amenais parfois avec moi lorsque l’on sortait entre amis. « Il a eu un bébé en début d’année. » Une petite fille aux yeux aussi noirs que son père et avec un sourire qui faisait tourner la tête de tous ceux qu’elle tentait de charmer. « Après, je sais pas vraiment. » Il n’est pas vraiment le temps de lui admettre que j’évite tout le monde depuis l’accident et en particulier ceux qui étaient présents avec moi. Je parie que personne ne s’attend à me voir arriver et qu’ils décideront probablement de nous laisser tranquilles. « T’en fais pas, je serais là. » Autrement dit, je ne compte pas l’abandonner lâchement parmi les autres et que je ferais mon possible pour tenir la conversation éloignée de tout ce qu’elle ne veut pas dire.

Lorsque l’on arrive sur place, je retiens Eli qui me tenait la main depuis que l’on était sorti de la voiture. « Tu restes pas loin de nous d’accord et si tu veux aller voir quelque chose, tu me demandes d’abord. » Je sais qu’il n’y aura pas beaucoup de monde, mais la base est immense et il est facile pour un petit garçon de s’échapper un peu trop loin. Il hoche la tête avec sérieux et je lui offre un sourire avant d’entraîner tout le monde avec moi. Je vois bien le regard curieux de certains avant que d’autre ne salue Matilda par son prénom. Eli paraît sacrément impressionner lorsque l’une des jeunes recrues m’accueille par un salut militaire et puis finalement, on ne l’entend plus dès qu’il repère le Père Noël. « Donne-moi Issy et va profiter avec lui un peu. » Je les laisse faire tout en gardant la petite fille occupée. Du coin de l’œil, j’observe Matilda qui est si renfermée, dont le sourire n’atteint pas ses yeux. J’ai mal au cœur de la voir ainsi, de savoir que le monde lui paraît bien terne elle qui a toujours été si solaire.

Après un petit temps, je me rapproche de la mère et du fils avec un verre à la main. « Eli tu devrait aller avec mon ami Sam, je crois qu’il a un petit truc pour toi et pour ta sœur. » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que le petit garçon s’échappe déjà auprès de mon ami. Un sourire se dessine sur mes lèvres avant que je n’éloigne le verre dans lequel Issy venait de tremper ses doigts. « Euh… C’était pour toi. » Je tends le verre en plastique contenant du jus de fruit à Matilda dont le regard est fixé sur son fils. « Issy a voulu apporter sa petite touche. » que je plaisante alors que la petite fille éclate de rire à son tour. Au moins, elle a le mérite de se trouver drôle. J’allais demander à Matilda si tout se passait bien, mais je n’en ai pas le temps. Un groupe s’approche de nous et j’entends un des gars qui n’était pas là depuis longtemps s’exclamer. « Bah alors Amiral vous nous aviez caché toute la petite famille ? » J’étais sur le point de protester, mais un deuxième fini par ajouter. « Ça vous va bien d’être papa chef ! » Et maintenant j’aimerais aller m’enterrer dans un trou. Un peu en arrière, je vois un des anciens qui se retient d’éclater de rire tandis que je cherche mes mots. « Euh… » Aller Cian ce serait le moment de former une phrase cohérente, mais je reste comme un con, incapable de dire quoi que ce soit, si ce n’est bégayer tel un véritable idiot.




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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptySam 21 Jan 2023 - 11:14


even if the sky is falling down know that you're safe and sound

MATILDA SYTLE & @CÍAN ATWOOD

Tu n’avais pas mené un long combat contre la demande de ton ami, mais ce n’était pas pour autant que tu te sentais enthousiaste ni même prête à te retrouver au beau milieu de gens que tu ne connais que de loin, des gens dont tu as arrêté de prendre des nouvelles quand Atlas s’est doucement éclipsé de ton quotidien il y a quelques années de ça. Tu étais assise dans la voiture à côté du blond, mais ton esprit y était à peine. Tes pensées te ramenaient constamment à Nico, à son absence qui était plus lourde que jamais à cette période de l’année et si tu savais que les intentions d’Atlas étaient bonnes, tu peinais à accepter qu’il faisait ça pour toi. Ce ne sont que les petits rires excités d’Eli à l’arrière de la voiture qui te rappellent réellement pourquoi tu as sincèrement besoin d’être sauvée de cette solitude que tu t’imposes, que tu imposes à ta famille. C’est quand la dernière fois que tu as vu ton fils si sincèrement heureux? Le fait que tu ne sois pas capable de répondre avec aisance à cette question te brise le cœur un peu plus et tu t’imposes de rester dans le moment présent. Dans cette voiture, avec tes enfants et ton plus vieil ami. Avec ceux qui ont besoin par-dessus tout que tu cesses de t’enfermer dans un deuil que tu ne sais réellement engendrer. « Sam pour sûr. Il a eu un bébé en début d’année. » Tu hoches la tête, heureuse d’entendre un prénom familier tout en étant aussi rassurée de savoir que tu ne seras pas la seule présente avec un bébé qui risque de se mettre à pleurer pour la moindre petite raison. « Après, je sais pas vraiment. » Tu fronces les sourcils, surprise qu’il ne mentionne pas plus de prénoms, surtout de ceux avec qui il travaille depuis longtemps, mais tu présumes que cela à peut-être un lien avec son accident, celui sur lequel il n’aime jamais s’étendre bien longtemps. « T’en fais pas, je serais là. » « Je sais. » C’est bien la seule raison pour laquelle tu ne lui as pas déjà demander de faire demi-tour. Tu tentes de lui offrir un sourire, mais la grimace qui apparaît sur ton visage témoigne toujours de ta nervosité qui ne se retrouve pas le moindrement calmé par les mots rassurants d’Atlas.

Les yeux de ton fils sont ronds lorsque vous arrivez à destination. Les salutations se multiplient et bien que des années ont passé depuis la dernière fois que tu t’es retrouvée auprès des collègues d’Atlas, plusieurs te saluent par ton prénom et tu ne sais pas si ça te console ou si ça te gène. Malgré les consignes d’Atlas, c’est avec excitation et curiosité qu’Eli part à la découverte de la base militaire, des quelques stands installés pour les tous petits en plus du Père Noël qui semble déjà occupé à raconter des histoires à quelques enfants qui l’écoutent attentivement un peu plus loin.  « Donne-moi Issy et va profiter avec lui un peu. » Atlas doit avoir remarquer que tu ne lâchais pas ton fils du regard et c’est sans hésitation que tu lui tends ta fille qui semble déjà s’être habituée à la présence du Siede depuis son retour dans ta vie il y a quelques semaines de cela à peine. Tu ne pensais pas avoir la chance de les voir ensemble un jour, et à défaut de pouvoir lui présenter son père, tu es heureuse qu’Isobel puisse connaître celui que tu as longtemps considéré comme ton meilleur ami. Tu t’approches d’Eli qui est complètement en transe par le conte de Noël raconter par un homme que tu reconnais vaguement pour l’avoir croisé quelques fois par le passé aux côtés d’Atlas et tu lui offres un léger sourire lorsque son regard trouve le tien. Tu t’assois et ton fils vient s’installer entre tes jambes et si ton cœur est toujours lourd, si tu n’es toujours pas certaine de pouvoir offrir le 2 heures que tu as pourtant promis à ton ami, il a tout de même cette petite partie de toi qui est heureuse d’être là, de sentir ton fils collé contre toi, de le voir sourire et de pouvoir partager ce moment spécial avec lui.

Quand le conte est terminé, tu te relèves et réalises qu’Atlas s’est approché de vous. « Eli tu devrais aller avec mon ami Sam, je crois qu’il a un petit truc pour toi et pour ta sœur. » La simple évocation d’un cadeau suffit pour que ton garçon coure en direction du militaire qui lui tend une main, déjà prêt à lui raconter toutes sortes de secrets. Un léger sourire habite tes lèvres et si la fatigue gomme encore ton visage, ton expression se veut un peu plus ouverte qu’elle ne l’était il y a quelques minutes à peine. « Euh… C’était pour toi. » Tu échappes un rire lorsque tu remarques les doigts de ta fille qui traîne encore dans le verre que le militaire te tend. « Issy a voulu apporter sa petite touche. » « On a l’habitude de tout partager. » que tu le rassures en lui prenant le verre des mains et en buvant une gorgée. Tu ne lui diras pas, mais tu as déjà fait bien pire que de boire dans un verre où les petites mains de tes enfants ont trainé. Tu dirais même que c’est une norme chez toi, puisque rien n’est jamais à l’appris ni d’Eli, ni d’Issy depuis que cette dernière marche à quatre pattes et a décidé qu’absolument tout devait avoir sa marque, d’une manière ou d’une autre. « Je voulais te… » Tu n’as pas le temps de terminer ta phrase qu’une voix que tu ne reconnais pas s’élève derrière vous et attire votre attention. « Bah alors Amiral, vous nous aviez caché toute la petite famille? » Tu fronces les sourcils, mais pinces les lèvres en attendant de voir la réaction du blond qui ne vient toutefois pas avant qu’un autre de ses collègues n’enchaîne. « Ça vous va bien d’être papa chef! » Issy n’aide absolument en rien quand elle s’accroche au cou d’Atlas avec force et dans l’immédiat, tu ne sais pas si tu as envie de rire ou de pleurer tellement la scène te semble absurde. « Euh… » « C’est rare qu’on voie le grand Atlas Siede speechless. » que tu annonces, décidant de tourner ça en blague, un premier rire franc qui s’échappe de ta gorge depuis ton arrivée à la base. Parce que tu as déjà trop pleuré dans les derniers jours et il y a quelque chose dans l’expression de ton ami que tu ne vois pas souvent et qui vraiment, vaut la peine d’être souligné : ce choc béat face à un constat si loin de la réalité. « Atlas ferait un bon papa, mais il est pas le papa d’Eli et d’Issy. » que tu rectifies puisqu’il semble toujours incapable de former le moindre mot. Des flashs de surprises, d’excuses et de confusions apparaissent sur les visages des hommes qui ont sous-entendu la paternité du Siede, et tu es surprise de comprendre qu’Atlas semble se faire discret au point que ses collègues ne savent pas si oui ou non il a une famille; une femme, des enfants, tout ça. « Pas qu’il ait pas déjà eu plusieurs chances avec la belle Mat. » que tu entends une familière dire derrière toi, Sam apparaissant avec ton fils dans les bras. Tu secoues la tête, amusée toujours mais évitant soudainement de te retourner vers Atlas, effrayée de ce que tu pourrais lire sur son visage. « Charmeur va. » que tu dis à Sam alors qu’Eli demande à quitter ses bras pour les tiens, excité à l’idée de te montrer les cadeaux qu’il a reçu aujourd’hui. Tu as l’impression qu’il y a soudainement beaucoup de monde autour de vous et tu mets une bonne minute avant de relever les yeux vers Atlas. « Je crois que ça va nous prendre plus de jus. » que tu annonces, l’air de lui dire c’est peut-être un peu trop d’un coup et que tu aimerais bien qu’il te sauve de cette situation, tout compte fait.
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INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyJeu 9 Fév 2023 - 20:21



Loin de crier victoire sur la journée, je prends le temps de simplement apprécier le moment. Les arguments employés pour tirer Matilda hors de sa grotte ne seront jamais ma plus grande fierté, mais de voir Eli aussi heureux de pouvoir partager un moment avec sa maman me rappelle que je n’avais pas totalement eu tort en insistant de cette façon. Elle pourra me le reprocher plus tard, mais pour le moment, je vois mon amie relâcher cette pression qu’elle ne cesse de s’imposer, pour simplement redevenir une maman qui fait découvrir les joies de Noël à son premier-né. De mon poste d’observation, je n’aperçois que le profil de la jeune femme dont les expressions sont devenues si dures à déchiffrer. Il fut un temps où un simple regard me suffisait pour comprendre tout ce qui se tramait dans un coin de sa tête, aujourd’hui les multiples barrières qu’elle a érigé tout autour d’elle depuis le décès de Nico m’empêchent de retrouver cet accès qui a toujours su définir notre amitié. Matilda est devenue une énigme, entourée d’une tristesse qui me déstabilise tant, je n’ai aucune idée de comment l’atteindre à nouveau pour lui rappeler que mon épaule sera toujours là pour la soutenir. Cette journée n’est qu’un début, une limite que je me suis autorisé à franchir pour lui offrir un léger rappel de tout ce que l’on a toujours fait l’un pour l’autre au cours des années. Je suis conscient qu’elle ne pourra pas tout oublier en un claquement de doigts, qu’elle aura encore beaucoup de bas et que les hauts ne durent jamais assez longtemps, mais je souhaitais juste lui rappeler qu’il y avait une vie en dehors de sa forteresse et qu’elle valait le coup d’être vécue auprès de ses enfants.

C’est d’ailleurs la fille de mon amie qui me sort de ma transe, se dandinant entre mes bras dans un soudain rappel de son existence. Elle semblait maigrement impressionner par le Père Noël qui continuait de compter son histoire et afin de la distraire un temps, je me décide à marcher au milieu des stands érigés pour l’occasion. Le regard d’Issy finit par être captivé par les couleurs et je me surprends à trouver une certaine sérénité à garder la petite fille entre mes bras, comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle qui soit quand je n’avais aucune idée de son existence, il y a encore quelques semaines de cela. Tout me paraît simple et évident, maintenir l’éveil d’Issy tout en m’assurant que tout allait bien pour Matilda et Eli et sans jamais me soucier des regards lancer dans ma direction.

J’aurais probablement dû être un peu plus attentif aux différents regards, mais tout ce qui m’importait se résumait à la petite famille que j’avais amenée à mes côtés. « On a l’habitude de tout partager. » Un léger rire m’échappe en voyant Matilda boire dans le verre baptisé par les petites mains de sa fille. Issy semblait trouver la situation très drôle à son tour et le fait de les voir sourire ainsi me rassurait, une fois encore, sur la décision prise ce matin même. « Je voulais te… » Matilda n’a pas le temps de finir sa phrase que soudainement, il semblerait que l’on soit devenu l’attraction du moment. Déstabiliser par les propos de mes collègues, quelque peu à l’ouest quant à la conclusion qu’ils semblent avoir atteint de leur propre chef, je reste sans voix. « C’est rare qu’on voie le grand Atlas Siede speechless. » - « Hein ? » Tout semble basculer dans un coin de ma tête tandis que les bras d’Isobel viennent s’enrouler autour de mon cou avec une force qui m’étonne. Ma main vient se poser sur son dos au même temps où mon regard croise celui bien trop amusé de Matilda. « Atlas ferait un bon papa, mais il est pas le papa d’Eli et d’Issy. » Il est difficile de ne pas remarquer la vague de déception qui vient terrasser le petit groupe déjà prêt à me faire vivre un enfer pour leur avoir caché ma potentielle vie de famille. Je ne parle jamais du privé avec les hommes de mon unité, seul Sam a accès à ce genre d’informations. « Pas qu’il n’ait pas déjà eu plusieurs chances avec la belle Mat. » Et visiblement, il sait toujours comment faire pour réussir son entrée. C’est un regard noir que je lance en la direction du plus gros traître que l’histoire n’est jamais portée tandis que les hommes de notre équipe tente de sauver la mise avec quelques ricanements bien placés. « Je ne me rappelle vous avoir demandé votre opinion, Lieutenant. » Chaque mot est placé sous le signe d’une franche camaraderie qu’il n’est pas nécessaire de fausser, mais Sam me lance un regard qui laisse sous-entendre qu’il va vouloir parler de tout ça, plus tard. Habitué à nous voir nous chamailler pour un rien, le reste de l’équipe semble se détendre, malgré les regards que je peux encore sentir glisser sur cette main que je n’ai toujours pas retiré du dos d’Issy. La petite fille refuse de me lâcher, je peux également sentir le regard de sa mère sur moi et je donnerais véritablement n’importe quoi pour fuir ailleurs. « Matilda est une amie de longue date. » que je balance à l’assemblée alors que la jeune femme se glisse un peu plus proche de moi. « Je crois que ça va nous prendre plus de jus. » - « Ouais moi, j’ai soif aussi Atlas ! » Sauvé par le gong, je lance un signe de tête à mes hommes et en train Matilda et sa petite tribu loin des regards inquisiteurs. « Désolé… » De ne pas avoir su trouver la bonne répartie, de ne plus trop savoir quoi dire face aux conclusions tirer par mon équipe. Dans une autre vie, cela aurait pu être vrai, mais il n’est jamais facile d’admettre que mes erreurs ont conduit à ce que cela ne se produise jamais. Je me contente d’un énième sourire fade avant de diriger la petite famille vers le stand de boisson.

C’est bien plus tard que Sam nous retrouve à nouveau accompagner cette fois de sa compagne et leur petit bébé. La discussion est aisée, emprunte d’une facilité qui nous a toujours caractérisés. Juste quelques vieux amis qui partagent un moment ensemble après des années manquées. Jusqu’à ce qu’Eli tire plusieurs fois sur mon jean afin d’attirer mon attention. « Atlas, on peut aller voir le hélicoptère ? » Cela fait plusieurs minutes déjà que le petit garçon avait les yeux rivés sur les engins garés sur le tarmac un peu plus loin. Je pensais être prêt à l’entendre me poser cette question, mais une fois encore, je me retrouve comme bloquer sur place, incapable de formuler la moindre phrase cohérente. « On va rentrer à la maison Eli. » J’avais promis à Matilda une fenêtre de deux heures et l’on commençait à flirter avec la limite même si la jeune femme ne paraissait plus aussi presser d'en finir avec cette sortie. Du coin de l’œil, je ne manque pas le regard que me lance Sam et retient un soupir. Je peux déjà l’entendre me dire qu’approcher les appareils immobiles ne provoquera rien de grave, je sais par avance qu’il est à deux doigts de se proposer pour accomplir le souhait d’Eli, mais quelque chose m’empêche de lui donner la moindre autorisation à ce sujet. « Maman s’il te plaît, juste allé voir. » Je n’ai pas envie de m’approcher des appareils, encore moins d’entendre Eli me demander comme tout fonctionne et s’il peut entendre les pales entrer en action. C’est ce que l’on fait habituellement lorsqu’on laisse les familles venir sur la base et que les enfants deviennent curieux. On allume le moteur et l’un d’entre nous fait le show à faire décoller l’un de nos vieux appareils avec quelques enfants à bord. Je l’ai fait une dizaine de fois pour les enfants des autres, mais aujourd’hui j’aimerais juste qu’Eli oublie cette idée. Du coin de l’œil, j’aperçois mon ami en train d’ouvrir la bouche pour se proposer et malgré l’angoisse qui commence à déborder, je finis par prendre les devants. « On va juste voir, okay ? » Eli hoche déjà de la tête avec force, bien trop heureux d’avoir eu l’autorisation d’approcher un peu plus près. « Et tu restes à côté de moi. » Parce que je ne me suis pas approché des appareils depuis l’accident et que sa petite main chaude au creux de la mienne viens à me rappeler que personne ne me demandera de piloter aujourd’hui et pourtant, j’ai bien du mal faire le premier pas vers l’avant.




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Message(#) Sujet: Re: even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) even if the sky is falling down know that you're safe and sound (sylwood #2) EmptyLun 6 Mar 2023 - 12:10


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MATILDA SYTLE & @ATLAS SIEDE

Dans une autre vie, dans une dimension parallèle, il n’y aurait rien de choquant ni de surprenant à entendre les collègues d’Atlas insinuer que tes enfants sont aussi ceux du Siede. C’est quelque chose que tu as souhaité longtemps, un rêve que tu as chéri des années durant, dans les hauts et les bas de votre amitié tournée relation, et ça été dur de renoncer à cela, de réaliser que le travail et son envie de toujours plus quand il s’agissait de sa carrière prendrait toujours le dessus sur les envies que tu avais de te poser concrètement avec lui, de fonder une famille, de lier ta vie éternellement à la sienne. Et voilà que tu dois composer avec la culpabilité de penser à tout cela alors que le père de tes enfants n’est plus là pour réclamer la place qui est pourtant sienne, son décès ayant laissé un trou dans ta vie qu’il aurait voulu que tu remplisses mais que tu refuses d’offrir à qui que ce soit. Le silence d’Atlas devant les questions ne t’aident pas, et si tu tournes ça en blague, c’est simplement pour t’empêcher de lire trop de choses dans un silence qui se veut plein de sous-entendus. Sam n’aide en rien, quand il étale les sous-entendus à voix haute sous les regards curieux des autres hommes que tu trouves un peu trop attentifs à cette conversation. « Je ne me rappelle pas vous avoir demandé votre opinion, Lieutenant. » Le ton est amical, mais ne laisse pas place à la discussion et ça te rassure un peu de voir quelques regards se détourner enfin. « Matilda est une amie de longue date. » Tu hoches la tête, un sourire pincée sur les lèvres. C’est le seul rôle que tu habites désormais, quand autrefois et pendant longtemps, tu étais tellement plus que ça. Et voilà qu’ils reviennent à nouveau, les pincements de culpabilité qui te prennent au fond du ventre, culpabilité pour Nico, pour Atlas et puis pour toi aussi, de ne plus vraiment savoir comment naviguer ce restant de ce qui a toujours été entre le Siede et toi.

Le jus est l’excuse idéale, un échappatoire tout ce qu’il y a de plus nécessaire, mais quand Atlas s’excuse, tu te contentes de secouer la tête, l’air de rien. Parce que ça ne sert à rien de s’attarder plus longuement sur ce qui vient de se passer, même si tu as bien envie de lui demander comment ça se fait que certains des hommes avec qui il travaille ne sont pas au courant de sa vie familiale, ou plutôt de l’absence de. Même en tant qu’homme célibataire, tu aurais cru que c’est quelque chose dont il aurait fait mention à un moment ou un autre, mais les hommes que tu avais croisés avaient si facilement cru que les enfants et toi étiez la famille d’un homme clairement considéré secret et mystérieux. Certes, Atlas avait toujours été un peu mystérieux, mais à ce point-là? Tes questionnements meurent avant même que tu n’oses le moindre commentaire, et c’est Eli qui change la direction de la conversation. « Atlas, on peut aller voir le hélicoptère? » La curiosité de ton fils pour l’engin est évidente depuis plusieurs minutes déjà et pourtant, le Siede paraît moins sûr que jamais, à ta plus grande surprise. « On va rentrer à la maison Eli. » Tu n’as rien dit pourtant alors évidemment, tes sourcils se froncent légèrement sous l’annonce d’Atlas. Certes, les deux heures que tu lui avais promis sont écoulées depuis peu, et tu te sens bel et bien prête à retrouver ta caverne, ton pyjama et ton envie éternelle de ne jamais ressortir de chez toi, mais plus tu regardes ton ami d’enfance, plus tu as l’impression que quelque chose cloche. « Maman s’il-te-plaît, juste allé voir. » Ton regard croise brièvement celui d’Atlas, tu cherches une confirmation dans son regard que tu ne trouves pas, ce qui te rend incapable de répondre à la demande de ton fils. Eli se fait insistant et tu sais à quel point il est difficile pour le Siede de ne pas céder aux yeux doux que le petit Baker sait lui faire. « On va juste voir, okay? » Tu voudrais lui demander s’il est sûr, mais la joie qui émane d’Eli est si grande que tu ne veux pas être celle qui la lui vole, même si Atlas semble étrangement hors de son élément dans l’immédiat. « Et tu restes à côté de moi. »

La seule chose dont Eli parle pour le reste de votre temps sur la base, c’est l’hélicoptère. Tu vois bien toute la patience dont Atlas fait preuve pour répondre à toutes ses questions, et quand tu sens que la tension semble avoir atteint son point maximum, tu feins le besoin de rentrer en prétextant qu’Issy est fatiguée et qu’une sieste ne ferait pas de tort à tout le monde. Atlas saute sur l’occasion de vous ramener à la maison, et alors qu’il conduit le long des routes de Brisbane, tu étudies son portrait. Il ressemble toujours au garçon que tu as connu il y a des décennies de cela maintenant, malgré le temps qui a laissé ses traces. Mais dans sa façon d’être, dans son regard parfois vitreux, tu sais que les conséquences de son accident ont creusé plus profond qu’il ne veut réellement te l’admettre et tu voudrais savoir quoi dire, quoi faire pour l’aider, mais les enfants sont là, Eli est trop curieux et tu ne veux pas le mettre devant le fait accompli, le forcer à une conversation à laquelle il n’a peut-être pas envie de se prêter. Alors à contre-cœur, tu te contentes de le remercier pour la journée, quand ta rue apparaît dans ton champ de vision et qu’il n'est qu’une question de minutes avant que vos chemins ne se séparent à nouveau. « T’as rendu deux enfants très heureux aujourd’hui Atlas. » que tu lui avoues avec un tendre sourire alors qu’Eli est déjà devant la porte d’entrée à t’attendre pendant que tu sors Issy de son siège d’auto. « Et moi aussi. Ça m’a fait du bien. » Et la question que tu ne lui poses pas : est-ce que ça t’a fait du bien à toi aussi, Atlas? Issy d’un côté, sac à couche de l’autre, tu te retrouves face à Atlas et encore une fois, tu ne sais plus vraiment comment interagir avec lui. Qu’est-ce qui fait sens, qu’est-ce qui a changé, qu’est-ce qui n’a plus sa place? Tes mains pleines t’empêchent de trop longtemps y penser, en plus de ton fils qui n’hésite pas à te rappeler à l’ordre aussitôt qu’il juge avoir attendu assez longtemps. « On s’appelle. » C’est vague, ça ne veut pas dire grand-chose, et pourtant, t’as l’impression que c’est le mieux que tu puisses lui offrir, un sentiment qui te dérange. « Joyeux Noël Atlas. »
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