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 some moments don't reverse (made #3)

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Atlas Siede
Atlas Siede
le raz de marée
le raz de marée
some moments don't reverse (made #3) FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
some moments don't reverse (made #3) YlkH
POSTS : 7299 POINTS : 330

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

some moments don't reverse (made #3) Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

some moments don't reverse (made #3) Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

some moments don't reverse (made #3) 5abv93b7
ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptySam 11 Fév - 15:14



(2001)

« Je vais voir Mattie. » Il avait hurlé depuis le hall d’entrée avant de s’empresser de se faufiler vers l’extérieur, prétextant ne pas avoir entendu la voix de sa mère qui lui demandait d’attendre. Elle était sur le point de lui demander de surveiller les plus jeunes et Atlas n’avait aucune envie de passer la soirée enfermée avec ses frères et sœurs. William était en ville pour le week-end, il pouvait bien se charger de ça juste pour une fois. De toute façon, il avait demandé à Matilda de le rejoindre et s’il ne le faisait pas maintenant, il ne le ferait jamais. Atlas attrapa sa vieille planche de skateboard pour mieux dévaler l’allée et s’engager au milieu du lotissement qu’il l’amènerait vers le parc. Le chemin, il le connaissait par cœur, mais ce soir quelque chose le faisait ralentir dans son allure. Ce n’était qu’un énième rendez-vous au parc, ils allaient s’étaler sur les balançoires et profiter du début de soirée avant que l’air ne devienne trop frais pour rester immobile. Ils l’ont fait un millier de fois depuis qu’ils ont chacun eu l’autorisation de sortir de chez eux sans être accompagné. Les rencontres à cet endroit précis s’étaient multiplié au cours de leurs années de lycée et dans quelques semaines tout cela allait prendre fin. Il ne restait que quelques jours avant la fin de l’année et tous les changements que cela allait apporter. Pour tout le monde, les réponses des Universités commençaient à tomber et Atlas savait pertinemment qu’aucune lettre qui ne l’intéressait vraiment allait magiquement atterrir dans sa boîte aux lettres. Il avait postulé à quelques endroits, pour des diplômes qui ne le faisaient clairement pas rêver et pour lesquels il avait été très léger sur les dossiers pour le plus grand malheur de ses parents. Atlas pensait avoir trouvé sa voie ailleurs que dans le parcours scolaire classique et ce soir, il allait devoir l’annoncer à sa meilleure amie.

Fait assez rare pour le noter, Atlas fut le premier arrivé sur le lieu de rendez-vous. Abandonnant son skate contre la grille, il vient s’asseoir sur l’une des balançoires, ses pas faisant crisser le gravier sous la semelle de ses chaussures. Il était nerveux sans réellement savoir expliquer la raison. Ce n’est pas comme s’il allait à nouveau parler de ses sentiments à Matilda. Ils étaient déjà passés par cette épreuve embarrassante qui s’était transformée en un cuisant échec lorsque la jeune femme avait rappelé à Atlas qu’elle avait un petit copain. Depuis, ils avaient un peu moins discuté. Ils se voyaient constamment en cours et en dehors du fait de leur cercle d’amis, mais durant une période une petite distance s’était installer. Assez pour qu’Atlas remette son futur en question tout seul dans son coin. La réaction de ses parents avait eu son importance, mais rien ne l’était plus à ses yeux que celle de Matilda. Il avait besoin de l’entendre approuver quand bien même il serait quelque peu difficile de faire demi-tour désormais. Il attendit en se balançant de la pointe des pieds avant que la petite grille renfermant le terrain de jeu ne grince et que son regard ne croise celui de Matilda. « Hey… » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il se leva pour venir enlacer la brunette. Il y a des habitudes qui ne se perdront jamais. Atlas n’avait pas réellement répété le moment, il n’avait pas passé des heures à se demander ce qu’il allait dire ou comment il allait bien pouvoir le faire, mais il ne c’était clairement pas imaginer lancée l’information de but en blanc alors que Matilda venait à peine de s’asseoir. « Je me suis engagé dans la Navy. »


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Dernière édition par Atlas Siede le Ven 5 Avr - 16:21, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyDim 12 Fév - 12:54


Le casque d’écoute sur les oreilles, tu écoutes pour la centième fois au moins la chanson numéro 5 du nouvel album de Britney Spears que tu as acheté le weekend dernier. Tes doigts tapotent machinalement le discman dans lequel le cd tourne à toute vitesse, mais certainement pas aussi vite que toutes les pensées qui t’assaillent depuis quelques semaines. Depuis qu’Atlas t’a avoué avoir des sentiments pour toi, comme ça, un beau jour en plein milieu de semaine, perché sur la même balançoire sur laquelle il s’installe depuis plus de dix ans, à côté de celle où tu prends toujours place. Tu ne t’y attendais pas et la seule chose que tu avais jugé bonne à dire ce jour-là c’est que tu avais déjà un petit copain, ce qui n’était pas un mensonge en soit. Jasper était ton petit ami et Atlas était ton meilleur ami et tu voulais que ça reste ainsi, c’est ce que tu avais dit. Alors pourquoi est-ce que tu n’arrêtais pas d’y penser? Pourquoi est-ce qu’il y avait un doute qui subsistait désormais dans ton esprit? Ugh, pourquoi est-ce qu’il avait dû dire quelque chose maintenant que tu avais l’impression que tout faisait du sens dans ton univers? Des années que tout le monde qui vous connaissait n’arrêtait pas de dire qu’il allait se passer quelque chose entre vous, comme si vous étiez destinés à une romance à la Dawson et Joey dans Dawson’s Creek, même si tu jurais à qui voulait bien l’entendre que tu étais loin d’être occupée à te morfondre sur ton sort chaque fois qu’une autre fille tournait le regard dans sa direction, contrairement à Joey Potter. Qu’importe. Mais maintenant, maintenant, le temps était planté et tu remettais trop de choses en question pour être complètement sereine, surtout qu’il ne restait que quelques semaines avant la graduation et que d’ici deux mois à peine, vous alliez vous retrouver à l’université, pour ce nouveau commencement de ce que ta mère appelait ta vie d’adulte.

Humpf.

Tu étais loin de te sentir comme une adulte alors que tu prenais la direction du parc où Atlas t’avait invité à le rejoindre. Si vous aviez évité de vous voir seuls pendant quelques temps, tu n’avais pas particulièrement envie de teinter tes dernières semaines de lycée en jouant à éviter son meilleur ami en cinq étapes faciles. Rien n’avait besoin de changer, malgré ce que cette petite voix dans ta tête pouvait bien te dire. Celle qui s’amusait un peu trop à te rappeler que tout allait potentiellement changer dans la nouvelle année. Rien n’avait besoin de changer. Tu avais été accepté en soins infirmiers à l’université de Brisbane, et si Atlas ne semblait pas encore décidé sur son programme d’études, tu espérais tout de même qu’il décide de rester dans les environs, que tu puisses partager cette nouvelle expérience avec lui, comme tu l’avais fait pour beaucoup d’autres dans le passé. Tu n’as pas le temps de réécouter la même chanson pour la centième-et-une fois, mais tu appuies sur le bouton pour la recommencer quand même alors que tu enlèves le casque de sur tes oreilles, le laissant tomber autour de ton cou alors qu’Atlas s’approche et passe ses bras autour de toi et que tu en fais tout autant. « Hey… » L’hésitation se fait entendre, comme c’est le cas depuis quelques semaines, mais tu la mets tout de suite de côté en lui offrant ton plus large sourire. Tu t’installes sur ta balançoire et tu allais prendre un élan lorsque tu remarques que le Siede n’a toujours pas bougé. « Je me suis engagé dans la Navy. » Tes chaussures pausent contre les roches dans un bruit sourd qui semble remplir tout le parc pendant quelques secondes. Ton discman te paraît soudainement incroyablement lourd dans ta main et tu dois résister à l’envie de le tirer du bout de tes bras pour t’en débarrasser. « Quoi? » est le premier mot que tu parviens à dire, ne réalisant pas que c’était quelque chose qu’il considérait, encore moins quelque chose qu’il ferait sans même d’abord t’en parler. « Tu veux dire que tu y penses, ou que tu l’as déjà fait? » que tu reprends, espérant que ça change quelque chose même si tu en doutes fortement. « Pourquoi t’as fait ça? » Il n’y a plus de sourire sur ton visage. Qu’un regard sévère, une surprise que tu ne saurais cacher et une tristesse que tu te gardes bien de montrer, pour l’instant.
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyDim 12 Fév - 20:31



Les chaînes de la balançoire ne cessaient de grincer accompagnant le rythme des balancements nerveux d’Atlas. L’équipement du jardin devait être aussi vieux que lui, le lieu lui rappelant un millier de souvenirs en tout genre. Les parties de cache-cache avec les gamins du quartier, les après-midi à dévorer des glaces à l’eau tout en jouant au ballon et puis les soirées passées à traîner pendant des heures en compagnie de Matilda tout cela pour refaire le monde. Atlas souffla cherchant ses poches dans l’idée de trouver un paquet de cigarettes qui n’était plus là depuis des semaines. Il avait besoin d’occuper ses mains et son esprit. Il fallait vraiment qu’il arrête de vouloir donner dans les grandes déclarations auprès de Matilda, ce n’est pas comme si cela avait été une véritable réussite la dernière fois. Des semaines plus tard, Atlas ignorait encore ce qui lui avait pris pour jeter son cœur aux pieds de sa meilleure amie. Il avait agi selon son instinct, à croire que chacune de ses dernières décisions se prenait sur une impulsion qu’il était incapable de définir. La fin du Lycée qui approchait à grands pas lui amenait une certaine angoisse, l’idée d’une ère qui prenait fin, et il n’avait plus envie de se trimballer certains regrets. Atlas avait eu besoin de se confier, de relâcher ce poids qu’il pesait sur ses épaules sans trop savoir quoi en faire. Ce n’était pas juste pour Matilda, mais désormais, elle était au courant, et tout ce qu’il restait à Atlas était de tout faire pour ne jamais laisser l’aveu de ses sentiments modifier leur amitié. C’était sa seule obsession et pourtant, il avait laissé une certaine distance s’installer entre eux. Rien de dramatique en soi, mais une véritable altération dans leur dynamique quand ils avaient passé la plus grande partie de leur vie coller l’un à l’autre. Atlas soupira pour la dixième fois au moins, clairement pas habitué à ce que Matilda soit en retard. Lorsqu’il en vint à regarder sa montre, il se demanda si ce ne serait pas mieux de lui proposer d’aller se balader et d’oublier la raison qui l’avait poussé à demander à la brunette de le rejoindre dans le parc.

C’est un autre grincement, celui du portillon, qui annonça l’arrivée de Mattie, écouteur sur les oreilles et sourire aux lèvres. Le cœur d’Atlas manqua un battement ou deux en observant la silhouette de la jeune femme qui s’approchait. Il lui arrivait parfois de laisser son esprit divaguer à l’idée de se lever et d’aller déposer ses lèvres contre celle de Matilda. Ce moment, il l’avait imaginé une centaine de fois, sous différents scénarios et pas toujours avec la même finalité. Cependant, Atlas respectait assez sa meilleure amie pour ne pas agir ainsi, pour ne pas la piéger de cette manière, il avait bien vu comment elle avait réagi lors de leurs dernières discussions et il ne souhaitait pas revoir cette émotion dans les prunelles de Mattie. Et pourtant… Il allait encore lui lâcher une bombe, il en avait parfaitement conscience. Après tout, il avait surpris tout le monde avec son annonce et la réaction de sa mère se jouait encore en boucle dans un coin de son esprit. Atlas se jeta dans le vide avant même d’avoir calculé quoi que ce soit, c’était toujours plus simple quand le regard de Matilda s’attardait un peu trop sur lui. « Quoi ? » - « Tu m’as entendu… » Les yeux d’Atlas se retrouvaient rivés sur les graviers, à observer le bout des baskets de son amie. « Tu veux dire que tu y penses, ou que tu l’as déjà fait? » Est-ce cela faisait encore une différence dans tout cela ? « C’est déjà fait. » Qu’il avoua en enfonçant ses mains dans les poches de son jean. Il sentit un frisson le parcourir, conscient que Matilda paraissait déçue au-delà de la surprise. Il avait anticipé les questions, mais jamais cette distance qu’il sentait dans le fond de sa voix. Atlas avait envie de disparaître, n’ayant aucune envie de justifier son choix pour la énième fois depuis trois jours. « Pourquoi t’as fait ça? » Elle posait les mêmes questions que Mia, mais Atlas ne voyait que le regard que Matilda posait sur lui. « Tu sais bien que les cours c’est pas pour moi. » Depuis des années, il se fait reprendre pour son comportement, incapable de rester sagement assis sur une chaise pour plus de trente minutes. Il n’a jamais été mauvais élève, il comprend, il sait comment faire pour gérer les leçons et mettre en place les exercices, mais Atlas ne se voyait pas continuer plus longtemps dans un cursus dit normal. Gamin, il se rêvait militaire, marin pour la RAN. C’était le parcours qui lui semblait être le plus juste, celui qui collait à ses envies. « Je sais pas, c’était mon rêve de gamin, c’est ce qui paraît juste. » Atlas avait dit de même à ses parents, ce n’était aucunement un argumentaire parfaitement construit, mais c’était le sien. « J’ai signé pour cinq ans. » Il se devait de lui donner ce dernier morceau d’information. « C’est à Brisbane, enfin la base est pas loin. » Ce n’était pas clairement en ville et le recruteur lui avait bien fait comprendre qu’il s’engageait également pour des missions, mais étonnamment, Atlas avait hâte de tout cela. « J’ai besoin d’aller voir ailleurs Mattie. » Loin de la pression que la réussite de William ne cessait de mettre sur ses épaules.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyDim 12 Fév - 22:13


« Tu m’as entendu… » Oui, tu as parfaitement entendu ce qu’il vient de dire, mais tu voudrais qu’il reprenne les mots, qu’il les change, ou bien alors qu’il cri que c’est une blague et que non, il n’a pas l’intention de s’engager dans la Navy, là où il sera emmené à être parti plus souvent qu’il ne sera à Brisbane, dans des conditions qui seront inévitablement dangereuses pour lui et pour ceux qui l’entoure. Tu te souvenais sans problème d’un petit Atlas qui rêvait de partir en mer, mais tu n’aurais jamais cru que le rêve perdurait après tout ce temps, pire encore qu’il prendrait cette décision sans t’en donner le moindre préavis. Tu te sentais complètement prise de court et tu ne savais pas comment réagir. À voir le regard de ton ami concentré sur tes chaussures, tu devinais que tu n’avais peut-être pas la réaction la plus appropriée, mais tu ne savais pas faire autrement. Tu étais choquée, mais par-dessus tout, tu étais triste et inquiète à l’idée de le voir partir, s’engager dans quelque chose d’atrocement inconnu pour toi, et pour lui aussi. L’imaginer subir des entraînements et des mises en situation difficiles suffisait à t’arracher le pire genre de chair de poule qui existe et il te faut rappeler à ton cerveau qu’il est encore essentiel de respirer tant tu as l’impression que tes poumons ont oublié comment faire. « C’est déjà fait. » « Fuck Atlas! » que tu t’exclames ensuite, voulant le forcer à te regarder sans toutefois être en mesure de bouger de ta balançoire. Cet endroit contenait tant de vos souvenirs, était-ce pour cela qu’il l’avait choisi pour te lâcher cette bombe, dans l’espoir que les souvenirs atténuent les émotions, mais tu avais plutôt l’impression que c’était pire encore, que tous vos moments d’enfants seraient désormais teintés de ces moments où tout t’échappait.

« Tu sais bien que les cours c’est pas pour moi. » C’est une excuse facile, une qui t’arrache un soupir, une que tu devrais prendre plus au sérieux parce que tu le sais au fond, qu’il aurait sans doute été misérable Atlas, dans une salle de cours pendant les quatre prochaines années, surtout sans savoir quoi faire après l’obtention d’un diplôme bidon. Mais il aurait été en sécurité au moins, dans une salle de classe. « Je sais pas, c’était mon rêve de gamin, c’est ce qui paraît juste. » « Pourquoi tu m’en as pas parlé avant? » Est-ce que c’est parce que les choses étaient tendues entre vous dernièrement qu’il en était venu à prendre cette décision? Ou bien le timing n’était vraiment qu’une mauvaise coïncidence? Est-ce qu’il serait resté avec toi, si tu lui avais dit que tu l’aimais en retour? Ton cœur se serre à cette pensée, et puis tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure, comme si tu craignais qu’il puisse tout entendre ce qui se jouait dans ta tête à simplement te regarder. Il avait ce don-là, Atlas, de savoir tout ce que tu penses sans même que tu n’aies besoin d’ouvrir la bouche, et si c’était normalement agaçant, aujourd’hui ce serait troublant, ça compliquerait une situation déjà bien trop compliquée. « J’ai signé pour cinq ans. » « Cinq ans?! » que tu répètes, une nouvelle onde de choque te parcourant alors que tu peines à faire fit de la brûlure dans tes yeux, celle qui te rappelle que tu retiens des larmes qui pourraient couler à tout moment, si tu oses cligner des yeux. « C’est à Brisbane. Enfin, la base est pas loin. » « Tu sais bien que ce sera pas la même chose. » Que ça ne pourra jamais comparer au fait de l’avoir près de toi à temps plein, comme c’est le cas depuis que tu es haute comme trois pommes. Il ne sera peut-être pas très loin physiquement, mais ce n’est qu’une question de temps avant que la distance ne s’installe, qu’importe le nombre de kilomètres entre vous. Toi qui étais si excitée de lui annoncer ton acceptation à l’université de Brisbane, la nouvelle semblait bien dérisoire à côté de ce qu’il venait de te dire. « J’ai besoin d’aller voir ailleurs Mattie. » Ailleurs. Loin de toi. Loin de tout ce qu’il connaissait, de tout ceux qui l’aimait et qui allait sans aucun doute s’inquiéter encore plus que pour lui. Tu soupires longuement, ton regard concentré sur ton discman, tes doigts tapotant la boîte avec impatience à défaut de pouvoir extérioriser précisément toutes les émotions qui te prenaient par surprise aujourd’hui. « Si c’est ce que tu veux. » que tu finis par lâcher froidement, te mordant l’intérieur de la joue avec une telle force que tu pus goûter le goût métallique du sang dans ta bouche. « T’étais obligé de signer aussi longtemps? » Ou bien est-ce que son besoin de distance avait une timeline bien précise? Une qui te tiendrait à l’écart des années durant? « Qu’est-ce que tes parents ont dit? » Tu essayes de faire la conversation, de ne pas laisser paraître à quel point ça te fait chier tout ça, à quel point – égoïstement – tu n’approuves pas de ce plan, mais c’est difficile quand Atlas te connaît mieux que personne et sait si facilement lire entre les lignes.
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyLun 13 Fév - 0:03



« Fuck Atlas! » Il savait que l’exclamation allait arriver. Matilda n’avait jamais tenu sa langue dans sa poche, encore moins auprès d’Atlas. S’il redoutait autant de lui annoncer la nouvelle, c’était parce qu’il avait anticipé la forte réaction de sa meilleure amie. Elle allait avoir une opinion Mattie, sans se gêner pour lui donner une voix. C’est tout ce qu'Atlas redoutait quand la jeune femme était la seule en capacité de réellement l’amener à le faire douter de sa propre décision. Il était persuadé d’avoir fait le bon choix, qu’il avait besoin de cela pour évoluer, pour se trouver en dehors du carcan familial. Atlas avait besoin du challenge que cela allait représenter dans son quotidien, il voulait se prouver qu’il en était capable, qu’il pouvait se défaire de l’image de son aîné. « Pourquoi tu m’en as pas parlé avant? » Et pourtant, la question de Matilda le laissa sans voix. Haussant les épaules sans jamais sortir ses mains de ses poches, il ne savait vraiment que dire. L’idée qu’elle se tienne responsable de tout cela rendait Atlas malade. Il n’en avait pas parlé pour tout un tas de raisons, tellement qu’il en avait aucunes idées précises quand il essayait d’en venir à une conclusion. Est-ce que le refuse de Matilda avait peser dans la balance ? Probablement, mais Atlas refusait de se l’admettre. Ce n’était pas une raison valable à ses yeux, pas quand il avait promis à Mattie que rien ne changerait entre eux. Il pouvait déjà voir le doute habiter ces prunelles qu’il connaissait par cœur et le malaise commença à grandir sans que le futur militaire ne sache comment récupérer la situation. « Je sais pas Mattie, je… J’ai pris la décision y’a quelques jours. » Ce n’était clairement pas la chose à dire, admettre qu’il avait cela en tête depuis des jours sans jamais se tourner auprès de celle qui avait toujours été sa confidente. Atlas enchaînait les faux pas, mais il avait besoin de tout laisser sortir maintenant qu’il avait débuté sa confession. « Cinq ans?! » Une nouvelle fois, il hocha la tête, ne sachant que dire de plus. « Pour commencer. » Ce n’était qu’un début, presque comme un parcours en faculté. Il ne partait pas pour un diplôme prestigieux et pour continuer les aventures d’une vie classique avec son groupe d’amis, mais c’était quelque chose qui le motivait réellement plus il passait du temps à réfléchir à tout cela. « Tu sais bien que ce sera pas la même chose. » Il fallait réellement qu’Atlas cesse avec son allure nonchalante, mais il ne souhaitait pas faire toute une histoire de sa décision. Certes, il n’allait pas pouvoir participer aux fêtes, étudiantes dont ils parlaient tous depuis près d’une année, mais il allait pouvoir entamer sa propre expérience. « Je serais pas si loin. » La plupart de l’année en tout cas. Atlas avait conscience que l’armée allait exiger de lui une certaine discipline, qu’il n’allait pas avoir la même liberté, mais ce n’était pas quelque chose qui l’effrayait. « J’ai pas l’intention de disparaître. »

Disparaître n’était pas l’idée première, mais s’éloigner faisait partie du processus. Atlas ressentait ce besoin d’aller voir ailleurs, de prendre la distance avec le confort de cette bulle qui avait toujours été la sienne, avec les mêmes visages et les mêmes habitudes. Le blond avait bien senti que sa déclaration était venue écraser l’humeur déjà attristée de sa meilleure amie. Atlas avait la sensation de ne plus savoir faire aux côtés de Matilda, il était effrayé que le moindre de ses gestes ne soit mal interprété et en même temps, il détestait tous les rouages qu’il voyait s’activer dans l’esprit de la brune. « Si c’est ce que tu veux. » Elle se résignait déjà Matilda et c’est cette réaction en particulier qui finit par faire réagir Atlas. Il releva enfin la tête vers sa confidente alors qu’elle se balançait en douceur sur la vieille balançoire. « T’étais obligé de signer aussi longtemps? » - « C’est le minimum exigé. » Ce n’est pas comme s’il avait véritablement eu le choix sur ce sujet, mais encore une fois, ce n’était pas quelque chose qui inquiétait Atlas. « C’est comme un parcours universitaire. » Qu’il finit par lâcher avant de venir s’asseoir sur la balançoire qui avait toujours été la sienne. Il pouvait sentir le silence qui s’insinuait entre eux et il détestait cette ambiance. En douceur, il prit appui sur ses jambes pour venir décaler son siège vers celui de Matilda et faire s’entrechoquer leurs épaules. « Hey… » Il attendit, mais le regard de Matilda restait fixer sur les graviers et cela vint lui serrer le coeur. Il n'aimait pas cette distance, ce silence entre eux. Ce n'était pas normal, ce n'était pas eux et Atlas ne savait pas réellement comment gérer cette nouveauté. « C’est pas ta faute. » qu’il souffla entre deux secondes de silence et un deuxième léger coup contre l'épaule de sa meilleure amie. Atlas refusait qu’elle laisse de l’espace à ce genre de pensées, il ne voulait pas que Matilda se rende malade avec des suppositions qui n’avaient pas lieu d’être. « Je t’ai promis que rien ne changerait, alors rien ne va changer. » Ou tout du moins, il espérait sincèrement que cela ne changerait rien entre eux, mais Atlas commençait à en douter avec Matilda qui semblait si abattue par la nouvelle.

« Qu’est-ce que tes parents ont dit? » Il savait ce qu’elle essayait de faire, détourner l’attention pour se diriger vers une conversation banale. Atlas allait lui accorder cela quelques minutes. « Maman est loin d’être heureuse. » Elle avait eu une réaction bien plus forte que celle de Matilda, telle une mère poule qui ne se sentait pas prête à voir son petit s’envoler aussi loin de la maison et de manière aussi drastique. « Elle s’inquiète déjà, mais ça ira. » qu’il ajouta en haussant les épaules pour la dixième fois de la soirée. « Je crois que mon père trouve cela mieux que de tenter un diplôme bidon. » Ce n’est pas comme s’il avait véritablement eu le temps d’en discuter avec son père, mais Atlas avait bien l’intention de le faire dès le match le lendemain soir. Les filles n’avaient pas réellement compris ce que cela allait changer dans leur quotidien et Samuel avait juste trouvé l’idée cool. « Et toi, tu trouves que c’est idiot ? » qu’il se sentit obligé de demander quand Matilda n’avait pratiquement rien dit pour le moment.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyMar 21 Fév - 11:50


« Je sais pas Mattie, je… J’ai pris la décision y’a quelques jours. » Quelques jours ce qui veut dire exactement pendant la période où il y avait une certaine tension entre vous. Exactement pendant le temps où les contacts entre vous étaient moins constants et pile quand tu n’étais plus vraiment certaine où vous vous situez tous les deux, après ces aveux qui t’avaient laissé sans voix. Le timing est horrible, il te serre le cœur et évidemment que tu ne peux t’empêcher de te demander si c’est de ta faute, s’il a pris cette décision-là, il y a quelques jours, pile pendant la seule période de temps dans les douze dernières années où tu n’étais pas là pour le convaincre de faire autrement, de faire autre chose. « Et tu me le dis qu’après les faits. » Ce n’est pas une question puisqu’il vient de te le dire. C’est peut-être un peu un reproche, toutefois. Comme si soudainement, malgré les promesses faites il y a quelques semaines, les choses avaient bel et bien changé entre vous. Tu ne sais pas pourquoi tu ressens un besoin soudain de répéter absolument tous les mots qu’il t’offre, comme si cela t’aidait à encaisser la nouvelle alors que ce n’est aucunement le cas. Chaque nouvelle phrase te déstabilise, vient secouer tout ce que tu croyais savoir, tout ce que tu prenais pour acquis. « Pour commencer. » Tu fermes les yeux. Comment est-ce que deux simples petits mots peuvent faire aussi mal? Ce ne sera pas que l’histoire de cinq ans, tu n’es pas assez naïve pour croire qu’Atlas ne trouvera pas sa place dans le monde de la Navy, lui qui en rêve depuis qu’il est tout petit. Tu ne sais pas comment tu as pu croire une seule seconde qu’il ne chercherait pas à rendre ce rêve une réalité, comment tu as pu croire qu’il choisirait de suivre un parcours universitaire près de toi et que rien ne changerait jamais, que votre complicité des dernières années resteraient intactes, comme si la vie ne s’apprêtait pas à vous changer complètement, laissant derrière les ados pour des jeunes adultes qui n’ont pourtant pas la moindre idée de ce qu’ils font ou de ce qu’ils ont devant eux. « Je serais pas si loin. J’ai pas l’intention de disparaître. » Tu te pinces légèrement les lèvres et puis tu hoches la tête. Qu’est-ce que tu peux ajouter à ça? Tu lui as déjà dit que ce ne serait pas la même chose et malgré ces quelques mots qui se veulent rassurants, tu sais que vous vous retrouvez sur un axe qui s’apprête à complètement changer de direction.

« C’est le minimum exigé. C’est comme un parcours universitaire. » Un nouveau soupir, un nouveau coup de pied dans le gravier et tu te demandes comment ça va être, quand tu vas voir Atlas quelques fois par mois, au grand maximum. Ou comment ce sera quand il devra être déployé tu-ne-sais-où pour tu-ne-sais-combien-de-temps et que les semaines s’étireront sans fin sans que tu ne puisses le voir, ou savoir comment il va. Tu n’as pas la moindre idée si c’est comme ça que ça fonctionne dans la vraie vie, ta seule expérience avec l’armée étant ce que tu connais des films, mais voilà que tu t’en fais justement, des stupides films et ce ne sont que les pires scénarios qui s’enchaînent dans ton esprit. « Hey… » Son épaule cogne contre la tienne, mais tu n’oses pas relever le regard. « C’est pas ta faute. » Alors pourquoi est-ce que tu as l’impression que c’est le cas? « Je t’ai promis que rien ne changerait, alors rien ne va changer. » « Mais c’est pas vrai, Atlas, tu le sais ça? » que tu murmures plus pour toi que pour lui, incertaine s’il peut t’entendre. Tu te râcles la gorge, arrête ta balançoire avant de finalement tourner ton regard vers lui, un sourire triste sur les lèvres. « Les choses ont déjà changé T’aurais jamais pris cette décision-là sans m’en parler il y a un mois de ça. » Avant sa déclaration. Avant ton rejet. Avant cette distance imposée entre vous et tu t’en veux pour ça, tu lui en veux pour ça. Tu veux que tout redevienne comme avant, mais il n’arrête pas de changer la donne, le Siede, sans même sembler prendre conscience des conséquences de ses actions et de tout ce que cela déclenche chez toi.

Pourquoi est-ce que ça déclenche quelque chose d’aussi puissant chez toi, d’ailleurs?

« Maman est loin d’être heureuse. » Tu fais une légère moue, pas vraiment surprise de l’apprendre. « Elle s’inquiète déjà, mais ça ira. » « Tu peux pas lui en vouloir. » Ton sourire est moins triste, mais la lourdeur entre vous persiste malgré le semblant de normalité que tu t’efforces à préserver. « Je crois que mon père trouve cela mieux que de tenter un diplôme bidon. » « Tu penses que c’est bidon, d’aller à l’université? » Ce n’est pas ce qu’il a dit et tu sais parfaitement que ce n’est pas ce qu’il pense, mais tu n’as pas pu empêcher le commentaire de filer de tes lèvres, comme si soudainement, tes plans pour les quatre prochaines années n’avaient rien d’aussi palpitants que les siens. « J’ai été accepté, en soins infirmiers. » que tu glisses juste-là, parce que tu étais venue avec l’intention de lui dire et tu espérais tant qu’il accepterait de te suivre à l’université de ton choix. Elle te semble loin déjà, cette idée saugrenue. « Et toi, tu trouves que c’est idiot? » Tu secoues doucement la tête. Malgré le fait que tu lui as clairement fait comprendre que tu n’étais pas une fan de l’idée, tu ne peux pas lui dire que c’est idiot de suivre ses rêves, de poursuivre quelque chose qui risque de le passionné, qu’importe l’opinion que toi tu te formes de ce genre de métiers et des risques qui l’entoure. « Est-ce que j’aurais préféré te savoir dans une salle de cours dans la même université que moi? Oui. Est-ce que je trouve ça dangereux l’idée que tu t’engages dans l’armée? Aussi. Mais je trouve pas ça idiot, non. » que tu lui avoues, la surprise ayant guidé tes premières réactions s’étant légèrement dissipée, laissant place à quelque chose de plus honnête et surtout plus à votre image, qu’importe à quel point ton cœur te faisait mal en ce moment à se serrer de la sorte. « Ça va être bizarre, de pas te voir à tous les jours. » Parce que c’est votre réalité depuis l’école primaire. De vous voir pendant vos cours, après l’école au parc, et puis d’aller l’acclamer dans les estrades pendant ses matchs ou lui qui en faisait de même pour les tiens. De se retrouver le week-end simplement pour chiller et découvrir de la nouvelle musique, ou juste être ensemble sans rien faire. Il va y avoir un trou dans ta vie à la forme d’Atlas Siede, que tu seras incapable de remplir, tu le sais déjà.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
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MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyMer 22 Fév - 22:28



« Et tu me le dis qu’après les faits. » Atlas haussa des épaules, le regard définitivement rivé sur le sol. Il n’avait aucune excuse à présenter, aucune justification qui pourrait tenter de donner un sens à sa prise de décision si rapide et définitive. Il jurait à qui voulait l’entendre qu’il avait simplement sauté le pas pour s’en aller réaliser un rêve de gosse, mais l’excuse ne prenait pas avec Matilda. Pas quand il restait tous ces non-dits entre eux, quand les déclarations d’Atlas était venu chambouler leur amitié tel un bon gros séisme que personne n’avait venu venir, pas même lui. S’il avait pris conscience de ses sentiments depuis plusieurs mois, Atlas ne s’était jamais imaginé prendre action sur ces derniers. Il n’avait clairement pas contrôlé sa langue et lorsqu’il avait débuté ses explications, les mots ont soudainement affluer, s’enchaînant dans un vomi de phrases en tous sens et de bégaiement qui avait rendu la compréhension de ses propos bien plus difficile. Le futur militaire s’était refusé à reparler de tout cela et Matilda n’avait jamais insisté, laissant simplement un silence indescriptible venir se faufiler au creux de leur amitié, les menant à des déclarations surprises qui n’auraient jamais eu lieu d’être. Atlas pouvait sentir le reproche dans la voix de sa meilleure amie, il avait autant envie de l’entendre et de l’accepter, qu’il se retenait de lui rappeler que rien ne l’obligeait à gérer sa vie au travers des approbations de Matilda. La rancœur s’était petit à petit glissée entre ses veines, lui jouant des tours, provocant des réactions qu’il n’aurait jamais pu croire possible il y a quelques semaines de cela encore. Pour la première fois de sa vie Atlas avait envie de remballer Matilda, lui demandant de garder ses opinions pour elle et de peut-être prétendre à être heureuse pour lui. Il ne dit rien, il n’avait pas le courage de laisser les mots s’échapper, de voir l’orage s’approcher. Atlas gardait ses yeux loin de ceux si perspicace de son amie, il cherchait à se dérober sans en laisser la moindre trace. Dans le fond, peut-être que quelque chose avait changé. « Mais c’est pas vrai, Atlas, tu le sais ça? » Il commençait lentement à prendre conscience de tout ce qui paraissait s’écrouler autour d’eux, comme si leur monde s’était arrêté de tourner pour repartir sur un axis qui allait finir par les tenir éloigné l’un de l’autre. « Les choses ont déjà changé. T’aurais jamais pris cette décision-là sans m’en parler il y a un mois de ça. » Elle ne comprenait pas et Atlas ne put se retenir de soupirer. Matilda agissait comme s’il venait de commettre la pire des trahisons quand il n’avait que pris une décision pour lui et uniquement pour lui. Atlas passait son temps à faire en fonction des autres, que ce soit pour ses frères et sœurs, pour sa meilleure amie, pour son éventuelle copine de la semaine ou ses parents. Il sacrifiait beaucoup pour les autres et quand tout le monde s’attendait à le voir suivre un parcours commun quand il n’avait jamais été capable d’apprécier la moindre heure de cours, Atlas avait la sensation d’être largement incompris. « Peut-être que j’avais besoin de prendre une décision pour moi, juste cette fois-là. » Un nouveau soupire s’échappa d’entre ses lèvres, il ne cherchait en rien les tensions, mais les remarques de Matilda venaient lentement jouer sur ses nerfs déjà bien trop à fleur de peau depuis quelques semaines.

Tout son entourage en était venu à critiquer, d’une manière ou d’une autre, la décision qu’il avait prise pour son avenir. Sa mère lui en voulait également d’avoir agi sur le coup d’un instinct inexpliqué quand elle avait tant insisté pour qu’il postule dans différentes universités. Elle voyait déjà son second né prendre la suite de l’aîné, se trouver un domaine dans lequel il pourrait exceller et une petite amie qui viendrait le combler. Personne ne savait pour les sentiments qu’Atlas avait avoués à Matilda. Tout le monde s’en doutait, personne ne serait réellement surpris s’il venait à en parler, mais il s’était juré de ne plus jamais évoquer le sujet depuis le rejet de la brune. Pour toute sa famille, Atlas était l’adolescent bien trop intéresser par le sport et ses amis pour vouloir autre chose et il avait surpris tout son petit monde avec l’annonce de son futur métier. « Tu peux pas lui en vouloir. » Non, il n’en voulait pas à sa mère, elle agissait au travers de son instinct maternel, mais une fois encore Atlas avait le sentiment d’être incompris. Il n’aurait jamais su s’épanouir dans un amphithéâtre bondé d’étudiants, ce n’était pas quelque chose de fait pour lui, tout simplement. Il rêvait d’ailleurs et d’aventure, il avait besoin de se rendre utile, de bouger en permanence et surtout de ne pas à devoir plancher des heures durant sur une question énigmatique qu’un vieux professeur rempli d’ennui avait décider de poser à ses élèves. Atlas avait besoin de plus, il voulait constamment être sur le qui-vive, tester ses aptitudes physiques et pourquoi pas rendre service à son pays par la même occasion. « Tu penses que c’est bidon, d’aller à l’université? » - « Ce n’est pas ce que j’ai dit ! » Sa voix vint trancher par-dessus celle de Matilda. « Tu sais très bien que je suis pas fait pour rester enfermer dans une salle de cours. » Elle était même mieux placé que personne pour le savoir quand il y a encore trois jours de cela, elle l’avait vu se faire virer de cours en moins de quinze minutes, parce qu’il avait fini par atteindre son quota pour la journée et qui lui était impensable de rester sur sa chaise une minute de plus. Atlas avait la bougeotte depuis toujours, Matilda était la seule à pouvoir le garder sur place un peu plus longtemps que son corps ne voulait vraiment, mais parfois, il lui était difficile de tenir une journée entière. « Et j’ai pas la prétention de vouloir devenir rugbyman, j’aime jouer, mais je veux pas faire ça toute ma vie. » Pourtant, une bourse avec son nom inscrit dessus en lettre dorée l’attendait à l’université de la ville. Il aurait pu choisir cette solution de facilité, une scolarité aux frais de la princesse et le droit de passer plus de temps sur un terrain qu’en salle de cours. Cela aurait pu être un rêve, mais ce n’est plus ce qu’Atlas cherchait désormais.

« J’ai été accepté, en soins infirmiers. » L’information tombe tel un cheveu sur la soupe, murmurer derrière un rideau de cheveu brun, balancer comme pour tenter d’équilibrer les déclarations soudaines. Un sourire vint se glisser sur les lèvres d’Atlas qui vint à nouveau frapper son épaule contre celle de Matilda. « Je t’avais dit que tu serais prise dès le premier coup ! » C’est ce qu’elle voulait, elle lui en avait tant parlé. Elle avait travaillé d’arrache-pied pour obtenir de bonnes notes dans les matières scientifique, Atlas avait passé des soirées entières à lui expliquer les problèmes de mathématiques et des matinées dans le bus à réviser une dernière fois avant un examen. Il n’était même pas surpris, il savait par avance qu’elle serait acceptée. « Je suis fier de toi. » Il l’était sincèrement quand bien même les reproches de la jeune femme planaient au-dessus de sa tête. Les mots de Matilda étaient venus s’incruster dans son esprit, le narguant sans cesse. Atlas ne remettait pas son choix en question, mais il avait bien du mal avec l’idée que la jeune femme soit complètement contre tout ce qu’il venait de décider. Il avait toujours eu le soutien de Matilda et il n’était pas sûr de savoir faire sans. « Est-ce que j’aurais préféré te savoir dans une salle de cours dans la même université que moi? Oui. Est-ce que je trouve ça dangereux l’idée que tu t’engages dans l’armée? Aussi. Mais je trouve pas ça idiot, non. » Il serait incapable d’expliquer le poids qui venait soudainement de se soulever de ses épaules. Oscillant entre le besoin de n’avoir l’approbation de personne et le désir de ne pas entrer en conflit avec ses proches, Atlas s’était senti chavirer ses derniers jours, mais les mots de Matilda vinrent raccrocher ses pieds sur la terre ferme. Elle avait son opinion, mais elle n’allait pas faire tout en son pouvoir pour le dissuader de poursuivre cette voie. « J’ai vraiment envie de faire ça, tu sais. Je sais pas pourquoi, mais je sens que j’ai besoin d’aller là-dedans. » Il était bon en mer sans être un prodige, suivre les ordres n’a jamais été son point fort et il avait parfois un peu trop tendance à donner voix à ses idées, mais Atlas se sentait attiré par le monde militaire et rien ne pourrait le faire dévier désormais. « Ça va être bizarre, de pas te voir à tous les jours. » Pas même les regrets qui pouvaient frémir au creux de la voix de son amie, parce qu’Atlas avait, depuis quelques jours, une vision bien différente de tout cela. « On a peut-être besoin de ça. » Une fois encore, il préféra vriller son regard au tas de gravier qui commençait à se former au bout de ses pieds plutôt que de venir poser ses prunelles dans celle de Matilda. Il n’avait jamais exprimé la moindre volonté de vouloir s’éloigner d’elle, mais il avait réalisé que malgré sa promesse, il lui était difficile désormais de faire comme si de rien était. Atlas s’était jeté dans le vide en ouvrant son cœur et Matilda avait shooté dedans pour l’envoyer balader sans grande considération. Il ne savait plus réellement sur quel pied danser à ses côtés, est-ce qu’il pouvait encore la prendre dans ses bras où elle allait trouver cela bizarre ? Est-ce qu’elle allait passer plus de temps avec son petit-ami ? Est-ce qu’Atlas avait encore une place au milieu de tout cela quand il avait décidé d’abandonner son rôle de meilleur ami pour s’autoproclamer comme le mec bizarre qui avait des sentiments pour sa pote. Le Siede n’était pas à l’aise avec tout cela, il y avait son cœur qui faisait des salto arrières dès que Matilda s’approchait un peu trop et sa conscience qui lui rappelait qu’elle avait un petit ami et qu’elle ne voulait pas de lui ainsi. Atlas se torturait l’esprit et il pensait avoir trouvé une porte de sortie. « De se voir moins souvent et de… D’aller voir chacun de son côté un peu. » Il ne faisait pas le fier, sa voix s’apparentait à un faible murmure, mais ses mots-là il les pensait avec force qu’importe ce petit truc bizarre qui venait lui pincer le cœur en les disant. « On n'allait pas passer le reste de notre vie ensemble. » Et pourtant… Il aurait tant aimé cela Atlas, faire sa vie avec Matilda. Elle en avait décidé autrement et il avait décidé de partir un peu, le dos courbé à ramasser les miettes de ses sentiments et quelques morceaux de sa fierté au passage.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyJeu 23 Fév - 12:02


« Peut-être que j’avais besoin de prendre une décision pour moi, juste cette fois-là. » Les mots te rendent dedans bien plus que tu ne te l’imaginais. Avais-tu toujours été un poids sur ses épaules qui l’empêchait de prendre les décisions qu’il désirait vraiment? Tu voulais croire que non, mais depuis quelques semaines, tu remettais absolument tout en question lorsqu’il était question d’Atlas et toi, de votre amitié des douze dernières années et tout ce que tu avais manqué, ou ce que tu n’avais pas voulu voir. Ce que tu n’osais pas complètement admettre aussi, quand ton cœur ne faisait que se briser peu à peu au fil de cette conversation. La situation est soudainement bien trop compliquée pour le peu d’expérience et de compréhension que tu possèdes de l’amour et de l’amitié du haut de tes dix-huit années de vie. Tu n’étais pas certaine de savoir réellement ce que c’était, d’être amoureuse, de vouloir quelqu’un de cette façon-là, quand bien même tu avais enchaîné quelques crushs et quelques copains dans les dernières années de ton secondaire, les mots choisis par Atlas t’avaient fait peur, t’avaient fait reculer, et tu t’étais cachée derrière ta dernière relation en date, pourtant bien certaine que celle-ci ne survivrait pas à ton début universitaire. Mais tu croyais que ton amitié avec Atlas survivrait, elle. Tu croyais que ton amitié avec Atlas survivrait à tout, tu n’avais simplement pas prévu qu’elle ne survivrait pas à des sentiments apparemment non-réciproques et une nouvelle distance imposée. Parler de la réaction de ses parents devraient offrir une répit pour ton cœur qui s’acharne trop fort contre ta poitrine, mais ce n’est que de courte durée quand ses mots frappent toujours un peu plus fort dans tes doutes et dans tes peurs, même s’il ne semble pas le réaliser. « Ce n'est pas ce que j’ai dit! » qu’il s’emballe, et tu te sens mal de l’avoir insinué. « Tu sais très bien que je suis pas fait pour rester enfermer dans une salle de cours. » Tu baisses les yeux à nouveau. Oui, tu le sais. Ça ne rend pas la réalité plus facile à accepter malgré cela. « Et j’ai pas la prétention de vouloir devenir rugbyman, j’aime jouer, mais je veux pas faire ça toute ma vie. » Mais mettre sa vie en danger pour les décennies à venir, ce n’était pas un problème? Tu retiens le commentaire en te mordant légèrement l’intérieur de la joue, te forçant à te souvenir du conseil de ta mère qui te disait tout le temps de tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de dire quelque chose que tu pourrais regretter.

Peut-être que c’est ce qu’Atlas aurait dû faire le mois dernier, avant de venir tout gâcher.

Tu échappes un soupir, avant de finalement lui annoncer ta propre nouvelle, celle qui vient avec beaucoup moins d’excitation depuis que tu sais qu’il ne sera pas là avec toi pour partager toutes tes premières fois en tant qu’étudiante universitaire. « Je t’avais dit que tu serais prise dès le premier coup! » Un maigre sourire habite tes lèvres alors que la joie se fait plus honnête sur le visage de ton meilleur ami. « Je suis fier de toi. » « J’aurais pas pu le faire sans toi. » que tu réponds aussitôt, et peut-être bien que c’est ça aussi, qui te fait un peu peur. La crainte de ne pas pouvoir réussir sans son aide, sans son support, sans sa présence éternelle à tes côtés. Il a toujours cru en toi, Atlas. Il ne t’a jamais jugé quand tu as voulu faire tous les sports typiquement réservés aux garçons, il t’a fait une place dans l’équipe de rugby quand les autres garçons disaient que tu n’étais pas assez forte ni assez vite pour jouer avec eux. Tu n’avais jamais eu besoin de l’aide de qui que ce soit pour te faire une place, mais le faire avec Atlas à tes côtés avait toujours été bien plus aisé, bien plus confortable et peut-être que ça faisait de toi une égoïste mais tu n’avais pas envie de perdre cela. « Ça a toujours été toi et moi contre le reste du monde. » Il y a une tristesse qui se fait entendre dans ta voix désormais, et tu la détestes, cette vulnérabilité qui ne demande qu’à se faire voir. Atlas et toi contre tes frères. Atlas et toi contre les siens. Toi pour calmer son sentiment de ne jamais être assez bien après son aîné, lui pour te rappeler que tu n’as pas besoin de faire comme tes aînés pour avoir droit à la reconnaissance que tu mérites Atlas et Mat et des tonnes de mauvais coups. Atlas et Mat depuis si longtemps que non, franchement, tu ne t’es jamais arrêtée pour t’imaginer le jour où cela changerait et peut-être bien que c’était de ta faute, d’avoir été naïve au point de croire que son amitié et sa présence dans ta vie seraient des constances que tu n'avais pas besoin de mettre en doute. « J’ai vraiment envie de faire ça, tu sais. Je sais pas pourquoi, mais je sens que j’ai besoin d’aller là-dedans. » « Je t’aurais pas découragé, tu sais? Si tu m’en avais parlé avant de prendre la décision. » Tu ne peux t’empêcher de repenser à son commentaire fait un peu plus tôt, celui que tu as accueilli par un silence par peur de dire quelque chose que tu aurais regretté dans l’émotion du moment. Mais tu te sentais un peu plus calme, désormais. Beaucoup plus triste aussi, bien que tu tentais maladroitement de la camoufler, persuadée toutefois qu’Atlas pouvait le voir, lui qui avait toujours su te déchiffrer bien trop facilement à ton goût.

Les images que tu te faisais des prochains mois changent drastiquement, et une simple idée de ce qui t’attend t’arrache un frisson désagréable, consciente que l’entrée universitaire se ferait sans Atlas. Et peut-être bien que tu avais envie de l’entendre te dire que pour lui aussi, ce serait bizarre de ne pas avoir cette proximité qui vous avait pourtant toujours si bien défini. Peut-être que tu avais besoin qu’il te rassure encore un peu, comme quoi les choses ne changeraient pas tant que ça et que vous seriez toujours Atlas et Mat, malgré tout. Mais les mots qui franchirent les lèvres du Siede firent tout sauf te rassurer et t’apaiser. « On a peut-être besoin de ça. » Tu fronces légèrement les sourcils, sentant ton cœur manquer un battement alors que tu cherches le regard de ton meilleur ami qui s’efforce de se concentrer sur le gravier sous ses pieds. « De se voir moins souvent et de… D’aller voir chacun de son côté un peu. » « Oh. » Le son t’échappe alors que les mots t’heurtent de plein fouet et voilà que tu te prends une nouvelle claque en plein visage que tu n’avais clairement pas vu venir. « On n’allait pas passer le reste de notre vie ensemble. » Tu serres les dents, te levant de ta balançoire pour l’empêcher de continuer à se balancer à son tour, le forçant à te faire face. « Ah bon. Je vois comment c’est alors. » que tu commences, la tristesse t’ayant quitté pour laisser place à une colère que tu n’avais pas l’intention d’amoindrir. « T’as jamais eu l’intention de tenir tes promesses comme quoi rien ne changerait entre nous après ta stupide déclaration, c’est ça? » Même les promesses qu’il avait faites il y a quelques minutes à peine ne voulaient plus rien dire quand dans la tête du Siede, ça semblait évident que vos chemins étaient voués à se séparer et que votre amitié ne pourrait pas survivre à ta rejection et son départ dans l’armée. On n’allait pas passer le reste de notre vie ensemble. « Tu pouvais pas te contenter d’être mon meilleur ami depuis toujours, non, fallait que tu viennes tout gâcher pour quelque chose qui n’aura plus la moindre importance dans quelques semaines, quand t’auras oublié tes sentiments pour moi pour ton prochain summer fling avant ton départ! » Atlas oublierait tout de son stupide crush sur toi bien assez vite, mais pas assez vite pour que ça ne vienne pas absolument tout chambouler entre vous. « Pourquoi est-ce qu’il a fallut que tu viennes tout gâcher? » Colère, tristesse et amertume enlacent ta voix alors que ton regard s’intensifie dans celui de ton meilleur ami, ton cœur brisé pour plus de raisons que tu n’aies en mesure de les comprendre. Ce n’était plus simplement une question d’armée ou non, d’université ou non. Quelque chose avait changé, il y a un mois, et puis tu avais soudainement l’impression que ce soir, ça n’avait fait que briser un peu plus votre fondation pourtant si solide.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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POSTS : 7299 POINTS : 330

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyMar 28 Fév - 20:10



« J’aurais pas pu le faire sans toi. » Elle n’eut même pas le temps de terminer sa phrase qu’Atlas secouait déjà sa tête de gauche à droite pour marquer son opposition. « J’ai rien fait de spécial. » A ses yeux, il n’avait fait que pousser les idées qui se cachaient dans un coin de l’esprit de Matilda. Elle avait toujours eu cette force en elle, cette détermination à ne pas se laisser dictée sa vie, parfois elle avait simplement eu besoin qu’Atlas la pousse un peu plus loin, mais il était persuadé que sans lui, elle serait allée tout aussi loin. « C’est un métier fait pour toi. » Matilda savait faire attention aux autres, elle avait cette douceur, cette patience qui ferait d’elle une soignante extraordinaire, il n’en doutait pas une seule seconde. Atlas n’avait pas de mal à imaginer la brunette dans une blouse, à s’inquiéter de ses patients, à toujours vouloir leur amener le meilleur soin possible. Elle irait loin, Matilda, avec ou sans lui. « Ça a toujours été toi et moi contre le reste du monde. » La tristesse qui résonnait dans la voix de la jeune femme vint secouer Atlas, lui laissant quelques frissons et la sensation que quelque chose était en train de se briser lentement, comme un verre qui aurait rebondi trop de fois sur le sol avant d’imploser en mille morceaux. « Je t’aurais pas découragé, tu sais? Si tu m’en avais parlé avant de prendre la décision. » Pourquoi est-ce qu’il en doutait autant ? Atlas s’était persuadé que tout le monde aurait été ravi de donner son avis sur sa décision, en particulier Matilda qui n’avait jamais reculé face à l’idée de lui dire ses quatre vérités. Il avait eu peur de l’avis qu’elle aurait pu émettre et des répercussions que cela allait forcément avoir sur sa propre réflexion. Atlas ne voulait pas se retrouver influencé, alors il avait foncé tête baissée. « De toute façon, ma décision était prise. » qu’il marmonna dans sa barbe sans jamais relever les yeux vers Matilda. La conversation s’en était rendu là où Atlas préférait ne pas croiser le regard de son amie pour ne pas aller y lire tout ce qu’il pouvait redouter, des émotions contradictoires qui viendrait lui rappeler tout ce qui n’avait pas fonctionner ces dernières semaines.

Atlas ne voyait dans tout cela que l’horizon de quelques changements qui ne viendrait jamais, dans son esprit, toucher aux fondations si profondément ancrées de leur amitié, mais il n’avait pas su trouver les bons mots. Depuis quelques semaines, il passait son temps à être effrayé de s’exprimer auprès de Matilda, craintif que la moindre de ses paroles soit mal interprété et que la jeune femme finisse par réaliser qu’elle n’était pas capable de rester ami avec lui si ses sentiments étaient aussi intense. Atlas ne savait plus sur quel pied dansé et tel le jeune homme idiot de dix-huit ans qu’il était, il s’entêtait à vouloir jouer l’homme fort. À défaut. « Ah bon. Je vois comment c’est alors. » En une seconde, il n’y avait plus aucun grincement qui résonnait dans le parc, mais plutôt le souffle court de Matilda qui força les yeux d’Atlas à trouver les siens. Elle était en colère et il n’était plus vraiment sûr d’en comprendre la raison, elle l’avait repoussé après tout, elle avait bien sa vie ailleurs, pourquoi est-ce qu’il pourrait ne pas en faire de même pour aller panser son cœur en peine ? « T’as jamais eu l’intention de tenir tes promesses comme quoi rien ne changerait entre nous après ta stupide déclaration, c’est ça? » Si ses mots à lui la firent réagir, ces mots à elle vinrent frapper Atlas en plein visage. « Stupide ? » Alors c’est ce qu’elle pensait, Matilda ? Que tout cela était stupide ? Alors qu’Atlas avait pris tant de temps pour trouver les mots, pour tout lui expliquer sans jamais chercher à la faire culpabiliser, il avait tant essayé de lui dire que tout cela n’avait rien d’une passade, mais il faut croire que Matilda n’avait pas souhaité l’entendre. « Tu pouvais pas te contenter d’être mon meilleur ami depuis toujours, non, fallait que tu viennes tout gâcher pour quelque chose qui n’aura plus la moindre importance dans quelques semaines, quand t’auras oublié tes sentiments pour moi pour ton prochain summer fling avant ton départ! » Parfois, les mots se veulent plus violents encore que les gestes. Atlas senti son souffle se couper, désorienter par le venin que Matilda crachait en sa direction. Il aurait encore préféré se faire rejeter mille fois encore plutôt que d’entendre la jeune femme se comparer à une amourette de passage. Elle n’avait pas compris tout ce qu’il avait cherché à lui dire, quand il avait bégayé si longuement pour tenter de traduire des sentiments qu’il ne savait expliquer, mais qui faisait de Matilda une fille bien loin d’être comme les autres à ses yeux. Elle était mille fois plus que cela encore et si pendant longtemps il avait refusé de le voir, désormais il ne savait plus passer outre les émotions qui éprenait dès que Matilda était dans les parages. Elle était la seule qui pouvait faire battre son cœur à la chamade, la seule qui voulait avoir entre ses bras et celle dont il rêvait de découvrir l’odeur de sa peau, la douceur de ses lèvres et des tous les petits détails qui faisait que tout cela n’avait plus rien de très amicale. Atlas s’était perdu au milieu de sentiments qu’il n’était pas sûr de savoir gérer pleinement, mais à force de nager à contrecourant il avait fini par s’épuiser, préférant avouer la vérité qui s’en venait à expliquer son comportement changeant envers elle.

« Pourquoi est-ce qu’il a fallu que tu viennes tout gâcher? » Atlas n’était pas du genre à laisser libre cours à ses émotions, mais l’accusation violente de Matilda lui arracha un léger sanglot étrangler tandis que son regard revint se fixer sur le sol ne supportant plus de voir la colère dans les yeux de celle qu’il aimait. « Un jour, tu m’as fait promettre de jamais te mentir. » Elle avait dix ans la gamine Sylte, une de ses copines de l’époque lui avait servi plusieurs mensonges qui avaient fini par la blesser et elle avait traîner Atlas dans ce même parc pour lui faire promettre qu’entre eux, il n’y aurait jamais de mensonge. Il avait tenu parole toutes ces années et s’il avait longtemps hésité à garder cette partie pour lui, Atlas avait fini par réaliser qu’il ne pourrait jamais sciemment mentir à Matilda. « Tu crois que j’ai voulu cette situation ? Que je me suis réveillé un matin en me disant, tiens si j’allais foutre le bordel dans la seule amitié qui a vraiment de la valeur à mes yeux juste pour le fun ? Que j’ai pas hésité mille fois avant de t’en parler ? » Il en avait tout un tas des copains, certains depuis presque aussi longtemps que Matilda, mais elle était la seule qui était rester une constante durant toutes ces années. Il avait envie de se frapper la tête, tel l’abruti qu’il a été en pensant que rien ne changerait, qu’il pouvait lui avouer tout cela et que peut-être elle réaliserait qu’elle avait également des sentiments pour lui. Atlas s’était cru dans un film romantique à l’eau de rose, lui qui avait toujours détesté regarder cela avec ses sœurs. C’est toujours débile de voir l’héroïne réaliser qu’elle aime un garçon une fois qu’il est trop tard, l’inverse est cruellement tout aussi triste et pathétique, il faut croire.

Il aurait pu arrêter là, décider de se lever, contourner Matilda et s’échapper vers la rue qui menait à sa maison. Cela aurait probablement été la plus sage des décisions, mais Atlas était blessé par ce qui venait d’être dit, la légèreté des mots qui venait remettre en doute ce qu’il avait mis tant de temps à formuler avec précautions. « Tu sais même pas depuis combien de temps je m’embrouille avec tout ça. » qu’il souffla, ses doigts nerveux venant tirer sur les cordons de son sweatshirt. « Tu crois que ça a été simple de t’en parler ? Tu crois que je me suis pas angoissé pendant des jours à l’idée de tout gâcher comme tu dis ?! » Atlas était en train de laisser les émotions le gagner, il sentait son cœur s’emballer, et même s’il aurait préféré aller s’enterrer vivant plutôt que reprendre cette conversation, il venait à nouveau d’ouvrir les vannes et comme Matilda l’avait si bien souligné, de toute manière, il allait bientôt partir. « Je sais ce que j’ai promis et j’aimerais te dire que ce sera une promesse facile à tenir, mais c’est pas le cas Mattie. » Et cela, il ne lui avait encore jamais dit, elle se tenait juste là, l’origine de la distance qu’il avait laissé se creuser entre eux. Atlas avait promis que rien ne changerait, mais pour lui tout avait déjà changé et à défaut d’avoir osé en reparler avec elle, il ne savait juste plus comment se placer auprès de Matilda. « Parce que c’est tout sauf stupide et insignifiant pour moi. » Qu’il finit par murmurer tout bas toujours clouer sur sa balançoire.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyMer 5 Avr - 15:05


« J’ai rien fait de spécial. » Atlas n’était peut-être pas en mesure d’accepter le compliment que tu tentais de lui faire, mais tu savais sans l’ombre d’un doute que ta réussite scolaire et ton acception au programme de soins infirmiers étaient en grande partie grâce à lui. Grâce à la patience et l’aide qu’il t’avait offert pendant de long mois, quand tu voulais constamment prioriser tes études plutôt que faire des sorties ici et là et que plutôt que de te laisser derrière, il s’était assis avec toi dans un coin de la bibliothèque pour t’aider à réviser. « C’est un métier fait pour toi. » Un léger sourire orne tes lèvres. Tu l’espères vraiment, tu as envie d’y croire. C’est quelque chose que tu ressens le besoin de faire, une envie d’aider les autres qui est concrète, de te rendre utile auprès des malades, de ceux qui ont moins de chances. Tu ignores encore complètement quel progression tout cela prendra, mais de savoir que cette première étape t’attend dès la fin de l’été te rend heureuse et inquiète, nerveuse et excitée et bien plus encore. Mais de penser qu’Atlas ne sera pas à tes côtés pour tout ça amoindri la bonne nouvelle, rend le tout inévitablement moins intéressant, moins excitant et d’autant plus effrayant sachant qu’il sera ailleurs, dans des capacités qui éventuellement le mettront à risque pour sa propre santé. Un choix que tu peines à comprendre, même si tu entends les arguments du garçon. Un choix que tu ne veux pas accepter, mais qui t’est soudainement imposé. Un choix que tu l’aurais ultimement laissé prendre, s’il t’en avait parlé avant même d’appliquer parce que c’est ce que vous êtes censés faire tous les deux, toujours soutenir l’autre qu’importe les circonstances. Ou bien est-ce que cela a changé depuis le jour où il t’a dit qu’il t’aimait comme plus qu’une amie, ce même jour où tu n’as pas su lui dire la même chose? « De toute façon, ma décision était prise. » Que pouvais-tu dire ou faire de plus de toute façon? Les dés étaient lancés et les choses allaient changer, que ça te plaise ou non.

On n’allait pas passer le reste de notre vie ensemble.

Les mots continuent de résonner dans ta tête, empiétant sur le peu de bonne volonté que tu conserves encore. Tristesse, confusion et colère tourbillonnent ensemble, dans un flux affreux de mots qui vinrent rapidement dépassés tes pensées, sans que tu ne puisses retenir quoique ce soit. Comme si tu tenais inconsciemment a blessé Atlas de tes mots comme il venait de le faire des siens. « Stupide? » C’est tout ce que ton meilleur ami entend, et tu sais que tu ne devrais pas prendre à la légère les sentiments qu’il t’a avoués, mais la colère t’empêche de voir le tout comme étant plus qu’un crush passager, comme il en a eu plusieurs depuis que les hormones ont pris le contrôle de vos corps en constant changement, incapable de percevoir que cela puisse être plus, tellement plus que ce que tu n’oses imaginer. « Un jour, tu m’as fait promettre de jamais te mentir. » « On s’en est fait des tas, des promesses. » que tu marmonnes avec mordant alors qu’il reste assis devant toi, immobile et que tu voudrais le secouer pour qu’il comprenne à quel point toi aussi, tu souffres de cette situation et du tournant qui semble désormais inévitable entre vous deux. Tournant que tu te convaincs aurait pu être évité, si Atlas n’avait jamais rien avoué de ses sentiments pour toi, s’il avait continué de te voir comme sa meilleure amie, ce rôle que tu souhaitais tant conserver dans sa vie. « Tu crois que j’ai voulu cette situation? Que je me suis réveillé un matin en me disant, tiens si j’allais foutre le bordel dans la seule amitié qui a vraiment de la valeur à mes yeux juste pour le fun? Que j’ai pas hésité mille fois avant de t’en parler? » « Je sais pas Atlas! Je sais pas parce que je comprends pas! » Ou peut-être bien que tu ne voulais pas comprendre. Que tu n’avais pas voulu voir quand les attentions du Siede à ton égard s’étaient modifiées, multipliées en quelque sorte. Quand son regard sur toi avait changé dans sa nature. Peut-être même que tu n’avais pas réellement voulu l’entendre lorsqu’il t’avait tout avoué, terrifiée de voir l’une des constantes les plus importantes dans ton univers se changer sans ton consentement, sans que tu ne te sentes prête.

« Tu sais même pas depuis combien de temps je m’embrouille avec tout ça. » « Dis-le moi alors! » Est-ce que tu veux vraiment le savoir? Tu n’es pas certaine, mais les mots ont déjà quitté tes lèvres et tu n’as jamais été le genre à revenir sur tes pas. « Tu crois que ça a été simple de t’en parler? Tu crois que je me suis pas angoissé pendant des jours à l’idée de tout gâcher comme tu dis?! » Tu déglutis difficilement, réalisant pour la première fois depuis le début des attaques toute la peine et la douleur qui habitaient désormais les traits du visage de ton meilleur ami. La torture que cela devait être de ramener le sujet sur le tapis alors que tu ne pouvais toujours pas réciproquer ses sentiments, bien que malgré tout, malgré toi, tu te posais de plus en plus de questions. « Je sais ce que j’ai promis et j’aimerais te dire que ce sera une promesse facile à tenir, mais c’est pas le cas Mattie. » Tu te mords les lèvres avec force pour retenir toutes sortes de commentaires qui ne feraient qu’empirer la situation, un léger goût de envahit ta bouche te laissant savoir que tu y étais allée peut-être un peu trop fort, mais cette douleur ne se comparait même pas à celle qui envahissait ta poitrine actuellement, ton cœur se brisant avec chaque nouvelle parole, avec chaque nouveau regard rempli de douleur. « Parce que c’est tout sauf stupide et insignifiant pour moi. » « Je suis désolée, j’aurais pas dû dire ça. » Tu as envie de le prendre dans tes bras, de le sentir près de toi, mais tu n’oses pas, tu n’oses plus par peur d’envoyer un signal qui pourrait être mal compris et ça te rappelle une fois encore pourquoi tu détestes la situation dans laquelle vous êtes présentement. « Je veux pas te perdre Atlas, mais je veux pas te faire du mal non plus. » Est-ce que c’est ce que tu étais en train de faire depuis sa déclaration? Du mal parce que tu étais là, mais pas comme il le voulait, comme il le désirait? Tu te recules finalement, à contre-cœur, lui offrant l’espace qu’il semblait désormais avoir besoin. « Peut-être que t’as raison. Peut-être que c’est mieux comme ça. » Alors pourquoi est-ce que ça fait si mal? Pourquoi est-ce que ça te fait tant de peine, la simple idée de te retourner, de rentrer chez toi sans vraiment savoir quand, ni même s’il y aura une prochaine fois pour vous deux, une prochaine discussion, un prochain fou rire? « J’aurais voulu que rien ne change… ou… ou même pouvoir te dire ce que tu veux entendre. Mais je, je sais pas. » Et c’est ça le plus fou, sans doute. Le fait que soudainement, tu ne sais pas, tu ne sais plus vraiment ce que tu ressens pour Atlas Siede. Tu sais seulement qu’un univers sans sa présence ressemble à un univers dans lequel tu ne veux pas faire partie.
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyDim 16 Avr - 20:44



« Je sais pas Atlas! Je sais pas parce que je comprends pas! » Il n’était plus réellement sûr de comprendre quoi que ce soit non plus. La colère qui semblait émaner de Matilda ne répondait à aucune logique quelconque. Elle semblait le tenir responsable de tout ce qui n’allait pas entre eux, il pouvait le comprendre, mais tout paraissait si disproportionner quand Atlas passait son temps à réguler ses émotions pour ne jamais laisser Matilda penser que quelque chose allait profondément changer dans leur amitié. Il pensait tenir son rôle à la perfection, mais la discussion d’aujourd’hui venait semer des doutes dans sa persuasion. Matilda s’entêtait à souligner que tout était gâché, qu’il avait agi de manière stupide et Atlas avait bien du mal à cacher la douleur que les mots de la jeune femme réveillaient chez lui. Il pouvait entendre qu’elle ne ressentait pas la même chose que lui, mais il était bien plus difficile de s’entendre à dire que tout cela n’était que d’une stupidité sans nom. « Dis-le moi alors! » Si elle était capable de s’emporter autant, Atlas n’avait plus rien à retenir.

Pour la première fois, il se laissa aller à dire les choses, à réellement exprimer le dilemme dans lequel il s’était retrouvé à constamment se demander s’il se devait d’être honnête avec Matilda. Il avait passé des semaines enfermées dans sa chambre à peser le pour et le contre. Pendant des jours, il s’était demandé si cela n’était pas juste un sentiment de passage, il avait attendu que tout cela s’atténue, mais les sentiments s’étaient accrus d’une manière assez inexpliquée. Soudainement, elle n’était plus que sa meilleure amie, il y avait ces petits frissons quand elle venait se blottir dans ses bras, Atlas avait le cœur serré de la voir proche d’un autre garçon et il s’était tout pris comme une claque en pleine figure lorsqu’elle lui avait présenté son copain du moment. Atlas avait pris le temps d’analyser, il s’était fait violence pour atténuer tout cela. Lui aussi avait constamment peur de tout gâcher, mais il avait fini par se rendre à l’évidence, il avait des sentiments pour sa meilleure amie et il ne pouvait plus continuer à les ignorer indéfiniment. Il avait été douleur de venir étaler son cœur aux pieds de la jeune femme, c’était encore pire de devoir se justifier une fois de plus. « Je suis désolée, j’aurais pas dû dire ça. » - « Non t’aurais pas dû. » Atlas lui en voulait de tourner tout cela à la dérision, de rire de ce qu’il avait pu lui avouer et de remettre en cause tout ce qu’il lui avait toujours promis. « J’ai attendu assez longtemps pour être sûr que ce n’était pas une passade. » Est-ce qu’elle avait entendu les je t’aime qui sonnait différemment entre ses lèvres ou prenait-elle tout cela pour un jeu stupide ? « Je veux pas te perdre Atlas, mais je veux pas te faire du mal non plus. » Un soupir s’échappa des lèvres du blond alors qu’il se releva pour enfin être à la même hauteur que Matilda. « Y’a que toi qui parles de tout gâcher depuis le début. » Il en était arrivé à la conclusion qu’elle n’allait pas réciproquer ses sentiments, c’était douloureux, certes, mais cela ne donnait pas envie à Atlas de rayer Matilda de sa vie pour le reste de ses jours. « Peut-être que t’as raison. Peut-être que c’est mieux comme ça. » Elle n’avait pas l’air pleinement convaincu par ses propres paroles et Atlas avait l’impression de parler dans le vent depuis le début. « Matilda, j’ai jamais dit que j’allais disparaître de ta vie. » Certes, ils n’allaient pas se voir aussi régulièrement qu’aujourd’hui, mais pourquoi elle faisait sonner tout cela comme un point final. « Tu as trouvé ta voie et je pense avoir trouvé la mienne. Certes, on ne sera plus dans la même ville et on pourra pas se retrouver ici tous les soirs ou en cinq minutes, mais Mattie… J’ai pas du tout envie de te dire au revoir pour toujours, tu comprends ça ? » Cette fois Atlas ne parlait plus de sentiment ou de déclaration, il parlait de leur amitié, la vraie, celle qui durait depuis des années et qu’il avait bien l’intention de faire fructifier encore longtemps.

« J’aurais voulu que rien ne change… ou… ou même pouvoir te dire ce que tu veux entendre. Mais je, je sais pas. » Il avait compris qu’elle était perdue, il pouvait le voir à la manière qu’elle avait d’éviter son regard depuis des jours, à cette fois dont elle laissait toujours une distance entre eux depuis qu’Atlas était venu vider son sac. Matilda était tout simplement terrifier du changement qu’importe la forme que ce dernier pourrait prendre. Atlas venait d’en prendre conscience, à la voir se balancer d’un pied à l’autre sans que jamais elle ne s’approche. Il avait changé quelque chose dans leur dynamique avec ses aveux, mais il préférait encore prendre sur lui et laisser son cœur se faire piétiner et maltraité plutôt que perdre l’amitié qu’il avait toujours eu avec Matilda. Ses sentiments amoureux ne valaient rien contre leur amitié, il en était certain. Il sera capable d’accusé les coups et pour cela, il est prêt à faire le premier pas, en se rapprochant de la brune pour venir l’enlacer de ses bras. Cela avait toujours été un geste anodin entre eux, une simple étreinte. Alors même si son cœur semblait prêt à exploser dans sa poitrine, Atlas n’irait rien en dire. « Tout ce que je veux, c’est qu’on soit honnête l’un envers l’autre. » Elle ne pouvait répliquer ses sentiments, il venait de lui avouer que peut-être parfois, il aurait un peu besoin de distance. « T’a pas à répliquer quoi que ce soit et je serais heureux d’être encore ton ami si tu veux toujours bien de moi. » Il jouait l’idiot, juste un peu, pour la voir sourire, pour même tenter de l’entendre rire, parce qu'Atlas ne voulait pas que Matilda soit triste, pas à cause de lui. Il finira par s’en remettre, il avait déjà rangé ses sentiments au placard, les maux de cœur, il sera bien capable de se les infliger lui-même sans que Matilda ne soit au courant de rien. « Puis imaginer toutes les filles qui vont vouloir de moi dès que j’aurais enfilé l’uniforme. » Il tentait l’humour d’une manière bien maladroite, mais c’était sa façon à lui de dédramatiser. Il en avait besoin, pour tenir, pour ne pas ressasser cette conversation encore et encore. Se reculant d’un pas, Atlas vint plonger son regard dans celui de Matilda. Leur proximité n’était pas là pour aider les battements affolés de son cœur, avec juste une légère inclinaison de la tête, il pourrait venir l’embrasser, mais ce n’était pas son but premier. « Ça va aller, tu penses ? » Est-ce qu’elle voulait encore bien être son amie ? Est-ce qu’elle lui en voulait de partir au point de vouloir le rayer de sa vie ? C’était bien cela le plus important aux yeux d’Atlas pour le moment.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptySam 22 Avr - 10:36


« Non t’aurais pas dû. » Tu baisses le regard, honteuse. Tes mots avaient clairement dépassé ta pensée et tu regrettais de t’être laissée emporter de la sorte. Atlas ne méritait pas que tu diminues les sentiments qu’il avait avoue avoir à ton égard, même si tu peinais toujours autant à en comprendre l’intensité. Tu te plaisais tellement dans la dynamique de votre amitié que tu n’avais jamais réellement osé t’imaginer ce que ce serait, si jamais vous en veniez à franchir la ligne entre le platonique et l’électrique, si tu te permettais de le regarder de cette façon-là plutôt que comme le gamin avec qui tu avais grandi. Celui avec qui tu avais fait tous pleins de mauvais coups, celui qui t’avait vu passer par toutes les phases, les pires comme les meilleures. Celui qui te connaissait mieux que quiconque et qui, il te l’avait dit ce jour-là, t’aimait quand même. T’aimais d’une façon dont tu n’étais pas certaine d’avoir été aimé jusqu’ici. D’une manière qui était effrayante, si déstabilisante que tu avais décidé de ne pas réellement le considérer. « J’ai attendu assez longtemps pour être sûr que de n’était pas une passade. » Ton cœur s’emballe à l’entendre et c’est de plus en plus difficile de te retenir de lui demander de spécifier quand. Quand exactement est-ce qu’il a commencé à te regarder différemment. Est-ce que tu le regardais différemment toi, maintenant que tu savais? Tu aimerais dire que non, mais la vérité c’est que tu étais de plus en plus consciente de l’attention que la gente féminine lui portait. Tu savais qu’il avait ce look qui plaisait facilement à toutes les filles de ton âge, il était grand, il était fort, il avait une gueule d’ange avec cette vibe pourtant qui rappelait qu’il n’était pas qu’un bon garçon. « Je sais. Je suis désolée. » C’est bien tout ce que tu peux lui offrir, de plates excuses qui ne lui explique aucunement à quel point ça te joue dans la tête, tout ça. À quel point ça te mélange et comment c’est plus facile de minimiser le tout que de réellement prendre le temps de le considérer et de penser à tout ce qui pourrait changer, à tout ce que vous pourriez gagner mais surtout, tout ce que vous pourriez perdre si jamais une romance venait à ne pas fonctionner entre vous.

« Y’a que toi qui parles de tout gâcher depuis le début. » Atlas ne pense pas à ça comme toi tu y penses, dans un chaos des plus désorganisé. Atlas essaye de te faire comprendre qu’il a besoin d’espace et toi tu vas ça comme un abandon. Ton esprit a déjà pris le chemin de l’extrême et tu peines à faire un pas en arrière et réaliser l’entièreté de la situation. « Matilda, j’ai jamais dit que j’allais disparaître de ta vie. » Alors pourquoi est-ce que c’est l’impression que cette conservation te laisse? Pourquoi est-ce que tu es persuadée que plus jamais rien ne sera comme avant après aujourd’hui? « Tu as trouvé ta voie et je pense avoir trouvé la mienne. Certes, on ne sera plus dans la même ville et on pourra pas se retrouver ici à tous les soirs ou en cinq minutes, mais Mattie… J’ai pas du tout envie de te dire au revoir pour toujours, tu comprends ça? » « J’ai jamais aimé les changements. » Tu ne lui apprenais rien, même si tu savais que tu ne pouvais rien dire ni faire pour empêcher les dits changements. Atlas avait joint l’armée et tu allais bientôt commencer l’université. Vous n’étiez plus des enfants, c’est à peine si vous étiez encore des adolescents. Non, vous étiez des jeunes adultes sur le point d’entamer de nouveaux chapitres et même si ce n’était pas exactement comme tu le voulais ou comme tu te l’étais imaginée, tu refusais que ce soit la fin. « Tu feras toujours partie de ma vie Atlas, que tu le veuilles ou non. » Il y avait une tentative de sourire sur ton visage, un maigre effort de ta part de lui prouver que non, tout ne changera pas et non, tu ne le laisserais pas complètement sortir de ta vie, qu’importe si vos chemins se croisaient de moins en moins régulièrement.

Tu le laisses faire, lorsqu’il s’approche de toi et que ses bras t’entourent, t’attirant dans une étreinte dont tu avais cruellement besoin. Tu prends une grande inspiration quand ton visage se moule contre son torse, une position dans laquelle tu t’es retrouvée des centaines de fois par le passé, mais qui semble complètement différente désormais. Il y a son odeur qui plane dans l’air, une que tu connais par cœur, mais qui ne te laisse pas indifférente soudainement. « Tout ce que je veux, c’est qu’on soit honnête l’un envers l’autre. » Tu hoches doucement la tête en approbation, ne te sentant pas prête à te défaire de son contact trop vite. « T’as pas à répliquer quoi que ce soit et je serais heureux d’être encore ton ami si tu veux toujours bien de moi. » « Sois pas ridicule. » que tu lâches avec un léger rire dans la voix, levant la tête pour pouvoir croiser son regard. « Je voudrais toujours de toi dans ma vie, toujours. »[/color] que tu insistes, répétant le toujours avec conviction parce que c’est la promesse qui se doit de persister malgré tout le reste, tous les changements. « Puis imagine toutes les filles qui vont vouloir de moi dès que j’aurais enfilé l’uniforme. » Ton estomac se tord à l’entendre, pourquoi est-ce que cette simple idée te donne envie d’être malade? « Je préfère pas. » que tu réponds simplement, tentant de garder cette légèreté dans ta voix même si tu crains que ton regard ne trahisse réellement tout ce que tu ne saurais pas dire concrètement. « Ça va aller, tu penses? » Vos regards sont accrochés, tu parviens à peine à hocher la tête pour répondre à sa question. Il y a ton cœur qui s’emballe contre ta poitrine alors que tes yeux vacillent entre ses yeux et ses lèvres, une envie nouvelle d’en découvrir le goût si puissante que rien ne saurait te retenir de briser le peu de distance existant encore entre vous avant de l’embrasser, comme si c’était quelque chose que tu faisais tous les jours. Tu réalises à peine ce qui se passe alors que sa bouche se moule contre la tienne avec une facilité déconcertante, que tu découvres le goût de ses lèvres sans jamais avoir envie de t’en séparer. Quelques secondes s’écoulent avant que tu ne reprennes possession de tes moyens et que tu te recules, brisant tout contact entre vous. « Je suis désolée, je… je sais pas ce qui m’a pris. » Tu en avais eu envie soudainement, et tu n’avais pas eu envie de t’en empêcher, mais qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire pour la suite? « Je devrais, je devrais sûrement rentrer, mes frères… » Tu ne bouges pas pourtant, et tu n’as aucune explication à lui offrir. Tu ne sais tout simplement plus quoi dire, ta tête et ton corps en complète confrontation.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
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MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyLun 1 Mai - 12:05



Atlas avait fini par faire la paix avec la perspective que ses sentiments ne seraient probablement jamais réciproques. Il lui avait fallu du temps, mais il en était venu à la conclusion que son amitié avec Matilda valait plus que son désir de vouloir poursuivre une relation avec la jeune femme. Rien n’était tout blanc ou tout noir, il lui arrivait parfois de vouloir s’éloigner de la brune pour ne pas laisser son cœur se faire piétiner de la pire des façons, mais il avait appris à trouver un juste milieu. Son équilibre ne prenait pas en compte de revivre cette affreuse conversation qui venait à lui rappeler que Matilda ne voyait en lui que le bon copain. Il aurait préféré qu’elle continue à lui en vouloir de s’être engagé dans l’armée sans lui en avoir parlé auparavant, ce genre de dispute était bien plus simple à gérer à ses yeux. Tout semblait s’être transformé en un véritable drame pour Matilda, comme l’accumulation de plusieurs choses qui ne pouvait résulter qu’en la rupture la plus totale entre deux. Atlas avait une vision bien différente des choses et il avait la ferme intention de le faire comprendre à sa meilleure amie. « J’ai jamais aimé les changements. » Il ne put retenir un éclat de rire face à cette affirmation si définitive. « Tu parles comme une vieille dame Matilda. » Atlas a toujours été le plus résonner des deux, celui qui était capable d’analyser la situation sans forcément foncer tête baissée dans une conclusion. Matilda avait une vision bien plus binaire de la vie et elle était en train de lui prouver, une fois encore. « Tu feras toujours partie de ma vie Atlas, que tu le veuilles ou non. » - « J’en ai bien l’intention. » Aucun d’entre eux ne pouvait prédire l’avenir, mais Atlas restait persuader que Matilda ferait toujours partie de son horizon même si cela s’arrêtait à n’être qu’une amitié des plus platoniques. Il préférait encore cela que de voir Matilda lui échapper pour toujours. Atlas pouvait ravaler ses sentiments, mais il ne pourrait jamais retrouver une amitié comme celle qu’il partage depuis toujours avec la brune.

La tension semblait enfin s’apaiser même si Matilda conservait un discours assez négatif qu’Atlas avait bien du mal à comprendre. Elle avait été la première à l’accusé d’avoir tout ruiné entre eux, mais elle restait celle qui ne pouvait voir au-delà de la déclaration qu’il avait pu lui faire. Aucun des deux ne sait réellement ce que l’avenir leur réserve, mais une chose est sûre si Matilda reste fixée sur cet évènement, alors leur lien finira probablement par se dégrader. Cela n’a jamais été l’intention d’Atlas qu’importe ce qu’il avait pu dire et surtout espérer à un moment donné. « Sois pas ridicule. Je voudrais toujours de toi dans ma vie, toujours. » Il dût se retenir de souligner qu’elle était la plus ridicule dans cette discussion qui n’avait ni queue ni tête aux yeux d’Atlas. « Alors arrêter de faire sonner cette discussion comme des adieux définitifs, s’il te plaît… » C’est tout ce qui lui demandait, de ne pas sonner si défaitiste quand lui était excité à la perspective de ce que les prochaines années allaient leur offrir. Tout sera différent, mais Atlas est assez confiant sur le lien qui l’unit à Matilda pour savoir qu’elle sera toujours la première qu’il appellera dès qu’il en aura le temps. Etre éloigné géographiquement lui apparaissait comme un bénéfice non négligeable, ne plus voire Matilda aussi régulièrement l’aiderait probablement à passer à autre chose. « Je préfère pas. » Même si cette dernière ne semblait pas particulièrement emballer à l’idée de savoir Atlas avec une autre fille. Surpris par les propos de son amie, il prit un pas de recul, voulant observer les traits de son visage. Matilda était une véritable énigme ce soir, à s’énerver et le renvoyer de sa vie avant de s’accrocher à lui comme s’il avait promis de l’abandonner sans jamais se retourner.

Atlas se sentit confus, pas réellement sûr d’être en capacité de suivre l’évolution des pensées de Matilda. Elle lui en voulait ou cherchait-elle à lui dire autre chose ? Il aurait pu lui poser la question, mais la proximité entre leurs de corps vint perturber les capacités physiques du jeune homme. Il ne pouvait pas nier l’attirance qu’il ressentait envers Matilda. Son cœur battait la chamade au simple fait de sentir les yeux de la brune descendre sur ses lèvres. Il se préparait déjà à la voir reculer, prétextant une soudaine urgence à rentrer, mais Atlas n’avait pas envisagé l’autre option. Celle qui amena Matilda à se rapprocher encore un peu, juste assez pour faire loucher le blond. Juste assez pour amener de la confusion lorsque les lèvres de la jeune femme vinrent se poser sur les siennes. Les pupilles écarquillés par l’effet de surprise, le palpitant à l’arrêt, Atlas n’eut même pas le temps de réaliser ou même de savourer que l’instant était terminé. Tout était allé trop vite, Atlas eu peur d’avoir halluciné l’action, mais Matilda le ramena violemment sur terre en bégayant. « Je suis désolée, je… je sais pas ce qui m’a pris. » Atlas ferma les yeux effrayés par ce qu’elle pourrait bien dire ensuite. « Je devrais, je devrais sûrement rentrer, mes frères… » Il aurait pu accepter qu’elle s’enfuie en courant, mais Matilda était toujours là, planter face à lui et Atlas pouvait encore sentir la légère pression de ses lèvres contre les siennes et il en voulait plus. Plus tard, il trouvera sûrement son impulsion stupide, mais à cet instant précis, il ressentit le besoin inexplicable de se rapprocher de Matilda. C’est lui qui prit la situation en main cette fois, ne se laissant pas avoir par l’effet de surprise. Laissant sa main droite glisser sur la hanche de son amie, Atlas ramena le corps de Matilda à lui pour venir l’embrasser à nouveau. Il hésita une seconde, avant de la sentir répondre au baiser et de plonger tête baissée. Son corps tout entier fut parcouru par un frisson électrique, une sensation nouvelle et à laquelle il pourrait bien devenir accro. Le baiser n’avait rien d’enflammé ou d’irrémédiablement passionnel, mais la sensation était aussi timide et hésitante que terriblement sincère. Atlas avait rêvé de ce moment durant des heures et il s’accrocha à la sensation, s’enivrant du contact et laissant son cœur s’emballer face à la déferlante d’émotions. Il se refusa néanmoins d’abuser de Matilda, elle lui avait dit ne pas vouloir de ce genre de relation entre eux, il ne pouvait pas l’oublier. Il l’avait embrassée pour tenter, parce qu’il voulait être certain d’avoir pu goûter à la sensation, juste une fois. A bout de souffle, il vint poser son front contre celui de Matilda, relâchant doucement la pression que sa main exerçait sur sa hanche. « Pars pas en courant, s’il te plaît… » Il était conscient d’avoir probablement franchi une limite dans la confession qu’elle lui accordait, mais il n’était pas sûr de supporter la voir s’enfuir dans le silence le plus total. Atlas recula d’un pas, laissant à Matilda tout l’espace dont elle avait besoin pour partir, si c’est ce qu’elle voulait. Elle allait lui briser le cœur et il était quand même prêt à plonger. « Je veux pas savoir… » Il préférait qu’elle ne dise rien, plutôt que l’entendre dire que tout cela était une erreur qui ne devra jamais se reproduire ou pire encore, qu’elle n’avait clairement rien ressenti et qu’elle avait trouvé l’instant étrange. Pour Atlas rien de tout cela n’avait laissé une sensation étrange, bien au contraire… Il en aurait voulu pouvoir apprendre le goût de ses lèvres, découvrir l’odeur de sa peau et tellement plus encore. Son cœur manqua d’exploser dans sa poitrine lorsqu’il réalisa qu’il venait d’embrasser Matilda et que cette dernière semblait paralyser dans un mutisme qui ne présageait rien de bon.




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Message(#) Sujet: Re: some moments don't reverse (made #3) some moments don't reverse (made #3) EmptyJeu 4 Mai - 5:19


« Tu parles comme une vieille dame Matilda. » Tu ne peux t’empêcher de grimacer légèrement face au rire de ton meilleur ami, bien consciente toutefois que tu fais de moins en moins de sens au milieu de cette conversation. Tes émotions partent dans tous les sens. Tu es heureuse pour lui qu’il est trouvé sa voie autant que tu es triste de savoir que bien vite, il ne sera près de toi comme il l’a été depuis que tu es haute comme trois pommes. Tu es confuse par tes propres sentiments pour lui, blessée de l’entendre te dire qu’il a besoin d’espace autant que tu peux comprendre pourquoi il se sent ici. Tu ressens tout et son contraire et tu tentes au mieux de t’accrocher au fait, à ce que tu sais, à ce dont tu es entièrement certaine. Atlas est ton ami. Atlas sera toujours ton ami, peu importe si vos chemins sont destinés à se séparer légèrement dans les années à venir. Il te faut calmer ton esprit hyperactif pour tenter de t’en souvenir, pour effacer peu à peu le trop plein d’émotions contradictoires qui avaient su te guider jusqu’à maintenant pour revenir à l’essentiel, au fait que malgré tout, malgré sa déclaration et les conséquences de cette dernière, vous vouliez toujours la même chose. « J’en ai bien l’intention. » Et de l’entendre te le dire, ça aurait dû te suffire, ça aurait dû effacer tous tes doutes, tous les mots maladroits qui avaient été prononcés dans ce parc, les mêmes que tu aurais aimé voir disparaître sous la légère brise qui rafraîchissait cette chaude journée d’été. Mais tu étais celle qui passait d’un bout à l’autre sans faire de sens, la seule qui avait réellement censée de faire de sens quand tu t’étais emportée face à une phrase du Siede que tu avais pris un peu trop littéralement. « Alors arrête de faire sonner cette discussion comme des adieux définitifs, s’il te plaît… » Toujours collée contre son torse, Atlas ne put pas voir la grimace qui vint habiter ton visage, mais tu pouvais déjà sentir vos corps se relaxer sous la résolution de cette conversation houleuse, toutefois remplie de vérités qui t’avait forcé à reconsidérer certaines choses auxquelles tu n’étais pas certaine d’être prête à vouloir faire face.

Comme le fait que ton cœur s’était mis à battre anormalement vite face à votre proximité, comme ton regard qui ne cessait de loucher sur ses lèvres, te demandant constamment ce que ça ferait, d’enfin franchir cette barrière et en découvrir le goût, comment ton corps réagirait à la présence d’Atlas d’une manière dont tu ne l’avais jamais senti présent par le passé. Ça allait contre tout ce que tu avais dit, tout ce que tu avais tenté de lui faire comprendre que votre amitié ne pourrait jamais être plus que ça et si tu savais que tu risquais de regretter ton prochain geste, une petite voix dans ta tête ne cessait de scander que tu regretterais encore plus de ne pas saisir l’occasion. Et cette voix-là qui l’emporta lorsque tu vins poser tes lèvres contre celle d’Atlas, qui se figea sur place sous le contact, sans doute aussi surpris que tu ne pouvais l’être de tes propres actions. Tu ne comprenais pas pourquoi tu venais d’agir de la sorte, pas plus que tu ne comprenais d’où était venu le désir, ni même comment expliqué que pour quelques secondes à peine, ça t’avait plu. Tu ne pouvais pas faire ça, tu ne devais pas faire ça, pas quand il était désormais évident que plus rien ne serait jamais comme avant entre vous et que tu te savais incapable de réciproquer ce dont il était certain depuis longtemps. Malgré tout ça, malgré la raison qui tentait de se faire une place dans ton esprit affolé, tu étais incapable de bouger, incapable de détacher ton regard de celui du Siede, dans lequel tu étais persuadée de voir une multitude d’émotions danser. Ton corps frissonna contre ton gré lorsqu’Atlas vint agripper ta hanche, te ramenant contre lui et volant tes lèvres à nouveau. C’est toi qui es surprise cette fois, débattant si oui ou non tu devrais le laisser faire, avant de finalement t’abandonner complètement aux différentes sensations déferlant dans tout ton être. Plus rien n’a d’importance alors que vous vous perdez complètement dans le moment, dans les sensations, dans les lèvres qui se cherchent et se trouvent timidement mais avec envie, dans les mains qui touchent les corps d’une manière qui n’a jamais été permise avant aujourd’hui. Le moment est aussi court qu’improbable, et tu te surprends à trouver la séparation de vos lèvres désagréable, comme un manque que tu n’aurais jamais penser connaître un jour. Ton souffle est court lorsque son front se pose naturellement contre le tien, tes yeux toujours mi-clos alors que tu peines à comprendre ce qui vient de se passer. « Pars pas en courant, s’il te plaît… » Sa prise sur ta hanche se défait doucement et tu te sens chancelante, soudainement faible sur tes deux jambes. Tu ne veux pas partir, mais tu ne sais pas quoi dire. Tu n’as pas les réponses à toutes les questions qu’il se pose probablement en ce moment, tout comme tu sais que rien ne peut changer, pas tout de suite, pas comme ça, pas alors que tu nages dans l’incertitude et qu’il sait, lui, sans l’ombre d’un doute. Tu n’as toujours pas ouvert la bouche, il n’y a que vos yeux qui se sont une fois de plus trouvés, et tu crains ne pas avoir besoin d’ouvrir la bouche pour qu’Atlas comprenne tout ce que tu n’arrives pas à dire. « Je veux pas savoir… » Les mots et l’air défaitiste de ton meilleur ami suffirent à serrer ton cœur, et tu t’en voulais d’avoir joué avec son cœur et ses sentiments un peu plus. « Je suis désolée Atlas… » Désolée de ne pas savoir, désolée de ne pas avoir mieux à lui dire, à lui offrir, désolée d’être celle qui est venue foutre le bordel une fois de plus alors que vous veniez à peine de mettre les choses à plat. Il t’a demandé de ne pas partir en courant, mais tu ne peux supporter de le regarder plus longtemps dans ce silence trop lourd, alors c’est maladroitement que tu lui offres un dernier sourire incertain, avant de reprendre le chemin inverse, laissant Atlas seul près des balançoires quittant le parc le cœur lourd et l’esprit plus mélangé que jamais.
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